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Houdaer
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FATHERLAND (# 1)
tag:houdaer.hautetfort.com,2020-05-25:5857052
2020-05-25T00:05:00+02:00
2020-05-25T00:05:00+02:00
Je suis une ville portuaire qui a appartenu périodiquement au Comté de...
<div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je suis une ville portuaire qui a appartenu périodiquement au Comté de Flandre, au Royaume d'Espagne, au Royaume d'Angleterre et au Royaume de France.</span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je suis une ville qui a changé trois fois de nationalité en vingt-quatre heures (le 25 juin 1658).</span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mon nom signifie "Eglise des dunes". Je me suis appelée "Dune libre" pendant la Révolution Française.</span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je suis la dernière ville française libérée en 1945.</span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Christopher Nolan a tourné son <a href="https://youtu.be/XRtZUkAR2u4"><span style="text-decoration: underline; color: #ff0000;">neuvième film</span></a> dans mes rues et sur ma plage, et l'a titré de mon nom.</span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je suis une ville du Nord plus étendue que Lille.</span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ma température moyenne en été est de 18°C. En décembre, de 6°C. On appelle ça un climat tempéré océanique</span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je suis le berceau familial des Houdaer.</span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je suis, je suis...</span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/00/1072179335.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6258784" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/00/3343200565.jpg" alt="dunkerque,christopher nolan,nolan,houdaer,dunkirk" /></a></p><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/01/3114634007.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6258785" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/01/1608987171.jpg" alt="dunkerque,christopher nolan,nolan,houdaer,dunkirk" /></a></p><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/02/1200853951.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6258786" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/02/1803365977.jpg" alt="dunkerque,christopher nolan,nolan,houdaer,dunkirk" /></a></p><p style="text-align: left;"> </p></div><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
Houdaer
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” ... grise ou pourrie de bleu ”
tag:houdaer.hautetfort.com,2020-03-07:6218578
2020-03-07T07:51:00+01:00
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Ils n'ont pas voulu être le temple Où se complaire. Mais la...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/01/3832791684.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6099441" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/01/2410893359.jpg" alt="87473361_10158197218188872_151730289645715456_o.jpg" /></a></p><div id="id_5e65e6f5b23e83c73245864" class="text_exposed_root text_exposed" style="display: inline; font-family: inherit;"><em><span style="color: #ffffff; font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt; background-color: #000000;">Ils n'ont pas voulu être le temple</span></em><br /><em><span style="color: #ffffff; font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt; background-color: #000000;">Où se complaire.</span></em><br /><em><span style="color: #ffffff; font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt; background-color: #000000;">Mais la menace est toujours là</span></em><br /><em><span style="color: #ffffff; font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt; background-color: #000000;">Dans le dehors.</span></em><br /><em><span style="color: #ffffff; font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt; background-color: #000000;">Et la joie<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><br />Leur vient d'eux seuls,<br />Que la mer soit grise<br />Ou pourrie de bleue.<br /><br /></span></span></em><a href="https://youtu.be/Y9AMBUnfNtQ"><span style="color: #ff0000; text-decoration: underline;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt; background-color: #000000;"><span class="text_exposed_show" style="display: inline;">Guillevic</span></span></span></a></div><div id="fbPhotoSnowliftProductMiniListHscroll" class="fbCommerceProductMiniListHscroll" style="color: #1c1e21; font-family: inherit; font-size: 13px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: left; text-decoration: none; text-indent: 0px; text-transform: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; word-spacing: 0px;"> </div>
Cinéambulant
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Dunkerque (Christopher Nolan)
tag:cineclubambulant.hautetfort.com,2017-07-23:5965553
2017-07-23T21:50:00+02:00
2017-07-23T21:50:00+02:00
Il ressortait du brillant Interstellar de Christopher Nolan que toute...
