Last posts on disparus2024-03-29T08:14:26+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/disparus/atom.xmlLizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Mission Mobilus” d”Anne-Gaelle Balpe et Roland Garriguetag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2020-07-21:62314722020-07-21T14:45:53+02:002020-07-21T14:45:53+02:00 - Le grand zozo de l'espace L'équipage du Mobilus se compose du...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6121423" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/00/2587036280.JPG" alt="mission,mobilus,anne gaelle,balpe,roland,garrigue,grand,zozo,espace,disparus,kolos,premiers romans,nathan" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">- Le grand zozo de l'espace</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">L'équipage du Mobilus se compose du major Tom, de Bob son ami, d'Alpha l'ordinateur de bord du vaisseau, de Lisa une terrienne et de de Rufus le chien. Après un choc avec un astéroïde, ils cherchent le chemin pour rentrer sur la planète Actaris. Ils arrivent sur la planète Zéno. Rufus s'échappe dès que la porte du vaisseau s'ouvre. Le reste de l'équipage part donc à sa recherche. Il le retrouve prisonnier du peuple zénusien car il a dévoré une partie de leur royaume. Il va alors falloir trouver une ruse pour délivrer Rufus, et Lisa a déjà une petite idée...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance de l'équipage du Mobilus. Ils veulent revenir sur leur planète d'origine Actaris, malheureusement l'ordinateur de bord Alpha est défectueux. Ils atterrissent donc sur Zéno et espèrent trouver de l'aide pour retrouver leur chemin. Mais cela ne va pas se passer comme prévu. Je vous laisse découvrir pourquoi en lisant ce premier tome.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">- Les disparus de Kolos</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Cette fois, le Mobilus se pose sur Kolos. Là-bas, un avis de recherche indique qu'un cartographe et une grande scientifique ont disparu. Lisa et le major Tom partent donc à leur recherche grâce à un drôle d'ascenseur qui apparait lorsque l'on éternue. Ils vont ainsi découvrir d'autres mondes inconnus. Vont-ils réussir à les retrouver et retourner sur Kolos sans encombre ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Dans ce deuxième tome, l'équipage du Mobilus arrive sur une nouvelle planète : Kolos. Ils espèrent toujours trouver quelqu'un pour les aider à retourner sur Actaris. Et qui de mieux qu'un cartographe ? Malheureusement, celui ci a disparu. Ni une, ni deux, Lisa et le major Tom partent à sa recherche et vont encore vivres d'étranges aventures. Je vous laisse découvrir lesquelles en lisant ce deuxième tome.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Voici une série destinée aux 7-11 ans et qui prône le genre de la science fiction. Cette série fait partie de la collection Premiers Romans des éditions Nathan. Cette série plaira aux enfants qui aiment les histoires imaginaires, teintées d'humour, avec pas mal de rebondissements. Le tout est illustré avec pas mal de dessins de Roland Garrigue, tout au long du récit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="https://editions.nathan.fr/" target="_blank" rel="noopener">les éditions Nathan</a> !</span></p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.htmlLes disparus de la guerre d’Algérie du fait des forces de l’ordre françaises : vérité et justice ?tag:lanvert.hautetfort.com,2019-08-09:61693212019-08-09T22:41:53+02:002019-08-09T22:41:53+02:00 Journée d’étude Vendredi 20 septembre 2019 salle Victor Hugo, bâtiment...
<p style="text-align: center;"><strong>Journée d’étude</strong><br /><strong>Vendredi 20 septembre 2019</strong><br />salle Victor Hugo, bâtiment Jacques Chaban-Delmas <br /><strong>Assemblée nationale</strong>, 101, rue de l’Université 75007 Paris.</p><p style="text-align: justify;">Cette journée d’étude est née d’une rencontre, celle d’historiens, de juristes et d’archivistes. L’origine en remonte à la déclaration du président de la République du 13 septembre 2018, lors de sa visite à Josette Audin, veuve du mathématicien et militant communiste Maurice Audin, « disparu » à l’âge de vingt-cinq ans suite à son arrestation à Alger, le 10 juin 1957, par des parachutistes français : « La disparition de Maurice Audin a été rendue possible par un système dont les gouvernements successifs ont permis le développement : le système appelé “arrestation-détention” à l’époque même, qui autorise les forces de l’ordre à arrêter, détenir et interroger “tout suspect dans l’objectif d’une lutte plus efficace contre l’adversaire” et affirmant que “ce système s’est institué sur un fondement légal : les pouvoirs spéciaux”. »<br />Des historiens, notamment Pierre Vidal-Naquet (1930-2006), ont travaillé depuis longtemps sur cette pratique généralisée de la torture pendant ce qu’il est convenu d’appeler la « bataille d’Alger » et sur ce système institutionnalisé d’arrestation-détention, avec son cortège de disparitions. Dans le temps de la guerre elle-même, des journalistes l’ont porté à la connaissance de l’opinion publique, ce qui a valu condamnation de plusieurs journaux et éditeurs. Depuis les années 2010, des historiens, des mathématiciens et des élus de la nation ont joué un rôle décisif dans l’obtention de la déclaration du président de la République. Celle-ci a été une occasion d’ouvrir, le 15 septembre 2018, à l’initiative de l’association Histoire coloniale et postcoloniale et de l’Association Maurice Audin, le site de recueil de témoignages « 1000autres.org », qui a reçu très vite de nombreuses contributions sur les autres disparus algériens de la « bataille d’Alger ».</p><p> </p><p style="text-align: justify;">Dès l’origine, des juristes avaient dénoncé la remise en cause des principes constitutionnels et des engagements internationaux de la France, alertant l’opinion sur les « libertés à l’abandon ». À partir des années 1970, la pratique généralisée des disparitions forcées en Amérique latine a suscité un renforcement considérable du droit international, autour des principes consacrés par la Déclaration sur la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées (adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1990) et l’affirmation du droit à la vérité, du droit à la justice et du droit à la réparation (« principes Joinet »). Ces avancées du droit international pénal nous interrogent à nouveau sur les disparitions forcées de la guerre d’Algérie (1954-1962), avec une perspective juridique élargie dans le temps et l’espace.