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2022-02-06T03:14:52+01:00
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Se peut-il qu’un jour, dans un instant de folie Tu découvres l’envers de...
<p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Se peut-il qu’un jour, dans un instant de folie</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Tu découvres l’envers de ton existence</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Un brouillard de la vieillesse à la naissance</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Où tu ne palpes que le vide et le plein de rien</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Te souviens-tu des routes parallèles ?</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Elles finissent par s’écarter, puis se croiser</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Choc des imaginations et des souvenirs</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">On admet cependant ces salmigondis !</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Rien ne sera plus jamais comme avant</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Les souvenirs s’envolent et se pressent</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Franchissent la barrière du temps</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et s’endorment calmement le matin</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Parfois un mauvais pressentiment</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Te conduit à envisager un retour en arrière</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Mais rien n’y fait, rien ne change</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">C’est dans la boite et sans pouvoir !</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Alors, tu continues à avancer sans bruit</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Sur la pointe des pieds et la paume des mains</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Regardant le déroulement du temps qui passe</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et pleurant sur les années de bonheur envolées</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Sans savoir ce qui t’attend, tu poursuis</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Dans le noir de l’avenir et l’obscurité du présent</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Attendant l’inéluctable et chaud devenir</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Les mains sur les yeux, sans frémir !</span></p>
ITENARASA
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Le Cycle de Syffe - T.3 Les chiens et la charrue - Patrick K. Dewdney
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2021-10-09:6342473
2021-10-09T20:10:00+02:00
2021-10-09T20:10:00+02:00
Et vogue la galère Les derniers évènements ont laissé Syffe...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><img id="media-6301462" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/00/2047494907.jpg" alt="le cycle de syffe,les chiens et la charrue,tome 3,patrick k.dewdney,fantasy initiatique,politique,destinée,monde étendue,lectures imaginaires" /><strong><span style="color: #ffffff; background-color: #bed3ad;">Et vogue la galère<br /></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;">Les derniers évènements ont laissé Syffe au bord d'un gouffre sans fond, esseulé. <br />Un loqueteux aspirant à la mort.<br />Une contrebandière dealant sur les eaux de la Brune lui tend la main et contre toute attente, il la saisie.<br />C'est qu'on lui fait miroiter un périple jusqu'en terre brunoise, pays de son enfance.<br />En chemin, les choses se compliquent, faisant craindre le pire.<br />Nouveau sursaut, un atout inespéré et voilà les cartes à nouveau rebattues.</p><p style="text-align: justify;">Ce troisième tome signe l'entrée de Syffe dans l'âge adulte. Il lui faut faire le deuil de l'enfance, des êtres qui l'ont porté jusque-là et de ce(ux) qui, pensait-il, donnerai(en)t un sens à sa vie. <br />Renoncer ou renaître, se laisser porter ou prendre sa destinée en main, c'est sans doute ce qui se joue dans la première partie du récit et ce qui suit. <br />Syffe est en lutte avec ses démons habituels, il se bat la coulpe avec une certaine complaisance masochiste. Et s'il avance, c'est avant tout parce qu'il est porté par ses nouveaux compagnons, L'Ecailleuse et son acolyte taiseux. Chemin faisant, une union se forge basée sur l'entraide, l'effort et la confiance. Cela remet le jeune homme un peu d'aplomb, le sort de son marasme, lui ouvre une nouvelle voie.<br />Mais que serait un tome du Cycle de Syffe sans une énième péripétie qui le conduit si ce n'est sous terre, au moins aux portes de l'enfer.<br />Et que serait un tome du Cycle de Syffe sans un énième tour de manche, sans cette acuité du héros qui lui permet de tirer le meilleur parti d'une situation où tout semblait perdu.<br />Et donc voici un allié, puissant parmi les puissants, venu du passé, redevable, qui donne à notre jeune héros un nouveau statut, le met en position d'être enfin véritablement maître de son destin. Et s'il se plaît à le croire, nous aussi.</p><p style="text-align: justify;"><br />C'est un plaisir certain de retrouver Syffe, même quand il lutte intensément contre l'obscurité qui l'englouti. On pourrait râler de le voir ainsi s'apitoyer sur lui-même, ressasser ses actes passés, et ce à répétition. Mais il faut bien que chemin du deuil se fasse, il faut bien grandir et renoncer à ce qui n'est plus et ne sera jamais. Alors on reste dans les pas du garçon, qu'il trébuche ou se relève.<br />Et on ne doute pas qu'il saura se redresser de toute sa hauteur. Et prendre encore plus d'ampleur. En on savoure. Tant que ça durera.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Les chiens et la charrue</strong> est un tome férocement politique avec de grands enjeux de territoires, de guerre et paix. <br />Et si Syffe se fait pièce maîtresse volontaire entre les mains de ses nouveaux alliés, il reste maître de lui-même et de la voie qu'il se trace. <br />Et quand bien même il ne mène pas la danse, il sait se faire entendre, en imposer. Dorénavant, il ne marche plus seul.</p><p style="text-align: justify;">Que dire d'autre si ce n'est que la ribambelle de personnages mis en scène dans ce tome m'a encore une fois ravie. Des nouveaux venus aux visages cabossés par les épreuves, une courageuse et intrépide figure, une autre mystérieuse et diablement charismatique, des hommes fourbes ou rusés, compagnons d'un jour ou toujours, amante ou amie d'une vie et d'autres encore, puissants ou petits. Tous.tes là à raison.</p><p style="text-align: justify;">Un tome qui a su au fur et à mesure de sa progression trouver un nouveau souffle, celui de la bataille, de l'affrontement. Et que cela est appréciable après tant de pages contemplatives ou ancrées à décrire ce qui est, qui se subit, qui se vit, mais aussi ce qui lacère l'esprit. <br />Oui, il y a toujours dans l'écriture de Dewdney, ce souci du détail, exacerbé. Tout est cadré au millimètre, de l'herbe jusqu'aux cieux.<br />Aussi l'action est heureuse quand elle arrive. Je me languissais de ce ton plus guerrier, moins posé, plus incisif et vibrant du danger, suspendu au trait d'une arbalète, aux coups d'estoc, aux corps qui tombent, exhalent un dernier souffle.<br /><br />Enfin se rendre compte, arrivée à la fin qu'on n'est pas au bout de ses surprises. Réaliser que le monde des puissants est avant tout le monde des dupes.<br />Et se dire qu'on en redemande.</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #bed3ad;"><em>"Je n’avais pas de compagnon ou de famille, personne pour venir lui demander des comptes ou lui faire des ennuis s’il me fêlait les côtes, et il le savait. Je n’étais personne."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: #bed3ad; color: #ffffff;"><em>"Certains jours, le destin fourche. Lorsqu'on a la chance de le voir, il faut savoir l'accepter."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><em>Merci aux <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #003366; text-decoration: underline;"><a style="color: #003366; text-decoration: underline;" href="https://audiable.com/">Editions Au diable Vauvert</a></span></span> qui en partenariat avec les Editions Folio m'ont permis de poursuivre ma découverte de cette saga fantasy créée par Patrick K. Dewdney.</em></p>
ITENARASA
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Le Cycle de Syffe - T.2 La peste et la vigne - Patrick K. Dewdney
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2021-09-15:6337535
2021-09-15T19:00:00+02:00
2021-09-15T19:00:00+02:00
Même pas, en rêve Où l'on retrouve Syffe, prisonnier des Carmides,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-6293633" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/02/4255941048.jpg" alt="le cycle de syffe, la peste et la vigne, tome 2, patrick k.dewdney, fantasy initiatique, destinée, vastes contrées, lecture imaginaire" /><span style="color: #ffffff; background-color: #00ccff;">Même pas, en rêve<br /></span></span><br />Où l'on retrouve Syffe, prisonnier des Carmides, esclave dans les mines d'Iphos.<br />Là, il tire vers l'adolescence dans la promiscuité et la violence de sa nouvelle condition.<br />Les années passent, sans qu'une once d'espoir d'échapper à l'esclavage ne se présente, réduisant à néant ses espoirs de retrouver son amie d'enfance.<br />Mais alors que tout semble perdu, la peste s'invite dans le camp.</p><p style="text-align: justify;"><span class=""><strong>ATTENTION, PARAGRAPHE DIVULGACHEUR</strong><br /><strong><span style="color: #ff0000;">〈</span></strong><br /><strong>La peste et la vigne</strong> s'ouvre sur des années de galère, de souffrance. <br />Syffe nous dit l'esclavage des Mines d'Iphos, les conditions horribles de vie dans le camp, les maltraitances subies, les petites luttes de pouvoir pour améliorer sa piètre condition, les petites joies aussi.<br />Il revient souvent en pensées sur ce qu'il a vécu, perdu.<br />Il a du temps pour ruminer son passé mais aussi pour observer et réaliser que ses chances de fuite sont nulles.<br />Quand la peste survient, il se voit mourir au même titre que les autres esclaves. Et pourtant la vie ne quitte pas son corps.<br />Alors, lui qui n'a jamais abandonné l'idée de retrouver son amie d'enfance, se jette à corps perdu dans un périple à travers la montagne.</span><span class=""><br />L'espoir renaît mais le voilà qui tombe entre les mains des Arces, un peuple caché de guerriers montagnards. Ces derniers voient en lui, un signe divin et épargne sa vie. Pour autant, il n'est pas question de le laisser partir. Il faudra plusieurs lunes à Syffe pour gagner la confiance du chef de la tribu Arces et retrouver sa liberté.<br />Il reprend la route, sur le chemin il se construit par pur hasard et avec chance, une réputation de vagabond guerrier à ne pas provoquer. Il se fait aussi de nouveaux ennemis. <br />Sur ses gardes, il finit par rejoindre une troupe de mercenaires éclectiques qui s'engagent dans un conflit contre les Ketoï du pays des Ronces.