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Israël-Palestine, des images d'enfants pour l'espoir de la paix
tag:creseveur.hautetfort.com,2023-11-21:6472064
2023-11-21T15:28:00+01:00
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<p style="text-align: center;"><img id="media-6491524" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/00/1432110306.JPG" alt="israël,palestine,colonisation,expropriation,nakba" /></p>
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L’Afrique du Sud veut accélérer les expropriations de terres agricoles des Blancs
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2018-08-05T08:26:00+02:00
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Publié par Guy Jovelin le 05 août 2018 Auteur : admin4 contre-info...
<p style="text-align: left;">Publié par Guy Jovelin le 05 août 2018</p><p style="text-align: right;">Auteur : admin4<br /><a href="http://www.contre-info.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">contre-info</a></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5849362" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pdf31.hautetfort.com/media/00/02/2840987243.jpg" alt="afrique du sud,blancs,expropriation" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Un racisme brutal et spoliateur, clairement affiché, qui ne choque nullement la communauté internationale. Parce qu’il vise les Blancs ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> Et une fois les Blancs partis, l’Afrique du Sud va-t-elle finir comme l’Algérie ex-française, c’est-à-dire pauvre ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">« Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé que son parti allait chercher à modifier la Constitution pour accélérer l’expropriation sans compensation des terres arables et leur redistribution en faveur de la majorité noire et pauvre du pays. […] </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">« Il est devenu évident que notre peuple veut que la Constitution soit plus explicite à propos de l’expropriation des terres sans dédommagement », a déclaré le président. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une grande partie des terres les plus productives d’Afrique du Sud appartient toujours aux fermiers blancs qui contrôlent [sic] 73 % des terres arables, 24 ans après la fin de l’apartheid. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce sont ces terres qui pourraient être saisies de force et transférées la population noire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La question de savoir s’il faut prendre ces terres sans indemniser les propriétaires actuels est de loin le problème qui divise le plus l’Afrique du Sud. »</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"> Source et suite <a href="http://www.lepoint.fr/economie/l-afrique-du-sud-veut-accelerer-les-expropriations-de-terres-agricoles-01-08-2018-2240551_28.php#xtor=CS2-238">Le Point</a> </span><br /><br /></p>
Boreas
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Au pays du sourire forcé
tag:verslarevolution.hautetfort.com,2014-10-21:5473388
2014-10-21T21:01:00+02:00
2014-10-21T21:01:00+02:00
« Chine : république populaire de la corruption », Canal...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« <a href="http://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2014/10/06/chine-republique-populaire-de-la-corruption_4501094_1655027.html" target="_blank"><em>Chine : république populaire de la corruption</em></a> », Canal Plus, magazine <em>Spécial investigation</em>, 06 octobre 2014.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Pas de lien de rechange pour le moment. Juste un résumé ici : <a href="https://vimeo.com/107473513" target="_blank">https://vimeo.com/107473513</a> et un extrait là : <a href="http://player.canalplus.fr/embed/?param=cplus&vid=1143479" target="_blank">http://player.canalplus.fr/embed/?param=cplus&vid=1143479</a></span></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/fIKOEkxBvO0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« <a href="http://www.france5.fr/emission/lecon-de-propagande-chinoise-en-zone-interdite/diffusion-du-14-10-2014-21h45" target="_blank"><em>Leçon de propagande chinoise en zone interdite</em></a> », France 5, 14 octobre 2014.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Lien de rechange : <a href="https://vimeo.com/105494748" target="_blank">https://vimeo.com/105494748</a></span></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/CLBLGarYZhA" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">(Je remercie l'ami <a href="http://www.youtube.com/channel/UC15Z-j0KSn_s8Q3iAWhHdRA/videos" target="_blank">@Erone</a> de m'avoir fait découvrir ces vidéos.)</span></p>
Urba Pratique
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L’annulation de la convention d’aménagement empêche l’aménageur d’obtenir la fixation de l’indemnité d’expropriation
tag:urbapratique.hautetfort.com,2014-07-03:5403981
2014-07-03T15:01:00+02:00
2014-07-03T15:01:00+02:00
Dans six arrêts du même jour, la Cour de cassation précise que...
<div class="copy-paste-block" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><img id="media-4075353" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://urbapratique.hautetfort.com/media/01/00/2515329890.jpg" alt="expropriation,dépossession,voie de fait,emprise irrégulière,consignation,indemnisation" /></span><span style="color: #000000;">Dans six arrêts du même jour, la Cour de cassation précise que l’annulation de la convention d’aménagement empêche la société d’aménagement expropriante d’obtenir du juge de l’expropriation la fixation des indemnités dues à l’exproprié avant la prise de possession du terrain.</span></span><br /></span></div><div class="copy-paste-block"><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;">La délibération du conseil municipal ayant autorisé le maire à conclure une concession d’aménagement, ainsi que la décision du maire de la signer, ont été annulées par une décision définitive du tribunal administratif, tandis que l’arrêté de cessibilité faisait toujours l’objet d’un contentieux devant la cour administrative d’appel et que l’ordonnance d’expropriation du terrain, prise sur son fondement, était toujours en vigueur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Compte tenu du maintien en vigueur de l’ordonnance d’expropriation valant transfert de propriété à l’aménageur, celui-ci soutenait qu’il pouvait toujours rechercher la fixation judiciaire des indemnités de dépossession dues à l’exproprié et conditionnant la prise de possession des terrains.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Tel n’est pas l’avis de la Cour de cassation qui considère que, dès lors que l’aménageur a perdu la qualité d’expropriant par suite de l’annulation de la convention d’aménagement, il n’est plus recevable à saisir le juge de l’expropriation pour la fixation des indemnités.