<p><span style="font-size: 12.0pt;">Il ressortait du brillant <em>Interstellar</em> de Christopher Nolan que toute aventure humaine porte en elle son échec et que les réussites tiennent à pas grand-chose. Je me souviens de la première partie du film, du sentiment de déroute et d’incertitude qui entourait le projet de rejoindre un nouveau monde alors que la terre agonisait sous les catastrophes écologiques. L’espoir mettait du temps à se dessiner. C’est un sentiment assez proche qui saisit le spectateur de <em>Dunkerque</em>, tellement habitué aux grands spectacles qui se déroulent presque sans accroc. Le film raconte un épisode terrible du début de la Seconde Guerre Mondiale : l’encerclement par l’armée du Reich des armées françaises et britanniques dans la « poche » de Dunkerque, soit 400,000 hommes piégés attendant sur la plage et dans la ville, et l’évacuation miraculeuse des trois quarts d’entre eux grâce à l’aide d’embarcations venues d’Angleterre. C’est vraisemblablement grâce à cette évacuation que la Grande Bretagne a pu continuer la guerre et contribuer à la défaite de l’Allemagne. C’est donc un moment très emportant du conflit. Christopher Nolan, qui a écrit le scénario, nous fait sentir immédiatement la débâcle des troupes britanniques. Quelques cartons explicatifs s’effacent brutalement sur une patrouille anglaise essayant de gagner la plage sous les tirs. Se dispensant de présenter et de développer ses personnages, Nolan fait le choix d’un récit collectif autour de la survie, filmé à hauteur de soldat.</span></p><p><img src="http://cineclubambulant.hautetfort.com/media/02/00/1014813963.jpg" id="media-5663601" alt="" /></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt;">Efficacité et tension privilégiées</span></strong></p><p><span style="font-size: 12.0pt;">La grande force du film, mais on verra que c’est aussi une faiblesse, est de privilégier l’efficacité et la tension de l’événement, de nous faire patauger comme les soldats anglais dans une déroute peu héroïque, pour in fine nous faire entrevoir un peu d’espoir. C’est le fameux caractère « immersif », devenu un gage de qualité, et que Nolan sait très bien donner à son récit. On se croit vraiment au milieu de la déroute que le scénario nous raconte minutieusement. Il y a ce montage éclaté en temporalités différentes, qui distribue de façon équilibrée les points de vue des combattants britanniques, sur terre (la jetée), sur la mer, dans les navires qui tentent de quitter la ville ou dans les embarcations qui portent secours aux troupes, et dans les airs où se joue un duel entre aviations anglaises (RAF) et allemandes (lutfwaffe). Ce montage nerveux et oppressant permet de montrer ces menues actions, modestes, parfois réussies, surtout ratées, qui font de Dunkerque un épisode unique en son genre. Une défaite cuisante qui se transforme petit à petit en minuscule réussite qui va créer l’espoir pour la suite de la guerre. Il y a aussi cette bande son stridente et angoissante de Hans Zimmer qui illustre parfaitement le stress des soldats encerclés et en fuite. L’atmosphère sonore est conjuguée à des images choc, dignes de films catastrophes: la destruction d’un destroyer par exemple. Nous sommes dans un grand spectacle qui sait créer de multiples suspenses autour de l’enfermement, comme celui de cet aviateur qui tente de sortir de son cockpit alors que son avion coule.</span></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt;">Absence de personnages</span></strong></p><p><span style="font-size: 12.0pt;"><em>Dunkerque</em> est un efficace exercice de filmage, basé sur des choix scénaristiques très tranchés. En effet, on ne montre jamais l’ennemi pas plus qu’on ne montre les forces décisionnelles derrière l’action. Pas de vue sur les états-majors ayant fait des choix lourds de conséquences. On aurait aimé qu’aux micro-actions héroïques sur le terrain s’ajoute celles qui ont été prises ailleurs et qui ont permis de sauver l’armée britannique. Il est dommage que le film ne prenne pour lui cette complexité qui l’aurait enrichi. Autre choix dominant : l’absence de réels personnages, que je trouve beaucoup plus regrettable. La caractérisation des soldats dans <em>Il faut sauver le soldat Ryan</em> ne nuisait pas du tout à la grande efficacité du film de Spielberg. Dans <em>Dunkerque</em> on a l’impression de voir des pions déplacés d’une catastrophe à l’autre. On ne saura rien de Tommy (Fion Whitehead) ou