Last posts on enfant-roi2024-03-28T21:51:34+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/enfant-roi/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL’enfant-roi, matrice du «politiquement correct»tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-10-18:58624302016-10-18T15:24:18+02:002016-10-18T15:24:18+02:00 L ’enfant-roi, matrice du «politiquement correct» par...
<div id="header"><div id="header-inner"><p style="text-align: center;"><img id="media-5482064" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3029643671.jpg" alt="nappies-950x360.jpg" /></p><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;">L<a style="color: #ff6600;" title="Permalink to L’enfant-roi, matrice du « politiquement correct »" href="http://reinformation.tv/enfant-roi-politiquement-correct-noel-60977-2/" rel="bookmark">’enfant-roi, matrice du «politiquement correct»</a></span></div></div><div id="content"><div> </div><div id="main"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #999999;">par Jérôme Noël</span></div><div><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #999999;">Ex: http://reinformation.tv </span></div><div> </div><div><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><img id="media-5482066" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2203271437.jpg" alt="howHStIL._SX319_BO1,204,203,200_.jpg" /><span style="color: #999999;">Si vous considérez votre fils comme un soleil autour duquel vous tournez, centre de son propre petit système solaire, ne vous étonnez pas alors qu’il explose comme une supernova au moindre petit affront. C’est en résumé la thèse d’un professeur d’université américain dans un nouvel ouvrage consacré au phénomène des « étudiants flocons de neige ». Le livre, en anglais, est intitulé <em>Political correctness and the destruction of social order </em>(« Le politiquement correct et la destruction de l’ordre social »), par le professeur Howard Schwartz de l’université d’Oakland. Notre auteur a déjà travaillé pendant des années sur la psychologie du « politiquement correct ». Il démontre aujourd’hui que <a style="color: #999999;" title="L’enfant-roi, matrice du « politiquement correct »" href="http://www.thenewamerican.com/culture/family/item/24293-snowflake-nation-how-panderly-parenting-is-creating-a-generation-of-tyrants" target="_blank">la société moderne favorise un nombre considérable de personnalités narcissiques</a> qui se révèlent incapables de supporter le moindre questionnement sur le fantasme né de l’image qu’ils ont d’eux-mêmes.</span></span></strong><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <br /></span></strong></span><div id="post-60977" class="clearfix post-60977 post type-post status-publish format-standard has-post-thumbnail hentry category-actualite category-tout-leclairage-ecrit"><div class="entry"><h6><span style="color: #999999;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Parents soumis, dangers fantasmés</span></strong></span></span></h6><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Schwartz diagnostique « un moi qui ne peut être atteint par rien d’autre que par l’amour ». « Le problème est que personne ne peut n’être atteint par rien d’autre que par l’amour, et que si une personne a cette limite pour seul objectif, si elle a construit la conscience d’elle-même autour de ce présupposé, l’inévitable surgissement d’autre chose que l’amour fait exploser sa structure mentale. » Il ajoute que « l’extrême sensibilité des individus d’aujourd’hui, incluant le politiquement correct et les micro-agressions, font que les personnes vivant dans le cadre mental de ce moi parfait vous considèrent comme un véritable diable si vous manifestez à leur égard autre chose que du pur amour ».</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> </span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Schwartz dénonce ces parents soumis, qu’il qualifie de « parents hélicoptères », tournant autour de leur progéniture, mais aussi des administrations universitaires : « Les gens considèrent désormais le monde comme une sorte de persécution permanente. Les parents hélicoptères protègent leurs enfants des dangers réels, certes, mais aussi de dangers parfaitement fantasmés. Ces précieux enfants-flocons de neige sont les rejetons du politiquement correct, leurs parents et leurs enseignants leur font croire que le monde est parfaitement moral – ils ne vivent pas dans un monde réel, mais dans une fantasmagorie. »</span></strong></span></p><h6><span style="color: #999999;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Universités matriarcales, psychologues