Last posts on cyberpunk2024-03-29T00:18:31+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/cyberpunk/atom.xmlBruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlCantique du quantiquetag:www.bla-bla-blog.com,2023-12-22:64750612023-12-22T00:00:00+01:002023-12-22T00:00:00+01:00 C’est par hasard que je suis tombé sur cette étonnante et somptueuse BD...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/894035048.jpg" id="media-6496374" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est par hasard que je suis tombé sur cette étonnante et somptueuse BD sortie l’an dernier aux éditions <a href="https://www.albin-michel.fr/vega-9782226459114" target="_blank" rel="noopener">Albin Michel</a>. Serge Lehman au texte et Yann Legendre au dessin proposaient <em>Vega</em>, un de ces albums dont chaque page – que dis-je ? Chaque vignette – semble être un authentique tableau.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais parlons avant tout de l’histoire. <em>Vega</em> débute en 2060 à Djarkata. Sur une terre dominée par la technologie - une technologie qui a d’ailleurs épuisé les ressources de la terre - la scientifique Ann Vega quitte son mari Rio et leur petite fille Dewi pour partir en mission. Sur l’île de Java, elle et son équipe viennent de découvrir le dernier orang-outan encore vivant. Au même moment, des terroristes s’attaquent à l’immeuble où se trouvent Rio et Dewi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Quelques années plus tard, dans un Chicago hyper pollué, Ann Vega étudie cet orang-outan qu’elle a ramené d’Indonésie. Mais ce travail de recherche déplaît en haut lieu. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 40px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Arche de Noé spatiale, amour entre une humaine et un singe, luttes terroristes, deuil impossible, poésie et métaphysique</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Vega</em> peut être apparenté au cyberpunk (sombre, anticipation dystopique, part importance accordée aux technologies et à la robotique), tout en faisant le choix d’un graphisme des plus alléchants. Chaque planche est conçue avec le plus grand soin. On peut saluer <a href="https://www.yannlegendre.com" target="_blank" rel="noopener">Yann Legendre</a> pour son travail sur le noir, les ombres mais aussi les couleurs, avec un grand sens du détail. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La scientifique Ann Vega est l’héroïne forte mais aussi blessée d’une histoire qui nous parle d’environnement, d’éthique mais aussi du salut (ou non) de la science. Une science souvent insaisissable, à l’image de la découverte des notes de Rio par son épouse ("<em>C’est de la physique quantique… Et je n’y ai jamais compris grand-chose</em>"). L’aventure mêlant arche de Noé spatiale, amour entre une humaine et un singe, luttes terroristes, deuil impossible, poésie et métaphysique devient aussi un conte fantastique. Tout à fait fascinant. Et à découvrir si ce n'est pas déjà fait.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Yann Legendre et Serge Lehman, <em>Vega,</em> éd. Albin Michel, 2022</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.albin-michel.fr/vega-9782226459114" target="_blank" rel="noopener">https://www.albin-michel.fr/vega-9782226459114</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.yannlegendre.com" target="_blank" rel="noopener">https://www.yannlegendre.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/12/08/anais-nin-bd-nouvelles-avis-critique-6472539.html" target="_blank" rel="noopener">"Qui n’aime pas Anaïs Nin ?"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/11/23/tokyo-kaido-avis-critique-6469619.html" target="_blank" rel="noopener">"Folles, bizarres, normaux et autres monstres"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/1BcnhVVQhxA?si=vyZ8OGCA6Cl-qACV" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Hervéhttp://ghor.hautetfort.com/about.html_Cyberpunk's Not Dead_tag:ghor.hautetfort.com,2021-12-14:63549832021-12-14T17:45:43+01:002021-12-14T17:45:43+01:00 Cyberpunk's Not Dead : Laboratoire d'un futur entre technocapitalisme et...
<p><em>Cyberpunk's Not Dead : Laboratoire d'un futur entre technocapitalisme et posthumanité</em> : Yannick RUMPALA : 2021 : Le Bélial' (série "Parallaxe") : ISBN-13 978-2-84344-984-0 (<a href="http://www.isfdb.org/cgi-bin/title.cgi?2938257">la fiche ISFDB du titre</a>) : 252 pages (y compris bibliographie) : coûte 16.90 Euros pour un petit tp non illustré, disponible <a href="https://www.belial.fr/yannick-rumpala/cyberpunk-s-not-dead">chez l'éditeur</a>, existe aussi en ebook (978-2-38163-026-7).</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6318608" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ghor.hautetfort.com/media/01/00/1372391789.jpg" alt="Cyberpunk's not dead.jpg" /></p><p>Je dois avouer que je n'ai pas vraiment saisi le projet qui sous-tend ce livre. À en croire la 4ème de couverture, il s'agit à la fois d'une perspective historique sur ce "mouvement" et d'une sorte de comparaison de ses projections avec la réalité, quarante ans après l'écriture des œuvres étudiées. Dans la pratique, l'ouvrage se révèle plus comme être une sorte de précis sociologique du monde cyberpunk "standard" (avec cowboys de la console, métropoles asiatiques, publicité envahissante, pauvreté endémique et toute l'imagerie issue de<em> Blade Runner</em>). Outre une introduction et une conclusion qui discute de l'aspect utopique (ou pas) des textes, le livre est divisé en six grands chapitres correspondants à autant de thématiques (l'informatique, le capitalisme, la ville, le corps, le crime et le cyberspace). On notera de copieuses notes (20 pages), une bibliographie rachitique (voir plus bas) et, hélas, l'absence d'index qui rend le livre difficilement utilisable comme référence.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6318610" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ghor.hautetfort.com/media/01/00/4097678212.2.jpg" alt="Neuromancer (Ace 59th pb).jpg" /></p><p>Pour être encore plus précis, cet ouvrage peut être en fait considéré comme une sorte de guide touristique (et un peu sociétal) de la trilogie <em>Sprawl </em>de Gibson et plus particulièrement de son premier volume (<em>Neuromancer </em>pour ceux qui ne suivent pas). En effet Rumpala peine particulièrement à couper le cordon avec les mondes Gibsoniens (à la louche une référence sur deux est à <em>Neuromancer </em>et un autre quart concerne les deux autres tomes de la trilogie). Du coup, il les parcourt en long en large et en travers, presque comme s'ils étaient réels (on y suit par exemple les grandes manœuvres capitalistiques des conglomérats telles qu'interprétées par Rumpala).</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6318613" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ghor.hautetfort.com/media/01/02/613967626.jpg" alt="Neuromancien (FL 2000-08).jpg" /></p><p>Déjà que j'ai toujours trouvé que le "mouvement" cyberpunk était une énorme baudruche (voir <a href="http://ghor.hautetfort.com/archive/2021/02/04/cyberpunk.html">ici</a> par exemple), on ne peut pas dire que le travail de Rumpala m'ait fait changer d'avis. La pauvreté de la bibliographie de cet ouvrage (deux petites pages dont une uniquement de textes de Gibson) est sans doute soit la marque d'une certaine légèreté dans la recherche de sources (ce manque de profondeur est d'ailleurs aussi le cas <a href="http://ghor.hautetfort.com/archive/2020/02/10/comment-parler-a-un-alien.html">d'un autre titre de la même série</a>) soit la confirmation que le cyberpunk ne "tient" qu'en une petite dizaine de romans. Il est dommage pour ses théories que Rumpala fasse l'impasse sur un tel nombre d'auteurs moins connus (de lui ?) comme Baird, Platt, Maddox, Laidlaw et tant d'autres.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6318615" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ghor.hautetfort.com/media/01/01/2960301109.jpg" alt="Neuromancien (JL 2008-03).jpg" /></p><p>Au final, un ensemble beaucoup trop léger qui, même s'il montre que l'auteur a bien digéré ses classiques sur le genre (Suvin, Abbott, Jameson, Vint...), n'apporte pas grand chose de plus que la simple lecture des quelques romans listés dans la bibliographie, si ce n'est un certains nombre de lieux communs (le futur CP c'est pas cool sauf si on est riche, les gens peuvent devenir des drogués de l’ordinateur, le futur sera asiatique...). En tout cas, ce ne sont pas les tics employés par l'auteur (les numéros de chapitres écrits en binaire) qui me rendront l'ensemble plus sympathique. A ce prix là, je m'attendais à mieux.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6318616" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ghor.hautetfort.com/media/01/00/3669659026.jpg" alt="Neuromancien (JL 2016-01).jpg" /></p><p>Note GHOR : 1 étoile</p>
Hervéhttp://ghor.hautetfort.com/about.html_Cyberpunk_tag:ghor.hautetfort.com,2021-02-04:62954402021-02-04T18:32:07+01:002021-02-04T18:32:07+01:00 Cyberpunk : Histoire(s) d'un futur imminent : Stéphanie CHAPTAL & Jean...
