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BD : LES POILUS D’ALASKA [BEST-OF]
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-11-10:6103922
2018-11-10T09:31:00+01:00
2018-11-10T09:31:00+01:00
Poilus d’Alaska : c’est une histoire véridique, celle d’une meute de 400...
<p style="text-align: justify;"><strong style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>Poilus d’Alaska</em> : c’est une histoire véridique, celle d’une meute de 400 chiens de traineau d’Alaska mobilisés sur le front durant la première guerre mondiale. Outre un film documentaire diffusé sur Arte, c’est aussi une BD. Entretien à bâtons rompus avec Michaël Delbosco, le co-scénariste de cette série éclairant autrement ce conflit dont on fête le centenaire de l'armistice.</strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/237363778.jpg" id="media-5912599" alt="" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5912600" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/1413799202.jpg" alt="les-poilus-dalaska-tome-2-delbosco-duhand-brune-planche-4.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><br />- « Comment est née l’idée de réaliser une BD ? </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Michaël Delbosco : À l’origine, c’est un éditeur de Casterman qui nous a contactés après avoir vu le film documentaire <span style="font-size: x-small;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/11/09/les-poilus-d-alaska-2.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA CHRONIQUE</a>)</span>. Cet éditeur était emballé par notre histoire. Il nous a présenté le dessinateur Félix Brune. Les rôles ont ainsi été d’emblée distribués. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pour le scénario, nous nous sommes en quelque sorte partagés la tâche. À Daniel Duhand, le coscénariste : la rigueur historique. <br /><br />Et à moi, la partie plus fictionnelle et la dramaturgie de cette histoire. Je suis en quelque sorte l’agitateur. Nous avons ainsi vite bouclé le scénario avant de réaliser des allers-retours avec le dessinateur jusqu’à aboutir à un story-board dessiné.</span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719809" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1916649007.jpg" alt="affiche-poilusbis.jpg" width="600" height="849" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Story-board que nous avons ensuite chacun corrigé et nourri pour atteindre ce que j’appellerai «notre perfection». </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva;">J’ai adoré ce travail en équipe. Je qualifierai d’ailleurs cette aventure éditoriale de très fraternelle. Je l’ai d’ailleurs mentionné dans ma dédicace.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /><em>En quoi ce dernier projet BD est-il différent du film documentaire tiré de cette histoire véridique ? </em></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Vous savez, je suis un scénariste de plus en plus tourné vers le monde de la fiction. Aussi, j’ai voulu d’emblée dépasser la vérité historique afin de construire un véritable scénario avec une réelle dramaturgie.<br /><br /><strong><span style="color: #000080;">J’ai du ainsi définir les personnages en profondeur et mieux cerner l’histoire afin que le dessinateur puisse retranscrire au mieux cette envie. L’avantage en BD, c’est que le dessin permet des audaces impossibles à la TV ou encore au cinéma.</span></strong></span> </p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La force du dessin c’est que l’on peut s’affranchir d’un certain nombre de contraintes techniques. En contrepartie, la BD est très exigeante. Car on s’aperçoit vite de ce qui marche ou de ce qui ne marche pas. Cette aventure dans le monde de la BD a été une expérience enrichissante à tout point vue !</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5912603" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/2628014674.jpg" alt="les-poilus-dalaska-tome-2-delbosco-duhand-brune-planche-1.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Un premier tome vient de sortir laissant augurer d’une série en combien de tomes ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le tome 1 est effectivement paru. Pour le tome 2, nous venons d’achever le story-board sur lequel avec Daniel, le coscénariste, nous venons d’apporter nos corrections. Ce tome 2 sortira en avril 2015. <br /><br />Parallèlement, je travaille d’ores et déjà au scénario du tome 3. Vous savez, j’ai matière à raconter cette histoire en 4 ou 5 tomes ! </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Cette ambition sera bien évidemment pondérée par les ventes. Car une BD doit évidemment rencontrer un public. À ce stade, le plus stimulant pour nous, c’est de raconter notre histoire. </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-4719811" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1163581776.JPG" alt="LesPoilusdAlaska_T1_pl1.JPG" width="600" height="800" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="color: #000080;"><strong>Une histoire qui révèle le visage méconnu de l’Europe et de l’Amérique au début du siècle et pendant la première guerre mondiale. Car, celle que l’on appelle la «grande guerre» ne se résume pas seulement aux tranchées ou aux albums BD de Tardi aussi bons soient-ils.