Last posts on deon2024-03-28T14:45:58+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/deon/atom.xmllafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlL'âme française : ”Le château de Versailles”, de Louis Dussieux...tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2012-03-18:45990632012-03-18T00:20:00+01:002012-03-18T00:20:00+01:00 Philippe Vallet, qui n'en rate...
<p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> Philippe Vallet, qui n'en rate pas une, n'a évidemment pas laissé passer cette occasion d'élever son public, dans sa toujours excellente Chronique <em>Le Livre du jour</em>, sur <em>France info</em> :</span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> </span><a href="http://www.franceinfo.fr/livre/le-livre-du-jour/le-chateau-de-versailles-de-louis-dussieux-preface-de-michel-deon-471215-2011-12-13"><span style="font-size: small;">http://www.franceinfo.fr/livre/le-livre-du-jour/le-chateau-de-versailles-de-louis-dussieux-preface-de-michel-deon-471215-2011-12-13</span></a></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/324245982.jpg" target="_blank"><span style="font-size: small;"><img id="media-3439080" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/3199139723.jpg" alt="versailles dussieux.jpg" /></span></a></p><p style="text-align: center;"><em>Jean-Cyrille Godefroy Editions, 1056 pages, 39 euros</em></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><em><span style="font-size: small;">Préface de Michel Déon</span></em></span></p><p><span style="font-size: small;"><br /></span></p><p><span style="font-size: small;"><em><span style="font-size: small;">Qui est-il ? Je crains qu’en dehors d’un milieu chevronné de dix-septiémistes, on ne connaisse guère ce L. Dussieux qui, en 1885, se présente comme Professeur à l’Ecole militaire de Saint-Cyr, chevalier de la Légion d’Honneur, Officier de l’Instruction publique et Correspondant du comité des travaux historiques. </span></em></span></p><p><span style="font-size: small;"><em> Son chef-d’œuvre – Le Château de Versailles -- a été publié hors Paris, sur les lieux mêmes qui l’ont inspiré. La page de titre porte : Bernard, libraire-éditeur, 9 rue Sartory à Versailles. La mise en page de l’exemplaire original est d’une exceptionnelle clarté et la typographie a l’élégance convenant à un livre aussi majestueux. Le choix des héliogravures (E. Charreye, à Paris) est un bonheur. On regrette, une fois de plus, que le relieur n’ait pas conservé la couverture. Dans combien de bibliothèques sommeille encore ce chef d’œuvre ?</em></span> </p><p><span style="font-size: small;"><em>Un livre sur le château de Versailles ? Avec les albums de photos, il s‘en publie des dizaines par an, et celui de Dussieux est unique dans son genre et sa minutie. On imagine aisément que c’est l’œuvre d’une vie consacrée à la gloire du génie français. L’auteur s’est proprement incarné dans les quatre Louis qui ont été l’âme de ce château mythique chargé d’Histoire et de légende. Il en est le guide en compagnie de ses Rois et de la Cour, le confiant ami de Saint Simon, du si précieux Dangeau, du Marquis Tallemant des Réaux, des grands seigneurs qui écrivaient un français au sommet de sa perfection. Si les murs ont de la mémoire, ils se souviennent du génie de Racine, historien du Roi, de Molière son auteur préféré, des violons de Lully, des artistes venus de l’Italie, de l’Allemagne, de l’Espagne, et que dire des nombreuses femmes dont la beauté, l’intelligence et… les charmes ont été une des séductions – et non la moindre - de ces lieux enchantés. Versailles est le musée d’une France à son apogée brisée par la Révolution de 1789 après laquelle rien ne sera plus comparable. De l’utilisation du château de Versailles par Louis-Philippe, par les IIIe, IVe et Ve républiques, on ne saura évidemment rien et nous oublierons quelques outrages, un homard en carton dans la chambre de Louis XIV, les viols répétés de l’art du XXIe siècle qui n’est ni l’art ni une pauvre instantanéité.