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Le port d'Anvers aux mains des narcos. Et l'État belge capitule
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-01-19:6423417
2023-01-19T19:33:44+01:00
2023-01-19T19:33:44+01:00
Le port d'Anvers aux mains des narcos. Et l'État belge capitule...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6418103" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3300994550.jpg" alt="haven-van-antwerpen-Deurganckdok-800x450.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Le port d'Anvers aux mains des narcos. Et l'État belge capitule</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Marco Valle</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Source: https://insideover.ilgiornale.it/societa/il-porto-danversa-nelle-mani-dei-narcos-e-lo-stato-belga-si-arrende.html?fbclid=IwAR15sL6mgZcgCTt-ESoTA9tS-AxLQTw-ih6Xh9KlQ_B5z7L1_-MqfmMYFVU</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Anvers capitale du crime comme le Medellin d'Escobar ou le Chicago d'Al Capone". "Une ville sans loi, une guerre sans fin pour la drogue". C'est ainsi que la presse belge titre ces jours-ci après le meurtre d'une fillette de 11 ans, tuée lors d'une fusillade à Merksem, l'un des quartiers chauds de la métropole belge. La victime a été mortellement blessée lors de l'attaque de son domicile par une bande rivale du clan auquel elle appartenait par malchance. Il s'agissait d'un véritable règlement de comptes entre gangs: deux des oncles de la jeune fille sont considérés comme des membres importants de la Mocro Mafia, une organisation criminelle marocaine spécialisée dans le trafic de drogue et solidement implantée entre la Belgique et les Pays-Bas.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Un crime, le énième, qui a convaincu le bourgmestre Bart De Wever - président du parti de droite N-VA (Nouvelle Alliance flamande) allié en Europe au groupe conservateur-réformiste de Giorgia Meloni - de demander au gouvernement de Bruxelles l'envoi immédiat de l'armée pour garder le port sur l'Escaut.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6418107" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2885309685.jpeg" alt="13524.jpeg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La porte d'entrée de la drogue en Europe</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Rien que le port. Le contrôle du troisième plus grand complexe maritime d'Europe est la véritable cible des organisations de trafic de drogue de toutes les couleurs et nationalités. Par les portes grandes ouvertes de ce gigantesque entrepôt passent chaque année d'énormes quantités de cocaïne en provenance d'Amérique du Sud, notamment de Colombie et du Panama. Un trafic lucratif: en 2022, les douaniers belges ont saisi 110 tonnes de cocaïne (23 % de plus que l'année précédente) pour une valeur estimée à environ 5 milliards d'euros. Rien de plus qu'une goutte dans l'océan. Selon des sources policières, les drogues saisies ne représentent que 10% du mouvement total. Les calculs sont donc vite faits. Anvers est maintenant devenu la porte d'entrée des drogues dans l'Union européenne et celui qui contrôle son port contrôle le marché continental. D'où l'escalade de la violence qui traverse toute la ville depuis au moins une décennie.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En plus d'exiger l'arrivée de soldats, le maire exaspéré a demandé une convocation d'urgence du Conseil national de sécurité, l'organe fédéral chargé des urgences et composé des principaux ministres et des chefs des forces armées, de la police et des services secrets. Une proposition, compte tenu de la situation, qui est absolument raisonnable et nécessaire, et pourtant le gouvernement dirigé par le libéral Alexander de Croo préfère passer sous silence ce sujet épineux. Aucune réunion du Conseil n'est prévue et aucun militaire ne sera mobilisé. "L'armée n'est pas préparée à ces tâches", a déclaré la ministre socialiste de la Défense Ludivine Dedonder. Tout au plus, les mesures de sécurité du port, actuellement très banales, seront renforcées en plaçant des drones, des scanners et des robots le long des quais et aux entrées. Zéro renforcement.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6418111" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1144290588.jpg" alt="B9727312393Z.1_20210609174856_000+GJPI9SUHF.1-0.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une attitude renonciatrice et scandaleuse, mais conforme à la traditionnelle modestie - comme on l'a déjà vu au moment des attentats islamiques de Bruxelles - de la politique belge en matière de sécurité et d'ordre public. Pourtant, l'urgence est dramatiquement réelle. En décembre dernier, l'enlèvement par un gang du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne a été déjoué au dernier moment. Ces jours-ci et pour les mêmes raisons, son ancien collègue néerlandais Ferdinand Grapperhaus a été placé sous haute protection. Pourtant, en dehors des phrases de circonstance, rien ne semble bouger.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Alors que les criminels deviennent de plus en plus audacieux et dangereux, l'État préfère ne pas voir, ne pas agir. Par paresse, par peur, par un tolérantisme contradictoire et malsain qui a épuisé les ressources de la police et des services de renseignements. Il y a un manque de volonté, un manque de courage. Le juge Michel Claise, le magistrat qui dirige aujourd'hui l'enquête sur le "Qatargate" et qui a combattu le crime organisé dans la solitude pendant des années, n'a plus de doutes. Il a déclaré au journal <em>La Dernière Heure</em> qu'il était convaincu que "les narcotrafiquants ont acquis un sentiment d'impunité totale parce qu'il n'y a pas de réaction adéquate de la part des autorités politiques, de la police et du système judiciaire". Les mafias remercient ce laxisme et, pendant ce temps, elles prospèrent et tuent. </span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Donnez-nous une autre minute de votre temps !</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si vous avez aimé l'article que vous venez de lire, demandez-vous : si je ne l'avais pas lu ici, l'aurais-je lu ailleurs ? S'il n'y avait pas InsideOver, combien de guerres oubliées par les médias le resteraient ? Combien de réflexions sur le monde qui vous entoure ne seriez-vous pas capable de faire ? Nous travaillons chaque jour pour vous fournir des reportages de qualité et des rapports approfondis totalement gratuits. Mais le type de journalisme que nous faisons est tout sauf "bon marché". Si vous pensez que cela vaut la peine de nous encourager et de nous soutenir, faites-le maintenant.</span></strong></span></p>
Ratatosk
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Stupéfiante offensive sur les plats pays
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-12-10:6416384
2022-12-10T17:41:56+01:00
2022-12-10T17:41:56+01:00
Stupéfiante offensive sur les plats pays par Georges...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6408303" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3748391838.jpg" alt="images0.persmmgroep.jpg" width="404" height="601" /></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt; color: #ff6600;"><strong>Stupéfiante offensive sur les plats pays</strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999;">par Georges FELTIN-TRACOL </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">En septembre dernier, une patrouille de la police belge interpellait quatre individus louches qui rôdaient autour du domicile privé du ministre fédéral belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne. Leur intention visait à l’enlever ou à ravir l’un de ses proches. Courant octobre, la princesse héritière des Pays-Bas, Catharina-Amalia d’Orange-Nassau, se voit contrainte de délaisser son appartement d’étudiante à Amsterdam et de retourner vivre au palais royal parental bien mieux protégé. Quant au Premier ministre néerlandais Mark Rutte, il ne se déplace plus seul en vélo. Ces trois exemples montrent que la Belgique et les Pays-Bas entrent dans une « guerre moléculaire » larvée due à la montée en puissance sur notre continent des organisations de la drogue. </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6408304" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1867944554.jpg" alt="B9729345145Z.1_20211214165640_000+GAAJH9HPI.1-0.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Utilisant pleinement les méfaits de la mondialisation marchande et le transport maritime par porte-conteneur, des groupes criminels belges et néerlandais tels la <em>Mocro Maffia</em> coopèrent avec les bandes organisées d’Amérique latine. Premiers ports d’Europe par le tonnage embarqué ou débarqué, Anvers et Rotterdam constituent les portes d’entrée idéales pour le trafic de drogue en Europe où, à la différence de l’Amérique du Nord au marché saturé, existe une forte demande pour cause de déchéance spirituelle totale. Le port français du Havre en Normandie bénéficie lui aussi de cette activité illégale fort lucrative, mais dans des proportions moindres. La zone portuaire d’Anvers s’étend sur 500 km², soit environ cinq fois la surface de Paris. Les rues de ce vaste complexe ne sont pas répertoriées, ni cartographiées, ni indiquées par satellite. Selon les dockers et des délinquants repentis, il est assez facile de livrer une grosse cargaison de drogue sans se faire remarquer.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6408305" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3388848526.jpg" alt="WQF6VAC3TVCTROHQTSR57ZWI6Q.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Des reportages récents témoignent de l’inquiétante situation des ports de la Mer du Nord. Les trafiquants incitent les dockers à travailler pour eux, en les menaçant parfois. Les pressions sont terribles, d’autant que les organisations criminelles n’hésitent pas à tuer. Elles ont déjà assassiné en juillet 2021 le journaliste Peter Rudolf de Vries (photo) qui enquêtait sur leurs trafics. Auparavant, le 26 juin 2018, un attentat à la voiture bélier était commis contre le siège du journal <em>De Telegraaf</em>. Outre les journalistes trop curieux, ces nouvelles mafias transnationales visent d’autres groupes concurrents. Fusillades en pleine rue, jets de grenade, explosions à la bombe, exécutions sommaires rythment le quotidien de la cité flamande en proie à une insécurité grandissante.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Si les Pays-Bas et la Belgique ne sont pas encore des États en déshérence bien qu’il faille soupçonner l’insistance des nouvelles mafias auprès des principales formations politiciennes, ces deux pays entrent dans une phase chronique de violences publiques croissantes qui s’apparente à la situation chaotique de la Colombie dans les années 1980 – 1990 quand le gouvernement de Bogota affrontait le célèbre et redoutable cartel de Medellin de Pablo Escobar.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">En dépit des saisies record de cargaisons illicites et le démantèlement répété des réseaux, police et justice, victimes des coupes budgétaires décidées au nom de l’ultra-libéralisme maastrichtien, n’endiguent plus le phénomène. Le déploiement de l’armée dans l’aire portuaire serait une possibilité que les autorités belges refusent pour l’heure d’envisager par crainte de favoriser encore plus le vote « populiste »… Le bourgmestre d’Anvers, le national-centriste indépendantiste Bart De Wever, chef de la NVA (Nouvelle Alliance flamande), critique la faible réactivité des gouvernement régional et fédéral qui lui sont hostiles. La hausse de la délinquance en Flandre, y compris à la campagne où se multiplient les points de <em>deal</em>, profiterait en priorité d’après les sondages au <em>Vlaams Belang</em>. </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Par pruderie droit-de-l’hommiste, les reportages ne mentionnent pas la conjonction de deux phénomènes qui bouleversent en profondeur la physionomie générale de la Flandre belge et des Pays-Bas. Ces deux plats pays paient aujourd’hui cinquante ans d’immigration extra-européenne voulue et encouragée. Les dirigeants des bandes mafieuses ont des origines allogènes. Vit en Belgique et aux Pays-Bas une importante diaspora marocaine dont les meneurs proviennent de la région septentrionale du Rif, historiquement rétive à Rabat. Le dimanche 27 novembre 2022, les Bruxellois ont peut-être compris qu’un grand remplacement démographique s’effectuait avec les émeutes provoquées par des Marocains heureux de célébrer la victoire au Qatar dans le cadre de la Coupe du monde de balle au pied de leur équipe sur la Belgique (2 – 0). </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6408308" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3206559403.jpg" alt="63846eb671bd0-Belgaimage-54153254-1024x683.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Divisée en plusieurs clans, plus ou moins puissants et souvent rivaux, la <em>Mocro Maffia </em>ne forme toutefois pas un ensemble cohérent puisque les conflits tribaux de là-bas se cumulent aux contentieux « commerciaux » d’ici et maintenant. Divers accords se nouent au Surinam, l’ancienne Guyane néerlandaise, ainsi qu’avec des États africains en déclin en passe de devenir des narco-États.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Le second facteur concerne bien sûr la légalisation de la toxicomanie aux Pays-Bas à partir de 1976. La liberté laxiste de fumer un pétard sans se préoccuper d’ailleurs du bilan carbone émis à cette occasion n’entraîne pas la fin des réseaux, mais au contraire les renforce. Quant à la demande, loin de diminuer, elle augmente dans toutes les classes d’âge. Le 10 août 2022, une trentaine de sénateurs PS publiait dans <em>Le Monde</em> une tribune libre en faveur de la dépénalisation du cannabis en avançant des motifs les plus grotesques les uns que les autres. Honte à ces parlementaires fourriers de la décadence ! Parmi les signataires pour qui il serait plus grave de ne pas porter de masque que de fumer un joint, il y a l’actuelle vice-présidente du Sénat et élue de l’Oise, Laurence Rossignol, déplorable ministresse de la Famille de 2016 à 2017 sous Flamby, qui soutient par ailleurs la pénalisation de pauvres clients de braves prostituées alors qu’ils ne font que satisfaire un impératif naturel légitime, ce qui n’est pas le cas pour la drogue ! Dans <em>Causeur</em> de novembre 2022, le libertarien français Laurent Obertone prône lui aussi la légalisation de la fumette dans une perspective néo-darwiniste sociale assez aberrante.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Il importe non seulement de briser les réseaux de trafic de drogue en s’attaquant aux producteurs, aux distributeurs, aux transporteurs et aux guetteurs. Il faut aussi se montrer impitoyable envers les consommateurs. Plutôt que de les envoyer en prison, les plus aisés verraient leur fiscalité augmentée de 200 %. En cas d’insolvabilité, ils effectueraient pour une durée renouvelable de six à dix-huit mois une cure de désintoxication virile dans des chantiers du peuple en plein air.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Oui, il est probable que ces propos soient considérés dans quelques années comme « toxicophobes » et punissables par une future loi liberticide. Longtemps, la toxicophobie a signifié la crainte de l’empoisonnement. De nos jours, les milieux crasseux, jamais en retard dans l’abjection catagogique, parlent de « discriminations toxicophobes », à savoir un sentiment négatif que ressent une personne vis à vis la toxicomanie et les drogués. Cette détestation engendrerait chez les toxicomanes un sentiment d’humiliation incroyablement tenace. Pauvres choux ! Ainsi le voisinage devrait-il accepter de bon gré l’ouverture de dix salles de <em>shoot</em> dans sa rue près de l’école maternelle. La vieille dame devrait pour sa part donner sur le champ son sac et sa maigre pension au premier <em>junkie</em> venu. Les fumeurs de crack du cloaque parisien de Stalingrad devraient incarner la forme idéale de l’humanité. Pas sûr que ce discours satisfasse des riverains, découragés, fatigués et excédés…</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">L’ombre pesante de la « narco-guerre » plane sur toute l’Europe occidentale. Le recours aux drogues contribue à l’ethnocide en cours des Albo-Européens. La réponse, draconienne, doit être militaire et implacable. On n’est plus au temps des expériences élitistes relatées par Charles Baudelaire, Gérard de Nerval, Alexandre Dumas, Théophile Gautier ou Eugène Delacroix ou même par Ernst Jünger dans <em>Approches, drogues et ivresse</em> (1970). La massification des drogues et leur démocratisation posent un évident problème social et sanitaire, psychologique et philosophique, économique, politique et géostratégique. L’indispensable salut public exigera par conséquent une ambitieuse politique de la « Grande Santé » physique et mentale résumé par cet adage fondamental, esthétique, altier, hygiénique et intemporel d’« un esprit sain dans un corps sain ». </span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="right"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">GF-T</span></strong></span></p><ul><li style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;"> « Vigie d’un monde en ébullition », n° 54, mise en ligne le 6 décembre 2022 sur <em>Radio Méridien Zéro</em>.</span></strong></span></li></ul>
Ratatosk
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Etre ”High” dans le Metaverse, puis chute profonde : être défoncé dans la nouvelle normalité
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-07-28:6394082
2022-07-28T11:03:27+02:00
2022-07-28T11:03:27+02:00
Etre "High" dans le Metaverse, puis chute profonde: être défoncé dans...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6375726" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1192960609.jpg" alt="Metaverse_is_Coming.jpg" width="584" height="389" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Etre "High" dans le Metaverse, puis chute profonde: être défoncé dans la nouvelle normalité</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Julian Schernthaner, mag.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://www.wochenblick.at/great-reset/zugedroehnt-durch-die-neue-normalitaet/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si l'on en croit Karl Nehammer, il ne devrait y avoir que deux décisions à prendre dans quelques mois: "alcool ou psychotropes". Ce que le chancelier de l'ÖVP minimise en tant que banale remarque a pourtant un fond de vérité tragique. Car un peuple trop "défoncé" pour se rebeller contre la politique et les projets des élites ne peut que convenir aux puissants. Une enquête qui révèle des choses choquantes.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Tu veux te droguer avec moi ?", a demandé un jour le rappeur "Alligatoah", invitant les destinataires de sa chanson à "descendre le ruisseau" avec lui. C'est déjà le cas en Europe : les gens ne savent plus comment ils placeront demain de la nourriture sur la table de leurs enfants. La crainte d'un hiver de misère à passer dans des caves glaciales ou dans des chaufferies urbaines collectives, d'ores et déjà promises par les politiciens régimistes se répand. En désespoir de cause, les puissants veulent contraindre les citoyens à un amour "dévoué", vendu comme idéal par l'ÖVP démocrate-chrétienne autrichienne, au pouvoir avec les Verts.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Contrairement à "Alligatoah", il ne pleuvra pas de "roses rouges". Mais des pilules pour refouler le sentiment de dépossession jusqu'au minimum vital. Les hôpitaux psychiatriques se remplissent déjà grâce à la politique ruineuse adoptée pendant la pandémie. Un enfant sur trois, privé de sa liberté et de sa jeunesse, souffre des conséquences de ce régime totalitaire qui a également fait subir sa rigueur aux plus jeunes. Depuis longtemps, les psychotropes proprement dits se font rares. Mais lorsque le chômage de masse et le grand froid menaceront dans quelques mois, toutes les générations auront sans doute soif d'oublier la réalité.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6375730" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2776453362.jpg" alt="maxresdavmeddefault.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les mondialistes veulent un monde de folie</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les élites ont pris leurs précautions. Peu médiatisée, la "<em>Davos Medical Psychedelic House</em>" a chaleureusement invité les visiteurs du sommet du WEF en mai à assister à une quarantaine de conférences sur le potentiel des drogues psychoactives dans le cadre d'une collaboration semi-officielle. Chercheurs, créateurs d'entreprise et investisseurs fortunés de la scène mondialiste devraient se réunir pour élargir ensemble leurs horizons (commerciaux).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une dose complète pour les estropiés psychiques dus à leurs jeux de planification mondiaux : de préférence sous le couvert de la "santé". L'État australien investit depuis des années des millions de dollars dans la recherche sur l'efficacité des méthamphétamines de synthèse contre l'alcoolisme. Depuis longtemps, les chercheurs reconnaissent également à la psilocybine, que l'on trouve dans certains champignons psychoactifs, un effet antidépresseur. Cette substance est le précurseur de la psilocine, un alcaloïde hallucinogène produit par le corps humain.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6375731" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2885244707.jpg" alt="Psilocybe_semilanceata_6514.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6375732" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3594284950.jpg" alt="71JTCtj2WhL.jpg" width="424" height="656" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ces connaissances seront peut-être nécessaires rapidement. Selon les lois de la logique formelle, "alcool OU psychotropes" peut également signifier l'apport des deux substances. Et celui qui possède les moyens de production de "l'opium du peuple" peut contrôler ses habitudes. Une réalité totalement ruinée cède la place à un monde délirant mais prescrit. Ceux qui critiquent malgré tout peuvent rapidement être accusés de schizophrénie et gavés de vrais opiacés.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Un trafic d'opium lucratif</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Aux États-Unis, les médecins ont prescrit pendant des années, en toute légalité, des analgésiques contenant des opioïdes à des toxicomanes. Entre 2006 et 2012, les groupes pharmaceutiques ont livré 76 milliards de ces pilules. Depuis, "l'abus de drogues illégales" a certes diminué de 50 %. Mais cela ne masque pas la véritable épidémie de drogue. Outre l'héroïne ou le fentanyl vendus au marché noir, les opiacés vendus par les médecins restent populaires.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En 2020, l'année du confinement, du <em>Lockdown, </em>a vu un nombre record de décès dus à la consommation d'opiacés sur ordonnance. Le modèle commercial est trop bénéfique pour les médecins sans scrupules et à but lucratif. Et la campagne de vaccination a tragiquement démontré qu'ils sont bien trop nombreux. A San Francisco, le nombre de décès dus à l'opium a dépassé le nombre de décès dus au Covid. Une vidéo de Philadelphie est troublante: le long de rues entières, des toxicomanes traînent au milieu des ordures. Ils sont soit défoncés, soit à la recherche de la prochaine "dose", le tout en plein jour.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6375734" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/385993060.png" alt="capture_decran_2021-09-20_a_12.54.17_0.png" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La politique ne s'en soucie pas. En 2020, année d'élection, les deux tiers des membres du Congrès américain ont reçu de l'argent de sociétés pharmaceutiques. S'agit-il de pots-de-vin? De même, le tranquillisant "Xanax" du groupe des benzodiazépines, dont on a largement abusé, est certes soumis à prescription aux Etats-Unis. Mais la pratique montre qu'il est donné aux patients quasiment "comme un bonbon". Il est censé avoir un effet "anxiolytique et sédatif", mais il présente de grands dangers. Même en Suisse, huit jeunes sont morts en 2020 après avoir mélangé du "Xanax" avec de l'alcool.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Descente dans l'enfer des stupéfiants</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Un phénomène uniquement américain ? Pas du tout ! A Francfort/Main aussi, on constate de plus en plus de situations semblables à celles des rues de Philadelphie. L'année dernière, la "NZZ" écrivait à ce sujet : "Les toxicomanes consomment leurs drogues en pleine rue [...] la ville semble détourner le regard. Et même le monnayage des drogues légales prescrites est une vieille histoire en Europe. En 2013, le cas d'un médecin viennois qui fournissait aux toxicomanes 100.000 comprimés de Substitol, une drogue de substitution à l'héroïne, contre paiement sur ordonnance privée, a choqué.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6375739" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2062116251.jpg" alt="46-53810275.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">A l'époque, Johanna Mikl-Leitner (ÖVP) était ministre de l'Intérieur de l'Autriche, aujourd'hui elle est gouverneur du Land de Basse-Autriche. Elle a certes reconnu que l'Autriche était le leader européen en matière de toxicomanie. Mais peu de choses ont été faites jusqu'à présent. Les dépenses fédérales pour la prévention de la toxicomanie ont même légèrement diminué et les diagnostics de sortie d'hôpital sont stables ou en hausse depuis 10 ans pour presque toutes les pathologies liées à la toxicomanie. Le "rapport sur les drogues" présenté la semaine précédente n'offre que des platitudes.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Rechercher brièvement des drogues</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il se peut aussi que l'on veuille seulement faire semblant d'agir contre ce phénomène. Car la recherche sur l'utilisation de substances psychotropes représente depuis longtemps un marché de plusieurs milliards. Et tandis que le successeur de Kurz, le chancelier Nehammer, nous incite à consommer des stupéfiants, le nouveau chef de Kurz, Peter Thiel, a investi 250 millions de dollars dans "Atai Life Sciences". Il s'agit d'une société de recherche sur les effets psychopharmaceutiques des drogues psychédéliques.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Un blog spécialisé a reconnu dans cette forme de thérapie "des avantages durables, que ce soit pour les personnes en bonne santé ou pour les malades". <span style="color: #ffcc99;">Le rêve des mondialistes et de leurs politiciens est donc d'avoir une population qui s'assoit sur le divan, abrutie par les drogues, sans se poser de questions sur leurs agissements.</span> Le mieux serait qu'ils le fassent de manière totalement atomisée et sans contacts sociaux, en s'immergeant dans des réalités virtuelles.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Défoncé dans le métavers</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le WEF a récemment fait la promotion d'un prototype d'installation qui permettait de "sentir" ce métavers, même avec ses propres mains. Maintenu immobile par des drogues, les seules sensations étant des sensations simulées, avec en plus une surveillance totale et une uniformisation totale - cela ressemble à une mauvaise copie du best-seller dystopique d'Aldous Huxley, <em>Le meilleur des mondes.</em></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sauf que cette fois-ci, le fait de refermer le livre n'a aucun effet et que nous pouvons regarder les élites qui semblent littéralement aspirer à ces conditions. Ou comme l'a dit un ancien maire de Vienne : "Qu'on apporte le Spritzwein...".</span></strong></span></p><p> </p>
Ratatosk
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L’affaire Sarah Halimi, un écho des dérives sanitaires
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-05-16:6316248
2021-05-16T11:34:55+02:00
2021-05-16T11:34:55+02:00
L’affaire Sarah Halimi, un écho des dérives sanitaires Dr. Daniel...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6258843" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/4035995729.png" alt="Untitled-1-2.png" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>L’affaire Sarah Halimi, un écho des dérives sanitaires</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Dr. Daniel Cosculluela & Dr. Joël Hartmann</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cette affaire dans ses conclusions légales est d’autant plus choquante, qu’elle souligne la toute-puissance de la dictature sanitaire, son incohérence et ses contradictions.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans cette affaire il n’est de réalité incontestable que le massacre de Sarah Halimi et les propos qui l’ont accompagné. Les motivations du criminel et ses hypothétiques troubles pathologiques relèvent de l’hypothèse ou de l’interprétation. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’évocation de la prise, déterminante, de drogues et d’alcool n’est pas avérée car si tel était le cas, les effets délinquantiels en seraient systématiques et validés par les études scientifiques comparatives. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ceci étant également avéré dans l’affaire que nous évoquons.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La validation du déterminisme, de la causalité entre prise de produits perturbateurs du comportement et actes délictueux ou criminels relève du rôle des experts. Or ceux-ci n’ont pas systématiquement la preuve objective, matérielle et scientifique, des faits allégués, produits consommés et quantité, et ne font qu’interpréter la « réalité » feuilletonnée.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais surtout, le rôle initial de l’expert, tel qu’il nous a été enseigné est de définir la pathologie éventuelle du sujet selon la classification psychiatrique européenne traditionnelle.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La désignation d’un expert relève d’une faculté de choix du magistrat et non d’une obligation selon l’arrêt de la Cour de Cassation de 2016, rappelant qu’aucune disposition de Code de procédure Pénale ne fait obligation au juge d’ordonner une expertise psychiatrique ou psychologique. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La notion de pathologie fondamentale structurelle est donc aujourd’hui minorée ou négligée avec corrélativement une pathologisation accentuée des comportements et conduites humaines, ce qui contribue, sauf situations idéologiques particulières relevant de la pensée unique et de la novlangue, à une banalisation des actes et des faits.<u> </u></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’affaire Sarah Halimi, caractérisée par le meurtre sauvage d’une sexagénaire de confession juive par un voisin dans un accès de « folie » meurtrière, soulève de nombreuses interrogations.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sur le plan de l’expertise psychiatrique, la responsabilité pénale déterminée par la première expertise a été invalidée par les suivantes.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La question centrale est celle d’un accès délirant aigu à tonalité mystique, sous emprise de toxiques, ayant été la principale cause du meurtre sauvage.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce que l’on sait du profil de l’assassin :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Un homme d’origine malienne de 27 ans au moment des faits, de confession musulmane, connu des services de police pour de nombreux délits, vols, violences, port d’armes, outrages et usage de stupéfiants…</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cet homme au cours d’un épisode singulier en 2017 s’est déchaîné dans la violence, a d’abord séquestré des voisins avant de s’en prendre cruellement à une autre voisine, Madame Halimi, qu’il a battu à mort avant de la défenestrer du troisième étage en proférant des sourates du Coran et en criant « Allah Akbhar » !!!</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ceci relèverait d’une voix entendue et ordonnant ces actes. Doit-on croire ce qu’un individu déclare et prétends se souvenir en alléguant par ailleurs être sous l’emprise de drogues ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’alcoolisme est également fréquemment générateur de ces états et les ivresses aigues, les magistrats le savent bien, déterminent souvent des passages à l’acte dramatiques qui n’auraient pas lieu sans les effets de l’alcool.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La jurisprudence révèle que la totalité des délits ou crimes, volontaires ou involontaires commis dans ces circonstances sont pénalement responsables.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pourtant un alcoolique en ivresse prononcée, qui prend sa voiture et tue sur la route comme il aurait pris une autre arme que son véhicule, n’a évidemment pas la capacité de jugement, de vigilance, de discernement et d’analyse de ce qu’il fait au moment où il le fait, mais demeurera pénalement toujours responsable des conséquences. On sait très bien que si cet alcoolique est ordinairement violent ou impulsif que ces tendances seront renforcées par son ivresse…</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais s’il tue à ce moment précis, le meurtre aura-t-il principalement été déterminé par la nature de l’auteur ou l’altération de ses capacités de contrôle permise par l’effet du toxique ?</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6258844" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1272088711.jpg" alt="file6vnggifcijl1heejqh5i.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La toxicomanie est un fléau de santé publique et l’utilisation des drogues puissamment hallucinatoires tels que le LSD, acides ou champignons hallucinogènes est malheureusement très répandue.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Qu’en est-il de la responsabilité pénale de l’individu sous l’effet de ces drogues qui commet l’irréparable ? Pire ! La Kétamine, drogue potentiellement hallucinatoire est, depuis 2019, commercialisée et prescrite aux USA pour le traitement de la dépression, tandis que le LSD et le Psilocybe (champignon hallucinogène) sont actuellement étudiés pour les mêmes indications thérapeutiques ainsi que le CBD désormais autorisé en France. On prescrit donc déjà d’authentiques drogues capables d’abolir le contrôle de soi pour traiter une dépression ! Nous nous rapprochons étrangement du <em>Meilleur des Mondes </em>d’Aldous Huxley.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cette affaire renvoie donc à la nécessité <u>morale et pénale</u> de réviser la notion de responsabilité du sujet, du corps social…et le redéfinir le rôle des experts afin que cesse cette odieuse extension de la notion d’irresponsabilité promue par l’appareil judiciaire.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Docteur Daniel COSCULLUELA</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Docteur Joël HARTMANN</span></strong></span></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Amende forfaitaire pour usage de drogues : une illusoire fermeté pour de réels effets pervers
tag:lanvert.hautetfort.com,2020-08-01:6255198
2020-08-01T23:56:58+02:00
2020-08-01T23:56:58+02:00
Samedi dernier, le Premier ministre, en déplacement à Nice avec les...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.federationaddiction.fr/app/uploads/2020/07/capture-decran-2020-07-30-09-41-43-1024x483.png" alt="capture-decran-2020-07-30-09-41-43-1024x483.png" width="696" height="328" /></p><p style="text-align: justify;">Samedi dernier, le Premier ministre, en déplacement à Nice avec les ministres de l’Intérieur et de la Justice, a annoncé en grande pompe la généralisation de l’amende forfaitaire délictuelle qui entend sanctionner de 200€ tout usage de stupéfiant. Nos organisations s’opposent à nouveau avec force à ce dispositif, nouvel avatar d’une posture de guerre à la drogue dont l’échec est depuis longtemps consommé. Un livre blanc diffusé en novembre 2018 rassemblait déjà nos arguments.<span id="more-45537"></span></p><p style="text-align: justify;">Le débat public, notamment en matière de drogues, se résume trop souvent à des slogans et ne s’appuie pas sur l’observation et l’analyse attentive du réel.</p><p style="text-align: justify;">Cette « annonce », qui n’en est pas une, correspond tout simplement aux dispositions prévues par la loi du 23 mars 2019. Le déploiement du dispositif d’amende forfaitaire délictuelle prévue par cette loi était attendu. Seule la nécessité de procéder à des adaptations techniques et organisationnelles en avait retardé la mise en place</p><p style="text-align: justify;">Les effets escomptés de ce dispositif relèvent de la pensée magique. Selon le Premier ministre l’amende forfaitaire, parce qu’elle serait distribuée de manière systématique et massive, dissuaderait les quelques cinq millions de consommatrices.eurs de cannabis, sans compter les centaines de milliers concernant les autres drogues. La demande ainsi impactée, les quartiers seraient enfin débarrassés de leurs points de deal, de la criminalité et de la violence qu’ils engendrent.</p><p style="text-align: justify;">Or, la marche forcée de la justice vers des voies simplifiées de poursuite sans audience a pourtant débuté depuis des années dans le but d’augmenter le taux de réponse pénale. Le nombre d’amendes prononcées entre 2007 et 2012 pour usage de stupéfiants a été multiplié par deux, sans avoir le moindre effet sur le niveau de consommation en France ni sur l’ampleur de la circulation des produits. Par ailleurs, seuls 41% des amendes prononcées contre les usag.ères.ers de stupéfiants sont actuellement recouvrés.</p><p style="text-align: justify;">Si la promesse de fermeté mise en avant par le Premier ministre est essentiellement illusoire, le dispositif n’en sera pas moins particulièrement nuisible à de nombreux égards.</p><ul style="text-align: justify;"><li>L’infraction reste un délit inscrit au casier judiciaire, qui peut toujours être puni d’une peine d’un an d’emprisonnement.</li><li>La volonté de multiplier les peines d’amendes prononcées va surtout répondre aux objectifs chiffrés fixés aux forces de l’ordre, afin de présenter ensuite des statistiques favorables ; politique dont on sait combien elle contribue à détériorer les relations entre la police et la population. De même, il est largement documenté depuis des années que ce sont certaines catégories de consommat.rices.eurs qui sont régulièrement interpellés, en particulier les personnes racisées ou issues des quartiers, les classes favorisées se faisant livrer leurs produits, hors des radars de la police de rue.</li><li>Le choix de sanctionner relèvera de la seule décision des forces de l’ordre sur la voie publique. Si une personne a besoin d’être orientée vers des conseils ou une prise en charge médico-sociale, elle aura juste une amende, tout comme celle qui a déjà été condamnée dix fois pour usage.</li></ul><p style="text-align: justify;">Il faudra bien qu’un jour, en France, nos responsables se confrontent à la réalité pour construire, avec les associations d’usagers et le concours des professionnel.le.s œuvrant dans ce champ, une véritable politique publique en matière de drogues, conjuguant régulation et prévention et réduction des risques. Chaque mois qui passe est du temps perdu pour la protection des jeunes, les plus exposés aux dangers des drogues, des personnes en situation d’addictions, pour une meilleure santé et pour le respect des droits humains.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/HmqLDAKEuam3-493vuRhh8LFIW4/600x400/regions/2020/06/09/5edf49c5685ad_6_des_moins_de_17_ans_reconnaissent_avoir_un_usage_regulier_de_cannabis_en_corse_juillet_2015-3581131.jpg" alt="5edf49c5685ad_6_des_moins_de_17_ans_reconnaissent_avoir_un_usage_regulier_de_cannabis_en_corse_juillet_2015-3581131.jpg" /></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
La littérature aux trips
tag:www.bla-bla-blog.com,2020-02-09:6211490
2020-02-09T21:02:00+01:00
2020-02-09T21:02:00+01:00
Voici un livre exceptionnel à plus d’un titre, né des expériences de son...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/1422146697.jpg" id="media-6088863" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voici un livre exceptionnel à plus d’un titre, né des expériences de son auteur, l’Américain Tao Lin. <em>Trip</em> (éd. Au Diable Vauvert) est une plongée hallucinante, dans tous les sens du terme, dans les univers des drogues, psychotropes, acides et autres plantes stupéfiantes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’entrée dans cet ouvrage hors-norme, comme seule la littérature américaine sait nous en proposer, en désarçonnera plus d’un. Tao Lin, propose sa vision des drogues, qu’il a consommé assez tardivement, dit-il : "<em>J’ai commencé tard, n’ayant rien consomme d’autre que de la caféine avant mes vingt-six ans.</em>" Car <em>Trip,</em> ouvrage documenté sur ces produits bien plus anciens qu’on ne se l’avoue, est aussi une longue série de confessions, d’expériences et d’analyses sur les effets des drogues : que ressent-on après la prise de champignons hallucinogènes? Quelles sont les différentes étapes de ces <em>"aliénations"</em> ? Comment l’auteur appréhende-t-il son existence sans mais aussi avec ces drogues qu’il a essayées, de manière plus ou moins prolongée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La figure de Terrence McKenna, théoricien des drogues (illégales pour la plupart), ouvre et ferme <em>Trip</em>. La dernière partie du livre est un long épilogue de près de 90 pages (sic), sous forme de voyage initiatique auprès de Kathleen Harrison, la veuve de McKenna. Contrairement aux chapitres précédents, l’auteur s’exprime à la troisième personne pour parler d'un microcosme tourné vers les drogues mais aussi un certain art de vivre : "<em>La nature aime que nous prenions des psychédéliques et que nous nous promenions en l’admirant,</em>" comme l’écrit la femme qui accueille l’écrivain durant l’été 2016. Occasion aussi pour l’écrivain de proposer une mise en abîme, une sorte de réflexion sur l’acte de création : "<em>L’existence de ce livre dans le monde, en tant que source et objet de discussion, catalysera des changements dans sa vie.</em>"</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="color: #00ccff;"><strong><span style="font-size: 14pt;">Pourquoi les psychédéliques sont-ils illégaux ?</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La figure de McKenna sert de socle à ce qui est une mise au point sur les drogues : d’où viennent-elles ? Pourquoi leur histoire est liée aux civilisations humaines ? Quelles rapport entretiennent-elles avec les religions ? Pourquoi ont-elles perdu leur importance culturelle au point d’être interdites et illégalisées ? Au passage, Tao Lin parle tour à tour du développement de l’agriculture dans le Croissant fertile il y a 10 000 ans, des civilisations sumériennes et égyptiennes, des Mazatèques (au sujet de la salvia) ou de la religion de la Déesse mise à mal par le monothéisme. L’auteur pose aussi cette question : "<em>Pourquoi les psychédéliques sont-ils illégaux ?</em>" Ce chapitre particulièrement savoureux raconte une expérience de Tao Lin, tiré au sort pour faire partie d’un jury chargé de statuer sur des affaires de stupéfiants. Une mission civique que l’auteur s’évertue à remplir au mieux, alors qu’il est lui-même le plus souvent sous l’emprise du cannabis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voilà qui fait toute la force de <em>Trip,</em> ouvrage hors-norme sur les drogues : Tao Lin sait de quoi il parle. Non content de traiter de l’emprise que ces produits ont sur lui (les chapitres sur la psilocybine, la DMT, la salvia et le cannabis), il trace un tableau précis des drogues pour mieux les démystifier : "<em>Quand j’étais enfant, le terme de « drogues » renvoyait à une seule chose indistincte, puis il s’est divisé en stimulants et calmants, avant de caractériser les MDMA, les benzodiazépines, les opiacés…</em>" Tao Lin s’affirme comme un véritable aventurier pour "<em>commencer à nous faire une idée du territoire</em>" de ces produits – très souvent autorisés lorsqu’ils sont conçus, produits et vendus par les grands laboratoires pharmaceutiques (les drogues de niveau IV : Xanax, Soma, Darvon, Darvocet, Valium, Ativan, Talwin, Ambien, Tramadol) ! Pour dire les choses autrement, l'écrivain américain se révèle comme un véritable spécialiste. "<em>L’exploration métaphysique m’apparaît comme une chose à laquelle il est possible de consacrer sa vie entière, une connaissance transmise de génération en génération comme l’ont fait les aborigènes.</em>" </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En documentant sa vie, comme il le dit, Tao Lin dit stimuler son esprit comme son corps. Voilà sans doute une des clés de cet ouvrage : la souffrance et la manière de s’en échapper grâce aux produits les plus improbables, ce qu'il confie avec une grande pudeur : "<em>Il </em>[l'auteur]<em> dit que, six mois plus tôt, il a appris que les douleurs dans les hanches et dans le dos que lui cause la spondylarthrite ankylosante, une maladie auto-immune peuvent être soulagées par le curcuma.</em>" Les drogues sont, pour l’auteur, une part importante de son existence : "<em>Ses voyages sous DMT, ses romans, ses nouvelles et autres séquences (…) stabiliseront et complexifieront sa vie, le mèneront en des lieux où il ne serait jamais allé autrement.</em>"</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Tao Lin, <em>Trip, Psychédéliques, Aliénation et Changement<br /></em>éd. Au Diable Vauvert, 2019, 408 p.<br />Trad. Charles Recoursé</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://audiable.com/authors/tao-lin" target="_blank" rel="noopener">https://audiable.com/authors/tao-lin</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://twitter.com/tao_lin" target="_blank" rel="noopener">https://twitter.com/tao_lin</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/08/28/charles-bukowski-affreux-de-la-creation-6172486.html" target="_blank" rel="noopener">"Charles Bukowski, affreux de la création"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/GN2PYL8pZ50" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
LSD, contre-culture et CIA : une love story
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-01-13:6204651
2020-01-13T00:55:00+01:00
2020-01-13T00:55:00+01:00
LSD, contre-culture et CIA : une love story Ex:...
