Last posts on djian2024-03-29T15:58:48+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/djian/atom.xmlHoudaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlMes ”Ardoises”...tag:houdaer.hautetfort.com,2023-03-25:64344672023-03-25T04:15:00+01:002023-03-25T04:15:00+01:00 Parce que je sais très bien quel(s) auteur(s) m'ont tendu la main, et à...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Parce que je sais très bien quel(s) auteur(s) m'ont tendu la main, et à quel(s) moment(s)... Voici<a href="http://philippedjian.fr/frederick-houdaer?fbclid=IwAR0MQb4vH4DL1uAO7XBp95bPrXuQ3JjThxYjhbRtU-K1jh5kNK3juPUP2YY"><span style="text-decoration: underline; color: #ff0000;"> la contribution</span></a> que l'on m'a demandée pour un nouveau site consacré à <a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/djian"><span style="text-decoration: underline; color: #ff0000;">Philippe Djian</span></a>.</span></p><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/02/3292802592.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6434158" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/02/4075004805.jpg" alt="75309968.jpg" /></a></p><p style="text-align: left;"> </p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.html”Bien sûr...”tag:houdaer.hautetfort.com,2022-11-29:64143432022-11-29T08:25:38+01:002022-11-29T08:25:38+01:00 Bien sûr qu'ils vont compter tes adverbes, tes malgré que, et mesurer...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/00/4075999809.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6405468" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/00/4011881251.jpg" alt="46943347_10156924644158872_8991869880806408192_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Bien sûr qu'ils vont compter tes adverbes, tes malgré que, et mesurer la taille de tes ellipses... c'est leur métier... Mais toi, tu n'es pas en train de te couper une robe de soirée, tu écris un livre...! Ne t'occupe pas de ce qu'on écrit sur toi, que ce soit bon ou mauvais. Evite les endroits où l'on parle des livres. N'écoute personne. Si quelqu'un se penche sur ton épaule, bondis et frappe-le au visage. Ne tiens pas de discours sur ton travail il n'y a rien à en dire. Ne te demande pas pourquoi tu écris mais pense que chacune de tes phrases pourrait être la dernière.</span></em><br /><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Laisse-le gratter à la porte, il va se fatiguer, ou veux-tu que j'aille lui parler cinq minutes....? </span></em></p><p style="text-align: left;"> </p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlBEINEIX / DJIANtag:houdaer.hautetfort.com,2022-01-27:63623992022-01-27T03:26:00+01:002022-01-27T03:26:00+01:00 Alors que je m’étonnais de n’entendre ou de ne lire aucune réaction de...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/1670660372.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6328615" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/3652174104.jpg" alt="Story-2-Jean-Jacques-Beineix-est-mort-14-01-1215300.jpg" /></a></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #ffffff; background: #000000;">Alors que je m’étonnais de n’entendre ou de ne lire aucune réaction de Djian à la disparition de Beineix (peut-être est-il en train d’écrire un texte à ce sujet tandis que je tapote ces quelques mots), j’ai ré-écouté les trois heures de commentaires que le metteur en scène a laissé en bonus du DVD de « 37°2 » (des commentaires enregistrés en 2000). Beineix ne cesse, pendant ces 180 minutes riches d’anecdotes et de nostalgie – le tournage de « cette comédie qui finit mal » a été très heureux – , de louer l’écriture de Djian, de rappeler que 95% des dialogues et « toutes les voix off » sont directement tirés du roman, d’énumérer les raisons qui l’ont poussé à acheter les droits du roman (tel monologue du personnage principal, telle réplique) etc.