<br />Enfin la question des archives est centrale, à la fois au plan historique et en ce qui concerne l’enjeu citoyen de leur accès. On lit dans le communiqué de la Présidence de la République du 13 septembre 2018 : « Le président de la République souhaite que toutes les archives de l’Etat qui concernent les disparus de la guerre d’Algérie puissent être librement consultées et qu’une dérogation générale soit instituée en ce sens. » Les archivistes impliqués dans cette journée d’étude sont intéressés à mettre en évidence les exigences et les difficultés du repérage des sources publiques et privées et de l’accès aux archives de la guerre d’Algérie à aujourd’hui.<br />Le programme élaboré pour cette journée s’articule autour de ces trois approches complémentaires et a pour ambition de les faire interagir, pour déboucher sur de nouvelles perspectives de travail et d’action. Il y aura lieu en particulier de constater où en est la réalisation de l’engagement, pris un an auparavant par le chef de l’Etat, en matière de « libre consultation » des archives et, s’il y a lieu, de proclamer l’exigence que cet engagement soit honoré.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/81ryuyhqiQL.jpg" alt="81ryuyhqiQL.jpg" width="505" height="644" /></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlLe Mexique endeuillé par des assassinats de prêtrestag:www.chemindamourverslepere.com,2016-09-26:58528532016-09-26T19:20:21+02:002016-09-26T19:20:21+02:00 Après l’enlèvement et l’assassinat de deux prêtres de Veracruz, le 19...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5464929" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/3909391163.jpg" alt="Mexique-2016.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Après l’enlèvement et l’assassinat de deux prêtres de Veracruz, le 19 septembre dernier, l’Église du Mexique est à nouveau endeuillée. Le père José Alfredo Lopez Guillen, prêtre du diocèse de Morelia, dans l’État du Michoacan, a subi le même sort que ses deux confrères. Rien que depuis le début du mandat du président actuel Enrique Peña Nieto, en décembre 2012, 14 prêtres et deux agents pastoraux laïcs ont été assassinés, et deux autres prêtres sont toujours portés disparus depuis plusieurs années.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">La multiplication de ces attaques inquiète le Pape François, qui avait exprimé dimanche, lors de la prière de l’Angélus, sa compassion pour l’Église mexicaine et pour tout le peuple mexicain frappé par la violence.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Le commentaire de Cyprien Viet à <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://fr.radiovaticana.va/news/2016/09/26/le_mexique_endeuill%C3%A9_par_des_assassinats_de_pr%C3%AAtres/1260756" target="_blank">lire</a></span> / <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://media02.radiovaticana.va/audio/audio2/mp3/00549940.mp3" target="_blank">écouter</a></span> sur Radio Vatican.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Crédit photo : La famille du Père Jose Alfredo Suarez de la Cruz lors de ses funérailles, le 23 septembre 2016. - AP</span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlEquateur : Campagne de la Caritas pour faire face à l’urgencetag:www.chemindamourverslepere.com,2016-04-29:57949772016-04-29T11:50:34+02:002016-04-29T11:50:34+02:00 Guayaquil – Vient d’être lancée la campagne « Ensemble, remettons sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-5358155" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/2087122952.jpg" alt="seisme,equateur,caritas,sans abris,destructions,morts,blessés,disparus" /><span style="font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Guayaquil – Vient d’être lancée la campagne « Ensemble, remettons sur pieds l’Equateur » promue par la Caritas de l’Archidiocèse de Potoviejo, en collaboration avec une importante entreprise du secteur de la grande distribution, la TIA, et ce dans 81 villes du pays. Selon les informations parvenues à Fides, la campagne prévoit la distribution de 3 millions de briques destinées à reconstruire les logements détruits par le séisme et destinées aux familles les plus nécessiteuses qui n’ont actuellement pas un endroit où dormir. L’initiative a été lancée hier par S.Exc. Mgr Mons. Luis Cabrera Herrera, Archevêque de Guayaquil, en compagnie des autres responsables du projet.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">La situation sur la côte nord du pays demeure encore terrible, quelques deux semaines après le séisme qui l’a frappée dans la nuit du 16 avril (voir Fides 18 et 20/04/2016). Le dernier rapport du gouvernement fait état de <strong>659 morts, 17.638 blessés et 48 disparus</strong>. D’autres chiffres indiquent qu’il s’agit d’une véritable urgence sociale : 27.732 personnes assistées dans les hôpitaux et les centres sanitaires d’urgence. Par ailleurs 75% de la population de Manabi et d’Esmeraldas ont accès à l’eau potable. <strong>Les sans abri sont environ 29.067</strong> même si les secours ne parviennent pas encore à rejoindre tous les petits centres habités. Ont par ailleurs été détruites les villes de Manta, Portoviejo, Pedernales, Bahía, Jama et Canoa.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://www.fides.org/fr/news/59914-AMERIQUE_EQUATEUR_Campagne_de_la_Caritas_pour_faire_face_a_l_urgence" target="_blank">Agence Fides</a></span> (CE) (29/04/2016).</span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlA l'Angelus de ce dimanche, le Pape François a demandé que l'on prie pour euxtag:www.chemindamourverslepere.com,2015-10-05:56952702015-10-05T13:21:00+02:002015-10-05T13:21:00+02:00 Guatemala : 131 morts et plus de 300 disparus Il y a peu d’espoir de...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Guatemala : 131 morts et plus de 300 disparus</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il y a peu d’espoir de trouver encore quelqu’un de vivant sous la montagne de boue qui a submergé depuis des jours maintenant Santa Caterina Pinula, au Guatemala. Le nombre total des victimes est désormais de 131 mais jusqu’ici seuls 90 corps ont été récupérés et identifiés. Parmi les victimes, se trouvent au moins 26 mineurs. Les disparus sont au nombre de 300 environ. En réalité, il s’est agi d’une série d’énormes glissements de terrain qui ont submergé des centaines d’habitations dans cette localité sise à la périphérie de la capitale. Hier, à l’Angelus, le Saint-Père François a demandé de prier pour les victimes du glissement de terrain et invité à une solidarité concrète.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Selon les informations parvenues à Fides de sources missionnaires se trouvant dans la capitale guatémaltèque, les opérations de secours ont été interrompues à plusieurs reprises à cause des fortes pluies qui continuent à s’abattre sur le lieu de la catastrophe depuis la nuit du 1er octobre, lorsqu’une pluie torrentielle, la boue et les détritus ont ravagé le village d’El Cambray II, dans la municipalité de Santa Catarina Pinula.