Last posts on evaluation2024-03-28T20:21:03+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/evaluation/atom.xmlJean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlFlou trop artistiquetag:willemsconsultants.hautetfort.com,2011-09-23:37901542011-09-23T02:36:00+02:002011-09-23T02:36:00+02:00 Les juges toulousains préfèrent la réalité du travail au flou des...
<p style="text-align: justify;">Les juges toulousains préfèrent la réalité du travail au flou des généralités. Ils le rappellent à l'occasion d'un contentieux portant sur le support d'évaluation de salarié, utilisés par la société Airbus. Dans ce support, il est notamment demandé aux managers d'évaluer leurs collaborateurs. Jusque-là, tout est normal ou presque. Mais dans la liste des critères d'évaluation, figure 'le courage managérial" que l'entreprise définit comme "prendre des décisions justes et courageuses dans l'intérêt d'Airbus et en assumer pleinement les conséquences". Par cette précision, l'entreprise pensait plier l'affaire. Désolé, c'est trop court ou plus exactement trop flou.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3210795" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/01/1192522031.jpg" alt="klimt--poppyfield-avec-nu-.jpg" width="433" height="433" /></p><p style="text-align: center;">Gegout - 2006 - Klimt-Poppyfield avec nu</p><p style="text-align: justify;">Avec de tels items, la porte est ouverte à toutes les subjectivités, tous les jugements de valeur et au final l'appel à des notions qui n'ont pas cours. Ce n'est pas la première fois que les juges rappellent ce qui devrait être une évidence : évaluer un salarié ce n'est pas évaluer une personne mais son travail. Airbus doit donc revoir sa copie pendant que le juge, satisfait, peu retourner dans les champs profiter de l'été indien.</p>
Albert Dreslonhttp://vanvesauquotidien.hautetfort.com/about.htmlCANTONALES ET ANNIVERSAIRE AU PS DE VANVEStag:vanvesauquotidien.hautetfort.com,2010-12-11:30221912010-12-11T06:00:00+01:002010-12-11T06:00:00+01:00 « Le 82 fête son anniversaire » aujourd’hui à partir de 16H. Le...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Le 82 fête son anniversaire » aujourd’hui à partir de 16H. Le PS de Vanves s’est installé depuis plus d’un an au 82 de la rue Sadi Carnot qui a connu moultes réunions internes, permanence et réunions des élus municipaux et du Conseiller général Guy Janvier, et votation interne dont les dernières pour désigner les candidats aux cantonales et aux sénatoriales. Fabian Estellano, secrétaire de section, a organisé une petite fête qui commencera par un dialogue et une rencontre avec les élus socialistes à 16H et se poursuivra par un apéritif à 18H30. Il sera sûrement beaucoup question des élections cantonales de Mars 2011 qui occupent beaucoup les esprits. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Times New Roman;">Occasion de revenir sur le livre de Guy Janvier « itinéraire d’un socialiste en Sarkozie » dans lequel il consacre le chapitre 5 au « département le plus riche et le plus inégalitaire de France ». </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;">Occasion dans la première partie de revenir sur son élection le 28 Mars 2004 avec 555 voix. « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Quatre fois le chiffre porte-bonheur ! Il y avait de quoi faire la fête… J’avais battu celui qui m’avait pris la mairie trois ans plus tôt. C’était une belle revanche ! Et la preuve que les vanvéens gardaient un bon souvenir de mon mandat de Maire</em> ». Et d’expliquer qu’il a apprit de Gaston Defferre « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">le porte à porte qui est un exercice bien conu de tous ceux qui font de la politique à l’ancienne…Il disait que les élections « se gagnent par les hauts » sous entendu, « les hauts d’immeubles ». Il fallait grimper jusqu’au dernier étage et redescendre ensuite, palier par palier, appartement, frapper à chaquie porte et discuter, tenter de convaincre, remercier…surtout ne pas entrer, car c’était une perte de temps…L’exercice avait ses inconvénients : on risquait de déranger ; mais aussi ses avantages : on rencontrait toutes sortes de gens, des pour et des contre, et la discussion était rarement inintéressante</em> »… « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Je suis en tous les cas persuadé que mon élection à l’arrahé (98 voix d’avance) est dûe, pour beaucoup à ce formidable « peignage » de la ville<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>avec mes camarades du PS et les amis non encartés…</em> ». <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Et c’est ce qu’il a fait lors des Municipales de Mars 2008, mais sans que cela lui réussisse cette fois là. