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2024-03-29T03:15:12+01:00
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Prieto
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Méditation : des négligences dans la prière...
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-05-26:5377648
2014-05-26T07:23:00+02:00
2014-05-26T07:23:00+02:00
« Rien ne m'effraie chez les âmes pieuses comme des négligences...
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Rien ne m'effraie chez les âmes pieuses comme des négligences volontaires, de plus en plus accentuées dans la prière. Ces négligences peuvent les conduire aux plus honteux désordres. N'a-t-on pas vu des ascètes, héros de la mortification, longtemps considérés comme des colonnes de l’Église, perdre peu à peu l'habitude de la vertu et s'écrouler lamentablement dans la fange de honteuses turpitudes ? Ne cherchons pas ailleurs le secret de leur chute : ils avaient progressivement cessé de prier en esprit et en vérité.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Tout fléchissement dans la piété chez un chrétien est la manifestation d'un fléchissement dans la volonté orientée vers Dieu. Tout relâchement à la prière révèle chez une âme un affaiblissement de ses forces ; prier moins, c'est, surnaturellement parlant, <em>s'anémier</em> ; prier moins, c'est opposer de moins en moins de résistance à ce courant de paganisme sur lequel, bon gré, mal gré, nous sommes obligés de vivre, qui tend à nous entraîner vers l'abîme du mal, et contre lequel tous, moi comme toi, nous devons lutter continuellement, si nous ne voulons pas être emportés, avec la masse, loin du devoir, à l'océan de tous les désordres.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> D'autre part, à la diminution de la piété, à la négligence dans la prière, correspond normalement une diminution de grâces actuelles, car Dieu donne son secours à l'homme dans la mesure où l'homme l'implore...</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Tu ne devrais jamais t'endormir sans te demander loyalement où en est ta constance et ta ferveur dans l'habitude de la prière. Tu vaux devant Dieu ce que vaut ta prière ; c'est à ta prière que se mesure la fécondité de ta vie et la fertilité surnaturelle de ton âme. Songe que, sans la grâce de Dieu, l'homme est incapable de prononcer, d'une manière surnaturellement agréable au Seigneur et méritoire, le nom de Jésus-Christ (I Cor XII, 3). "Sans moi, affirme le Sauveur, vous ne pouvez rien" (Jn XV, 5) dans l'ordre de votre destinée surnaturelle. Qui néglige de prier assidûment renonce donc à tout progrès sérieux dans la vie spirituelle ; peut-être même à son insu, a-t-il renoncé à son ciel !</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> ...</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Je te conjure donc, ô mon frère, de pratiquer la première de toutes les sagesses, de croire à ta faiblesse radicale, à ton indigence absolue, aux dangers graves et nombreux qui de toutes parts menacent ta divine destinée, l'intégrité de ta conscience et ton bonheur chrétien et de ne point compter sur toi pour ne pas périr ; mais sur Dieu seul...</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Prie sans cesse. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Chanoine Marie-Eugène Henry</strong>, Chapelain de Paray-le-Monial, <em>Lueurs Divines</em> Tome II (ch. XV), Éditions Alsatia - Paray-le-Monial, 1940.</span></div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4571728" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/986232818.jpg" alt="mains_ouvertes_11.jpg" /></span></p></div>
Prieto
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Toujours des bavardages et des rumeurs... Mise au point du Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-04-24:5354569
2014-04-24T16:36:37+02:00
2014-04-24T16:36:37+02:00
Le Père Federico Lombardi, S.I. Directeur de la Salle de Presse du...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le Père Federico Lombardi, S.I. Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, a fait ce matin la déclaration suivante:</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">"Dans le cadre de ses rapports personnels pastoraux le Pape François a effectué divers appels téléphoniques. Ceux-ci ne relevant absolument pas de l’activité publique du Pape, aucune information ou commentaire ne sera fait par la Salle de Presse. Ce qui a été diffusé à ce sujet, sorti du contexte des rapports personnels du Saint-Père, et son amplification médiatique conséquente n’est donc pas digne de foi et est source de malentendus et désordres. C’est pourquoi il n’y a pas lieu de tirer de ces circonstances des conséquences relatives à l’enseignement de l’Église."</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a title="Vatican Information Service" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/Le%20Père%20Federico%20Lombardi,%20S.I.%20Directeur%20de%20la%20Salle%20de%20Presse%20du%20Saint-Siège,%20a%20fait%20ce%20matin%20la%20déclaration%20suivante:%20%20"Dans%20le%20cadre%20de%20ses%20rapports%20personnels%20pastoraux%20le%20Pape%20François%20a%20effectué%20divers%20appels%20téléphoniques.%20Ceux-ci%20ne%20relevant%20absolument%20pas%20de%20l’activité%20publique%20du%20Pape,%20aucune%20information%20ou%20commentaire%20ne%20sera%20fait%20par%20la%20Salle%20de%20Presse.%20Ce%20qui%20a%20été%20diffusé%20à%20ce%20sujet,%20sorti%20du%20contexte%20des%20rapports%20personnels%20du%20Saint-Père,%20et%20son%20amplification%20médiatique%20conséquente%20n’est%20donc%20pas%20digne%20de%20foi%20et%20est%20source%20de%20malentendus%20et%20désordres.%20C’est%20pourquoi%20il%20n’y%20a%20pas%20lieu%20de%20tirer%20de%20ces%20circonstances%20des%20conséquences%20relatives%20à%20l’enseignement%20de%20l’Eglise."%20%20Source%20:%20Vatican%20Information%20Service%20(Publié%20VIS%20Archive%2001%20-%2024.4.14).%20http:/visnews-fr.blogspot.fr/2014/04/declaration-du-directeur-de-la-salle-de.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Vatican Information Service</span></a></span> (Publié VIS Archive 01 - 24.4.14).</span></p>
Frasby
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Haïku Nabirosinais
tag:certainsjours.hautetfort.com,2011-08-04:3734852
2011-08-04T03:32:00+02:00
2011-08-04T03:32:00+02:00
