Last posts on delors2024-03-28T10:11:18+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/delors/atom.xmlylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlEuronews - Mort à 98 ans de Jacques Delors, figure de la construction européennetag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2023-12-28:64775342023-12-28T00:05:00+01:002023-12-28T00:05:00+01:00
<p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/gMLn1Po4NuM?si=ntm5FEa6k8P2uu3t" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
ylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlLa mort de Jacques Delorstag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2023-12-28:64775302023-12-28T00:00:00+01:002023-12-28T00:00:00+01:00 Euractiv - Jacques Delors, architecte de la construction européenne, s’est...
<p><a href="https://www.euractiv.fr/section/commission-europeenne/news/jacques-delors-architecte-de-la-construction-europeenne-sest-eteint-a-lage-de-98-ans/"><strong>Euractiv - Jacques Delors, architecte de la construction européenne, s’est éteint à l’âge de 98 ans</strong></a></p><p style="text-align: left;">Apôtre inébranlable de la construction européenne, père de l’euro, espoir éphémère de la gauche française à la présidentielle de 1995, Jacques Delors est mort mercredi (27 décembre) à l’âge de 98 ans.</p><p style="text-align: left;">L’ancien président de la Commission européenne est décédé, dans sa 99e année, mercredi dans la matinée <em>« à son domicile parisien dans son sommeil »</em>, a annoncé à l’<em>AFP</em> sa fille Martine Aubry.</p><p>_____________________<br />_____________________</p><p>France Info - Jacques Delors, ancien ministre de François Mitterrand et président de la Commission européenne, est mort à l'âge de 98 ans</p><p>L'ancien ministre de l'Economie a joué un rôle important dans l'histoire de la construction européenne. Il a également marqué les esprits en renonçant à se présenter à la présidentielle de 1995, alors qu'il était le mieux placé à gauche pour l'emporter. </p><p><a href="https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/union-europeenne/jacques-delors-ancien-ministre-de-francois-mitterrand-et-president-de-la-commission-europeenne-est-mort-a-l-age-de-98-ans_5312605.html"><strong>Lire la suite</strong></a><br />_____________________<br />_____________________</p><p>INA - <span class="style-scope yt-formatted-string bold" dir="auto">6 sept. 2012</span> <a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string bold" dir="auto" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/hashtag/ina">#INA</a> <a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string bold" dir="auto" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/hashtag/histoire">#Histoire</a></p><p><span class="yt-core-attributed-string yt-core-attributed-string--white-space-pre-wrap"><span class="yt-core-attributed-string--link-inherit-color" style="color: #131313;">1er janvier 1993 EN CE 1ER JOUR D'OUVERTURE DU GRAND MARCHE EN EUROPE, JACQUES DELORS, PRESIDENT DE LA COMMISSION EUROPEENNE VIENT PARLER DE POLITIQUE ETRANGERE MAIS AUSSI DE SON ENGAGEMENT POLITIQUE AU SEIN DE LA SOCIAL DEMOCRATIE. </span></span></p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/TSoGZh2Sf5o?si=qHiPDyaufuXx6rCM" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlOxitag:solko.hautetfort.com,2015-07-06:56519592015-07-06T00:02:09+02:002015-07-06T00:02:09+02:00 Le retour d’un sentiment souverainiste, la réaffirmation d’une culture...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt; line-height: 120%; font-family: Perpetua, serif; color: #000000;">Le retour d’un sentiment souverainiste, la réaffirmation d’une culture démocratique propre, certes, quelle bonne nouvelle ! Mais penser que les peuples ne sont capables de retrouver dans un même vote une dignité commune, le sens de leur histoire et de leur culture, qu’en se retrouvant acculés face à un adversaire déterminé (en l’occurrence des<em> créanciers</em>) demeure en même temps assez désolant. Il n’empêche. Si les Grecs avaient voté <em>Oui</em>, ils auraient été politiquement vassalisés pour au moins 50 ans… Et ce que Hollande appelle « un saut dans l’inconnu » incarne, dans la soupe technocratique dont ce bonhomme constitue l’un des morceaux les plus indigestes, un heureux sursaut, un sain réveil, un retour du politique fort réjouissant. De ce point de vue, le rassemblement et les cortèges de la place Syntagma d’hier soir feront date. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt; line-height: 120%; font-family: Perpetua, serif; color: #000000;">Yanis Varoufakis y a parlé de <em>guérir des blessures européennes</em>, tout en affirmant <em>vouloir rester dans l’Europe</em>, tandis que son homologue allemand, Sigmar Gabriel, jouait déjà la carte du contribuable bavarois contre l’électeur grec en n’excluant pas le Grexit.