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;">Puis de dresser un portrait de Nicolas Sarkozy - « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Pendant 3 ans, j’ai vu comment il fonctionnait. Inquiétant</em> ! » - en racontant sa première rencontre avec ses 5 collégues : « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Je garde un souvenir étrange de cette première rencontre avec celui qui allait devenir le président de la République. Un homme petit, mal fagoté dans un costume de velours côtelé marron, se voulant afable</em> »… « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Il savait, pour bien connaître ce département dont il est l’élu depuis bientôt 30 ans, qu’il fallait, s’il voulait avoir la paix, ne rien<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>changer à son fonctionnement </em>». Et en critiquant la méthode : <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« ce sont les mêmes ficelles qu’il utilise aujourd’hui au sommet de l’Etat : quelques discours frappés du sceau du bon sens et un décalage complet avec les actes…Vu sa côte de popularité aujourd’hui, les français semblent enfin avoir compris </em>». Jean Sarkozy qui a presque l’âge de ses fils ne vaut pas mieux à ses yeux, surtout après l’affaire de l’EPAD : « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Totalement inexpérimenté, ce qui était normal, d’un anticommuniste primaire affligeant, ce qui l’était moins, et trop siuvent cornaqué par sa marraine Isabelle Balkany</em> »</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Dans une seconde partie, rappelant qu’il s’est spécialisé dans les interventions portant sur les questions budgétaires et les problémes sociaux, il essaie de démontrer que « notre département est un des plus riches et des plus inégalitaires de France » en le comparant à d’autres. « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Notre département dépense 56,8% de son budget de fonctionnement en dépense de solidarité. C’eest inférieur de trois points à la moyenne nationale qui se situe à 60,2%</em> ». Il constate que si les dépenses de fonctionnement ont augmenté de plus de 18% entre 2005 et 2008, celles de l’action sociale (hors RMI) ne progressent que de 15,8%, celles de la prévention médico-sociale de 11,7% et<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>celles du RMI seulement de 4% « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">alors que ces dépenses devraient aider ceux de nos concitoyens les plus touchés par la crisee</em> ». Et de dénoncer les carences : difficulté à se faire une idée juste du « taux de pénétration » des services de PMI dans les populations qui en ont le plus besoin, l’absence d’un outil d’information sur la situation des enfants en danger et d’un schéma en faveur de l’enfance handicapée, un fonctionnement de la Maison Départementa du Handicap pas satisfaisant, l’insuffisance de l’aide départementale aux communes pour assurrer le diagnostic, l’orientation et l’accompagnement des personnes très agées souvent dépendantes etc…Et de dénoncer « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">le scandale que constitue l’absence totale de mesure d’évaluation des actions menées » malgré ses multiples demandes</em> ». Dans une troisiéme partie, « Faites ce que je dis, pas ce que je fais », il dépeint dans plusieurs domaines ce qu’a dit et ce qu’a fait Nicolas Sarkozy dans le département : Education, handicap, développement durable, démocratie, Insertion des Rmistes, cimul des mandats, logement…Et de constater finalement que « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">sur le terrain, dans nos villes et dans nos quartiers, les inégalités, au lieu de se réduiren s’accroissent, et que le fossé ne cesse de s’agranduir entre celles et ceux qui subissent la crise de plein fouet et les autres. C’est le maintien de la cohésion sociale qui est en jeu, dans notre dépatement, comme dans notre pays ainsi que le montre le dernier rapport de l’observatoire des zones urbaines sensibles (ZUS)</em> ». </span></span></span></p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlLa courte échelletag:willemsconsultants.hautetfort.com,2010-11-26:30031112010-11-26T01:16:00+01:002010-11-26T01:16:00+01:00 Le principe de l’évaluation n’est pas discutable, en matière d’éducation...
