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Avignon
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Bruno Chiron
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Au cœur d’une femme
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2019-04-17T01:00:00+02:00
2019-04-17T01:00:00+02:00
Paru chez Plon en 1998, avant de faire l’objet d’une réédition dix ans...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/2100688454.jpg" id="media-6290085" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Paru chez Plon en 1998, avant de faire l’objet d’une réédition dix ans plus tard, <em>Le Cœur d’une Autre</em> est le troisième roman de Tatiana de Rosnay. Tout comme <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/02/24/premiers-fantomes-6131171.html" target="_blank" rel="noopener"><em>L’Appartement témoin</em></a>, l’auteure s’intéresse à la quête d’un homme paumé, un anti-héros que le destin fait basculer dans une histoire hors-norme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Bruce Boutard est un antipathique et fieffé misanthrope, divorcé et à la vie sans aspérité autre que son fils Mathieu : "<em>J'avais les habitudes lugubres d'une vieille fille ; ces vieilles filles velues à bouillottes qui se parlent seules à voix basse, qui portent des chaussettes de laine pour dormir et leur Damart même quand il fait chaud. Rien de tragique, pourrait-on dire. Rien d'extraordinaire. Cependant - hélas ! -, il s'avère que je suis un homme.</em>" Un être franchement antipathique que le lecteur va pourtant suivre avec passion. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Suite à un malaise, Bruce apprend qu’il souffre d’une maladie du cœur et qu’il doit être greffé en urgence. Au bout d’une attente interminable, une bonne nouvelle arrive et Bruce reçoit un nouvel organe. De retour de l’hôpital, l’ancien homme acariâtre et misogyne se trouve changé, tant dans le caractère, que la sensibilité et les goûts. </span><span style="font-size: 10pt;">Un voyage en Italie avec son fils le convainc que son nouveau cœur l’a profondément transformé. Il parvient à connaître l’identité de la donneuse, décédée la veille de sa greffe. Elle se nommait Constance Delambre et semble maintenant revivre "<em>à travers ce cœur transplanté.</em>" La vie du greffé est transformée à jamais. Bruce n’a désormais qu’une obsession : savoir qui est cette femme à qui appartenait son nouveau cœur, un cœur qui semble être possédé d’une mémoire.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Une quête impossible</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est une quête de la vérité qui est au centre de l’histoire, une quête au départ impossible car, comme le rappelle l’auteure, le don d’organe est anonyme. Il fallait une astuce de romancière pour permettre à Bruce de se mettre en piste : la rencontre avec Joséphine – de nouveau une histoire de cœur – va s’avérer décisive. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Comme pour <em>L’Appartement témoin</em>, c’est en Italie que se déroule l’enquête sur la piste de Constance, mais qui est aussi celle du peintre Paolo Ucello et d’un mystérieux tableau. C’est l’occasion pour Tatiana de Rosnay de proposer de belles pages sur l’artiste florentin, notamment cette description de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bataille_de_San_Romano" target="_blank" rel="noopener"><em>La</em> <em>Bataille de San Romano</em></a> : "<em>C’était un grand tableau sombre aux teintes ocre et bistre, peint avec une vigueur candide et une rigueur des lignes qui me fascina. Intrigué par le tumulte discipliné de l’œuvre, la symétrie parfaite des lances et des plumes plantées dans les armets, il me semblait que je me trouvais transporté au milieu d’une bataille. J’entendais la clameur sourde d’une lutte, le choc de boucliers contre armures, les bruits métalliques des cuirasses, des épées, des glaives, les hennissements des chevaux enchevêtrés, harnachés de pourpre et d’or, dont deux gisaient au sol, l’un agonisant, l’autre figé par la mort… Derrière la violence de la bataille s’étirait un paysage tranquille; des vendangeurs travaillaient dans les vignes, et un chien poursuivait des lièvres à travers champs.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Comme l’explique Tatiana de Rosnay dans la préface écrite en 2011 de ce roman, ce n’est pas un lieu qui déclenche l’intrigue mais "<em>un cœur qui, en changeant de corps, va se remettre à palpiter dans une nouvelle poitrine, encore empreint d’émotions antérieures.</em>" La seconde préface de cette édition, de Joël de Rosnay, aborde le thème de la greffe sous le regard du scientifique : "<em>Une greffe de cœur peut-elle changer la psychologie et le comportement d’une personne ?</em>" se demande-t-il. Un début de réponse est donnée par l’épigénétique, poursuit-il : une discipline récente qui tendrait à montrer que la base du livre de sa fille Tatiana est loin d’être absurde. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le lecteur oublie rapidement les doutes sur les effets de ce nouvel organe et se laisse porter par cette histoire de "<em>mémoire neuve</em>" – pour reprendre un titre de Dominique A. Il suit les pas d’un Bruce transformé en vrai beau personnage romanesque, grâce à une mystérieuse donneuse qu’il n’aurait jamais dû connaître et qui lui a fait pourtant don du plus grand des cadeaux : "<em>Je lui dois la vie, et le goût de la vie. Comment lui dire merci, puisqu'elle n'est plus sur terre ?</em>"</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Tatiana de Rosnay,<em> Le Cœur d’une Autre<br /></em>éd. Le Livre de Poche, 1998, éd. Héloïse d’Ormesson, 2009, 282 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.tatianaderosnay.com" target="_blank" rel="noopener">http://www.tatianaderosnay.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/09/07/tatiana-de-rosnay-ses-oeuvres-6082996.html" target="_blank" rel="noopener">"Tatiana de Rosnay, son œuvre"</a></span></em><br /><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/02/24/premiers-fantomes-6131171.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-size: 10pt;">"Premiers fantômes"</span></em></a></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/2wxYifexwxE" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong><a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Likez, partagez</a>, <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #808080;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a> </strong>les blablas de Bla Bla Blog !</span></p>
Pedros
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Nous ne savons pas du tout respirer ! Mais cela n’empêche pas de mourir !
tag:xyzabcd.hautetfort.com,2019-02-19:6129923
2019-02-19T15:28:00+01:00
2019-02-19T15:28:00+01:00
J’avais suivi les émissions de David Servan-Schreiber concernant la...
<p>J’avais suivi les émissions de David Servan-Schreiber concernant <strong><u>la méthode EMDR</u></strong> antidépressive (TV, la règle suivie par l’œil d’un côté et de l’autre …)</p><p>J’en avais déduit que le fait d’activer les yeux de cette manière permettait d’échapper à la tendance de l’image fixe, etc.</p><p>D’autant plus que depuis l’année 1978, parce que prof de maths de 34 ans, parce que c’était l’époque où l’on parlait de l’hémisphère gauche analytique, du droit créatif, imaginatif.</p><p> </p><p>Ne voulant pas risquer de devenir « binaire », j’avais trouvé comme embryon de solution <strong><u>l’idée de m’habituer à respirer alternativement par une narine à la fois, synchroniquement avec la direction des yeux</u></strong></p><p> </p><p> (Je ne savais pas que le yoga prônait cette respiration alternée, n’avais appris que la mise en relation était de type symétrique …)</p><p> </p><p><strong><u>Depuis, quand je suis dans le calme, pendant des moments d’attente, pendant la sieste, pour m’endormir, au réveil, etc</u></strong>., <strong><u>je continue à pratiquer cette respiration, profitant d’une sorte d’appareil respiratoire </u></strong>(Totalement méconnu puisqu’on n’en parle pas à l’école, me semble-t-il) <strong><u>ressemblant à un instrument de musique …</u></strong></p><p>Je parie sur le fait qu’activer consciemment le côté gauche du corps, puis le droit, avant, mentalement, de les réunir, de les faire converger, devrait apporter un équilibrage de l’ensemble via les 2 hémisphères</p><p>De manière plus surréaliste, j’imagine que la convergence des deux flux d’ondes opposées pourrait créer des ondes scalaires bénéfiques …, pourquoi pas capables de guérir et plus (v. le paranormal)</p><p> </p><p><strong><u>*** Si une personne d’influence explicitait aux bon.ne.s endroits, adresses, l’intérêt de la respiration alternée reliée au titillement mental d’un hémisphère cérébral puis l’autre,</u></strong> <strong><u>au passage de l’un à l’autre pendant la phase de conservation de l’air inspiré</u></strong>, le tout au rythme du battement du cœur (Celui-ci, en plus, ralenti au fur et à mesure, qu’on arrive au point de relaxation, de lâcher prise, etc.), <strong><u>il me semble qu’elle apporterait quelque chose de positif !</u></strong></p><p> </p><p>Je passe des heures dans cette position/par jour.</p><p>Une fois dans cette sorte de « trip », on ne voit plus le temps passer !</p><p> </p><p><u>*** EN PRISON, CE TRUC POURRAIT RENDRE LA VIE BEAUCOUP PLUS SUPPORTABLE !</u></p><p> </p><p><u>TOUT LE MONDE, si cela se savait, était présenté aux gosses dès l’arrivée à l’école primaire, RESPIRERAIT CORRECTEMENT ! se laisserait moins embarquer et victime de l’addiction TOUJOURS PLUS !</u></p><p> </p><p><em>(N. B. J‘ai oublié de dire que je pratique le yoga quotidiennement, me contente maintenant le matin au réveil, pendant une demi-heure, sur mon lit, de rapprocher doucement le front des genoux ; ensuite pendant 1 h de me mettre en position fœtale (30 mn, 3mn d’allongement, 30 mn de nouveau en fœtale.</em></p><p><em>Le soir, je me pose sur la tête pendant 30 mn)</em></p><p><em>*** Si vous étiez branché.e.s ou moins « lambda », vous pourriez ouvrir UN CRÉNEAU RESPIRATION plus que positif !</em></p><p><em>Quant à moi, j’ai abandonné toute tentative, n’espère plus rien, m’amuse encore à publier mais pour me démontrer que cela ne sert à rien !</em></p><p><em>À vous de jouer ! Y’en a qui ont essayé, … !</em></p><p><em>Bonne continuation.</em></p><p><em>Xyzabcd ou Pierre Payen (Dunkerque)</em></p><p><em>N. B. Hier, j’ai envoyé un mail vers le site :</em></p><table><tbody><tr><td colspan="3"><table><tbody><tr><td><p><strong><span style="font-size: 13.5pt;">Xavier Bazin - Santé Corps Esprit <xavier.bazin@sante-corps-esprit.email> </span></strong></p></td></tr></tbody></table></td><td><p>lun. 18 févr. 14:16 (Il y a 1 jour)</p></td></tr><tr><td> </td><td rowspan="2"> </td></tr><tr><td> </td></tr><tr><td width="261"> </td><td width="260"> </td><td width="2"> </td><td width="185"> </td></tr></tbody></table><p> </p><p> </p><table><tbody><tr><td><table><tbody><tr><td><p>« Guérison miraculeuse d’un cancer métastasé Cher(e) ami(e) de la Santé, Si vous avez raté l’histoire »</p><p><a href="https://www.le-projet-e.com/guerison-miraculeuse-dun-cancer-metastase/#respond"><strong><span style="color: #0033a5;">Donnez-moi votre opinion</span></strong></a>, s’il vous plaît.</p><p>Ce n’est pas un sujet facile, et plus nous serons nombreux à cogiter ensemble, plus nous nous enrichirons mutuellement.</p><p>Je compte sur vous.</p><p>Bonne santé, </p><p>Xavier Bazin </p><p><u>RÉSULTAT : Une réponse automatique signalant que les mails ne seront pas lus, les arrivées de courriers étant trop nombreux …</u></p></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table><p> </p><p> </p><p> </p>
Littérature de partout
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Christine de Pisan, Cent ballades d'amant et de dame
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-11-12:5998351
2017-11-12T05:00:00+01:00
2017-11-12T05:00:00+01:00
