Last posts on ethnie2024-03-28T16:56:38+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/ethnie/atom.xmlMILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlPERCEPTION PERVERSEtag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2017-09-22:59753342017-09-22T08:17:00+02:002017-09-22T08:17:00+02:00 PERCEPTION PERVERSE Il y a, dans cette...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5679665" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/00/1006651250.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><div> </div><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt; color: #008000;"><strong><span style="font-size: 18pt;">PERCEPTION PERVERSE</span> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il y a, dans cette étonnante partition d'écriture,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Toute une mélodie de notes inouïes et prometteuses.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Elle est celle d'un amour de frôlements et de juxtapositions,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>A moins qu'elle soit celle qu'on réinvente pour se désenliser.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La perception perverse d'un poème est celle-ci:</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Une beauté perlée aux étreintes de désir indéfini.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlL’appartenance ethnique, au fondement des sociétés...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2016-03-09:57708802016-03-09T10:00:00+01:002016-03-09T10:00:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Cédric Bellanger , cueilli...
<p>Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de <strong>Cédric Bellanger</strong>, cueilli sur <a href="http://www.polemia.com/"><em>Polémia</em></a> et consacré à la question taboue de l'appartenance ethnique...</p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5314014" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/3166125991.jpg" alt="Roux irlande.jpg" width="462" height="219" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>L’appartenance ethnique, au fondement des sociétés</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Chaque société a ses tabous, surtout quand elle ne prétend pas en avoir. L’Occident hypermoderne a fort logiquement prohibé l’évocation de la question ethnique, qui est le démenti de son paradigme central, le triptyque rationalisme-individualisme-universalisme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pourtant, la vigueur, osons dire l’hystérie, qui anime les gardiens dudit tabou indique la fébrilité des Occidentaux face à une réalité qu’aucune formule magique, qu’aucun volontarisme ne parviennent à éradiquer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Au fond, les simulacres de débats sur les questions dites de société comme la laïcité ou la délinquance ne sont que de longues et pénibles périphrases qui n’évoquent, tout le monde le sait, que la question ethnique, mais sans jamais prononcer le mot honni. L’admettre, même tacitement, c’est déjà reconnaître la nature et, partant, l’origine du problème.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Intellectuels, experts, spécialistes ou publicistes tournent autour du pot, effleurent la question et au dernier moment se ravisent, y compris les plus lucides. De temps à autres, un téméraire ou un naïf propose une connexion, une causalité, qui peuvent prendre le nom d’islam ou d’immigration, pour se voir rétorquer les mots magiques : « amalgame », «stigmatisation». C’est ainsi que se prolongent indéfiniment les palabres républicaines.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les tabous, s’ils ont souvent leur utilité et leur raison d’être, voient parfois leurs fondements tellement sapés par la marche du Monde qu’ils deviennent un facteur de blocage potentiellement mortifère. Cette tendance à s’accrocher à des tabous obsolètes, à laquelle aucune civilisation ne peut prétendre se soustraire, s’explique aisément par la nécessité qu’ont les sociétés à élaborer un récit cohérent de leur devenir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Chaque société se pense en effet dans un champ relativement clos. La formulation d’une vision du monde, si complexe soit-elle, implique nécessairement la négation d’une portion de réel – ainsi, le marxisme a pu nier l’autonomie du religieux ou du culturel, vus comme simples reflets d’un ordre socio-économique. Le monde est trop complexe pour être embrassé totalement ; aussi, lorsque nous le pensons, nous trions, rejetons puis nions l’existence des éléments entrant en contradiction avec nos représentations. Bref, penser le monde, c’est, par le biais d’une narration linéaire et souvent unidimensionnelle, évacuer une part plus ou moins importante de ses composantes pour le rendre intelligible et par conséquent vivable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Indépassable limite de l’intelligence humaine !