pas grand-chose de Gibson (Aneurin Barnard) et de tous ces hommes qui ont subi l’événement. Nolan prend un peu plus de temps pour nous embarquer avec M. Dawson (Mark Rylance), un ancien combattant traversant avec son fils la Manche avec son bateau pour récupérer des soldats. Mais ces personnages-là permettent surtout d’exalter l’héroïsme et le sacrifice du peuple britannique. Néanmoins se dessine timidement avec eux un point de vue presque eastwoodien sur la guerre : son injustice puisqu’elle anéantit les plus jeunes, qu’elle rend les survivants fous mais il souligne aussi le désintéressement et le sacrifice qu’elle contribue à faire naître. On contemple donc un grand récit épique et collectif mais au final un peu glaçant.<br /></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt;">Je prends <em>Dunkerque</em> comme la preuve que Christopher Nolan sait épurer son cinéma et nous livrer des œuvres moins alambiquées qu’<em>Inception</em> par exemple. Il est toutefois dommage que dans ce souci de virtuosité parfaitement accompli il manque un peu d’épaisseur humaine qui emporte le film du côté du chef-d’œuvre qu’il aurait pu être. </span></p>
stephanedugast
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LE FILM DUNKERQUE : L'HISTOIRE AUX OUBLIETTES ?
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2017-07-14:5961908
2017-07-14T08:15:00+02:00
2017-07-14T08:15:00+02:00
Dunkerque (ou Dunkirk en VO) : c'est un long-métrage signé...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Dunkerque (ou </span><em style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Dunkirk</em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;"> en VO) : c'est un long-métrage signé du talentueux Christopher Nolan narrant le récit de l'évacuation des troupes alliées de Dunkerque en mai 1940. Un film-événement (en salle le 19 juillet prochain) raconté brièvement en 3 points, extraits à l'appui, par le blog </span><em style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Embarquements</em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">. <span style="color: #000080;">En prime, la critique signée Stéphane Dugast après visionnage de ce <em>blockbuster </em>à la sauce </span></span></strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #000080;">britannique qui oublie le rôle des Français dans les opérations. Explication</span>s.</strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/1602174299.jpg" id="media-5658552" alt="" /></p><div id="blogvision"><iframe width="300" height="150" style="width: 320px; height: 180px;" src="http://www.allocine.fr/_video/iblogvision.aspx?cmedia=19572359"> </iframe> <br /><br /></div><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong>PISTE #1<br />Les coulisses d'une production que raconte en textes et images <a href="http://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord/dunkerque/dunkirk-24-jours-de-tournage-dunkerque-avec-christopher-nolan-1032735.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">France 3 Hauts de France</a>.</strong></span> </p></blockquote><p style="text-align: right;"><img id="media-5658555" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/3205255001.jpg" alt="film,cinéma,histoire,seconde guerre mondiale,christopher nolan,dunkerque,dunkirk" /></p><div id="blogvision"><iframe width="300" height="150" style="width: 320px; height: 180px;" src="http://www.allocine.fr/_video/iblogvision.aspx?cmedia=19567053"> </iframe> <br /><br /></div><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong>PISTE #2</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Le récit de la Bataille de Dunkerque, avec une vision plus française narrée par Stéphane Dugast <a href="http://www.colsbleus.fr/articles/8113" target="_blank" rel="noopener noreferrer">dans le magazine COLS BLEUS</a>.