<em> Quand un peuple croit, il surmonte ses difficultés</em>, rajouta dans la foulée Alexis Tsipras, tandis que Martin Schultz lui rappelait que <em>s’il croit être en meilleure position pour négocier, il se trompe</em> car <em>le quotidien des Grecs va empirer de jours en jours…</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt; line-height: 120%; font-family: Perpetua, serif; color: #000000;">Il ne faut pas se leurrer. Une soirée électorale n’est qu’une soirée spectaculaire dans un monde où « le vrai n’est qu’un moment du faux » disait jadis Debord. Car derrière ces quelques dirigeants faisant mine de se réjouir de « ce qu’a dit le peuple », se terre le même cruel principe de réalité, celui du crédit, du protocole et de l’usure qui, lui, se fout bien des peuples et ruine les sociétés. Les dirigeants des puissances européennes soumis aux banques savent bien que les <em>peuples </em>ne possèdent pas – sitôt achevés leurs rondes festives et spontanées de sirtaki – d’autres dirigeants qu’eux. De négociations en négociations, ils sont devenus experts en double discours. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt; line-height: 120%; font-family: Perpetua, serif; color: #000000;">Voilà pourquoi cette belle victoire d’OXI me rappelle hélas les résultats de cette soirée du dimanche 29 mai 2005 en France, cet autre <em>Non </em>que deux présidents faisant mine de s’opposer, ont allègrement piétinés, ridiculisant l’un et l’autre le principe même sur lequel repose cependant leur autorité.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt; line-height: 120%; font-family: Perpetua, serif; color: #000000;">Une femme grecque, hier soir, rappelait sur BFM que cet OXI n’était ni une victoire de la gauche ni une victoire de la droite, mais une « victoire des classes moyennes », et que le Parthénon, berceau de l’Europe, « était un temple, pas une banque ». Soit. Mais de tout ceci, que pense un Irlandais ? Un Letton ? On dirait que les différents peuples européens vivent dans des moments <em>de la construction européenne</em> différents ; le moment durant lequel ils sont rentrés dans ce fourre-tout économique, à vrai dire. L’Europe vue du Nord ou de l’Est n’a pas la même configuration ni les mêmes mœurs que l’Europe vue de l’Ouest ou du Sud.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16.0pt; line-height: 120%; font-family: 'Perpetua','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="color: #000000;">Voilà pourquoi la zone euro demeure de moins en moins crédible. Plutôt que de vouloir abolir les diverses sensibilités nationales, il eût donc été plus judicieux de les laisser souveraines, tout en faisant en sorte qu’elles subsistent en paix. De les traiter autrement que comme de grands principes ou des courbes statistiques. Ce dont les pères fondateurs, du rêveur Monnet au pragmatique Delors étaient évidemment incapables...</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5093661" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/02/00/3712352575.jpg" alt="monnet,martin schultz,alexis tripras,delors,europe,parthenon,dette,syntagma,yanis varoufakis,grexit,sigmar gabriel,fmi,politique,crise" /></p>
Pascalehttp://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/about.htmlChevènement nous explique 30 ans de choix socialistes...tag:j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com,2014-09-05:54403742014-09-05T14:19:00+02:002014-09-05T14:19:00+02:00 Zut ! Je voulais vous dire d'acheter Marianne pour lire le long entretien...
<p><img id="media-4678149" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/media/00/02/463421871.jpg" alt="Marianne.jpg" />Zut ! Je voulais vous dire d'acheter Marianne pour lire le long entretien de Jean-Pierre Chevènement avec Eric Conan ( parce que donner des sous à un journal qui fait souvent entendre des voix alternatives, c'est important !), et puis j'ai tardé, tardé... et il n'est plus en kiosque....</p><p>Mais heureusement, on trouve l'interview de JPC sur son blog ! Evidemment, il faudrait tout lire !!! Et vous le pouvez là : <a href="http://www.chevenement.fr/L-action-de-la-gauche-a-participe-au-desarroi-francais_a1653.html">http://www.chevenement.fr/L-action-de-la-gauche-a-participe-au-desarroi-francais_a1653.html</a></p><p>Mais si je dois mettre un extrait, le voici ! :</p><div class="texte"><div class="access firstletter">" <strong>Marianne : Vous avez publié peu avant l’élection présidentielle de 2012 La France est-elle finie ? (Fayard). Deux ans après la victoire de François Hollande la question se pose plus que jamais vue la situation très inquiétante de notre pays. Ne faut-il pas ajouter une autre question – la gauche française est-elle finie ? – étant donné ce mélange de panique et d’impuissance dont elle fait preuve, qu’il s’agisse de la dernière crise du gouvernement Valls ou de l’ambiance délétère régnant au Parti socialiste qui se réunit ce week-end à La Rochelle ?