Last posts on eads2024-03-28T14:10:04+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/eads/atom.xmlZébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlCaricature Thierry Marianitag:fanzine.hautetfort.com,2015-09-09:56825912015-09-09T23:19:00+02:002015-09-09T23:19:00+02:00 La Semaine de Zombi. Mercredi : Thierry Mariani est fils de maçon...
<p style="text-align: justify;"><strong>La Semaine de Zombi. Mercredi :</strong> Thierry Mariani est fils de maçon (italien, immigré en France) ; de maçon à lobbyiste pour l'industrie de l'armement, ça fait une belle ascension sociale, comme on dit.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/00/2386390007.jpg" target="_blank"><img id="media-5153044" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/00/2907337455.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,thierry mariani,eurocopter,eads,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,zombi" /></a></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlDéfense européenne : les puissances ne se bâtissent pas sur du «Wishful thinking»tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-01-11:52661282014-01-11T00:05:00+01:002014-01-11T00:05:00+01:00 Défense européenne : les puissances ne se bâtissent pas sur du...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4394293" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/898876049.jpg" alt="86511_a-eads-eurofighter.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong><a class="dblue" href="http://fr.ria.ru/tribune/20131216/200028869.html"><span style="color: #ff6600;">Défense européenne : les puissances ne se bâtissent pas sur du «Wishful thinking»</span></a></strong></span></p><div class="article-content"><div class="l-col-arl f-left"><div id="article"><div class="ncentered box" style="text-align: left;"><div class="copyright topborder"><div style="display: block;"><div class="clear"> </div><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #99cc00; font-size: x-large;"><strong>"Polemos pater panton" </strong></span></div></div></div><h5 style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">par Philippe Migault</span></strong></span></h5><h5 style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: <a href="http://fr.rian.ru">http://fr.rian.ru</a></span></strong></span></h5><div class="clear" style="text-align: left;"> </div><div class="rline" style="padding-right: 15px;"><div class="body"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Annoncé comme un évènement stratégique et diplomatique crucial, le Conseil européen qui aura lieu jeudi et vendredi prochains est censé marquer un progrès en matière de politique de défense et de sécurité européenne.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Il suffit pourtant de lire un récent document du conseil de l’Union européenne (1), pour se rendre compte que la montagne accouchera une fois encore d’une souris. Qu’il s’agisse de la phraséologie employée, des mesures proposées ou des orientations implicitement induites, tout indique qu’une fois encore l’Europe autoproclamée se prépare à une grande démonstration ostentatoire dont il ne sortira rien de concret.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Les objectifs stratégiques annoncés par Bruxelles prêtent en premier lieu à sourire. L’UE « est appelée à assumer des responsabilités accrues en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales (…) afin de garantir (…) la promotion de ses valeurs et intérêts », affirme le document. Jusqu’ici tout va bien. Mais puisqu’il s’agit ici de défense, d’intérêts vitaux communs, de ceux qui méritent qu’on se batte voire qu’on meurt pour eux, encore faudrait-il se montrer un peu plus précis. Quels sont ces valeurs et ces intérêts ? Démocratie, paix, droits de l’homme sont cités : Logique. C’est, théoriquement, l’ADN même du projet européen. La bonne gouvernance ensuite. Voilà qui prête à sourire de la part d’une organisation persistant à appliquer à la lettre les politiques d’austérité prônées par le Fonds Monétaire International alors que ce dernier a reconnu que les résultats de ces dernières étaient inefficaces, pour ne pas dire désastreuses sur le plan économique et social. Et ensuite ? Rien. En dehors des grandes valeurs « universelles » censées faire consensus parmi 500 millions d’Européens rejetant de plus en plus le modèle de société qui leur est proposé, il n’est nulle part fait précisément mention de nos intérêts vitaux.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">De défense, c’est-à-dire de guerre pour sortir du politiquement correct, il n’est d’ailleurs guère fait mention dans ce texte, qui est bien plus une déclaration d’intention diplomatique qu’une feuille de route stratégique. Tout au plus se borne-t-on à proposer une série de mesures très générales, qui ne sont que le prolongement des politiques engagées de longue date et qui toutes relèvent du vœu pieux.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">L’UE, affirme ce document doit coopérer avec les Nations Unies, l’OSCE, l’Union Africaine, l’OTAN. On enfonce des portes ouvertes : Les Etats européens de l’UE sont membres de ces entités ou coopèrent avec elles depuis leur création. En revanche alors que Bruxelles affirme vouloir « assumer ses responsabilités accrues en tant que pourvoyeur de la sécurité (…) en particulier dans son voisinage », il n’est nulle part fait mention d’un éventuel dialogue avec l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC), visiblement inconnue au bataillon. Il est vrai que selon les récents propos de l’ancien ministre français des affaires étrangères, Hubert Védrine, la Russie n’est plus une puissance qui compte dans la mesure où elle ne conserve qu’«un pouvoir de nuisance périphérique et résiduel » et ne mérite donc guère qu’on s’y attarde que ce soit en Ukraine ou ailleurs…Cette déclaration ayant le mérite de signifier clairement que la guerre froide est terminée compte tenu de la disparition de l’ennemi principal ramené au rang de puissance régionale, encore faudrait-il savoir comment l’Europe va défendre ses intérêts –à identifier - en Afrique, au Moyen-Orient, ou en Asie-Pacifique…Or l’UE ne compte rien faire.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Avec un aplomb admirable, compte tenu de l’échec total de l’Europe de la défense jusqu’à ce jour, le document propose de « s’appuyer sur les résultats obtenus jusqu’à présent », se félicitant « des missions et opérations de gestion de crise menées dans le cadre de la PSDC » (2). L’UE claironne qu’elle est prête à renforcer ses moyens dans les Balkans occidentaux – où il n’existe plus aucune crise de haute intensité – et souligne qu’elle « déploie plus de 7 000 personnes réparties entre douze opérations civiles et quatre opérations militaires ». Le ratio, d’une opération militaire pour trois opérations civiles, atteste du très faible engagement armé européen. Quant aux effectifs évoqués ils parlent d’eux-mêmes : Entre le Mali, la République centrafricaine, l’opération Atalante, la République Démocratique du Congo (RDC) et ses forces prépositionnées, la France a presque 7 000 soldats en Afrique. Seuls nous faisons autant quantitativement, mieux qualitativement, que l’UE…Certes cette dernière a effectivement conduit des opérations de maintien de la paix dans des zones de conflit difficiles. Ce fût le cas en Ituri, province orientale de RDC, où l’UE a déployé 2 200 soldats en 2003 pour mettre fin à des massacres interethniques : 80% des effectifs étaient Français. Et tout le reste est à l’avenant : dans les faits les opérations engageant les troupes des nations européennes relèvent du trompe-l’œil. Entre des Allemands et des Suédois qui ne veulent plus se battre et n’acceptent de s’engager qu’en multipliant les caveats restreignant au strict minimum leurs règles d’engagement, le manque de moyens de la plupart des pays, Français et Britanniques, uniques nations-cadres de l’Union Européenne, se retrouvent toujours seuls aux commandes de coalitions Potemkine.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Paris et Londres ont déjà tiré toutes les conclusions de cet état de fait en matière de défense, notamment sur le plan industriel. Suite aux accords de Lancaster House, les deux pays entendent bien collaborer prioritairement sur un mode bilatéral et ne plus s’engager dans des coopérations multinationales avec des partenaires qui ne soient pas leurs égaux sur un plan financier, technologique et possédant une approche des opérations de combat similaire à la leur. Les programmes A400M et Eurofighter, menés sur un plan multilatéral entre partenaires inégaux souhaitant tous tirer les marrons du feu se sont traduits par trop de surcoûts et de délais. Il est hors de question de les reproduire.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">A cette aune les propositions du document en matière de politique industrielle prêtent à sourire tant elles relèvent du « wishful thinking ». Il faut, assure le texte, « favoriser la mise en place d’une base industrielle et technologique de défense européenne plus intégrée, durable, novatrice et compétitive dans toute l’UE ». L’objectif est noble, mais il est déjà condamné. Il suffit d’en analyser les termes.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">« Intégrée» ? EADS, le modèle tant vanté, vient d’annoncer qu’il comptait licencier 5 800 salariés de son pôle défense, actif qu’il n’a jamais réussi à développer à hauteur des ambitions initialement affichées. L’heure n’est plus aux fusions transnationales géantes, du Big is beautiful, l’échec du rapprochement EADS-BAE Systems le démontre. Certes les fusions permettent théoriquement de « rendre le secteur de la défense moins fragmenté (…) et (d’) éviter les doubles emplois ». Mais les entreprises préfèrent aujourd’hui mettre en place des joint-ventures ou des consortiums ad hoc correspondant à des programmes précis qu’elles gèrent de concert via des plateaux virtuels communs. Cette stratégie permet de sauvegarder l’emploi, toujours le grand perdant des fusions, ainsi que de garantir la pérennité des bureaux d’étude et leur diversité (3).