</span></strong><span style="color: #000080;"><strong> </strong><br /></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5658550" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/3960285179.jpg" alt="film,cinéma,histoire,seconde guerre mondiale,christopher nolan,dunkerque,dunkirk" /></p><div id="blogvision"><iframe width="300" height="150" style="width: 320px; height: 180px;" src="http://www.allocine.fr/_video/iblogvision.aspx?cmedia=19571355"> </iframe> <br /><p style="text-align: center;"><img id="media-5658549" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/1580071915.jpg" alt="film,cinéma,histoire,seconde guerre mondiale,christopher nolan,dunkerque,dunkirk" /></p></div><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong>PISTE #3<br /></strong></span><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #000080; font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="color: #000000;">Bateau-musée amarré depuis 1988 dans le port de Nantes, l'escorteur d'escadre «Maillé-Brézé» da servi de décor au film de grand spectacle signé Christopher Nolan, réalisateur notamment du (très réussi) <em>Inception. </em>Un récit à lire</span> <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2016/02/26/film-christopher-nolan-dunkirk-bateau-maille-breze.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ICI</a>.</strong> </span></span></span></span> </p></blockquote><div style="text-align: justify;"><p style="text-align: center;"><img id="media-5658548" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/122444646.jpg" alt="film,cinéma,histoire,seconde guerre mondiale,christopher nolan,dunkerque,dunkirk" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #ff0000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8pt;">MON AVIS</span><span style="color: #ff0000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"> </span></strong><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> Je me range à <a href="http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/07/20/03002-20170720ARTFIG00151--dunkerque-o-est-passee-l-histoire.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer">la critique parue dans Le Figaro</a> en moins féroce cependant. Le dernier long-métrage de Christopher Nolan tient donc, selon moi, ses promesses sur la forme moins sur le fond. </span></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #000080;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;">La réalisation y est magistrale ! Plans léchés, séquences rythmées, musique du maitre Hans Zimmer anxiogène à souhait, ambiances sonores ciselés, casting de choix... </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><em>Dunkerque</em> m'a toutefois laissé sur ma faim.</span></span></strong></p></blockquote><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-5663640" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/3236091940.jpg" alt="film,cinéma,histoire,seconde guerre mondiale,christopher nolan,dunkerque,dunkirk" /></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">En effet, en ne traitant que la dimension survie, le film <em>Dunkerque</em> ne fait qu'évoquer et survoler les enjeux de cet événement historique au point que des novices peuvent vite y perdre leur anglais !</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Restent une reconstitution impeccable, des balles de chasseur allemand qui sifflent, des torpilles qui explosent et des hommes désemparés face à ce déluge de feu. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;">Si le <em>fighting spirit </em>légendaire des britanniques est ainsi célébré, le rôle héroïque de l'armée française est pour le moins occulté. </span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;">40 000 soldats français ont sacrifiés sur le front pour assurer le succès de cette opération baptisée «Dynamo», comme le rappelle le quotidien <a href="http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/07/24/dunkerque-ou-l-esprit-du-brexit_5164090_3232.html#KfUPrHF8JQAovX3B.99" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le Monde</a>.<br /><br />Quant à l'ennemi, il n'a pas de visage. Un parti-pris assumé, comme les dialogues très épurés, mixés à une bande-sonore très ciselé nous immergeant littéralement sur ce champ de bataille.<br /></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-5663641" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/1535573047.jpg" alt="film,cinéma,histoire,seconde guerre mondiale,christopher nolan,dunkerque,dunkirk" /></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="color: #000080; font-family: Verdana, sans-serif;">Foncez cependant voir le long-métrage <em>Dunkerque</em> sur grand écran, ou mieux en i-max. Le cinéma, LE format adapté à la démesure de ce projet cinématographique Vous y vivrez une immersion inédite et une expérience assurément intense.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: right;"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;">Stéphane Dugast<br /></span><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Photographies © Warner Bros</span></p></div>