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Les sources de Fides signalent qu’environ 900 secouristes sont à l’œuvre pour tenter de retrouver quelques survivants et récupérer les corps des victimes. Il faut également souligner la situation des survivants qui souffrent à cause d’un traumatisme très fort dû non seulement au deuil mais aussi à l’absence d’un corps à enterrer. Cette population vit en effet fortement au contact physique des personnes, parents et amis, au sein d’un même village.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">La catastrophe en question est la plus grave jamais enregistrée au Guatemala depuis les deux séismes de 2012 et 2014 dans le sud-est du pays. En 2005, des centaines de personnes furent tuées par les glissements de terrain provoqués par les pluies torrentielles qui ensevelirent complètement le village de Panabaj. De nombreux corps n’ont jamais été récupérés dans ce cas. (CE)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a href="http://www.fides.org/fr/news/40977-AMERIQUE_GUATEMALA_Secouristes_a_l_oeuvre_apres_les_glissements_de_terrains_ayant_emporte_un_village_et_fait_131_morts_et_plus_de_300_disparus" target="_blank"><span style="color: #008080;">Agence Fides</span></a></span> (05/10/2015).</span></p>
Cassiopéehttp://unpolar.hautetfort.com/about.htmlLes disparus de Mapleton, de Tom Perrottatag:unpolar.hautetfort.com,2014-03-17:53247932014-03-17T14:29:39+01:002014-03-17T14:29:39+01:00 Une chronique de Telube r D’aucun prétendent qu’une bonne idée...
<p style="text-align: justify;" align="center"><span style="color: #0000ff; font-family: times new roman,times; font-size: small;"><em><strong><img id="media-4484271" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/00/00/1293592244.jpg" alt="disparus_de_mapleton.jpg" />Une chronique de <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://unpolar.hautetfort.com/chroniques-de-teluber.html"><span style="color: #0000ff; text-decoration: underline;">Telube</span></a>r</span></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">D’aucun prétendent qu’une bonne idée de roman pourrait se résumer en une phrase, commençant par « et si … ? »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Tom Perrotta semble avoir suivi à la lettre cette recommandation dans son dernier roman, <em>les Disparus de Mapleton</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Perrotta brosse le portrait d’une banlieue américaine ordinaire, presqu’au point d’en être caricaturale, à un détail près : à l’instar du reste de la planète, la petite ville de Mapleton a été frappée par ce que ce que l’on a appelé « le Grand Ravissement ». Trois ans auparavant, des millions de personnes de par le monde se sont volatilisées de façon soudaine et inexplicable. Qui au milieu d’un dîner en famille, qui durant une séance d’exercices à la salle de sport. En l’absence d’explications rationnelles, nombreux sont ceux qui sont allé chercher sur le terrain religieux un sens à la catastrophe. Les disparus sont-ils des élus, rappelés par Dieu au royaume des cieux ? Ou sont-ils au contraire des damnés, punis pour leurs péchés ? Les théories mystiques se sont multipliées, presque autant que les sectes et les gourous autoproclamés. L’un d’eux s’est d’ailleurs surnommé « Saint Wayne », ce qui donne une idée du second degré qui imprègne le roman du début à la fin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Comme un scientifique devant des cobayes en cage, le lecteur est invité à observer une famille, qui n’a pas été directement touchée par la catastrophe, mais ne s’en débat pas moins avec ses conséquences. Les personnages s’agitent dans un contexte social rendu délétère par un immense traumatisme collectif. Kevin, le père, vit seul avec sa fille et la meilleure amie de celle-ci. Tant bien que mal, il trompe sa solitude par des rencontres occasionnelles avec des femmes qui, tout comme lui, ne se sont jamais remises du Grand Ravissement. Laurie, sa femme, a quitté le foyer pour rejoindre les Coupables Survivants, dont les membres s’emploient à faire pénitence avant la fin du monde. Leur fils Tom, lui aussi sur un versant mystique, a rejoint la secte de Saint Wayne, avant de s’enticher de l’une des jeunes épouses du gourou. Jill, leur fille, a troqué ses habits de lycéenne modèle contre ceux d’adolescente perturbée, crâne rasé et échec scolaire à l’appui.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Perrotta utilise un procédé bien connu des amateurs d’uchronie, même si son roman se démarque clairement de ce genre. Il évoque nos sociétés ordinaires par le biais d’un élément extraordinaire. En introduisant un évènement traumatisant dans un contexte <em>a priori</em> paisible, il rend toute la fragilité d’un vernis social qui ne demande qu’à se fissurer, exposant au grand jour les névroses et les faiblesses de chacun.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Par ailleurs, l’auteur décrit avec beaucoup de finesse la dynamique à l’œuvre dans les sociétés occidentales contemporaines. A l’heure où les institutions, religieuses ou politiques, ont perdu de leur superbe, chacun cherche du sens là où il peut, ouvrant un boulevard aux gourous et chantres du développement personnel. Perrotta prend le parti de se moquer de ces derniers sans les incriminer. Ainsi Saint Wayne qui, avant de perdre définitivement les pédales, n’est rien d’autre qu’un père qui pleure sincèrement son enfant disparu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><em>Les disparus de Mapleton</em> est donc un livre à lire, pour découvrir avec humour et même une certaine légèreté le regard d’un auteur sur la <em>middle-class</em> américaine. Certes, les séries, le cinéma et la littérature se sont déjà largement penchés sur la question. Pour autant, en y ajoutant un élément fantastico-délirant, Perrotta nous livre un roman qui, en plus d’inviter à la réflexion, n’oublie pas d’être drôle et divertissant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> Teluber</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em>Les Disparus de Mapleton, <br /></em></strong></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em>Tom Perrotta, <br /></em></strong></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em>Fleuve Noir, 2013, <br /></em></strong></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em>428 pages, 20,90 €<br /><br /></em></strong></span></p>
zazlehttp://chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com/about.htmlMort du poète argentin Juan Gelmantag:chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com,2014-01-15:52719442014-01-15T04:00:00+01:002014-01-15T04:00:00+01:00 De sa vie, on peut dire qu'elle fut faite de drames, de larmes, d'exils,...
