Last posts on dylan
2024-03-28T12:36:10+01:00
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la bouche plein de terre
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Rois d'Alexandrie...
tag:manoeuvres.hautetfort.com,2020-12-08:6282918
2020-12-08T16:44:00+01:00
2020-12-08T16:44:00+01:00
sixième manœuvre de diversion pour revenir sur ce beau roman du majorquin...
<p>sixième manœuvre de diversion pour revenir sur ce beau roman du majorquin José Carlos Llop, où il est question d'utopie, de poésie et de musique, et par n'importe quelles références : les Doors, Modiano, le Velvet et Nico, Pound, etc. Une manœuvre accompagnée d'un titre hommage à Nico créé par Soundwalk Collective avec Patti Smith et sa fille Jesse Paris Smith.</p><p style="text-align: center;"><a href="https://animoto.com/play/p4bIIi7DBsJF9P35ojg9og"><img id="media-6202061" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://manoeuvres.hautetfort.com/media/01/02/238041107.jpg" alt="Nico, José Carlos Llop, Rois d'Alexandrie, Majorque, Doors, Pound, Dylan, Modiano, Rolling Stones" /></a></p><p style="text-align: center;"><em><strong>Rois d'Alexandrie</strong></em></p><p style="text-align: center;">de <strong>José Carlos Llop</strong></p><p style="text-align: center;">(trad. de l'espagnol par Edmond Raillard / Jacqueline Chambon, 2018)</p>
Houdaer
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” votre propre...”
tag:houdaer.hautetfort.com,2020-04-07:6227729
2020-04-07T08:00:00+02:00
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Vivez votre propre vie. C'est-à-dire là où vous êtes, tel que vous...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/01/3788641377.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6114588" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/01/3805435699.jpg" alt="92609277_10158316370503872_8206175883963138048_o.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt; background-color: #000000;"><em><span style="text-align: left; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; display: inline !important; white-space: normal; orphans: 2; float: none; -webkit-text-stroke-width: 0px;">Vivez votre propre vie. C'est-à-dire là où vous êtes, tel que vous êtes, avec ce que vous êtes, avec qui vous êtes. Prenez appui sur la situation dans laquelle vous vous trouvez, et essayez en même temps de vous y adapter. Vous ne pouvez pas y échapper. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt; background-color: #000000;"><span style="text-align: left; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; display: inline !important; white-space: normal; orphans: 2; float: none; -webkit-text-stroke-width: 0px;">Swami Prajnanpad</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
ylepape
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Who Killed Davey Moore? (Qui a tué Davey Moore ?) Une chanson écrite en 1963 par Bob Dylan chantée par Graeme Allwright.
tag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2020-02-16:6213268
2020-02-16T19:34:52+01:00
2020-02-16T19:34:52+01:00
<p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/XG6gTwg1fk0" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Houdaer
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Bob Dylan, Prix Nobel de Littérature 2016 ?
tag:houdaer.hautetfort.com,2016-10-19:5862319
2016-10-19T10:52:00+02:00
2016-10-19T10:52:00+02:00
"... une camaraderie en plein essor..."
<p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/v8l0oYCoLv8" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><span style="font-size: 14pt;"><em>"... une camaraderie en plein essor..."</em></span></p><p> </p>
Houdaer
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Prix Nobel de Littérature 2016
tag:houdaer.hautetfort.com,2016-10-14:5860401
2016-10-14T07:49:00+02:00
2016-10-14T07:49:00+02:00
Je ne me considère pas comme un Dylanophile (au sens de "spécialiste de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Je ne me considère pas comme un Dylanophile (au sens de "spécialiste de <a href="https://www.7x7.press/bob-dylan-7-phrases-pour-un-nobel/detail/je-pensais-a-alicia-keys-je-ne-pouvais-retenir-mes-larmes"><span style="color: #ff0000; text-decoration: underline;">Bob Zimmerman</span></a>"), mais le conservatisme dont font preuve dans leurs réactions certains de mes ami(e)s depuis hier m'attriste profondément.</span></p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x27z5ou" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p> </p>
tiniak
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J'y vorce !
tag:pavupapri.hautetfort.com,2015-11-16:5710200
2015-11-16T10:04:00+01:00
2015-11-16T10:04:00+01:00
Lapin surgit du fleuve Rhône mon grand-père était, oui ! ce clown qui rêva...
<div>Lapin surgit du fleuve Rhône</div><div>mon grand-père était, oui ! ce clown</div><div>qui rêva sous les ponts sa danse</div><div>(il y brûla tous ses neurones)</div><div> </div><div>Valse triste de mains gantées</div><div>Grimace héritée de l’arthrose</div><div>Guêtres de 1914</div><div>Poitrail maintes fois médaillé</div><div>(Oh ! L’horreur dans ces pendentifs !)</div><div> </div><div>L’œil aussi sombre que festif</div><div>avec du cochon plein les dents</div><div>pour les copains tombés devant</div><div>pour les cacas dans le calcif…</div><div>et la communion de l’enfant</div><div> </div><div>Faux tifs... ?</div><div> </div><div>Le cheveu roux comme la boue</div><div>L’oreille à dégoûter le chou</div><div>La voix trop trop pleine de taire</div><div>Le pet contrariant l’atmosphère</div><div>et le sourcil en baïonnette</div><div> </div><div>Il m’apprit à marcher en tête</div><div>Il m’a dit que le front c’est mieux</div><div>Il m’écrivit un mot en corps :</div><div>« Seule, Guerre ne craint la Mort »</div><div> </div><div>Et, soudain ! une galipette</div><div>un gui fleuri à sa braguette</div><div>une langue jusqu’à son nez</div><div>une mascarade étouffée</div><div>le refrain de quelque bluette</div><div> </div><div>Son chant d’honneur</div><div>me reste au cœur</div><div>quand j’entends ici Bob Dylan</div><div>(cet âne que j’estime)</div><div>truffer sa rime et son ardeur</div><div>- son mime !</div><div>de frowns and clowns</div><div>sans fleurs qui fanent à pas d'heure</div><div> </div><div>Le murmure de son écorce :</div><div>" Comme on en a chié à Givors !"</div><div> </div><div> </div><div><div style="text-align: right;"><p style="text-align: right;"><img id="media-5215139" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/01/00/913099192.jpg" alt="Givors, guerre de 14-18, Dylan" /></p><span style="color: #888888;">tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK</span></div><div style="text-align: right;"> </div></div>
Bruno Chiron
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Diana Krall, Superstar
tag:www.bla-bla-blog.com,2015-02-15:5559554
2015-02-15T12:05:00+01:00
2015-02-15T12:05:00+01:00
Le bloggeur a en ce moment une âme de midinette. Après avoir goûté au...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/3851361251.jpg" id="media-5672054" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le bloggeur a en ce moment une âme de midinette. <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2014/12/10/lady-gaga-et-tony-bennett-joue-contre-joue-5507909.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Après avoir goûté au duo glamour de Lady Gaga et Tony Benett, joue contre joue ("<em>Cheek To Cheek</em>")</a>, c'est à une autre série de reprises qu'il s'intéresse, cette fois par une grande dame du jazz, Diana Krall. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Son précédent album, <em>Glad Rag Doll</em>, piochait du côté du blues et de la comédie musicale. Cette fois, dans <em>Wallflower,</em> Diana Krall s'attaque au répertoire pop, rock et folk des années 60 et 70, avec deux exceptions cependant : <em>"Don’t Dream It’s Over</em>", une reprise des Crowded House (datant de 1986), "<em>Feels Like Home</em>", en duo avec Bryan Adams (de Chantal Kreviazuk, 1999) et le titre "<em>If I take you home tonight"</em>, une nouveauté écrite par Paul Mc Cartney, dont il sera question un peu plus loin. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans <em>Wallflower,</em> la jazzwoman se fait crooneuse. Sa voix caresse chaque mot et chaque note, avec tact, élégance et sensualité. La chanteuse est accompagnée par une orchestration très classique : piano, cordes et quelques guitares et nous offre des versions soyeuses de <em>"Desperado"</em> (Eagles, 1973), "<em>Sorry Seems To Be The Hardest Word</em>" (Elton John, 1976) ou "<em>I'm Not In Love</em>" (10CC, 1975). Trois titres qui restent relativement fidèles aux originaux. