Last posts on docimologie2024-03-28T19:07:12+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/docimologie/atom.xmlfredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlIL Y A DU TOTALITAIRE ...tag:lantidote.hautetfort.com,2015-05-16:56209202015-05-16T09:00:00+02:002015-05-16T09:00:00+02:00 ... DANS LA STATISTIQUE Résumé : vous n'avez plus à vouloir, ni même à...
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">... DANS LA STATISTIQUE</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Résumé : vous n'avez plus à vouloir, ni même à désirer. Grâce aux statistiques, il n'y a plus que des faits observables. Laissez-vous aller au mouvement dominant. La société dans son entier est une éprouvette sur la paillasse de chercheurs qui consignent en permanence en des écrits incontestables le fruit de leurs observations objectives. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">En route pour la société scientifiquement établie. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">2/2</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Deuxième fonction de la statistique : établir des moyennes. Ah, les moyennes ! Quelle formidable trouvaille que la moyenne ! Votre enfant, avec 10 de moyenne, aura son bac. Et le plus fort, c’est que ça tranquillise les parents. On oublie de leur dire que dans le même temps, il est à 50 % des possibilités offertes par l’échelle des notes.</span><span style="font-size: 14pt;"> Mais si grands sont les mystères de la "docimologie", n'est-ce pas ! ...</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">C’est pareil pour la température corporelle : vous mettez la tête dans l’azote liquide (- 273°C), les pieds dans la chaudière, vous arrivez à une température moyenne satisfaisante. Oui. Sauf que vous êtes mort. La statistique c’est ça.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Pareil pour le pouvoir d’achat : chiffres à l’appui, l’INSEE va vous persuader – si, si ! – qu’il a augmenté. Ah, avec la même somme, vous en mettez moins dans le caddie ? Je veux pas le savoir : les chiffres le démontrent. Votre impression est donc fausse. Pareil pour le passage à l’euro : vous dites que les prix ont augmenté spectaculairement entre avant et après ? Encore une impression fausse. Ah, il faut autant d’euros qu’il vous fallait de francs pour acheter le pain ? Mais où avez-vous pris ça ? Impression fausse, je vous dis ! Faites confiance à la science des nombres et au savoir-faire des statisticiens, qui savent mieux que vous comment vous vivez.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Etablir des nombres, des pourcentages et des moyennes pour tout, voilà qui nous amène à une autre fonction de la statistique : mettre en évidence des écarts. C’est très pratique : ça vous permet de vous situer, de vous comparer. De vous assigner une place. C'est quelqu'un d'anonyme qui vous dit qui vous êtes. La statistique a ceci d'étonnant qu'elle abolit la nécessité de la relation humaine interpersonnelle. C'est le bureaucrate qui confirme votre existence, et qui décrète de quoi elle est faite. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Mais mine de rien, en produisant cet effet, la statistique en induit un autre : en faisant d’un chiffre, d’un pourcentage, d’une moyenne, la référence commune, la statistique fait disparaître la notion de différence, et la métamorphose, comme par un coup de baguette magique, en inégalité.</span><span style="font-size: 14pt;"> Voilà : la statistique anéantit la différence et instaure le règne des inégalités (forcément pestilentielles et haïssables). Et qu'on ne me raconte pas qu'elle les « <em>révèle </em>». </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Taux de postes à responsabilités occupés par des femmes, salaires comparés des hommes et des femmes, partage des tâches domestiques, taux de visibilité des minorités ethniques, religieuses ou sexuelles dans les médias audiovisuels, tout y passe. Ceux qui dénoncent l'intolérable de ces situations peuvent remercier les statistiques. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Féministes, musulmans, noirs, homosexuels, handicapés, tous les brimés, les discriminés, les stigmatisés peuvent, grâce aux chiffres scientifiquement établis, peuvent faire valoir à bon droit leurs « <em>légitimes revendications </em>», dans cette société si profondément et injustement « <em>inégalitaire </em>». Paradoxal, vraiment, que cette "science" qui sert à globaliser, voire régenter la population, serve de base de travail aux « <em>combats </em>» des « <em>minorités </em>». Sans la statistique, le féminisme serait réduit à néant ? Etonnant, non ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Encore un autre effet du chiffrage systématique de tous les aspects de la vie :</span><span style="font-size: 18.6667px;"> à combien de % êtes-vous </span><span style="font-size: 18.6667px;">« </span><span style="font-size: 18.6667px;"><em>normal </em></span><span style="font-size: 18.6667px;">» ? La statistique vous le révèle, infaillible. Car elle transforme l</span><span style="font-size: 14pt;">es espaces de vie en espaces normatifs : les statistiques servies à satiété comme n'importe quel bien de consommation courante, grâce au même effacement des différences, produisent un conformisme fondé non plus sur des « </span><em><span style="font-size: 14pt;">codes sociaux </span></em><span style="font-size: 14pt;">», mais sur la crainte psychologique de trop s’écarter des normes chiffrées. Conformisme non plus de l’apparence, mais intériorisé au niveau de la fabrication du désir individuel. Plus besoin de désirer, plus besoin de vouloir.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">« </span><em><span style="font-size: 14pt;">Chiffres à l’appui</span></em><span style="font-size: 14pt;"> », « </span><em><span style="font-size: 14pt;">les chiffres sont là</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » : quand un politicien, un journaliste, un militant de n’importe quelle cause veut prouver qu’il a raison, il a recours à la statistique qui va dans le bon sens : le sien. Car le chiffre impressionne, il intimide l’adversaire, il donne raison par avance. C’est un argument imparable. Son effet est dévastateur dans un débat public, comme Nicolas Sarkozy l’a abondamment prouvé, à la suite d’innombrables autres (« <em>Le 1 % de croissance qui manque, j'irai le chercher avec les dents </em>»).