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #ffffff; background: #000000;">Extraits (sans filtre, c’est Beineix qui parle donc) :</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="background-color: #000000; color: #ffffff;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; background: #000000;">J’essaye toujours de faire les films les plus simples possible, mais au fond, je n’y arrive pas… Maintenant, il n’y a plus qu’une seule version [de 37°2 le film] , c’est la version dite « intégrale » que nous avons financée grâce à Canal + (le distributeur Gaumont ne jugeait pas opportun de faire cette version, il ne pensait pas que ça pouvait avoir le moindre succès… et moi j’étais persuadé du contraire et surtout je voulais rétablir le film dans sa version que j’aurais souhaité qu’il ait eue dès le départ)…</span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="background-color: #000000; color: #ffffff;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; background: #000000;">Philippe Djian, il a un rapport bizarre avec le film… Il l’aime et il le déteste… Il est pas clair avec ça. Je sais, moi, que le film… c’est le livre, mais d’une certaine façon il accepte pas l’idée de cette adaptation… mais ça a fait connaître le livre, et ça n’enlève rien au livre parce que le livre était exceptionnel… J’ai eu un coup de foudre quand je l’ai lu et je ne cherche pas un instant à évacuer le fait que c’est ce livre qui m’a suggéré ces images… C’est un fantasme d’écrivain… Ce livre ne parle que d’écriture… Pourquoi personne n’a parlé de ça ? Pourquoi personne ne s’est rendu compte de ça ? C’est vraiment une histoire qui célèbre l’écriture… </span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlUn peintre, deux écrivainstag:houdaer.hautetfort.com,2020-11-21:10862362020-11-21T07:07:00+01:002020-11-21T07:07:00+01:00 Passage terrible dans “ Rencontres avec Bram Van Velde ” de Charles Juliet...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Passage terrible dans “ Rencontres avec Bram Van Velde ” de Charles Juliet :</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: medium;">“ <em>Je lui parle d’un garçon que je connais, qui admire des écrivains et des peintres qui se situent aux antipodes, dont la démarche n’a rien de commun.</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: medium;">La réponse jaillit sur-le-champ :</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-family: Verdana;">- Ça montre combien sa tête est loin de son œil.</span></em><span style="font-family: Verdana;"> ”</span></span></p><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/1137190714.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6195542" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/3229937537.jpg" alt="Juliet,Djian,Van Velde,peinture" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #ffffff; background-color: #000000;">Bram Van Velde </span>= LE lien (le seul ?) entre Juliet et Djian. Tout deux lui ont consacré un livre. À ma connaissance, cela n’a jamais été souligné par les critiques.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.html”Voyages” ?tag:houdaer.hautetfort.com,2020-04-15:62290002020-04-15T05:39:36+02:002020-04-15T05:39:36+02:00 « J’en vois. Prendre des notes est une espèce de maladie....
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/01/3129375717.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6116764" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/01/3863619397.jpg" alt="A18jUDHUjrL.jpg" /></a></p><p style="margin-right: 1.0cm; text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia',serif;">« J’en vois. Prendre des notes est une espèce de maladie. Certains sont de vrais frénétiques. Mais ça n’a jamais rien donné de très remarquable – cette impression de refroidi, de vieux chewing-gums entre des mains hésitantes. Les choses doivent remonter d’elles-même, mériter leur place au grand jour. J’ai arrêté mes carnets pour cette raison. On ne peut valablement écrire que dans un sentiment de fragilité absolue. Et sans doute sauter dans un avion permet-il encore de récolter quelques détails subsidiaires, mais le plus gros doit être fait avant, quand on ne sait pas encore très bien où l’on va, que tout reste dans l’ombre, que tout est encore gratuit.</span></em></p><p style="margin-right: 1.0cm; text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia',serif;">(…) Plus tard, la fiction s’impose naturellement. »</span></em></p><p style="margin-right: 1.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia',serif;"> </span></p><p style="margin-right: 1.0cm; text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia',serif;"> </span></em></p>
Hildehttp://bloghost.hautetfort.com/about.htmlLes Quatre de Baker Street -6tag:bloghost.hautetfort.com,2020-03-04:62172112020-03-04T07:00:00+01:002020-03-04T07:00:00+01:00 Aujourd'hui, je poursuis la série des Quatre de Baker Street avec le tome...