<div class="cartouche"><div class="surlignable"><p style="text-align: center;"><img id="media-6077791" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2473834127.png" alt="screen_shot_2016-09-02_at_12.26.32.png" /></p><h1 class="entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>LSD, contre-culture et CIA : une love story</strong></span></h1></div></div><div class="surlignable"><div class="chapo"><p><span style="font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.geopolintel.fr</span> </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Si l’histoire de l’invention du LSD, substance psychédélique mythique, est relativement bien connue, le déroulement de son introduction comme drogue récréative dans la société reste plus flou. Et à l’heure où deux nouvelles substances de synthèse (NPS) apparaissent sur le marché européen chaque semaine, il est peut-être bon de se remémorer le parcours d’un des premiers NPS à se démocratiser.</span></strong></p></div><div class="texte entry-content"><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le meilleur « incapacitant chimique »</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En avril 1953, Allen Dulles alors directeur de la CIA, autorisa l’opération MK-Ultra. Richard Helms prendra la tête de cette opération, qui visait à rattraper un retard supposé sur leurs adversaires communistes en matière de manipulation mentale. À la recherche d’un « sérum de vérité », les services secrets américains orienteront rapidement leurs recherches vers les molécules psychoactives. Des hallucinogènes, du cannabis, des amphétamines, des barbituriques et d’autres substances ont été administrés à des héroïnomanes emprisonnés à Lexington (dans le Kentucky), à des patients atteints de cancer en phase terminale à l’hôpital de Georgetown ou à des délinquants sexuels hospitalisés à l’hôpital Ionia (dans le Michigan). Des prostituées de New York et de San Francisco furent embauchées par George Hunter White et ses collègues de la CIA, qui observaient les réactions des clients drogués à leur insu derrière des glaces sans tain.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">De nombreux médecins et psychiatres participèrent à ces expériences et violèrent ainsi le code de Nuremberg de déontologie médicale. Le docteur Cameron, par exemple (qui faisait partie de ceux ayant jugé les criminels nazis à la fin de la guerre), fit subir diverses méthodes de lavage de cerveau à 93 patients du Allan Memorial Institute de Montréal.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">LSD et CIA</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mais la substance qui fascina le plus l’Agence fut sans aucun doute le LSD : inodore et incolore, actif à des doses infinitésimales et à longue durée d’action, il perturbait fortement le psychisme. Parallèlement à l’idée de l’utiliser dans les interrogatoires d’espions étrangers, la CIA se mit à l’expérimenter sur ses propres agents. Il fut aussi étudié par le service chimique de l’armée et testé directement sur des soldats à Edgewood Arsenal, dans le cadre d’un programme de recherche sur les « incapacitants chimiques ». Le PCP fut aussi utilisé à cette fin, mais c’est finalement le « BZ » (un anticholinergique) qui remporta la palme : ses effets hallucinogènes peuvent durer quarante-huit heures, il provoque désorientation, amnésie, vertiges et des effets secondaires jusqu’à plusieurs semaines après la prise.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6077792" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/81581472.png" alt="LSD-smiley-1126x640.png" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le Stanford Research Institute (SRI) de Palo Alto a également reçu des bourses du gouvernement pour mener des travaux en ce sens. C’est d’ailleurs là-bas que l’écrivain Ken Kesey et Robert Hunter (chanteur des Grateful Dead) expérimenteront pour la première fois l’acide, la mescaline et d’autres psychédéliques tels que l’AMT (pour plus de détails, lire Acid Test de Tom Wolf). Par la suite, Ken Kesey et les Merry Pranksters ont parcouru les États-Unis dans un bus multicolore en organisant les fameux « Acid Test », ces événements musicaux qui mélangeaient rock psychédélique, LSD et effets visuels…</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6077793" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1863750743.gif" alt="tumblr_msj1c5DF2V1sghqeao1_500.gif" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Leary, Ginsberg… et les autres</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’autre grand promoteur de l’acide à cette époque fut Timothy Leary. En 1957, le magazine Life publia un article de Gordon Wasson, banquier chez J.P. Morgan et mycologue, qui fit connaître les « champignons magiques » à Leary (ainsi qu’au grand public). N’ayant jamais pris aucune drogue, le futur gourou de la contre-culture s’envola pour le Mexique afin d’expérimenter ces fameux champignons. À son retour, le psychologue entama des recherches sur la psilocybine à l’université de Harvard, avec l’autorisation du D<sup class="typo_exposants">r</sup> Harry Murray (président du département des Affaires sociales qui s’était occupé de recruter pour l’OSS pendant la Seconde Guerre mondiale). Il découvrit ensuite le LSD grâce à l’écrivain Aldous Huxley, qui conseilla à un certain Michael Hollingshead (ayant acquis 1 gramme de LSD en provenance des laboratoires Sandoz) de se rapprocher de Leary. À partir de ce moment, Timothy n’aura de cesse de promouvoir l’usage du LSD et finira par se faire expulser de l’université avec un collègue.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Avec l’aide de William Mellon Hitchcock, un richissime homme d’affaires, il créa la Castalia Foundation et pu continuer ses expériences à Millbrook, dans un vaste domaine de l’État de New York. Et curieusement, les méthodes utilisées n’étaient pas si éloignées de celles de la CIA : les sessions étaient soigneusement « programmées » et des drogues mystérieuses distribuées. Le JB-118 par exemple, une substance proche du BZ, sorti des labos militaires fut offerte par un scientifique de la NASA (Steve Groff).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le mouvement prit de l’ampleur, l’ancien psychologue de Harvard utilisait les médias à son avantage et son livre L’expérience psychédélique (inspiré du Livre des morts tibétain) devenait une sorte de bible pour ceux que les journaux appelaient « hippies ».</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Si certains écrivains de la contre-culture (comme Allen Ginsberg) suivirent Leary, ce n’est pas le cas de tous. William Burroughs mettait en garde dès 1964 contre une possible manipulation, notamment dans une de ses nouvelles intitulée Nova Express : « Tirez la chasse sur leur Septième Ciel. Ils empoisonnent et monopolisent les drogues hallucinogènes. Apprenez à y arriver sans gnole chimique. »</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Et alors que la guerre du Vietnam battait son plein et que les mouvements de contestation se multipliaient, les radicaux de la Nouvelle Gauche voyaient d’un mauvais œil l’apolitisme lié au mouvement psychédélique. Effectivement, le discours de Leary était sans équivoque : « Ne votez pas. Ne signez pas de pétition. Vous ne pouvez rien faire pour l’Amérique sur le plan politique. »</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Même John Lennon, qui avait promotionné l’acide au travers de ses chansons (Lucy in the Sky with Diamonds ou Day in the Life) finira par dire : « Je lisais cette connerie de Leary. Nous jouions au jeu de tout le monde et je me suis détruit… »</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Haight-Ashbury pour laboratoire</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le lieu emblématique de l’époque, un quartier de San Francisco du nom de Haight-Ashbury, était un concentré de contre-culture. Mais selon Tim Scully, un des chimistes clandestins de l’acide pendant les sixties, ce qui se passait là-bas ressemblait à une expérience de laboratoire… En effet, après une pénurie d’herbe au milieu de l’été 67, les amphétamines envahirent le quartier. Vint ensuite le DOM (2,5-dimethoxy-4-methylamphetamine) surnommé « STP » (sérénité, tranquillité, paix). Cette molécule avait été inventée en 1964 par un chimiste de la Dow Chemical Company qui fournissait Edgewood Arsenal, et avait servi d’incapacitant pour l’armée. La CIA l’utilisait aussi dans le cadre d’expériences sur la modification du comportement. Début 1967, curieusement, la formule avait filtré dans la communauté scientifique. Un des précurseurs essentiels à la fabrication du LSD étant très difficile à trouver à ce moment-là, Owsley (le plus gros fournisseur de LSD de l’époque) décida d’introduire le STP en remplacement. Surdosées (20 mg), les pilules entraînèrent de nombreux bad trips (tout comme le PCP qui circulait aussi). Il était utilisé au même moment par la CIA pour le programme MK-Ultra… et, selon un ancien membre de l’Agence, cette dernière aida des chimistes à monter des labos clandestins de LSD en Californie. Tout cela au moment du Summer of Love et soi-disant pour « surveiller ce qui se passait dans le ghetto de l’acide ». Un autre agent a qualifié le quartier de Haight-Ashbury « d’élevage de cobayes humains ». Le D<sup class="typo_exposants">r</sup> Louis Jolyon West (psychiatre ayant travaillé pour la CIA) prit d’ailleurs une location au cœur de ce quartier afin d’étudier au plus près les hippies.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pendant ce temps, certains membres du Black Power étaient hostiles aux chanteurs de Soul Music qui faisaient l’apologie des psychédéliques : tout comme les radicaux de gauche, ils voyaient de nombreux « frères » plaquer la politique pour l’évasion. Il faut dire que l’usage de drogues devint aussi un prétexte bien utile au FBI pour arrêter certains militants.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6077795" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/824836051.jpg" alt="tumblr_n63vd25c1E1sgnzt8o1_1280.jpg" />Un des personnages les plus intrigants de cette période est probablement Ronald Stark (son vrai nom serait Ronald Shitsky), qui fut certainement le plus gros producteur de LSD entre 1969 et 1974. Mais ce trafiquant international avait une large palette d’activités à son actif : il fournissait l’organisation contre-culturelle des Brotherhood of Eternal Love aux USA, mais était aussi en lien avec des terroristes du Moyen-Orient, de l’IRA et de l’extrême droite italienne. La conclusion d’un magistrat italien qui enquêtait sur lui est qu’il appartenait aux services secrets américains ! Stark s’en vantait lui-même, et c’est grâce à une info de la CIA qu’il aurait pu fermer au bon moment son laboratoire français, en 1971. Tim Scully admit qu’il était possible qu’il ait été employé par l’Agence afin de répandre les hallucinogènes.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Comme le constatait William Burroughs, « le LSD rend les gens moins compétents, facile de voir pourquoi ils veulent qu’on se défonce ». De fait, de nombreux vétérans des années 60 (dont l’ancien White Panthers John Sinclair) pensèrent rétrospectivement qu’il était tout à fait envisageable que les services secrets aient inondé la jeunesse pour affaiblir leur révolte.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Quoi qu’il en soit, Timothy Leary estimera plus tard être parvenu à son objectif : mettre le plaisir et l’hédonisme au cœur de la société. Des années après, il déclarera que « le PC est le LSD des années 90 » et deviendra une figure importante de la cyberculture, mais c’est une autre histoire.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Lee-M-A-Lsd-Et-Cia-Quand-L-amerique-Etait-Sous-Acide-Livre-895561671_L</span></strong><br class="autobr" /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">[1]Les sources utilisées pour cet article proviennent essentiellement de l’excellent livre LSD et CIA : quand l’Amérique était sous acide de Martin A. Lee et Bruce Shlain. Les auteurs ont notamment utilisé plus de 20 000 documents gouvernementaux.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a class="spip_out" style="color: #999999;" href="http://www.asud.org/2016/03/21/lsd-contre-culture-et-cia-une-love-story/" rel="external"><span style="color: #ff6600;">Source</span></a></span></strong></p></div></div>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Plan détaillé de mon intervention sur la cadre politique de la drogue au CNAM
tag:www.romero-blog.fr,2019-11-03:6186755
2019-11-03T00:05:00+01:00
2019-11-03T00:05:00+01:00
Plan de Jean-Luc Romero-Michel Le cadrage politique de la drogue 2...
<p style="font-size: 12pt; font-family: Calibri, sans-serif;" align="center"><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Plan de Jean-Luc Romero-Michel<br /></span></strong><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Le cadrage politique de la drogue 2<br /></span></strong><strong style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Autour de Howard S. Becker<br /></span></strong><strong style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Mardi 29 octobre 2019<br /></span></strong><strong style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">CNAM – Paris</span></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;">Merci aux organisateurs, au CNAM, à Sonny Perseil et bien sûr Howard S. Becker de m’avoir invité, 16 ans plus tard, à ce nouveau séminaire sur le cadrage politique de la drogue…<br />Très heureux de vous y retrouver et honré d’y intervenir non comme tous ces spécailistes éminants mais en ma simple qualité de citoyen engagé et interpellé….</p><p style="text-align: justify;"><strong>Introduction<br /></strong>Je limiterai mon propos à la France.<br />16 ans plus tard, même si des choses ont changé, un néophyte de la question pourrait répéter bien des constats similaires sur la situation française. Passé le choc du sida qui a obligé à repenser bien des politiques sous le biais de la santé plutôt que par la pénalisation, nous sommes vite revenus à nos démons. Avec une nouvelle donnée inquiétante, l’explosion des drogues de synthèse.<br />La question des drogues illicites reste incontestablement l’un des grands tabous de la classe politique française.<br />Vouloir mettre en oeuvre une politique globale de prévention et d’information des produits psychoactifs intégrant notamment l’alcool – les 2/3 » des députés ont des viticulteurs sur les circonscriptions – reste presque impossible.<br />On peut cependant constater d’une part, <strong>des évolutions positives dans le constat</strong> et d’autre part, <strong>quelques éléments pour espérer</strong>. Enfin l’indifférence face à l<strong>’émergence des nouveaux produits de synthèse</strong> est préoccupante.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Un constat de plus en plus partagé<br /></strong><span style="text-decoration: underline;"><em>La loi de 70 en France est obsolète.<br /></em></span>De quelque point de vue, où l’on se place, chacun l’admet, cette loi n’est plsu appliqué ni applicable. Mais le législateur ne tire pas vraiment de conclusion hormis sur la contraventionnalisation, qui est une toute aussi mauvaise réponse. On y reviendra…<br /><span style="text-decoration: underline;"><em>L’échec de notre politique est unanimement souligné.<br /></em></span>A la région Ile-de-France, je siège dans un groupe de travail consacré au cannabis. Nous avons auditionné de nombreuses personnalités qui toutes ont fait le même constat, notamment les policiers : notre échec total… Car si, par exemple, la consommation de cannabis s’est un peu stabilisée récemment, nous restons un des pays les plus consommateurs de toute la zone OCDE. Nous sommes même le 7ème paus le plus consommateur au monde. Et que dire de la prise de médicaments psychotropes en France ?<br /><span style="text-decoration: underline;"><em>Les idées simplistes ne dépassent plus les campagnes électorales.<br /></em></span>Durant la dernière campagne des élections régionales, l’une des propositions phares de la droite en Ile-de-France était de pratiquer des tests salivaires dans les lycées.<br />Cette mesure n’a pas survécu aux élections et a été vite enterrée. On a vécu ça aussi avec les salles de consommation à moindre risques, même ça reste encore un peu contesté chez certains élus conservateurs.<br /><span style="text-decoration: underline;"><em>L’explosion de la consommation des drogues de synthèse</em></span> et de dérivés (et détournements) de médicaments est unanimement constatée… Mais on n’en tire aucune conclusion.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/01/02/1034149084.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6050934" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/01/02/50004673.jpg" alt="324E0752-0DD0-48EC-8DA9-96243B853D56.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><strong>Quelques éléments d’espoir</strong><br />Alors que quasiment tous les pays européens qui entourent la France ont compris <span style="text-decoration: underline;"><em>l’intérêt de créer des</em> salles de consommation à moindre risques</span>, la France a enfin fini par accepter d’en faire l’expérimentation. Deux salles existent désormais à Paris et à Strasbourg. Loin de répondre aux besoins ! Et toujours l’expérimentation…<br /><span style="text-decoration: underline;"><em>L’effet contre-productif de la prison pour les simples consommateurs</em></span> semble enfin une évidence pour beaucoup En France, la fausse bonne idée des contraventions est devenue la réponse. Évidemment cela ne gêne pas ceux qui ont les moyens. Quant aux autres …<br /><span style="text-decoration: underline;"><em>Le vote à l’unanimité de l’expérimentation du cannabis thérapeutique.</em> </span><br />Ces jours-ci, l’Assemblée nationale a surpris plus d’un observateur. Alors que même le sujet du cannabis thérapeuthque dont les effets bénéfiques pour certains malades sont reconnus dans de nombreux pays et depuis longtemps, il aura fallu attendre octobre 2019 pour que la représentation nationale arrête d’user d’arguments obsolètes et non scientifiques.<br />Pour une fois la santé publique passe devant la moralisation. Santé publique et moralisation ne font jamais bon ménage.<br />Pendant deux ans, à partir de janvier 2020, 2000 malades pourront bénéficier de l’expérimentation.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Le silence assourdissant des pouvoirs public face à l’explosion des drogues de synthèse.<br /></strong>On le sait, depuis une dizaine d’années, un phénomène explose : l’utilisation des drogues de synthèse et des dérivés de médicaments dans les milieux festifs ou encore dans la communauté gay.<br />Le phénomène est inquiétant avec des morts, des comas, des « Ghole » souvent le week-end et aucune grande métropole n’est épargnée.<br />GBL, GHB, MDMA, produits dérivés de médicaments, médicaments détournés, comme la Kétamine sont largement répandus désormais.<br />La Chine et d’une moindre mesure l’Inde, mais aussi les Pays-Bas avec la MDMA, inondent nos marchés de produits dont on ne connait pas réellement la composition.<br />Les États ne peuvent plus réagir toujours car à peine ils interdisent une molécule qu’une nouvelle est créée et parfois peut même circuler légalement.<br />La police ne peut plus empêcher ces trafics à moins de mettre un policier derrière chaque smartphone sur lesquels sont commandés ces produits, dont certains sont mêmes légaux. Une dose de GBL coûte moins de 50 centilmes…<br />Que dire de la campagne hystérique contre le cannabis face à l’explosion de ces produits qu’on ne contrôle pas et qui eux tuent ?<br />Que dire du silence des autorités car hormis des associations, comme Aides ou l’ENIPS, qui en parle et informe sur les dangers et surtout sur les mésusages ?</p><p style="text-align: justify;"><strong>Conclusion<br /></strong>La pénalisation ne fonctionne pas en France ni ailleurs.<br />La pénalisation empêche une vraie politique de prévention des addcitions.<br />Mettre tous les produits au même niveau légal rendra crédible et efficace une politique de prévention basée sur la responsabilisation et l’information et semble la seule solution responsable face notamment à la montée des nouvelles drogues et des nouvelles pratiques.<br />Je vous remercie.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Intervention au séminaire du CNAM sur le cadrage politique de la drogue
tag:www.romero-blog.fr,2019-10-29:6186231
2019-10-29T00:05:00+01:00
2019-10-29T00:05:00+01:00
16 ans après être intervenus auprès du spécialiste américain, Howard S....
<p>16 ans après être intervenus auprès du spécialiste américain, Howard S. Becker, nous nous retrouvons au CNAM à l'initiative de Sonny Perseil pour faire le point les évolutions du cadrage politique de la drogue.</p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Groupe d'études sur le cannabis à la région Ile-de-France
tag:www.romero-blog.fr,2019-05-09:6149814
2019-05-09T00:05:00+02:00
2019-05-09T00:05:00+02:00
Depuis deux ans et demi, sous la présidence du docteur Ludovic Toro, nous...
<p style="text-align: justify;">Depuis deux ans et demi, sous la présidence du docteur Ludovic Toro, nous nous réunissons à la région Ile-de-France pour auditionner sur les conséquences de la consommation de cannabis.<br />Aujourd'hui, ce sera notre dernière réunion. <br />Avec mon groupe RCDEC, toutes ces auditions n'ont fait que confirmer les méfaits de la prohibition. Elle est d'autant plus ridicule et inefficace qu'aujourd'hui les drogues de synthèse, dont certaines sont même légales, tuent dans l'indifférence des pouvoirs publics.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/00/00/3596566949.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5989186" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/00/00/1878937558.JPG" alt="CP.JPG" /></a></p>
icnid
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Inégalités, parlons-en
tag:anvedj.hautetfort.com,2018-10-28:6100528
2018-10-28T00:12:27+02:00
2018-10-28T00:12:27+02:00
Dans une société de cooptation, les grands serviteurs de l'État ne sont que...
<p>Dans une société de cooptation, les grands serviteurs de l'État ne sont que des distributeurs de prébendes et les organisateurs de la dilapidation du bien public.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Au pays des inégalités</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Selon le dernier rapport de l’OCDE, nous sommes parmi les pires créateurs d’inégalités, notre organisation génère donc et encourage un système qui sécrète des différences, indépendamment de la propension des humains à se créer des hiérarchies.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Au lieu d’aider les individus à se soutenir, s’épauler, à se sentir participants à une même culture, la République se veut un vivier de niveaux bien séparés les uns des autres. Tout est fait pour montrer qu’il y a les classes dirigeantes, les classes moyennes et les autres et on ne se mélange pas, chacun tentant de se faire passer pour plus que ce qu’il n’est. Quand à ceux qui tentent de créer des liens, des passerelles, ils n’ont rien compris, et le système les rabaissent systématiquement.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Tout fonctionne avec des hiérarchies, des titres, des autorisations, toujours venus d’en haut, jamais issus de la base. Tout ce qui est fédéré est anormal, transformé en organigrammes, remodifié pour apparaître pyramidal, rien ne peut venir de la base. Partout, le règne est celui des consensus, des votes unanimes, alors que toutes les grandes réussites proviennent de compromis et de reconnaissance des multiplicités.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Un tel principe engendre l’impossibilité de faire fonctionner un système judiciaire conforme aux principes républicains : liberté, égalité, fraternité.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">De ce fait, réformer le système s’avère impossible, car les choix ne sont faits que par rapport à des distributions d’avantages, des équilibres basés sur des petits chantages, de la mesquinerie permanente dans le cadre de laquelle il est impossible de faire prévaloir des valeurs plus pérennes et plus sereines.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Ceux qui sont appelés les grands serviteurs de l’État ont été choisis selon des critères qui les disqualifient totalement lorsqu’il s’agit de trouver des solutions d’avenir. Ils ont toujours en tête des objectifs de castes, de corporations, de réseaux, ils n’ont aucun sens des besoins liés aux territoires, aux cultures, à la recherche.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Distribuer des prébendes devient dans ce cadre un argument électoral de premier ordre, un moyen d’asseoir un pouvoir, si possible de faire croire à une majorité apparente qui n’existe pas. Il n’y a plus d’égalité possible, la liberté devient une illusion, quant à la fraternité, à qui voulez-vous en parler dans de tels cadres. L’enseignement est organisé de manière hypocrite, la justice sert surtout à cacher la misère, la recherche est noyée derrière les intérêts, bancaires, économiques, scolastiques, et les jeunes n’ont pas beaucoup de solutions à espérer dans une société qui s’embourbe.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Or, les conséquences sont dramatiques, une société qui n’offre pas d’avenir aux jeunes générations sombre dans toutes les dérives et les pathologies qu’entraîne le manque d’espoir. Drogues, alcoolisme, névroses, psychoses, alimentent les débordements en tous genres et gangrènent un peu plus un monde suicidaire.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Que peut-on faire ? Depuis le temps, la recherche scientifique a pourtant montré qu’il est possible de développer des méthodes de travail qui permettent de sortir de ces impasses. C’est à la société civile de se reprendre en main, et d’imposer sur le terrain des méthodes relationnelles, des valeurs qui s’imposeront aux instances supérieures, cela demande de dépasser les habitudes et les petites mesquineries du petit profit immédiat pour penser à l’avenir des jeunes, à ce qu’il peuvent construire, et à refuser tout ce qui est contrainte « imbécile », comportement moutonnier. D’autant que l’imagination a toujours permis de tourner en ridicule les travers multiples et variés de nos scléroses.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Dans le domaine du droit, mettre en évidence les multiples irrégularités d’un monde qui parle de république en se cachant sous les oripeaux de la royauté et les ors des empires, qui défend des prérogatives en parlant d’égalité, qui multiplie les protocoles liberticides, qui prétend mettre le peuple au travail, mais seulement pour qu’il survive, qui couvre une transparence faite de secrets d’État, est un travail nécessaire ne serait-ce que pour se dire que la logique cartésienne est incompatible avec les magouilles d’une caste qui prend le citoyen en otage et lui interdit de voir le dessous des cartes.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Ce n’est pas une énième réformette qu’il faut, c’est l’application des mêmes principes à tous les citoyens.</p>
France Catholique
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Tous les écolo-gauchistes, loin de défendre réellement la nature, sont des agents actifs et nocifs de la culture de mor
tag:pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com,2018-09-12:6084082
2018-09-12T13:12:00+02:00
2018-09-12T13:12:00+02:00
Tous les partis politiques français participent...
<p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,ms pゴシック,ms pgothic,돋움,dotum,helvetica,sans-serif;"><span style="font-weight: bold;"> </span></span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,ms pゴシック,ms pgothic,돋움,dotum,helvetica,sans-serif;"><span style="font-weight: bold;"><span class="wixGuard"></span></span></span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Tous les partis politiques français participent activement à la destruction du pays et de ses traditions mais si l’on devait désigner celui qui est le pire de tous, c’est le parti (ou la secte) des Verts qu’il faudrait nommer. En effet, les écolo-gauchistes, loin de défendre réellement la nature, de vouloir conserver le vivant, sont des agents actifs et nocifs de la culture de mort. </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif;">Ils sont d’avance acquis à toutes les perversions politiques et morales. Ce sont des adeptes fanatiques du sans frontiérisme physique et moral. Ils sont opposés à l’idée même de nation, c’est pourquoi ils sont si frénétiquement européistes et favorables à tous les traités européens, à l’image d’un Cohn-Bendit. </span></strong></span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ce sont des militants de l’ouverture totale des frontières aux capitaux, aux marchandises mais surtout aux hommes.</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong> Immigrationnistes décomplexés, ils sont des militants convaincus de l’avortement et de l’euthanasie, du “mariage” homosexuel et acquis à toutes les revendications, y compris les plus délirantes et les plus maximalistes, du lobby LGBT, au point d’avoir présenté aux législatives de 2017 des candidats ouvertement et explicitement transsexuels !</strong> </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ils prétendent défendre la nature et la qualité de la vie, alors qu’ils sont favorables à la légalisation des drogues qui détruit et avilit la jeunesse, corrompt l’ordre social et crée des générations de grands malades et d’assistés qui ne feront rien de leur vie tant ils se sont abîmés et qui constituent une charge considérable pour la société.</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Or, c’est ce parti, et l’idéologie détestable et mortifère qu’il véhicule, qui sont flattés depuis des décennies par les différentes formations politiques, et singulièrement par le PS. C’est grâce aux accords avec le parti à la rose que les Verts ont pu obtenir des députés, puis un groupe parlementaire, à l’Assemblée nationale. C’est grâce aux socialistes que les Verts ont pu également disposer de ministères importants dans différents gouvernements, de Lalonde à Voynet en passant par Cochet. Celui-là même qui disait vouloir réduire de manière drastique les allocations familiales dès le troisième enfant car, déclarait-il sans rire,<strong> un enfant européen pollue plus qu’un avion faisant l’aller-retour Paris-New York !</strong> Dans un entretien au Monde daté du 24 novembre 2009, Yves Cochet crachait toute sa haine des Européens : « On ne peut réfléchir sainement sur la question démographique qu’en prenant comme indicateur principal l’empreinte écologique. C’est-à-dire la multiplication entre le nombre d’habitants d’un territoire et leur impact sur l’environnement. Soit encore l’extraction des ressources naturelles avant la production et les rejets après la consommation. Donc un enfant européen a une empreinte dix fois supérieure à un enfant africain. L’Europe est un petit continent de plus de 500 millions d’habitants, tandis que l’Afrique est un vaste territoire d’un milliard d’habitants. De plus, l’empreinte écologique d’un Européen moyen est telle qu’il faudrait trois planètes si toute l’humanité vivait comme nous, alors que l’empreinte écologique d’un Africain est dix fois inférieure à celle d’un Européen. Bref, il faut toujours multiplier le nombre par l’impact pour faire un raisonnement correct. » </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, on l’a compris, les Blancs polluent, mais pas les Noirs ! Aussi, pour résoudre la question du financement des retraites, faisait-il appel avec cynisme à l’immigration du Tiers Monde : « S’il y a moins d’actifs et plus d’inactifs, notamment du troisième âge, la question des retraites en 2020 ou 2030 ou 2040 sera plutôt résolue par quelques (admirez l’euphémisme !) réfugiés climatiques de la jeunesse du Sud que par une gestion purement comptable des caisses de retraite françaises. » En clair, ouvrez en masse les frontières aux migrants pour qu’ils payent vos retraites et sauvent l’environnement dégradé et menacé par les Blancs dès le ventre de leur mère !</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Hulot et son successeur au ministère de l’Ecologie, François de Rugy, ne valent pas mieux que Cochet et consorts.</strong> Ils participent activement, eux aussi, de toutes les impostures (dogme du réchauffement climatique, dogme de l’origine humaine dudit réchauffement, volonté de donner asile aux prétendus « réfugiés climatiques », etc.) qui visent à culpabiliser et à ponctionner toujours davantage les peuples occidentaux, et singulièrement les automobilistes, véritables souffre-douleur et vaches à lait du régime, mais ils n’ont en fait aucune conviction véritable, aucune colonne vertébrale. </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>François de Rugy</strong>, qui n’a d’aristocrate que la particule, est ainsi passé par tous les partis politiques de gauche ou presque, de Génération Ecologie de Brice Lalonde aux Verts, du Parti socialiste à la République en marche. En 2015, après avoir quitté les Verts, il participe à la création de l’Union des démocrates et écologistes, un mouvement écologiste de centre gauche. Quelques jours plus tard, il annonce que ce nouveau parti s’appellera finalement Ecologistes. Il laisse à son mouvement 11 600 euros de cotisations non payées ! Il <strong>participe par la suite à la primaire du parti socialiste en 2017, défendant pendant la campagne la légalisation du cannabis, de l’euthanasie et du suicide assisté, la procréation médicalement assistée (PMA) pour les lesbiennes et la gestation pour autrui (GPA) afin de permettre aux invertis d’adopter des bébés.</strong> Alors qu’il s’était engagé le 15 janvier 2017, lors d’un débat télévisé, à soutenir publiquement le vainqueur de la primaire socialiste, qui fut Benoît Hamon, il renonce un mois plus tard à cette promesse solennelle et s’engage aux côtés d’Emmanuel Macron. Un choix payant puisqu’il lui permet d’obtenir la présidence de l’Assemblée nationale quelques mois plus tard, une fonction aussi prestigieuse que rémunératrice. </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ce n’est certes pas par conviction écologiste que Rugy a rallié Macron mais bien par carriérisme. En effet, en janvier 2017, un mois avant de le soutenir officiellement, François de Rugy ne disait-il pas sans ménagement d’Emmanuel Macron : « il ne parle pas d’écologie », « Quand il était ministre de l’Économie, non seulement il n’allait pas dans le sens de l’écologie, mais il était même plutôt sur l’ancien monde. Lui qui se veut moderne, c’était le nucléaire, le diesel, l’extraction des sables dans la baie de Lannion » ? Et c’est ce triste sire qui est aujourd’hui ministre d’Etat, ministre de la Transition Ecologique et solidaire (sic) ! C’est cet individu sans convictions, sans foi ni loi, qui va nous faire la leçon, nous appeler au civisme et pontifier sur le développement durable, le tri sélectif, le dogme “réchauffiste” et les réfugiés climatiques !</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif;"> Décidément, plus les gouvernements et les présidents passent et trépassent, plus tout va de mal en pis, plus le personnel politique devient chaque jour davantage fade, laid, cynique, méprisable, minable et apatride.</span></strong></span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p>
Ratatosk
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Américannabis
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2018-01-16:6017716
2018-01-16T11:39:38+01:00
2018-01-16T11:39:38+01:00
Américannabis par Georges FELTIN-TRACOL Ex:...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-5754413" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3371239942.jpeg" alt="Américannabis.jpeg" width="376" height="368" /></p><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 36pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Américannabis </span></strong></span></h1><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">par Georges FELTIN-TRACOL</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ex: http://www.europemaxima.com</span></strong></span></p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les études médicales les plus récentes sont formelles : la consommation de tabac diminue très fortement aux États-Unis. Le fumeur de cigarette devient de plus en plus rare par la force de l’hygiénisme ambiant. De nombreux propriétaires exigent maintenant dans les contrats de location de ne pas fumer à l’intérieur des appartements, ni en terrasse, ni même aux environs immédiats de la résidence. Mais cette baisse massive masque un mal bien plus grand qui gangrène toute la société étatsunienne, la dépendance aux drogues.</span></strong></span></header><div class="entry-content" style="text-align: left;"><p style="text-align: justify;" align="justify"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le 1<sup>er</sup> janvier 2018, la Californie est devenue le neuvième État à légaliser la production, la vente, la distribution, l’usage et la détention de cannabis. Dès novembre 1995, la proposition 125 autorisait les Californiens à prendre du cannabis à titre médical contre l’arthrite et le cancer. Cet usage légal est désormais reconnu dans une trentaine d’États ainsi que dans le District fédéral de Colombia, à Guam et à Porto Rico.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;" align="justify"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">États fédérés, comtés et municipalités se félicitent déjà des gigantesques retombées fiscales de la vente de cet excrément à fumer, à boire et à manger. La collecte des taxes rapporterait plus de 655 millions de dollars par an. Le chiffre d’affaire tournera d’après les prévisions les plus optimistes à 5,6 milliards d’euros ! Rien qu’en Californie, 230 000 emplois à temps plein ou partiel vont être créés. Les médiats officiels européens qui relaient avec complaisance cette abjecte tolérance se taisent en revanche sur la catastrophe sanitaire qui en découle. Pour la deuxième année consécutive, l’espérance de vie des Étatsuniens a diminué du fait de l’utilisation tolérée des drogues.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;" align="justify"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En 2015, le nombre moyen de consommateurs s’y élevait à 97 millions. Un an plus tard, un consommateur décédait de surdose toutes les huit minutes. Les plus affectés sont les 25 – 34 ans qui connaissent en une seule année + 30 % de hausse de leur mortalité. Ce fléau ravage en particulier les Amérindiens dans leurs réserves et les zones rurales pauvres blanches, ces campagnes qui ont voté Donald Trump à la dernière présidentielle. Pis, sous la pression de l’industrie pharmaceutique, 28 % des victimes sont tombés dans la drogue suite à des prescriptions médicales, en particulier un anti-douleur de synthèse, le fentanyl.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Un véritable génocide s’opère donc en silence bien loin de Wall Street, du Capitole de Washington et d’Hollywood. La situation est gravissime par rapport à quelques mains aux fesses d’actrices délurées consentantes à l’insu de leur plein gré. Le recours tant au cannabis qu’aux opiacés se comprend pour un Étatsunien pris dans l’engrenage infernal du libéralisme capitaliste qui lui impose une exigence de rendement, de rentabilité, de surconsommation, de concurrence, de productivité et d’hyper-endettement personnel. Pour survivre aux cadences folles de ce monde taré où tous sont en guerre contre tout le monde, des millions d’esclaves hyper-modernes se résignent à la drogue et acceptent une existence pourrie. Bienvenue donc aux États-Zombies d’Amérique. Raison supplémentaire pour rejeter l’américanisation de l’Europe, sa saloperie de société de marché et son infect libéralisme.</span></strong></span></p><p style="text-align: right;" align="right"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Georges Feltin-Tracol</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;" align="justify"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 61, diffusée sur <em>Radio-Libertés</em>, le 12 janvier 2018.</span></strong></span></p></div><footer class="entry-footer"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cette entrée a été publiée dans <a style="color: #999999;" href="http://www.europemaxima.com/category/en-premiere-ligne/chronique-hebdomadaire-du-village-planetaire/" rel="category tag">Chronique hebdomadaire du Village planétaire sur Radio-Libertés</a>, <a style="color: #999999;" href="http://www.europemaxima.com/category/en-premiere-ligne/" rel="category tag">EN PREMIÈRE LIGNE</a>. Sauvegarder le <a style="color: #999999;" href="http://www.europemaxima.com/americannabis-par-georges-feltin-tracol/" rel="bookmark">permalien</a>.</span></strong></span></footer>
Ratatosk
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The Dark State
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2017-10-25:5992610
2017-10-25T01:05:00+02:00
2017-10-25T01:05:00+02:00
The Dark State Adrian Avramescu Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5711123" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/446396501.jpg" alt="drugs-1.jpg" /></p><h1 class="page-title kl-blog-post-title"><span style="font-size: 36pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>The Dark State</strong></span></h1><div class="kl-blog-post"><div class="itemBody kl-blog-post-body kl-blog-cols-1"><div class="field field-name-field-autor field-type-entityreference field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://www.geopolitica.ru/en/person/adrian-avramescu">Adrian Avramescu</a></span></strong></span></div><div class="field-item even"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.usa.forzanuova.it</span> </span></strong></span></div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><h2><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Summary</span></strong></span></h2><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">We know for sure that:</span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">– Western countries have organized drug trafficking in the past;</span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">– there is a strong drug industry existing;</span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">– there are no individuals who have illicit assets comparable to the huge profits generated by the drug industry.</span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">The only logical conclusion is that, largely, the profits from the drug industry do not end up in private hands, but the Western states have never ceased organizing the drug trafficking.</span></strong></span></div><h2><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">The Dark State</span></strong></span></h2><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Drug trafficking is significantly profitable. Recent estimates place the drug industry at around 4,000 billion dollars in turnover [1]. Considering a profit margin of only 25% [2], it means that the drug industry is generating profits of 1,000 billion dollars every year. To put it simply, let’s assume that the global organized crime as a whole generates annual profits of 1,000 billion dollars from illegal activities (drugs, prostitution, traffic of persons, organs, cyberthefts, etc). Summing up these profits year by year, decade by decade, we come to astronomic amounts of tens, maybe even hundreds of thousands of billions of dollars. Let’s assume that the cumulated profits over the past 30 years sum up to 30,000 (30×1,000) billion dollars [3]. In order to understand the magnitude of these amounts, we can compare them with the capitalization of all the world’s listed companies, which amounts to around 50,000 billion dollars [4].</span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> It is absurd to believe that people in the organized crime risk their life to make such profits and then they do not spend the money gained. It is absurd and impossible given that the US money supply is around 2,000 billion dollars [5]. Organized crime has definitely changed these profits for something, because, otherwise, there would be no money in circulation around the world. The question is, what has the organized crime changed these profits for? Surprisingly, organized crime has not invested these profits in legal businesses, because it would have been possible for it to buy more than half of all large global businesses. There is no knowledge of a single industry or large company to be financed from illegal money. Organized crime has not invested these profits in properties either (buildings, cars, etc.) because all these are known to the states for tax purposes. Regardless of what they changed these profits for, the question is how it was possible for huge amounts of money to be spent and there is not even one billionaire to have had made a fortune out of illegal activities? The world’s richest persons include no such examples of people enriched from illegal activities.</span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> There are only two single forms of property: private property and public property. If such huge profits cannot be traced back to the world’s private property, this means they were obtained and used by the state. Such profits were spent, year by year, by states and are, thus, not found in any private property around the world.</span></strong></span></div></div><div><p style="text-align: center;"><img id="media-5711124" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3733651411.jpg" alt="338-0824211528-cia-WarOnDrugs.jpg" /></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">From a historical point of view</span></strong></span></p></div><div class="field-item even"><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> It is known that Western countries are the ones who used to organize drug trafficking in the past [6]. History tells us what happens when drug trafficking is interrupted. The first opium war [7] and the second opium war show that the British Empire, in order not to lose the huge profits generated from drug sale, is willing to use military force to resume the drug traffic. In 2001, the Taliban in Afghanistan had largely stopped drug production [8]. Within only a few months, the Taliban, without funds of billions of dollars, without advanced technology, without satellites, without state-of-the-art surveillance means, had stopped 90% of the drug production. The terrorist attacks of 2001 happened the same year. The person guilty of these attacks had hidden in the same country where drug production was stopped. Over the following year, in 2002, after military intervention, particularly from the US, the drug production had returned to the previous level of 2001, and doubled within 5 years (2006)[9]. Thus, when organized crime received a deadly hit, the US army came to the rescue. The same correlation between military presence and increase of drug production can also be noted in the British army [10].</span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">From an economic point of view</span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Assume there is a business generating huge annual profits in the amount of a few hundreds of billions of dollars. We can rank down all global companies in terms of profitability. Within only a few years, the most profitable company can be purchased. Using the initial profit, plus the profit of the company purchased, the following ranked company is purchased. Repeating this algorithm, we can understand that there is only a matter of time until the entire economy is controlled by those who own the initially extremely profitable business. Given that, in reality, this business exists and that is the drug trafficking business, there are two possibilities: either all the rich persons are only puppets in the hands of organized crime, or the rich persons altogether control the organized crime (by means of the state).</span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> A general rule of human society is wealth concentration. Applying this rule to the drug industry, we obtain the following:</span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">– in time, the wealth coming from drugs would be found in the possession of a closed group of individuals whose personal wealth is tens of times higher than that of the richest person on the planet;</span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">– America would be dominated by 2-3 mega criminal groups just like all industries ended up being dominated by a small number of giants.</span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Both versions fail to correspond with reality. Thus, we either accept that a general rule exceptionally does not apply, or we accept that it applies and there is one single criminal group which monopolized America: the State. Thus, there are no rich persons whose wealth is owed to illegal activities because, largely, the profits do not end up in private hands, but the state takes care that criminal groups are small-sized so as not to create great problems to the society. Profits are made by organizers in transit, between the producing country and the market. Drugs are purchased at a price, so that the producer stays poor, and sold at a price close to the street price, so that the seller is not allowed to get rich.</span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> A suspicious element is the lack of seizures in the amount of billions of dollars. The mass-media relates cases when criminal groups are arrested, but where are the billions of dollars they had made in the meantime and hidden as private assets? The private assets cumulated in time are missing, and seizing such fortune would be truly the sensational part of arresting a criminal group.</span></strong></span></div><div> </div><div><p style="text-align: center;"><img id="media-5711125" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/885064457.jpg" alt="drugscia.jpg" /></p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">From the point of view of national security</span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Let’s consider a clandestine group which makes an annual profit of only 1 billion dollars. With this money, an army of 10,000 people trained to sabotage can be supported. With such an army, a country can be destabilized. For such reason alone, a clandestine group is a serious threat to national security. A state will never allow the existence of such groups, because their clandestine nature means their leadership and purpose for which they were created are unknown. Moreover, the state will not allow either the existence of groups making modest profits. A clandestine group which produces only 100 million dollars every year can raise profits within 10 years and then act. For reasons of national security, we can guess that any major criminal group, regardless of its field of operation, is controlled by the state. The state will not allow any organization (or a different state) to conduct any profit-generating activity without the domestic state knowing of its existence. In order to make 1 billion dollars, more than 60,000 customers are required [11]. How can we believe that the state holds intelligence services able to find terrorist cells of only a few individuals and the same state is not capable to find a network serving over 60,000 customers every year?</span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Conclusion</span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> From all these different points of view, the American State (Western states) is proven to control organized crime.</span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> The illegality of the Western capitalist system where the state and organized crime are intermingled is simply proven by the lack of great private fortunes made out of drug trafficking. Considering that the annual profits obtained by the organized crime are of only 1,000 billion dollars, we have two options: either the individuals making such profits are different from one year to another, or they are changed every large periods of time. In the first case, hundreds of new multi-billionaires in dollars who had made a fortune in illicit ways would appear every year. In the second case, the illicit wealth gathered in time would exceed the legal profits, meaning those who lead the organized crime would be the richest people of the planet [12]. Given that both versions are false, it means that the profits do not end up in private hands, so the Western countries are still organizing drug trafficking as they did in the past.</span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">1. In its 1997 World Drugs Report the United Nations Office on Drugs and Crime estimated the value of the market at $4 trillion, ranking drugs alongside arms and oil among the world’s largest traded goods.</span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://en.wikipedia.org/wiki/Illegal_drug_trade" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://en.wikipedia.org/wiki/Illegal_drug_trade</a></span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="http://www.unodc.org/unodc/en/data-and-analysis/WDR.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.unodc.org/unodc/en/data-and-analysis/WDR.html</a></span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">2. What keeps the drug industry going is its huge profit margins. Producing drugs is a very cheap process. Like any commodities business the closer you are to the source the cheaper the product. Processed cocaine is available in Colombia for $1500 dollars per kilo and sold on the streets of America for as much as $66,000 a kilo (retail). Heroin costs $2,600/kilo in Pakistan, but can be sold on the streets of America for $130,000/kilo (retail).</span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">“The average drug trafficking organization, meaning from Medellin to the streets of New York, could afford to lose 90% of its profit and still be profitable,” says Robert Stutman, a former DEA Agent.</span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="http://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/shows/drugs/special/math.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-snippet-id="aa61c803-2099-3464-a5c1-b23aaa4780a4">http://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/shows/drugs/special/math.html</a></span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Profit margin (cocaine) (66,000 – 1,500) / 66,000 x 100 = 97.72%</span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Profit margin (heroin) (130,000 – 2,600) / 130,000 x 100 = 98%</span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">3. Criminals, especially drug traffickers, may have laundered around $1.6 trillion, or 2.7 per cent of global GDP, in 2009, according to a new report by UNODC.</span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://www.unodc.org/unodc/en/frontpage/2011/October/illicit-money_-how-much-is-out-there.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-snippet-id="eb5ea212-7662-a175-1c24-a6c9944699f6">https://www.unodc.org/unodc/en/frontpage/2011/October/illicit-money_-how-much-is-out-there.html</a></span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Considering 2009 as the average of the last 20 years we have 1,600 x 20 = 32,000 billion dollars laundered.</span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">4. The total market capitalization of all publicly traded companies in the world was US$51.2 trillion in January 2007[4] and rose as high as US$57.5 trillion in May 2008[5] before dropping below US$50 trillion in August 2008 and slightly above US$40 trillion in September 2008.</span></strong></span></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://en.wikipedia.org/wiki/Market_capitalization" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://en.wikipedia.org/wiki/Market_capitalization</a></span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">5. <a style="color: #999999;" href="https://en.wikipedia.org/wiki/Money_supply" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://en.wikipedia.org/wiki/Money_supply</a></span></strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">6. Despite a major opium epidemic in China at the end of the 19th century, there was little interest in suppressing a business that was so profitable for opium merchants, shippers, bankers, insurance agencies an
Zed
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L'âge de l'anesthésie...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2017-06-24:5956726
2017-06-24T16:00:00+02:00
2017-06-24T16:00:00+02:00
Les éditions Les liens qui libèrent viennent de publier un essai de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les éditions Les liens qui libèrent viennent de publier un essai de <strong>Laurent de Sutter</strong> intitulé <em><strong>L'âge de l'anesthésie - La mise sous contrôle des affects</strong></em>. Auteur de nombreux livres, Laurent de Sutter est professeur de théorie du droit à la Vrije Universiteit de Bruxelles.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5649138" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/00/1840785777.jpg" alt="Sutter_L'age de l'anesthésie.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">" Antidépresseurs, somnifères, cocaïne, pilules : nos vies ressemblent désormais à des pharmacies. Nous ne parvenons plus à agir autrement qu’en nous aidant de substances chimiques – une pilule pour nous réveiller, une autre pour travailler, une troisième pour faire la fête, une quatrième pour en éviter les conséquences et une dernière pour nous endormir. Mais que dit cette addiction de notre présent ? Pourquoi avons-nous décidé de soutenir nos existences avec des produits dont les origines remontent aux sources du capitalisme industriel ? Que signalent-ils de notre abandon aux exigences d’un monde qui réclame de nous à la fois que nous fassions preuve de créativité et d’initiative et que nous marchions droit ? La réponse est peut-être la suivante : derrière la pléthore de substances que nous ingérons, inhalons ou nous injectons, ce qui se dissimule n’est rien d’autre qu’une manière d’éviter le plus angoissant : la possibilité de l’excitation. L’excitation qui n’est pas celle des vies individuelles, mais celle de la contamination de ce que la chimie ne peut annihiler : l’excitation politique. La pharmacie du capitalisme fait de nous des drogués obéissants ? Il est temps de chercher à la comprendre. "</span></p></blockquote>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Le Captagon, drogue des djihadistes produite en France?