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Le raisonnement de la Cour est le suivant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Selon l’article L. 13-4 du Code de l’expropriation, le juge de l’expropriation, chargé de fixer les indemnités dues à l’exproprié, ne peut être saisi que dans deux cas de figure :</span></p><ul class="spip" style="text-align: justify;"><li><span style="color: #000000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> soit par l’expropriant, à tout moment après l’ouverture de l’enquête publique portant sur la déclaration d’utilité publique, laquelle lance véritablement la procédure d’expropriation,</span></li><li><span style="color: #000000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> soit par l’exproprié à partir de l’ordonnance d’expropriation décidant le transfert de propriété à l’expropriant, qui ne pourra toutefois prendre possession des terrains qu’après versement ou consignation de l’indemnité d’expropriation. </span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Le juge de l’expropriation ayant été saisi avant l’ordonnance d’expropriation, il ne pouvait l’être que par l’expropriant en vertu des dispositions de l’article L. 13-4 du Code de l’expropriation au visa duquel la décision est rendue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En l’espèce, l’aménageur, une société privée, ne tenait sa qualité d’expropriant que de la concession d’aménagement consentie par la Commune de Saulx-les-Chartreux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Cette convention ayant été annulée par un arrêt devenu définitif, faute d’appel, l’aménageur déchu a perdu la qualité d’expropriant et ne pouvait donc valablement saisir le juge de l’expropriation pour la fixation de l’indemnité de dépossession due aux expropriés.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;">(Cour de cassation, Civ 3ème, 12 juin 2014, SNC Thiboudes-Bonomées, pourvois n°13-17702, 13-17703, 13-17708, 13-17709, 13-17713 et 13-17714)<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechExpJuriJudi&idTexte=JURITEXT000029084549&fastReqId=1367998326&fastPos=1" target="_blank"><span style="color: #000000;">Lire l'arrêt</span></a></span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;"><span class="copy">© Tous droits réservés Urba Pratique</span> </span></p><p><span style="color: #000000;">Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté / utilisation du flux d'actualité.</span></p></div>
Urba Pratique
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Les brèves Urba Pratique (février 2014)
tag:urbapratique.hautetfort.com,2014-03-01:5307207
2014-03-01T17:21:00+01:00
2014-03-01T17:21:00+01:00
Une sélection de décisions rendues en matière d’urbanisme, de...
<p><span style="color: black; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-theme-font: minor-fareast; mso-themecolor: text1; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times; color: #000000; font-size: medium;"><img id="media-3762220" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://urbapratique.hautetfort.com/media/01/02/1217218545.jpg" alt="permis de construire,éolienne,avis,faculatif,consultation" /></span></span></span><span style="color: #000000;">Une sélection de décisions rendues en matière d’urbanisme, de construction et d’immobilier.</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Plan local d’urbanisme : les personnes publiques associées doivent être à nouveau consultées en cas de modification du projet</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Une commune ne peut modifier son projet de plan local d’urbanisme, notamment pour tenir compte d’avis formulés par les personnes publiques associées mentionnées aux articles L. 123-9 et L. 121-4 du Code de l’urbanisme devant être consultés obligatoirement, qu’après avoir transmis, à nouveau, pour avis le nouveau projet à l’ensemble des personnes publiques associées.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">L’absence de cette formalité n’est cependant pas sanctionnée si elle n’a pu avoir pour effet de nuire à l’information du public ou si elle n’a pas été de nature à exercer une influence sur l’adoption des dispositions attaqués, ce qui est notamment le cas lorsque les dispositions attaquées sont divisibles du reste du projet et ne sont pas affectées par ces modifications, sans qu’il soit besoin de distinguer si les modifications ont ou non un caractère substantiel.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">(Conseil d’Etat, 26 février 2014, Cne de Saint-Raphaël, req. n°351202)</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000;"><a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechExpJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000028663272&fastReqId=1573503780&fastPos=1" target="_blank"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Lire l’arrêt</span></a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Expropriation : l’évaluation du service des domaines doit être postérieure à la déclaration d’intention d’aliéner </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le titulaire du droit de préemption doit recueillir l’avis du service des domaines sur le prix de l’immeuble à acquérir par voie de préemption, dès lors que le prix figurant dans la déclaration d’intention d’aliéner faite par le vendeur ou plus généralement le notaire, excède un seuil fixé par arrêté ministériel (75 000 € depuis un arrêté du 17 décembre 2001).</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dans le cadre d’un référé-suspension introduit par un particulier vendeur en situation financière difficile mais ayant trouvé l’acquéreur idéal, à savoir une société n’ayant pas besoin de recourir à l’emprunt, le Conseil d’Etat confirme la suspension de la décision de préemption décidée en première instance en retenant que l’antériorité de l’avis du service des domaines par rapport à la déclaration d’intention d’aliéner est de nature à créer un doute sérieux sur la légalité de la décision.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">(Conseil d’Etat, 14 février 2014, Communauté d’agglomération Annemasse-Les Voirons, req. n°368220)</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000;"><a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechExpJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000028600513&fastReqId=556499036&fastPos=1" target="_blank"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Lire l’arrêt</span></a></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Troubles du voisinage : l’action en réduction des arbres du voisin ne peut être exercée contre le locataire</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Selon l’article 672 du Code civil, le voisin peut exiger que les arbres, arbrisseaux et arbustes, plantés à une distance moindre que la distance légale, soient arrachés ou réduits à la distance de deux mètres de la ligne séparative (ou de 50 cm pour les plantations inférieures à deux mètres de hauteur), en l’absence d’usages ou de règlements particuliers existants posant une règle de distance différente.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Pour la Cour de cassation, dès lors que ces dispositions imposent une servitude entre deux fonds voisins appartenant chacun à un propriétaire, elles ne peuvent être invoquées à l’encontre d’un occupant n’ayant pas la qualité de propriétaire, mais seulement à l’encontre du propriétaire voisin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">(Cour de cassation, Civ 3<sup>ème</sup>, 5 février 2014, pourvoi n°12-28701)</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechExpJuriJudi&idTexte=JURITEXT000028575114&fastReqId=1132727072&fastPos=1" target="_blank"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Lire l’arrêt</span></a></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> <br /></span></span></p>
Urba Pratique
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Les brèves Urba Pratique (décembre 2013)
tag:urbapratique.hautetfort.com,2013-12-13:5245776
2013-12-13T12:03:00+01:00
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Une sélection de décisions rendues en matière d’urbanisme, de...