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Reprise sans surprise ? Voire. Car l'auditeur est d'emblée cueilli à froid avec une interprétation langoureuse de "<em>California Dreamin'</em>" (1965). Mais là où les The Mammas & Papas se faisaient virevoltants, Diana Krall choisit la mélancolie. Mélancolie qui est le dénominateur commun de l'ensemble de l'album. Un album sans grande surprise diront les médisants, mais diablement efficace ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Hormis "<em>Desperado</em>", Diana Krall reprend un autre titre des Eagles, "<em>I Can’t Tell You Why</em>" (1980). Les fans du groupe californien auront sans doute un peu de mal à retrouver le titre pop psychédélique original. La chanteuse en fait une relecture latinos et plus légère. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'artiste nous propose des relectures, et parfois des découvertes aussi voire plus convaincantes que les versions originales : <em>"Alone Again (Naturally)</em>", en duo avec Michael Bublé (Gilbert O'Sullivan, 1972), "<em>Superstar</em>" (avec la version des Carpenters, 1971), "<em>Operator (That's Not the Way It Feels)</em>" (Jim Croce, 1972) ou <em>"Wallflower"</em> (Bob Dylan, 1971), qui donne le titre à l'album. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au milieu de ces titres, qui fleurent bon la nostalgie, figure un titre original, "<em>If I take you home tonight</em>" de Paul Mc Cartney. Mélodie imparable, orchestration soignée et interprétation inspirée : tout concours à faire de ce titre un futur standard de la pop. Il confirme également que Paul Mc Cartney est sans doute le meilleur compositeur vivant et Diana Krall une superstar et l'une des plus belles voix actuelles. </span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><strong><a href="http://www.dianakrall.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Diana Krall, <em>Wallflower,</em> Verve, 2015</a></strong></span></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/yy79rhPrGcU" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Note
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Hypervieux
tag:almasoror.hautetfort.com,2014-02-11:5295187
2014-02-11T07:47:00+01:00
2014-02-11T07:47:00+01:00
à L.B., qui sait le sens des devises latines et comment la nuit...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-4436945" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/01/2333330933.jpg" alt="surf,sables d'olonne,piscis stellam manducat sed stella in piscem luceat,naveborde lienucorr,dylan,guildou,gaël,françois,baptiste,jetée des sables,mort,noyade,secours,samu,police,pour que la nuit me pardonne,daron,rat en cage,crever à l'hôpital,latin,guidance,hypervieux,surf,surfeurs,adolescence" /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" align="CENTER"><em>à L.B., qui sait le sens des devises latines et comment la nuit pardonne. </em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Sur le parking au bout du remblai des Sables, d'où part la jetée qui mène au phare vert, cinq jeunes garçons de quatorze à dix-neuf ans, vêtus de combinaisons noires de plongeurs, se concertaient passionnément au bord d'une camionnette dans laquelle cinq planches de surf semblaient dormir après l'effort. Je n'osai m'approcher d'eux ; pourtant, je les sentais fébriles, presque angoissés, comme en demande de quelque chose. Je ralentis l'allure et leur lançai des regards que j'espérais sympathiques ; ils me les rendirent avec insistance. Je les saluai d'un : « bonjour ! Vous êtes courageux de surfer un premier janvier ! »</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Merci ! Répondirent-ils en chœur.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je sentais qu'ils désiraient aller plus loin. Je ralentis fortement mon pas, m'arrêtai presque, les yeux perdus à l'horizon. La pluie tombait doucement. La mer n'était ni calme, ni agitée.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Un homme est mort, entendis-je.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">C'était le plus jeune d'entre eux qui venait de parler. Il était un peu gros et d'un visage à la fois triste et jovial. Sa voix n'avait pas fini de muer.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Qui est mort, demandai-je ? Et comme pour accompagner ma funèbre question, les cloches de l'église Notre-Dame de Bon Port se mirent à sonner, non le glas, mais neuf coups qui annonçaient l'heure en ce début de jour froid et pluvieux.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Nous ne savons pas qui il est.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Il s'appelle Naveborde Liénucorr, dit le plus âgé. Connaissez-vous ce nom ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Je ne l'ai jamais entendu prononcer, répondis-je.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Nous surfions depuis avant l'aube, depuis sept-heures et demie, quand nous avons aperçu un homme qui marchait en titubant sur la plage, dit un troisième garçon, qui portait les cheveux longs ; sa barbe de deux jours se terminait en petit bouc sur le menton. C'est Gaël qui l'a vu le premier, il nous a avertis.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Gaël, garçon métis de dix-sept ans dont l'oreille gauche était percée par un anneau en forme de tête de mort, hocha la tête en signe d'approbation :</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Au début, on a cru qu'il était ivre, dit-il.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Qu'il avait trop fait la fête, ajouta un autre, faisant allusion à la nuit du Nouvel An.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Et puis, même ivre, ça n'empêche pas d'avoir besoin d'aide. Il tombait tous les trois mètres alors on est revenus sur la plage.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Il y a longtemps ? Demandai-je.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Ils restèrent évasifs.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Il faisait déjà bien jour, dit le garçon au petit bouc, qui s'appelait Baptiste. Le plus jeune à la bouille ronde, joviale et triste s'appelait Dylan. Le plus âgé, qui était aussi le plus posé et le conducteur de la camionnette, répondait au surnom de Guilfou. Le cinquième de la bande, charpenté, souriant et boutonneux, s'appelait François.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Lorsque Gaël, François, Guilfou, Baptiste et Dylan s'étaient approchés de l'homme titubant, la thèse de l'alcool s'était évaporée : d'un âge très avancé, l'homme se tenait le ventre par lequel sortaient des flots de sang.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Il nous a dit son nom, dit Dylan, et nous a dit de retenir une phrase. Je ne me souviens d'aucun des deux.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Naveborde Liénucorr, dit Guilfou. Et la phrase... Baptiste ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Piscis manducat...</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Stellam ! Interrompit François.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Piscis stellam manducat... manducat stella...</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Sed ! Interrompit François.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Alors pleins d'énergie, Baptiste et Gaël prononcèrent en chœur la phrase qu'ils venaient de recomposer mentalement :</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Piscis stellam manducat sed stella in piscem luceat.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Il nous l'a fait répété au moins vingt fois, dit Guilfou.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Mais on n'y comprend rien, ajouta Dylan. On pense que c'est de l'italien.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- C'est du latin, leur dis-je. Répétez...</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Ils répétèrent. Je sortis mon téléphone de ma poche ; mes doigts glacés cherchaient sur Internet tandis que la bruine recouvrait l'écran. Peu à peu, je pus proposer une traduction qui demeurait énigmatique et ne nous apprit rien sur le sens du message de cet homme.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- La police est arrivée, finalement ? Demandai-je.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- La police ? Non, dit Dylan.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Comment, vous n'avez pas appelé la police ou le Samu ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Il ne voulait pas, dit Dylan.