</strong></div><div class="access firstletter"><br /> <strong>Jean-Pierre Chevènement :</strong> Ces soubresauts étaient prévisibles mais ce n’est que l’écume des choses. Aucun redressement n’est possible sans une prise de conscience beaucoup plus profonde. Car le désarroi français vient de très loin. Je le résumerai ainsi : nous ne savons plus qui nous sommes. A cette désorientation intime, l’action des gouvernements de gauche depuis trente ans n’est malheureusement pas étrangère. Me revient un propos de François Mitterrand prononcé sur le ton de la confidence, en 1979, à la veille du Congrès de Metz : « <span style="font-style: italic;">Nous sommes d’accord sur tout, Jean-Pierre, à une différence près : je ne crois pas qu’à notre époque, malheureusement, la France puisse faire autre chose que de passer à travers les gouttes</span> ». Hubert Védrine, dans un remarquable ouvrage [1], a fort bien décrit le changement de paradigme opéré, de <strong><span style="color: #ff6600;">1983 à 1985, par François Mitterrand et par le Parti socialiste à sa suite : substituer à un dessein national de transformation sociale l’ambition de « construire l’Europe »,</span></strong> fût-ce sur la base du néolibéralisme qui triomphait alors dans le monde anglo-saxon. Là est la racine du mal : l’abandon de notre Etat stratège et la profonde désindustrialisation du pays.</div></div><p><br id="sep_para_2" class="sep_para access" /> <strong>François Mitterrand n’était pas cet acteur politique que continue de vénérer le Parti socialiste ?...</strong></p><p><br /> Il avait vécu l’effondrement de la France en 1940, produit de notre affaissement démographique, économique et surtout moral après 1918. François Mitterrand qui avait mesuré, à Vichy en 1941-42, les impasses de la « France seule », était persuadé, dès 1943, que l’hégémonie des Etats-Unis bornerait, désormais, notre horizon historique.<strong><span style="color: #ff6600;"> Comme pour beaucoup de Français, « l’Europe à Six » pouvait lui apparaître comme une « France en grand ».</span></strong> C’était une erreur de perspective : l’Allemagne, divisée, voyait d’abord dans une Europe appuyée sur les Etats-Unis le moyen de refaire son unité. Mais c’était un pari jouable sur l’idée d’une Europe un jour capable d’exister par elle-même. Après l’effondrement de l’URSS, François Mitterrand eut le bon réflexe de proposer une Confédération incluant la Russie. Idée rejetée avec force par les Etats-Unis et par les pays anciennement membres du pacte de Varsovie : l’élargissement se fit donc avec ceux-ci. D’où cette Union européenne non seulement ouverte à tous les vents mais à la fois « germanocentrée » et sous influence américaine. <br /> <br /> <strong>Que s’est-il produit dans l’histoire de la gauche pour qu’elle soit passée si rapidement avec Mitterrand de l’extrême volontarisme des années 70 – avec le Programme commun - au suivisme néo-libéral actuel ?</strong></p><p><br /> Ce fut le choix d’une toute petite élite de socialistes libéraux dont le grand architecte fut Jacques Delors. L’histoire de ce grand retournement du PS dans la décennie 1983-93 a bien été décrite dans l’ouvrage d’un professeur d’économie à Harvard, RAWI Abdelal [2] que je vais citer pour éviter d’avoir à me citer moi-même [3]. Il montre que c’est Delors qui a été en 1985 à l’initiative de la complète libéralisation des mouvements de capitaux non seulement à l’intérieur de l’Europe mais vis-à-vis des pays tiers. C’était un retournement historique de la position de la France. Le branle ayant été donné, le représentant de la France au sein de l’OCDE, M. Chavranski, a fait prévaloir en 1989 la codification de la libération des mouvements de capitaux entre les pays développés. <strong><span style="color: #ff6600;">Abdelal éclaire le donnant-donnant franco-allemand : après avoir obtenu la libéralisation des mouvements de capitaux, le chancelier Kohl a levé son veto à la mise sur orbite de la monnaie unique</span></strong>. Jacques Delors, écrit Abdelal, « <span style="font-style: italic;">a su imposer à travers l’Acte Unique les règles les plus libérales qu’on puisse imaginer. La suppression du système dirigiste qui avait encadré l’économie française pendant quarante ans donna lieu - je cite toujours Abdelal – avant mars 1983 à une discussion qui apparaît rétrospectivement comme une lutte pour l’âme du socialisme français</span> ». Abdelal montre que le choix d’accrocher définitivement le franc au mark en mars 1983 a entraîné toute la politique de libéralisation ultérieure. Et voilà pourquoi votre fille est muette, suis-je tenté de dire aux socialistes qui s’interrogent aujourd’hui sur « la mort de la gauche ». Ils devraient faire des lectures du livre d’Abdelal à La Rochelle ! <br /> <br /> <strong>Une légende de gauche s’accroche pourtant au rôle de la droite des années 80 et 90 dans la dérégulation et les privatisations…</strong> <br /> C’est l’inverse : Rawi Abdelal montre que la droite française n’aurait pas osé lever les contrôles sur les opérations en capital. Comme le dit Pascal Lamy : « <span style="font-style: italic;">Lorsqu’il s’agit de libéralisme, il n’y a plus de droite en France. … La gauche devait le faire, parce que ce n’est pas la droite qui l’aurait fait</span> ». Cette ardeur à surpasser la droite s’explique, selon Abdelal, par le souci de « <span style="font-style: italic;">gagner en crédibilité</span> » : « <span style="font-style: italic;">Ces socialistes libéraux étaient mus par le souci de se doter d’une identité politique attrayante et d’un profil moderne, compétent, tranchant avec « l’archaïsme de la gauche traditionnelle »</span> ». La « parenthèse » libérale ouverte en 1983 ne s’est jamais refermée et le PS n’a jamais remis en cause le parti pris ultralibéral qui est au cœur des traités qu’il a élaborés et votés depuis près de trois décennies. Et pour cause ! La globalisation a été voulue par les Etats-Unis mais elle a été codifiée par des Français !</p><p>[..] "</p><p> </p>
ylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlJacques Delors: ”l'euroscepticisme est très tendance” - 20/05 BFMTVtag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2014-05-20:53740112014-05-20T18:03:12+02:002014-05-20T18:03:12+02:00 Jacques Delors: "l'euroscepticisme est très... par BFMTV
<p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x1vsgmk" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x1vsgmk_jacques-delors-l-euroscepticisme-est-tres-tendance-20-05_news" target="_blank">Jacques Delors: "l'euroscepticisme est très...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/BFMTV" target="_blank">BFMTV</a></em></p>
ylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlForum Europe — Jacques Delors : «n'ayez pas peur, nous y arriverons!»tag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2013-06-16:50986112013-06-16T21:40:57+02:002013-06-16T21:40:57+02:00 Forum Europe — Jacques Delors : «n'ayez pas... par PartiSocialiste
<p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x10xd1c"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x10xd1c_forum-europe-jacques-delors-n-ayez-pas-peur-nous-y-arriverons_news" target="_blank">Forum Europe — Jacques Delors : «n'ayez pas...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/PartiSocialiste" target="_blank">PartiSocialiste</a></em></p>
ylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlForum Europe : interview de Jacques Delorstag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2013-06-15:50984122013-06-15T21:36:00+02:002013-06-15T21:36:00+02:00 Forum Europe : interview de Jacques Delors par PartiSocialiste
<p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x10xbfd"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x10xbfd_forum-europe-interview-de-jacques-delors_news" target="_blank">Forum Europe : interview de Jacques Delors</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/PartiSocialiste" target="_blank">PartiSocialiste</a></em></p>
nauherhttp://off-shore.hautetfort.com/about.htmlCette social-démocratie qui nous enterre...tag:off-shore.hautetfort.com,2012-12-26:49386652012-12-26T16:36:00+01:002012-12-26T16:36:00+01:00 Il y a quelques jours, sur le blog de l'ami Solko (que je...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il y a quelques jours, sur le blog de l'ami Solko (que je cite décidément beaucoup en cette fin d'année), lequel se gaussait des cris d'orfraie poussés par ceux vouant <a href="http://solko.hautetfort.com/archive/2012/12/16/depardieu-president.html">Depardieu</a> au pilori de la bonne morale patriotique (ce patriotisme qu'habituellement la gauche trouve rance, fascisante, xénophobe, etc.), un remarquable socialiste, le sieur Blachier, s'insurgeait. Je ne commente plus les blogs <span style="font-size: small;">(1)</span> mais pour le coup je ne pus m'empêcher de réagir pour rappeler à cet esprit encarté que :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">1-l'histrion n'avait fait qu'appliquer les règles de l'espace Schengen et qu'il avait fort raison d'invoquer lors qu'il était européen. Et plutôt deux fois qu'une. Il est dommage qu'on lui en fasse grief de son arrangement avec les frontières quand on n'a rien fait (et les socialistes en premier que l'Europe qu'ils nous ont imposé est notre avenir) pour développer une vraie Europe sociale et fiscale. Depardieu va en Belgique. Il ne s'exile pas dans un paradis des Antilles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">2-la construction européenne et sa conformation à une logique ultra-libérale est le fruit d'une pensée où les socio-démocrates ont été à la pointe. On se souviendra que dans les années 90, ils étaient majoritaires sur le Vieux Continent. Ils n'ont rien fait qui puisse contrer les délires du marché.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">3-la gauche socialiste française peut se targuer d'avoir ces vingt-cinq dernières fourni une escouade de choc du libéralisme triomphant. Qu'on en juge par la liste suivante :<br />1-Jacques Delors, dirigeant la commission européenne (Maastricht and co)<br />2-Jacques Attali, dirigeant la BERD<br />3-Pascal Lamy, dirigeant l'OMC<br />4-Strauss-Khan, dirigeant le FMI.