<p><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times; color: #000000; font-size: medium;"><img id="media-3762220" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://urbapratique.hautetfort.com/media/01/02/1217218545.jpg" alt="permis de construire,éolienne,avis,faculatif,consultation" /></span></span>Une sélection de décisions rendues en matière d’urbanisme, de construction et d’immobilier.</span></p><p> </p><p><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></strong></p><p><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></strong></p><p><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></strong></p><p><span style="color: #000000;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La régularisation des transformations irrégulières faites à une construction doit être totale</span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Lorsqu'une construction a fait l'objet de transformations sans les autorisations d'urbanisme requises, le propriétaire qui envisage de faire de nouveaux travaux doit déposer une demande de permis portant sur l'ensemble des éléments de la construction qui ont été modifiés par rapport à l'autorisation initiale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le Conseil d'Etat juge que cette obligation de n'oublier aucun élément lors d'une demande de nouveau permis faisant suite à des transformations non autorisées s'étend également aux parties de bâtiment qui ne seraient pas appuyées mais seulement juxtaposées à la construction irrégulièrement édifiée.</span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;">(Conseil d'Etat, 13 décembre 2013, req. n°349081)</span></span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechExpJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000028323669&fastReqId=2053990975&fastPos=1" target="_blank">Lire l'arrêt</a><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></strong></p><p><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La réponse à un recours gracieux ne peut être faite par l’avocat </span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></strong><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Un recours gracieux peut être présenté par un avocat dans l’intérêt de son client et avoir pour effet de proroger le délai de recours de deux mois permettant de contester un permis de construire, jusqu’à ce qu’intervienne, soit une décision explicite de rejet, soit une décision implicite de rejet en cas de silence gardé par l’administration durant plus de deux mois.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">En revanche, le Conseil d’Etat juge que le courrier adressé par l’avocat de la commune à l’auteur d’un recours gracieux, même s’il comporte la mention <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« réponse à recours gracieux »</em> ne constitue pas une décision administrative portant rejet et n’est donc pas susceptible de déclencher le délai de recours de deux mois au-delà duquel tout recours devant le juge est irrecevable.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">(Conseil d’Etat, 6 décembre 2013, req. n°358843)</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechExpJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000028280182&fastReqId=1465375657&fastPos=1" target="_blank">Lire l'arrêt </a></span></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Fraude à l’obtention du permis de construire en cas de litige avec le propriétaire du terrain</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Après avoir énoncé que les demandes de permis de construire doivent seulement comporter l’attestation du pétitionnaire qu’il remplit les conditions pour déposer la demande, telles que définies à l’article R. 423-1 du Code de l’urbanisme, le Conseil d’Etat rappelle que la qualité du pétitionnaire peut être remise en cause en cas de fraude de ce dernier pour l’obtention d’un permis de construire.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">En l’espèce, il est jugé que le locataire d’une ferme détruite par un incendie, qui a attesté être autorisé par le propriétaire à reconstruire la ferme, alors qu’il était en litige sur cette question avec ce dernier devant le Tribunal paritaire des baux ruraux, s’est livré à des manœuvres frauduleuses de nature à induire l’administration en erreur, sans qu’ait une incidence le fait que le maire ait eu ou non connaissance de la situation.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">(Conseil d’Etat, 6 décembre 2013, req. n°354703)</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechExpJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000028280174&fastReqId=1251896202&fastPos=1" target="_blank">Lire l'arrêt</a></span></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Difficultés pour récupérer un terrain après l'annulation d'une expropriation quand des ouvrages publics ont été réalisés </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Si l’ordonnance d’expropriation par lequel le juge judiciaire décide le transfert d’une parcelle à l’administration doit être annulée si la déclaration d’utilité publique et l’arrêté de cessibilité, qui en constituent sa base légale, ont eux-mêmes été annulés, il peut parfois être difficile de récupérer son terrain pour l’exproprié à qui il ne reste plus que le droit de percevoir une indemnité souvent peu représentative de la véritable valeur du terrain perdu.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">En effet, si des ouvrages publics ont été réalisés entre temps, l’administration peut s’opposer à la restitution du terrain, dès lors que cette restitution et la démolition des ouvrages construits porterait une atteinte excessive à l’intérêt général, ce qui est le cas par exemple, s’agissant de l’agrandissement d’un terrain de sport, dont les installations sont utilisées pour des rencontres scolaires ou des manifestations sportives.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">(Cour de cassation, Civ 3<sup>ème</sup>, 4 décembre 2013, req. n°12-28919)</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000028291133&fastReqId=1030815289&fastPos=1" target="_blank">Lire l'arrêt</a></span></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">L’annulation d’un plan local d’urbanisme peut avoir des conséquences sur la conclusion d’une vente </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">En l’espèce, l’annulation du plan local d’urbanisme de Saint-Pierre d’Oléron situé sur l’Ile d’Oléron a entraîné le retour à un coefficient d’occupation des sols insuffisant pour la réalisation de l’opération prévue par un promoteur immobilier, et l’annulation subséquente de son permis de construire, en conséquence de quoi, le promoteur a renoncé à la promesse de vente, ce qui a conduit le vendeur à invoquer la clause pénale prévue en cas de non-réalisation de la vente par la faute de l’acquéreur (généralement fixée à hauteur de 10% de prix de vente).</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le vendeur pouvait s’appuyer sur le fait que la condition suspensive garantissant un certain COS ne pouvait pas être invoquée par l’acquéreur, dès lors que ce dernier avait dépassé la date limite fixée pour le dépôt de sa demande de permis de construire. Cependant, la Cour de cassation juge que indépendamment de la question de la condition suspensive, l’acquéreur était en droit de demander l’annulation de la vente pour absence de cause, en raison de l’impossibilité de réaliser le projet en vue duquel il avait contracté la promesse de vente.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">(Cour de cassation, Civ 3<sup>ème</sup>, 3 décembre 2013, pourvoi n°12-28043)</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000028294008&fastReqId=553286727&fastPos=1" target="_blank">Lire l'arrêt</a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p>
Urba Pratique
http://urbapratique.hautetfort.com/about.html
Expropriation : quelle est la frontière entre estimation sommaire des dépenses et sous-estimation ?
tag:urbapratique.hautetfort.com,2013-05-02:5060912
2013-05-02T17:30:00+02:00
2013-05-02T17:30:00+02:00
Dans cet arrêt , la Cour administrative de Lyon précise les éléments...