</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Je préfère de beaucoup ce que disait Winston Churchill de la chose : « </span><em><span style="font-size: 14pt;">Je ne crois jamais une statistique, à moins de l’avoir moi-même falsifiée</span></em><span style="font-size: 14pt;"> ». Mark Twain, dans son autobiographie, disait la même chose un peu différemment : « </span><em><span style="font-size: 14pt;">Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les maudits mensonges </span></em><span style="font-size: 14pt;">["damned lies"]</span><em><span style="font-size: 14pt;"> et les statistiques</span></em><span style="font-size: 14pt;"> », en attribuant la phrase à Disraeli.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Partant de là, il y a quelque chose d’effrayant à constater l’empire que les statistiques exercent sur les esprits en général, et celui des décideurs et responsables en particulier. Un peu comme si tout le monde consentait à l’imposture, et à construire ainsi une représentation fallacieuse de la réalité sociale.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Disons un mot des sondages, qui ne</span><span style="font-size: 14pt;"> sont qu’une extension, en infiniment plus fantaisiste, voire plus délirant, des statistiques, puisqu'ils reposent par principe sur l’extrapolation à une collectivité entière de résultats obtenus au sein d’un « </span><em><span style="font-size: 14pt;">échantillon représentatif</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » de la population.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">J'aimerais bien, par exemple et au hasard, savoir quel « <em>échantillon représentatif </em>» de la population a été interrogé, au moment du débat sur le mariage homosexuel, pour aboutir aux mirifiques 63 % de la population approuvant cette extension brutale de la conjugalité. Quelle merveilleuse trouvaille que l’ « </span><em><span style="font-size: 14pt;">échantillon représentatif</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » (méthode des quotas ou autre) : un pas de plus vers la virtualisation des gens de chair et d’os devenus des abstractions. Pour les convaincre que ce qu'ils pensent n'est pas ce qu'ils croient penser. Et que de toute façon, c'est inéluctable, et que le mieux pour leur équilibre mental est de l'admettre.</span><span style="font-size: 14pt;"> Un pas de plus en direction de l'intimidation par les chiffres et de la manipulation des esprits. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Un moyen pour les comptables qui tiennent tous les leviers de commande de la vie collective (économie, politique, société, …) de transformer les humains concernés par leurs décisions en simples items dans des listes d’items.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Vous avez dit « </span><em><span style="font-size: 14pt;">déshumanisation </span></em><span style="font-size: 14pt;">» ?</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlDernières nouvelles de la gerbetag:solko.hautetfort.com,2014-06-26:53993482014-06-26T20:16:00+02:002014-06-26T20:16:00+02:00 Parce que l'Algérie rencontre la Russie dans un stade brésilien à 22...
<p style="margin: 3.75pt 0cm; line-height: 15pt; text-align: justify; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: #000000;">Parce que l'Algérie rencontre la Russie dans un stade brésilien à 22 heures, le ministre de l’intérieur (qui sera présent ce soir à Lyon) et le préfet du Rhône conseillent aux Lyonnais « d’éviter le quartier ce soir.</span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 14px;">»</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 10.5pt; line-height: 15pt;"> Virés de la ville, en quelque sorte. On déploie dès maintenant trois compagnies de CRS à proximité de la place Gabriel Péri, et des engins lanceurs d’eau.</span></span></p><p style="margin: 3.75pt 0cm; line-height: 15pt; text-align: justify; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: #000000;">Un ancien ministre des Affaires étrangères, dans le cadre de la <em>révolution sémantique </em>préconisée par la Garde des Sceaux, suggère lui de ne plus employer le mot<span style="color: #ff0000;"> <a href="http://off-shore.hautetfort.com/"><span style="color: #ff0000;"><em>euthanasie</em></span></a></span> sous prétexte de l’homophonie avec <em>nazi</em>. Ce serait plus gentil, affirme-t-il</span></p><p style="margin: 3.75pt 0cm; line-height: 15pt; text-align: justify; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: #000000;">Un ministre de l’Education Nationale envisage le plus sérieusement du monde de dépenser des deniers publics à rassembler des spécialistes universitaires de la docimolologie, psychopédagogues et sociologues de gauche, pour animer 6 mois de travaux afin de trouver un moyen d’éviter les mauvaises notes, « qui découragent les élèves » Je crois que c'est la première fois qu'une pétition regroupe 53 000 signatures de lycéens, profs et parents, qui ont trouvé un sujet de bac trop difficile... </span></p><p style="margin: 3.75pt 0cm; line-height: 15pt; text-align: justify; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: #000000;">Ces quelques faits n’ont, en soi, semble-t-il, rien à voir : qui, néanmoins, parmi les progressistes utopistes et autres faiseurs de fable sur la nature humaine des années 70 aurait pu croire que 14 ans après le fameux an 2000, nous en soyons là ?</span></p><p style="margin: 3.75pt 0cm; line-height: 15pt; text-align: justify; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="color: #000000;">Et pendant ce temps, inexorablement, la courbe du chômage progresse, comme aspirée vers le haut par la connerie de tous ces gens qui torpillent le monde en prétendant le gouverner : 24 800 nouveaux demandeurs d’emploi en mai, le cap des 5 millions (parmi les chômeurs déclarés) est allègrement dépassé. Le ministre du travail Rebsamen n’entend pas commenter ces chiffres calamiteux. Il estime avoir besoin pour ça d’une période plus longue… Humour noir ? Allez savoir, avec des salauds pareils ! Il vous avoue dans un interview qu’il publiera en septembre un livre sur la politique et le football ! De la bonne littérature, les gars.</span> <span style="color: #ff0000;"><a href="http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/politique-bourgogne/2014/06/19/francois-rebsamenle-football-et-la-politique.html"><span style="color: #ff0000;">Allez-y</span></a>.</span> <span style="color: #000000;">Franc-maçon influent et politicien véreux, il n’a pas de mal à trouver un éditeur, lui au moins.</span></span></p><p style="margin: 3.75pt 0cm; text-align: justify; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 10.5pt; line-height: 15pt;"><span style="color: #000000;">Mais le pire, c’est le pronostic de l’enc... de l’Elysée pour 2017. Tout ça était, il est vrai, cousu de fil blanc.Je vous laisse découvrir</span> <span style="color: #ff0000;"><a href="http://lelab.europe1.fr/Le-pronostic-de-Francois-Hollande-pour-2017-Marine-Le-Pen-en-tete-au-premier-tour-et-lui-au-second-15232"><span style="color: #ff0000;">ICI</span></a></span>; <span style="color: #000000;">On est au delà, bien au-delà de la tête à claques, non</span></span><span style="font-size: 10.5pt; line-height: 15pt; color: #000000;"> ? </span></span></p>