<p style="text-align: justify;">Aujourd'hui, je poursuis la série des <strong>Quatre de Baker Street</strong> avec le tome 6! Si vous n'avez pas encore découvert la série, je vous conseillerai plutôt de commencer par le <strong><a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2013/06/19/les-quatre-de-baker-street-1.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">tome 1</a>. </strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6097505" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/01/3631083150.jpg" alt="Les Quatre de Baker Street, L'homme du Yard, tome 6, BD, Djian, Etien, Legrand, Vents d'ouest, Challenge British Mysteries, la bd de la semaine" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;">Pour échapper aux agents de Scotland Yard et aux manigances des hommes sous la coupe de Moriarty qui souhaitent remonter jusqu'à Sherlock Holmes, Black Tom, Charlie et Billy partent se mettre à l'ombre à la Rookery de Dead End mais une fois là-bas, tout ne se passe pas comme prévu.</p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>Comme je le pressentais dans le tome précédent les choses se corsent pour nos francs-tireurs.</strong> L’atmosphère est tendue du début à la fin, peu d'humour dans ce volume vous l'aurez compris.<strong> Beaucoup d'action</strong> : fuites, bagarres, interventions policières mais aussi <strong>des moments difficiles</strong> : morts, séparations et paradoxalement un Sherlock Holmes plus présent et presque trop humain à mon goût, qui s'excuse et prépare le thé. <br />J'ai fini par me modeler un Sherlock Holmes avec peu d'empathie, cynique, pas très attentionné, mais attachant tout de même ce qui fait que celui-ci m'a un peu dérangé par moment avec ses manières. J'ai néanmoins apprécié le petit clin d’œil à une de ses anciennes enquêtes : <em>Un scandale en Bohème</em> où il fait allusion à sa simulation d'un incendie pour récupérer un document important. <br /><br /><strong>Les dialogues sont percutants, on ne s'ennuie pas</strong>. Je n'ai pas relu le début de la saga et je reconnais avoir eu quelques difficultés à me remémorer l'intrigue, à repérer les personnages et leurs différentes implications. <br />L'étau se resserre, mais la partie engagée par Sherlock Holmes n'est pas encore terminée. <strong>Beaucoup de suspense dans les dernières pages qui donnent envie de lire rapidement la suite.</strong> <br /><br />Côté graphisme, je n'ai perçu aucun changement par rapport aux tomes précédents. Ils restent de bonne qualité à mon goût.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6097719" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/01/1339427122.jpg" alt="les quatre de baker street,l'homme du yard,tome 6,bd,djian,etien,legrand,vents d'ouest,challenge british mysteries,la bd de la semaine" /><br /><span style="font-size: 8pt;"><em>Source image : </em></span><a href="https://www.glenat.com/24x32-vents-douest/les-quatre-de-baker-street-tome-06-9782749307794" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-size: 8pt;"><em>Glenat</em></span></a></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6098980" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/01/2301128780.jpg" alt="les quatre de baker street,l'homme du yard,tome 6,bd,djian,etien,legrand,vents d'ouest,challenge british mysteries,la bd de la semaine" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt;">Un bon moment de lecture et l'envie de découvrir le tome 7 dans la foulée.</span></strong></p><blockquote><p style="text-align: center;"><strong>Les Quatre de Baker Street, L'Homme du Yard</strong>, tome 6 de J.B <strong>Djian</strong> et Olivier <strong>Legrand</strong> (scénario) et David <strong>Etien</strong> (dessin et couleur) <a href="https://www.glenat.com/24x32-vents-douest/les-quatre-de-baker-street-tome-06-9782749307794" target="_blank" rel="noopener">Vent d'Ouest</a> - 2015</p></blockquote><p style="text-align: center;"><strong> Sur le Livroblog, vous trouverez le <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2013/06/19/les-quatre-de-baker-street-1.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">tome 1</a>, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2013/08/19/les-quatre-de-baker-street-t2.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le tome 2</a>, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2014/01/15/les-quatre-de-baker-street-3-5272547.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le tome 3</a>, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2014/05/14/les-quatre-de-baker-street-4-5369275.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le tome 4 </a>et <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2014/05/14/les-quatre-de-baker-street-4-5369275.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le tome 5</a></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6097512" style="margin: 0.7em 0.5em;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/02/3960887041.jpeg" alt="logo, challenge british mysteries" width="190" height="142" /><img id="media-6097514" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/01/52931816.jpg" alt="logo, la BD de la semaine" width="144" height="144" /><br /><strong>Le rendez-vous BD de la semaine </strong>est chez <a href="https://aliasnoukette.fr/les-vermeilles-camille-jourdy/" target="_blank" rel="noopener">Noukette</a>. Merci pour ce chouette rendez-vous. <br /><strong>Le Challenge British Mysteries</strong> organisé par Lou & Hilde</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6097669" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/02/3064336961.jpg" alt="logo, fin de série" width="128" height="130" /><br /><br /><strong>Tome 6</strong> découvert aussi dans le cadre du Challenge d'<a href="http://livrement.com/2010/10/14/fin-de-serie/comment-page-2/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Acr0</a>. Une série qu'on poursuit, est une série presque terminée!</p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlMAUDIT MANèGEtag:houdaer.hautetfort.com,2017-09-29:59840602017-09-29T00:01:00+02:002017-09-29T00:01:00+02:00 - Toi, au moins, tu es observateur... ça ne m'étonne pas que t'écrives des...
