Last posts on dictatures2024-03-28T11:28:18+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/dictatures/atom.xmlmidierhttp://icilleurs.hautetfort.com/about.htmlEn démocratie, les seuls ennemis sont...tag:icilleurs.hautetfort.com,2020-11-15:62772762020-11-15T11:16:26+01:002020-11-15T11:16:26+01:00 Trump et autres autocrates de par le monde font passer leurs opposants pour...
<p>Trump et autres autocrates de par le monde font passer leurs opposants pour des ennemis.</p><p><strong>En démocratie, les seuls ennemis sont ceux qui sont ennemis de la démocratie.</strong></p>
icnidhttp://anvedj.hautetfort.com/about.htmlLa tentationtag:anvedj.hautetfort.com,2020-03-20:62221092020-03-20T21:53:00+01:002020-03-20T21:53:00+01:00 La tentation de la dictature reste permanente, mais ... La faiblesse , la...
<p>La tentation de la dictature reste permanente, mais ...</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">La faiblesse , la prétention, l’égoïsme, sont de multiples tentations vers la dictature.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">L’éducation reste un mauvais souvenir avec la scolastique et les multiples Inquisitions qui ont jalonné les chemins du savoir en Occident.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Combien de dirigeants, religieux ou non, ont sombré dans les pires horreurs, mais en ayant bien soin de réécrire l’Histoire pour laisser derrière eux des souvenirs de « dirigeants éclairés ».</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Ce sont toujours les autres qui n’ont pas respecté les couvre-feux, mais y en avait-il vraiment besoin ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Et peut-on comparer la liberté de celui qui dispose d’un domaine avec du personnel, (cela va de soi) et celui qui vit dans une mansarde avec vue sur le couloir, un petit bout de ciel, et quelques cafards, lorsque l’on choisit de demander aux populations de rester chez elles.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">La conception de l’État, tout puissant avec les puissants, et dur avec la misère qu’il a pourtant généralement lui-même créée reste au cœur du débat.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Tout est dans tout, et ceux qui privilégient le présent et le populisme ne peuvent avoir prévu l’avenir et les conséquences de leurs aveuglements.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Il est cependant trop tard maintenant, et il faudrait peut-être endosser les responsabilités que l’on ne peut éluder,</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Contentons-nous de rire des PV distribués pour « limiter les contacts », des déplacements avec forces de l’ordre, gardes du corps, et autres falbalas, qui vont limiter la transmission des virus, des manques de matériels que la lutte contre la corruption aurait du constater, tentons de faire face aux vrais besoins, ceux de nourriture que tout le monde ne peut pas accumulé, ceux de médicaments dont les guerres de brevets nous ont privés, ceux de produits stockés inutilement, et qui ne sont pas distribués, ceux d’accès à l’air, à l’eau.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Le droit du plus fort peut-il nous garantir que les coups de bâton vont effacer les errements, peut-il nous garantir que les passe-droits qui ne pourront plus être dénoncés vont subitement cesser ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Certainement pas, et si toujours la misère devient moins voyante lorsque la répression rajoute des morts sanguinolents sur les demi-morts des catastrophes humanitaires, elle n’en reste cependant pas moins présente.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Les quelques milliers de morts de l’épidémie peuvent-ils se comparer avec les millions de victimes des guerres en cours aux quatre coins de la planète ? C’est pourtant ce qui se fait, et l’on peut déjà voir se profiler les discours de ceux qui vont prétendre avoir annoncer les problèmes, alors qu’ils ont fait l’inverse, qui vont prétendre trouver les coupables, alors qu’ils sont mouillés jusqu’au cou, et qui vont en plus continuer à nous pourrir l’existence pour continuer à se servir dans l’assiette au beurre.