cupides</span></strong></span></span></h6><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Pour Schwartz, les universités exacerbent cette tendance en étant devenues des « institutions matriarcales » qui se soumettent et dorlotent leurs jeunes étudiants naïfs. Un exemple tout récent, celui de l’Université de Floride qui « fournit des conseils 24 heures sur 24 aux étudiants qui se sentent traumatisés par les costumes d’Halloween. » C’est effarant mais cela ne fait qu’illustrer ce qui est devenu une norme. Il est établi que les centres de santé psychologiques sont submergés par les étudiants, un phénomène évidemment favorisé par les professionnels de la psychologie, la nouvelle mentalité narcissique « flocon de neige » nourrissant son marché et abondant les comptes en banques des psychologues.</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> </span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Ce câlinage nourrit la demande de nouveaux « espaces protégés, mises en gardes et protections contre les micro-agressions », explique Schwartz, de la part d’étudiants qui « travaillent dans la certitude qu’ils ont droit à un “moi immaculé” qui jamais ne puisse être bousculé par des idées ou des opinions qui le contestent ».</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> </span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Qu’est-ce qu’une « micro-agression » ? Schwartz explique que le créateur de ce concept, Derald Wing Sue, l’a défini comme « ce petit affront, cette petite insulte, ces messages de dévalorisation ou de dénigrement envoyés à des personnes de couleur par des Blancs qui sont inconscients de la signification cachée qui peut les sous-tendre ».</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> </span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Tout cela alimente les soucis de gens disposant de beaucoup trop de loisirs. Car « un esprit oisif est le terrain de jeu du Diable ». Mais c’est plus grave que cela si l’on s’en réfère aux thèses de Schwartz.</span></strong></span></p><h6><span style="color: #999999;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L’enfant-roi naît dans un monde de confort, de temps libre, d’abondance</span></strong></span></span></h6><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <img id="media-5482067" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1994316020.jpg" alt="enfant_roi_2.jpg" />Les enfants naissent centrés sur leur moi, principalement parce qu’ils ont « un moi », comme l’a fort bien montré G.K. Chesterton. Et de même que les langues sont mieux apprises dans le jeune âge, la moralité, la tolérance à la critique et les limites portées à son propre désir sont mieux intégrées pendant les premières années. C’est ce que dit le proverbe anglais : « Comme le plant est courbé pousse l’arbre »… Un enfant dont l’énergie naturelle et les instincts tyranniques ne sont pas modérés pourrait ne jamais grandir sans s’en affranchir. Il ne faut pas s’étonner qu’une telle personne développe une forte tendance narcissique, intolérante à la moindre critique et exigeant une validation permanente de sa propre image déifiée.</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> </span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> La civilisation contemporaine – avec ses supermarchés regorgeant de nourriture de fête, son confort moderne, ses divertissements surabondants et des quantités de temps libre – offre un mode de vie dont les aristocrates de jadis eux-mêmes n’auraient jamais pu rêver. Cela sur fond de permissivité des parents. Les enfants sont parfois traités comme si leurs flatulences étaient des fragrances florales, presque jamais critiqués et noyés sous les remerciements pour n’avoir fait que ce qui est tout simplement obligatoire. Non seulement la fessée est un anathème, mais la punition est un mot banni et tout mot plus haut que l’autre est considéré avec terreur comme susceptible d’endommager « l’estime de soi » du rejeton, expression qui est devenue un euphémisme pour le vieux péché d’orgueil.</span></strong><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <br /></span></strong></span></p><h6><span style="color: #999999;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Enfants à vie, bordés par le politiquement correct</span></strong></span></span></h6><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Le résultat ? Des enfants gâtés et fiers d’eux-mêmes, et des troubles de l’attention avec hyperactivité (TDAH), ce que le Dr John Rosemond a qualifié « d’extension indéfinie de la petite enfance ». Le retard du développement moral, émotionnel et spirituel peut engendrer de jeunes adultes qui paraissent avoir la maturité d’enfants de dix ans.