Last posts on européiste2024-03-29T11:14:40+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/européiste/atom.xmlFrance Catholiquehttp://pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com/about.htmlGiscard et Macron, deux fossoyeurs acharnés responsables du génocide des français .tag:pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com,2020-12-09:62831742020-12-09T17:19:24+01:002020-12-09T17:19:24+01:00 S’il existe assurément une communion des saints, il existe tout aussi...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>S’il existe assurément une communion des saints, il existe tout aussi sûrement une communion des imposteurs.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Le 3 décembre, dans son allocution télévisée, Emmanuel Macron a ainsi rendu un vibrant hommage à l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing qui venait de décéder la veille, à 94 ans et 10 mois, des suites du coronavirus. En dressant le panégyrique de VGE, le chef de l’Etat faisait en creux l’éloge de sa pensée et de son action car l’actuel locataire de l’Elysée est sans doute celui qui, malgré un demi-siècle de différence, s’inscrit le plus et le mieux dans le sillage de l’Auvergnat. Comme Giscard, Macron est devenu président à la quarantaine. Il a même devancé là son prédécesseur puisqu’il a été élu à la magistrature suprême à 39 ans, là où l’ex-maire de Chamalières est devenu président à 48 ans. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Comme Giscard, Macron est fondamentalement un européiste forcené.</strong> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Lors de la campagne présidentielle de 2017, l’ex-banquier d’affaires était le seul candidat à faire agiter sur les podiums et dans les salles de ses réunions des drapeaux de l’Union européenne. Giscard fut toute sa vie un européiste militant. Dans sa jeunesse, il militait pour les Etats-Unis d’Europe. Sous De Gaulle, il entendait incarner, avec sa Fédération nationale des Républicains indépendants, « l’élément centriste et européen de la majorité ». Elu chef de l’Etat, Giscard est à l’origine de la création en 1974 du Conseil européen, du lancement en 1978 du Système monétaire européen (SME), dont sortiront l’Union monétaire et l’euro. L’unité de compte européenne, l’écu, est créée en 1979, première étape vers la monnaie unique. On doit également à VGE l’élection du Parlement européen au suffrage universel direct.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Une fois battu par Mitterrand en 1981, Giscard, qui fut élu onze fois député du Puy-de-Dome, occupa presque tous les mandats possibles et fut même élu académicien, poursuivit inlassablement son combat européiste. Il conduisit la liste RPR-UDF aux européennes de juin 1989, devint député européen. Il s’engagea fortement pour le oui à Maastricht en 1992 et, devenu président de la Convention pour l’avenir de l’Europe, qui élabora un projet constitutionnel pour l’Union européenne, il s’engagea fortement pour le oui lors du référendum du 29 mai 2005, qui certes échoua. Mais Sarkozy, deux ans plus tard, imposa par voie parlementaire le traité de Lisbonne qui reprenait les principales dispositions du traité constitutionnel de VGE. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Comme Giscard, Macron est avant tout un homme de la finance internationale et fait sienne une vision essentiellement économiste et mercantile de sa mission.</strong> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">VGE était inspecteur des finances, fut sous De Gaulle, puis sous Pompidou, ministre de l’Economie et des Finances et, pendant son septennat, c’est la dimension matérialiste et “économistique” de son action qu’il privilégia, au détriment de la défense de la civilisation, du patrimoine, de la famille traditionnelle et de la morale naturelle. On doit également à Giscard, alors qu’il était ministre des Finances de Pompidou, la <strong>loi dite Rothschild, du 2 janvier 1973, qui limite drastiquement le financement de l’Etat par la Banque central</strong>e, ce qui conduisit les pouvoirs publics à s’endetter auprès d’acteurs privés et internationaux, prêtant avec de forts intérêts, ce qui est directement à l’origine d’une dette publique de plus en plus massive. Bien qu’officiellement libéral en économie, <strong>Giscard augmenta massivement