<p>De sa vie, on peut dire qu'elle fut faite de drames, de larmes, d'exils, mais aussi d'amour et d'engagements. Juan Gelman est mort hier 14 janvier au Mexique, où il vivait depuis de nombreuses années.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4402257" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com/media/01/01/2480477944.jpg" alt="juan gelman 1930-2014.jpg" /></p><p>C'est quand on regarde son parcours et les tragédies qu'il a pu subir, qu'on se dit que la force de vie du poète était colossale et ses luttes jamais achevées. <strong>Né en 1930 d'un couple de juifs ukrainiens</strong> immigrés à Buenos Aires, Juan Gelman fait montre dès son plus jeune âge de ses talents pour la poésie.</p><p>Il fait partie dans les années 50 d'un groupe de jeunes poètes, tous militants des <strong>jeunesses communistes.</strong> Poésie et engagement ne font qu'un. Les mots doivent changer le monde, et pour cela, il ne faut pas hésiter à changer les mots. Transformer la langue, révéler des formes cachées, innover pour réveiller... <strong>Le poète est l'homme du peuple, il en dit les désarrois, les tourments, les passions.</strong></p><p>Au début des années 1970, Gelman se signale en tant que <strong>journaliste et rédacteur en chef du journal péroniste "Noticias de los <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Montoneros" target="_blank">Montoneros</a>"</strong>. Résolument marqué à gauche, Gelman doit fuire lorsque la junte militaire prend le pouvoir en 1976. Débute alors un <strong>exil</strong> qui ne cessera jamais : Rome, Madrid, Paris, New York, Mexique... Juan Gelman vit loin de sa terre natale, où s'abat une sinistre dictature.</p><p>La tragédie le touche personnellement puisque <strong>son fils et sa belle-fille comptent parmi les Disparus de la dictature</strong>. Ce n'est qu'en 2000 qu'il connaîtra enfin sa petite-fille (née en captivité) adoptée par un couple de policiers uruguayens (le vol de bébés est l'une des particularités de la dictature argentine).</p><p><strong>Juan Gelman a dû attendre 1988 avant de rentrer librement en Argentine</strong>, puisque jusque-là un mandat d'arrêt pesait sur lui, du fait de ses liens dans les années 70 avec les Montoneros, considéré comme une organisation violente, coupable d'atteinte aux droits de l'homme.</p><p>Primé à maintes reprises pour son oeuvre, Juan Gelman avait choisi de rester vivre au Mexique. Il était collaborateur régulier du journal argentin <strong><a href="http://www.pagina12.com.ar/diario/ultimas/20-237723-2014-01-14.html" target="_blank">Pagina 12</a></strong>.</p><p> </p><p>**</p><p><strong>Una mujer y un hombre</strong></p><p>Una mujer y un hombre llevados por la vida,<br /> una mujer y un hombre cara a cara<br /> habitan en la noche, desbordan por sus manos,<br /> se oyen subir libres en la sombra,<br /> sus cabezas descansan en una bella infancia<br /> que ellos crearon juntos, plena de sol, de luz,<br /> una mujer y un hombre atados por sus labios<br /> llenan la noche lenta con toda su memoria,<br /> una mujer y un hombre más bellos en el otro<br /> ocupan su lugar en la tierra.</p><p>Juan Gelman</p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.htmlSous la chape de silence – les disparitions forcées en Syrietag:lanvert.hautetfort.com,2013-08-30:51521272013-08-30T18:55:00+02:002013-08-30T18:55:00+02:00 Communiqué d'Amnesty International Les allégations selon lesquelles des...
