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Bruno Chiron
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Cure d’art moderne
tag:www.bla-bla-blog.com,2023-12-04:6473825
2023-12-04T00:00:00+01:00
2023-12-04T00:00:00+01:00
Parlons aujourd’hui art moderne et ventes, avec une impressionnante...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/1469036560.jpg" id="media-6494328" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Parlons aujourd’hui art moderne et ventes, avec une impressionnante vente organisé par la maison d’enchères <a href="https://www.artcurial.com" target="_blank" rel="noopener">Artcurial</a>. Les 5 et 6 décembre prochains,<a href="https://www.artcurial.com/fr/vente-4384-impressionniste-moderne-vente-du-soir" target="_blank" rel="noopener"> les départements Art Impressionniste & Moderne, Post-War & Contemporain et Twenty One Contemporary proposent la vente d’œuvres majeures d’artistes incontournables des XXe et XXIe siècles.</a> Au programme, des œuvres de Magritte, Fernando Botero, Edgar Degas, mais aussi Antoni Tàpies, Claire Tabouret, Tadashi Kawamata ou KAWS.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Artcurial a eu la bonne idée de partager cet événement en plusieurs sections distinctes. La première est dédié à l’Art Moderne. La vente dans la soirée du 5 décembre sera centrée autour de deux peintures majeures de Kees Van Dongen, la magnifique <em>Mlle A.D. la baigneuse, Deauville</em> (1920) et <em>La Tempête</em> de René Magritte (1931). Pour les acquérir, pas question de s’en sortir à moins de 1,4 à 2,4 millions d’euros. Les collectionneurs et collectionneuses pourront tout aussi bien jetés leur dévolu sur des œuvres moins onéreuses : un Claude Monet,<em> Bords de Seine dans la brume</em> de 1894, vendu au profit de Médecins du Monde France, une des emblématiques nanas (très) voluptueuses de Fernando Botero (<em>Eva</em>, réalisée en 2017), un bronze chef modèle d’Edgar Degas, <em>Cheval à l’abreuvoir</em>, ou encore une rare nature morte cubiste de Jean Metzinger de 1913-1914. A cela, s’ajoutent des créations de Salvador Dalí, Joan Miró, Juan Gris, Albert Gleizes, Raoul Dufy ainsi que Max Ernst.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Artcurial a eu la bonne idée de partager cet événement en plusieurs sections distinctes</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La vente Post-War & Contemporain proposera des œuvres exceptionnelles d’après 1945. Citons une huile sur toile perforée de Lucio Fontana (<em>Concetto spaziale, Piazza San Marco al sole</em>). Jean-Michel Basquiat sera également mis à l’honneur à travers <em>The Elephant</em>, réalisée deux ans avant son décès en 1988 à l’âge de 27 ans. Il s’agit d’une peinture monumentale de presque 3 mètres de long, sur un fond brun travaillé avec des motifs de crânes, de squelettes mais également africains sont le reflet exact de son style. La vente mettre également en exergue une huile et feuille de métal sur toile d’Anna-Eva Bergmann, peintre franco-norvégienne de la nouvelle École de Paris. Suivront deux œuvres d’Alexander Calder, de Nicolas de Staël (<em>Composition</em>, 1943/1944), d’Antoni Tàpies <em>(Matière Fauteuil,</em> 1966) ou encore, plus récent, une création d’Antony Gormley (<em>Precipitate IX</em>, 2007).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La semaine XXe et XXIe se clôturera le 6 décembre à 20 heures avec la vente Twenty One Contemporary qui proposera une sélection d’œuvres des scènes contemporaines actuelles. Il faut bien sûr citer Claire Tabouret avec un tableau se référant à son enfance. Le public découvrira sans doute DRAN, Amélie Bertrand ou Marcela Barcelo. JR fera également partie des artistes présents. Les célèbres cabanes en bois de Tadashi Kawamata côtoieront les iconiques <em>Relic </em>de l’artiste américain Daniel Arsham. </span><span style="font-size: 10pt;">Zanele Muholi, sous les projecteurs de l’actualité cette année à la MEP à Paris, nous offre un des ses autoportraits les plus célèbres de la série <em>Somnyama Ngonyama</em>. Enfin, l’artiste plasticien Xavier Veilhan a réuni le duo le plus célèbre de la scène musicale, les Daft Punk.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pressons-nous vite à cette exposition et, pour celles et ceux qui en ont les moyens, aux ventes aux enchères.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Artcurial, "Les grandes ventes d’ Art Moderne & Contemporain"</span></strong><br /><span style="font-size: 10pt;">7 Rond-Point des Champs-Elysées Marcel-Dassault, 75008 Paris</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Expositions publiques du vendredi 1er au 4 décembre de 11 heures à 18 heures</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Ventes aux enchères : "Art Impressionniste & Moderne" le 5 décembre à 19H et le 6 décembre à 14H</span><br /><span style="font-size: 10pt;">"Post-War & Contemporain" le 5 décembre à 20H et le 6 décembre à 16H</span><br /><span style="font-size: 10pt;">"Twenty One Contemporary", le 6 décembre à 19H</span><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.artcurial.com/fr/vente-4384-impressionniste-moderne-vente-du-soir" target="_blank" rel="noopener">https://www.artcurial.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir ici : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/02/15/vente-aux-encheres-aguttes-afsa-6366255.html" target="_blank" rel="noopener">"Angel Art"</a></span></em></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt;">Kees Van Dongen - Mlle A.D. La baigneuse, Deauville - ©Artcurial</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/za2BxQulm98?si=htqbhhVs92YOJst1" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Houdaer
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Sacrifice
tag:houdaer.hautetfort.com,2022-03-06:6369813
2022-03-06T10:29:00+01:00
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Je savais le sacrifice inévitable, et avec une lâcheté...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/1683331211.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6339687" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/1416848513.jpg" alt="23660_344873938871_507953_n.jpg" /></a></p><div class="kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je savais le <a href="http://houdaer.hautetfort.com/archive/2013/06/05/ne-reculer-devant-aucun-sacrifice.html"><span style="text-decoration: underline; color: #ff0000;">sacrifice </span></a>inévitable, et avec une lâcheté répugnante, je regardais autour de moi, dans l’ombre de la nuit, car j’étais déjà certain d’une chose : le sacrifié ne serait pas moi-même. </span></em></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La vie secrète de Salvador Dali </span></em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">par <a href="http://houdaer.hautetfort.com/archive/2005/05/11/101-ans.html"><span style="text-decoration: underline; color: #ff0000;">Salvador Dali</span></a></span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div></div>
Bruno Chiron
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Claire Gimatt, libre
tag:www.bla-bla-blog.com,2021-05-22:6316947
2021-05-22T00:00:00+02:00
2021-05-22T00:00:00+02:00
Avant de parler musique, il faut absolument parler de l’objet. Avec son...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/1818623011.png" id="media-6260158" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Avant de parler musique, il faut absolument parler de l’objet. Avec son dernier opus, <em>Sorcières</em>, <a href="https://www.clairegimatt.fr" target="_blank" rel="noopener">Claire Gimatt </a>propose un album incroyable dans sa conception. Outre le CD physique, <em>Sorcières </em>ce sont aussi 10 cartes conçues comme des cartes postales à envoyer à vos proches, votre famille, vos amis ou la personne que vous aimez. Le recto est une photo et au verso, la chanteuse a prévu des QR code pour chaque chanson, accompagnée des paroles. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Même le facteur, s’il est un peu curieux, pourra s’amuser à scanner en loucedé le code et profiter d’une chanson sur son portable. Bref. F</span><span style="font-size: 10pt;">aire de chaque chanson un objet et un cadeau à partager : ce n’était pas si sorcier que cela, mais il fallait y penser. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Musicalement, Claire Gimatt a fait le choix d’un album faisant la part belle aux voyages et à la poésie, avec le sens du détail, de la précision mais aussi du rythme ("Tu bats des cils").</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’album a été réalisé en collaboration avec le musicien-arrangeur Arthur Guyard qui mêle sons électroniques et acoustiques (piano, contrebasse, violon, guitare électriques, voix). L’univers de la chanteuse se dévoile par touches de couleur, à l’instar de "Dali", qui est une transcription d’une grande sensibilité de l’art du peintre espagnol: "Oh je saute dans le tableau de Dalí, là où les éléphants sont les reflets des cygnes".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Tout aussi surréaliste, "L’orme" se présente comme une ode pour un arbre aventurier, "la nuit quand le monde dort". L’auteure part à la poursuite de cet arbre insaisissable : "Attends-moi… Je cours derrière le majestueux centenaire. Je courrai jusqu’à perdre haleine pour que le jour jamais ne vienne." Rarement un chant d’hommage à la nature n’aura été aussi poétique et onirique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Claire Gimatt n’est pas une artiste à se laisser enfermer dans des cases. Elle va puiser jusque dans l’Antiquité ses créations, lorsqu’elle rend hommage à ces femmes oubliées des anciens temps, avec le délicat et comme suspendu "Les pleureuses".</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Un album incroyable dans sa conception</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est la patte féministe de Claire Gimatt, visible également dans "L’aviatrice". La chanson a été écrite en hommage à Amelia Earhart, la première femme à avoir traversé l’Atlantique, et disparue en mer en 1937 à l’âge de 40 ans. Ce titre poignant nous parle aussi d’une aventurière taiseuse et dont l’univers se limitait à une étroite cabine de pilotage.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Aventure encore, cette fois en mer, avec "Marine", dans un texte riche et visuel : "Marine prend le large / Divine sur la houle / L’orage gronde le vent tourne / Mais Marine est barge / Marine borde la grande voile / Elle part à la chasse au monstre / Au kraken, la pieuvre aux naufrages / Qui change les navires en sable".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous parlions de féminisme à travers le personnage d’Amelia Earhart et, dans une moindre mesure, des pleureuses. Claire Gimatt aborde ce sujet d’une manière étonnante avec le titre "Sorcières" qui donne son nom à l’opus. On sait que les sorcières sont revenus en odeur de sainteté ces dernières années. Symbolisant à la fois la femme libre et persécutée, elles ont une forte portée symboliste féministe. Claire Gimatt prend à bras le corps ce personnage légendaire pour en faire le sujet d’une très belle ode : "Je cherche la sorcière / Des sous-bois / Celle qui enchante l’hiver / Prends-moi dans tes bras / Puissante la sorcière m’a rendu la voix".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il est encore question d’une femme rejetée dans "La baronne". La chanteuse, de son timbre à la Barbara, y fait le portrait touchant d’une aristocrate "déchue, un fantôme".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur sera sans doute étonné par l’avant-dernier titre, "Dans le noir". Cet étrange morceau personnel traite du besoin de rester dans le noir, "tapie dans l’ombre", loin de la lumière, "pour voir hors scène". La chanteuse s'en explique en off : "Je songe parfois combien il me plairait unifiant mes rêves de créer une vie seconde et ininterrompue où je passerais des jours entiers avec des convives imaginaires… Tout obéirait à un rythme de fausseté voluptueuse."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Sorcières </em>se termine avec "Grain de nuit". Dans ce nouveau portrait d’un "joli brun de fille au gilet rouge sombre", Claire Gimatt choisit une facture pop et plus urbaine, mais sans renier son lyrisme. Et tout ça avec un joli brin de voix, fragile comme un souffle de vent d’été finissant. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Claire Gimatt, <em>Sorcières</em>, Microculture, 2021</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/clairegimatt" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/clairegimatt</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.clairegimatt.fr" target="_blank" rel="noopener">https://www.clairegimatt.fr</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/05/12/herenger-bourlingueur-6313933.html" target="_blank" rel="noopener">"Herenger, bourlingueur"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/omjqj7Yk6jE" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Houdaer
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116 ans
tag:houdaer.hautetfort.com,2020-05-11:1098627
2020-05-11T05:18:00+02:00
2020-05-11T05:18:00+02:00
C’est l’âge qu’il aurait aujourd’hui. Rien que pour cette...
<p><span style="color: #ffffff; font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 20pt; background-color: #000000;"><span style="font-size: x-large; background-color: #000000;"><span style="font-size: 14pt; background-color: #000000;">C’est l’âge qu’il</span> <span style="font-size: 14pt; background-color: #000000;">aurait aujourd’hui.</span></span></span></p><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/02/928439800.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6065729" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/02/1552777893.jpg" alt="dali" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 3.7pt 0pt 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt;">Rien que pour cette phrase : </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 3.7pt 0pt 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 3.7pt 0pt 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt;">« <em>Je suis un homme qui fait attention à tout, et d’abord à l’attention.</em> »</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 3.7pt 0pt 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;"> </p>
Gérard
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Lion Dali
tag:gerardcollas.hautetfort.com,2019-06-18:6159016
2019-06-18T19:34:10+02:00
2019-06-18T19:34:10+02:00
Assemblage de métal et de bois 28cm
<p>Assemblage de métal et de bois</p><p>28cm</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6004166" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gerardcollas.hautetfort.com/media/01/00/495148080.JPG" alt="lion mural,collas,dali" /></p>
Creseveur
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Référendum pour l'indépendance de la Catalogne
tag:creseveur.hautetfort.com,2017-10-02:5985464
2017-10-02T14:44:41+02:00
2017-10-02T14:44:41+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5698362" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/01/2025358933.JPG" alt="Référendum d'indépendance brutalement réprimé.JPG" /></p>
Aurélie
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Tea time de Cédric Grolet Le Meurice (Paris)
tag:lacuisinedaurelieetdesesamis.hautetfort.com,2016-04-09:5787225
2016-04-09T20:03:00+02:00
2016-04-09T20:03:00+02:00
Pour avoir mon avis, c'est ici .
<p><img id="media-5342520" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/01/02/2870219797.JPG" alt="teatime, paris, goûter, cedric grolet, meurice, dali, paris, noisette, citron, doggy bag" /></p><p>Pour avoir mon avis, c'est <a href="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/archive/2016/04/09/tea-time-de-cedric-grolet-le-meurice-paris.html">ici</a>.</p><p><img id="media-5342543" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/01/02/3392443213.JPG" alt="teatime,paris,goûter,cedric grolet,meurice,dali,noisette,citron,doggy bag" /></p>
lilipâtisse
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Tea time de Cédric Grolet (Le Meurice) Paris
tag:aurelieetlapatisserie.hautetfort.com,2016-04-09:5786331
2016-04-09T16:33:00+02:00
2016-04-09T16:33:00+02:00
Nouveau tea time cette semaine, celui de Meurice sous la houlette de Cédric...