...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5721117" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/01/02/3179909047.jpg" alt="Christine_de_pisan-image-370x381.jpg" /></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Cent ballades d’amant et de dame, </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">XX, La Dame</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Se j’estoie bien certaine</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Que tout vostre cuer fust mien,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Et sans pensée vilaine</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">M’amissiez, je vous dy bien,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Que tant vous vueil ja de bien,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Que m’amour vostre seroit,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">N’autre jamais ne l’aroit.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Mais mains hmmes, par grant peine,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Faont accroire, et n’en est rien,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Qu’ils ayment d’amour certaine</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Les dames, et par maintien</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Faulx, font tant qu’on leur dit : « Tien </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Mon cuer qui tien est de droit,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">N’autre jamais ne l’aroit ».</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Par quoy s’ainsi amour vaine</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">M’avugloit, sur toute rien</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Me seroit douleur grevaine,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Mais s’estiez en tel lien</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Comme vous dictes, je tien</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Que mon penser s’i donroit,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">N’autre jamais ne l’aroit.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Le cuer dit : « Je vous retien ».</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Mais Doubtance y met du sien,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Mon vueil point ne vous lairoit</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">N’autre jamais ne l’aroit.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Christine de Pisan, <em>Cent ballades d’amant </em></span></p><p style="padding-left: 270px;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">et de dame</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">, 10/18, 1982, p. 51.</span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p>
Littérature de partout
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Vladimir Maïakovski, Lettre à Lili Brik, 1917-1930
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-09-30:5984091
2017-09-30T05:00:00+02:00
2017-09-30T05:00:00+02:00
Ce qui s’ensuivit Plus qu’il n’est permis,...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5695580" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/02/3654732842.jpg" alt="Maïakovski.jpg" /></p><p style="padding-left: 300px;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Ce qui s’ensuivit</span></em></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Plus qu’il n’est permis, </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">plus qu’il ne faut, — </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">comme </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">un délire de poète surplombant le rêve : </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">la pelote du cœur se fit énorme, </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">énorme l’amour, </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">énorme la haine. </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Sous le fardeau, </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">les jambes </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">avançaient vacillantes, </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">— tu le sais,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> je suis </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">pourtant bien bâti — </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">néanmoins </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">je me traîne, appendice du cœur, </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">ployant mes épaules géantes. </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Je me gonfle d’un lait de poèmes, </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">sans pouvoir déborder, — </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">jusqu’au bord, et pourtant je m’emplis encore.</span></p><p style="padding-left: 300px;"> </p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Vladimir Maïakovski, <em>Lettres à Lili Brik</em>, <em>1917-1930</em>, </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">traduction Andrée Robel, Gallimard, 1969, p. 94-95.</span></p>
Littérature de partout
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Jean de Sponde, Les amours
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2017-08-22T05:00:00+02:00
2017-08-22T05:00:00+02:00
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<p style="text-align: center;"> <img id="media-5674824" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/00/772041154.jpg" alt="Spondepg.jpg" /></p><p style="padding-left: 240px;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Les amours, XVII</span></em></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Je sens dedans mon ame une guerre civile,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">D’un parti ma raison, mes sens d’un autre parti,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Dont le bruslant discord ne peut estre amorti,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Tant chacun son tranchant contre l’autre affile.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Mais mes sens sont armez d’un verre si fragile,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Que si le cœur bien tost ne s’en est départi,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Tout l’heur vers ma raison s’en verra converti,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Comme au parti plus fort, plus juste et plus utile.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Mes sens veulent ployer sous ce pesant fardeau</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Des ardeurs que me donne un esloigné flambeau ;</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Au rebours, la raison me renforce au martyre.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Faisons comme dans Rome, à ce peuple mutin</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">De mes sens inconstans, arrachons-les en fin !</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Et que nostre raison y plante son Empire.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Jean de Sponde, <em>Œuvres littéraires</em>, édition Alan </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Boase, Droz, 1978, p. 65.</span></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Malcolm Lowry, Pour l'amour de mourir
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-06-25:5956942
2017-06-25T05:00:00+02:00
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<p style="text-align: center;"> <img id="media-5649610" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/01/3785522525.jpg" alt="malcolm_lowry_bw.jpg" /></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"> Poème bizarre</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">J’ai connu un homme sans cœur ;</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Il dit que des enfants le lui ont arraché</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Et l’ont donné à un loup affamé</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Qui s’est enfui l’emportant dans sa gueule,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Et les enfants ont fui avec l’instituteur ;</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">L’animal aussi s’est enfui bien vite,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Et derrière lui, bizarre poursuite,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Titubait encor cet homme sans cœur.</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">J’ai vu cet homme l’autre jour,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Gonflé d’un orgueil ridicule,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Le cœur remis en place et la mine égayée ;</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">À son côté, tout radouci, trottait le loup.</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Malcolm Lowry, <em>Pour l’amour de mourir</em>, traduction </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">J.-M. Lucchioni, préface Bernard Noël, La</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Différence, 1976, p. 83.</span></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Dominique Maurizi, La lumière imaginée
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-06-09:5952273
2017-06-09T05:00:00+02:00
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<p style="text-align: center;"> <img id="media-5641337" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/01/3195086032.JPG" alt="Dominique MAURIZI.JPG" /></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Tais-toi mon cœur, tais-toi ! Des voix dans ma gorge. Mes lèvres sont rouge sang, ma bouche, maman, comme bouton de mon enfance, c’est ça, je vois et je joue ensemble, comme les fleurs je bois, je bois, comme le vent je danse dans les lauriers et les jasmins.</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Aux aguets je m’attache à ma promesse, vous entendre et vous sentir, <em>nuits </em>!, les blancs, les noirs et les autres chevaux de la terre. Les animaux nous parlent-ils ? On me dit non, moi je dis oui. Mes jours, mes nuits les voient, les sentent et les entendent ensemble —</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Sur le chemin des chiens mon âme a trouvé mon cœur.</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Sur le chemin des chiens, là ou personne ne veut aller.</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Dominique Maurizi, <em>La lumière imaginée</em>, Faï fioc, 2016, p. 23.</span></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Louise Labé, Sonnet III
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-03-25:5924830
2017-03-25T05:00:00+01:00
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<p style="text-align: center;"> <img id="media-5592283" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/01/01/3342091311.15.jpeg" alt="Unknown.jpeg" /></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"> Sonnet IIII</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Depuis qu’amour cruel empoisonna</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Premierement de son feu ma poitrine,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Tousjours brulay de sa fureur divine,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Qui un seul iour mon cœur n’abandonna.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Quelque travail, dont assez me donna,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Quelque menasse & procheine ruïne :</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Quelque penser de mort qui tout termine,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> De rien mon cœur ardent ne s’estonna.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Tant plus qu’amour nous vient fort assaillir,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Plus il nous fait nos forces recueillir,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Et toujours frais en ses combats fait estre :</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Mais ce n’est pas qu’en rien nous favorise,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Cil qui les Dieus & les hommes mesprise :</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Mais pour plus fort contre les fors paroitre.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Louis Labé, <em>Sonnets</em>, dans <em>Œuvres</em>, Slatkine,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">1981, p. 95.</span></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Henri Pichette, les ditelis du rougegorge
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-02-09:5908732
2017-02-09T05:00:00+01:00
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<p style="text-align: center;"> <img id="media-5562600" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/00/316076448.jpg" alt="83951240_o.jpg" /></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Petit propriétaire à la cravate rouge</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> il chante contre l’intrus</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> il se rengorge se redresse</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> il se campe torse bombé</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">tant le cœur lui bat le sang qui bout</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> ses yeux flamboient</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> son corps saccade</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">et plus il mélodie plus il furibonde</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Gare la bagarre !</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">on pourrait bien se voler grièvement</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> dans les plumes.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Henri Pichette, <em>Les ditelis du rougegorge</em>,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Gallimard, 2005, p. 49.</span></p>
Littérature de partout
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Guido Cavalcanti, Rime
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2016-10-30:5867343
2016-10-30T05:00:00+01:00