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">« Durable » ? S’il s’agit de « développement durable », il est toujours possible de produire des chars avec un bilan carbone moindre. S’il s’agit de faire durer, c’est-à-dire sauvegarder des entreprises dont la plupart des experts s’accordent à constater qu’elles sont trop nombreuses et provoquent des surcapacités sur la plupart des segments, ce sera difficile. Au demeurant pour maintenir le tissu industriel et créer de l’emploi, objectif affiché par le document alors que toutes les industries de défense sabrent dans leurs effectifs, il faudrait déjà que les Etats européens lancent des programmes d’armement pour que les industriels aient des contrats et embauchent…L’UE encourage ses Etats membres à investir. L’intention est louable. Mais avec quels moyens compte tenu de ceux que nous autorise notre modèle de gouvernance tant vanté ?</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Quoi qu’il en soit ce débat est purement rhétorique. Car il faut savoir aussi lire entre les lignes. Les investissements dans la défense permettraient « de renforcer l’autonomie stratégique de l’Europe et, par là même, sa capacité à agir avec des partenaires ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Notons qu’il n’est pas question un seul instant pour l’UE d’agir seule, malgré la revendication d’un objectif d’autonomie stratégique. Cela reviendrait à se comporter comme une puissance, ce qu’elle refuse par nature. Un ADN de commerçant ne sera jamais un ADN de combattant. Non, mieux vaut « agir avec des partenaires. » Or du point de vue militaire et politique il n’y en a qu’un qui réponde aux besoins européens en termes de crédibilité militaire et de conformité politique : l’OTAN, c’est-à-dire les Etats-Unis.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Le futur conseil européen n’a donc aucunement pour ambition de parler de défense européenne. Celle-ci est vouée à l’échec tant que l’OTAN existera. Il s’agira bien davantage d’une discussion de managers gérant la crise : Alors que tout le monde rogne ses budgets de défense la question sera de savoir comment il est possible d’intervenir à l’étranger à moindres frais et comment partager le maigre gâteau du marché de l’armement européen. Rien de plus. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Notes: </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">(1) « <a href="http://www.consilium.europa.eu/press/press-releases/newsroom" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Conclusions du conseil sur la politique de sécurité et de défense commune</span></a> »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">(2) Politique de Sécurité et de Défense Commune</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">(3) Au demeurant les fusions transnationales relèvent du fantasme pour de simples questions de modes de gouvernance. Les groupes Français, au capital majoritairement publics, ne séduisent aucunement leurs homologues allemands, à l’actionnariat privé, souvent familial. Et aucune fusion transnationale n’a été couronnée de succès hormis, sans doute, Eurocopter, dont l’activité est autant civile que militaire.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction</em></span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ffcc99;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em>Philippe Migault est Directeur de recherche à l'Institut de Relations Internationales et stratégiques (IRIS). Ses principaux domaines d’expertise sont les questions diplomatiques et stratégiques, les conflits armés et industries de l'armement. </em></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><a href="http://fr.rian.ru/tribune/20131118/199814289.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Défense nationale: l’incohérence française</span></a></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><a href="http://fr.rian.ru/tribune/20131031/199686861.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">France, Russie, le partenariat s’impose<br /></span></a></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><a title="Et si l’Iran privait les «Occidentaux» d’ennemi ?" href="http://fr.ria.ru/tribune/20131018/199586772.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Et si l’Iran privait les «Occidentaux» d’ennemi ?</span></a></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><a href="http://fr.ria.ru/tribune/20131004/199470500.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">« Choisis ton camp camarade ! »</span></a></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><a href="http://fr.ria.ru/tribune/20130920/199349750.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Syrie: Joli coup marketing pour l’armement russe</span></a></span></strong></p></div></div></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlEurope to Boost its Defence Potentialtag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-12-09:52381632013-12-09T00:05:00+01:002013-12-09T00:05:00+01:00 Europe to Boost its Defence Potential Andrei AKULOV - Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4353488" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2110600943.jpg" alt="2134154.jpg" /></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Europe to Boost its Defence Potential</strong></span></h1><table style="float: left; width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td class="sh10"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><a class="black" href="http://www.strategic-culture.org/authors/andrei-akulov.html"><span style="color: #c0c0c0;">Andrei AKULOV</span></a> - Ex: http://www.strategic-culture.org</span></span></strong></span></td></tr><tr><td align="left" valign="middle"> </td></tr><tr><td align="left" valign="middle"><div id="articlelistitem5"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">On November 20 Russian Deputy Defense Minister Yuri Borisov said that Russian government’s spending for procurement of military equipment will increase by 25 percent next year. The expenditure is to reach 1.7 trillion rubles ($52 billion) in 2014, up from the 1.35 trillion rubles allocated for state defense contracts this year. The decision reflects the trend of increased defense spending. Russia is currently implementing an ambitious 20 trillion ruble ($640 billion) rearmament program planned to run up until 2020. The program will see the share of modern weaponry in Russia’s armed forces reach 30 percent by 2015 and 70 percent by 2020. According to Borisov, a state arms procurement program for the decade up to 2025 is in works giving priority to qualitative edge, standardization and unification of weapons systems. Some say the effort is in contrast with the sequester in the USA and economic woes faced by NATO and EU members. The reality is that economic difficulties aside, the military capabilities are still very much at the top of US and European allies’ priority lists. The US programs have been described previously in the Strategic Culture Foundation publications <a href="http://www.strategic-culture.org/news/2013/11/15/us-announces-significant-changes-for-military-policy-i.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">(1)</span></a> and <a href="http://www.strategic-culture.org/news/2013/05/14/us-fields-new-weapons.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">(2)</span></a>. It is expedient to have at least a cursory look at the trends in Europe, especially before the EU December summit expected to address the security issues. </span></strong><div id="annotation5"><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> The European Union 28 heads of state and governments come together in December for the Brussels summit to discuss security and defence matters at the highest level for the first time in five years. At present the organization is involved in 15 peacekeeping and conflict resolution operations around the world. European leaders agreed plans for greater defence co-operation at the December 2012 summit in Brussels with defence chiefs having to co-ordinate capabilities and procurement. The final communique calls for <em>«a more systematic and longer term European defence co-operation».</em> The activities are closely coordinated with NATO plans. The November 19 defence ministers’ meeting in Brussels is the last cornerstone in months of preparatory work that have been going on at many levels. The agenda is clearly defined as:<em> «increasing the effectiveness, visibility and impact of the CSDP (Common Security and Diplomatic Policy); enhancing the development of defence capabilities; and strengthening Europe’s defence industry».</em> The issues prevailing the discussions will be air-to-air refueling, remotely piloted aircraft systems and cyber defense. The process is gaining momentum proving the defense issues are still very much on the table in Europe no matter it faces economic woes. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> European military programs</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Seven EU countries have formed what France calls a «club» to produce military drones from 2020 onward. The accord was reached in Brussels on November 19 at a meeting of the European Defence Agency (EDA), the EU’s defence think tank, by France, Germany, Greece, Italy, the Netherlands, Poland and Spain. The defence ministers signed a «letter of intent» to task the Agency to draw up a study on joint production of Medium Altitude Long Endurance (Male) craft used to strike military targets or for surveillance of migrant boats in the Mediterranean Sea. Peter Round, told media: <em>«This is the starting pistol for us to be able to start work on a European Remotely Piloted Aircraft Systems».</em> French defence minister, Jean-Yves Le Drian <a href="http://www.reuters.com/article/2013/11/19/eu-drones-idUSL5N0J444V20131119" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">called</span></a> the group of seven a <em>«club of drone-using countries».