<p style="text-align: justify;">Le principe de l’évaluation n’est pas discutable, en matière d’éducation comme dans beaucoup d’autres. Ou sinon, autant dire que nous n’accordons aucun sens à nos actions et que l’irresponsabilité est notre horizon indépassable.</p><p style="text-align: justify;">C’est donc moins sur le principe de l’évaluation, débat stérile, que sur ses modalités que l’on doit s’interroger.</p><p style="text-align: justify;">Il est d’usage de dire que les conditions de l’évaluation sont situées en amont de l’action et pas en aval. Ce qui oblige à travailler sur le sens justement : quelle fin poursuivons nous, quels sont les objectifs, dans quel ordre de priorité, quel résultat doit découler de l’action, etc. Il sera aisé ensuite de définir à quoi nous verrons si l’action a réussi ou non.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-2767573" style="margin: 0.7em 0;" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/01/1970899866.jpg" alt="Lacourteéchelle.jpg" width="395" height="323" /></p><p style="text-align: center;"><a href="http://jedouble.canalblog.com/">P. Cassagnes</a> - Courte échelle</p><p style="text-align: justify;">Le débat sur la notation à l’école gagnerait à être simplifié, ou tout simplement mieux posé. La question n’est pas de savoir s’il est nécessaire de noter ou pas. Il est indispensable évidemment d’évaluer le travail et le niveau des élèves. La question est de savoir ce que nous souhaitons obtenir comme résultat et si l’outil utilisé est adapté. S’il s’agit de maîtriser des savoirs fondamentaux, alors évaluons des niveaux de maîtrise. S’il s’agit d’évaluer des compétences (conçues comme des capacités à conduire des actions réfléchies), évaluons le degré de maîtrise de la compétence à partir de 4 ou 5 niveaux. Ce qui permettra au passage de pouvoir valider entièrement le résultat et non d’avoir une note maximale inatteignable qui maintient l’enfant dans une position d’infériorité et de manque. Ce qui était une manière de maintenir la position dominante du maître doit aujourd’hui disparaître.</p><p style="text-align: justify;">En d’autres termes, à quoi cela sert-il d’utiliser un système de notation sur 10, et encore plus sur 20 ? cela fait penser aux systèmes de classification : lorsque l’on veut différencier les salariés, on rajoute des barreaux à l’échelle. Et là le roi est nu : plus l’échelle est longue et plus sa finalité première n’est pas l’évaluation fine (la fable de l’évaluation juste, au demi-point près n’est pas crédible) mais le classement des personnes. Si l’on veut véritablement accompagner un développement de compétences, une échelle courte suffit, et dieu sait si les enfants, la courte échelle ça les connaît.</p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlD'accord avec... SOS Education : Faut-il supprimer les notes ? Non !...tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2010-11-23:29717812010-11-23T00:30:00+01:002010-11-23T00:30:00+01:00 C'est dans l'air, comme on dit.... Une...
<p> <span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> C'est dans l'air, comme on dit.... Une nouvelle offensive des idéologues, pédagogistes et consorts... est en cours : supprimons les notes, ces abominations, remplaçons-les par des évaluations (!), et tout ira mieux ! On exagère à peine.....</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Écoutez l'émission de <em>Radio Notre-Dame</em>, dans lequel <em>SOS Éducation </em>donnes ses raisons, que nous approuvons, pour refuser la suppression des notes chiffrées :</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> <a href="http://soseducation-leblog.com/2010/11/03/radio-faut-il-supprimer-les-notes-a-lecole/#comments" target="_blank">http://soseducation-leblog.com/2010/11/03/radio-faut-il-supprimer-les-notes-a-lecole/#comments</a></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Juste un commentaire sur cette réflexion d'une des participantes au débat, qui dit en substance : <em>les notes , ça marche pour les "forts", mais ça ne marche pas pour ceux qui ont des problèmes...</em></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Cette personne s'est-elle demandé si, justement, "ceux qui ont des problèmes" ne font pas, bien souvent, partie de ces enfants que l'on <em>oblige</em> à rester dans l'enseignement général, alors qu'ils n'en ont ni le goût, ni l'envie, ni les capacités ?</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Leurs capacités étant <em>ailleurs</em>, il conviendrait de respecter ces enfants, en leur permettant de développer leurs dons et leurs qualités par l'apprentissage d'une formation. Plutôt que d'imposer le même <em>moule</em> à tous - avec pour conséquence, au final, le gâchis que l'on sait... - il faudrait enfin restaurer l'éminente dignité du travail manuel et de la formation professionnelle.</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Et déclarer enfin, haut et fort, qu'une bonne formation manuelle et professionnelle a autant de valeur, de noblesse et d'intérêt que la formation <em>générale, </em>surtout si celle-ci est <em>subie</em>, et sans profit aucun pour le premier intéressé : l'élève. </span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Et qu'elle est, pour tant d'entre eux, une <em>dé-formation </em>générale.....</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/2590817323.jpg" target="_blank"><img id="media-2731620" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1849712969.jpg" alt="caricature notes.jpg" /></a></span></p>