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<p style="padding-left: 270px;"><img id="media-5490178" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/00/2099503194.jpg" alt="510_cavalcanti_guido.jpg.pagespeed.ce.aHI8lLpuIF.jpg" /></p><p style="padding-left: 240px;"> </p><p style="padding-left: 240px;"> </p><p style="padding-left: 240px;"> </p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"> </p><p style="padding-left: 240px;"> </p><p style="padding-left: 240px;"> </p><p style="padding-left: 240px;"> </p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">XXIV sonnet</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Amour m’a fait revivre un amoureux</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">regard spirituel, si attirant</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qu’il me saisit aujourd’hui beaucoup mieux</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">et me force à penser d’un cœur ardent</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> à ma dame, envers qui ne vaut rien</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">ni merci ni pitié ni d’être patient,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">elle qui souvent me cause un chagrin</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">tel que mon cœur peu de vie en ressent.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Mais quand je sens qu’un aussi doux regard</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">depuis les yeux jusqu’au cœur m’est entré</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">et y a mis un esprit tout de joie,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> de rendre grâces à elle je ne tarde :</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">ainsi soit-elle par Amour priée</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qu’un peu de pitié ennui ne lui soit !</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Guido Cavalcanti, <em>Rime,</em> traduction Danièle Robert,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Vagabonde, 2012, p. 89.</span></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Umberto Saba, Chansonnettes pisanes
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2016-10-22:5863891
2016-10-22T05:00:00+02:00
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<p style="text-align: center;"> <img id="media-5484473" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/01/00/349057970.22.jpeg" alt="images.jpeg" /> </p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Chansonnettes pisanes</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">I</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Clairsemées les eaux du fleuve </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> immobile une hirondelle, </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> sur la rive un brancard, </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> lent, très lent avance. </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Lent, je le suis : je pressens</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> la douleur, le cœur m’opprime, </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> et s’allument les premières </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> étoiles au-dessus de la ville. </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Blêmes lumières s’allumant le long </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> de l’Arno ; le jour est encore clair,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> et tant d’ennui tout autour </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> que chacun en mourra.</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Umberto Saba, traduction Thierry</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Gillybœuf, dans <em>Rehauts</em>, n° 38, p. 10.</span></p>
Jacques GIMARD
http://nostaljg.hautetfort.com/about.html
NOSTAL-ZIK N°07
tag:nostaljg.hautetfort.com,2016-10-19:5862930
2016-10-19T17:38:00+02:00
2016-10-19T17:38:00+02:00
Puisque la nostalgie aime les belles mélodies, ne résistons pas au...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Puisque la <em><strong><span style="color: #ff0000;">nostalgie</span></strong></em> aime les belles mélodies, ne résistons pas au plaisir d’écouter Maxime Le Forestier nous raconter <em>« Les jours meilleurs »</em>, ceux que l’on aime regarder dans le rétroviseur, ou mieux encore : ceux qu’on espère voir bien vite arriver lorsque le présent n’apporte rien d’affriolant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">De toute évidence, cultiver l’espérance sera toujours plus enchanteur que ruminer le passé, même s’il est tentant, sous prétexte d’examen de conscience, de se laisser aller à <em>« entendre gémir les cœurs des si jamais su, si jamais pu et si j’avais eu moins peur. »</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Ainsi mis en musique, ces mots prennent soudain une résonance si particulière, — un sens si dérisoire aussi —, que nous n’avons vraiment plus envie de réveiller regrets ou remords. Tout simplement parce qu’ils sont devant nous, les jours meilleurs !</span></p><p><span style="font-family: Arial;"> <br /><iframe width="360" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/j6NhNgYcR7Q?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial; color: #262626; font-size: 8pt;"><em>« Les jours meilleurs »</em>, à quatre guitares.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial; color: #262626; font-size: 8pt;">Maxime Le Forestier, Jean-Félix Lalanne, Manu Galvin et Michel Haumont — Paris, 30 mars 2002 </span></p>
Littérature de partout
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Catherine Pozzi, Très haut amour
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2016-03-30:5780944
2016-03-30T05:00:00+02:00
2016-03-30T05:00:00+02:00
Chanson sans gestes Sur la planète de douleurs Les roses...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5333011" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/02/160280419.jpg" alt="catherine_pozzi2.jpg" /></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Chanson sans gestes</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Sur la planète de douleurs</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Les roses vont jusqu'au ciel même.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Devant le mur d'azur tu meurs</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Du mal qui vient d'ailleurs.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Soleil, soleil fleur de souci</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Touche un cœur de ta pointe extrême</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Le rayon jeté sans merci</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Du passé jusqu'ici.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Mon cœur est une rose aussi</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Il est plein de rois et de reines</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Ils ont vécu ils ont fini</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Ils souffrent où je suis.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Ils ont dormi ils ont péri</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Ils s'éveilleront si je t'aime.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Un trait les touche sans merci</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> L'amour n'est pas l'ami.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Ô prisonniers ! dormez ainsi</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Ne quittez les ombres suprêmes</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">La caresse est blessure ainsi</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Le soleil passe aussi.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Catherine Pozzi, <em>Très haut amour</em>, édition de</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Claire Paulhan et Laurence Joseph,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Poésie/Gallimard, 2002, p. 63-64.</span></p>
Pedros
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Voilà la véritable RÉVOLUTION, MUTATION, CHANGEMENT D’ÈRE !
tag:xyzabcd.hautetfort.com,2016-03-18:5776023
2016-03-18T11:49:00+01:00
2016-03-18T11:49:00+01:00
LES RICHES sont ravis ! Ils pourront bientôt devenir des...
<h1><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; color: windowtext;">LES RICHES sont ravis ! Ils pourront bientôt devenir des SISYPHE !</span></h1><h1><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; color: windowtext;">Mais, chers homo sapiens, tenez bon ! Dans quelques années vous pourrez, vous aussi, si vous travaillez et réussissez bien, accéder au sort de Sisyphe !</span></h1><h1><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; color: windowtext;">Humour. Les humanistes se réjouissent ! Et bien sûr, en première ligne, notre futur FLAMBY ÉTERNEL !</span></h1><h1><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; color: windowtext;">Voir l’article : « <u>Un cœur neuf créé à partir de cellules souches de peau humaine</u> »</span></h1><p><strong><a href="https://fr.sputniknews.com/">https://fr.sputniknews.com/</a></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt;">Cherchant à fabriquer des organes à transplanter, les chercheurs américains de l'Hôpital général du Massachusetts ont réussi à reproduire du tissu cardiaque fonctionnel à partir de cellules souches reprogrammées extraites de la peau d'un patient.</span></strong></p><p>Une équipe de bio-ingénieurs américains de l'Hôpital général du Massachusetts a utilisé des cellules souches pluripotentes induites (CSPi), issues de cellules de peau humaine d’adulte reprogrammées pour reproduire un tissu musculaire cardiaque fonctionnel, selon une étude publiée dans la revue <a href="http://circres.ahajournals.org/content/118/1/56">Circulation Research</a>.</p><p>Selon les experts, il s'agit d'une percée importante dans la bio-industrie, un grand pas en avant pour réparer les lésions du cœur. A l'avenir, grâce aux progrès des biotechnologies, les médecins pourront utiliser des cellules souches du patient pour faire croître des organes "sur mesure" et éviter ainsi tout risque de rejet. </p><p>Des chercheurs américains sont parvenus à recréer du tissu cardiaque efficient et capable de battre à plus de 40 pulsations par minute. La médecine régénérative se donne pour ambition, entre autres, de fabriquer des organes ou des tissus en intégralité afin de les implanter dans le corps des patients malades. </p><p>Les CSPi sont des cellules matures reprogrammées. On leur fait retrouver un état quasi embryonnaire, à partir duquel elles peuvent développer n'importe quelles cellules du corps. Les cellules ainsi créées recouvrent la structure spéciale, une sorte de charpente de tissus inertes sur lesquels les cellules viennent adhérer avant de croître. </p><p>Placés dans cette structure en trois dimensions, les précurseurs cellulaires se développent pour former du muscle cardiaque, et après vingt jours d'irrigation sanguine, l'organe reconstruit "commence à battre au rythme de 40 à 50 battements par minute", selon l'étude. </p><p>"On est cependant encore loin de recréer un cœur humain dans son intégralité", préviennent les bio-ingénieurs qui espèrent toutefois que cette étude contribuera, dans le futur, à remplacer un morceau de tissu endommagé par une attaque cardiaque, voire l'organe entier. </p><p>Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalité dans le monde. La régénération de tissu cardiaque représente ainsi un espoir pour les personnes souffrant des maladies du cœur. </p><p><strong><u>Chouette ! Les homo dits sapiens vont bientôt se battre pour devenir des Sisyphe !</u></strong></p><p>Finalement, les histoires présentées par les religions ne sont pas aussi stupides qu’on pouvait croire au premier abord !</p><p>Les gens vont bientôt pouvoir opter pour l’enfer éternel, sauf qu’il sera terrestre et payant (Il faudra payer les entretiens et les changements de cœur !</p><p><strong>1) Malheur encore aux pauvres ! C’est vraiment « dégueulasse » !</strong></p><p><strong>2) MEA CULPA ! EH OUI ! ILS AVAIENT RAISON, LES « 1%+ » ! C. à d. TOUS LES GENS QUI AVAIENT ENTERRÉ LE BILAN DE 2005 concernant notre génome» ! </strong></p><p><strong>Ils ne sont pas des chimpanzés boostés mais des Sisyphe potentiels !</strong></p><p><strong>Ils vont avoir envie de se démener « toujours plus » pour gagner t. p. et se payer puis prolonger t. p. ce voyage dans le temps !</strong></p><p><strong>Et aussi se battre t. p. contre les futurs robots qui les dépasseront en intelligence et tendront à les mettre t. p. au chômage ! </strong></p><p><strong>Que de belles et féériques foires d’empoigne pour accéder à ce nouveau statut prestigieux ! </strong></p><p><em>*** N. B. Ne devrait-on pas lancer une campagne, se cotiser de suite, pour que les Barbarin, Boutin &Cie puissent devenir les 1iers Sisyphe ? ! </em></p><p><em>C’est tout de même des pièces uniques ! À garder précieusement comme des symboles « COLLECTOR » du patrimoine national ...</em></p><p><em>Coluche parlait du « Plus blanc que blanc » ; Devos, du « Rien ce n’est pas rien »</em></p><p><em>Bientôt, après les « Cons », apparaîtront les « Cons</em><em><span style="font-size: 18.0pt;">² </span>» si un changement d’ère n’intervenait pas très prochainement !</em></p><p><em>Amen ou AAEEGGGGExplosions Nouvelle ère(Aussi !)<br /></em></p><p><em>Pierre Payen (Dunkerque)</em></p><p> </p><p><strong> </strong></p><p><strong> </strong></p><p> </p>
Littérature de partout
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Eugène Savitzkaya, Nouba
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2016-01-09:5740849
2016-01-09T05:00:00+01:00
2016-01-09T05:00:00+01:00
...