<p><em>Cyberpunk : Histoire(s) d'un futur imminent</em> : Stéphanie CHAPTAL & Jean ZEID & Sylvain Nawrocki : 2020 : Ynnis Editions : ISBN-13 978-2-37697-189-4 : 208 pages (y compris bibliographie "sélective" et index) : coûte 29.90 Euros pour un grand tp au format carré largement illustré en couleurs, disponible <a href="https://ynnis-editions.fr/produit/cyberpunk-histoires-dun-futur-imminent-precommande/">chez l'éditeur</a>.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6224201" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ghor.hautetfort.com/media/02/02/3741342819.jpg" alt="français,cyberpunk,2 étoiles" /></p><p>Ah, le Cyperpunk ! Comme le Steampunk, ce sous-genre éphémère a toujours eu la grosse cote auprès des amateurs francophones au point même que l'on a pu parfois penser que, pour certains, la SF n'a été à un moment donné constituée que de textes d'inspiration CP. Sans doute est-ce là l'expression de l'inconfort fondamental de la culture française vis-à-vis de ce pur produit US qu'est la Science Fiction.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6224204" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ghor.hautetfort.com/media/01/00/4097678212.jpg" alt="français,cyberpunk,2 étoiles" /></p><p>C'est donc à une promenade dans cette sous-section de la SF que nous convient les trois auteurs (inconnus) de cet ouvrage qui joue clairement dans la catégorie des "beaux livres". Pour toucher un large public, la structure de l'ouvrage est parfaitement claire avec une division en sept parties de taille variable (la partie littérature étant la plus fournie, la partie musique la moins riche) : les origines du Cyberpunk (qui sont essentiellement littéraires), le CP à l'écrit (y compris en BD/mangas/Comics), le CP à la télévision, le CP au cinéma, le CP dans le jeu (surtout vidéo), le CP dans la musique et enfin une conclusion sur le futur du CP. Le tout est très richement illustré (mais pauvrement légendé) et propose un nombre significatif d'interviews de divers acteurs. Un index (trop léger pour être exploitable) et une bibliographie "sélective" (c'est à dire réduite à une petite dizaine de références) complètent l'ensemble.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6224205" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ghor.hautetfort.com/media/01/00/869075159.jpg" alt="français,cyberpunk,2 étoiles" /></p><p>Le résultat est sans doute conforme au cahier des charges que l'on peut supposer avoir été celui des auteurs : présenter le Cyberpunk dans ses multiples expressions et montrer visuellement sa présence indiscutable dans la culture geek actuelle. C'est parfaitement flashy, d'une mise en page sans doute branchée (la lisibilité est un autre problème), très largement illustré (mais comme d'habitude dans l'édition française sans aucun détail) et assez facile à lire. J'avoue que j'ai quand même eu un gros instant de doute dès les premières pages quand j'ai lu que Van Vogt écrivait de la Hard Science et que <em>Flow My tears </em>de PKD était la suite de<em> Blade Runner</em>. Heureusement, l'ensemble s'est ensuite révélé d'une facture beaucoup plus sérieuse avec des recherches un peu plus approfondies même si quelques membres du "club" CP ont été un peu laissés de côté (on pensera à Pat Cadigan ou à Wilhelmina Baird).</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6224206" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ghor.hautetfort.com/media/00/00/3600364280.jpg" alt="français,cyberpunk,2 étoiles" /></p><p>Conceptuellement, il y a deux problèmes avec les positions de cet ouvrage. Tout d'abord, et comme de nombreux interviewés le soulignent, le Cyberpunk est une branche de la SF qui est morte depuis longtemps en tant que mouvement autonome et structuré. Il est donc assez trompeur de vouloir en dresser une chronologie qui s'étend jusqu'en 2020. Comme d'autres mouvements/clubs/courants/sous-genres avant et après lui (de la New Wave à la climato-fiction en passant par le Steampunk ou les mouvements féministes), les spécificités de ce mouvement (ses thématiques, son "ton", ses techniques narratives voire même ses stéréotypes) ont fini par être intégrées dans le discours "général" de la SF et ne sont plus au mieux qu'un des "modes" du genre (et au pire une étiquette commerciale). Du coup, et face à un mouvement défunt, la tentation est parfois de coller systématiquement l'étiquette CP sur tout ce qui passe et qui comporte un ordinateur (ou des bas-fonds). C'est ce choix de "ratisser large" qui a été visiblement fait par les auteurs. Pour eux, un texte CP doit : 1) être situé dans le futur, 2) contenir des ordinateurs et/ou des robots et 3) explorer la thématique d'un monde inégalitaire (souvent suivant l'axe Riches vs. Pauvres). Ces critères particulièrement généraux expliquent comment une large partie de la SF se trouve rattachée au CP par les auteurs. C'est aussi la raison pour laquelle on peut trouver dans cet ouvrage des essais aussi incongrus que ceux sur John Scalzi, <em>Red Dwarf </em>ou <em>Une créature de rêve</em> qui sont respectivement présentés comme un auteur CP, une série télévisée "d'inspiration" CP et un film CP. Au final un ensemble plutôt intéressant et pas mal exécuté (même si un peu fouillis) mais qui donne parfois l'impression dans son désir d'annexer la majorité du genre que la grenouille Cyberpunk a voulu se faire aussi grosse que le <span style="font-family: 'Segoe UI'; font-size: 9pt;">bœuf </span>Science Fiction.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6224211" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ghor.hautetfort.com/media/02/01/1245101584.jpg" alt="français,cyberpunk,2 étoiles" /></p><p>Note GHOR : 2 étoiles</p>
centrifugehttp://eklektik.hautetfort.com/about.htmlGhost in the Shell SAC 2045tag:eklektik.hautetfort.com,2020-11-08:62750642020-11-08T00:29:00+01:002020-11-08T00:29:00+01:00 Il fallait s'attendre à ce que Netlix , spécialiste de la récup' (entre...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6189153" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/02/00/3050071286.jpg" alt="GiS.jpg" />Il fallait s'attendre à ce que <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://eklektik.hautetfort.com/archive/2018/03/27/netflix-6038232.html">Netlix</a></span>, spécialiste de la récup' (entre autres) adapte la série animée japonaise culte <em>Ghost in the Shell - Stand Alone Complex</em>, adaptation elle-même du manga éponyme de Mamoru Oshii.</p><p style="text-align: justify;">La première saison de <em>Ghost in the Shell</em> - <em>SAC</em> (2002-2003) se déroulait en 2030 dans la ville de Niihama-shi, nouvelle capitale d'un Japon post-Quatrième Guerre mondiale. Dans ce monde post-futuriste où quasiment toute personne porte des implants électro-mécaniques, la Section 9 - unité spéciale de la sécurité publique -, dirigée par l'éternelle Motoko Kusanagi, enquête sur toutes sortes de cybercrimes et traque Le Rieur (<em>The Laughing Man</em>), le maître du hacking.</p><p style="text-align: justify;">Tandis que la structure de la saison 1 est constituée d'une intrigue générale tournant autour du Rieur (les épisodes appelés Complex) et de nombreux épisodes indépendants (appelés Stand Alone), la saison 2 ("2nd GIG", 2004-2005), plus sombre, traite d'un Etat japonais policier et plus précisément du problème de l'intrégation des réfugiés à Dejima (et de leur confrontation avec les autochtones) et de la récupération politique de cette question sociale.