Olivier Leguayhttp://www.inclassablesmathematiques.fr/about.htmlUtilisation de logos pour la correction de copiestag:www.inclassablesmathematiques.fr,2010-12-29:30451122010-12-29T15:50:00+01:002010-12-29T15:50:00+01:00 J'ai présenté dans un billet précédent quelques logos que peut utiliser...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">J'ai présenté dans <a href="http://www.inclassablesmathematiques.fr/archive/2010/12/27/titre-de-la-note.html" target="_blank"><span style="color: #ff6600;">un billet précédent</span></a> quelques logos que peut utiliser le professeur ou l'élève pour mieux accompagner l'apprentissage et le rendre plus lisible.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">J'ai corrigé un devoir Maison "classique" de Terminale S composé de 3 exercices "type". La correction s'est avérée rapide et agréable car plutôt que d'appuyer sur les erreurs mathématiques, on recherche à infléchir les comportements de l'élève à travers l'utilisation des logos.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Les chiffres :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">11,5 logos utilisés par copie</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">3.84 logos utilisés par exercice</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">1.7 question non traitée par copie</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">30% sont des logos "Attention"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">24% sont des logos "Automatisme"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">13% sont des logos "Méthode"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">11% sont des logos "Stopper net"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">6.5% sont des logos "Rigueur"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">6% sont des logos "Justifier/rédiger"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">3% sont des logos "Chercher son chemin"</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>La conversion en notes chiffrées</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">J'ai compté 0.5 point par logo, 2 points par question non traitée et rajouté environ 2 points, suivant l'impression générale (soin, volonté...). Ce qui fait une copie moyenne autour de la moyenne +2 soit environ 12. C'est le type de notes que j'aurais eu sans les logos. Il me semble qu'il y a beaucoup plus de lisibilité finale sur la copie avec ce système.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Bilan</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La première utilisation est positive. Il reste à tester l'impact sur les élèves et leur intérêt pour ce type d'informations. Affaire à suivre.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Olivier Leguayhttp://www.inclassablesmathematiques.fr/about.htmlLa notation dynamique ( suite)tag:www.inclassablesmathematiques.fr,2009-09-29:23881032009-09-29T15:54:00+02:002009-09-29T15:54:00+02:00 L'évaluation est un art difficile, comme l'indiquent de nombreux billets...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><img src="http://beverycool.hautetfort.com/media/01/01/442958352.jpg" id="media-2002880" alt="note.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2002880" />L'évaluation est un art difficile, comme l'indiquent de nombreux billets dont celui de <a target="_blank" href="http://brouillondepoulet.blogspot.com/2009/09/mouvement-contre-la-constante-macabre.html">Missmath</a> très récemment. Les buts visés ne sont pas nécessairement compatibles. L'évaluation doit faire sens pour infléchir les pratiques de l'élève de façon positive, elle doit viser à ne pas le décourager car dans ce cas elle est contre-productive et elle classe les élèves en vue d'optimiser leur orientation.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En classe, l'élève se retrouve souvent dans le schéma suivant: attente de la date du contrôle+contrôle+attente de la note+note+attente de la date du prochain contrôle..., l'investissement étant commandé par l'objectif visé et le sentiment d'efficacité personnelle de l'élève dans la discipline en question.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Comment donc créer un système d'évaluation continue, plutôt positif mais pas trop, qui soit facilement lisible par les élèves et réalisable par l'enseignant, et qui de plus ne cadence pas sans cesse le temps par de longues périodes d'attente (d'un contrôle ou d'une note)?</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">J'avais déjà réfléchi à la question dans un précédent billet "<a target="_blank" href="http://beverycool.hautetfort.com/archive/2008/11/29/evaluation-dynamique-differentielle-et-par-competences.html"><span style="color: #ff6600;">Evaluation dynamique, différentielle et par compétences</span></a>" en construisant un flux de petites notes. L'idée était bonne mais incomplète car je ne pouvais guère donner une note globale aux élèves qu'en fin de trimestre. Il m'était donc difficile d'avoir un discours sur les notes car celles-ci restaient trop longtemps en ma possession. L'élève ne la voyait que sur le bulletin lorsque j'en avais fait l'obscure moyenne. J'avais aussi beaucoup de difficultés à distinguer l'élève qui me donnait des travaux facultatifs de celui qui n'en donnait aucun. Le choix d'un coefficient plus ou moins important était mon seul levier et il était difficile à manoeuvrer.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">J'ai eu l'idée pour cette année de faire évoluer, non pas le système d'évaluation que j'ai trouvé très performant mais la façon dont il produit des notes. Je souhaitais <b>un système de production d'un flux évaluatif</b> dans lequel je pourrai <b>extraire des notes en nombre suffisant et faisant sens pour les élèves</b>. Je crois avoir trouvé une piste prometteuse.