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt;"><em>- Toi, au moins, tu es observateur... ça ne m'étonne pas que t'écrives des romans... (...) Mais tu as l'air d'oublier une chose. Ma femme s'est BARREE avec un marchand de voitures. Ma fille se BARRE avec un marchand de voitures. Tu ne trouves pas qu'ils en font un peu trop, ces gars-là ?...</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em>Je reconnaissais que c'était dur à avaler. Je ne savais pas s'il méritait un tel coup du sort, mais je pensais pour ma part qu'il valait toute la profession à lui tout seul et même beaucoup plus que ça. Henri était un fabuleux écrivain, sûrement un des meilleurs de tous, mais il faut se lever de bonne heure aujourd'hui pour se vendre un bouquin de poèmes, la plupart des gens ne savent pas que ça existe encore. (...) Je n'étais rien à côté de lui. Heureusement, il y avait une justice et mes bouquins rapportaient assez de fric pour nous deux.</em></span></p><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/00/3613857087.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5695564" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/00/2330459385.jpg" alt="63577771_12744560.jpg" /></a></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
VALERIE BERGMANNhttp://valeriebergmann.hautetfort.com/about.htmlDe sa prose éprise ...(Texte de Philippe Djian , chanté par Stephane Eicher)tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2015-12-18:57328482015-12-18T14:36:00+01:002015-12-18T14:36:00+01:00 ELLE MAL ÉTREINT Elle ne dort pas la nuit Elle garde toujours...
<ol><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">ELLE MAL ÉTREINT</span></strong></li><li style="text-align: center;"></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle ne dort pas la nuit</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle garde toujours les yeux ouverts</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle me met dans son lit</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quand il n'y a plus rien à faire</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle s'amuse toutes les nuits</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et me prend comme un dernier verre</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle fait Ça si bien si</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Spontanément que je m'y perds</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais elle ne m'apporte rien</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle s'allume puis elle s'éteint</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Non, elle ne m'apporte rien</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J'en ai l'envie, pas le besoin</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle se lève toutes les nuits</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et s'interroge sur l'univers</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle a beaucoup d'esprit</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Beaucoup d'amis, beaucoup d'éclairs</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On m'envie, on me dit</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Qu'on la suivrait jusqu'en enfer</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Qu'à son bras, c'est la vie</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">V majuscule qu'on s'est offert</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais elle ne m'apporte rien</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle s'allume puis elle s'éteint</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Non, elle me m'apporte rien</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ni la joie, ni le chagrin</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle déteste aujourd'hui</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce qu'elle avait aimé hier</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle a tant d'appétit</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Que rien ne peut la satisfaire</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle n'a pas de répit</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je l'admire d'une certaine manière</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Même si elle m'étourdit</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Même si je suis loin derrière</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais elle ne m'apporte rien</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle s'allume puis elle s'éteint</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Non, elle ne m'apporte rien</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Glisse comme de l'eau sur la main</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Trop vieux pour ces conneries</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Trop frileux pour les courants d'air</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je cherche toutes les nuits</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Où est l'endroit de l'envers</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle est si pleine de vie</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je suis si lourd, elle si légère</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Parfois elle m'éblouit</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et parfois elle me sidère</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais elle ne m'apporte rien</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle s'allume puis elle s'éteint</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Non elle ne m'apporte rien</span></strong></li><li style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle trop embrasse, mal étreint</span></strong></li></ol><p> </p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlMa semaine télé du 13 au 19 octobretag:corboland78.hautetfort.com,2014-10-20:54715442014-10-20T05:04:00+02:002014-10-20T05:04:00+02:00 « - Dans ma famille, le soir, quand j’étais enfant, on ne regardait...