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6189457" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/00/01/2392442075.png" alt="motoko kusanagi,ghost in the shell,ghost in the shel sac 2045,mamoru oshii,section 9,ghost in the shell stand alone complex,le rieur,the laughing man,post-humains" />Entre ces deux saisons, sortira en 2004 le long-métrage <em>Ghost in the shell 2:Innocence</em>, suite du premier opus adaptant le manga (<em>Ghost in the Shell</em>, 1995). Les deux films furent réalisés par Mamoru Oshii. En 2006, un film animé d'environ 2 heures (<em>Ghost in the Shell: SAC Solid State Society</em>) faisait suite à la série, en 2030. Tandis que Motoko avait quitté la Section 9 depuis deux ans, cette dernière - dirigée désormais par Togusa - enquête sur un étrange suicide collectif d'une secte (une scène marquante du début, qui devient culte) et découvre l'implication d'un autre maître du hacking, le Marionnetiste (<em>The Puppet Master</em>). Puis suivra en 2013-2014, Ghost in the Shell: Arise, une série de 5 OAV, reprenant l'histoire en 2027.</p><p style="text-align: justify;">En 2017, le manga est adapté pour la première fois par les Américains, en l'occurence Dreamworks, avec Scarlett Johansson interprétant Motoko. Comme cela était prévisible, la forme l'a largement emporté sur la forme.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6189543" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/02/00/1849312998.png" alt="motoko kusanagi,ghost in the shell,ghost in the shel sac 2045,mamoru oshii,section 9,ghost in the shell stand alone complex,le rieur,the laughing man,post-humains" />Ca faisait déjà beaucoup mais comme déjà dit, le site de streaming le plus célèbre s'est emparé du projet en 2017 et a diffusé au printemps dernier la première saison de la série commentée ici. Nous sommes donc en 2045 dans un monde où, à la suite d'une catastrophe économique, toute forme de monnaie papier ou électronique a été détruite. Le "Big 4" (les 4 principales puissances) est engagé dans une guerre durable afin de préserver une certaine stabilité économique. Les membres de la section 9 travaillent désormais comme mercenaires sous le Groupe "GHOST", chargés d'éliminer des menaces terroristes. Mais la découverte par leur ancien chef, Aramaki, d'un complot politique et l'émergence de ce qu'on appelle les "Post-humains" entraîne la Section 9 à se reformer.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6189544" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/01/00/4044786049.jpg" alt="motoko kusanagi,ghost in the shell,ghost in the shel sac 2045,mamoru oshii,section 9,ghost in the shell stand alone complex,le rieur,the laughing man,post-humains" />Premier constat désolant : le graphisme, différent et en 3D, est d'une laideur visuelle aberrante et on se croirait dans un jeu vidéo. On ne comprend pas d'ailleurs pourquoi Motoko ressemble à une sexdole. Mais le plus grave est la simplication du scénario (faut attirer un public large et américain...) : moins de réflexion et beaucoup d'action spectaculaire (scènes de combat réussies par ailleurs), des personnages peu travaillés et sans profondeur aucune, et des dialogues franchement pauvres. Etonnant, vu que Kenji Kamiyama, scénariste de la saison 2 de <em>Ghost in the Shell - SAC</em>, était également aux commandes ici. Mais la pression des producteurs US a du jouer... Le dernier tiers de cette première saison prend un peu d'épaisseur et pose quelques questionnements sociopolitiques. Mais cela ne change pas grand chose au constat général. Après avoir détruit le manga (et série animée) culte qu'est <em>Death Note</em>, Netflix a dénaturé une oeuvre cyberpunk majeure. Et dire qu'une saison 2 va suivre... </p><p style="text-align: justify;"><strong>J. N</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>GHOST IN THE SHELL - SAC 2045</strong></p><p style="text-align: justify;">(12 épisodes diffusés le 23 avril 2020)</p><p style="text-align: justify;">Production : Netflix</p><p style="text-align: justify;">Scénario : Kenji Kamiyama</p><p style="text-align: justify;">Réalisation : Shinji Aramaki, Kenji Kamiyama</p>
centrifugehttp://eklektik.hautetfort.com/about.htmlDans la dèche au Royaume enchantétag:eklektik.hautetfort.com,2018-01-06:60141392018-01-06T20:05:00+01:002018-01-06T20:05:00+01:00 Dans un monde futuriste, la société Bitchum a créé une technique rendant...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-5748081" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/00/02/1034928133.3.jpg" alt="téléchargement.jpg" />Dans un monde futuriste, la société Bitchum a créé une technique rendant les humains virutellement immortels grâce à un système de sauvegarde régulière du cerveau (comme pour un disque dur) greffé ensuite sur la personne défunte. Alors que tout le monde est connecté par son esprit à un réseau central (sorte de matrice), le système monétaire n'existe plus, remplacé par un système de réputation et de popularité... L'histoire débute avec Julius qui travaille à Disney World et qui se fait assassiner. Ses soupçons se portent immédiatement sur Debra, une concurrente.</p><p style="text-align: justify;">Considéré par le magazine Forbes comme une des personnalités les plus influentes du web, le blogueur Cory Doctorow (qui milite également pour des lois moins contraignantes concernant les droits d'auteur sur internet <span style="color: #0000ff;">(1)</span>) propose pour son premier roman un croisement entre polar, reflexion sur les réseaux sociaux et leur impact sur la société <span style="color: #0000ff;">(2)</span>, et cyberpunk, où l'immersion de l'humanité dans un gigantesque système électronique <span style="color: #0000ff;">(3)</span> n'est pas sans rappeler des oeuvres comme <em>Le passeur</em> (1993) de Lois Lowry, <em>Neuromancien</em> (1980) de William Gibson, <em>Ubik</em> (1969) de Philip K. Dick ou encore<span style="color: #0000ff;"> <a style="color: #0000ff;" href="http://eklektik.hautetfort.com/archive/2014/05/17/simulacron-3-5371717.html"><em>Simulacron 3</em> (1964)</a></span> de Daniel F. Galouye. Plus un tour de force qu'un chef-d'oeuvre, ce roman croise donc et subtilement plusieurs tendances de la science-fiction moderne couplées au roman noir, et a valu à son auteur le prix Locus du meilleur premier roman. Stimulante, l'oeuvre - assez courte - se lit d'une traite. <strong>J. N</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Cory Doctorow</strong>, <em>Dans la dèche au Royaume Enchanté</em>, Folio SF, 2008, 230 p.</p><p style="text-align: justify;">Paru pour la première fois en 2003 sous le titre original <em>Down and Out in the Magic Kingdom</em>.</p><p style="text-align: justify;">- Prix Locus du meilleur premier roman - 2003</p><p style="text-align: justify;">- Nomination au Prix Nebula - 2004</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;">(1)</span> Son roman est téléchargeable gratuitement.</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;">(2)</span> On peut considérer que le thème est avant-gardiste vu la date de parution du roman (2003).</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;">(3)</span> ou ce qu'un internaute a appelé dans son commentaire sur Amazon "une "pannexion" de l'humanité dans un internet ubiquitaire".</p><p style="text-align: justify;"> </p>
Hervéhttp://ghor.hautetfort.com/about.html_Cyberpunk _tag:ghor.hautetfort.com,2009-09-10:23624432009-09-10T09:36:54+02:002009-09-10T09:36:54+02:00 Cyberpunk : Andrew M. BUTLER : Pocket Essentials (série "Pocket Essential...