<p><span style="color: #222222; font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 16px; line-height: 18px; text-align: justify;"><img id="media-4085149" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://urbapratique.hautetfort.com/media/00/01/2347939682.jpg" alt="Fotolia_42107281_XS.jpg" /><span style="color: #000000;">Dans cet arrêt , la Cour administrative de Lyon précise les éléments devant être pris en compte pour le calcul de l’estimation sommaire des dépenses devant figurer au dossier d’enquête publique lors d’une procédure d’expropriation.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; line-height: 18px;">Par arrêté du 28 janvier 2010, le préfet de l’Ardèche a déclaré d’utilité publique l’élargissement de la voie communale de Montréal (département de l'Aude),</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; line-height: 18px;"> puis a déclaré cessible les parcelles nécessaires à la réalisation de cette opération. Monsieur C, propriétaire de l’une de ces parcelles a alors contesté l’arrêté déclarant d’utilité publique l’opération et l’arrêté de cessibilité devant le Tribunal de Lyon. Sa requête est rejetée par jugement en date du 25 avril 2012, Monsieur C saisit alors la Cour administrative de Lyon.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; line-height: 18px; color: #000000;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 18px; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Monsieur C soutient en appel que l'appréciation sommaire des dépenses devant figurer au dossier d’enquête publique est manifestement sous-évaluée.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 18px; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 18px; font-family: 'Times New Roman', serif;">Rappelons qu’en application des dispositions de l’article L.11-1 du Code de l’expropriation, l'expropriation ne peut avoir lieu, que si elle a été précédée d'une déclaration d'utilité publique intervenue à la suite d'une enquête publique, et qu’aux termes des dispositions</span><span style="line-height: 14px; font-size: 10pt; font-family: Arial, sans-serif;"> </span><span style="font-size: 12pt; line-height: 18px; font-family: 'Times New Roman', serif;">de l’article R.11-3 du Code susmentionné, le dossier soumis à enquête publique doit notamment contenir une appréciation sommaire des dépenses engendrées par l’opération.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 18px; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 18px; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Cette estimation a pour objet de permettre à tous les intéressés de s'assurer que les travaux ou ouvrages, compte tenu de leur coût total réel, tel qu'il peut être raisonnablement apprécié à l'époque de l'enquête, ont un caractère d'utilité publique.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="line-height: 18px; font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Il s’agit du coût global de l’opération comprenant non seulement le coût des acquisitions foncières menées en vue de la réalisation de l’opération déclarée d’utilité publique mais également le coût des travaux rendus nécessaires par cette opération. (CE 13 janvier 1984, Méline, n°28230 ; CE, 22 juin 2012, Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres, n°33743).</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="line-height: 18px; font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="line-height: 18px; font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">En l’espèce le requérant arguait que l’évaluation sommaire des dépenses n’incluait pas le coût de démolition d’un mur lui appartenant, ni l’indemnité de reconstitution d’une clôture, ni le coût lié aux autres phases du projet d’élargissement de la voie en cause, sur des parcelles riveraines, réalisées sans recours à l’expropriation.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="line-height: 18px; font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="line-height: 18px; font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Afin de déterminer les éléments devant figurer au dossier d’enquête publique, les juridictions apprécient le caractère de chaque dépense exposée.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="line-height: 18px; font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Si ces dépenses sont nécessaires à la réalisation du projet alors elles doivent figurer au dossier d’enquête publique. Si au contraire elles ne sont pas nécessaires ou sans lien avec le projet, elles n’ont pas à figurer dans le dossier d’enquête publique (v. notamment : CE 19 octobre 2012, Commune de Levallois Perret, n° 343069).</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="line-height: 18px; font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">L’importance de la dépense par rapport au coût global du projet fait également l’objet d’un examen. La jurisprudence considère ainsi de manière constante que l’omission d’une dépense minime, compte tenu du coût total représenté par le projet ne constitue pas une irrégularité susceptible d’entraîner l’annulation de la déclaration d’utilité publique (v. notamment : CE, 30 décembre 1998, Moulidars, n° 183530).</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="line-height: 18px; font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Enfin les dépenses exposées doivent présentées un caractère certain (cf. notamment CE, 30 juin 1986, Monnier, n°73265).</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="line-height: 18px; font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="line-height: 18px; font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">En l’espèce, la Cour constate que les dépenses concouraient à la réalisation de la même opération et qu’il n’est pas établi que l’omission de leurs coûts serait sans incidence sur l’information du public.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="line-height: 18px; font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">En l’absence d’estimation de ces dépenses, l’évaluation sommaire des dépenses était sous-estimée, La Cour annule par suite les arrêtés portant déclaration d’utilité publique et cessibilité des parcelles:</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; line-height: 18px;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; line-height: 18px; color: #000000;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 18px; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">« <em>5. Considérant que l'appréciation sommaire des dépenses figurant au dossier d'enquête publique retient un montant de 9 442 euros ; que, cependant, il n'est pas contesté que ce montant n'inclut ni le coût de démolition du mur appartenant à M. C..., pourtant nécessaire à la réalisation du projet, ni l'indemnité de reconstitution de clôture, ni le coût lié aux autres phases du projet d'élargissement de la voie en cause, sur des parcelles riveraines, réalisées sans recours à l'expropriation, et qui concourent à la réalisation de la même opération ; qu'il n'est pas démontré, ni même allégué, que ces sommes seraient tellement minimes que leur omission serait sans incidence sur l'information du public ; que, dans ces conditions, M. C... est fondé à soutenir que l'appréciation sommaire des dépenses était manifestement sous-estimée ; que l'illégalité de l'arrêté portant déclaration d'utilité publique entraîne, par voie de conséquence, celle de l'arrêté de cessibilité, en tant qu'il concerne la propriété de M. C..., et de la décision rejetant son recours gracieux ; que le requérant est donc fondé à soutenir que c'est à tort que, par le jugement attaqué, le tribunal administratif de Lyon a rejeté le surplus des conclusions de sa demande ; </em></span><span style="color: #000000;">(CAA Lyon ; 18 avril 2013, n°12LY01588)</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify; padding-left: 60px;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;"><a title="Lire l'arrêt" href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000027332733&fastReqId=680298104&fastPos=1" target="_blank">Lire l'arrêt</a></p>
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Expropriation : pas de prise de possession sans indemnisation préalable (Jurisprudence)
tag:urbapratique.hautetfort.com,2013-04-25:5054989
2013-04-25T23:24:00+02:00
2013-04-25T23:24:00+02:00
Fidèle à l’esprit et à la lettre de la loi, la Cour de cassation n’admet...