Les Haikus ne sont connus en Occident que depuis le début du XXem...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://storage.canalblog.com/61/37/420216/36129959.jpg" target="_blank"><img id="media-3148930" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/02/01/3991031877.JPG" alt="DSCF8901.JPG" /></a>Les<a href="http://www.big.or.jp/%7Eloupe/links/fhisto/fbuson.shtml" target="_blank"> Haikus</a> ne sont connus en Occident que depuis le début du XXem siècle. Les écrivains occidentaux ont tenté de s'inspirer de cette forme de poésie très brève la plupart du temps,<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/09/13/haiku-roumain.html" target="_blank"> ils ont choisi de transposer le Haïku japonais </a>qui s'écrivait sur une seule colonne sous la forme d'un<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tercet" target="_blank"> tercet </a>de 3 vers de 5, 7 et 5 syllabes pour les haïkus occidentaux. quand on compose un Haïku en français, on remplace en général les mores par des syllabes, <em>"mais c'est quoi les mores exactement ?</em>" se demandera notre lecteur chéri (à supposer qu'il ne sache pas...) Et comme je fais désormais les questions et les réponses, je vous dirai qu'il ne faudra pas craindre celle-là (de réponse ! suivez un peu, vous irez vous baigner après), et donc, <em>la more</em> est un son élémentaire émis<a href="http://www.peeters-leuven.be/boekoverz.asp?nr=8146" target="_blank"> lors de la phonation</a>. Son nom provient du latin <em>"Mora"</em> signifiant <em>"retard"</em> ou<em> "délai"</em>. Comme beaucoup de<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Phon%C3%A9tique_suprasegmentale" target="_blank"> termes spécifiques à la linguistique,</a> sa définition exacte est contestée, mais bon, grosso-modo, sans rentrer dans les discussions, il s'agit d'une notion plus fine que celle de syllabe. Dans les langues syllabiques, chaque syllabe est constituée d'une ou plusieurs <em>mores</em>, qui en déterminent le poids, ce dernier déterminant à son tour l'accent tonique du mot, ou son rythme. Dans certaines langues, dites<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_morique" target="_blank"> <em>"moriques",</em></a> la notion de syllabe, d'ailleurs, n'existe pas, une syllabe qui contient une seule more est appelée <em>"monomorique"</em> ou <em>"monomoraïque"</em>, si elle est composée de deux mores elle est appelée <em>"bimorique"</em> ou <em>"bimoraïque</em>". La langue japonaise est connue pour sa structure en <em>mores</em>. La plupart des dialectes utilise <a href="http://books.google.fr/books?id=vf2XO0ls3GYC&lpg=PA143&ots=9Ix6j7XrB1&dq=langue%20japon%20%20haku&pg=PA143#v=onepage&q&f=false" target="_blank">les mores (haku en japonais)</a> plutôt que les syllabes comme fondement de son système phonique. Une syllabe française peut contenir jusqu'à trois<em> mores,</em> ce qui engendre des poèmes irréguliers. Quant à la notion de <em>more,</em> si elle existe en Nabirosina, le nabirosinais considère qu'il n'est guère besoin de se casser la tête avec ça, ce n'est déjà pas mince affaire de traduire tant bien que mal <a href="http://books.google.fr/books?id=jzcLAAAAQAAJ&pg=PP9#v=onepage&q&f=false" target="_blank">le patois nabirosinais (dit rachollasi)</a> en bon français moderne, on pourra donc considérer que le Haïku nabirosinais est peut-être l'un des seul Haïku au monde à n'obéir qu'à sa propre loi.</p><p style="text-align: justify;">Photo : Offert par la boulangère du village, ce poème-Haïku chanté par <a href="http://s141404647.onlinehome.fr/photos/101007_68.JPG" target="_blank">Ricky Vacance (et sa cornemuse à pain) </a>ravira vos matins, vos midis, vos soirées, (j'ai testé pour vous). Un fragment de pure poésie vue au Nabirosina doux.</p><p style="text-align: justify;">© Frb 2011.</p>
Frasby
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Sur le banc du Marquis
tag:certainsjours.hautetfort.com,2011-01-03:3055024
2011-01-03T18:59:00+01:00
2011-01-03T18:59:00+01:00
Si l'imaginaire risque un jour de devenir réel, c'est qu'il a lui-même ses...
<p style="text-align: justify;"><strong>Si l'imaginaire risque un jour de devenir réel, c'est qu'il a lui-même ses limites assez strictes et qu'il prévoit facilement le pire parce que celui-ci est toujours le plus simple qui se répète toujours.</strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://remue.net/cont/blanchot.html" target="_blank">MAURICE BLANCHOT</a> : extr.<a href="http://www.leseditionsdeminuit.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=1536" target="_blank"> "Après coup"</a>, éditions de Minuit, 1983.</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;">Pour le lecteur qui désirerait lire sur un banc plus frais, il suffira de cliquer sur l'image</span><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/12/03/sur-le-banc-de-neige.html" target="_blank"><img id="media-2832791" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/00/374291308.JPG" alt="banc du marquis.JPG" /></a></p><p style="text-align: justify;">Sur le banc du Marquis, je me suis réveillée ce matin et je me suis aperçue que tous les chiffres de l'année avaient été changés sans que je n'en sache rien. La neige avait fondu mais le banc demeurait alcestien, plus que jamais, tout entier, situé en un point précis quelquepart entre<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/08/24/sur-le-banc-de-la-quietude.html" target="_blank"> "La Quiétude"</a> et<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/09/05/sur-le-banc-du-mont-d-or.html" target="_blank"> les monts du Lyonnais.</a> Sur le banc du Marquis, je me disais qu'il serait bon de ne plus penser à rien, comme il est de coutume sur les bancs. Le froid invitant à plus de lascivité à la mesure du temps et de la neige qui fond jour après jour mais au fil de ce souhait, me venaient à l'esprit des tas de trucs et des tas de machins que je ne pouvais empêcher, malgré ma volonté d'atteindre cet état inséparable de l'être qu'on appelle le vide.