<p><em>Cyberpunk</em> : Andrew M. BUTLER : Pocket Essentials (série "Pocket Essential Litterature") : 2000 : ISBN-10 1-903047-28-5 : 96 pages (y compris bibliographie mais pas d'index) : coûtait 4GBP pour un poche.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://ghor.hautetfort.com/media/02/01/1621841536.jpg" alt="Cyberpunk.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1971519" /></div> <p>Ce livre fait partie d'une collection britannique dont le principe est assez similaire à nos "Que sais-je ?" français. Ce sont des petits guides qui ont pour vocation de faire le tour d'un sujet dans un format aisément transportable. Les sujets couverts sont essentiellement du domaine du cinéma ou des littératures de genre (on notera un opus sur PKD). Cet ouvrage qui vise à faire le tour du Cyberpunk, un sous-genre de la SF à l'existence météorique a été écrit par Andrew M. Butler, une des figures du genre en Grande-Bretagne, membre influent de la BSFA et de la SF Foundation.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://ghor.hautetfort.com/media/02/01/1731495229.jpg" alt="Idoru (JL 1999).jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1971556" /></div> <p>Le livre est divisé en sept parties d'une dizaine de pages chacune : 1) "Introduction" qui est en fait une histoire complète du mouvement, de ses précurseurs à ses successeurs ou opposants; 2) "Consensus hallucinations" qui discute des textes centraux du mouvement (ceux de Gibson et Sterling); 3) "The Cyberpunk movement" sur les autres membres déclarés du groupe (de Bear à Shirley); 4) "Post-cyberpunk" qui traite des héritiers du CP dont le plus célèbre est indiscutablement Stephenson; 5) "Cyberpunk-flavoured fiction" sur les écrivains qui ont utilisé l'esprit CP dans des textes ou l'informatique était pourtant absente (de Egan à Womack); 6) "Cyberpunk goes to the movies" qui parcourt les films CP, du fondateur <em>Blade Runner</em> au blockbuster <em>Matrix</em>; 7) "Resource material" une bibliographie primaire (essentiellement) couvrant les textes et les oeuvres audiovisuelles et secondaire (y compris sites web). On notera que les six premières parties se focalisent sur les oeuvres avec une originale grille de lecture constituée de plusieurs rubriques standards typiques du sous-genre (le décor, le héros, la femme fatale, l'angle d'attaque, le style, les bas-fonds et le résultat). Ce livre ne comporte pas d'index.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://ghor.hautetfort.com/media/02/01/212165760.jpg" alt="Headcrash (Aspect 1995).jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1971566" /></div> <p>Comme on pouvait s'y attendre de la part d'un expert comme Butler, le livre remplit parfaitement sa mission. Il présente un des meilleurs panorama de ce sous-ensemble si particulier de la SF. Même si sa concentration sur les textes peut éventuellement occulter les éléments historiques d'une genèse mouvementée, on ressort de cet ouvrage avec une vision claire à la fois du Cyberpunk lui-même mais aussi de toutes les réactions (positives ou négatives) qu'il a pu susciter et de l'héritage qu'il a laissé au reste du genre (on pensera au NSO).</p> <div style="text-align: center"><img src="http://ghor.hautetfort.com/media/01/01/950470472.jpg" alt="Islands in the net (Ace 1989).jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1971573" /></div> <p>On remerciera aussi Butler de nous avoir épargné de longues tirades convenues sur le Steampunk et de penser à mentionner les "opposants" au CP. Le seul point surprenant est le fait que le roman de Sterling <em>Islands in the net</em> ne soit pas traité alors que son appartenance au Cyberpunk paraît difficile à nier.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://ghor.hautetfort.com/media/01/01/765093965.jpg" alt="Silver screen (Macmillan 1999).jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1971582" /></div> <p>Un ouvrage synthétique, complet, maîtrisé et pas cher, que demander de plus ? Simplement plus de pages pour permettre à Butler d'approfondir un vaste sujet.</p> <p> </p> <p>Note GHOR : 2 étoiles</p>
Blophttp://impromptu.hautetfort.com/about.htmlCékoilaSFtag:impromptu.hautetfort.com,2009-08-16:23018642009-08-16T12:37:00+02:002009-08-16T12:37:00+02:00 Normal 0 21 false false false...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning /> <w:ValidateAgainstSchemas /> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables /> <w:SnapToGridInCell /> <w:WrapTextWithPunct /> <w:UseAsianBreakRules /> <w:DontGrowAutofit /> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!--[if !mso]> <span class="mceItemObject" classid="clsid:38481807-CA0E-42D2-BF39-B33AF135CC4D" id=ieooui> </span> <mce:style><! st1:*{behavior:url(#ieooui) } --> <!--[endif]--> <!--[if gte mso 10]> <mce:style><! /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} --> <!--[endif]--></p><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!--[if !mso]> <span class="mceItemObject" classid="clsid:38481807-CA0E-42D2-BF39-B33AF135CC4D" id=ieooui> </span> <mce:style><! st1:*{behavior:url(#ieooui) } --><!--[endif]--><!--[if gte mso 10]> <mce:style><! /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} --><!--[endif]--><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 20pt;">Petite mise au point sur les romans de l’imaginaire</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;">D<span style="font-size: small;">es tas de gens disent ne pas aimer les littératures de l'imaginaire. Quand on demande pourquoi, les réponses évoquent souvent des films ou des séries télé. Au mieux, ils parlent d’un essai de lecture qui a déplu.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Un essai. Une œuvre. Qui appartient à un genre très précis. On admettra que c’est un peu court, pour se détourner de tout un pan de la littérature…</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Alors, pour encourager ceux qui auraient envie de comprendre et de découvrir ce qu’on appelle (à tort) la SF, voici un petit guide.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Par souci de lisibilité, la liste des genres n’est pas exhaustive. Elle se concentre sur les plus grands courants littéraires. Sinon, il y aurait de quoi faire un bouquin… Et cela a déjà été fait ! (<em>cf.</em> la bibliographie en bas de page)</span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;">Définition</span> :</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: medium;">Le terme « littératures de l'imaginaire » désigne les œuvres de fiction dont le récit ne décrit pas un univers réaliste.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: medium;">Ce qui rassemble énormément d’ouvrages, finalement…</span></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><img id="media-1927466" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://impromptu.hautetfort.com/media/02/01/203349467.jpg" alt="peinture_imaginaire.jpg" /></span></div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Méthode</span> :</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Cette typologie est basée sur :</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">- <span dir="ltr">les lectures d’œuvres (beaucoup, beaucoup de romans lus… je ne les ai pas comptés)</span></span></span><!--[endif]--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">- <span dir="ltr">les informations glanées dans des ouvrages spécialisés</span></span></span><!--[endif]--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">- <span dir="ltr">les stages suivis – et oui, il existe des formations aux littératures de l’imaginaire !</span></span></span><!--[endif]--></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: small;">Sommaire</span></span> <span style="font-size: small;">:</span></span></p><!--[endif]--><p class="MsoNormal"><!--[if supportFields]><span style="font-size:10.0pt; font-family:Verdana;mso-bidi-font-family:Arial" _mce_style="font-size: 10.0pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-family: Arial;" mce_style="font-size:10.0pt; font-family:Verdana;mso-bidi-font-family:Arial"><span style="mso-element:field-begin" _mce_style="mso-element: field-begin;" mce_style="mso-element:field-begin"></span><span style="mso-spacerun:yes" _mce_style="mso-spacerun: yes;" mce_style="mso-spacerun:yes"> </span>TOC o "1-3" h z u <span style="mso-element:field-separator" _mce_style="mso-element: field-separator;" mce_style="mso-element:field-separator"></span></span><![endif]--></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">1 - La science-fiction :</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">1-1 La hard science fiction.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">1-2 Le cyberpunk.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">1-3 Le space opera.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">2 - Le roman d’anticipation.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">3 - L'uchronie.