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em><span style="line-height: 115%; font-style: normal;">« - Dans ma famille, le soir, quand j’étais enfant, on ne regardait pas la télé, non jamais, mais on lisait tous en cercle, mes parents et mes sœurs tous en cercle, tous les cinq on lisait, et après, on allait se coucher. » Serge Joncour </span></em><em><span style="line-height: 115%;">L’Ecrivain national</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em><span style="line-height: 115%; font-style: normal;"> </span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em><span style="line-height: 115%; font-style: normal;">Lundi à 19h sur ARTE, <strong>L’Evolution en marche</strong>, formidable documentaire montrant une troupe de babouins vivant en communauté avec des chiens et des chats, en Arabie Saoudite. Le soir sur France2 très bon épisode de <strong>Castle</strong>. Deux cadavres, deux sosies de collègues de Kate et Castle ! Pas mal du tout et l’assassin n’ayant pas été arrêté, l’affaire est à suivre…</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em><span style="line-height: 115%; font-style: normal;">Mardi en fin d’après-midi, sur TF1 pour le match de football <strong>Arménie/France</strong>. Je craignais une rencontre soporifique, des Arméniens à peine sortis d’une rencontre importante contre la Serbie ce week-end et des Français en version B, il n’en fut rien, sans atteindre des sommets le match était plaisant à suivre. Sans trop forcer leur talent, nos Bleus s’imposent 3-0 face à des adversaires pugnaces et ne manquant pas d’atout, si ce n’est de condition physique. Le moral reste donc au beau fixe.</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em><span style="line-height: 115%; font-style: normal;">Mercredi sur France2, <strong>Les hommes de l’ombre</strong>. Trois soirées et six épisodes, l’excellente saison 2 m’a paru bien courte et je regrette qu’elle soit terminée. Cette immersion fictive au cœur du pouvoir sonnait tellement juste qu’on pouvait la prendre pour argent comptant grâce au scénario bien écrit et aux acteurs parfaits, sans exception. Vivement la suite, s’il y a une suite…</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em><span style="line-height: 115%; font-style: normal;"><img id="media-4729108" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/01/494221841.jpg" alt="141020 Grande librairie.jpg" />Jeudi sur France5 car <strong>La Grande Librairie</strong> de François Busnel recevait entre autres écrivains, Philippe Djian pour son roman </span></em><em><span style="line-height: 115%;">Chéri-Chéri</span></em><em><span style="line-height: 115%; font-style: normal;">. J’étais curieux de voir si Busnel poserait à Djian des questions aussi débiles que l’an dernier quand il était venu présenter son dernier ouvrage. Ce soir, bon cru, l’intervieweur et l’interviewé étaient en forme même si Philippe Djian n’a jamais été un grand parleur. </span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em><span style="line-height: 115%; font-style: normal;">Dimanche soir sur TF1 pour le film de David Yates (2010) <strong>Harry Potter et les reliques de la mort</strong>. J’aime beaucoup Harry Potter, que ce soient les livres ou les films. L’esprit s’égare dans le pays oublié de l’enfance sublimé par l’esthétique réussie des images. Certes, c’est un peu long devant un écran de télé, mais c’est bon quand même.</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em><span style="line-height: 115%; font-style: normal;"> </span></em></span></p><p> </p><p class="MsoNormal"><em><span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Comic Sans MS'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; font-style: normal; mso-bidi-font-style: italic;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Force est de constater que la semaine de télévision n’était pas mal du tout, panachant tous les genres, du documentaire au sport en passant par le cinéma. Du coup, j’en redemande ! </span></span></em></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlPhilippe Djian : « OH… »tag:corboland78.hautetfort.com,2012-09-19:48368142012-09-19T07:00:00+02:002012-09-19T07:00:00+02:00 Philippe Djian est un romancier français né le 3 juin 1949 à Paris. Il est...