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Il nous l'a interdit, dit François. On sentait qu'il fallait lui obéir. Il ne voulait pas qu'on appelle de l'aide, il ne voulait pas nous dire pourquoi son ventre était troué. Il voulait que l'on retienne cette phrase et qu'on l'emporte, lui, très loin dans la mer.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Le jeune garçon éclata en sanglots en prononçant cette phrase.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Mais qu'avez-vous fait ? Vous n'avez pas appelé les secours ? Insistai-je.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Aux sanglots de François se mêlèrent ceux de Gaël.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Guilfou l'a emporté, dit Dylan.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je levai les yeux vers l'aîné de la bande. Ses yeux embués de larmes se tournèrent vers le large.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- J'aurais aimé que mon daron meurt comme ça, plutôt que de crever comme un rat en cage dans un hôpital, murmura-t-il.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Un troisième garçon joignit ses pleurs maladroits à ceux de Gaël et de François. C'était Baptiste. Guilfou restait droit, le regard fixé vers l'horizon où il avait laissé le vieil homme.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Moi, j'ai suivi Guilfou, dit Dylan. Le vieux lui a demandé de le déposer le plus loin possible et de le laisser là. Laisse-moi me noyer tout seul, mon garçon, il a dit à Guilfou. Pour que la nuit... Pour que la nuit sonne ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- « Pour que la nuit me pardonne », dit Guilfou. Il voulait se noyer seul au large pour que la nuit lui pardonne.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Quel âge avait-il ? Demandai-je.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Il était hyper vieux ! Dit Dylan. Au moins cinquante ans !</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je me pinçais les lèvres. À peine une petite douzaine d'années avant qu'à mon tour je rejoigne le clan des hypervieux.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Allez-vous nous dénoncer, madame ? Demandait Gaël.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Vous dénoncer ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- De l'avoir aidé à se noyer ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">En ce premier matin de l'an 2014, sur le parking qui surplombait la mer, cinq garçons adolescents me regardaient sans haine et sans reproche. Leurs yeux chargés d'inquiétude et de supplication semblaient, non pas me demander de ne pas les trahir, mais quémander une guidance. Ils voulaient que je les extirpe de leur propre stupéfaction. Ils voulaient que je les emmène quelque part.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">-N'oubliez jamais cette phrase qu'il a dite, commençai-je d'une voix autoritaire.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Ils buvaient mes paroles.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Et, de temps en temps, écrivez là sur le sable, afin que des gens puissent la lire. Peut-être qu'elle était destinée à quelqu'un. Et puisque vous n'avez pas appelé les secours, ne racontez plus jamais cette histoire à personne, avant d'être hypervieux.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Quel âge, demanda Guilfou, plus conscient peut-être que ses copains que le monde hypervieux ne lui serait pas éternellement hermétique.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Que chacun d'entre vous ne raconte rien de cette histoire avant d'avoir un enfant de l'âge qu'il a aujourd'hui. D'ici là, vous n'avez rien vu, rien entendu. Vous avez surfé tranquillement le matin du premier janvier 2014, et vous êtes ensuite rentrés chez vous pour vous réchauffer.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Merci madame.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- Bonne journée.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Ils entrèrent dans la camionnette. Ils parlaient ensemble tout bas, mais déjà je sentais qu'ils m'avaient oubliée. J'avais joué mon rôle et je n'avais plus qu'à disparaître de leur vie. Ils ne se souviendraient que de l'hypervieux, de la phrase latine et de la nuit qui pardonne aux noyés.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Fabrice K m'attendait au Flash, pour y boire un café en croquant dans un croissant. À lui non plus je ne dirais rien : trop rationnel, trop administratif, trop sérieux. Je lui dirais juste que la mer était belle bien que froide, et qu'il aurait du traverser la plage avec moi au lieu de conduire sa sempiternelle voiture. Avant de tourner vers le port, je jetai un dernier regard vers le large, où, sans doute, l'hypervieux avait rendu l'âme. Quel que soit son fait ou son méfait, je souhaite que la nuit lui pardonne.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Edith de CL</p><p style="text-align: justify;"> </p>
Note
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Mélancolie
tag:almasoror.hautetfort.com,2013-05-08:5065737
2013-05-08T18:16:00+02:00
2013-05-08T18:16:00+02:00
Instance au milieu d'une journée, quand le vent chasse les...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4093473" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/02/02/2022541544.jpg" alt="IMG00611-20130326-1619.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><object id="gsSong2771677080" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" width="250" height="40" data="http://grooveshark.com/songWidget.swf" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="window" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="flashvars" value="hostname=grooveshark.com&songID=27716770&style=metal&p=0" /><param name="src" value="http://grooveshark.com/songWidget.swf" /><img src="http://www.hautetfort.com/admin/javascript/tinymce/themes/advanced/img/trans.gif" class="mceItemMedia mceItemFlash" width="250" height="40" data-mce-json="{'video':{},'params':{'wmode':'window','allowScriptAccess':'always','flashvars':'hostname=grooveshark.com&songID=27716770&style=metal&p=0','src':'http://grooveshark.com/songWidget.swf'},'object_html':'<span><a href="http://grooveshark.com/search/song?q=Vincent%20Delerm%20North%20Avenue" title="North Avenue by Vincent Delerm on Grooveshark">North Avenue by Vincent Delerm on Grooveshark</a></span>'}" alt="" /></object></p><p style="text-align: justify;">Instance au milieu d'une journée, quand le vent chasse les rayons pâles du soleil. Une fenêtre dans un quartier où les déménagements se succèdent. Un immeuble à moitié vide, dans lequel Dylan, âgé de sept ans et demi, joue du piano sans que personne l'écoute. Sa composition étonne un peu le chat qui crâne sur le radiateur.</p><p style="text-align: justify;">Aux étages identiques, des silhouettes restent immobiles. Chacun espère une autre vie, ou une autre lumière sur celle-ci ; mais le temps présent se fait pesant pour les déçus des grandes rêveries. Ainsi s'accumulent mille souvenirs, mille images sans couleurs vives, dans les mémoires mortelles des solitudes qui passent ici.</p><p style="text-align: justify;">On se croise quelque fois, on se croit les uns les autres et des enfants naissent à la veille d'une rupture mitigée. C'est la vie des temps modernes qui berce nos âmes mortes-nées. Dans la pièce où le linge sèche, au piano désaccordé, l'enfant joue sans public sa chanson désenchantée.</p><p> </p><p>Edith de CL</p>
joliefille
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Kesiena rend hommage à Dylan
tag:netravaillezjamais.hautetfort.com,2012-08-28:4816013
2012-08-28T17:32:29+02:00
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On retrouve notre chouchou à la voie de miel : Kesiena pour une...
<p><img id="media-3720804" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://netravaillezjamais.hautetfort.com/media/00/02/4055523840.jpg" alt="KESIENA Shooting.jpg" /></p><p><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/-fbILgVAWPI" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p>On retrouve notre chouchou à la voie de miel : Kesiena pour une reprise classieuse de Dylan. Ce titre ne sera malheureusement pas sur son premier album It Was All Written, sortie le 15 octobre chez Sony Music</p>
Elisabeth
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FESTIVAL DE NIMES aux Arènes LE 15 JUILLET 2012
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2012-07-16:4782953
2012-07-16T16:18:00+02:00
2012-07-16T16:18:00+02:00
Ce 15 juillet, nous assistions au Concert de Bob DYLAN and his Band . En...