<p style="text-align: justify;">Nouveau tea time cette semaine, celui de Meurice sous la houlette de Cédric Grolet. Alors, autant le dire tout de suite, je crois que ce goûter est actuellement le meilleur de Paris.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5342543" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/01/02/3392443213.JPG" alt="teatime,paris,goûter,cedric grolet,meurice,dali,noisette,citron,doggy bag" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5342520" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/01/02/2870219797.JPG" alt="teatime, paris, goûter, cedric grolet, meurice, dali, paris, noisette, citron, doggy bag" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p><em><strong>L'accueil</strong></em></p><p style="text-align: justify;">Rien à dire, l'accueil est irréprochable! J'étais accompagnée d'une personne qui a célébré son mariage au Meurice l'été dernier, le maître d'hôtel la reconnaissant s'est enquit d'elle et nous a ensuite conseillées en fonction de nos interrogations et préférences.</p><p style="text-align: justify;">Nous avons testé le tea time complet et le citron (un des desserts signatures du chef Grolet).</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5342535" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/00/02/1827827695.JPG" alt="teatime, paris, goûter, cedric grolet, meurice, dali, paris, noisette, citron, doggy bag" /></p><p><em><strong>Boisson</strong></em></p><p style="text-align: justify;">J'aime le rituel du dressage des couverts et des boissons. On se met en condition calmement. On apprécie la vaisselle.</p><p>Afin de ne pas dénaturer le goût de ce que j'allais déguster, j'ai choisi une infusion De-Stress.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5342531" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/00/01/1892256256.JPG" alt="teatime, paris, goûter, cedric grolet, meurice, dali, paris, noisette, citron, doggy bag" /></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Lorsque le serviteur muet est arrivé, j'ai été immédiatement séduite par le choix de ce serviteur en lui-même, moderne avec ce duo de noir et d'inox, qui dénote avec les plateaux plus classiques auxquels ont recours les "concurrents". J'ai ensuite été séduite par son contenu pantagruélique ;)</p><p><strong>Assortiment de finger sandwichs</strong></p><p style="text-align: justify;">En principe, cette mise en bouche me désole. Jusqu'à présent, je suis souvent sinon consternée déçue par les propositions salées des tea times. Mon amie me dit "Ici c'est copieux". Je reste dubitative. J'indique que je suis allergique aux poissons, saumon... histoire d'y échapper. Mais aussitôt, on me propose des toasts à la viande et au foie gras. J'accepte. J'ai bien fait.</p><p style="text-align: justify;">Comme me le confiera plus tard Cédric Grolet (oui car on a pu le rencontrer, mais chaque chose en son temps), ce sont des sandwichs simples mais avec des produits de qualité.<br />C'est justement ce choix qui fait que je me suis régalée. Ici les mariages sont heureux: mozzarella tomate séchée, foie gras mangue, boeuf. C'est vrai, terrien et joliment dressé!</p><p style="text-align: justify;">Pour une fois, je suis ravie.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5342540" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/01/00/4027293542.JPG" alt="teatime, paris, goûter, cedric grolet, meurice, dali, paris, noisette, citron, doggy bag" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5342538" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/02/02/4268637522.JPG" alt="teatime, paris, goûter, cedric grolet, meurice, dali, paris, noisette, citron, doggy bag" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5342539" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/00/02/3755256901.JPG" alt="teatime, paris, goûter, cedric grolet, meurice, dali, paris, noisette, citron, doggy bag" /></p><p><strong>Scones, clotted cream et confitures</strong></p><p style="text-align: justify;">Les deux scones, l'un nature, l'autre aux fruits secs, étaient esthétiquement et gustativement maîtrisés. On les accompagne de clotted cream, confitures de framboises ou d'oranges.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5342552" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/01/02/3236967337.JPG" alt="teatime,paris,goûter,cedric grolet,meurice,dali,noisette,citron,doggy bag" /></p><p> </p><p><strong>Le bonus: L'instant madeleine</strong></p><p style="text-align: justify;">J'ai aimé en cours de dégustation qu'une pâtissière arrive en salle avec une plaque de madeleines sortant tout juste du four, confirmant le côté cocon et chaleureux de ce palace.</p><p style="text-align: justify;">Cette madeleine tiède avec un cœur coulant miel léger était délicieuse.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5342549" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/02/02/304278649.JPG" alt="teatime,paris,goûter,cedric grolet,meurice,dali,noisette,citron,doggy bag" /></p><p><strong>Gourmandises de Cédric Grolet</strong></p><p style="text-align: justify;">Il y a 3 gourmandises.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5342553" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/02/00/2953046051.JPG" alt="teatime,paris,goûter,cedric grolet,meurice,dali,noisette,citron,doggy bag" /></p><p style="text-align: justify;"><br /><em><strong>Un éclair au chocolat noir.</strong></em><br />De mémoire, il me semble que la pâte à choux est légèrement cacaotée. Le chou est garni d'une ganache ou d'un crémeux terriblement efficace et d'une autre crème très légère. Sur le dessus, l'éclair est parsemé de grué de cacao. C'est intense et aérien à la fois.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5342555" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/01/02/2312505983.JPG" alt="teatime,paris,goûter,cedric grolet,meurice,dali,noisette,citron,doggy bag" /></p><p style="text-align: center;">(photo de Cél B)</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>La tarte noisette</em></strong></p><p style="text-align: justify;">J'attendais ce dessert avec impatience, tellement il est beau. Il paraît simple mais sa construction est complexe techniquement. J'ai réellement apprécié le manger. Ces noisettes en morceaux, ce praliné coulant j'adore! J'aimerais le refaire mais des blogueurs de pâtisserie se heurtent à la dextérité qu'exige ce dessert et le chef m'a prévenu que la tâche serait ardue!</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5342554" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/00/00/323035084.JPG" alt="teatime,paris,goûter,cedric grolet,meurice,dali,noisette,citron,doggy bag" /></p><p><em><strong>La tartelette au citron</strong></em></p><p style="text-align: justify;">Moi autant le dire et le redire, je n'apprécie pas plus que ça les tartes au citron. J'y ai quand même goûté. La pâte à tarte est excellente, l'appareil efficace, la meringue idéale pour adoucir l'acidité du citron mais voilà, je n'ai pas réussi à la terminer car la tarte au citron, ce n'est pas mon truc.</p><p> </p><p><strong>Les petits désirs de Christophe Robin</strong></p><p style="text-align: justify;">Un peu facétieuse, je me disais, je ne connais aucun chef de ce nom, uniquement le coloriste attitré des stars qui se prénomme ainsi jusqu'à ce que je comprenne qu'il s'agissait bien d'une proposition dudit coloriste!</p><p style="text-align: justify;">Ce sont deux petites demi-sphères légères (comme des financiers) mais gourmandes emplis d'un cœur fondant aux fruits.</p><p style="text-align: justify;">Il y a également un cookie aux noisettes torréfiées et au caramel fondant! Tuerie en vue!</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p><strong>Le dessert à l'assiette : le citron</strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5342560" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aurelieetlapatisserie.hautetfort.com/media/01/00/1828301123.JPG" alt="teatime,paris,goûter,cedric grolet,meurice,dali,noisette,citron,doggy bag" /></p><p style="text-align: justify;">Cedric Grolet apprécie les défis en s'inspirant directement de la nature. Là, il s'agit d'un dessert axé sur le citron. Autrement dit, il a reconstruit un citron à l'image de ce que la nature peut faire. L'illusion est parfaite. Cependant, ici, on peut le casser avec sa cuillère et voir la prouesse pour arriver à présenter un sublime dessert sucré.</p><p style="text-align: justify;">Là, vous vous dites, c'est étonnant que j'apprécie cette proposition car je n'aime pas le citron. Eh bien, ici, j'ai aimé. A l'intérieur, il y a une mousse légère, la présence de citron et de citron caviar (j'adore!), la coque est en chocolat blanc et recouvert d'un colorant jaune. L'assemblage précis m'échappe un peu, mais je me suis laissée porter par l'émotion qu'il procurait! Une légèreté acide mais suffisamment sucrée qui convient à mon petit palais que j’espère délicat.</p><p style="text-align: justify;"><br />Le chef m'a indiqué qu'il n'utilisait pas de moule pour faire le citron, que tout était sculpté à la main pour avoir ce rendu... Autrement dit, impossible de le refaire chez soi. Remarquez c'est pas plus mal. Des fois, il faut savoir garder certains mystères et apprécier ce que des génies peuvent et savent faire. Mais j'ai tout de même trouver un "<a href="http://www.goutdfood.com/2015/04/making-of-le-citron-vert-du-meurice.html">tuto</a>" sur un super blog Goût'D Food!!!</p><p> </p><p><strong>Verdict</strong></p><p style="text-align: justify;">Un goûter esthétique, généreux, subtil, quelquefois d'une apparente simplicité mais pourtant le travail est indéniablement là.</p><p style="text-align: justify;">Pour une fois, j'ai été emballée dès le salé.</p><p style="text-align: justify;">Quand je fais une rapide comparaison des propositions de qualité et originales servies au Meurice et de leur prix, je me dis que le rêve est abordable dans certaines palaces.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Enfin, cerise sur le gâteau, Cédric Grolet était présent. Après une petite discussion, je crois pouvoir dire cependant qu'il est élégant, abordable, aimable, mais aussi ambitieux (je crois qu'il faut l'être quand on est à ce genre de poste), soucieux du travail bien fait et de procurer des émotions gustatives.</p><p style="text-align: justify;">Son élection par ses pairs de meilleur pâtissier 2015 est amplement méritée.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">A notre grande surprise, Cedric Grolet est revenu avec une nouvelle assiette dans laquelle se trouvait une de ses créations en cours de finalisation! Il n'y a aucune photo de ce dessert car je m'y suis engagée. Là encore une prouesse en matière de construction des textures et des goûts, même si de prime abord esthétiquement cette proposition reprend un dressage tres YannBrisesque (Non je n'ai rien dit!). Je pense cependant mais ce n'est que mon humble avis soit qu'il manque un truc soit la dernière couche est un chouille trop importante pour que ça matche totalement.</p><p> </p><p style="text-align: justify;">Je crois pouvoir d'ores et déjà vous annoncer que mon amie et moi, on a décidé de retourner d'ici l'été tester une nouvelle fois cet endroit, notamment pour découvrir les propositions estivales histoire d'affûter ma palette gustative.</p><p> </p><p style="text-align: justify;">Note à mes lecteurs: certains de mes proches se demandent comment je fais pour manger tout ça.</p><p>1) Je mange léger avant!</p><p style="text-align: justify;">2) En l’espèce, j'ai demandé un doggy bag (tous les clients le font au Meurice) que j'ai été ravie de terminer au petit déjeuner (oui j'avoue j'ai mangé un finger tomate mozzarella de bon matin) et au café avec mon amie le lendemain midi.</p><p style="text-align: justify;">L'unique bémol de ce tea time: on te met tes restes dans une jolie boîte, laquelle est entreposée dans un sublime sac et là, malheur, la serveuse te l'apporte comme si elle t'apportait un vêtement dans un sac. Vous l'aurez deviné, tout part en vrac dans la boîte et quand tu l'ouvres à la maison, tu remercies le ciel d'avoir mangé les pâtisseries les plus fragiles sur place.</p><p> </p><p>Hôtel Le Meurice<br />228 rue de Rivoli, 75001 Paris<br />Tél. 01 44 58 10 44</p><p> </p><p>Restaurant Le Dali 15h30-18h</p>
Greg Armatory
http://dartetdamour.hautetfort.com/about.html
Destino par Salvator Dali et Walt Disney [Vidéos/Clips]
tag:dartetdamour.hautetfort.com,2015-08-17:5671669
2015-08-17T21:19:00+02:00
2015-08-17T21:19:00+02:00
Une séquence qui devait être insérée dans le film musical Fantasia,...
<p style="text-align: center;"><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/w38cerphic4" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Une séquence qui devait être insérée dans le film musical Fantasia, Dali et Disney se vouant une admiration mutuelle. Cela ne fut pas possible à l'époque. Avec la sortie de Fantasia 2000 le projet est ressorti des tiroirs et a pu enfin voir le jour à travers différents festivals. Il a même été primé (Annecy-2003). </em> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Un gros merci à Elo pour m'avoir fait découvrir cette pépite.</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/3eG_O1wEJ40" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em><span style="color: #000000;">Ma séquence préférée de Fantasia 2000 dont l'héroïne m'a fortement inspiré l'un des personnages de mon histoire</span> <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2012/08/05/le-combat-du-papillon-en-musique.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Le Combat du Papillon</span></a></span>.</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background-color: #ffffff;">Ce blog c'est pas juste un passe-temps</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">j'y bosse dur tous les jours</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Je ne te demande pas d'argent</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">mais juste en retour</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">un petit commentaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Ce sera mon salaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">C'est plus précieux que ça en a l'air</span></span></em></span></p>
Le Sciapode
http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.html
Un dessin séditieux bonapartiste... Vraiment? Paranoïa-critique ou image réellement double?
tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2015-02-08:5554277
2015-02-08T10:59:00+01:00
2015-02-08T10:59:00+01:00
Un correspondant, collectionneur à...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;">Un correspondant, collectionneur à ses heures, M. Jean-Christophe Millet (oui, le même nom que celui du peintre de <em>l'Angélus</em>, de Millet comme on dit usuellement... Tableau sur lequel on sait que Dali a constitué tout un dossier d'interprétations exemplaires de sa méthode dite paranoïa-critique), ce correspondant donc m'a récemment fait parvenir un dessin qu'il qualifie de "dessin séditieux" dans le genre de ces images à double entente qui servirent à une époque au XIXe siècle de propagande bonapartiste. Comme celle ci-dessous, qui figure dans un ouvrage <em>L'Œil s'amuse</em> paru aux éditions Autrement en 1999 et que j'ai déjà utilisée pour illustrer une note sur <a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2009/04/11/une-image-peut-en-cacher-une-autre.html">ce blog</a> à propos de la merveilleuse exposition du Grand Palais en 2009, "Une image peut en cacher une autre".</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-4896214" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/1935609628.2.jpg" alt="images doubles,paranoïa-critique,délire d'interprétation,dessins séditieux bonapartistes" /></p><p style="text-align: left;">Gravure populaire anglaise, vers 1830, extraite de l'ouvrage <em>L'oeil s'amuse</em>, éd. Autrement, 1999 ; on notera que la silhouette de Napoléon entre les deux arbres est parfaitement nette</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> Présentons le fameux dessin retrouvé par notre collectionneur à la suite, auquel j'ajoute en guise de légende (au double sens du mot) la description interprétative que m'en dressa mon honorable épistolier électronique (les reproductions avec les détails agrandis sont légendés par moi).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4896218" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/1140350697.jpg" alt="images doubles,paranoïa-critique,délire d'interprétation,dessins séditieux bonapartistes" /></p><p style="text-align: center;">Coll. J-C. Millet</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> "</span><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">…<span style="color: #008000;"><em>j'avais immédiatement repéré l'arbre aux branches minutieusement réalisées qui devaient cacher bien des choses et surtout le profil napoléonien à gauche du tronc avec le bicorne... mais également le chien apeuré au milieu du cimetière, symbole de dévouement et de fidélité.</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4896474" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/3621163594.jpg" alt="images doubles,paranoïa-critique,délire d'interprétation,dessins séditieux bonapartistes" /></p><p style="text-align: center;">Dans ce détail agrandi, on pourrait apercevoir, quelque peu fantomatique, aux limites du mirage, la silhouette, seulement esquissée, contre le tronc à gauche, sous une branche, d'un Napoléon...</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><span style="color: #008000;"><em> </em></span><br /> <span style="color: #008000;"><em> J'ai curieusement, c'était trop gros pour le voir, mis un peu de temps, en repérant l'ombre du chien qui n'avait rien de canin, à voir le célèbre bicorne ! </em></span><br /> <br /><span style="color: #008000;"><em> Le masque mortuaire de Napoléon (dit masque de François Antommarchi), tête-bêche dans la partie droite de l'arbre, popularisé à partir de 1833 avec l'ouverture d'une souscription par Antommarchi pour la vente de moulages, devait suivre.</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-4896478" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/2440444908.jpg" alt="images doubles,paranoïa-critique,délire d'interprétation,dessins séditieux bonapartistes" /></p><p style="text-align: right;">Voici le masque mortuaire qu'évoque J-C. Millet et qu'il a lui-même placé en vis à vis du profil qu'il croit voir dans les zigzags des branchettes de l'arbre nu</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><br /> <span style="color: #008000;"><em> Il y avait donc sans doute à trouver L'Aiglon et Marie-Louise comme dans les célèbres gravures. </em></span><br /> <br /><span style="color: #008000;"><em> A la cime de l'arbre à gauche, se trouve à mon avis, le long du liseré une tête belliqueuse de Napoléon, l'air mauvais en vis à vis du portrait du vainqueur de Waterloo, le Duc de Wellington avec le large col de son uniforme (que l'on trouve sur tous ses portraits), son nez fin et pointu et ses rouflaquettes.</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-4896487" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/1568943104.jpg" alt="images doubles,paranoïa-critique,délire d'interprétation,dessins séditieux bonapartistes" /></p><p style="text-align: left;">Napoléon et Wellington?</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><br /> <span style="color: #008000;"><em> Un buste de personnage, tourné à gauche, semble également se trouver dans la partie droite de l'arbre. </em></span><br /> <br /><span style="color: #008000;"><em> Sur le côté gauche du tronc, une fleur (j'ai un temps pensé à la violette, symbole napoléonien)... Il s'agit en fait d'une Légion d'Honneur, ordre créé par Napoléon.</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #008000;"><em><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></em><em><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">La tour isolée, tombant un peu comme un cheveu sur la soupe dans la composition, a donné beaucoup de fil à retordre. Toutes ses fenêtres (des yeux ?), ces éléments accolés inutiles (le toit triangulaire sur le côté gauche en particulier), le double crénelage, un minuscule toit au centre de la tour perché sur une longue arête verticale, deux petites boules inutiles au niveau du créneau du premier étage de la tour... Il y avait probablement une tête, mais où ? Il suffisait de retourner le dessin pour découvrir une tête de soldat avec un long nez, le petit toit triangulaire formant les narines, les yeux de part et d'autre, les boules... les oreilles, la fenêtre verticale entre les étages pour la bouche, un niveau de barbe matérialisé par la séparation-créneau de l'étage, les trois toits formant un couvre-chef à la « hussard » pendant sur le côté droit.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4896489" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/264467331.jpg" alt="images doubles,paranoïa-critique,délire d'interprétation,dessins séditieux bonapartistes" /></p><p style="text-align: center;">La tour retournée... Cherchez non pas Hortense (comme Rimbaud) mais le soldat...?</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #008000;"><em><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></em><em><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">L'église... vaste problème indiquant minuit quarante-cinq (a priori pas de symbole), coiffée d'un curieux clocher allongé dont le côté droit présente au niveau du premier étage une légère inflexion puis au niveau du second étage un mur concave bien entendu volontaire. Je n'ai toujours pas réussi à identifier la forme cachée pourtant visible (espace blanc vertical coincé entre le clocher et le bord du dessin). Le symbole est également peut-être caché dans le clocher. <br /> Idem pour le ciel orageux et ses nuages multiples qui doivent a priori cacher bien des choses ? <br /> Sans doute également d'autres choses dans les branches de l'arbre ? <br /> <br /> Je n'ai toujours pas réussi à identifier les trois éléments, en bas à gauche du cimetière, au niveau du mur en arc de cercle (bâton vertical avec un "œil", étoile noire à 4 branches, une urne couchée avec son pied orienté à gauche... peut-être une simple pierre mal dessinée ?</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-4896490" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/2942765849.jpg" alt="images doubles,paranoïa-critique,délire d'interprétation,dessins séditieux bonapartistes" /></p><p style="text-align: left;">Ce détail à gauche donne l'impression que le dessinateur a voulu représenter une tête de profil grotesque, son œil étant au bout de l'espèce de tige poussant sur le bord de pierre, sa bouche entrouverte étant figurée par cette étrange forme en queue de poisson... Mais tout cela se veut-il allégorique, ou n'est-ce que fantaisie d'un dessinateur visionnaire amateur?</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #008000;"><em><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><br /> Un dernier point mais cela n'engage que moi... Prenez de la distance et vous apercevrez le visage de l'Empereur : <br /> <br /> - le mur en arc de cercle (celui de l'étoile et du bâton) formant l'arrondi du visage <br /> - le tronc de l'arbre formant le nez <br /> - les toits des maisons du village formant les yeux <br /> - le mur maçonné du cimetière le bord droit du bicorne</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #008000;"><em><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"><span style="font-size: medium;">- le ciel autour de la cime de l'arbre le bicorne </span><br /> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #008000;"> Cela n'engage que moi mais c'est pourtant troublant !... </span>" </span></span></em><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"><span style="font-size: medium;">(J-C. Millet)</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"><span style="font-size: medium;"> Toutes ces interprétations de notre collectionneur sont passionnées, on le voit. Et cela finit par entraîner notre propre désir de voir à sa suite des images cachées dans l'image. Pourtant, en ce qui me concerne, je reste dubitatif. Si ce dessin est effectivement curieux, maladroit du point de vue des perspectives, de l'ombre du chien bizarre, etc., est-il véritablement un dessin de type "séditieux" du genre de celui que j'ai reproduit en tête de cette note, où la silhouette napoléonienne est nettement représentée? Il est tout de même permis de s'interroger et notamment de se demander si on n'aurait pas affaire à un dessin d'amateur naïf que son inconscient (peut-être à orientation bonapartiste prononcée) tarabusterait passablement... Aux lecteurs de cette note de nous en dire plus s'ils ont davantage de lumière que nous sur la question..</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></p>
Fichtre
http://fichtre.hautetfort.com/about.html
Irving Penn, photographe
tag:fichtre.hautetfort.com,2014-08-20:5402482
2014-08-20T07:00:00+02:00
2014-08-20T07:00:00+02:00
Kate Moss par Irving Penn...