<p> </p><p style="text-align: center;"> <img id="media-5259468" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/01/3806198491.jpg" alt="eugene-savitzkaya_5213911.jpg" /></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">[...]</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">y a-t-il quelqu’un</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">à côté d emoi ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qui partagera ma couche ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">où serai-je demain ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">demain sera-t-il ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">serai-je demain ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">où demain sera-t-il ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qu’en sera-t-il demain ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">de qui sont ces os ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qui tient à ses os ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">où serons-nous demain ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qui boit mon sang ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">ai-je du sang ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">que dit le sang ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qui saigne ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">à quelle heure saigne-t-on ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">saigne-t-on à sa guise ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">où est mon mari ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">mon mari est-il ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">est-il mon mari ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qui est contre mon cœur ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">contre qui est mon cœur ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qui contient mon cœur ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">que contient mon cœur ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">où est ma fiancée ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qui est ma fiancée ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">ai-je une fiancée ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">on se fiance ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qui se fiance ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">se fiance-t-on ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">fiance-t-on ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">comment faire ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">on nous flétrit ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">nous flétrit-on ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qui est au timon ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qui nous émascule ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qui est l’homme ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">qui est la femme ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">quel temps fait-il ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">fait-il du temps ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">du temps se fait-il ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">comment se fait le temps ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">où se fait-il ?</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">[...]</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Eugène Savitzkaya, <em>Nouba</em>, Yellow Now</span></p><p style="padding-left: 450px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">(Crisnée, Belgique), 2007, np.</span></p><p style="padding-left: 390px;"> </p>
Le Blog de Chevreuse
http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/about.html
OUI au Cœur de Parc
tag:leblogdechevreuse.hautetfort.com,2015-05-15:5622690
2015-05-15T23:22:00+02:00
2015-05-15T23:22:00+02:00
Nous entendons parfois que nous serons avalés par une entité...
<p style="margin-right: -0cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="margin-right: -0cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Nous entendons parfois que nous serons avalés par une entité urbaine plus grande un jour, plus tard. La chose serait inéluctable, il faudrait avancer cette absorption future.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Notre vision est que la Communauté de Communes de la Haute Vallée de Chevreuse ( CCHVC) constitue un ensemble rural fort et dopé par le Parc Naturel Régional (PNR).</span></p><p style="margin-right: -0cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si, dans le futur, les ensembles ruraux doivent rejoindre une Communauté d’Agglomération, nous pourrions y aller tous ensemble et établir, négocier, choisir un partenariat tenant pleinement compte de notre spécificité rurale. Notre force serait décuplée par rapport à une absorption commune par commune.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a style="margin-right: -0cm; margin-bottom: 0cm;" title="Le Coeur de Parc par Michel DARLAY" href="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/00/00/260649318.jpg" target="_blank"><img id="media-5041424" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/00/00/1166843643.jpg" alt="gaisne,michel,coeur,parc,cchvc,urbanisation,cadre de vie,projet,territoire" width="422" height="316" /></a></span></p><p style="margin-right: -0cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Aller dans une Communauté d’Agglo de l’unité urbaine c’est, en ce moment, choisir d’être broyé par des indicateurs de convergence qui ont été créés pour homogénéiser un ensemble urbain. Une commune seule n’y a pas de poids, même si elle s’appelle Chevreuse ou Saint-Rémy-lès-Chevreuse. L’exemple de Magny-les-Hameaux soumise au rouleau compresseur d’urbanisation de ville nouvelle doit nous interpeller.</span></p><p style="margin-right: -0cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Notre cadre de vie unique mérite une action résolue et volontaire de chaque commune pour adhérer à un projet vivant. Nous avons un atout majeur avec un développement raisonné du tourisme dans l’écrin de nos paysages.</span></p><p style="margin-right: -0cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="margin-right: 0cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> <strong>QUE LE CŒUR DU PARC SE RASSEMBLE, SE FORTIFIE, SE RENFORCE ! </strong></span></p><p style="margin-right: 0cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> <strong>ACTIVONS LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE LA HAUTE VALLÉE DE CHEVREUSE</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="margin-right: 0cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><em>Michel GAISNE</em></strong></span></p><p style="margin-right: 0cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="margin-right: 0cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p>
Littérature de partout
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Georg Trakl, ”Chant d'un merle captif”, dans Œuvres complètes
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2015-04-28:5610862
2015-04-28T05:00:00+02:00
2015-04-28T05:00:00+02:00
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<p> </p><p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="color: blue;">Chant d’un merle captif</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="text-align: center;"> <img id="media-5018938" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/00/2372046535.jpg" alt="georg-trakl.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Souffle obscur dans les branchages verts.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Des fleurettes bleues flottent autour du visage</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Du solitaire, du pas doré</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Mourant sous l’olivier.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">S’envole, à coups d’aile, la nuit.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Si doucement saigne l’humilité,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Rosée qui goutte lentement de l’épine fleurie.<br /> La miséricorde de bras radieux</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Enveloppe un cœur qui se brise.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Georg Trakl, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Œuvres complètes</em>, traduites de l’allemand par Marc Petit et Jean-Claude Schneider, Gallimard, 1972, p. 130.</span></p>
Littérature de partout
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Philippe Beck, Contre un Boileau, un art poétique
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2015-02-08:5554272
2015-02-08T05:03:00+01:00
2015-02-08T05:03:00+01:00
(Ouverture du livre) ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4896116" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/00/958521947.jpg" alt="Philippe B.jpg" /></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">(Ouverture du livre) </span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>L’art poétique est un manuel. Il manie les idées pratiques qu’il suggère. Il fournit des idées pratiques à manier. Il pense pour le poème. Mais c’est un <em style="mso-bidi-font-style: normal;">fournisseur paradoxal</em> : il manie des idées théoriques en vue d’une pratique (une poétique), et pratique sa théorie en affinité, éclaire son chemin, élabore son tracé au mieux, en avançant, dans l’horizon du poème. Il a un <em style="mso-bidi-font-style: normal;">intellect rythmique</em>. Des mains du siècle, horizontales, le suscitent d’abord : elles ont perfectionné la force rythmique du discours, ses balancements, créé des <em style="mso-bidi-font-style: normal;">poèmes dehors</em>, des <em style="mso-bidi-font-style: normal;">poèmes exprès</em> d’après des idées pratiques originales, glissantes, intéressantes, étoiles d’une <em style="mso-bidi-font-style: normal;">reconstitution intimée</em>. La théorie (l’optique reconstitutionnelle) est antérieure (enveloppée en puissance, impliquée), contemporaine et postérieure à la création intentionnelle d’une <em style="mso-bidi-font-style: normal;">utopie du discours</em> appelée poème ; elle s’égale en droit à l’intense procédure à accomplir, comme son projet dépendant et assignable. Le projet est <em style="mso-bidi-font-style: normal;">dedans</em>, c’est-à-dire <em style="mso-bidi-font-style: normal;">dans la nasse</em>, lié. Comme théorie à manier, dépendante, l’art poétique se déclare intime de l’objet qu’il manie avec cœur en affinité ; il peut s’ordonner à l’objet huilé dont il double la puissance, par intellection sensible, et le captiver. En avril 1842, Thoreau note : « L’expérience est dans les doigts et dans la tête. Le cœur n’a pas d’expérience. » Il faut donc imaginer <em style="mso-bidi-font-style: normal;">un cœur sur la main</em>, une générosité reconstituante, dans la réflexion, « quand le doigt du poète y fait passer son phosphore » (Joubert, « De la poésie », <span style="font-variant: small-caps;">XLVIII). </span>C’est-à-dire un <em style="mso-bidi-font-style: normal;">cœur de procédure</em> (un <em style="mso-bidi-font-style: normal;">thumos</em>, un <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Gemüt</em>, une force d’élan versée), un foyer processuel pensé par la main ou dans la main qui avance<sup>(1)</sup>.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Philippe Beck, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Contre un Boileau, un art poétique</em>, Fayard, 2015, p. 13.</span></p><div style="mso-element: para-border-div; border: none; border-bottom: solid windowtext 1.5pt; padding: 0cm 0cm 1.0pt 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 0cm;"><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; border: none; mso-border-bottom-alt: solid windowtext 1.5pt; padding: 0cm; mso-padding-alt: 0cm 0cm 1.0pt 0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p></div><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 13.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">(1) Contre Benn, qui dit : « Un <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Gemüt </em>? Je n’en ai aucun. » « Gemüt ? Gemüt habe ich keines. » Dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Die Struktur der modernen Lyrik</em>, Hugo Friedrich reprend à son compte le thème des <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Probleme der Lyrik</em> de Benn (1951). Ainsi se renforce une <em style="mso-bidi-font-style: normal;">doctrine sans cœur </em>de la poésie, doublée d’une doctrine de la <em style="mso-bidi-font-style: normal;">poésie sans cœur</em>, c’est-à-dire sans foyer problématique, sans intellect rythmique, « instinct logique » ou instinct formateur, immanent et reconstituable. Car c’est exactement ce que désigne, quoi qu’il en soit, le mot <em style="mso-bidi-font-style: normal;">cœur</em> : Empédocle dit que le cœur est le lieu des pensées, pensées qui se pensent ou pensées impuissantes à se penser.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Philippe Beck, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Contre un Boileau, un art poétique</em>, Fayard, 2015, p. 13.</span></p><p> </p><div style="mso-element: para-border-div; border: none; border-bottom: solid windowtext 1.5pt; padding: 0cm 0cm 1.0pt 0cm; margin-left: 2.0cm; margin-right: 0cm;"><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; border: none; mso-border-bottom-alt: solid windowtext 1.5pt; padding: 0cm; mso-padding-alt: 0cm 0cm 1.0pt 0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p></div><p> </p><p> </p>
Raymond ALCOVERE
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Mémoire
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2014-10-23:5474939
2014-10-23T21:25:00+02:00
2014-10-23T21:25:00+02:00
« Ce qui touche le cœur se grave dans la...