</em></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Three European arms firms – France’s Dassualt, Franco-German firm Eads and Italy’s Finmeccanica – agreed in June to launch their own European drone program. France, Greece, Italy, Spain, Sweden and Switzerland are working on what they call a «euro-Ucav,» or unmanned combat air vehicle, the Neuron, which made a test flight in December 2012. France and the UK are working on a «stealth» drone called Telemos to fly in 2018. The EDA meeting also called for «increased co-operation» by EU states on air-to-air refueling, satellite communications and cyber defence.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Speaking on November 4 to Greek daily Naftemporiki on the US snooping scandal, she said EU justice Commissioner Viviane Reding has said the Union should create its own intelligence service by 2020: <em>«What we need is to strengthen Europe in this field, so we can level the playing field with our US partners».</em> EU countries’ intelligence agencies already co-operate to some extent. They share classified information on conflicts and terrorist threats in IntCen, a branch of the EU Foreign Service. Counter-terrorism specialists also meet in the so-called CP931 working group in the EU Council. Outside EU structures, member states’ intelligence chiefs occasionally meet in what they call the Club de Berne and in a Club de Berne offshoot, the Counter Terrorism Group. The EU Foreign Service gets updates from its 13 civilian and military crisis missions, such as the Eulex police force in Kosovo or its border mission in Georgia. It also has 40-or-so Regional Security Officers, who file reports from EU embassies in risky places, such as Lebanon or Libya, and it is test-running a scheme to hire EU countries’ security experts as military attaches in a handful of delegations. The official noted that creating a European Intelligence Service would require an EU treaty change and that Reding’s notion, if it is taken up, would have to be dealt with after the EU elections in 2014.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> France has taken a leading role in Europe since the election of Nicolas Sarkozy as president in May, 2007. By 2009 France had rejoined NATO’s military command, after a 40-year absence, and was soon led the NATO attack against Libya. Mr. Hollande continues the policy. Last May the French government released a sweeping review of its defence strategy. No great cuts on defense in the times of economic troubles, the «white paper» outlined a new emphasis in France’s foreign-policy interests. The paper observed that the U.S. is switching its attention toward Asia and retrenching from North Africa and the Middle East, opening up an opportunity for France to take a leadership role in this area. France has always had a keen interest in the region. It was French and British diplomats who carved up the Middle East into spheres of influence in 1916. Some question Mr. Hollande’s new aggressive stand on Syria and his attempts to push France into a more active position in Europe.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Franco-British defence cooperation is growing stronger. The two are the EU’s leading military powers spending together €92 billion on defence last year (more than Germany, Italy, the Netherlands, Poland and Spain put together), according to Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI). In line with the 2010 Lancaster House Treaties, the UK and French military force regularly conduct joint exercises. The forces of the both countries have been deployed together in large-scale exercises. The plans include the establishment of a Combined Joint Expeditionary Force (CJEF) by 2016. The CJEF’s air component has already gone through tests at exercises. </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> There are joint equipment projects implemented, including nuclear missile testing. The countries plan to join efforts in developing a sea-launched missile and have joint projects to secure nuclear warhead stockpiles (in Valduc in France and Aldermaston in the UK). British defence contractor BAE Systems and France's Dassault Aviation were last year awarded a contract to develop next-generation unmanned drone aircraft. They are already building a «Future Combat Air System», due in 2030, with manufacturers to send in proposals this month. Shrinking budgets have bolstered the two countries' determination to work together. For the first time France has invited Britain's ambassador (along with a German diplomat) to help draft France's next long-term military plan, <a href="http://www.reuters.com/article/2013/03/01/us-britain-france-defence-idUSBRE9200GM201303" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">the Livre Blanc</span></a>. <em>«As shown from our joint operations in Libya and Mali, the UK and France are natural partners and have a key role to play in leading and shaping the defence and security of Europe»,</em> a British defence ministry spokesman told EUobserver on <a href="http://euobserver.com/defence/121495" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">September 17</span></a>.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> No matter Europe faces tough economic times, military issues are very much on the agenda with plans to upkeep a potential going far beyond purely defensive requirements… </span></strong></p></div></div></td></tr></tbody></table>
diazdhttp://e-mosaique.hautetfort.com/about.htmlRéchauffement climatique. ”Des canicules plus fortes et plus récurrentes en France”tag:e-mosaique.hautetfort.com,2013-06-06:50898172013-06-06T16:01:51+02:002013-06-06T16:01:51+02:00 E NTRETIEN. Laurent Terray, chercheur au CERFACS (Centre Européen de...
<p><strong>E<a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/01/943942281.JPG" target="_blank"><img id="media-4132486" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/01/3063378557.JPG" alt="environnement,eads,réchauffement climatique,météo france,laurent terray" /></a>NTRETIEN. Laurent Terray, chercheur au CERFACS (Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique) est le co-auteur d’un étude portant sur le réchauffement climatique. L’an dernier, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) faisait la relation entre scénarios climatiques et économiques. Cette fois ci, les prévisions incorporent des notions politiques. </strong></p><p><strong>Un an après le rapport du Giec qu’apporte de nouveau votre étude ? </strong><br /><strong>Laurent Terray. </strong>Tout d’abord notre étude contrairement à celle du <a title="Le Giec nous livrerait-il une vision édulcorée du réchauffement climatique ?" href="http://www.humanite.fr/tribunes/le-giec-nous-livrerait-il-une-vision-edulcoree-du-514774">Giec </a>s’est consacrée uniquement sur la France. Nous avons analysé des résultats du XXème siecle pour faire des prévisions sur le XXIème. L’évolution observée et l’évolution simulée sont très cohérentes. <br />Deuxièmement, notre étude est basée sur 25 modèles qui simulent l’évolution couplée des océans, de l’atmosphère, de la glace de mer. Ces modèles sont des outils mathématiques et des programmes informatiques qui simulent l’évolution physique de ces composantes. Les résultats sont basés sur des outils venant d’une trentaine de pays. Ce qui a été publié l’an dernier par nos collègues de Météo France était basé uniquement sur deux modèles de climat français.</p><p><strong>Quelle a été votre méthode ? </strong><br /><strong>Laurent Terray. </strong>Suivant les scénarios d’émission de gaz à effet de serre, les projections climatiques sont très différentes. De manière volontaire, on a mis en exergue le scénario le plus sévère mais c'est le scénario qui correspond au maintien des émissions d’aujourd’hui. Depuis une trentaine d’années, les émissions augmentent au rythme de 2 % par ans et dans les dix dernières années, nous sommes passé à une augmentation de 3% par an. Le scénario le plus sévère est basé justement sur le même rythme d’augmentation d’émissions de gaz.</p><p><strong><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/01/2711686280.JPG" target="_blank"><img id="media-4132490" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/01/4046915757.JPG" alt="environnement,eads,réchauffement climatique,météo france,laurent terray" /></a>Le scénario le plus sévère est donc le plus probable ? </strong><br /><strong>Laurent Terray. </strong>On ne peut pas dire cela. On ne peut pas prévoir le futur en termes de comportement politiques, historiques, sociaux et environnementaux. Une prise de conscience va peut être avoir lieu. Mais, si on continue à émettre du gaz comme aujourd’hui, le réchauffement serait de 3 et 4 °C en moyenne à la fin du siècle et sera plus marqué en été qu’en hiver. Il y aura aussi une diminution significative des précipitations en été, particulièrement dans le sud de la France. En termes de météorologie, on peut s’attendre à des canicules plus fortes et plus récurrentes.</p><p><strong>Le CERFACS a sept actionnaires dont Total et EADS. N’est-il pas paradoxal pour une étude qui redoute le <a href="http://www.humanite.fr/mot-cle/rechauffement-climatique">réchauffement climatique</a> d’être financé par un groupe qui pollue comme Total ? </strong><br /><strong>Laurent Terray. </strong>On peut le considérer comme cela mais ce financement nous a permis justement de mener à bien cette étude. De nos jours, un chercheur passe autant de temps à aller chercher des contrats pour financer les recherches qu'à les réaliser. Donc je n’y vois pas de contradictions à partir du moment où cette recherche a été effectué de manière complètement libre. Si Greenpeace faisait des appels d’offres pour faire des recherches sur les changements climatiques, nous accepterions, mais ce n’est pas le cas. Je peux vous affirmer que nous avons souffert d’aucune contrainte.</p><p>Entretien publié <a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">par l'Humanité</a></p>
diazdhttp://e-mosaique.hautetfort.com/about.htmlVente des participations de l’Etat : une absurde stratégie à court termetag:e-mosaique.hautetfort.com,2013-05-06:50639322013-05-06T15:23:00+02:002013-05-06T15:23:00+02:00 Jean-Marc Ayrault a confirmé que le gouvernement envisageait de réduire...