<p style="text-align: center;"><a href="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/01/2589621969.jpg" target="_blank"><img id="media-4614257" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/01/3602171988.jpg" alt="irving penn,truman capote, kate moss" /></a><span style="font-size: x-small;"><br />Kate Moss par Irving Penn</span><br /><a href="http://www.stylecloseup.net/2014/05/27/irving-penn-palazzo-grassi-venice-italy/" target="_blank"><span style="font-size: x-small;">http://www.stylecloseup.net/2014/05/27/irving-penn-palazzo-grassi-venice-italy/</span></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p><strong><span style="text-decoration: underline;">"Irving Penn ou la somptueuse simplicité", Valérie Duponchelle, <em>Figaro et vous</em>, supplément <em>Figaro,</em> lundi 5 mai 2014</span> :</strong></p><p style="text-align: justify;">C'est la première grande exposition Irving Penn depuis la mort, à 92 ans, du photographe, le 7 octobre 2009 à New York. Un événement en soi car l'homme était d'une discrétion radicale, au point de disparaître de son vivant derrière sa légende de perfectionniste insensé (en témoigne la mouche qui transforme <em>Still Life with Watermelon</em> en hommage à la peinture hollandaise). Irving Penn, c'est l'anti-<em>Blow-Up</em>, ce héros copié sur David Bailey, <em>bad boy</em> anglais comme le rock. Rien de débridé, de tapageur, d'improvisé, ni même de vaguement spontané dans celui qui est toujours resté dans son studio, quitte à transporter son royaume à Cuzco, Pérou. Irving Penn a d'emblée œuvré d'éternité, magnifié à jamais les corps parfaits du New York City Ballet, la douceur des fleurs dansant comme des robes de soie ou les belles mains jazzy de Miles Davis.</p><p style="text-align: justify;">Pas de flou artistique chez cet Américain qui peignait littéralement avec l'objectif. Ses photographies de mode étaient des portraits volés à la forme, une ode à l'artificiel, à la pose, à la froideur des statues trop belles pour être humaines.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/00/2186374210.jpg" target="_blank"><img id="media-4614283" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/00/1593385152.jpg" alt="irving penn,truman capote,kate moss,dali,picasso, lisa" /></a><br /><span style="font-size: x-small;">Lisa Fonssagrives-Penn par Irving Penn</span><br /><a href="http://www.photogriffon.com/les-maitres-de-la-photographie/Irving-PENN/Maitre-de-la-photo-Irving-PENN-5.html" target="_blank"><span style="font-size: x-small;">http://www.photogriffon.com/les-maitres-de-la-photographie/Irving-PENN/Maitre-de-la-photo-Irving-PENN-5.html</span></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Sa femme et muse, la Suédoise Lisa Fonssagrives-Penn, ouvre l'exposition de toute sa maigreur chic et de son port hautain si années 1950. Très incarnés, les fameux portraits d'Irving Penn étaient des flagrants délits. Quitte à souligner l'épaisseur dantesque de sir Hitchcock, les rides poudrées de Colette, l’œil perçant et sans merci de Picasso, le snobisme génétique de Cecil Beaton, le cabotinage de Woody Allen en triste Charlot. De <a href="http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/03/01/la-guitare-de-diamants-truman-capote.html" target="_blank">Truman Capote</a>, tendre tueur et dandy, à Barnett Newman, sosie au monocle de Carl Gustav Jung, ils sont là qui vous toisent et vous sidèrent comme des chocs amoureux. Ils valent, à eux seuls, le voyage à Venise.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/01/3789650682.jpg" target="_blank"><img id="media-4614267" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/01/3080237204.jpg" alt="irving penn,truman capote,kate moss, dali, picasso" width="208" height="320" /></a> <a href="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/01/3480489771.jpg" target="_blank"><img id="media-4614253" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/01/2717489939.jpg" alt="irving penn, truman capote" width="319" height="321" /></a><br /><span style="font-size: x-small;">Truman Capote par Irving Penn</span><br /><a href="http://www.g-truc.net/post-0294.html" target="_blank"><span style="font-size: x-small;">http://www.g-truc.net/post-0294.html<br /></span></a><a href="http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2014/04/18/exposition/24690/irving-penn-ouverture-de-l-exposition-resonance-a-venise" target="_blank"><span style="font-size: x-small;">http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2014/04/18/exposition/24690/irving-penn-ouverture-de-l-exposition-resonance-a-venise</span></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">C'est la première fois que je Palazzo Grassi de François Pinault accueille pareil accrochage photographique. On ne savait d'ailleurs pas l'homme, si ardent défenseur d'art contemporain, aussi collectionneur de photos. Seulement 130 de ses photographies d'Irving Penn sont exposées sur "un total oscillant entre 200 et 220". Cet ensemble spectaculaire n'a été constitué que "depuis 2007" et découle en grande partie de la collection de feue Mme Nomura, réunie dans les année 1980 à Tokyo et rachetée quasi en bloc. Cela donne assurément de l'harmonie au tout. Deux étages au noir et blanc velouté et à la beauté éloquente qui se passe de logique (la salle des "best of" mélange les genres, du nu de Kate Moss au petit couple poignant de Cuzco).</p><p style="text-align: justify;">Cela donne une idée de la force de frappe du milliardaire breton, propriétaire de Christie's, où le jeune co-comissaire Matthieu Humery dirige le département photo. Elle est impressionnante, vu la cote de l'artiste. Et la splendeur des 82 tirages au platine, des 29 tirages argentiques, des 5 rarissimes dye-transfer aux couleurs merveilleuses et des 17 internégatifs qui racontent comment Irving Penn composa ses icônes par un jeu de contrastes magistralement accentués. "L'illusion des lumières", dirait l'artiste Doug Wheeler, roi de l'atrium. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/00/1292692384.jpg" target="_blank"><img id="media-4614265" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/00/3573697598.jpg" alt="irving penn,truman capote,kate moss, dali, picasso" width="204" height="257" /></a><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/02/1077601025.jpg" target="_blank"><img id="media-4614266" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/02/2729842570.jpg" alt="irving penn,truman capote,kate moss, dali, picasso" width="273" height="258" /></a><br />Dali par Irving Penn</span></span><span style="font-size: x-small;"> </span><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">Picasso par Irving Penn</span></span><a href="http://www.g-truc.net/post-0294.html" target="_blank"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span>http://www.g-truc.net/post-0294.html</span></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;">Pour une grande série de photos :</p><p style="text-align: center;">Al Pacino, Alfred Hitchcock, Audrey Hepburn, Cindy Crawford, Lisa Fonssagrives, <br />autoportrait, Yves Saint Laurent, Grace Kelly, Marlène Dietrich, Isabella Rossellini, <br />John Fitzgerald Kennedy, Miles Davis, Nicole Kidman, Pablo Picasso, <br />Richard Avedon, Sophia Lauren, Woody Allen en Chaplin<br />> <a href="http://www.photogriffon.com/les-maitres-de-la-photographie/Irving-PENN/Maitre-de-la-photo-Irving-PENN.html" target="_blank">http://www.photogriffon.com/les-maitres-de-la-photographie/Irving-PENN/Maitre-de-la-photo-Irving-PENN.html</a></p><p style="text-align: center;"> </p>
laserlaser
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Dali
tag:bijou-noir.hautetfort.com,2014-01-21:5067452
2014-01-21T00:05:00+01:00
2014-01-21T00:05:00+01:00
Salvador Dalí i Domènech, marquis de Dalí de Púbol, catalan né à...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #00ffff;">Salvador Dalí</span> </strong>i Domènech, marquis de Dalí de Púbol, catalan né à Figueras le 11 mai 1904 et mort dans la même ville le 23 janvier 1989...</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4096273" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bijou-noir.hautetfort.com/media/01/00/26067314.jpg" alt="tumblr_lpiohbnIM91qziwcjo1_400.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4096274" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bijou-noir.hautetfort.com/media/01/00/1642419916.jpg" alt="tumblr_m5uj7fXjx91rsa2pgo1_500.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4096275" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bijou-noir.hautetfort.com/media/01/00/2777060247.jpg" alt="tumblr_m5uk5wt5uN1rsa2pgo1_500.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4096276" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bijou-noir.hautetfort.com/media/00/02/2113320212.jpg" alt="tumblr_m5ul9cRvN61rsa2pgo1_400.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4096277" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bijou-noir.hautetfort.com/media/00/02/327860179.jpg" alt="tumblr_m5mfv9splD1qf6djbo1_500.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4154083" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bijou-noir.hautetfort.com/media/02/01/3469954329.jpg" alt="dali,portraits" width="435" height="653" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4154084" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bijou-noir.hautetfort.com/media/02/01/1300271442.png" alt="dali,portraits" /></p><p style="text-align: center;">Sur les conseils de <strong>Joan Miró</strong>, il rejoignit Paris à l'issue de ses études.</p><p style="text-align: center;">Là il intégra le groupe des surréalistes où il rencontra sa future femme et muse, <strong>Gala</strong>, alors épouse d'Eluard.</p><p style="text-align: center;">Il développa son propre style à partir de 1929, année où il devint surréaliste à part entière ,</p><p style="text-align: center;">puis inventa <strong>la méthode paranoïaque-critique</strong>.</p><p style="text-align: center;">Exclu de ce groupe quelques années après,</p><p style="text-align: center;">il vécut la guerre d'Espagne en exil en Europe avant de quitter la France en guerre pour New York où il fit fortune et résida huit ans. </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4154085" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bijou-noir.hautetfort.com/media/01/02/2568134632.jpg" alt="dali,portraits" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://4.bp.blogspot.com/-xB1bTNvhpcM/TcwMqd9kGeI/AAAAAAAAAYA/M-K2rLtzGNA/s1600/salvador-dali-desk.jpg" alt="salvador-dali-desk.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><a title="dali" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Salvador_Dal%C3%AD" target="_blank">wikipédia</a></p>
Pascal Adam
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Traum. Lettre (ouverte) à Aurélien Lemant à l'occasion de la lecture de Traum / Philip K. Dick, le martyr onirique
tag:theatrummundi.hautetfort.com,2013-12-21:5252784
2013-12-21T21:34:00+01:00
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Mon cher Aurélien, je serais peut-être capable,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4374752" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/01/01/3372933392.jpg" alt="Traum.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Mon cher Aurélien,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">je serais peut-être capable, techniquement, de faire une critique de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Traum</em>, une critique littéraire comme on dit. Mais ton bouquin, à la différence de ceux qui ne méritent pas même une critique, me paraît mériter mieux – et tant pis si ce n’est pas vraiment mieux –, à savoir une réponse personnelle, dût-elle paraître publiquement.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Je n’ai pas lu <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Traum</em> à sa sortie, même si cela m’a tenté. Au reste, pourquoi faudrait-il lire un livre à sa sortie ?... Il a donc fallu, pour que je lise ton livre, la généreuse intercession de <a href="http://reservenaturelle.wordpress.com/2013/11/17/traum-philip-k-dick-le-martyr-onirique-daurelien-lemant-ou-le-plan-hors-de-la-ville/" target="_blank">Paméla</a> – grâce lui soit rendue qui lui est dûe –, qui, l’ayant lu et aimé, l’a offert à quelques personnes, dont moi.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">C’est ainsi que ton livre est arrivé entre mes mains, pour ainsi dire au moment parfait, et il n’y a là nulle flatterie : tu n’y es presque pour rien ! J’ai commencé à lire <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Traum </em>dès réception, je l’ai lu en deux fois, en deux courts moments séparés de quelques heures, pour ainsi dire d’un trait – au lieu que souvent je tourne autour des livres comme un animal en chasse qui joue et flaire et traque sa proie… hésitant, se demandant s’il y a quelque chance qu’elle vaille la peine qu’on va peut-être se donner. J’ai voulu voir le début, le « Fast-Foreword » liminaire – dont le mot m’a fait craindre, je l’avoue, quelque abus d’anglicismes –, et tout de suite, tout de suite, dès le « On ne peut communiquer une idée. » j’ai été happé, séduit par la langue et par l’adresse au lecteur – adresse qui si souvent me laisse sceptique – et intéressé par ce qui d’emblée se disait, la façon dont la relation s’installait.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Plus j’avançais dans la lecture de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Traum</em>, plus il me semblait que ton livre était en train de m’expliquer ce que je faisais, sans vouloir même le voir, dans ce que j’écris, et m’éclairait en quelque sorte le point aveugle sur lequel je butais – et bute encore –, pas de magie, rien non plus ne se résout d’un coup ! Voilà pourquoi il m’a semblé que le moment était parfait – et la question sans réponse certaine est également là : un autre moment eût-il été parfait ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Il y a que je m’accroche à la raison comme un naufragé à son morceau d’épave, et que ce dernier fait l’objet de toute mon attention puisqu’il semble, si je file la métaphore, que contre toute raison (justement) celui-ci soit une planche de salut ; qu’il ne serve en réalité qu’à reculer, misérablement, d’un petit temps dérisoire, le moment de la perdition, ne parvient pas chez moi à dissiper l’illusion. Je suis donc accroché à mon morceau d’épave, rivé à lui, d’une façon peut-être désespérée dont rien ne me détourne, et relativement donc indifférent à tout le maëlstrom environnant, à toute la tempête alentour, à tout ce qui a créé et crée les conditions plus ou moins objectives de ce naufrage en cours. Et tout cela, bien sûr, dans le plus grand calme, assis en train d’écrire.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Ce que j’aime profondément, dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Traum</em>, c’est que ce n’est pas un essai littéraire ; c’est que tu ne considères pas la littérature comme un champ clos d’étude, c’est, pardon pour la violence de l’assertion, que tu t’en foutes de la littérature, je veux dire : de l’idole littérature, ce misérable totem du critique ! Ce qui est intéressant, ce n’est pas la littérature, Shakespeare ou Philip K. Dick, c’est la vie, la vie même, qui est un mystère, un mystère dont rien ne vient à bout, aucune théorie, aucune métaphysique, et bien sûr nulle idéologie. Si Dick ou d’autres, poètes, charlatans ou dramaturges sont intéressants, c’est pour ce qu’ils révèlent de la vie et que sans eux on n’aurait pas vu, pas su – on aurait peut-être juste eu une intuition, une intuition demeurée sous la ligne de flottaison du langage et dont alors on n’eût pas su vraiment quoi faire…</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">A la différence de nombre de penseurs, critiques ou philosophes qui utilisent les mots comme des bornes et réduisent la vie entière à tel petit territoire borné qu’il leur devient du coup loisible d’expliquer rationnellement (ils cultivent leur jardin, ce qui est bien légitime après tout, mais leur arnaque usuellement consiste en cette métonymie fallacieuse qui voudrait que ce petit jardin savamment travaillé vaille pour le monde, la vie, la sagesse et l’amour, et puisse même rendre compte de la sauvagerie ou de la barbarie, entrevues par la lucarne – virtuelle ou réelle, c’est idem), ce qui t’intéresse, je crois, dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Traum</em>, est l’exploration dangereuse de contrées inconnues ou au moins peu défrichées, dont certains prédécesseurs ne sont pas revenus, ou pas du tout indemnes – mais après tout, c’était le risque…</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Et c’est ce risque, donc, qui justifie enfin le joli mot d’essai, si galvaudé soit-il par ailleurs. Et de ce risque vrai, pris dans la vie même, il demeure dans ton livre, faisant signe vers lui, ces moments que j’ai beaucoup aimés où tu parles de toi, sans exhibition ni indécence, des rêves qui se poursuivent dans le cours des années, etc… ces moments en somme où l’auteur est partie prenante de son essai, où la lecture et l’écriture sont la trace, le reste de l’expérience d’autre chose dont il est presque impossible de témoigner, et dont on témoigne pourtant. Ton essai est aussi un dispositif, une expérience, et si le lecteur essaie, lui aussi, ton adresse à lui n’aura pas été vaine.