<p><img id="media-3751121" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/00/1386291203.jpg" alt="120919 Philippe Djian Livre.jpg" />Philippe Djian est un romancier français né le 3 juin 1949 à Paris. Il est parfois présenté comme un héritier de la <em>Beat Generation</em> en France. Il est notamment l'auteur de <em>37°2 le matin</em> qui lui apporta la popularité mais depuis son style et son inspiration ont beaucoup évolué.</p><p>Comme toujours dans les romans de Djian, ses héros vivent des histoires compliquées au possible, enchevêtrées, difficilement crédibles si on les examine dans le détail, mais l’auteur s’en fiche car il le répète à chaque interview, l’histoire n’a aucune importance, si on veut lire des histoires il suffit d’ouvrir le journal.</p><p>C’est à nouveau le cas avec ce nouveau roman. Michèle vient de se faire violer chez elle par un inconnu mais elle le garde pour elle et ne porte pas plainte. Elle vit séparée de Richard son mari depuis trois ans et leur fils Vincent vient de se mettre en ménage avec Josie, enceinte d’un dealer en prison. Sa mère Irène, soixante-quinze ans, va se fiancer avec un jeune gigolo et son père est en prison depuis trente ans après avoir massacré des enfants dans un club Mickey ! Michèle a une liaison avec Robert, le mari d’Anna sa meilleure amie avec laquelle elle a monté une boîte de production de films. Richard lui, se console dans les bras d’Hélène une standardiste qui pourrait être sa fille. Et puis il y a Patrick, un voisin de Michèle, bien entreprenant. Le roman se déroule durant la période de Noël. Voici en gros, les personnages du roman et leur situation.</p><p>Le bouquin se présente sous la forme d’un texte tout d’un bloc, sans chapitres, et Philippe Djian s’est glissé dans la peau de Michèle pour l’écrire à la première personne du singulier. Ce qui n’apporte rien de particulier, ni en bien ni mal, mais je ne vois pas une vraie femme écrire ce roman comme l’a fait l’auteur. Je pense en particulier à tout ce qui a trait au viol qui me semble relever des fantasmes masculins sur le sujet.</p><p>Ce qui frappe à la lecture, c’est la manière dont l’auteur révèle les évènements. Très lentement, par allusions puis au détour d’une phrase par l’énonciation du fait. Le viol et les crimes du père par exemple, ne sont clairement indiqués aux lecteurs qu’après de longues pages et par petites touches successives.</p><p>J’ai aussi été exaspéré par l’attitude des personnages, leurs réactions face aux évènements qui les touchent et qui ne peuvent que faire envenimer les choses, « Mais comment fais-tu pour te mettre dans de telles situations ? me demande-t-elle. Je suis sidérée ». Quant au personnage de Michèle, pauvre victime des premières pages du roman j’ai eu du mal à la suivre dans son évolution psychologique et sexuelle après qu’elle se retrouve à nouveau face à son violeur (ce que je vous laisse découvrir), mais je sais aussi que tout est possible, il suffit de lire les journaux comme dit Djian. En fait dans ce roman, peu de personnages sont sympathiques (aucuns ?). Tous se collettent avec la vie et font avec, chacun utilisant ses armes pour s’en sortir de son mieux mais jamais sans casse. Ce qui abonderait dans mon sens de voir la vie, à savoir qu’on n’a que ce qu’on mérite. </p><p>Alors pour conclure, paradoxalement après tout ce que je viens d’écrire, je pense que c’est l’un des meilleurs romans de l’auteur depuis bien longtemps. Même si l’histoire est outrée, mais elle n’est qu’un concentré de possibilités, et que Djian n’y attache pas d’importance, elle tient mieux la route que ses dernières productions. Mais ce qui est l’atout majeur du livre, c’est le style et l’écriture. Une écriture légère presque aérienne – surtout au vu du sujet – de laquelle se dégage un sentiment d’apaisement puissant. Quand le fond m’agaçait profondément, la forme me calmait aussi fortement. Un roman salé/sucré. Un (très) bon roman de Philippe Djian. Enfin. </p><p>« Non, je ne sais pas ce que je cherche au juste. Il fait froid, les jours ont raccourci. Je ne lis pas de bons scénarios. J’ai été violée. Je ne parle pas de mes relations avec mon mari et mon fils, je n’évoque même pas mes parents. Le pire est qu’il va falloir penser aux cadeaux. »</p><p> </p><p><img id="media-3751122" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/00/3889133799.jpg" alt="120919 Philippe Djian.jpg" />Philippe Djian <em>« OH… »</em> Gallimard</p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlMa semaine télé du 1 au 7 févriertag:corboland78.hautetfort.com,2009-02-08:20383342009-02-08T09:52:10+01:002009-02-08T09:52:10+01:00 Dimanche il ne fallait pas rater Les Experts : Zagreb sur France 2,...