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il faut d'une part s'entendre sur ce que j'évalue dans ce flux. Il ne s'agit pas des travaux de synthèse mais de travaux très brefs (5 à 7 mns) réalisés en classe ciblant un objectif très précis, des devoirs faits en temps libre en dehors de la classe, des travaux facultatifs dont seuls ceux qui sont réussis sont comptabilisés, de compétences évaluées en cours, de l'attitude générale en face de l'activité de la discipline.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><b><span style="font-size: small;">Pour que le flux évacue une note en direction de l'élève il lui faut en faut quatre. La plus basse est rayée. La moyenne des 3 autres donne la note en direction de l'élève. Les 2 notes les plus fortes sont rayées et il reste la 3ème en mémoire. On répète l'expérience.</span></b></span></p> <p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: small;">Pourquoi ce système me semble bon ?</span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b>Il évacue toujours la plus mauvaise note</b>, il est donc positif. Il ne l'est pas trop car il garde en mémoire la plus faible des trois notes restantes. Lorsque l'on itère le processus, il évacue toujours les plus mauvaises notes et garde toujours en mémoire le maximum des minima. <b>Ce système permet l'erreur tout en forçant l'élève à augmenter ce max des mins</b>.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Prenons un exemple (des notes extrêmes sont utilisées pour bien marquer les effets et les arrondis sont par excès au demi point supérieur).</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Julie : 01 06 18 12 Le démarrage est difficile à deux petits tests, un bon devoir maison et une correction moyenne lui procurent une première note (6+18+12)/3 soit 12, ce qui est plutôt satisfaisant compte tenu de son démarrage laborieux. Comme je l'ai expliqué précédemment, je raye le 01, le 18 et le 12 et je garde le 06 en mémoire.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Prenons plusieurs cas de figure.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Julie est en fait très irrégulière et ses notes font de grands écarts, la suite des notes est 05 05 17</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La note la plus basse 05 est rayée et Julie récolte un ( 06+05+17)/3 soit 9.5 , par contre elle est punie de son irrégularité car lui reste un 05 en mémoire à la place du 06 précédent.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Supposons maintenant que Julie soit plutôt laborieuse et que ses notes tournent autour de 09. Elle obtient en fait 09 09 09 ce qui donne la même moyenne que précédemment 09. La note que reçoit Julie est 09 soit de 0.5 point inférieure à la note précédente, mais la constance paye car si elle obtient une note inférieure à 09 dans la série suivante elle sera évacuée, alors que dans le cas précédent le risque sera beaucoup plus grand puisque la note restant en mémoire est un 05.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b>Cette mémoire interne</b> peut donc inciter l'élève à <b>plus de régularité</b> tout <b>en lui permettant l'erreur</b>.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La moyenne qu'aurait du obtenir Julie avec ses 7 notes était de 9.14. Cette technique de calcul n'éloigne donc pas trop de la moyenne réelle par contre elle permet un pilotage des notes par l'élève. Il est certain que notre première Julie, en imaginant qu'elle reçoive 06 04 20 obtiendra une moyenne de 10.5 avec un 06 en mémoire sanctionnant toujours son irrégularité alors que notre Julie laborieuse qui aura 06 10 et 14 aura 11 de moyenne et conservera toujours son 09 en mémoire.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Que se passe-t-il en cas d'effondrement ? Supposons que les 3 notes suivantes soient des 07. Julie irrégulière récolte un 07 ce qui correspond exactement à ses notes alors que Julie laborieuse voit sa note être de 8 ( arrondi supérieur avec le 09 en mémoire), ce qui est positif psychologiquement !</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En cas d'augmentation des résultats, la note faible est oubliée et prend place une note plus forte en mémoire, ce qui donne plus de confiance.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">On peut maintenant considérer que Julie (la deuxième) sérieuse, décide de me rendre un travail facultatif. J'annonce très clairement que seuls les travaux réussis seront comptabilisés. Au milieu de sa série noire de 07 Julie reçoit un 17 valorisant aussi le fait que très peu d'élèves ont rendu ce travail.<br /> Reprenons : 09 en mémoire, 07, 07 , 17 et le 3ème 07 . Julie reçoit donc un ( 09+17+07)/3 soit 11 et qui casse immédiatement l'effet</span> <span style="font-size: small;">psychologique</span> <span style="font-size: small;">négatif . Elle poursuit avec 09 en mémoire et un 07, mémoire résiduelle de la série noire.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un autre point très important à souligner est que ce système rend la production de notes</span> <span style="font-size: small;"><b>asynchrone</b>.</span> <span style="font-size: small;">Il ne permet plus la comparaison car la note d'un devoir ne se retrouve plus comme élément net mais comme élément brut.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les élèves ne peuvent plus se comparer entre eux à un moment donné. La note devient un élément primaire d'un calcul et non un objectif terminal. <b>La note d'un flux est une matière première et non un élément manufacturé</b>.<br /></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Répéter des évaluations très brèves et fortement alignées sur le contenu du cours, permet de <b>diminuer l'impact</b> de chacune d'entre elles. Pouvoir y injecter des notes provenant d'évaluations de natures différentes permet un enrichissement de ce flux et la création de l'asynchronie. Les élèves se trouvent dans un <b>état permanent d'infléchir et d'agir sur ce flux</b>.<br /> <br /> Il me parait donc important qu'il puisse <b>coexister</b> au sein d'un processus évaluatif basé sur le temps long, <span style="background-color: #ffff99;">un système de notation synchrone</span> (attente de l'évaluation+évaluation+attente de résultat+résultat) en même temps qu'<span style="background-color: #ffff99;">une évaluation asynchrone cyclique et dynamique</span>.