<br />Le garçon, presque homme maintenant, sait qu'il suit une voie périlleuse où il risque le tout pour le tout. Le pérégrin qu'il appelait de tous ses sens a fini par surgir de nulle part, l'invitant à nouveau à rejoindre son peuple et la Déesse qui l'appelle depuis l'enfance.<br />Syffe, méfiant, en quête de réponses qui ne lui sont pas données, décline à nouveau l'offre et s'enfonce en pays Ronces.<br />Sentant qu'il touche au but et qu'un choix sans retour s'impose, il se détourne des siens et rejoint le peuple des Feuillus où Brindille a trouvé refuge et dont le pérégrin, n'est autre que le Roi.<br />Mais alors que son bonheur devrait être immense, son cœur se trouve à nouveau foulé au pied.<br />Parallèlement à cela, un mystère est sur le point d'être résolu.<br /><strong><span style="color: #ff0000;">〉</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span class=""><strong>La peste et la vigne</strong> est un tome relativement sombre, obscur même par certains côtés.<br />Il brinquebale son lecteur, au même titre que son jeune héros par monts et par vaux, de péripéties en péripéties, dans un univers qui s'étire et s'élargit à l'infini.<br />On arpente de nouveaux espaces, on découvre de nouvelles peuplades, de nouveaux us, on entrevoit de nouvelles pistes, saisit les nouveaux enjeux de ce monde guère plus en paix où que Syffe aille. Syffe n'est jamais à l'abri de tomber. Pourtant il parvient à tirer l'épingle de son jeu, qu'il soit vagabond ou mercenaires, auprès de ses nouveaux compagnons. <br />On sent qu'il gagne un statut, qu'il se dégage de lui une certaine aura, de celle qui protège.</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="">Le fantastique qui virevoltait autour du personnage dans le tome 1 devient carrément prégnant dans ce tome et notamment dans la dernière partie. C'est clairement étrange. Mystique même. Terrible et surprenant quand on fini par comprendre ce qu'il implique.<br />La fin telle qu'elle se déroule se joue avec urgence et précipitation, dans l'impulsion du moment. Elle entraîne une cascade d'actes chaotiques et comprend-on aux affreuses conséquences.<br />C'est alors qu'on perçoit les non-dits, la possible manipulation. A nouveau, mais pourquoi? Il me semble que tout n'est pas révélé.<br />Et une part de moi ne veut pas croire que l'on s'est encore joué de Syffe. La suite me dira ce qu'il en est. En attendant, Syffe, tout affolé que tu es, il faut filer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span class=""><strong>La peste et la vigne</strong> est une bonne suite, elle continue de nous entraîner sur les pas d'un Syffe adolescent, plus impulsif que sage même s'il garde en lui les préceptes Var.<br />Il est plaisant de l'avoir retrouvé, de l'avoir accompagné sur les chemins, d'être allé avec lui à la rencontre des Arces, des Feuillus et de ses nouveaux compagnons d'arme. En somme d'avoir continué de grandir avec lui.<br />J'ai apprécié la voie des montagnes, la solitude pesante, l'incertitude du chemin, mesurer la tension sur la route et dans la conquête de cette nouvelle terre.<br />Je me suis attachée à d'autres personnages aussi, ai souhaité que la mort les épargne, désiré qu'elle en saisisse d'autres. J'ai été séduite par le roi des Ormes, mystérieux et charismatique.<br />Indéniablement, j'ai senti l'attention portée par l'auteur à ce qu'il a construit, au développement de son univers, de son héros, des personnages secondaires. Cela fourmille toujours autant de détails. <br />Le récit est agréablement rythmé, avec quelques rebondissements. Certains que l'on pressent, d'autres qui font tomber de haut. La fin secoue, interpelle, marque ce qui semble être une vraie rupture avec ce qui orientait la vie de Syffe jusque-là.<br /><br />Un tome dans la droite lignée de <em>L'enfant de poussière</em>, entraînant, vif, rugueux et périlleux. L'aura de mystère s'est en partie levée, mais il reste certainement encore beaucoup à découvrir tant l'univers semble vaste, tant le destin de Syffe ne semble pas encore entièrement fixé. Que te réserve donc l'avenir Syffe? <em><span style="font-size: 8pt;">(réponse dans le tome 3, en cours de lecture)</span></em><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #00ccff;"><em>"Nous nous tordons tous pour grandir, Syffe. Nous serpentons en surface pour que nos racines puissent s'ancrer en profondeur, et c'est ainsi qu'elles en arrivent à forer la pierre."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #00ccff;"><em>"Je savais qu’il me faudrait tôt ou tard accepter de prendre la mesure de tout ce qui ne reviendrait pas. Mes souvenirs d’enfance, que j’avais étreints à bras le corps durant ma captivité, s’étaient cristallisés au point d’en devenir fragiles. Il me semble que j’avais mieux su me préserver de la contagion du néant que la plupart, sans doute parce que j’avais eu la chance de connaître d’autres vies et d’avoir accès aux mots, au combustible intellectuel pour y résister."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: #00ccff; color: #ffffff;"><em>"J’étais incapable de me saisir des contours du point de rupture qui arrivait et je me demandais si l’issue m’appartenait encore."</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p>Merci encore une fois aux <span style="color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://prod.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-SF/La-peste-et-la-vigne">Editions Folio</a></strong></span> .</p>
ITENARASA
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Le Cycle de Syffe - T.1 L'enfant de poussière - Patrick K. Dewdney
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2021-09-14:6337367
2021-09-14T08:00:00+02:00
2021-09-14T08:00:00+02:00
Ainsi Var la vie Syffe, 8 ans, orphelin sang mêlé de Corne-Brune,...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6293303" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/01/2922830396.jpg" alt="le cycle de syffe, l'enfant de poussière, tome 1, Patrick K.Dewdney, fantasy initiatique, destinée, vastes contrées, lecture imaginaire" /><strong><span style="font-size: 12pt; color: #ffffff; background-color: #003366;">Ainsi Var la vie</span></strong></p><p style="text-align: justify;">Syffe, 8 ans, orphelin sang mêlé de Corne-Brune, partage une vie misérable avec ses compagnons de la Ferme Taron.<br />Alors qu'il commet un vol à l'étalage, le terrible première-Lame Hesse lui tombe sur le paletot. <br />L'enfant voit son heure venue, loin encore de s'imaginer que l'homme va au contraire le prendre sous son aile.<br />Dans ce temps suspendu entre enseignements, missions et tâches ingrates, Syffe se croit tiré du ruisseau, promis à un avenir héroïque.<br />Mais c'est sans compter les luttes de pouvoir, les intrigues de la Cité dont le gamin ne saisira que trop tard la portée et les conséquences pour lui.<br />Instrumentalisé, abusé, Syffe devra alors tout quitter pour sa survie.</p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">Alors que je m'apprêtais à me lancer dans cette saga, je me suis remémorer les avis des copinautes. Enthousiastes à la quasi unanimité. Je ne m'étais pas lancée, retenue par le nombre de tomes annoncés (7), leur taille (de beaux pavés de plus de 600 pages), par le nombre d'autres sagas en cours de lecture (L'assassin royal, Les aventuriers de la mer, Sharko et Hennebelle, etc).<br />Puis lorsque j'ai reçu cette proposition de partenariat estival pour les 3 tomes du Cycle de Syffe (les 2 premiers édités chez FolioSF en poche et le 3ème tome au Diable Vauvert paru le 9/9/2021), je me suis dit que l'occasion était trop belle pour passer outre. <br />Restait à savoir si j'allais réussir à dépasser la fatigue, trouver un bon rythme et prendre du plaisir à cette lecture. <br />Et il s'avère que petit à petit, à longueur de pages, je me suis surprise à avoir envie de retrouver Syffe de plus en plus tôt dans ma soirée.<br />Quel meilleur signe de réussite que cette impatience à vouloir revenir dès que possible à son livre en cours?<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">Je vais rapidement me débarrasser des petites réserves à l'encontre de ce tome 1er. Ce sera bref et anodin tant l'ensemble est de qualité.<br />Premièrement, j'ai ressenti une forme de lenteur dans le récit mais qui tient plus au souci du détail dont a fait preuve l'auteur afin de poser l'univers de son cycle qu'à un problème de rythme. Le récit se parent donc de nombreuses descriptions, caractéristiques des personnages, caractéristiques des contrées traversées, des peuples rencontrés, des armes, us et coutumes, etc. C'est certes poétique, certes très visuel, voire sensitif, amenant profondeur et réalisme (et c'est important!) mais à répétition, ça finit par engendrer chez moi une forme d'impatience, une envie de mouvement, d'action.<br />Reste que ce n'est absolument pas rédhibitoire et, que j'en comprends tout à fait la nécessité, si tant est que cela ne me sorte pas du récit. Je sais aussi que d'autres lecteur.ices sont fervents de ces descriptions et en ont besoin pour comprendre l'univers dans lequel iels entrent.<br />Deuxièmement, une forme de répétition de situation qui amène une préparation, une anticipation des évènements, cassant un peu la surprise de certains rebondissements. Et aussi, une défiance à s'attacher aux personnages (vaine tentative cependant).<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">Voilà pour les légères réserves. <br /><br />Maintenant qu'est-ce qui fait la force de <strong>L'enfant de poussière</strong>?</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié"><em>Des personnages forts et intelligemment construits.</em><br /><br />Syffe, c'est un peu le pendant de Fritz. Rapidement attachant, légèrement agaçant, malmené par la vie, trahi, courageux malgré tout, entouré d'une certaine aura, la sienne propre mais aussi celle de ceux qui l'emmènent dans leur sillage.<br />Un personnage vraiment bien brossé dont on sent d'emblée l'importance pour le monde dans lequel il évolue et évoluera. Un gamin voué à une grande destinée, qui le dépassera peut-être même.</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">On ne peut pas parler de Syffe sans parler des personnes qui gravitent autour de lui. Alors que Syffe se ressent comme en construction (je le rappelle, il a 8 ans au début du récit), quasiment tous les autres (hors les compagnons d'enfance), se voient du haut de leur position, stature et ils en imposent par leur force, sagesse, rigueur. Que ce soit Hesse le 1ère Lame, Nahirsipal le Maître chirurgien, Uldrick le guerrier Var, ces personnages bien que secondaires accrochent le regard, apparaissent d'emblée importants pour faire vivre le récit. On les sent taillés à la hauteur du gamin, propre à le faire grandir et s'imposer à son tour dans le monde.<br />Patrick K. Dewdney les a soignés dans chaque détail </span><span class="" title="Modifié">physique et psychologique, de sorte que la lectrice que je suis reste marquée du souvenir de ses personnages, de leurs mots et actes.