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En période de crise, il est remarquable de voir à quel point ce parti et cette famille politique hexagonale auront réussi à trouver des boulots en vue à leurs cadres éminents. Au fond, quand il s'agit de saper une certaine idée de la France au profit d'un commerce internationalisé et morbide, rien de mieux qu'un homme du PS.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour développer ce point, cette convergence troublante entre social-démocratie et libéralisme échevelé, je vous invite à vous rendre sur le lien suivant, fort instructif.</span></p><p style="text-align: justify;"><a style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/grand-paradoxe-exces-europe-neo-liberale-sont-nes-generation-leaders-venus-social-democratie-mathieu-vieira-fabien-escalona-jean-578001.html">http://www.atlantico.fr/decryptage/grand-paradoxe-exces-europe-neo-liberale-sont-nes-generation-leaders-venus-social-democratie-mathieu-vieira-fabien-escalona-jean-578001.html</a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(1)Sinon, et c'est fort rare, le très désopilant et subtil <a href="http://jamais-de-la-vie.over-blog.com/"><em>Jamais de la vie</em></a> commis par Depluloin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></p>
ylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlBFM Politique : l’interview de Jacques Delors par Olivier Mazerolletag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2012-12-23:49370212012-12-23T10:16:00+01:002012-12-23T10:16:00+01:00 BFM Politique : l’interview de Jacques Delors... par BFMTV...
<p><iframe width="480" height="272" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xw61r9"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xw61r9_bfm-politique-l-interview-de-jacques-delors-par-olivier-mazerolle-et-christophe-ono-dit-bio_news" target="_blank">BFM Politique : l’interview de Jacques Delors...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/BFMTV" target="_blank">BFMTV</a></em> __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________</p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlComme la lunetag:willemsconsultants.hautetfort.com,2012-01-15:45006362012-01-15T19:00:00+01:002012-01-15T19:00:00+01:00 On connaît l'histoire du sage qui montre la lune au fou, lequel regarde le...
<p style="text-align: justify;">On connaît l'histoire du sage qui montre la lune au fou, lequel regarde le doigt et non la lune. C'est une dérive classique du management par objectif qui transforme l'indicateur en finalité et fait perdre le sens de l'action. C'est ainsi que dès l'école la note obtenue se substitue à sa signification, que tout chose est évaluée à l'aune du "J'aime" ou "J'aime pas" et que dès lors que les stagiaires sont contents le formateur dort tranquille. C'est cette culture largement répandue qui a sans doute permis l'infantilisation générale de tout un chacun qui, il y a encore quelques mois, pensait que le triple A était une sous-catégorie d'andouillette et qui aujourd'hui s'affole de n'avoir que deux A+. Car la note ce n'est jamais que le doigt, la lune se cachant dans le pourquoi de la note.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3386377" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/02/3147895014.jpg" alt="File0055.jpg" width="395" height="252" /></p><p style="text-align: center;">La lune</p><p style="text-align: justify;">Or, que nous dit l'agence de déclassement ? pas que la dette est trop importante ou le déficit insupportable ou qu'il y a une crainte quelconque que la France ne paie pas ses dettes. Elle n'entonne même pas le refrain que la vie à crédit c'est terminé comme le proclament partout ceux qui en ont allègrement profité. Non, elle nous explique que l'écart entre les pays européens est trop important et que tout le monde s'en fout, à tort. Elle reproche en quelque sorte d'avoir abandonné la puissante logique intégratrice qui avait permis à l'Espagne, au Portugal et à la Grèce de faire de prodigieux bonds en avant lorsque ces trois pays, ne l'oublions pas, sortirent de dictatures pas si lointaines. Elle reproche de ne pas avoir poursuivi ce que fit Jacques Delors pour l'Europe dans les années 80. Elle valide finalement l'avis de ceux qui pensaient qu'il fallait encore approfondir l'Europe avant de l'élargir et renvoie dos à dos ceux qui ne voient en Europe qu'un marché et ceux qui ne voient pas d'Europe. Le paradoxe, au-delà de la facilité qui consiste à vilipender le noteur qui n'a jamais que l'importance que l'on veut bien lui accorder, c'est que pour rattraper la note tous les diafoirus ne voient que les sangsues et la purge alors que le remède est dans la construction d'une véritable Europe sociale, c'est à dire une harmonisation par le haut. Encore faudrait-il arrêter de se regarder le doigt.</p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlDébuter à 40 anstag:willemsconsultants.hautetfort.com,2011-07-16:37136332011-07-16T00:37:00+02:002011-07-16T00:37:00+02:00 Il y a exactement 40 ans, le 16 juillet 1971, était votée la loi sur la...