<p>Ce 15 juillet, nous assistions au Concert de <strong><span style="color: #800000;">Bob DYLAN and his Band</span></strong>.</p><p>En première partie à 20 h 15, <strong><span style="color: #800000;">Adam COHEN</span></strong> (fils de Léonard) nous dit la joie d'être avec nous. Pendant 3/4 d'heure il enchaîna les morceaux, accompagné de deux musiciens dont une musicienne. Entre deux applaudissements il nous racontait des anecdotes.</p><p>Sa voix rappelle beaucoup celle de son père dont il nous a fait la surprise de reprendre une de ses chansons.</p><p>Bob DYLAN n'est monté sur scène qu'à 21 h 30 exactement. Pendant une demi-heure, la foule s'impatientait en tapant des pieds, en criant et en levant les bras en vagues sucessives.</p><p>Finalement il est arrivé habillé d'un pantalon blanc, de chaussures blanches, coiffé d'un chapeau blanc et portant une veste noire, Il s'est installé à son piano. Les guitares électriques, le piano, la batterie et la steel guitar résonnaient très fort dans les arènes et en rythme rapide. De temps en temps il sortait un harmonica de la poche de son pantalon (comme au bon vieux temps).</p><p>Il enchaîna les morceaux pendant une heure et demi, sans dialoguer une seule fois avec son public ( ce que j'ai regretté, tout comme j'ai regretté sa nouvelle façon de chanter).</p><p>J'ai donc passé une belle soirée puisque c'était la première fois que je voyais Bob DYLAN en concert ainsi qu'Adam COHEN.</p><p><img id="media-3671592" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/01/502023617.jpg" alt="musique,guitare,dylan,cohen léonard" /><img id="media-3671595" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/00/1620342240.jpg" alt="musique,guitare,dylan,cohen léonard" /><img id="media-3671601" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/00/2370115155.jpg" alt="musique,guitare,dylan,cohen léonard" /></p><p> </p><p> </p>
Houdaer
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Noëler...
tag:houdaer.hautetfort.com,2011-12-24:4125980
2011-12-24T07:41:00+01:00
2011-12-24T07:41:00+01:00
C'est-à-dire ? Défendre le livre ? Glaner de-ci de-là des infos...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: large;">C'est-à-dire ? <span style="color: #800000;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=MB7mdannC4A&feature=youtu.be"><span style="color: #800000;">Défendre le livre</span></a></span> ? Glaner <span style="color: #800000;"><a href="http://www.sudouest.fr/2011/12/22/une-mamie-s-enerve-et-coupe-le-son-587595-1504.php" target="_blank"><span style="color: #800000;">de-ci</span></a></span> de-là des infos plus ou moins <span style="color: #800000;"><a href="http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/dinan/ville/dinan-l-ancien-d-indochine-s-est-suicide-pour-le-peuple-hmong-12-12-2011-1531867.php"><span style="color: #800000;">instructives</span></a></span>, plus ou moins <span style="color: #800000;"><a href="http://www.leprogres.fr/rhone/2011/12/18/soiree-de-gala-hier-pour-350-sans-abri-invites-a-gerland-par-ol-fondation"><span style="color: #800000;">vomitives</span></a></span> ? Ne pas se tromper <span style="text-decoration: line-through;">de Maître Sith</span> de <span style="color: #800000;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=77sDW4_0s2M&feature=youtu.be"><span style="color: #800000;">Père-Noël</span></a></span> ?</span></p><p><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/a8qE6WQmNus" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
gdeuxamour
http://tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com/about.html
Moran, sacré animal musical
tag:tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com,2011-11-08:3860297
2011-11-08T12:16:44+01:00
2011-11-08T12:16:44+01:00
Quel est l'adn de ce chanteur compositeur Moran venu du Québec et qui...
<p><img id="media-3282791" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com/media/01/01/474500878.jpg" alt="moran, mammifere" /></p><p>Quel est l'adn de ce chanteur compositeur Moran venu du Québec et qui débarque enfin en France avec son album Mammifères qui dévoile un musicien écorché vif qui arrive à évoquer Bob Dylan sans ressembler à Hugues Auffray</p><p> </p><p>il sera de passage à Paris les 25/26 novembre au Limonaire pour jouer quelques chansons</p><p>on est fans !</p><p><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/1XOrzk8m7B0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Hornuss
http://lame-son.hautetfort.com/about.html
Episode XXIV: Lola Lafon & Leva
tag:lame-son.hautetfort.com,2010-02-16:2610994
2010-02-16T10:44:29+01:00
2010-02-16T10:44:29+01:00
Au début des années 2000, dans le sillage des Biolay, Bénabar, Delerm and co...
<p>Au début des années 2000, dans le sillage des Biolay, Bénabar, Delerm and co est apparu une nouvelle génération d'auteur-compositeur-chanteur très vite rangée sous l’appellation médiatiquement contrôlée "nouvelle chanson française". Cette nouvelle vague vocale s’apprête en 2010 à célébrer ses dix ans d’existence. Retour dans le désordre sur les albums phares (une trentaine) des trentenaires talentueux qui à leur manière décompléxée ont repris le flambeau des Murat, Miossec, Dominique A ou Katerine des années 90 dont l’écriture leur avait ouvert d’autres voies</p> <p><a target="_blank" title="site myspace" href="http://www.myspace.com/lolalafonleva"><b><br /></b></a></p> <p><a target="_blank" title="site myspace" href="http://www.myspace.com/lolalafonleva"><b><img src="http://lame-son.hautetfort.com/media/00/01/66342746.jpg" id="media-2281361" alt="LolaLafon.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2281361" />Lola Lafon & Leva, <i>Grandir à l'envers de rien</i> (Label Bleu, 2006)</b></a></p> <p>Des mots qui claquent. Des maux qui giclent. Et des doutes qui assaillent. Une rage au ventre trop rarement perçue au pays de la chanson bien élevée, trop bien peignée. Les pertinences et les saillies, les évidences et les coups de boutoir, les cicatrices et les convictions de Lola Lafon font un bien fou. Parce que <i>Grandir à l'envers de rien</i> prend aux tripes, ne ressemble à rien d'autre et opère un redoutable remue-ménage de certitudes. Grâce à une suite de chansons en forme de carnets intimes autant que de manifeste, balancée sur une lame de fond de rock balkanique par son groupe Leva, Lola Lafon brise brillamment tabous et silences pesants.</p> <p>La grande musique intérieure de cette écrivaine muée en auteure-interprète déroutante et anarchiste a vite fait de vous hanter. Comme rarement depuis peut-être Brigitte Fontaine dans la marge de la sphère féminine chantée. Puis impossible de s'en dépêtrer, tant les partitions folk-rock cabossées alliées à son chanté-parlé polyglotte, polymorphe et poétiquement maudit installent des atmosphères intenses. Une incandescence qui brûle littéralement le cœur parce qu'habitée toujours aussi d'émotion et d'histoires fortes. Même quand ils offrent une âme gitane au "Paint it, black" de ces diables de Stones, Lola Lafon & Leva stupéfient, bouleversent.</p> <p>Ex-squatteuse, militante anti-fasciste/sexiste accomplie, Lola Lafon avait déjà fait parler la poudre lexicale en 2003 sur un premier roman paru chez Flammarion et intitulé <i>Une Fièvre impossible à négocier</i>. Un mini best-seller où elle narrait le parcours de survie d'une jeune fille violée en quête d'horizons et de révolution neufs. Le livre recelait déjà des partitions qui laissaient entendre un logique prolongement discographique. Deux ans de spleen traîné dans les cafés aux côtés des musiciens de Leva, une maquette bricolée à la maison avec des bouts de rock, de tzigane, de Bartók, de Rimbaud, de Beastie Boys ont fini par rendre fabuleusement audibles les pages noircies de Lola Lafon.</p> <p><i>Grandir à l'envers de rien</i> dévoile un répertoire de fulgurances. Inscrit dans une époque orageuse et libérale où les valeurs sociales sont mises à mal, ce premier album évoque un quotidien de déceptions, de trahisons et de rêves insidieusement emberlificotés. Pas de place ici pour les cyniques, les sceptiques ou l'anecdote. Lola Lafon réveille les souvenirs de son enfance en Roumanie et en Bulgarie, ose aussi les "je" volontaristes pour tenter de "décongeler (ses) rêves", appeler à une "aube nouvelle". Bien que "la peur court plus vite que les balles" dans sa tête comme dans l'Etat français sous régime sarkozyen, elle conserve une "drôle de rage" qui pourrait lui "servir, si on veut m'asservir", chante-t-elle. "C'est beau la Police qui recule", glisse encore la fille de profs communistes qui emprunte "Deux trous rouges au côté droit" à qui de droit avant de conclure: "S'ils laissent nos vies dans l'ombre, il faudra bien le faire/Faire le feu pour la lumière" (sur "Lele Jano").</p> <p style="font-style: normal;" xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR">Guitares, accordéon, basse, samples maltraitent ces chansons mélancoliques imaginées comme des reprises de traditionnels roumains. Le folk, de Dylan à Patti Smith, via Cat Stevens, c'est visiblement la grande affaire aussi d'une Lola Lafon dont les utopies sont passées encore entre les bras des Clash, ou de Barbara pour la souplesse et la théâtralité vocale. Au fil de ces chants partisans, de saines révoltes, c'est une époque funeste qui se dessine ici des destins touchants et plus humains.</p>
GreggoryEess
http://www.monsieurbashung.com/about.html
How many roads...
tag:www.monsieurbashung.com,2010-01-21:2570208
2010-01-21T13:11:23+01:00
2010-01-21T13:11:23+01:00
How many roads must a man walk down Before you call him a man?...