</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En cela, l’hyper-modernité occidentale ne déroge pas au schéma d’ensemble.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Son moteur – le couple rationalisation/individualisation – suppose la négation de ce qui l’entrave : pas tant l’existence de groupes (la société au sens de Tönnies est avant tout perçue comme une association libre d’individus indépendants) que la survivance de communautés organiques, non choisies, qui s’imposent à l’individu car elles le précèdent, le déterminent et le perpétuent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’individu-maillon communautaire n’a pas sa place dans la grande mythologie hyper-moderne, qui porte aux nues l’individu émancipé de tous les déterminismes, à l’identité rhizome, dont l’horizon ne peut être qu’universel. Or, à l’épreuve des vicissitudes de l’histoire, la résilience de telles communautés, essentiellement définies sur des critères ethniques, nous paraît incontestable : des éléments structurels l’expliquent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">1/ L’ethnie, dans son principe comme dans sa réalité, ne se choisit pas et donc ne se défait pas.</span><br /><span style="font-size: 10pt;"> On peut adhérer à un système de croyances ou de représentations, puis s’en détacher. Il peut alors ne rester aucune trace de cette adhésion ; l’individu ne s’en trouve pas ontologiquement affecté, et l’adhésion audit système de représentations n’aura été qu’un moment, achevé et non structurant, dans l’existence longitudinale de l’individu. Au contraire, l’identité ethnique, qui est factuellement un lien de filiation, peut être défaite en pensée mais pas effacée irrémédiablement. Un individu peut bien nier radicalement son identité ethnique, la potentialité d’un retour à celle-ci demeure toujours possible. Aucun cliquet ne rend impensable sa résurgence.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">2/ L’ethnie est également prégnante car elle résiste aux mutations idéologiques. Elle n’obéit pas, contrairement aux religions et idéologies, à un régime de vérité : une foi ou une théorie peuvent tomber en déshérence, pas une filiation qui contient en elle toute sa vérité. Ainsi, elle survit au temps court de l’histoire, aux idéologies, aux utopies : soixante-dix ans de communisme n’ont pas éteint l’âme russe, et en soixante ans, c’est la Chine qui a absorbé le maoïsme – le retour à Confucius ou à l’orthodoxie (qui est un christianisme national à forte valeur identitaire) en témoignent.</span><br /><span style="font-size: 10pt;"> Presque immobile du point de vue des sociétés historiques, l’appartenance ethnique est le seul ferment identitaire qui ne peut s’épuiser tant que le peuple vit biologiquement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">3/ C’est que l’ethnie correspond à un ensemble complet de référents qui intègre le corps et l’esprit : loin de se limiter à une noosphère éthérée, elle se lit sur la peau, sur le visage, dans l’ADN – autant de traces indélébiles qui, à défaut d’être structurantes en elles-mêmes (le sait-on vraiment ? peu importe) peuvent toujours être réactivées comme un signe incontestable et fixe (à notre échelle temporelle) d’appartenance. On observe la puissance de ce référent visuel qu’est le phénotype dans la tendance à l’ethnogenèse des minorités noires issues de l’esclavage dans le Nouveau Monde, coupées de leurs racines culturelles (langues, religions, systèmes de parenté…) mais qui re-forment un groupe ethnique (et pas seulement racial) par une appropriation détournée des codes sociaux majoritaires. D’où leur propension à se tourner vers une religion tout aussi minoritaire, comme l’illustre le succès des Églises évangéliques – voire d’un l’islam racialisé – chez les populations noires d’Amérique et des Antilles. Ici, la race (disons, le phénotype) va de pair avec l’ethnicisation, processus auquel le religieux semble soumis (car sur le fond, rien ne justifie, d’un point de vue théologique, l’existence de communautés religieuses « noires »).