<p style="text-align: justify;">Il y a exactement 40 ans, le 16 juillet 1971, était votée la loi sur la formation professionnelle qui, à la suite de l'ANI du 9 juillet 1970 a jeté les bases de la formation professionnelle continue en France. Il y a 40 ans, Jacques Chaban-Delmas et Jacques Delors croyaient en la nouvelle société, dans laquelle la démocratie politique et la démocratie sociale oeuvraient de concert au progrès économique et social. Il y a 40 ans, la loi prévoyait que le financement de la formation professionnelle, qu'elle fixait à 0,8 % de la masse salariale, devrait atteindre 2 % en 5 ans. Nous en sommes à 1,6 %. Il y a 40 ans, l'Etat favorisait la négociation sociale en suscitant la mise en place de Fonds d'Assurance Formation pour dynamiser l'appropriation par les partenaires sociaux des objectifs et moyens de la formation professionnelle. Il y a 40 ans, est-ce à dire que ce qui aurait du être fait et ne l'a pas été est définitivement perdu ? bien sur que non. Voici pourquoi :</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3122188" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/01/1593744106.jpg" alt="Reve - Douanier Rousseau.jpg" width="425" height="287" /></p><p style="text-align: center;">Douanier Rousseau - Le Rêve - 1910</p><p style="text-align: justify;">A 40 ans, le Douanier Rousseau obtient une carte de copiste et va au Louvre copier des tableaux. Quelques années plus tard, il peint dans un style personnel, visionnaire et luxuriant. Pour qui sait la puissance du rêve, copie et recopier peut être une voie vers la création d'un monde nouveau. Et toujours pour qui sait rêver, 40 ans peut être l'âge d'un nouveau départ. Mais ceux qui assurent aujourd'hui la gouvernance du système de formation professionnelle savent-ils toujours rêver ?</p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlDans la mare aux tétardstag:solko.hautetfort.com,2011-04-11:31844822011-04-11T06:03:38+02:002011-04-11T06:03:38+02:00 Il parait que 45% des Français (on se rassure quand même, c’est un sondage)...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Georgia, serif; background-color: #ffffff; color: #000000;">Il parait que 45% des Français (on se rassure quand même, c’est un sondage) souhaitent voir le président du FMI entrer à l’Elysée dans un an sur un programme concocté par la fille Delors qui prévoit le prélèvement à la source des impôts et de la CSG. <em>A la source </em>: vous entendez bien. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ffffff; color: #000000;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">Une mesure sur laquelle, comme bon nombre d’autres conneries faites ou agréées par des socialistes (je songe à l’<em>euro</em>, évidemment), il ne sera pas possible de revenir. L</span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, serif; font-size: 16px;">es Français détestent-ils à ce point la liberté ? Sont-ils à ce point infantilisés ? Ma vie gérée par d'autres, de A jusqu'à Z. Confort, confiance et liberté. So-li-da-ri-té !</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Georgia, serif; background-color: #ffffff; color: #000000;">Là, soit ils sont, comme dirait Obélix, devenus fous, soit l’intox en cours depuis presque un an les a lessivés, soit ils trouvent qu’être plumés, après tout, c’est<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> sympa</em>…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Georgia, serif; background-color: #ffffff; color: #000000;">C’est grave, docteur ? </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Georgia, serif; background-color: #ffffff; color: #000000;">Oui. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"><span style="background-color: #ffffff; color: #000000;">Ils vont finir par me rendre Sarkozy, sympathique, pour le coup ! </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"><span style="background-color: #ffffff; color: #000000;">(PS </span></span><span style="font-size: 12pt;"><span style="background-color: #ffffff; color: #000000;"><span style="font-family: Georgia, serif;">Un extrait édifiant du livre de Laure Adler (1995), </span><em><span style="font-family: Georgia, serif;">L'Année des Adieux</span></em></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, serif; font-size: 16px;"> : </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, serif; font-size: 16px;">«D</span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, serif; font-size: 16px;">elors parle, parle, mais ne se découvre toujours pas. Mittérrand se tait, mais n'en pense pas moins. Delors lui a dit qu'il n'irait pas. Mitterrand est le seul à le croire. Il comprend alors que la candidature Delors est un leurre, un chiffon rouge agité par certains socialistes aveuglés par l'espoir et assoiffés de pouvoir. Ils font temporairement semblant d'oublier leurs haines, seul ciment entre eux.</span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, serif; font-size: 16px;">»</span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, serif; font-size: 16px;"> - p 272)</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2979819" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/01/01/2655152031.jpg" alt="politique,dsk,socialiste,delors,ps,ump" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, serif; font-size: 16px;"><br /></span></span></p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlDe l'ennuitag:willemsconsultants.hautetfort.com,2011-01-05:30524722011-01-05T09:43:00+01:002011-01-05T09:43:00+01:00 Il y a un bel ennui. Celui qui vous emporte vers le rivage des rêves, qui...