</p><p style="text-align: justify;">Sur le banc du Marquis, j'ai pensé aux feuilles plissées de<a href="http://lejardinducreo.org/hellebores.htm" target="_blank"> l'héllébore,</a> à ce <a href="http://www.montmartre-paris-france.com/images/Vangogh-iris2_2.jpg" target="_blank">petit jardin d'iris</a> jouxtant, dans la banlieue de Lyon, un immense incinérateur à ordures. J'ai pensé à <a href="http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/83/Sea-otter-morro-bay_13.jpg" target="_blank">la loutre marine</a> qui posséde l'une des fourrures les plus précieuses au monde et qui a une manière amusante de faire la planche en écrasant des coques de <a href="http://media.achat-ville.com/uploads/nantes/Produit/99/prod_photo1_4349_1239626296.jpg" target="_blank">palourdes</a> contre un galet pressé sur sa poitrine tout en portant à sa gueule le meilleur de ces fruits de mer. J'ai pensé que la loutre marine ferait un excellent casse noix ou un gros casse-noisette qui pourrait épater les copains. Sur le banc du marquis j'ai pensé aux jeux décourageants, de patience, de<a href="http://cyrano.blog.lemonde.fr/files/2009/07/max-jacob.1248358464.jpg" target="_blank"> Max Jacob</a> dans <em><a href="http://surrealisme.skynetblogs.be/archive/2009/02/19/max-jacob-poeme.html" target="_blank">"Le cornet à dés"</a>, </em>et puis aux disques de <a href="http://www.actualites-electroniques.com/Dj/Pierre%20Henry-France.jpg" target="_blank">Pierre Henry </a>qui remplissent l'air de rock n'roll. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small; font-family: georgia,palatino;">PIERRE HENRY "Teen Tonic"</span><br /><img id="media-2832816" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/00/1586053570.mp3" /></p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">J'ai pensé à tous les imbéciles qui composent des musiques rien qu'<a href="http://www.nextag.fr/batterie-casserole/recherche-html?nxtg=131b0a280d08-80218F474DA11EEA" target="_blank">en tapant sur des casseroles,</a> à <a href="http://fr.shvoong.com/books/novel-novella/59207-animal-farm-la-ferme-des/" target="_blank">Napoléon</a> qui ne se trompe jamais, aux mystères non révélés de <a href="http://www.bonbonsconnexion.com/images/bonbons/BG170x_boules_de_gomme_gumballs.jpg" target="_blank">la boule de gomme.</a> J'ai pensé <a href="http://www.franceculture.com/oeuvre-lucrèce-atomes-mouvement-physique-et-éthique-de-alain-gigandet.html" target="_blank">aux atomes </a>qui s'entrechoquent et au <em>"Miracle du Saint accroupi"</em> dans<a href="http://www.alfredjarry2007.fr/amisjarry/documents/Textes%20en%20ligne/MINUTES_SAAJ.htm" target="_blank"> "Les minutes de sable mémorial".</a> Sur le banc du Marquis j'ai pensé <a href="http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/70/Freud_Sofa.JPG" target="_blank">aux triomphes de la psychanalyse</a>, à cet <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/07/24/ceci-n-est-pas-un-platane.html" target="_blank">arbre penché </a>qui penche depuis longtemps à cause du vent, j'ai pensé que je ne savais pas si fallait couper l'arbre ou supprimer le vent. Sur le banc du Marquis, j'ai pensé à ces politesses extrêmes qui cachent les plus grandes agressivités, j'ai pensé à l'irrationnel,<a href="http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/85/Ulysse_bateau.jpg" target="_blank"> aux héros qui ne meurent jamais</a>, sur le banc du Marquis j'ai pensé que je pourrais être marquise ou <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/09/10/comme-un-lundi.html" target="_blank">duchesse </a>réincarnée grâce aux<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b8/Old_Time_Machine.jpg" target="_blank"> voyages dans le passé,</a> (en <a href="http://www.passion-egyptienne.fr/images/nakht%20danseuses.jpg" target="_blank">servante à la harpe </a>en Egypte par exemple). J'ai pensé <a href="http://image.toutlecine.com/photos/s/o/u/soucoupes-volantes-attaquent-01-g.jpg" target="_blank">aux soucoupes volantes</a> qui perdraient leur attrait si on apprenait qu'elles ont été fabriquées par des ingénieurs de l'aéronautique terrienne, j'ai pensé à ces gens qui n'existent qu'en fonction de l'autorisation de ceux qui se proclament<a href="http://morisset.files.wordpress.com/2009/07/martinet.jpg" target="_blank"> leurs supérieurs,</a> à ces autres gens qui se lamentent à propos de petits problèmes et ne s'en prennent jamais à eux mêmes. J'ai pensé au cauteleux, au figé, aux lézardes et à l'opulence, aux tumulus sableux et aux tombes trapézoïdales. Sur le banc du marquis j'ai pensé à ces<em> "pointilleux" </em>qui ont peur d'abîmer<a href="http://voiture--neuve.blogspot.com/2007/05/prendre-soin-de-sa-voiture-neuve.html" target="_blank"> leur voiture</a>. J'ai pensé aux voyages en ville en tramway, aux cacahuètes bouillies, aux sonates et aux interludes. Sur le banc du Marquis, j'ai pensé au Marquis qui posséde les clés d'un<a href="http://www.dailymotion.com/video/xc4v45_gerard-manset-le-langage-oublie_music" target="_blank"> langage oublié</a>, à la<a href="http://www.britishmuseum.org/explore/highlights/highlight_objects/aes/la_pierre_de_rosette.aspx" target="_blank"> pierre de Rosette</a> et aux mérites de <a href="http://alain.calloch.pagesperso-orange.fr/pages/astropenseur0.htm" target="_blank">Ptolémée</a>. Sur le banc du Marquis j'ai pensé, à l'exaltation de la volonté jusqu'à sa désintégration finale, menant à l'imagination la plus anachronique et la plus débridée, j'ai pensé à la noblesse du banc malgré l'absence de particule. Aux redondances du menuet qui navigue entre les billets. Sur le banc du Marquis, j'ai pensé encore aux sonates et aux interludes...</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small; font-family: georgia,palatino;">JOHN CAGE/ JOHN TENNEY : Sonatas and Interludes</span><br /><img id="media-2832824" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/02/3906088400.mp3" /></p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Sur le banc du marquis j'ai soudain cessé de penser, j'ai dû rêver que les chiffres étaient devenus équivalents, peut-être insignifiants et que par conséquent le monde aurait peut-être une forme très différente si personne ne savait compter. J'ai pensé que l'année prochaine aurait lieu avant cette année mais en l'ignorant bien, nul d'entre nous ne devrait pour l'heure s'en soucier. Sur le banc du Marquis j'ai pensé...</p><p style="text-align: justify;">Photo : Le banc du Marquis, situé entre la quiétude et les monts du Lyonnais près des dunes et de la forêt (enchantée) jouxtant le château de Montrouan, quelquepart en recoin d'un jardin d'hiver, bien caché au fond au Nabirosina. Photographié aux derniers jours de December.© Frb 2010.</p>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
Sur le banc de neige
tag:certainsjours.hautetfort.com,2010-12-01:3013176
2010-12-01T17:11:00+01:00
2010-12-01T17:11:00+01:00
Viens allons voir la neige jusqu’à nous ensevelir ! BASHÔ , ...