<p style="text-align: justify;"><strong>Communiqué d'Amnesty International<br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Les allégations selon lesquelles des armes chimiques ont été utilisées contre des civils syriens montrent que le drame syrien est loin d’être fini. Cela est vrai aussi pour les familles des milliers de personnes disparues dans le pays.</strong></p><p style="text-align: justify;"><br />Amnesty International continue à insister sur le besoin d’une enquête impartiale sur celles-ci et d'autres violations graves des droits humains dans le pays. Depuis le début du mouvement de protestation en Syrie en février 2011, des milliers de personnes soupçonnées d’être des opposants ont été arbitrairement arrêtées. Leur famille ignore où elles se trouvent et ce qu’elles sont devenues. Amnesty International a parlé avec trois hommes libérés après avoir été victimes d’une <strong><span style="color: #008080;"><a title="lire notre page sur la thématique" href="http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Justice-internationale/Presentation/Les-disparitions-forcees" target="_self"><span style="color: #008080;">disparition forcée</span></a></span></strong> pendant des mois, ainsi qu’avec des proches de personnes toujours disparues. </p><p style="text-align: justify;"><strong> Qu’est-ce qu’une disparition forcée ?</strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Le 30 août, Journée internationale des personnes disparues, est l’occasion d’attirer l’attention sur le sort de milliers de personnes victimes dans le monde entier d’une disparition forcée, et sur la souffrance de leurs proches.</p><p style="text-align: justify;">Une personne a « disparu » lorsqu’elle a été arrêtée, placée en détention ou enlevée par des agents de l’État ou par des personnes agissant en leur nom. Dès lors que les auteurs de l’enlèvement nient qu’elle est détenue ou refusent de dévoiler où elle se trouve, elle risque de subir de multiples violations de ses droits fondamentaux. Détenue sans protection de la loi, elle est souvent torturée et craint constamment pour sa vie, elle est privée de tous ses droits et se trouve à la merci de ses ravisseurs. Il s’agit d’une violation continue de ses droits, qui persiste souvent plusieurs années après l’enlèvement et qui laisse des séquelles physiques et psychologiques durables.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.amnesty.fr/sites/default/files/imagecache/Bandeau_carousel_home/160022_A_demonstration_for_the_release_of_Mohamed_Bachir_Arab.jpg" alt="160022_A_demonstration_for_the_release_of_Mohamed_Bachir_Arab.jpg" width="541" height="202" /></p><p style="text-align: justify;">Très souvent, les victimes de disparition forcée ne sont jamais libérées et on ne sait pas ce qu'elles sont devenues. Leur famille et leurs amis ne découvrent parfois jamais ce qui leur est arrivé, ce qui ne fait qu’ajouter à leur souffrance. L’insécurité et la peur engendrées par les disparitions forcées ne touchent pas seulement les victimes directes et leurs proches, mais la société dans son ensemble</p><p style="text-align: justify;"><strong>Un fléau mondial</strong></p><p style="text-align: justify;">Les disparitions forcées ont été un sujet de préoccupation sous le régime de la famille Assad. Amnesty International recense des cas en Syrie depuis la fin des années 1970, mais le nombre de personnes disparues a considérablement augmenté au cours des deux dernières années. La Syrie est loin d’être le seul pays concerné.</p><p style="text-align: justify;">Des disparitions forcées ont lieu dans de nombreux pays à travers le monde. Par ailleurs, bien qu’il s’agisse d’un crime aux termes du droit international, il arrive trop souvent que les responsables présumés ne soient jamais traduits en justice.</p><p style="text-align: justify;">En Asie, le Sri-Lanka a connu des milliers de disparitions. Plus de 30000 seraient recensées. Dans les Amériques, le fléau des disparitions forcées a frappé comme au Chili ou en Argentine durant les années 1970 et 1980. Il continue de frapper aujourd’hui encore des pays comme le Mexique et la Colombie.</p><p style="text-align: justify;">S’efforçant de mettre fin à cette pratique, les Nations unies ont adopté en décembre 2006 la <span style="color: #008080;"><strong><a title="Lire le texte de la Convention-nouvelle fenêtre" href="http://www2.ohchr.org/french/law/disappearance-convention.htm" target="_blank"><span style="color: #008080;">Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées</span></a>.</strong></span> Ce traité vise à prévenir les disparitions forcées et, lorsque de tels crimes sont commis, à faire émerger la vérité et à garantir que les responsables seront sanctionnés et que les victimes et leur famille recevront réparation. Elle est entrée en vigueur en 2010 et compte 39 Etats parties. Amnesty International appelle tous les Etats à ratifier ce texte majeur.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><strong class="bloc-petition">Soutenez les victimes de disparition forcée et leurs proches, demandez aux autorités syriennes de mettre fin à cette pratique. <span class="lien-signer-petition" style="color: #008080;"><a title="Signez notre pétition !" href="http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Justice-internationale/Actions/Halte-aux-disparitions-forcees-en-Syrie-9221" target="_self"><span style="color: #008080;">Signez</span></a></span></strong></span></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlno momenttag:snpsp1.hautetfort.com,2013-07-18:51245632013-07-18T23:50:06+02:002013-07-18T23:50:06+02:00
<p><img id="media-4186488" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://snpsp1.hautetfort.com/media/00/00/1947911393.jpg" alt="boutef,abdeka,said,hollade,poutine,obama" /></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlalgerie:Bob Marley; No Woman no cry !tag:snpsp1.hautetfort.com,2012-09-20:48399792012-09-20T23:57:54+02:002012-09-20T23:57:54+02:00
<p><object width="420" height="315" data="http://www.youtube.com/v/EeL2v1wRXQ8?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/EeL2v1wRXQ8?version=3&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
Cassiopéehttp://unpolar.hautetfort.com/about.htmlLes soldats de papier, de Marc Charuel.tag:unpolar.hautetfort.com,2012-04-13:46777942012-04-13T17:40:00+02:002012-04-13T17:40:00+02:00 Une chronique de Jacques. Je dois l'avouer : j’ai été...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em><img id="media-3536615" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/02/02/125679786.jpg" alt="soldats_de_papier.jpg" />Une chronique de <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://unpolar.hautetfort.com/chroniques-de-jacques.html" target="_self"><span style="color: #0000ff;">Jacques.</span></a></span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Je dois l'avouer : j’ai été bluffé par la puissance de cet extraordinaire roman, d’une densité et d’une force étonnantes, qui allie qualité d’écriture et sens aigüe du suspense à une grande subtilité dans l’analyse psychologique des personnages.