<p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; line-height: 18px; white-space: pre-wrap; background-color: #f5f8fa;"><img id="media-4734404" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/02/00/2227548140.jpg" alt="ciné.jpg" /></span></span></p><h1 style="margin-top: 0cm; margin-right: 30.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 1.0cm;"><span style="font-weight: normal;"><span style="color: #c0c0c0;">« Ce qui touche le cœur se grave dans la mémoire. » : Voltaire</span></span></h1><p> </p>
Littérature de partout
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Sappho, fragment 31, dans Yves Battistini, Lyra erotica
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2014-09-22T05:00:00+02:00
2014-09-22T05:00:00+02:00
Mes yeux sont éblouis : il goûte le bonheur des dieux cet homme qui,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3312516" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/02/3147844767.jpeg" alt="sappho1.jpeg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Mes yeux sont éblouis : il goûte le bonheur des dieux</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">cet homme qui, devant toi,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">prend place, tout près de toi, captivé,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: Baskerville;">la douceur de ta voix</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: Baskerville;">et le désir d'aimer qui passe dans ton rire. Ah ! c'est bien pour cela,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: Baskerville;">un spasme étreint mon cœur dans ma poitrine.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Car si je te regarde, même un instant, je ne puis</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: Baskerville;">plus parler,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">mais d'abord ma langue est brisée, voici qu'un feu</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">subtil, soudain, a couru en frissons sous ma peau.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Mes yeux ne me laissent plus voir, un sifflement</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: Baskerville;">tournoie dans mes oreilles.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Une sueur glacée ruisselle sur mon corps, et je tremble,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">tout entière possédée, et je suis</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">plus verte que l'herbe. D'une morte j'ai presque</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: Baskerville;">l'apparence.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: Baskerville;">Mais il faut tout risquer...</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 42.55pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;">Sappho, fragment 31, dans Yves Battistini, <em>Lyra erotica</em>, VI<sup>e</sup> siècle de notre ère-IX<sup>e</sup> siècle avant Jésus-Christ, Imprimerie nationale éditions, 1992, p. 263-264.</span></span></p>
Littérature de partout
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Francisco de Quevedo, Les Furies et les Peines
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2014-07-30:5418555
2014-07-30T05:00:00+02:00
2014-07-30T05:00:00+02:00
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<p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"> </span></p><p style="text-align: center;"> <img id="media-4641277" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/01/00/727113385.jpg" alt="th-1.jpg" /></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond; color: #0000ff;">À Aminta, qui s’est couvert les yeux de la main</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">M’ôte le feu, neige me fait faveur</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">la main sous qui tes yeux ont disparu ;</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">n’est pas moins dure avec qui elle tue,</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">ni moins de flammes anime sa blancheur.</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">Le regard boit d’incendies la fraicheur,</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">et volcan aux veines les distribue ;</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">le cœur amant d’une peur prévenue,</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">craint tout ce blanc, car il le sent trompeur.</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">Si de tes yeux le brasier souverain,</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">tu le passes en ta main pour l’apaiser,</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">c’est là grande pitié du cœur humain ;</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">mais pas de toi, car il peut, éclipsé,</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">puisqu’elle est neige, liquéfier ta main,</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">si cette main ne veut pas le glacer.</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em><br class="Apple-interchange-newline" /><span style="color: #0000ff;">Aminta, que se cubrió los ojos con la mano</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em> </em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em>Lo que me quita en fuego, me da en nieve</em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em>lo mano que tus ojos me recata ;</em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em>y no es menos rigor con el que mata,</em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em>ni menos llamas su blancura mueve.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em> </em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em>La vista frescos los incendios bebe,<br /></em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em>y, volcán, por la venas los dilata ;</em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em>con miedo atento a la blancura trata</em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em>el pecho amante, que la siente aleve.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em> </em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em>Si de tus ojos el ardor tirano</em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em>le pasas por tu mano por templarle,</em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em>es gran piedad del corazón humano ;</em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em> </em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em>mas no de ti, que pude, al ocultarle,</em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em>pues es de nieve, derretir tu mano,</em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"> </p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><em>si ya tu mano no pretende belarle.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="color: #0000ff;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">Francisco de Quevedo, <em>Les Furies et les Peines, 102 sonnets</em></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">,</span></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond; color: #0000ff;"> Choix, présentation et traduction de Jacques Ancet, </span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 180px;"><span style="color: #0000ff;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">édition bilingue, <em>Poésie</em></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">/ Gallimard, 2010, p. 134-135.</span></span></p>
Littérature de partout
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André Frénaud, Nul ne s’égare, précédé de Hæres
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2014-07-03:5401450
2014-07-03T05:00:00+02:00
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La vie comme elle tourne et par exemple Ça va, ça tourne,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4612420" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/01/00/3716306591.8.jpg" alt="imgres.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">La vie comme elle tourne et par exemple</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Ça va, ça tourne, c’est débrayé,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">depuis toujours ça tourne mal.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Les parties nobles, les parties douces,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la matière grise,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">les nouveaux-nés, les chevronnés, les charlatans,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">les désolés, les acharnés, les ortolans,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">les magiciens, les mécaniciens et les fortiches,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">tout est égal et fait du vent.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Tout se dépose et sous la langue fait amertume.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Corps rechignés, amour rendu,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">À roue qui tourne, éclats, fumées,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Cela donne soif, faut en convenir.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Ça vous complique et vous recuit.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Ça vous alarme, ça vous suffoque.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Tout se morfond et se déglingue et se raidit.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Se prend, s’enfonce. Vas-y. Va-t-en. La joie, la frime.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">La folie calme et les grands cris. Ça prend confiance.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Ça va venir. Parties honteuses, le cœur ballant.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Rêverie pleine et la dent creuse.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Le corps brûlant. Ça reprend vie.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 99.15pt; text-align: justify; text-indent: 7.05pt; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Ça va venir… T’émerveilla…</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 99.15pt; text-align: justify; text-indent: 7.05pt; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Ça va venir.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 99.15pt; text-align: justify; text-indent: 7.05pt; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Tout est pour rien.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 99.15pt; text-align: justify; text-indent: 7.05pt; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Tout vaut pour rire.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 13.85pt 0.0001pt 99.15pt; text-align: justify; text-indent: 7.05pt; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 13.85pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 99.15pt; text-align: justify; text-indent: 7.05pt;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>*</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 13.85pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 99.15pt; text-align: justify; text-indent: 7.05pt;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span><span style="mso-tab-count: 1;"> </span><span style="mso-tab-count: 1;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> <span style="color: #0000ff;"> </span></span><span style="color: #0000ff;">HÆRES</span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 13.85pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 1.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Il y a, au cœur du poème, derrière le poème, révélé par lui, un magma de multiples formes contraires, qui tournent, s’entrecroisent, se heurtent, veulent s’échapper… Et qui s’échappent, effectivement, en propos obscurs — ce sera le poème — sans ordre apparent, possiblement.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 13.85pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 1.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">C’est de la réalité cachée de soi qu’il s’agit, et une discontinuité, une incohérence même, qui ne sont pas voulues, peuvent se comprendre comme étant exigées par l’objet qui se forme pour qu’il se forme précisément, celui-ci ne pouvant le faire autrement qu’à sans cesse tourner court et<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>reprendre ailleurs, laissant percer quelque chose parfois d’un foyer incandescent, non maîtrisable, multiples traces reprises d’élan de l’Éros toujours insatisfait, irréductible.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-right: 13.85pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves>false</w:TrackMoves> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:DrawingGridHorizontalSpacing>18 pt</w:DrawingGridHorizontalSpacing> <w:DrawingGridVerticalSpacing>18 pt</w:DrawingGridVerticalSpacing> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:DontGrowAutofit/> <w:DontAutofitConstrainedTables/> <w:DontVertAlignInTxbx/> </w:Compatibility> </w:WordDocument></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="276"> </w:LatentStyles></xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-ascii-font-family:Cambria;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-font-family:Cambria;mso-hansi-theme-font:minor-latin;mso-ansi-language:EN-GB;mso-fareast-language:EN-US;}</style><![endif]--> <!--StartFragment--> <!--EndFragment--></p><p class="MsoNormal" style="margin-right: 13.85pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;">André Frénaud, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Nul ne s’égare</em>, précédé de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Hæres</em>, préface d’Yves Bonnefoy, Poésie/Gallimard, 2006, p. 265-266 et 58.</span></span></p>
Littérature de partout
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Malcolm Lowry, Pour l'amour de mourir
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2014-04-13:5344668
2014-04-13T05:04:00+02:00
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<p style="text-align: center;"><img id="media-4516580" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/01/599541714.5.jpg" alt="imgres-1.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="color: blue;">Poème bizarre</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">J'ai connu un homme sans cœur :</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Il dit que des enfants le lui ont arraché</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Et l'ont donné à un loup affamé</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Qui s'est enfui l'emportant dans sa gueule.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Et les enfants ont fui avec l'instituteur ;</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">L'animal aussi s'est enfui bien vite,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Et derrière lui, bizarre poursuite,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Titubait encore cet homme sans cœur.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">J'ai vu cet homme l'autre jour,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Gonflé d'un orgueil ridicule,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Le cœur remis en place et la mine égayée ;</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">À son côté, tout radouci, trottait le loup.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 60px;"><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves>false</w:TrackMoves> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:DrawingGridHorizontalSpacing>18 pt</w:DrawingGridHorizontalSpacing> <w:DrawingGridVerticalSpacing>18 pt</w:DrawingGridVerticalSpacing> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:DontGrowAutofit/> <w:DontAutofitConstrainedTables/> <w:DontVertAlignInTxbx/> </w:Compatibility> </w:WordDocument></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="276"> </w:LatentStyles></xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-ascii-font-family:Cambria;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-theme-font:minor-fareast;mso-hansi-font-family:Cambria;mso-hansi-theme-font:minor-latin;}</style><![endif]--> <!--StartFragment--> <!--EndFragment--></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 42.2pt 0.0001pt 99.25pt; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Malcolm Lowry, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Pour l'amour de mourir</em>, traduction de l'anglais de J.-M. Lucchioni, préface de Bernard Noël, éditions de la Différence, 1976, p. 83. </span></p>
Christian COTTET-EMARD
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Pourquoi les marronniers roses me fendent-ils le cœur ?