<div style="text-align: center"><img src="http://www.monsieurbashung.com/media/02/01/1594399988.jpg" alt="road.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2231631" /></div> <div style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;">How many roads must a man walk down<br /> Before you call him a man?</span></span></div> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><br /> The answer, my friend, is blowin' in the wind,<br /> The answer is blowin' in the wind.....</span></span></p>
Mathilde
http://www.parisienne-avertie.com/about.html
Knocking on Heaven's door
tag:www.parisienne-avertie.com,2009-10-15:2419907
2009-10-15T10:01:00+02:00
2009-10-15T10:01:00+02:00
Tout doucement. Ce matin. Y'a des matins comme ça. Et le sourire au coin...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino;">Tout doucement. Ce matin. Y'a des matins comme ça.<br /> Et le sourire au coin des lèvres quand même. Malgré les yeux un peu humides, on va dire que c'est le froid.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino;">Et attendre le week-end. Et avec lui, l'envie de revenir te raconter ma vie ici... ?</span></p> <p style="text-align: center;"><object height="323" width="399" data="http://www.youtube.com/v/uNnEReAd80w&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/uNnEReAd80w&hl=fr&fs=1&" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
Le Corbeau 78
http://corboland78.hautetfort.com/about.html
Chris Wilson : Second life
tag:corboland78.hautetfort.com,2009-08-11:2322857
2009-08-11T17:48:00+02:00
2009-08-11T17:48:00+02:00
Chris Wilson était membre des Flamin' Groovies à une époque,...
<p><a href="http://www.youtube.com/watch?v=gOYn47nd7v4"><strong><span style="color: #0000ff;"><img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/00/1092666944.jpg" alt="chris wilson.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1920387" />Chris Wilson</span></strong></a> était membre des <i>Flamin' Groovies</i> à une époque, puis il s'illustra avec les <i>Barracudas</i> au milieu des années 80, voilà ce qui classe un bonhomme ! Quand j'ai vu son CD sur le panneau des nouveautés chez mon disquaire, mon bras s'est tendu instinctivement vers l'objet sans même que je réfléchisse. Oh ! Je n'attendais pas le disque du siècle mais au vu de ses références passées je savais que ce serait plaisant de laisser tourner en boucle la galette argentée dans le lecteur.</p> <p>Douze titres avec deux bonus maigrichons (des prises alternatives de deux des douze titres), trois morceaux écrits par Chris Wilson (vocaux, guitare et harmonica), huit par Anthony Clark (guitare et basse) et une reprise de Bob Dylan <i>Visions Of Johanna</i> assez bien torchée ma foi. On ajoutera Andy Thomas-Emans (clavier) et voilà pour le groupe, auquel s'adjoindront quelques invités selon les titres, comme un saxophoniste rappelant fortement <i>Baker Street</i> le tube de Jerry Rafferty sur l'intro de <i>Sweet Deceit</i>.</p> <p>Un disque d'échauffement pour Chris Wilson qui ne nous avait rien donné depuis un bon moment, donc rien d'extraordinaire, on branche les guitares et let's go ! Du bon rock et de belles ballades, simple mais efficace avec beaucoup de morceaux sympa comme <i>All The Action</i>, <i>Not For Real</i>, <i>While There's Life</i>. Pour cette fois nous ne serons pas trop critique mais j'attends mieux pour la prochaine fournée ! </p>
GreggoryEess
http://www.monsieurbashung.com/about.html
C'est la faute à Bashung
tag:www.monsieurbashung.com,2009-04-22:2156405
2009-04-22T06:43:00+02:00
2009-04-22T06:43:00+02:00
J'tapote nerveusement sur mon clavier... Mine de rien,...
<div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"><img src="http://www.monsieurbashung.com/media/00/02/1256801555.JPG" alt="bashung2.JPG" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" id="media-1712032" height="360" width="450" /></div> <div style="text-align: center"><br /></div> <p> </p> <p>J'tapote nerveusement sur mon clavier...</p> <p>Mine de rien, j'avance en terrain miné, je suis un aventurier, une oeuvre entière à déchiffrer, la jungle bashungienne à défricher.</p> <p>J'explore d'abord les maux interdits de Bergman, jeux de sable émouvants, une plage alcaline. Je m'enlise ensuite dans les ornières à Gainsbourg, de la moiteur de la nique, au désert de Gaby... Mort de soif, mais quelque peu rassasié, j'arpente les méandres poétiques et sémantiques de Jean Fauque et de Gaëtan le cadet. Car Roussel, à son tour ma donné le tournis, le vertige d'un résident correctement politique.</p> <p>C'est la faute à Bashung, s'ils ont été inspirés</p> <p>C'est la faute à Bashung, si j'essaye de m'en inspirer...</p> <p> </p> <p>J'tapote nerveusement sur le volant...</p> <p>Des kilomètres de vie en rose pour une tournée des grands espaces. A l'arrière de ma berline, on devine Bashung et Chloé, le duo de la chair et en noce sur le "Cantique des Cantiques"... Tout est si léger !</p> <p>C'est la faute à Bashung, si Chloé l'a tant aimé</p> <p>C'est la faute à Bashung, si elle ne pourra jamais cesser...</p> <p> </p> <p style="text-align: right;">posté par Olivier</p>
ANNE
http://thefreewheelin-anne.hautetfort.com/about.html
Sorti le 27 avril prochain
tag:thefreewheelin-anne.hautetfort.com,2009-04-07:2136618
2009-04-07T21:19:00+02:00
2009-04-07T21:19:00+02:00
Vivement le 27 avril prochain Le dernier DYLAN sera dans les bacs...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Vivement le 27 avril prochain</span></strong></p> <p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Le dernier DYLAN sera dans les bacs</span></strong></p> <p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Cet album s'annonce bluesy</span></strong></p> <div style="text-align: center"><strong><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;"><img src="http://thefreewheelin-anne.hautetfort.com/media/00/00/834452851.jpg" alt="new dylan.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1685160" /></span></strong></div> <div style="text-align: center"><br /> <img src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt="http://thefreewheelin-anne.hautetfort.com/media/02/02/587965368.mp3" id="media-1685166" /></div> <div style="text-align: center"><strong>Un petit avant goût</strong></div> <div style="text-align: center"><strong><span style="text-decoration: underline;">Beyond here lies nothing</span></strong></div> <div style="text-align: center"><strong>Téléchargé en toute légalité</strong></div> <div style="text-align: center"><strong>Merci <a href="http://sarah-perso.hautetfort.com/">Sarah</a></strong><br /></div>
Patrick MOLTO
http://jimboland.hautetfort.com/about.html
24 Mai 1966 Le caprice parisien de Dylan
tag:jimboland.hautetfort.com,2009-01-28:2018669
2009-01-28T00:57:00+01:00
2009-01-28T00:57:00+01:00