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Je me méfie en général des discours sur les rêves – les instrumentations psychanalytiques ou politiques, finissant en citations devenues idiotes à force d’être amputées de tout contexte ou en slogans à brailler en défilant, m’a beaucoup échaudé – et c’est peut-être la raison, ou une des raisons, pour laquelle je ne me suis pas jeté sur ton livre à sa sortie. Peu de mots ont été autant assignés à des propositions imbéciles que le mot rêve, après tout ; mais il m’a suffi, au début de la première partie, « Rêve Zéro » justement, de lire qu’ « il arrive que nos rêves soient des oracles – peut-être même ne sont-ils jamais que cela » pour que je me sente comme chez moi, ou comme chez Eschyle où les rêves sont des instruments de télécommunication réels, pas moins rapides et précis peut-être que ceux que la technologie depuis peu fait semblant de mettre à notre disposition – il me semble plutôt que c’est nous qui sommes réquisitionnés et à disposition.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Là, c’est peut-être imbécile et prétentieux, j’ai su que nous commencions à nous apercevoir, comme si nous montions depuis longtemps la même montagne, mais pas par la même face… et j’ai ainsi pu commencer à voir ce que je ne voyais pas.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Je travaille depuis des années sur les fantômes, pour des raisons de théâtre d’une part (qu’est-ce qui fait, qu’est-ce qui peut faire que de tous jeunes gens bien vivants, souvent encore adolescents, décident ou essaient de consacrer leur vie à donner, ou prêter, mais donner, même un temps bref, leur corps à des personnages, c’est-à-dire à des gens qui n’ont jamais existé ou qui ont existé nommément mais sont morts ? et qu’est-ce qu’un personnage, sinon un fantôme ? et pourquoi puis-je des heures durant avec Untel parler de Hamlet ou d’Emma Bovary ou de Dom Juan, comme de connaissances communes ? Et l’auteur passé à la postérité, drôle de mot, qu’ambitionnait-il au fond, sinon devenir un fantôme, une présence absente ? Et<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Charlotte Delbo, dans sa magnifique lettre inachevée à Louis Jouvet publiée sous le titre <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Spectres, mes compagnons</em>, raconte comment c’est grâce à ces spectres vivants que lui furent les personnages, de roman d’abord puis uniquement de théâtre, et singulièrement Dom Juan – qu’elle n’eût pas attendu dans ce rôle tout de fidélité –, qu’elle a pu survivre à Auschwitz.), pour des raisons de théâtre donc, et pour des raisons de deuil, si j’ose dire. Ce travail que je fais m’a fait complètement ignorer le domaine onirique, aussi – ou plutôt il m’a fait le reverser, sans y prêter attention, sur autre chose, et le plier sur la réalité, pour autant qu’elle soit. C’est en te lisant que je me suis dit que, donc, nous montions la même montagne, pas du même point de départ ni par les mêmes chemins, et que peut-être nous étions enfin parvenus à nous apercevoir.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">En lisant <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Traum</em>, oui, j’ai commencé à comprendre ce que je faisais, à entrevoir une partie de ce qui m’est caché dans ce que j’écris – un <a href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2013/06/09/mon-fatras.html" target="_blank">fatras</a>, comme je dis. Ce n’est pas rien. Mais il est mal aisé d’en dire davantage. Au moment – parfait de ce point de vue – où je séchais, butais, rechignais, manque de courage ou manque de temps, faiblesse en tout cas devant l’immensité de la tâche. Je t’ai dit plus haut être accroché à la raison, mais c’est pour mieux ne pas voir, ne pas savoir ce que je fais. J’écris « ce qui vient », depuis un an maintenant, et c’est comme si je n’avais justement rien voulu savoir de ce qui venait, occupé tout entier à la seule tâche de lui donner forme. Au fond, je n’en veux rien savoir, de ce qui vient. Ça ne m’appartient pas. Mais je signe. (C’est étrange, au fond, cette malhonnêteté instituée, fondée en droit, et dont par ailleurs, dans le contexte mondain, ou social, je trouve<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la défense nécessaire.) L’unité de base de mon travail est la phrase et je veux que la phrase ait du sens. Je m’arc-boute à ça. Et chaque phrase, sans doute, au moins selon moi, a du sens. Mais l’ensemble ? Oh, il en a peut-être. Mais peut-être. Et lequel ? </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Si je ferme les yeux, le monde entier est en ruines. Ce ne sont plus les « campagnes hallucinées » ou les « villes tentaculaires » que disait l’oublié Verhaeren, non, ce sont des campagnes abandonnées, des villes en destruction incessante. Et pas ailleurs, hier ou demain, mais ici, en France, là. Ce que j’écris, alors que nous vivons dans cette longue période de paix depuis 1945 (mais nous avons aussi délocalisé les « conflits », non ? ?) est son exact opposé : c’est une guerre. Et cette paix est une guerre qui réussit ce que les guerres conventionnelles, y compris même cette autre guerre de Trente Ans qui va de 1914 à 1945, n’avaient pas réussi, la destruction de tout par tous avec l’approbation de tous. On commémore ces temps-ci, et pour un moment encore, la première guerre mondiale ; je veux bien. Pour moi, il y a vingt ans que je roule, essentiellement d’ailleurs pour des raisons de théâtre, dans ces tristes plaines à la beauté douteuse, mettons entre Dormans et Verdun. Il y a vingt ans que je roule sur ce charnier immense et je me suis accoutumé à ces morts invisibles, anonymes, étrangement présents dans leur absence, présents en creux, comme ces vallonnements partout de terrain qu’ont opérés les bombes. Leur présence au final est réconfortante, une compagnie des meilleures, préférable à celle de beaucoup de vivants. Un cimetière militaire surgit parfois, nécessaire rappel que la fréquence de mes passages semble avoir toutefois rendu redondant. A Oulchy-le-Château, dans l’Aisne, sur la butte Chalmont où s’est jouée la seconde bataille de la Marne, il y a les <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Fantômes</em> de Landowski, sept hommes de pierre de huit mètres de haut, qui regardent vers l’est, devancés en contrebas par <em style="mso-bidi-font-style: normal;">la France</em>, qui elle aussi regarde vers l’est. Landowski a combattu ici, et fait le serment de relever les morts. Il y a mis des années, de 1919 à 1935, et finalement, oui, il a relevé les morts. Ce sont les <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Fantômes,</em> ils veillent ici, monumentaux, soudés les uns aux autres. Relever les morts, de plus en plus, m’apparaît comme la fonction de l’art, et il importe peu que ces morts aient été vivants ou non avant qu’on les relève. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Tu me pardonnes, Aurélien, que je parle peu de ton livre ? J’y réagis. Pour tout te dire, je connais assez mal Philip K. Dick – dont j’ai lu trois ou quatre romans il y a des années, parmi lesquels <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Ubik</em> et <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Maître du Haut-Château</em> –, j’ai cessé au mitan de l’adolescence de prêter mon oreille aux Beatles, le film <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Inception</em> m’a plutôt déçu au final de vouloir tellement fasciner – et aussi parce que je pense profondément que l’ « inception » « dans quelqu’un » d’une idée qui aurait l’air de venir de lui-même se fait tout de même plus aisément par la parole et par la manipulation que par ce très symptomatique outillage technologique, et aussi parce que, et cela justifie tes propos autrement, ce genre de films est tellement bourré d’effets spéciaux que c’est leur absence même, bientôt, qui opérera sur le spectateur un réel effet spécial, une incongruité totale, un monstrueux effet de réalité plate, et le dégout poindra, qui sait ? Nous avons toi et moi davantage en commun avec Shakespeare et Dali qu’avec Dick et le reste… Ne vois là aucun jugement je te prie, plutôt une manière de constat. Comme le sport, la pop music, le cinéma et le roman, à quelques exceptions près, plus sombreuses que je ne voudrais, finalement, c’est mon adolescence, une adolescence que j’ai tant voulu quitter que j’ai quitté avec elle les goûts qu’elle m’avait amenés, comme à tant d’autres. Quant à <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Hamlet</em>, j’ai pris l’habitude de réfléchir ainsi à l’étrange apparition du spectre du personnage éponyme : y a-t-il une réelle différence, si un acteur donne son corps à un mort, entre un spectre et un autre personnage, et partant, songeant au fait que’Hamlet attend d’un acteur qu’il démasque l’assassin putatif de son père, entre un spectre, un personnage et un acteur jouant un personnage ? <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Inception </em>au contraire suppose, dans toute son histoire, pré-requise, pré-admise, une étanchéité, certes relative, entre les cercles de la réalité et ceux du rêve… Les frontières sont très nettes. Toute l’histoire du film tient dans la difficulté à passer d’un niveau à l’autre, pour l’aller comme pour le retour ; dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Hamlet</em> au contraire, tout est poreux et la difficulté, au moins pour le bonhomme Hamlet, est bien plutôt de savoir dans quelle strate on se tient vraiment, et s’il y en a. (Après, le théâtre et le cinéma ne sont pas le même art, et le personnage tient au théâtre la place que l’acteur occupe au cinéma ; il y a des siècles que l’on joue Dom Juan, Hamlet ou Antigone et que les noms de leurs interprètes passent à l’oubli, tandis que l’acteur DiCaprio écrase le nom de son personnage, et qu’il est lui-même son propre personnage passant de film en film, avec une apparente facilité.) <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Inception </em>suppose au fond que le spectateur n’est pas fou et, au fond, qu’il est bienheureux de ne pas l’être, pouvant même jouir du spectacle de la folie, de façon tout extérieure ; et si l’on suppose jamais qu’il puisse ou doive en douter, genre : la vie est peut-être un songe, non ?, c’est d’une manièr
Kurgan
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L’art érotique des maîtres
tag:dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com,2013-12-10:5243432
2013-12-10T16:36:00+01:00
2013-12-10T16:36:00+01:00
Bradley SMITH : « L’art érotique des maîtres : 18...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Bradley SMITH : </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« L’art érotique des maîtres : 18<sup>e</sup>, 19<sup>e</sup> et 20<sup>e</sup> siècles » </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Préface de <span style="font-size: small;"><strong>Henry Miller</strong>.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 5pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ce livre rassemble les œuvres d’artistes célèbres des XVIIIème, XIXéme et XXème siècles – François Boucher, Fragonard, Ingres, Gauguin, Thomas Rowlandson, Daumier, Manet, Courbet, J.-F. Millet, Aubrey Beardsley, Toulouse-Lautrec, Constantin Guys, le Picasso de la première période (19ème siècle) et le Picasso des dernières périodes (20ème siècle). </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Il faut y ajouter tous les grands peintres dont on reproduit ici les œuvres érotiques, Degas, Pascin, Hokusai, Utamaro, Haronobu, Chagall, André Masson, Paul Delvaux, Magritte, Dali, Bellmer, George Grosz, sans oublier Clara Tice, une des rares femmes qui ait représenté l’érotisme. Les œuvres les plus récentes sont signées par de grands artistes contemporains, tels Louis de Wet, Tom Wesselmann, Andy Warhol, Allen Jones, Roland Bourigeaud, John de Andrea, George Segal, Larry Rivers, Balthus, Leonor Fini, Bernard Louédin, Wunderlich, qui sont en effet les peintres les plus connus de notre temps.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 5pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ce livre présente pour la première fois une collection de peintures érotiques qui ont marqué les XVIIIème, XIXème et XXème siècles. Ce type d’art vivant est le fait de peintres parmi les plus connus de leur temps pour leur talent et leur imagination. Sans doute, les maîtres de chaque époque ne reflétèrent que leur propre individualité, mais l’art érotique n’a jamais été dépassé ni démodé. L’excitation provoquée par la vue des contacts sexuels transcende l’esthétisme de la peinture et de la sculpture traditionnelle. De tout temps, les artistes ont défendu cette affirmation : « Cet art est vie. Il est romance, maturité, plaisir, amour. »</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ce livre étant en quelque sorte une étude illustrée de l’histoire sexuelle de l’humanité, assez semblable à la récente histoire des <em>Civilisations</em> de Sir Kenneth Clark, on a donc cherché à comparer, dans les différentes cultures, les rapports entre l’art érotique et le comportement sexuel. Une large part de cet art vital et libérateur a été cachée par les « censeurs » de tout acabit qui se sont attribué le pouvoir de contrôler ce que les hommes ont le droit de regarder… L’accès à maints chefs-d’œuvre a été ainsi réservé à un petit nombre de privilégiés, quelques amis des artistes, le haut clergé, les conservateurs de musée et les riches amateurs. Pour la première fois, cette vaste réserve d’art – créée par les plus célèbres artistes du monde – est ouverte au grand public. Ces œuvres ont été photographiées en couleurs, selon les techniques les plus modernes, qui permettent une reproduction fidèle.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">A la recherche des chefs-d’œuvre de l’art érotique, Bradley Smith, photographe et auteur, a parcouru les grands musées du monde. Il a aussi reproduit des œuvres provenant de collections particulières. Il nous montre ses dernières découvertes, comme cette eau-forte de Degas, œuvre encore inédite.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 5pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Julliard – 1978 – 206 pages – <strong>31 x 23 cms</strong> – <strong>1700 grammes. </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Reliure éditeur cartonnée façon cuir rouge avec titre et nom d’auteur en doré sur tranche + jaquette en couleurs. </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Plus de 140 planches / reproductions en couleurs.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Etat : la jaquette présente quelques inévitables petites marques/traces de manipulation(s) et /ou stockage… mais vraiment trois fois rien. </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Sans quoi la reliure est très bien (si ce n’est un tout petit petit choc sur la quatrième) et l’intérieur parfait !!!… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Un exemplaire estampillé « entre bon+ et très bon ». </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt;">>>> </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; text-decoration: line-through;"><strong>7,50 €uros.</strong></span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; color: #0000ff;"> / Vendu ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="color: #ff0000;"><img id="media-4361103" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/02/00/2206922654.jpg" alt="art érotique,érotisme,henry miller,bellmer,dali,balthus,leonor fini,peinture" /></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ailleurs = entre 5 et 15 €uros (selon les états et les vendeurs) sur priceminister… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: x-small;">avec une moyenne entre 8 et 9 €uros.</span> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4361105" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/01/00/3291123022.jpg" alt="art érotique,érotisme,henry miller,bellmer,dali,balthus,leonor fini,peinture" width="304" height="457" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4361106" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/01/00/4182418686.jpg" alt="art érotique,érotisme,henry miller,bellmer,dali,balthus,leonor fini,peinture" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4361110" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/00/00/1265268974.jpg" alt="art érotique,érotisme,henry miller,bellmer,dali,balthus,leonor fini,peinture" width="368" height="467" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4361112" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/02/01/1980387678.jpg" alt="art érotique,érotisme,henry miller,bellmer,dali,balthus,leonor fini,peinture" width="329" height="416" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4361113" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/01/00/833235854.jpg" alt="art érotique,érotisme,henry miller,bellmer,dali,balthus,leonor fini,peinture" width="440" height="323" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4361114" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/01/02/214565438.jpg" alt="art érotique,érotisme,henry miller,bellmer,dali,balthus,leonor fini,peinture" width="327" height="428" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4361117" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/02/02/2392495599.jpg" alt="art érotique,érotisme,henry miller,bellmer,dali,balthus,leonor fini,peinture" width="470" height="349" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4361122" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/00/02/3019553887.jpg" alt="art érotique,érotisme,henry miller,bellmer,dali,balthus,leonor fini,peinture" width="352" height="448" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4361125" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/01/00/1974865291.jpg" alt="art érotique,érotisme,henry miller,bellmer,dali,balthus,leonor fini,peinture" width="474" height="353" /></span></p>
Xavier JASSU
http://lapinos.hautetfort.com/about.html
Paul, le Pape et l'Antéchrist
tag:lapinos.hautetfort.com,2013-08-14:5140698
2013-08-14T16:05:00+02:00
2013-08-14T16:05:00+02:00
Dans la dernière encyclique rédigée à quatre mains par les deux derniers...