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Comic Sans MS";">Dimanche il ne fallait pas rater Les Experts : Zagreb sur France 2, non pas une nouvelle déclinaison de la série Les Experts (Manhattan ou Miami) mais <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">le match de hand-ball</b> opposant la France à la Croatie, chez elle, pour la finale des Championnats du Monde. Un match superbe où l’équipe de France qui s’autoproclame Les Experts, a largement prouvé qu’elle n’usurpait pas son surnom en remportant le titre par 24 à 19. Pour se détendre après cet exploit, la bonne idée c’était de se brancher sur ARTE pour regarder <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Quand Harry rencontre Sally</b>, un très bon film datant de 1989 plusieurs fois rediffusé, avec Billy Cristal et la délicieuse Meg Ryan dont le passage le plus connu est celui de l’orgasme simulé dans la salle de restaurant. Une comédie dans la veine des films de Woody Allen pour les rapports entre hommes et femmes, la ville de New York, la musique de jazz du générique et le ton général. De temps en temps j’aime bien regarder les informations de CNN pour retrouver la petite musique caractéristique de l’accent américain des présentateurs de la chaîne, le brushing parfait des femmes et le sourire carnassier des hommes. Ca me rappelle mes voyages aux USA et la télé dans la chambre d’hôtel. Mercredi comme d’habitude j’ai suivi sur France 5 <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Silence ça pousse</b>. Noëlle et Stéphane le fameux tandem, plantaient des épinards, car c’est le moment nous a révélé Stéphane. Le lendemain jeudi il devait certainement y avoir une grève à la télé car toutes les chaînes proposaient le même programme un peu mièvre, quatre personnes autour d’une table à la forme biscornue, plissant des yeux pour prendre un air mauvais ou rebelle, s’adressaient à un petit bonhomme avec de grandes oreilles, genre Mr Bean en plus bavard et moins timide. J’ai zappé vite fait sur France 5 et <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">La grande librairie</b> pour y retrouver Philippe Djian mon écrivain préféré dans les années 80 parce qu’il introduisait dans la littérature française un ton et un je ne sais quoi rappelant les écrivains américains. Depuis mon intérêt a un peu faibli il est vrai, mais son nouveau roman <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Impardonnables</i> est très bien reçu par les critiques et je l’ai inscrit dans mon petit carnet pour mes prochains achats. Le film <i style="mso-bidi-font-style: normal;">37°2 le matin</i> avec Béatrice Dalle est tiré de son roman éponyme. La révélation lors de cette émission, ce fût Chloé Delaume venue présenter son livre <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Dans ma maison sous terre</i>. Une jeune écrivaine dont le passé gothique affleure encore, qui nous a annoncé qu’elle avait écrit ce bouquin pour tuer sa grand-mère ! Les échos de sa courte vie déjà bien chargée et son rapport à la mort m’ont intrigué ; ce livre aussi est noté dans mon calepin. Le sujet parfait pour ouvrir un débat sur les émissions littéraires à la télé. Le bouquin est peut-être nul, mais la personnalité de l’écrivain est telle que j’ai envie de le lire. A l’inverse il est d’excellents livres que leurs auteurs ne savent pas très bien présenter et qu’on hésite à lire. Vendredi sur Canal je ne manque pas la seconde partie du <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Grand Journal</b> car Mickey Rourke en est l’invité. Après quinze ans d’absence, l’acteur américain revient avec succès (primé à Berlin et Venise) présenter son nouveau film <i style="mso-bidi-font-style: normal;">The Wrestler</i> dont la musique est un titre qui se trouve sur le nouvel album de Bruce Springsteen – tout se tient – retraçant la vie d’un catcheur déchu et qui fait son retour. Durant cette longue traversée du désert, dont il porte l’entière responsabilité, tous les bruits ont couru sur son addiction à l’alcool et à la drogue, son lifting raté et les photos atroces circulant sur Internet. Je rappelle que dans les années 80 (encore !) il était ce play-boy jouant les premiers rôles dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Rusty James</i> de Coppola en 1982, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">9 semaines 1/2</i> en 1984 avec Kim Basinger, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">L’année du dragon</i><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> de Michael Cimino en 1985, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Angel Heart</i><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> avec De Niro en 1986 etc. Aujourd’hui Mickey n’est plus ce fringant beau gars mais il est de retour dans ce qui est certainement (je réserve mon avis définitif pour quand je l’aurai vu) un bon film et il a conservé son côté <i style="mso-bidi-font-style: normal;">bad boy</i> et <i style="mso-bidi-font-style: normal;">rock’n roll</i>, une bonne nouvelle en somme. Une semaine de télévision estampillée années 80 comme vous avez pu le remarquer ! Enfin samedi, j’ai passé la moitié de l’après-midi devant France2 à regarder les matches de rugby car le Tournoi des VI Nations est l’évènement sportif annuel que je préfère. Hélas ! Le XV de France s’est incliné dès la première rencontre en Irlande et j’ai eu beau hurler et m’énerver devant mon poste, ils n’entendaient aucun de mes conseils. Si il y a une chose que je déteste, c’est les défaites du XV de France. Je ne supporte pas ! Et cette année, je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que je vais souffrir.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlMa bibliothèquetag:corboland78.hautetfort.com,2008-03-05:14993752008-03-05T18:51:13+01:002008-03-05T18:51:13+01:00 Avec le temps qui passe nous sommes devenus plus intimes et les...