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2017-06-03:5950453
2017-06-03T09:41:37+02:00
2017-06-03T09:41:37+02:00
Bob Woodward: Le Captagon, drogue des djihadistes produite en...
<header><p style="text-align: center;"><img id="media-5637945" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2599525173.jpg" alt="captagon.jpg" /></p><p class="author"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Bob Woodward:</span></strong></span></p><h1 class="post-title title"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong><a class="permalink" style="color: #ff6600;" title="Les douaniers parisiens ont saisi début 2017 750.000 comprimés de Captagon, appelé «drogue des djihadistes», ou «drogue de Daech». M. Estievenart, responsable de l’IPSE, dévoile les effets de cette drogue, qui expliquent en partie la mentalité des terroristes...." href="http://www.decryptnewsonline.com/2017/06/la-captagon-droque-des-djihadistes-produite-en-france.html">Le Captagon, drogue des djihadistes produite en France?</a></strong></span></h1><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://www.decryptnewsonline.com</span></strong></span></p></header><div class="body"><div class="ob-sections"><div class="ob-section ob-section-images ob-default"> </div><div class="ob-section ob-section-html"><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les douaniers parisiens ont saisi début 2017 750.000 comprimés de Captagon, appelé «drogue des djihadistes», ou «drogue de Daech». M. Estievenart, responsable de l’IPSE, dévoile les effets de cette drogue, qui expliquent en partie la mentalité des terroristes. La drogue était-elle destinée à la France ou simplement en transit?</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En janvier et février 2017, les douaniers de l'aéroport parisien de Roissy ont mis la main sur 750 000 comprimés, soit environ 135 kilogrammes, de Captagon en provenance du Liban.</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Appelé également « drogue du conflit syrien », « drogue de Daech » et « drogue des djihadistes », le captagon permet aux terroristes de commettre leurs atrocités.</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Les vertus du Captagon vous permettent de faire des choses dont vous ne vous seriez pas cru capable à jeun, donc vous avez l'impression d'être le roi du monde dès que vous en prenez. C'est donc pour les djihadistes les plus combattants un support très classique », a expliqué à Sputnik Georges Estievenart, responsable de l'Institut Prospective et Sécurité de L'Europe (IPSE) à Bruxelles.</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il a en outre précisé que la production, l'utilisation et la consommation de ce produit se situent principalement au Moyen-Orient, en Syrie, au Liban et en Libye, où les djihadistes en profitent pleinement « car le Captagon sert de monnaie d'échange, y compris pour des armes ».</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Bien que la destination des 135 kilogrammes de psychostimulants saisis reste incertaine, Georges Estievenart craint toutefois qu'il ait pu être destiné aux terroristes sur le territoire français.</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« La drogue saisie aurait pu être destinée aux djihadistes en France ou en Europe. Mais une autre hypothèse serait qu'elle ait transité par la France puisque de nombreux djihadistes sont français ».</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En juin 2015, le djihadiste Seifeddine Rezgui tuait 39 personnes sur une plage de Sousse (Tunisie) avant de se faire abattre par la police. L’autopsie de son corps révèlera la présence de Captagon, une drogue de synthèse consommée notamment dans les pays du Golfe : des quantités importantes de cette substance circulent depuis plusieurs années entre l’Arabie saoudite, le Liban et la Syrie et globalement dans la région, alors même que les principales usines de production se trouvent aujourd’hui dans des territoires contrôlés par Daesh.</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le Captagon accroît les performances des combattants, les rendant insensibles à la fatigue et à la peur et leur enlevant toute forme d’empathie. Une drogue “idéale” pour faciliter la commission d’actes inhumains. Lors des attentats du 13 novembre, des rescapés ont fourni une description des terroristes qui laisse penser qu’ils avaient pris du Captagon : regards fixes, visages livides, sans expression, ils ressemblaient à des “morts vivants”. Des analyses médico-légales doivent permettre de dire si, comme à Sousse, les terroristes étaient effectivement drogués.</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">On a cherché à en savoir plus sur la prétendue drogue des djihadistes et faire la part des choses entre fantasme et réalité. Pour ça, on a posé des questions au spécialiste français du Captagon Jean-Pol Tassin, neurobiologiste et directeur de recherches émérite à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Son travail consiste à étudier les effets des drogues illicites : les psychostimulants comme l’amphétamine ou la cocaïne, les opiacés comme l’héroïne ou la morphine, l’ecstasy, mais aussi licites comme le tabac ou l’alcool. Une pilule coûte pour sa fabrication environ 20 centimes de dollars et est revendue entre 5 et 20 dollars. Le coefficient multiplicateur est de l’ordre de 50. Si vous multipliez par les 11 tonnes – en sachant que le poids d’une pilule se mesure en grammes – qui sont consommées chaque année vous arrivez à des sommes astronomiques avec très peu d’investissement. Car la fabrication est simple à partir de précurseurs peu chers qui sont fournis par l’industrie chimique. Notons néanmoins que ces précurseurs sont sous contrôle en Europe.</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le Captagon est initialement un médicament qui possède une composante “amphétamine” et une autre “théophylline”. L’amphétamine a été synthétisée au début du XXe siècle. Cette drogue permet de lutter contre la fatigue et c’est un anorexigène, anti-dépresseur, anti-narcolepsie.</span></strong></div><div dir="ltr"> </div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le Captagon a été synthétisé en 1961 avec l’idée de retrouver les propriétés de l’amphétamine et de la théophylline, qui a elle un effet broncho-dilatateur. Progressivement, le Captagon a montré des propriétés intéressantes en tant que stimulant aussi bien sur le plan intellectuel, pour les examens par exemple, que sur le plan physique, pour les sportifs ou ceux qui voudraient réaliser des exploits.</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il a été interdit en France dans les années 70 à cause de nombreux effets secondaires pendant ou après la prise. Notamment des risques de crise cardiaque, de dépression, et bien sûr de pharmaco-dépendance. Le produit a continué sa vie dans les différents laboratoires clandestins, d’Europe puis du Moyen-Orient.</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il est probable que la surveillance des produits illicites étant moins efficace dans les pays du Moyen-Orient qu’en Europe, le Captagon se soit développé plus facilement dans ces pays. Il ne faut pas oublier qu’un des effets les plus recherchés de l’amphétamine est une sensation de plaisir, voire d’euphorie. Progressivement, en augmentant les doses, les consommateurs ont pris conscience de ses autres effets psychologiques et physiques.</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les forces de l’ordre antidrogue turques ont mis la main sur près de 10,9 millions de comprimés au cours de deux descentes distinctes dans la province de Hatay, frontalière de la Syrie (voir carte ci-dessous), annonce l'AFP. Les policiers ont saisi un premier lot de 7,3 millions de comprimés dissimulés dans 1.300 filtres à huile de moteur. Le second lot a été découvert dans un dépôt. Produits en Syrie, ils étaient destinés aux pays du Golfe. Le second lot a été découvert le lendemain dans un dépôt. Deux Turcs et un Syrien soupçonnés d'être des trafiquants ont été placés en garde à vue. En octobre 2015, les autorités libanaises ont arrêté à l’aéroport de Beyrouth un prince saoudien qui tentait d’embarquer pour Ryad dans un avion privé près de deux tonnes de pilules de Captagon rangées dans quarante valises.</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">26 juin 2015, dans la station balnéaire de Port El-Kantaoui, près de Sousse, en Tunisie. Un homme âgé de 23 ans et du nom de Seifeddine Rezgui ouvre le feu sur des touristes. Bilan: 39 morts et 39 blessés. Selon des témoignages, pendant la tuerie, l'homme souriait et riait alors qu’il venait de commettre son massacre. Son autopsie mettra en évidence qu'il était sous l’emprise d’une drogue, selon une source citée par le Daily Mail. La substance en cause : la fénéthylline, vendue sous le nom de "captagon". D'après un témoignage, les terroristes qui ont pris d'assaut le Bataclan à Paris le vendredi 13 novembre 2015 avaient un comportement mécanique et déshumanisé. De plus, des seringues qui auraient pu servir à des injections auraient été saisies par les policiers dans deux chambres d'hôtel perquisitionnées à Alfortville (Val-de-Marne) louées au nom de l'un des terroristes, Salah Abdeslam, selon Le Point. L'hypothèse qu'ils aient pu eux aussi être sous l'effet d'une drogue a été évoquée. Peut-être là encore le captagon, cette pilule blanche très prisée des combattants de Daesh (que l'on peut aussi s'injecter en intraveineuse).</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Synthétisé pour la première fois en 1961, le captagon est un stimulant de la famille des amphétamines qui comprend notamment la métamphétamine et l'ecstasy (aussi appelé MDMA). Connue pour ses propriétés dopantes, cette drogue a été largement utilisée dans le milieu du cyclisme dans les années 1960 à 1970. À des doses modérées, le captagon stimule la production de dopamine et améliore la concentration, c'est pourquoi il a longtemps été prescrit dans le traitement contre la narcolepsie et l'hyperactivité. Mais il a été retiré du marché français en 1993 en raison des graves lésions cardiaques qu'il provoquait. Depuis 1986, la fénéthylline est d'ailleurs classée sur la liste des substances stupéfiantes placées sous contrôle international de l'Organisation mondiale de la santé.</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"Comme toutes les autres amphétamines, cette drogue entraîne une résistance à la fatigue, une vigilance accrue et une perte de jugement. Elle donne l'impression à celui qui la consomme d'être tout puissant, d'être le 'roi du monde' en quelque sorte", détaille à Sciences et Avenir le Pr Jean-Pol Tassin, neurobiologiste de l'Inserm et spécialiste des addictions. Ce qui lui permet de tuer sans craindre de réaction de la part des autres, qui n'existent même plus pour lui. "Plus précisément, au niveau moléculaire, la fénéthylline pénètre dans les neurones et chasse deux neurotransmetteurs, la noradrénaline et la dopamine, présentes dans les vésicules. La libération de noradrénaline hors des neurones augmente la vigilance et réduit le sentiment de fatigue. La dopamine, elle, agit notamment sur le circuit de la récompense, responsable de la sensation de plaisir et, à haute dose, de l'addiction."</span></strong></div><div dir="ltr"> </div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Comme toutes les amphétamines, le captagon agit sur certains neurotransmetteurs, des molécules qui permettent au cerveau d’être plus efficace. Quand cette substance pénètre les neurones, elle libère une grande quantité de dopamine et de noradrénaline.</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Selon Jean-Paul Tassin, neurobiologiste à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), "la noradrénaline va augmenter la vigilance et les facteurs de concentration. La dopamine, elle, va intervenir sur le circuit de la récompense. En le stimulant, elle va vous donner l'impression que vous êtes bien, que tout va bien...Vous n'avez pas peur, pas faim, pas soif… Vous ne risquez rien, y compris la mort."</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Un sentiment de bien-être, de toute puissance presque, dont témoigne un jeune homme, filmé en Jordanie il y a quelques mois par Julien Fouchet pour le site Spicee : "C’est sur le champ de bataille que c’est efficace. Le combattant peut prendre 5 ou 6 balles, il ne les sent pas. Il devient invincible. Il est rempli de bravoure. Il n’a plus peur de la mort".</span></strong></div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Prendre des stimulants pour combattre : le phénomène n'est pas nouveau. Déjà, pendant la Seconde Guerre mondiale, les amphétamines sont utilisées par certains soldats américains, allemands et britanniques. Selon le Dr Xavier Laqueille, psychiatre addictologue, elles suppriment "le sentiment de fatigue. Vous n'avez pas besoin de dormir. Il y a un sentiment d'hyper vigilance, et puis il y a ce petit effet de stimulation psychique. On se sent un peu supérieur, ce qui augmente l'agressivité."</span></strong></div><div dir="ltr"> </div><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En France, le captagon a été utilisé légalement contre la narcolepsie, l'hyperactivité, mais aussi comme coupe-faim ou antidépresseur. Mais, il a été interdit dans les années 1970. A forte dose, il peut avoir des effets secondaires psychiques très sévères, comme en témoigne le psychiatre Xavier Laqueille :</span></strong></div><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"Il existe des complications d’ordre psychiatrique qui sont une réactivation des angoisses avec des bouffées de panique. Quand les amphétamines sont prises de façon assez régulière, il peut y avoir des dépressions très résistantes et très difficiles à soigner à l’arrêt. Et puis surtout, il peut y avoir, même lors de prises isolées, des décompensations délirantes avec des délires, des thèmes mystiques... qui sont très teintés de ce qui caractérisent les amphétamines, c’est-à-dire l’agressivité."</span></strong></p></div><div class="ob-section ob-section-images ob-default"> </div><div class="ob-section ob-section-html"><div dir="ltr"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le captagon est une drogue assez facile à fabriquer et son commerce est très rentable. La Syrie serait devenue le principal pays producteur. Vendredi 20 novembre, près de 11 millions de comprimés de captagon ont été saisies par la police au sud de la Turquie, près de la frontière syrienne. Les effets de cette drogue ne sont pas cantonnés au cerveau. "Le captagon augmente la libération du glucose, ce qui permet de prendre du muscle sans fournir d'effort. De plus, la libération de noradrénaline accélère significativement le rythme cardiaque", explique le Pr Jean-Pol Tassin. Mais tous ces effets restent temporaires. Les neurones doivent fabriquer de nouveau l'adrénaline et la dopamine rapidement libérées des vésicules neuronales, et seul le repos le permet. En l'absence de sommeil, c'est la "descente" : "les individus ressentent une fatigue intense, une psychose, des fonctions mentales altérées, l'alternance de phases d'euphorie et de dépression. C'est un peu comparable aux effets d'une nuit blanche sur le cerveau", précise le neurobiologiste. Et une euphorie intense permet de ne ressentir ni peur, ni douleur. Une arme redoutable face aux pressions. "On les frappait et ils ne ressentaient pas la douleur. La plupart d'entre eux rigolaient alors qu'on l
Jean-Luc ROMERO-Michel
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Politique de RDR : Faire, plutôt que faire croire ! (tribune dans Le Huffington Post avec Rémi Féraud, maire du 10ème ar
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2016-07-06T19:05:00+02:00
2016-07-06T19:05:00+02:00
Politique de réduction des risques à destination des usagers de...
<p style="text-align: center;">Politique de réduction des risques à destination des usagers de drogue :<br /> Faire, plutôt que faire croire !<br /> Rémi Féraud, maire du Xe arrondissement de Paris<br /> Jean-Luc Romero-Michel, président d’Elus Locaux Contre le Sida</p><p style="text-align: justify;">Expérimentation d’une salle de consommation à moindre risque… Quelques mots qui ont provoqué de légitimes questions tout autant que d’illégitimes outrances et violences. Alors que la loi de santé a officialisé l’expérimentation de ces dispositifs de réduction de risque et que la première salle va être expérimentée dans le 10e arrondissement de Paris sur le site de l'hôpital Lariboisière, cela nous donne l’occasion de rétablir des vérités.<br /> <br /> Beaucoup disaient cette question extrêmement compliquée et épineuse, porteuse d’un renoncement face aux drogues et cause de futures violences. De notre côté, nous pensons que nombreuses sont les personnes qui ont rendu cette question compliquée et que certains ont même trouvé un grand intérêt à agiter le « chiffon rouge », avec une visée plus politicienne des choses, bien peu soucieux de la réalité de vie des personnes toxicomanes et des riverains et sans prise en compte d’aucune manière du terrain.<br /> <br /> Alors, est-ce que cette question de la salle de consommation à moindre risque méritait un débat ? Bien sûr et même un long débat ! Rien de pire que les évidences affirmées comme telles. Oui, il fallait entendre les opinions divergentes, prendre en compte les remarques, prendre le temps d’aborder toutes les questions, informer sur les expériences chez 8 de nos voisins européens et sur le succès de ces initiatives, expliquer, en dépassant les représentations que nous pouvons tout avoir, l’intérêt de ces structures tant en termes de santé que de sécurité publiques. Nos concitoyens ont le droit d’être exigeants et nous, élus et militants associatifs avons le devoir de répondre à cette exigence. <br /> <br /> Par contre, est-ce que cette question de la salle de consommation à moindre risque méritait un débat politicien marqué tant par des violentes attaques que par un déni de réalité ? Non. Nous pensons sincèrement que nos concitoyens méritent un peu mieux que des invectives qui ne font que jouer sur la peur. Ils demandent des actions qui soient efficaces et qui aient un impact réel sur leur quotidien, en tout cas, pas une logorrhée dont l’unique but est de faire peur !<br /> <br /> La salle de consommation à moindre risque n’est pas une fin en soi, elle ne constitue qu’un outil parmi d’autres - parmi lesquels l’échange de seringues, le testing, les traitements de substitution - d’une politique cohérente et innovante de réduction des risques en direction des usagers de drogues. <br /> <br /> Cette politique de réduction des risques (RdR), légalisée en 2005, est tout simplement une des politiques de santé publique les plus efficaces ; elle a notamment permis que la part des usagers des drogues dans les nouvelles découvertes de séropositivité au VIH soit de moins de 1% contre 30% au début de l’épidémie. En cela, la RdR n’est en rien une politique du renoncement comme certains détracteurs de la promotion de la santé publique peuvent l’affirmer. Au contraire, elle est une réponse qui prend à bras le corps le problème, notamment celui de l’hépatite C : pour rappel, ce sont pratiquement la moitié des usagers de drogues par voie intraveineuse qui sont contaminés au VHC. La RDR ne crée pas de problèmes, elle ne « fixe » pas les zones de consommation, bien au contraire ! Les dispositifs sont installés là où il y a déjà des problèmes ! Cette évidence, certains préfèrent ne pas la voir ou n’y ont jamais été confrontés. <br /> <br /> La RdR, c’est vouloir une réponse efficace plutôt que des slogans rassurants mais creux. Des actes plutôt que des paroles ! S’engager dans la RdR, c’est croire en l’intelligence des personnes qui savent pertinemment que jamais un discours simpliste ne remplacera une action de terrain. Alors, à la posture nous préférons l’action. Faire, plutôt que faire croire.</p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Héroïne: la poudre afghane à la trace
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-10-23:5703801
2015-10-23T00:05:00+02:00
2015-10-23T00:05:00+02:00
Héroïne: la poudre afghane à la trace Auteur : Philippe Broussard...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5191181" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/103105993.jpg" alt="routes-de-la-drogue-c259a.jpg" /></p><h1><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Héroïne: la poudre afghane à la trace</span></h1><div class="box_story_detail"><div class="news-info"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">Auteur : <span style="font-weight: bold;">Philippe Broussard et Boris Thiolay</span> </span></div><div class="news-info"><span class="separator" style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;"><span style="font-size: large;">Ex: http://zejournal.mobi</span> </span></div><br /><div class="news-text" style="margin-top: 10px;" align="justify"><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L’héroïne, spécialité du pays, emprunte diverses routes d’exportation. Vers les Balkans, vers la Russie... Mais la grande nouveauté tient à la place prise par l’Afrique, devenue une plaque tournante du trafic.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les narcotrafiquants détestent les frontières mais sont experts en géographie. Ainsi, les filières qui orchestrent le commerce de l’héroïne afghane ont l’art de diversifier les voies et les moyens d’exportation. Actuellement, elles empruntent trois routes principales, révélatrices de l’ampleur planétaire de ce business.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La route de l’Ouest</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">C’est la plus ancienne, celle qui épouse en partie le tracé de la mythique route de la Soie en direction de l’Occident. En chemin, l’héroïne passe d’abord par l’Iran. Ce pays est un lieu de consommation important (1,3 million de toxicomanes, selon les autorités locales) où les petites mains du trafic risquent gros : parmi elles, 2000 Afghans y seraient actuellement emprisonnés. L’héroïne non consommée sur le territoire iranien peut ensuite être acheminée vers l’Egypte ou les pays d’Afrique du Nord. Mais l’essentiel des cargaisons pénètre en Europe via la Turquie puis les Balkans (Grèce et Bulgarie).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Si les trafiquants turcs ont longtemps orchestré cette phase européenne du "business", ils ont cédé du terrain, ces dix dernières années, aux mafias albanophones (Kosovo et Albanie). D’après le commissaire français Matthieu Pittaco, de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), ces organisations jouent un rôle déterminant dans la diffusion des chargements destinés à l’Europe du Nord (Allemagne, Belgique, Pays-Bas). Leurs réseaux s’appuient notamment sur la présence d’une importante diaspora albanophone dans ces pays. L’enjeu commercial est alléchant pour les trafiquants : l’Europe compterait actuellement 1,3 million de consommateurs.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La route du Nord</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Cette route-là, plus récente que la première, permet d’acheminer la drogue afghane à travers l’Asie centrale (Ouzbékistan, Kirghizistan, Kazakhstan...). Sa principale destination : la Russie, où l’héroïne est un fléau national. Plus de 2 millions de personnes en sont dépendantes, 30 000 en meurent chaque année. Parmi elles, beaucoup d’anciens soldats revenus d’Afghanistan dans les années 1980. Les mesures prises par Vladimir Poutine lui-même n’ont pas permis de briser les filières. Les dernières informations en provenance d’Afghanistan n’incitent pas à l’optimisme : les talibans font le siège de la ville de Kunduz (300 000 habitants), zone clef du trafic et verrou d’accès au Tadjikistan [On peut dès lors se poser des questions sur la "bavure" américaine qui a touché la présence de MSF dans cette ville, NDLR].</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La route du Sud</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La moitié de la production afghane transiterait par le Pakistan voisin. Une partie est consommée sur place – à moins de 1 euro le shoot –, le reste poursuit son chemin par des circuits complexes en direction de l’est (Inde, Extrême-Orient) ou de l’Afrique. Depuis quelques années, d’importantes saisies effectuées dans l’océan Indien, à proximité des côtes orientales du continent africain, ont démontré l’émergence de cette "route du sud". Ainsi, en mai et juin derniers, les forces navales de la coalition internationale Task Force 150 ont récupéré 1,5 tonne d’héroïne à bord de sept bateaux au large de la Tanzanie. Valeur estimée à la revente en Europe : 400 millions d’euros.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-5191189" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/665866252.jpg" alt="poppy-field-afghanistan.jpg" />Les anglophones surnomment cette voie d’exportation "the smack track" en argot américain, "la piste de l’héro". En fait, il s’agit d’un ensemble de routes aériennes et maritimes reliant le Pakistan et l’Iran, d’un côté, aux pays du Golfe et à l’Afrique de l’Est, de l’autre. Seule une partie de la drogue est destinée à la consommation régionale, estimée à quelque 2,6 tonnes d’héroïne pure. "Les zones de transit finissent toujours par devenir des lieux de consommation, explique Olivier Maguet, de Médecins du monde. Les narcos ont besoin d’intermédiaires locaux, qui peuvent être rémunérés en nature. Ces derniers cherchent alors à attirer de nouveaux consommateurs et à créer un marché sur place."</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La voie aérienne, la plus courte et la plus rapide, n'est pas la plus sûre: les aéroports disposent de moyens de détection plus systématiques et plus performants que les ports. Ainsi, les saisies se sont multipliées ces derniers temps dans le "hub" aéroportuaire des Emirats arabes unis (EAU), où transitent d'importants volumes de fret aérien, ainsi qu'au Qatar ou au Kenya. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Mais la très grande majorité des cargaisons d'héroïne parvient en Afrique par voie maritime. Principaux points de départ: le port de Karachi, au Pakistan, et la côte sud de l'Iran, dans la région du Makran. La "came" traverse l'océan Indien cachée dans des conteneurs à bord de cargos ou sur des boutres, des caboteurs traditionnels à coque en bois. Ces bateaux, appelés dhows en arabe, sillonnent la mer Rouge et l'océan Indien. La plus grosse saisie effectuée sur un boutre date d'avril 2014: en plein océan, une frégate de la coalition navale internationale arraisonne un bateau faisant route entre le Pakistan et la Tanzanie. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">A bord, 1032 kilos d'héroïne, dont la pureté avoisine les 60%. Une prise dont la valeur s'élèverait à plusieurs centaines de millions d'euros sur le marché européen. Au total, en 2014, près de 4 tonnes de cette drogue ont été interceptées par les navires de surveillance, soit le double de l'année précédente. Mais quelles quantités échappent aux contrôles? Plusieurs dizaines de tonnes, assurément. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Une fois débarquées sur le continent africain, les cargaisons sont stockées dans des entrepôts, fragmentées et reconditionnées en plus petites unités, souvent de 10 à 20 kilos. Puis la marchandise reprend sa route par rebonds successifs. Pour une part par voie aérienne, vers d'autres pays africains ou l'Europe. "Les vols d'est en ouest d'Ethiopian Airlines, d'Emirates Airline et d'Etihad Airways [EAU], par exemple, sont très surveillés", relève un bon connaisseur des filières. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La drogue circule aussi par la route. Soit vers l'Afrique centrale, via l'Ouganda. Soit vers le sud, à travers le Malawi et le Mozambique. Etape suivante: l'Afrique du Sud, où le port industriel de Durban fait office de carrefour. Une partie des stupéfiants poursuit alors son voyage en bateau, en contournant le cap de Bonne-Espérance; l'autre emprunte les vols internationaux à destination de l'Europe. </span></strong></p><p class="legend" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">"L'Afrique tout entière est devenue une cible prioritaire pour les trafiquants d'héroïne, tant pour le transit que pour la consommation locale", souligne Pierre Lapaque, représentant pour l'Afrique centrale et de l'Ouest de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). "Le marché européen est saturé, poursuit cet ancien commissaire de police français, aujourd'hui en poste à Dakar, au Sénégal. Le continent africain, lui, va voir sa population, déjà très jeune [40% des habitants ont moins de 15 ans], doubler d'ici à 2050. Une véritable classe moyenne, de plusieurs centaines de millions de personnes, est en train d'émerger. Avec leur approche commerciale du crime, les narcos veulent mettre la main sur ce secteur très alléchant."</span></strong></p><p class="legend" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L'Afrique intéresse désormais les trafiquants d'héroïne, tant pour le transit que pour la consommation locale. Ici, un "fumoir", au Kenya.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ce scénario touche de plein fouet l'ouest du continent. En quelques années, les saisies d'héroïne et d'autres opiacés y ont largement augmenté. Avec un épicentre: le Nigeria, dont les gangs contrôlent la réception et le "reroutage" des produits dans la région. Au-de là de Lagos, tous les grands ports du golfe de Guinée sont concernés, de Cotonou (Bénin) à Lomé (Togo) et Abidjan (Côte d'Ivoire). Faute de moyens de contrôle suffisants, et sur fond de corruption endémique, des colis de 20 à 100 kilos d'héroïne dissimulés dans un conteneur de 20 tonnes se faufilent sans peine entre les mailles du filet. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Une fois à terre, l'essentiel de la drogue prend la direction du nord, pour être acheminée vers les rives de la Méditerranée, puis l'Europe. Comme la cocaïne ou les méthamphétamines, l'héroïne emprunte alors les traditionnelles routes caravanières à travers l'immensité sahélo-saharienne. Certains tronçons - via Tombouctou et Gao, dans le nord du Mali, Agadez, au Niger, Sebha dans le sud-ouest de la Libye - sont contrôlés par des mouvements armés, notamment des groupes "hybrides", où narcos et djihadistes s'associent, voire se confondent.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-5191187" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1800759904.jpg" alt="héroine.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">"Les trafiquants vendent à prix cassés pour appâter les clients"</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Mais la grande révolution, en Afrique de l'Ouest, est l'apparition, en moins de cinq ans, d'une consommation locale d'héroïne. Historiquement, cette drogue n'y trouvait pas de clientèle, l'injection restait un "tabou" culturel. Les verrous ont sauté, à cause d'une surabondance de l'offre et des prix faibles. "Les trafiquants vendent à prix cassés pour appâter les clients, poursuit Pierre Lapaque, de l'ONUDC. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Puis, quand il y a assez d'usagers accros, ils augmentent les tarifs." Dans l'agglomération de Dakar (2 millions d'habitants), le nombre de consommateurs était quasi insignifiant au début de cette décennie. Aujourd'hui, environ 2000 utilisateurs de seringues s'injectant des médicaments détournés ou de l'héroïne sont recensés dans la capitale sénégalaise. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La Côte d'Ivoire, elle aussi, est touchée. En 2014, une mission de Médecins du monde à Abidjan a dénombré de 5000 à 6000 personnes fréquentant des "fumoirs", ces endroits où sont consommés - surtout par inhalation et sous forme de pipes fumées - crack, cocaïne et héroïne. Ces lieux ouverts, sous un pont ou au coeur d'un bidonville, sont tenus par un chef, le "Baba", et ses adjoints. Sur place, une dose d'héro à fumer coûte 1000 francs CFA (1,50 euro). Le phénomène gagne toutes les villes du pays et ignore les frontières. A Bamako (Mali), où l'héroïne est désormais présente, ces mêmes 1000 francs CFA suffisent aux besoins quotidiens d'un "addict".</span></strong></p><div style="color: #666; text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> -<span style="color: #ff6600;"> Source :</span> <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/societe/heroine-la-poudre-afghane-a-la-trace_1725146.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Philippe Broussard et Boris Thiolay</span></a></span></strong></div></div></div><hr /><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Cela peut vous intéresser:</span></strong></span></p><div style="float: left; width: 550px;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L'effrayant boom des drogues légales en Europe</span></strong></div><p style="text-align: left;"> </p><div style="float: left; width: 550px;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Comment « l’esprit Charlie » a été intégré aux manuels scolaires</span></strong></div><p style="text-align: left;"> </p>
Ratatosk
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Génération défonce: les ados tous shootés?
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-04-28:5609764
2015-04-28T00:05:00+02:00
2015-04-28T00:05:00+02:00
Génération défonce: les ados tous shootés? L’une des...
<div id="xma30004000" class="xhstitre" style="text-align: left;"><p style="text-align: center;"><img id="media-5016667" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1491836185.jpg" alt="adodefonce.jpg" /></p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Génération défonce: les ados tous shootés? </strong></span></div><div class="xhsillu" style="text-align: left;"> </div><div id="xmt30" class="xhschapo" style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> L’une des raisons de la hausse des chiffres, c’est l’augmentation de la consommation chez les filles, toutes substances confondues. D’aucunes y verront sans doute aussi une victoire du féminisme : enfin la parité dans la défonce !</span> </span></strong></span></div><div class="xsauteurcol" style="text-align: left;"><div class="auteurboxavatar"> </div><div class="xauteurboxlabel"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> <a title="Articles par Marie Delarue" href="http://www.bvoltaire.fr/auteur/mariedelarue" rel="author"><span style="color: #c0c0c0;">Marie Delarue</span></a> </span></strong></span></div><div class="xauteurboxjob"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> Ecrivain, musicienne, plasticienne </span></strong></span></div><div class="xauteurboxjob"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.bvoltaire.fr</span></strong></span></div><div class="xpub120600"><div id="beacon_7b87d2432b" style="position: absolute; left: 0px; top: 0px; visibility: hidden;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> </span></strong></div></div></div><div class="pf-content" style="text-align: left;"><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">On ne sait pas si la représentation « sexuée » des petites filles et des petits garçons constitue « un danger pour la santé publique », comme nous le relations hier, mais ce qui à coup sûr en est un, c’est l’explosion de la consommation de drogues et d’alcool chez les jeunes. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em>Le Parisien</em> publiait mardi les résultats de la dernière enquête de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies. Elle montre que <em>« près de la moitié des jeunes de 17 ans, garçons comme filles, ont déjà essayé le cannabis »</em>, et que le pourcentage de ceux qui ont essayé <em>« la MDMA , un dérivé de l’ecstasy, a doublé en trois ans »</em>. Mais l’alcool reste toujours, et de loin, <em>« la substance la plus expérimentée, essayée par 89,3 % des jeunes de 17 ans (91 % en 2011) »</em>, et régulièrement consommée par beaucoup. Près de 60 % des jeunes interrogés déclarent ainsi avoir déjà été ivres dans leur vie, dont 32 % des garçons et 18 % des filles qui ont connu des API (alcoolisation ponctuelle importante). Effet de l’écologie ? Le marché des champipi, des champignons est aussi en croissance. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Bref, ce sont globalement 10 % des jeunes qui se shootent et 90 % qui picolent. Certes, les parents ne valent sans doute guère mieux, à cette nuance près qu’ils se défoncent légalement en passant d’abord chez le pharmacien : la France détient toujours le triste record de consommation d’anxiolytiques et autres psychotropes. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’une des raisons de la hausse des chiffres, c’est l’augmentation de la consommation chez les filles, toutes substances confondues. D’aucunes y verront sans doute aussi une victoire du féminisme : enfin la parité dans la défonce ! À commencer par la bonne vieille cigarette, à suivre par le shit, à noyer le tout dans la vodka.</span></strong></p><div class="xsaussi"><span style="font-size: large; color: #ffcc99;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Lire aussi : <a href="http://www.bvoltaire.fr/jacquesmichellacroix/le-joint-nuit-gravement-la-memoire,166518"><span style="color: #ffcc99;">Le joint nuit gravement à la mémoire !</span></a></span></strong></span></div><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Oui, mais voilà, ce qu’on ne dit pas parce que cela contrevient aux dogmes égalitaires, c’est qu’il existe des différences entre les femmes et les hommes qui les rendent totalement inégaux sur le plan de la santé. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’année passée, c’est le professeur Geneviève Derumeaux, présidente de la Société française de cardiologie, qui tirait la sonnette d’alarme : avec une augmentation exponentielle des infarctus chez les femmes de moins de 50 ans, les maladies cardio-vasculaires sont aujourd’hui la cause de 31,7 % des décès chez les femmes, contre 26,4 % chez les hommes. Au même congrès de cardiologie, le Pr Claire Mounier-Véhier, chef du service de médecine vasculaire du CHRU de Lille, déclarait elle aussi : <em>« L’explosion du tabagisme chez les jeunes filles les expose à un risque cardio-vasculaire multiplié par trois à partir de 3 ou 4 cigarettes par jour. »</em> Un risque encore multiplié par trois si le tabagisme est associé à la prise de pilule contraceptive ! Quant à l’association pilule/tabac/alcool, les médecins la nomment <em>« le trio mortel »</em>. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De même, dans une lettre où il alertait récemment sur la multiplication des cancers du sein et le rôle des pilules dans cette véritable épidémie, le Pr Henri Joyeux écrivait : <em>« Le tabagisme est catastrophique chez les femmes, qui ont une capacité respiratoire de 30 à 50 % inférieure à celle des hommes et fument autant qu’eux. Le haschich qui se répand partout dans les lycées et jusque dans les collèges fait des ravages. Pas question de dire aux jeunes que la teneur en THC (TétraHydroCannabinol, la molécule toxique) est concentrée jusqu’à 20 à 30 % pour les rendre addicts plus vite. On leur laisse croire qu’il faut faire ses expériences et qu’il s’agit d’une plante verte, donc très écologique. Tabac et drogues ont toutes sans exception des effets immunodépresseurs qui ne peuvent que préparer le corps à des catastrophes ultérieures, quand elles vont s’associer aux autres facteurs de risques. »</em> </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Si Najat Vallaud-Belkacem veut vraiment se rendre utile, elle pourrait peut-être faire diffuser l’information dans les lycées au lieu d’y faire distribuer des pilules du lendemain sans aucun contrôle médical ? </span></strong></p></div><div class="signature" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <a title="Articles par Marie Delarue" href="http://www.bvoltaire.fr/auteur/mariedelarue" rel="author"><span style="color: #c0c0c0;">Marie Delarue</span></a> </span></strong></div>
Carmen SERGHIE LOPEZ
http://www.cefro.pro/about.html
Cocaïne & Company
tag:www.cefro.pro,2014-12-14:5510284
2014-12-14T15:33:43+01:00
2014-12-14T15:33:43+01:00
Cette note est publiée et pourra être lue sur notre blog principal....
<p><img id="media-4802721" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.cefro.pro/media/02/01/3493914072.JPG" alt="saviano,livre,drogues,cocaïne,finances,narcocapitalisme,investissements,banques,santé,emploi" /><strong>Cette note est publiée et pourra être lue</strong> <strong><a href="http://elargissement-ro.hautetfort.com">sur notre blog principal.</a></strong> </p>
Note
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Les saccages
tag:almasoror.hautetfort.com,2014-12-10:5507896
2014-12-10T21:42:00+01:00
2014-12-10T21:42:00+01:00
Vous qui souhaitez peut-être, par un soir de dépit, rejoindre la cohorte des...