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Politiciens -véreux-, financiers -malhonnêtes-, spéculateurs -impénitents-, prédicateurs -inconséquents-, juristes -incompétents-, populistes -escrocs-, il va quand même falloir que nous développions des outils pour vous repérer et tenter de nous protéger.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">En fait, le plus gros problème vient des nombreuses théories pour lesquelles la réussite sociale est liée à un accès à des droits exorbitants du droit commun. Il n’y a pas « le Droit », mais des droits liés au statut. Plus vous obtenez d’emprise sur les autres, plus vos droits deviennent des prérogatives sans autre limite que la mort, contre laquelle les mausolées les plus extraordinaires ne peuvent rien. L’Histoire est jalonnée de toutes les traces laissées par les dirigeants qui ont régné plus que dirigé, qui ont imposé sans raison autre que leurs envies, qui ont gaspillé de la manière la plus éhontée, et qui ont voulu s’inscrire dans l’Histoire.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Et quand on voit de par le monde les efforts des dictateurs pour justifier leur autorité, la prééminence du Droit n’est pas pour demain, puisqu’ils passent leur temps à faire du passe-droit et cela partout , donc aussi chez nous.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"> </p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlLe meilleur des mondes, nous y sommestag:verslarevolution.hautetfort.com,2012-02-23:46102872012-02-23T10:38:00+01:002012-02-23T10:38:00+01:00 J'ai découvert ces extraits d'une conférence donnée au Language Center...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">J'ai découvert ces extraits d'une conférence donnée</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> au <em>Language Center</em> de l'Université de Berkeley (Californie), le 20 mars 1962, par Aldous Huxley, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Meilleur_des_mondes" target="_blank">le célèbre auteur du « Meilleur des mondes »</a>, roman visionnaire paru en 1932 (!), grâce à un commentaire de @Galileen (merci à lui) sur le Scriptoblog. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En VF, il n'y a malheureusement pas mieux que cette brève partie d'un film du gros Alex Jones, dont je vous conseille encore et toujours de vous méfier grandement :</span></p><p> </p><p><iframe width="560" height="410" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/6TpV1qQSimY" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais en VO, il y a ça, qui mériterait d'être traduit intégralement (le texte en anglais est <a href="http://www.scribd.com/doc/3785574/Aldous-Huxley-Speech-The-Ultimate-Revolution-20-03-1962" target="_blank">ici</a>) :</span></p><p> </p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/Kf9oBZENUhI" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlles 50 tonnes archives remis au clan d'oudja c'est une blague!!!!!tag:snpsp1.hautetfort.com,2011-11-21:38778662011-11-21T22:03:52+01:002011-11-21T22:03:52+01:00 DAHO OULD KABLIA «L'Algérie a récupéré 50 tonnes d'archives» Par Kamel...
<div class="article_titre"><h2>DAHO OULD KABLIA</h2><h1>«L'Algérie a récupéré 50 tonnes d'archives»</h1></div><div class="story_stamp">Par <span class="story_author">Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE </span></div><div class="font_size"> </div><div class="image"><img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P111121-13.jpg" alt="«L'Algérie a récupéré 50 tonnes d'archives»" /></div><p class="article_abstract">«L'Algérie aurait pu s'offrir un Etat démocratique si le Gpra avait continué la gestion de la transition post-indépendance.»</p><p>Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a déclaré, hier, dans les colonnes du journal arabophone Ennahar, que l'Algérie a récupéré 50 tonnes d'archives à partir de la Tunisie.<br />Selon lui, ces archives sont dans les tiroirs du ministère de la Défense et elles seront ouvertes le moment venu. S'exprimant au nom du Malg (ministère de l'Armement et des Liaisons générales), M.Ould Kablia a indiqué que ce département «a fourni à l'Algérie indépendante entre 16 à 19 walis et 21 ministres».