les prélèvements obligatoires à chaque fois qu’il eut des responsabilités gouvernementales ou élyséennes. </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Ministre de l’Economie et des Finances, il étend la TVA créée en 1954 et réservée initialement aux grandes entreprises aux commerces de détail. Sa réforme de l’impôt sur le revenu des personnes physiques accroît considérablement le nombre d’assujettis. Président, il institue en 1975 la taxe professionnelle, désastreuses pour les commerçants, artisans, petites et moyennes entreprises. <strong>Polytechnicien et énarque, il ne comprend pas que trop d’impôts tue l’impôt</strong> et que, pour réduire le chômage qui dépasse les un million officiels sous son mandat présidentiel et créer de la richesse, attirer des investisseurs, favoriser l’initiative, récompenser les talents, la créativité, il faut au contraire, réduire considérablement la pression fiscale sur les pauvres mais aussi sur les classes moyennes et supérieures qui créent de l’emploi et réinjectent l’argent qu’ils gagnent dans l’économie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>A l'instar de VGE, Macron se veut résolument moderne.</strong> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">D’où le "couple" étonnant qu’il forme avec Brigitte, de très loin son aînée. D’où son soutien public et enthousiaste à la Gay Pride, aux musiques et “artistes” dégénérés (on l’a vu en juin 2018 lors d’une effarante Fête de la musique à l’Elysée, où un des danseurs, en grande partie dénudé, exhibait sur son maillot l’inscription <strong>« Fier d’être noir, immigré et pédé »</strong>), à la PMA pour les lesbiennes, etc. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Avant lui, Giscard avait renoncé dès son élection au costume traditionnel en queue de pie. Sur la photographie officielle, il ne pose pas, contrairement à ses prédécesseurs, avec le collier de Grand Maître de la Légion d’honneur. <strong>C’est lui également qui met fin aux solennités de la fête de Jeanne d’Arc le deuxième dimanche de mai, en ne se déplaçant pas à la statue de la Pucelle place des Pyramides. </strong>Elu, il tient son premier discours en anglais, ce qu’il fera régulièrement par la suite. Macron agit pareillement. Giscard et Macron sont fondamentalement deux libéraux-libertaires. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>On doit au premier la loi dépénalisant l’avortement le 17 janvier 1975</strong>, ce qui est à l’origine du génocide de plus de dix millions de bébés à naître en 45 ans et ce qui contribua à désacraliser l’enfance, à détruire les repères moraux, la loi instaurant le divorce par consentement mutuel le 11 juillet 1975, ce qui accéléra la destruction de la cellule familiale, favorisa l’infidélité conjugale et l’instabilité des couples et des foyers. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Giscard est également à l’origine de la libéralisation, et donc de la massification, de la pornographie.</strong> L’idée avancée était que les gens pourraient ainsi se détendre et qu’il y aurait moins de crimes, notamment à caractère sexuel. Ce fut exactement le contraire qui se produisit, ce genre de spectacle nauséabond excitant au contraire les pulsions mauvaises et violentes et donnant une image totalement déformée, bestiale et avilissante de l’amour et de la sexualité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong> Bien plus tard, au moment du vote de la loi Taubira, Giscard se prononça en faveur du “mariage” homosexuel et de l’adoption. </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Bref, VGE est resté fidèle toute sa vie à de désastreuses options libérales-libertaires, sapant les fondements moraux et anthropologiques de la société.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Sur le plan éducatif, on doit à Giscard la désastreuse réforme Haby qui créa le collège unique</strong>, réforme qu’on a pu, à juste titre, résumer par ce slogan « collège unique, collège inique » puisque, au nom d’une conception égalitariste de l’enseignement reposant sur le nivellement par le bas, méprisant la diversité des talents et des vocations, et négligeant donc l’apprentissage pour les métiers manuels, on a imposé un socle commun et une prolongation de la scolarité à des jeunes gens et des jeunes filles qui n’étaient pas faits et qui n’avaient pas le goût ou l’aptitude pour des études spéculatives. Enfin, par démagogie et par jeunisme, VGE abaissa l’âge de la majorité civile et électorale de 21 à 18 ans, une mesure qui profita à son adversaire socialiste, les deux millions de jeunes qui en bénéficièrent ayant massivement voté en 1981 pour François Mitterrand.