<p><strong>Viens</strong><br /><strong>allons voir la neige</strong><br /><strong>jusqu’à nous ensevelir !</strong></p><p><a href="http://nekojita.free.fr/NIHON/BASHO.html" target="_blank">BASHÔ</a><strong><a href="http://nekojita.free.fr/NIHON/BASHO.html" target="_blank">,</a> </strong>extr: <a href="http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/collectif/haiku-anthologie-du-poeme-court-japonais,756450.aspx" target="_blank">"Haïku. Anthologie du poème court japonais", </a><br />Gallimard, 2002.<strong><br /></strong></p><p><span style="font-size: xx-small;">Si ce banc vous déplaît en cliquant sur l'image, vous gagnerez sûrement un autre banc. </span><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/09/05/sur-le-banc-du-mont-d-or.html" target="_blank"><img id="media-2782102" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/00/3543781342.jpg" alt="banc de neige647 b.jpg" /></a></p><p><span style="font-size: xx-small;"> </span>Sur le banc de neige je me suis allongée ce matin pour y dormir jusqu'au lendemain. Le banc avait des airs d'ermitage alcestien, quand je m'y suis réveillée, le froid m'engourdissait les mains alors j'ai pris<a href="http://lh5.ggpht.com/_PSocAAZiTN4/RtbNzDEGKuI/AAAAAAAAC7E/ldPCFDbm4rg/IMG_0480.JPG" target="_blank"> la position du penseur (de Rodin), </a>pour penser à des tas de trucs, à tout un tas de machins. Sur le banc de neige j'ai pensé...</p><p>Aux journées à<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/14/Sea-chile.jpg" target="_blank"> la mer,</a> au bord des <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/11/05/promenade-en-barque-au-crepuscule.html" target="_blank">lacs </a>et<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/29/Kreuzbach-bei-altenberg-sandbruch-v-s.jpg" target="_blank"> des rivières,</a> <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/12/01/quai-de-province-en-hiver.html" target="_blank">aux trouées du vieux Blaise </a>sur des feuilles luisantes et caoutchoutées, j'ai pensé qu'on pourrait monter la route en lacets sur des bottes luisantes et caoutchoutées, j'ai pensé aux tours carrées des villes qui vues de loin paraissent rondes, j'ai pensé que nous regardons les jours diminuer tandis que les nuits deviennent longues, j'ai pensé à ces hommes célèbres qui ne sont pas encore nés, à ces talents ignorés, cette multitude d'artistes pourtant doués qui mourront sans avoir connu un<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/dd/Warhol_grave-LF.jpg" target="_blank"> quart d'heure de célébrité</a>, j'ai pensé aux<a href="http://www.rabanel.com/images/presse-select/creation_fl/f.lev10.jpg" target="_blank"> ateliers culinaires </a>de <a href="http://www.rabanel.com/auteur.html" target="_blank">Jean Luc Rabanel,</a> sur le banc de neige, j'ai pensé aux<a href="http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L420xH247/hiroshige20-f8b9-1e553.jpg" target="_blank"> îles flottantes, </a>aux dé-collages <a href="http://www.galeriebirch.com/index.php?id=31&L=3" target="_blank">d'Asger Jorn</a>, à la taille prodigieuse<a href="http://a35.idata.over-blog.com/3/65/43/22/ngc1888-9-LF-T355-new.jpg" target="_blank"> d'une force </a>dépassant tout ce qu'on peut imaginer, j'ai pensé à<a href="http://sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc1/hs232.snc1/7916_154287130812_146952505812_3770432_3650330_n.jpg" target="_blank"> Ariane dans l'île de Naxos</a>, gémissant sur l'abandon et<a href="http://galatea.univ-tlse2.fr/pictura/UtpicturaServeur/GenerateurNotice.php?numnotice=A1792" target="_blank"> l'ingratitude de Thésée,</a> j'ai pensé à <a href="http://www.reiki-formation.ch/images/mandala-reiki-baechler.jpg" target="_blank">la vérité du monde</a> qui n'est pas <a href="http://www.almanart.com/IMG/Image/permanentes3/codognato-atilio_Pendentif_v1950_collpart.jpg" target="_blank">notre vérité,</a> sur le banc de neige j'ai pensé...</p><p>Aux rochers suspendus au dessus de la mer éternellement rongés par le sel de ses eaux, aux corps qui ne semblent pas connaître l'érosion, aux âmes sans agitations, aux esprits qui renversent tout à la moindre contrariété, sur le banc de neige j'ai pensé à la<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/da/Puces_de_saint_ouen.jpg" target="_blank"> porte de Saint Ouen,</a> au <a href="http://www.palais.mc/monaco/x-net/internet-palais-princier/francais/accueil.1.html" target="_blank">prince de Monaco</a>, et au<a href="http://www.ekt.gr/parthenonfrieze_text_version/description/west.jsp?w=1440" target="_blank"> Panathénées. </a>J'ai pensé aux machines à polir et culotter les grains de cafés, au <a href="http://www.dinosaure.wikibis.com/grallator.php" target="_blank">grallator,</a> au<a href="http://www.cnrtl.fr/definition/academie8/t%25C3%25A9r%25C3%25A9binthe" target="_blank"> térébinthe</a>, sur le banc de neige j'ai pensé au visage de ce nègre qu'on crût longtemps barbouillé d'encre et aux joues gonflées du père Louis <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0e/Louis_Armstrong_restored.jpg" target="_blank">faisant corps avec sa trompette. </a>J'ai pensé aux amants qui n'auront le droit de s'épouser <a href="http://image.toutlecine.com/photos/t/o/t/total-recall-1990-03-g.jpg" target="_blank">qu'en 2797</a>, au tracé rectiligne qui coupe la forêt Morand jusqu'à ces feuilles géantes qu'on espérait <a href="http://www.gdbobalcons-shop.com/Files/19849/96149349060.jpg" target="_blank">de bananier </a>mais qui portent un nom trop savant pour un effet assez médiocre, j'ai pensé au lac de <a href="http://www.lepommier.net/saintpoint/village.htm" target="_blank">Saint Point </a>envahi par les<a href="http://alecks.free.fr/ecole/Cycle3/CM2/Arts.visuels/creature_fantastique/mollusque-crustaces%20copie.jpg" target="_blank"> crustacés,</a> au <a href="http://bugguide.net/images/raw/NR3K9RFKDRFKVRX0ARHQWR80Q0W0S040VRIQL00QZ090H070OQG0JQ50WRLQTQ40YQJKTRYKORW0.jpg" target="_blank">grallator </a>fuyant <a href="http://www.afleurdepau.com/Flore/anacardiaceae/pistacia-terebinthus/b.jpg" target="_blank">le térébinthe</a>. Sur le banc de neige j'ai pensé que l'on fondrait peut être à la place de la neige si on avait la certitude qu'elle ne fonde plus jamais, j'ai pensé aux amis malheureux qui cherchent à tout se dire, et ne trouvent pas moyen. J'ai pensé à<em> "l'heure bleue"</em>, à<em> <a href="http://graindemusc.blogspot.com/2009/02/guerlain-rhabille-en-rose-la-petite.html" target="_blank">"la petite robe noire"</a></em><a href="http://graindemusc.blogspot.com/2009/02/guerlain-rhabille-en-rose-la-petite.html" target="_blank"> de Delphine Jelk,</a> à ces notes de coeur citronnées, de tête au <a href="http://www.alifewortheating.com/wp-content/uploads/2007/11/laduree-macaron-a-la-framboise.jpg" target="_blank">macaron framboise,</a> à cette note de fond au thé fumé, j'ai pensé à des volets qui s'ouvrent, dans une auberge de Méditerranée avec vue imprenable sur un<a href="http://caribfruits.cirad.fr/var/caribfruits/storage/images/production_fruitiere_integree/conduite_de_son_verger/avant_de_planter/1_prealable_a_la_plantation/5350-20-fre-FR/1_prealable_a_la_plantation.jpg" target="_blank"> verger d'agrumes,</a> j'ai pensé aux formules poétiques courtes mais de grande densité, à l'interminable haiku<a href="http://haikuguy.com/issa4kids/" target="_blank"> d'ISSA :</a></p><p><em><strong>Être là,</strong></em><br /><em><strong>tout simplement,</strong></em><br /><em><strong>au milieu de la neige qui tombe.