</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span class="" title="Modifié">Un univers vaste et des thèmes d'importance.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">Par univers, j'entends notamment la construction des différentes ethnies, peuples qui prennent part au récit. Là aussi on sent le soin apporté par l'auteur à chacun d'eux, aucun n'est là par hasard. Il ne se contente pas de les évoquer, il amène le lecteur, dans les pas de Syffe, à leur rencontre. Lui permet de comprendre leurs origines, leur structure, leur fonctionnement, leur influence dans le monde dans lequel ils évoluent.<br />C'est une vraie force du récit qui engage l'empathie du lecteur, sa curiosité et son intérêt.<br />D'ailleurs ces peuples sont aussi un moyen de comprendre les enjeux géo-politiques du monde dans lequel s'inscrit le roman. Les tensions et guerres qui viennent le bouleverser, le transformer par le jeu des alliances et trahisons de toutes sortes.<br /><br />Enjeux sociologiques aussi.<br />Chez les Vars par exemple, on apprend que les relations entre humains dépassent les tabous de genres, que les femmes peuvent être des guerrières tout autant craintes et respectées que les hommes. J'ai vraiment apprécié la philosophie de vie des Vars, leur sagesse et leur force. Et certainement que le personnage d'Uldrick et ses compagnons d'arme y est pour beaucoup.<br />Avec les Claniques de Corne-Brune, c'est le peuple dont j'ai le plus apprécié la philosophie de vie.<br /><br />Nahirsipal, Uldrick, le mystérieux Pélegrin sont autant de pistes de réflexion sur la religion, les croyances et ce qui gouverne les Hommes. Cela apporte de la profondeur au récit ainsi qu'au jeune Syffe, qui développe son esprit critique et se doit d'affirmer sa pensée.<br />C'est ça aussi grandir, abandonner certaines convictions d'enfant, s'ancrer un peu plus dans la réalité tout en laissant une porte ouverte à une possible magie.<br />Cette magie, elle s'insère dans le récit doucement, par vagues qui avancent puis se retirent bouleversant notre jeune héros, me laissant moi perplexe et inquiète.<br />L'aspect fantasy tient en grande partie à l'insertion de cette magie antique, mystérieuse, mystique.<br />Mais il n'apparaît pas que là, il est aussi dans le temps de la guerre, lorsque les flèches sifflent, lorsque les boucliers se heurtent, dans l'horreur des corps ouverts en deux qui tombent, dans les scènes de bataille sauvages et effrayantes que vit le jeune Syffe.<br />On le sent encore dans les évocations des ogres et peuples anciens, dans celles de certaines légendes.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span class="" title="Modifié">Le style.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">Précis, soigné, détaillé, visuel, poétique, authentique.<br />Patrick K. Dewdney parvient par son écriture à emmener le lecteur au coeur de l'histoire qu'il conte, à la rendre réelle, intense, parfois affreuse et chaotique, souvent grave et poignante, profondément humaine et vivante.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié"><strong>L'enfant de poussière</strong> est une entrée réussie et aboutie dans le monde du Cycle de Syffe. Un roman fantasy initiatique qui voit son jeune personnage vivre très tôt des bouleversements tant intimes qu'extérieur. Un premier tome où la figure du père a une grande place au travers de personnages emblématiques qui vont élever l'enfant au rang de héros. <br />Un premier tome qui inscrit Syffe dans une destinée qui semble toute tracée et qui pourtant reste bien mystérieuse et pleine de chambardements.<br />Un premier tome qui s'ouvre sur un monde vaste où tout reste à découvrir.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">Si vous avez pris du plaisir à lire L'assassin royal, si vous vous êtes attaché.es à Fritz, il se peut que Syffe conquiert votre coeur de la même façon et que vous deveniez rapidement addict à ses (més)aventures.</span></p><p><span style="color: #ffffff; background-color: #003366;"><em><span class="" title="Modifié">"Soit les dieux existent et ils ne sont pas ce que les hommes en disent, soit ils n’existent pas du tout. La seule sagesse qui peut exister ici, c’est dire que nous ne savons pas."</span></em></span></p><p><span style="background-color: #003366; color: #ffffff;"><em><span class="" title="Modifié">"L'homme sage est capable de discerner les nuances entre ce qu'il sait et ce qu'il croit, parce que la croyance est la plus dangereuse des ignorances."</span></em></span></p><p><span style="color: #ffffff; background-color: #003366;"><em><span class="" title="Modifié">"</span>Uldrick m’avait assuré, hématome après hématome, que jamais plus je ne serais l’esclave de moi-même.</em></span><br /><span style="color: #ffffff; background-color: #003366;"><em>Que je m’appartiendrais tout entier, même dans la peur, même dans la rage, même dans la souffrance et le désespoir le plus abyssal. Je crois que je le devinais déjà, mais avec le temps qui passe, j’ai acquis la certitude qu’il n’existe guère d’autre liberté que celle-là."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #003366;"><em>"Il n’est pas déshonorant qu’un homme reste à la yourte pour s’occuper des enfants et des tâches ménagères pendant que sa femme part sur la piste du gibier. Dans les Hautes-Terres, le pragmatisme est un art de vivre et, si une jeune fille tire mieux que son frère ou porte mieux l’épée, il est naturel que ce soit elle qui hérite des armes de la famille."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #003366;"><em>"Je fus initialement surpris par cette découverte, parce que chez les Brunides, on voue un mépris stupide à ce genre d'hommes, considérés comme inférieurs, des sortes de femmes ratées qu'il est permis de traiter avec tout le dédain que l'on souhaite. Les Vars, eux, s'en fichaient éperdument, et n'en faisaient aucun secret. Lorsque au lendemain de notre arrivée Eireck me surprit à fixer un baiser entre Sidrick Harstelebbe et son compagnon, un guerrier à la peau mate dont j'ai oublié le nom, mon expression troublée dut l'interpeller. "A Carme", me dit-il sur le ton de la discussion, "les phalangistes ont le devoir d'aimer d'autres hommes. Les généraux pensent qu'un soldat se battra plus férocement pour défendre celui qu'il aime. Là-bas, les femmes sont des matrices et rien de plus. Nous, nous pensons que chacun devrait être libre de ses préférences." Je pris à cœur ces paroles et, lorsque la bizarrerie initiale m'eut quitté, je les méditai souvent pour leur justesse."</em></span></p><p>Je remercie les <span style="color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio-SF/L-enfant-de-poussiere">Editions Folio</a></strong></span> de ce partenariat.</p>
mh,
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Γνῶθι σεαυτόν * (Gnothi seauton) - Journal Macronique
tag:www.lalettredemh.com,2017-11-07:5996983
2017-11-07T17:44:00+01:00
2017-11-07T17:44:00+01:00
Oh! toi qui vas là pensant que j’affûte ma lame pour écharper du...
<p><img src="http://www.lalettredemh.com/media/00/01/3180538206.JPG" id="media-5718831" alt="" /></p><p>Oh! toi qui vas là pensant que j’affûte ma lame pour écharper du Macron !<br /><br />Détrompe-toi !<br /><br />D’autres le font mieux et ne se lassent pas de l’exercice.<br /><br />Je raconte seulement le monde où je vis avec mes mots et réduis un peu son mystère à la relecture.<br /><br />Tandis que la machine à laver tourne le linge, je joue à cache-cache avec la page blanche pour échapper à la vision cruelle, de mon “humanité”.<br /><br />Je suis cet être assez quelconque du 21 siècle, qui se noie dans une inaptitude à agir pour le mieux d’elle-même et de son entourage.<br /><br />Cela pourrait ne pas être seulement ma faute ?<br /><br />Cela pourrait venir d’ailleurs ?<br /><br />Serais-je prédestinée à “l’échec” ?<br /><br />À ce sentiment d’impuissance ?<br /><br />Fourmi dans la fourmilière, en file indienne comme presque tous, derrière une royale majesté et ses adjoints, avec l’impossibilité innée de faire le pas de coté, soumise à la norme et croyant bénéficier de mon libre arbitre, alors que le schéma mental de “troupe au service de la reine” précède mon existence ?<br /><br />Tu ne seras pas “toi” tu ne pourras pas… Ou alors il faudrait que tu réalises ton génie en dépit de la grille dont tu as hérité, des maigres aptitudes que tu as développées et de l’étouffoir : ce ruissellement des nuées, dont notre président du moment est le symptôme.<br /><br /> <br /><br />mh,<br /><br /> <br /><br /> <br /><br /><em>*Connais-toi toi-même</em></p>
galavent
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Aspirations
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2016-12-19:5887933
2016-12-19T07:07:00+01:00
2016-12-19T07:07:00+01:00
A la fin de la vie, seules vous maintiennent vos aspirations. Alors...
<p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt; color: #993366;">A la fin de la vie, seules vous maintiennent vos aspirations. Alors vous réalisez que ce sont elles qui sont la vie. Qu’elles aient échouées ou soient advenues, vous n’êtes fort intérieurement que de vos rêves.</span></p><p> </p>
MILIQUE
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CAP SUR LE DESTIN 3
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-12-23:5695323
2015-12-23T16:48:00+01:00
2015-12-23T16:48:00+01:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5176635" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/01/2010135625.jpg" alt="au magma présent de l'écriture,cap,destin,torpeur,émouvant,dilatation,au gré,usage,lumière,âpreté,orage,révéler,calme,retour à la vie,éclat,multiple,étincelle,mettre,perspective,indice,bonheur,fou,partage,femme aimées,somme,infini,répondre,cri,chaleur,moelleuse,cocon,latent,unification,sable,redistribution,carte,tandis,certifier,trajectoire,croiser,nager sur le dos,chemin de vie,parallèle,entremêler,pulsation,concordance,coeur embrasé,échotier,résonner,unisson" /></p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>CAP SUR LE DESTIN</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>3</strong></span></p><p style="text-align: center;"><strong>L'avenir piétine, avide, à la porte du présent.</strong><br clear="none" /><strong>Le moment est venu de faire cap sur le destin, </strong><br clear="none" /><strong>Vers cet autre monde qui reste à découvrir,</strong><br clear="none" /><strong>Vers des horizons flous restés inexplorés.</strong><br clear="none" /><br clear="none" /><strong>Le temps est émouvant qui se dilate au gré des usages,</strong><br clear="none" /><strong>Alors que finalement épanoui par de moult présages </strong><br clear="none" /><strong>Il me plaît de vous y croiser, sur le chemin de lumière, </strong><br clear="none" /><strong>Tendres mains nouées, dégustant avec gourmandise</strong><br clear="none" /><strong>L'épaisseur vive d'un temps depuis toujours espéré.</strong></p><p style="text-align: center;"><strong>(FIN)</strong><br clear="none" /><br clear="none" /><strong>P. MILIQUE</strong></p><p style="text-align: center;"> </p>
Prieto
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Méditation : Veillez sur votre âme !
