Last posts on crispation2024-03-29T02:00:32+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/crispation/atom.xmlPournyhttp://michelpourny.hautetfort.com/about.htmlSur deux mots à la mode: crispation et stigmatisationtag:michelpourny.hautetfort.com,2019-10-18:61840752019-10-18T19:19:02+02:002019-10-18T19:19:02+02:00 S elon le Petit Robert, la crispation est « un...
<p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> <span style="font-size: 18pt;">S</span>elon le Petit Robert, la crispation est « un mouvement d’agacement, d’impatience, d’irritation ». Tel qu’il est employé, « senti » par nos commentateurs radiophoniques, le mot a un sens différent et mérite qu’on s’y arrête. Crispé, crispation. J’écoutais un reportage sur les conditions de travail dans les entreprises, et plus précisément, comme rien n’est plus important aujourd’hui que le problème (il faut dire <em>problématique...</em>) religieux, celui des prières sur le lieu de travail. Bref, on prend son tapis, on s’installe quelque part en évitant un couloir pour ne gêner personne, on s’oriente vers La Mecque, et le tour est joué ? Oh que non ! Il y a des patrons pour qui religion et boulot sont incompatibles. La prière vous la faîtes chez vous, religion affaire privée et tout et tout. La commentatrice s’indigne, avec le sourire car nous sommes en radio publique où les pires méchancetés se disent la bouche en cul de poule : Oui, chers auditeurs, il y a encore des patrons qui restent crispés sur la vieille idée qu’ils se font de la laïcité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> On voit que la crispation n’est pas réductible ici à un mouvement d’agacement, d’impatience, d’irritation. La journaliste ne s’adresse pas exclusivement aux patrons désignés. Elle vise plus loin, ceux pour qui la pratique de la religion est un droit inaliénable, à la condition qu’il n’empiète pas sur la vie des autres. En gros, les défenseurs ratatinés, recroquevillés, rabougris, racornis de la laïcité sont, comme des huîtres collées au rocher, accrochés, rivés, menottés, scotchés, attachés à des idées qui ont fait leur temps. Allez, vieux grognards de la république, circulez ! La modernité aujourd’hui, c’est d’accepter le fait religieux même si parfois quelques abus très minoritaires… Et voyez un peu la richesse que ces croyants venus d’ailleurs nous apportent, détendez-vous, pliez les genoux, faîtes semblant de croire comme disait George, et bientôt vous croirez.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Mais surtout, il ne faut stigmatiser personne et surtout pas les religieux. C’est correct politiquement de condamner les sectes, sauf quand elles regroupent plusieurs millions de personnes sur le sol national. Elles deviennent alors tout à fait respectables. Et gare à celui qui leur refuserait le droit d’exister, de se manifester, de pavoiser, de recruter. De celui-ci, on dit qu’il stigmatise. En voilà un mot à la mode. De la stigmatisation, on ferait presque un délit, une attitude proche du racisme, consistant à désigner à la vindicte publique une catégorie d’individus. On a vu de tels monstres au siècle passé, qui étaient fort navrés que l’apparence de ceux qu’ils voulaient anéantir ne se distingue pas de celle du commun des mortels. Ils leur faisaient alors porter un signe distinctif afin que chacun puisse les reconnaître, le signe devenant à son tour celui d’une culpabilité. Honteuse stigmatisation qui eut comme conséquence le pire des crimes contre l’humanité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> J’ai l’impression que ceux qu’on stigmatise aujourd’hui ne sont pas ceux qu’on croit. Il est de plus en plus correct politiquement d’assimiler les libres penseurs aux identitaires racistes de l’extrême droite. Qui veut noyer son chien…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Pour les démocrates que nous sommes, l’amalgame est insupportable. Et puis les islamistes dans leur accoutrement n’ont pas besoin qu’on les stigmatise, ils le font tout seuls.</span></p><p style="text-align: center;"><br /><span style="font-size: 12pt;">§</span></p>
Pournyhttp://michelpourny.hautetfort.com/about.htmlDes motstag:michelpourny.hautetfort.com,2013-04-21:50513702013-04-21T19:13:10+02:002013-04-21T19:13:10+02:00 S elon le Petit Robert, c’est « un mouvement...