<br />L'invité d'Ennahar a soutenu que «le Malg assumait des responsabilités hautement importantes lors de la Révolution de Novembre 1954 dans l'acquisition des armes et leur fabrication ainsi que dans la transmission des renseignements», relevant que le succès militaire et les coups portés à l'ennemi par les services du Malg ont connu une montée en cadence prodigieuse.<br />Dans le même contexte, il a fait savoir que le Malg connaissait les véritables relais de la Révolution algérienne dont l'existence même les chefs suprêmes du Front de libération nationale (FLN) ignoraient complètement. Pour l' invité du quotidien arabophone Ennahar, le Malg constituait la première école des services secrets de la Révolution, qui avait formé et instruit des stratèges et spécialistes dans divers domaines sensibles, à commencer par le renseignement, l'armement, le suivi et l'analyse des stratégies mises en place par l'entreprise coloniale pour détruire les mécanismes de base de la Révolution.<br />«Le Malg était la première cellule de la Révolution chargée de contrecarrer les agissements des services de contre-espionnage français et de les étudier pour connaître ses points forts et ses faiblesses», a témoigné l'ex-responsable du ministère de l'Armement et des Liaisons générales, ajoutant que c'est également le Malg qui s'occupait de l'achat et l'acheminement des armes de l'extérieur pour les introduire à l'intérieur du pays où les troupes du FLN menaient une guerre contre la France. «On a beaucoup parlé sur les armes introduites en Algérie via des réseaux étrangers, mais on a oublié de dire que Abdelhafid Boussouf était le seul et l'unique, qui avait enrôlé et recruté des étrangers dans les rangs de la Révolution», a précisé Daho Ould Kabilia.<br />Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a indiqué que c'était durant l'année 1957 qu'il avait pris contact en France avec des membres de la Révolution.<br />«Je suis rentré au pays durant l'année 1957, soit après la grève des 8 jours, pour devenir instructeur à Mascara où ma famille avait élu domicile», a-t-il précisé. Abordant l'itinéraire de sa famille, Daho Ould Kablia a fait savoir que son père est sorti de l'armée française en 1924, avant de rejoindre durant les années 1930 l'Ecole des officiers de la gendarmerie se trouvant au Maroc. Une école qui, a-t-il expliqué, était sous la tutelle du trio France, Espagne et Italie.<br />Né au Maroc avec ses trois frères dont la chahida Zoubida assassinée par un commando français, à Mascara lors d'une embuscade en 1958, Daho Ould Kablia s'est inscrit dans les rangs du Malg, dirigé par Boussouf. Ce dernier demeure à ses yeux l'un des architectes du Malg qui, au lendemain de l'Indépendance, a fourni la majorité des cadres de l'Algérie.<br />Sur un autre chapitre, l'invité du quotidien arabophone Ennahar a affirmé que l'Algérie a récupéré 50 tonnes de documents et archives de la Révolution à partir de Trablesse (Tunisie), qui sont aujourd'hui au ministère de la Défense nationale. Ces archives seront ouvertes et mises à la disposition des spécialistes de l'Histoire au moment opportun. S'agissant des archives de la Révolution se trouvant en France, Daho Ould Kablia a soutenu qu'il est du devoir de l'Algérie de les récupérer; elles sont entre les mains de la France.<br />Ces archives que certains, a-t-il expliqué, pensent qu'elles peuvent nuire et permettre d'accuser des hauts responsables de l'Etat de trahison durant la Révolution, se trompent.<br />«On peut qualifier certains événements qui se sont déroulés durant la Révolution de négatifs, mais il y en a eu beaucoup de positifs», a-t-il argué, avant de renchérir qu'il y a toujours eu dans les guerre des erreurs.<br />Et en évoquant le Gouvernement provisoire de la République algérienne (Gpra), le président de l'Association des anciens du Malg a, en effet, regretté la fin de mission de cette institution qui aurait dû continuer son activité après l'Indépendance.<br />«Si le Gpra avait continué la gestion et l'orientation des affaires du pays, l'Algérie aurait pu s'offrir un Etat démocratique où la justice sociale et le développement auraient été atteints, il y a bien longtemps», a tenu à préciser enfin Daho Ould Kablia.</p>
Pournyhttp://michelpourny.hautetfort.com/about.htmlUn spectre hante le monde: le peupletag:michelpourny.hautetfort.com,2011-04-12:31905102011-04-12T11:21:00+02:002011-04-12T11:21:00+02:00 H ier, nos penseurs planifiaient...