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-10-31:5708726
2015-10-31T05:05:00+01:00
2015-10-31T05:05:00+01:00
« Mes Frères, vous êtes faits pour de grandes choses, ne l'oubliez pas ;...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Mes Frères, vous êtes faits pour de grandes choses, ne l'oubliez pas ; veillez sans cesse sur votre âme ! c'est un dépôt sacré, qu'il ne faut point enfouir dans la terre, une flamme ardente qui doit toujours s'élever au ciel. Oui, gardez bien votre âme, veillez sur ce précieux trésor, ne le prodiguez pas à la bagatelle, à la vanité : Dieu lui a donné des facultés, des besoins que lui seul peut satisfaire ; conservez-lui donc votre âme, chrétiens, mais conservez-lui aussi votre cœur, car si votre âme est faite pour vous connaître et comprendre la vérité, votre cœur est fait pour l'aimer, <em>cujus lex charitas</em>.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Oh ! s'il vous était donné de concevoir la hauteur, la profondeur, la largeur et l'étendue de la félicité dont votre cœur est capable, mes Frères ! Si vous saviez à quel avenir de ravissements, de transports inénarrables le Tout-Puissant destine ce cœur qu'il a formé de ses divines mains ! Ah ! vous ne le colleriez pas à la terre, vous ne le prostitueriez pas à de viles idoles, ce trésor qu'un Dieu veut posséder tout entier, parce qu'il s'est sacrifié tout entier lui-même pour le conquérir !</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> O enfants des hommes, jusqu'à quand aimerez-vous la bagatelle et rechercherez-vous le mensonge ? Insensés ! n'ouvrirez-vous donc jamais les yeux pour voir et les oreilles pour entendre ? ne comprendrez-vous jamais que si vous ne pouvez trouver ici-bas le repos, le vrai bonheur, c'est que vous n'y êtes qu'en passant et que le ciel vous réclame ? comment parviendrez-vous à la patrie, si vous vous fixez sur la terre d'exil ? Mais que dis-je ! hélas ! à vous voir agir, à vous entendre parler, dirait-on que vous vous considérez ici-bas comme des exilés ? Oh ! je vous en prie, souvenez-vous de votre noble destinée ; laissez la terre aux animaux qui se terminent à la terre : pour vous, élevez vos vœux et vos espérances : <em>sursum corda</em> ! que votre pensée, votre cœur, votre conversation soient dans le ciel, et agissez en homme qui veut le conquérir : luttez vaillamment contre le démon, le monde et les vicieux penchants, la grâce soutiendra votre courage et le ciel sera la couronne de votre victoire. <em>Ainsi soit-il !</em> »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Abbé Victorien Bertrand</strong>, <em>Petits sermons où l'on ne dort pas</em>, T. IV (Quinzième Sermon), Paris, C. Dillet, 1867.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-5199672" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/4160299957.jpg" alt="Abbé Victorien Bertrand,âme,destinée,ciel,patrie,exil" /></span></p>
MILIQUE
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POÉSIE BLANCHE ET RÔDEUSE 2
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-04-12:5528757
2015-04-12T10:12:00+02:00
2015-04-12T10:12:00+02:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4839427" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/00/3459059305.JPG" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>POÉSIE BLANCHE ET RÔDEUSE</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>2</strong></span></p><p style="text-align: center;"><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Une intense fusion d'effervescence préside aux destinées de certains. </strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il leur arrive d'être pris en flagrant délit d'un viscéral grondant de rumeur fondamentale.<br /> Fluctuations intimes aux tentations hasardeuses. </strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il faudrait pouvoir réfuter la possibilité de demeurer immobile là où, dans la saisie passionnée du monde sensoriel, l'éblouissement formel de vivre au souffle instantané des demains prometteurs l'emporte. </strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Au cœur d'un maintenant de poésie blanche et rôdeuse, les instants de vie défilent et cultivent l'art d'un silence douloureusement inutile.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>La vie, lorsqu'elle est offerte, doit être sans cesse célébrée.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Elle monte par vague de désirs, de joies et de chagrins parfois. </strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Elle peut donc, avec un orgueil assumé, revendiquer la multiplicité dans le considérable et l'inexpliqué.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(FIN)</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Kraly
http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.html
Sagesse de la Conscience... (6)
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2014-12-05:5503645
2014-12-05T05:00:00+01:00
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<p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #ff9900;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Didot;"><img id="media-4783962" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/00/00/585328407.6.jpeg" alt="images-4.jpeg" /> <!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--> <!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves/> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:DoNotPromoteQF/> <w:LidThemeOther>FR</w:LidThemeOther> <w:LidThemeAsian>JA</w:LidThemeAsian> 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35.4pt;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Didot; color: #ff9900;">Une silhouette solitaire agrippée à l'âme s’envola vers le ciel, elle murmura ce nom : « Pensée »... et alors apparut la destinée blanche de la conscience. Celle-ci demeura étincelante jusqu’à l’aurore, car elle s’était levée à l’aube, ignorant au passage tous les côtés du talus du chemin qu’elle avait emprunté, plaisant et épanouissant. Il nous faudra chercher dans sa démarche ailée, la beauté évanescente de sa grandeur ; lumineuse, elle réveilla le jour. La prophétie qu’elle promène influence cette vie de son souffle serein et admirable. Elle embrase les parfums des champs qui se trouvent dans ses pas, dont de multiples idées foisonnent dans le vent et caressent ses joues roses. Le saviez-vous : l’esprit demeure son plus puissant ami, il nourrit en lui de fortes pensées positives qui s’émerveillent à chaque embarquement pour l’amour. Cherchez ce que cette chose produira de fleur
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
Quel destin pour chaque homme ?
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2014-11-25:5496088
2014-11-25T07:25:00+01:00
2014-11-25T07:25:00+01:00
Il m’arrive parfois, comme ce soir, de penser que ma vie est ainsi...
<p style="text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Il m’arrive parfois, comme ce soir, de penser que ma vie est ainsi scandée par ces extrêmes opposés. Tour à tour champs de bataille et champ de ruines, elle n’a été qu’une suite de combats, de redoutes à emporter, de vague à l’âme l’assaut mené, de marches forcées et de nouvelles batailles. Médecine, humanitaire, littérature et aujourd’hui cette fonction nouvelle, ce nouveau défi, mon existence est une longue errance sans repos. Pourquoi suis-je incapable de m’arrêter à un destin et à un seul ? Pourquoi suis-je ainsi condamné à vivre plusieurs vies, à rouler sans répit mon rocher en haut de montagnes de plus en plus escarpées ?</span></span></em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: right; line-height: 115%; padding-left: 90px;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: small; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Jean-Christophe Rufin,<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> Un léopard sur le garrot</em>, NRF Gallimard 2008</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: right; line-height: 115%; padding-left: 90px;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: small; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">En fait, chaque homme navigue entre des extrêmes, mais ceux-ci sont toujours plus ou moins écartés. S’agit-il de haut et de bas, s’agit-il d’actions divergentes, s’agit-il d’idées et de visions opposées ? Tout ceci dépend de la personne, de son sens de la vie. Pour certains, l’on pourrait se rapprocher du proverbe « Qui trop embrasse mal étreint », pour d’autres ce pourrait être « Si un homme ne fait que ce qu'on exige de lui, il est un esclave. S'il en fait plus, il est un homme libre (proverbe chinois) », pour d'autres encore, ne faire qu'une chose, mais bien ; enfin, pour quelques uns, se laisser aller dans un rêve indolent qui les conduit dans une autre réalité qui suffit à leur bonheur. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: small; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Qu’est-ce qui pousse certains à toujours chercher plus que ce que la vie lui donne sans effort ? Qu’est-ce qui incite d’autres, qui disposent de facilités, à les laisser en friche ? J’ai connu un artiste, un vrai. Il jouait de l’orgue merveilleusement, avec un talent incomparable, improvisant de somptueuses méditations, capable le plus naturellement du monde de changements de tonalités, d’inversions, de variations innées de jeux. Il respirait l’orgue, il en tirait des sons insolites. Du haut de la tribune, il regardait au loin, les yeux dans le vague, avec l’assurance du musicien qui sait ce qu’il va jouer alors qu’une minute auparavant il n’en avait aucune idée. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: small; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Il restait modeste. Tout cela lui était si simple qu’il n’en tirait aucun orgueil. Il passait trois, quatre heures au pupitre sans s’en rendre compte. Un jour, il est venu me chercher et m’a dit ; « Nous allons passer l’après-midi à l’orgue. Tu joueras et je reprendrai derrière toi. Je jouerai et tu improviseras sur le même thème. » Nous arrivons dans l’église, ouvrons le clavier, mettons en route le souffleur et il s’assied. Il s’arrête deux minutes, entrant dans son être intérieur, il tend les mains vers le clavier et commence une longue plainte qui s’étire lentement, change de ton, monte et descend tantôt vers les aigus, tantôt vers les basses. Il se laisse couler dans la musique, plus rien n’existe. Il est. Je ne suis plus. Je l’écoute et m’oublie moi-même. Cela dure une demi-heure, puis une heure. Enfin, il arrête, impavide, exténué, mais heureux. Son nirvana c’était cette marée de sons qui le conduisait au septième ciel. Et je ne pus m’empêcher de penser qu’il avait de l’or dans les doigts. Mais il ne voulait pas travailler, s’astreindre à chaque jour soigner son toucher, rechercher de nouveaux thèmes d’improvisation, noter ses préférences, écrire de véritables pièces qu’il pourrait faire publier. Non, son seul plaisir était sa liberté totale devant le pouvoir enjôleur de l’instrument, une montée au ciel sans parachute de descente. Il aurait pu égaler les meilleurs, mais il ne le voulut pas. Pour quelles raisons ? Je ne sais.</span></span></p>
MILIQUE
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AU TRAVERS DE L'ABSENTE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-03-02:3711144
2014-03-02T05:33:00+01:00
2014-03-02T05:33:00+01:00
AU TRAVERS DE L'ABSENTE Est-il possible...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3118585" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/00/2207634449.jpg" alt="absence.jpg" /> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #008000;"><strong>AU TRAVERS DE L'ABSENTE</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"> <br /></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Au terme d'une destinée tourmentée,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Après avoir essuyé toutes les tempêtes,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>La césure est progressive et,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>La rupture imposée par la fusion des contraires </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Se révèle atrocement lente et douloureuse.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Reposante et douce pastel.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>A force de partager un univers peuplé de semblables</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Tellement différents, séparé.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>C'est l'insupportable désamour.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Tout se noie dans l'usure d'un temps</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Que personne ne sait dompter.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Maintenant sa mémoire est encombrée </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Il est confronté à l'indicible douleur </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>De l'insoutenable séparation.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Comment ne pas être submergé</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Par le chaos dévastateur de cette détresse ?</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Il ne promène plus qu'une ombre déchue.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Celle de sa passion meurtrie.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Et il s'applique à ne plus vivre </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Qu'au travers de l'absente.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Mais le chagrin lui est si mordant, </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Qu'il ne sait plus que pleurer</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>De ne plus pouvoir l'embrasser,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Ne serait-ce que du regard.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
MILIQUE
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DU TEMPS VOLE A L’ÉTERNITÉ
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-12-24:5216041
2013-12-24T09:32:00+01:00
2013-12-24T09:32:00+01:00