</strong></em></p><p>Aux questions imprudentes de <a href="http://www.terebess.hu/english/haiku/shiki.html" target="_blank">SHIKI (Masaoka)</a></p><p><strong><em>Il y a bien longtemps,</em></strong><br /><strong><em>je l'interrogeais sur</em></strong><br /><strong><em>la profondeur sans fond de la neige. </em></strong></p><p>Sur le banc de neige, j'ai pensé aux diverses déformations de la volonté jusqu'à l'exaltation ou l'excentricité puis à toutes les craintes qu'elles inspirent, j'ai pensé <a href="http://christian.mathis.perso.sfr.fr/icebergs.html" target="_blank">aux éternels hivers d'hyperborée</a>, à l'humidité qui attaque le bas des murs, aux moisissures qui se glissent entre les poils d'un col de<a href="http://a21.idata.over-blog.com/2/92/52/60/Animaux-Divers-1/Ragondin-006.jpg" target="_blank"> ragondin, </a>et aux paupières tristes comme des pétales fanés de <a href="http://www.france-info.com/france-regions-2010-11-30-les-sans-abris-premieres-victimes-du-froid-500313-9-13.html" target="_blank">ceux qui ne savent pas où aller.</a> Sur le banc de neige j'ai pensé qu'au lieu de penser sur un banc on pourrait tout autant penser la même chose sur<a href="http://www.deco-in.com/blog/wp-content/uploads/2009/12/mini_luge.jpg" target="_blank"> une luge,</a> qu'il suffirait peut être de décoller le banc et puis le bricoler de façon à le rendre plus mobile. J'ai pensé que ce banc ne serait beau que<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e3/Drapeau_blanc.svg/800px-Drapeau_blanc.svg.png" target="_blank"> blanc,</a> qu'il nous le faudrait blanc tout le temps mais que ce serait absurde de peindre la neige en blanc du fait qu'on aurait peine à trouver le même blanc et qu'il serait d'ores et déjà vain de s'évertuer à chercher un rendu plus fondant. Sur le banc de neige j'ai pensé qu'on penserait peut être différemment si l'on était bercé par les <a href="http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3546,36-657633@51-657082,0.html" target="_blank">jeux vocaux des inuits,</a> qui battraient la mesure en tapant sur le banc, mais ça n'empêcherait pas de penser aux mêmes trucs, et aux mêmes tas de machins, et que, moralité: il n'est pas possible de battre le banc sans abîmer la neige. Sur le banc de neige j'ai pensé.</p><p> </p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: xx-small;">INUIT- Throat-Singing </span></p><p style="padding-left: 30px;">
<span style="font-size: xx-small;"><img id="media-2781985" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/02/492778065.mp3" /></span></p><p><span style="font-size: xx-small;"> </span><br /><span style="font-size: xx-small;"><br /></span>Photo : Le banc de neige, longeant les berges du Rhône quelquepart entre le pont <a href="http://www.visitelyon.fr/pages-photos/ponts-fleuves/rhone/pont,de-lattre,de,tassigny.php" target="_blank">De Lattre de Tassigny</a> et le<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/04/15/venise.html" target="_blank"> Parc de la Tête d'Or </a>à Lyon. Photographié dans les premières et volumineuses neiges du premier jour de December.© Frb 2010.</p>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
Albatros et pigeons
tag:certainsjours.hautetfort.com,2010-03-11:2663143
2010-03-11T22:31:00+01:00
2010-03-11T22:31:00+01:00
J'avais de la grandeur, ô cher Missisipi Par mépris des poètes,...
<p><b>J'avais de la grandeur, ô cher Missisipi<br /> Par mépris des poètes, gastéropode amer;<br /> Je partais mais quel amour dans les gares et quel sport sur la mer<br /> Record ! j'avais six ans (aurore des ventres et fraîcheur du pipi !)<br /> Et ce matin à dix heures dix le rapide<br /> qui flottait sur les rails croisait des trains limpides<br /> Et me jetait dans l'air, toboggan en plongeon<br /> C'était le cent à l'heure et malgré la rumeur<br /> Le charme des journaux enivrait les fumeurs [...]</b></p> <p>ARTHUR CRAVAN extr "Langueur d'éléphant" in "J'étais cigare". Editions Losfeld- Le terrain vague. 1971.</p> <p><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/02/02/333132168.jpeg" id="media-2412258" alt="1431578785.JPG.jpeg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2412258" /></p> <p>Tous sont revenus ravis de la classe de neige. Ils ont posé leurs moufles, leurs bonnets à pompons, pour amener le printemps au point le plus fondant, albatros et pigeons, du <a target="_blank" href="http://www.deezer.com/listen-3088670">Placebo</a> dans la prothèse, passeront le pont <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/10/23/dendromancie.html">jusqu'aux arbres</a> encore faibles de la <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/01/27/foret-morand.html">forêt Morand,</a> où près du square, en îlots verts occupés par l'interflora faussement passeïste, des amants en chemises bleu blanc beige, achètent les premiers bouquets de <a target="_blank" href="http://ludionlibre.blog.lemonde.fr/files/2008/04/jonquilles.1209079839.jpg">jonquilles</a> pour qui là haut les guettent sur la plus haute branche du <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/06/29/oublier-la-ville.html">parc de la Tordette</a>. <a target="_blank" href="http://hubert35.fond-ecran-image.com/blog-photo/files/2009/01/mesange03.jpg">Mésanges,</a> <a target="_blank" href="http://colleges.ac-rouen.fr/marceron/SVT/images/bergeronnette-ruisseau.jpg">bergeronnettes</a>. Attendri par les premiers chants qui firent glisser les neiges, partout un solitaire se meurt dans les pollens. Partout des vieilles pies devisent du printemps, partout de la jeunesse couchée déjà dans l'herbe, (ô pelouses interdites !) se roule des gamelles et des pétards à la peau de banane sèche aux sorties <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Force_(physique)#Le_parall.C3.A9logramme_des_forces">des cours de physique.