<p><strong><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/00/1260450234.jpg" target="_blank"><img id="media-4090076" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: right;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/00/2297627268.jpg" alt="budget, entreprises, eads, GDF-Suez, jean-marc ayrault, france télécom, privatisation" /></a>Jean-Marc Ayrault a confirmé que le gouvernement envisageait de réduire la participation de l'Etat dans le capital "d'un certain nombre d'entreprises publiques", pour consacrer ces sommes à l'investissement. C’est accepter de perdre son droit de regard sur certains choix industriels stratégiques, mais aussi sabrer une source de revenu pour l’Etat sur le long terme.</strong></p><p>"Nous envisageons que dans un certain nombre d'entreprises publiques où le taux de participation de l'Etat en tant qu'actionnaire est très important, nous puissions dégager une partie pour financer l'investissement, pas pour boucher les trous du budget", a déclaré le Premier ministre dimanche soir au JT de TF1. <br /> Et la vente des bijoux de famille a commencé. Rien que le mois dernier, le ministère de l'Economie a annoncé avoir vendu 3,12% du capital de Safran, soit 13 millions d'actions, ce qui lui a rapporté 448,5 millions d'euros. La vente de titres EADS a déjà rapporté près de 1,2 milliard d'euros à l'Etat français, en avril également.</p><p><strong>Une double erreur</strong></p><p>Une somme qui peut paraître importante, mais à comparer aux dividendes, « rente », que ces participations apportent à l’Etat s’élève ces dernières années entre 4 et 5 milliards d’euros annuellement (cf. projets de loi de finances). Un revenu que l’Etat ampute à chaque fois qu’il vend ses participations. Un des plus gros contributeurs au budget de l’Etat est GDF-Suez, 1,4 milliards en 2012. Et le gouvernement envisage d’en vendre une partie. <br /> Vision économique à court terme, mais aussi erreur stratégique. Vendre des participations c’est s’enlever du pouvoir de contrôle sur les décisions du groupe. C’est la participation de l’Etat au capital de France Telecom qui a permit d’éviter de <a href="http://www.humanite.fr/social-eco/il-ne-faut-pas-brader-dailymotion-534645">brader Dailymotion</a>. C’est aussi ce qui aurait pu lui permettre, avec un peu de volonté politique, d’empêcher la stratégie de délocalisation à tout crin chez Renault…</p><p>Le Premier ministre entend utiliser ces sommes pour investir sur 10 ans, dans les domaines du numérique et nouvelles technologies, de la transition énergétique, de la santé et des grandes infrastructures. Le détail du plan sera dévoilé au cours des prochaines semaines. Privatiser pour investir sur l'avenir, c'est bien la preuve que le gouvernement est toujours dans sa logique d'austérité.<br />Cette annonce, le soir même de la grande marche du 5 mai, est aussi un message politique adressé à la gauche. Le signe que le gouvernement, s’il a entendu, n’a pas l’intention d’écouter.</p><p>Article publié dans <a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">l'Humanité</a></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlAffaire Boeing/Eads: ou, comment les Etats-Unis se moquent du monde.....tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2010-03-13:26437872010-03-13T00:10:00+01:002010-03-13T00:10:00+01:00 La...
<p class="article_body"> La déception des naïfs fait sourire: ils y ont cru, aux promesses sur la fin du protectionnisme et autre balivernes du même tonneau. Ils découvrent -mieux vaut tard que jamais !...- que la Chine ou les USA, s'ils <em>parlent</em> bien, <em>agissent</em> non pas en fonction de théories mais exclusivement en fonction de leur intérêt national immédiat. Comment, d'ailleurs, le leur reprocher ?...</p><p class="article_body"> Quant à Obama, qu'ils imaginaient tout aussi naïvement être quelqu'un qui allait <em>changer les choses,</em> inaugurer de nouvelles relations et autres rêveries/cingleries... ils découvrent enfin qu'il est, avant tout, le président des États-Unis, et le défenseur, avant tout, des intérêts <em>étasuniens</em>: mais, là aussi, qui pourrait le lui reprocher ?</p><p class="article_body"> Les naïfs et les niais n'ont qu'à sen prendre à eux-mêmes s'ils se sont laissés duper... par leur propre niaiserie et leur propre naïveté !....</p><p class="article_body"> Aujourd'hui, c'est l'affaire Boeing qui vient, en effet, de sonner le glas de certaines illusions... Il n'est pas inutile de la raconter (1), dans ses grandes lignes, en commençant par le commencement, qui éclaire la suite: Boeing a son siège à Chicago, fief du président démocrate Barack Obama....</p><div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1926206478.jpg" target="_blank"><img id="media-2331877" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1082524629.jpg" alt="obama-banlieux.jpg" name="media-2331877" /></a></div><div style="text-align: center;"><em>Pour les naïfs, les retours au réel sont toujours difficiles....</em></div><h1 class="article_headline" style="text-align: center;">Armée de l'air américaine: Boeing seul en lice après le retrait de Northrop/Airbus</h1><p class="article_headline" style="text-align: left;"> La fourniture de 179 avions ravitailleurs à l'armée américaine est un contrat évalué à 35 milliards de dollars. La balance commerciale entre l'UE et les Etats-Unis, pour ce qui est de la défense, est traditionnellement favorable aux Américains qui exportent deux fois plus de matériel militaire vers l'Europe qu'ils n'en importent: 5 milliards de dollars contre 2,2 milliards en 2008.</p><p class="article_body" style="text-align: left;"> Signe de son caractère très sensible, le contrat a déjà fait l'objet de deux appels d'offres. Il a été attribué une première fois à Boeing en 2003, une deuxième à Airbus et son allié américain Northrop Grumman en 2008. Et à chaque fois annulé....</p><div class="article_container"><div class="article_rhc" style="float: right;"> </div><p class="article_body"> </p><div style="text-align: center;"><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/367491642.jpg" target="_blank"><img id="media-2325622" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/109375065.jpg" alt="airbus ravitailleur.jpg" name="media-2325622" /></a></em></div><div style="text-align: center;"><em>Image de synthèse fournie par EADS, montrant un avion ravitailleur....</em></div><p class="article_body"> Sept ans après avoir remporté ce contrat dans des conditions contestées qui ont conduit à son annulation, Boeing devrait donc être assuré de remporter le méga-contrat de 35 milliards de dollars pour la livraison de 179 avions ravitailleurs.</p><p class="article_body"> Northrop Grumman a en effet mis à exécution sa menace plusieurs fois brandie de ne pas répondre à l'appel d'offres du Pentagone, officiellement présenté le mois dernier et qu'il estime biaisé.</p><p class="article_body"> "Nous avons pris cette décision au vu de la structure de l'appel d'offres..qui privilégie clairement le ravitailleur plus petit de Boeing et ne reconnaît pas comme il le faudrait les avantages d'un ravitailleur plus grand", a expliqué le groupe américain dans un communiqué.</p><div class="article_feed_image"> L'Européen EADS, dont l'appareil KC-45, une version modifiée de l'Airbus A330, avait été retenu en 2008 avant que Boeing n'obtienne une nouvelle annulation du contrat, n'a pu que s'incliner.</div><p class="article_body"> <strong>"EADS confirme que l'équipe Northrop Grumman/EADS ne répondra pas à l'appel d'offres pour remplacer les avions ravitailleurs américains, à la suite de l'annonce par son partenaire Northrop Grumman de sa décision de ne pas être candidat",</strong> a indiqué la maison-mère d'Airbus.</p><p class="article_body"> Un peu plus tard, un porte-parole d'EADS en Amérique du Nord, Guy Hicks, a précisé: <strong>"Notre option préférée, lorsque nous nous sommes engagés dans le concours (pour les ravitailleurs), était de faire équipe avec Northrop Grumman.... Northrop Grumman a décidé de ne pas concourir et cela réduit de façon importante les options",</strong> a-t-il dit.