DU TEMPS VOLE A L’ÉTERNITÉ Le destin décidément est...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4318689" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/02/2884523747.jpg" alt="au magma présent de l'écriture" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-size: large; color: #008000;">DU TEMPS VOLE A L’ÉTERNITÉ</span><br clear="none" /><br clear="none" /><br clear="none" />Le destin décidément est inflexible.<br clear="none" />Il impose l'intégration dans cette épopée,<br clear="none" />Exaltante tout de même,<br clear="none" />Qu'est la Vie.<br clear="none" /><br clear="none" />Une vie splendide et redoutable tout à la fois.<br clear="none" />Avec quelque chose de précieux et de rare<br clear="none" />En même temps que précaire dans sa brillance variable,<br clear="none" />Et qui, sur le chemin de l'inévitable affrontement avec soi-même,<br clear="none" />Nous contraint à la recherche d'une vérité qui n'est peut-être après tout<br clear="none" />Qu'une abstraction égarée dans un flou minutieux.<br clear="none" /><br clear="none" />La vie, il faut la prendre par le bon bout.<br clear="none" />Et bâtir avec elle une aventure sans limites,<br clear="none" />Accomplissement perpétuel d'aspirations personnelles.<br clear="none" />Nous devons écarter avec fermeté<br clear="none" />Les petits ennuis négligeables,<br clear="none" />Les contraintes infimes et dérisoires<br clear="none" />Qui la défigurent sans ménagement.<br clear="none" />Et l'agrémenter si possible de sages excès,<br clear="none" />Générateurs de douceurs propres à de salutaires instants d'apaisement.<br clear="none" />L'investir enfin d'une satisfaction harmonieuse et continue.<br clear="none" />Pleine, entière et sans ombre.<br clear="none" /><br clear="none" />La Vie est belle souvent,<br clear="none" />Dans le plaisir inépuisable de son extraordinaire diversité.<br clear="none" />Parce qu'elle est riche d'inachèvements programmés.<br clear="none" />Parce qu'elle est fragment de temps volé à l'éternité !<br clear="none" /><br clear="none" /><br clear="none" />P. MILIQUE </span></strong></span></p>
Christian COTTET-EMARD
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Autoportrait
tag:cottetemard.hautetfort.com,2013-12-17:5248950
2013-12-17T13:05:48+01:00
2013-12-17T13:05:48+01:00
Ma vraie place dans le monde : Sur le crêt, au-dessus de chez moi,...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Ma vraie place dans le monde :</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4369520" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/2894283920.JPG" alt="christian cottet-emard,autoportrait,destin,contemplation,blog littéraire de christian cottet-emard,pavese contemplation inquiète,lucidité,destinée,photo,jura,nature,viry,crêt du long,crédulon,place dans le monde,vie,existence,vanité,fatum" /></p><p style="text-align: center;"><em>Sur le crêt, au-dessus de chez moi, fin d'été 2013.</em></p>
MILIQUE
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AU TRAVERS DE L'ABSENTE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-10-10:3143942
2013-10-10T17:42:00+02:00
2013-10-10T17:42:00+02:00
(Oeuvre de Lydie Mahé) AU TRAVERS DE...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2938983" style="margin: 0.7em 0;" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/02/2638669362.jpg" alt="absente.jpg" /> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(Oeuvre de Lydie Mahé)</strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>AU TRAVERS DE L'ABSENTE</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Au terme d'une destinée tourmentée,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Après avoir essuyé toutes les tempêtes,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>La césure est progressive et,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>La rupture imposée par la fusion des contraires </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Se révèle atrocement lente et douloureuse.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Reposante et douce pastel.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>A force de partager un univers peuplé de semblables</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Tellement différents, séparé.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>C'est l'insupportable désamour.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Tout se noie dans l'usure d'un temps</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Que personne ne sait dompter.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Maintenant sa mémoire est encombrée </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il est confronté à l'indicible douleur </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De l'insoutenable séparation.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Comment ne pas être submergé</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Par le chaos dévastateur de cette détresse ?</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il ne promène plus qu'une ombre déchue.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Celle de sa passion meurtrie.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et il s'applique à ne plus vivre </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qu'au travers de l'absente.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Mais le chagrin lui est si mordant, </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qu'il ne sait plus que pleurer</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De ne plus pouvoir l'embrasser,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ne serait-ce que du regard.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
MILIQUE
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LES DÉRIVES DU DESTIN
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-08-18:5118620
2013-08-18T09:12:00+02:00
2013-08-18T09:12:00+02:00
LES DÉRIVES DU DESTIN La nuit, au cœur même...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4177466" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/00/2450027446.jpg" alt="BIBLIOTHEQUE.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #339966;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">LES DÉRIVES DU DESTIN </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;">La nuit, au cœur même des abris les plus improbables,</span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Tous les espaces bruissent, enveloppés d'anachronismes,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Du murmure lancinant émanant des mots imprimés.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">C'est que l'essentiel de l'activité existant en ce lieu</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Réside dans la boulimique profusion de livres stockés.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Rencontre fondamentale avec ces temps de lectures</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Ouverts sur le bourdonnement accessible</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Des complaintes rares et incandescentes</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Qui accentuent encore les dérives apitoyées d'un destin</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Où les désespoirs s'inondent d'un unique soleil noir.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">P. MILIQUE</strong></span></p>
mh,
http://www.lalettredemh.com/about.html
Destinée hypothétique ou Conversation de terrasse.
tag:www.lalettredemh.com,2013-08-13:1695375
2013-08-13T18:15:00+02:00
2013-08-13T18:15:00+02:00
- Malie, je suis passée à côté de ma destinée - Il n’est pas si tard - En...
<p>- Malie, je suis passée à côté de ma destinée<br /> - Il n’est pas si tard<br /> - En fait, je suis une grande amoureuse<br /> - Toi ?<br /> - Oui, j’avais une destinée de grande amoureuse et je passe à côté je le sens.<br /> - Ah.<br /> - Tu vois, il faudrait juste que je me recentre… tu m’écoutes ?<br /> - Je suis tout ouï<br /> - Je laisse tomber le thé le chocolat, les livres, les arbres, les babioles, la pluie, le soleil, la musique, le rythme, danser…Tout ça quoi.<br /> - Oui.<br /> - Oui, je te dis puisqu’il faut que…<br /> -…tu te recentres c’est entendu.<br /> - Ce qui va me donner le plus de mal c’est la danse et les arbres<br /> - Grande amoureuse des arbres t’avais pourtant un destin unique.<br /> - C’est pas une question de botanique. Tiens toi je suis sûre que tu n’es jamais rentrée en communication avec un arbre.<br /> - J’ai déjà du mal avec mon chat.</p><p>- Et bien les arbres c’est comme la danse, c’est une histoire de rythme, de pulsion. Une fois que tu es branchée sur le rythme, de l’arbre ou sur celui de la musique, le rythme secret de la musique tu sais, et bien: tu es l’arbre ou tu es la musique, tu n’es pas « séparé de » c’est terrible.<br /> - Tu peux faire quelque chose pour me brancher sur les pulsions secrètes du monsieur deux sièges plus loin ?<br /> -...<br /> (c) mh,</p>
MILIQUE
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LE CHANT DU DESTIN
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-02-22:4981924
2013-02-22T09:35:00+01:00
2013-02-22T09:35:00+01:00
LE CHANT DU DESTIN Parce qu'il s’indigne sans...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3960771" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/00/91109544.2.jpg" alt="CRI.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>LE CHANT DU DESTIN</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Parce qu'il s’indigne sans cesse des aveuglements qui perdurent</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Dans un monde qu'il pressent inhabitable pour une durée indéterminée,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Il entonne avec force le chant d'un destin désintégré</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Qui l'éprouve faillible, fragile, et débordé par les événements.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Il perçoit tous les symptômes avérés d'une grande faiblesse</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Et d'une rage acérée qui n'est que cri de frustration.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Maintenant il ressent une grande fatigue, pesante,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Qui sourd dans le flux empêché de ses membres.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Il ne jette que des regards désemparés et indécis,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Et bredouille des mots noyés aux larmes de ses pleurs</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong>En se souvenant du cri de révolte et d'insoumission</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Aussi inaltérable et infaillible qu'un atome saturé</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Que cependant, confus, il ne parvient plus qu'à hurler.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong>P. MILIQUE </strong></span></p></div>
Kraly
http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.html
Einstein et nous...
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2012-07-23:4788954
2012-07-23T18:29:39+02:00
2012-07-23T18:29:39+02:00
<p><iframe width="480" height="360" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x422af"></iframe><br /><br /><em></em></p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
La femme au miroir, roman d’Eric-Emmanuel Schmitt
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2012-03-06:4623686
2012-03-06T06:41:00+01:00
2012-03-06T06:41:00+01:00
Trois femmes, vivant à des époques différentes, l’une,...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 6pt 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Trois femmes, vivant à des époques différentes, l’une, Anne, à Bruges pendant la Renaissance, la seconde, Hanna, à Vienne au temps de Freud et la troisième, Anny, à Hollywood de nos jours. L’auteur fait tout pour nous suggérer une réelle ressemblance entre elles, voire faire penser qu’il s’agit de la même. Toutes les trois se disent différentes des autres femmes, celles qui obéissent aux conventions sociales, se marient, ont des enfants. Elles refusent chacune le rôle que la société et les hommes veulent leur faire jouer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Anne refuse le mariage, erre dans les bois, trouve un moine qui lui explique qu’elle cherche Dieu sans le savoir. Après quelques hésitations sur sa vocation, elle devient béguine. Elle passe l’examen de passage avec la Grande Mademoiselle qui, après une demi-heure de silence, lui dit : </span></p><p style="text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">– L’âme ne sait voir la beauté que si elle est belle elle-même. Il faut être divin pour obtenir la vue du divin.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Elle finit sur le bucher, en innocente, opposé à l’archiprêtre, accusé par sa cousine qui l’a toujours haï.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Hanna, mariée à un homme riche, charmant, finit par divorcer, lassée de la course à l’enfant où l’entraînent les autres femmes. Elle devient médecin de l’âme et, un jour, passe le pont du béguinage.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Elle s’installe sous le tilleul cher à Anne et ressent la même chose.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">– <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Soudain, il me sembla que tout l’univers s’était concentré là. Les battements des ailes légères paraissaient la respiration de la plante. Le monde s’organisait en un décor panoramique qui enchâssait cette rencontre précieuse de l’animal et du végétal, me montrant l’essentiel, la continuité de la vie innocente, tenace.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Quant à Anny, elle se complaît dans l’alcool, la drogue et le sexe. Elle n’en sortira pas vraiment, mais son métier d’actrice, où elle excelle, la sauve. Après bien des péripéties, sans intérêt, elle trouve le rôle d’Anne et en fait son chef d’œuvre en montant sur l’échafaud comme une reine ou une sainte.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 6pt 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Curieux comme au fur et à mesure du temps, les femmes qui sont présentés semble plus creuses, moins structurées, moins belles dans leur âme. Anne, la visionnaire, est pure et communie avec la nature et Dieu. Hanna tombe dans la psychologie, Anny ne réussit qu’un coup, qui ne répare pas une vie égarée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Cela reflète-t-il la réalité ? Non sûrement pas ! Mais Anne, la pure, a marqué au-delà de sa vie l’existence d’autres femmes, aspirant elles aussi, à cette soif d’absolu au-delà du devoir social.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
Durs de la feuille
tag:certainsjours.hautetfort.com,2011-10-08:3829629
2011-10-08T00:13:00+02:00
2011-10-08T00:13:00+02:00
Se peut-il que tout soit fini ! je n'ai pas encore vécu cinq fois huit...