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">4/ Aussi, l’appartenance ethnique conserve sa primauté car elle repose sur des liens de sociabilité plus solides que les autres, ayant pour cadre la famille (rappelons que l’appartenance ethnique est avant tout un fait de filiation). Les liens familiaux – parenté large ou étroite – ont comme force de ne pas relever d’un choix. On ne change pas de famille comme de parti. La famille est en outre une structure au fonctionnement relativement consensuel, dont l’organisation tend à atténuer la conflictualité inhérente aux relations sociales, ce qui la rend plus solide et durable. Bref, tant que la famille, sous des formes variées, reste la cellule de base de l’existence d’un peuple, l’identité ethnique n’est pas irrévocablement menacée, et peut toujours ressurgir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">5/ Enfin, on devine un trait commun aux quatre points évoqués, qui les explique, les résume et leur donne toute leur perspective : l’appartenance ethnique est prégnante, incroyablement résiliente, car elle se situe dans le domaine de l’immanence. Elle ne se définit pas donc ne se contredit pas ; en deçà et au-delà de l’intellectualité, elle ne peut être réfutée sur la base d’arguments rationnels. Les origines des peuples se dérobent à la connaissance scientifique ; il est donc parfaitement vain d’en railler le caractère mythique. Cette absence de définition notionnelle et empirique précise explique la grande plasticité du fait ethnique, qui lui permet de se fondre dans un moule et d’en changer quand celui-ci est brisé : un sentiment ethnique peut se loger dans une idée (nationale, religieuse, politique) jusqu’à paraître dominé par celle-ci, mais presque toujours il lui survivra. La succession des rhétoriques anti-impérialistes des anciennes colonies, tour à tour nationaliste, socialiste ou religieuse, l’illustre de façon implacable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Par-delà les thématiques a perduré l’expression du particularisme ethnique de groupes qui ne veulent ni ne peuvent être dissous.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">*</span><br /><span style="font-size: 10pt;"> * *</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Au final, si nous arrivons à la conclusion que l’appartenance ethnique prime sur les autres, et qu’elle contribue au maintien des solidarités organiques en dépit du processus d’atomisation sociale qui caractérise l’hypermodernité, c’est qu’elle définit un nous cohérent et un eux bien délimité. L’existence d’une frontière entre les deux entités est une nécessité anthropologique absolue ; pour reprendre la métaphore de Régis Debray, cette frontière, qui peut être visible ou invisible, est aux sociétés ce que la peau est au corps : une protection, un filtre et une interface.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’hypermodernité prétend se passer de cette frontière et de son contenu comme éléments structurant la vie sociale ; un monde d’individus faisant société, harmonieusement, par des choix rationnels libres et consentis en est la finalité. Le spectacle du monde laisse perplexe quant à la réalisation de ce dessein.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Cédric Bellanger </strong>(<em>Polémia</em>, 28 février 2016)<strong><br /> </strong></span></p></blockquote>
galaventhttp://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.htmlDanse Daitag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2014-01-13:52604852014-01-13T07:53:00+01:002014-01-13T07:53:00+01:00 http://www.youtube.com/watch?v=-8OkxVPQdZU ...
<p><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=-8OkxVPQdZU"><span style="color: #0000ff;">http://www.youtube.com/watch?v=-8OkxVPQdZU</span></a></span></strong></span></p><p><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong> </strong><iframe width="360" height="270" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.youtube.com/embed/-8OkxVPQdZU?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify;"><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span><br /></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify;"><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>Une ombrelle rouge, un sarong vert, un savoir-faire traditionnel, une présentation moderne en musique et lumière donnent cette belle danse ensorceleuse.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-family: Arial; mso-ansi-language: FR;"><span>Les Dai forment une des 56 minorités ethniques officiellement reconnue par la République populaire, habitent pour la plupart sur les rives du Mékong et pratiquent le bouddhisme theravada. </span></span> </p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-family: Arial; mso-ansi-language: FR;"><span>Pour se familiariser avec cette culture particulière, entrez dans le site suivant : <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR;"><a href="http://www.voyageschine.com/culture/dai.htm" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">http://www.voyageschine.com/culture/dai.htm</span></a></span></strong></span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlUn marketing ethnique ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-02-02:30893762011-02-02T16:45:00+01:002011-02-02T16:45:00+01:00 Bien sûr, les races n'existent pas, les statistiques ethniques sont...