</p><p class="article_body" style="text-align: center;"><img title="Logo d'EADS et de Northrop Grumman" src="http://o.aolcdn.com/dims-eu/UKPP/1/310/-/90/http://www.aolcdn.com/aolfr_feeds/category/201003/2010030816539994457605" alt="Logo d'EADS et de Northrop Grumman" /></p><p class="article_body" style="text-align: center;"><em>Northrop Grumman a précisé qu'il ne protesterait pas contre les conditions de l'appel d'offres. Les militaires américains <strong>"devraient attendre trop longtemps"</strong> le résultat d'une procédure d'appel, a expliqué le groupe - or cette saga dure depuis 2001.</em></p><p class="article_body"> <strong>"Nous sommes déçus par la décision de Northrop de ne pas soumettre d'offre pour le programme de remplacement des avions ravitailleurs de l'armée de l'air américaine",</strong> a déclaré le vice-secrétaire américain à la Défense, William Lynn. Mais la compétition était <strong>"structurée de façon équitable"</strong> et Boeing et Northrop <strong>"pouvaient être en véritable concurrence",</strong> a-t-il assuré.</p><p class="article_body"> Boeing avait annoncé la semaine dernière qu'il proposerait au Pentagone une version modifiée de son 767, plus petit que l'A330. Les offres doivent officiellement être déposées auprès du Pentagone d'ici au 10 mai. Une décision est attendue durant l'été. Le constructeur américain a réaffirmé lundi soir qu'il entendait soumettre une proposition <strong>"transparente et compétitive".</strong></p><p class="article_body"> Le groupe a assuré que son avion permettrait aux contribuables américains d'économiser 10 milliards de dollars en coûts de carburant sur 40 ans, et noté qu'il est "conçu et construit par des Américains".</p><div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2052378141.jpg" target="_blank"><img id="media-2325629" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/1803414079.jpg" alt="boeing dirigeants.jpg" name="media-2325629" /></a></div><div style="text-align: center;"><em>Le vice-secrétaire américain à la défense, William Lynn,</em></div><div style="text-align: center;"><em>entre les généraux James Cartwright et Patrick O'Reilly, le 16 juin 2009 à Washington</em></div><p class="article_body"> Northrop Grumman a souligné pour sa part qu'en 2008, le Pentagone avait conclu un accord pour un prix départ d'usine de 184 millions de dollars par avion pour les 68 premiers ravitailleurs livrés. "Avec la décision d'acheter un appareil bien plus petit et moins performant, le contribuable doit certainement attendre une facture bien inférieure", a ajouté le groupe.</p><p class="article_body"> Le sénateur républicain de l'Alabama (sud des Etats-Unis), Richard Shelby, n'a pas caché son amertume: son Etat devait bénéficier de l'installation d'une usine d'assemblage Northrop/Airbus, avec 1.500 emplois directs à la clé.</p><p class="article_body"> <strong>"Cette supposée compétition n'était pas conçue pour déboucher sur le meilleur résultat pour nos hommes et femmes en uniforme, elle était conçue pour déboucher sur le meilleur résultat pour Boeing",</strong> s'est-il emporté, regrettant <strong>qu'"une fois de plus la politique l'emporte sur les besoins de nos militaires".</strong></p><p class="article_body" style="text-align: center;"><img title="Un Boeing F/A-18E/F Super Hornet en démonstration le 19 juin 2009 au saloon du Bourget" src="http://o.aolcdn.com/dims-eu/UKPP/1/310/-/90/http://www.aolcdn.com/aolfr_feeds/category/201003/20100309001499140901345" alt="Un Boeing F/A-18E/F Super Hornet en démonstration le 19 juin 2009 au saloon du Bourget" /></p><p class="article_body" style="text-align: center;"><em>Le constructeur aéronautique américain Boeing semble assuré de remporter le méga-contrat des avions ravitailleurs de l'armée de l'air américaine, après le retrait annoncé -le lundi 8 mars- de son compatriote Northrop Grumman allié à l'Européen Airbus.</em></p><p class="article_body" style="text-align: left;">(1) : source: fil AOL</p></div>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlBonne nouvelle pour l'Airbus militaire ?.....tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2010-02-21:26134432010-02-21T00:15:00+01:002010-02-21T00:15:00+01:00 Une...
<p class="MsoNormal"> Une dépêche AFP du 16 février nous apprenait qu’EADS avait reçu une offre des pays clients de l'avion de transport militaire A400M au sujet du financement du programme, et qu’en conséquence le groupe européen donnerait une réponse "dans les prochains jours".<br /> L'Allemagne avait annoncé –le lundi 15- que les sept pays clients (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg et Turquie) de l'Airbus A400M avaient transmis une proposition commune de financement des 5,2 milliards d'euros de surcoût de ce programme, qui connaît au moins trois ans de retard: les Etats clients ont proposé l'apport de 2 milliards d'euros supplémentaires, ainsi que 1,5 milliard de soutien financier qui pourrait prendre la forme de garanties de crédit....</p><div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/2095511492.jpg" target="_blank"><img id="media-2284655" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/1528416397.jpg" alt="AIRBUS MILITAIRE A 400 M.jpg" name="media-2284655" width="352" height="269" /></a></div><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><em>Un équipement indispensable, pour les forces armées françaises aussi bien qu'européennes.....</em></p>
ArnaudMercierhttp://affairesversailles.hautetfort.com/about.htmlVélizy : Carmat inaugure une ”salle blanche”tag:affairesversailles.hautetfort.com,2009-11-17:24714892009-11-17T08:13:00+01:002009-11-17T08:13:00+01:00 Vélizy : Carmat inaugure une "salle blanche" Créée en juin 2008, la...
<p><strong><span style="font-family: Arial; color: #000080; font-size: x-small;">Vélizy : Carmat inaugure une "salle blanche"</span></strong></p> <p><br /> <span style="font-family: Arial; font-size: x-small;">Créée en juin 2008, la jeune entreprise biomédicale Carmat est née d'une étroite collaboration entre le professeur Carpentier, chirurgien cardiaque, et EADS (Matra). Aujourd'hui l'entreprise innovante, située à Vélizy-Villacoublay, emploie une quarantaine de personnes qui travaillent sur un projet (le plus avancé au niveau mondial) de cœur artificiel. L'inauguration d'une "salle blanche" où seront fabriquées les prothèses destinées aux essais cliniques sur l'homme (dès 2011), marque le passage de la phase de conception à celle de la fabrication.</span></p> <p><i><span style="font-family: Arial; color: #808080; font-size: x-small;">Toutes les Nouvelles - Versailles - St-Quentin 04-11-09/p.11</span></i></p> <p>Source : <a href="http://www.versailles.cci.fr/CCIVActu.nsf/nFA/9FA68C97DD53B5E2C12572F1004D77E7?OpenDocument">http://www.versailles.cci.fr/CCIVActu.nsf/nFA/9FA68C97DD53B5E2C12572F1004D77E7?OpenDocument</a></p> <p><i><span style="font-family: Arial; color: #808080; font-size: x-small;"><br /></span></i></p> <p> </p> <div class="boxtitleless-decorator1" id="box-mybox1742571"> <div class="boxtitleless-decorator2"> <div class="boxtitleless-decorator3"> <div class="link-note"><iframe scrolling="no" allowtransparency="true" hspace="0" vspace="0" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://zbox.zanox.com/ppb/?312547C908908646S0&DefaultURL=&master=11&page=126&ma_website_id=183924&ttbg=#FFFFFF" frameborder="0" height="200" width="200" name="zanox_adbox_frame"></iframe></div> </div> </div> </div> <div class="boxtitleless-decorator1" id="box-mybox1727747"> <div class="boxtitleless-decorator2"> <div class="boxtitleless-decorator3"> <div class="link-note"></div> </div> </div> </div> <p> </p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlLes naïfs, Obama et les intérêts états-uniens…tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2008-11-12:18895452008-11-12T00:11:00+01:002008-11-12T00:11:00+01:00 Les...