<p style="text-align: justify;">Dans la dernière encyclique rédigée à quatre mains par les deux derniers évêques de Rome ("Lumen fidei"), le reproche de F. Nitche adressé à la foi chrétienne de nuire à la science est évoqué. Le pape-philosophe s'en sert pour développer un nouvel argumentaire purement rhétorique sur la foi et la raison. Un argumentaire sans fondement chrétien, car le christianisme N'EST PAS une doctrine philosophique.</p><p style="text-align: justify;">Il était une manière simple de renvoyer Nitche à ses chères études sataniques ; en effet, chez Nitche, suivant une conception romaine ou égyptienne de la science, et non spécifiquement grecque comme il le croit, art et science sont confondus. Le reproche précis fait au christianisme, en tant que cadre intellectuel principal de l'Occident moderne, est d'entraîner une perte de conscience de la réalité. Le "réalisme" de Nitche n'est pas celui de Marx, encore moins celui de Shakespeare ou Aristote. L'art, pour ces derniers, ne fonde qu'un semi-réalisme. </p><p style="text-align: justify;">Nitche proclame nettement que l'art est supérieur à la science. Cette conception est romaine ou égyptienne, mais on peut également la dire "totalitaire", car c'est cette conception qui permet le mieux à l'élite politique de conserver la haute main sur l'art et la science. Le pape aurait pu répondre simplement : contrairement au préjugé élitiste de Nitche en faveur de l'art, le christianisme ne se préoccupe pas d'art, ni par conséquent de psychologie, seule la science consciente peut amener le chrétien à voir la vérité face à face.</p><p style="text-align: justify;">Hélas, du point de vue scolastique et philosophique du pape, cette réponse était impossible à faire, car le reproche adressé au judéo-christianisme d'être le ferment de la décadence artistique moderne est bel et bien fondé. L'origine de l'existentialisme et de l'art existentialiste moderne, réduits par K. Marx au niveau de l'onanisme, voire traduisant une tendance nécrophile (S. Dali), est bien dans les spéculations philosophiques médiévales, à peu près équivalentes sur le plan scientifique du sabir de la psychanalyse moderne, dont on voit qu'elle fait la plus forte impression dans les peuples ou les groupes sociaux les plus aliénés mentalement.</p><p style="text-align: justify;">Les philosophes des Lumières furent à la fois moins cohérents que Nitche, et en même temps plus pragmatiques, n'hésitant pas à confronter la doctrine chrétienne officielle avec ses propres fondements scripturaires afin de souligner l'inconséquence de la doctrine officielle.</p><p style="text-align: justify;">Mais l'encyclique évite de se pencher sur des aspects beaucoup plus vertigineux de l'attaque violente de Nitche contre la morale judéo-chrétienne, que Nitche n'hésite pas à accuser de crime contre l'humanité. C'est un avocat de Satan sauveur du monde, contre les judéo-chrétiens qui complotent son anéantissement, auquel le pape à affaire. Pratiquement, c'est du retour de Judas Iscariote parmi les apôtres dont il s'agit. Sans doute Nitche n'est pas le premier à renier le Messie, mais aucun ne l'a fait avec autant de conviction religieuse, sauf peut-être certains personnages des pièces de Molière, Shakespeare ou Marlowe.</p><p style="text-align: justify;">Il faut barboter dans la mauvaise bière philosophique allemande jusqu'au cou pour ne pas se rendre compte de la valeur de Nitche et de sa profondeur morale.</p><p style="text-align: justify;">- Le point où l'antéchrist et l'évêque de Rome sont "à égalité" est important, c'est celui de l'histoire, que le pape, de son trône, ne peut pas voir, exposant ses ouailles à être les cocus de l'histoire, ainsi que le sont toujours, à travers les âges, les âmes militaires ou militantes, qui essuient ainsi les plâtres de politiques menées par des chefs cyniques ou imbéciles. Quant à Nietzsche, sa conception physique de l'histoire, fondée sur la culture de vie païenne, et comprenant la culture de mort comme la décadence, cette conception le conduit à ignorer la vision historique de l'antéchrist selon l'apôtre Paul. Nitche, à l'instar de Judas, est disposé à affronter le destin et la mort - mais il n'est pas disposé à accepter la défaite de Satan prédite par les prophètes.</p><p style="text-align: justify;">Je renvoie ici à un petit opuscule anonyme (1838), disponible via google, qui traite de l'élucidation de l'antéchrist par l'apôtre Paul. Il est difficile de dire si elle est directement inspirée par Nitche, mais je constate un redoublement de la haine de l'apôtre des gentils, soigneusement organisé, y compris et surtout par des milieux dissimulés derrière le masque judéo-chrétien ; cette haine n'est d'ailleurs pas sans rappeler la pourriture maurrassienne, par sa manière pédérastique d'abuser de jeunes esprits en détournant du christianisme par des méthodes qui ne valent guère mieux que les trente deniers offerts par le sanhédrin à l'Iscariote. La clef de cette haine est facile à comprendre : les épîtres de Paul sont les plus dissuasives de forger un "judéo-christianisme" et, par exemple, de fabriquer une théocratie d'Etat comme celle en vigueur aujourd'hui aux Etats-Unis. Si le pape s'occupait de prolonger l'exégèse de Paul au lieu de vaticiner dans les déserts de la philosophie, il serait logiquement entraîné à excommunier tous les dirigeants des cartels industriels bancaires occidentaux "démocrate-chrétiens", au lieu de distribuer des sourires et des poignées de mains claudéliennes aux quatre coins de la terre.</p><p><iframe width="500" height="500" style="border: 0px; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" scrolling="no" src="http://books.google.fr/books?id=vWQ9AAAAcAAJ&dq=l'ant%C3%A9christ&hl=fr&pg=PP1&output=embed"></iframe></p>
Jean-Pierre WILLEMS
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Expérimentateur expérimenté
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2013-01-10:4952341
2013-01-10T20:23:00+01:00
2013-01-10T20:23:00+01:00
Il était question, cette semaine, de Simone de Beauvoir. Ecoutons la encore,...
<p style="text-align: justify;">Il était question, cette semaine, de Simone de Beauvoir. Ecoutons la encore, en 1970, dans la Cérémonie des adieux : "Le prestige de la vieillesse a beaucoup diminué du fait que la notion d’expérience est discréditée. La société technocratique d’aujourd’hui n’estime pas qu’avec les années le savoir s’accumule, mais qu’il se périme. L’âge entraîne une disqualification. Ce sont les valeurs liées à la jeunesse qui sont appréciées.". Plus de 40 ans après, on ne peut pas dire que le constat ait vieilli, bien au contraire. L'expérience se périme encore plus vite qu'au début des années 70 et pourtant elle est nécessaire. Nécessaire ? oui, mais en la maintenant vivante. Comme l'ont fait les surréalistes.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3917092" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/00/1651194469.jpg" alt="George-Hugnet - la vie amoureuse des spumiphères.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Georges Hugnet - La vie amoureuse des spumiphères</p><p style="text-align: justify;">On aurait du mal à faire la liste des expérimentations que l'on doit aux surréalistes (les vrais et pas le pantin que l'on voit sur les affiches du métro et que Beaubourg a la mauvaise idée d'exposer, j'ai nommé le pathétique Dali), dans tous les domaines : écriture automatique, collages, frottages, fumages, rayogrammes, décalcomanies, etc. Les expériences étaient souvent collectives, elles nourrissaient les individus, et elles appellaient sans cesse de nouvelles expérimentations. Car l'expérience dont parle Simone de Beauvoir, c'est celle dans laquelle on reste figé. Mais l'expérience renouvelée, l'expérience qui ouvre sur de nouvelles expérimentations, l'expérience sur laquelle on s'appuie sans en rester prisonnier, c'est tout l'inverse de la vieillesse. Vous souhaitez acquérir de l'expérience ? ne vous contentez pas d'être expérimenté, restez expérimentateur !</p>
Fichtre
http://fichtre.hautetfort.com/about.html
Tous surréalistes - Dali, Man Ray
tag:fichtre.hautetfort.com,2012-12-18:4909329
2012-12-18T08:00:00+01:00
2012-12-18T08:00:00+01:00
Source : Madame Figaro supplément au Figaro n°21229 et 212230 des...
<p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Source : Madame Figaro supplément au Figaro n°21229 et 212230 des 2 et 3 novembre 2012</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>"<span style="text-decoration: underline;">Que reste-t-il des surréalistes ?</span>"</strong> </p><p> </p><p style="text-align: justify;">Ils voulaient transformer le monde... et aujourd'hui notre monde leur ressemble. C'est en tout cas la conviction de Michel Meffesoli, professeur de sociologie, auteur d' "Homo eroticus"*. En cinq principes clés, il nous en fait la démonstration. Propos recueillis par Philippe Nassif </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: x-small;">* "Homo eroticus" vient de paraître aux Editions CNRS ; Michel Maffesoli est aussi l'auteur, avec Brice Perrier, de "l'Homme postmoderne", chez François Bourin Editeur.</span></em></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3856342" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/1280781643.jpg" alt="surréalisme,dali,man ray" /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>Leda Atomica</em>, Dali</span></p><p> </p><p><strong>"L'amour fou"* ou l'érotisation du lien social</strong></p><p style="text-align: justify;"> "Nous ne prêtons jamais assez attention au mot même de "surréalisme". Il nous rappelle que le réel ne se réduit pas à la réalité, qu'il est bien plus riche que ce principe de réalité à courte vue et déconnecté de la société que brandissent les politiques, les universitaires, les économistes ou les journalistes. Car ce qui fut l'apanage des surréalistes et reste la marque de bien des pratiques juvéniles contemporaines, c'est l'idée que la vie sociale est toujours d'abord portée par une dimension de surréel ou d'irréel. La religion, par exemple, pendant longtemps. Fondamentalement, les avant-gardes rappelaient qu'on ne peut pas réduire l'existence à un plan épargne-logement. Parce qu'il est d'autres exigences : l'amour fou de Breton, la vie festive, la dépense chère à Georges Bataille. Autrement dit, ce qui compte, c'est le prix des choses sans prix. Ce qui se déploie à travers l'idée que c'est bien plus beau lorsque c'est inutile, c'est une érotisation du lien social : un "homo eroticus" vient désormais compenser le rationalisme abstrait par une culture émotionnelle."</p><p><span style="font-size: x-small;"><em>* André Breton</em></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3856343" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/01/2301954532.jpg" alt="surréalisme,dali,man ray" /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>La madone de port Ligat</em>, Dali</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p><strong>"Tout est dada"* ou la chute du bourgeois</strong></p><p style="text-align: justify;"> "La métamorphose des sociétés obéit à une loi que je résumerai ainsi : un mouvement est d'abord secret, puis discret et enfin affiché. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, une poignée de romantiques, happy few très marginaux, tels Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, vont secrètement expérimenter un mode de vie alternatif au bourgeoisisme alors triomphant. Et cela va réapparaître de manière discrète dans l'entre-deux-guerres à travers les avant-gardes, de dada à la grande aventure du surréalisme, puis plus tard avec l'Internationale situationniste. Là il y a une exploration à 360 degrés des préceptes romantiques. Et ces valeurs viennent contaminer, à partir des années 1960, et cette fois de manière affichée, la jeunesse occidentale. Ce que j'ai appelé la "conquête du présent" domine le corps social. Un exemple a priori anecdotique : les titres des journaux qui, dans le sillage de "Libération", procèdent par détournement et collage pour faire jaillir un sens nouveau. C'est devenu une banalité de soigner les titres. Mais on oublie que de tels procédés ont été mis en <span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>uvre par les situationnistes et avant eux par les lettristes et les surréalistes."</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><em>* Tristan Tzara</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3856344" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/3852323959.jpg" alt="surréalisme,dali,man ray" /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>La main de Dali retirant la toison d'or</em>, Dali</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>"La toute-puissance du rêve"* ou la culture du virtuel</strong></p><p style="text-align: justify;">"La toute-puissance du rêve, le jeu désintéressé... : ce que le "Manifeste du surréalisme" a promu est aujourd'hui au fondement de la culture du virtuel sur le Web, dans les jeux vidéo ou à travers les mondes imaginaires du cinéma. Mais, en France, ce virtuel est encore peu étudié. Parce que "ce n'est pas réel", que "ça ne mange pas de pain", qu' "on ne sait pas à quoi ça sert" ? Précisément, il s'opère à travers les technologies numériques un véritable réenchantement du monde. "J'ai plusieurs vies dans ma vie." Ainsi, sur le Web, 70% des pseudos féminins sont utilisés par des hommes. Moi, dont la réalité physico-chimique est masculine, je vais pouvoir laisser libre cours à mes fantasmagories, me défouler réellement. C'est cela, la virtualité : une perte de son identité stable et étroite dans quelque chose qui nous dépasse. Un apprivoisement quelque peu païen de l'entièreté de sa personne, que les surréalistes, déjà fascinés par le cinématographe, avaient anticipé."</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><em>* Premier "Manifeste surréaliste"</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3856345" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/00/941759655.jpg" alt="surréalisme,dali,man ray" /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>Noire et Blanche,</em> Man Ray</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>"Être à plusieurs un seul"* ou la loi des frères</strong></p><p style="text-align: justify;">"Désormais, on n'est plus dans la loi du père, mais dans la loi des frères. Cela veut dire qu'il y a à la fois un refus du pouvoir et un besoin d'autorité. Le pouvoir, c'est le père : le supposé sachant. L'autorité qui, comme l'indique l'étymologie latine "auctoritas", renvoie à ce qui fait croître, c'est le frère. Au père qui impose se substituent des grands frères successifs, des autorités changeantes. D'où l'essor des communautés postmodernes, des tribus juvéniles aux familles recomposées, en passant par les nouvelles pratiques religieuses. Cela correspond à l'idée, à l'oeuvre dans les avant-gardes, que je n'existe que par et pour le regard de l'autre. Je ne suis pas un individu enfermé dans la citadelle de mon ego. Mais une personne aux facettes multiples, que révèle chaque nouvelle rencontre. Je le vois bien avec mes étudiants : il n'y a plus cette vénération du père, encore prégnante il y a quarante ans. Mais il y a un désir d'initiation, une logique postulant qu'il y a un trésor que chacun possède, qui n'aspire qu'à se dévoiler et à enrichir le bien commun, si je parviens à bien l'accompagner. On retrouve cela dans la culture du coaching. Là encore, les surréalistes ont été prophétiques."</p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: x-small;">* Georges Bataille</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3861436" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/01/3100593108.jpg" alt="surréalisme,dali,man ray" /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>En pleine occultation de Vénus</em>, Man Ray</span> </p><p style="text-align: justify;"><strong></strong> </p><p style="text-align: justify;"><strong>"Ne travaillez jamais" ou créez plutôt</strong></p><p style="text-align: justify;">"Guy Debord est à l'origine de l'un des slogans les plus connus de Mai 68 : "Ne travaillez jamais !" Mais ce mot d'ordre a parfois été mal compris. Il ne s'agissait pas d'un éloge de la paresse. Mais d'une critique du travail conçu comme un instrument de torture, un "tripalium" si l'on suit l'étymologie du mot. Pour les modernes, la réalisation de soi passait nécessairement par le travail. Et cette valeur travail est aujourd'hui défendue aussi bien par la gauche que par la droite. Or, le travail n'a jamais été une valeur ! C'était réservé aux esclaves ! Et ce que Debord signale, c'est un glissement du travail vers la création. Et une capacité à intégrer le rêve, le jeu, l'intuition à mon action. Autant de paramètres que le travail salarié a évacué par souci d'efficacité. Et qui reviennent ! A travers Google, par exemple, on peut consacrer 15% à 20% du temps de travail à autre chose : se documenter sur son hobby, échanger des blagues, écrire de la poésie, draguer... Et c'est essentiel, car c'est à partir de l'appétence que se forge la compétence. L'idée s'impose que je serai, par exemple, un bon manager seulement si je sais aussi faire des confitures ou jouer de la musique ; si j'ai cultivé les capacités des sens, du corps vivant. Guy Debord et ses amis aimaient cette formule : "La vie, ce huitième art."</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3856347" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/01/3212724676.jpg" alt="surréalisme,dali,man ray" /><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">Salvator Dali et Man Ray</span></span></span><br /><br /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;">> A consulter également à propos du surréalisme : <br /><a href="http://garrusart.blogspot.fr/2012/01/le-surrealisme-les-peintures.html#!/2012/01/le-surrealisme-les-peintures.html">http://garrusart.blogspot.fr/2012/01/le-surrealisme-les-peintures.html#!/2012/01/le-surrealisme-les-peintures.html</a></p><p> </p><p style="text-align: left;">> Et à propos de Dali : <a href="http://annievorama.blogspot.fr/2007/06/salvator-dali.html">http://annievorama.blogspot.fr/2007/06/salvator-dali.html</a></p><p> </p><p>> Et de Man Ray: <a href="http://www.monalyz.fr/5.html">http://www.monalyz.fr/5.html</a></p><p> </p><p>> Et pour d'autres photos de Man Ray : <a href="http://anthonylukephotography.blogspot.fr/2011/04/photogapher-profile-man-ray.html">http://anthonylukephotography.blogspot.fr/2011/04/photogapher-profile-man-ray.html</a></p><p> </p>
VALERIE BERGMANN
http://valeriebergmann.hautetfort.com/about.html
Dali ”La persistance de la mémoire” 1931
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2012-12-10:4924366
2012-12-10T16:37:00+01:00
2012-12-10T16:37:00+01:00
Expo Centre Pompidou du 21-11-2012 au 25-03-2013
<p style="text-align: center;">Expo Centre Pompidou du 21-11-2012 au 25-03-2013</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3876791" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/00/00/1447670415.jpg" alt="art, Dali, peinture, mémoire, temps, pendules, surréalisme" /></p>
Le Corbeau 78
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Persistance de la mémoire
tag:corboland78.hautetfort.com,2012-11-28:4910185
2012-11-28T07:05:00+01:00
2012-11-28T07:05:00+01:00
On n’avait certainement jamais connu une telle canicule. De mémoire d’hommes...
<p>On n’avait certainement jamais connu une telle canicule. De mémoire d’hommes et de bêtes, la chaleur qui s’était abattue sur la région n’avait pas d’équivalent.</p><p>Même la mer toute proche n’y pouvait rien, tous tombaient comme des mouches ou du moins restaient sur le flanc, espérant avoir assez de force néanmoins pour survivre jusqu’à un fléchissement des températures. Les oiseaux avaient déserté l’endroit les premiers, ne plus les voir dans le ciel et surtout ne plus entendre leurs cris conférait aux lieux une ambiance sinistre contrastant avec la luminosité agressive.</p><p>La mer étale, n’avait plus l’énergie suffisante pour s’échouer en vagues bruyantes sur la plage et les falaises paraissaient plantées dans une mare d’huile stagnante. La végétation qui n’avait jamais été bien riche par ici, n’était plus qu’un souvenir ancien, comme un tronc nu désolant, seul au cœur de ce désert en marche.</p><p>Le vieil homme aux moustaches étranges observait le paysage mourant devant sa paillote. La chaleur et l’âge troublaient sa vision du monde, le flou visuel se confondant avec sa mémoire défaillante, il apercevait ou croyait deviner au loin, des formes peu communes. Instinctivement il cherchait à en mémoriser les détails car s’il réchappait du désastre en cours, il lui faudrait témoigner et dire au monde ce qu’il avait vu.</p><p>Les fourmis ne faisaient pas de doute, il les voyait parfaitement. Elles gigotaient dans la montre-gousset sans qu’il comprenne vraiment ce qu’elles y cherchaient. Plus loin, la confusion ajoutait à l’incompréhension. Des montres séchaient, pendue à une branche ou au bord d’un meuble, déformées au point d’en être molles, d’une matière inconnue sûrement mais d’un bien beau bleu rappelant les couleurs du ciel.</p><p>Enfin, il y a avait la chose. Ce corps ou cette forme gisant sur le sol. Etait-ce une bête, ou peut-être une femme ? Difficile à dire d’où il était placé. Mais s’il s’agissait d’un être humain, pourquoi était-il sellé d’une montre molle ? Toutes ces montres d’ailleurs, lui fichaient la trouille. Géantes et ramollies. Ramollies par la chaleur, passe encore, mais pourquoi géantes ?</p><p>Il n’avait plus les forces pour réfléchir, certainement que sa vue se brouillait et lui faisait voir des absurdités inexistantes, des mirages ou des hallucinations. Qu’importe, il fallait qu’il note tout cela. Lentement il tendit sa main vers son carnet de croquis… </p><p> </p><p> </p><p>Salvador Dali <em>La persistance de la mémoire</em> (1931) – Huile sur toile 24x33cm - MoMa de New York - </p><p> </p><p><a href="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/00/4090095041.jpg" target="_blank"><img id="media-3856010" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/00/635931833.jpg" alt="121128 Persistance de la mémoire.jpg" /></a></p>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
Chauve et rude
tag:certainsjours.hautetfort.com,2012-09-07:4783387
2012-09-07T03:09:00+02:00
2012-09-07T03:09:00+02:00
En 1956 dans "Les cocus du vieil art moderne" Salvador Dali dont...