tag:cottetemard.hautetfort.com,2014-03-26:5332089
2014-03-26T00:31:42+01:00
2014-03-26T00:31:42+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4496746" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/447478259.jpg" alt="marronnier.jpg" /></p>
kl loth
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♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥…
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2014-01-05:5263291
2014-01-05T15:32:00+01:00
2014-01-05T15:32:00+01:00
Ma route est jalonnée de cœurs… (vu à Thionville, 5 octobre 2013)
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; font-size: large;"><strong>Ma route est jalonnée de cœurs…</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4390129" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/02/02/519024066.jpg" alt="cœur,biscuit,café" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff99cc; font-size: x-small;"><span style="font-size: small; color: #ff0000;">(vu à Thionville, 5 octobre 2013)</span></span></p>
Prieto
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Consécration de l’Irlande au Cœur Immaculé de Marie
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-08-15:5143368
2013-08-15T20:00:00+02:00
2013-08-15T20:00:00+02:00
En ce 15 août 2013, l’Irlande a été consacrée au Cœur Immaculé de Marie....
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">En ce 15 août 2013, l’Irlande a été consacrée au Cœur Immaculé de Marie. L’acte de consécration, présidé par le cardinal-Primat Sean Brady, s'est déroulé au sanctuaire marial de Knock, un des haut-lieux de pèlerinage catholique en Irlande qui accueille chaque année un million et demi de visiteurs, enfants des écoles ou personnes âgées, catholiques fervents ou simples curieux, la plupart en quête de guérison ou de paix. Des évêques, prêtres et fidèles venus de tout le pays ont assistés à la cérémonie.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il s’agit d’une initiative de la Conférence épiscopale alors que l’Eglise s’efforce de sortir d’une période particulièrement sombre, après les épreuves de ces dernières années. Elle veut confier à Marie les familles, les maisons et les diocèses irlandais et lui demander de veiller sur les jeunes.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a title="Radio Vatican" href="http://fr.radiovaticana.va/news/2013/08/14/l%E2%80%99irlande_consacr%C3%A9e_au_c%C5%93ur_immacul%C3%A9_de_marie/fr1-719631" target="_blank"><span style="color: #008080;">Radio Vatican</span></a></span>.</span></p>
Littérature de partout
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Vladimir Maïakovski, Lettres à Lili Brik
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2013-04-18:5047626
2013-04-18T05:00:00+02:00
2013-04-18T05:00:00+02:00
Adulte Adulte, on fait des affaires. Des roubles en...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4063998" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/00/289348249.jpg" alt="lilybricketmaiakovski.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville; color: #0000ff;">Adulte</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Adulte, on fait des affaires.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Des roubles en poche.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">De l'amour ,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">En voilà !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Pour cent petits roubles.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Et moi, sans domicile,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">les mains</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">dans les poches</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">déchirées,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">je m'en allais, les yeux ouverts.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">La nuit</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">vous mettez vos meilleurs habits,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">vous cherchez le repos sur l'épouse ou la veuve.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Et moi, Moscou m'étouffait dans ses bras,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">de l'anneau des boulevards sans fin.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Dans vos cœurs, </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">dans vos montres,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">vont et viennent les amantes.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Quels transports, partenaires de la couche d'amour !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Moi, qui suis la Place de la Passion<a title="" name="_ednref" href="#_edn1"><span class="MsoEndnoteReference">1</span></a>,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">je surprends</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">le sauvage battement du cœur des capitales.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Déboutonné,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">le cœur presque dehors,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">je m'ouvrais au soleil et à la flaque d'eau.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Entrez avec vos passions !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Grimpez avec vos amours !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Dès maintenant, j'ai perdu le contrôle de mon cœur. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Je connais chez autrui le domicile du cœur.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Il est dans la poitrine — c'est connu de chacun.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Avec moi,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">l'anatomie a perdu la tête.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Je suis tout cœur —</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Cela bat de partout.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Ô, combien furent-ils,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">seulement les printemps,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">en vingt ans engloutis dans sa fournaise !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Accumulé, leur poids n'est pas supportable.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Pas supportable,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">non pour le vers,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">mais à la lettre.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville; color: #0000ff;">Vladimir Maïakovski, Lettres à Lili Brik (1917-1930),</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville; color: #0000ff;">traduites du russe par Andrée Robel, présentées par Claude Frioux, Gallimard, 1969, p. 93-94.</span></p><div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" /><div id="edn"><p class="MsoEndnoteText"><span style="color: #0000ff;"><a title="" name="_edn1" href="#_ednref"><span class="MsoEndnoteReference" style="color: #0000ff;">1</span></a> Place à Moscou, où se trouvait le couvent du même nom. Aujourd'hui, place</span></p><p class="MsoEndnoteText"><span style="color: #0000ff;">Pouchkine [NdT]</span></p></div></div>
kl loth
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Touche moi…
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2013-02-14:4988466
2013-02-14T03:08:00+01:00
2013-02-14T03:08:00+01:00
À l'occasion de la Saint-Valentin, je dévoile l'un de mes nouveaux...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c10000;">À l'occasion de la Saint-Valentin, je dévoile l'un de mes nouveaux travaux…</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c10000;">Bonne journée à vous, avec ou sans…</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3971970" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/01/3379137616.jpg" alt="love,saint-valentin,cœur,contact,toucher,art,art contemporain" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px; text-align: left;"><strong>KL LOTH, "touche moi…"</strong>, 2013</span><br style="color: #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px; text-align: left;" /><span style="color: #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px; text-align: left;">original : fichier numérique, 4608×3072 pixels, 300 ppp</span></p>
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Winter Love ?
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2013-01-20:4963018
2013-01-20T17:32:00+01:00
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Et un cœur de neige ! Vu le 16 janvier, place des Tapis à la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3932917" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/00/1831327617.jpg" alt="love,cœur,neige,dessin dans la neige,snow graffiti" /></p><p style="text-align: center;">Et un cœur de neige !<br />Vu le 16 janvier, place des Tapis à la Croix-Rousse, Lyon 4e </p>
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Cœurs menacés…
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2012-12-29:4941297
2012-12-29T23:58:00+01:00
2012-12-29T23:58:00+01:00
Hier, après avoir visité l'exposition du Musée des cœurs brisés...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="color: #993366;">Hier, après avoir visité <a title="Exposition du Musée des Cœurs brisés" href="http://www.104.fr/programmation/evenement.html?evenement=166" target="_blank"><span style="color: #993366;">l'exposition</span></a> du <em><a title="Musée des Cœurs brisés de Zagreb" href="http://brokenships.com/" target="_blank"><span style="color: #993366;">Musée des cœurs brisés</span></a></em>, je découvre ces deux graffiti peints en doré dans les toilettes pour femmes du 104 à Paris…</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3901480" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/02/3694711059.jpg" alt="cœur,poignard,graffiti,wc,toilettes,le 104,affectif,sentiment,danger" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3901481" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/01/2610473923.jpg" alt="cœur,poignard,graffiti,wc,toilettes,le 104,affectif,sentiment,danger" /></p>
kl loth
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Cœurs illuminés !
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2012-12-07:4921071
2012-12-07T01:43:16+01:00
2012-12-07T01:43:16+01:00
Cœurs lumineux rue Édouard Herriot à Lyon J'♥
<p style="text-align: center;"><img id="media-3871725" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/00/2207208866.jpg" alt="illuminations,cœur,love,fête des lumières 2012" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3871726" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/02/1297462212.jpg" alt="illuminations,cœur,love,fête des lumières 2012" /></p><p style="text-align: center;">Cœurs lumineux rue Édouard Herriot à Lyon</p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600;">J'♥</span></p>
kl loth
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Pour dire… (Lambert Schlechter)
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2012-08-06:4798524
2012-08-06T01:24:00+02:00
2012-08-06T01:24:00+02:00
"pour dire amour les chinois combinent deux idéogrammes qui signifient...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #993366; font-size: small;">"pour dire <em>amour</em> les chinois combinent deux idéogrammes qui signifient <em>avaler</em> et <em>cœur</em>,"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #993366;">(Lambert Schlechter, <em>Le Murmure du monde</em>, Bordeaux, Le Castor Astral, 2006, p. 16)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Un auteur luxembourgeois à découvrir…</span></p>
kl loth
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street art or not sweet art or not ? (by Michel Jeannès)
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2012-06-16:4753924
2012-06-16T17:28:33+02:00
2012-06-16T17:28:33+02:00
(découvert par Michel Jeannès) Clicker sur la photo pour la voir en...