</a> Melle Pugeolles s'en retourne à l'heure qui est l'heure dans sa petite 2CV violette, corriger son tas de copies, l'analyse d'un poème de <a target="_blank" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1e/Courbet_-_Paul_Verlaine.jpg">VERLAINE</a>. <i><b><a target="_blank" href="http://www.ac-strasbourg.fr/pedago/lettres/lecture/Saturnepresent.htm">"Les Saturniens"</a></b></i>, aubaine ! <i>"je vous distribue les enfants, ce polycope bleu, vert, rose ! que veut dire saturnien dans le poème ?"</i> <a target="_blank" href="http://damienbe.chez.com/saturne.htm#u3"><i><b>"les ingénues",</b></i></a> soleils couchants. <a target="_blank" href="http://www.oiseaux.net/photos/gabriel.rasson/images/rossignol.philomele.gara.1g.jpg">Rossignols.</a> Des souvenirs, une promenade obsessionnelle... <i><b>"Que me veux tu, mémoire ?"</b></i> VERLAINE plié, poltron, <i>"son chant d'amour est un chant de printemps",</i> les cheveux, les pensées, tout est soumis au vent. <a target="_blank" href="http://fuerapistas.files.wordpress.com/2007/05/albatros_ceja_negra_-_paso_drake_-_noviembre_2005.jpg">Albatros</a> et <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/02/05/les-ailes-du-desir.html">pigeons</a> font l'école buissonnière. Dans ma tour, ce donjon en mode cadet rousselle, je m'entiche de <a target="_blank" href="http://classes.bnf.fr/DOSSITSM/b-buffon.htm">BUFFON</a> ou COMTE GEORGES LOUIS LECLERC DE.. toute <a target="_blank" href="http://www.buffon.cnrs.fr/index.php?lang=fr#hn">l'histoire naturelle</a> se grave dans la chair blanche et <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Dorst">JEAN DORST</a> moud du grain près des cloches.</p> <p><b><i>« La vieille et toujours jeune histoire naturelle n'est pas morte, bien au contraire elle a encore de beaux jours devant elle. Il nous reste encore beaucoup à apprendre avec une paire de jumelles et une loupe, surtout avec nos yeux ! [...]</i></b></p> <p>Voilà nos yeux qui pêlent sous le coucher de soleil vaguement florentin quand les péniches tanguent molles <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/06/17/fleuve1.html">sur le fleuve</a> menteur lèchant les quais du côté du sixième, du sixième sens peut être. Ainsi albatros <i>et pigeons,</i> pourquoi pas <a target="_blank" href="http://images.doctissimo.fr/animaux/photo/hd/1164557116/paradisio/pose-hibou-446623336e.jpg">hiboux</a> ou <a target="_blank" href="http://4.bp.blogspot.com/_-jXNhK_D9JY/R-MDjRhxbFI/AAAAAAAAAO8/Fz_6iUo7ubM/s1600/DSC_0281_s.jpg">corbeaux</a> ? s'éprendront d'un <a target="_blank" href="http://lycees.ac-rouen.fr/bruyeres/jardin/Cythere.html"><b><i>bateau,</i></b></a> de 1869, <a target="_blank" href="http://www.poetica.fr/poeme-475/paul-verlaine-en-bateau/">treizième poème</a> des <i>"Fêtes galantes"</i>. L'eau reste sombre la pythie de Lugdumum donne des soirées crépusculaires, l'indécision des passagers cède à la flemme. <i>"Arrête de rêver et travaille!"</i> crie mademoiselle Pugeolles, tout en haut de l'estrade où poussent <a target="_blank" href="http://www.imagier.net/albums/userpics/10004/normal_champ%20tulipes.jpg">des champs de tulipes rouges</a> et des vivaces hybrides, des pivoines arbusives des pivoines herbacées aux étamines fines <i>"tiges grêles supportant l'anthère, forme aplatie comme un limbe de feuilles"</i> <a target="_blank" href="http://claude-monet.org/artbase/Monet/1916-1919/w1850/apc.jpg">ô Nymphaea</a> ! Voilà que <a target="_blank" href="http://www.deezer.com/listen-921906">le bateau s'enivre...</a></p> <p><b><i>"Les fleuves m'ont laissé descendre où je voulais"</i></b>.</p> <p><a target="_blank" href="http://www.arcane-17.com/rubrique,arthur-cravan,1119742.html">ARTHUR CRAVAN</a> prend la relève. Le taureau par les cornes. Le printemps sera <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/04/14/ce-qui-disent-les-rives.html">intranquille</a>. J'ai des <a target="_blank" href="http://steynian.files.wordpress.com/2009/10/fortuna.jpg">Fortuna</a> bleues en poche ainsi je m'échappe parée. ARTHUR CRAVAN va sous les jupes des filles, renifle, printanier, de son nez aristocratique, puis éclaire ma lanterne mieux que dix soleil d'Août <b><i>"Chaque fleur me transforme en papillon"</i></b>. Je cours sur la haute route, ce jour est jour de joie, le colosse revient des Caraïbes. <a target="_blank" href="http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=53774">Cela fait des mois je l'attends.</a> Albatros et Corbeau vadrouillés de Boeing, traversent le pont Morand. Aux pas pesants, leurs grosses bottines épousent un goudron solidaire sur lequel tous mentalement ne cessent de s'envoyer en l'air.</p> <p><i><b>Entraîneur aimantant albatros et pigeons,<br /> à cette allure folle, l'express m'avait bercé<br /> Mes idées blondissaient, les blés étaient superbes,<br /> Les herbivores broutaient dans le vert voyou des près<br /> J'étais fou d'être boxeur en souriant à l'herbe.</b></i></p> <p>Un grand type inquiétant, bûcheron dans les forêts trace à grands pas <i>la buissonière <b>: " Dans la nature, je me sens feuillu, mes cheveux sont verts".</b> Je suis ...</i> Je suis. L'autre Arthur, qui trace la ville, malade de ne pas être plus loin à chevaucher peut être, des girafes et des éléphants, ou tout simplement, la donzelle, Madame DELAUNAY en personne <a target="_blank" href="http://www.artbeat123.com/marymac/sandr.html">épouse de...</a></p> <p><i><b>"Je ne prétends pas que je ne forniquerai une fois <a href="http://books.google.fr/books?id=gdEJGF5MdYsC&lpg=PA197&ots=bnhdxWISl2&dq=arthur%20cravan%20madame%20delaunay&pg=PA197#v=onepage&q=arthur%20cravan%20madame%20delaunay&f=false">madame DELAUNAY</a>, puisqu'avec la grande majorité des hommes je suis né collectionneur [...]"</b></i></p> <p><i><b>"Ah nom de Dieu ! quel temps et quel printemps !"</b></i></p> <p>Photo : Pigeons ou albatros longeant le bordel-Opéra et ses loupiottes venimeuses (hors champ) ; juste avant de passer le grand fleuve sur un(e) mode jeune à l'éveil du printemps. Photographiés en Mars 2010 à Lyon. © Frb<i><b><br /></b></i></p>
Frasby
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Des merveilleux paysages s'offrant à la vue des navigateurs
tag:certainsjours.hautetfort.com,2009-12-12:2518253
2009-12-12T09:00:00+01:00
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"Ce qui n'a pu être oublié reparaît dans les rêves. A la fin de ce genre de...
