Last posts on dialoguer2024-03-28T11:48:28+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/dialoguer/atom.xmlLittérature de partouthttp://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.htmlShoshana Rappaport-Jaccottet, Écrire c'est liertag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-05-20:59458432017-05-20T10:44:46+02:002017-05-20T10:44:46+02:00 ...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5628691" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/02/3968559178.jpg" alt="shoshana rappaport-jaccottet,Écrire c’est lier,dialoguer,réel,mémoire,voix" /></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"> Écrire c’est lier</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Écrire, c’est lier. Comment ficeler le bouquet ? D’emblée, pouvoir contrarier les catégories, donner à voir une géographie du cœur, mouvante, pudique, sensible. Ingrédient décisif, il faut déposer en douceur quelques phrases choisie pour la circonstance. (Chronologie du présent.) Disposer d’un temps propice hors de l’inquiétude, de l’interrogation. Déjouer les effets d’attente. Pas d’évidence expressive. « Nous n’avons pas la verticale. » Soit. Dialoguer avec le monde, — dialogue fragile, fluide, nécessaire, être dans la vie, et donner un sens plus pur aux mots de la tribu. « C’est comme ça. » Comment toucher, remuer, atteindre ? Choses perceptibles, choses de la pensée. Asseoir le trouble, et penser à « l’a-venir » ? Déplorer les mots rompus à toutes les besognes. Merveilles, babioles. Aucune ne mord sur le réel. Ne pas passer à côté : offrande du jour festif, la fidélité donne de la mémoire. (Saisir la réflexion à sa racine, là où se réalise l’ample tessiture des registres, sa vocation à remonter les chemins. Dire et faire : avec quel lexique rendre l’immédiateté de la voix, du geste, de la vitalité libre ? Latéralité du regard. De ce regard-là qui fixe, évalue, désigne, discerne, construit tel cadastre à sa mesure. Posséder un lieu où se tenir debout, vaille que vaille, quel que soit le fond. Invention, méditation, et attention perceptive.</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Shoshana Rappaport-Jaccottet, <em> Écrire c’est lier</em>, dans (Collectif) <em>le grand bruit, pour fêter les 80 ans de Michel Deguy</em>, Le bleu du ciel, 2010, p. 207.</span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"> </span></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlSE RENCONTRER ENCORE 13tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-01-25:49386282013-01-25T09:28:00+01:002013-01-25T09:28:00+01:00 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3885970" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/2946727999.jpeg" alt="RETROUVAILLES.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">A l'attention </span><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">des multiples lecteurs</span></strong></span> <span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br /> Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;"><br /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">SE RENCONTRER ENCORE</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">13</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;"><br /></span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>«Tout à notre dialogue, il m'avait échappé que son attitude, peu à peu, s'était modifiée. Je l'observais quelques instant et me rendis compte que, le regard comme absent, elle ne m'entendait plus. Elle faisait mine d'écouter, certes, mais elle n'entendait plus. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>A force de déplacements furtifs, elle s'était subrepticement rapprochée des limites du quai. Une nouvelle rame entrait en station dans le chuintement sifflant feutré de ses pneumatiques. Au moment où je m'approchais d'elle une fois encore, elle porta sa main à son visage et, après une brève hésitation, enleva ses lunettes m'offrant ainsi, pour la première fois, l'image troublante de son regard. Un regard d'un azur soutenu, sincère et passionné. Terriblement déterminé aussi, jusqu'à devenir d'acier. Pendant un court laps de temps, j'ai pu observer la profondeur des ses grands yeux, bleus et étincelants, qui me dévisageaient fixement sans, j'en suis convaincu, la moindre peur naissante. Puis, d'une rotation du corps brusque et saisissante de promptitude, et tout en proférant des paroles que je ne parvins pas à comprendre et qui me resteront à jamais inaccessibles, elle se précipita sur la voie. Sa silhouette disparu comme au ralenti sous le monstre d'acier accompagnée par les hurlements d'effroi d'une foule comme pétrifiée par l'horreur absolue et définitive de l'acte qui venait d'être perpétré là, sous ses yeux. Déjà il était trop tard. Un trop tard irréversible. Mortel.» </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>(A SUIVRE...)<br /></strong></span></p><p> </p><p> </p>
absoluhttp://www.listesratures.fr/about.htmlOn ne se parle plustag:www.listesratures.fr,2006-12-28:8024922006-12-28T11:02:47+01:002006-12-28T11:02:47+01:00 Il n'est plus de saison de "parler", de "causer", de "s'entretenir". On...
<p>Il n'est plus de saison de "parler", de "causer", de "s'entretenir". On "dialogue" : J'ai rencontré les parents de l'élève qui m'a poché l'oeil et nous avons dialogué de manière approfondie par rapport au problème de violence de leur fils."</p> <p>Mais il existe une forme encore plus "conviviale", c'est "l'échange" : "Pour stopper la spirale de la violence, le ministre a convié parents, élèves et enseignants à échanger ce matin de 10 à 12." Il est loin le temps où l'on n'"échangeait" qu'injures et horions.</p> <p> </p> <p>Extrait de <em>C'est la cata ! Petit manuel de français maltraité</em>, de Pierre Bénard</p>