<div style="text-align: center"><span style="font-family: 'Comic Sans MS'"><font size="2"><a target="_blank" href="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/02/522795773.JPG"><img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/02/522795773.JPG" alt="522795773.JPG" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-885895" name="media-885895" /></a></font></span></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify" class="MsoNormal">Avec le temps qui passe nous sommes devenus plus intimes et les liens qui se sont créés m’autorisent aujourd’hui à vous faire pénétrer dans mon sanctuaire, dans ce lieu retiré d’où je vous fais parvenir régulièrement de mes nouvelles. Cette pièce pourrait n’être qu’une des chambres de mon appartement si je ne l’avais promue bibliothèque, la plus haute distinction dans l’ordre du mérite pour un espace habitable. Toutefois la scrupuleuse vérité m'oblige à préciser qu’en raison de l’exiguïté des logements modernes, cette même pièce me sert de bureau ce qui, dieu merci, n’en dénature pas la fonction. Deux murs contigus sont couverts de rayonnages faits sur mesure courant du plafond au sol et vice-versa. Les étagères en merisier sont alignées asymétriquement. Le merisier apporte une chaleur cosy à la pièce et l’asymétrie rompt la monotonie des linéaires de livres. Un bureau dans les mêmes tons et un fauteuil en cuir noir garni d’un coussin moelleux complètent le mobilier de cette caverne où l’ours se retire pour des voyages imaginaires. « Je réponds ordinairement à ceux qui me demandent raison de mes voyages : que je sais bien ce que je fuis, mais non ce que je cherche » écrivait Montaigne dans ses <i>Essais</i> . Sur le plus long mural sont classés les romans, par ordre alphabétique de leurs auteurs. Tous les genres sont confondus. D’Apollinaire à Yourcenar les Philip K Dick et Hermann Hess se pressent contre des Dashiell Hammet de poche ou des Jules Vernes aux antiques couvertures vertes et toilées. Des Philippe Djian en collection Blanche de Gallimard se pavanent non loin des James Crumley dans la collection Noire du même éditeur. Les ouvrages, debout, couchés ou inclinés les uns contre les autres, grand format ou poche, se tassent sur les étagères attendant qu’on viennent les déloger pour y relire un passage familier, trouver une citation qui viendra étayer un texte pauvre. Quelques niches sont réservées. Des Pléiades s’alignent belles et austères dans leur cuir et or fin. Des dictionnaires se côtoient pour seconder une mémoire défaillante ou des plumes en suspens. Robert, Littré, Larousse, ils sont tous là dans leurs parures respectables et leurs nombreux volumes en faux cuir. Des intégrales d’auteurs classiques restent à portée de main comme Molière, Racine, Corneille, La Fontaine et tant d’autres illustres. Quelques ouvrages chinés dans les brocantes confèrent un aspect sérieux et bibliophile dans leurs livrées patinées en cuir vénérable. Sur le petit mur, les bouquins sont classés et entassés par genres. Les volumes de voyages racontent les marches à travers les déserts (Monod) , les banquises (Malaurie) , les forêts tropicales (Burton et Speke), le Tibet (Alexandra David-Neel) … Des philosophes de toutes les époques (Sénèque, Emerson, Cioran, Glucksmann) ne laissent guère de place aux ouvrages politiques ou sociologiques et de beaux livres consacrés à la musique rock flirtent avec des manuels consacrés aux oiseaux, aux plantes et aux insectes pour documenter mes randonnées dans la nature. Sur les planches chargées, des bibelots et photos me remettent en mémoire des voyages ou des instants passés de ma vie. Un Bouddha trône devant un exemplaire des pensées de Lao- tseu, une choppe bavaroise cache un roman d’Alfred Döblin, une petite tête d’alligator baille tous crocs à l’air près du <i>Journal du Missouri</i> de JJ Audubon. Terré dans mon antre, entouré de tous ces textes et écrivains mémorables, je suis à l’abri de la bêtise cette bête sournoise qui rôde alentour.</p> <p><span style="font-family: 'Comic Sans MS'"><font size="2"> </font></span></p>