<p style="text-align: justify;"><strong>En 1956 dans <a href="http://www.andrebreton.fr/Resources/Assets/56600100273251/56600100273251_3.jpg" target="_blank">"Les cocus du vieil art moderne"</a> Salvador<a href="http://www.zastavki.com/pictures/1920x1200/2010/Creative_Wallpaper_Salvador_Dali_026161_.jpg" target="_blank"> Dali</a> dont l'admiration pour<a href="http://manchester.cervantes.es/FichasCultura/Ficha60649_44_2.htm" target="_blank"> Gaudi</a> ne s'est jamais démentie annonçait la venue d'une architecture <a href="http://akikouyou.free.fr/gaudi/gaudi.jpg" target="_blank">"molle et poilue"...</a></strong></p><p style="text-align: justify;">Extr. du<a href="http://images.izideal.com/img/product/10938338/l/fr/dictionnaire-de-la-betise-et-des-erreurs-de-jugement.jpeg" target="_blank"> "Dictionnaire de la bêtise et des erreurs de jugements suivi du livre des bizarres"</a> par Guy BECHTEL et J.C. CARRIERE, éditions Robert Laffont 1981.</p><p><a href="http://www.hexia.fr/media/k2/items/cache/a522a6005d1cb428ea34ef1769cd7452_XL.jpg" target="_blank"><img id="media-3748735" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/01/606120574.2.JPG" alt="chauve et rude,observation,déjà vu,la maison,lyon,villeurbanne,balade,dali,gaudi,utopies,urbanités,urbanisme,humanités,habitacles,en société,architecture,art contemporain sauvage,modernité,pérégrinations,dictionnaire de la bêtise,clic clac,le réel,parallèllement,la vie sur terre,échantillons,jean pierre disagne,murs,logements,échafaudages,multitude,fugue,points,contrepoints,nids perliens,rêveries,espace,territoires,le principe de réalité,monde de brutes" /></a><a href="http://ssl.static-cache.de/pimgs/1300/20/1300_200610a_1011.jpg" target="_blank"><img id="media-3672417" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/01/2542826793.JPG" alt="FACADE.JPG" /></a><a href="http://ctoc.consostatic.com/images/media/annonce/large/002/048/826/cuisine-moderne.jpg?1327754474" target="_blank"><img id="media-3672423" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/02/2804907136.JPG" alt="vst4177.JPG" /></a><em><strong><a href="http://static.cotecosy.com/media/catalog/product/p/u/pure_5.jpg" target="_blank"><img id="media-3672430" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/02/00/106938287.JPG" alt="façadeF9505.JPG" /></a></strong></em><a href="http://www.menuiserie-thomas-design.fr/files/2012/07/dressing.jpg" target="_blank"><img id="media-3672427" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/02/4084023392.JPG" alt="alignement031.JPG" /></a></p><p> </p><p><strong>Molle et poilue ?</strong></p><p>Une seconde entrevue<a href="http://www.linternaute.com/humour/betisier/photo/maisons-en-vrac/image/scoop-maison-poilue-288733.jpg" target="_blank"> en rêve...</a></p><p style="text-align: justify;">Point de bâtisses poilutes ni barbutes (ou moustachutes) en nos contrées hélas ! dans nos rues <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/06/11/ruines-part-i.html" target="_blank">pleines de grues</a> nous attendrons encore...</p><p style="text-align: justify;">La preuve est un peu là, baladée par l'image. Comme tout se clique en ce bas monde et que c'est jour de travaux pratiques, je me suis bêtement amusée avec l'aide de notre architecte patenté <a href="http://isalaboare.wizishop.com/_i/13981/m840-trousse-ecole2ok-1334332409.jpg" target="_blank">Jean-Pierre Disagne®</a> (concepting in <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/07/25/carte-postale.html" target="_blank">postcards</a> § <a href="http://www.gregdesign.ch/wp-content/uploads/2011/02/octane-1.png" target="_blank">home-graphism</a><a href="http://4.bp.blogspot.com/-3jZhJfur2xc/T2Hkl39SeyI/AAAAAAAAAC4/3UTd1lRZdP0/s1600/vue2.jpg" target="_blank"> and Cie)</a> à essayer d'agrémenter ces modestes propositions de quelques aménagements "<em>tendance"<a href="http://www.cotemaison.fr/chaine-d/deco-design/maison-et-objet-2013-le-salon-maison-et-objet-annonce-la-tendance_13270.html" target="_blank"> (la tendance-attitude)</a></em> paraissant épouser au plus près <a href="http://www.littlefashiongallery.com/media/photos/sized/photos/kidsonroof-mixte-fille-garcon-casa-cabana-grande-maison-en-carton-recycle-perm-blanc-1_max.jpg?cat=2" target="_blank">la forme de l'habitacle</a>, vous trouverez donc des intérieurs à notre collection (peu maline et chouïa arbitraire, je l'admets) en cliquant sur les échantillons de <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/06/27/dependances.html" target="_blank">cet échafaudage</a> rien que du fonctionnel, propre sur lui, <a href="http://zigzags.blogs.lindependant.com/media/02/00/1319543953.jpg" target="_blank">uniformément glabre</a>.</p><p style="text-align: justify;"> <span style="text-decoration: underline;">Avertissement:</span> ce billet partant du réel, il peut se situer parallèlement dans un monde de fiction, comme l'écrivait <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Winckler" target="_blank">Martin Winckler</a> :<strong><em> "Si les événements décrits dans ces pages semblent plus vrais que nature, c’est parce qu’ils le sont : dans la réalité, tout est moins simple. Cela dit, même lorsqu’elles ne sont pas délibérées, les ressemblances avec des personnes ou des événements réels sont, probablement, inévitables"</em></strong> par mesure de prudence je rajouterai qu'elles ne sont pas si mal intentionnées <span style="text-decoration: line-through;">qu'on pourrait le supposer</span>. Sur ce sujet, nous battons les barres et les blocs, comme on dit <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/08/26/battre-la-campagne-1.html" target="_blank">battre la campagne</a>, pour le reste, <a href="http://www.reporterre.net/spip.php?article2865" target="_blank">nous ne sommes pas de taille.</a> Amen ! </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;">Lignes directes</span> :</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/08/20/l-impossibilite-d-une-ile.html" target="_blank">http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/08/20/l-impossibilite-d-une-ile.html</a></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/09/22/premiers-signes-de-pauvrete.html" target="_blank">http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/09/22/premiers-signes-de-pauvrete.html</a></p><p><span style="text-decoration: underline;">Propositions d'ailleurs</span> :</p><p><a href="http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/78/Newark-ohio-longaberger-headquarters-front.jpg" target="_blank">http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/78/Newark-ohio-longaberger-headquarters-front.jpg</a></p><p><a href="http://www.bienchezsoi.net/diaporama/images/maisons-bizarres/1.jpg" target="_blank">http://www.bienchezsoi.net/diaporama/images/maisons-bizarres/1.jpg</a><a href="http://www.linternaute.com/actualite/magazine/photo/ces-batiments-etranges/image/panier-geant-432210.jpg" target="_blank"><br /></a></p><p><a href="http://laouilfaitbonvivre.l.a.pic.centerblog.net/ck9x355p.jpg" target="_blank">http://laouilfaitbonvivre.l.a.pic.centerblog.net/ck9x355p.jpg</a></p><p><span style="text-decoration: underline;">Propositions d'ici:</span></p><p>Malhonnête:<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/09/28/le-duplex-de-malevitch.html" target="_blank"> http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/09/28/le-duplex-de-malevitch.html</a></p><p>ou honnête<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/08/16/on-rentre-a-la-maison.html" target="_blank">: http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/08/16/on-rentre-a-la-maison.html</a></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;">Photos</span> : Lyon rive gauche + Villeurbanne quartier Charpennes, une balade où l'espace déjà rempli se remplit à vue d'oeil un peu partout ici ou là, extrait en forme <span style="text-decoration: line-through;">d'échafaud</span> d'échafaudage des (plus ou moins) nouveaux<a href="http://www.cnrtl.fr/definition/habitacle" target="_blank"> habitacles </a>urbains...</p><p> </p><p>Lyon § + © <a href="http://www.clindoeilpedagogique.net/IMG/bmp/dessin_d_enfants.bmp" target="_blank">J.P.Disagne®</a> / <a href="http://www.hellotipi.com/photo-famille/wp-content/uploads/2011/11/photo-famille-lego.jpg" target="_blank">frb</a> 2012.</p>
Fichtre
http://fichtre.hautetfort.com/about.html
Considérations sur le temps - saint Augustin, Dali
tag:fichtre.hautetfort.com,2012-05-29:4728684
2012-05-29T09:46:00+02:00
2012-05-29T09:46:00+02:00
La permanence du temps, Salvator Dali Extrait des...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3597320" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/01/2148741937.jpg" alt="permanence du temps_dali.jpg" width="422" height="284" /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>La permanence du temps, </em>Salvator Dali</span></p><p> </p><p><span style="text-decoration: underline;"><strong>Extrait des <em>Confessions</em>, livre XI, saint Augustin</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Peut-être, dira-t-on avec vérité : il y a trois temps, le présent du passé, le présent du présent et le présent de l'avenir. Car ce triple mode de présence existe dans l'esprit ; je ne le vois pas ailleurs. Le présent du passé, c'est la mémoire ; le présent du présent, c'est l'attention actuelle ; le présent de l'avenir, c'est mon attente...</p><p style="text-align: justify;">Toute ma vie à moi n'est qu'une dissipation ; et votre main m'a rassemblé en mon Seigneur, fils de l'homme, médiateur en votre unité et nous, multitude, multiplicité et division, afin qu'en lui j'appréhende celui qui m'a appréhendé par lui ; et que ralliant mon être dissipé au caprice de mes anciens jours, je demeure à la suite de votre unité, sans souvenance de ce qui n'est plus, sans aspiration inquiète vers ce qui doit venir et passer, mais recueilli "dans l'immutabilité toujours présente," et ravi par un attrait sans distraction à la poursuite de cette palme que votre voix me promet dans la gloire où j'entendrai l'hymne de vos louanges, où je contemplerai votre joie sans avenir et sans passé. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3597346" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/01/3699753456.jpg" alt="saint Augustin.jpg" /><br /><span style="font-size: x-small;">Saint Augustin (354-450)</span></p><p> </p>
laserlaser
http://bijou-noir.hautetfort.com/about.html
Avida Dollars
tag:bijou-noir.hautetfort.com,2012-05-02:4700764
2012-05-02T03:01:00+02:00
2012-05-02T03:01:00+02:00
...
<p> </p><p> </p><p> <img id="il_fi" style="padding-right: 8px; padding-top: 8px; padding-bottom: 8px;" src="http://leblogdeshige.com/wp-content/uploads/2011/12/Dali1.jpg" alt="" width="546" height="546" /></p><p> </p><p>Lorsque André Breton, voulut le dénigrer en formant le sobriquet « avida dollars » - anagramme de Salvador Dalí - celui-ci prit à son compte ce surnom, dans le but de provoquer, et le convertit en l’un de ses symboles les plus significatifs, de telle façon qu’il fait désormais partie de sa « légende dorée ».</p><p><br />Dali: « <span style="color: #00ffff;">Ce fut André Breton, pour piquer à vif mon attirance pour l'or, qui inventa cette anagramme… Il croyait ainsi mettre au pilori mon admirable nom, mais il n'a rien fait d'autre que composer un talisman… L'Amérique m'a accueilli comme l'enfant prodige et m'a couvert de dollars… L'or m'illumine et les banquiers sont les suprêmes prêtres de la religion Dalínienne.</span> »</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3563850" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bijou-noir.hautetfort.com/media/02/02/3747409582.JPG" alt="dali,salvador dali,avida dollars,goudron,écrevisse" /></p>
Kurgan
http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/about.html
Erotica – Une anthologie littéraire et artistique
tag:dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com,2012-01-04:4252919
2012-01-04T12:02:00+01:00
2012-01-04T12:02:00+01:00
Erotica – Une anthologie littéraire et artistique Par Charlotte Hill...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Erotica – Une anthologie littéraire et artistique</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong>Par Charlotte Hill et William Wallace</strong> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">L’érotisme a toujours été pour les artistes un sujet d’inspiration, souvent secret, toujours fécond. Cet ouvrage vous convie à un voyage au pays du désir, auquel les plus grands écrivains et les plus grands artistes ont rendu hommage au fil des siècles.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Nombre de textes rassemblés dans cet ouvrage ont menés, à l’époque, leurs auteurs devant les tribunaux : « Madame Bovary » de Flaubert et « Les Fleurs du Mal » de Baudelaire à Paris en 1857, « Lady Chatterley » de D.H Lawrence en 1960 à Londres, « Tropique du Cancer » d’Henry Miller en 1962 à Los Angeles, pour ne citer que les plus célèbres.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">A ces textes répondent plus de 450 reproductions de peintures, sculptures, aquarelles, gravures ou photographies d’artistes tels que Bearsdley, Blake, Cocteau, Dali, Vivant Denon, Füssli, Klimt, Modigliani, Picasso, Man Ray, Rembrandt, Rodin, Itawaga et bien d’autres.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Edition Evergreen – Taschen 2001.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">480 pages / <strong>450 illustrations</strong>.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Dimensions = 28 x 23 x 3 cms / Poids = <strong>1600 grammes</strong>.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Les plats présentent de nombreuses petites marques de stockages ( frottements ) et la tranche est légèrement enfoncée sur le dessus ( cf photo ), mais l’intérieur est – lui – parfait, sain et propre… et de fait, on oscille entre « Moyen+ / Bon » pour l’extérieur et « très Bon » pour l’intérieur.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>18 €uros.</strong></span> <span style="color: #0000ff;">/ Vendue ! Temporairement indisponible. </span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana; background: white; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana; background: white; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-3368924" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/01/01/1242932839.jpg" alt="Erotica, Une anthologie littéraire et artistique, Charlotte Hill et William Wallace, Bearsdley, Blake, Cocteau, Dali, Vivant Denon, Füssli, Klimt, Modigliani, Picasso, Man Ray, Rembrandt, Rodin, Utagawa, Boccace, Casanova, Anaïs Nin, Henry Miller, Erica Jong, D.H Lawrence, Gustave Flaubert, Schiele, Taschen, Livre d'Art " /></span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span><span style="font-family: Verdana; font-size: xx-small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">------------------------------------------------</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: xx-small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong>Quatrième de couverture</strong> : Cette anthologue illustrée propose une splendide sélection de textes érotiques et d’œuvres d’art, couvrant une période de deux mille ans. Des morceaux choisis du Kama Soûtra, de Boccace, Casanova, Anaïs Nin, Henry Miller, Erica Jong et d’autres auteurs célèbres ou anonymes mettent l’accent sur la capacité de l’érotisme à enrichir notre vie. Plus de 450 illustrations : des reliefs de temples hindous aux estampes japonaises, en passant par des œuvres de Klimt, Schiele, Picasso, Dali ou Man Ray, sont destinées à la fois à vivifier et divertir le lecteur.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; background: white; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><strong>Chronique</strong> : Réaliser une anthologie littéraire et artistique de l'érotisme semble difficile. Quels textes choisir ? Quels fragments de romans retenir ? Comment construire une iconographie qui ne soit pas une simple illustration ? Dès les premières pages de cet ouvrage, on sent combien les deux auteurs se sont longuement interrogés sur ces questions. Il est vrai que l'érotisme recouvre depuis quelques siècles pléthore de romans, d'autobiographies, de nouvelles, de dessins, de peintures et de photographies.<span class="apple-converted-space"><span style="color: black;"> </span></span><em>Erotica</em><span class="apple-converted-space"><span style="color: black;"> </span></span>est donc un livre volontairement arbitraire, avec ses partis pris et ses impasses. Côté réussite, on ne peut que saluer la grande culture des auteurs. Les textes sont choisis avec justesse. Souvent accompagnés d'illustrations rares, ces extraits possèdent d'indéniables qualités littéraires au point de nous inciter à lire le roman dont ils sont issus pour en poursuivre la lecture. L'autre mérite de cet ouvrage réside dans son organisation. Les chapitres, loin de proposer une simple vision chronologique de l'érotisme à travers les âges, préfèrent aborder cette histoire sous l'angle de thèmes particuliers (le moment du désir, le voyeurisme, l'imaginaire libertin, visions décadentes…). Cette approche permet donc de débuter notre lecture un peu au hasard de nos envies… ( Résumé d’une chronique signée Damien Sausset ).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><img id="media-3368926" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/02/02/1939380898.jpg" alt="Erotica, Une anthologie littéraire et artistique, Charlotte Hill et William Wallace, Bearsdley, Blake, Cocteau, Dali, Vivant Denon, Füssli, Klimt, Modigliani, Picasso, Man Ray, Rembrandt, Rodin, Utagawa, Boccace, Casanova, Anaïs Nin, Henry Miller, Erica Jong, D.H Lawrence, Gustave Flaubert, Schiele, Taschen, Livre d'Art " /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; color: black; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><img id="media-3368929" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/00/00/1692634849.jpg" alt="Erotica, Une anthologie littéraire et artistique, Charlotte Hill et William Wallace, Bearsdley, Blake, Cocteau, Dali, Vivant Denon, Füssli, Klimt, Modigliani, Picasso, Man Ray, Rembrandt, Rodin, Utagawa, Boccace, Casanova, Anaïs Nin, Henry Miller, Erica Jong, D.H Lawrence, Gustave Flaubert, Schiele, Taschen, Livre d'Art " /></span></p>
Eurydice
http://occident-express.hautetfort.com/about.html
Jour 2 : Figueres
tag:occident-express.hautetfort.com,2011-06-14:3678046
2011-06-14T15:15:00+02:00
2011-06-14T15:15:00+02:00