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>A l'image de son prédécesseur, Macron n’a absolument pris aucune mesure contre l’immigration de masse</strong>, maintenant les frontières ouvertes (même pendant la farce du COVID), conservant, voire aggravant, toutes les mesures favorisant l’invasion et la submersion de notre pays. Mais <strong>Giscard et Chirac, alors Premier ministre, ont eu, quant à eux, une responsabilité historique encore plus grande en transformant l’immigration de travail en immigration de peuplement, par le décret du 29 avril 1976 instaurant le regroupement familial.</strong> C’est vraiment à partir de Giscard que le visage de la France commença vraiment à changer, avec une immigration de plus en plus imposante, même si ses successeurs immédiats ont encore aggravé le phénomène. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Avec sa loi sur l’avortement en 1975 et celle sur le regroupement familial en 1976, Giscard avait posé les conditions d’un carnage biologique et spirituel, d’un Grand Remplacement de la population, mais aussi des cœurs, des esprits et des âmes. Il a donc bien mérité de leur République mortifère et criminelle !<br /></span></p>
Ferrierhttp://thomasferrier.hautetfort.com/about.htmlJeanne d’Arc ou le fétiche nationalistetag:thomasferrier.hautetfort.com,2012-01-07:43012002012-01-07T12:18:00+01:002012-01-07T12:18:00+01:00 Dominique de Villepin se fait poète pour chanter la geste johannique,...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/01/01/774434111.png" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-3373495" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/02/02/371989682.jpg" alt="Jeanne d'Arc,Nicolas Sarkozy,Front National,Europa,Athéna,nationaliste,européiste,Thomas FERRIER,PSUNE" />Dominique de Villepin se fait poète pour chanter la geste johannique, alors que Nicolas Sarkozy vient de lui rendre hommage comme symbole de la France, suivi par Jean-Marie Le Pen qui la fête depuis maintenant près de trente ans chaque premier mai. Pour les 600 ans d’anniversaire de sa naissance, la droite encense la pucelle de Domrémy. Elle est un odieux symbole <em>ultra-nationaliste</em> selon Eva Joly, toujours mal à l’aise vis-à-vis de l’histoire nationale, et qui devrait s’intéresser aussi au saint patron de la Norvège, le roi Olaf, honni à juste titre par les <em>Asatruar</em> (néo-païens scandinaves) pour avoir voulu imposer de force la religion chrétienne à ses compatriotes.</p><p style="text-align: justify;">A la différence de l’actuel président français, je ne me réveille pas européiste le matin pour me faire nationaliste le soir. Je suis européiste du soir au matin, au lever et au coucher. Croire, comme doivent le penser ses conseillers issus de l’extrême-droite, que la récupération du mythe johannique amènerait les électeurs <em>nationaux</em> à voter UMP au premier ou au second tour des élections présidentielles, est d’une naïveté confondante. Si MLP capitalise malheureusement, de plus en plus, les voix populaires, c’est parce que l’immigration n’est pas maîtrisée et que l’insécurité explose. Les paroles comptent moins que les actes, et Nicolas Sarkozy a certes beaucoup parlé mais n’a guère agi. Qu’il explique aux français ce qui l’a enchaîné serait la seule façon de se justifier. Mais cela l’obligerait à remettre en question tout le cadre constitutionnel français et institutionnel européen.</p><p style="text-align: justify;">Aussi Jeanne d’Arc n’est-elle pas une figure semi-historique qui m’intéresse beaucoup, à vrai dire. Je n’oublie pas qu’à la cour du roi d’Angleterre on parlait français, que Richard Cœur de Lion, qui était suzerain dans tout l’ouest de la France, parlait donc la même langue que son complice des croisades et ennemi mortel Philippe Auguste. L’image d’une Jeanne libératrice de la France est elle aussi lorraine, d’Epinal pour être précis. Et d’ailleurs, ce ne sont pas des « anglais » qui l’ont mise à mort, même s’ils ont intrigué en ce sens, mais des « français ». Ici l’usage des guillemets est indispensable, car ces notions n’étaient pas si popularisées à l’époque, et le mythe de Jeanne prend tout son sens au XIXème siècle.