<p><strong><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></p><p align="center"><strong><em></em></strong><strong></strong> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> <span style="color: #ff0000; font-size: x-large;">H</span>ier, nos penseurs planifiaient l’avenir, les philosophes édifiaient des systèmes, les prolétaires briseraient leurs chaînes. Du passé, l’Internationale faisait table rase, mes parents qui travaillaient tous les deux emménageaient dans un pavillon tout neuf de quatre pièces avec sous-sol et des hommes plantaient le leur, étoilé, sur la lune. De grands poètes nous accompagnaient à la guitare, ils chantaient l’amour, la liberté, nous nous moquions des religions et de la morale bourgeoise. </span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Hier, nous avancions en chantant sur les sentiers battus, débroussaillés par des idoles. Oui, nous croyions aux idoles mais il ne fallait pas le dire car nous vivions le crépuscule des dieux, nous franchissions les montagnes car la foi les soulève, mais c’était une bonne foi, saine, débarrassée de sa coquille, une foi nue, révolutionnaire, même pas une foi en l’homme, car en ce temps-là il y avait aussi les femmes. Elles étaient l’avenir de l’homme.</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Hier nous croyions aux idoles, les vraies de vraies, celles qui n’y croyaient pas elles-mêmes et qui nous persuadaient de ne plus y croire. Le présent leur donne raison.</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Avec le temps, les penseurs sont rentrés dans leur trou. Les philosophes bafouillent. Les prolétaires sont au bout du monde, même les enfants. La banque mondiale fait table rase des conquêtes ouvrières. Le pavillon de mes parents est toujours là. L’autre, l’étoilé, est resté sur la lune, planté. Quand une voiture occupée par des jeunes me croise sur la route, c’est au son du tambour. On ne chante plus, on rape. Ce sont des cris de guerre. Et les voitures qui brûlent sont celles des travailleurs.</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Avec le temps, la foi est rentrée dans sa coquille. La calotte est de retour, avec son cortège d’ignorance, d’intolérance, de violence et de femmes humiliées, avec ses mises à l’index, ses foules en prière, ses fichus et ses robes noires. Des jeunes bourrés de compétence et méritants sont condamnés au chômage après avoir subi des entretiens interminables et tenté sans succès de répondre à des questionnaires idiots. D’autres sans scrupules gagnent des millions en vendant du poison. D’autres en shootant dans un ballon et encore pas toujours. Des politiciens qui parlent au nom du peuple n’ont connu la condition ouvrière que par ouï-dire. Des enseignants s’adaptent aux préjugés de l’auditoire et évitent les sujets qui fâchent.</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Et pourtant ! Les événements de la fin du siècle étaient riches d’espérance. La décolonisation, la mort des « guides », la fin des totalitarismes, la chute du mur de Berlin, la reconquête des libertés à l’est, le réveil de la démocratie en Amérique du sud, l’élargissement, l’unification et la consolidation de la paix en Europe, la libération de la femme, l’amélioration des conditions de travail, l’élévation du niveau de vie, les progrès de la médecine étaient autant de raisons de croire en un avenir meilleur. </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Et voilà qu’un spectre hante le monde : le spectre de la mondialisation. On espérait l’Internationale, en voilà une autre, car mieux et plus vite que les prolétaires, les capitalistes se sont approprié la planète en dilapidant les richesses. Loin d’être une union entre les hommes, elle les oppose, jette à la rue des millions de travailleurs en occident, en surexploitant ceux des autres continents. Ainsi, renaissent peu à peu les sentiments nationalistes, le repli sur soi, la haine de l’autre. Il fallait que les peuples s’unissent, les puissants de ce monde ont réussi à rétablir entre eux la concurrence. Pire encore, avec le désespoir reviennent les croyances et vieux démons. Sectes et religions reprennent du poil de la bête. Xénophobie et antisémitisme aussi.</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Le hic, c’est que la communication aussi est mondialisée. Il était facile naguère à un régime totalitaire d’enfermer un peuple entre quatre murs. Les pires horreurs ont pu être ignorées de l’opinion mondiale. Oui, je l’accorde, avec la complicité de ceux qui ne veulent jamais rien voir ni rien entendre. Mais aujourd’hui, à l’époque des satellites et d’Internet, les dictatures sont en souffrance. Rappelez-vous le rôle du transistor en Algérie : de la préhistoire ! Maintenant les dissidents s’adressent au monde entier. Les insurgés communiquent par SMS. Des photographies de manifestations encouragent ceux qui ne manifestent pas encore. Des pétitions circulent en temps réel sur les écrans de petits appareils incontrôlables. </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Les peuples se soulèvent. Une lame de fond. Des dictatures s’effondrent, les tyrans s’enfuient, des millions de gens s’informent, se rassemblent, discutent, s’expriment, manifestent, revendiquent. Certes, l’histoire nous enseigne que les mouvements de foule n’ont pas toujours produit l’effet attendu, qu’ils ont même enfanté des systèmes totalitaires. Faut-il pour autant bouder notre plaisir de voir destituer des monarques ? Dans ce climat morose où l’on respirait mal, une fenêtre s’est ouverte, rappelant aux hommes, tous les hommes, qu’ils sont maîtres de leur destin.</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">§</span></span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p>