<p style="text-align: justify;">Vous qui souhaitez peut-être, par un soir de dépit, rejoindre la cohorte des saccageurs et des saccagés, voici quelques conseils de base.</p><p style="text-align: justify;">Pour détruire votre santé, commencez par vous laver le moins possible. Buvez énormément d'alcool, mangez des aliments gras, sucrés et chimiques. Dormez de façon aléatoire et déstructurée. Que vous dormiez peu ou beaucoup, l'important est de casser tout rythme de sommeil qui aurait tendance à s'installer. N'oubliez pas de vous exposer le plus rarement possible à la lumière, ainsi que d'écouter de la musique extrêmement fort, pourquoi pas avec un casque afin que vos oreilles reçoivent directement toute la force du son. Droguez vous ici et là, sans faire attention à la qualité des substances. Prenez des coups de froid en ne vous couvrant pas lorsque la température baisse. Passez de longues heures face à la télévision ou à l'ordinateur, assis d'une façon qui vous créée des problèmes musculaires et osseux. Avachissez-vous autant que vous le pouvez. Ne faites jamais de sport, menez des jours mous et soyez flasque.</p><p style="text-align: justify;">Pour rater sa vie financière, il suffit souvent de dépenser sans compter pour des choses inutiles, le plus souvent possible. N'encaissez pas d'éventuels chèques que les gens signeraient en votre faveur. Détestez l'argent, et surtout, ignorez votre banquier ou, même, agressez le régulièrement. Méprisez toute idée de gestion intelligente de l'argent.</p><p style="text-align: justify;">On peut se rendre la vie affreusement désagréable en étant de fort mauvaise humeur dès le matin. Le long du jour, maintenir un haut état d'irritabilité, se concentrer sur les problèmes plutôt que sur les événements qui se passent bien, et prendre soin de gâcher systématiquement les petits plaisirs quotidiens et les beautés qui surgissent au fil du temps. Mépriser les gens que l'on rencontre, détester toutes les choses que l'on doit faire, être désolé de se trouver là où l'on est, n'avoir aucun espoir que les choses s'améliorent. Mépriser les gens simples et bons, et toujours opter pour des comportements régis par l’intempérance et la brutalité.</p><p style="text-align: justify;">Afin de vous assurer une vie sociale désastreuse, quelques techniques simples fonctionnent à merveille. Parlez très fort, de vous surtout, sans jamais écouter les autres. Ou bien, si cela est plus facile pour vous, taisez-vous en toute circonstance : prenez l'air fermé et détournez-vous de ceux qui vous adressent la parole. Mentez autant que possible ; dès que l'occasion se présente, faites preuve de radinerie. Affirmez votre cynisme, votre mépris, faites peur. Soyez arrogant, discourtois. Polémiquez sans réfléchir et montrez votre exaspération. Faites honte à d'éventuelles personnes assez motivées pour vous accompagner quelque part ou vous présenter à leurs proches, en vous tenant particulièrement mal. Enfin, refusez toute joie collective, opposez-vous à toute forme de consensus.</p><p style="text-align: justify;">Au cours d'une histoire d'amour, n'accordez aucune attention à la personne qui vous accompagne ; montrez lui qu'elle vous fait honte et que vous trouvez ridicules ses idéaux et ses projets. Soyez méchant quotidiennement envers elle. Refusez tout romantisme, refusez toute sexualité ou alors seulement lorsque cette personne n'en a strictement pas envie. Faites des reproches, critiquez ses amis, sa famille. Soyez susceptible : prenez très mal la majorité de ses réflexions. Grâce à une hygiène désastreuse et à une vulgarité déployée, soyez le moins séduisant possible. Mentez-lui, trompez-la, draguez ses amis et harcelez-la de vos reproches.</p><p style="text-align: justify;">Pour compléter ces quelques idées saccageuses, disons que pour aller dans le mur sans hésitation, il ne faut surtout pas savoir ce que l'on veut accomplir, ni dans quelle direction l'on souhaite orienter notre vie. On peut s'entourer de gens mous, inactifs, versatiles et sales, et faire fuir toute personne responsable et généreuse, en déployant sans cesse un énorme ego, mais aussi en aidant ses proches à sombrer dans des ornières dont ils ne se relèveront pas. Se dénigrer et dénigrer autrui, ne pas supporter la présence d'une personne plus douée que soi, ne jamais accepter la remise en question personnelle permettent d'accélérer la chute. On peut aussi se plaindre constamment, consacrer le plus clair de son temps aux choses futiles, vaines, mesquines, se complaire dans la souffrance croissante et se sentir tellement coupable de tout cela que, condamné d'avance par le dieu intérieur de son âme, il ne reste plus qu'une solution : tomber encore plus bas.</p><p style="text-align: justify;">Détestez ceux qui vous aiment, et si vous devez accorder votre affection à des êtres, assurez-vous à l'avance qu'ils vous veulent du mal.</p><p style="text-align: justify;">Ces quelques conseils, appliqués consciencieusement, donnent des résultats miraculeux.</p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Alain de Benoist prend un verre au Bistrot Libertés !...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-11-01:5479563
2014-11-01T10:00:00+01:00
2014-11-01T10:00:00+01:00
Le 25 octobre 2014, Alain de Benoist était l'invité, aux côtés de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le 25 octobre 2014, <strong>Alain de Benoist</strong> était l'invité, aux côtés de <strong>Béatrice Bourges</strong>, de <strong>Nicolas Gauthier</strong>, de <strong>Philippe Randa</strong> et de <strong>Nicolas Gardères</strong>, du <em>Bistrot Libertés</em>, une excellente émission de débats diffusée par <a href="http://www.tvlibertes.com/"><em>TV Libertés</em></a> et animée par Martial Bild. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au sommaire des échanges :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- la Zemmourisation des esprits</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- Berlin, nouvelle capitale de l'Europe ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- les salles de shoot</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- l'artiste peut-il tout se permettre ?</span></p><p> </p><p><iframe width="502" height="283" src="http://www.youtube.com/embed/SeiMrzz1_Wc" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
.
http://pdf31.hautetfort.com/about.html
Nouvelle provocation : le gouvernement veut étendre les « salles de shoot » à l’ensemble du territoire
tag:pdf31.hautetfort.com,2014-09-01:5437112
2014-09-01T06:00:00+02:00
2014-09-01T06:00:00+02:00
Publié par Guy Jovelin L’oligarque Marisol Touraine – assujettie à...
<div class="meta"><p>Publié par Guy Jovelin</p></div><div class="entry"><div class="ob-section ob-section-html"><p style="text-align: center;"><img style="height: 255px; width: 550px;" src="http://medias-presse.info/wp-content/uploads/2014/06/marisol-touraine-2-mpi.png" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’oligarque Marisol Touraine – assujettie à l’impôt sur la fortune – a été maintenue à son poste. Elle est la mère de plusieurs délinquants. L’un de ses fils avait été condamné pour extorsion de fonds ; un autre a fait parler de lui pour une affaire de vol de voiture et pour usage de drogues. Est-ce pour cela que d’importants moyens du ministère dit de la Santé (sic) sont consacrés au bien-être des drogués ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le gouvernement, depuis son officialisation en début de semaine, a passé la vitesse supérieure dans la déréglementation, dans les domaines économiques, sociétaux et moraux. Hier, nouvelle provocation, le ministère de la Santé a annoncé la mise en place de <em>« salles de shoot »</em> ces prochaines années sur l’ensemble du territoire au titre de <em>« l’expérimentation »</em>. Ce nouveau texte de loi prévoit qu’elles accueillent les «<em> </em><em>usagers de stupéfiants et d’autres substances psychoactives, majeurs, qui apportent et consomment sur place ces produits</em> », le tout sous la surveillance de professionnels de santé qui seront donc contraints par le ministère d'aider des individus à se détruire.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><img style="height: 309px; width: 550px;" src="http://www.planetecampus.com/wp-content/uploads/2013/02/salledeshoot.jpg" alt="" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Rien n’est prévu pour lutter contre la consommation de drogues : les professionnels de santé seront simplement tenus de « <em>mettre en garde les usagers contre les pratiques à risques, à les accompagner et leur prodiguer des conseils </em><em>[!]</em>». Ces salles et ces médecins et infirmiers, seront financés avec l’argent du contribuable pour permettre aux drogués, comme les enfants de Marisol Touraine, de se défoncer en toute quiétude.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Marisol Touraine a obtenu que cette loi soit examinée en priorité : elle devrait être présentée en conseil des ministres dès septembre pour être soumise aux députés début 2015.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les salles de shoot ont été dénoncées par l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), une institution dépendant de l’ONU, comme, au niveau national, par l’Académie nationale de médecine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://jeune-nation.com">Source</a></span></p></div></div>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Honduras, principale plaque-tournante de la drogue en Amérique Centrale
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-03-13:5318774
2014-03-13T00:05:00+01:00
2014-03-13T00:05:00+01:00
Honduras, principale plaque-tournante de la drogue en Amérique Centrale...
<div id="titre_article_details"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;">Honduras, principale plaque-tournante de la drogue en Amérique Centrale </span></div><div> </div><div><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #99cc00;">Quelques révélations gênantes sur l'Etat américain</span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #c0c0c0;"> Michel Lhomme </span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #c0c0c0;"> Ex: http://metamag.fr</span></div><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> De nouveaux documents et des témoignages d’officiels de la <em>Drug Enforcement Administration </em>(DEA), montrent que les histoires ''fantasmatiques'' concernant le gouvernement américain qui importerait officieusement de la cocaïne sont vraies. Une enquête faite au Mexique a prouvé que le gouvernement américain a autorisé le plus important des cartels de la drogue de ce pays, Sinaloa, d’opérer sans crainte de persécutions. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img class="img_float" title="Zones de transit de la drogue" src="http://www.metamag.fr/photos/honduras_transit.jpg" alt="" align="none" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ce groupe est responsable de 80% de la cocaïne qui entre aux Etats-Unis par Chicago. En échange, les leaders de Sinaloa donneraient des informations à la DEA sur les gangs rivaux de la drogue, histoire de justifier leur présence au Mexique. En plus de Chicago, le groupe Sinaloa maintient des opérations de cocaïne dans plusieurs des plus grandes villes américaines. Des déclarations écrites furent faites au tribunal de district de Chicago, confirmant l’alliance de la DEA et du plus gros cartel de la drogue mexicain. Ces témoignages écrits et révélés sous serment montrent des officiels de la DEA rencontrant régulièrement des leaders du cartel Sinaloa plus de 50 fois entre 2000 et 2012. Le trafic autorisé par la DEA remonterait au début de l’administration de W. Bush et cela continuerait sous la présidence d’Obama. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Un des leaders du groupe, Vincente Zambada-Niebla, affirme que le gouvernement américain a fait envoyer des armes au cartel Sinaloa. D’après d'autres révélations, ce furent ces armes qui furent à l’origine du scandale de l<em>’Opération Fast and Furious</em> qui vit le bureau américain du Tabac de l’Alcool et des Armes, l’organisme fédéral qui gère ces trois produits, vendre des armes au Mexique, armes qui se retrouvèrent ensuite dans les mains du cartel de la drogue ! Ces armes automatiques avaient malencontreusement “disparues” durant une opération anti-drogue commandée par le ministre de la justice, Eric Holder puis elles réapparurent aux mains des membres du cartel pour cette fois-ci tuer des agents fédéraux gardes-frontière. Cette toute dernière preuve a scandalisé fortement l'opinion publique américaine et ce scandale politique implique à la fois les gouvernements républicain et démocrate. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ainsi, des armes achetées pour l’armée américaine auraient été envoyées au cartel de la drogue pour finalement tuer des agents américains ! En fait, nous avons été le témoin direct au Pérou des mêmes turpitudes de la DEA et un agent de l'agence américaine nous l'avait discrètement confirmé. L'argent de la cocaïne est vital pour le cash de la bourse de New York. Nous avons eu l'occasion de ''visiter'' une ''base'' souterraine de narcos au Pérou étrangement bien équipée avec du matériel militaire américain d'observation et de détection. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ces dérives américaines sur la cocaïne en Amérique latine nous rappellent les atterrissages nocturnes en provenance d'Afghanistan sur la grande base américaine du Kosovo, les ballets d'avion cargo du Vietnam et encore, autre témoignage personnel, une certaine connexion tamoul pour la drogue avec la CIA pendant le conflit sri-lankais. Un autre bon exemple reste le Honduras qui, après le coup d’état du 28 juin 2009 exécuté avec la complicité du gouvernement étasunien et les élections truquées du 24 novembre 2013, paraît être de plus en plus miné de l'intérieur par de pseudos processus électoraux conçus pour le rétablissement de la soi-disant ''institutionnalité'' démocratique et qui ont été l'objet de fraudes manifestes. Ainsi, aux Honduras, la communauté internationale (CELAC, OEA et UE incluses) qui s’étaient opposées à l'autoritarisme de Roberto Michelleti, semblent maintenant très bien s'accommoder de Pepe Lobo, le nouvel homme fort du pays qui gouverne par la persécution, la terreur et les massacres collectifs. D'ailleurs, une quantité croissante de veuves et d’orphelins en sont maintenant à se réfugier comme au bon vieux temps des dictatures latinos dans les églises. Dans l'indifférence internationale générale, le pays est en pleine désintégration sociale. Or, n'oublions pas que le Honduras représente la première intervention nord-américaine directe de « basse intensité » en Amérique latine du vingt et unième siècle, en sorte pour les States, le modèle sans doute de sa politique latino !</span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En fait les USA auraient tissé de longue date des liens avec le plus grand cartel de la drogue du Honduras et le gouvernement américain ne semble pas du tout vouloir perdre le contrôle du territoire hondurien parce que c'est à partir de là, que se distribuerait le flux dynamique régional et continental de l’industrie du narcotrafic. L'industrie de la drogue injecte d’immenses quantités de dollars frais dans le système bancaire nord-américain aujourd'hui en pleine phase critique. Sans les dollars du narcotrafic ou les bénéfices de l’industrie de l’armement qui descendent vers le Sud, l’économie yankee se serait depuis longtemps écroulée. C’est pour cela que le gouvernement étasunien s’est pratiquement converti dans le cartel de la drogue le plus étendu et terrorisant du Honduras, qui n’admet aucune concurrence et encore moins d’opposition mais doit tout de même affronter la concurrence des Zétas et des groupes colombiens. Comme par hasard d'ailleurs, le cartel du Honduras que défendraient les USA est lié à celui de Sinaloa au Mexique en sorte qu'on a bien l'impression que comme pour l'économie réelle, les Américains organisent par alliances économiques et zones de libre-échange, le trafic de cocaïne dans le monde. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans de nombreuses régions d'Amérique latine comme dans le triangle d'Or ou en Afghanistan, le combat américain n’est ni pour la démocratie, ni contre le communisme. Il est pour le contrôle total d'un espace narco-militaire. Diluer l’état narco-militaire, c'est pour la DEA la véritable menace. A présent, sur le territoire chaotique et sanglant du Honduras, le cartel étasunien contrôle la quasi-totalité des églises (par les groupes évangéliques) et la coopération internationale se réduit à celle de l’USAID. Tout le système électoral et judiciaire hondurien est aux mains du cartel géré indirectement par les Etats-Unis. Pour mémoire rappelons que les forces antidrogues naissantes du Honduras s'étaient risquées sans autorisation de la DEA, à abattre en 2012 une narco-avionnette qui se dirigeait vers le Nord. Quelques semaines après, le gouvernement nord-américain retirait son radar antidrogue, installé dans la partie nord-orientale du Honduras, rendant ainsi aveugle les Forces Aériennes du Honduras (FAH). Quant au chef des forces aériennes honduriennes, il fut aussitôt destitué et mis à la retraite ! En fait, les militaires honduriens avaient pris l'initiative d’abattre deux avions suspects de transporter de la drogue en violation des accords avec les Etats-Unis. Cet accord interdit pourtant de dérouter des avions civils. Les militaires étasuniens menaient alors une opération anti-narco conjointe avec les Honduriens mais lorsque les avionnettes en question furent détournées, aucun agent de la DEA n’était curieusement présent !</span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le Honduras est la principale plaque-tournante de la drogue en Amérique Centrale. 80% du trafic de cocaïne y transite. Le Honduras est une première escale pour 87% des avionnettes qui transportent la cocaïne depuis le Sud. Et bien que le Mexique conserve la majeure partie de l’attention de la guerre du narcotrafic, le Honduras connaît tout de même le taux d’homicide le plus élevé au monde, 82 pour chaque 100 000 habitants. Honduras, Mexique, Afghanistan…trafic de drogue, les Etats-Unis sont toujours présents.</span></strong></p><p> </p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Le nouveau rêve socialiste
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-02-17:5296778
2014-02-17T00:05:00+01:00
2014-02-17T00:05:00+01:00
Le nouveau rêve socialiste Devenir ''narco'' Michel Lhomme...
<div id="titre_article_details"><p style="text-align: center;"><img id="media-4439349" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1170791951.png" alt="Let-Me-Grow-Mon.png" /></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black, avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>Le nouveau rêve socialiste</strong></span></h1><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black, avant garde; color: #99cc00; font-size: x-large;"><strong>Devenir ''narco''</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Michel Lhomme <br />Ex: <a href="http://metamag.fr"><span style="color: #c0c0c0;">http://metamag.fr</span></a></span></strong></span></h2><div id="titre_article_details" style="text-align: left;"><h2><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">La sénatrice écologiste Esther Benbassa a présenté sa proposition de loi pour autoriser un "usage contrôlé" du cannabis, déposée au Sénat. A ce jour on ne sait si cette proposition sera mise à l'ordre du jour. </span></strong></h2></div><div id="description_article_details"><div><div><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Au cours d'une conférence de presse dans une salle de la Haute assemblée, la sénatrice du Val-de-Marne a rappelé que «<em> plus de 60% des jeunes de moins de seize ans ont déjà consommé du cannabis (...) Il y a un danger, et c'est pour cela qu'il faut lever le tabou de la prohibition pour pouvoir le prévenir. Il n'y a pas de bon moment pour aborder les questions de société. On peut en débattre à tout moment </em>».</span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"> </span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Il vaut certes mieux pour le système avoir des jeunes « stones » plutôt que des jeunes qui réfléchissent mais surtout la guêpe socialiste n'est pas sans arrière-pensées : la proposition de loi, préconise que "le monopole de la vente au détail du cannabis soit confié à l'administration par l'intermédiaire de débitants désignés comme préposés". Sur le modèle du tabac, l'Etat contrôlerait la distribution de cannabis tout en en interdisant la publicité et la vente aux mineurs. Le texte ne précise pas le montant des taxes qui serait inéluctablement attribué à l'herbe mais stipule une "interdiction de la distribution ou de l'offre à titre gratuit de plantes et produits de cannabis". Comme chez Monsanto, on veut contrôler les semences. L'usage dans les lieux publics, les lieux affectés à un usage collectif et les moyens de transports serait restreint.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">La sénatrice se serait faite aidée, pour rédiger sa loi, par des ''experts et des associations''. Elle explique que, se basant sur le modèle américain (le bon modèle forcément !), la vente pourrait atteindre 23g par jour et par personne. A 10 euros le gramme de cannabis et vu le nombre de fumeurs en France, cela pourrait en effet faire rentrer beaucoup d'argent dans les caisses de l'Etat mais le marché parallèle continuerait, n'en doutons pas un seul instant, d'être florissant ! Y aurait-il alors une nouvelle guerre des gangs entre narcos étatiques et narcos groupusculaires ? La sénatrice s’empressa de chiffrer le nombre d'emplois créés : 35 000 emplois nouveaux mais elle oublie délibérément bien sûr la prise en charge médicale des effets secondaires qui ne manqueraient pas alors d'être attribués à l'Etat.</span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"> </span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">En fait, légaliser la possession et la vente du cannabis rapporterait de un à deux milliards d’euros de taxe par an, a estimé Pierre Kopp, professeur d’économie à l’université Panthéon-Sorbonne – Paris I. Mais, l'intervention de la sénatrice est aussi intéressante à plus d'un titre parce qu'elle montre clairement qu'en définitive, le but de la légalisation est envisagé sérieusement comme superbe cadeau électoral de fin de mandat afin de remplir les caisses de l’État. De fait, la mentalité répressive continuerait. A l’évidence, si on libéralisait ou on légalisait le cannabis, il ne devrait pas être vendu aux mineurs (pourtant gros consommateurs), ne devrait pas faire l’objet de publicité ni de consommation publique.</span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"> </span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Le seul intérêt de la légalisation, c'est de taxer le cannabis et sans doute même de le taxer fortement de telle sorte que le cannabis soit suffisamment cher pour qu'il n'y ait pas un boom de la consommation. Mais le dilemme serait alors total car comment en même temps rendre attractif le produit étatique, le maintenir suffisamment bon marché pour ne pas stimuler le marché noir.</span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"> </span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Comme on le sait, l'effet premier du cannabis sur les fonctions cognitives du cerveau est de se couper de la réalité. N'est-ce pas le rêve de tout pouvoir, de voir sa population non seulement ignorante mais coupée de toute réalité ? La légalisation est donc bien déjà dans les cartons non seulement comme survie financière du système mais aussi comme support idéologique comportemental du régime. </span></strong><div style="text-align: left;"> </div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div><div id="description_article_details"> </div>
lanvert
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Les jeunes et la drogue : à Vouziers aussi
tag:lanvert.hautetfort.com,2013-05-01:5060241
2013-05-01T21:22:51+02:00
2013-05-01T21:22:51+02:00
Les problèmes liés à la drogue sont complexes et multiples, et le Vouzinois...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Les problèmes liés à la drogue sont complexes et multiples, et le Vouzinois n'échappe pas à ces fléaux.</span></p><p style="text-align: justify;">Même si les solutions ne sont pas toujours simples, rien n'est pire que d'affronter seul ces situations, ou de se poser des questions sans savoir comment obtenir des réponses.</p><p style="text-align: justify;">Vendredi prochain une rencontre-débat se propose d'ouvrir le dossier, en permettant à chacun de s'exprimer.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://img.over-blog.com/424x600/4/05/92/18/rentree-2013/20130412124959_00001.jpg" alt="20130412124959_00001.jpg" /></p>
Ratatosk
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Les services secrets britanniques dominent le commerce de la drogue
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-04-14:5043525
2013-04-14T00:05:00+02:00
2013-04-14T00:05:00+02:00
Les services secrets britanniques dominent le commerce de la drogue...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4057762" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/4012466897.jpg" alt="trafdrog.jpg" /></p><h3 id="p10" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong><a href="http://linformationnationaliste.hautetfort.com/archive/2013/04/08/les-services-secrets-britanniques-dominent-le-commerce-de-la1.html"><span style="color: #ff6600;">Les services secrets britanniques dominent le commerce de la drogue</span></a></strong></span></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: <a href="http://linformationnationaliste.hautetfort.com/"><span style="color: #c0c0c0;">http://linformationnationaliste.hautetfort.com/</span></a></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #99cc00; font-size: large;"><strong>Article de Laurent Glauzy en exclusitivé pour Contre-info</strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Le commerce de la drogue est dominé et géré à l’échelle mondiale par les agences d’espionnage. Dans cette activité illicite et criminelle, l’<em>Intelligence</em> britannique règne en souveraine. Le M15 et le MI-6 contrôlent avec la <em>City</em> de Londres plusieurs agences d’espionnage à l’instar de la CIA et du MOSSAD.</span></strong></p><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Entre 1995 et 1999, James Casbolt travaille pour le MI-6 dans des opérations occultes de trafics de cocaïne avec l’Armée républicaine irlandaise (IRA) et le MOSSAD. Les propos de cet ancien agent sont d’autant plus fondés que son père Peter Casbolt servait le MI-6 et travaillait avec la CIA et la Mafia italienne dans les réseaux internationaux de cocaïne. </span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Dans son livre <em data-blogger-escaped-style="mso-bidi-font-style: normal;">Agent Buried Alive</em> (agent enterré vif), paru en 2008, James Casbolt, ancien commandant des services d’espionnage britanniques explique que la distinction de tous ces groupes est à tel point nuancée que l’on trouve <em data-blogger-escaped-style="mso-bidi-font-style: normal;">in fine</em> un groupe unique travaillant aux mêmes objectifs. James Casbold certifie : « Nous étions des marionnettes dont les cordes étaient tirées par des marionnettistes à l’échelle planétaire. Leur siège se situait à la <em data-blogger-escaped-style="mso-bidi-font-style: normal;">City</em> »<a title="" name="_ftnref1" href="http://www.contre-info.com/les-services-secrets-britanniques-dominent-le-commerce-de-la-drogue#_ftn1" data-blogger-escaped-style="mso-footnote-id: ftn1;"></a><span class="MsoFootnoteReference"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="line-height: 115%;" data-blogger-escaped-data-mce-style="line-height: 115%;">[1]</span></span></span> <a title="" name="_ftnref2" href="http://www.contre-info.com/les-services-secrets-britanniques-dominent-le-commerce-de-la-drogue#_ftn2" data-blogger-escaped-style="mso-footnote-id: ftn2;"></a><span class="MsoFootnoteReference"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="line-height: 115%;" data-blogger-escaped-data-mce-style="line-height: 115%;">[2]</span></span></span>. Il souligne que la CIA a importé la majeure partie de la drogue en Amérique dans les années 1950, et qu’elle œuvre aux ordres de l’espionnage britannique. Pour sa part, le MI-6 aurait introduit 90 % de la drogue en Grande-Bretagne. L’agence de renseignement américaine a été créée à cet effet en 1947. James Casbold explique qu’elle dépend de la <em data-blogger-escaped-style="mso-bidi-font-style: normal;">City</em> et des familles aristocratiques composant l’élite mondiale, à savoir les Rothschild et les Windsor. </span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Toujours selon James Casbold, ces opérations sont réalisées par le biais de structures terroristes. Car le MI-6 importe l’héroïne du Moyen-Orient, la cocaïne de l’Amérique du Sud et le cannabis du Maroc. Dans les années 1950, l’<em data-blogger-escaped-style="mso-bidi-font-style: normal;">Intelligence</em> britannique produit le LSD au sein du Tavistock Institute de Londres<a title="" name="_ftnref3" href="http://www.contre-info.com/les-services-secrets-britanniques-dominent-le-commerce-de-la-drogue#_ftn3" data-blogger-escaped-style="mso-footnote-id: ftn3;"></a><span class="MsoFootnoteReference"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="line-height: 115%;" data-blogger-escaped-data-mce-style="line-height: 115%;">[3]</span></span></span>. Dans les années 1960, le MI-6 et la CIA utilisent ce psychotrope hallucinogène pour transformer une jeunesse rebelle en des sujets défoncés et pacifistes, incapables de mener une vraie révolution.</span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Le Dr Timothy Leary, le gourou du LSD des années 1960, est un tireur de ficelles entre les mains de la CIA. Les fonds monétaires et la drogue pour la recherche de Leary proviennent de la CIA. Leary témoigne que Cord Meyer, un des responsables de la CIA, subventionnait la contre-culture du LSD dans les années 1960, afin d’opérer un changement culturel radical. James Cosbald rapporte qu’en 1998 le MI-5 a envoyé à son père trois mille doses de LSD sur du papier buvard frappé de la représentation du drapeau européen. En guise de discrétion, le LSD est d’ailleurs appelé « Europa ». L’agent qui en a effectué le transport, travaillait pour une entreprise du gouvernement. </span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Le trafic mondial de la drogue constitue une manne d’au moins 500 milliards de livres par an, en plus du pétrole et de l’armement. Ces trois activités seraient-elles sous la coupe des mafias, des Etats ou des agences de renseignement ? Le 5 août 2008, le patron de la mafia américaine John Gotti est arrêté et emprisonné suite à des accusations d’implication dans un énorme trafic de cocaïne et pour les meurtres de trois hommes. Lors de son procès, il expose : « Non, nous ne pouvons pas rivaliser avec le gouvernement ». </span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Pour James Casbold, il s’agit d’une demi-vérité parce que la mafia et la CIA, au niveau le plus élevé, constituent un seul groupe profitant du commerce de la drogue. Il soutient que les capitaux de la drogue du MI-6 sont notamment recyclés par la Banque d’Angleterre, la Barclays Bank et d’autres entreprises en lien avec des familles princières hors de tout soupçon. Cette réalité est également dénoncée par l’écrivain néerlandais Robin de Ruiter, dans <em data-blogger-escaped-style="mso-bidi-font-style: normal;">Les 13 lignées sataniques</em>, publié en 2012. </span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">L’argent de la drogue passe de compte en compte jusqu’a ce que son origine se perde dans un entrelacs de transactions. « L’argent de la drogue sort plus propre, mais non totalement blanc. Les familles qui gèrent ce buisines, comme les Oppenheimer, utilisent cet argent pour acquérir des diamants. Quand ils sont vendus, l’argent de la drogue devient propre », souligne James Casbold. Il poursuit en argumentant qu’en 1978, le MI-6 et la CIA étaient présents en Amérique du Sud pour étudier les effets du « basuco », « restes ». <span data-blogger-escaped-data-mce-style="color: black;">Cette drogue redoutable, une des plus mortelles, détruit une personne en moins de deux ans.</span> James Casbold constate que le potentiel d’accoutumance est de très loin supérieur à celui de la cocaïne ordinaire. Le MI-6 et la CIA en submergent la Grande-Bretagne et l’Amérique. Deux ans après, en 1980, la Grande-Bretagne et l’Amérique commencent à voir les premiers signes de la diffusion du « basuco » dans la rue. </span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Le 23 août 1987, dans une communauté rurale implantée au sud de Little Rock, dans l’Arkansas, deux garçons mineurs, Kevin Ives et Don Henry, sont assassinés : ils sont témoins d’une transaction de cocaïne opérée par la CIA dans un petit aéroport de Mena, dans cet Etat du sud américain. Bill Clinton est alors gouverneur de l’Arkansas. James Casbold développe cet évènement : « A cette époque, Bill Clinton est impliqué [dans cette affaire] avec la CIA. Une valeur de 100 millions de dollars de cocaïne transitait alors par l’aéroport de Mena. La drogue était ensuite écoulée en Grande-Bretagne. (…) Mon père rencontrait des bateaux provenant du Maroc dans la Costa del Sol et transportait les charges de chanvre par camion ». </span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Son père est devenu héroïnomane dans les dernières années de sa vie : « Il est mort drogué et pauvre, en prison, dans des circonstances très étranges ». Il avance que « les agences d’espionnage utilisent la drogue comme une arme contre les masses pour faire accepter leur programme sur le long terme : un unique gouvernement mondial, une unique force de police mondiale, œuvre pour laquelle a été désignée l’OTAN, et une population fichée par micro-puce ». </span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">James Casbold argue que les organismes et les personnalités de ce secteur doivent être démasqués :</span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">1) Tibor Rosenbaum, agent du MOSSAD, est le directeur de la banque du Crédit international ayant son siège à Genève. Cette banque est le précurseur de la célèbre Banque de crédit et du Commerce international (BCCI). Elle constitue une des principales branches pour le blanchiment de la l’argent de la drogue. La revue <em data-blogger-escaped-style="mso-bidi-font-style: normal;">Life</em> a présenté la banque de Rosenbaum comme une entreprise de recyclage de l’argent et du crime organisé. Le mafieux américain Meyer Lanksky et Tibor Rosenbaum ont fondé <em data-blogger-escaped-style="mso-bidi-font-style: normal;">Permindex</em>, l’unité de choc du MI-6 ayant servi dans l’assassinat de John Kennedy. </span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">2) Robert Vesco, subventionné par la branche suisse des Rothschild, est impliqué dans la connexion américaine collaborant avec le cartel de la drogue de Medellin, en Colombie.</span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">3) Sir Francis de Guingand, général de l’armée britannique, ancien chef du MI-5 et du MI-6, et qui a vécu en Afrique du Sud, collaborait au commerce de la drogue.</span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">4) Henry Keswick est le président de <em data-blogger-escaped-style="mso-bidi-font-style: normal;">Jardine Matheson Holdings Ltd. </em>Fondée en 1832 et ayant son siège à Hong-Kong, cette entreprise participe au commerce de l’opium dans les années 1840. Selon James Casbold, <em data-blogger-escaped-style="mso-bidi-font-style: normal;">Jardine Matheson</em> <em data-blogger-escaped-style="mso-bidi-font-style: normal;">Holdings Ltd</em> est à la tête des plus grandes opérations de trafic de drogue se produisant dans le monde. Son frère John Keswick est président de la Banque d’Angleterre. </span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">5) Sir Martin Wakefield Jacomb, vice président en 1985 de la Barclays Bank, directeur en 1986 du journal <em data-blogger-escaped-style="mso-bidi-font-style: normal;">The Telegraph</em> (il fut épargné par les mass media. Les agents qui perpétuent ces crimes possèdent la majeure partie des mass media. En Amérique, l’ancien directeur de la CIA, William Casey, fut le président du conseil d’administration de la chaîne ABC).</span></strong></p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">6) George Bush Senior, ancien chef de la CIA et 41<sup>e</sup> Président des Etats-Unis de 1989 à 1993, fut le principal baron de la drogue. Ses interventions conduites en Amérique du Sud contre les Cartels servirent à éliminer toute concurrence. Le journaliste d’investigation Gary Webb, auteur du livre <em data-blogger-escaped-style="mso-bidi-font-style: normal;">Dark alliance,</em> fut retrouvé mort avec deux impacts de balles derrière la tête. La police conclut à un suicide. Le journaliste avait découvert que les capitaux tirés de la drogue provenaient d’« opérations occultes » servant à financer des projets classifiés « top secret ». Selon Casbold, ces projets incluent la construction de bases souterraines militaires à Dulce dans le Nouveau Mexique, Pine Gap, Snowy Mountains en Australie, Nyala Range en Afrique, à l’ouest de Kindu en Afrique à côté de la frontière égypto-libyenne, au Mont Blanc en Suisse, à Narvik en Scandinavie, sur l’île de Gottland en Suède et en de nombreux autres lieux autour du monde. Des projets servant très certainement à une mise en fonction du Nouvel ordre mondial.</span></strong></p></div><div style="text-align: left;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span data-blogger-escaped-data-mce-style="color: #008000;">Laurent Glauzy</span> <a href="http://www.contre-info.com/" data-blogger-escaped-data-mce-href="http://www.contre-info.com/"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.contre-info.com</span></a></span></strong></p></div><div style="text-align: justify;" data-blogger-escaped-style="mso-element: footnote-list;"><div id="ftn1" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="mso-element: footnote;"><div class="MsoFootnoteText" data-blogger-escaped-style="margin-left: 7.1pt; text-align: justify; text-indent: -7.1pt; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><a title="" name="_ftn1" href="http://www.contre-info.com/les-services-secrets-britanniques-dominent-le-commerce-de-la-drogue#_ftnref1" data-blogger-escaped-style="mso-footnote-id: ftn1;"></a><span class="MsoFootnoteReference"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="line-height: 115%;" data-blogger-escaped-data-mce-style="line-height: 115%;">[1]</span></span></span> Egalement ancien du MI-6, le Dr John Coleman, dans sa revue <em data-blogger-escaped-style="mso-bidi-font-style: normal;">World in Review,</em> explique cette symbiose des services de renseignements internationaux et que l’ancien KGB et la CIA travaillait en collaboration. Il développe la théorie selon laquelle l’organisation des Frères musulmans serait noyauté par la franc-maçonnerie britannique dans le but de contenir le Moyen-Orient dans une situation de sous-développement afin que ses ressources énergétiques continuent à être pillées par la Grande-Bretagne.</span></strong></p></div></div><div id="ftn2" style="text-align: left;" data-blogger-escaped-style="mso-element: footnote;"><div class="MsoFootnoteText" data-blogger-escaped-style="margin-left: 7.1pt; text-align: justify; text-indent: -7.1pt; text-justify: inter-ideograph;"><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><a title="" name="_ftn2" href="http://www.contre-info.com/les-services-secrets-britanniques-dominent-le-commerce-de-la-drogue#_ftnref2" data-blogger-escaped-style="mso-footnote-id: ftn2;"></a>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Cocaïne destabiliseert West-Afrika
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-02-10:4981177
2013-02-10T00:09:00+01:00
2013-02-10T00:09:00+01:00
Cocaïne destabiliseert West-Afrika door Freddy De Pauw Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3959919" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1819961441.jpg" alt="DROGUE.jpg" /></p><h2><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><a href="http://www.uitpers.be/index.php/2011-08-07-02-54-44/248-cocaine-destabiliseert-west-afrika"><span style="color: #ff6600;">Cocaïne destabiliseert West-Afrika</span></a> </span></h2><p><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">door Freddy De Pauw</span></p><p><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">Ex: http://www.uitpers.be/</span></p><div class="articleContent"><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De oorlog in Mali bracht begin dit jaar ineens West-Afrika op de kaart, met zijn door het kolonialisme getrokken staatsgrenzen waar nomaden zich weinig van aantrekken. Die lange vage grenzen door woestijnachtige gebieden zijn een van de factoren die de drugkartels van Latijns Amerika naar deze gebieden lokten. Omdat de rechtstreekse smokkel wat te riskant werd, leek West-Afrika hen ideaal als doorvoergebied naar Europa. Maffiagroepen zijn meestal erg flexibel, als een route te riskant wordt, veranderen ze van richting. Drugs zijn niet de kern van de conflicten in de regio, maar ze spelen wel mee.</span></strong></p><h4><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Snelweg</span></strong></span></h4><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Vooral sinds 2004 blijken landen als Mauritanië, Mali, Guinee-Bissau, Nigeria en de jongste tijd Niger uitverkoren om cocaïne aan te voeren. Dat gebeurt volgens Amerikaanse en Europese experts met vliegtuigen, maar vooral via “Highway 10”, een drukke maritieme weg langs de tiende breedtegraad. Het is alleszins op die “snelweg” dat de meeste vondsten zijn gedaan. Aankomst in de Nigeriaanse havenstad Lagos, Lomé (Togo) of een van de vele andere draaischijven.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-3959920" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2142537659.2.jpg" alt="cocaine.jpg" />De drugs worden niet lang gestockeerd, ze gaan zo snel mogelijk naar de kusten van de Middellandse Zee, van Egypte tot Marokko. Per muilezel of kameel, met prauwen, motorboten, containerschepen. Dat kan alleen omdat de drugkartels in die landen politici, lokale bestuurders, militaire leiders maar ook rebellenbewegingen en terreurgroepen vinden die graag commissie opstrijken.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Volgens diverse rapporten, onder meer van de VN-drugbestrijders, zou een achtste tot een kwart van de Europese cocaïnemarkt (door VN-bronnen geschat op 33 miljard dollar) via West-Afrika worden bevoorraad. Cocaïne levert zeer grote winsten op. De producent krijgt tussen 2000 en 3000 euro per kilo; aan de kust van Latijns Amerika is dat al 10.000, in West-Afrika 12.000, in de buurt van de Middellandse Zee tussen 18.000 en 20.000 en in de Europese steden tussen 30.000 en 45.000.</span></strong></p><h4><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Mali</span></strong></span></h4><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De kartels kijken niet alleen naar de locatie, ze zien ook dat ze vooral in staten met een zwak bestel, “failed states”, gemakkelijk hun geliefkoosd wapen, dat van de corruptie, kunnen bovenhalen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In Mali was dat vooral onder het bewind van president Amadou Toumani Touré (ATT), 2002 tot 2012. Maar van in de jaren 1980 was het staatsbestel al ondergraven door een neoliberale politiek opgedrongen door de Wereldbank die een volledige liberalisering van katoenproductie en – handel beoogde. Dat beleid maakte onderwijs en volksgezondheid kapot en zette de deur open voor islamitische organisaties die de leemten opvulden.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Touré bouwde de grootst mogelijke coalitie rond zijn persoon, op een erg cliëntelistische manier. Hij liet zijn talrijke bondgenoten de vrije hand – wat velen aanwendden om zich voor hun tussenkomsten te laten betalen, in alle straffeloosheid. Touré steunde vooral op lokale machthebbers die zich in de plaats van de staat stelden. Het zijn deze namen die men in de drugsmokkel tegenkomt.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Volgens de oppositie hebben drugkartels daar gretig gebruik van gemaakt. In het noorden waren er de grote experts van de woestijnroutes, de Touaregs, indertijd meesters van de slavenhandel. In een ‘nationaal pact’ was de Touaregs in 1992 grotere autonomie en welvaart beloofd, maar daar was niets van in huis gekomen. Het lag voor de hand dat de cocaïnebazen ook onder hen vervoerders of dan toch begeleiders zochten en vonden voor hun trafieken richting Middellandse Zee. Malinese onderzoekers zeggen dat de tweedaagse begeleiding van een konvooi 3000 tot 5000 euro oplevert.</span></strong></p><h4><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Narco-salafisme</span></strong></span></h4><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De groep Al Qaida voor de Magreb, AQMI, van Algerijnse origine maar multinationaal en zonder lokale inplanting, heeft die lucratieve bezigheid niet aan zich laten voorbijgaan. De groep nestelde zich in het begin van de eeuw in het noorden, bij de grens met Algerije, en trad vaak op als werkgever voor transporten. Vooral de met AQMI verwante Malinese Mujao spinde garen bij die trafieken. Het leidde tot nauwere banden met autonomiebewegingen en het grote geld liet toe medeplichtigheden te kopen in het zuiden.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dat werkte de feitelijke ontbindding van het staatsapparaat verder in de hand, met als neveneffect dat ook het leger in staat van ontbinding geraakte. Frankrijk maakte onder president Nicolas Sarkozy van de emigratie een remigratie – Touré moest een akkoord ondertekenen voor de opvang van uitgewezen asielzoekers wat hem in de ogen van de Malinezen vernederde. Tegelijk werd onder internationale druk de drugsmokkel bestreden, waarop de smokkelbenden meer en meer sterk bewapende milities werden of met de bestaande milities nauwer samenwerkten en samensmolten tot narco-salafisten.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Het ging niet om kleinigheden: in november 2009 landde bij de noordelijke stad Gao een Boeing 727 uit Venezuela met tonnen cocaïne aan boord. De cocaïne verdween richting Middellandse Zee. Bij die deal waren een belangrijke Libanese familie en een Mauritaanse zakenman betrokken. Volgens Franse analisten waren er talrijke Malinese medeplichtigen, onder wie een minister, chefs van leger en inlichtingendiensten. De luxe van sommige hoge officieren betrokken bij dergelijke trafieken, deed hen elk gezag over hun troepen verliezen. Het speelde een rol in de militaire coup van maart 2012 geleid door lage officieren.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Omdat de toestand onzekerder werd en zeker na de tussenkomst van Franse en Afrikaanse troepen, trekken de eigenlijke smokkelbenden de grens over naar Niger, aldus Afrikaanse waarnemers. Nadeel is dat Niger weer zoveel verder van de kusten van aanvoer ligt.</span></strong></p><h4><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Mauritanië</span></strong></span></h4><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-3959921" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1818902630.jpg" alt="calb1296ALCAO__jpg.jpg" />In het naburige Mauritanië werd al in het begin van de jaren 1990 vastgesteld dat er cocaïne vanuit Zuid-Amerika aankwam. In 1992 kocht een Mauritaniër in Brazilië vier kilo cocaïne die hij naar zijn land liet overvliegen om ze vandaar naar Parijs te brengen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In 2007 bracht een smokkelaffaire de regering in een lastig parket. In mei landde in de havenstad Nouadhibou, de economische hoofdstad, een toeristisch vliegtuig met 630 kilo cocaïne aan boord. De drugs werden snel op de tarmac in kisten geladen, maar toen de politie, die was getipt, opdook verdween het toestel in de lucht. Om later in de buurt te worden teruggevonden, zonder bemanning. Het toestel kwam uit Venezuela, de cocaïne had moeten opgeslagen worden in een villa in de stad om vandaar, waarschijnlijk met helikopters, naar Marokko te worden gevlogen. Een van de sleutelfiguren van de deal was Mohammed Ould Haidalla, zoon van een vroeger staatshoofd en eigenaar van de berokken villa. Een belangrijke politicus werd verhoord, maar zonder verder gevolg. Een krant schreef toen dat ook de voorzitter van de werkgeversunie betrokken was. De oppositie drong aan op een grondig onderzoek, zonder gevolg.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Begin 2010 werden in Nouakchott een Fransman en vijf Mauritaniërs veroordeeld wegens cocaïnesmokkel. Onder hen Sid’ Ahmed Ould Taya, de verbindingspersoon tussen de politie van Mauritanië en Interpol. Ze werden veroordeeld omdat ze plannen hadden voor de bouw van een landingsbaan voor vliegtuigen met cocaïneladingen. Rond diezelfde tijd werd bij de grens met Mali een konvooi betrapt waarbij bleek dat een terreurgroep de smokkelaars begeleidde.</span></strong></p><h4><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Guinee Bissau</span></strong></span></h4><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Het kleine Guinee Bissau, een vroegere Portugese kolonie, staat in veel hoofdsteden geboekstaafd als een narco-staat omwille van de invloed van de drugkartels. Guinee Bissau kent een recente geschiedenis van politieke moorden en staatsgrepen waar een sterke cocaïnegeur aan zit.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In maart 2009 werden zowel de president, João Bernardo Vieira, als de legerstafcef, Tagme Na Waie, vermoord. Deze laatste zou er achter gekomen zijn dat in een legerdepot cocaïne was opgeslagen. Al waren er geen bewijzen, toch waren er genoeg aanwijzingen om Colombiaanse drugkartels de schuld te geven. Tegelijk met die moorden was ook de gerechtelijke politie aangevallen; daar werden alle drugdossiers vernietigd en in beslag genomen drugs “teruggenomen”.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Guinee Bissau is in veel opzichten een ‘failed state’, zonder gerechtelijk apparaat, zonder grensbewaking, zonder gevangenis. Guinee Bissau werd in de 15de eeuw een Portugees depot onderweg naar de vele andere Portugese koloniën. Het is nu een depot voor de cocaïnekartels. Volgens een rapport in 2007 van de Amerikaanse Drug Enforcement Administration (DEA) landden er toen bijna dagelijks vliegtuigen met drugladingen, vanwaar ze naar andere bestemmingen werden verscheept. Onder het toeziend oog van militairen. Een Franse specialist liet zich ontvallen dat er volgens hem een stille afspraak was tussen regeerders en militairen: de eersten leven goed met de fondsen van het IMF en andere internationale instellingen, de tweede van de drughandel.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Volgens Europese drugspeurders is Guinee Bissau ondanks het feit dat er minder drugs in beslag worden genomen, een zeer belangrijke draaischijf gebleven. Het is niet omdat en minder vindt, dat er minder passeert. De smokkelaars betalen immers voor hoge bescherming. Trouwens, het feit dat de prijs per kilo daalde van 17.000 naar 10.000 euro per kilo, wijst op een grotere aanvoer.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Onder bescherming van militairen landen toestellen met cocaïneladingen op landingsbanen ver van de stad. Het leger levert diensten, maar neemt zelf niet deel aan de smokkel. De verdere doorvoer is meestal in handen van Nigeriaanse en Ghanese drugbenden. Een staatsgreep in april 2012 heeft de trafiek wel verstoord, maar legerstafchef Antonio Indjai, een spilfiguur van de dienstensector voor de kartels, blijft aan de touwtjes trekken.</span></strong></p></div>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Assez de polémiques injustes et injustifiées : les SCMR sont une réponse de santé publique et pour la sécurité !
tag:www.romero-blog.fr,2013-02-06:4979866
2013-02-06T15:38:57+01:00
2013-02-06T15:38:57+01:00
La polémique stérile et politicienne d’une partie de l’opposition sur les...