<p><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><img id="media-4075353" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://urbapratique.hautetfort.com/media/01/00/2515329890.jpg" alt="expropriation,dépossession,voie de fait,emprise irrégulière,consignation,indemnisation" />Fidèle à l’esprit et à la lettre de la loi, la Cour de cassation n’admet en aucun cas le droit pour l’expropriant de prendre possession d’un terrain sans indemnisation préalable.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Dans cet arrêt, la Société d’équipement du département de la Réunion (SEDRE) avait exproprié quatre parcelles, appartenant chacune à un propriétaire différent, pour une surface totale de 85 867 m², afin de réaliser une école maternelle.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Les intéressés se sont vus dépossédés de leur terrain durant plusieurs années, avant même qu’une ordonnance d’expropriation n’ait été rendue, et sans que la SEDRE n’ait jamais versé, ni même consigné aucune indemnité, ce qui constituait une violation évidente de la loi.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Par ailleurs, l’ordonnance d’expropriation intervenue par la suite s’est trouvée dépourvue de base légale du fait de l’annulation de l’arrêté de cessibilité, entraînant, par un effet de dominos, l’irrégularité de la prise de possession par l'expropriant, lequel devait normalement procéder à la restitution des biens et indemniser les expropriés du préjudice subi du fait de cette voie de fait et de cette emprise irrégulière.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Pour s’opposer à la condamnation au paiement d’une indemnité de dépossession, en plus de l’indemnité d’expropriation, pour un montant de plusieurs millions d’euros, la SEDRE arguait de ce qu’elle n’était pas sensée verser des sommes, à partir du moment où un recours ayant des chances d’aboutir avait été formé contre l’arrêté de cessibilité.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Selon cette dernière, il aurait été effectivement <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>risqué de verser une indemnité aux expropriés, dès lors qu’en cas d’annulation de l’arrêté de cessibilité, elle aurait dû restituer les terrains, sans avoir la moindre garantie d’obtenir le remboursement des indemnités déjà versées <em>(pour une illustration de ces difficultés pratiques, voir sous nos colonnes : <a href="http://urbapratique.hautetfort.com/archive/2012/10/10/obligations-de-l-avocat-lors-du-paiement-des-indemnites-d-ex.html" target="_blank">Cass. Civ 1, 26 septembre 2012, pourvoi n°11-20259</a>)</em>.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">La Cour de cassation ne souscrit pas à cette analyse et juge que le fait de ne pas pouvoir être certain de recouvrer le montant de ces indemnités n’est pas de nature à dispenser l’expropriant de son obligation de verser l’indemnité d’expropriation avant sa prise de possession.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Cette solution, protectrice pour les administrés et conforme au principe selon lequel nul ne peut être privé de sa propriété sans une juste et préalable indemnité, n’est pas sans poser des difficultés eu égard aux articles 15-1 et 15-2 du Code de l’expropriation déclarés contraires à la constitution, à compter du 1<sup>er</sup> juillet 2013 <a href="http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2012/2012-226-qpc/decision-n-2012-226-qpc-du-06-avril-2012.105308.html" target="_blank"><em>(Décision n°2012-226 QPC du 6 avril 2012).</em></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">En effet, l’article 15-2 du Code de l’expropriation permet que l’expropriant, lorsqu’il fait appel du jugement en fixation d’indemnité, puisse prendre possession des parcelles expropriées en versant seulement le prix qu’il a proposé dans ses mémoires en offre et consigne le surplus de l’indemnité fixée par le Juge de l’expropriation dans l’attente d’une décision définitive.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">La censure de cet article revient quasiment à assortir de l’exécution provisoire, le jugement de première instance fixant l’indemnité d’expropriation, dès lors que l’expropriant sera désormais tenu de verser l’intégralité de l’indemnité décidée en première instance, sans attendre le résultat de son appel.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000; font-size: medium;">Ainsi, en cas de réduction de l’indemnité d’expropriation en appel, l’expropriant qui aura souhaité prendre immédiatement possession des terrains, assume le risque de ne pouvoir être remboursé des sommes qu’il a versées en sus de ce qu’aura finalement décidé le juge d’appel.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Attendu, d'une part, qu'ayant exactement énoncé que les propriétaires expropriés n'étaient tenus d'abandonner les lieux qu'un mois après le paiement ou la consignation de l'indemnité d'<span class="surligne">expropriation</span>, relevé qu'il était constant que la SEDRE n'avait versé ni consigné aucune indemnité et retenu à bon droit que l'existence d'un recours était indifférente et que si dans ce cas le risque de rétrocession des biens expropriés pouvait conduire l'expropriant à ne pas payer ou consigner l'indemnité, il ne devait pas alors prendre possession de ces biens, la cour d'appel en a justement déduit que le préjudice résultant pour les consorts X... de cette emprise irrégulière devait être indemnisé ; » </span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"> (Cass. Civ 3ème., 16 avril 2013, pourvois n°12-12929 et 12-14630) </span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT000027337202&fastReqId=532526812&fastPos=2&oldAction=rechExpJuriJudi" target="_blank">Lire l’arrêt</a></span></p>
zazle
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Fin d'année animée !
tag:chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com,2012-12-29:4941169
2012-12-29T20:31:00+01:00
2012-12-29T20:31:00+01:00
L’année 2012 tire à sa fin… et ces dernières semaines en Argentine ont...