</strong></span></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />C’est bien plus que ça ! L’époque que nous traitons est intéressante à bien des égards. C’est la fin de l’aristocratie en Europe, la fin de la ruée vers l’or en Amérique qui est un continent basculant progressivement dans une nouvelle ère. Avec notre histoire, nous sommes également au cœur des connections entre ces deux mondes. <br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719813" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/3709727799.jpg" alt="couv-tome2-poilus.jpg" width="601" height="813" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et puis c’est aussi l’irruption d’un sujet que je trouve passionnant : la place des femmes dans la société. Cette époque est d’ailleurs la première grande bascule féministe. Plus globalement, c’est une époque marquant une grande révolution de la pensée. Autant d’ingrédients for stimulants pour des scénaristes !</span></p><blockquote><p style="text-align: right;" align="right"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Vous savez, écrire une BD : c’est créer un monde sans superflu. C’est assez bluffant !»</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Quels écueils avez-vous dû éviter ? </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’accorde une grande importance aux personnages principaux, comme à ceux secondaires. Car les personnages secondaires nous racontent tout autant la vraie histoire ou les pistes à explorer. Ce qui est jouissif, c’est que cette série est en fait une succession de rendez-vous. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719814" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/761362674.JPG" alt="9782203068582_p_4.JPG" width="600" height="800" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les personnages évoluent, ce qui leur confère une vraie épaisseur. C’est très exigeant pour les scénaristes que nous sommes. Aucun détail ne </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">doit être mis de côté. Concernant le Tome 1, ça a été finalement assez compliqué. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva;">Ce tome 1, c'est un album qui sert à installer les bases de l’histoire. Qui sont les personnages ? Ou en sont-ils ? Quelle quête raconte-t-on ? Qui sont ces gens à cheval entre l’Europe et l’Amérique ? Pourquoi sont-ils guidés par cette folle idée ? </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Car, finalement, ce sont ces deux mondes différents et le voyage de deux gars, entre ces mondes, qui m’intéresse. Cette série, c’est finalement une véritable odyssée mais également la découverte du visage méconnu d’un monde en mutation.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719819" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/268521794.JPG" alt="9782203068582_p_5.JPG" width="600" height="800" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Entre réalités historiques et fiction, quelles limites à ne pas franchir vous êtes-vous imposés dans l’écriture ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les seules limites, ce sont celles que m’impose mon coscénariste Daniel Duhand, que j’appelle d’ailleurs avec affection le «gardien du temple» ! (Rires) Moi je ne me donne aucune limite. Finalement, ce sont nos «négociations» qui donnent des limites. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Sinon, seule la dramaturgie m’importe : vers quoi tendent mes personnages ? Quels sont les obstacles qu’ils doivent franchir ? Comment se révèlent-t-ils ? Comment participent-ils à la mécanique globale de l’histoire. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719848" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/1876124290.jpg" alt="bd,poilus,alaska,guerre,1914,duhand,delbosco,brune,moufflot,scotty howard,casterman" width="570" height="782" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Faire du capitaine Moufflet <span style="font-size: x-small;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/10/31/les-poilus-d-alaska-1.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA CHRONIQUE</a>)</span> un super héros m’aurait ennuyé. Moufflet a d’ailleurs écrit son autobiographie, dont on devine vite les manques et les failles. Ce sont justement ces failles qui m’intéressent, celles qui racontent quel homme était véritablement Moufflet. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pour conclure, je dirais que la BD m’ouvre le champ de mes réflexions et des possibles. Et la fiction me titille… Grâce à cette aventure, j’ai surtout réalisé qu’écrire de la fiction était désormais une quête, ma quête. Qu’il s’agisse de BD, de TV ou de cinéma… »</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719816" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/2286397936.jpg" alt="ent_41_poilusalaska_p6_600px.jpg" width="600" height="216" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: x-small;"><br />› L’HISTOIRE</span> <br />Novembre 1914, Alaska. Dans le lointain village de Nome, deux Français, un ingénieur, René Haart, et un curé, le père Benoît, s’apprêtent à embarquer, destination l’Europe. La France rappelle à elle tous ses hommes disponibles. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ils laissent derrière eux Scotty Howard, personnage rugueux réputé être un as du traineau, l’un des rares humains capables de se faire comprendre des chiens à demi sauvages qu’on emploie ici pour courir les glaces.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5912601" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/414348437.jpg" alt="les-poilus-dalaska-tome-2-delbosco-duhand-brune-chiens.