<p><strong>Se peut-il que tout soit fini ! je n'ai pas encore vécu cinq fois huit années, il me semble que je suis née d'hier et déjà voici qu'il faut dire, on ne m'aimera plus.</strong></p><p><a href="http://www.pierrelouys.fr/" target="_blank">PIERRE LOUŸS, </a>extr. <a href="http://auroraelibri.com/index.php?title=Les_chansons_de_Bilitis_(Pierre_Lou%C3%BFs)" target="_blank">"Les chansons de Bilitis",</a> éditions Albin Michel, 1962.</p><p><span style="font-size: xx-small;">Si vous avez loupé le début vous devez cliquer dans l'image (et rebelote !) ...</span><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/08/11/doux-de-la-feuille.html" target="_blank"><img id="media-3248848" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/01/1113932062.jpg" alt="dur de la feuille.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">LUI : <em>- Ecoute, poupée,<a href="http://www.youtube.com/watch?v=6DKI0EP-RMA" target="_blank"> j'ai envie de changer d'atmosphère,</a> de toute façon je ne te mérite pas. Je crois qu'il vaut mieux <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/08/22/fin-d-ete.html" target="_blank">qu'on arrête.</a></em></p><p style="text-align: justify;">ELLE : <em>- Oh non ! <a href="http://www.guide-ile-maurice.com/chou_chou.php3" target="_blank">Chouchou ! </a>mais <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/09/13/la-dissolution.html" target="_blank">pourquoi ? </a>Après toutes ces années... Ne suis-je donc plus <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/07/04/le-neant.html" target="_blank">rien </a>pour toi ? Tu m'aimes plus ?... <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/07/27/l-art-d-aimer.html" target="_blank">(Sniff sniff bouhhhh ! sniff ! bouhhhh sniff bouhhhhh !!!...)</a></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline; color: #000000; font-size: small;">Rewind:</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><object width="226" height="40" data="http://grooveshark.com/songWidget.swf" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="window" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="flashvars" value="hostname=cowbell.grooveshark.com&songIDs=23540681&style=metal&p=0" /><param name="src" value="http://grooveshark.com/songWidget.swf" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /></object></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline; color: #000000; font-size: small;">Bonus / Malus :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Question du lecteur :</span><em></em></p><p style="text-align: justify;"><em> - Et après ?</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Réponse de <a href="http://1.bp.blogspot.com/_nW5t83KIAHQ/SwHNUO_li9I/AAAAAAAADTE/ZRydkI8xMBc/s1600/hyu.jpg" target="_blank">la dame du courrier du coeur</a> :</span></p><p style="text-align: justify;">- <em>Après faut aller là ↓<br /></em></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/02/12/dame-blanche.html" target="_blank">http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/02/12/dame-blanche.html</a></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Question du lecteur :</span></p><p style="text-align: justify;">-<em> Et après ? ...</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Réponse de <a href="http://www.histoire-en-questions.fr/vichy%20et%20occupation/vie%20quotidienne/textile.jpg" target="_blank">l'assistante sociale</a>:</span></p><p style="text-align: justify;">-<em> Après, faut aller là ↓<br /></em></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/05/28/apres-l-amour.html" target="_blank">http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/05/28/apres-l-amour.html</a></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Question du lecteur :</span></p><p style="text-align: justify;">-<em> Et après ? ... </em></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Réponse (et avis) <a href="http://3.bp.blogspot.com/_g2gGnhGZ2HU/TUH0kq-V9FI/AAAAAAAAAzw/Q7TZqRg2rjI/s1600/CYRIL_HATT_99_63885473.jpg" target="_blank">du psy</a>:</span></p><p style="text-align: justify;"><em>- Après ? Surtout<a href="http://www.art-cooking.fr/media/catalog/product/e/n/entonnoir_10_cm_03.128.jpg" target="_blank"> rester soi-même !</a> ne jamais perdre espoir (c'est mon conseil !) il faut sortir, s'amuser, voir des gens, s'ouvrir aux autres, faire<a href="http://4.bp.blogspot.com/_ybf4NV594QI/TIes5RLdxQI/AAAAAAAAC2k/zGgyH_ae6b0/s1600/Bill+Melby-Bodybuilding-016.jpg" target="_blank"> de la gymnastique,</a> jusqu'au jour où ... ↓<br /></em></p><p style="text-align: justify;"><em><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/05/23/reve-absent-de-la-densite.html" target="_blank">http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/05/23/reve-absent-de-la-densite.html</a><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/08/14/poison-ardent.html" target="_blank"><br /> </a></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Question du lecteur :</span> <em></em></p><p style="text-align: justify;"><em>- Et après ?</em> ...</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Réponse de<a href="http://villard.name/photossouvenir/wp-uploaded/2009/10/tortue-.jpg" target="_blank"> la modératrice</a> :</span> <em></em></p><p style="text-align: justify;"><em>- Allons ! allons !<a href="http://image.toutlecine.com/photos/a/m/a/amants-de-capri-1950-04-g.jpg" target="_blank"> pas si vite </a>les amis ! <a href="http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/attendre/" target="_blank">pas si vite ! ... </a></em><em><br /></em></p><p style="text-align: justify;"><em> </em>(A SUIVRE)...</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em></em><span style="text-decoration: underline; color: #000000; font-size: small;">Photo</span><span style="color: #000000; font-size: small;"> : </span> Drame de la vie conjugale photographié (en douce),<a href="http://www.youtube.com/watch?v=nLa1neIvpJc&feature=related" target="_blank"> sur le cours de l'Emile</a>, un jour d'Octobre de cette année là.</p><p style="text-align: justify;">© Frb 2011.</p>
cicatrice
http://cicatrice.hautetfort.com/about.html
la notion d'”avenir” selon Alain Rémond
tag:cicatrice.hautetfort.com,2011-03-25:3160261
2011-03-25T12:14:00+01:00
2011-03-25T12:14:00+01:00
Alain Rémond. Après des études de philosophie, il devient professeur...
<p>Alain Rémond. Après des études de philosophie, il devient professeur d’audiovisuel, puis critique de cinéma. Alain Rémond entre en <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1973">1973</a> comme journaliste à <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9rama">Télérama</a></em>. Rédacteur en chef adjoint à <em>Paris-Hebdo</em> en <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1979">1979</a>, il rejoint <em><a class="mw-redirect" title="Les Nouvelles Littéraires" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Nouvelles_Litt%C3%A9raires">Les Nouvelles Littéraires</a></em> en <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1980">1980</a>. C’est à lui que l’on doit la création, en <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1981">1981</a>, de la rubrique "Mon Œil" de <em>Télérama</em>, dont il deviendra rédacteur en chef jusqu'en <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/2002">2002</a>.Alain Rémond a par ailleurs participé pendant six ans à l'émission <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Arr%C3%AAt_sur_images">Arrêt sur images</a></em>, diffusée sur <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/France_5">France 5</a>.Actuellement, il rédige toutes les semaines une chronique dans <em><a title="Marianne (magazine)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Marianne_%28magazine%29">Marianne</a></em> et un billet chaque jour dans <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Croix">La Croix</a></em>.</p><p>Comme vous le voyez, ce n'est pas n'importe qui... <br />Beaucoup de lecteurs de "Marianne" se précipitent en premier sur sa dernière page, pour lire Rémond.</p><p>Au sujet de l'"avenir", je me suis longtemps étripé, fâché avec ceux et celles qui prétendaient que notre avenir ne dépendait que de nous-mêmes, que le "Destin" n'existait pas, et que ceux qui prétendaient le contraire étaient des peureux fatalistes.</p><p>Moi je prétends le contraire. Si certes nous avons une petite marge de manoeuvre (pas si petite que ça d'ailleurs), le reste de notre avenir nous est dicté par ce que j'appelle le Destin - pour ne pas fâcher personne.</p><p><span style="color: #ffff99;">L'exemple de mes vacances à Lisbonne l'an passé peut illustrer mon propos.</span><br /><span style="color: #ffff99;">Nous avions les billets depuis longtemps à l'avance. Nous avions réservé l'hôtel depuis longtemps également. A part la maladie, rien ne pouvait nous empêcher de passer nos huit jours au soleil.</span></p><p><span style="color: #ccffcc;">Patatras ! La grève des trains !</span><br /><span style="color: #ccffcc;">C'est là qu'intervient "la marge de manoeuvre" dont je parlais plus haut. Soit j'annulais tout, soit je prenais ma voiture pour rejoindre Lyon. Ce qui ne m'arrangeait pas du tout, vu comment conduisent nos amis du Rhône, et le problème du stationnement.</span><br /><br /><span style="color: #00ff00;">J'ai choisi la seconde solution. Mais, entre-temps, il y avait ce fameux problème du volcan Islandais qui clouait au sol de plus en plus d'appareils. Belle intox, cette affaire d'ailleurs, on en reparlera.</span><br /><span style="color: #00ff00;">Et là je ne pouvais rien faire, sinon prier pour que l'aéroport de Lyon soit ouvert (il avait déjà fermé) et que celui de Lisbonne ne soit pas touché.</span></p><p><span style="color: #ffff00;">Il s'en est fallu d'un cheveu, mais nous avons pu faire le voyage sans encombre.</span><span style="color: #ffff00;"> Une place de parking s'est libérée "comme par magie" lors de notre arrivée à l'hôtel...</span><br /><span style="color: #ff0000;">Mais je le répète, cela ne dépendait en aucun cas de nous et de notre volonté, aussi grande fût-elle.</span></p><p>Jusqu'à présent je n'avais guère trouvé de partisans de ma notion d'avenir guidée plus ou moins par le destin, mais cette semaine, c'est M. Rémond en personne qui en parle, mieux que je ne pourrais le faire moi-même :</p><p>______________________________________________________________________________________</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2955276" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://cicatrice.hautetfort.com/media/01/02/2271147772.jpg" alt="rémond.jpg" width="603" height="763" /></p><p>______________________________________________________________________________________</p><p> </p><p>A méditer, pour les "destino-sceptiques" !</p><p>Je vous embrasse.</p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Germanic concepts of Fate
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-01-27:3074639
2011-01-27T00:05:00+01:00
2011-01-27T00:05:00+01:00
Germanic concepts of Fate Ex: http://www.gangleri.nl...