<p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Arial;"> </span></span> Les naïfs ( ou les niais ? ) qui avaient chaviré dans l’hyperbole, après l’élection d’Obama vont vite déchanter. Elu pour défendre les seuls intérêts de son pays, les Etats-Unis (1), on aura très vite un aperçu de son action en suivant les développements d'une <strong>"l'affaire"</strong> très sensible : l'attribution du contrat géant des avions ravitailleurs de l'US Air Force... qui oppose Boeing et EADS.</p><p style="background: white;"><span style="font-size: 9pt; color: #000000; font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span> On sait que <em>Boeing</em> et <em>Airbus,</em> engagés dans une concurrence féroce, se livrent à ce sujet une guerre sans merci. Initialement attribué à Boeing, puis à EADS/Northrop, le contrat de 35 milliards de dollars avait été cassé en juin dernier par l'organisme de contrôle des dépenses publiques américain.</p><p style="background: white;"> Lors de la campagne, Barack Obama n'a pas caché sa préférence pour l'avionneur américain, allant même jusqu'à se <em>féliciter</em> de l'annulation du contrat attribué à EADS/Northrop. Faut-il y voir un lien ? Le siège social de Boeing se trouve à Chicago, dans l'Illinois, l'Etat dont le futur président est sénateur.... John McCain lui voyait d'un bon oeil la victoire d'EADS.</p><p style="background: white;"> Et si officiellement, selon le secrétaire adjoint à la Défense John Young, la future administration devra <strong>"laisser le prix jouer le rôle de facteur décisif", "il n'y a pas d'angélisme à attendre d'Obama, qui défendra les intérêts américains autant qu'un autre",</strong> assure Benoît Chervalier, maître de conférence à Sciences-Po Paris et spécialiste des Etats-Unis...</p><p style="background: white;"> Mais comment pourrait-il en être autrement ? On va déchanter, bientôt, dans certains cercles et milieux...</p><p style="background: white;">(1) : ce qui est d'ailleurs tout à fait normal, et n'a rien qui doive étonner ou choquer; ce qui est étonnant, c'est que des gens ici, en France ou en Europe, aient pu croire une seule seconde qu'Obama allait être une sorte de <em>chevalier blanc du monde</em>: quelle ineptie !... </p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlMain-mise allemande sur Airbus.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2008-05-26:16347012008-05-26T23:53:20+02:002008-05-26T23:53:20+02:00 Il y a quelques années, Airbus était présenté comme le symbole de la...
<span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">Il y a quelques années, Airbus était présenté comme le symbole de la construction européenne, autant dans les médias que dans les manuels scolaires : ces temps-là semblent bien révolus et, s’il doit être encore le symbole de l’Union Européenne, ce n’est guère rassurant, ne serait-ce qu’au regard des récents développements de l’actualité de l’entreprise EADS…</span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"> </span></p> <span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">Dans « <b><i>Le Parisien</i></b> » du lundi 25 mai, une double page est consacrée aux « <b>tensions franco-allemandes </b>» au sein du groupe industriel, et ce que l’on n’y apprend mérite attention. En sous-titre : « <b>les salariés français et les élus locaux s’inquiètent de l’hégémonie allemande au sein du groupe</b> »… Un autre titre, extrait d’un entretien avec le député socialiste de Haute-Garonne : « <b>On s’est fait rouler dans la farine</b> ». En veut-on encore ? Voici un troisième titre : « <b>Une note accuse l’Allemagne de « spolier » Airbus </b>». Et un sous-titre, encore, dans cette double page : « <b>Menaces d’agressions physiques à Toulouse </b>»…</span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"> </span></p> <span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">En fait, il semble bien que les intérêts économiques (en particulier ceux des actionnaires) et les pressions de l’Allemagne, soucieuse de mettre la main sur l’industrie aéronautique française en jouant la carte « européenne », véritable alibi des démissions françaises et nouveau tabou qui évite d’avoir à réfléchir, sont en train d’entraîner « <b>la fin de l’aéronautique française </b>», comme il y a eu la mainmise de l’Indien Mittal sur Arcelor, celle de Lucent sur Alcatel, ou celle de l’entreprise canadienne Alcan sur Péchiney : c’est le député socialiste qui, dans son entretien avec le journal, déclare : « <b>L’équilibre franco-allemand au plus haut niveau décidé à l’été 2007 par Sarkozy et Merkel est un marché de dupes. Louis Gallois</b> [président français du groupe EADS] <b>est isolé, les Allemands sont partout aux manettes. (…)</b></span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"><b> </b></span></p> <b><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">Louis Gallois se contente de faire du mécanoindustriel et de délocaliser dans les pays de la zone dollar. Pendant ce temps, sur le terrain, on est en train de dépecer la filière aéronautique française et de détruire des milliers d’emplois sans que le gouvernement dise un mot. C’est scandaleux. Il ne s’agit pas d’être antiAllemands, mais de constater qu’eux ont une véritable politique industrielle. En France, nous n’avons même pas de ministre de l’Industrie. Sur l’affaire Airbus, le gouvernement Fillon se met la tête dans le sable pour ne pas froisser Angela Merkel avant la présidence française de l’Union européenne. (…)</span></b> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"> </span></b></p> <b><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">Nous nous sommes fait rouler dans la farine par les Allemands. Comme Nicolas Sarkozy s’y était engagé pendant la campagne de la présidentielle, le gouvernement doit reprendre en main l’avenir de la filière aéronautique. On ne peut pas accepter de voir disparaître l’un des fleurons de l’industrie française. (…) Pour l’instant, la ligne d’EADS aujourd’hui, c’est des dividendes pour les actionnaires et des larmes pour les salariés. </span></b><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">» Terrible réquisitoire contre cette entreprise en passe de quitter la France, au nom de la « <b>compétitivité</b> », et contre une République sarkozienne oublieuse de ses promesses électorales qui, selon la formule célèbre, « <b>n’engagent que ceux qui y croient</b> »…</span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"> </span></p> <span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">Les propos du député Gérard Bapt sont confirmés par cette « <b>note blanche, confidentielle, insérée dans le dossier qu’a remis la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Toulouse à la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, il y a une semaine</b> » : elle ne laisse aucun doute sur les manœuvres dilatoires des dirigeants allemands d’EADS, dont le président Gallois se fait, en définitive, le complice (à moins qu’il n’en soit le prisonnier ?), en expliquant que « <b>le simulacre de vente des usines allemandes est une honte. EADS devait savoir depuis longtemps qu’elles étaient invendables, que la société qui s’est porté acquéreur était « bidon » et que les allemands n’ont jamais eu l’intention de les vendre. On a tout de même laissé ce simulacre de processus se dérouler. </b>» A hurler de colère, de rage !</span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"> </span></p> <span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">Et la note de s’indigner justement en quelques phrases qu’il faudrait rappeler à tous nos gouvernements républicains qui font de la « gouvernance » quand il faudrait faire acte de gouvernement et œuvre d’Etat : « <b>Va-t-on laisser longtemps encore l’Allemagne spolier ouvertement le savoir-faire et la part de travail qui revient à la France, laquelle grâce à Concorde, que les allemands n’ont pas financé, a permis le succès des programmes Airbus ? </b>»</span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"> </span></p> <span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">Relocalisons Airbus en France ! Après tout, pourquoi pas ? Il serait temps de sortir d’une logique purement comptable ou actionnariale pour <b>penser une véritable politique industrielle française</b>, avec ou sans un ministère attitré.</span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"><b> </b></span></p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlL'Esprit des Lois (9) : esprit de modération et législationtag:heresie.hautetfort.com,2007-10-26:12853582007-10-26T15:50:00+02:002007-10-26T15:50:00+02:00 J'ai trouvé un écho aux propos de Jacqueline Gourault , sénatrice...