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Bien sûr, les races n'existent pas, les statistiques ethniques sont interdites, notamment dans le domaine de la démographie ou de la délinquance etc... Cependant, lorsqu'il s'agit de gagner de l'argent, le petit catéchisme est mis de côté, c'est ce que nous révèle <strong>Mai Lam Nguyen-Conan</strong> dans son ouvrage intitulé<em><strong> Le marketing ethnique</strong></em><strong> - Un tabou à but lucratif ?</strong>, publié aux éditions Michalon.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2872950" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/3054786104.png" alt="Marketing ethnique.png" /></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"L’auteur a contacté l’ensemble des acteurs du secteur (annonceurs, consultants, associations, publicitaires, distributeurs, consommateurs) et le corpus des travaux des historiens, sociologues et journalistes sur le sujet. C’est à Jérusalem que Mai Lam Nguyen-Conan a découvert cette pratique qui consiste à développer des offres spécifiquement dédiées à des groupes identifiés suivant des critères ethniques et pouvant inclure des aspects culturels, cultuels ou religieux. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Connaissiez-vous le téléphone mobile casher ? Les forfaits sont bloqués pour Shabbat. Aux Etats-Unis, en Allemagne et en Angleterre, elle aussi très usitée. En France, la situation est tout autre. Le marketing ethnique pose une problématique politique. L’évoquer est totalement tabou. Quand l’auteure prend contact avec les industriels, ils répondent qu’ils ne font pas de marketing ethnique, qu’elle n’a d’ailleurs aucune raison de réveiller cette polémique, qu’il s’agit « d’une incitation communautaire, à la ghettoïsation, que c’est anti-républicain, voire illégal ». Ce débat est typiquement français, du fait de la référence au premier article de la constitution « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ». Le directeur du Credoc le dit : « La segmentation par l’ethnie peut ressembler à une ségrégation et peut être interprété comme l’exclusion de la majorité ». En pratique, le marketing ethnique s’exerce en France car il s’agit d’un enjeu économique de taille. La marque Isla Délice le prouve. A l’occasion du dernier Ramadan, elle a déployé plus de 6000 publicités dans 150 villes françaises. Ces affiches étaient conçues pour rester blanches le jour, et se couvrir à la tombée de la nuit, au moment de la rupture du jeun, d’une poule et d’une vache portant la signature « fièrement halal ». Plusieurs sondages montrent d’ailleurs que les plus jeunes veulent pouvoir combiner consommation moderne et respect des traditions. L’auteur en donne aussi une vision plus humaine et se pose la question de son impact social et sur la citoyenneté."</span></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlQu'est-ce que la nation ? Essai de réponse.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2010-04-12:26989402010-04-12T00:09:10+02:002010-04-12T00:09:10+02:00 Le récent débat sur « l’identité nationale » a souvent tourné à...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Le récent débat sur « <b>l’identité nationale</b> » a souvent tourné à la confusion, en particulier à cause du refus de débattre d’une partie de la Gauche, à mon avis à tort. Les royalistes, s’ils ont pu écrire sur ce sujet à de nombreuses reprises ces dernières décennies, n’ont pas, pour autant, épuisé le sujet, loin de là, ne serait-ce que parce qu’il est par nature toujours renouvelé même si certains principes paraissent plus intangibles que d’autres…</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Mais, au fait, qu’est-ce que la nation ? Ou plutôt, comment la définir, voire la délimiter ? Au regard des temps présents, il me semble qu’il faut revenir à cette première et principielle question, ne serait-ce que pour préciser de quoi l’on parle et éviter des confusions forcément regrettables en politique.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><b><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Le terme de nation est polysémique</span></b><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">, et cela peut-être dès l’origine, même si les dernières décennies ont accentué ce caractère, ce qui l’a rendu moins lisible pour les intellectuels comme pour les populations. Cette polysémie n’a cessé d’alimenter les débats et les malentendus (voire les récupérations et les malhonnêtetés…). Aussi, définir ce qu’on appelle la nation n’est pas anodin mais permet de préciser le sens profond de la pensée qui la définit, ici monarchiste française, et par conséquent de la politique à mener. Cette définition de la nation s’entend donc comme <b>française</b> ou, en élargissant le champ d’application, « <b>à la française </b>», sans que cela empêche les autres pays de se penser eux-mêmes, en référence à leur histoire et à leur environnement, en particulier géopolitique. Définition non pas limitée dans le temps, mais <b>délimitée dans l’espace territorial et mémoriel de la France</b>.