Albert Dreslonhttp://vanvesauquotidien.hautetfort.com/about.htmlLE ROSIER ROUGE A VANVES : UNE STRUCTURE PEU ORTHODOXE !tag:vanvesauquotidien.hautetfort.com,2010-11-03:29698292010-11-03T06:00:00+01:002010-11-03T06:00:00+01:00 Le projet d’établissement du Rosier Rouge rédigé en 2008, a été suivi...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le projet d’établissement du Rosier Rouge rédigé en 2008, a été suivi d’une évaluation des prestations de l’établissement en 2009 réalisé par un cabinet de consultants avec 8 groupes de travail auxquels a participé toute la communauté de ce foyer du personnel au résident en passant par les bénévoles etc… dont les résultats ont été présenté voilà quelques semaines par Pierre Nicolas, son directeur qui constatait «<em style="mso-bidi-font-style: normal;">que le Rosier Rouge n’est pas une structure orthodoxe, car il se trouve à la confluence de l’hôpital, du logement, du social, de la solidarité. L’enjeu s’inscrit dans les soins, la bientraitance, la bienveillance, la protection, l’accompagnement, la gestion de l’hebergement…qui dépasse notre structure </em>» </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;">Sans entrer dans le détail, ils donnent quelques éléments intéressant sur le fonctionnement de ce foyer d’accueil et d’hébergement de familles<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dont l’un des proches est hospitalisé dans l’un des hôpitaux de la Région Capitale : 4000 personnes passent par an au Rosier Rouge qui connaît un taux de remplissage de 95 à 105% sachant qu’il dispose de 110 places et qu’il connait turn over qui s’accroit chaque année entrainant une surchage de travail. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La CNAM qui a reconnu que c’était nécessaire, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>avec<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la CRAMIF qui nous soutient beaucoup, ont signé une convention avec le Rosier Rouge,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ce qui nous impose d’avoir 75% d’accompagnants pour 25% de malades <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>en pré ou post hospitalisation et nous sommes au-delà, à 30% car la pression des hôpitaux est très forte </em>» indiquait Pierre Nicolas. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;">25% viennent des DOM TOM<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>restent plus longtemps <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>– la durée moyenne des séjours est de 9 jours – que les français de métropole qui restent 2 à 3 jours, tout comme les étrangers (11,5%) qui viennent essentiellement d’Afrique, et du Maghreb dont le nombre diminue.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>70% ont de faibles resssources, 61% paient le tarif le plus faible car non imposables (10 € par jour) et les autres jusqu’à 45 €/jour. « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Certains qui ont des revenus confortables préférent venir ici pour le confort et le bien être de la vie collective</em> » indiquait il en précisant que l’équipe du Rosier Rouge « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">pousse les résidents à faire tout seul même si l’on donne l’impression de tout prendre en charge. Ce qui les oblige à participer à la vie collective, à échanger, à se tenir, à se dynamiser, à reprendre sa place dans le vie du foyer D’ailleurs le temps du repas est un moment fort pour eux</em> ». </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;">Ce foyer fonctionne grâce à peu de salariés (19) qui, au-delà de leur compétence et de leur savoir faire, mettent en avant « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">l’engagement authentique pour la personne</em> ».<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Mais aussi à d’autres acteurs : Les bénévoles sont aussi engagés que les salariés et complétent leurs actions. Mais un problème se pose de renouvellement de leurs effectifs, et de disponiblités pour d’autres activités que l’accompagnement.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>L’association des Amis du Rosier Rouge qui participe aux séjours de certains résidents et permet d’ajouter un accompagnement aux résidents hospitalisés. Les résidents eux même dont des anciens qui versent prés de 25 000 € de dons par an (grâce à de nombreux chéques de petits sommes de 10 €). </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;">Cette évaluation a permis de dresser quelques perspectives d’avenir pour le Rosier Rouge. Tout d’abord l’objectif de limiter l’accueil des résidents malades à 25% et de stabiliser les résidents étrangers à 10%, d’organiser un espace d’expression pour les résidents qui pourrait prendre la forme d’un goûter tous les quinze jours, améliorer la prise en charge des enfants, renforcer la vigilance à l’égard des résidenrs les plus fragiles après leur séjour. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;">Ensuite, il s’agit de se préoccuper des bâtiments avec le projet d’un second ascenseur, d’un ravalement, d’une réfection des sols, du développement d’une salle informatique. Ses responsables réfléchisset à donner la possiblité de louer un téléviseur pour les longs séjours car ils sont jusqu’à présent interdit dans les chambres. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;">Enfin, comme l’a indiqué Pierre Nicolas, le Rosier Rouge s’inscrit dans un projet associatif, contribue à la mise en<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>place de certains dispositidfs de la loi Hopital Patient-Santé-Territoire, et a répondu à l’appel d’offre lancé par l’IMCA pour proposer de domicilier des malades atteint du cancer. Celui-ci s’inscrit dans le projet de construction de deux nouveaux bâtiments que Vanves Au Quotidien a présenté début Septembre. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></span></p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlUne lettre qui a de l'esprittag:willemsconsultants.hautetfort.com,2010-09-28:29199182010-09-28T00:50:00+02:002010-09-28T00:50:00+02:00 La loi du 24 novembre 2009 a introduit dans le Code du travail un article...