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">4 - La fantasy.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">5 - Le roman fantastique.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">6 - Le roman d’épouvante</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Conclusion</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"><br /> Bibliographie sélective :</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">- Des livres</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">- Des sites web</span></p><!--[if supportFields]><span style="font-size:10.0pt;font-family:Verdana; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-font-family:Arial; mso-ansi-language:FR;mso-fareast-language:FR;mso-bidi-language:AR-SA" mce_style="font-size:10.0pt;font-family:Verdana; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-font-family:Arial; mso-ansi-language:FR;mso-fareast-language:FR;mso-bidi-language:AR-SA"><span style="mso-element:field-end" _mce_style="mso-element: field-end;" mce_style="mso-element:field-end"></span></span><![endif]--><p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><em><span class="MsoHyperlink"><!--[if supportFields]><span style="color:windowtext;display:none;mso-hide:screen;text-decoration:none; text-underline:none" _mce_style="color: windowtext; display: none; mso-hide: screen; text-decoration: none; text-underline: none;" mce_style="color:windowtext;display:none;mso-hide:screen;text-decoration:none; text-underline:none"><span style="mso-element:field-begin" _mce_style="mso-element: field-begin;" mce_style="mso-element:field-begin"></span></span><span style="color:windowtext;display:none;mso-hide:screen;text-decoration:none; text-underline:none" _mce_style="color: windowtext; display: none; mso-hide: screen; text-decoration: none; text-underline: none;" mce_style="color:windowtext;display:none;mso-hide:screen;text-decoration:none; text-underline:none"> PAGEREF _Toc237273215 h </span><span style="color:windowtext; display:none;mso-hide:screen;text-decoration:none;text-underline:none" _mce_style="color: windowtext; display: none; mso-hide: screen; text-decoration: none; text-underline: none;" mce_style="color:windowtext; display:none;mso-hide:screen;text-decoration:none;text-underline:none"><span style="mso-element:field-separator" _mce_style="mso-element: field-separator;" mce_style="mso-element:field-separator"></span></span><![endif]--><span style="color: windowtext; display: none; text-decoration: none;">9</span><span style="color: windowtext; display: none; text-decoration: none;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200330037003200370033003200310035000000</w:data> </xml><![endif]--></span><!--[if supportFields]><span style="color:windowtext; display:none;mso-hide:screen;text-decoration:none;text-underline:none" _mce_style="color: windowtext; display: none; mso-hide: screen; text-decoration: none; text-underline: none;" mce_style="color:windowtext; display:none;mso-hide:screen;text-decoration:none;text-underline:none"><span style="mso-element:field-end" _mce_style="mso-element: field-end;" mce_style="mso-element:field-end"></span></span><![endif]--></span></em></span></span></p><!--[if supportFields]><span style="font-size:12.0pt;font-family:Verdana; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:FR;mso-fareast-language:FR;mso-bidi-language:AR-SA" mce_style="font-size:12.0pt;font-family:Verdana; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:FR;mso-fareast-language:FR;mso-bidi-language:AR-SA"><span style="mso-element:field-end" _mce_style="mso-element: field-end;" mce_style="mso-element:field-end"></span></span><![endif]--><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 18pt;">1 -</span> <span style="font-size: 18pt;">La <strong>science-fiction</strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">On appelle souvent "science-fiction" des genres littéraires qui n'en sont pas. La vraie SF</span> <span style="font-size: small;">comprend plusieurs sous-genres, tous liés d'une façon ou d'une autre au rapport entre l'homme et la science, la conquête de l’espace ou la technologie.</span></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><img id="media-1927345" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://impromptu.hautetfort.com/media/00/00/592426545.jpg" alt="neuromancer_dessins_de_production_2.jpg" /></span></div><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 71.4pt; text-align: justify; text-indent: -36pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 14pt;">1-1</span> <span dir="ltr"><span style="font-size: 14pt;">La <strong>hard science fiction</strong></span></span> <span style="font-size: small;">(science fiction dure), encore appelée <em>hard science</em>. En hard science, les technologies décrites dans le récit sont en harmonie avec l'état des connaissances scientifiques au moment où l'auteur rédige son œuvre. C'est donc une forme de littérature d'anticipation (voir plus loin) attachée aux développements de la science.</span></span><!--[endif]--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 70.8pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Tout l’intérêt de la hard science est dans sa plausibilité scientifique et politique. Sa difficulté réside dans la cohérence et la précision des détails techniques.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 70.8pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">La hard science est parfois indigeste, car détaillée à l'extrême, mais elle est aussi impressionnante de véracité - il suffit de relire les ouvrages de Jules Verne pour se convaincre de ses capacités visionnaires.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 70.8pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Avec sa trilogie <em>Mars la rouge</em>, <em>Mars la verte</em> et <em>Mars la bleue</em>, Kim Stanley Robinson est l'un des auteurs les plus marquants du genre.</span></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><img id="media-1927341" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://impromptu.hautetfort.com/media/00/00/184420819.jpg" alt="mars_rouge.jpg" /></span></div><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 35.4pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 70.8pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 14pt;">1-2 Le <strong>cyberpunk</strong></span> <span style="font-size: small;">est né au début des années 1980, avec le mouvement punk : <em>no future</em>. C’est un genre dystopique (le contraire de l’utopie), où le monde décrit est très sombre. Le récit se déroule la plupart du temps sur Terre, dans un futur proche, où l’informatique et la cybernétique dominent notre société.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 70.8pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Le cyberpunk est un peu le roman noir de la science-fiction, avec parfois des antihéros cyniques et pessimistes. Ce n’est pas toujours le cas, mais la dystopie est toujours présente : elle décrit</span></span> <span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">un monde bien souvent lugubre, mécanique et sans âme</span></span><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">. Ces ouvrages sont devenus de grands classiques de la littérature :</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 106.8pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">· <span dir="ltr"><em>Ubik</em></span>, Philip K. Dick</span></span><!--[endif]--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 106.8pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">· <span dir="ltr"><em>1984,</em></span> George Orwell</span></span><!--[endif]--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 106.8pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">· <span dir="ltr"><em>Le meilleur des mondes</em></span>, Aldous Huxley</span></span><!