</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> </span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Comme le relève le professeur Schwartz, de telles personnalités « se considèrent agressées dès qu’une interaction ne répond pas à leur exigence de valorisation et d’importance, et <em>cela dans les conditions qu’elles imposent pour définir leur valorisation et leur importance</em> ». « Les critères selon lesquels ils se sentent estimés ne sont pas défendus, ou même clairement exprimés : ils sont supposés intégrés par l’interlocuteur et leur validité va de soi », déplore-t-il. Leurs parents savent comment ménager leurs égos. Comment n’importe qui d’autre ne le saurait pas ?</span></strong></span></p><h6><span style="color: #999999;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L’amour, c’est donner ce dont l’autre a besoin, pas ce qu’il veut</span></strong></span></span></h6><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Reste à établir si vraiment cette mentalité décrit « un moi qui n’est accessible à rien d’autre qu’à l’amour » ? Après tout, aimer ne signifie pas se réduire à l’état de prothèse pour autrui. Cela ne revient pas à offrir une bouteille à un alcoolique ou sa dose à un drogué à l’héroïne – ou à un enfant sa dose d’égo – pour la simple raison qu’ils vous le demandent. L’amour ne consiste pas à toujours donner à une personne ce qu’elle demande, mais surtout ce dont elle a <em>besoin</em>. De ce fait, les parents soumis expriment moins de l’amour que de la dépendance émotionnelle, probablement à un niveau critique. Une personne émotionnellement dépendante envers une autre offrira de l’alcool, une dose d’héroïne, quoi qu’il lui en coûte pour conserver l’affection qu’elle demande. L’amour est désintéressé ; la dépendance émotionnelle est intéressée. Et il est malheureusement fréquent de confondre les deux. Cela ne signifie pas que les parents de ce type n’aiment pas leurs enfants. Mais tout amour humain est imparfait.</span></strong></span></p><h6><span style="color: #999999;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le relativisme égocentré protégé par le politiquement correct, indifférent à la vérité</span></strong></span></span></h6><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <img id="media-5482068" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3441961516.jpg" alt="quiz_179.jpg" />Dernière remarque. Le professeur Schwartz relève une observation de l’éditorialiste Megan McArdle. Celle-ci a écrit : « Les étudiants d’aujourd’hui n’expriment pas leurs demandes selon des critères de moralité mais dans le jargon de la sécurité. Ils ne vous demandent pas d’arrêter de leur commenter des livres traitant de questions complexes parce que la pensée exprimée est fausse, mais parce qu’ils les considèrent comme dangereux et ne devraient pas être abordés sans de sévères mises en garde. Ils ne veulent pas faire taire un orateur parce que ses idées sont mauvaises mais parce qu’il représente un danger immédiat pour la communauté universitaire. » Raison unique à cet état de fait : ces étudiants ne tiennent aucun compte des critères de moralité.</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> </span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> En 2002, le groupe de recherche Barna a établi que seulement 6 % des adolescents croient en la Vérité, définie comme un absolu préexistant à l’homme. L’immense majorité adhère donc à une morale relativiste, signifiant qu’une décision « morale » ne relève que du ressenti. Dans cet univers, il n’y a plus de bien ni de mal, de vrai ni de faux. Le critère pour distinguer l’un de l’autre est « est-ce libéral ou conservateur ? » ou « est-ce sûr ou dangereux ? ». Et l’émotion est l’arbitre ultime. Vous êtes considéré comme un tyran si vous contrez quelqu’un qui est, selon vous, dans l’erreur. Mais s’il est « dangereux » au regard de la pensée politiquement correcte, vous êtes considéré comme un justicier.</span></strong></span></p><h6><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Jérôme Noël</span></strong></span></h6><div class="crp_related "> </div></div></div></div></div>
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlL'enfant-roitag:almasoror.hautetfort.com,2014-08-13:54275602014-08-13T15:43:00+02:002014-08-13T15:43:00+02:00 Dans le quartier du temple, se trouve l'église Sainte-Elisabeth de Hongrie...