<p style="text-align: justify;">La polémique stérile et politicienne d’une partie de l’opposition sur les salles de consommation à moindre risque (SCMR) est totalement injuste et injustifiée.<br />En 1987, face à la contamination au sida de nombreux usagers de drogues injectables, Michèle Barzach a eu le courage de mettre les seringues en vente libre ; en 1993, Simone Veil, à son tour, organisait la substitution et permettait l’échange de seringues gratuites dans des lieux financés par les pouvoirs publics.<br />Ces mesures ont montré une efficacité incroyable : chute des overdoses et baisse spectaculaire des contaminations au VIH/sida.<br />En prenant des mesures courageuses, ces deux femmes de droite ont subi exactement les mêmes critiques que celles qu’on entend aujourd’hui. Le FN fut même particulièrement virulent et insultant.<br />Mais la majorité de la droite les soutenait. <br />Les critiques actuelles des élus UMP sont donc injustes d’autant que les mesures prises à l’époque n’ont pas développé la consommation de drogues dures comme certains Cassandre l’annonçaient alors…<br />Ces polémiques sont ensuite injustifiées. Les mesures de réduction des risques (RDR) pour les usagers de drogues ont montré, depuis 20 ans, leur totale efficacité. <br />Depuis plus de 10 ans, en allant régulièrement en Suisse, à Quai 9, une salle de consommation ouverte près de la gare, j’ai pu constater personnellement que les salles de consommation à moindre risque sont non seulement utiles pour la santé mais aussi socialement efficaces et indispensables pour la sécurité. Ainsi, les riverains genevois, pourtant opposés lors de la création de ces salles, réclament désormais l’ouverture de ces structures 24h/24 !<br />Toutes les études faites ces dernières années et compilées par l’Inserm démontrent que la politique de RDR - notamment les SCMR - est efficace pour la santé des consommateurs de produits illicites, mais aussi pour leur réinsertion sociale. <br />Elle démontre aussi son efficacité pour toute la société avec une sécurité accrue pour les riverains et la fin d’une consommation à ciel ouvert ou dans les cages d’escalier particulièrement insupportable pour les voisins et notamment pour les enfants.<br />La droite ferait donc mieux de relire les études et de renouer avec la responsabilité qu’elle a su montrer avec Michèle barzach et Simone Veil ! La RDR, c’est une politique efficace de santé publique et de sécurité !</p><p> </p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
La democrazia dell'oppio
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-10-20:4867433
2012-10-20T00:10:00+02:00
2012-10-20T00:10:00+02:00
La democrazia dell'oppio di Giulietto Chiesa Fonte:...
<div class="Titolo_big"><p style="text-align: center;"><img id="media-3794410" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3522377322.jpg" alt="afghanistan-opium1.jpg" /></p><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;">La democrazia dell'oppio</span></div><p><span class="artAutore" style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0; font-size: large;">di Giulietto Chiesa </span></p><p><br /><span class="newsSottotitolo" style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0; font-size: large;">Fonte: <a title="lavocedellevoci" href="http://www.lavocedellevoci.it/grandifirme1.php?id=223" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">lavocedellevoci</span></a> </span></p><table style="width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td align="middle" height="15"> </td><td> </td></tr><tr><td width="15"> </td><td bgcolor="#ffffff" width="100%"> <br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Nei giorni scorsi ho ricevuto un'informazione molto interessante, direi perfino curiosa, se non fosse che e' anche tragica. Pare - ma e' sicuro - che Hamid Karzai, il presidente dell'Afghanistan, nelle ultime settimane abbia segretamente sottoposto i 34 governatori delle province afghane a una prova di scrittura e lettura, verificando che ben 14 tra essi sono analfabeti. Non mi e' stato detto chi fossero i 14 tapini, ma la curiosita' e' cresciuta. Perche' mai Karzai ha improvvisamente sentito il bisogno di conoscere il livello d'istruzione dei suoi governatori? Che gli e' successo (intendo dire, a Karzai)? </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">A me e' venuto il sospetto che lo abbia fatto per toglierne di mezzo alcuni. Segnatamente, magari, quelli che non desiderano che egli si ricandidi (non essendo Karzai ricandidabile, a termini di costituzione, per una terza volta). Non si sa mai. Metti caso che i governatori disposti ad appoggiare un cambio costituzionale siano in numero attualmente insufficiente: ecco che gli analfabeti, che forse non sono cosi' tanti, o cosi' pochi, potrebbero essere accompagnati alla porta e sostituiti. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Insomma la prova di alfabetismo potrebbe essere nient'altro che un trucchetto per cambiare la costituzione afghana - del resto molto giovane - e restare al potere ancora qualche annetto. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Niente stupore. Se fosse cosi' potremmo solo dire che Karzai sta imitando le gesta di George Bush, quello che lo ha portato al potere. Anche Bush il giovane trucco' le elezioni: sia quelle del 2000, sia quelle successive del 2004. Dunque, perche' non imitarlo? </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Poi ho ricevuto un'altra informazione, anch'essa attendibile ma un tantino diversa. Ve la trasmetto. Karzai ha licenziato 10 governatori. Non so se fossero dieci analfabeti, ma pare che fossero "morosi". Il che e' peggio. Morosi nel senso che ciascuno di loro deve pagare, e ha pagato, circa 30.000 dollari al mese personalmente al presidente in carica. Fatti un po' di conti vorrebbe dire che Karzai incassava e incassa 12 milioni 240 mila dollari l'anno di tangenti. Pare che uno dei governatori cacciati via in malo modo, quello della provincia di Helmand, avesse lasciato ridurre la produzione di oppio nel suo territorio addirittura del 40%. E come paghi il boss se non vendi droga? Cosi' mi sono fermato a riflettere sul significato della presenza dei militari italiani in Afghanistan in questi anni. Eravamo la' per fare che cosa? Per rendere molto bene imbottito il conto americano di Karzai. Qui finisce un ragionamento e ne comincia un altro. Mi ricordo di Emma Bonino, che fu mandata dal Parlamento europeo a certificare la validita' delle elezioni afghane in un lontano momento tra il 2004 e il 2005 (non ricordo bene, ma non importa). Torno' tutta contenta e spiego' al colto e all'inclita che quelle elezioni erano un trionfo democratico. Tutto era andato benissimo, non c'erano stati brogli, le schede elettorali erano chiarissime e tutti erano andati disciplinatamente a votare pur essendo nella stragrande maggioranza analfabeti (ma questo la Emma nazionale non lo disse). </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">I parlamentari europei, per meta' distratti, per l'altra meta' del tutto incapaci di valutare e per l'altra meta' ancora assolutamente convinti della giustezza della linea americana che quelle elezioni aveva voluto, applaudirono. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Lo so che non ci possono essere tre meta' di una unita', ma in quel parlamento europeo dominato dalla destra e da un discreto livello di stupidita' maggioritaria vi garantisco che potevano esserci anche cinque meta' di una unita'. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Era l'epoca trionfale della guerra al terrore. Osama bin Laden era morto soltanto tre volte e, dunque, gliene restavano ancora sei, giusto fino al maggio del 2011, e dunque bisognava tenere duro sul tema dell'esportazione della democrazia. La signora Emma Bonino era stata mandata a celebrare l'esportazione democratica in Afghanistan e, dunque, la questione era chiusa prima ancora di venire aperta. E qui viene il terzo ragionamento. Ma che diavolo significa questa democrazia? Non ho ancora trovato nessuno che sia in grado di spiegarmi come si puo' considerare democrazia una situazione in cui la maggioranza della popolazione, che non ha mai messo una scheda in un'urna, viene spinta a fare gesti di cui non puo' nemmeno comprendere il significato. Per la semplice ragione che non sa leggere quella scheda. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">KABUL, ITALIA</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Poi mi sovviene che mi trovo in un paese molto civile e moderno, nel quale milioni di persone, che pure sanno leggere le schede, non vanno a votare dopo avere visto i nomi su quelle schede e averli sentiti parlare in televisione. E altri milioni vanno a votare senza conoscere i loro programmi, pur potendo leggerli, in quanto non e' in base a quei programmi che votano i candidati, ma per i favori che sperano di ottenere da quei candidati. E tutti quei pochi che vanno a votare non possono decidere niente comunque perche' quei nomi altri li hanno fatti stampare sulle schede senza nemmeno consultarli, e dunque debbono prendere per buono quello che passa il convento. Allora mi viene in mente quello che scriveva Michael Ledeen, uno dei neocon cruciali che organizzarono la guerra contro l'Afghanistan e contro l'Irak, in un suo libro intitolato "La guerra contro i mostri del terrore" </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Scriveva che l'America ha come obiettivo quello di disfare (undo) le societa' tradizionali. E aggiungeva che loro hanno paura di noi perche' non vogliono essere cancellati. Per cui ci attaccano perche' vogliono sopravvivere, cosi' come noi dobbiamo distruggerli per andare avanti nella nostra missione storica. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Subito ho pensato che si riferisse agli afghani, o agli iracheni. Ma poi ho avuto un'illuminazione: si riferiva a noi. L'unica differenza sta nel fatto che loro reagiscono per non essere cancellati, mentre noi ci lasciamo docilmente cancellare.</span></strong><br /><br /></td></tr></tbody></table><p><br /><strong><span class="newsSottotitolo" style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Tante altre notizie su <a title="www.ariannaeditrice.it" href="http://www.ariannaeditrice.it/"><span style="color: #c0c0c0;">www.ariannaeditrice.it</span></a> </span></strong><br /><br /></p><div class="spacer"> </div>
ITENARASA
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Contretemps – Charlie Smith
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2012-08-08:4800926
2012-08-08T22:15:00+02:00
2012-08-08T22:15:00+02:00
Une histoire qui prend au "trip" « Alice et moi avions été...
<p><strong><img id="media-3697610" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/02/133495892.jpg" alt="Contretemps,Charlie Smith,drogues,globe-trotter junkie,amour fou,passion,obsession,violence conjugale,harcèlement,éloquence" /><span style="text-decoration: underline; font-size: large;"><span style="color: #ff0000; text-decoration: underline;">Une histoire qui prend au "trip"</span></span><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080;"><em>« Alice et moi avions été amoureux dès l’enfance, puis amants à un jeune âge, mais nous nous étions séparés – explosés, bouleversés, fulminés, badaboumés, serait-il plus juste de dire – en raison de notre propension aux disputes à mort façon scorpions […] Je dis séparés, mais le terme n’est pas approprié. Nous nous étions l’un et l’autre mis immédiatement ensemble, à distance. Ensemble par l’esprit. Parfois comme une idée derrière la tête, parfois devant. Elle était toujours là, quelque part, en circulation. »</em></span></p><p style="text-align: justify;">En 4<sup>ème</sup> de couverture on nous dit que Charlie Smith signe avec <strong><em>Contretemps</em></strong> son retour après 10 ans d’absence.</p><p style="text-align: justify;">Bien, c’est peut-être le temps nécessaire à l’écriture d’une telle histoire. L’histoire d’un amour à la « je t’aime moi non plus », à la « je vais et je viens » mais… que rien ne retient.</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>Contretemps</em></strong>, c’est l’histoire d’une passion dévorante, d’une addiction, d’un amour excessif qui abîme (qui s’abîme), celui de Billy et Alice. Ils s’aiment depuis l’enfance. Depuis le temps où lui, digne fils de son père, était un prêcheur précoce, habité par Dieu.</p><p style="text-align: justify;">Billy est la voix de <strong><em>Contretemps</em></strong>. Une voix qui tente de donner un <span style="color: #000080;">"<em>surplus de vie</em>"</span> à ce désordre amoureux, une voix qui se perd souvent dans les méandres d'un esprit embrumé par la drogue ou par l'obsession d'Alice.</p><p style="text-align: justify;">Tel un ange déchu, junkie en errance, Billy n'est plus habité que par Alice. Elle le hante comme il la hante. C'est à elle maintenant qu'il voue un culte, pour elle qu'il prêche l'amour. Alice est une drogue dont il ne peut se passer : <span style="color: #000080;"><em>« L’amour rongeait mon cœur […] chaque jour il m’en fallait davantage. »</em></span></p><p style="text-align: justify;">Alors il la cherche, il la "harcèle", quémande un peu de son attention malgré cette conscience aiguë de toute la rage et la violence qui les animent une fois réunis. Alice, elle, se tient à distance de Billy, femme mariée à d'autres qui se refuse hypocritement à succomber à son appel mais qui succombe pourtant. Alice qui l'aime, qui lui revient mais qui s'échappe toujours.</p><p style="text-align: justify;">Et quand enfin ces deux-là semblent définitivement se retrouver, ils se heurtent et s’entraînent mutuellement dans une nouvelle chute qui les abîme un peu plus, un peu trop. Ces deux-là s'aiment à contretemps, avec une mesure de retard, d'un amour qui ne fait que se déchirer, amants maudits. <strong><em>Contretemps</em></strong>, est une dérive des sentiments, les tourments d’une passion dont on sort comme d’une fièvre, vidé.</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>Contretemps</em></strong> c'est aussi des personnages "colourful". Henry l'ami d'enfance, figure stable s'il en est une dans ce roman, homme tendre, fidèle en toutes circonstances, l'ancre de Billy et d'Alice. Le Garçon Rieur, tueur en série juvénile. Les contrebandiers... Autant de vies qui se croisent, se lient et se délient au gré des mésaventures du couple.</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>Contretemps</em></strong> est un poème, une prose métaphorique qui laisse pantois et Charlie Smith est un magicien des mots. Auteur à découvrir.</p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Terrible échec de la politique française contre les drogues !
tag:www.romero-blog.fr,2012-06-13:4740847
2012-06-13T00:05:00+02:00
2012-06-13T00:05:00+02:00
Selon l’enquête Espad (European school survey project on alcohol and other...
<p style="text-align: justify;">Selon l’enquête Espad (European school survey project on alcohol and other drugs), la consommation d’alcool, de tabac et de substances illicites a littéralement explosé en France entre 2007 et 2011.<br />Alors qu’Etienne Apaire a été nommé président de la MILDT en 2007 et a mené son action durant les années étudiées, le constat est édifiant. Alors encore que le président de la MILDT assurait que la consommation de cannabis avait diminué grâce à sa politique du tout répressif, on se rend compte, au contraire que la France est de nouveau en tête pour la consommation de cannabis avec une hausse de la consommation entre 2007 et 2011 de 24% ; de 67% pour l’alcool et de 38% pour le tabac.<br />Faisant fi de toutes les critiques contre son positionnement idéologique qui ne prenait pas en compte la notion de santé, M. Apaire laisse un terrible bilan alors qu’il osait encore pavoiser il y a quelques semaines en prétendant contre toute réalité objective la réussite de sa politique.<br />5 ans années de perdues et de remise en cause des principes qu’avait minutieusement développés Nicole Maestracci quand elle dirigeait la MILDT. Aujourd’hui, il devient urgent d’avoir une autre politique des drogues qui plutôt que de faire de la morale se batte certes contre la répression des grands trafiquants mais s’appuie surtout sur des principes de santé public et aide les usagers à se sortir de leur dépendance plutôt que de les considérer comme de dangereux criminels…</p>
jfv
http://blogjfv.hautetfort.com/about.html
Toutes les drogues sont néfastes et toutes les politiques répressives ont échoué
tag:blogjfv.hautetfort.com,2012-06-09:4745467
2012-06-09T11:44:11+02:00
2012-06-09T11:44:11+02:00
D’abord un problème de santé publique 1) ...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;" align="center"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 16pt;">D’abord un problème de santé publique</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;" align="center"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 16pt;"> </span></strong></p><p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: Tahoma;"><span style="mso-list: Ignore;">1)<span style="font: 7pt/normal 'Times New Roman'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le problème des addictions aux drogues est d’abord un problème de santé publique, et qui devrait être traité comme tel. Les drogues sont plus ou moins mortelles, plus ou moins répandues, mais le problème reste fondamentalement le même.</span></p><p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: Tahoma;"><span style="mso-list: Ignore;">2)<span style="font: 7pt/normal 'Times New Roman'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt;">Si autant d’argent public était mis dans la prévention, dans la désintoxication que dans la répression, cela aurait peut-être plus de résultat ?</span></p><p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: Tahoma;"><span style="mso-list: Ignore;">3)<span style="font: 7pt/normal 'Times New Roman'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt;">Que les drogues soient légales ou pas ne change rien au fait qu’il faut convaincre les jeunes de ne pas les consommer. Tabac et alcool sont des drogues légales qui font des milliers (millions ?) de morts chaque année. Tabac et alcool sont des drogues illégales pour les mineurs, et tout le monde sait qu’elles se répandent chez les adolescents. Les jeunes des Pays-Bas, où le cannabis est légal, consomment moins que les jeunes Français. Il faut donc prévenir, de la façon la plus précoce possible, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>désintoxiquer, guérir.</span></p><p class="MsoListParagraphCxSpLast" style="margin: 0cm 0cm 10pt 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: Tahoma;"><span style="mso-list: Ignore;">4)<span style="font: 7pt/normal 'Times New Roman'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt;">La prohibition, de l’alcool ou du cannabis, a été, et reste, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>partout un échec. La prohibition de l’alcool aux USA avant guerre a surtout fait la fortune d’Al Capone et ses semblables. La prohibition du cannabis et de la cocaïne fait aujourd’hui la fortune de tous les narcotrafiquants, souvent alliés à des groupes terroristes, qui font peser de graves menaces sur les Etats latino-américains et Ouest africains. Comme l’a dit le président colombien Santos, pas vraiment un « gauchiste », ni un « baba cool » permissif : « Interdire, c’est comme faire du vélo d’appartement : on pédale, on pédale et on reste sur place ! ».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt;">Conclusion : dissuader de l’utilisation de toutes les drogues, y compris tabac et alcool, non par la répression, non par la pénalisation, mais par la prévention et la désintoxication. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Geopolitica della droga
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-04-09:4667084
2012-04-09T00:05:00+02:00
2012-04-09T00:05:00+02:00
Andrea VIRGA: Geopolitica della droga Ex:...
<h3 class="post-title entry-title"><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><a href="http://andreavirga.blogspot.com/2012/03/geopolitica-della-droga.html"><span style="color: #c0c0c0;">Andrea VIRGA:</span></a></span></h3><h3 class="post-title entry-title"><span style="color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large;"><a href="http://andreavirga.blogspot.com/2012/03/geopolitica-della-droga.html"><span style="color: #ff6600;">Geopolitica della droga</span></a></span></h3><div class="post-header"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">Ex: http://andreavirga.blogspot.com/</span></div><div style="text-align: justify;"><em><br /></em></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Pubblico qui due articoli, scritti nell'ottobre 2010, sul rapporto tra storia contemporanea, geopolitica e droga. Il primo riguarda gli oppiacei, mentre il secondo parla della cocaina. Erano stati pubblicati su SinergieAlternative, e l'anno successivo, brevemente, su <a href="http://www.statopotenza.eu/" target="_blank"><span style="color: #99cc00;">Stato & Potenza</span></a>. Inoltre, avevo tenuto una conferenza sull'argomento presso la sezione pisana di <a href="http://www.forzanuovapisa.it/" target="_blank"><span style="color: #99cc00;">Forza Nuova</span></a>. Li ripresento ora, facendo però presente che alcuni dati sono da aggiornare, e che, in generale, potrebbero contenere varie imprecisioni. Nondimeno ritengo che possano suscitare ancora interesse.</em></span></strong></span></div><div style="text-align: justify;"><em><br /></em></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" href="http://1.bp.blogspot.com/-y9XGU3Gr0EU/T279mFh0p_I/AAAAAAAAAdA/qZsNp20EOiA/s1600/war_on_drugs_scam.jpg"><img src="http://1.bp.blogspot.com/-y9XGU3Gr0EU/T279mFh0p_I/AAAAAAAAAdA/qZsNp20EOiA/s1600/war_on_drugs_scam.jpg" alt="" border="0" /></a></div><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le nuove Guerre dell’Oppio</span></strong></span></h2><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">In generale, le analisi economiche e geopolitiche classiche sottovalutano spesso il ruolo del narcotraffico nell’economia globalizzata, dimenticando che si tratta di una delle attività commerciali più redditizie, e che coinvolge non solamente la criminalità organizzata, ma influenza pesantemente l’economia d’intere regioni, e soprattutto riguarda come attori gli stessi Stati, attraverso i servizi segreti, e numerose grandi aziende che servono a riciclare gli ingenti guadagni di questi traffici. Nel corso degli ultimi due secoli, gli stupefacenti sono stati importanti al punto che vere e proprie guerre sono state combattute per il loro controllo, di cui le più famose furono le cosiddette Guerre dell’Oppio contro tra potenze coloniali e Cina. Tuttavia, queste non furono le sole: anzi, gli ultimi decenni del nostro tempo hanno visto crescere i conflitti per il controllo degli oppioidi. È bene quindi fare un po’ di storia e ripercorrerne lo svolgimento.</span></strong></span><br /> <br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Questa droga, ricavata dal papavero da oppio, già nota fin dall’antichità a fini rituali e medicinali, si era diffusa nel corso dell’età moderna, come sostanza ricreativa, a partire dall’India, dalla Persia e dall’Impero Ottomano, fino in Europa e soprattutto in Cina, dove già nel XVII secolo era ampiamente diffuso presso tutte le classi sociali. La proibizione dell’oppio nel 1729 – poi rafforzata nel 1799 – aveva dato vita a un lucroso contrabbando. Nel frattempo, dopo la Guerra dei Sette Anni, la British East India Company aveva assunto il controllo degli Stati indiani e il monopolio della produzione d’oppio nel Bengala, che introdusse su ampia scala a costo di causare una terribile inflazione dei costi agricoli, che portò alla morte per fame di 10 milioni di persone nella Carestia del Bengala (1770). L’oppio era usato dagli Inglesi come merce di scambio per l’acquisto dei prodotti cinesi, per via del suo basso costo di produzione e della sua elevata richiesta sul mercato cinese. I protagonisti di questo traffico furono la British East India Company e la famiglia Sassoon, ebrei sefarditi di Baghdad, che fondarono un impero commerciale in India. A partire dal XIX secolo s’erano poi aggiunti i Francesi con l’oppio dell’Indocina, gli Olandesi dall’Indonesia, i Portoghesi dall’India occidentale, e gli Statunitensi con l’oppio turco. L’imperatore Daoguang, sotto il cui regno, si era arrivati a 2 milioni di Cinesi oppiomani e all’importazione di 180 t annue, cercò di reagire distruggendo un importante carico a Canton nel 1838. </span></strong></span><br /> <br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> La reazione occidentale non si fece attendere: la Prima Guerra dell’Oppio (1840–1842) costò alla Cina Hong Kong, 21.000.000 $ in riparazioni e circa 20.000 morti. Nondimeno, allla fine degli anni ’50, nel mezzo della sanguinosissima Rivolta Taiping (20 milioni di morti), la dinastia Qing rifiutò di soggiacere alle richieste di Francia, Stati Uniti e Regno Unito di legalizzare il traffico d’oppio, aprire il mercato alle merci occidentali ed esentarle dai dazi interni. Tra il 1856 e il 1860 infuriò la Seconda Guerra dell’Oppio, che si concluse con la vittoria delle potenze occidentali (le suddette tre più la Russia) e l’accettazione delle loro imposizioni economiche e territoriali: legazioni diplomatiche straniere a Pechino, diritto di accesso al Paese per gli stranieri, estensione dell’accesso dei mercanti stranieri a dieci altri porti e al Fiume Azzurro, la riva sinistra dell’Amur alla Russia (dove fu fondata Vladivostok). Il risultato fu che l’importazione aumentò fino a raggiungere le 6700 t nel 1879, mentre iniziava una massiccia produzione interna. Nel 1906, la Cina produceva 35.000 t di oppio (l’85% della produzione mondiale) e ne consumava 39.000 t; si stima, infatti, che fino a un terzo della popolazione facesse uso di oppio (siamo nell’ordine di grandezza delle decine di milioni). Questa piaga sociale conobbe una flessione, a inizio ‘900, con la cessazione del commercio britannico, dietro le pressioni di missionari e associazioni proibizioniste, e gli sforzi del nuovo governo repubblicano, per poi riprendere durante la guerra civile (1916–1949) come mezzo di finanziamento per i vari signori della guerra. </span></strong></span><br /> <br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Nel frattempo, da un derivato medicinale dell’oppio – la morfina – era stata ricavata la diacetilmorfina, sintetizzata nel 1874 da un chimico inglese (C. R. Alder Wright) e commercializzata, col nome di eroina (dal tedesco heroisch – “eroica”), dalla casa farmaceutica tedesca Bayer nel 1895 come farmaco da banco contro la tosse, alternativo alla morfina, in quanto non avrebbe dovuto generare dipendenza. In realtà, l’eroina si rivelò molto più potente (circa 2 volte la morfina e 20 volte l’oppio) e più additiva, andando a sostituire l’oppio come droga di consumo. In Cina, negli anni ’20, le Triadi costruirono raffinerie (soprattutto a Tientsin e Shanghai) e cominciarono a esportare eroina verso gli Stati Uniti, attraverso le comunità sinoamericane. Solo con la Seconda Guerra Mondiale, questo flusso s’interruppe temporaneamente, mentre anche i Giapponesi, che fino ad allora avevano represso il consumo d’oppio a Taiwan, cercarono di avvalersi di questa risorsa economica per finanziare il loro sforzo bellico. Con la fine della guerra civile e la vittoria del Partito Comunista, Mao Tse Tung, con l’internamento degli oppiomani in campi di rieducazione, stroncò il consumo di oppio (ancora oggi appena 1 cinese su mille è tossicodipendente).</span></strong></span><br /> <br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Contemporaneamente, negli anni ‘30, era stata sviluppata un’altra centrale di produzione d’eroina, a partire dall’oppio dell’Indocina (allora colonia francese) e della Turchia (attraverso la Siria e il Libano francesi) raffinato a Marsiglia e in Provenza, sotto il controllo della mafia corsa e dei clan marsigliesi – la cosiddetta French Connection (in realtà, erano tutti d’origine italiana), che riforniva prevalentemente gli Stati Uniti d’America, già allora i maggiori consumatori di droga. Durante la guerra, la mafia corsa aveva collaborato con i servizi americani e francesi per preparare lo sbarco in Provenza (Operation Dragoon) e tenere fuori dall’area i maquis (partigiani) comunisti. Nello stesso modo aveva agito la mafia siciliana e siculoamericana per favorire lo sbarco alleato nel luglio 1943 e garantire l’ordine nell’isola, specie a fronte delle rivendicazioni sociali, anche con vere e proprie stragi come quella di Portella delle Ginestre (1 maggio 1948). Così, nel dopoguerra, Cosa Nostra, affiancata dalla mafia ebraicoamericana di Meyer Lanski, cooperò quindi con gli italofrancesi nel traffico di eroina verso gli Stati Uniti e l’Europa. La French Connection ebbe termine solo all’inizio degli anni ’70, dopo un giro di vite da parte turca e francese. Oggi, Francia e Turchia, insieme ad India, Australia, Spagna e Stati Uniti, dominano il mercato dell’oppio legalizzato (cioè destinato all’industria farmaceutica), e di cui l’Organizzazione Mondiale per la Sanità lamenta una drammatica sottoproduzione rispetto a quelle che sarebbero le reali necessità mediche.</span></strong></span><br /> <br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Intanto, anche l’oppio dell’Indocina era passato sotto il controllo americano, dal momento in cui la Francia aveva perso queste colonie (1954). La CIA, subentrata ai servizi francesi (SDECE), si era già servita del traffico di eroina a partire dalla regione montagnosa del Triangolo d’Oro (dove era ormai concentrata la maggior parte della produzione d’oppio mondiale) – tra Cina, Birmania, Thailandia, Laos e Vietnam – per finanziare i nazionalisti di Chiang Kai Shek durante la guerra civile cinese, e poi una serie di guerriglie anticomuniste in Birmania, Laos e Vietnam. Gli intermediari del traffico con gli Stati Uniti rimanevano soprattutto le Triadi cinesi di Hong Kong e del Sud-Est Asiatico. Anche per conservare il controllo sull’area, fu necessario intervenire: prima, finanziando i Francesi, poi con il supporto al Vietnam del Sud, e infine direttamente con il bombardamento (anche con armi chimiche) del Vietnam del Nord, del Laos e della Cambogia (favorendo così indirettamente l’ascesa al potere di Pol Pot), e la guerra aperta (1965 – 1975). È stimato che tra il 1940 e il 1980, nella sola Indocina orientale (Cambogia, Laos, Vietnam) siano morte di guerra e di repressione almeno 6-7 milioni di persone. Con la guerra, il traffico di eroina aumentò, attraverso la compagnia aerea Air America (gestita dalla CIA) e addirittura contrabbandando droga nelle bare dei soldati americani morti (“Cadaver Connection”). Dei combattenti americani in Vietnam, inoltre, dal 10 al 20% era ormai divenuto eroinomane. Oggi, l’oppio coltivato nella Birmania occidentale (secondo Paese produttore al mondo), controllato dai guerriglieri dell’Esercito dello Stato Unito di Wa (finanziato dalla Cina), è raffinato in Thailandia e rivenduto in tutto il Pacifico a partire da Bangkok.</span></strong></span><br /> <br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> I tardi anni ’70, con lo smantellamento della French Connection, le lotte di potere all’interno di Cosa Nostra e la vittoria dei comunisti in Vietnam e Laos, avevano visto l’ascesa della produzione nella cosiddetta Mezzaluna d’Oro (Iran, Pakistan, Afghanistan), e in particolare in quest’ultimo Stato. Quando l’URSS invase l’Afghanistan, si trovò impantanata in una durissima guerriglia da parte dei mujaheddin dei vari signori della guerra locali (sostenuti dalla CIA), i quali (dopo il ritiro sovietico nel 1989) continuarono a combattersi tra loro, finché nel 1996 i Taliban (studenti coranici d’etnia Pashtun) presero il potere. Questa situazione di guerra civile aveva naturalmente fatto sì che le varie fazioni si finanziassero con il traffico di oppio, sia verso la Russia – attraverso l’Asia Centrale –, sia verso l’Europa, attraverso l’Iran, la Turchia e i Balcani. Sono, infatti, gli anni ’80 a vedere la grande diffusione dell’eroina sui mercati europei. Allo stesso tempo, agli ingenti guadagni, si sommavano i danni sociali causati dall’eroina in Unione Sovietica e in Iran, potenze nemiche degli Stati Uniti. Nel 1999, l’Afghanistan produceva ormai 4500 t d’oppio (circa il 70% della produzione mondiale), specialmente nelle pianeggianti regioni meridionali di Helmand e Kandahar, da sempre roccaforte dei Taliban. D’altra parte, l’Alleanza del Nord, maggiore forza d’opposizione al regime, dai suoi santuari di Herat e di Faizabad, controllava le principali vie di contrabbando verso Iran, Russia e Cina. </span></strong></span><br /> <br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Tuttavia, nel luglio del 2000, il comandante dei Taliban, il mullah Mohammed Omar, emise una fatwa contro la coltivazione dell’oppio, ordinandone la distruzione, al punto che l’anno successivo la produzione era calata del 91%. Nel giro di pochi mesi, “casualmente” vi fu l’Attentato dell’11 settembre al World Trade Center, attribuito ad Al Qaeda, e l’Afghanistan fu accusato di ospitarne i vertici – primo fra tutti l’imprendibile sceicco Osama Bin Laden (già miliardario saudita socio d’affari della famiglia presidenziale americana Bush e comandante dei mujaheddin antisovietici addestrati dalla CIA). Meno di un mese più tardi (7 ottobre 2001), i piani d’invasione dell’Afghanistan (già realizzati a inizio 2001) furono portati avanti, con l’offensiva delle forze dell’Alleanza del Nord massicciamente supportata e accompagnata dall’invasione degli Stati Uniti, e di contingenti di altri 45 Paesi (tra cui Francia, Germania, Regno Unito, Italia). Il 9 novembre, le forze dell’Alleanza del Nord conquistarono Mazar-e-Sharif, il 12 novembre Kabul cadde, seguita il 26 novembre da Kunduz e il 7 dicembre da Kandahar, finché il 17 dicembre si concluse la battaglia di Tora Bora, ultima roccaforte di Al Qaeda. Ciononostante, né Bin Laden né Omar furono mai catturati, e la guerriglia dei Taliban persiste fino a oggi (si stima finora la morte di 50-70.000 afghani, oltre a 2500 occidentali).</span></strong></span><br /> <br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> L’unico risultato dell’intervento NATO in Afghanistan – visto il fatto che il nuovo governo, oltre ad essere controllato dalle forze d’occupazione, ha scarso controllo su buona parte delle aree popolate dai Pashtun (cioè gli Afghani veri e propri), e che addirittura il potere dei Taliban si estesa nelle aree tribali Pashtun nel Pakistan occidentale, contribuendo a destabilizzare ancor più questo Paese – è stato quello di riportare l’Afghanistan in testa alla classifica dei Paesi produttori d’oppio. 40.000 soldati occidentali montano la guardia ai campi di papavero, disputandone il controllo ai Taliban (non è un caso che le offensive annunciate dai media occidentali coincidano con la stagione del raccolto). La coltivazione di papaveri da oppio riprese e si espanse in altre aree del Paese, arrivando a un picco di 193.000 ha nel 2007, di contro agli 88.000 ha del 1999. Il raccolto dell’anno 2002 diede 3400 t d’oppio, che salirono a 3500 t nel 2003, 4200 t nel 2004, 4100 t nel 2005, 5600 t nel 2006, fino a un picco di 8000 t nel 2007 (93% della produzione mondiale) per scendere a 7600 t nel 2008 e 6900 t nel 2009 (e si prevede un’ulteriore calo per quest’anno, dovuto anche a una cattiva annata). Si tratta di cifre ben superiori al fabbisogno annuo d’oppioidi, stimato intorno alle 5.000 t, il che significa che parte di questa produzione viene immagazzinata.</span></strong></span><br /> <br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> L’oppio risulta, infatti, ampiamente conveniente per i contadini afghani, i quali ricavano da ogni ettaro un profitto 17 volte superiore rispetto al grano (circa 4600 $ per ettaro: dieci volte il PIL medio procapite). Come risultato, circa il 4% del terreno coltivabile e 3,3 milioni di afghani (su 28 milioni di abitanti), sono coinvolti in questa produzione. Se un quarto dei profitti va ai coltivatori, il resto va a finanziare politici corrotti, signori della guerra, i Taliban insorti e i trafficanti di droga. Questo denaro (4 miliardi $ – il 53% del PIL afghano – nel 2007) è riciclato principalmente tramite il sistema islamico di trasferimento di denaro, l’hawala. Dubai è uno dei maggiori centri, il che ha contribuito alla sua ricchezza, nonostante l’assenza di petrolio sul suo territorio. Queste cifre poi lievitano man mano che la merce passa di mano: dai 2,50 $ per un grammo di eroina in Afghanistan si arriva a prezzi all’ingrosso di 8 $ in Turchia, 12 $ in Albania, 22 $ in Germania, 33 $ in Russia – cifre che, al dettaglio, con il “taglio” della droga con altre sostanze, possono anche decuplicare (a parità di prezzo, un grammo di “eroina” spacciata, può contenere appena il 10% di sostanza pura). Il consumo d’oppio in Afghanistan riguarda 400.000 persone, soprattutto rifugiati rientrati da Iran e Pakistan.</span></strong></span><br /> <br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> L’oppio afghano è venduto non solo sui mercati europei, russi e mediorientali, ma anche quello statunitense (il più grande al mondo), cui basta solo in parte la produzione di eroina impiantata dai cartelli latinoamericani in Colombia e nella regione messicana di Sinaloa. Pare infatti che l’85% dell’eroina afghana sia trasportata fuori dal Paese attraverso i cargo militari statunitensi, addirittura servendosi delle bare dei soldati morti. Le destinazioni sono le basi militari negli Stati Uniti, così come in Pakistan, Tajikistan o direttamente in Kosovo. Ci sono poi le vie di traffico terrestri. La “rotta settentrionale” (detta “Via della Seta”) porta l’eroina afghana attraverso gli Stati ex-sovietici dell’Asia centrale fino in Russia e nell’Europa Orientale, lasciando una scia di morte e tossicodipendenza (solo in Russia, circa 3 milioni di eroinomani, e 30.000 morti ogni anno). La “rotta meridionale”, passa attraverso il Pakistan e l’Iran, con l’aiuto delle bande di guerriglieri Baluchi, che combattono il regime iraniano (sostenuti dalla CIA), finanziandosi con il contrabbando di droga. L’Iran è il Paese con il più alto tasso di consumatori di oppiacei (2,8% della popolazione: oltre 2 milioni di pe
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Ernst Jünger und der Rausch
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-01-19:4414667
2012-01-19T00:05:00+01:00
2012-01-19T00:05:00+01:00