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'évaluation synchrone utilise comme support des travaux individuels de synthèse, les plus longs et ceux ciblant clairement la comparaison des performances des élèves à un moment donné. L'évaluation asynchrone s'appuie sur des travaux de toutes natures: très courts et individuels, travaux de groupes, évaluation de compétences, participation, activité et dynamisme, sérieux, travaux personnels en temps libre facultatifs ou obligatoires, tutorat entre élèves....</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: small;"><br /> <span style="font-size: medium;">Un premier bilan après un mois d'utilisation</span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce premier mois est un peu particulier car, ne voulant pas effrayer les élèves qui n'en ont pas l'habitude, avec des interros très brèves et répétées chaque semaine, pour les deux premières je leur ai dit que les notes en dessous de la moyenne ne compteraient pas. J'ai suffisamment de "<b>notes brutes</b>" aujourd'hui pour ressortir une "<b>note élève</b>", sans nécessairement comptabiliser les deux premières. J'ai choisi de prendre des arrondis par défaut au demi point inférieur, considérant que l'aspect "positif" est suffisamment marqué par l'écrétage de la plus basse des notes.<br /></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La dispersion des notes brutes est énorme, elles vont presque pour chaque évaluation <b>de 00 à 20</b>, qu'il s'agisse d'une interrogation, d'une correction à rédiger ou d'un exercice à rédiger à la maison, elles sont symboliquement assez chargées de sens, par contre leur caractère brut les rend plus innoffensives en cas d'échec. <b>Les notes "élève"</b> vont, quant à elles, de <b>09 à 18</b>, la moyenne est de 13.5. Ces notes sont donc assez favorables pour les élèves. Elles permettent cependant au travers des notes brutes de voir assez rapidement les méthodes d'apprentissage, de restitution et de rédaction. Elles permettent aussi d'assurer un suivi rapproché des élèves.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">J'ai déjà pu constater que 4 élèves n'ont eu la moyenne à aucune interrogation et que 5 ont eu la moyenne aux 3. J'ai décélé très rapidement les éléments de régularité et je peux ainsi m'appuyer dessus pour informer les élèves clairement de la situation sans que celle-ci prenne une ampleur dramatique avec la double punition de la faible note et du besoin de changement. En effet, les stratégies de changement sont bien difficiles à mettre en oeuvre et demandent un énorme travail en amont, car le changement n'est pas le moyen, c'est l'objectif visé. Le travail à produire par le "changeant" est donc entièrement en amont du changement qui peut s'avérer invisible pendant un temps assez marqué. <b>Ce système asynchrone, à mémoire, et à écrétage peut être un bon moyen pour accompagner le changement potentiel à tout moment de l'année.</b><br /></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'étude des "max des mins" mis en rapport des notes "élève" peut être un indicateur assez fin de régularité.<br /></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce système semble efficace et satisfaisant. L'évaluation d'une compétence particulière en classe, la réalisation d'un petit travail facultatif que j'aurai donné me permet déjà d'extraire une deuxième note en fin de semaine pour certains élèves. Chaque élève pilote indépendamment son flux car il ne reçoit pas nécessairement ses notes en même temps que les autres. Les comparaisons sont plus difficiles.<br /></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il reste à savoir, si la règle du jeu sera appliquée toute l'année ou s'il faudra changer les règles en cours de route. Pour avoir testé un tel sytème l'année passé, sans par contre extraire aussi régulièrement "les notes élèves", j'ai bon espoir sur la pérénnité de celles-ci.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;">Plusieurs pistes pour l'avenir:</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Survaloriser les éléments de régularité en rajoutant dans le flux la moyenne de 3 notes lorsqu'elles sont toutes au dessus ou en dessous de la moyenne. On créé ainsi une espèce d'inertie associée à la régularité.<br /></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ne pas enlever la note la plus faible dans la moyenne des notes.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Supprimer la mémoire.<br /></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Personnaliser les évaluations de certains élèves en s'appuyant sur des axes de changement (travail personnel, méthodes, régularité, perfection, performance...).<br /></span></p> <p style="text-align: justify;"><br /> ....</p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></p>
Olivier Leguayhttp://www.inclassablesmathematiques.fr/about.htmlEvaluation dynamique, différentielle et par compétencestag:www.inclassablesmathematiques.fr,2008-11-29:19224782008-11-29T19:32:00+01:002008-11-29T19:32:00+01:00 J'ai toujours été en difficulté devant le fait d'évaluer des travaux...
<p style="text-align: justify;">J'ai toujours été en difficulté devant le fait d'évaluer des travaux d'élèves sans un barème précis. Je me suis toujours aussi senti très géné lorsqu'il faut évaluer une compétence globale, différencier l'évaluation en fonction des profils des élèves et de leurs objectifs. Je suis souvent le témoin de progrès sensibles, d'efforts importants, qui ne sont pas immédiatement suivis d'effets dans les résultats d'évaluation en classe, ou au contraire de relachements de concentration, de travail, de régularité.</p> <p style="text-align: justify;">Comment donner un instrument de mesure aux élèves autrement que celui d'attendre la note de la prochaine évaluation en classe afin qu'ils puissent infléchir leur résultats ou de plaquer une souvent trop artificielle note de devoir maison?. Faire un devoir maison tout seul ne peut-il pas être une compétence, même si celui-ci est raté, alors qu'un camarade l'a fait faire par un prof particulier, par un parent ou a demandé de l'aide sur un forum?