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><em>Les soldats de papier</em> s’inspire très librement d’une affaire célèbre, qui a trouvé sa conclusion en 2003 avec le suicide l’adjudant-chef Pierre Chanal : celle des <em>disparus de Mourmelon</em>. Rappelons que huit personnes avaient disparu entre 1980 et 1990, dans une zone proche du camp militaire de Mourmelon où Pierre Chanal était affecté. Plusieurs militaires, des appelés du contingent, s’étaient volatilisés alors qu'ils faisaient du stop dans cette zone, et l’armée, pour éviter toute enquête, avait à l’époque estimé que les « disparus » étaient en réalité des déserteurs. La suite devait montrer que ce n’était pas le cas, et qu’il s’agissait en réalité d’assassinats monstrueux perpétrés par un homme considéré par sa hiérarchie comme un grand soldat, irréprochable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Des « désertions » hypothétiques sont également le point de départ du roman, dont l’histoire ne se déroule pas à Mourmelon mais à Coëtquidan, en Bretagne, dans l’un des plus prestigieux régiments de France. Nous sommes au début des années 1990. Geoffroy de la Roche, jeune psychologue dans le civil et lieutenant de réserve y est affecté par l’armée qui lui demande de comprendre, peut-être pour l’enrayer, une vague de désertions qui se sont produites dans le régiment depuis quelques mois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Il se trouve que dix ans plus tôt, le frère de Geoffroy, lui aussi jeune militaire, avait disparu de son régiment à Pau, et avait été considéré comme déserteur. A l’époque, d’autres jeunes soldats du contingent (« <em>de la main d’œuvre saisonnière, des soldats de papier »</em>, selon le mot d’un des personnages) avaient également disparus, et l’Etat Major, pour étouffer l’affaire avait parlé d’une <em>vague de désertions</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Très vite Geoffroy comprend que le « poireau » (le général responsable du régiment en argot militaire), qui était en fonction à Pau au moment des premières disparitions, n’a qu’un souci : étouffer à nouveau l’affaire en lui demandant de confirmer la thèse officielle : les soldats disparus ont déserté à nouveau, comme dix ans plus tôt à Pau.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Convaincu que son frère, dont l’esprit militaire était indiscutable, n’avait pas déserté, le jeune psychologue tente de comprendre ce qui s’est réellement passé et va se heurter au général, mais aussi à Dumoulin et Raskovic, deux adjudants qui sont censés l’aider dans sa tâche mais qui, pour d’obscures raisons, lui mettent des bâtons dans les roues.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Dès le prologue, nous savons qu’un tueur fou commet des crimes sexuels puis assassine ses victimes d’une façon sadique. Ce tueur apparaît de façon régulière dans le cours de l’histoire et nous comprenons rapidement qu’il est lui-même un militaire. Par la description précise que nous en fait l’auteur, nous savons aussi qu’il est même un des militaires que côtoie Geoffroy, et nous devinons sans peine lequel. Le lecteur possède ainsi un avantage sur le narrateur-enquêteur et héros de l’histoire, puisque nous avons toujours un temps d’avance sur lui.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Ce procédé, loin d’être un obstacle au suspense, permet au contraire, d’une façon très habile, de l’exacerber. Le héros, au fur et à mesure qu’il va s’approcher de la solution, va se trouver en danger, menacé à tout moment d’être exécuté par le tueur qui est au courant des avancées de l’enquête et se sent en danger. A chaque instant, le lecteur a ainsi envie de lui dire : « <em>mais tu ne vois pas qu’il faut te méfier de celui-ci ?</em> ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Geoffroy de la Roche, admirateur des valeurs militaires par tradition familiale, n’est pas un super-héros fort en gueule et rouleur de mécanique, mais un intellectuel qui a ses fragilités, ses failles, dont la moindre n’est pas la disparition de son frère qu’il admirait et aimait et dont le souvenir lui laisse une blessure qui semble inguérissable. Il est capable de se laisser humilier sans rien dire par les deux militaires censés l’aider dans son enquête, comme de montrer à d’autres moments courage et ténacité. Le personnage du tueur, admiré par certains, détesté et craint pas d’autres, est particulièrement fort, et Marc Charuel s’est de toute évidence servi des rapports que les psychiatres ont établis sur Pierre Chanal pour le montrer dans toute sa complexité, sa brutalité, ses aspects les plus effrayants. Même travail subtil pour les personnages secondaires de Dumoulin, du général de Lesgrée, du curé du régiment avec qui Geoffroy sympathise ou de Selma, la mère de l’un des jeunes disparus qui va jouer un rôle central dans l’histoire : tous ces personnages sont aussi forts dans leurs caractérisation que crédibles, et ils ne versent jamais dans la caricature.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Le souvenir de Selma, d’origine yougoslave et qui est repartie dans son pays natal après une histoire d’amour avec Geoffroy, va entraîner ce dernier, à la fin du roman, dans la Bosnie en guerre des années 1990 où l’histoire va trouver là son dénouement brutal et tragique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Ce roman laisse au lecteur l’empreinte forte, sans doute indélébile, des grands romans dont les personnages sombres et complexes marquent à jamais notre mémoire. Marc Charuel est vraiment un auteur à découvrir, et si ce n’est pas déjà fait, tentez l’aventure : je prends le pari que vous ne le regretterez pas !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Jacques, (<em><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.un-polar.com/"><span style="color: #0000ff;">lectures et chroniques</span></a></span></em>)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;"><em><strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Une autre chronique sur ce roman, <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://unpolar.hautetfort.com/archive/2012/04/14/les-soldats-de-papier-de-marc-charuel-chronique-2.html" target="_self"><span style="color: #0000ff; text-decoration: underline;">celle de Paul</span></a></span></span></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em>Les soldats de papier<br />Marc Charuel<br />Albin-Michel<br />464 p<br />21,90 €</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Présentation de l'éditeur</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><em>Ecole Saint-Cyr, Coëtquidan.<br />Depuis plusieurs semaines, les désertions se multiplient. Geoffroy, psychologue dans le civil et lieutenant de réserve dans l’armée de Terre, se voit confier la mission d’y mettre un terme en sondant discrètement les soldats. Il prend d’autant plus l’affaire à coeur que cette vague de disparitions ressemble à celle survenue à Pau, dix ans plus tôt, au cours de laquelle son propre frère a disparu. Il doit faire équipe avec deux adjudants de la sécurité militaire, collaboration qui se révèle très vite difficile. Menée par un réserviste, l’enquête ne l’est pas moins, les militaires craignant que Geoffroy salisse l’image de l’armée. L’investigation bascule dans l’horreur lorsque chacun des trois hommes reçoit un morceau de photo d’un corps supplicié : celui du frère de Geoffroy…<br />Huit hommes manquent désormais à l’appel, et Geoffroy est convaincu que le tueur fait partie de l’école de Coëtquidan… <br />Inspiré par l’affaire du camp de Mourmelon, un thriller redoutablement efficace où l’on retrouve la patte de Charuel.</em></span></p>
Notehttp://unebibliothequeau13.hautetfort.com/about.htmlUn silence d'État. Les disparus civils européens de la guerre d'Algérietag:unebibliothequeau13.hautetfort.com,2011-12-11:39024142011-12-11T10:25:00+01:002011-12-11T10:25:00+01:00 Titre : Un silence d'État. Les disparus civils européens de la...