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />Novembre 1914, dans les Vosges. La neige est partout. Louis Joseph Moufflot, capitaine de l’armée française, est donné pour mort lors d’une embuscade meurtrière qui décime sa compagnie. Contre toute attente pourtant, récupéré et soigné par les Allemands, il survit. Mû par un formidable instinct de conservation, il réussit même à leur échapper malgré ses graves blessures.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719846" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2458919096.png" alt="bd,poilus,alaska,guerre,1914,duhand,delbosco,brune,moufflot,scotty howard,casterman" width="600" height="336" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Réintégré dans l’active alors que les troupes françaises de ce secteur ne savent comment surmonter le terrible hiver qui entrave tous leurs mouvements, Moufflot, profitant de l’influence que lui vaut son nouveau statut de héros, propose une solution inédite : mobiliser par centaines des chiens de traineau venus d’Alaska pour assurer les communications sur le front des Vosges. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais il faudra pour cela faire appel à l’expertise de Scotty Howard, envers lequel Moufflot, lui-même ancien de l’Alaska, nourrit un grave contentieux…<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-right: 84.6pt; line-height: 150%; text-align: right;"><span lang="EN-GB" style="font-family: Verdana; font-size: x-small;">Illustrations © Félix Brune - Casterman Éditions</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719820" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/546742725.jpg" alt="poilus-alaska-couv.jpg" width="600" height="799" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />› <em>Les poilus d’Alaska</em> de Delbosco & Duhand (scénario) & Félix Brune (dessin). 56 pages - 13,50 € (Casterman)<br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719845" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/3767954751.jpg" alt="bd,poilus,alaska,guerre,1914,duhand,delbosco,brune,moufflot,scotty howard,casterman" width="761" height="373" /></p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/2J-XwUtRtPY" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><br />› EN SAVOIR +</span><br />Le site web officiel du projet des <a href="http://www.poilusdalaska.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Poilus d’Alaska</a></span><br /><br /><br /><span style="font-size: x-small; font-family: verdana,geneva;">› BONUS</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Relire <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/10/31/les-poilus-d-alaska-1.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">l'épisode 1</a> et <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/11/09/les-poilus-d-alaska-2.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">l'épisode 2</a> de la saga "Les Poilus de l'Alaska" paru sur le blog Embarquements.</span> <br /><br /></p>
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POILUS D’ALASKA : LE TOME 2
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2015-08-20:5661810
2015-08-20T09:57:00+02:00
2015-08-20T09:57:00+02:00
Une histoire entre Melun, Paris et l'Alaska classée secret défense par...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Une histoire entre Melun, Paris et l'Alaska classée secret défense par l'armée française : c'est l'incroyable épopée des <em>Poilus d'Alaska</em>. Une BD en dévoile ses mystères...</span> </strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/944727959.jpg" id="media-5108443" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: x-small;">› L’HISTOIRE</span> Printemps 1915. La Première Guerre mondiale fracture l'Europe mais plus que les balles, ce sont le froid, la neige et les privations qui fauchent par milliers les soldats.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Porté disparu sur le front et rentré miraculeusement avec le statut de héros, le capitaine Moufflot s'emploie à bousculer l'ordre établi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">À l'arrière, ce sont d'autres guerres qui se jouent dans le secret des bureaux de l'armée, et dans le cœur des hommes. Une femme tient-elle entre ses mains, sans le savoir, les clés de la victoire ?</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5108444" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/881250264.jpg" alt="9782203068582_p_2.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><span style="color: #000080;">› LIRE L’ARTICLE LIÉ : <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2015/01/16/bd-des-poilus-d-alaska-duhand-delbosco-brune-5508613.html" target="_blank"><span style="color: #000080;">LES POILUS D’ALASKA EN BD</span></a></span></strong><br /><br /></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: x-small;">› LA CRITIQUE</span> Auteurs d’un documentaire TV réussi sur le sujet, et fort d’une imposante documentation, Daniel Duhand et Michael Delbosco, les deux scénaristes, excellent à nous raconter cette histoire dans laquelle ils parviennent à transcender la vérité historique pour tisser un scénario haletant et fort bien maîtrisé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Leur tour de force consiste également à raconter un visage méconnu de l’Europe et de l’Amérique au début du siècle, et ce pendant la première guerre mondiale. «<em>La Grande guerre ne se résume donc pas seulement aux tranchées ou aux albums BD de Tardi aussi bons soient-ils</em>», aime d’ailleurs à préciser Michael Delbosco, le coscénariste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Outre l’intérêt de mieux plonger au cœur de l’intrigue et de ses coulisses, ce tome 2 permet de s’intéresser à l’irruption des femmes dans la société moderne, et à leur rôle. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les bases de l’intrigue posées dans le tome 1, puissamment étayées dans ce tome 2, vont permettre au lecteur de partir dans le tome 3 en Alaska, à Nome exactement. L’intrigue devrait dès lors s’emballer… Car il s’agit bien pour deux militaires français de mobiliser et de ramener une meute de 400 chiens de traineau d’Alaska sur le front des Vosges. Une épopée décidément passionnante.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5108445" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/2177053702.jpg" alt="Melun_Printemps_1915_Les_Poilus_d_Alaska_tome_2.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> › <em>Poilus d'Alaska - Melun printemps 1915 </em>(tome 2). Scénario : Michael Delbosco & Daniel Duhand. Dessin : Félix Brune. Couleurs : Albertine Ralenti (Casterman).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /><span style="font-size: x-small;">› EN SAVOIR +<br /></span>Sur le site web des Poilus d'Alaska animé par les scénaristes, rendez-vous <a href="http://www.poilusdalaska.com" target="_blank">ICI</a>. </span></p>
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LES POILUS D’ALASKA EN BD [best-of]
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2015-04-26:5508613
2015-04-26T06:34:00+02:00
2015-04-26T06:34:00+02:00
Poilus d’Alaska : c’est une histoire véridique, celle d’une meute...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><em>Poilus d’Alaska</em></strong><strong> : c’est une histoire véridique, celle d’une meute de 400 chiens de traineau d’Alaska mobilisés durant la Première Guerre mondiale. C’est un film documentaire diffusé sur Arte et c’est désormais une BD. Entretien à bâtons rompus avec Delbosco, le coscénariste de cette série. </strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/1264969013.jpg" alt=""/></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>- « Comment est née l’idée de réaliser une BD ? </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Delbosco : À l’origine, c’est un éditeur de Casterman qui nous a contactés après avoir vu le film documentaire <span style="font-size: x-small;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/11/09/les-poilus-d-alaska-2.html" target="_blank">LIRE LA CHRONIQUE</a>)</span>. Cet éditeur était emballé par notre histoire. Il nous a présenté le dessinateur Félix Brune. Les rôles ont ainsi été d’emblée distribués. Pour le scénario, nous nous sommes en quelque sorte partagés la tâche. À Daniel Duhand, le coscénariste : la rigueur historique. <br /><br />Et à moi, la partie plus fictionnelle et la dramaturgie de cette histoire. Je suis en quelque sorte l’agitateur. Nous avons ainsi vite bouclé le scénario avant de réaliser des allers-retours avec le dessinateur jusqu’à aboutir à un story-board dessiné. </span></p><p><iframe width="400" height="225" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/fleMehevims" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719809" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1916649007.jpg" alt="affiche-poilusbis.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Story-board que nous avons ensuite chacun corrigé et nourri pour atteindre ce que j’appellerai «notre perfection». J’ai adoré ce travail en équipe. Je qualifierai d’ailleurs cette aventure éditoriale de très fraternelle. Je l’ai d’ailleurs mentionné dans ma dédicace.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /><em>En quoi ce dernier projet est-il différent du film documentaire tiré de cette histoire véridique ? </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Vous savez, je suis un scénariste de plus en plus tourné vers le monde de la fiction. Aussi, j’ai voulu d’emblée dépasser la vérité historique afin de construire un véritable scénario avec une réelle dramaturgie.<br /><br />J’ai du ainsi définir les personnages en profondeur et mieux cerner l’histoire afin que le dessinateur puisse retranscrire au mieux cette envie. L’avantage en BD, c’est que le dessin permet des audaces impossibles à la TV ou encore au cinéma. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719810" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/1542845559.jpg" alt="Alaska-et-les-poilus-des-vosges.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La force du dessin c’est que l’on peut s’affranchir d’un certain nombre de contraintes techniques. En contrepartie, la BD est très exigeante. Car on s’aperçoit vite de ce qui marche ou de ce qui ne marche pas. Cette aventure dans le monde de la BD a été une expérience enrichissante à tout point vue !</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Un premier tome vient de sortir laissant augurer d’une série en combien de tomes ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le tome 1 est effectivement paru. Pour le tome 2, nous venons d’achever le story-board sur lequel avec Daniel, le coscénariste, nous venons d’apporter nos corrections. Ce tome 2 sortira en avril 2015. <br /><br />Parallèlement, je travaille d’ores et déjà au scénario du tome 3. Vous savez, j’ai matière à raconter cette histoire en 4 ou 5 tomes ! Cette ambition sera bien évidemment pondérée par les ventes. Car une BD doit évidemment rencontrer un public. À ce stade, le plus stimulant pour nous, c’est de raconter notre histoire. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719811" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1163581776.JPG" alt="LesPoilusdAlaska_T1_pl1.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une histoire qui révèle le visage méconnu de l’Europe et de l’Amérique au début du siècle et pendant la première guerre mondiale. Car, celle que l’on appelle la «grande guerre» ne se résume pas seulement aux tranchées ou aux albums BD de Tardi aussi bons soient-ils. <br /><br />C’est bien plus que ça ! L’époque que nous traitons est intéressante à bien des égards. C’est la fin de l’aristocratie en Europe, la fin de la ruée vers l’or en Amérique qui est un continent basculant progressivement dans une nouvelle ère. Avec notre histoire, nous sommes également au cœur des connections entre ces deux mondes. <br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719813" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/3709727799.jpg" alt="couv-tome2-poilus.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et puis c’est aussi l’irruption d’un sujet que je trouve passionnant : la place des femmes dans la société. Cette époque est d’ailleurs la première grande bascule féministe. Plus globalement, c’est une époque marquant une grande révolution de la pensée. Autant d’ingrédients for stimulants pour des scénaristes !</span></p><blockquote><p style="text-align: right;" align="right"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Vous savez, écrire une BD : c’est créer un monde sans superflu. C’est assez bluffant !»</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Quels écueils avez-vous dû éviter ? </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’accorde une grande importance aux personnages principaux, comme à ceux secondaires. Car les personnages secondaires nous racontent tout autant la vraie histoire ou les pistes à explorer. Ce qui est jouissif, c’est que cette série est en fait une succession de rendez-vous. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719814" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/761362674.JPG" alt="9782203068582_p_4.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les personnages évoluent, ce qui leur confère une vraie épaisseur. C’est très exigeant pour les scénaristes que nous sommes. Aucun détail ne </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">doit être mis de côté. Concernant le Tome 1, ça a été finalement assez compliqué. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce tome 1, c'est un album qui sert à installer les bases de l’histoire. Qui sont les personnages ? Ou en sont-ils ? Quelle quête raconte-t-on ? Qui sont ces gens à cheval entre l’Europe et l’Amérique ? Pourquoi sont-ils guidés par cette folle idée ? Car, finalement, ce sont ces deux mondes différents et le voyage de deux gars, entre ces mondes, qui m’intéresse. Cette série, c’est finalement une véritable odyssée mais également la découverte du visage méconnu d’un monde en mutation.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719819" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/268521794.JPG" alt="9782203068582_p_5.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Entre réalités historiques et fiction, quelles limites à ne pas franchir vous êtes-vous imposés dans l’écriture ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les seules limites, ce sont celles que m’impose mon coscénariste Daniel Duhand, que j’appelle d’ailleurs avec affection le «gardien du temple» ! (Rires) Moi je ne me donne aucune limite. Finalement, ce sont nos «négociations» qui donnent des limites. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Sinon, seule la dramaturgie m’importe : vers quoi tendent mes personnages ? Quels sont les obstacles qu’ils doivent franchir ? Comment se révèlent-t-ils ? Comment participent-ils à la mécanique globale de l’histoire. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719848" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/1876124290.jpg" alt="bd,poilus,alaska,guerre,1914,duhand,delbosco,brune,moufflot,scotty howard,casterman" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Faire du capitaine Moufflet <span style="font-size: x-small;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/10/31/les-poilus-d-alaska-1.html" target="_blank">LIRE LA CHRONIQUE</a>)</span> un super héros m’aurait ennuyé. Moufflet a d’ailleurs écrit son autobiographie, dont on devine vite les manques et les failles. Ce sont justement ces failles qui m’intéressent, celles qui racontent quel homme était véritablement Moufflet. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pour conclure, je dirais que la BD m’ouvre le champ de mes réflexions et des possibles. Et la fiction me titille… Grâce à cette aventure, j’ai surtout réalisé qu’écrire de la fiction était désormais une quête, ma quête. Qu’il s’agisse de BD, de TV ou de cinéma… »</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719816" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/2286397936.jpg" alt="ent_41_poilusalaska_p6_600px.