Thomas Michael Ernst Jünger und der Rausch Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3381918" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3635865662.jpg" alt="drog_Juenger_DW_Kul_264852p.jpg" /></p><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #c0c0c0;">Thomas Michael<br /> <span style="color: #ff6600; font-size: xx-large;">Ernst Jünger und der Rausch</span></span></p><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.godenholm.de/</span><strong><span style="color: #c0c0c0;"><br /> </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Merkwürdig, das die Zeit meines tiefsten Eintauchens in die Welt Jüngers mit seinem Tod zusammenfiel.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Der alte Weise ist fort- und überall, wie erwartet, die "falschen" Zitate. Der ganze plakative Kram, wiederholt von Leuten, denen <em>eine</em> Seite des Meisters wohl immer fremd bleiben wird. Mich langweilen die Diskurse über Jüngers politischen Hintergrund. Fehlt doch dem weitaus größten Teil der Leute, die Ihn und sein Schaffen beurteilen, ein wichtiger Ansatz zum Verständnis einiger seiner schönsten Texte.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Das Miteinander von Rauschzeit und Disziplin förderte bei Ihm, dem durch seinen ausgeprägten Hang zum Träumerischen "vorbelasteten", wahre Schätze zu Tage. Betrachtungsweisen, wie die folgende aus der wundervollen Erzählung "Besuch auf Godenholm", werden dem Adepten als die Schilderung eines bekannten Einstieges vertraut sein; "Myriaden von Molekülen beugten sich der Harmonie. Hier wirkten die Gesetze nicht mehr unter dem Schleier der Erscheinung; der Stoff war so ätherisch, daß er sie offen spiegelte. Wie einfach und zwingend das alles war." Dem Text zu Grunde, lagen ein gemeinsames "Erlebnis" mit Albert Hofmann (dem Erfinder von LSD, wie wir alle wissen) und Heribert Konzett im Jahre 1951 in der Schweiz und ein Winterabend auf der keltischen Heuneburg. Bemerkenswert ist, daß Jünger seine so gesammelten Eindrücke in die nordische Welt transferiert. Die Einzigartigkeit dieser Verbindung macht die Novelle zu etwas ganz besonderen. Drogenbedingten Ursprunges, bilden Mythos, Sonne, Sein und Sinn die Komponenten für eine Geschichte voller Bilder und herrlicher Landschaften, die den geneigten Leser mehr als einmal in Verzückung geraten lassen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Sein Rauschmittelkonsum soll hier jedoch keineswegs überbewertet werden; er war ein Teil seines Lebens, nicht mehr, aber auch nicht weniger. Doch es entbehrt nicht einer gewissen Komik, daß Leute, die Grenzerfahrungen solcher Art verdammen, Ausschnitte seines Schaffens geradezu glorifizieren. Das zeigt um so mehr, daß seine dekadente (und äußerst fruchtbare) Seite diesen "technischen Intelligenzen" unergründlich war und bleiben wird, aber doch den "Sesam öffne Dich" zu vielen seiner Werke darstellt. Peinlich, wenn gerade "linke", sogenannte weltoffene Kreise exakt jenen Sachverhalt verkennen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Sein "anmaßendes" Schreiben basiert auf einem Erkenntnisstand, der fernab einer Begrenzung durch zeitlich-aktuelle Dinge liegt. Aus diesem Grunde haben tagespolitische Dinge, besonders in späteren Werken, nie mehr als eine Statistenrolle gespielt. Seinen, in den verschiedenen Blättern des Neuen Nationalismus erschienenen Schriften (Arminius, Standarte, die Kommenden, Aufmarsch- den er selbst herausbrachte usw.) hat er nicht ohne Grund den Eingang in seine gesammelten Werke verwehrt. Er "lebte damals in der Idee" und natürlich war er Nationalist, doch diese 8 Jahre (1925-33) stellen nur einen Teil seines Schaffens dar. Ihre Wichtigkeit steht jedoch außer Frage. Hier wurden die Grundsteine gelegt, flossen zunehmend Rauschhaftes und metaphysische Betrachtungen in seine Werke ein; "Wer vom Zweifel geschmeckt hat, dem ist bestimmt, nicht diesseits, sondern jenseits der Grenzen der Klarheit nach dem Wunderbaren auf Suche zu gehen". Noack schreibt in seiner Jünger-Biographie treffend "er sieht die Heraufkunft einer neuen Zeit und erkennt, zugleich hellsichtig und verblendet, ihre Gefahren".</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Wäre er ohne sein Festhalten am Irrationalen und Magischen zum Erklären der inneren und äußeren Welt fähig gewesen? Vielleicht ermöglichte erst der Rückzug nach innen Scharfsicht und Weitblick. Fakt ist, wenn man später erschienene Werke liest, wird man erkennen, wie wenig von seinen national-revolutionären Gedanken Alter und Reifung überlebt haben.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Wer über die "Schlüssel" verfügt und z.B. das "abenteuerliche Herz" <em>richtig</em> liest, dem werden seine persönlichen Betrachtungen so viel mehr geben als der politische Anteil an diesem Jünger, denn Liebe zur Heimat und Wut angesichts des liberalistischen Unvermögens der Menschen in einer "Republik ohne Gebrauchsanleitung"(Alfred Döblin), stellen keine politischen Sachverhalte dar. Es muß betont werden, das seine Sicht der Dinge aus "vier Jahren tödlicher Anstrengung und dem Versailler Vertrag" resultierte. Das erklärt vieles, und man sollte nicht den Fehler begehen, heutige Ansichten in die damalige Zeit zu projizieren. Ein Großteil der Jugend zog mit Begeisterung in den Krieg. Das mag heute unzeitgemäß klingen, hatte damals aber ohne Zweifel seine Berechtigung. Deshalb kann man in einem musischen Menschen wie Jünger einfach keinen politischen Schriftsteller sehen. Nicht aus Gründen des >nicht-festlegen-wollens<, sondern ganz einfach aus der Tatsache heraus, daß er eben diese politischen Veränderungen aus einer anderen Perspektive sah; als eine Periodik, die sehr wohl Rahmenbedingungen schafft, doch letzten Endes nicht fähig ist, wirkliche Veränderungen herbeizuführen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;"> "Durch einen Zeitraum von mehr als hundert Jahren hindurch spielten sich die »Rechte« und die »Linke« die durch optische Täuschung des Wahlrechts geblendeten Massen wie Fangbälle zu; immer schien bei dem einen Gegner noch eine Zuflucht vor den Ansprüchen des anderen zu sein. Heute enthüllt sich in allen Ländern immer eindeutiger die Tatsache ihrer Identität, und selbst der Traum der Freiheit schwindet wie unter den eisernen Griffen einer Zange dahin. Es ist ein großartiges und furchtbares Schauspiel, die Bewegungen der immer gleichförmiger gebildeten Massen zu sehen, denen der Weltgeist seine Fangnetze stellt. Jede dieser Bewegungen trägt zu einer schärferen und unbarmherzigeren Erfassung bei, und es wirken hier Arten des Zwanges, die stärker als die Folter sind: so stark, daß der Mensch sie mit Jubel begrüßt. Hinter jedem Ausweg, der mit den Symbolen des Glückes gezeichnet ist, lauern der Schmerz und der Tod. Wohl dem, der diese Räume gerüstet betritt."</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Er war gerüstet. Seine ganz eigene Symbiose aus Disziplin und Rauschzeit ließen ihn sämtliche Umwälzungen mit anderen Augen sehen. Er hat sich seine Nische, seine Rückzugsmöglichkeit bewahrt und mit Sicherheit war der Rausch eine der "Zisternen, aus denen er sein Leben lang schöpfte" (Ernst v. Salomon) und die seinem Schaffen einen zeitlosen Glanz verleihen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Trennen wir uns doch von der Vorstellung, das Drogen die Totengräber eines funktionierenden Staates sind, denn erstens gibt es keinen solchen, und zweitens sollte man Symptome nicht für die Ursache halten. Freilich sind mir all die weißen Pülverchen und Pillen zuwider, doch passen sie ohne Zweifel in diese ekelhaft schnelle Zeit und helfen die Räder derselben am Laufen zu halten, was große Pupillen allerorts (auch in politisch und wirtschaftlich bedeutenden Kreisen) beweisen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">"Dagegen verliert sich mit der Kultur der stille Genuß an den Rändern der Hanf- und Mohngärten. Einerseits wird die Beschleunigung zu stark, zum anderen genügen innerhalb des Schwundes, oder scheinen zu genügen, die mechanisch produzierten und reproduzierten Bilder, die kulissenhaft das Blickfeld umstellen und einengen. Die kollektiven Träume verdrängen die individuellen, die innere Bildwelt wird durch die äußere überdeckt. Freilich bleibt immer ein Durst, ein mahnendes Gefühl der Leere zurück - die Ahnung, daß die Tage unfruchtbar verbraucht werden."</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Es mutet grotesk an, das Drogen rein pflanzlicher Natur, nicht nur aus rechtlicher Sicht, auf eine Stufe mit all den chemischen, bastardischen Abbildern gestellt werden. In unserem Hochmut der Natur gegenüber gewinnen wir immer neue und stärker konzentrierte Substanzen ohne zu erkennen, daß das von der Natur Gegebene so viel einfacher erhöht werden kann. Aber in einer so extrovertiert ausgerichteten Gesellschaft wie der unseren werden Drogen, die aufputschend, übertünchend und verdrängend wirken, also wirklichen Schaden geistiger und körperlicher Natur verursachen, immer eine größere Verbreitung haben als solche mit denen <em>Annäherungen</em> möglich sind - " Die Droge wird zum Treibstoff degradiert".</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Das erklärt sich aus der Tatsache heraus, das eben solche Psychedelika (z.B. Meskalin, Psylocibin) nur das zu Tage fördern, was bereits in uns ruht. Weil sich nun aber Tag für Tag eine so unerhört große Flut von unterhaltungstechnischem Müll und Flachheit über uns wälzt, beschäftigt man sich, nur zu oft, mit im Grunde unwichtigen Dingen und vergisst, tief in sich hinein zu hören. Die Menschen wirken so leer, sie haben einfach kein Interesse zu hinterfragen und Gesichter hinter den Masken zu sehen, egal, ob in Politik oder in den Medien. Mir liegt es fern, in jenen weltverbesserischen Ton zu verfallen, der diversen Leuten vergangener Zeiten eigen war, mich ärgern nur die Blindheit und Ignoranz der Masse in Bezug auf den Umgang mit Drogen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Natürlich ist hier das Alter von großer Bedeutung. Ein Mensch, der reich an Lebenserfahrung ist, viel gesehen, viel erlebt und noch wichtiger, viel verarbeitet hat verfügt über einen großen Fundus aus dem er schöpfen kann. Freilich lauern hier auch Gefahren. Denn wenn das Verdrängen größer war als das Verarbeiten kann das plötzliche Bewußtwerden Dämme im Inneren brechen lassen, die als sicher galten. Man wird sich vielleicht vertaner Möglichkeiten bewußt werden. Also doch lieber in jungen Jahren? </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Und genau hier muß den Eltern, und eben nicht dem Staat die entscheidende Rolle zufallen. Ein verantwortungsvoller Umgang mit Drogen muß sich nicht auf der Negation sämtlicher gründen, sondern vielleicht auf dem Nebeneinander der "richtigen". Die Mißerfolge der staatlichen Präventionsmaßnahmen bekräftigen dies. Sicherlich stellt eine drogenfreie Gesellschaft das Optimum dar, aber das hieße eine von Sehnsüchten und unerfüllten Hoffnungen freie Ordnung und das klingt mir doch sehr utopisch. Solange Drogen nicht sinnvoll in eine Ordnung integriert sind, werden immer Sucht, Elend und Kriminalität im Fahrwasser des Rausches folgen. Hier muß ihnen ein Platz zukommen, der auf Verehrung und damit einhergehend, auf Respekt basiert. Denn genau diese, mit rationellen Sichtweisen nicht begründbare Verehrung wäre ein wirksamerer Schutz vor Mißbrauch als alle repressiven Maßnahmen zusammen, denn sie käme von <em>Innen</em>. Im übrigen sind all diese Probleme hausgemacht, denn wenn man sich wenigstens hier auf die Ursprünge besinnen würde, gäbe es bedeutend weniger aus dem Gebrauch resultierende Fatalitäten. Es würde wohl kaum zu einem massenhaften Verzehr diverser Pilze oder Kakteen kommen. So aber erscheinen ständig neue Drogen auf dem Markt, deren Risiken überhaupt nicht abschätzbar sind. Pflanzliche Traumfänger spielen im heutigen Drogenkonsum nur eine untergeordnete Rolle; "der Rausch als Siegeszug der Pflanze durch die Psyche" wirkt heute anachronistisch, da der Rausch in den seltensten Fällen noch auf Pflanzen im originären Sinne zurückzuführen ist.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;"> - ein Koka-schnupfender Yuppie, ein siechender Fixer, ein betrunkener Prolet - Jünger schrieb richtig, daß (hier) Kräfte und Stoffe auf(treten), "die zwar aus der Natur gewonnen, doch zu stark, zu vehement für das natürliche Fassungsvermögen sind." Also wozu die Chemie? Wenn man Grenzerfahrungen in der Richtung machen will, dann mit der Frucht, welche die Erde hervorbringt, denn jede Pflanze hat ihre Bedeutung, keine existiert umsonst.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Es ist widerlich zu sehen, wie die Menschen auf Kokain ihrem (einzigen) Gott, der Eitelkeit, tausende kleine Opfer bringen oder wie in Bars und Clubs die kollektive Oberflächlichkeit zum Maß aller Dinge wird, wie Unterhaltung und Moderation gleich welcher Art den Menschen auf so wunderbare Weise in einem Netz von selbstgeschaffenen Zwängen zu fangen helfen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Jünger soll 1937 zu Ernst von Salomon vor einem Kino stehend gesagt haben "Ich habe mir einen erhöhten Standort ausgesucht, von dem ich beobachte, wie sich die Wanzen gegenseitig auffressen." Was kann man dem noch hinzufügen? Anmaßung und Ehrlichkeit, Jünger eben.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Ich bin oft versucht, in ihm das Abbild einer geistigen Elite zu sehen, die diesen Status nur erreichte, weil sie auch mit der "anderen Seite" vertraut war. Jüngers Ansichten änderten sich aber nicht durch den bloßen Gebrauch von Drogen. Vielmehr fügten sich seine, auf diese Weise gesammelten Erfahrungen als Teile in das Puzzle Ernst Jünger ein, dessen Texte, nicht zuletzt aufgrund dieser Tatsache, auch noch in hundert Jahren ihre Leser finden werden.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Bleibt mir anzumerken, das Jünger bei der Wahl seiner "Schlüssel" nicht gerade wählerisch war. Hier sollte man doch heutzutage mit mehr Respekt und Vorsicht zu Werke gehen und lediglich die Drogen, die <em>rein</em> pflanzlichen Ursprunges sind, in Betracht ziehen (natürlich unter Berücksichtigung der zweifelsohne vorhandenen Risiken physischer und psychischer Natur). Ich verschließe meine Augen jedoch nicht vor der Realität mit all ihren gesetzlichen Beschränkungen und gesellschaftlichen Konventionen auf der einen Seite und bedenkenlos Genußsüchtigen auf der anderen. Die Verbreitung und Mehrung der Akzeptanz in kleinen Kreisen, nach Jünger´schem Vorbild, erschien mir immer ein wenig elitär, hat aber vielleicht ihre Richtigkeit!</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;"> "<em>Das Beste an unseren Genüssen ist nicht Entdeckung; es ist Wiederkehr. Das ist der Teil, an dem sich die Götter mitfreuen. Und selbst in der Entdeckung liegt Wiederkehr. Wir können nichts entdecken als unser Inneres. Wir können nur befahren, was unsichtbar bereits erfahren war. Wir reifen zu unseren Entdeckungen heran."</em></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">Zitate, soweit nicht anders kenntlich gemacht, Ernst Jünger</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Literaturempfehlungen :</span></strong></span></p><ul><li><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">"Besuch auf Godenholm" (enthalten in Band 15 der ges.Werke) </span></strong></li><li><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">"Annäherungen" </span></strong></li><li><strong><span style="font-family: Arial; font-size: small; color: #c0c0c0;">"Das abenteuerliche Herz" (1. Fassung) </span></strong></li><li><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><span style="font-family: Arial;">"Strahlungen" </span><span style="font-family: Arial;">Halle, 1998</span></span></strong></li></ul>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
La politique des drogues de la MILDT retoquée par le Sénat
tag:www.romero-blog.fr,2011-12-11:3897338
2011-12-11T00:05:00+01:00
2011-12-11T00:05:00+01:00
Laurence Cohen, rapporteuse du budget dela MILDTau Sénat, a obtenu le rejet...
<p style="text-align: justify;">Laurence Cohen, rapporteuse du budget dela MILDTau Sénat, a obtenu le rejet par le Sénat du budget dela MILDT.Cerejet est important et symbolique même si le gouvernement reviendra sur les crédits de cette mission avec sa majorité à l’Assemblée nationale. Important, car les associations dénoncent depuis des années la dérive dela MILDTqui, à défaut de prévenir et de lutter efficacement contre les drogues, a choisi de se focaliser sur un combat idéologique contre la drogue aussi inefficace que couteux. Le Sénat nous rappelle que 60% des crédits dela MILDTvont à la police et à la gendarmerie, 20% à la justice et 10% aux douanes.<br />Cet organisme ne consacre que 10% de ses crédits à la prévention : une honte !!!!<br />Malgré mes demandes réitérées, l’actuel président dela MILDT, à qui j’avais adressé une lettre ouverte il y a quelques années, n’a jamais trouvé le moyen de me consacrer quelques minutes pour aborder la question de la réduction des risques chez les usages de drogue. Il est pourtant urgent de changer d’avoir une politique plus équilibrée et qui abandonne le tout répressif.<br />Dès 2003, dans Lettre à une droite maldaroite, j’avais consacré un chapitre entier aux mesures à mettre en œuvre sur la question des addictions. Elles sont toujours et plus que jamais pertinentes à un moment où les overdoses reprennent et alors que l’épidémie d’hépatite C est totalement hors de contrôle.<br />L’autosatisfaction dela MILDT, dans ces conditions, est scandaleuse, grave pour la santé publique et il est important qu’en cas d’alternance une autre politique soit enfin mise en œuvre !</p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Afghanistan-Krieg: US-Militär gibt zu, lukrativen Opiumhandel in Afghanistan zu schützen
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-12-09:3899289
2011-12-09T00:10:00+01:00
2011-12-09T00:10:00+01:00
Afghanistan-Krieg: US-Militär gibt zu, lukrativen Opiumhandel in...
<h1><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Afghanistan-Krieg: US-Militär gibt zu, lukrativen Opiumhandel in Afghanistan zu schützen</strong></span></h1><h2><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ethan A. Huff</span></strong></span></h2><p><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><strong>Mit einem Marktanteil von 92 Prozent am globalen Opiumhandel ist Afghanistan das mit Abstand größte Anbau- und Exportland für Opium. Viele sind wahrscheinlich schockiert darüber, dass das US-Militär ausdrücklich beauftragt war, die afghanischen Mohnfelder, von denen das Opium stammt, zu bewachen, um die milliardenschwere Drogenindustrie zu schützen, an dem die Wall Street, die CIA, der MI6 und viele andere Gruppen in großem Stil verdienen.</strong></span></p><p><img style="vertical-align: bottom; margin: 10px;" src="http://info.kopp-verlag.de/data/image/ethan%20huff/2011-12/Krieg%20gegen%20das%20Rauschgift%20als%20Schwindel%20entlarvt/Fotolia_13457757_Subscription_XL_C_anistidesign%20%28Small%29.jpg" alt="" width="550" height="367" /></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Vor den tragischen Ereignissen vom 11. September 2001 gehörte Afghanistan nicht zu den Global Playern im Anbau von Mohn, dem Ausgangsstoff sowohl von illegalem Heroin als auch von Morphium für pharmazeutische Zwecke. In dem Bemühen, die Pflanze im Land auszurotten, hatten die Taliban sogar aktiv Mohnfelder zerstört, wie die <a href="http://news.google.com/newspapers?nid=gL9scSG3K_gC&dat=20010216&printsec=frontpage&hl=en" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Pittsburgh-Post-Gazette</em> am 16. Februar 2001 in einem Artikel</span></a> mit dem Titel »Opiumproduktion des Landes praktisch ausgerottet« berichtete. </span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Doch nach dem 11. September betrieb der militärisch-industrielle Komplex der USA die Invasion in Afghanistan und unterstützte umgehend den Wiederaufbau der Mohnindustrie im Lande. Nach Angaben des Drogenbekämpfungsprogramms der Vereinten Nationen (UNDCP) stieg der Opiumanbau in Afghanistan 2002, nach der <a href="http://www.infowars.com/fox-news-makes-excuse-for-cias-afghan-opium-cultivation/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Invasion amerikanischer Truppen</span></a> unter Führung des damaligen US-Präsidenten George W. Bush, um 657 Prozent.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/ethan-a-huff/krieg-gegen-das-rauschgift-als-schwindel-entlarvt-us-militaer-gibt-zu-den-lukrativen-opiumhandel-.html</span></strong></span></p>
icnid
http://anvedj.hautetfort.com/about.html
Dépénalisation et victimes
tag:anvedj.hautetfort.com,2011-07-23:3720739
2011-07-23T00:17:53+02:00
2011-07-23T00:17:53+02:00
Il est régulièrement question de...
<p> </p><p> Il est régulièrement question de dépénalisation tout en renforçant l'arsenal répressif. Le but de ces comportements est de ratisser large dans un but électoraliste à court terme. La majorité de la population n'y voit pas grand chose, les yeux dans le guidon, bloquée par la gestion des fins de mois, par le suivi des séries « tendance », le financement des études, puis celui des vacances, comment rester bien avec son chef, tout en ne mécontentant pas le syndicat, la vie de tous les jours ! bien différente de celle des victimes qui ont vu basculer leur existence, juste la faute « à pas de chance », une balle perdue lors d'un braquage, un chauffard qui roulait à gauche, un alcoolique au volant, une banale coupure de courant, un court-circuit sur une prise, ….</p><p> Globalement, les victimes ne sont intéressantes que lorsqu'elles permettent aux dirigeants de justifier des décisions qui cachent la réalité d'une gestion égoïste, irresponsable, sans vision d'avenir, juste des carrières : attaché parlementaire, secrétaire d'élu, de parti, de syndicat, puis responsable régional, élu local, puis plus loin, plus haut, avec des intérêts très personnels de se faire rémunérer les déplacements, la garde-robe, de se faire aider par un secrétariat, avec chauffeur, nanti d'avantages en nature, de garanties de retraite, de protections dues à la notoriété, ….Cette répartition des taches et des carrières est la même à gauche ou à droite, les choix sont liés à la gestion des faits divers, aux moyens et investissements dont disposent ceux qui cooptent. Les arrières-plans sont encore plus lamentables avec les interventions des services secrets de tous les bords destinés à renforcer ce système qui se moque totalement des besoins des populations.</p><p> Il y a ceux qui sont dans des pays où il n'est pas besoin de se cacher pour montrer son appétit de pouvoir, où il suffit de s'imposer en rendant un quelconque service à quelque obscure force extérieure, pour des raisons de spéculations aussi nombreuses que mortelles pour les populations. Les exceptions sont si peu nombreuses qu'elles servent à montrer des exemples sur les livres d'Histoire, surtout pas à en faire des exemples de comportements à suivre.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Le citoyen ordinaire est donc écarté des grandes décisions, quel que soit le pays, car il m'étonnerait que la CIA rende des comptes sur les budgets qu'elle finance sur ses ressources propres, même les archives sont incomplètes, il en est de même chez nous.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> La victime est donc une gêne qu'il convient de gérer comme toutes les difficultés rencontrées au cours d'une carrière, ce n'est pas un problème à résoudre, mais ce peut être une excuse pour manipuler encore plus « ces électeurs irresponsables et incompétents ». D'ailleurs, le nombre de montages fictifs, façon cinéma, permettant de tromper tout le monde ne manque pas. Il est quand même plus facile de résoudre les difficultés d'une pseudo victime que ceux d'une vraie.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Revenons donc à la dépénalisation, puisque il en est question pour certaines drogues, pour certains délits financiers. Dépénaliser permettrait de disposer d'une nouvelle catégorie de soutiens électoraux, tout en trouvant de nouvelles ressources trouvant leur origine dans les addictions, dans la spéculation, tout en allégeant les services publics, qu'il est alors possible de réorienter ou de réduire. Cela crée des fonctions de surveillance, de suivi, mais s'adressant à d'autres services, avec un contrôle des fonctions, …. passons sur tous les débats multiples et variés qui occupent les radios, les télés, les journaux, les intellos, … car cela ne fait pas avancer le problème de la délinquance volontaire ou non.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> La victime ne peut être sensible qu'à la restauration de sa situation, ou à sa gestion dans l'intérêt des survivants, et à la prévention. Dans ce domaine, nous assistons dans notre pays à des conflits d'intérêts permanents, puisque le nombre de victimes semble augmenter, tandis que la délinquance moyenne évolue relativement peu. Il y a donc une fracture entre les discours et les réalités sociales vécues. S'approprier ou détruire le bien d'autrui, si besoin en l'éliminant, est un état d'esprit qui ne vient pas dans la tête de n'importe qui, à moins qu'il n'y soit incité ou encouragé. Celui qui considère que l'assiette au beurre est librement accessible doit trouver l'occasion d'agir à sa guise sans souci des conséquences. Le développement plus ou moins institutionnalisé de ces comportements sert de justification à ceux dont la philosophie personnelle reste très simple : « après moi, le déluge ». Si la société n'est pas capable de montrer que les avantages d'une vie ordinaire et responsable sont plus nombreux que l'inverse, le nombre de ceux qui franchissent la ligne est beaucoup plus important. À partir de là, le choix du secteur d'activité est fonction du hasard et de l'intelligence du pratiquant.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> L'occasion fait le larron, mais aussi la victime. Ce ne sont pas nos dirigeants empétrés dans la course à la carrière qui pourront ralentir le processus. Les domaines dans lesquels se développeront donc des infractions plus ou moins poursuivies et condamnées dépendent donc plus de la mentalité générale des classes dirigeantes que des choix de développer ou non des politiques pénales.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Chez nous, comme la corruption est un « fait de société », une constante contre laquelle il est interdit de se battre, sauf à risquer de sérieux ennuis (quelques juges intègres en ont fait l'amère expérience), le débat reste biaisé, et est seulement destiné à alimenter le débat.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Il est donc bien évident que la baisse du nombre de victimes, ainsi que la résolution de leurs problèmes, ne passe pas par une dépénalisation de certains délits, mais par une amélioration de l'éducation, une meilleure lutte contre toutes les formes de corruption, en particulier la corruption passive des administrations, qui fragilise encore plus les populations en difficulté. Lorsque les fonds publics sont mal gérés, c'est autant de moins pour aider celui qui se trouve en difficulté, quelle qu'en soit l'origine. La gestion des conflits ne se fait pas en versant de l'huile sur le feu, elle se fait en montrant l'exemple. Et nous manquons sérieusement d'exemples !!!!</p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
US-Regierung gibt offen zu, mexikanische Drogenbanden mit Waffen beliefert zu haben
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-07-23:3718054
2011-07-23T00:05:00+02:00
2011-07-23T00:05:00+02:00
US-Regierung gibt offen zu, mexikanische Drogenbanden mit 30.000 Waffen...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3127664" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1249003930.jpg" alt="armesaméricaines.jpg" /></p><h1><span style="font-size: x-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">US-Regierung gibt offen zu, mexikanische Drogenbanden mit 30.000 Waffen beliefert zu haben</span></h1><h2><span style="font-size: large; color: #c0c0c0;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Mike Adams</span></span></h2><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nun wurde endlich ausführlich darüber berichtet, dass unter der Regierung Obama amerikanische Bundesagenten aktiv daran beteiligt waren, mehr als 30.000 voll funktionsfähige Waffen in die Hände mexikanischer Drogenbanden gegeben zu haben. Sie stellten alle Überwachungs- und Verfolgungsaktivitäten überall dort ein, wo diese Waffenverkäufe abliefen.</span></strong></span></p><div style="width: 575px; padding: 1px;"><p> </p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Es handelt sich hier nicht um eine Verschwörungstheorie oder einen Kriminalroman. Es wird offen zugegeben, dass diese Operation vom BATFE (<em>Bureau</em><em> </em><em>of</em><em> </em><em>Alcohol</em><em>, </em><em>Tobacco</em><em>, </em><em>Firearms</em><em> </em><em>and</em><em> </em><em>Explosives</em>, besser bekannt als »ATF«, eine amerikanische Bundesbehörde mit polizeilichen Befugnissen, die dem Justizministerium untersteht) auf Befehl Washingtons durchgeführt wurde. Das Programm trug den Namen »Fast and Furious«.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Mehr: <a href="http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/mike-adams/us-regierung-gibt-offen-zu-mexikanische-drogenbanden-mit-3-waffen-beliefert-zu-haben-aber-wa.html">http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/mike-adams/us-regierung-gibt-offen-zu-mexikanische-drogenbanden-mit-3-waffen-beliefert-zu-haben-aber-wa.html</a></span></strong></span></p></div>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
A quand une croisade contre le trafic de drogues?
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-04-14:3179115
2011-04-14T00:25:00+02:00
2011-04-14T00:25:00+02:00
A quand une croisade contre le trafic de drogues? par Alexandre...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2975637" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/277804529.jpg" alt="gofast.jpg" /></p><p><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><strong>A quand une croisade contre le trafic de drogues?</strong></span></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>par Alexandre Latsa</strong></span></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Ex: <a href="http://fr.rian.ru/"><span style="color: #c0c0c0;">http://fr.rian.ru/</span></a></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Jeudi <a href="http://fr.rian.ru/society/20110331/189031067.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">31 mars</span></a> 2011, les forces de l'ordre ont interpellé dans les environs de Krasnoïarsk (Sibérie) un individu qui transportait un sac contenant 10 kg d'héroïne, pour un montant de plus de 300 millions de roubles (7,5 millions d'euros). Deux jours auparavant, <a href="http://fr.rian.ru/russia/20110329/189009672.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">le 29 mars</span></a>, ce sont près de 82 kg d'héroïne cachés dans une cargaison de pommes qui ont été saisis à Novossibirsk en Sibérie occidentale.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le <a href="http://fr.rian.ru/russia/20110323/188955333.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">23 mars</span></a>, près de Voronej, ce sont près de 10 kg d'héroïne qui ont été saisis sur un citoyen du Tadjikistan. Ces chiffres ne sont que l’illustration d’une semaine ordinaire de la lutte contre le trafic de drogues en Russie. L’explosion du trafic et de la consommation de drogue depuis les années 90 a été tellement forte qu’aujourd’hui le pays comprendrait près de 2,5 millions de toxicomanes.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Près de 75 tonnes de drogue pénètrent chaque année en Russie, dont près de 35 tonnes d’Afghanistan qui est le premier producteur au monde avec plus de 80% de la production mondiale. Près de 60% de cette production transiterait par l’Asie occidentale et 20 % par l’Asie centrale pour rejoindre ensuite essentiellement l’Europe et la Russie. Rien que dans la province du Badakhchan, au nord de l'Afghanistan, plus de <a href="http://fr.rian.ru/world/20101223/188207703.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">500</span></a> laboratoires fabriqueraient des stupéfiants destinés au marché russe. En 2010 environ 711 tonnes de stupéfiants en équivalent opium ont été consommées dans les pays européens, contre 549 tonnes en Russie. La Russie consommerait à elle seule 20% de l’héroïne produite dans le monde et plus d’un tiers de l'héroïne afghane serait acheminée en Russie via l'Asie centrale, notamment par le Kazakhstan, comme on peut le voir sur <a href="http://fr.rian.ru/infographie/20100312/186233418.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">cette carte</span></a>. En Russie, ou la situation démographique est en redressement fragile depuis une décennie, l’état doit faire encore face à une surmortalité importante car bien sur, la grande majorité des toxicomanes sont des jeunes (18 et 39 ans), et ils sont fréquemment touchés par le Sida, ce qui réduit d’autant leurs chances de réinsertion, mais également de survie. Bien conscient du péril, la plupart des Russes (57%) considèrent toujours l'alcoolisme et la toxicomanie comme les problèmes principaux du pays, selon des <a href="http://fr.rian.ru/society/20100903/187356708.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">sondages</span></a> du Centre d'étude de l'opinion publique russe (VTsIOM).</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">L’explosion de la production de l’héroïne date des années 70, les filières ont été un temps contrôlées par les mafias françaises (la fameuse french-connexion, qui acheminait la drogue d’Afghanistan vers l’Amérique par la France), puis ce sont les réseaux Asiatiques, Albanais et Turcs qui reprirent la juteuse affaire. En 2000, après la prise du pouvoir par les Talibans en Afghanistan, le Mollah Omar déclara que la culture du pavot était anti-islamique et devait donc cesser. Malheureusement, après l’intervention de l’Otan et les Talibans une fois chassés du pouvoir (en 2002), la culture du pavot repartit à la hausse. Dès 2006 l’Afghanistan était redevenu le premier producteur mondial, le pavot somnifère étant cultivé par environ 3,5 millions de paysans.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Pour cette raison, consciente du total échec de la coalition occidentale à lutter contre ce fléau, la Russie à dès l’année dernière participé à des opérations communes avec l’Otan pour tenter de lutter contre ce problème dans le cadre du conseil Russie-Otan. </span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Pour la seule année 2010, 1.277 opérations anti-drogue ont été menées en Afghanistan, permettant la saisie de près de 52 tonnes d'opium, de 7 tonnes d'héroïne, de 65 tonnes de haschisch, de 3,4 tonnes de morphine et de 180 tonnes de précurseurs chimiques. 64 laboratoires de fabrication de stupéfiants ont été détruits, tandis que 1.186 personnes suspectées de trafic de drogue, dont dix étrangers, ont été arrêtées. En Russie, plus 120.000 personnes ont été traduites en justice pour des délits liés à la drogue pour la seule année 2010. Le trafic de drogue afghane est en outre l’une des méthodes de financement du <a href="http://fr.rian.ru/world/20100609/186862740.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">terrorisme</span></a> dans le Caucase du nord. Pour cette raison, lors du forum international antidrogue de juin dernier à Moscou, le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov à appelé à ce que la drogue afghane soit qualifiée par le Conseil de sécurité de l'ONU comme une menace à la sécurité et à la paix.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">D'après les experts, ces dix dernières années, les stupéfiants afghans ont causé la mort de plus d'un million de personnes dans le monde. Selon le ministre Russe de l’intérieur Rachid Nourgaliev, la drogue ces dernières années tue en moyenne <a href="http://fr.rian.ru/society/20100707/187023508.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">30.000 russes</span></a> chaque année, et ce sont près de 70.000 décès chaque année qui sont lés à la consommation de stupéfiants soit près de 200 chaque jour. Il est difficile de se rendre compte de l’importance de ces chiffres, mais on peut faire une comparaison en disant qu’il s’agit chaque jour de l’équivalent en nombre de victimes de 6 attentats comme celui de Domodedovo de janvier dernier. Début mars 2011, le directeur de l'Institut de recherches politiques, Sergueï Markov a rappelé la volonté de la Russie de totalement détruire l’agriculture de la drogue en Afghanistan. Pour autant, jusqu’à ce jour, on doit constater que seuls les Talibans, quand ils étaient au pouvoir, ont su réellement freiner la production de pavot dans le pays.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">D’après l’OMS (l’Organisation mondiale de la santé), le trafic de stupéfiant est le troisième commerce en importance dans le monde derrière le pétrole et l’alimentation, mais avant le commerce des armes et des médicaments. C’est un réseau mafieux international qui continue à se développer, et l’importance des sommes en jeu favorise la corruption à tous les niveaux. Peu à peu, les états prennent conscience que la cocaïne d’Amérique latine, l’héroïne d’Afghanistan et le cannabis du Maroc et de l’Asie centrale constituent une menace globale. Il y a les conséquences sur la santé publique, sur la démographie, sur la criminalité dans chaque pays, et aussi le risque de voir des mouvements terroristes se financer en faisant du trafic de drogue.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Cette prise de conscience incite les états à de nouvelles collaborations internationales dans l’intérêt commun. Dans le cadre du conseil de l’Europe dont la Russie est membre depuis 1999, pendant les réunions du conseil Russie-OTAN, aussi bien que devant l’assemblée générale de l’ONU, la lutte contre le trafic de stupéfiants est devenu un sujet majeur. Une guerre totale serait peut être la seule croisade juste.</span></strong></span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Cocaïne
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-04-13:3179101
2011-04-13T00:15:00+02:00
2011-04-13T00:15:00+02:00
Cocaïne par Xavier EMAN Ex:...
<h3 id="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff9900; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Cocaïne</strong></span></h3><h3 style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>par Xavier EMAN</strong></span></h3><h3 style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Ex: <a href="http://blogchocdumois.hautetfort.com/"><span style="color: #c0c0c0;">http://blogchocdumois.hautetfort.com/</span></a></strong></span></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><div class="introductory" style="text-align: left;"><p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: medium;"><img id="media-2975633" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2142537659.jpg" alt="cocaine.jpg" /></span>Les sectateurs acharnés de la démocratisation tous azimuts et de l’égalitarisme généralisé peuvent se réjouir : jadis drogue des élites politiques, des rock stars écorchées vives et des traders épuisés par leurs gesticulations boursières, la cocaïne est en passe de devenir le stupéfiant de monsieur tout le monde, la came du citoyen lambda, le passeport pour la défonce de tout un chacun.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">C’est au milieu des années 2000 que la poudre blanche a glissé des mains des nantis à paillettes pour se répandre dans l’ensemble de la société et dans la plupart des secteurs professionnels, tout particulièrement le BTP, la restauration ou le commerce, souvent à titre de stimulant (1).</span></strong></span></p></div><p style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">La cocaïne est ainsi devenue la deuxième drogue la plus consommée en France (et en Europe), juste derrière le cannabis qui voit sa domination menacée. Le petit joint n’a en effet plus vraiment la cote auprès des nouvelles générations pour lesquelles il s’est tellement banalisé qu’il n’offre désormais plus le degré minimum de frisson transgressif. Les post-soixante-huitards enfumés du bulbe, qui trouvaient très « sympa » et très « progressiste » de rouler leurs « bédots » devant leurs rejetons et même d’en partager avec eux, en sont donc pour leurs frais. Pas plus qu’elle ne désire s’habiller comme eux, leur progéniture ne veut se cantonner aux drogues de papa-maman. Passage donc à la vitesse supérieure : en route pour la cocaïne !</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les causes de cette spectaculaire extension de la consommation de « poudre blanche » sont multiples. Tout d’abord, il y a la saturation du marché américain qui a vu les flux de trafics se réorienter vers la vieille Europe. Une hausse de l’offre qui a entraîné une importante diminution des coûts pour le consommateur. Ainsi, de 1997 à 2007, le prix du gramme de cocaïne a chuté de moitié, passant de 120 à 60 euros environ.</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le « rail » coupe d’abord l’axe Auteuil, Neuilly, Passy</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les plus importants pays producteurs de cocaïne sont situés en Amérique latine, la Colombie, le Pérou et la Bolivie se partageant le marché. Selon les sources officielles américaines, les plantations d’arbustes à coca en Amérique latine produisent annuellement de 900 à 1 000 tonnes de cocaïne, démontrant au passage l’échec total de la « guerre à la drogue » cornaquée par les Etats-Unis dans la région.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Dans l’Union européenne, selon l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, 10 millions d’adultes entre quinze et soixante-quatre ans ont consommé cette drogue au moins une fois. 4,5 millions en ont consommé au cours des douze derniers mois et 2,5 millions durant les trente derniers jours.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">En France, le nombre de consommateurs de cocaïne parmi les 12-75 ans est estimé à environ 1 million de personnes, avec une hausse spectaculaire en dix ans, ce nombre ayant plus que doublé de 1995 à 2005.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">La cocaïne est désormais partout et il n’a jamais été aussi facile de s’en procurer. Si les lascars de banlieues ne dédaignent pas d’ajouter la « CC » à leur panoplie de Tony Montana de supérettes Franprix, c’est toutefois essentiellement dans les classes moyennes et moyennes-supérieures des centres-villes que la « mode » de la ligne de poudre tend à devenir un véritable phénomène sociétal.</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les ados accros ? Des toxicos mornes et sordides</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les adolescents des lycées « chics » en consomment notamment de plus en plus jeunes et de plus en plus fréquemment. Ayant déjà expérimenté le cannabis et les cigarettes dès la cinquième ou la quatrième, leur curiosité et leur goût de la transgression sont titillés dès leur passage en seconde par l’image de la cocaïne, cette drogue largement représentée à la télévision et au cinéma, généralement dans un cadre considéré comme « valorisant » par les jeunes (luxe, fêtes, « gangsters », show-biz…).</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Largement pourvus en argent de poche par des parents souvent démissionnaires cherchant à compenser matériellement leur absence physique ou affective, les adolescents peuvent alors recourir à la « coke » pour meubler l’ennui trop nourri de leurs soirées, stimuler leur libido déjà blasée et noyer sous les délires hallucinés leur nihilisme et leur absence de perspectives autant que de passions. Cette drogue ?, stimulant les « performances », leur permet également de s’arracher à cette espèce d’introversion angoissée, proche de l’autisme, caractérisant une génération étouffée de technologie et de virtualité qui ne maîtrise désormais que très imparfaitement les modes de communication « directe », ceux ne permettant pas l’usage d’un écran protecteur et rassurant.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Bien informés, les ados connaissent parfaitement les risques et dangers de la cocaïne (même s’ils minimisent généralement, comme tous les toxicomanes, leur « addiction » au produit), mais les effets qu’ils recherchent priment sur la crainte de conséquences toujours considérées comme lointaines.</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Des salariés qui se « dopent » comme de vulgaires coureurs du Tour de France</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ce qui frappe le plus dans l’observation de ce mode d’utilisation de la cocaïne, c’est que son caractère prétendument « festif » disparaît assez vite au profit d’une consommation morne et compulsive. Les adolescents et jeunes adultes ne sortent même plus des appartements où ils se réunissent pour « sniffer » et où la drogue devient peu à peu le centre unique d’attention, la seule raison d’être du rassemblement, le sujet exclusif des conversations. Une hiérarchie sordide s’établit alors au sein de la bande de zombies, en fonction des quantités possédées par les uns ou les autres, de la complaisance à laisser les filles « taper » sur ses propres rails ou de la qualité du produit « offert » au groupe.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Souvent, pour remplacer ou compléter les mannes parentales, les jeunes consommateurs de cocaïne n’hésitent pas à « dealer » dans leur entourage des produits généralement coupés pour en améliorer le bénéfice. Ce développement d’un « micro-trafic » de proximité, assez difficilement contrôlable, est également l’un des facteurs du développement drastique de l’usage de la cocaïne en France, ces dernières années.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Dans le monde du travail, l’usage de cocaïne peut revêtir deux principaux aspects. Soit il est la continuité à l’âge adulte de ces pratiques « adolescentes » devenues « addictives », soit il peut être « causé » par l’environnement professionnel lui-même, le travail moderne étant, dans de nombreux secteurs, toujours plus stressant et exigeant en termes d’efficacité et de rendement. L’activité professionnelle travail étant devenue un sport de haut niveau au sein duquel les participants doivent chaque année améliorer leurs performances, les salariés se « dopent » comme de vulgaires coureurs du Tour de France.</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">L’ère du vide et de la poudre blanche</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Selon la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, plus de 10 % des salariés ont ainsi besoin de drogue pour affronter leur travail. Un pourcentage qui ne cesse de croître, notamment du fait de la pression libérale exercée sur les secteurs jadis « protégés ».</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Si les professions les plus touchées par la consommation de cocaïne sont celles des banques, des transports routiers, du BTP, de la restauration et du monde médical, les services publics en cours de privatisation sont également de plus en plus exposés. Ainsi les services médicaux de toxicologie traitent-ils par exemple un nombre croissant de salariés de la Poste, établissement qui cherche à offrir toujours davantage de services avec de moins en moins de personnel, les guichetiers récoltant alors le mécontentement et parfois la violence, verbale ou physique, des usagers mécontents.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Qu’il soit dit « festif » ou « productiviste », l’usage exponentiel de cocaïne est indéniablement un nouveau symptôme de ce « désir de mort » qui semble caractériser notre modernité occidentale subclaquante.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ajoutant la fuite en avant chimique à l’échappatoire virtuelle, nos contemporains cherchent à s’extraire le plus totalement possible d’une réalité devenue insupportable à force de désenchantement et de désacralisation. Pour meubler l’attente du tombeau, ils tentent donc, hagards et épuisés, de trouver dans les stimuli artificiels de la poudre blanche et de ses avatars quelques lueurs perçant encore la désespérante obscurité d’un quotidien qu’ils n’ont plus la foi ni la force de vouloir révolutionner. </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Xavier Eman</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">1_Le Code du travail interdit les prélèvements urinaires ou sanguins en entreprise pour détecter d’éventuelles traces de drogues, en dehors des postes dits « de sécurité ».</span></strong></span></p><div style="clear: both; text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></div></div></div></div>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Débat à l’AMIF sur Jeunesse et drogues
tag:www.romero-blog.fr,2011-04-07:3175460
2011-04-07T00:05:00+02:00
2011-04-07T00:05:00+02:00
A l’occasion des 15èmes assises de l’Association des maires d’Ile-de-France,...