...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><img id="media-1541025" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://jimboland.hautetfort.com/media/00/02/1453597816.jpg" alt="419872184.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Nous sommes le 24 Mai 1966 et <span style="background-color: #ffcc99;">Bob Dylan</span> est a Paris , a l'<span style="text-decoration: underline;">Olympia</span> plus précisément , il n'a que 25 ans mais dejà ses premiers albums ont déclenché partout un cataclysme musical et culturel sans précédent . </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Dylan</span> a aussi défrayé la chronique en passant de la guitare folk traditionnelle a la guitare électrique . Comme a son habitude il va proposer au public présent ce soir la un concert divisé en deux parties bien distinctes , une première partie <em>'folk'</em> ou seul sur scène il va interpréter les incontournables <em>protest-songs</em> déjà légendaires ainsi que les titres inspirés du répertoire de cette Amérique profonde qui a fait de lui l'icône de toute une génération puis une seconde partie ou il va débouler avec une horde de '<em><span style="text-decoration: underline;">freaks</span></em> déchainés et défoncés pour un déluge de métal et de feu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="background-color: #ffcc99;">Dylan </span> est alors miné par les drogues ,les rumeurs les plus folles courent a son sujet ,on raconte qu'il ne dort jamais , qu'il avale des quantités ahurissantes d'hallucinogènes ,on le dit défoncé a la benzédrine ,au L.S.D , a l'héroïne bref , ils sont nombreux ceux qui lui prédisent un bien sombre avenir et rares sont ceux qui parmi le public de l'<span style="text-decoration: underline;">Olympia</span> de ce mois de <span style="text-decoration: underline;">Mai 1966</span> pourrait imaginer un seul instant que l'homme serait encore sur les routes un demi siècle plus tard .</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">La première partie du concert est terminée , durant ce set acoustique <strong><span style="background-color: #ffcc99;">Dylan</span></strong> a de nombreuses reprises a apostrophé son public , l'ambiance est tendue ,les sifflets et les murmures de mécontentement , d'incompréhension explosent regulièrement dans la salle ,<span style="text-decoration: underline;">Dylan</span> n'en a cure et rétorque même " <span style="text-decoration: underline;"><em>j 'ai autant envie que vous de rentrer chez moi</em></span> "</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Quelque part dans la foule une jeune fille assiste médusée a ce concert ,elle a quittée le plateau du film ' <em><span style="background-color: #ffff99;">Grand prix</span></em> ' ou elle tourne sous la direction de <span style="text-decoration: underline;">John Frankenheimer</span> en compagnie de <span style="text-decoration: underline;">Yves Montand</span>, ce n'est pourtant pas une comédienne mais une jeune chanteuse de la génération yé-yé , elle ne connaît pas Dylan personnellement bien sûr mais il fait partie de ses idoles .</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Curieusement <span style="text-decoration: underline;">Bob Dylan</span> de son côté l'a dejà remarqué notamment dans les pages des magazines ou sa beauté éclate depuis quelques mois , instantanément il est tombé sous son charme </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">nous sommes en 1966 et cette beauté époustouflante fait tourner toutes les têtes des hommes qui la croise , elle a 22 ans , elle s'appelle <strong><span style="color: #ff0000;">Francoise Hardy.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Dylan a disparu de la scène depuis une demie heure déjà ,on s'impatiente dans la salle lorsque un inconnu se penche a l'oreille de <span style="text-decoration: underline;">Francoise</span> Hardy et lui chuchote "<em>Mr <span style="text-decoration: underline;">Dylan</span> ne reviendra sur scène que si vous m'accompagniez dans les loges immédiatement pour le rencontrer</em> "</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Elle se lève surprise et avec un brin d'angoisse suit l'inconnu qui la conduit dans les loges de l'Olympia ou elle y découvre un <span style="text-decoration: underline;">Dylan</span> hilare apparemment très content que son 'caprice ' ait été exaucé , </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Il lui propose avant de repartir sur scène de le rejoindre pour la 'party' qui aura lieu a l'hôtel <span style="text-decoration: underline;">Georges V</span> après le concert ,il lui précise aussi qu'elle vienne avec toute sa bande de copains présents dans la salle ,la jeune françoise accepte et puis de toutes manières "" <span style="text-decoration: underline;">comment refuser a Dylan ?"</span> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">La jeune chanteuse est non seulement surprise du comportement de <span style="text-decoration: underline;">Dylan </span> mais elle est surtout stupéfaite de l'état de délabrement physique de l'artiste ,on est loin de l'image du troubadour véhiculé par les pochettes de ses premiers albums elle dira plus tard avoir l'impression de rencontrer un "<em>zombie"</em> , <em>un être malade dont la vie ne tient qu'a un fil</em> "</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Après ce concert houleux elle rejoindra le <span style="text-decoration: underline;">Georges V</span> accompagnée de <span style="text-decoration: underline;">Johnny Hallyday</span> , <span style="text-decoration: underline;">Zouzou</span> égerie et chanteuse des sixties et <span style="text-decoration: underline;">Hugues Auffray</span> ( qui a déjà beaucoup oeuvré a faire connaître Dylan en France).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Sur place la 'party' bat son plein mais de <span style="color: #ff6600;"><strong>Dylan</strong></span> point , il reste deséspérement enfermé dans sa chambre isolé de tous ,isolé du monde apparemment peu enclin a prendre part aux festivités.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Ce n'est qu'au bout de 2 heures que la porte s'ouvre <span style="text-decoration: underline;">,Dylan </span>entre parmi les invités prend Françoise par la main et l'emmène dans sa chambre refermant la porte derrière lui </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">C'est la , devant une Françoise Hardy terrorisée ,que Dylan comme un gamin lui propose d'écouter quelques titres de son nouvel album sorti 8 jours auparavant aux États-Unis , le titre de ce nouvel album c'est <span style="background-color: #ccffff;">'Blonde on blonde "</span>précise t'il <em>'qu'en pensez vous? </em>lui demande t'il ? puis il pose le disque sur la platine et lui donne la primeur de découvrir deux titres qui vont devenir bientôt mythiques et légendaires de la discographie de Dylan (et de la musique pop tout court )</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> <em>I Want you</em> " 'et <em>'Just like a Woman'</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Cette histoire racontée souvent par l'intéréssée elle même fait partie de la légende des '<span style="background-color: #ccffff;">sixties</span> ' , certains prétendent pourtant que ce n'est pas <span style="background-color: #ccffcc;"><strong>Francoise Hardy</strong></span> que <span style="text-decoration: underline;">Dylan</span> a attiré dans sa chambre mais plutôt <span style="text-decoration: underline;">Zouzou</span> la belle icône des années soixante , actrice underground et twisteuse des années soixante mais aussi petite amie de <span style="text-decoration: underline;">B</span><span style="text-decoration: underline;">rian Jones</span> <em>allez donc savoir?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></p>
Le Corbeau 78
http://corboland78.hautetfort.com/about.html
Rory MacLean : Magic Bus
tag:corboland78.hautetfort.com,2008-08-05:1739769
2008-08-05T15:25:34+02:00
2008-08-05T15:25:34+02:00
La route de Katmandou a fait rêver des millions de jeunes au milieu des...