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Tout d’abord, rappelons avec Maurras que « <b>l’idée de nation n’est pas une nuée ; elle est la représentation en termes abstraits d’une forte réalité</b> », qui prend souvent les caractères d’une évidence ou d’une « <b>immédiate perception </b>», autant dans l’affirmation « naturelle » que dans sa dénégation par certains de ses habitants du moment, une perception fortifiée ou, au contraire, parfois déconstruite par l’éducation ou les médias, particulièrement en ces temps de mondialisation libre-échangiste et de néo-nomadisme territorial comme social. Cette nouvelle donne mondiale nous rappelle aussi que « <b>nous ne faisons pas de la nation un Dieu, un absolu métaphysique </b>» mais un point de référence, de départ et que nous reconnaissons en elle <b>un cercle d’appartenance, synthétisant et sublimant d’autres appartenances</b> (famille, commune, profession, province) et, en fait (comme en sentiment le plus souvent), « <b>le plus vaste des cercles communautaires qui soient (au temporel) solides et complets</b> », qualificatifs qu’il serait maladroit d’oublier.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Cela posé, insistons sur ce que la nation n’est pas, pour dissiper quelques préjugés bien (malheureusement) établis (y compris chez certains « nationalistes » autoproclamés).</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><b><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La nation n’est pas une ethnie et ne l’a jamais été</span></b><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> : elle a toujours dépassé ce cadre d’appartenance en ne confondant jamais les limites ethniques avec les limites nationales. La France est composée d’ethnies, un mélange de Celtes, de Gallo-romains, de Francs et de bien d’autres encore qui sont venus au fil des siècles et de leur histoire. Il n’y a pas d’ethnie française, mais une nation aux mille particularités, de toutes les couleurs grâce aux DOM-TOM et par les mouvements migratoires vers la métropole.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><b><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La nation française ne se définit pas par la langue</span></b> <span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">(certains diraient «<b> pas seulement</b> », ce qui se défend), car la langue française n’est pas la seule langue de France. Malgré l’arasement des cultures provinciales, les langues celtiques, gallèse, germaniques, basque, provençale… perdurent et participent à la diversité linguistique et culturelle de notre pays. D’autre part, toutes les populations de par le monde (et particulièrement en Europe) qui parlent français ne sont pas « revendiquées » par la France ni par les nationalistes dignes de ce nom : <b>il n’y a pas de « panfrancisme »</b> (sic !, car le terme n’existe pas, ce qui est révélateur en soi) <b>comme il y a un pangermanisme ou un panslavisme</b>. Cela n’empêche pas que la langue commune des Français serve de point d’appui à l’influence française dans le monde, par le biais de la <b>francophonie</b>, véritable alternative à la domination linguistique (entre autres) des Anglo-Saxons.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><b><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La nation française n’est pas un « contrat », même si une part d’assentiment</span></b> <span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">(un « consensus minimum ») <b>est nécessaire pour maintenir la cohésion de l’ensemble français</b>. En fait, la nation préexiste à la naissance, et celle-ci, le fait de « <b>naître là</b> », n’est pas anodine, car elle engage alors notre existence sans forcément l’entraver, au contraire. N’ayant pas choisi notre naissance, ni le « <b>lieu</b> » de celle-ci (famille et nation d’appartenance de celle-ci, espace territorial et historique), elle nous engage, et c’est par rapport à elle (même quand l’on « s’en dégage ») que nous nous déterminons. En ces temps de « mobilité spatiale », <b>certaines personnes, d’origine étrangère, peuvent choisir de vivre en France et en tant que Français, mais cela engage doublement</b>, car il s’agit de se « dégager » d’un « <b>lieu-lien</b> » social pour s’investir, s’enraciner dans un espace historico-politique déjà établi : cela n’est pas toujours facile (que d’échecs !), mais c’est possible, surtout quand la communauté (et son « <b>liant social</b> ») d’accueil (le lieu d’arrivée et d’implantation en France) est solide, bien structurée, consciente d’elle-même et de ses devoirs.