Nous quittons Le Boulou tôt dans la matinée, avec l’idée de prendre le...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Nous quittons Le Boulou tôt dans la matinée, avec l’idée de prendre le petit déjeuner de l’autre coté de la frontière, à Figueras. La distance est réduite, à peine une quarantaine de kilomètres, et l’autoroute traverse le massif des Alberges en offrant une très belle vue sur la montagne.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">En arrivant à Figueras, pas la peine de se demander où est le musée : nous arrivons directement face à lui, avec sa façade rouge ornée d’œufs. Par contre, garer relève du défi, surtout dans une ville en travaux et avec un GPS un peu dépassé par les événements ! Je finis par trouver une place dans une petite rue et nous remontons vers le centre ville. Sur le chemin, quelques échoppes spécialisées dans le jambon offrent des vitrines particulièrement tentantes, avec des « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">pernil </em>» de toutes catégories accrochées en rang d’oignons dans toute la boutique.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Nous achetons dans une boulangerie une viennoiserie non identifiée bien que visiblement très commune, une sorte d’escargot poudré de sucre glace : la consistance est entre la pate feuilletée et la brioche avec un petit gout indéfinissable. J’apprends plus tard qu’il s’agit d’une « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">ensaimada </em>», brioche au saindoux (c’était donc ça le petit gout !).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Notre première visite sera l’église Sant Pere, toute proche du musée Dali (rien n’est loin de toute façon à Figueras, c’est une toute petite ville avec un centre très resserré).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Datant de la fin du 14<sup>e</sup>, elle est citée comme exemple du gothique catalan. Plus épuré que le gothique flamboyant tel qu’on peut le connaitre ailleurs, l’église offre une chapelle au plafond de mosaïque et une belle luminosité malgré des vitraux de taille modeste. Près de la chapelle, une vierge des sept douleurs, drapée de velours marine et couronnée d’une grande auréole d’argent ouvragé, se penche sur un christ blessé et entouré de chérubins grimaçants de désespoir. Le tympan, à l’entrée de l’église, présente la particularité d’être à la fois en relief et polychrome : il représente saint Pierre, un filet de pêcheur sur les bras, invitant qui le regarde à le suivre.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Après la visite de l’église, nous décidons d’organiser un pique nique urbain, avec les fruits achetés sur le marché du Boulou et… un sandwich de chez Ibericus, un des marchants de jambon croisés plus tôt, un chef d’œuvre du genre. Installés sur les escaliers qui descendent de la place Gala-Salvator Dali, nous avons tout loisir de regarder les touristes se faire photographier dans toutes les attitudes possibles devant une statue de Dali posée au milieu des escaliers, l'hommage à Newton, avec son déhanchement et sa "pomme" en suspension au creux du ventre. La palme revient aux touristes russes, qui semblent avoir une prédilection plus que nette pour les poses de starlettes. C’est assez rigolo à observer.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Nous choisissons pour prendre notre café le « Dalicatessen », pour le clin d’œil avec le maitre du lieu. A l’intérieur, une déco sur mesure : figurine grandeur nature de Dali, reproductions des fameuses montres molles, portraits,…Le café est accompagné d’une carte postale publicitaire du lieu, figurant une voiture dotée de fines moustaches recourbées (la Cadillac de l’artiste, sans doute). Un excellent préliminaire à la visite du musée-théâtre qui nous occupera toute l’après midi. C’est un lieu assez extraordinaire, qui, plus qu’une simple collection de toiles, fait entrer le visiteur dans l’univers de l’artiste. Comme le Guggenheim de NYC, le lieu vaut autant que la collection qu’il continent, par son architecture, et mérite bien son nom de « musée théâtre » tant tout y est mis en scène et chorégraphié. On y retrouve des œuvres connues comme Leda atomique (une de mes toiles préférées), les portraits de Gala, puis des compositions plus loufoques comme la Venus de Milo aux tiroirs, des salles consacrées aux illusions d’optiques et stéréotypies, et le fameux plafond de la salle dit « palais du vent », montrant Dali et Gala vu en contreplongée avec eu premier plan leurs plantes de pieds.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Par contre, je n’ai pas retrouvé toutes les œuvres qui, dans on souvenir figuraient dans ce musée : les montres molles, les éléphants à patte d’insectes par exemple, pourtant nous n’avons omis aucune salle dans notre visite. Mon souvenir était peut – être faussé, ou alors les collections varient-elles périodiquement. Il y avait par exemple des artistes « invités » que je ne me souvenais pas du tout avoir vus la dernière fois –ceci dit, cette dernière visite remontant à une vingtaine d’année, je ne peux pas vraiment faire confiance à ma mémoire sur ce sujet.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Sortis du musée, nous retournons sur la place de la mairie pour un petit gouter constitué d’une « faona » (une sorte de chausson à la crème catalane) et d’un « xocolat » -le chocolat chaud espagnol est très différent, plus proche d’une crème chaude que l’on déguste à la petite cuillère.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Je remarque que beaucoup d’affichages privilégient le catalan sur l’espagnol, mais ici à Figueras,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>tout le monde –du moins chez les commerçants, semble parler le français, proximité avec la frontière et tourisme obligent. J’ai même trouvé une boutique qui étiquetait l’ensemble de ses marchandises en russe, preuve que la provenance des touristes se diversifie et que les Russes prennent une place importante dans ce marché.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Après cela, nous décidons de prendre le chemin de l’hôtel pour poser nos affaires et nous rafraichir. Celui-ci est situé dans une zone commerciale à quelques minutes du centre ville, une excellente surprise : bâtiment neuf, literie de qualité, grande salle de bain, le tout pour un prix plus que modique –une adresse à retenir.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Il est 20 heures passé quand nous décidons de retourner en ville pour la soirée. Je suis surprise de trouver un centre quasi désert, mais il faut croire que Figueras by night ce n’est pas exactement la folie. Les rues animées en journées sont vides, les touristes sont comme évaporés. Sans doute faut-il chercher les soirées plus vivantes du coté de Rosas ou Cadaques, en bord de mer.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Nous choisissons finalement un resto pas très loin du musée, le Los Angeles. Une bonne pioche, au final, qui nous a permis de faire connaissance avec quelques spécialités : <span class="apple-style-span"><em>Mejillones a la Vinagreta</em></span>(des moules cuites, présentées dans leur coquille et couvertes de macédoine en vinaigrette), <em style="mso-bidi-font-style: normal;">gazpacho</em> (je me suis promis d’en faire une fois rentrée !) et, bien sur, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">paella</em>. Seule la crème catalane du dessert ne m’a pas convaincue, trop sucrée.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">La fin de soirée est l’occasion de retourner faire une tour sur la place Gala-Salvator Dali pour admirer la mise en lumière des lieux, plutôt réussie. La façade « classique » du musée-théâtre est éclairée de blanc et vert, mettant en relief les arcades et les statues des « boulangères » (des « muses » portant une simili baguette de pain sur la tête), encadrant un scaphandrier, puis les silhouettes dorées aux bras levés sur l’étage supérieur. On peut aussi admirer la statue devant le musée, monument dédié à Francesc Pujols (un philosophe catalan ami de Dali) une tête sans visage dorée, portant toge, fraise et sceptre, et dont le poitrail est habité d’une foule de personnages. Après un dernier regard sur le globe-verrière du musée, illuminé comme une voute céleste étoilée, dans la perspective de Sant Père, nous quittons Figueras pour rejoindre l’hôtel.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> Les photos : <a href="http://mes-peregrinations.blogspot.com/2011/06/figueras_8968.html">http://mes-peregrinations.blogspot.com/2011/06/figueras_8968.html</a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
Kraly
http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.html
Poème du Jour...
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2011-03-17:3147196
2011-03-17T08:00:00+01:00
2011-03-17T08:00:00+01:00
LE GRAND MASTURBATEUR Malgré l'obscurité régnante le...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;"><img id="media-2942225" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/01/00/349057970.6.jpeg" alt="poème,dali,surréaliste,masturbateur" />LE GRAND MASTURBATEUR</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">Malgré l'obscurité régnante</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">le soir était encore peu avancé</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">aux bords des grandes escaliéreries d'agate</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">où</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">fatigué par la lumière du jour</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">qui durait depuis le lever du soleil</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">le grand Mastubarteur</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">son immense nez appuyé sur le parquet d'onyx</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">ses énormes paupières closes</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">le front mangé par d'affreuses rides</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">et le cou gonflé par le célèbre furoncle où bouillonnent les fourmis</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">s'immobilise</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">conflit dans cette heure du soir encore trop lumineuse</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">tandis que la membrane qui recouvre entièrement sa bouche</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">durcit le long de l'angoissante de l'énorme sauterelle</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">agrippée immobile et collée contre elle</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;">depuis cinq jours et cinq nuits.</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff9933;"><em>(Poème de Salvador Dali - fragment)</em></span></p>
Jean-Pierre WILLEMS
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La rémunération doit-elle être juste ?
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2010-10-20:2951226
2010-10-20T00:05:00+02:00
2010-10-20T00:05:00+02:00
Rassurez-vous, la rentrée n'a pas déjà dissipé tous les effets bénéfiques de...
<p style="text-align: justify;">Rassurez-vous, la rentrée n'a pas déjà dissipé tous les effets bénéfiques de l'été et il ne s'agit pas ni de savoir si le salaire doit être conforme aux règles ni la paie correctement effectuée. Il s'agit de savoir si le système de rémunération d'une entreprise et la justice ont à faire ensemble. En d'autres termes, les salariés attendent-ils d'un système de rémunération qu'il soit juste ? et un système juste a-t-il plus d'effets sur la motivation, l'efficacité, l'implication, la fidélité qu'un système qui le serait moins ? à toutes ces questions il ne pourra être répondu dans cette courte chronique qui prétend tout de même livrer quelques éléments de réflexion.</p><p style="text-align: justify;">Le cabinet Mercer a publié le 4 octobre dernier son enquête de rémunération France 2010 (voir Entreprise et Carrières n° 1019). On y apprend, notamment, que la part accordée aux augmentations individuelles -dont le taux median varie entre 1,5 % et 2 %- est désormais supérieure à celle des augmentations générales -taux médian entre 1,3 % et 1,5 %. Selon Bruno Rocquemont, responsable des enquêtes et rémunérations chez Mercer, cette primauté des augmentations individuelles s'inscrit dans la logique d'une gestion des talents et permet d'éviter les effets de saupoudrage. Sur ce dernier point, il faudrait élargir le regard : sous couvert d'individualisation, on connaît les managers qui "font tourner" et récompensent individuellement sur quelques années...l'intégralité ou quasiment de leur équipe faisant échec aux systèmes individualisés. Mais notre sujet était la justice.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-2704518" style="margin: 0.7em 0;" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/01/1210319051.jpg" alt="Salvador Dali - Justice From a Tarot Deck Designed by Dali.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Salvador Dali - Lame de Tarot - La justice</p><p style="text-align: justify;">Transportons nous dans le monde judiciaire : vous êtes juré d'assise, le procès touche à sa fin, aucune preuve matérielle n'a été apportée de la culpabilité et vous n'avez face à vous que quelques éléments troublants mais pas de certitude. Est-ce que vous condamnez ou est-ce que vous acquittez ? en d'autres termes, pensez-vous qu'il vaut mieux prendre le risque d'un innocent en prison ou d'un coupable libre ? Si vous penchez pour la première hypothèse, l'étude de Mercer vous confortera : il vaut mieux ne pas augmenter tous les salariés selon leur travail mais uniquement quelques uns (l'individualisation supposant que certains ne soient pas augmentés), alors que si vous penchez pour la seconde hypothèse, vous préfèrerez augmenter plus largement pour ne sanctionner aucun des salariés ayant fourni des efforts, au risque de rémunérer certains qui en ont peu fourni. Quand à savoir si en prédéterminant une enveloppe limitée il est possible de n'augmenter que les salariés qui le méritent mais sans en oublier aucun, sur le papier c'est déjà difficile mais dans le cadre d'une prise de décision manageriale cela finirait par relever du hasard. Il vous reste aussi la possibilité de considérer que justice et rémunération n'ont rien à faire ensemble.</p>
VALERIE BERGMANN
http://valeriebergmann.hautetfort.com/about.html
Salvador Dali -1904-1989-
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2010-06-14:2789947
2010-06-14T13:49:00+02:00
2010-06-14T13:49:00+02:00
<p><br /> <object data="http://www.youtube.com/v/tTxZWrqePQE&rel=1" height="355" type="application/x-shockwave-flash" width="425"><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/tTxZWrqePQE&rel=1" /></object></p>
Jean-Pierre WILLEMS
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Une exposition de son temps
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2010-04-12:2698977
2010-04-12T01:17:00+02:00
2010-04-12T01:17:00+02:00
Jusqu'au 1er Août 2010, le Musée Jacquemart présente l'exposition "Du Greco...
<p style="text-align: justify;">Jusqu'au 1er Août 2010, le Musée Jacquemart présente l'exposition "Du Greco à Dali", 50 toiles d'artistes espagnols issues de la collection Perez Simon. Avouons que la visite n'a pas produit le plaisir attendu, certains travers de l'époque étant par trop présents. En premier lieu, le choix éditorial des commissaires est d'une pure artificialité. Là où Perez Simon a rassemblé des oeuvres différentes, uniques, singulières, contradictoires parfois, les responsables de l'exposition ont souhaité, à travers une présentation thématique (la peinture sacrée, la peinture de l'enfance, la peinture érotique...) donner un sens qui en réalité n'en a guère. Comme tous les peintres les espagnols ont peint des motifs religieux, naturalistes, érotiques, des portraits, des scènes de genre, des représentations sociales, etc. Voilà qui ne nous renseigne ni sur les oeuvres ni sur leurs auteurs et encore moins sur l'Espagne dont rend pourtant compte la magnifique cordouane de Julio Romero de Torres.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/00/1815482883.jpg" id="media-2400409" alt="RomerodeTorres.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" width="425" height="335" /></div> <div style="text-align: center">Julio Romero de Torres</div> <div style="text-align: justify;">La seconde source d'agacement se trouve dans l'insistance des agents du musée pour vous coller un audioguide à l'oreille. Argument suprême si vous déclinez : "Mais c'est gratuit...". Comme si le gratuit était nécessaire et ne pouvait vous encombrer. Comme si le désir de possession était tel que toute gratuité ne peut se refuser, comme pour les journaux "gratuits". Mais ce qui dans cette affaire est insupportable est qu'un musée s'efforce de vous empêcher de voir en vous forçant à écouter. La voix qui guide votre regard et votre esprit ne vous laisse en effet aucune liberté devant le tableau. Elle vous dit ce qu'il faut en penser. Elle vous remet devant le Musée TV avec à la fois l'image et le son. De ce fait, on ne s'étonne guère du nombre des Dali dans l'exposition, celui qu'André Breton surnommait Avida Dollars en un ravageur anagramme, car il figure totalement la peinture du spectaculaire qui ne recherche que l'effet et la superficialité du reflet. Guy Debord écrivait que dans le spectacle généralisé, le vrai devient un moment du faux. Chez Dali le faussaire on cherchera en vain le vrai qui éclate chez Picasso.</div> <div style="text-align: justify;"> <div style="text-align: center"><img src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/02/687153960.2.jpg" id="media-2400420" alt="19325-dali_picasso.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" width="395" height="223" /></div> <div style="text-align: center">Dali Picasso</div> <div style="text-align: center"><br /></div> <div style="text-align: justify;">On regrettera donc qu'en dépit de l'intitulé de l'exposition "Du Greco à Dali" nous soient proposés beaucoup de Dali et bien peu de Greco, si ce n'est une petite peinture du Christ pour laquelle on donnerait non seulement tout Dali mais également la mystique peinture par Murillo de l'immaculée conception qui renvoie les plaisirs de l'amour au pêché originel. La mystique véritable peut se passer de ces fariboles. Ici encore, la comparaison est éloquente.<br /></div> <div style="text-align: center"><img src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/01/976623960.jpg" id="media-2400425" alt="14692_greco_murillo.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" width="445" height="251" /></div> <div style="text-align: center">Le Greco Murillo</div> <div style="text-align: center"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;">Si l'on veut véritablement s'intéresser aux femmes et à la poésie, préférons Miro également présent à Jacquemart.</div> <div style="text-align: center"><img src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/00/1848515641.jpg" id="media-2400427" alt="Miro Femmes et la lune.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: center">Miro - Femmes devant la lune - 1944</div> <div style="text-align: center"><br /></div> <div style="text-align: justify;">Résumons : du faux spectaculaire, du son pour brouiller l'image, une vaine recherche de cohérence thématique qui en affirmant sens et valeur nous en fait perdre le fil et nous égare. Voici donc une exposition bien de son temps. Ce qui n'exclut nullement les pépites.<br /></div> </div>
Yfig
http://yfigexnihilo.hautetfort.com/about.html
Dali n'est pas né à Ablon .... la preuve .... et en prime, la fermière à poil dans le tunnel !
tag:yfigexnihilo.hautetfort.com,2009-08-24:2338497
2009-08-24T20:24:43+02:00
2009-08-24T20:24:43+02:00
Dali en vrai !