</p> <p style="text-align: justify;">Je ne sais pas si j'ai résolu la question mais j'ai fait un pas, ce qui me parait déjà pas mal. J'ai utilisé un système d'évaluation dynamique qui m'a produit une note, comme tout système d'évaluation d'ailleurs! J'ai décidé de remettre le compteur à 0 à la fin de chaque trimestre afin qu'il produise une autre note. J'ai injecté cette note dans la moyenne de chaque élève. Celle-ci est souvent plus forte que la moyenne de l'élève sauf pour quelques élèves ( environ 15% dans ce premier essai ).</p> <p style="text-align: justify;">C'est l'écart entre la note moyenne du trimestre et cette note ainsi que son évolution sensible dans un temps court qui lui confère son caractère dynamique. Pour quelques élèves il peut y avoir plus de cinq points d'écart en plus ou en moins par rapport à la moyenne brute. Cette note ne fait visiblement jamais passer un élève en dessous de la moyenne, ce qui me semble important et c'est souvent l'écart insuffisant entre la note dynamique et la moyenne brute qui ne permet pas de passer au dessus de la moyenne.</p> <p style="text-align: justify;">Je n'ai pas fait le tour des possibles mais on peut avoir l'idée de faire un mois "participation", où la participation de chaque élève est comparée, en prenant en compte leur caractèreou non, un mois "régularité du travail personnel", évaluer des travaux facultatifs etc...</p> <p style="text-align: justify;">J'ai pour ma part, cassé l'évaluation traditionnelle des travaux maison en faisant apparaitre des espèces de blocs de compétences qui changent en fonction de la nature du devoir et de l'année. En début d'année, j'ai plus appuyé ma notation sur la présentation, les justifications, la rédaction que sur le contenu mathématique. En fin de trimestre, j'ai évalué dans <a href="http://lewebpedagogique.com/mathsauleg/2008/11/18/micromegas-et-le-lapidaire/" target="_blank"><span style="color: #ff6600;">le devoir maison suivant</span></a>, la capacité des élèves à produire la bonne conclusion, ainsi que celle à bien poser le problème.</p> <p style="text-align: justify;">Il est aussi possible de remarquer un progrès sensible sur un comportement, dans la rédaction d'un devoir, ou dans la concentration en classe. Si l'on dispose d'un blog, on peut repérer et valoriser les plus actifs participants.</p> <p style="text-align: justify;">L'idée est simple à mettre en oeuvre: il suffit d'affecter à chaque élève un certain nombre de cellules d'un tableur que l'on peut compléter par des nombres de 0 à 5. Ces nombres correspondent à la compétence évaluée. Il suffit de calculer la moyenne de ces notes. Ainsi à chaque instant apparaît un indicateur que l'élève pilote au quotidien par ses actions.</p> <p style="text-align: justify;">La formule de la moyenne est simple :</p> <p style="text-align: justify;">=SOMME(Plage de données )/(5*nombre de cellules non vides de la plage de données)*20</p> <p style="text-align: justify;">Le nombre de cellules non vides d'une plage de donées se calcule avec la formule =nb(plage de données)</p> <p style="text-align: justify;">On obtient ainsi un tableau pour le premier trimestre comme suit, qui s'actualise automatiquement dès que l'on remplit l'une des cellules:</p> <p style="text-align: center;">(Les intitulés sont des exemples)</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://beverycool.hautetfort.com/media/01/00/1432979286.jpg"><img name="media-1424528" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="notation dynamique.jpg" id="media-1424528" src="http://beverycool.hautetfort.com/media/01/00/1494823280.jpg" /></a></div> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">Il est possible de remplir en fin de trimestre quelques cellules par une valeur afin de noter la faiblesse ou l'importance du nombre de notes. J'avais pensé donner un coefficient différent en fonction du nombre de notes mais je n'ai pas retenu l'idée car celle-ci s'avérait trop difficile à mettre en oeuvre et injuste.<br /> <br /> J'apprécie le caractère spontané de cette technique d'évaluation qui permet de plus une différenciation possible entre les élèves lors de la notation et lors de l'interprétation des résultats.</p> <p style="text-align: justify;">J'ai dressé pour quelques élèves le tableau comparant les deux notes, celle du trimestre et celle dynamique, la note de trimestre ayant été corrigée avec la note dynamique ( coefficient 1 pour 7 au total ).</p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://beverycool.hautetfort.com/media/02/00/143910409.jpg"><img name="media-1424463" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="notation dynamique 2.jpg" id="media-1424463" src="http://beverycool.hautetfort.com/media/02/00/1580314111.jpg" /></a></div> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">On voit par exemple que pour deux des élèves, la différence entre cette note et leur moyenne est telle, qu'elle leur a certainement permis de passer la barrière psychologique de la moyenne!</p>
Olivier Leguayhttp://www.inclassablesmathematiques.fr/about.htmlLe scandale des médias autour de l'information chiffrée : l'exemple de la notation du baccalauréattag:www.inclassablesmathematiques.fr,2008-03-13:15120022008-03-13T22:02:00+01:002008-03-13T22:02:00+01:00 L'évaluation est un domaine complexe qui ne doit pas être réduit à une...
<p align="justify"><br /> L'évaluation est un domaine complexe qui ne doit pas être réduit à une simple caricature et quelques titres accrocheurs. Le Québec qui avait d'ailleurs abandonné les notes et l'évaluation en cours de formation est revenue récemment sur ce principe : <a target="_blank" href="http://beverycool.hautetfort.com/archive/2007/11/12/quebec-le-retour-des-notes-chiffrees.html"><font color="#0000FF">ICI</font></a> et l'explication de cette nouveauté aux élèves est donnée <a target="_blank" href="http://www.gilles-jobin.org/jobineries/index.php?2008/03/10/714-comment-dois-je-etre-evalue"><font color="#0000FF">ICI</font></a> par Gilles Jobin.</p> <p align="justify">On sait donc depuis bien longtemps que dans l'opération d'évaluation d'une épreuve rédigée, un correcteur n'est pas toujours cohérent avec lui-même sur la durée, entre les individus et qu'il n'est pas nécessairement cohérent avec ses pairs non plus. Dit comme ça, cela laisserai à penser qu'évaluer un élève est impossible et que la notation d'un examen serait pure supercherie. C'est cependant oublier le fait que ce biais de notation est justement "aléatoire" comme le précisent les titres accrocheurs et comme l'annonce la page 1 du document, c'est à dire qu'il n'est pas orienté. Si un correcteur sous-évalue un devoir, il y a de grandes chances qu'il en surévalue un autre. Si un correcteur sous-évalue un élève, il y a de grandes chances qu'un autre correcteur le surévalue. Les "écarts" à la note moyenne attendue se compensent asssez bien en moyenne puisque certains sont positifs et d'autres négatifs. Je suis aussi surpris de trouver le mot "aléatoire" dès la première page de ce document qui possède un sens mathématique bien précis et qui me semble être un abus de langage notoire dans ce contexte.