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ainsi <b>la France</b>, qui ne peut être définie par l’ethnie (inexistante au singulier) et la langue (s’il en est bien une qui s’avère commune et dominante, mais pas unique, en France), <b>est le fruit d’une longue histoire</b> faite de conflits, de crispations et d’échecs, de victoires et d’habitudes, de synthèse des « différences » sans uniformisation… <b>Fruit et fait d’histoire</b>, comme le souligne le maurrassien Nicolas Portier dans les années 90 : « <b>Il est clair que nous devons partir de la seule définition possible de la nation : celle qui consiste à la concevoir comme un fait d’histoire, le résultat d’une politique fédérative ayant généré une unité de destin. L’unité n’a été qu’un aboutissement, la récompense d’un travail patient dont la monarchie a été l’artisan-fédérateur. C’est cette fédération qui a permis l’unité dans la diversité. La France est un agrégat d’éléments hétérogènes même si elle se caractérise dorénavant par un substrat commun ; le tout étant plus que la somme des parties</b> ». Notre nationalisme, ni nationalitarisme ni jacobinisme, est humilité devant les faits et l’histoire : mais il revendique, parfois vivement mais toujours utilement, <b>l’existence et l’indépendance d’une France sans laquelle nous ne serions que des orphelins anonymes et sans espérance</b>…</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlLe droit au froid!.....tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2007-10-28:12877112007-10-28T08:20:00+01:002007-10-28T08:20:00+01:00 Entendu le vendredi...
<p> Entendu le vendredi 12 octobre sur France Inter, cette surprenante formulation, qui recouvre en fait quelque chose de très important, et qui mérite que l'on s'y attarde un peu, on va voir pourquoi.....</p> <p> Il s'agissait en fait, pour la personne qui émettait cette <strong>"revendication",</strong> de défendre les Inuits, ces esquimaux du grand nord, menacés à terme, et dans un avenir assez proche, par le réchauffement climatique: celui-ci faisant fondre et la banquise et le permafrost, met en danger la survie des ours, les activités traditionnelles de ces peuplades, bref: leur survie; nous étions donc alertés, et conviés à mener un bon combat, <strong>"le"</strong> bon combat de la défense d'une population -donc d'une culture...- en péril. On entend d'ailleurs régulièrement des propos identiques dans le fond, bien qu'ils se réfèrent à d'autres populations et à d'autres façons de vivre, qu'il s'agisse des indiens de la forêt amazonienne, des populations nomades de l'Afrique sub-saharienne, des tibétains ou d'autres encore....</p> <p> Nous sommes totalement d'accord avec de tels propos; la diversité des cultures, des particularités, des singularités de chaque groupe ethnique nous semble une chose évidemment positive, et l'appel à leur défense ne peut laisser personne indifférent....</p> <p> Il y a cependant autre chose qui nous paraît extremement intéressant, dans ce propos: c'est que l'association qui s'exprime ainsi, en faveur des Inuits, nous donne raison, et donne tort aux immigrationnistes bobos-gauchos-trotskistes et autres RESF; en effet, il est donc officiellement admis qu'on a le droit (et même le devoir: on nous y exhorte!...) de défendre une peuplade menacée, une culture en péril, qui a le droit de rester ce qu'elle est, de continuer à vivre selon ses us et coutumes traditionnels, ses moeurs et ses traditions ancestrales; ici les Inuits, mais aussi (nous l'avons vu) les indiens d'Amazonie, les nomades sub-sahariens, les tibétains etc... fort bien!</p> <p> On peut donc, en toute logique, en déduire que la personne qui s'exprime sera d'accord pour dire que le français moyen, vivant en Europe (continent blanc, et non noir ni jaune), de tradition chrétienne, de culture gréco-romaine peut et doit continuer à vivre selon ses us et coutumes ancestraux: et sans être submergé (comme c'est le cas en Seine Saint-Denis par exemple) par d'autres populations, dont beaucoup véhiculent une religion et un état d'esprit opposés voire hostiles aux siens. Ainsi, on a mis une Marianne noire dans une mairie du 93!: cela est-il bien conforme aux traditions et aux moeurs ancestrales des populations autochtones de la Seine Saint-Denis? lesquelles, que l'on sache, n'étaient pas réputées -jusqu'à présent...- provenir des steppes de l'Asie Centrale, ou de l'Afrique sub-saharienne! il est bien évident que nous nous fichons complètement de ce que représente ce symbole républicain, nous parlons seulement du principe: comment peut-on prêcher le respect de la singularité là-bas, chez les Inuits, (et nous sommes totalement d'accord, répétons-le encore...) et le refuser ici, en France?</p> <p> Les Inuits, qui ont chaud, ont-ils donc droit au froid? La réponse est <strong>"Oui",</strong> sans aucun doute; mais nous aussi nous avons chaud, à notre façon; <strong>"nous sommes tous des Inuits réchauffés"</strong>! Donc, le droit au froid pour les Inuits? Oui! Mais nous, alors? Serions nous donc les seuls, sur cette Terre, à ne pas avoir, tout simplement, et sans rien demander d'autre, le droit de rester ce que nous sommes?....</p> <p> </p>