<p class="MsoNormal">L’année 2012 tire à sa fin… et ces dernières semaines en Argentine ont encore été l’occasion de nombreux rebondissements.</p><h2 class="MsoNormal"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Expropriation de La Rural</strong></h2><p class="MsoNormal">En avril, l’<a href="http://economia.elpais.com/economia/2012/04/16/actualidad/1334590509_507539.html">expropriation d’YPF</a>, la société pétrolière argentine qui avait été vendue à l’espagnole REPSOL sous l’ère Menem, avait fait couler beaucoup d’encre… Cristina Kirchner a remis le couvert en cette saison de fêtes.</p><p class="MsoNormal"><img id="media-3901199" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com/media/02/02/2665755636.JPG" alt="la-rural palermo.JPG" />Le 20 décembre, le gouvernement annonçait l’<strong><a href="http://economia.iprofesional.com/notas/151318-Expropiar-La-Rural-una-pgina-ms-de-un-relato-que-se-qued-sin-caja-y-apunta-a-otra-pica-nacionalista-para-la-propia-tropa">expropriation de « La Rural »</a></strong>, un centre d’exposition (connu essentiellement pour son salon de l’agriculture) situé en plein Palermo, l’un des quartiers chic de Buenos Aires. Pour de nombreux commentateurs, il s’agissait là pour le gouvernement de rappeler son pouvoir, alors qu’il venait d’essuyer un échec important avec le report de l’application de la loi des médias.</p><p class="MsoNormal"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Le gouvernement Kirchner a toujours été <strong>opposé aux très puissants lobbys agricoles argentins</strong>, qui n’ont pas manqué de protester vertement lors de l’annonce de l’expropriation.</p><h2 class="MsoNormal"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><br /></strong></h2><h2 class="MsoNormal"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Revers du gouvernement dans sa lutte contre le groupe Clarin</strong></h2><p class="MsoNormal">Le 7D (7 décembre) aurait dû être un jour de triomphe pour le gouvernement. Ce jour-là, devait voir la <strong>dissolution du « monopole » du <a href="http://es.wikipedia.org/wiki/Grupo_Clar%C3%ADn">groupe Clarin</a></strong>, propriétaire du quotidien Clarin mais aussi d’une véritable nébuleuse de médias.</p><p class="MsoNormal"><a href="http://www.taringa.net/posts/info/9320967/grupo-clarin-monopolio-internacional.html" target="_blank"> <img id="media-3901201" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com/media/00/02/2408317730.jpg" alt="Groupe Clarin monopole.jpg" /></a></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal">Le <a href="http://www.clarin.com/">quotidien Clarin</a> est le journal le plus populaire d’Argentine ; associé à la myriade d’autres journaux, de radios, de canal de télé qu’il possède, il se présente comme la <strong>voix de l’opposition au kirchnérisme.</strong></p><p class="MsoNormal">Grâce à de nombreuses actions en justice et semble-t-il de forts appuis au sein du pouvoir judiciaire, le groupe Clarin est parvenu à faire reporter la loi.</p><p class="MsoNormal">L’<strong>opposition entre le gouvernement et le groupe Clarin</strong> n’a cessé d’enfler depuis 2008, date à laquelle les <a href="http://www.rfi.fr/ameriques/20121208-argentine-affrontement-gouvernement-clarin-kirchner-medias">bonnes relations entretenues entre les Kirchner et Clarin</a> ont soudain pris fin… pour une raison inconnue (les relations entre Hector Magnetto, co-propriétaire de Clarin et Nestor Kirchner étaient jusque là excellentes, les deux hommes ayant de nombreux tête-à-tête).</p><p class="MsoNormal">Aujourd’hui, c’est une véritable <strong>guerre verbale et judiciaire</strong> que se livrent et <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ernestina_Herrera_de_Noble">Ernestina Herrera de Noble</a>, propriétaire majoritaire de Clarin.</p><p class="MsoNormal">Le quotidien Clarin est le journal le plus populaire d’Argentine ; associé à la myriade d’autres journaux, de radios, de canal de télé qu’il possède, il se présente comme la voix de l’opposition au kirchnérisme.</p><p class="MsoNormal">L’<strong>histoire de <a href="http://elestadista.com.ar/?p=1195">Clarin et ses relations avec le pouvoir</a></strong> sont particulièrement compliquées. Il est généralement reconnu que Clarin était très proche de la dictature. En 2002, les Grands-mères de la place de mai ont d’ailleurs porté plainte contre Herrera de Noble, en l’accusant d’avoir adopté des enfants de disparus (ce qui a été infirmé par des tests ADN, en octobre 2012).</p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal">La saga judiciaire Kirchner-Clarin se poursuivra en 2013… Qui aura le dernier mot ?</p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"> </p>
Urba Pratique
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Procédure d'expropriation: droit au relogement et à l'indemnité d'éviction de l'étranger en situation irrégulière
tag:urbapratique.hautetfort.com,2012-10-02:4852641
2012-10-02T15:03:00+02:00
2012-10-02T15:03:00+02:00