<p> </p> <p><a href="http://books.google.fr/books?id=5PuEV6JYh54C&lpg=PA250&ots=mTFUCdH2U3&dq=dali%20L'%C3%82ne%20pourri&pg=PA7#v=onepage&q=dali%20L'%C3%82ne%20pourri&f=false"><br /></a></p> <p><a href="http://books.google.fr/books?id=5PuEV6JYh54C&lpg=PA250&ots=mTFUCdH2U3&dq=dali%20L'%C3%82ne%20pourri&pg=PA7#v=onepage&q=dali%20L'%C3%82ne%20pourri&f=false">Dali en vrai !</a></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p>
Le Sciapode
http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.html
Une image peut en cacher une autre
tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2009-04-25:2142769
2009-04-25T18:41:00+02:00
2009-04-25T18:41:00+02:00
Bd Saint-Marcel, Paris 13e, signalisation dans le bitume,...
<div style="text-align: center"><span style="font-size: x-small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/1040670108.jpg"><strong><img name="media-1714281" width="534" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/1405478842.jpg" alt="signalisation dans le bitume, bd St-Marcel, Paris, ph.Bruno Montpied.jpg" height="122" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1714281" /></strong></a></span></div> <div style="text-align: center">Bd Saint-Marcel, Paris 13e, signalisation dans le bitume, ph.Bruno Montpied, 2008</div> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><b> <span style="font-size: small;">Une exposition à voir toutes affaires cessantes - et pourtant il y en a un certain nombre ces jours-ci à Paris, Calder, Jorn, Chirico, Kandinsky, Boix-Vives, Macréau (non, pas Warhol dont je me passe bien, personnellement), etc... - c'est L'AUTRE expo du Grand Palais, aux Galeries Nationales, <i>UNE IMAGE PEUT EN CACHER UNE AUTRE</i>. Du 8 avril au 6 juillet.</span><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/482717408.jpg"><span style="font-size: small;"><img name="media-1692536" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/220000967.jpg" alt="catalogue Dali et les magiciens de l'ambiguïté, 2003, double image [que voyez-vous en premier?] sans crédit.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" id="media-1692536" /></span></a> <span style="font-size: small;">Son chef d'orchestre est Jean-Hubert Martin, qui avait déjà coordonné une autre expo sur le même thème, à Düsseldorf, <i>L'énigme sans fin, Dali et les magiciens de l'ambiguïté</i>, en 2003. Plus lointainement, une expo au Palazzo Grassi à Venise, <i>L'effet Arcimboldo</i> (1987), avait elle aussi abordé le thème de la double image, de l'image cachée dans l'image. De même que plus près de nous, il y eut en 2006 au Palais des Beaux-Arts de Lille l'exposition <i>L'Homme-Paysage, visions artistiques du paysage anthropomorphe entre le XVIe et le XXIe siècle</i>, dont les concepteurs étaient Alain Tapié et Jeanette Zwingenberger, cette dernière se retrouvant au sommaire du catalogue de l'expo actuelle du Grand Palais. Assez en rapport avec cette dernière, on se souviendra également de la note que j'ai donnée le</span> <a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2008/03/29/la-photographie-inventive-a-travers-la-carte-postale-de-fant.html"><span style="font-size: small;">30 mars 2008</span></a> <span style="font-size: small;">à propos de l'exposition sur les cartes postales insolites, <em>La photographie timbrée</em>, qui fut montée l'année dernière à l'Hôtel de Sully.</span></b></span></p> <div style="text-align: left"><span style="font-size: x-small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/1614061216.jpg"></a></strong></span></div> <div style="text-align: left"><span style="font-size: x-small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/1881553352.jpg"><strong><img name="media-1714405" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/2139776139.jpg" alt="Mantegna,détail de Pallas chassant les vices..., Musée du Louvre.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1714405" /></strong></a></span></div> <div style="text-align: left">Détail du tableau de Mantegna, <em>Pallas chassant les vices du Jardin des Vertus</em>, Musée du Louvre</div> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><b> <span style="font-size: small;">C'est le genre d'expo qui peut intéresser tous ceux qui sont fascinés par les images ambivalentes, telles que Dali aimaient en produire (sa paranoïa-critique est basée sur ces jeux d'illusions, l'exposition lui consacre une petite salle avec des oeuvres de très haut niveau), ou telles qu'on peut en voir dans une foisonnante et hétéroclite iconographie dont cette expo montre une large sélection (parmi les artistes modernes, j'ai fait personnellement la connaissance des sculptures à double aspect, se dévoilant en tournant autour, de Markus Raetz). Dans la peinture de la Renaissance par exemple, nombreux sont les exemples de paysages où se dissimulent des têtes plus ou moins grotesques, des profils dans la découpure des falaises (un célèbre tableau de Mantegna avec des nuages façonnés en forme de visages, <i>Pallas chassant les vices du Jardin des vertus</i>, venu de la grande Galerie du Louvre, est présent dans l'expo). C'est un jeu de recherche qui fait le plaisir du visiteur (s'il parvient à s'approcher du tableau, ce qui relève de l'exploit étant donné l'affluence), l'exposition étant pour une fois parée d'une dimension ludique indéniable (qui ne devrait pas déplaire aux enfants qu'on peut y emmener de préférence à toute autre expo).</span></b></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: x-small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/485261892.jpg"><img name="media-1714495" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/252175506.jpg" alt="Josse de Momper,L'automne, catalogue Une image peut en cacher une autre.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1714495" /></a></span></div> <div style="text-align: center">Josse de Momper, 1564-1635, Allégorie de l'Automne, extrait du catalogue <em>Une image peut en cacher une autre</em></div> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><b> <span style="font-size: small;">Mais elle ne se limite pas à cela. Des commentaires brefs mais denses aiguillonnent la curiosité. Notamment lorsqu'il s'agit d'expliquer au visiteur que ces images cachées à l'époque de la Renaissance avaient un sens peut-être édifiant, la nature peinte étant considérée comme le siège d'une sauvagerie qu'il était nécessaire de réduire par la civilisation. Ou bien voyait-on dans ces dissimulations d'images, destinées à être vues dans un second temps de la perception, la démonstration de ce que la contemplation d'une image, en apparence</span></b></span> <span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><b>immédiatement</b></span> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><b>lisible, recélait en réalité une autre signification cachée, ce qui ouvrait à une conception transcendante du parcours contemplateur. Dieu est caché dans le moindre détail, n'est-ce pas... Aujourd'hui, l'image cachée répond à d'autres significations, d'autres besoins, notamment celui de s'émerveiller, ou bien au goût des images séditieuses (une partie de l'expo est consacrée aux profils ou silhouettes d'hommes politiques cachés dans des trous, ou des intervalles du paysage, cf. les représentations de Napoléon en silhouette).</b></span></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: x-small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/55993431.jpg"><img name="media-1714451" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/1935609628.jpg" alt="Gravure populaire anglaise sur Napoléon, vers 1830.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1714451" /></a></span></div> <div style="text-align: center">Gravure populaire anglaise, vers 1830, extraite de l'ouvrage <em>L'oeil s'amuse</em>, éd. Autrement, 1999</div> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><b> <span style="font-size: small;"> Il existe évidemment un lien avec les thèmes plus ou moins carnavalesques du monde à l'envers. L'imagerie populaire n'a pas été oubliée (si l'art brut lui, en dépit de sa présence à l'exposition de Düsseldorf pourtant, avec un article de Claudia Dichter dans le catalogue de cette dernière expo, a été mis de côté, on ne sait pourquoi ; je sais certain dessin de la collection Prinzhorn, présent dans le catalogue de l'expo de Düsseldorf, qui n'aurait pas détoné dans cette expo... ; on ne trouve dans un coin qu'un beau dessin</span></b></span> <span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><b>- certes -</b></span> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><b>d'Unica Zürn, qui n'est, de plus, elle, pas tout à fait réductible à l'art brut).<a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/996015152.jpg"><img name="media-1714478" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/536029504.jpg" alt="August Natterer (Neter),Tête de sorcière, coll.Prinzhorn, Heidelberg.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" id="media-1714478" /></a> L'exposition commence sur un mur constellé de cartes postales en noir et blanc montrant des roches aux formes fantastiques telles qu'on en trouve en nombre un peu partout en France (montage de Jean Le Gac, semble-t-il, mais il y avait trop de peuple, je n'ai pas réussi à me faufiler parmi les visiteurs qui les regardaient en faisant la queue sagement comme on fait la queue dans le métro, et du coup je n'ai pu identifier l'auteur du montage). Des pierres de l'ancienne collection de Roger Caillois sont montrées un peu plus loin (on se référera à ses ouvrages sur <i>L'écriture des pierres</i>). On rejoint là l'intérêt pour la poésie des formes naturelles que sur ce blog nous partageons fortement avec tant d'autres amateurs. Certains objets naturels trouvés reviennent dans l'expo qui avaient déjà été présentés au musée Dapper il y a plusieurs années dans le cadre de la très excitante expo intitulée <i>Résonances</i> (organisée par Yves Le Fur, que l'on retrouve comme par hasard parmi les auteurs du catalogue). Un chapitre de ce catalogue est consacré au thème sous le titre <em>La Nature artiste</em>. Ce secteur est présenté , à ce que je crois me souvenir, à proximité d'un autre espace consacré aux images vues dans les taches d'encre (pliages symétriques), comme par exemple celles de Rorschach dont quelques essais sont montrés à cette occasion (placés à côté de taches de Victor Hugo ou de Justinus Kerner, déjà montré autrefois dans ce même Grand Palais pour la grande exposition <em>L'Ame au corps)</em>. Des décalcomanies surréalistes auraient pu également être montrées dans leur voisinage, mais sans doute a-t-on jugé que cela avait été déjà souvent fait (cependant, ce fut souvent de façon ultra partielle, une expo entière serait en réalité souhaitable sur le sujet des techniques d'empreinte dans le surréalisme)? Quelques taches obtenues par pliage et symétrisation produites par des poètes comme Eluard ou Marcel Duchamp sont présentées justement en raison de leur côté inédit, mais on reste un peu sur sa faim.</b></span></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: x-small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/651646858.jpg"><img name="media-1718572" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/1471801090.jpg" alt="Endless-Enigma,-Raoul-Marek.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1718572" /></a></span></div> <div style="text-align: center">Profils cachés dans les oeuvres de Raoul Marek, extrait du catalogue <em>Endless enigma</em>, musée de Düsseldorf, 2003</div> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><b> <span style="font-size: small;">L'exposition ne manque pas de montrer également des cartes géographiques interprétées de façon à figurer dans les contours des frontières des personnages ou des animaux symboliques des nations, l'ours russe, le lion belge, etc. On retrouve évoquées, trop succinctement à mon gré, les lettres à images, des alphabets anthropomorphes (à ce sujet, on peut toujours se reporter au très bel et complet ouvrage de Massin, <em>La Lettre et l'Image</em>, paru autrefois chez Gallimard). Un bel espace est dévolu à des exemples d'anamorphoses, c'est le lieu où l'on enregistre d'ailleurs le plus grand nombre de torticolis au mètre carré dans l'expo... Les miniatures mogholes n'ont pas été oubliées. Dans le secteur sur le paysage-visage, on découvre que même Courbet sut se laisser impressionner par des rochers hallucinatoires (cf. <em>Le géant de Saillon</em>). Du reste, ce parcours recèle dans certains de ses replis et coins secrets des surprises comme ce très beau tableau de Meret Oppenheim de 1938 qui s'intitule <em>La femme de pierre</em>. De même certaines vidéos se révèlent au passage assez "bluffantes", comme une, due à Alain Fleisher (oublié ce me semble dans le catalogue), intitulée <em>L'Homme dans les draps</em>, qui consiste en une animation de draps se dépliant et dessinant des ombres de profils humains changeants, très belle idée et très belle réalisation...</span></b></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <span style="font-size: small;"> <strong>Comme je le disais au début de cette longue note, décidément oui, une exposition à voir toutes affaires cessantes...</strong></span></span></p>
Ratatosk
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Dali par Arno Breker
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-12-22:1949543
2008-12-22T00:05:00+01:00
2008-12-22T00:05:00+01:00
<div style="text-align: center"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1606273930.jpg" alt="DALIimg-1182812.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1456447" /></div> <p style="text-align: left;"><!-- Raw HTML content: [end] --><!-- CONTENT ELEMENT, uid:1021/html [end] --></p>
Le Sciapode
http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.html
Image cachée: MASSIF EXCENTRAL (5)
tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2007-08-07:1169533
2007-08-07T23:20:00+02:00
2007-08-07T23:20:00+02:00
A Dienne dans le Cantal, je regarde le monument...
<p align="justify"><strong> A Dienne dans le Cantal, je regarde le monument aux morts éclairé par une lumière rasante qui fait ressortir l'expressivité du Poilu représenté de profil, que le sculpteur, un certain Bertrand Bouté, a voulu camper avec la mâle énergie nécessaire pour convaincre le spectateur de la grandeur des héros nationaux. Il y a mis, c'est visible, tout son coeur pour camper l'énergique virilité du héros, à la moustache gauloise comme il se doit. Les tendons saillent, prêts à péter comme des cordes de guitare trop tendues. Ma vue se trouble-t-elle? Je sens qu'il y a quelque chose de bizarre au sein de ce noeud de tendons et de veines tourmentés... Je n'arrive pas à discerner quoi exactement, mais je devine une image cachée. Sans doute suis-je atteint du délire d'interprétation, peut-être est-ce que je pratique spontanément la paranoïa-critique chère à Dali... Ce n'est qu'une fois revenu dans le secret de mon laboratoire photographique que je pourrai voir l'image seulement devinée sous le soleil de Dienne. A force de recadrages. Un masque grotesque avec un nez disproportionné est blotti dans la gorge du héros. A telle enseigne qu'on peut désormais rétorquer au va-t-en-guerre: jette ton faux-nez, on t'a démasqué.</strong></p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/461309a44b44a5b6d976ec93cbb3af78.jpg"><img name="media-489411" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/461309a44b44a5b6d976ec93cbb3af78.jpg" alt="461309a44b44a5b6d976ec93cbb3af78.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-489411" /></a></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/f22a0801b206e742fbf3e23c942881e9.jpg"><img name="media-489414" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/f22a0801b206e742fbf3e23c942881e9.jpg" alt="f22a0801b206e742fbf3e23c942881e9.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-489414" /></a></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/8e2fa5c1ab10afe513d6f90663a0dd88.jpg"><img name="media-513061" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/8e2fa5c1ab10afe513d6f90663a0dd88.jpg" alt="8e2fa5c1ab10afe513d6f90663a0dd88.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-513061" /></a></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/0e36e81715999ba94d7ad4e057f1d8c7.jpg"><img src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/0e36e81715999ba94d7ad4e057f1d8c7.jpg" alt="0e36e81715999ba94d7ad4e057f1d8c7.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-525158" name="media-525158" /></a></div> </div> <div style="text-align: center"></div> </div> <div style="text-align: center">(Photos B.Montpied ; NB: Ajout de la troisième photo, le 25 août 2007; la quatrième photo montrant le museau d'un âne a été insérée le 1er septembre suite au commentaire de Régis Gayraud)</div>
Yfig
http://yfigexnihilo.hautetfort.com/about.html
Le mystère est levé
tag:yfigexnihilo.hautetfort.com,2007-05-23:1055621
2007-05-23T12:40:00+02:00
2007-05-23T12:40:00+02:00
voici la couverture dudit bouquin ! Je ne l'ai pas lu en...
<p><a href="http://yfigexnihilo.hautetfort.com/media/02/00/275b28479464d9d6476bb11ca9670d41.jpg" target="_blank"><img src="http://yfigexnihilo.hautetfort.com/media/02/00/cefb92271af4b9244b970bce7d9739c0.jpg" alt="275b28479464d9d6476bb11ca9670d41.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /></a></p> <p>voici la couverture dudit bouquin !</p> <p> </p> <p>Je ne l'ai pas lu en entier ..... trop chiant !</p> <p>Mais d'après une philosophe très cosmétique et endurante à la chiantise .... ce serait révélateur ou pour le moins instructif sur la structure mentale de Dali après qu'il eut vécu les affres de la guerre comme moi je vis les affres des impôts !</p> <p> </p> <p>Faites-moi une offre alléchante et j'essaierai de le relire plus attentivement.</p> <p> </p> <p> </p> <p>à bon entendeur, pas besoin de la pub pour les appareils auditifs !!!!!!!!!!!!!!!</p> <p> </p> <p>Vive la France, la choucroute de Cormeilles en Parisy et les nougats de ma tante alphonsine ! </p>