</p><p style="text-align: justify;">En fait, lorsqu’on connaît bien les mythologies indo-européennes, on repère immédiatement derrière Marianne et Jeanne des figures bien connues. Symbole de la république, Marianne n’est que Cérès, la fameuse semeuse de la pièce de 1 Franc, et son nom, certes issu de Marie, devrait au contraire être rapproché du mot « mère ». C’est Déméter qui nourrit et protège le peuple, et qui est la mère de tous les citoyens. La déesse Raison mise en avant par les hébertistes n’était-elle pas Minerve/Athéna. Et Jeanne la pucelle rappelle la version guerrière de la déesse indo-européenne de l’aurore. C’est Artémis la déesse vierge, chasseresse et sauvage, l’amazone par excellence. C’est surtout Athéna Parthenos, c'est-à-dire « Pucelle », avec son casque, sa lance et son bouclier, déesse de la guerre galvanisant les guerriers. C’est la Morrigan celte accompagnée de ses corbeaux, ou la Valkyrie envoyée sur le champ de bataille par Odhinn.</p><p style="text-align: justify;">Jeanne n’est donc de fait qu’un énième avatar de la déesse Athéna, et de ses homologues modernes, à l’instar de Britannia et de Germania. C’est ainsi que Jeanne est Francia, de même que Francus, tout comme Enée, aurait amené en Gaule la statue de la déesse, le fameux Palladion de Troie, selon une version médiévale tardive de l’origine de la nation, reprise par Ronsard. A l’époque des nationalismes d’Europe du XIXème siècle, la nation devient une sorte de déité païenne à laquelle il faut rendre un culte. Jeanne n’est donc en aucune manière un symbole catholique, les « anglais » de l’époque étant d’ailleurs autant catholiques que les « français » et on pourrait en faire une sorte de prêtresse guerrière païenne ayant entendu sous un chêne le dieu Taranis en personne lui demander de défendre les Gaulois contre l’<em>envahisseur (grand-)breton</em>.</p><p style="text-align: justify;">Mais le symbole de Jeanne aujourd’hui est nécessairement europhobe, et c’est en ce sens qu’il est exploité par le Front National. Elle est celle qui a chassé des frères européens, dont les élites parlaient français, de notre sol, au service d’un souverain qui ne valait pas plus qu'un autre. C’est de cette guerre de cent ans que naît d’ailleurs l’animosité entre anglais et français, et que l’Angleterre commence à se détourner du continent pour devenir la thalassocratie qu’on connaît.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-3373498" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/02/00/2031538005.JPG" alt="Jeanne d'Arc,Nicolas Sarkozy,Front National,Europa,Athéna,nationaliste,européiste,Thomas FERRIER,PSUNE" />Notre symbole c’est <strong>Europa</strong>, qui est à la fois mère et guerrière, en tant que Déméter nourricière fécondée par le génie créateur de Zeus apparu sous forme taurine, et en même temps Athéna, guerrière en armes, incarnation de la suprême sagesse, protectrice des fils d’Arès que nous sommes, nous Européens, gardienne souveraine de la démocratie, qui fait de notre continent la terre de la liberté par excellence, conformément à notre nature, comme l’avait bien compris le premier européiste, Hippocrate. Et le 9 mai de chaque année, nous défilerons pour elle et pour personne d’autre.</p><p style="text-align: justify;">Nicolas Sarkozy a commis une erreur majeure en voulant se jouer plus nationaliste que les nationalistes, alors même qu’il prétend défendre l’Union Européenne dans cette crise des dettes souveraines qui nous touche de plein fouet. <strong>Français, encore un effort pour (re)devenir vraiment européens !</strong> Car c’est au niveau de l’Europe que pourra venir le salut et nulle part ailleurs. Il n’y gagnera aucun électeur supplémentaire, mais contribuera au contraire à l’europhobie ambiante.</p><p style="text-align: justify;">Ni la France ouverte sur le monde entier des prétendus « socialistes » ni la France fermée de la droite ne doivent devenir notre avenir. C’est à la « France européenne » que nous nous adressons, c’est à l’Europe toute entière.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Thomas Ferrier<br /></strong><em>Secrétaire général du PSUNE</em></p>