Dans cet arrêt la Cour de Cassation juge que dans le cadre d'une procédure...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><img id="media-3772995" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://urbapratique.hautetfort.com/media/01/00/4182778204.jpg" alt="Fotolia_12422102_Subscription_Monthly_XL (1).jpg" />Dans cet arrêt la Cour de Cassation juge que dans le cadre d'une procédure d'expropriation, un étranger en situation irrégulière bénéficie du droit au relogement et à l'indemnisation d'éviction s'il est de bonne foi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; color: #000000;">La ville de Paris avait acquis par voie de préemption un hôtel, désirant réaliser une opération d'aménagement public nécessitant la fermeture de l'établissement, la ville avait alors demandé au juge de l'expropriation de statuer sur le droit au relogement d'un occupant d'une chambre de l'hôtel et sur son indemnité d'éviction, soutenant que cette indemnité devrait être réduite à néant au cas où l'occupant serait dépourvu de titre de séjour sur le territoire français.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; color: #000000;">La premiere question posée à la Haute Juridiction était relative à la compétence du juge de l'expropriation. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; color: #000000;">La ville de Paris soutenait qu'en affirmant qu'il lui appartenait d'apprécier la situation de M. X. au regard des règles relatives au séjour des étrangers sur le terriroire français, alors que cette question ne pouvait être tranchée que par le juge du fond, le juge de l'expropriation s'était arrogé un pouvoir qui ne lui appartenait pas, en violation de l'article L.13-8 du code de l'expropriation. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; color: #000000;">Cet article du Code de l'expropriation dispose que lorsqu'il existe une contestation sérieuse sur le fond du droit ou sur la qualité des réclamants et toutes les fois qu'il s'élève des difficultés étrangères à la fixation du montant de l'indemnité, le juge règle l'indemnité indépendamment de ces contestations et difficultés et doit surseoir à statuer, les parties étant renvoyées à se pourvoir devant le juge du fond pour que ce dernier règle préalablement la question.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; color: #000000;">La Cour juge le moyen non fondé, estimant que la Cour d'Appel avait retenu à bon droit que le juge de l'expropriation était seul compétent pour statuer en application de l'article L. 14-3 du Code de l'expropriation sur le litige relatif au droit au relogement d'un occupant et à l'indemnisation pouvant lui être due à ce titre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; color: #000000;">Cet article confie en effet de manière générale au juge de l'expropriation le jugement des contestations relatives au relogement des locataires ou occupants de locaux d'habitation ou à usage professionnel dans le cadre d'une procédure d'expropriation. </span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; color: #000000;">La seconde question posée à la Haute Juridiction avait trait au droit au relogement et à l'indemnité d'éviction d'un locataire étranger en situation irrégulière sur le territoire français. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; color: #000000;">La Cour de Cassation constate que les article L. 314-1 et suivants du Code de l'urbanisme ne posent aucune condition tenant à la situation administrative des occupants étrangers. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; color: #000000;">Et énonce, en conséquence, que la Cour d'appel ayant constaté que l'hôtel constituait l'habitation principale de l'occupant évincé, et ayant souverainement retenu la bonne foi de ce dernier, pouvait en déduire qu'il bénéficiait du droit au relogement et de l'indemnité prévue par les dispostions de l'article L.314-2 du Code de l'urbanisme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">"</span><em style="font-family: arial, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19px; text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">Mais attendu que la cour d'appel <span style="text-decoration: underline;"><strong>a retenu à bon droit que le juge de l'expropriation était seul compétent pour statuer au fond en application de l'article L. 14-3 du code de l'expropriation pour cause d'utilité publique sur le litige relatif au droit au relogement d'un occupant et à l'indemnisation pouvant lui être due à ce titre</strong></span> ; </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19px; text-align: left; color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">Mais attendu qu'ayant relevé, par motifs propres et adoptés, que la Ville de Paris avait acquis l'immeuble par voie de préemption le 19 mars 1993, que M. X..., locataire gérant de l'hôtel meublé exploité dans cet immeuble, y occupait une chambre depuis 1993, <span style="text-decoration: underline;"><strong>qu'il n'était pas contesté que ce logement constituait son habitation principale</strong></span>, </span><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">et que les articles L. 314-1 et suivants du code de l'urbanisme ne posaient aucune condition tenant à la situation administrative des occupants étrangers</span></strong></span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">, la cour d'appel, statuant en qualité de juridiction de l'expropriation, a souverainement retenu que M. X... était occupant de bonne foi<span style="text-decoration: underline;"><strong> et en a déduit à bon droit, sans violer l'article 6 du code civil, que celui-ci devait bénéficier du droit au relogement et de l'indemnité due à l'occupant de bonne foi</strong></span> en application de l'article L. 314-2 du code de l'urbanisme ;</span></em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">"</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; color: #000000;"><br /></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; color: #000000;">(Civ. 3ème, 12 septembre 2012, n° 11-18073)</span></p><p><span style="font-size: medium;"><a title="Lire l'arrêt" href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000026371986&fastReqId=1360544545&fastPos=1" target="_blank"><span style="font-family: 'times new roman', times;">Lire l'arrêt</span></a></span></p><p> </p>
myo
http://myofasciite.hautetfort.com/about.html
Expropriation de paysans…Carton rouge au stade de foot
tag:myofasciite.hautetfort.com,2012-06-06:4742229
2012-06-06T17:24:30+02:00
2012-06-06T17:24:30+02:00
Image provenant :...