<p> </p><p><img id="media-3335444" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://unebibliothequeau13.hautetfort.com/media/01/02/1085676770.jpg" alt="jean jacques jordi,disparus,enlèvement,de gaulle,joxe,de broglie,ben bella,boumediene,fln,harkis,algérie,algérie française,tortures,massacres,trahison" /></p><p>Titre : Un silence d'État. Les disparus civils européens de la guerre d'Algérie</p><p>Auteur : Jean-Jacques Jordi</p><p>Éditeur : Éditions Sotéca/Belin</p><p>Date de parution : Octobre 2011</p><p>Pays de l'auteur : France</p><p>Nombre de page : 196</p><p>Première phrase : "On peut, sans aucun doute, définir la personne disparue par ce qu'elle n'est pas."</p><p>Première phrase de la page 31 : "Au 22 février 1962, De Gaulle sait que la signature des accords est imminente."</p><p>Dernière phrase : "C'est au prix de l'histoire que les mémoires pourront être apaisées et cela vaut aussi bien pour les associations de rapatriés d'Algérie, pour les associations d'Anciens combattants, pour les associations d'e-harkis et supplétifs que pour les Algériens. Et l'on pourrait ajouter, pour l'ensemble des dirigeants politiques des deux pays."</p><p>Commentaire </p><p>Docteur en histoire et spécialiste des colonisations et décolonisations, Jean Jacques Jordi a travaillé pendant quatre ans sur les archives nouvellement ouvertes sur la guerre d'ALgérie. Il publie ici une recherche sur les "disparus", terme qu'il lui faut d'abord définir. Il montre que le FLN avait comme intention de faire partir tous les "non-algériens de souche" du pays en faisant régner la terreur, que le gouvernement et l'État français, Armée comprise, étaient parfaitement au courant, qu'ils ont volontairement laissé faire et que l'essentiel des enlèvements et disparutions a eu lieu après la signature des accords d'Evian. </p><p>Enfin il donne le chiffre de 1600 personnes dont on n'est toujours sans aucune nouvelles. Il donne d'ailleurs des listes à la fin de son livre. </p><p>Sur le même sujet, dans la "Bibliothèque du 13" : "Aîmée et souffrante Algérie" de Jacques Soustelle.</p><p><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=httpssitesg05-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2916385568&ref=qf_sp_asin_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p><p> </p><p> </p><div> </div><div> </div>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmln'est pas!!!!algerie en voie de disparition!!!! algers que fait le wali ,les apc, les delegue's de wali tout ce beau(aftag:snpsp1.hautetfort.com,2010-11-07:29769232010-11-07T19:49:00+01:002010-11-07T19:49:00+01:00 Evacuation de dizaines de familles à Alger suite à l'infiltration des eaux...
<h1>Evacuation de dizaines de familles à Alger suite à l'infiltration des eaux dans leurs habitations</h1><div style="position: relative; float: right; top: 10px;"><a title="Taille du texte normale" href="http://www.elwatan.com/une/evacuation-de-dizaines-de-familles-a-alger-suite-a-l-infiltration-des-eaux-dans-leurs-habitations-07-11-2010-98031_108.php"><img class="ico-a moins" src="http://www.elwatan.com/img/trans.gif" alt="Taille du texte normale" /></a><a title="Agrandir la taille du texte" href="http://www.elwatan.com/une/evacuation-de-dizaines-de-familles-a-alger-suite-a-l-infiltration-des-eaux-dans-leurs-habitations-07-11-2010-98031_108.php"><img class="ico-a plus" src="http://www.elwatan.com/img/trans.gif" alt="Agrandir la taille du texte" /></a></div><p><a title="wikio" href="http://www.wikio.fr/vote?url=http%3A%2F%2Fwww.elwatan.com%2Fune%2Fevacuation-de-dizaines-de-familles-a-alger-suite-a-l-infiltration-des-eaux-dans-leurs-habitations-07-11-2010-98031_108.php" target="_blank"><img class="wikio" src="http://www.elwatan.com/img/trans.gif" alt="" /></a> <a title="Facebook" href="http://www.facebook.com/share.php?u=http%3A%2F%2Fwww.elwatan.com%2Fune%2Fevacuation-de-dizaines-de-familles-a-alger-suite-a-l-infiltration-des-eaux-dans-leurs-habitations-07-11-2010-98031_108.php" target="_blank"><img class="facebook" src="http://www.elwatan.com/img/trans.gif" alt="" /></a> <a title="Diggit" href="http://www.digg.com/submit?phase=2&url=http%3A%2F%2Fwww.elwatan.com%2Fune%2Fevacuation-de-dizaines-de-familles-a-alger-suite-a-l-infiltration-des-eaux-dans-leurs-habitations-07-11-2010-98031_108.php" target="_blank"><img class="diggit" src="http://www.elwatan.com/img/trans.gif" alt="" /></a></p><h2 id="chapo"><p>Les pluies orageuses qui se abattues depuis la matinée de dimanche 07 novembre ont causé d'enormes dégats à Alger.</p></h2><div id="texte" class="texte"><p>Plusieurs familles résidant à Alger ont été évacuées dimanche suite à l'infiltration des eaux pluviales dans leurs habitations, a indiqué la Protection civile. </p><p>De 04:00 jusqu'à 13:00, quelque 44 interventions ont été effectuées pour évacuer plusieurs familles suite à l'infiltration des eaux pluviales dans leurs habitations après le débordement des eaux des oueds, a indiqué à l'APS le chargé de la communication auprès de la Protection civile de la wilaya d'Alger, M. Sofiane Bekhti.</p><p>Certains cas "sensibles" ont été enregistrés dont ceux au niveau d'Azur Plage où 27 familles ont été momentanément évacuées avant de regagner leurs habitations dans l'après-midi après le drainage des eaux outre l'évacuation de sept personnes de l'hôtel "La Nomade" sis à Palm Beach, a-t-il ajouté. </p><p>A Birtouta, les eaux pluviales se sont infiltrées dans 40 habitations au niveau de la route de Sidi Abed où 9 cas ont nécessité une évacuation. </p><p>Par ailleurs, les services de la Protection civile ont évacué un véhicule qui était coincé dans la trémie reliant Ain Benian à Staoueli. Plusieurs zones à l'ouest de la capitale ont enregistré des inondations des chaussées dont Bouchaoui ville et Ouled Fayet.</p></div>
Véronique Massenothttp://correspondances.hautetfort.com/about.htmlNina intente un procèstag:correspondances.hautetfort.com,2008-03-18:15211262008-03-18T12:55:00+01:002008-03-18T12:55:00+01:00 En résonnance avec la lecture de mon roman Lettres à une disparue , un...