<p><b>"Ce qui n'a pu être oublié reparaît dans les rêves. A la fin de ce genre de rêve, dans le demi-sommeil, les évènements sont encore tenus pour réels un bref instant. Et les réactions qu'ils appelleraient se précisent plus exactement, plus raisonnablement, comme tant de matins, le souvenir de ce qu'on a bu la veille. Ensuite vient la conscience que tout est faux, que ce n'est qu'un rêve, qu'il n'y a pas de faits nouveaux, pas de retour vers cela, pas de prise. Ces rêves sont des éclats du passé non résolu, ils éclairent unilatéralement des moments autrefois vécus dans la confusion et le doute. Ils font une publicité sans nuance pour ceux de nos besoins qui sont devenus sans réponse."</b></p> <p>GUY DEBORD : extr : "Critique de la séparation" (court métrage 1961).</p> <p><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/00/587191259.jpg" id="media-2166667" alt="des merveilleux paysages 3.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2166667" /></p> <p>Je ne sais pas d'où me vient cette manie, ces temps-ci, de vouloir faire nager mon reflet dans des flaques, ce doit être l'air de ce pays qui m'y oblige insidieusement. Ou peut être, juste cet amour immodéré que j'éprouve pour les feuilles mortes... Feuilles mortes, doux miroir, dont l'or se noie en ce passage qui mène à l'automne rue Roussy à l'hiver, rue Denfer. Là où les flaques durent plus longtemps, beaucoup plus longtemps que la pluie.</p> <p>Ainsi, l'autre soir, en écoutant très passivement le discours sur <a target="_blank" href="http://www.emprunt-national-2010.fr/"><i>le grand emprunt national</i></a> de notre président <span style="font-size: x-small;">(non, je ne changerai pas une virgule à la syntaxe, et tant pis si celle-ci va t-à vau l'eau puisque c'est le thème de ce billet),</span> j'entendis la voix de <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/04/13/des-rives2.html"><i>mon Guy</i></a> qui me disait tout bas <i>"Va te promener, va t-en !".</i> Ainsi, je laissais les dames au salon qui essuyaient gentiment la vaisselle, <span style="font-size: x-small;">(grâce à ces salons ergonomiques et modernes on dit <a target="_blank" href="http://www.refleximmo.com/files/media/large/37347/37347_4437021_5.jpg.jpg">aussi "cuisine américaine"</a> épatante pour les dames qui peuvent quand même regarder la télévision, tout en <a target="_blank" href="http://suz.photos.club-corsica.com/watermark2.php?i=bhafh.jpg&c=90">"essuyant"</a> et réciproquement)...</span> Puis je laissais aussi les messieurs <span style="font-size: x-small;">(les pour, les contre, <i>le grand emprunt</i>)</span>, qui du fond d'un beau <a target="_blank" href="http://deco.plurielles.fr/diaporamas/automne-hiver-les-plus-beaux-canapes-4114281-402-RElBX05VTUVSTyAz.html">canapé</a> <i><a target="_blank" href="http://deco.plurielles.fr/diaporamas/automne-hiver-les-plus-beaux-canapes-4114281-402-RElBX05VTUVSTyAz.html">"séquoia"</a> <span style="font-size: x-small;">(allez savoir pourquoi ?)</span>,</i> écoutaient "religieusement" ou en râlant, l'orateur nous précipiter à la ruine, plus grave encore qu'une ruine financière <span style="font-size: x-small;">(si ce n'était que cela !)</span>, une ruine assumée - certes plus volontaire- accélérant celle commencée par ceux qui nous avaient crées - tout aussi assumés, déterminés et volontaires, une ruine comme toujours, portée par le langage, peu à peu, dépouillé, échiné, re-domestiqué, qui se décomplexait, et traversait les siècles, par la voie salutaire d'un spectacle permanent, créant tout à la fois, l'information, l'indignation, l'oubli, sur fond d'écran <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bleu">bleu de bleu</a> pour mieux nous <a target="_blank" href="http://b0.img.v4.skyrock.net/b04/les-schtroumpf-x/pics/2289970395_small_3.jpg">enschtroumpfer</a>. Ici, vendus, les produits (bleus, roses) de l'<i>"ouverture"</i> : mesdames messieurs, je vous demande d'applaudir la commission, J.R <i>:</i> <a target="_blank" href="http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2009/12/14/04016-20091214ARTFIG00323-grand-emprunt-les-choix-de-sarkozy-.php">Alain gît, ci , Michel erre, là...</a>Tout ces mots, pour bien expliquer, amenant aux gens simples, et ceux de tous bords une documentation très accessible, la dilution tranquille, quelques formules bien emballées, joliment cravatées, agrémentées par les joies du zapping <span style="font-size: x-small;">(rires et fous rires en perspective)</span> et à venir, <span style="font-size: x-small;">(cette fin d'année),</span> une inévitable série de bêtisiers tous plus tragiques les uns que les autres <span style="font-size: x-small;">(à regarder en famille entre une langue de belle-mère et <a target="_blank" href="http://site.citygraph.com/andrault/images/pa/buche_courchevel.jpg">la bûche <i>"Courchevel"</i>)</a>.<br /></span></p> <p>Les mots doucement moulinés, avaient glissé dans l'éclairage des politiques successives, des coachs, des clips, du relooking, récemment du <i>lip dub</i> <span style="font-size: x-small;">(bleus et verts confondus, allez, le bleu étant archi connu, remontons aux étages</span> <span style="font-size: x-small;"><a target="_blank" href="http://www.dailymotion.com/video/x992du_election-europeenne-lipdub-europe-e_music">l'incroyable sous marin vert</a>)</span>. Nous avions changé <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/11/07/etat-des-lieux.html">de société,</a> <span style="font-size: x-small;">(qu'on nous disait)</span>. La machine à café se <a target="_blank" href="http://www.la-conjugaison.fr/du/verbe/gerer.php">gérait</a> comme les adjectifs, <i>"sensible",</i> <i>"ludique",</i> le concept de <a target="_blank" href="http://www.dailymotion.com/video/x5smvi_pub-bic-la-revolution_fun"><i>"révolution"</i></a> virait à <a target="_blank" href="http://www.frsf.fr/fospub1999/fp1999fr31b.jpg">l'orgasme collectif,</a> celui de <i>"rupture"</i> apaisait, par conséquent, la belle qualité dite <i>"tranquille"</i> ne faisait plus exactement le même effet que dans dans le poème du <a target="_blank" href="http://cecileboddaert.googlepages.com/lamartine2.jpg/lamartine2-full.jpg">vieil Alphonse</a> qui par instant paraissait en dire... <span style="font-size: x-small;">(Quelques lignes, autant dire <i>"un tube"</i>, juste pour faire plaisir au colibri fou de Roger ;-)<br /></span></p> <p><b><i>ô temps suspends ton vol ! et vous heures propices<br /> Suspendez votre cours !