<p><b><font color="#999999">J'ai trouvé un écho <a href="http://heresie.hautetfort.com/archive/2007/10/19/jacqueline-gourault-contestation-populaire-et-courage-politi.html">aux propos de Jacqueline Gourault</a>, sénatrice UDF-MoDem à propos de la modération en politique. Poursuivant ma lecture de l'Esprit des Lois, j'y trouve au <u>livre XXIX chapitre I de l'Esprit des Lois</u> ces sages propos :</font></b></p> <p>« <b>Je le dis, et il me semble que je n'ai fait cet ouvrage que pour le prouver: <font color="#800000">l'esprit de modération doit être celui du législateur</font>; le bien politique, comme <font color="#800000">le bien moral, se trouve toujours entre deux limites</font></b>.»</p> <p><b><font color="#999999">Voilà. Je crois que cet avis rejoint très bien ce que la Sénatrice disait, comparez, chers lecteurs :</font></b></p> <p>« <b>Quant on dit modération, peut-être pense t-on que c'est l'absence d'opinion solide, forgée. <font color="#800000">Je crois qu'au contraire, l'opinion forgée, forte, donne une sagesse qui peut se transformer en modération</font> mais cela n'empêche pas la volonté, le combat politique, le combat contre l'injustice, le combat contre les rumeurs.</b> »</p> <p><b><font color="#999999">L'exemple que donne Montesquieu me convient très bien, car il prophétise quasiment les lenteurs à venir de notre justice, et je crois les avoir <a href="http://heresie.hautetfort.com/archive/2006/11/19/justice.html">déjà condamnées sur ce blog</a>, en montrant comment elles devenaient un déni de justice.</font></b> </p> <p>«En voici un exemple.<br /> Les formalités de la justice sont nécessaires à la liberté. Mais <b>le nombre en pourrait être si grand</b> qu'il choquerait le but des lois mêmes qui les auraient établies : <b>les affaires n'auraient point de fin</b>; <b>la propriété des biens resterait incertaine</b>; on donnerait à l'une des parties le bien de l'autre sans examen, ou <b>on les ruinerait toutes les deux à force d'examiner</b>.<br /> Les citoyens perdraient leur liberté et leur sûreté, <b>les accusateurs n'auraient plus les moyens de convaincre, ni les accusés le moyen de se justifier</b>.»</p> <p><b><font color="#999999">C'est clair, il tape dans le mille, l'ami Montesquieu. Et son exemple, cela me rappelle tout à fait le dégât des eaux que je citais dans ma note du 11 novembre 2006...</font></b></p> <p><b><font color="#999999">Pour le reste, le Livre XXIX vérifie littéralement le titre de l'ouvrage : Montesquieu compare les lois et leur esprit dans plusieurs situations concrètes, et montre comment des lois qui paraissent semblables ne le sont pas, comment des lois peuvent dériver de l'esprit du législateur, ou encore, comment il faut tenir compte des circonstances dans lesquelles elles ont été édictées, ne pas les séparer de leur objet, et bien d'autres observations de bon sens encore...</font></b></p> <p><font color="#999999"><b>Il va même jusqu'à donner des conseils sur la manière dont il convient de les écrire, et j'avoue que je m'y retrouve plutôt ! Je cite en vrac :</b></font></p> <p>Ceux qui ont un génie assez étendu pour pouvoir donner des lois à leur nation ou à une autre doivent faire de certaines attentions sur la manière de les former.<br /> <br /> <b>Le style en doit être concis</b>. Les lois des Douze Tables sont un modèle de précision : les enfants les apprenaient par cœur . Les Novelles de Justinien sont si diffuses, qu'il fallut les abréger .<br /> <br /> Le style des lois doit être simple; l'expression directe s'entend toujours mieux que l'expression réfléchie. Il n'y a point de majesté dans les lois du bas-empire; on y fait parler les princes comme des rhéteurs. Quand le style des lois est enflé, on ne les regarde que comme un ouvrage d'ostentation.<br /> <br /> <b>Il est essentiel que les paroles des lois réveillent chez tous les hommes les mêmes idées</b></p> <p>[...]</p> <p>Je dis que <b>dans les lois il faut raisonner de la réalité à la réalité, et non pas de la réalité à la figure, ou de la figure à la réalité</b>.<br /> [...]<br /> Les lois ne doivent point être subtiles; elles sont faites pour des gens de médiocre entendement: elles ne sont point un art de logique, mais la raison simple d'un père de famille.<br /> <br /> Lorsque, dans une loi, les exceptions, limitations, modifications, ne sont point nécessaires, il vaut beaucoup mieux n'en point mettre. De pareils détails jettent dans de nouveaux détails.<br /> <br /> Lorsqu'on fait tant que de rendre raison d'une loi, il faut que cette raison soit digne d'elle. Une loi romaine décide qu'un aveugle ne peut pas plaider, parce qu'il ne voit pas les ornements de la magistrature . Il faut l'avoir fait exprès, pour donner une si mauvaise raison, quand il s'en présentait tant de bonnes.<br /> [...]<br /> <b>En fait de présomption, celle de la loi vaut mieux que celle de l'homme</b>. La loi française regarde comme frauduleux tous les actes faits par un marchand dans les dix jours qui ont précédé sa banqueroute: c'est la présomption de la loi.[...]</p> <p><b><font color="#999999">Tiens, c'est amusant, cela vous rappelle pas quelque chose de très actuel, ça ? Heureusement que Montesquieu n'a pas vu l'affaire d'EADS, comme quoi, cela a beau avoir été écrit il y 250 ans, les choses ne changent pas fondamentalement...On devrait envoyer à Arnaud Lagardère et cie un exemplaire annoté de l'Esprit des Lois en n'oubliant pas de lui surligner le chapitre XVI du livre XXIX ...<br /></font></b><br /> Lorsque le juge présume, les jugements deviennent arbitraires; lorsque la loi présume, elle donne au juge une règle fixe. [...].</p> <p><font color="#999999"><b>Rien à dire, c'est une règle tout à fait fondamentale... </b></font></p> <p> </p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlFrançois Bayrou s'exprime à Pautag:heresie.hautetfort.com,2007-10-10:12585612007-10-10T01:35:00+02:002007-10-10T01:35:00+02:00 Un militant basque a fait le compte-rendu d'une toute récente réunion des...