<br /> <br /> L'étude statistique qui est donnée dans ce document est celle très connue visant à montrer ce qui l'était déjà depuis 1932, c'est à dire et je me répète, qu'un correcteur n'est pas forcément cohérent avec ses collègues et qu'il peut exister un écart important entre les notes de chacun des correcteurs pour une même copie rédigée et évaluée. Il aurait été plus intéressant de reproduire une expérience permettant de s'approcher des conditions d'évaluation du Bac actuel , c'est à dire de montrer qu'en prenant des correcteurs au hasard corrigeant chacun une copie de leur matière d'un même échantillon , puis en formant des jurys au hasard ( le vrai celui-là), les écarts entre les moyennes obtenues sont assez faibles et ce d'autant plus que l'on multiplie le nombre de matières et que l'on ajoute des points au dessus de la moyenne sur quelques options.</p> <p align="justify">Les résultats d'une expérience qui vise à étudier la dispersion de la notation d'une même copie par plusieurs enseignants avec celle rassemblant un groupe de plusieurs correcteurs qui corrigent chacun un certain type de copie et dont on fait la moyenne ne sont pas du tout de la même nature. <br /> Dans la seconde expérience, une fois enregistrés les biais de correction qui, comme le souligne l'expérience, sont "aléatoires" - en fait ce sont eux qui sont aléatoires et non la note elle même - se compensent en moyenne et il faut pousser jusqu'à la conclusion : c'est bien le facteur " hasard et aléatoire" qui permet de justifier l'effecacité du système de notation du baccalauréat et non de le dénoncer. Le bac n'est pas une épreuve de notation des correcteurs mais bien des copies des élèves, c'est donc une expérience de ce tye qu'il faut produire pour conclure sur ce sujet.<br /> D'autres débats pourraient être lancés mais il me semble que celui dont il est question ici est clos et je suis surpris que les médias n'aient pas plus de réserve quant à la publication de telles informations. mais peut-être manquent-ils de scientifiques permettant de décoder cette information.<br /> <br /> Afin de compléter cette note, je joins <a href="http://beverycool.hautetfort.com/files/Excel/1622873719.xls"><font color="#800080">un fichier Excel</font></a> avec les données du rapport (<em>qui ne sont pas des copies de bac visiblement</em>). Je compose 32 jurys de façon arbitraire par un décalage des colonnes de notation d'une cellule vers le haut pour les 2èmes et 5èmes et de deux cellules vers le haut pour les 3èmes et 6èmes colonnes. 32 jurys de 6 personnes choisies arbitrairement notent ainsi 6 copies identiques. Nous pouvons étudier l'écart entre les moyennes données par ces différents jurys et la moyenne attendue ( j'ai choisi la moyenne de tous les correcteurs 10,13 dont on peut supposer qu'elle soit une valeur de référence).</p> <p align="justify">En considérant que l'on affecte à chaque note le même coefficient, l'écart moyen à la moyenne attendue est de 0.79 point et de 0.68 point si l'on enlève les 10 % de donnés extrêmes.<br /> <br /> On peut donc considérer que sur tous les jurys, la moitié sous-noterai les élèves en moyenne de 0.79 point et l'autre moitié les surnoteraient de 0.79.</p> <p align="justify">D'autre part, considérant que l'oral de rattrapage est à 8 soit bien au dessous de la moyenne ( de 2 points rapportés aux 0.79 de biais théorique), qu'il y a des commissions d'harmonisation dans toutes les disciplines, des lignes téléphoniques spéciales pour aider les correcteurs, que les dossiers sont étudiés de près par les jurys surtout lorsqu'ils sont refusés au premier tour , que les notes sont arrondies bien souvent au point entier supérieur, et que la moyenne générale des épreuves de bac est bien au dessus de 10, il semble important de préciser que le baccalauréat ne ressemble guère à une loterie comme l'indique maladroitement les titres rencontrés, mais bien à une épreuve sérieuse dont la probabilité d'élimination arbitraire d'un candidat est presque nulle.<br /> <br /> Je vous laisse juge d'apprécier les titres utilisés pour relayer cette info et en ce qui concerne le remplacement du bac par un contrôle continu, ce dernier entrainerait des biais, ô combien plus importants que celui que nous venons de rencontrer. S'il s'agissait de remplacer une épreuve rédigée par une épreuve de QCM, il est à noter que la corrélation est très forte et quasi-parfaite entre ces deux types d'épreuves, au moins en mathématiques: <a target="_blank" href="http://pedagogie.ac-toulouse.fr/math/stages2/termS_ES_2004/qcm/bac2004/qcm_dam.pdf"><font color="#FF9900"><strong>ici</strong></font></a>. Les candidats seront donc classés dans le même ordre, mais les QCM sont plus adaptés à l'évaluation de certaines compétences que d'autres mais n'incitent guère à développer chez les élèves, celles en rapport avec une pratique rédactionnelle. Il faut savoir ce que l'on veut!</p> <p align="justify"><strong>Pour conclure, je m'interroge donc sur la publication de telles informations et leur relai immédiat par de grands médias nationaux.</strong></p> <p align="justify">La suite de l'histoire : <a target="_blank" href="http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20080313.OBS4954/letude_remise_en_cause_par_des_professionnels.html"><strong>ICI</strong></a></p> <a target="_blank" href="http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20080313.OBS4954/letude_remise_en_cause_par_des_professionnels.html"><img border="0" src="http://www.wikio.fr/shared/img/vote/wikio2.gif" style="vertical-align: middle" /></a> <font color="#999999">Votez pour cette note</font> <p> </p>
Olivier Leguayhttp://www.inclassablesmathematiques.fr/about.htmlQuébec : le retour des notes chiffréestag:www.inclassablesmathematiques.fr,2007-11-12:13122492007-11-12T12:35:00+01:002007-11-12T12:35:00+01:00 Le gouvernement minoritaire de Jean Charest réalise la promesse de Mario...