<p style="text-align: justify;">La loi du 24 novembre 2009 a introduit dans le Code du travail un article ainsi rédigé : "A l'issue de la formation, le prestataire délivre au stagiaire une attestation mentionnant les objectifs, la nature et la durée de l'action et les résultats de l'évaluation des acquis de la formation" (C. trav., art. L. 6353-1). Certains avaient conclu de ce texte que l'évaluation des acquis était devenu obligatoire et qu'il fallait la systématiser. La conséquence que l'on pouvait quizzer toutes les formations en ramenant la formation à de la connaissance, ou pire encore que l'on pouvait proposer des cases à cocher au participant sur le niveau des acquis, dans un nouvel élan de bureaucratisation de la formation, ne comptait pas. C'était écrit, restait à s'exécuter. A propos d'exécution, ainsi fit Judith avec Holopherne. Son geste saisi dans sa littéralité pourrait être un meurtre, voire un assassinat si l'on tient compte de la servante complice et prête à recueillir la tête du chef barbare. Mais remis dans son contexte, le geste peut aussi être un acte héroïque de légitime défense qui sauva la ville de Béthulie et ses milliers d'habitants. Pour comprendre l'acte, il faut élargir le regard.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-2668029" style="margin: 0.7em 0;" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/3011907153.jpg" alt="Artemisia_Gentileschi_Judith_Decapitating_Holofernes_c1618.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Artemisia Gentileschi - Judith et Holopherne - 1618</p><p style="text-align: justify;">J'avais défendu l'idée sur ce <a href="http://willemsconsultants.hautetfort.com/archive/2010/03/01/insecurite.html">blog</a> qu'il ne fallait pas confondre l'obligation de faire et l'obligation d'informer. Et que les textes sur l'évaluation n'ayant pas été modifiés, l'organisme de formation demeurait libre de choisir la modalité d'évaluation pertinente au regard de l'objectif. Autrement dit, pas de quizz systématique ou de questionnaire superflu. Quelques services de contrôle qui n'avaient pas retenu cette interprétation et certains OPCA qui ont diffusé des informations aux prestataires de formation leur indiquant qu'à défaut d'évaluation des acquis ils risquent de perdre leur numéro de déclaration d'activité doivent donc revoir leur position et leurs pratiques. En effet, le Ministère du Travail dans un courrier en réponse à une interrogation de la Fédération de la Formation Professionnelle, confirme que l'organisme a le choix de l'évaluation et que l'évaluation des acquis n'est pas obligatoire. Convenons tout de même que l'on gagnerait du temps si l'art de légiférer ne s'était point perdu, nous obligeant comme Judith à trancher dans le vif de l'interprétation.</p><p style="text-align: justify;"><a id="media-2668039" href="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/01/1554196117.pdf">LettreDGEFPEvaluation.pdf</a></p>
gergovie67http://environnementemptreinte.hautetfort.com/about.htmlPourquoi et comment estimer la valeur économique de la biodiversité forestière ?tag:environnementemptreinte.hautetfort.com,2010-04-03:26823582010-04-03T11:20:00+02:002010-04-03T11:20:00+02:00 Les constats scientifiques sur l’érosion de la biodiversité sont alarmants....