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: x-small;"><br />› L’HISTOIRE</span> <br />Novembre 1914, Alaska. Dans le lointain village de Nome, deux Français, un ingénieur, René Haart, et un curé, le père Benoît, s’apprêtent à embarquer, destination l’Europe. La France rappelle à elle tous ses hommes disponibles. Ils laissent derrière eux Scotty Howard, personnage rugueux réputé être un as du traineau, l’un des rares humains capables de se faire comprendre des chiens à demi sauvages qu’on emploie ici pour courir les glaces.<br /><br /></span></p><p><iframe width="400" height="225" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://player.vimeo.com/video/37188637" frameborder="0" webkitallowfullscreen="" mozallowfullscreen="" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />Novembre 1914, dans les Vosges. La neige est partout. Louis Joseph Moufflot, capitaine de l’armée française, est donné pour mort lors d’une embuscade meurtrière qui décime sa compagnie. Contre toute attente pourtant, récupéré et soigné par les Allemands, il survit. Mû par un formidable instinct de conservation, il réussit même à leur échapper malgré ses graves blessures.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719846" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2458919096.png" alt="bd,poilus,alaska,guerre,1914,duhand,delbosco,brune,moufflot,scotty howard,casterman" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Réintégré dans l’active alors que les troupes françaises de ce secteur ne savent comment surmonter le terrible hiver qui entrave tous leurs mouvements, Moufflot, profitant de l’influence que lui vaut son nouveau statut de héros, propose une solution inédite : mobiliser par centaines des chiens de traineau venus d’Alaska pour assurer les communications sur le front des Vosges. Mais il faudra pour cela faire appel à l’expertise de Scotty Howard, envers lequel Moufflot, lui-même ancien de l’Alaska, nourrit un grave contentieux…<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-right: 84.6pt; line-height: 150%; text-align: right;"><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small;" lang="EN-GB">Illustrations © Casterman Éditions</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719820" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/546742725.jpg" alt="poilus-alaska-couv.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />› <em>Les poilus d’Alaska</em> de Delbosco & Duhand (scénario) & Félix Brune (dessin). 56 pages - 13,50 € (Casterman)<br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719845" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/3767954751.jpg" alt="bd,poilus,alaska,guerre,1914,duhand,delbosco,brune,moufflot,scotty howard,casterman" /></p><p><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><br />› EN SAVOIR +</span><br />Le site web officiel du projet multimédia des <a href="http://www.poilusdalaska.com/" target="_blank">Poilus d’Alaska</a></span><br /><br /><br /><span style="font-size: x-small; font-family: verdana,geneva;">› BONUS</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Relire <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/10/31/les-poilus-d-alaska-1.html" target="_blank">l'épisode 1</a> et <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/11/09/les-poilus-d-alaska-2.html" target="_blank">l'épisode 2</a> de la saga "Les Poilus de l'Alaska" paru sur le blog Embarquements.</span> <br /><br /></p>
stephanedugast
http://stephanedugast.hautetfort.com/about.html
LES POILUS D’ALASKA #3
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2014-10-10:5465473
2014-10-10T14:42:00+02:00
2014-10-10T14:42:00+02:00
Poilus d’Alaska : c’est une histoire véridique, celle d’une meute...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><em>Poilus d’Alaska</em></strong><strong> : c’est une histoire véridique, celle d’une meute de 400 chiens de traineau d’Alaska mobilisés durant la Première Guerre mondiale. C’est un film documentaire diffusé sur Arte et c’est désormais une BD. Entretien à bâtons rompus avec Delbosco, le co-scénariste de cette série.</strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1264969013.jpg" alt=""/></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>- « Comment est née l’idée de réaliser une BD ? </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Delbosco : À l’origine, c’est un éditeur de Casterman qui nous a contactés après avoir vu le film documentaire <span style="font-size: x-small;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/11/09/les-poilus-d-alaska-2.html" target="_blank">LIRE LA CHRONIQUE</a>)</span>. Cet éditeur était emballé par notre histoire. Il nous a présenté le dessinateur Félix Brune. Les rôles ont ainsi été d’emblée distribués. Pour le scénario, nous nous sommes en quelque sorte partagés la tâche. À Daniel Duhand, le coscénariste : la rigueur historique. <br /><br />Et à moi, la partie plus fictionnelle et la dramaturgie de cette histoire. Je suis en quelque sorte l’agitateur. Nous avons ainsi vite bouclé le scénario avant de réaliser des allers-retours avec le dessinateur jusqu’à aboutir à un story-board dessiné.</span></p><p><iframe width="400" height="225" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/fleMehevims" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719809" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1916649007.jpg" alt="affiche-poilusbis.