<p style="text-align: center;"><a href="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/00/4116346646.jpg" target="_blank"><img id="media-3629740" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/00/1804795206.jpg" alt="graff,graffiti,stencil,pochoir,cœur,coeur,maman,amour,mur,street art,streetart" /></a></p><p style="text-align: center;">(découvert par Michel Jeannès)</p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><em>Clicker sur la photo pour la voir en plus grand !</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;">Remarque de <em>Daily Life</em></span> : Une superbe réalisation ! S'il s'agit bien d'un pochoir (un sticker ?), il semble avoir été réalisé par découpe au laser… dans une plaque de métal peut être ?</p>
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Cœurs glanés
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2012-02-29:4618522
2012-02-29T02:45:00+01:00
2012-02-29T02:45:00+01:00
Un premier document de l'accrochage de mon exposition à la galerie 379 à...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un premier document de l'accrochage de mon exposition à la galerie 379 à Nancy : <em>Cœurs glanés</em>, un display d'une sélection de photos prises au jour le jour dans quelques villes…</span><br />(aussi présenté sous forme de slideshow)</p><p style="text-align: center;"><a href="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/02/3308144475.jpg" target="_blank"><img id="media-3463066" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/02/3144962635.jpg" alt="art,art contemporain,exposition,cœur,ville,urbain,murs,kl loth,collection,photos,archive" /></a></p><p style="text-align: center;">(Click sur la photo pour la voir en plus grand format)</p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">© kl loth 2005-2012</span></p>
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Mi ange mi démon…
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2011-11-07:3858128
2011-11-07T02:42:00+01:00
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Mi ange mi démon… et le cœur brisé ! (à moins que…) Graffiti vu au dos d'un...
<p style="text-align: justify;">Mi ange mi démon… et le cœur brisé !<br />(à moins que…)</p><p style="text-align: justify;">Graffiti vu au dos d'un siège du métro de Lyon.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3280777" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/00/491598019.jpg" alt="ange,démon,cœur,cœur brisé,graff,graffiti,métro" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">photo © kl loth 2011</span></p>
kl loth
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coeur travaux pour couture
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2011-07-04:3700094
2011-07-04T01:02:00+02:00
2011-07-04T01:02:00+02:00
Avenue Jean-Jaurès à Lyon, un magasin de fournitures pour travaux de...
<p style="text-align: justify;">Avenue Jean-Jaurès à Lyon, un magasin de fournitures pour travaux de couture, une mercerie… dont l'enseigne me fait soudain penser aux cœurs que découpe Michel Jeannès dans les photos, et que vous avez probablement aperçus sur ce blog.<br /> Rappelons que Michel Jeannès est le chargé de projets artistiques du collectif <em><a title="La Mercerie collectif artistique" href="http://www.lamercerie.eu/" target="_blank">La Mercerie</a>…</em> Je lui dédie ce petit clin d'œil !</p><p style="text-align: justify;"><em>On remarquera que cette enseigne écrit le mot cœur sans la ligature "œ", et qu'elle est surmontée de picots anti-pigeons. La vitrine est plutôt decayed…</em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3106541" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/02/2778146618.jpg" alt="coeur,cœur,couture,mercerie,enseigne" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3106544" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/01/916464810.jpg" alt="coeur,cœur,couture,mercerie,enseigne" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">© kl loth 2011</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;">Vérifiant sur le web le terme de "picots" concernant l'éloignement des pigeons, j'apprends l'existence de caissons pour "euthanasier" (sic) ceux-ci, des mini-chambres à gaz </span><span class="Apple-style-span" style="color: #ff0000;">en quelque sorte </span><span class="Apple-style-span" style="color: #ff0000;">(5 minutes d'agonie), ou encore par pompe à vide (10 minutes d'agonie environ). Cauchemar !</span></p>
kl loth
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Cœur à terre !
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2011-04-09:3181439
2011-04-09T01:25:33+02:00
2011-04-09T01:25:33+02:00
© kl loth 2011
<p style="text-align: center;"><img id="media-2977701" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/02/75003704.jpg" alt="sol,cœur,pavé,urbain" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">© kl loth 2011</span></p>
gonfalonniere
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Le ciel
tag:dominique-le-tourneau.hautetfort.com,2010-04-12:2636723
2010-04-12T05:10:00+02:00
2010-04-12T05:10:00+02:00
Interprétant l'invocation de la Prière du Seigneur : « Notre Père...
<p><span style="font-size: small;">Interprétant l'invocation de la Prière du Seigneur : « Notre Père qui est aux cieux », (saint Augustin) se demande : quel est ce ciel ? Où est-il ce ciel ? Et suit une réponse étonnante : « ... qui est aux cieux - cela signifie : dans les saints et dans les justes. En effet, les cieux sont les corps les plus élevés de l'univers, mais, étant cependant des corps, qui ne peuvent exister sinon en un lieu. Si toutefois on croit que le lieu de Dieu est dans les cieux comme dans les parties les plus hautes du monde, alors les oiseaux seraient plus heureux que nous, parce qu'ils vivraient plus près de Dieu. Mais il n'est pas écrit : « Le Seigneur est proche de ceux qui habitent sur les hauteurs ou sur les montagnes », mais plutôt : « Le Seigneur est proche du cœur brisé » (Psaume 34 [33], 19), expression qui se réfère à l'humilité. Comme le pécheur est appelé « terre », ainsi, à l'inverse, le juste peut être appelé « ciel » (<i>Serm. in monte</i> II 5, 17). Le ciel n'appartient pas à la géographie de l'espace, mais à la géographie du cœur. Et le cœur de Dieu, dans cette Nuit très sainte, s'est penché jusque dans l'étable : l'humilité de Dieu est le ciel. Et si nous entrons dans cette humilité, alors, nous toucherons le ciel. Alors, la terre deviendra aussi nouvelle. Avec l'humilité des bergers, mettons-nous en route, en cette Nuit très sainte, vers l'Enfant dans l'étable ! Touchons l'humilité de Dieu, le cœur de Dieu ! Alors, sa joie nous touchera et elle rendra le monde plus lumineux.</span></p> <p><span style="font-size: small;"><br /></span></p> <p><span style="font-size: small;">Benoît XVI, <i>Homélie</i>, 25 décembre 2007.</span></p> <p> </p>
gonfalonniere
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Le péché est stérile
tag:dominique-le-tourneau.hautetfort.com,2010-04-11:2636716
2010-04-11T05:07:00+02:00
2010-04-11T05:07:00+02:00
Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste...
<p><span style="font-size: small;">Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit,</span></p> <p><span style="font-size: small;">Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.</span></p> <p><span style="font-size: small;"><br /></span></p> <p><span style="font-size: small;"><i>Phèdre</i>, acte IV, scène VI, vers 1291-1292.</span></p> <p> </p>
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En forme de cœur… (Hozan Kebo)
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2010-01-26:2578557
2010-01-26T01:30:00+01:00
2010-01-26T01:30:00+01:00
Hozan Kebo a essayé le logiciel "Shape Collage", qui crée des formes à...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/00/15644066.png" target="_blank"><img name="media-2240906" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/00/967073583.png" id="media-2240906" alt="Kolibri.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Hozan Kebo a essayé le logiciel "Shape Collage", qui crée des formes à partir d'accumulations de photos… il l'a appliqué à l'ensemble des photos de mon travail qu'il a remaniées (mises en écho)…</p> <p style="text-align: left;"><span style="color: #800080;"><b><span style="font-family: courier new,courier;"><i><span style="font-size: small;">"autre essai du "shape" machin chouette précédemment mentionné<br /> après quelques essais qui n'ont rien donné de pataphysiquement intéressant<br /> la "forme" cœur m'a donné ça ci joint : j'aime beaucoup l'aléatoire aléas* azardeux* qui fait qu'une photo avec cœur se trouve bien visible".</span></i><br /> (Hozan Kebo)</span></b></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">* orthographe poétique… (note de la rédaction)<br /></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;">(cliquer pour voir le cœur en plus grand)</span></p> <hr /> <p style="text-align: justify;">Hozan Kebo publie maintenant une revue sur internet : <i>LE POD</i></p> <p style="text-align: left;"><span style="color: #993366;"><i>"le numéro 4 du poézine LE POD vient de sortir<br /> à l’adresse suivante <a href="http://www.calameo.com/read/000023214cde66fa0bc19" title="LE POD d'Hozan Kebo">http://www.calameo.com/read/000023214cde66fa0bc19</a><br /> où l’on verra le redac big chief rougir de honte et verdir de jalousie<br /> où l’on préférera Cendrars à Char<br /> où l’on découvrira les Sirènes de Léon<br /> où l’on n’ira pas à Oulan Bator<br /> où l’on verra que les « jours autres » il s’en passe de drôles !<br /> où l’on criera vive XXI plutôt que 22 v’la les flics<br /> où l’on croisera un lézard , un alligator et bien sur un colibri<br /> etc."</i></span></p>
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Cœur de sable, cœur sablé !
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2009-08-07:2318494
2009-08-07T21:34:00+02:00
2009-08-07T21:34:00+02:00
Ça y est ! Voici ma nouvelle carte postale éditée au sein du réseau...