<p>Un militant basque a fait le compte-rendu d'une toute récente réunion des Cercles Citoyens de Pau le 05 octobre dernier. François Bayrou était présent et a répondu à toutes les questions.</p> <p>Je reprends ici intégralement <a href="http://bgr.zeblog.com/257827-merci-francois">la relation du militant UDF - MoDem</a> basque. </p> <p><font color="#999999">Comme je vous l'avais annoncé, la réunion de rentrée des Cercles Citoyens de Pau avait lieu ce soir. Entouré de plus d'une centaine de personnes, François Bayrou, accompagné de son suppléant Pierre Menjucq, a répondu en toute décontraction et en toute simplicité aux questions qui lui étaient posées. Il a précisé d'emblée que ces réunions ne concernaient pas les problèmes internes du Mouvement Démocrate et de ses adhérents, mais plutôt les questions civiques ou citoyennes.</font></p> <p><font color="#999999">N'étant pas mandaté et n'ayant pas réellement les compétences pour faire un compte-rendu exhaustif de cette réunion, je me contenterai de souligner quelques points qui m'ont particulièrement marqué parmi les différents thèmes abordés.</font></p> <p><font color="#999999">A propos des <b><font color="#000000">franchises</font></b> pour les remboursements de la sécurité sociale, François Bayrou a expliqué qu'elles étaient terriblement <b><font color="#000000">mal inspirées</font></b> et que l'argumentaire n'était pas satisfaisant. Il a ajouté que cette mesure était <b><font color="#000000">insuffisante</font><font color="#000000">1/15 du déficit</font></b> et ne couvrait que .</font></p> <p><font color="#999999">A la question délicieusement abrupte : "Lorsque vous avez rencontré Nicolas Sarkozy, qu'est-ce qu'il vous a dit ?", François Bayrou a répondu que <font color="#000000"><b>Nicolas Sarkozy rêvait qu'il rentre dans son équipe</b></font> mais que ce n'était pas son choix et qu'il fallait être fidèle à ses convictions. Il a notamment ajouté : "<font color="#000000"><b>Les valeurs de Nicolas Sarkozy ne sont pas les miennes</b></font>. Il aime beaucoup les gens riches et les gens célèbres, j'aime mieux les gens profonds !".</font></p> <p><font color="#999999">Sur le <font color="#000000"><b>dossier EADS</b></font> qui fait la une de l'actualité, François Bayrou a dénoncé les connivences entre l'état et les puissances d'argent. Il a clairement expliqué comment <font color="#000000"><b>la caisse des dépôts et consignations</b></font>, c'est à dire le <font color="#000000"><b>contribuable</b></font>, <b>a racheté au cours le plus haut, des actions dont tous les initiés, état compris, savaient pertinemment qu'elles allaient dégringoler</b>. <font color="#000000"><b>Il a ajouté cette phrase terrible : "<u>Si on savait la vérité brute, personne ne le croirait</u> !</b></font>"</font></p> <p><font color="#999999">S'agissant de son éventuelle candidature à la mairie de Pau, François Bayrou a remarqué avec humour que près d'une heure s'était écoulée avant que la question ne soit posée ! Il a affirmé qu'il prendrait grand soin de respecter son propre calendrier. Il a ensuite relaté la "saga" du candidat socialiste fabiusien et son voyage parisien chez les anciens combattants et chez Nicolas Sarkozy... <font color="#000000"><b>François Bayrou a réaffirmé que les listes partisanes étaient stupides pour des élections municipales</b></font>. A propos du cumul des mandats, il a réitéré son attachement au mandat unique mais a précisé que la pratique institutionnelle actuelle était au cumul et qu'il fallait que tous "jouent" avec les mêmes règles.</font></p> <p><font color="#999999">A propos des <font color="#000000"><b>peines plancher</b></font>, François Bayrou a regretté une large <b><font color="#000000">américanisation de la politique pénale</font></b> et le fait qu'un délinquant interpellé avec trois grammes de cannabis puisse être condamné à trois ans de prison ferme.</font></p> <p><font color="#999999">Interrogé sur un <font color="#000000"><b>retour éventuel des "mangeurs de soupe</b></font>", le leader du Mouvement Démocrate n'a pas mâché ses mots : "<font color="#000000"><b>Il ne faut pas laisser remonter les naufrageurs sur le bateau</b></font> !". Il a nuancé ce propos en <font color="#000000"><b>différenciant ceux qui pouvaient être de bonne foi de ceux qui ont voulu nous détruire</b></font>. J'étais personnellement à quelques décimètres de <font color="#000000"><b>François Bayrou</b></font> à cet instant et je peux vous affirmer que j'ai ressenti <font color="#000000"><b>sa souffrance et sa peine à propos de cette situation</b></font>, mais également <font color="#000000"><b>sa force et ses convictions</b></font> sur la nécessité de poursuivre ce qui a été engagé.</font></p> <p><font color="#999999">Enfin sur le rôle de la <font color="#000000"><b>troisième voie démocrate</b></font>, en France, en Europe et dans le monde, François Bayrou s'est montré optimiste. Nous sommes <b><font color="#000000">une force naissante</font></b> : "<font color="#000000"><b>Au début de sa vie, même un baobab est plus petit qu'un fraisier...</b></font>" Notre société du XXIe siècle devra affronter l'intégrisme et l'inégalité croissante contre lesquelles nous devons entrer en résistance. Elle devra également choisir entre avoir et être...</font></p> <p><font color="#999999">Merci François d'avoir des convictions que l'on peut partager !</font></p>
Sitemestrehttp://lesepees.hautetfort.com/about.htmlChroniques hebdomadaires (13) - La voyoucratietag:lesepees.hautetfort.com,2007-10-06:12514422007-10-06T16:45:00+02:002007-10-06T16:45:00+02:00 La voyoucratie Les actualités nous proposent un nouveau...
<p><img src="http://www.lesepees.fr/media/02/02/97b0c6cf0f4edab974afa3c33794213f.jpg" id="media-587345" alt="80abb77e6890d1851cda6c6202db343e.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-587345" /><u><b>La voyoucratie </b></u></p> <p>Les actualités nous proposent un nouveau scandale financier. Des actionnaires d'EADS ont vendu une partie de leurs actions au prix fort juste avant de révéler les difficultés d'AirBus. C’est un délit d'initié et c'est puni par la loi (au moins sur le papier). Léon Daudet aurait pu parler de canailles, de fripouilles ou même dans ce cas d'embochés (en rapport avec l'Allemagne).<br /> Cette affaire a le mérite au moins de montrer clairement quel est l'ennemi de la France et des Français : le capitalisme financier, mondialiste et apatride. Ce capitalisme n'est mué que par une seule odeur, et pourtant vespasienne, celle de l'argent. On lui opposera le capitalisme industriel ou familial qui a conscience que l'on ne peut pas tout sacrifier sur l'autel du rendement capitalistique et que l'économie est un maillage très serré qui ne supporte pas de trop brusques dérégulations. Le mondialisme n'est pas une donnée inéluctable il faut aussi la repenser.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p align="right"><i>Sitemestre des Epées</i></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlLaurence Parisot : « que du mépris »tag:plunkett.hautetfort.com,2007-10-05:12512742007-10-05T09:55:00+02:002007-10-05T09:55:00+02:00 Mais est-ce que ça suffit ?
<strong><em>Mais est-ce que ça suffit ?</em></strong>
mdJaponhttp://udfjapon.hautetfort.com/about.htmlSarkozy dévoilétag:udfjapon.hautetfort.com,2007-03-10:9237312007-03-10T05:15:00+01:002007-03-10T05:15:00+01:00 Le Daily Yomiuri, reprenant une dépêche Associated Press , a consacré ce...
<div align="justify">Le <i>Daily Yomiuri,</i> reprenant une dépêche <i>Associated Press</i>, a consacré ce mercredi un article sur les manifestations des employés d'Airbus à Toulouse et leurs implications dans la campagne présidentielle.</div> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal" xml:lang="ja-JP" align="justify" lang="ja-JP">Notant la forte mobilisation syndicale, l'article a surtout relevé la tout aussi forte présence de candidats à la présidentielle dans la ville rose. Cette présence s'exprimant soit lors de la manifestation comme l'a fait José Bové, soit lors de contacts avec les organisations syndicales. Le journal a aussi repris les déclarations des deux principaux protagonistes de la campagne. Avec un sens critique et une acuité que n'ont malheureusement pas ou plus nos médias hexagonaux.</p> <div align="justify"></div> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal" xml:lang="ja-JP" align="justify" lang="ja-JP">Ainsi, le reporter a souligné, non sans malice, la magnifique volte-face de N.Sarkozy sur le sujet. Ce dernier qui « <i>lundi disait que l'état français devrait être mieux représenté dans l'actionnariat d'Airbus »</i> et accroître sa part d'actionnariat, «<i> suggérait</i> <i>la semaine dernière que les gouvernements étaient de bien piètre actionnaires stratégiques et devaient laisser des investisseurs privés mener E.A.D.S. ».</i> Pour information, en japonais, une girouette se dit <i>kazamidori</i> (風見鶏).</p> <div align="justify"></div> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal" xml:lang="ja-JP" align="justify" lang="ja-JP">Ou quand la presse étrangère commence à découvrir la vrai personnalité du candidat U.M.P.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal" xml:lang="ja-JP" lang="ja-JP"><b>Alexandre Joly</b>.</p>