<p style="text-align: justify;">Il y a un bel ennui. Celui qui vous emporte vers le rivage des rêves, qui sollicite en douceur votre imagination et débride votre créativité. Cet ennui lent et plaisant du "rien faire" qui est un paravent bien mince puisque vous vous construisez vous-même et parfois les projets les plus audacieux. Proche de l'état hypnotique, cet ennui-là peut en avoir les vertus. Il est l'ennui de l'enfance, celui dont le petit d'homme a besoin pour devenir un être conscient de lui-même, des autres et du monde. Cet ennui là, il faut le préserver des sollicitations permanentes, du zapping, de l'activisme, du bruit aussi et laisser cette zone grise étendre ses horizons entre le sommeil inactif et le réveil actif.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-2829954" style="margin: 0.7em 0;" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/2438587312.jpg" alt="Virginie - Copie.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Et puis il y a un ennui ravageur. Celui qui est empli de temps perdu, d'occasions manquées, de temps passé qui ne passe pas vraiment, de temps consacré à des activités laborieuses en tous les sens du terme. Cet ennui qui est la première cause d'insatisfaction des élèves en France. A l'occasion des 40 ans de la loi sur la formation de 1971, Jacques Delors, interrogé par Liaisons Sociales exprime un regret majeur : "J'espérais, notamment, que l'Education nationale allait s'inspirer de l'esprit de la formation continue, fondée sur le face-à-face, l'individualisation des parcours et l'accompagnement. L'espoir a été déçu". Qui connaît ou a pratiqué les méthodes de formation continue, sait que l'on peut aller très vite dans des apprentissages divers. Au regard de ces rythmes et méthodes, s'inscrit le souvenir des années passées à "faire le programme" et à travailler de manière exclusivement mémorielle sur des connaissances formelles dont il reste quoi aujourd'hui ? que retenez vous des millers d'heures passées sur les bancs du collège et du lycée ? le plaisir d'apprendre ? l'excitation des activités que vous avez eu l'occasion d'exercer ? les découvertes vers lesquelles on vous a guidé ? ou bien un certain uniforme ennui qui fait que toutes ces journées ne semblent au final faire qu'une ?</p><p style="text-align: justify;">Et voilà comment faute d'avoir transformé la formation initiale, la formation continue est condamnée à être une longue recherche du temps perdu. Sans désespoir toutefois puisque Proust nous garantit que vient le moment du temps retrouvé.</p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlJuppé ou Fillon présidents de la commission européenne ?tag:heresie.hautetfort.com,2009-03-26:21160672009-03-26T13:28:00+01:002009-03-26T13:28:00+01:00 Je viens d'écouter l'interview de Jacques Delors sur France Inter via...
<p>Je viens d'écouter l'interview de Jacques Delors sur France Inter <a href="http://www.marianne2.fr/Jacques-Delors-plombe-sa-fille-et-pistonne-Francois-Fillon_a177486.html">via Marianne</a>. Une petite remarque avant toutes choses : Marianne conlut un peu vite à une trahison de Jacques Delors parce qu'il cite les noms de Juppé ou de Fillon comme présidents possibles de la commission européenne. Il ajoute, ce que Marianne n'a pas relevé, "compte tenu du rapport de forces en Europe". C'est à dire, en gros, dans la mesure où le PPE serait majoritaire en Europe. Et il précise que si ce devait être les Socialistes (PSE) il aurait alors d'autres noms à proposer. Martine Aubry n'a donc pas de raisons de se plaindre de son père. Sur les propositions de Delors, je n'ai pas grand chose à redire, ce sont quasiment les mêmes que celles de Bayrou et du MoDem, particulièrement sur la solidarité européenne, une politique commune de l'énergie et la coopération entre États européens. Je déplore en revanche profondément qu'il demeure prisonnier de schémas politiques archaïques. Il ne cite pas même le nom de l'ADLE et encore moins du MoDem, qui manifestement n'existent pas pour lui. Consolation, en dehors de l'UMP et du PS, il n'y a pas d'autres forces politiques qui comptent de son point de vue. Bref, passons, on finit par s'y habituer, au MoDem (ou ailleurs). Espérons le détromper largement en juin...