<p style="text-align: justify;"><b>Ça y est !<br /> Voici ma nouvelle carte postale éditée au sein du réseau artistique <a target="_blank" title="cartes postales d'artistes cARTed" href="http://carted.eu/">cARTed</a>, sur le thème des châteaux de sable et des amours de vacances…</b></p> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/02/1699260793.jpg" id="media-1914677" alt="coeur-sable-6-DL.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-1914677" /></div> <div style="text-align: center"><b>« cœur de sable, cœur sablé » (2009)</b><br /> carte postale éditée en noir et blanc à 500 exemplaires, juillet 2009<br /> 10,5 x 15 cm<br /> éd. <a target="_blank" title="cARTed cartes postales d'artistes" href="http://carted.eu/">cARTed</a></div> <div style="text-align: center"><br /></div> <div style="text-align: center">à voir en plus grand sur <a target="_blank" title="carte postale de kl loth" href="http://www.kl-loth.com/sable.html">kl-loth.com</a><br /></div> <div style="text-align: center"><br /></div> <div style="text-align: center"><span style="font-size: x-small;">© kl loth 2009</span><br /></div>
kl loth
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Régression ?
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2009-04-14:2146079
2009-04-14T12:34:00+02:00
2009-04-14T12:34:00+02:00
Quelques graffs à la dédicace insolite, toujours rue de l'Alma et alentour....
<p>Quelques graffs à la dédicace insolite, toujours rue de l'Alma et alentour.<br /> Le geste, l'écriture, me semblent trop maîtrisés pour être d'un enfant. Un adulte ?<br /> <i>Regressus ad utero</i> ?</p> <p>À noter la signature : "XIII".<br /> En rapport avec la célèbre bande dessinée ?</p> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/00/103246324.jpg" id="media-1696872" alt="pour-maman-1.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/00/1099371300.jpg" id="media-1696874" alt="pour-maman-2.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/00/2095528596.jpg" id="media-1696875" alt="pour-maman-3.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/02/2050058459.jpg" id="media-1718823" alt="maman-1.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> </div> </div>
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Effacement / Colibrisation (Hozan Kebo)
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2009-04-12:2144184
2009-04-12T23:12:00+02:00
2009-04-12T23:12:00+02:00
("bidouillage" par Hozan Kebo)
<div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/02/1208492753.jpg" id="media-1694276" alt="coeur 3-1.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: center">("bidouillage" par Hozan Kebo)<br /></div>
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Effacement / Apparition (Hozan Kebo)
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2009-04-12:2143694
2009-04-12T17:55:00+02:00
2009-04-12T17:55:00+02:00
Reçu ce matin d'Hozan Kebo (cf. le blog Noniouze ), ces photos subtilement...
<p>Reçu ce matin d'Hozan Kebo (cf. le blog <a target="_blank" title="le blog noniouze d'Hozan Kebo" href="http://noniouze.blogspot.com/">Noniouze</a>), ces photos subtilement remaniées :</p> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/02/01/327637155.jpg" id="media-1693679" alt="coeur 3.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-1693679" /> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/01/534708973.jpg" id="media-1693683" alt="coeur copie.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-1693683" /></div> </div> <div style="text-align: center"><br /></div> <div style="text-align: center"><span style="font-size: large;">Merci HK !</span><br /></div>
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Je m'efface
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2009-04-12:2143080
2009-04-12T01:55:00+02:00
2009-04-12T01:55:00+02:00
Un cœur subtilement effacé, tellement poignant ! © kl loth...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #808080;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: courier new,courier;"><b>Un cœur subtilement effacé, tellement poignant !</b></span></span></span></p> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/02/02/1667039650.jpg" id="media-1692844" alt="faded-heart.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-1692844" /></div> <div style="text-align: center"><span style="font-size: x-small;">© kl loth 2009</span><br /></div> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #808080;"><span style="font-size: medium;"><b><span style="font-family: courier new,courier;"><span style="font-size: large;">Qui me fait penser à <a target="_blank" title="carte postale de kl loth" href="http://www.kl-loth.com/je-m-efface.html">ma réalisation</a> en carte postale "je m'effa</span><span style="font-size: large;">ce"…</span></span></b></span></span></p> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/02/00/426889410.jpg" id="media-1692845" alt="efface.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-1692845" /></div> <div style="text-align: center"><b>« je m'efface »<br /></b> carte postale éditée à 800 exemplaires, novembre 2008<br /> 10,5 x 15 cm<br /> éd. cARTed</div> <div style="text-align: center"><br /></div> <div style="text-align: center"><span style="font-size: x-small;">© kl loth 2008</span></div> <div style="text-align: center"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><span style="color: #808080;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: courier new,courier;"><b>Mais là, pour ce cœur : effacé <i>par quelqu'un d'autre</i> ! Grr…</b></span></span></span><br /></div>
yoyostereo
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Le moineau des filles
tag:riddims.hautetfort.com,2008-04-30:1597369
2008-04-30T12:19:24+02:00
2008-04-30T12:19:24+02:00
Ce reflet dans le miroir ne te montre pas.Demain sera fait de mon...
Ce reflet dans le miroir ne te montre pas.Demain sera fait de mon ignorance.je veux me livrer à l'astre solaire,faire l'amour au vent et à la pluie. le moineau des fillesdévale la ville…Se brûler à ne pas se dire "je t'aime"de peur de ne plus le penser un jour.Alors "Toujours devient jamais".Mes mains et mes baisers muetsse brisent. l'été ne tient qu'à un fille beau temps dévaleArrogance de tes baisers…d'insaisissables reflets de toidévorent mon cœur.le moineau des fillesdévale la ville…Défilent les filles des villesque l'on voudrais vêtues d'un fil.Pour les moineaux des fillesle défi de vivre décore les cœurs.
gonfalonniere
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14 mars : regarder le Christ
tag:dominique-le-tourneau.hautetfort.com,2008-03-14:1439634
2008-03-14T06:40:00+01:00
2008-03-14T06:40:00+01:00
Ô âme chrétienne, regarde la face de ton Christ , lève les yeux et...
<p style="text-indent: 0.93cm; margin-bottom: 0cm" align="justify"><img src="http://dominique-le-tourneau.hautetfort.com/media/00/01/dce43d295529b6fe75884731f593b80f.jpg" id="media-809364" alt="58573087eaf3d2e63313dd8755d920e6.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-809364" /><font color="#000000"><font face="Times, Times New Roman, serif"><font size="4"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR">Ô âme chrétienne, regarde la face de ton <b><font color="#FF0000">Christ</font></b>, lève les yeux et considère ses tourments, non sans pleurer, et dans la douleur de ton cœur, en poussant de profonds gémissements, vois quelles tribulations et quelles angoisses il a rencontrées, <b><font color="#993300">lorsqu'il te cherchait</font></b>. Écoute, avec beaucoup d'attention, les paroles qu'il prononce au milieu d'une douleur si extrême, et après les avoir entendues, cache-les, comme un trésor précieux, <b><font color="#993300">dans l'intimité de ton cœur</font></b>. Le voici étendu sur son lit cruel de mort, je veux dire sur sa croix. Conserve les de</span></font></font></font><font color="#000000"><font face="Times, Times New Roman, serif"><font size="4"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR">rnières volontés de ton époux, si tu veux obtenir l'héritage sans tache et sans flétrissure. Les paroles qu'il a proférées à ses derniers moments ne sont pas nombreuses, l'époux du Christ qui le voudra, les pourra facilement conserver.</span></font></font></font></p> <p style="text-indent: 0.93cm; margin-bottom: 0cm" align="justify"><font color="#000000"><font face="Times, Times New Roman, serif"><font size="4"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR">Saint Bernard,</span></font></font></font> <font color="#000000"><font face="Times, Times New Roman, serif"><font size="4"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><i>La Vigne mystique</i></span></font></font></font><font color="#000000"><font face="Times, Times New Roman, serif"><font size="4"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR">, 30.</span></font></font></font></p> <p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"> </p> <p style="text-indent: 0.93cm; margin-bottom: 0cm" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"> </p>
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30 novembre : progresser dans la vie spirituelle
tag:dominique-le-tourneau.hautetfort.com,2007-11-30:1263929
2007-11-30T07:40:00+01:00
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Avec saint Augustin , nous pouvons dire que les passions mauvaises...
<p style="text-indent: 0.98cm; margin-bottom: 0cm" align="justify"><img src="http://dominique-le-tourneau.hautetfort.com/media/01/02/d098a9b7e5a244f04b0d0692d6917ef5.jpg" id="media-599766" alt="2c8099afbbf65da21a8039197b59e222.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-599766" /><font size="4">Avec <font color="#FF0000"><b>saint Augustin</b></font>, nous pouvons dire que <b><font color="#99CC00">les passions</font></b> mauvaises <b><font color="#99CC00">nous tirent</font></b> par notre vêtement, <b><font color="#99CC00">vers le bas</font></b>. En même temps, nous remarquerons dans notre cœur <b><font color="#99CC00">des désirs grands</font></b>, nobles et purs : il y a donc une lutte.</font></p> <p style="text-indent: 0.98cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">— <font size="4">Toi, avec la grâce du Seigneur, si tu mets en œuvre les moyens ascétiques, la recherche de la présence de Dieu, la mortification, la pénitence — oui, la pénitence! —, tu iras de l'avant, <b><font color="#99CC00">tu obtiendras la paix</font></b> et la victoire.</font></p> <p style="text-indent: 0.98cm; margin-bottom: 0cm" align="justify"> </p> <p style="text-indent: 0.98cm; margin-bottom: 0cm" align="justify"><font size="4">Saint Josémaria, <a href="http://www.fr.escrivaworks.org/book/forge">Forge</a>, n° 411.</font></p>
kl loth
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Pas porté dans le cœur !
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2007-09-28:1240630
2007-09-28T20:35:00+02:00
2007-09-28T20:35:00+02:00
<div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/02/00/04176691820de052798bedbc0b50e086.jpg" id="media-573502" title="coeur,police,grand Lyon,graphitti" alt="04176691820de052798bedbc0b50e086.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div>