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'"><img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/01/1906858927.jpg" alt="Magic bus.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1206563" />La route de Katmandou a fait rêver des millions de jeunes au milieu des années 60 et ils furent des milliers à s’y lancer, à pied, en stop, ou en bus, le plus souvent sans un sou en poche et la guitare au dos. Assoiffés de liberté et d’idéalisme, ils abandonnaient le monde mercantile en construction pour une quête du bonheur, de sagesse et de spiritualité qu’ils pensaient trouver en Asie. Le chemin passait par la Turquie , l’Iran, l’Afghanistan, le Pakistan, le Népal, l’Inde et Goa. Un trajet de 9000 km sous le signe du Peace & Love avec en fond sonore les Beatles, Dylan et le Jefferson Airplane, avant les guerres et les explosions, avant la destruction des Bouddhas de Banyan et les ayatollahs fanatiques. Rory MacLean refait le périple, pistant les intrépides voyageurs à la recherche des témoins ou des lieux mythiques qui virent les hippies déferler en caftans des fleurs dans les cheveux et de l’herbe magique dans les poches. Certains y laissèrent la vie, d’autres leur esprit, nombreux furent ceux qui revinrent au pays et quelques uns restèrent sur place, mais tous en retirèrent une autre vision du monde. L’auteur nous conte cette formidable aventure en replaçant les pays traversés dans leur contexte politique de l’époque et avec lucidité quant aux effets secondaires découlant de cette « invasion » d’occidentaux dans des cultures et civilisations encore vierges de modernité. Un très bon livre pour parcourir à nouveau ces routes, résurgence de souvenirs pour les uns, réactivation du rêve pour les autres.</span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'">« Katmandou est bourré de gens qui lisent le guide <i>Lonely Planet</i> sur le Vietnam. Ils s’installent dans les cybercafés et s’envoient des textos. Enfin quand même, nous, à leur âge, on voulait surtout fricoter ensemble et avoir une vie sociale, pas vivre dans un monde catastrophe. On n’avait pas de guides, on ne connaissait même pas le nom du pays voisin. « Ca s’appelle comment, cet endroit ? Le Bhoutan ? Mais c’est où, ça, le Bhoutan, nom de Dieu ? » Braille-t-il d’une voix qui déborde d’une énergie irritée. On voyait une nouvelle ville depuis l’arrière d’un camion. On voyait des lumières. On se disait : « Derrière une de ces lumières, il y a une petite pièce, et un lit, et même peut-être, si j’ai du pot, un corps bien chaud. » On nous déposait là. On se fiait à son sort. On se laissait porter par le vent. Maintenant c’est un gros jumbo qui vous dépose au coin de la rue. »<span> </span><span> </span></span></p> <span style="font-size: 11pt; font-family: 'Comic Sans MS'"><marquee>Rory MacLean<span> </span> <i>Magic Bus</i><span> </span> chez Hoëbeke</marquee><span> </span> <span> </span><span> </span><span> </span></span> <p><span style="font-size: 11pt; font-family: 'Comic Sans MS'"> </span></p>
Le Corbeau 78
http://corboland78.hautetfort.com/about.html
Dion : Son of Skip James
tag:corboland78.hautetfort.com,2007-12-30:1386378
2007-12-30T14:13:39+01:00
2007-12-30T14:13:39+01:00
En musique quand j’entends annoncer Dion, je pense à Céline et j’éteins la...
<span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'"><img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/00/4b10cb6f9f9ab4827f66e51cc04fe8e7.jpg" alt="13e407f0422a42bb27c1c44b3b82c024.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-745711" name="media-745711" />En musique quand j’entends annoncer Dion, je pense à Céline et j’éteins la radio. Jusqu’à ce jour il en était ainsi car je ne connaissais pas Dion – tout court – un Italo-américain qui pourtant sévit depuis les années 60. Pour donner une idée à ceux qui ont un peu connu ces années là, en 1962 il jouait à Paris au Palladium et en 1964 au festival folk de Newport (rendu célèbre par la prestation de Dylan) où il rencontra justement Skip James le bluesman. Après une carrière en dents de scie, il nous revient avec un album blues pur jus, dans une formation originale, lui au chant, guitare et harmonica, un pianiste et un batteur qui assure quelques parties d’orgue. Sur les quinze titres de l’album, outre les deux compositions de l’Italo-américain tout le reste est constitué de reprises des plus grands.</span> <span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">Citons pour l‘exemple, <i>Nadine</i> de Chuck Berry, <i>My Babe</i> de Willie Dixon , <i>Preachin’ the blues</i> de Robert Johnson, <i>Baby I’m in the mood</i> de Bob Dylan … La production est léchée, le son impeccable. Du velours pour les trompes d’Eustache.</span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"> </span></p>
Guillaume CINGAL
http://tourainesereine.hautetfort.com/about.html
Bob Dylan ici, approche en plané
tag:tourainesereine.hautetfort.com,2007-04-03:967697
2007-04-03T10:45:14+02:00
2007-04-03T10:45:14+02:00
Obsession ? Il ne faudrait pas écouter Tweedle Dee & Tweedle Dum pour...
<p align="justify">Obsession ? Il ne faudrait pas écouter <em>Tweedle Dee & Tweedle Dum</em> pour la dix-huitième fois en trois jours. Il y a tant d'autres chansons de Bob Dylan que je connais mal, ou pas du tout. Celle que je viens de citer est la première du pénultième album, <em><strong>Love & Theft</strong></em>, qui m'avait d'abord surpris, déconcerté, découragé. En fait, après quelques écoutes, c'est un des plus beaux*.</p> <p align="justify">Ce samedi, ce sera - sans que je perçoive tout à fait comment ça va se dérouler - <strong>l'atelier "Traduire Bob Dylan"</strong> sous la houlette de François Bon. Finalement, il se trouve quasiment une trentaine d'étudiants motivés pour cette journée pourtant placée au pire moment : un samedi, et sur le week-end de Pâques en sus !</p> <p align="justify">François Bon m'a écrit pour préciser que l'essentiel de nos réflexions porterait sur <em><a target="_blank" href="http://bobdylan.com/moderntimes/songs/thinman.html">Ballad of a thin man</a></em>, <a href="http://bobdylan.com/moderntimes/songs/desolation.html"><em>Desolation</em> <em>Row</em></a>, <a target="_blank" href="http://bobdylan.com/moderntimes/songs/visions.html"><em>Visions</em> <em>of</em> <em>Johanna</em></a>, mais aussi les <em>11 épitaphes</em> (que je ne connais pas (honte à moi !)) et <em><a target="_blank" href="http://www.slopbucket.com/bob/tbob/writtenword/my_life.html">My Life in a stolen moment</a></em>.</p> <p align="justify">Cette semaine, de toute façon, c'est encore, outre le boulot habituel, la panique : organisation des examens, remplacement d'une collègue malade pour trois de ses cours, préparation des partiels, préparation de l'atelier, <em>usw</em>. Du coup, je ne pourrai pas prendre le train fantôme à la B.U. cette après-midi et devrai me contenter de ce que le chauffeur-lecteur François en écrira sur son site.</p> <p align="justify">Bien entendu, il y a aussi la pile de livres toujours plus volumineuse qui menace de s'effondrer sur moi dans mon sommeil, les quatre en train (même pas fantôme) et les dix ou douze lus qui me supplient d'écrire quelque chose à leur sujet ici ou dans mon autre <em>carnétoile</em>, oui, de tirer quelques paragraphes des notes jetées tout à trac sur les brimborions de papier glissés entre leurs pages.</p> <p align="justify"> </p> <p align="justify">* De <em><strong>Love & Theft</strong></em>, il faudrait dire, surtout, que le déclic est venu quand j'ai entendu les centaines d'échos nappés à Bo Diddley ou Robert Johnson. Du miel de millefleurs. <em>Honeymoon blues, anyone ?</em></p>
Vavolte
http://33ruehenrimartin.hautetfort.com/about.html
Dylan à ”la maison de la poésie”...
tag:33ruehenrimartin.hautetfort.com,2006-12-27:802150
2006-12-27T23:25:00+01:00
2006-12-27T23:25:00+01:00
Le jeudi 21 à la "maison de la poésie" Une lecture de François...