<p> </p><p> <img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.alliancepec-rhonealpes.org/FichiersEnvoyes/Redicartonrouge2.jpg" alt="http://www.alliancepec-rhonealpes.org/FichiersEnvoyes/Redicartonrouge2.jpg" width="306" height="184" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: xx-small;">Image provenant :<a href="http://www.alliancepec-rhonealpes.org/FichiersEnvoyes/Redicartonrouge2.jpg">http://www.alliancepec-rhonealpes.org/FichiersEnvoyes/Redicartonrouge2.jpg</a></span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000080; font-size: large;">Les mesures d'aménagement liées à la réalisation du projet démesuré « OL Land », sur le site de Montout de la commune de Décines-Charpieu, impliquent la disparition de dizaines d'hectares de terres agricoles fertiles, le démembrement d'ensembles agricoles cohérents et opérationnels et l'expropriation de plusieurs paysans situés dans la zone agricole de l’espace naturel sensible du V-Vert.</span></p><p><span style="font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-size: small;"> </span></p><p><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: large;">Un paysan expulsé par le grand Lyon</span></strong></span></p><p><span style="font-size: small;"> </span></p><p><iframe width="433" height="253" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xq6mbo"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xq6mbo_un-paysan-expulse-par-le-grand-lyon_news" target="_blank">Un paysan expulsé par le grand Lyon</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/latelevisionpaysanne" target="_blank">latelevisionpaysanne</a></em></p><p><em></em> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: large;"><span style="color: #000000;"><strong>Pétition contre l'expropriation de paysans dans le cadre du projet de stade à Décines-Charpieu :</strong></span> <strong><a href="http://www.alliancepec-rhonealpes.org/PetitionGrandStade" target="_blank">Ici</a></strong></span></p>
zazle
http://chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com/about.html
YPF et le maté, des symboles argentins
tag:chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com,2012-05-03:4702104
2012-05-03T05:50:00+02:00
2012-05-03T05:50:00+02:00
C’était dans l’air… Le gouvernement Kirchner a, courant avril, exproprié à...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><img id="media-3565441" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com/media/02/01/3718975206.jpg" alt="ypf,repsol,expropriation,maté,campora" />C’était dans l’air… Le gouvernement Kirchner a, courant avril, exproprié à hauteur de 51% l’espagnol REPSOL qui détenait la compagnie pétrolière argentine <a href="http://www.ypf.com/Paginas/Home.aspx" target="_blank">YPF</a>. Accusant REPSOL de ne pas avoir suffisamment investi, obligeant ainsi le pays à devoir importer une grande quantité de pétrole, le gouvernement a donc décidé d’être offensif, encore une fois.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">YPF qui avait été privatisé, sous Menem, dans les années 90, rentre à nouveau dans le giron de l’Etat. Ce coup d’éclat a bien sûr engendré de très nombreuses réactions. Dans la population argentine, c’est la joie et la fierté qui l’ont emporté, sous la bannière de la « souveraineté argentine ». Côté scène internationale, l’Argentine s’est à nouveau fait copieusement siffler… L’Union Européenne a estimé que l’action du gouvernement de Cristina Kirchner s’apparentait à un « <a href="http://www.pagina12.com.ar/diario/ultimas/20-192765-2012-04-26.html" target="_blank">tremblement de terre sur la scène entrepreneuriale internationale</a> ».</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">En Argentine, on défend la légitimité de cette prise de pouvoir. Aujourd’hui le déficit énergétique argentin s’élève à 3 milliards de dollars et ce, alors même que le pays, recèle de quantités de ressources. REPSOL est ainsi présenté comme le grand coupable de cette dérive qui a conduit le pays à devenir importateur d’or noir. La question est bien sûr de savoir quels sont les moyens dont disposent le gouvernement pour financer tous les investissements nécessaires à une production intensive…</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Cette question n’est cependant guère soulevée pour le moment, tant la campagne de communication orchestrée autour de l’expropriation a bien fonctionné. Des affiches innombrables de la <a href="http://www.lacampora.org/" target="_blank">Campora</a> ont ainsi envahi les rues de Buenos Aires pour se féliciter de cette victoire argentine. La même Campora invitait la semaine dernière tous les Porteños à se retrouver au Stade Velez pour célébrer le rêve devenu réalité du couple Nestor-Cristina Kirchner. Et la <a href="http://www.lacampora.org/" target="_blank">Campora</a>, c’est quoi ? Un mouvement de jeunes engagés politiquement dirigé par le fils Kirchner, Maximo, et ses amis, qui occupent désormais une place de choix dans le gouvernement.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Beaucoup de bruit qui réussit presque à couvrir l’inflation galopante… Toutefois, il y a<img id="media-3565442" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com/media/02/01/992510286.jpg" alt="ypf,repsol,expropriation,maté,campora" /> quelques semaines, la situation a été sur le point de s’enflammer. Les <a href="http://www.elmundo.es/america/2012/04/24/argentina/1335283694.html" target="_blank">prix du maté</a> ont effet soudain violemment augmenté, du fait de la sécheresse qui a durement touché les producteurs de <a href="http://www.inym.org.ar/" target="_blank">yerba maté</a>. Conscient que la population n’apprécierait guère un renchérissement sévère de ce qui constitue l’un des éléments de son identité, le gouvernement est vite intervenu pour fixer des limites tarifaires. On achète bien le silence du peuple…</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Décidément, l’Argentine vit une drôle de période...</p><p> </p>
Yfig
http://yfigexnihilo.hautetfort.com/about.html
UNE GIGANTESQUE ARNAQUE IMMOBILIERE avec la complicité du gouvernement et de ses institutions
tag:yfigexnihilo.hautetfort.com,2010-04-08:2694017
2010-04-08T12:50:00+02:00
2010-04-08T12:50:00+02:00
UNE GIGANTESQUE ARNAQUE ...
<p> </p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 24pt; color: red;">UNE</span></p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 16pt; color: red;">GIGANTESQUE</span></b></p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 18pt; color: red;">ARNAQUE</span></b></p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 18pt; color: red;">IMMOBILIERE</span></b></p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 18pt; color: red;">avec la complicité</span></b></p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 18pt; color: red;">du gouvernement</span></b></p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 18pt; color: red;">et de ses institutions</span></b></p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 13pt; font-family: "Lucida Calligraphy"; color: teal;">Je vous donne rendez-vous dans 5 ans, dans 10 ans, dans 15 ans et je peux vous garantir que les zones du littoral atlantique aujourd’hui déclarées inconstructibles feront à nouveau l’objet de mirobolants permis de construire pour des sociétés immobilières trop heureuses de pouvoir, aujourd’hui, profiter de la tempête tueuse pour justifier une gigantesque opération d’expropriation de terrains dont la valeur est sous-estimée.</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 13pt; font-family: "Lucida Calligraphy"; color: teal;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 13pt; font-family: "Lucida Calligraphy"; color: teal;">Ils viendront, les promoteurs, avec des projets mirifiques, des hôtels magnifiques sur des tertres hors d’atteinte des eaux ou sur des pilotis garantis secs en toutes saisons ……..</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 13pt; font-family: "Lucida Calligraphy"; color: teal;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 13pt; font-family: "Lucida Calligraphy"; color: teal;">Nous assistons à l’une des plus grandes spoliations de notre siècle …. Encore que ….. on peut toujours faire mieux, il ne faut jamais désespérer de l’ordure humaine !</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 13pt; font-family: "Lucida Calligraphy"; color: teal;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 13pt; font-family: "Lucida Calligraphy"; color: teal;">En attendant, je salue bien bas les cocus qui vont se faire payer leurs terrains et leurs maisons avec un lance pierre, eux qui s’étaient déjà fait escroquer par ces mêmes promoteurs se retrouveront bien marris quand ils verront s’élever les belles constructions très chères sur leurs anciennes propriétés payées avec des cacahuètes !</span></p>