--[endif]--></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><img id="media-1927349" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://impromptu.hautetfort.com/media/02/00/1724445913.jpg" alt="Le-Meilleur-des-mondes.jpg" /></span></div><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 35.4pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 70.8pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 14pt;">1-3 Le <strong>space opera</strong></span> <span style="font-size: small;">(opéra de l'espace) s’est développé dans les années 20 aux Etats-Unis. Il met en scène des histoires se déroulant dans l'espace interstellaire. Le space opera donne souvent prétexte à des batailles homériques, ainsi qu’à des rencontres avec les intelligences extra-terrestres les plus inventives. C’est à ce genre qu’on doit la fameuse <em>La Guerre</em> <em>des étoiles</em>.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 70.8pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Né dans les <em>pulps</em>, ces magazines populaires américains, le space opera a longtemps souffert d'une réputation de médiocrité. Il a pourtant évolué, pour devenir un terrain d’expérimentation permettant de mener une réflexion sur le devenir de l’humanité à très grande échelle.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 70.8pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Le premier à avoir donné ses lettres de noblesse à ce genre est Isaac Asimov, dans les années 50, avec le cycle de <em>Fondation</em>, suivi avec génie par Frank Herbert et sa saga inachevée - mais ô combien riche - de <a title="critique littéraire de Dune" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/03/19/dune.html" target="_self"><em>Dune</em></a>.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 70.8pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Quelques œuvres de space opera :</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 106.8pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">· <span dir="ltr">La saga <a title="critique de Honor Harrington" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/03/24/mission-basilic-honor-harrington-tome-1.html" target="_self"><em>Honor Harrington</em></a></span>, de David Weber</span></span><!--[endif]--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 106.8pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">· <a title="critique des guerriers du silence" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/05/22/les-guerriers-du-silence.html" target="_self"><span dir="ltr"><em>Les guerriers du silence</em></span></a>, de Pierre Bordage</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 106.8pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">. <a title="critique de Warchild, dans Impromptu" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/09/24/warchild.html" target="_self"><em>Warchild</em></a>, de Karin Lowachee<br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 70.8pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">En bande dessinée :</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 106.8pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">· <span dir="ltr"><em>Aquablue</em></span>, de Cailleteau et Vatine</span></span><!--[endif]--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 106.8pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">· <span dir="ltr"><em>Aldébaran</em></span>, de Léo</span></span><!--[endif]--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 106.8pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">· <span dir="ltr"><em>Lanfeust des étoiles</em></span>, d’Arleston et Tarquin</span></span><!--[endif]--></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><img id="media-1927353" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://impromptu.hautetfort.com/media/00/01/575672205.jpg" alt="space_opera.jpg" /></span></div><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: medium;">Nous quittons maintenant les rivages de la science-fiction pour naviguer vers les autres horizons des littératures de l'imaginaire.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 18pt;">2 - Le roman d’<strong>anticipation</strong></span> <span style="font-size: small;">est le genre de littérature de l'imaginaire le mieux connu (et reconnu). En se basant sur l’extrapolation des particularités du présent, les auteurs développent une vision « réaliste » de l’avenir.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Les romans d’anticipation sont le fruit d’une observation et d’une réflexion approfondie de l’auteur, utiles pour mettre en garde le lecteur contre de possibles dérives sociales ou politiques. En cela, ils sont proches du cyberpunk. Mais bien que la science puisse entrer dans le sujet du récit, elle n’en est pas le principal moteur. C’est bien l’analyse sociologique qui prime.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">A lire, entre autres :</span></span></p><ul style="margin-top: 0cm;" type="disc"><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><em>Les fils de l’homme</em> de P.D. James,</span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><em>Demain les chiens</em> de Clifford D. Simak</span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><a title="critique des hommes protégés, blog impromptu" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/03/30/livres-a-commenter.html" target="_self"><em>Les hommes protégés</em></a>, de Robert Merle</span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><em>Un animal doué de raison</em>, de Robert Merle itou<br /></span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><em>Fahrenheit 451</em>, de Ray Bradbury</span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><em>Demain, une oasis</em> d’Ayerdhal</span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Les nombreuses nouvelles sur les robots, d'Isaac Asimov<br /></span></span></li></ul><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><img id="media-1927361" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://impromptu.hautetfort.com/media/01/02/1436998062.jpg" alt="robots.jpg" /></span></div><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 18pt;">3 - L'<strong>uchronie</strong></span> <span style="font-size: small;">est un peu le pendant de l’anticipation. Le récit pose le principe suivant : que se serait-il passé si… ? L’uchronie réécrit l’Histoire en partant d’un point du passé et en explorant ce que l’histoire aurait pu être si une altération s’était produite. Elle a l’avantage de n’être pas vue par les habitués de la Littérature (avec la majuscule) comme de la "Science-Fiction"<a name="_ftnref1" href="#_ftn1"><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[1]</span><!--[endif]--></span></a>. C'est aussi une réflexion pertinente sur l'Histoire et l'influence que chacun a sur elle.<br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Le premier écrivain connu à avoir écrit de l’uchronie est… Tite-Live, qui, dans son <em>Histoire de Rome</em>, imagine Alexandre le Grand lançant sa conquête vers l’Ouest, et non vers l’Est.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Quelques titres d’uchronie :</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 105.75pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">· <span dir="ltr"><em>Le complot contre l’Amérique</em></span>, de Philip Roth</span></span><!--[endif]--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 105.75pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">· <a title="critique de Cryptonomicon" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/08/04/crytonomicon.html" target="_self"><span dir="ltr"><em>Cryptonomicon</em></span></a>, de Neal Stephenson</span></span><!--[endif]--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 105.75pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">· <span dir="ltr"><em>La part de l’autre,</em></span> d'Eric-Emmanuel Schmitt</span></span><!