<p style="text-align: justify;">A l’occasion des 15èmes assises de l’Association des maires d’Ile-de-France, je participerai ce jeudi au débat « Jeunesse et drogues : les maires entre prévention et répression ? »<br />Ce débat sera animé par Jeannette Bougrab et y participeront notamment le très conservateur Etienne Apaire, Yannick Paternotte et Stéphane Gatignon. Les assises se déroulent au Parc Floral de Paris.</p>
Alexandre Cauchois
http://jevisauhavre.hautetfort.com/about.html
702 kilos de cocaïne saisis au Havre
tag:jevisauhavre.hautetfort.com,2011-03-01:3125115
2011-03-01T18:44:57+01:00
2011-03-01T18:44:57+01:00
Pêche miraculeuse pour les douaniers havrais ! Si les douaniers...
<p><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 17px;"><p style="outline-width: 0px; outline-style: initial; outline-color: initial; font-weight: inherit; font-style: inherit; font-size: 13px; font-family: inherit; vertical-align: baseline; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 15px; margin-left: 0px; padding: 0px; border: 0px initial initial;"><span style="font-size: small; color: #ffff00;">Pêche miraculeuse pour les douaniers havrais !</span></p><p style="outline-width: 0px; outline-style: initial; outline-color: initial; font-weight: inherit; font-style: inherit; font-size: 13px; font-family: inherit; vertical-align: baseline; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 15px; margin-left: 0px; text-align: justify; padding: 0px; border: 0px initial initial;"><span style="font-size: small;"><img id="media-2916495" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/01/00/4083625151.JPG" alt="contenairs embarqués.JPG" />Si les douaniers Français et Belges amusent sur grand écran en ce début d'année 2011, ils prouvent une nouvelle fois leur efficacité. Car la saisie de 702,4 kilogrammes de cocaïne, réalisée en janvier, est à mettre dans le Guinness des records : ils ont une valeur de plus de 28 millions d'euros, ce qui en fait la plus grosse saisie jamais effectuée.</span></p><p style="outline-width: 0px; outline-style: initial; outline-color: initial; font-weight: inherit; font-style: inherit; font-size: 13px; font-family: inherit; vertical-align: baseline; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 15px; margin-left: 0px; text-align: justify; padding: 0px; border: 0px initial initial;"><span style="font-size: small;">La drogue avait été logée sous des couvertures, dans un banal conteneur. Le passage au rayon X a confirmé les soupçons des douaniers, qui ont trouvé dans des boîtes<img id="media-2916502" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/02/00/249243592.jpg" alt="inspection_conteneurs.jpg" /> en carton aux couleurs de mangas et de lapins des pains de cocaïne. Le tout a très vite rejoint sa dernière destination, l'incinérateur.</span></p><p style="outline-width: 0px; outline-style: initial; outline-color: initial; font-weight: inherit; font-style: inherit; font-size: 13px; font-family: inherit; vertical-align: baseline; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 15px; margin-left: 0px; text-align: justify; padding: 0px; border: 0px initial initial;"><span style="font-size: small;">Deux responsables ont pu être arrêtés. Il s'agit d'hommes de 67 et de 28 ans. Un troisième serait encore recherché. L'entreprise importatrice avait déjà été incriminée en 2009 pour des faits similaires.</span></p><p style="outline-width: 0px; outline-style: initial; outline-color: initial; font-weight: inherit; font-style: inherit; font-size: 13px; font-family: inherit; vertical-align: baseline; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 15px; margin-left: 0px; text-align: justify; padding: 0px; border: 0px initial initial;"><span style="font-size: small;">Ces deux dernières années, 5 tonnes de cocaïnes ont été saisies annuellement sur le territoire français. Et, en 2010, pas moins de 36 tonnes de produits stupéfiants ont, grâce aux partenariats entre douanes, pu être détruites en France.</span></p><p style="outline-width: 0px; outline-style: initial; outline-color: initial; font-weight: inherit; font-style: inherit; font-size: 13px; font-family: inherit; vertical-align: baseline; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 15px; margin-left: 0px; text-align: justify; padding: 0px; border: 0px initial initial;"><em><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;">Photos : Conteneurs embarqués, <a href="http://www.jevisauhavre.com" target="_blank">Alexandre Cauchois</a> / Passages aux rayons X, <a href="http://www.htds.fr" target="_blank">HTDS</a>.</span></em></p></span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
La drogue sud-américaine part à l'assaut de l'Europe via l'Afrique
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-11-20:2990349
2010-11-20T00:25:00+01:00
2010-11-20T00:25:00+01:00
La drogue sud américaine part à l'assaut de l'Europe via l'Afrique...
<div class="post-headline"><h1><span style="font-size: xx-large; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;">La drogue sud américaine part à l'assaut de l'Europe via l'Afrique</span></h1></div><div class="post-bodycopy clearfix"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Ex: <a href="http://fortune.fdesouche.com/">http://fortune.fdesouche.com/</a></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #ff6600; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">La drogue traverse l’Atlantique par Boeings entiers vers l’Afrique de l’Ouest, avant de finir en Europe et, particulièrement, en Grande Bretagne.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img class="aligncenter" src="http://www.galsentv.com/actualites/921/local/cache-vignettes/L384xH288/drogue-4-dfe71.jpg" alt="" width="530" /></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le Washington Times publie un article sans ambiguïté sur le trafic de drogue : des gangs sud-américains achètent des jets afin de faire passer des stupéfiants en Afrique puis en Europe.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les autorités fédérales recoupent des informations étonnantes sur les nouvelles méthodes des gangs sud-américains pour faire pénétrer de la drogue en Europe via l’Afrique : leur faire franchir l’Atlantique dans des jets vétustes remplis de cocaïne.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Au moins 3 gangs opèrent de cette façon, dont un se targue de disposer de 6 avions. Un autre en aurait lui aussi 5. Ces avions de taille importante ne sont pas détectés par les radars qui ne couvrent pas les zones de l’Océan Atlantique survolées.</span></strong></p><blockquote style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les services spécialisés de l’ONU (<em>U.N. Office on Drugs and Crime</em>) ont alerté les autorités sur les voyages transatlantiques des avions de la drogue, quand un Boeing 727 carbonisé a été découvert dans le désert du Mali, le 22 novembre 2009. Les trafiquants l’ont convoyé du Venezuela en Afrique, l’ont déchargé puis l’ont incendié.</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong></strong><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ces méthodes aériennes sont surprenantes, tant en raison de la distance couverte que de la complexité du pilotage de tels appareils, explique Scott Decker, professeur de criminologie étudiant la contrebande à l’<em>Arizona State University.</em> Un vol du Venezuela à l’Afrique de l’Ouest (3400 <em>miles</em>) est trois fois plus long que vers la Floride.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La crise économique mondiale a mit au rancard des centaines de cargos jets négociables à très bon marché.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le site <a href="http://planemart.com/" target="_blank"><span style="color: #a80016;">Planemart.com</span></a> propose par exemple sur son site un DC-8s pour la somme de 275 000 dollars.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les trafiquants mettent en oeuvre des techniques très poussées pour exploiter les routes aériennes. Le gang de Valencia-Arbelaez utilise des méthodes lui permettant de calculer ses coûts de vols et de camoufler ses plans de vol.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les réunions de préparation peuvent se tenir dans des endroits aussi divers que le Danemark, l’Espagne, la Roumanie ou un hôtel Best Western à Manhattan. Lors d’une de ces réunions, le chef de gang Jesus Eduardo Valencia-Arbalaez a dessiné une carte de l’Afrique, en indiquant les points où la drogue devait être livrée.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le kérosène et les pilotes sont payés par virement ou valises de billets, comme l’a montré la découverte de 356 000 dollars dans le bar d’un hôtel. Certains gangs utilisent par exemple un équipage russe, pour acheminer en Roumanie, puis en Guinée, un avion récemment acheté en Moldavie.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La quasi-totalité de la cocaïne est destinée à l’Europe, mais une partie de chaque cargaison est censée arriver à New-York. Un gang envisage de construire un laboratoire de méthamphétamine au Liberia et d’en exporter la production au Japon et aux États Unis.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Il a accès à un terrain d’aviation privé en Guinée, mais pourrait acheter son propre aéroport. D’ailleurs, une équipe étudie la possibilité de faire des vols directs Bolivie – Afrique de l’Ouest. Un avion de ce gang a été saisi en juillet 2008 au Sierra Leone, avec 600 kilogrammes de cocaïne à bord.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le journal britannique <a href="http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/law-and-order/8123292/UK-is-cocaine-capital-of-Europe.html" target="_blank"><span style="color: #a80016;">The Telegraph</span></a> indique quant à lui que la Grande-Bretagne est la capitale européenne de la drogue chez les jeunes adultes. Les régions du centre («<em>England</em>») et du pays de Galles («<em>Wales</em>») ont, en pourcentage, plus de consommateurs que partout ailleurs sur le continent et la consomation est içi supérieure à celle des USA, dans la tranche d’âges des 15-34 ans.</span></strong></p><blockquote style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les agences spécialisées s’inquiètent du fait que les gens voient la cocaïne comme une drogue sans danger, alors qu’elle a causé 325 morts en 2008, contre 161 cinq ans avant. De même, plus la consommation augmente et se banalise, plus l’impact sur la santé public est visible.</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">En Grande Bretagne, 6,2% de cette classe d’âge a pris de la cocaïne cette année, contre 4% aux USA et 2,3% en Europe.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><a href="http://www.washingtontimes.com/news/2010/nov/15/gangs-buy-jets-trans-atlantic-coke-flights/" target="_blank"><span style="color: #a80016;">Washington Times</span></a></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><em>(Traduction-synthèse par fortune.fdesouche.com)</em></span></strong></p></div>
L'Hérétique
http://heresie.hautetfort.com/about.html
Fumeur de haschich
tag:heresie.hautetfort.com,2010-10-27:2880879
2010-10-27T08:45:00+02:00
2010-10-27T08:45:00+02:00
Tiens, il faut bien que je fasse quelques confidences. Dans ma jeunesse, à...
<p>Tiens, il faut bien que je fasse quelques confidences. Dans ma jeunesse, à l'époque où j'avais presque l'âge des <a href="http://corto74.unblog.fr/2010/10/22/a-quoi-reves-tu-jeune-con/">jeunes branleurs</a> qui se prennent pour des manifestants, je lisais assidûment les Paradis artificiels de Baudelaire, goûtant avec délice ses commentaires sur Thomas de Quincey et ses comparaisons entre le vin et le haschich.</p><p>Comme un con, j'ai testé. Mais pas longtemps. 6 mois, pas plus. Au bout de 6 mois, j'ai été exaspéré de devoir dépendre de cette saloperie pour roupiller, et j'ai stoppé net.</p><p>Il n'y a pas que cela : j'ai aussi vu un très bon ami foutre sa couple et sa vie en l'air pour cette merde.</p><p>Les fumeurs de haschich, in fine, sont toujours dans leur <em>trip</em>. C'est une narcose dont ils ne sortent pas. Au bout d'un moment, ils ne vivent plus que pour leur paradis à deux balles. </p><p>On entend parfois les plus cultivés d'entre eux faire l'apologie de Rimband et de sa Saison en enfer. Personnellement, je me suis toujours emmerdé sur son <span style="text-decoration: underline;"><em>Bateau ivre</em></span>. Je n'ai jamais pu partager ce <em>trip </em>, parce que sur le fond, le délire d'un haschichin, c'est une histoire personnelle, qui ne se partage pas. On se croit «<em>omni»</em> quelque chose, s'étonnant que le monde entier ne partage pas des visions que l'on croit grandioses. En fait, on est ennuyeux à mourir, et les seuls qui partagent vos délires, dans ces moments-là, sont les fumeurs voisins qui croient voir les leurs. M'en fous des peaux-rouges criards, moi. En fait, quand j'y réfléchis, encore aujourd'hui, je sais que c'est le mépris qui a tué l'envie de haschich chez moi. Je n'ai pas eu le temps de m'y habituer. </p><p>Baudelaire concluait à la fin de ses Paradis Artificiels que seul l'art pouvait amener vers l'Éden. C'est aussi mon sentiment. Ce ne sont pas les drogues qui ont offert à Baudelaire et à Verlaine leurs plus beaux vers, et pas davantage leurs images, mais leur fantastique travail sur la langue et leur sensibilité esthétique exacerbée.</p>
Ratatosk
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Stecken von der NATO gedeckte Drogenkriege hinter der jüngsten Instabilität in Kirgisistan?
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-07-28:2841964
2010-07-28T11:34:00+02:00
2010-07-28T11:34:00+02:00
Stecken von der NATO gedeckte Drogenkriege hinter...
<div class="teaserText"> <div style="text-align: center;"> <h1><img id="media-2576902" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/509506548.jpg" alt="i1_an_1b.jpg" name="media-2576902" /> <span style="color: #c0c0c0;"> </span></h1> <h1><span style="color: #c0c0c0;">Stecken von der NATO gedeckte Drogenkriege hinter der jüngsten Instabilität in Kirgisistan?</span></h1> </div> <h2><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #c0c0c0;">F</span>. William Engdahl / ex:</span> <a href="http://info-kopp.verlag.de/"><span style="font-size: medium;">http://info-kopp.verlag.de/</span></a></span></span></span></span></span></h2> <p class="introTeaser"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"> </span></span></span></p> <p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Angeblich stehen die jüngsten ethnischen Zusammenstöße in Kirgisistan in Verbindung mit Drogenkriegen zwischen rivalisierenden ethnischen Gruppen. Bei den gewalttätigen Auseinandersetzungen im Süden der ehemals sowjetischen zentralasiatischen Republik Kirgisistan sind vermutlich Tausende ums Leben gekommen.</em></span></span></span></strong></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"> </span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"> </span></span></span></p> <div style="width: 575px; padding: 1px;"> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong> </strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>In der südwestlichen Stadt Osch, der ethnischen Machtbasis des gestürzten kirgisischen Präsidenten und Drogenbosses Kurmanbek Bakijew, war es Ende vergangenen Monats zu Kämpfen zwischen ethnischen usbekischen und kirgisischen Gruppen gekommen. Wenn es dabei tatsächlich um Drogen ging, dann würde dies in das in meinen früheren Beiträgen beschriebene geopolitische Szenario passen, wonach die NATO und Washington versuchen, vermittels des afghanischen Heroinhandels Chaos und Instabilität zu verbreiten. Mit Taliban oder Terrorismus hat das nichts zu tun, sondern vielmehr mit Washingtons geopolitischem Plan, China, Russland und indirekt Westeuropa, besonders Deutschland, unter seine Herrschaft zu unterwerfen.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Die Gewalt, die am 11. Juni in Bakijews Heimatbasis Osch ausbrach, wirkt sich unmittelbar auf das strategische Fergana-Tal aus, der Heimat des <em>Islamic Movement</em> <em>of Uzbekistan (IMU)</em>, einer Gruppe, die, wie ich in der Serie</strong></span></span></span> <a href="http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/f-william-engdahl/warum-afghanistan-teil-i-washingtons-kriegsstrategie-in-zentralasien.html" target="_blank"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Warum Afghanistan</strong></span></span></span></a> <span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>darlege, eigentlich nichts weiter ist als eine als islamische Kämpfer verkleidete Drogenbande. Es wird vermutet, dass die CIA und andere westliche Geheimdienste verdeckt die <em>IMU</em> unterstützen, um über dieses Vehikel die NATO-Präsenz in der geopolitisch strategischen Region auszudehnen.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Zahlreichen Berichten zufolge hat die Familie Bakijews, des ehemaligen Präsidenten von Washingtons Gnaden, der 2005 durch die von den USA unterstützte »Tulpen-Revolution« an die Macht gekommen war, den lukrativen Heroinhandel von Afghanistan nach Russland und Westeuropa beherrscht. Als er im Frühjahr dieses Jahres durch einen sehr komplexen Putsch der Opposition gestürzt wurde, hinterließ er ein Machtvakuum im Drogengeschäft, das andere Banden nun anscheinend mit Gewalt ausfüllen wollten.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong> </strong></span></span></span></p> <h3><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;">Opium-Geopolitik</span></span></span></h3> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Klar ist, dass die Massaker von Osch weitreichende geopolitische Konsequenzen haben werden. Washington fordert eine UN-»Friedenstruppe« für das Land – ganz im Sinne des längerfristigen Plans, die militärische Präsenz der NATO in der Region des Fergana-Tals und in Afghanistan zu rechtfertigen.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Wie aus UN-Berichten hervorgeht, ist die militärische Präsenz der USA seit der US-Invasion in Afghanistan im Jahr 2001 – angeblich mit dem Ziel, Osama bin Landen zu fangen – mit einer beispiellosen Ausweitung der afghanischen Opiumproduktion einhergegangen. Heute stammen 93 Prozent des weltweit gehandelten Heroins aus afghanischem Opium. Als die USA vor neun Jahren in das Land einmarschierten, hatten die Taliban die Opiumproduktion fast völlig ausgerottet. Erst kürzlich hat Botschafter Richard Holbrooke, der amerikanische Sondergesandte für Afghanistan, angekündigt, die USA würden den (völlig erfolglosen, ist man versucht zu sagen) Versuch einstellen, das Opium auszurotten, da dieses, wie er sagte, die kleinen Bauern von den USA »entfremden« würde. Wir mir afghanische Quellen versichern, hat die fortgesetzte Truppenpräsenz der USA und der NATO schon heute die Mehrheit der Menschen in Afghanistan entfremdet.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Tatsächlich besteht die US-Politik im Krieg, sowohl unter dem vor wenigen Tagen entlassenen Stanley McChrystal als auch unter dem neuen US-Befehlshaber General Petraeus aus <em>Counter Insurgency</em> (Aufstandsbekämpfung), <em>COIN</em>, oder wie ich in meinem Aufsatz</strong></span></span></span> <a href="http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/f-william-engdahl/warum-afghanistan-teil-ii-washingtons-kriegsstrategie-in-zentralasien.html" target="_blank"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Warum Afghanistan? Teil II: Washingtons Kriegsstrategie in Zentralasien</strong></span></span></span></a> <span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>beschreibe, aus »friedenssichernden Maßnahmen«, d.h. der Strategie, Krieg und Instabilität zu verbreiten, um die verstärkte NATO-Präsenz gegenüber der Welt als »Friedenssicherung« in der Region zu rechtfertigen. Das Pentagon strebt die Vorherrschaft im wichtigen zentralasiatischen Raum an, um auf diesem Weg China, Russland, Zentralasien und den Iran beherrschen zu können. Wie schon bei der <em>CIA</em> und den US-Streitkräften während des Vietnamkriegs Anfang der 1970er Jahre, so wird auch hier der illegale Drogenhandel zum geopolitischen Werkzeug, um Terror und Instabilität zu verbreiten und einen Vorwand für die verstärkte US-Truppenpräsenz zu schaffen, um »die Lage zu stabilisieren«.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Die Invasion des Westens nach Afghanistan im Jahr 2001 hat das Land einerseits zu einer nicht versiegenden Quelle für den weltweiten Drogenhandel und andererseits zum Ausgangspunkt um sich greifender Instabilität gemacht. Momentan erfasst diese den gesamten post-sowjetischen zentralasiatischen Raum, der Putsch in Kirgisistan und das Massaker von Osch waren nur einzelne Szenen eines größeren Dramas. Zu den vorrangigen Zielen des afghanisch-kirgisischen Drogenhandels zählt Russland; nach Berichten gut platzierter asiatischer Quellen wird das Heroin aus Afghanistan und amerikanischem militärischen Schutz über den amerikanischen Luftwaffenstützpunkt Manas in Kirgisistan nach Russland geflogen und geht über Kosovo weiter an westeuropäische Drogenhändler.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Der Chef der Russischen Drogenbekämpfungsbehörde Viktor Iwanow hat kürzlich erklärt: »Die vorliegenden Beweise sprechen eindeutig dafür, dass die frühere kirgisische Führung den Drogenhandel im Lande unter ihrer Kontrolle hatte, was anderen Drogenbaronen ein Dorn im Auge war, die sich um ihren Anteil am Gewinn betrogen fühlten. «</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Laut Iwanow sind vermutlich bis zu 500 Drogenlabors in Afghanistan an der Produktion von Drogen beteiligt, die dann nach Russland verschickt werden. Im vergangenen Jahr haben die russischen Behörden den USA eine Liste von »Marken« übergeben, die auf Labors in Afghanistan hindeuteten. »Diese... Labors haben Drogen auf russisches Hoheitsgebiet geliefert«, so Iwanow. Russland ist seit der amerikanischen Besetzung von Kabul ein vornehmliches geopolitisches Ziel des Heroinflusses aus Afghanistan. Nach Angaben der russischen Drogenbekämpfungsbehörde fordert afghanisches Opium Jahr für Jahr das Leben von ca. 30.000 Menschen in Russland. Insgesamt wird die Zahl der Todesopfer durch afghanisches Heroin in den letzten zehn Jahren auf 250.000 bis 300.000 geschätzt.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Antonio Maria Costa, der Direktor des UN-Büros für Drogen- und Verbrechensbekämpfung, bezeichnet die Lage im afghanischen Drogengeschäft als »totalen Sturm, bei dem sich Drogen- und kriminelle Aktivität mit einem Aufstand verbinden. « Der Drogenhandel, der jahrelang auf das Grenzgebiet zwischen Afghanistan und Pakistan beschränkt gewesen war, breitet sich nun über ganz Zentralasien aus. Wie Costa warnt, wäre ohne drastisches Einschreiten ein Großteil Eurasiens mit seinen großen Energiereserven verloren, das Epizentrum der Instabilität verschöbe sich von Afghanistan nach Zentralasien. Genau das ist nun zufällig die Strategie des Pentagon. Die scheinbar konfuse US-Politik dient auch als Deckmantel, unter dem die Entsendung weiterer NATO-Truppen und die Ausweitung des Konflikts gerechtfertigt werden.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Russland schlägt vor, eine Gemeinsame Sicherheits-Organisation in Khorog, der Hauptstadt der Autonomen Provinz Gorno-Badachschan in Tadschikistan, einzurichten, von der aus eine berüchtigte Drogenroute nach Norden verläuft. Bislang haben sich Washington und die NATO zu diesem Vorschlag nicht geäußert.</strong></span></span></span></p> <table> <tbody> <tr> <td></td> </tr> <tr> <td> <p><em><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong> </strong></span></span></span></em></p> </td> </tr> </tbody> <tbody> <tr> <td><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><img style="margin: 5px; float: left;" src="http://www.hautetfort.com/data/image/f_william_engdahl/2010-07/Stecken%20von%20der%20NATO%20gedeckte%20Drogenkriege%20hinter%20der%20juengsten%20Instabilitaet%20in%20Kirgisistan/14618488.jpg" alt="" width="300" height="429" /></strong></span></span></span></td> </tr> <tr> <td><em><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Ahmed Wali Karzai gilt als Boss des afghanischen Heroinhandels</strong></span></span></span></em></td> </tr> </tbody> </table> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Zurzeit besteht der offizielle Plan der USA darin, die Verantwortung für die Drogenbekämpfungsmaßnahmen der afghanischen Verwaltung zu übertragen, wobei westliche Vertreter inoffiziell zugeben, dass die afghanische Regierung eigentlich völlig funktionsunfähig ist. Der Bruder des afghanischen Präsidenten Hamid Karzai, der Gouverneur der größten Opiumprovinz Helmland, ist laut <em>New York Times</em> der Drogenboss Afghanistans und erhält Geld von der <em>CIA</em>.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Aufgrund der strategischen Lage Afghanistans erlaubt es die militärische Präsenz der USA und der NATO, gleichzeitig Druck auf Russland, China und die wichtigen Ölexporteure Iran, Saudi-Arabien, Irak sowie die Atommacht Pakistan auszuüben. NATO-Militärstützpunkte in Afghanistan können ohne Schwierigkeiten in eine Kampagne gegen den Iran eingebunden werden. Der russische Präsident Medwedew hat soeben die russische »<em>Strategie zur Drogenbekämpfung bis 2020</em>« unterzeichnet, in der die Bildung eines Sicherheitsgürtels um Afghanistan herum gefordert wird, um so den Nachschub von Opiaten aus dem Land zu stoppen. Es bestehen wenig Chancen, dass sich die NATO oder Washington an einer solchen Strategie beteiligen. Ihr Ziel ist dem russischen entgegengesetzt: sie wollen die militärische Dominanz der NATO in ganz Zentralasien. Für Petraeus bedeutet Opium dabei nur eine wichtige strategische Waffe. Deutsche und andere NATO-Soldaten setzen ihr Leben aufs Spiel oder sterben gar für den Schutz dieser Opiumrouten.</strong></span></span></span></p> </div> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong> </strong></span></span></span></p> <div class="articleLinks"> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>© 2010 Das Copyright dieser Seite liegt, wenn nicht anders vermerkt, beim Kopp Verlag, Rottenburg</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Dieser Beitrag stellt ausschließlich die Meinung des Verfassers dar. Er muß nicht zwangsläufig die Meinung des Verlags oder die Meinung anderer Autoren dieser Seiten wiedergeben.</strong></span></span></span></p> </div> </div>
Ratatosk
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US Strategy in Eurasia and Drug Production in Afghanistan
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-06-19:2792603
2010-06-19T00:25:00+02:00
2010-06-19T00:25:00+02:00
US Strategy in Eurasia and D rug Production in Afghanistan...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoBodyText3"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><strong>US Strategy in Eurasia</strong></span> <span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><strong>and D</strong></span><strong><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">rug Production in Afghanistan</span></strong></span></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"> </span></span></span></span></span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">Tiberio Graziani</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: IT;" lang="IT" xml:lang="IT"><em><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">Eurasia. Rivista di Studi Geopolitici</span></strong></span></span></span></em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><i><span style="font-size: 13pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">(Eurasia. Journal of Geopolitical Studies - Italy)</span></strong></span></span></span></span></i></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><i><span style="font-size: 13pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><a href="http://www.eurasia-rivista.org/"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">www.eurasia-rivista.org</span></strong></span></span></span></a><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> -</span></strong></span></span></span> <a href="mailto:direzione@eurasia-rivista.org"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">direzione@eurasia-rivista.org</span></strong></span></span></span></a></span></i></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="font-size: 13pt; font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman';" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="font-family: "Times New Roman"; mso-ansi-language: EN-GB; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman';" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><i><span style="mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="font-size: small;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/118065245.jpg" alt="51faLsPf7yL__SS500_.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" id="media-2516253" />A geopolitical approach aimed at understanding the relationship between the worldwide US strategy and the presence of North American forces in Afghanistan is given. The US penetration in the Eurasian landmass is stressed particularly with regard to the Central Asian area, considered as the underbelly of Eurasia in the context of the US geopolitics. In order to determine the real players in the Afghan theatre, a critics is moved to some general concepts used in geopolitical and international relations studies. The main characteristics<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> of potential candidates able to overcome the Afghan drug question are discussed. Among these a particular role<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> is due to Iran, Russia ad China. Anyway, due to the interrelations between the US strategy in Eurasia and the stabilization of Afghanistan, this latter can be fully accomplished only in view of the Eurasian integration process.</strong></span></span></span></span></span></i></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><i><span style="mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></i></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><i><span style="font-size: 11pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Key words: Afghanistan, geopolitical, Eurasian, Eurasia, drug</strong></span></span></span></span></i></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <h2 style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;"><span style="font-size: 16pt; font-variant: small-caps; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">presentation</span></span></span></span></h2> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>In order to address properly, without any ideological prejudice, but with intellectual honesty, the question about the drug production in Afghanistan and the related international problems, it is necessary and useful to define (even if schematically) the geopolitical framework and to further clarify some concepts, usually assumed as well known and commonly shared.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <h2 style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;"><span style="font-size: 16pt; font-variant: small-caps; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">the geopolitical framework</span></span></span></span></h2> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Considering the main global actors nowadays, namely US, Russia, China and India, their geographic position in the two distinct areas of America and Eurasia, and, above all, their relations in terms of power and world geo-strategy, Afghanistan constitutes, together with Caucasus and the Central Asian Republics, a large area (fig. 1), whose destabilization offers an advantage to US, i.e. to the geopolitical player exterior to the Eurasian context. In particular, the destabilization of this large zone assures the US at least three geopolitical and geo-strategic opportunities: a) its progressive penetration in the Eurasian landmass; b) the containment of Russia; c) the creation of a <i>vulnus</i> in Eurasian landmass.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; font-variant: small-caps; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><em><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>US penetration in Eurasia – US encirclement of Eurasia</strong></span></span></span></em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>As stated by Henry Kissinger, the bi-oceanic nation of US is an island outside of Eurasian Continent. From the geopolitical point of view, this particular position has determined the main vectors of the expansion of US over the Planet. The first was the control of the entire Western hemisphere (North and South America), the second one has been the race for the hegemony on the Euroafroasian landmass, that is to say the Eastern hemisphere.</strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Regarding the penetrating process of US in the Eurasian landmass, starting from the European peninsula, it is worthy to remind that it began , in the course of the I WW with the interference of Washington in the internal quarrels among the European Nations and Empires. The penetration continued during the II WW. In April 1945, the supposed “Liberators” occupied the Western side of Europe up to East Berlin. Starting from this date, Washington and the Pentagon have considered Europe, i.e. the Western side of Eurasia, just as a US bridgehead dropped on the Eurasian landmass. US imposed a similar role<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> to the other occupied nation, Japan, representing the Eastern insular arc of Eurasia. From an Eurasian point of view, the north American “pincer” was the true result of the II WW.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">With the creation of some particular military “devices” like</span> <span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">NATO (North Atlantic Treaty Organization) (1949), the security treaty among</span> <span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">Australia, New Zealand, United States (ANZUS, 1951),</span> <span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">the Baghdad Pact, that afterwards evolved in CENTO Pact (Central Treaty Organisation, 1959), the Manila Pact – SEATO (South East Asia Treaty Organization, 1954), the military encirclement of the whole Eurasian landmass was accomplished in less than one decade.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">The third step of the US long march towards the heart of Eurasia, starting from its Western side, was carried out in 1956, during the Suez crisis, with the progressive removal of France and, under some aspects, also of Great Britain as geopolitical actors in Mediterranean sea. On the basis of the “special relationship” between Tel-Aviv and Washington, US became an important player of the Near Eastern area in a time lapse<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> shorter than 10 years. Following the new role assumed in the Near and Middle East, US was able either to consolidate its hegemonic leadership within the Western system or to consider the Mediterranean sea as the initial portion of the long path that, eventually, could permit to the US troops to reach the Central Asian region. The infiltration of US in the large Eurasian area proceeded also in other geopolitical sectors, particularly in the South-Eastern one (Korea, 1950-1953; Vietnam, 1960-1975</span><span style="mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">).</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="text-align: left;"></p> <div style="text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/561192179.jpg" alt="bases%2050%.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2516257" /></strong></span></span></span></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Coherently with the strategy aimed at dominating the eastern hemisphere, Washington worked also on the diplomatic side, focusing its attention towards Beijing. With the creation of the axis Washington – Beijing, conceived by the tandem Kissinger - Nixon (1971-1972), US contributed to increase the fracture inside the so-called socialist field, constituted by China and URSS and, thus, to block any potential “welding” between the two “lungs” of Eurasia, China and Russia.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>During the seventies, two main geopolitical axis faced each other within the Eurasian landmass: the Washington-Islamabad-Beijing axis and the Moscow-New Delhi one.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><em><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>1979, the destabilization’s year and its legacy in the today’s Afghanistan</strong></span></span></span></em></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Among the many events in international relations occurred in 1979, two are of pivotal importance for their contribution to the upsetting of the geopolitical asset, based at the time on the equilibrium between the United States and the URSS.</strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>We are speaking of the Islamic revolution in Iran and of the Russian military involvement in Afghanistan.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Following the takeover of Iran by the Ayatollah Khomeyni, one of the essential pillars of the western geopolitical architecture, with the US as a leader, was destroyed.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-weight: bold;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">The Pahlavi</span> <span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">monarchy could easily be used as a pawn in the fight between the US and the URSS, and when it disappeared both Washington and the Pentagon were forced to conceive a new role for the US in the world politics. A new Iran, now autonomous and out of control, introduced a variation in the regional geopolitical chessboard, possibly able to induce a profound crisis within the “steady” bipolar system. Moreover, the new Iran, established as a regional power against the US and Israel, possessed such characteristics (especially the geographic extent and centrality, and the political-religious homogeneity) as to compete for the hegemony on at least part of the Middle-East, in open contrast to similar interests of Ankara and Tel-Aviv, faithful allies of Washington, Islamabad, Baghdad and Riyadh. For such reasons, the Washington strategists, in agreement with their bicentennial “<i>geopolitics of chaos</i>”, persuaded the Iraq under Saddam Hussein to start a war against Iran. The destabilization of the whole area allowed Washington and the Western Countries enough time to plan a long-lasting strategy and in the meantime to wear down the soviet bear.</span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>In an interview released to the French<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> weekly newspaper <i>Le Nouvel Observateur</i> (January 15-21, 1998, p. 76), Zbigniew Brzezinski, President Jimmy Carter's national security adviser, revealed that CIA secretly operated in Afghanistan to undermine the power of the regime in Kabul since July, 1979,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> that is to say, five months before the Soviet invasion. Indeed, it was July 3, 1979, that President Carter signed the first directive for secret aid to the opponents of the pro-Soviet regime in Kabul. And that very day the US strategist of Polish origin wrote a note to President Carter in which he explained that this aid was going to induce a Soviet military intervention. And this was precisely what happened on the following December. In the same interview, Brzezinski remembers that, when the Soviets invaded Afghanistan, he wrote another note to President Carter in which he expressed his opinion that at that point the USA had the opportunity of giving to the USSR its Vietnam War.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">In Brezinski’s opinion, this intervention was unsustainable for Moscow and in time would have led to the Soviet Empire collapse. In fact, the long war of the Soviets in support of the communist regime in Kabul further contributed to weaken the Soviet Union, already engaged in a severe internal crisis, concerning both political-</span> <span style="mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-style: italic; mso-bidi-font-family: Arial;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">bureaucratic and socio-economic aspects. As we now well know,</span> <span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">the Soviet withdrawal from the afghan theatre left behind an exhausted country, whose politics, economy and geo-strategic asset were extremely weak. As a matter of fact, after less than 10 years from the Teheran revolution, the entire region had been completely destabilized only to the advantage of the western system. The parallel and unrestrained decline of the Soviet Union, accelerated by the afghan adventure, and, afterwards in the nineties, the dismemberment of the Yugoslavian Federation (a sort of buffer state between the western and soviet blocks) changed the balance of power to favour the US expansionism in the Eurasia region.</span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">After the bipolar system, a new geopolitical era began, that of the “unipolar moment”, in which the USA were the “<i>hyperpuissance</i>” (according to the definition of the French minister Hubert Védrin).</span> </strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="mso-bidi-font-size: 10.5pt; mso-ansi-language: EN;" lang="EN" xml:lang="EN">However, the new unipolar system was going to have a short life and indeed it ended at the beginning of the</span> <span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN;" lang="EN" xml:lang="EN">XXI century, when Russia re-emerged as a strategic challenger in global affairs and, at the same time, China and India, the two Asian giants, emerged as economic and strategic powers. On the global level, we have to consider also the growing wheight of some countries of Indiolatin America, such as Brazil, Venezuela. The very important relations among these countries with China, Russia and Iran seem to assume a strategic value and prefigure a new multipolar system, whose two main pillars coul be constituted by Eurasia an Indiolatin America.</span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Afghanistan, due to its geographical characteristics,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> to its location<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> as respect to the Soviet State (its neighbouring nations Turkmenistan, Uzbekistan and Tajikistan were, at that time, Soviet Republics), and to the wide<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> variety of ethnic groups forming its population, different either in culture or in religion, represented for Washington an important portion of the so-called “arc of crisis”, namely that geographical region linking the southern boundaries of the USSR and the Arabian Sea. The Afghanistan trap for the URSS was therefore chosen for evident geopolitical and geo-strategic reasons.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>From the geopolitical point of view, Afghanistan is clearly representative of a crisis zone, being from time immemorial the scene for the conflicts among the Great Powers.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">The area is now “ruled” by the governmental entity established by US forces and named Islamic Republic of Afghanistan, but traditionally the Pashtun tribes have dominated over the other ethnic groups (</span><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN;" lang="EN" xml:lang="EN">Tajiks</span><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">,</span> <span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN;" lang="EN" xml:lang="EN">Hazaras</span><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">,</span> <span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN;" lang="EN" xml:lang="EN">Uzbeks</span><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">, Turkmens,</span> <span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN;" lang="EN" xml:lang="EN">Balochs</span><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">). Its history was spent as part of larger events concerning the interaction and the prolonged fighting among the three neighbouring great geopolitical entities: the Moghul Empire, the Uzbek Khanate and the Persian Empire. In the XVIII and XIX centuries, when the Country was under the rule of the Kingdom of Afghanistan, the area</span> <span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN;" lang="EN" xml:lang="EN">became strategic in the rivalry and conflict between the British Empire and the Russian Empire for supremacy in Central Asia, termed</span> <span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">"The Great Game". The Russian land empire, in its efforts to secure access to the Indian Ocean, to India and to China, collided with the interests of the British maritime empire, that, for its part, sought to extend in the Eurasian landmass, using India as staging post, towards the East, to Burma, China, Tibet and the basin of the Yangtze river, and towards the West, to the present-day Pakistan, to Afghanistan and Iran, as far as the Caucasus, the Black Sea, to Mesopotamia and the Persian Gulf.</span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Towards the end of the XX century, in the framework of the bipolar system, Afghanistan became the battlefield where, once again, a maritime Power, the USA, confronted a land Power, the URSS.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>The actors that confronted each other in this battlefield were basically: URSS troops, Afghan tribes and the so-called mujahideen, these latter supported by US, Pakistan and Saudi Arabia.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyTextIndent2"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyTextIndent2"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>After the leaving of the Soviet troops from the afghan chessboard, the taliban movement assumed a growing important role in the region, on the basis of at least three main factors: a) ambiguous relations with some components of Pakistan secret services; b) ambiguous relations with US (a sort of “legacy” relied on the previous contacts between US and some components of the “mujahideen” movement, occurred during the Soviet - afghan war); c) the wahhabism as an ideological-religious platform directly useful to the interests of Saudi Arabia in its projection towards some zones as Bosnia, the Middle East area and the Caucasus (namely Chechnya and Dagestan).</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyTextIndent2"></p> <p style="text-align: left;"></p> <div style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/884302084.png" alt="USCENTCOM_Area_of_Responsibility.png" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2516260" /></strong></span></span></span></span></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>The three elements mentioned above allowed the taliban movement, for one hand, to insert and root itself in the afghan zone, gaining a growing weight on the military (with the creation and consolidation of the so-called sanctuaries) and economic (namely control of the drug traffic) levels, for other hand, impeded it to become an autonomous organization. Actually, because of the infiltration of US, Pakistan and Saudi Arabia, the taliban movement has to be considered a local organization directed by external players. These kind of considerations allows us to better understand and explain the choice of Obama and Karzai to open a dialogue with the Talibans, even to include some of them in local governments. Moreover, the apparent contradiction of the US (and Karzai) behaviours in Afghanistan, that could be explained according the theory and praxis for which the involvement of the enemy in institutional responsibilities aims to weaken it, follows the classic rule of the US geopolitical praxis, that is to maintain in a state of crisis a region considered strategic.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>As we well know now, the drug production in Afghanistan has gone up more or less 40 times since the country’s occupation by NATO.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>If we consider the solutions adopted so far by US forces and aimed at containing and overcoming the drug trafficking question in the more general context of the US geopolitical praxis, we can observe that US forces and<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> NATO seem “wasting” their time: drug production and diffusion in the southern part of the country are still going on. As we well know, the large-scale drug production is impossible in this area, because of the non-stop fighting. On the contrary, US and NATO forces focus their strategic interest in the northern side of the country. Here, they have built roads and bridges <i>linking Afghanistan to Tajikistan), the road to Russia via Uzbekistan, Kyrgyzstan and Azerbaijan</i> (see A. Barentsev, <i>Afghan Heroine flow channelled to Russia</i>, FONDSK). This <i>modus operandi</i> reveals openly the real intentions of Pentagon and Washington: opening a road towards Russia, starting from Afghanistan and the Central Asian republics. Actually NATO and other western forces do not conduct an effective fight against drug production and trafficking.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>In such context, the supposed US/NATO fight against drug production and trafficking in Afghanistan seem to belong to the field of the western rhetoric more than to be a concrete fact (Fig. 2).</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Similarly, the fight against taliban movement seem clearly subordinated to (and thus depending on) the general US strategy in the Eurasian landmass. Nowadays, this strategy consists in the setting up of military <i>garrisons</i> of US and its Western allies in the long strip that, starting from Morocco, crosses the Mediterranean sea and arrives as far as the Central Asian republics. The main aims of this <i>garrisons</i> are: a) the separation of Europe from North Africa; b) the control of north Africa and Near East (particularly the zone constituted by Turkey, Syria and Iran – using the Camp Bondsteel base, located in Kosovo ); b) the containment of Russia, and, under some aspects, of China too; c) an attempt of cutting the Eurasian landmass in two parts; d) the enlargement of the “arc of crisis” in the Central Asian area [Brzezinski defines this area the “Balkans of Eurasia” (the definition of the former advisor of president Carter sounds more as programmatic than as an objective description of the area)].</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Creating <span class="mediumtext">a geopolitical chasm in Central Asia, i.d. a <i>vulnus</i> in Eurasia landmass, could lead to hostility and enmity among the main players in Asia, Russia, India and China (fig. 3). The only beneficiary of this game would be the US.</span></strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span class="mediumtext"><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">Other than the attempt “to knife” Eurasia along the illustrated path (from Mediterranean sea up to the Central Asia), we observe that US disposes (since 2008) of AFRICOM and, of course, of the related</span></span> <span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">cooperative security locations in Africa: a useful “ military “device” which projection is also directed to Middle East and part of Central Asia (fig. 4).</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>In order to understand the importance of<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> the Central Asian zone for the US strategy aimed at its hegemony on the Eurasian landmass, it is enough to give a glance at the following picture (fig. 5) illustrating the US Commanders’ areas of responsibilities. The picture is representative of what we can name – paraphrasing the expression “<i>the white man’s burden</i>” formulated by the bard of the British imperialism, Rudyard Kipling, 1899 – <i>the US’ burden</i>.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-variant: small-caps; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>general remarks on “accepted and shared” concepts</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>With the goal to reach a larger understanding of the complex dynamics acting presently at global level, it is useful criticizing some general concepts we consider accepted and shared. As we know, in the frame of the geopolitical analyses, the correct use of terms and concepts is at least as important as, those ones related to the description of the reality through maps and diagrams. For instance, the so-called “globalization” is only an euphemistic expression for economic expansionism of the US and the its capitalistic western allies (see Jacques Sapir, <i>Le nouveau XXI siécle</i>, Paris, 2008, p. 63-64). Even the rhetoric call to fight for the supposed “human rights”, or similar democratic values, spread by some think thanks, governments or simple civil activists, emphasizes the colonialist aspect of the US on the mass media and culture, without any consideration to other ways of life, like those expressed by no-western civilisations, i.e. more than three quarts of the world population. Among these concepts, we have to consider the most important one from the geopolitical (and international relations) point of view, that is the supposed International Community. The expression “International Community” does not mean anything in geopolitical terms. Actually, the International Community is not a real entity; its related concept sounds, simultaneously, like an aspiration of some utopian activists and a specific falsification of the history.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>As in the worldwide real life we know State, Nations, People, International organisations [generally on the basis of (hegemonic) “alliances”] and, of course the relations among these entities, speaking of International Community means to mis-describe the real powers nowadays acting at global and local scales.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoBodyTextIndent3"><span lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Considering now the focus of the present meeting, aimed at finding “shared solutions” for the afghan drug question in the context of the “International Community” (I.C.), honestly we have to underline, as analysts, that instead of I.C. it is more practical speaking of real players involved (and that could be involved) in the Afghan zone.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></span></span></span><span style="font-size: 16pt; font-variant: small-caps; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">the real players in the afghan theatre</span></span></span></span></strong></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>For analytical reasons is useful to aggregate the players concerning the Afghan theatre in the following three categories: external players; local players; players who potentially could be involved in the afghan context. Afterwards we can easily define some conditions in order to delineate the characters of those partners who could be able to stabilize - effectively - the entire geopolitical area.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>External players: US and NATO-ISAF (except Turkey) forces are to be considered external players because of their full strangeness to the specific geopolitical area, even if conceived in a broad sense;</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Local players: among the local players we can enumerate the bordering countries (Iran, Turkmenistan, Uzbekistan, Tajikistan, China, Pakistan), the tribes, the insurgent forces, the<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> Talibans and the “governmental” entity led by Karzai.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Regarding the players belonging to the third category as defined above, we can include the Collective Security Treaty Organisation<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> (CSTO), the Shanghai Cooperation Organisation (SCO), i.e. the main Eurasian organisations with a large experience in managing questions related to the border control and drug trafficking of Central Asian area, and the Eurasian Economic Community (EURASEC). Moreover we have to mention also ONU, in particularly the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODOC).</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>The potential partners able to overcome the drug question in Afghanistan have to present at least the following characteristics: a) the knowledge of the local dynamics related to the ethnic, cultural, religious an economic aspects; b) the acknowledgement by the local population as part of the same cultural context (obviously in a large meaning); c) the will to coordinate collectively the actions without any prejudice or mental reserve within a Eurasian program.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>The partners presenting the features synthetically described above are those included in the second and third categories. As matter of fact US and NATO – ISAF forces are perceived from the local population as what they really are: occupying forces. Moreover, considering the NATO role as hegemonic alliance led by Washington and acting within the framework of the US global strategy, its presence in Afghanistan should be considered a serious obstacle to the stabilization of the entire area. The Talibans and even the governmental entity, do not appear, due to the ambiguous relations that they seem to have with the occupying US forces, to be candidate partners in a collaborative effort to triumph over the drug question in Afghanistan.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>The real players able to stabilize the area are - without any doubt - the Afghanistan bordering countries and the Eurasian organizations. Among the bordering countries, a special role could be carried on by Iran. Teheran is the only country that has demonstrated to assure the security of Afghan-Iranian border, specially for drug trafficking. Also Moscow and Beijing<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> assume an important function in the stabilization of the area and in the fight to drug trafficking, because Russia and China, it is worth to remind it, are the main powers of the Eurasian organizations above mentioned. A strategic axis between the two “lungs” of Eurasia, balanced by the Central Asian republics and India, could constitute the lasting solution for the stabilization of the area and hence the drug question. Only in the frame of a shared Eurasian plan aimed at stabilizing the area – conceived and carried on by Eurasian players –, it is possible to dialogue with local tribes and with those insurgent movements which are clearly not directed by external players.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <h2 style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;"><span style="font-size: 16pt; font-variant: small-caps; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">conclusions</span></span></span></span></h2> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>The stabilization of the afghan area is an essential requirement for any plan aimed to face the drug production and trafficking.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>However, because of the pivotal role of Afghanistan in the Middle East and in the Central Asian regions,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> the strategy to stabilize the area has to be conceived in the context of the integration of the Eurasian landmass.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> Candidates particularly interested to halt the drug production and traffic are the Afghanistan bordering Countries.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>US and NATO forces, because of their clear geopolitical praxis aimed at hegemonizing the Eurasian landmass, are not plausible candidate.</strong></span></span></span></span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Krisen-Vernebelung
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-06-08:2775509
2010-06-08T00:20:00+02:00
2010-06-08T00:20:00+02:00
Claus M. Wolfschlag / http://www.sezession.de/...