<p> Le jeudi 21 à la <a href="http://www.maisondelapoesieparis.com/spip.php"><font color="#0033FF">"maison de la poésie"</font></a></p> <p>Une lecture de <a href="http://www.tierslivre.net/index.html"><font color="#0033CC">François Bon</font></a> qui raconte les textes de Dylan, le pourquoi, le comment...et l' interprétation de ses chansons qu'en fait Jacques Bonnaffé...économie de moyen (en tout cas ça en donne l'impression) et trés bonne soirée!!</p> <div style="text-align: center"><img src="http://33ruehenrimartin.hautetfort.com/images/medium_bon.jpg" alt="medium_bon.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" /></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img src="http://33ruehenrimartin.hautetfort.com/images/medium_bonafA.2.jpg" alt="medium_bonafA.2.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" /></div> <div style="text-align: center"><img src="http://33ruehenrimartin.hautetfort.com/images/medium_bonafB.jpg" alt="medium_bonafB.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" /></div> <div style="text-align: center"><img src="http://33ruehenrimartin.hautetfort.com/images/medium_bonafC.jpg" alt="medium_bonafC.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" /></div> <div style="text-align: center">....Des interprètations très expressives!! </div> <div style="text-align: center">V.V </div> <div style="text-align: center"> </div> <div style="text-align: center"><br /></div> </div>
Patrick MOLTO
http://jimboland.hautetfort.com/about.html
Bob Dylan par Jerry Schatzberg -Paris 2006
tag:jimboland.hautetfort.com,2006-12-05:770319
2006-12-05T01:55:00+01:00
2006-12-05T01:55:00+01:00
Exposition Photographique du 23 novembre 2006 au 26 janvier 2007...
<p><span style="text-decoration: underline;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://jimboland.hautetfort.com/images/thumb_artoff1922.jpg" alt="medium_artoff1922.jpg" /><span style="font-size: large;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;">Exposition Photographique du 23 novembre 2006 au 26 janvier 2007</span></strong></span></span></p><p><span style="text-decoration: underline;">Galerie Luc Bellier</span> - <span style="text-decoration: underline;">rue de l' Elysée paris 75008</span></p><p style="text-align: justify;">Une rencontre, un projet, trois amis ... <span style="text-decoration: underline;">Olivier Lorquin</span> et <span style="text-decoration: underline;">Luc Bellier</span> proposent à <span style="background-color: #66ff33;">Jerry Schatzberg</span> d’organiser une exposition des photos qu’il a réalisées de <span style="background-color: #ffff99;">Bob Dylan</span>. Dans les années 60, <span style="text-decoration: underline;">Jerry Schatzberg</span>, photographe-cinéaste, travaille pour <em>Vogue</em>, <em>McCall’s,</em> <em>Glamou</em>r et <em>Life magazine</em>. Il réalise également des films tels que <span style="text-decoration: underline;">Panique à Needle Park</span>,ou encore <span style="text-decoration: underline;">l’Epouvantail</span> pour lequel il reçoit <strong><span style="text-decoration: underline;">la Palme d’or au festival de Cannes en 1973</span></strong>.</p><p style="text-align: justify;">La série de portraits de Bob Dylan est exceptionnelle je vous propose quelques unes de ces photos sublimes toutes prises au cours des années 1965-66 et inspirées par un artiste unique alors au sommet de sa création artistique</p><p> </p><p>The Soul of (contact Sheet -1965)</p><p><a href="http://jimboland.hautetfort.com/images/medium_dylan_2.jpg" target="_blank"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://jimboland.hautetfort.com/images/medium_dylan_2.jpg" alt="medium_dylan_2.jpg" /></a></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p>Revisited I (1966)</p><p><a href="http://jimboland.hautetfort.com/images/medium_dylan_3.jpg" target="_blank"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://jimboland.hautetfort.com/images/medium_dylan_3.jpg" alt="medium_dylan_3.jpg" /></a></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="text-decoration: underline;">Smoke</span> (1965)<a href="http://jimboland.hautetfort.com/images/medium__41830532_dylan1965_no_re_use.jpg" target="_blank"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://jimboland.hautetfort.com/images/medium__41830532_dylan1965_no_re_use.jpg" alt="medium__41830532_dylan1965_no_re_use.jpg" /></a></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="text-decoration: underline;">Highway 61</span> (1965) </p><p><a href="http://jimboland.hautetfort.com/images/medium_1965-242-002-014_480.2.jpg" target="_blank"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://jimboland.hautetfort.com/images/medium_1965-242-002-014_480.2.jpg" alt="medium_1965-242-002-014_480.2.jpg" /></a></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="text-decoration: underline;">Contact sheet 084</span> (1965)</p><p><a href="http://jimboland.hautetfort.com/images/medium_dylan2_b.2.jpg" target="_blank"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://jimboland.hautetfort.com/images/medium_dylan2_b.2.jpg" alt="medium_dylan2_b.2.jpg" /></a></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="text-decoration: underline;">Burning keys</span> (1965)</p><p><a href="http://jimboland.hautetfort.com/images/medium__41830536_keys_1965_no_re_use.jpg" target="_blank"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://jimboland.hautetfort.com/images/medium__41830536_keys_1965_no_re_use.jpg" alt="medium__41830536_keys_1965_no_re_use.jpg" /></a></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="text-decoration: underline;">Contact sheet 077</span> (1965)</p><p> </p><p><a href="http://jimboland.hautetfort.com/images/medium_l1.jpg" target="_blank"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://jimboland.hautetfort.com/images/medium_l1.jpg" alt="medium_l1.jpg" /></a></p><table id="HB_Mail_Container" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" width="100%" height="100%"><tbody><tr width="100%" height="100%"><td id="HB_Focus_Element" width="100%" height="250" valign="top"> </td></tr><tr><td style="font-size: 1pt;" height="1"></td></tr></tbody></table>
ANNE
http://thefreewheelin-anne.hautetfort.com/about.html
Quizz DYLAN
tag:thefreewheelin-anne.hautetfort.com,2006-09-05:629095
2006-09-05T11:20:00+02:00
2006-09-05T11:20:00+02:00
Septembre semble être le mois "DYLAN" (pour moi c'est tout le...
<p align="center"><em><strong>Septembre semble être le mois "DYLAN"</strong></em></p> <p align="center"><strong><em>(pour moi c'est tout le temps!)</em></strong></p> <p align="center"><strong><em>En attendant mon prochain avis sur son dernier Opus</em></strong></p> <p align="center"><strong><em>Je vous propose un petit jeu bien sympa</em></strong></p> <p align="center"><strong><em>J'ai photographié mes albums VINYLS et je VOUS demande donc de me donner les titres de ces joyaux</em></strong></p> <p align="center"><strong><em>( je vous fais grâce des albums GREATEST HITS mais je veux les autres!!!)</em></strong></p> <p align="center"><strong><em>BON COURAGE</em></strong></p> <p align="center"><strong><em>( Il n'y a rien à gagner si ce n'est que la haute considération que je vous porterais!)</em></strong></p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://thefreewheelin-anne.hautetfort.com/images/medium_quizz_dylan.JPG"><img src="http://thefreewheelin-anne.hautetfort.com/images/medium_quizz_dylan.JPG" alt="medium_quizz_dylan.JPG" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></div> <p><strong><em>NE CHERCHEZ PAS LA" B.O.F. DE PATT GARRETT ET BILLY LE KID" ,NI " NEW MORNING", J'AI PRETE CES 2 ALBUMS IL Y A UNE VINGTAINE D'ANNEE ET NE LES AI JAMAIS RECUPERE A MON GRAND DESESPOIR!!!!!!</em></strong></p> <p><strong><em>( Christine HANKE si tu lis ce blog un jour , rend-moi mes disques s'il te plait!)</em></strong></p> <p align="center"> Un des disques s'est maloncontreusement disimulé derrière un autre</p> <p align="center">( LEQUEL? )</p>