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Story-board que nous avons ensuite chacun corrigé et nourri pour atteindre ce que j’appellerai «notre perfection». J’ai adoré ce travail en équipe. Je qualifierai d’ailleurs cette aventure éditoriale de très fraternelle. Je l’ai d’ailleurs mentionné dans ma dédicace.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /><em>En quoi ce dernier projet est-il différent du film documentaire tiré de cette histoire véridique ? </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Vous savez, je suis un scénariste de plus en plus tourné vers le monde de la fiction. Aussi, j’ai voulu d’emblée dépasser la vérité historique afin de construire un véritable scénario avec une réelle dramaturgie.<br /><br />J’ai du ainsi définir les personnages en profondeur et mieux cerner l’histoire afin que le dessinateur puisse retranscrire au mieux cette envie. L’avantage en BD, c’est que le dessin permet des audaces impossibles à la TV ou encore au cinéma. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719810" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/1542845559.jpg" alt="Alaska-et-les-poilus-des-vosges.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La force du dessin c’est que l’on peut s’affranchir d’un certain nombre de contraintes techniques. En contrepartie, la BD est très exigeante. Car on s’aperçoit vite de ce qui marche ou de ce qui ne marche pas. Cette aventure dans le monde de la BD a été une expérience enrichissante à tout point vue !</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Un premier tome vient de sortir laissant augurer d’une série en combien de tomes ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le tome 1 est effectivement paru. Pour le tome 2, nous venons d’achever le story-board sur lequel avec Daniel, le coscénariste, nous venons d’apporter nos corrections. Ce tome 2 sortira en avril 2015. <br /><br />Parallèlement, je travaille d’ores et déjà au scénario du tome 3. Vous savez, j’ai matière à raconter cette histoire en 4 ou 5 tomes ! Cette ambition sera bien évidemment pondérée par les ventes. Car une BD doit évidemment rencontrer un public. À ce stade, le plus stimulant pour nous, c’est de raconter notre histoire. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719811" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1163581776.JPG" alt="LesPoilusdAlaska_T1_pl1.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une histoire qui révèle le visage méconnu de l’Europe et de l’Amérique au début du siècle et pendant la première guerre mondiale. Car, celle que l’on appelle la «grande guerre» ne se résume pas seulement aux tranchées ou aux albums BD de Tardi aussi bons soient-ils. <br /><br />C’est bien plus que ça ! L’époque que nous traitons est intéressante à bien des égards. C’est la fin de l’aristocratie en Europe, la fin de la ruée vers l’or en Amérique qui est un continent basculant progressivement dans une nouvelle ère. Avec notre histoire, nous sommes également au cœur des connections entre ces deux mondes. <br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719813" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/3709727799.jpg" alt="couv-tome2-poilus.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et puis c’est aussi l’irruption d’un sujet que je trouve passionnant : la place des femmes dans la société. Cette époque est d’ailleurs la première grande bascule féministe. Plus globalement, c’est une époque marquant une grande révolution de la pensée. Autant d’ingrédients for stimulants pour des scénaristes !</span></p><blockquote><p style="text-align: right;" align="right"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Vous savez, écrire une BD : c’est créer un monde sans superflu. C’est assez bluffant !»</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Quels écueils avez-vous dû éviter ? </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’accorde une grande importance aux personnages principaux, comme à ceux secondaires. Car les personnages secondaires nous racontent tout autant la vraie histoire ou les pistes à explorer. Ce qui est jouissif, c’est que cette série est en fait une succession de rendez-vous. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719814" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/761362674.JPG" alt="9782203068582_p_4.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les personnages évoluent, ce qui leur confère une vraie épaisseur. C’est très exigeant pour les scénaristes que nous sommes. Aucun détail ne </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">doit être mis de côté. Concernant le Tome 1, ça a été finalement assez compliqué. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce tome 1, c'est un album qui sert à installer les bases de l’histoire. Qui sont les personnages ? Ou en sont-ils ? Quelle quête raconte-t-on ? Qui sont ces gens à cheval entre l’Europe et l’Amérique ? Pourquoi sont-ils guidés par cette folle idée ? Car, finalement, ce sont ces deux mondes différents et le voyage de deux gars, entre ces mondes, qui m’intéresse. Cette série, c’est finalement une véritable odyssée mais également la découverte du visage méconnu d’un monde en mutation.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719819" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/268521794.JPG" alt="9782203068582_p_5.