<p>Dans le quartier du temple, se trouve<a href="http://www.sainteelisabethdehongrie.com/index.html" target="_blank"> l'église Sainte-Elisabeth de Hongrie</a>, cette sainte du pain et des roses, et des promenades secrètes. Je m'y suis arrêtée ce matin.</p><p>L'église était presque vide. Un homme antillais y disait son chapelet assis sur une chaise ; deux gardiens parlaient trop fort dans leur cabine à l'entrée de l'église. Le drapeau des chevaliers de Malte dominait un aigle.</p><p>En souvenir de cette promenade, je cite ci-bas <a href="http://www.sainteelisabethdehongrie.com/louisxvii.html" target="_blank">un texte que l'on peut lire dans son intégralité sur le site de la paroisse</a>.</p><p>On peut le lire en écoutant cette vidéo qui joue La légende de Sainte-Elisabeth de Hongrie, de Frantz Liszt.</p><p><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/PAGu7GiAG1c" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p style="text-align: center;"><strong>Extrait du site de ND de Ste-Elisabeth, à propos du petit du Temple :</strong></p><div style="text-align: justify;">"La nuit du 3 juillet 1793 les six commissaires de service au donjon du Temple se présentent devant la prison de Marie-Antoinette. Sans préambule, l'un des commissaires lui donne lecture du décret du Comité de salut public en date de l'avant-veille. Ordre est donné à la « veuve Capet » de remettre son fils Louis-Charles, Louis XVII dans l'ordre monarchique depuis l'exécution de son père le 21 janvier précédent, aux représentants du peuple. Face au refus horrifié, le commissaire explique à la malheureuse mère qu'il ne s'agit que de «protéger son enfant» . Louis a 8 ans depuis Pâques, il est réveillé, vêtu et remis après une dernière étreinte au commissaire, sur l'épaule duquel il se rendort... A la lourde porte, attend le «citoyen surveillant» Simon, cordonnier nommé la veille «instituteur du Petit Capet, ci-devant Dauphin de France ». Simon fera plus tard «signer» au petit Louis une déclaration d'inceste produite à charge au procès de sa mère, guillotinée le 16 octobre.</div><p>Le 5 janvier 1794, le cordonnier résigne sa sinécure pour retourner siéger, sans rétribution cette fois, à la Commune. Ce qui le conduira à l’échafaud thermidorien six mois plus tard. Louis est encore «en bonne santé». II est loin du Versailles de sa prime enfance et séparé des siens, mais il peut encore s'ébattre dans le jardin, y jouer «aux quilles et au palet» avec les officiers municipaux du Temple. Il dispose même d'une salle de jeu-salle de billard garnie en jouets et son régime alimentaire est «bon».<br /> <br /> La situation se dégrade brutalement au départ de Simon. Sans gardien attitré, l'enfant est confiné du jour au lendemain dans un cachot obscur et infect. Désormais, il lui est interdit de sortir et de communiquer avec sa sœur Marie-Thérèse. Après six mois de réclusion absolue, l'enfant dépérit peu à peu dans une saleté repoussante et sans autre «distraction» qu'un jeu de cartes poisseux qu'il passe des journées à battre machinalement, les yeux vides. En mai, les gardiens de Louis qui, couvert d'escarres, ne s'est plus levé depuis des semaines, signalent, enfin, au Comité de sûreté générale «une indisposition et des infirmités qui paraissent prendre un caractère grave». Le 8 juin, Louis XVII s'éteint peu avant trois heures de l'après-midi. Le 10 (22 prairial an III du calendrier républicain), «avant que tombe la nuit» , le petit prince est porté à la fosse commune du cimetière Sainte-Marguerite, près de la Nation".</p><p> </p><p><a href="http://www.sainteelisabethdehongrie.com/louisxvii.html" target="_blank">Source</a></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlNévrose psy ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-07-17:54076582014-07-17T12:00:00+02:002014-07-17T12:00:00+02:00 Les éditons Favre viennent de publier Névrose psy , un essai d' Alain...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditons Favre viennent de publier <strong><em>Névrose psy</em></strong>, un essai d'<strong>Alain Valterio</strong>. Psychologue et analyste suisse d'obédience jungienne, l'auteur déclare chercher à faire avancer ses patients et récuser toute forme d'aide qui maintient l'individu dans un état de dépendance et exacerbe son ego dans la plainte, au lieu de lui fournir les outils pour s'en sortir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">On peut écouter un entretien avec l'auteur sur LFM, une radio de Lausanne : <a href="http://www.lfm.ch/emissions/tout-le-monde-se-leve/2014/06/16/linvite-matinale-psychanalyse-rendait-malades/">Et si la psychanalyse nous rendait malade ?</a></span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4622948" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/418361895.jpg" alt="Névrose psy.