</em></span> </p><p><span style="font-size: small;"><em>La réussite de cette extraordinaire somme est la méthode de Dussieux. Il est partout, prête l’oreille, s’abandonne – mais brièvement - aux rumeurs, fouille les archives, trie les factures et les devis, discute des grands projets, apporte des raisons là où il n’en paraissait pas, cite abondamment les commentaires et les réactions, mêle savamment la petite et la grande Histoire, la petite ayant souvent des causes plus graves que la grande. La mosaïque des sources et des témoignages dresse devant le lecteur une large fresque, un Versailles universel, le sommet de toutes les passions humaines libérées. Le XVIIe siècle explose comme a explosé le Ve siècle de la Grèce classique. Il a aussi ses témoins, ses acteurs, ses dénigreurs, ses héros, ses intelligences. Versailles en est la symbiose. Une langue, le français, est commune à l’Europe. Le goût est français. Dussieux est un rat de bibliothèque et d’archives, un détective à qui rien n’échappe, le petit comme le grand, et ce qui aurait pu être une lourde enquête est une promenade dans l’Histoire, commentée par un guide qui a pris modèle sur la célèbre promenade de Louis XIV dans les jardins commentée pour ses invités, les ambitieuses perspectives de Le Nôtre, grand pacificateur des beautés de la nature. Tout doit plier devant le plus ambitieux des ordres et gare à ceux qui se trompent. L’inventaire de Dussieux est impitoyable : « Piganiol se trompe quand il attribue les sculptures de cette bibliothèque à Dugoulon et Promié. Ce malheureux ne sait pas que dans les registres elles sont de Verbecht. » Ou bien il a repéré un vol – ou un emprunt indélicat : « Le tableau, un Déjeuner d’huîtres » appartient aujourd’hui au Duc d’Aumale. » C’est tout juste s’il ne prie pas le Duc de le rapporter dans les plus brefs délais. Comme il aurait été au Paradis quand, dans une vente publique, un secrétaire racheté par un mécène américain est rendu au château 150 ans plus tard. Intendant soucieux des cruelles lézardes de la pierre, il note : « Ce balcon a été placé au premier étage de la Cour des Cerfs, en remplacement de l’ancien qui était en mauvais état. » Avec Dussieux, on ne court aucun risque de se tromper dans une scène historique. Blessé d’un coup de couteau par Damiens, Louis XV, atteint à la poitrine, refuse de l’aide pour remonter l’escalier dont il descendait, notre historien ajoute un mot : « l’escalier est le 35. »</em></span> </p><p><span style="font-size: small;"><em>Certes, on attend Dussieux sur le sujet délicat du Parc-aux-Cerfs. Il n’évite rien, garde son sang-froid et sans un blâme, livre les règles secrètes du gynécée, compte les enfants naturels plus ou moins acceptés, garde le silence sur les autres. Le portrait de la Pompadour est vu par un gardien de sérail. À peine se plaint-il seulement que Versailles, ce phare de l’Europe, ait, au fil des ans, perdu de son prestige politique et acquis une réputation scabreuse, rachetée par Louis XVI et Marie-Antoinette. La Révolution est en marche. À la porte même du château, elle gronde. Les fastes lyriques de Versailles n’y sont pas pour rien. C’est dans ce qu’elles ont de plus – ou de trop - précieux que les civilisations sont le plus vulnérables. Dussieux ne s’y trompe pas, mais ce n’est pas l’affaire d’un historiographe.</em></span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><em>Michel Déon, de l’Académie française</em></span></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlComment faire fructifier votre argent (intellectuellement s'entend)...tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2011-11-04:38360562011-11-04T00:25:00+01:002011-11-04T00:25:00+01:00 Non, ne vous méprenez pas :...