<p>Les constats scientifiques sur l’érosion de la biodiversité sont alarmants. Les différents<br /> acteurs des politiques publiques en sont conscients ; mais les termes de négociation ou<br /> l’efficacité des décisions s’expriment et se mesurent selon des critères économiques, qui<br /> peuvent difficilement rendre compte de la biodiversité, de ses valeurs et même de ses<br /> « services ». <b>Des économistes ont cependant imaginé des méthodes d’évaluation<br /> indirecte et partielle de la biodiversité pour différents types de problèmes. Le Cemagref<br /> en a fait, pour ce qui peut s’appliquer en forêt tempérée, une synthèse</b> à vocation de<br /> guide méthodologique. Les auteurs donnent ici un bref aperçu de ce travail, impossible<br /> à résumer en quelques pages.</p> <p><b><span style="color: #ff0000;">Dans un contexte où la perte du nombre d’espèces est mille fois plus élevée que le taux naturel d’extinction<br /> (Blondel, 2005) et où la France s’est fixé comme objectif de stopper cette érosion d’ici 2010, la préservation de la biodiversité est devenue un enjeu important</span>.</b> Lamultiplication des travaux réalisés sur cette thématique en est la preuve. En 2005, le Millennium Ecosystem Assessment (MEA) a évalué les conséquences des changements que subissent les écosystèmes pour le bien-être humain. En 2008, une étude (Braat et ten Brink, 2008) a estimé le coût de l’inaction, celui-ci étant défini comme le « dommage environnemental survenant en l’absence de mesures additionnelles ou de réformes ». Récemment, un rapport sur l’approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes a été publié et propose des valeurs de référence, notamment pour les services rendus par les forêts tempérées (CAS, 2009).<br /> Par rapport à ces différentes démarches dont l’un des principaux objectifs est de sensibiliser un large public<br /> aux problèmes induits par la perte de biodiversité, notre travail vise un public plus restreint et déjà<br /> conscient de ce problème : les gestionnaires de forêts publiques et privées.<br /> <span style="color: #ff0000;"><b>Même s’il est reconnu que les forêts représentent plus de la moitié de la biodiversité terrestre</b></span>, les gestionnaires forestiers ont besoin de mesurer cette valeur en termes économiques pour avoir des éléments<br /> d’arbitrage pertinents et ainsi mieux intégrer la biodiversité dans leurs choix de gestion.</p> <p>lire la suite en cliquant sur <b>le Texte intégral /</b> <i><b>Full text</b></i> <b>en bas de</b> <a href="http://cemadoc.cemagref.fr/exl-php/cadcgp.php?QUERY=1&VUE=p_recherche_publication&MODELE=vues/p_recherche_publication/home.html&CLE=DOC_REF&CLEVALEUR=PUB00027895">ici cemagref</a></p> <p>ou i<a href="http://www.google.fr/search?q=+Pourquoi+et+comment+estimer+la+valeur+%C3%A9conomique+de+la+biodiversit%C3%A9+foresti%C3%A8re+%3F+26%2F03%2F2010+%3A+Pourquoi+et+comment+estimer+la+valeur+%C3%A9conomique+de+la+biodiversit%C3%A9+foresti%C3%A8re+%3F++Les+constats+scientifiques+sur+l%27%C3%A9rosion+de+la+biodiversit%C3%A9+sont+alarmants.++Les+acteurs+des+politiques+publiques+disposent+de+crit%C3%A8res+%C3%A9conomiques+pour+leurs+n%C3%A9gociations+ou+d%C3%A9cisions+%3B+or+ceux-ci+peuvent+difficilement+rendre+compte+de+la+biodiversit%C3%A9.++Des+%C3%A9conomistes+ont+imagin%C3%A9+des+m%C3%A9thodes+d%27%C3%A9valuation+indirecte+et+partielle+de+la+biodiversit%C3%A9+pour+diff%C3%A9rents+types+de+probl%C3%A8mes.++Pour+la+for%C3%AAt+temp%C3%A9r%C3%A9e%2C+le+Cemagref+en+a+fait+une+synth%C3%A8se+%C3%A0+vocation+de+guide+m%C3%A9thodologique.+++++Parcourez++l%27int%C3%A9gralit%C3%A9+du+document++Compl%C3%A9tez+cette+information+en+consultant+les+ressources+du+portail+sur+l%27%C3%A9conomie+et+la+biodiversit%C3%A9+foresti%C3%A8re+++&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a">ci</a></p> <p><b><span style="color: #008000;">commentaire : c'est un article plus technique due d'ordinaire mais utile pour comprendre les enjeux pour la préservation de la biodiversité</span></b></p>