<p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Claus M. Wolfschlag /</span></span> <a href="http://www.sezession.de/"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">http://www.sezession.de/</span></span></a></strong></span></span></span><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"> :</span></span></strong></span></span></span></p> <h2><a href="http://www.sezession.de/14851/krisen-vernebelung.html"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Krisen-Vernebelung</span></span></span></span></span></a></h2> <p><a href="http://www.sezession.de/wp-content/uploads/2010/05/Joint-fiee.visuelle-Henning-Hraban-Ramm_pixelio.de_.jpg"></a><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/314308440.jpg" alt="krise.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-2495677" name="media-2495677" />Die heraufziehende Wirtschaftskrise, die auch eine Systemkrise werden wird, bringt Bewegung in die politische Szenerie. Leute im eigenen Bekanntenkreis, denen bis vor kurzem keine noch so gewichtig vorgetragene Warnung das Wässerchen ihrer Gewißheit vom ewigen Wohlstand und sicheren Fortbestand unserer Gesellschaftsform, vom „unumkehrbaren“ Prozeß der EU-Einigung trüben konnte, fangen auf einmal an, nachdenklich zu werden.</strong></span></span></span></p> <p><span id="more-14851"></span><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Von drohenden Aufständen und Bürgerkrieg ist auf einmal die Rede, und daß alles noch so unheimlich ruhig sei hier und erst recht in Griechenland. Ein anderes Zeichen für die beginnende Unruhe sind die hektischen Reformversuche und wirr wirkenden Ideen aus dem Bereich der alten Nomenklatura, mit denen man die überkommenen Zustände zu retten versucht.</strong></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>In den Niederlanden sind nun Vertreter der linksliberalen Führungseliten mit dem Vorschlag vorgeprescht,</strong></span></span></span> <a modo="false" target="_blank" href="http://www.nachrichten.at/nachrichten/politik/aussenpolitik/art391,395474" class="liexternal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>sämtliche Drogen zu legalisieren</strong></span></span></span></a><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>, also nicht nur Cannabis, sondern auch den Verkauf von Kokain und Heroin zu erlauben. Dies ist eine ohnehin alte Position in der kontroversen Diskussion vom Umgang mit den harten Drogen. So vertreten Linksliberale eher die Auffassung, diese Drogen zu legalisieren, um dadurch der Mafia den Boden zu entziehen, zugleich sauberen Stoff unter die Konsumenten zu bringen, der weniger Krankheitsrisiken birgt, und durch eine den Herstellungskosten angemessene Preispolitik die Beschaffungskriminalität und soziale Verelendung Süchtiger zu verhindern.</strong></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Konservative hingegen befürchten tendenziell mit einer Legalisierung ein Anwachsen der Sucht nach harten Drogen, gerade unter Jugendlichen, die nun weitaus leichter angefixt werden, also den Weg in den Einstieg finden können – mit allen Folgen auch für das Sozialgefüge und die Wirtschaftsleistung des Landes. Von der seelischen Verfassung der Menschen ganz abgesehen.</strong></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>In den Niederlanden hat der Vorstoß allerdings einen aktuellen Aufhänger. Die Linksliberalen erklären, daß sie sich von einer Legalisierung mit einhergehender Besteuerung der Drogen ein sattes</strong></span></span></span> <a target="_blank" href="http://www.welt.de/politik/ausland/article7696828/Politiker-wollen-saemtliche-Drogen-legalisieren.html" class="liexternal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Mehr an staatlichen Einnahmen</strong></span></span></span></a> <span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>versprechen. Statt 15 Milliarden Euro jährlich durch die Schäden der Beschaffungskriminalität und die aufwendige Drogenfahndung zu verlieren, würde der Staat nun ein finanzielles Plus aus dem Konsum von Kokain und Heroin ziehen.</strong></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Das ist natürlich eine moralisch heikle Position. Der Staat verdient an der Sucht seiner Bürger. Doch steht diese nicht in der Tradition staatlicher Doppelmoral, auch hierzulande? Einerseits verbietet der Staat das Rauchen innerhalb von Gaststättenräumlichkeiten (ein Verbot, das zumindest für kleinere Eckbars, die existentiell bedroht waren, wieder gelockert wurde), andererseits fährt er satte Gewinne aus der Tabaksteuer ein. Ähnliches gilt für die Steuer auf alkoholische Getränke, während es im Gegenzug immer mal wieder politische Vorstöße gibt, deren Werbung weitgehend zu verbieten. Man könnte auch die Mineralölsteuer anführen, die keinesfalls vorrangig für ökologische Ausgleichsprojekte verwendet wird.</strong></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Fazit: Der Staat verdient kräftig mit an den Sünden, die von der Politik offiziell und oft so gerne – und manchmal ausgesprochen penetrant – angemahnt werden. Insofern wäre eine – natürlich „kritisch“ und „aufklärerisch“ begleitete – Drogenfreigabe bei gleichzeitiger Besteuerung eine logische Konsequenz.</strong></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Doch der niederländische Vorstoß könnte noch einen dritten Grund neben der Suche nach Finanzquellen und der Hoffnung auf Verwirklichung alter linksliberaler Positionen haben. Drogen lenken ab. Sie beeinträchtigen das Denken, das klare Erkennen der Wirklichkeit und das Reagieren darauf. Wer im Heroinrausch den Abend auf der Couch vergammelt, stellt keine unbequemen Fragen mehr, er sorgt sich nicht um seine Zukunft, er entwickelt keine politische Aktivität, die den herrschenden Eliten bedrohlich werden könnte. Ein Schuß nur, und die Verhältnisse bekommen eine rosarote Farbe. Was kann den Linksliberalen lieber sein? Schließlich mühen sich ihre Vertreter in den Interviews und Talkshows der TV-Kanäle fast täglich damit ab, gerade diesen Eindruck bei den glotzenden Zuschauern zu hinterlassen: „Es wird schon, lehnt Euch zurück, Schmetterlinge werden Eure Nasenspitzen kitzeln, wenn der nächste Aufschwung kommt…“ Doch die Droge Fernsehen könnte langsam ihre Wirkung verlieren. Warum dann nicht härtere Bandagen zulassen?</strong></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Das erinnert ein wenig an ein Motiv in Joss Whedons Science-Fiction-Action-Film „Serenity – Flucht in neue Welten“ (2005). Eine Regierung hat darin an der Bevölkerung eine drogenähnliche Substanz namens Pax (lat. Friede) getestet, mit der die Planetenbewohner beruhigt und soziale Aggressionen unterdrückt werden sollten. Bei den meisten Leuten funktierte das Experiment offenbar. Sie hörten mit allen Aktivitäten des täglichen Lebens auf, vergaßen sogar die Nahrungsaufnahme, und verhungerten einfach. Bei einer Minderheit allerdings führte das Ganze zum Gegenteil. Sie wurden so etwas wie U-Bahn-Messerstecher im Dauerrausch.</strong></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Der Rausch, die Vernebelung trifft auch auf ein weit verbreitetes Bedürfnis in unserer hiesigen Bevölkerung. Die Ablenkung, die Verdrängung scheint seit jeher ein allgemeingültiges Verhaltensmuster. Das Absacken beim Feierabendbier auf der Couch, die Fußballübertragungen und Fernsehserien, die ewig gleichen täglichen Spaziergänge mit dem Hund, dem wir Fürsorge entgegenbringen wollen und mit dem wir Liebe simulieren, die unendliche Musikkulisse in den Bekleidungsläden, die „Promi“-Geschwätzigkeit in den Boulevardmedien, das Handy-Display, der zur Routine gewordene Smalltalk mit den immer gleichen Denkschablonen. All diese unbewußt vollzogenen Handlungen können doch so hervorragend der Ablenkung von uns dienen, unseren Seelen, unseren Lebensumständen. Nur nicht nachdenken, nur nicht weiterentwickeln, scheint die Devise. Und all dies dient dadurch auch denjenigen, die daran verdienen. Die harten Drogen wären demnach nur noch die Spitze des Eisbergs jener riesigen abstumpfenden Entertainmentbeschallung, die in unsere Leben hineinwirkt und der wir uns auch gar nicht vollends entziehen können oder wollen.</strong></span></span></span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Troisième guerre de l'opium
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-05-11:2735928
2010-05-11T00:20:00+02:00
2010-05-11T00:20:00+02:00
Troisième Guerre de l’opium Certains critiques,...
<div class="post-headline"> <h1><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Troisième Guerre de l’opium</span></span></span></span></span></h1> </div> <div class="post-bodycopy clearfix"> <p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Certains critiques, particulièrement sarcastiques, affirment que la guerre en Afghanistan</span></span></em></span></span></span> <a target="blank" href="http://fortune.fdesouche.com/6496-la-france-et-la-politique-de-l%E2%80%99otan-en-afghanistan"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">est certes sans espoir</span></span></em></span></span></span></a><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">, mais qu’elle protège pour le moins la culture du pavot [sur] l’</span></span></em></span></span></span><a target="blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hindou_Kouch"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Hindou Kouch</span></span></em></span></span></span></a><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">. C’est ne voir cette culture que comme une conséquence de la guerre, alors qu’il apparaît clairement qu’il s’agit d’un des objectifs de guerre des Etats-Unis.</span></span></em></span></span></span></strong></p> <p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Ex: <a href="http://fortune.fdesouche.com/">http://fortune.fdesouche.com/</a></span></span></span></span></span></strong></p> <div style="width: 530px;" class="wp-caption aligncenter"> <p class="wp-caption-text"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Carte par provinces, combinant risques pour la sécurité (plus la couleur est foncée, plus le risque est élevé) et culture du pavot à opium (en hectares). Source : ONU</strong></span></span></span></p> </div> <p style="text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><img width="520" src="http://newsimg.bbc.co.uk/media/images/46304000/gif/_46304402_afghan_opium_2009_466.gif" style="margin-top: 3px; margin-bottom: 3px;" /></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>93% de l’opium cultivé dans le monde, servant à la production de morphine et d’héroïne, viennent d’Afghanistan.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>En 2007, il s’agissait de 8.200 tonnes, l’année suivante on en était à 8.300 ; la récolte de l’année dernière fut moindre, du fait d’une mauvaise récolte, il n’existe pas encore de données chiffrées.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Selon les Nations Unies, 95% de l’opium afghan sont transformés en héroïne, donnant ainsi 80 tonnes d’héroïne pure. Près de la moitié, soit plus de 35 tonnes, fut introduite en 2009 en Russie (selon des sources convergentes de l’ONU et de la police des stupéfiants russe). On peut supposer – car il n’existe pas de données concrètes – qu’une bonne partie est transportée plus loin, notamment dans les centres urbains de la République populaire de Chine.</strong></span></span></span></p> <p><span id="more-17841"></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Il est donc déposé, rien qu’en Russie, trois fois autant d’héroïne qu’aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. Victor Ivanov, directeur du Service fédéral de contrôle de la drogue (en russe : FSKN) déclara au</strong></span></span></span> <a target="blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_OTAN-Russie"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Conseil OTAN-Russie</strong></span></span></span></a> <span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>(COR), le 23 mars à Bruxelles, que le déferlement de drogue venant d’Afghanistan dépasse tout ce qu’on peut imaginer.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Un million de personnes auraient succombé depuis 2001 (lorsque la guerre fut déclenchée et l’Afghanistan occupé par les troupes des Etats-Unis et de l’OTAN) du fait des produits opiacés venant de l’Hindou Kouch. Selon Ivanov : «<em>Toutes les familles sont touchées directement ou indirectement.</em>» 21% de l’héroïne répandue dans le monde, venant d’Afghanistan, ont été déposés sur les marchés noirs de Russie, et malgré tous les efforts entrepris par Moscou, la tendance est croissante.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Si l’on ajoute à ces 21% les données concrètes de l’ONU (production mondiale de 86 tonnes d’héroïne), on peut estimer que les consommateurs russes auraient consommé 18 tonnes de drogue, venues de l’héroïne – que 17 autres tonnes de l’héroïne pure déversée en Russie auraient été transportées en Chine.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>On comprend pourquoi Moscou et Pékin conclurent, il y a trois ans, un accord de coopération transfrontalière dans la lutte contre le déferlement de drogue. Le commerce de la drogue menace la santé publique, de même que la stabilité économique et de politique intérieure des deux Etats.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Le directeur du service de la santé russe, Dr Gennadij Onichtchenko, a déclaré qu’en Russie mouraient chaque année, du fait de la consommation de surdoses d’héroïne, entre 30.000 et 40.000 jeunes gens. A cela il fallait ajouter 70.000 décès dus aux maladies collatérales provoquées par une surconsommation de drogue (Sida, septicémie, etc.). On estime à 2 millions, voire 2 millions et demi, d’individus des jeunes générations entre 18 et 39 ans étant accrochés à la drogue, 550.000 sont enregistrés officiellement. Chaque année, 75.000 nouveaux toxicomanes apparaissent, essentiellement des étudiants et de jeunes diplômés.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Peut-on déjà parler d’une décapitation de l’élite intellectuelle de la Russie ? Les toxicomanes russes dépensent chaque année l’équivalent de 17 milliards de dollars pour se procurer de l’héroïne, selon l’agence de presse RIA Novosti. La police a démantelé, rien qu’en mars de cette année, 200 laboratoires servant à préparer l’héroïne pour la vente à ciel ouvert.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Les républiques d’Asie centrale et le Pakistan ont à souffrir des mêmes maux que la Russie. Dans ces pays, on assiste à une connexion entre la contrebande de drogue et la dissémination du sida, comme c’est le cas en Iran depuis des décennies.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>L’héroïne destinée à la Russie, venant d’Afghanistan, passe par le Tadjikistan ou par l’Ouzbekhistan (les deux pays se trouvant sous l’influence des Etats-Unis).</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>On se permet de supposer que les services secrets américains organisent eux-mêmes ce trafic. Il est vrai qu’Ivanov avait proposé au Conseil OTAN-Russie, à Bruxelles, de faire détruire au moins 25% des surfaces afghanes de culture de l’opium. Cependant, l’OTAN, dominée par les Etats-Unis, refusa. James Appathurai, porte-parole de l’OTAN, s’exprima cyniquement envers les journalistes: «<em>Nous ne pouvons pas anéantir la seule source de revenus pour des gens qui vivent dans le deuxième pays le plus pauvre du monde, alors que nous n’avons pas d’alternative à leur offrir.</em>»</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Un mensonge effronté. Les Etats-Unis et leurs vassaux, non seulement mènent une «guerre contre le terrorisme» dans l’Hindou Kouch (dans un intérêt géostratégique et en vue de matières premières et de transfert d’énergie), mais en plus, ils soutiennent ouvertement les bases de revenus des paysans afghans cultivant le pavot.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Avant la guerre, sous le régime des Talibans, la culture du pavot en Afghanistan était étroitement contrôlée. Le pavot n’était autorisé que comme aliment. Qui le transformait en drogue, et diffusait celle-ci, risquait la peine de mort. La part de vente d’héroïne sur le marché mondial ne dépassait pas les 5%. Cela étant, les paysans afghans n’étaient pas plus pauvres qu’aujourd’hui.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Il en alla de même lors de l’attaque soviétique et du gouvernement communiste en Afghanistan, la production de drogue étant réduite à sa plus simple expression. Elle ne prit son élan que lors de la subversion causée par les Etats-Unis (soutien et armement des Moudjahidin du peuple, ce qui donna plus tard les Talibans).</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Le marché afghan vendit, l’année dernière, du pavot pour 3,4 milliards de dollars US (source : J. Mercille de l’Université de Dublin). Les paysans n’en gardèrent que 21% ; les 75% restant furent encaissés par les alliés corrompus des Etats-Unis et par l’OTAN : des fonctionnaires gouvernementaux, la police locale, des marchands régionaux et des transitaires. 4% revinrent, comme de bien entendu, aux Talibans, sous l’œil bienveillant de l’OTAN. Car l’ennemi doit être maintenu en vie – dans l’intérêt d’une présence sans faille des Etats-Unis. Comprenne qui pourra !</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>La Russie en appelle en vain aux décisions de l’ONU, qui contraignent tous les Etats de s’engager contre le marché noir de la drogue. On comprend alors la colère d’Ivanov envers le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, à Bruxelles, l’OTAN s’étant tout simplement refusé d’entreprendre quoi que ce fût contre la culture du pavot en Afghanistan.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Cela rappelle, en plus moderne (menée cette fois-ci par les Etats-Unis), la «Guerre de l’opium», menée dans les mêmes buts que ceux des Anglais lors des première et deuxième</strong></span></span></span> <a target="blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_de_l%27opium"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Guerres de l’opium</strong></span></span></span></a> <span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>(1839–1842 et 1856–1860) contre l’empire chinois de la dynastie des Qing. L’imposition de l’opium à l’Empire du Milieu provoqua, comme on le sait, la désintégration totale de la société chinoise et une instabilité politique à l’intérieur du pays, dont le résultat fut la</strong></span></span></span> <a target="blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volte_des_Boxers"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Révolte des Boxers</strong></span></span></span></a> <span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>en 1900 – la révolte souhaitée par les Européens, leur donnant le prétexte pour l’invasion.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Les Nations Unies pourraient maintenant mettre en route leur</strong></span></span></span> <a target="blank" href="http://www.operationspaix.net/FIAS,35"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>mandat FIAS</strong></span></span></span></a><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>, par lequel ils ont légitimé, après coup, l’intervention de l’OTAN en Afghanistan, afin de renforcer la lutte contre la culture du pavot et d’offrir une véritable alternative, par des cultures dans le sens d’une vraie aide dans la reconstruction. Cela contraindrait les forces d’occupation des Etats-Unis et de l’OTAN à faire cesser la production d’opium. Jusqu’à présent, on n’a pas vu une telle résolution. Ce qui laisse aussi rêveur.</strong></span></span></span></p> <blockquote> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>L’opium, et son dérivé l’héroïne, attaquent les êtres humains jusque dans leurs tréfonds génétiques. Comme à l’époque dans l’empire de Chine, cela se passe aujourd’hui en Russie, dans la République populaire de Chine et chez leurs voisins. Washington et l’OTAN utilisent l’arme de la drogue, un poison qui a fait ses preuves, contre leurs deux principaux concurrents, Moscou et Pékin. C’est un combat fondamental dans la guerre d’Afghanistan, mais dont on ne parle pour ainsi dire pas ouvertement.</strong></span></span></span></p> </blockquote> <p><a target="blank" href="http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=2155"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Horizons et débats</strong></span></span></span></a></p> </div>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Il segreto della guerra in Afghanistan: il traffico della droga
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-05-05:2729538
2010-05-05T00:15:00+02:00
2010-05-05T00:15:00+02:00
Il segreto della guerra in Afghanistan: il...
<div style="text-align: center" class="Titolo_big"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/441334551.jpg" alt="us_opium.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2438890" name="media-2438890" /></div> <p> </p> <p> </p> <div class="Titolo_big"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: x-large;">Il segreto della guerra in Afghanistan: il traffico della droga</span></span></strong></span></span></span></div> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span class="artAutore">di John Jiggens - 30/04/2010</span><br /> <br /> <span class="newsSottotitolo">Fonte: <a href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/scheda_fonte.php?id=182" title="Andrea Carancini Blog">Andrea Carancini Blog [scheda fonte]</a></span><br /></span></span><br /></strong></span></span></span></p> <h3 class="post-title entry-title"><span class="newsSottotitolo"><a href="http://andreacarancini.blogspot.com/2010/04/il-segreto-della-guerra-in-afghanistan.html"><br /></a></span></h3> <div class="post-header"></div> <div class="post-body entry-content"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_2lzGlhmUpDo/S9nx1-3ONyI/AAAAAAAAA5Q/E4G_mz1D5UU/s1600/jiggens.jpg"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/_2lzGlhmUpDo/S9nx1-3ONyI/AAAAAAAAA5Q/E4G_mz1D5UU/s320/jiggens.jpg" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 320px; height: 164px;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5465665532500784930" name="BLOGGER_PHOTO_ID_5465665532500784930" /></span></span></strong></span></span></span></a><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">LA GUERRA AFGHANA: “NIENTE SANGUE PER L’OPPIO”<br /></span></span><br /> Lo scopo militare segreto è di proteggere il traffico della droga</strong></span></span></span> <a name="_ftnref1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=4235219745144681009#_ftn1" title="_ftnref1"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>[1]</strong></span></span></span></a><br /> <br /> <span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Era normale, all’inizio della guerra contro l’Iraq, vedere slogan che proclamavano: “Niente sangue per il petrolio!”. La motivazione di facciata della guerra – i legami con Al Qaeda di Saddam e le sue armi di distruzione di massa – erano ovvie mistificazioni di massa, che nascondevano un programma imperiale molto meno digeribile. La verità era che l’Iraq era un importante produttore di petrolio e, nella nostra epoca, il petrolio è la risorsa più strategica in assoluto. Per molti era ovvio che il programma vero della guerra era il controllo imperialistico del petrolio iracheno. Questo venne confermato quando la compagnia petrolifera statale dell’Iraq venne privatizzata all’indomani della guerra in funzione degli interessi occidentali.<br /> <br /> Perché quindi non ci sono slogan che dicono: “Niente sangue per l’oppio!”? Il primo prodotto dell’Afghanistan è l’oppio e la produzione di oppio è straordinariamente aumentata durante l’attuale guerra. L’azione in corso della NATO a Marjah è chiaramente motivata dall’oppio. Si dice che sia la principale area di produzione dell’oppio dell’Afghanistan. Perché allora la gente non pensa che il vero scopo della guerra afghana è il controllo del traffico dell’oppio?<br /> <br /> Le armi di mistificazione di massa ci dicono che l’oppio appartiene ai talebani e che gli Stati Uniti stanno combattendo contro la droga così come contro il terrorismo. Tuttavia rimane il fatto singolare che il traffico di oppio dell’Asia orientale, negli ultimi 50 anni, ha percorso un tragitto da est a ovest, seguendo le guerre americane, e sempre sotto il controllo degli apparati americani.<br /> <br /> Negli anni ’60, quando gli Stati Uniti combattevano in Laos una guerra segreta utilizzando l’esercito Hmong dell’oppio di Vang Pao</strong></span></span></span><a name="_ftnref2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=4235219745144681009#_ftn2" title="_ftnref2"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>[2]</strong></span></span></span></a> <span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>come suo mandatario, l’Asia sudorientale produceva il 70% dell’oppio illegale del mondo. Dopo l’invasione sovietica dell’Afghanistan, la produzione dell’Afghanistan, controllata dai signori della droga appoggiati dagli Stati Uniti, che fino ad allora aveva rivaleggiato con la produzione dell’Asia sudorientale, venne eliminata. Dal 2002, la produzione afghana di oppio, incoraggiata sia dai talebani che dai signori della droga appoggiati dagli Stati Uniti, ha raggiunto il 93% della produzione mondiale illegale: una prestazione senza confronti.<br /> <br /> Il grafico riprodotto nell'illustrazione, tratto dal <em>UN</em> <em>World</em> <em>Drug</em> <em>Report</em> [Rapporto Mondiale sulle Droghe delle Nazioni Unite] del 2008, mostra la crescita sbalorditiva della produzione afghana di oppio seguita all'invasione americana.<br /> <br /> Negli anni ’80, gli Stati Uniti sostennero in Afghanistan i fondamentalisti islamici, i mujaheddin, contro i sovietici. Per finanziarsi la guerra, i mujaheddin ordinarono agli agricoltori di coltivare l’oppio come pedaggio alla rivoluzione. Lungo il confine col Pakistan, i leader afghani e i cartelli locali, sotto la protezione dell’intelligence pakistana, gestivano centinaia di raffinerie di eroina. Quando la Mezzaluna d’Oro dell’Asia sudoccidentale eclissò il Triangolo d’Oro dell’Asia sudorientale come centro del traffico di eroina, fece alzare i tassi di tossicodipendenza in Afghanista, Iran, Pakistan e Unione Sovietica in modo vertiginoso.<br /> <br /> Per nascondere la complicità statunitense nel traffico della droga, venne chiesto ai funzionari della Drug Enforcement Agency (DEA) di stare alla larga dai narcotraffici degli alleati degli Stati Uniti e dal sostegno da essi ricevuto dall’Inter Service Intelligence (ISI) del Pakistan e dai favori delle banche pakistane. Il compito della CIA era di destabilizzare l’Unione Sovietica per mezzo del sostegno all’islam fondamentalista all’interno delle repubbliche centro-asiatiche, e così sacrificarono la guerra alla droga per combattere la Guerra Fredda. Il loro compito era di danneggiare i sovietici il più possibile. Sapendo che la guerra <em>con</em> la droga avrebbe accelerato il crollo dell’Unione Sovietica, la CIA facilitò le attività dei ribelli anti-sovietici nelle province dell’Uzbekistan, della Cecenia e della Georgia. Le droghe vennero usate per finanziare il terrorismo e le agenzie di intelligence occidentali usavano il loro controllo sul narcotraffico per influenzare i gruppi politici in Asia Centrale.<br /> <br /> L’esercito sovietico si ritirò dall’Afghanistan nel 1989, lasciando sul campo una guerra civile - tra i mujaheddin finanziati dagli Stati Uniti e il governo sostenuto dai sovietici - che durò fino al 1992. Nel caos che seguì alla vittoria dei mujaheddin, l’Afghanistan scivolò in un periodo di guerra per bande in cui l’oppio crebbe in modo vigoroso.<br /> <br /> Dal caos emersero i talebani, che si impegnarono a eliminare i signori della guerra e ad applicare un’interpretazione stretta della legge islamica (sharia). Presero Kandahar nel 1994, ed ampliarono il loro controllo dell’Afghanistan, conquistando Kabul nel 1996, e proclamando l’Emirato Islamico dell’Afghanistan.<br /> <br /> Sotto la politica del governo talebano, la produzione di oppio in Afghanistan venne messa a freno. Nel Settembre del 1999, le autorità talebane emisero un’ordinanza che ordinava a tutti i coltivatori di oppio dell’Afghanistan di ridurre la produzione di un terzo. Una seconda ordinanza, promulgata nel Luglio del 2000, ordinava ai coltivatori di cessare del tutto la coltivazione dell’oppio. Ordinando la messa al bando della coltivazione dell’oppio, il Mullah Omar definì il traffico di droga “anti-islamico”.<br /> <br /> Di conseguenza, il 2001 fu l’anno peggiore per la produzione globale di oppio nel periodo tra il 1990 e il 2007. Durante gli anni ’90, la produzione globale di oppio raggiunse la media di oltre 4.000 tonnellate. Nel 2001, la produzione di oppio precipitò a meno di 200 tonnellate. Sebbene non venne riconosciuto dal governo Howard, che se ne attribuì il merito, la penuria di eroina in Australia del 2001 era dovuta ai talebani.<br /> <br /> Dopo l’attacco al Pentagono e alle Torri Gemelle dell’11 Settembre 2001, gli eserciti dell’alleanza del nord, guidati dalle forze speciali statunitensi e sostenuti dalle bombe “daisy cutter”</strong></span></span></span><a name="_ftnref3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=4235219745144681009#_ftn3" title="_ftnref3"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>[3]</strong></span></span></span></a><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>, dalle bombe a grappolo e dai missili anti-bunker, distrussero le forze talebane in Afghanistan. Il bando dell’oppio venne tolto e, con i signori della guerra sostenuti dalla CIA di nuovo al potere, l’Afghanistan divenne di nuovo il principale produttore di oppio. Nonostante i dinieghi ufficiali, Hillary Mann Leverett, ex addetto del National Security Council per l’Afghanistan, confermò che gli Stati Uniti sapevano che i ministri del governo afghano, incluso il ministro della difesa del 2002, erano coinvolti nel traffico della droga.<br /> <br /> Schweich scrisse sul <em>New</em> <em>York</em> <em>Times</em> che “la narco-corruzione arrivò ai vertici del governo afghano”. Disse che Karzai era restio a combattere i grandi signori della droga nella sua roccaforte politica al sud, dove viene prodotta la maggior parte dell’oppio e dell’eroina del paese.<br /> <br /> Il più importante di questi sospetti signori della droga era Ahmed Wali Karzai, il fratello del Presidente Hamid Karzai. Si è detto che Ahmed Wali Karzai abbia orchestrato la fabbricazione di centinaia di migliaia di schede elettorali fasulle per il tentativo di rielezione del fratello nell’Agosto del 2009. È stato anche ritenuto responsabile della presentazione di dozzine di cosidetti seggi elettorali fantasma – esistenti solo sulla carta – usati per fabbricare decine di migliaia di schede fasulle. Funzionari statunitensi hanno criticato il suo controllo “para-mafioso” dell’Afghanistan meridionale. Il <em>New</em> <em>York</em> <em>Times</em> ha riferito che l’amministrazione Obama si è ripromessa di prendere serie misure contro i signori della droga che permeano gli alti livelli dell’amministrazione del Presidente Karzai, e che ha fatto pressioni sul Presidente Karzai affinché allontanasse suo fratello dall’Afghanistan del sud, ma lui si è rifiutato.<br /> <br /> “Karzai ci sta giocando come un imbroglione”, ha scritto Schweich. “Gli Stati Uniti hanno speso miliardi di dollari per lo sviluppo infrastrutturale; gli Stati Uniti e i loro alleati hanno combattuto i talebani; gli amici di Karzai hanno avuto la possibilità di diventare più ricchi col traffico della droga. Karzai aveva per nemici dei talebani che hanno fatto profitti con la droga, ma aveva un numero anche maggiore di amici che l’hanno fatto”.<br /> <br /> Ma chi ha giocato chi come un imbroglione?<br /> <br /> È stato il Presidente fantoccio o i burrattinai che lo hanno insediato?<br /> <br /> Come Douglas Valentine mostra nella sua storia della guerra alla droga, <em>The</em> <em>Strenght</em> <em>of</em> <em>the</em> <em>Pack</em> [La forza del branco], questa guerra infinita è stata una gara fasulla, un braccio di ferro tra due braccia dello stato americano, la DEA e la CIA; con la DEA che ha cercato invano di fare la guerra, mentre la CIA protegge i suoi apparati che commerciano con la droga.<br /> <br /> Durante i secoli diciannovesimo e ventesimo, le potenze europee (soprattutto l’Inghilterra) e il Giappone usarono il traffico di oppio per indebolire e sottomettere la Cina. Durante il ventunesimo secolo, sembra che l’arma dell’oppio venga usata contro l’Iran, la Russia e le ex repubbliche sovietiche, tutti costretti a fronteggiare tassi vertiginosi di tossicodipendenza e la penetrazione occulta degli Stati Uniti, mentre la guerra afghana alimenta la piaga dell’eroina dell’Asia Centrale.<br /> <br /></strong></span></span></span><a name="_ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=4235219745144681009#_ftnref1" title="_ftn1"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>[1]</strong></span></span></span></a> <span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Traduzione di Andrea Carancini. Il testo originale è disponibile all’indirizzo:</strong></span></span></span> <a href="http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=18768"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=18768</strong></span></span></span></a><br /> <a name="_ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=4235219745144681009#_ftnref2" title="_ftn2"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>[2]</strong></span></span></span></a> <a href="http://it.wikipedia.org/wiki/Hmong"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>http://it.wikipedia.org/wiki/Hmong</strong></span></span></span></a><br /> <a name="_ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=4235219745144681009#_ftnref3" title="_ftn3"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>[3]</strong></span></span></span></a> <a href="http://it.wikipedia.org/wiki/BLU-82"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>http://it.wikipedia.org/wiki/BLU-82</strong></span></span></span></a></div> <span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span class="post-author vcard">Pubblicato da <span class="fn">Andrea Carancini</span></span> <span class="post-timestamp">a <a rel="bookmark" href="http://andreacarancini.blogspot.com/2010/04/il-segreto-della-guerra-in-afghanistan.html" title="permanent link" class="timestamp-link"><abbr title="2010-04-29T13:48:00-07:00" class="published">13.48</abbr></a></span> <span class="post-comment-link"><a href="https://www.blogger.com/comment.g?blogID=4235219745144681009&postID=6224048648650301987" class="comment-link">0 commenti</a></span></strong></span></span></span><br /> <span class="newsSottotitolo"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Tante altre notizie su</strong></span></span></span> <a href="http://www.ariannaeditrice.it/" title="www.ariannaeditrice.it"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>www.ariannaeditrice.it</strong></span></span></span></a></span> <span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><br /> <br /></strong></span></span></span>