<br /></i></b></p> <p>Quant aux vers du pauvre Verlaine : <a target="_blank" href="http://garp.feelingsurfer.net/poesie/Verlaine.Jeunesse.html"><b><i>"La vie est là, simple et tranquille"</i></b></a> ils avaient déjà été <i>délocalisés</i> depuis des années, abusément retournés <span style="font-size: x-small;">(quatre fers en l'air)</span> par feu <a target="_blank" href="http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I00012925/charles-de-gaulle-petite-phrase-la-vie-est-la-simple-et-tranquille.fr.html">le général lui même</a>, preuve que la décomplexion, n'était pas née de <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/06/05/mousson-de-lyon.html">la dernière pluie.</a> Mais aujourd'hui, pardon, grâce à la dernière pluie, ces quelques vers, accédaient aux multifonctions. On pouvait aussi bien les accrocher <span style="font-size: x-small;">(grosso modo)</span> sur un fromage, une tranche de jambon <span style="font-size: x-small;"><a target="_blank" href="http://www.youtube.com/watch?v=A9Lc1mxyq_s&feature=related">(courage !)</a></span>, ou aux branches du sapin sous formes de boules décoratives, ça se compilerait bientôt en "best of" des bons mots de nos superstars <span style="font-size: x-small;">(de l'armée ou de la police ?)</span>, ou bien encore à la rigueur on pourrait les retrouver sur le dos de monsieur <a target="_blank" href="http://www.france.cz/IMG/jpg_Paul_Verlaine-bar-ret-2.jpg">Paul,</a> mais après quels détours ? Des mot vidés comme des volailles, empalés sur des emballages, le tout, avec ce goût de berlingots un peu vieillots, collés au fond d'une boîte à sucre. Et tout cela ça rappelait la guerre, les fins de soldes au supermarché, <a target="_blank" href="http://www.brocantecourt.com/article/3810-00-540.jpg">le destin d'Amélie Poulain</a>, la France. Et bien sur <i>l'excellence,</i> un autre leitmotiv magistral à la botte du grand emprunt.</p> <p><b>"Nous allons monter un grand partenariat public-privé, tout en gardant la maîtrise de notre patrimoine".</b> <span style="font-size: x-small;">Bien sûr !</span></p> <p>Pendant ce temps là, entre un reportage annonçant une nouvelle phase de la grippe <span style="font-size: x-small;">(<a target="_blank" href="http://www.24heures.ch/files/imagecache/468x312/depeches/a1c03b9.jpg">"la grippe à Miribel"</a>, Ben zut alors ! c'est pas notre chance")</span> et la dernière <a target="_blank" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f4/IMG_1813.jpg">pépite</a> de la Nadine : <a target="_blank" href="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/archive/2009/12/15/honte%C2%A0.html"><i>le verlan,</i> <i>la casquette à l'envers,</i></a> <span style="font-size: x-small;">(en outre, de surcroit, ben bondiou ! ça fait beaucoup quand même !)</span> dans la ville de <a target="_blank" href="http://www.academie-francaise.fr/Immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=502">Maurice Barrès</a>, <span style="font-size: x-small;">(tout un symbole !)</span>. <span style="font-size: x-small;">Nadine vivrait elle sur la lune ? <a target="_blank" href="http://www.dailymotion.com/video/x14h61_i-am-planete-mars_music">Inconnue sur la planète Mars, nos <i>camarades à casquettes retournées</i> nous l'ont bel et bien confirmé</a>,</span> tandis qu'au coeur de ces formes concassées <span style="font-size: x-small;">(en deux mots ?)</span> finalement assez relatives, un <a target="_blank" href="http://nicojh.rmc.fr/53013/Jean-Claude-CAMUS/">Camus</a> <span style="font-size: x-small;">(pas fils de... pour un rond),</span> d'une toute autre dimension, se dépatouillait à Paris avec <a target="_blank" href="http://johnnyrocknroll.unblog.fr/2008/01/19/">un souci d'assurances</a>, (160 000 billets vendus, <a target="_blank" href="http://lowblogging.fr/?p=1735">une nécro parue furtivement,</a> le tout frisant la catastrophe. Nationale bien évidemment !)</p> <p><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/00/248318692.jpg" id="media-2167196" alt="Des merveilleux 311.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2167196" /></p> <p>Donc je suis partie, par Vitton désert aux airs de grand Nord, et ses portes bourgeoises aux verrous bien tirés, j'ai regardé <span style="font-size: x-small;">(en nantie à vélo),</span> les barmens de la brasserie du Parc astiquer des loupiottes avant de tout refermer. J'ai croisé des nuitards, 3 sur un vélo V (vélo d'amour lyonnais) qui cherchaient un endroit où s'acheter des clops, j'ai senti l'air des quais, et cette odeur de mort que draîne le grand fleuve, la nuit, son épaisseur, ce mouvement glacé qui soulève lentement le pont, et semble un peu le déplacer. J'ai traversé la voie, jusqu'au vieux patineur et sa rouille figée dans sa vieille modernité, la nuit, l'absurde patineur, un gros géant d'acier dansant sur place autour de deux, trois palissades, juste ce qu'il faut d'insensé. Ce périmètre, à peine éclairé par les phares des camions, des voitures et les loupiottes encore de l'opéra rappelant le petit bordel, ou le grand vaisseau, tout autant que le grille-pain d'antan chauffé à la fibre d'amiante... Sur l'esplanade vide, glougloutant doucement, une source artificielle a dévidé son chant <span style="font-size: x-small;">(de rat)</span> toujours pareil, imitant bien celui des champs revu par des rats élégants, un rien d'eau sur une lumière juste ce qu'il faut d'un peu bêbête, si bêbête que ça en devient plaisant. Puis en remontant doucement par la rue désirée, presque aussi moche que la Serlin, j'ai rejoint Polycarpe, son impasse à ciné, et sa rue qui donne sur la face cachée d'une bâtisse chrétienne, l'église du même nom (St Polycarpe exactement), secrète, avec son portail ouvragé. Toutes ces beautés n'atteignaient pas celle de ma flaque repérée dans l'impasse où le monde entier se floutait tandis qu'un élément nouveau illuminait mes <i>nénuphars,</i> au delà du pouvoir des hommes, et des transformations. Une plainte, un halo, remerçiant le chaos, inclinaient entièrement l'esprit à se dissoudre, se laisser manger en morceaux, mille et une vies, autant de souvenirs. Chacun entrant en flottaison dans les bourrelets de cette terre mêlée au goudron, dans cette odeur fine d'été gisant sous la blessure, qui ravivait tout un empire entrant en décomposition ; une flaque épuisant là tous les derniers vestiges de civilisation pour les fondre à la nuit, sans le moindre fracas. La nuit profonde. Un reflet noir immense, austère, que toute l'eau de la mer, toutes les vagues de l'océan, ne pourraient jamais recouvrir.</p> <p><a target="_blank" href="http://www.dailymotion.com/video/xil0f_guy-debord-2_shortfilms">"Critique de la séparation"</a> (Extrait).</p> <p>Photo : Des merveilleux paysages s'offrant à la consolation. Photographiés la nuit, dans l'impasse qui jouxte ma maison. Quelquepart sur la plus belle des collines d'une ville. Lyon. Décembre 2009. © Frb.</p>