--[endif]--></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><img id="media-1927383" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://impromptu.hautetfort.com/media/01/02/1146190154.gif" alt="Uchronie.gif" /></span></div><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 18pt;">4 - La <strong>fantasy</strong></span> <span style="font-size: small;">(ou <em>fantasie</em> en bon français, selon le JO du 23 décembre 2007) naît au XIX<sup>e</sup> siècle. Elle est inspirée du « merveilleux », ces contes de Grimm ou de Perrault qui ont bercé notre enfance. La fantasy se popularise dans les années 1950 avec J.R.R. Tolkien et son œuvre monumentale du <em>Seigneur des anneaux</em>.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Dans ce genre, le monde décrit par l’auteur est entièrement né de son imagination. Il obéit à des règles propres, sans aucune volonté de réalisme. La magie y est la plupart du temps présente, au contraire de la technologie. C'est dans ce genre que les trolls, elfes, dragons et autres nains apparaissent (bien que pas de façon systématique). La fantasy emprunte des voies variées et pléthoriques, mais elle est bien souvent inspiré du modèle médiéval et des légendes nordiques. On l'appelle alors l'<em>héroic-fantasy</em>.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Avec la profusion de jeux vidéo et de films, on a tendance à oublier les œuvres littéraires. C’est pourtant un genre très en vogue depuis une dizaine d’année, qui touche un public bien plus large que la science-fiction. Il ne rebute pas les allergiques aux technologies, tout en développant des fresques romanesques de grande ampleur.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Quelques œuvres de fantasy :</span></span></p><ul style="margin-top: 0cm;" type="disc"><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Anne McCaffrey avec son « <a title="critique du vol du dragon" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/04/17/le-vol-du-dragon-la-ballade-de-pern.html" target="_self">cycle de Pern</a> » (qui flirte parfois avec la science-fiction)<br /></span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><em>L’assassin royal</em> de Robin Hobb,</span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">David Eddings et sa <a title="Critique de la Belgariade dans Impromptu" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/06/08/la-belgariade.html" target="_self"><em>Belgariade</em></a>,</span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">la foisonnante <a title="critique de l'arcane des épées" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/06/01/l-arcane-des-epees.html" target="_self"><em>Arcane</em></a> <a title="critique de l'arcane des épées" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/06/01/l-arcane-des-epees.html" target="_self"><em>des épées</em></a> de Tadd Williams</span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><a title="critique de Phénix sur Impromptu" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/08/26/phenix.html" target="_self"><em>Phénix</em></a> de Bernard Simonay (à la limite de l'anticipation)</span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Le cycle de <em>l’<a title="Critique du 3e tome de "L'héritage" sur Impromptu" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/08/21/brisingr.html" target="_self">Héritage</a></em>, de Christopher Paolini</span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><em>Les Annales du disque-monde</em> de Terry Pratchett, une version humour trash de la fantasy</span></span></li></ul><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">En bande-dessinée :</span></span></p><ul style="margin-top: 0cm;" type="disc"><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><em>La quête de l’oiseau du temps</em>, de Le Tendre et Loisel (un précurseur en la matière)</span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><em>Lanfeust de Troy</em>, d’Arleston et Tarquin (et oui… alors que <em>Lanfeust des étoiles</em> est du space opera !)</span></span></li></ul><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><img id="media-1927391" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://impromptu.hautetfort.com/media/01/00/599998024.jpg" alt="Art Fantasy.jpg" /></span></div><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 18pt;">5 - Le roman <strong>fantastique</strong></span> <span style="font-size: small;">se construit autour d’une société humaine banale, dans laquelle interviennent des éléments inexplicables : passages dans une autre dimension, apparitions d’extra-terrestres, de vampires, de loups-garous, usage de magie, existence de mutants ou de superpouvoirs, etc.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">L’intrusion du surnaturel se fait dans un cadre réaliste. Des faits inexpliqués apparaissent dans un contexte connu du lecteur. Il s’agit de le pimenter le monde qui nous entoure d’éléments permettant le rêve et l’évasion. Contrairement à la science-fiction, ces éléments fantastiques restent inexpliqués.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Quelques titres :</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">- <a title="critique de l'heure du loup" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/02/19/la-pire-pub-qu-on-puisse-faire-a-un-livre.html" target="_self"><span dir="ltr"><em>L’heure du loup</em></span></a> de Robert McCammon,</span></span><!--[endif]--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">- <span dir="ltr"><em>Le portrait de Dorian Gray</em></span> d’Oscar Wilde,</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">- <a title="billet critique sur Fascination" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/04/25/fascination.html#more" target="_self">Fascination</a>, de Stephenie Meyer<br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">- <span dir="ltr">J.K. Rowling et son fabuleux petit sorcier anglais, <a title="critique de Harry Potter" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/04/21/harry-potter.html" target="_self"><em>Harry Potter</em></a>.</span></span></span><!--[endif]--></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><img id="media-1927415" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://impromptu.hautetfort.com/media/00/02/1423541923.jpg" alt="PortraitOfDorianGray.jpg" /></span></div><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 18pt;">6 - Le roman d’<strong>épouvante</strong></span> <span style="font-size: small;">s’est fait un nom à part entière avec le <em>Frankenstein</em> de Mary Shelley. Le but avoué est de provoquer cauchemars, frissons d’angoisse et sueurs froides, en partant de situation proches du roman fantastique. On parle aussi de romans gothiques.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Les ressorts de l’horreur ont évolué au fil des générations : des vampires et fantômes, nous sommes passés à des astuces plus psychologiques. Aujourd’hui, il suffit au maître de l’épouvante contemporain, Stephen King, de jouer sur les pulsions incontrôlées de ses protagonistes pour créer ses si célèbres climats de terreur.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Quelques titres :</span></span></p><ul style="margin-top: 0cm;" type="disc"><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><em>Dracula</em>, de Bram Stoker</span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">les nouvelles d’Edgard Allan Poe</span></span></li><li class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><em>Shining</em>, de Stephen king</span></span></li></ul><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><img id="media-1927532" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://impromptu.hautetfort.com/media/02/00/128316136.jpg" alt="horreur2.jpg" /></span></div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></div><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: xx-large;">Conclusion</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Voilà. C'est fini.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Je souhaitais expliquer que la littérature de l'imaginaire est un vecteur de réflexion sur l'Homme. Pas les machines, l'espace ou les extraterrestres. Non, c'est l'humain qui importe.