<p> <span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> Non, ne vous méprenez pas : même si nous reprenons, ici, un titre "à la Bainville" (lui qui écrivit un <em>Après la Guerre - Comment placer sa fortune</em>, car il était aussi doué pour l'économie et, de fait, il était presque un touche-à-tout...), nous ne nous sommes pas transformé en Blog économique ou financier, et il n'y a pas de "trader" sur <em>lafautearousseau</em>, qui reste bien dans son domaine : le politique, le culturel, le Bien commun, la France....</span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> Nous voulons simplement donner ici un bon conseil à ceux qui ne l'auraient pas encore fait, ou qui hésiteraient, ou qui, aussi, ne sauraient tout simplement pas, car - peut-être... - ils n'en auraient pas entendu parler. On aurait tout aussi bien pu prendre comme titre : <em>Comment dépenser intelligemment 39 euros</em>, ou <em>Comment s'enrichir de bien plus, avec seulement 39 euros.....</em></span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><em> </em>Vous commencez à comprendre de quoi nous voulons parler : de ce superbe <em>Cahier de l'Herne</em> sur Maurras, bien sûr. L'acheter, c'est, aussitôt après que l'on ait "sorti" ses 39 euros, engranger intellectuellement, dès qu'on en commence la lecture, la même somme mais avec un nombre de 0 derrière, qui ne cesse d'augmenter au fur et à mesure que l'on tourne les pages....</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/3609538363.jpg" target="_blank"><img id="media-3268218" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/1029629501.jpg" alt="maurras cahier de l'herne.jpg" width="372" height="475" /></a> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><em>Une réussite; un bel outil; un beau cadeau qui nous est fait là....</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><em>et que nous pouvons, que nous devons, en retour, faire "aux autres", à ceux qui ne savent pas, à qui l'on a menti etc...</em></span></p><p><span style="font-size: small;"> Ne croyez pas que l'on éxagère ou que l'on tombe dans l'emphase : achetez-le, lisez-le et vous vous rendrez compte, dès les premières pages lues, de l'extrême intérêt de ce volume, de la grande réussite qu'il représente, et du très beau cadeau qui nous est fait là, pour "seulement", 39 euros !....</span></p><p><span style="font-size: small;"> Entre autres contributeurs, se trouve Jean-François Mattéi, qui propose un magnifique et puissant <em><strong>Maurras et Platon </strong></em>: lorsqu'il a écrit son <em>Le regard vide. Esssai sur l'épuisement de la culture européenne,</em> nous en avons <em>passé</em> vingt-cinq extraits sur ce Blog, que nous avons ensuite réuni en un même PDF, afin d'inciter le public à le lire. Et nous avons débuté notre introduction par cette phrase : <em><strong>"</strong></em></span><em><strong><span style="font-size: small;">Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI d’avoir écrit <span style="font-family: Tahoma,Tahoma;">« Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne »</span>. Et, en effet, il faut lire et relire ce livre, le méditer, en faire un objet de réflexion et de discussions entre nous....".</span></strong></em></p><p><span style="font-size: small;"> Nous pouvons reprendre, mot pour mot, ce que nous avons écrit du Mattéi pour l'appliquer à ce Cahier de l'Herne : <strong>"Il faut être reconnaissants à Stéphane Giocanti et Axel Tisserand d'avoir écrit ce Cahier...";</strong> et reconnaissants à celles qui ont été à leur côté pour cette excellente émission de <em>Radio courtoisie</em> : Dominique Paoli et Nicole Maurras, qui figurent elles aussi, parmi les contributeurs de ce Cahier, et participent à la qualité et au succès de l'ensemble, dans lesquelles elles ont leur part signalée....</span></p><p><span style="font-size: small;"> Voilà une "année Maurras" qui commence bien, et un évènement à marquer d'une pierre blanche. <strong>"Ni un éloge rose bonbon, ni un blâme tout noir"</strong> : c'est l'excellent parti qu'ont pris Giocanti et Tisserand, et comme ils ont bien fait ! </span></p><p><span style="font-size: small;"> Dans l'émisssion de <em>Radio Courtoisie</em>, l'un des intervenants a dit de l'article de Thibon qu'il était "éclatant" : en effet, éclatant, il l'est, éblouissant, même ! Un seul regret, qu'il n'y figure qu'en extrait. Mais on comprend bien que tout mettre, tout dire, tout passer, c'était, évidemmment, "mission impossible". On imagine comme cela a du être difficile de peser, de choisir, d'éliminer : on ne boudera donc pas son plaisir. Voici, pour donner un exemple, </span><span style="font-size: small;">un "extrait de l'extrait" du Thibon:</span></p><p><span style="font-size: small;"> <strong> "Maurras poète ?... Et bien ! en réalité, cet homme était poète, d'abord parcequ'il aimait. La poésie ne peut procéder que de l'amour. Je crois que Maurras aime, qu'il aime profondément, que dans sa politique il est lucide par amour, plus que cela, qu'il est combattif par amour. C'est parce qu'il sait que ce qu'il aime est menacé qu'il réagit si violemment contre ceux qui attaquent son trésor..."