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" La thérapie est partout, dans la boîte de médicaments qui est sur notre table de nuit, dans le vocabulaire que nous employons, dans le séminaire sur la motivation dispensé dans le cadre de notre entreprise, dans nos lectures, dans les jugements que nous émettons sur les autres, dans notre manière d'analyser les situations, dans le regard que nous portons sur la vie..., en un mot elle est dans notre tête. Tout le monde est plus ou moins thérapeute ! Il semble bien que cette névrose psy (baptisée psyrose pour dénoncer son caractère angélique et complaisant), soit le fait d'une catégorie d'adultes qui ont peur de grandir et se font un devoir absolu d'écouter avant tout " l'Enfant " : à la fois celui qu'ils sont censés éduquer mais aussi leur propre " Enfant Intérieur ". Avec la psyrose, le plus faible a toujours raison, avec pour conséquence qu'il est définitivement victimisé et privé de l'énergie d'apprendre à se défendre. Le problème, c'est que maintenant tout le monde veut en croquer de cette bienveillance en toute circonstance ! Il n'y a donc plus grand-chose que les jeunes gens sont prêts à accepter de leurs supérieurs, parents, enseignants car on leur a trop bien appris qu'ils devaient " s'affirmer ", " savoir dire non ", et " se faire respecter ". On a fait que de gonfler leur susceptibilité et ils en payeront le prix en futures désillusions, car on ne construit rien sans cadre et sans effort."</span></p><p> </p></blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLe féminisme et ses dérives...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-11-09:38577062011-11-09T16:49:00+01:002011-11-09T16:49:00+01:00 Les éditions de Paris viennent de rééditer Le féminisme et ses dérives -...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions de Paris viennent de rééditer <em><strong>Le féminisme et ses dérives - Rendre un père à l'enfant-roi</strong></em>, un essai de <strong>Jean Gabard</strong>, qui avait été initialement publié en 2006. Professeur, l'auteur a commencé son parcours dans les années 70 dans la contre-culture libertaire, pacifiste, écologiste et féministe avant d'en arriver, au fil du temps et de l'expérience , à devenir très critique sur les dérives de l'idéologie féministe et sur les dégâts qu'elle a provoquée dans l'éducation des enfants.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3280234" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/1723486311.jpg" alt="dérives du féminisme.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"Oser critiquer un certain féminisme valait, il y a peu, d'être taxé de réactionnaire, mais aujourd'hui le sujet peut être traité sans œillères. Cet essai vient relancer le débat. Il montre comment, au nom d'une certaine idée de la liberté et de l'égalité, une idéologie " moderniste " qu'il faut bien appeler " féministe " puisqu'elle s'oppose radicalement à l'idéologie mise en place par l'homme, devient à son tour dominante. Il ne s'agit pas de ressusciter ici la traditionnelle guerre entre l'homme et la femme, mais de rappeler les rapports difficiles entre le sexe dit fort et le sexe prétendu faible. Après avoir dessiné les grandes lignes d'une confrontation qui va de l'installation de la société patriarcale à sa contestation moderne, l'auteur dénonce la " bien-pensance " actuelle vis-à-vis de l'idéologie féministe. En effet, au nom de la nécessaire émancipation de la femme et de la juste lutte contre l'oppression qui, dans bien des pays, fait d'elle un sujet de condition inférieure, le féminisme en vient à nier la différence des sexes et à diaboliser l'homme perçu comme inutile. Ce nouveau dogme gynocentriste, qui est en train d'accoucher d'une société sans pères et sans repères, a de redoutables conséquences dans les domaines de l'évolution de la famille et de l'éducation des enfants. Dans cet essai, l'auteur ne se contente pas de dénoncer les dérives féministes (qui sont aussi celles de la démocratie), il s'attache aux racines mêmes du malaise de notre société et dénonce aussi le machisme et l'intégrisme qui, partout, se font menaçants. Procédant selon une approche pluridisciplinaire, il aborde le sujet sous les angles historique, sociologique, psychologique, politique, économique, symbolique...En ciblant tour à tour les faiblesses de l'idéologie machiste et celles de la nouvelle idéologie féministe, l'auteur invite les hommes et les femmes à ne pas s'enliser dans un manichéisme stérile mais à sortir de la confusion et des illusions pour inventer ensemble un projet adulte. "</span></p></blockquote>