</p> <p>Concernant Fillon et Juppé, moi aussi, mais seulement si le rapport de forces s'y prêtait, je ne serais pas contre leur candidature à la présidence de la commission européenne. Ce sont deux hommes politiques honnêtes et qui maîtrisent leur sujet. J'aurais une préférence pour Juppé, mais je pense que Fillon, qui a de la poigne, ne serait pas mauvais comme commissaire européen (encore que parfois buté). Parce qu'il en faut de l'énergie, et de la volonté, pour lutter contre l'indivualisme des États-nations incapables de s'entendre, par les temps qui courent, alors que ce serait tellement nécessaire. Le concert des nations, comme dit Jacques Delors : voilà ce qu'est l'Europe. Un concert dans lequel chacun joue sa partition, mais pas une partition commune. Prenons l'industrie automobile : il n'y a que 5 ou 6 gros constructeurs en Europe, ce devrait donc être possible de s'entendre ! c'est à juste titre que Delors cite cet exemple. Et pourtant rien. Et là-dessus, on ne peut vraiment pas dire que Nicolas Sarkozy (mais Fillon aussi, il gouverne !) donne le bon exemple. Pourtant en Europe, l'ADLE, auquel le MoDem appartient, fait des <a href="http://www.alde.eu/fr/details/news/lindustrie-automobile-doit-repenser-le-plan-daction/">propositions concrètes</a> qui recoupent exactement ce que François Bayrou et Corine Lepage disaient en septembre 2008.</p> <p>On a dit que Sarkozy avait été un bon président de l'Europe. Je rectifie le tir : comme Delors, je pense qu'il a été un bon président du concert des nations européennes. Mais comme Président de l'Europe...il n'a rien fait évoluer. Je ne lui jette pas la pierre : pas plus lui qu'un autre. Le fait est qu'il nous manque des chefs d'état visionnaires et déterminés, par les temps qui courent, pour relancer l'Europe.</p> <p>Malheureusement, j'ai le sentiment que les élections européennes prennent le chemin de se jouer sur des enjeux nationaux ; c'est, tout du moins, ce que vise le PS qui s'efforce d'en faire un référendum contre Nicolas Sarkozy. Quelle erreur fatale ! C'est à une toute autre échelle que ces élections doivent être pensées. Le MoDem a le mérite de faire <a href="http://europe.lesdemocrates.fr/">ses premières propostions</a> dans cette optique. Tenez, par exemple, le MoDem est parvenu à faire adopter une mesure-clef, tout récemment, pour lutter contre le dumping social : <a href="http://europe.lesdemocrates.fr/infraction-au-droit-du-travail-le-parlement-europeen-suit-le-modem-sur-la-responsabilite-sociale-des-sous-traitants/">il ne sera plus possible de se cacher derrière un sous-traitant</a> pour sous-payer outrageusement un travailleur. Bien vu Jean-Marie Beaupuy (euro-député MoDem à l'origine de cet amendement). Voilà un embryon d'Europe sociale qui se met enfin en place.</p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlLa trouille des verts et des socialistes européenstag:heresie.hautetfort.com,2009-02-04:20305642009-02-04T00:38:00+01:002009-02-04T00:38:00+01:00 Vous vous souvenez, je vous l'avais annoncé il y a quelques jours, le...
<p>Vous vous souvenez, je vous l'avais annoncé il y a quelques jours, le président (britannique) de l'ADLE (dont le MoDem est l'un des constituants) a lancé sa campagne pour devenir Président du Parlement Européen. Mais, il a une autre idée derrière la tête : comme il en a ras-le-col des arrangements de couloir, il propose cette idée aussi simple que révolutionnaire que d'élire un Président de l'Union Européenne au suffrage universel direct. C'est évidemment mieux qu'un commissaire nommé par concile secret des États après d'aussi ésotériques qu'obscures tractations.</p> <p>Eh bien figurez-vous que <a href="http://europatriotism.cafebabel.com/fr/post/2009/02/03/Qui-a-peur-dun-president-de-lUE-elu-au-suffrage-universel-les-socialistes">les Socialistes et les Verts ont la trouille du suffrage universel</a> ! Et pourtant, quelle légitimité aurait un tel homme ! Quelle occasion unique d'intéresser enfin les Européens non spécifiquement aux affaires de leur seul pays, mais de l'<b>Europe</b> avec un <b>grand E</b>. Pas une voix ne devrait aller à ces trouillards qui craignent de perdre leurs privilèges et passent à côté d'une occasion unique.</p> <p>Il ne resterait plus qu'à adjoindre l'idée de Jacques Delors à celle de Graham Watson en faisant élire le Président de la Commission européenne par les euro-députés, chaque groupe européen présentant un candidat.</p> <p>Je ne doute pas un seul instant que toutes ces propositions soient vues d'un très bon oeil par tous les candidats MoDem.</p>