</strong></span></p><p><span style="font-size: small;"> L'une des mille pépites que l'on trouve dans cette mine d'or à pages ouvertes est, tout au début du <em>Cahier</em>, ce jugement de Déon - que nous avait confié Gérard Leclerc, en aparté, lors de son Café actualité du 8 octobre : la vraie catastrophe, pour Maurras et pour l'AF, c'est la mort prématurée de Jacques Bainville. Car Bainville était d'une rare clairvoyance, et Maurras l'écoutait, et l'aurait écouté s'il avait été a ses côtés pendant l'épreuve :<strong> "...Mais, comme je vous l'ai dit</strong>,<strong> tant qu'il a eu Bainville, Maurras n'a pas commis ces erreurs-là. Bainville était un vrai génie ! Je relisais l'autre jour les <em>Conséquences politiques de la paix</em>, c'est incroyable, il donne presque la date de la guerre de 1939..." </strong>dit Déon...</span></p><p><span style="font-size: small;"> On en oublierait forcément, ou on lasserait car ce serait trop long : inutile de chercher à citer tous les contributeurs, ni toutes les richesses de ce <em>Cahier, </em>de la contribution de Gérard Leclerc à celle de Frédéric Rouvillois, du Kessel au Boutang (puissant, lui aussi, sur <em><strong>L'Avenir de l'Intelligence</strong></em>....); et que dire de cette très réussie <strong><em>biobibliographie</em></strong> réalisée par Tisserand et Giocanti ! : il suffit de savoir qu'une bonne chose nous est arrivée, que nous disposons d'un nouvel outil de qualité pour partir présenter "le vrai Maurras" à ceux qui l'ignorent, en sachant que beaucoup feront comme ce chercheur du CNRS qu'évoque Nicole Maurras au cours de l'émission de <em>Radio courtoisie</em> et qui lui dit - s'étant mis à lire sur Maurras - <strong>"plus j'avance dans ce travail.. et plus aussi certaines préventions tombent...".</strong></span></p><p><span style="font-size: small;"><strong> </strong> Le travail continue donc, la tâche est loin d'être achevée, mais nous disposons maintenant d'un <em>bel et bon</em> outil supplémentaire, et, cela, c'est vraiment une bonne nouvelle.....</span></p><p><span style="font-size: small;">PS : et, bien sûr, comme le dit la publicité, si vous trouvez mieux pour moins cher ailleurs, lafautearousseau vous rembourse la différence !... </span></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlLe prix Jeune Cicéron du Discours Politique lance sa 3ème édition...tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2008-03-03:14696122008-03-03T00:10:00+01:002008-03-03T00:10:00+01:00 Sujet 2008: "La...
<p> Sujet 2008: <strong>"La langue française a-t-elle encore un rôle politique à jouer ?"</strong> (Le Président du Jury est Michel Déon.....)</p><p> Voici un court extrait de ce que l'on trouve sur le site <a href="http://www.jeuneciceron.fr">http://www.jeuneciceron.fr</a></p><p> <strong> La langue française a-t-elle encore un rôle politique à jouer ?</strong></p><p><strong> Cette année, l'actualité nous pousse plus que jamais à nous saisir de la question de la langue française. Les menaces qui planent sur la Belgique, le protocole de Londres sur les brevets scientifiques signé par la France, la polémique intense autour du rapport de l'Office Québecois de la langue française, bien des évènements majeurs posent la question de savoir si les citoyens du monde de langue française sont prêts à reléguer au musée leur langue, en lui réservant un rôle dialectal et littéraire, ou si les conditions peuvent être réunies d'un avenir politique majeur de la langue française.</strong></p><p><strong> Encore langue de travail de l'ONU, référence sur les cinq continents, peut-on, par-delà pessimisme ou optimisme béats, s'atteler au défi de la modernité et de l'actualité du monde francophone ?</strong></p><p><strong> A cette question immense et urgente, donnons les moyens de notre Intelligence !</strong></p>