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">D'autre part, dans les romans de l'imaginaire, le contenu de l'histoire est aussi important que la forme littéraire qui l'exprime. Actuellement, on récompense les auteurs "de style", sans vraiment se soucier de ce qu'ils racontent. Je trouve cela dommage : fond et forme, style et contenu ne sont pas incompatibles ; au contraire, ils se complètent.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Si vous pensiez ne pas aimer ce genre, j'espère au moins avoir éveillé votre curiosité. Essayez, car si décidément vous n'aimez pas, vous saurez précisément pourquoi, et vous aurez sans doute saisi l'intérêt de ce type de littérature pour les autres lecteurs.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Il faut bien dire qu'il y a de très mauvais romans en littérature de l'imaginaire - comme dans tous les autres genres. De plus, l'édition française ne fait rien pour améliorer cela : trop souvent encore, les éditions de poche sont truffées de fautes et de coquilles, et les traductions des ouvrages les plus anciens (à l'époque où les romans de l'imaginaire étaient considérés comme la lie de la littérature) sont de mauvaise qualité. A tel point que les amateurs se résolvent à lire en version originale !<br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Selon les éternels débats sur la question, la Sf, la fantasy ou l'anticipation sont-elles des littératures populaires (ou "de gare") ? La réponse est oui, pour des tas de bonnes <em>et</em> de mauvaises raisons.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Alors, vive la littérature populaire !!<br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><a href="mailto:blog.impromptu@gmail.com">Blopromptu</a> - <a title="Blog Impromptu" href="http://impromptu.hautetfort.com" target="_self">http://impromptu.hautetfort.com</a> - 16 août 2009<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 12pt;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: 18pt;">Bibliographie sélective</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Des livres</span> :</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><strong>*** La S-F : la science-fiction à l'usage de ceux qui ne l'aiment pas / Christian Grenier. - Paris : Sorbier, 2003.</strong></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Si vous détestez la SF, lisez ce livre !! Il est vraiment fait pour vous. Il explique en termes clair d’où vient la SF, quels sont les thèmes qu’elle aborde et quel est son intérêt littéraire et pédagogique. L’ouvrage donne une bibliographie commentée orientée vers la jeunesse, mais pas uniquement. Parfait pour aborder le sujet lorsqu’on est débutant.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><strong>*** La Science fiction aux frontières de l'homme / Stéphane Manfrédo. - Paris : Gallimard, 2000.</strong></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Une petite merveille de la collection Découvertes Gallimard. Un visuel festif et attrayant, un texte complet et clair sur le sujet : ce livre est à mettre en toutes les mains !</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><strong>*** La science-fiction / Jacques Baudou. – Paris : Presses Universitaires de France, 2003.</strong></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Un <em>Que Sais-je</em> sur la science-fiction, que rêver de mieux ? Concis, complet, et compréhensible par tous. Pas d’illustrations, certes, mais un propos intéressant. De plus, il ne s’arrête pas aux grands classiques datés et donne des références récentes.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><strong>*** Le Monde légendaire de Tolkien / Marc-Louis Questin ; Philippe Kerforne. - Paris : Trajectoire, 2001.</strong></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Un ouvrage clair, aéré, doté d'une typographie confortable. Il explique la symbolique et les grands thèmes abordés dans l’œuvre de Tolkien. Une lecture agréable et aisée, qui permet de comprendre l’univers créé par l’auteur du <em>Seigneur des anneaux</em> sans se casser la tête.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><strong>** Dictionnaire de la science-fiction / Denis Guiot ; Alain Laurie. - Paris : Livre de poche, 1998.</strong></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Ce dictionnaire est très intéressant, écrit dans une typographie lisible (ce que son format de poche n'annonce pas). Il a malheureusement un peu vieilli, particulièrement l'iconographie et la mise en page. Dommage. Mais le fond est de bonne qualité.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><strong>** Introduction à la littérature fantastique / Tzvetan Todorov. - Paris : Seuil, 1976.</strong></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Une bible sur la littérature fantastique. C'est du costaud. Malheureusement, comme d'habitude dans la collection Points, le petit format, la petitesse de la police de caractère et la mise en page serrée appellent un public motivé.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Des sites web</span> :</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><strong>***</strong></span> <span style="font-size: small;"><strong>Le cafard cosmique</strong> : <a href="http://www.cafardcosmique.com/">http://www.cafardcosmique.com/</a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Un site totalement indispensable, qui propose de façon simple et claire critiques, fiches auteurs et suivi des nouveautés. En plus, il fournit une Bibliothèque Idéale de l’Imaginaire. Je l’adore.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><strong>** Sci-Fi Universe</strong> : <a href="http://www.scifi-universe.com/">http://www.scifi-universe.com/</a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Dans la mouvance actuelle des sites qui rassemblent tous les supports : livres, cinéma, séries télé, musique, Bd et mangas sur la SF. Il est donc complet, et utile si on veut suivre les adaptations de livres en film, par exemple. Il est très animé, mais un peu fouilli. Pas facile d’y retrouver ses petits.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><strong>** NooSFere</strong>, article <em>La Science-fiction, c'est de la fantasy avec des boulons (ou pas...)</em> :</span> <span style="font-size: small;"><a href="http://www.scifi-universe.com/">http://www.noosfere.fr/icarus/articles/article.asp?numarticle=779</a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Un article éclairant et assez développé sur la différence entre la science-fiction et la fantasy. Le site Web qui l'héberge est lui-même une excellente source d'informations sur les littératures de l'imaginaire.<br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><strong>* Quarante-deux</strong> : <a href="http://www.quarante-deux.org/">http://www.quarante-deux.org/</a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Dédié à la science fiction française. Intéressant, avec des infos qu’on ne trouve pas ailleurs, mais malheureusement un peu austère et pas très ergonomique. J’ai du mal à bien l’exploiter.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><strong>* Actu SF</strong> : <a href="http://www.actusf.com/spip/">http://www.actusf.com/spip/</a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Du point de vue de la forme, il est construit comme Sci-Fi Universe. L’actualité des littératures de l’imaginaire est bien mise en valeur mais la recherche de références précises est difficile.</span></span></p><div><!--[if !supportFootnotes]--><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /></span> <hr size="1" /><!--[endif]--><div id="ftn1"><p class="MsoFootnoteText"><span style="font-family: verdana,geneva;"><a name="_ftn1" href="#_ftnref1"><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[1]</span></span><!--[endif]--></span></a> L’expression étant prononcée avec le petit air pincé de celui qui hume le fumet d'une poubelle en décomposition</span></p></div></div>