<p align="justify">Le gouvernement minoritaire de Jean Charest réalise la promesse de Mario Dumont. Il y aura des pourcentages et même des moyennes de groupe sur les bulletins de tous les élèves du Québec, dans toutes les matières et pour toutes les compétences.</p> <p>L'article du 01/06/07 : <a target="_blank" href="http://www.infobourg.com/sections/actualite/actualite.php?id=11886">ICI</a></p> <p>Un premier témoignage après un premier bulletin "chiffré" : <a target="_blank" href="http://brouillondepoulet.blogspot.com/2007/11/des-chiffres-et-des-moyennes.html">ICI</a></p>
Olivier Leguayhttp://www.inclassablesmathematiques.fr/about.htmlComment magouiller une note d'examen ?tag:www.inclassablesmathematiques.fr,2007-01-21:8397502007-01-21T14:45:00+01:002007-01-21T14:45:00+01:00 Ou comment faire pour que 0=0 ; 20=20 et 8=12 ? La réponse : ICI
<p align="center">Ou comment faire pour que 0=0 ; 20=20 et 8=12 ?</p> <p align="center">La réponse : <a target="_blank" href="http://www.ulb.ac.be/soco/matsch/recherche/11/magouiller/magouiller.htm">ICI</a></p>
Olivier Leguayhttp://www.inclassablesmathematiques.fr/about.htmlQu'est-ce qu'une note ?tag:www.inclassablesmathematiques.fr,2006-12-05:7661362006-12-05T07:45:00+01:002006-12-05T07:45:00+01:00 Tout le monde connait les notes, connait les joies et les peines d'une...
<p align="justify"><font color="#FF6633">Tout le monde connait les notes, connait les joies et les peines d'une bonne ou mauvaise note, a passé des heures à essayer de les faire progresser ou a tout simplement abandonné toute tentative. Quel parent ne s'est pas inquiété plus que de raison pour les notes de son enfant, lequel frôlant de trop près la "barre" du redoublement ? Les politiciens en ont même créé une récemment : celle de vie scolaire. Jacques Nimier nous rappelle sur son site</font> <a href="http://perso.orange.fr/jacques.nimier/docimologie.htm"><font color="#FF6699">ICI</font></a> <font color="#FF6633">que l'attribution d'une note n'est pas tout à fait aussi évidente que l'on croit et dépend de paramètres que l'on a du mal à maîtriser. On peut toujours se demander à juste titre qu'est-ce qu'une "note" ? - dans le sens d'un nombre associé à l'évaluation d'un travail - et consulter Wikipédia :</font> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Note"><font color="#FF3399">ICI</font></a> <font color="#FF6633">( allez-y vous n'allez pas être envahi d'informations superflues, loin s'en faut !!! ). Et si vous trouvez sur le Net la définition d'une "note" plus précise que la banale " évaluation d'un travail", je suis preneur! Je crois qu'il y a un "petit" travail à faire en docimologie... et ceci me conforte d'autant plus dans mon idée profonde <u>qu'inconsciemment</u> et par conséquent, consciemment, le cerveau humain transforme un ensemble complexe de données en nombre ( niveau, note ) afin de permettre un classement.<br /> <strong>Laissez votre avis.</strong></font></p>
Olivier Leguayhttp://www.inclassablesmathematiques.fr/about.htmlLe point de l'erreur toléréetag:www.inclassablesmathematiques.fr,2006-04-06:9665942006-04-06T07:35:00+02:002006-04-06T07:35:00+02:00 Ce matin je corrigeais un paquet de copies sur les tableaux de signes d'une...
<p align="justify"><font color="#FF6600">Ce matin je corrigeais un paquet de copies sur les tableaux de signes d'une classe de seconde et comme l'interrogation était un peu trop longue ( les élèves ont raison, je fais souvent des interros un peu longues, mais j'en donne suffisemment pour occuper la totalité du temps des plus rapides) , je me suis dit que j'allais leur rajouter un point.<br /> <br /> Je déteste argumenter cette démarche, ayant presque envie de dire que c'est un cadeau. J'ai toujours refusé le point de présentation contenu dans la note sur 20 d'autant plus qu'ici ce n'est pas le cas puisque le barème est sur 20 et avec le point supplémentaire le total fait 21 !<br /> <br /> Mais ce matin, j'ai eu une idée ! L'interrogation était longue et nécessitait d'assez nombreuses transformations d'écritures, des factorisations et une attention soutenue pour ne pas se tromper dans les signes.<br /> <br /> Et si ce point était le point de l'erreur, c'est à dire le point donné pour la possibilité de commettre une erreur correspondant à 1 point soit 5% de la note maximale. L'idée me parait séduisante et c'est comme cela que je le présenterai en classe. Je verrai la réaction ( sans doute bonne, car lorsqu'il s'agit de points supplémentaires, les élèves ne trouvent jamais à redire ).<br /> <br /> Une note relevée d'un point pourrait donc être interprétée comme note donnée avec une marge d'erreur à 5%, pour l'élève et donc pour le professeur.<br /> Une note relevée de 2 points pourrait être interprétée comme donnée avec une marge d'erreur à 10% ( je ne l'ai pas encore envisagé).<br /> <br /> Dans le cas présent, les élèves n'étaient pas informés de ce point supplémentaire, mais quelle serait la conséquence de la connaissance préalable de cette information ? Le sens donné à ce point supplémentaire serait-il toujours compris dans le sens de "tolérer un petit droit à l'erreur" ?</font></p>
Olivier Leguayhttp://www.inclassablesmathematiques.fr/about.htmlDocimologietag:www.inclassablesmathematiques.fr,2006-04-02:3652942006-04-02T16:15:00+02:002006-04-02T16:15:00+02:00 Cliquer sur le texte suivant pour aller sur le site de Jacques Nimier...
<p align="center"><font color="#FF9900">Cliquer sur le texte suivant pour aller sur le site de Jacques Nimier</font></p> <p align="center"><a href="http://perso.wanadoo.fr/jacques.nimier/docimologie.htm" class="undefined"><font color="#FF9933">La docimologie ça compte !</font></a></p>