<p class="firstLine" align="justify">En résonnance avec la lecture de mon roman <i>Lettres à une disparue</i>, un article paru vendredi dernier dans <i>Le Monde</i>. (Merci Chantal, pour ta revue de presse et ton oeil aiguisé !)</p> <p class="firstLine" align="justify"> </p> <p class="firstLine" align="justify"><img src="http://correspondances.hautetfort.com/media/02/02/212326149.jpg" id="media-909375" alt="32935770.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-909375" /><span class="dropcap">A</span>pplaudissements, embrassades et large sourire de Maria Eugenia Sampallo Barragan, mercredi 12 mars, dans une salle comble du tribunal fédéral de Buenos Aires. Cette jeune Argentine de 30 ans est la première enfant de disparus pendant la dictature militaire à avoir porté plainte contre ceux qui l'avaient illégalement adoptée, après que sa mère eut accouché en captivité.</p> <script type="text/javascript"> //<![CDATA[ if ( undefined !== MIA.Pub.OAS.events ) { MIA.Pub.OAS.events["pubOAS_middle"] = "pubOAS_middle"; } //]]> </script> <div align="justify">Le procureur, comme la veille l'avocat de l'accusation, a réclamé des peines de vingt-cinq ans de prison contre le couple, Osvaldo Rivas et Maria Cristina Gomez, et contre un ancien tortionnaire militaire, Enrique Berthier, qui leur avait livré le bébé. Ils sont accusés d'enlèvement de mineur, falsification de documents publics et suppression d'identité. La sentence de ce procès historique sera rendue le 4 avril.</div> <p align="justify"><i>"Pendant toute mon enfance, j'ai eu des doutes sur mon identité</i>, a confié Maria Eugenia Sampallo, le premier jour du procès, le 19 février. <i>Quand je posais des questions, l'histoire changeait tout le temps : mes parents étaient morts dans un accident, j'étais la fille de la bonne ou d'une hôtesse de l'air. Ma confusion devenait chaque fois plus grande."</i> Durant plus de deux heures, elle a détaillé les mauvais traitements dont elle a été victime, la poussant, adolescente, à fuir sa maison. <i>"Je t'ai élevée entre des draps de soie. Sans moi, on t'aurait jeté dans un fossé, petite morveuse"</i>, lui disait sa "mère adoptive".</p> <p align="justify">Maria Eugenia ne sait ni quand ni où elle est née. <i>"Ma date d'anniversaire, je l'ai choisie toute seule : c'est le 8 février, l'anniversaire de mariage de ma grand-mère. Et ce, jusqu'à nouvel ordre. Si j'obtiens de nouvelles informations, je la changerai volontiers"</i>, a-t-elle déclaré.</p> <p align="justify">En 2000, n'en pouvant plus de douter, celle qui s'appelait alors Violeta Rivas a pris contact avec la Commission nationale pour le droit à l'identité (Conadi), puis les Grands-Mères de la place de Mai, l'association qui recherche inlassablement depuis trente ans la trace des quelque 500 bébés volés à l'époque de la dictature militaire (1976-1983). Après des analyses de sang et grâce au fichier ADN des proches des disparus, elle a recouvert son identité à 23 ans, changé de nom et retrouvé sa famille biologique.</p> <p align="justify">Ses parents étaient des ouvriers, militants communistes. Sa mère, Mirta, était enceinte de six mois lorsqu'elle a été enlevée par un commando militaire, avec son mari, le 6 décembre 1977. Conduite au centre clandestin de tortures "El Atletico", en plein centre de Buenos Aires, elle a ensuite été transférée vers une destination inconnue pour accoucher.</p> <p align="justify"><b>AUCUN REMORDS</b></p> <p align="justify">Des témoignages émouvants ont ponctué le procès. Celui de Azucena Barragan, 80 ans, la grand-mère maternelle de Maria Eugenia. Assise dans une chaise roulante, elle a raconté, d'une voix faible, la longue quête pour retrouver sa petite-fille. Ou celui de Gustavo, le frère de la plaignante, qui a évoqué, ému, l'image de sa mère enceinte. Il avait trois ans quand il a été arrêté en même temps que ses parents. Il a été récupéré par sa famille, 43 jours plus tard, dans un commissariat.</p> <p align="justify">Les trois inculpés n'ont exprimé aucun remords, convaincus d'avoir <i>"bien oeuvré en s'occupant de la petite"</i>. Ce sera l'argument de la défense. Pendant les années de plomb, de nombreuses jeunes femmes ont accouché en captivité avant de disparaître. Les bébés étaient confiés à des familles proches des militaires au pouvoir. Les Grands-Mères de la place de Mai ont réussi à retrouver 88 de ces enfants. Des associations de défense des droits de l'homme estiment que 30 000 personnes ont disparu pendant la féroce répression.</p> <p align="justify">Dans le cadre des enquêtes sur les bébés volés, deux militaires sont morts mystérieusement, au cours des derniers mois, avant d'être entendus par la justice.</p> <b>Christine Legrand</b><br /> <div align="justify">Article paru dans l'édition du 14.03.08.</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">> Pour lire l'article sur le site du journal, c'est <a href="http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/03/13/une-fille-de-disparus-argentins-volee-a-sa-naissance-poursuit-ses-parents-adoptifs_1022405_3222.html" target="_blank">là</a>.</div> <div align="justify"> </div>