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Entre réalités historiques et fiction, quelles limites à ne pas franchir vous êtes-vous imposés dans l’écriture ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les seules limites, ce sont celles que m’impose mon coscénariste Daniel Duhand, que j’appelle d’ailleurs avec affection le «gardien du temple» ! (Rires) Moi je ne me donne aucune limite. Finalement, ce sont nos «négociations» qui donnent des limites. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Sinon, seule la dramaturgie m’importe : vers quoi tendent mes personnages ? Quels sont les obstacles qu’ils doivent franchir ? Comment se révèlent-t-ils ? Comment participent-ils à la mécanique globale de l’histoire. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719848" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/1876124290.jpg" alt="bd,poilus,alaska,guerre,1914,duhand,delbosco,brune,moufflot,scotty howard,casterman" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Faire du capitaine Moufflet <span style="font-size: x-small;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/10/31/les-poilus-d-alaska-1.html" target="_blank">LIRE LA CHRONIQUE</a>)</span> un super héros m’aurait ennuyé. Moufflet a d’ailleurs écrit son autobiographie, dont on devine vite les manques et les failles. Ce sont justement ces failles qui m’intéressent, celles qui racontent quel homme était véritablement Moufflet. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pour conclure, je dirais que la BD m’ouvre le champ de mes réflexions et des possibles. Et la fiction me titille… Grâce à cette aventure, j’ai surtout réalisé qu’écrire de la fiction était désormais une quête, ma quête. Qu’il s’agisse de BD, de TV ou de cinéma… »</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719816" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/2286397936.jpg" alt="ent_41_poilusalaska_p6_600px.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: x-small;"><br />› L’HISTOIRE</span> <br />Novembre 1914, Alaska. Dans le lointain village de Nome, deux Français, un ingénieur, René Haart, et un curé, le père Benoît, s’apprêtent à embarquer, destination l’Europe. La France rappelle à elle tous ses hommes disponibles. Ils laissent derrière eux Scotty Howard, personnage rugueux réputé être un as du traineau, l’un des rares humains capables de se faire comprendre des chiens à demi sauvages qu’on emploie ici pour courir les glaces.<br /><br /></span></p><p><iframe width="400" height="225" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://player.vimeo.com/video/37188637" frameborder="0" webkitallowfullscreen="" mozallowfullscreen="" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />Novembre 1914, dans les Vosges. La neige est partout. Louis Joseph Moufflot, capitaine de l’armée française, est donné pour mort lors d’une embuscade meurtrière qui décime sa compagnie. Contre toute attente pourtant, récupéré et soigné par les Allemands, il survit. Mû par un formidable instinct de conservation, il réussit même à leur échapper malgré ses graves blessures.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719846" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2458919096.png" alt="bd,poilus,alaska,guerre,1914,duhand,delbosco,brune,moufflot,scotty howard,casterman" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Réintégré dans l’active alors que les troupes françaises de ce secteur ne savent comment surmonter le terrible hiver qui entrave tous leurs mouvements, Moufflot, profitant de l’influence que lui vaut son nouveau statut de héros, propose une solution inédite : mobiliser par centaines des chiens de traineau venus d’Alaska pour assurer les communications sur le front des Vosges. Mais il faudra pour cela faire appel à l’expertise de Scotty Howard, envers lequel Moufflot, lui-même ancien de l’Alaska, nourrit un grave contentieux…<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles></xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-ansi-language:#0400;mso-fareast-language:#0400;mso-bidi-language:#0400;}</style><![endif]--></p><p class="MsoNormal" style="margin-right: 84.6pt; line-height: 150%; text-align: right;"><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small;" lang="EN-GB">Illustrations © Casterman Éditions</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719820" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/546742725.jpg" alt="poilus-alaska-couv.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />› <em>Les poilus d’Alaska</em> de Delbosco & Duhand (scénario) & Félix Brune (dessin). 56 pages - 13,50 € (Casterman)<br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4719845" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/3767954751.jpg" alt="bd,poilus,alaska,guerre,1914,duhand,delbosco,brune,moufflot,scotty howard,casterman" /></p><p><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><br />› EN SAVOIR +</span><br />Le site web officiel du projet multimédia des <a href="http://www.poilusdalaska.com/" target="_blank">Poilus d’Alaska</a></span><br /><br /><br /><span style="font-size: x-small; font-family: verdana,geneva;">› BONUS</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Relire <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/10/31/les-poilus-d-alaska-1.html" target="_blank">l'épisode 1</a> et <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/11/09/les-poilus-d-alaska-2.html" target="_blank">l'épisode 2</a> de la saga "Les Poilus de l'Alaska" paru sur le blog Embarquements.</span> <br /><br /></p>