<div id="post-136" class="post"><div class="postmetadata"><p style="text-align: center;"><img id="media-2854173" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3282183816.jpg" alt="schicksal.jpg" /></p><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>Germanic concepts of Fate</strong></span></div><div class="postmetadata"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: <a href="http://www.gangleri.nl">http://www.gangleri.nl</a></span></strong></span></div><div class="postentry"><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><em>Der Germanische Schicksalsglaube</em> by Walther Gehl (1939)</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">A couple of things made me want to have a look at the explanations that I was offered of the terms “Ørlögr” and “heilagr” and this book was suggested. I got a copy through my library, so I had only 3 weeks to study the book. <em>The Germanic Belief In Fate</em> is a very interesting work, offering tons of information about the subject. Gehl does not really work towards the explanations that I was after, but there are things to work with. I want to introduce you to this book and because this text is too lengthy for a book review, this turned out to be an ‘article’. Of course I read the book with a certain idea in mind, so this review may turn out to be a bit onesided.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Ørlög</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Gehl has found a staggering amount of terms to describe “Schicksal” (“Fate”), but most of them do not really have the meaning that we give to that term today. How could it be, with so many words? On page 16 (in the introduction) Gehl writes that words like “sköp” and “ørlög” were used to describe “fate”. Both terms are written with a “.” below the “o”, but I cannot reproduce that character, so I use the nowadays more common way of writing with “ö”. There we have the term that I was looking for, but in another meaning.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">On page 19 Gehl writes: “Die gleichmäßigste Verbreitung under den germanischen Worten für “Schicksal’ zeigen die Ableitungen zu den germanischen Stämmen *<em>laga</em>, *<em>gaskapa</em> und *<em>wurði</em> (“the orderly spreading of the Germanic word “Fate” show deductions of the Germanic stems *<em>laga</em>, *<em>gaskapa</em> and *<em>wurði</em>“). Then follow terms from different Germanic languages such as <em>gilagu</em>, <em>aldrlagu</em>, <em>ealdorlegu</em>, <em>feorhlegu</em>, <em>lög</em>, <em>forlög</em> and <em>urlac</em>. The line of terms is interesting since the term “ørlög” seems to be present in most (all?) of the Germanic languages. An interesting remark is made on p.21: “Während as. <em>orlag</em>, ags. <em>orlæg</em> stark zurücktreten, scheint im Ahd. <em>urlac</em> das weitaus verbreiteste Word für “Schicksal” gewesen zu sein. old Norse <em>ørlög</em> is, im Gegensatz zu <em>aldrlag</em>, <em>sköp</em> usw., typisch für die mythologische Dichtung, wird aber auch von der Heldendichtung verwendet, wenn eine Steigerung ins Mythische beabsichted ist”. (“As old Saxon <em>orlag</em>, Anglo-Saxon <em>orlæg</em> are hardly present, it seems as if in old High German <em>urlac</em> is by far the most widely spread word for “Fate”. An. <em>ørlög</em>, contrary to <em>aldrlag</em>, <em>sköp</em>, etc., is typical for the mythological poetry; it is also used in the heroic poetry, but only when when it appears in a mythological context.”) A little further (p.22) Gehl writes that “sköp” is more ‘active’ and “ørlög” more ‘passive’. Later (p.37) Gehl makes that into “Weltlich” (“wordly” for “sköp”) and “mythogisch” (for “ørlög”). Towards the end of the book, the writer speaks about personal and impersonal fate and heroic versus organic.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">In <a href="http://www.gangleri.nl/articles/91/orlogr-and-heilagr">another article</a> I have given my ideas about the terms “ørlögr” and “heilagr” and it is in that context that I use these terms. The reason that I started to look into the subject is that the major works about Germanic mythology such as De Vries’ or Meyer’s <em>Altgermanische Religionsgeschichte</em> or Simek’s <em>Dictionary of Northern Mythology</em> hardly (or not at all) speak about “ørlögr” and some of the modern books that I read give other explanations. Gehl seems to do the same. When he quotes texts such as the Eddas or the Gautreksaga, the term seems to use simply “fate” and not “primal law”. Ask and Embla are <em>ørlöglausa</em> (“without fate”) before before the three Gods visit them. Starkadr is given ørlög during a þhing. This seems to be ‘very personal’, even when there is another term for ‘personal ørlög’ being førlög.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">On the other hand, “Snorri erzählt in seiner Edda, daß <em>Alföðr</em> (Allvater) zu Anfang <em>stjórnarmenn</em>, “Regenten”, eingesetzt habe mit dem Auftrag, <em>at doema með sér ørlög manna</em> (“das Schicksal der Menschen under sich durch Urteilsspruch zu bestimmen”)”, which means that Odin gave mankind “ørlög” and appointed regents to bestow judgements on it. That would mean that “ørlög” is Divine and further ‘handed down’ to mankind and that is the meaning that I give to the term.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"> </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">On page 175 Gehl says that Odin knows “Seiðr” and “ørlög manna” (the “ørlög” of man) and when quoting Friedrich Kauffmann on p.225 Gehl speaks about “Urgesetz” and “Urprinzip” and “die tiefe Hintergründe alles Geschehens”, which lives up to my ideas a lot better, since “Urgesetz” is best translated by “primal law” in my opinion, “primal principle” says enough and especially the sentence “the deep background of everything that happens” does not miss much clarity. I would love to read this book by Kauffmann, but I have not been able to track down a copy, it seems unavailable from any Dutch library… But since Gehl also speaks about “überpersönliche schicksalhaften Urgesetse”, maybe in the end he presents what I was looking for anyway.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">The rest of the book</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Like I said, I was preoccupied when I read this book, but I made a lot more notes than those I gave above. So that you also learn a bit of other things that Gehl describes, here comes ‘the rest of the book’.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">When the term “ørlög” is mentioned in the poetic Edda, somewhere near you will also see the term “leggia”, which I myself linked to the Norns (also present in each quote) and which Gehl translates as “schicksalhaft bestimmen”, or “‘fately’ determine”. This usually refers to the personal level. “þær lög lögðu, þær líf kuru, alda börnum, örlög seggja” (Völuspa 21) which is translated: “Laws they established, life allotted, to the sons of men; destinies pronounced” (Thorpe verse 20), “destiny”, a translation that I do not really like personally, but perhaps it says what it should in a way. “Law” for “lög” is more like it and the “ør” part I take for “Ur” or “primal”.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Gehl concludes that “der germanische Schicksalsglaube” is “gemeingermanisch” (pan-Germanic) since he has found terms referring to fate in every text that he studied. As appendix he gives a gigantic list with terms with their sources! This is extremely usefull for other people who want to have a look into the subject. Like I said, “Schicksal”, or better said, the terms that Gehl collected, do not always mean what we do with the term “fate”. A fairly large part of the book is about “Glück”, or “luck”. Terms such as <em>Hamingja</em>, <em>goefa</em>, <em>gipt(a)</em> refer to luck in connection with fate. That first term I would have explained in another way, but on page 67 Gehl writes: “Auch die <em>hamingja</em> is the Summe der körperlichen und geistlichen Vorzüge einer Menschen, oder vielmehr ihre sichtbare Wirkung in then Außenwelt. Auch Character und geistlichen Anlagen einer Menschen kann man auf seine <em>hamingja</em> schließen”. (“Also the <em>hamingja</em> is the sum of the physical and mental parts of men, or perhaps more even it is the visible result in the outer world. Also character and spirit of a man can be seen as his <em>hamingja</em>.”) (p.67)</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">“Hamingja” is often seen as (a part of) the soul, just as “fylgja”. About the latter Gehl says that the term is to be linked to the idea of heritable luck (p.68). Luck again, but then again: “[...] das Glück [ist] eine selbständig wirkende Macht” (“luck is an independently working force”) (p.67). This is shown when Gehl names terms that seem to refer to both luck and fate. “Heill” (“magisches Glück”) and “goefa”, “gipt(a)”, “hamingja” (“personsgebundenes Glück”) (p. 78).</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">The writer has a complete chapter about “fylgja”, which he even equates with the “hamingja” on page 145. 15 Pages earlier, Gehl speaks about “fyljur” in animal form and “fylgjur” in the form of a woman. The first appear in dreams and do not live longer than its carrier, man, because it is only the “Doppelgänger” of man. Another word for animal form “fylgja” according to Gehl, is “Hamr”. The “fylgja” in the form of a woman is connected to a person’s death, but this fylgja <em>does</em> survive its carrier, its goes over to “Sippengenossenen”.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Besides all this, but writer also touches upon subject such as magic (Spá, Seiðr, Útiseti / sitjar a haugi, etc.), ideas such as Sipp-/clan-luck and even “aldar rok” (“Welten Schicksal”) and “Weltenglück”, of course about the Norns, “Wurd”, etc., concepts of the soul, such as önd, hugr (“animus nie anima”), etc. and all that with many quotes in the original languages and, as said, a list with all terms and their sources. A wonderfull book with a much wider subject than I was looking for and inspite of the fact that there are more books dealing with this subject, <em>Der Germanische Schicksalsglaube</em> supposedly is <em>the</em> standard work on the subject to the present day.</span></strong></p><div class="postmetadata"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">29 December 2008 </span></strong><!-- by Roy --></div></div></div>
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Notre propre caillou blanc
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2010-11-26T14:33:00+01:00
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J'ai reçu le texte ci-après, et je ne résiste pas à la tentation de le...
<table class="Fond" style="font-family: Helvetica; font-size: medium; background-position: 50% 0%; background-repeat: no-repeat no-repeat;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="5" width="100%" height="130"><tbody><tr><td class="unnamed1" style="text-align: justify;" width="97%" height="33" valign="top"><p><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">J'ai reçu le texte ci-après, et je ne résiste pas à la tentation de le partager avec vous. J'y apporterais seulement une petite précision. Si l'image de la goutte d'eau rejoignant l'océan est très évocatrice de notre destinée (devenir Dieu), elle risque d'induire en erreur en faisant penser que nous serions "dissous" dans l'Être. Au contraire, je pense que nous garderons notre identité propre. C'est attesté par le caillou blanc que nous retrouvons dans l'Apocalypse 2,17. Notre nom nouveau y est écrit. Ainsi notre personnalité n'est pas détruite ; elle unie à l'Énergie Universelle.</span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">"</span><span style="color: #666699; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Comment pouvons-nous connaître Dieu, puisque ce qui est limité ne peut connaître l’illimité ? En tout cas, pas par nos cinq sens. Nous connaîtrons Dieu quand nous entrerons dans son immensité, quand nous nous fusionnerons avec Lui, quand nous ferons partie de Lui. Tant qu’une goutte d’eau est séparée de l’océan, elle ne peut le connaître ; mais quand elle retourne à l’océan, on ne peut plus l’en séparer, elle est devenue l’océan et elle le connaît. Donc, tant que l’être humain reste comme une goutte séparée, il ne peut pas comprendre l’immensité et l’infini de Dieu. Il faut qu’il se fonde, qu’il se fusionne, qu’il se perde en Lui. C’est alors qu’il Le connaît, parce qu’il devient Lui, il est Lui. Mais jusque-là il restera en dehors de Dieu, et il continuera à se poser des questions sur son existence." de </span><span style="color: #6666cc;">Omraam Mikhaël Aïvanhov</span></span></p></td><td width="3%" height="33"> </td></tr></tbody></table>
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Notre propre destinée
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2010-10-19T20:50:09+02:00
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Je vous fais parvenir ci-après un très beau texte que m'a envoyé la...
<p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 13.9px Helvetica;">Je vous fais parvenir ci-après un très beau texte que m'a envoyé la Chartreuse de Sélignac. J'y trouve seulement un point à redire : "Question à laquelle je ne trouve pas de réponse en moi." .......NON !... Il faut la mettre au positif : "Question à laquelle je peux trouver la réponse en moi." !!!!!!!!!!...................</p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 13.9px Helvetica;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 13.9px Helvetica;">LA STUPEUR D’ETRE</p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 13.9px Helvetica;">Être là, exister nous est tellement familier que nous en prenons rarement conscience ; comme un dû, cela semble aller de soi. La quotidienneté de la vie, avec ses besoins physiologiques, ses rites et ses rythmes, ses relations et ses travaux, voile l’insolite et l’étonnement du simple fait d’exister. Que survienne, à l’improviste, au sein de la banalité des choses, une sorte de coupure, de saisissement, et voilà l’homme ébloui, stupéfié d’être là. La trame de l’ordinaire, du familier se déchire ; l’on perçoit, en fulgurance, l’étrangeté en même temps que la majesté de sa propre existence. Pourquoi et comment, moi qui ne m’éprouve ni nécessaire ni suffisant, suis-je là, conscience de moi-même et du monde qui m’entoure, ouvert à la relation, fait pour la vie. Je reconnais... le prodige, l’être étonnant que je suis (Ps 138,14). Étrange saisissement où la surprise, la stupeur, l’émerveillement, se mêlent à la question lancinant : d’où, pourquoi, pour quelle destinée ? Question à laquelle je ne trouve pas de réponse en moi.</p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 13.9px Helvetica;">Faut-il dire de cette expérience qu’elle est philosophique ? N’est-elle pas plutôt le point de départ même de toute réflexion philosophique et religieuse sur l’homme, en même temps qu’elle est une trouée par où s’engouffre en notre être limité et circonscrit l’immense abîme du mystère ? Éprouver cela jusqu’en avoir le souffle coupé et la parole balbutiante, est bien une invitation au voyage. Un chemin se découvre dans l’étroit et pourtant sans limites de mon propre moi : chemin dont je vois le départ mais dont l’aboutissement se perd dans un horizon ineffable.</p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 13.9px Helvetica;">Quel mystère que cette conscience vivante reliée à la matière par des fibres multiples, quelle splendeur, quelle merveille d’être ce nœud et ce point où conflue l’univers. Je suis ce point, mais que suis-je ?</p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Helvetica;">Extrait de UNE ABSENCE ARDENTE de THADEE MATURA</p></p>
cicatrice
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Destinée
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2010-08-27T18:20:00+02:00
2010-08-27T18:20:00+02:00
Ma fille vient de décrocher un emploi. Elles étaient 200 à postuler, il y a...
<p>Ma fille vient de décrocher un emploi. Elles étaient 200 à postuler, il y a eu une présélection de 15, puis de 3 <span style="color: #ffcc99;">(non ce n'est pas Miss France)</span>, et c'est elle qui a été prise.</p><p>C'est près de Dinard, si bien que pour avoir des trajets moins longs, elle et son copain ont décidé de s'établir à Dinan. <br /><img id="media-2616644" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://cicatrice.hautetfort.com/media/00/02/952082540.JPG" alt="DSCN3101.JPG" width="601" height="450" />Certes on a vu pire comme lieu de villégiature, et pour ma part Dinan est la ville de Bretagne que je trouve la plus magnifique.</p><p> </p><p>L'embêtant.... c'est que nous, nous sommes à Ouhans, à quelques 900 km de là.</p><p>Et cette fois, les situations risquent d'être figées, car quand elle parle de '"s'établir" ça veut dire acheter ou faire construire. Car son mec n'est pas con. Il sait que nous, les "beaux-parents" sommes ancrés en Franche-Comté, alors que notre fille n'a pas d'attaches en Bretagne, sauf sentimentales.<br />Là, il voit le CDI de sa nana, et du coup saute sur l'occasion pour établir un lien définitif entre notre fille et la Bretagne, quitte à faire lui-même un trajet de 40 km. Mais la situation est sauvée.</p><p>Mais, comme on dit dans certaines émissions de télé, <span style="color: #00ffff;">comment en est-on arrivés là ?</span></p><p><br /><strong>La destinée</strong>. Les grands carrefours qui s'offrent à nous, dont on doit choisir une des routes, sans savoir où elles aboutissent.</p><p>Je peux dater de 1997 le fait que ma fille soit en Bretagne.</p><p>Et de 2004 celui que nous soyions dans le haut-Doubs.</p><p>Pour ce dernier lieu j'ai expliqué pourquoi dans une note récente (la chaleur excessive de l'été 2004 au Pays Basque, les vacances dans le Haut-Doubs en septembre, la quête d'un terrain en février, l'achat de ce terrain, la construction de la maison...)</p><p><br />En ce qui concerne ma fille à Dinan, cela vient donc de 1997. Mars 1997.</p><p> </p><p>L'ambiance devenait irrespirable au boulot, et - pour des raisons que je vous donnerai dans quelque temps - je posai une mutation, après 11 ans de Lozère.</p><p><span style="color: #ffff99;"><strong>1er carrefour.</strong> J'avais le choix entre Lons Le Saunier (où je suis actuellement ) Briançon, Vannes, Belfort...</span></p><p><span style="color: #ffff99;">Ca a été Vannes. On m'avait dit qu'il y avait peu de chances que je l'aie, car cela dépendait... du succès d'un collègue de là-bas à un concours ! Qu'il tentait en pensant n'avoir aucune chance.</span></p><p><span style="color: #ffff99;">Il l'a eu.</span></p><p><span style="color: #ffff99;">Nous sommes allés en Bretagne.</span></p><p><span style="color: #ffff99;">Où ma fille s'est fait des connaissances, alors que moi je vivais un calvaire pas possible.</span></p><p><span style="color: #ffff99;">Bref, en 2003, nous sommes mutés à Biarritz. </span><br /><span style="color: #ffff99;">Notre fille suit, mais de mauvaise grâce. Car parmi les connaissances qu'elle s'était faites se trouvait un certain Max. Avec qui elle "sortait" depuis 2 ans.</span></p><p><span style="color: #ffff99;">L'année scolaire 2003/2004 fut pourrie à cause de ça, notre fille ne parlant que de revenir en Bretagne.</span></p><p><span style="color: #ffff99;">Elle décroche son bac de justesse, puis s'inscrit - en douce - à la fac de Rennes.</span></p><p><br /><span style="color: #ccffff;">Mais,<strong> second carrefour</strong>, en décembre 2004, alors que je suis avec elle pour quelques jours à Paris, elle nous annonce que :</span></p><p><span style="color: #ccffff;">1) les études, finalement c'est pas ça.</span><br /><span style="color: #ccffff;">2) la Bretagne c'est bien mais nous lui manquons.</span><br /><span style="color: #ccffff;">3) c'est fini avec Max.</span></p><p><span style="color: #ccffff;">Donc elle nous revient au bercail, un mois à Rennes pour faire illusion à la fac, un mois avec nous.</span></p><p><span style="color: #ccffff;">C'est tous les trois que nous craquons pour le petit village du haut-Doubs. Surtout elle.</span></p><p><span style="color: #ffcc99;">Mais,<strong> troisième carrefour</strong>, en mars elle tombe amoureuse d'un Rennais. Lequel ira à Lamballe, et notre fille le suivra.</span></p><p><span style="color: #33cccc;">Et enfin, <strong>quatrième carrefour</strong>, elle trouve un emploi stable. Si par exemple on lui aurait proposé un CDI à Paris voire à Lyon, je ne pense pas qu'elle l'ait refusée.</span></p><p>Voilà pourquoi les 900 km.</p><p>En fait, tout cela a dépendu non pas de nous, mais</p><p>1) de la réussite ou non à un concours pour un collègue.</p><p>2) de sa réussite dans les études supérieures.</p><p>3) de la rencontre de son copain actuel. <br /><br />4) de son futur patron ( et donc de l'échec des postulantes).</p><p><br /><strong>Je pourrais faire un schéma de tout ça, mais dans un blog ce n'est pas très facile.</strong></p><p>Mais plein de combinaisons sont possibles :</p><p>- échec du collègue -> nous mutés ailleurs -> notre fille ne connaîtra donc pas la Bretagne, et risquera fort de sortir avec un Briançonnais, ou un Jurassien, un Belfortain... Et donc de s'établir là où j'aurais été muté.</p><p>- réussite du collègue, échec des études de notre fille, mais pas de nouveau copain Breton, donc des chances qu'elle nous suive un peu plus ( sans jouer les Tanguy) et qu'elle arrive par atterrir ailleurs.</p><p>- Notre fille à Lamballe mais décrochant un super job ailleurs (ce qu'au fond de moi j'espérais).</p><p><br />Notre pouvoir décisionnaire - tant celui de notre fille que nous ses parents - est donc très limité..<br />CQFD !</p><p><br />Heureusement bientôt il y aura le TGV Rhin-Rhône !!</p><p> </p><p>Je vous embrasse.</p>
VALERIE BERGMANN
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Impression
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2009-04-05T19:12:00+02:00
2009-04-05T19:12:00+02:00
Flotter avec vous en plein désert de causes Sans cible...
<p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Flotter avec vous en plein désert de causes</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Sans cible apparente, quelle folie</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Plane <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>au-dessus de mon moi et de ma prose</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Un jardin convivial rempli d’interdits</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Où l’on ne saurait accepter l’échec</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde;">De <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>tout ce qui rend heureux, éviction de ce qui presse</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Faire fi des épines pour <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>laisser éclater</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde;">La composition délicieuse d’une rose</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Déjà éclose, en comprendre sa destinée</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Au temple des eaux profondes et du varech</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde;">La volonté sublime inespérée et improbable</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Ne s’exprimer qu’en <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>colliers de rimes variables.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;"> </span></p>