<p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;"> </span><strong><span style="font-size: medium;"><span style="color: #800000; font-size: x-large;">S</span>elon le Petit Robert, c’est « un mouvement d’agacement, d’impatience, d’irritation ». Tel qu’il est employé, « senti » par nos commentateurs radiophoniques, le mot a un sens différent et mérite qu’on s’y arrête. <em>Crispé, crispation</em>. J’écoutais un reportage sur les conditions de travail dans les entreprises, et plus précisément, comme rien n’est plus important aujourd’hui que le problème (il faut dire <em>problématique</em>) religieux, celui des prières sur le lieu de travail. Bref, on prend son tapis, on s’installe quelque part en évitant un couloir pour ne gêner personne, on s’oriente vers La Mecque, et le tour est joué ? Oh que non ! Il y a des patrons pour qui religion et boulot sont incompatibles. La prière vous la faîtes chez vous, religion affaire privée et tout et tout. La commentatrice s’indigne, avec le sourire car nous sommes en radio publique où les pires méchancetés se disent la bouche en cul de poule : <em>Oui, chers auditeurs, il y a encore des patrons <span style="text-decoration: underline;">qui restent crispés</span> sur la vieille idée qu’ils se font de la laïcité</em>. </span></strong></span><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> On voit que la crispation n’est pas réductible ici à un mouvement d’agacement, d’impatience, d’irritation. La journaliste ne s’adresse pas exclusivement aux patrons désignés. Elle vise plus loin, ceux pour qui la pratique de la religion est un droit inaliénable, à la condition qu’il n’empiète pas sur la vie des autres. En gros, les défenseurs ratatinés, recroquevillés, rabougris, racornis de la laïcité sont, comme des huîtres collées au rocher, accrochés, rivés, menottés, scotchés, attachés à des idées qui ont fait leur temps. Allez, vieux grognards de la république, circulez ! La modernité aujourd’hui, c’est d’accepter le fait religieux même si parfois quelques abus très minoritaires… Et voyez un peu la richesse que ces croyants venus d’ailleurs nous apportent, détendez-vous, pliez les genoux, faîtes semblant de croire, et bientôt vous croirez (1). </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Mais surtout, il ne faut <em>stigmatiser</em> personne et surtout pas les religieux. C’est correct politiquement de condamner les sectes, sauf quand elles regroupent plusieurs millions de personnes sur le sol national. Elles deviennent alors tout à fait respectables. Et gare à celui qui leur refuserait le droit d’exister, de se manifester, de pavoiser, de recruter. De celui-ci, on dit qu’il stigmatise. En voilà un mot à la mode. De la stigmatisation, on ferait presque un délit, une attitude proche du racisme, consistant à désigner à la vindicte publique une catégorie d’individus. On a vu de tels monstres au siècle passé, qui étaient fort navrés que l’apparence de ceux qu’ils voulaient anéantir ne se distingue pas de celle du commun des mortels. Ils leur faisaient alors porter un signe distinctif afin que chacun puisse les reconnaître, le signe devenant à son tour celui d’une culpabilité. Honteuse stigmatisation qui eut comme conséquence le pire des crimes contre l’humanité.</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> J’ai l’impression que ceux qu’on stigmatise aujourd’hui ne sont pas ceux qu’on croit. Il est de plus en plus correct politiquement d’assimiler les libres penseurs aux identitaires racistes de l’extrême droite. Qui veut noyer son chien…</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Pour les démocrates que nous sommes, l’amalgame est insupportable. Et puis les islamistes dans leur accoutrement n’ont pas besoin qu’on les stigmatise, ils le font tout seuls. </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p align="center"><span style="color: #800000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;">§</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">(1) Georges Brassens, "<em>Le mécréant</em>"</span></span></p><p align="center"> </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlC'est une crispation ? Non, Sire, c'est une révolution !...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-01-29:49697442013-01-29T10:05:00+01:002013-01-29T10:05:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy , cueilli...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de <strong>Michel Geoffroy</strong>, cueilli sur <a href="http://www.polemia.com/index.php"><em>Polémia</em></a> et consacré à l'enquête explosive de l'IPSOS commandée par le CEVIPOF et le journal <em>Le Monde</em>...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3943069" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/3105718238.jpg" alt="Ca suffit.jpg" /></p><p> </p><blockquote><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; text-align: justify; background-color: #f6f6f6;"><strong><span style="margin: 0px; padding: 0px; font-size: medium; line-height: 20px;"><span style="font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif;">C'est une crispation ? Non, Sire, c'est une révolution</span></span></strong></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;"><strong style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="font-weight: normal;">Le journal</span><em style="margin: 0px; padding: 0px; font-weight: normal;"> Le Monde</em><span style="font-weight: normal;">, dans son style inimitable, commente gravement un dernier sondage IPSOS Public Affairs sous le titre politiquement correct : « Les crispations alarmantes de la société française » (</span><em style="margin: 0px; padding: 0px; font-weight: normal;">Le Monde</em><span style="font-weight: normal;"> du 26 janvier 2013). Mais ce sondage ne surprend que les bobos du boulevard Auguste-Blanqui.</span></strong></span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;"><strong style="margin: 0px; padding: 0px;">Un rejet général du Système</strong></span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;">Non les Français ne sont pas « crispés ». Ils commencent à en avoir plus qu’assez, tout simplement.Assez du mondialisme et de ses ravages (la mondialisation est une menace pour 61% des personnes interrogées) ; assez d’un système politique qui s’est coupé du peuple (72% estiment que leurs idées ne sont pas représentées par le Système politique) ; assez de l’Europe technocratique de Bruxelles (65% estiment qu’il faut renforcer les pouvoirs nationaux et limiter ceux de l’Union européenne) ; assez de l’immigration (70% trouvent qu’il y a trop d’étrangers en France et 74% que l’islam n’est pas compatible avec la société française).</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;">C’est un message clair qui ne peut qu’ « alarmer » l’oligarchie : les Français se déclarent de plus en plus nombreux, malgré le matraquage médiatique permanent, malgré l’insécurité économique et malgré la répression judiciaire, à rejeter les dogmes de l’idéologie dominante. Pourquoi ? Parce qu’ils sont les seuls à en souffrir, tout simplement.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;"><strong style="margin: 0px; padding: 0px;">Toujours moins</strong></span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;">Les Européens de la zone euro, et les Français en particulier, découvrent en effet que l’ordre nouveau que l’oligarchie leur a imposé correspond pour eux à une société du toujours moins :</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;"><em style="margin: 0px; padding: 0px;">– toujours moins de travail :</em> le taux de chômage atteint des taux inégalés si l’on tient compte de ceux qui disposent d’un emploi à vie. Ces taux sont très supérieurs à ceux de 1936 en France ; <em style="margin: 0px; padding: 0px;">– toujours moins de croissance :</em> car les gouvernements mènent des politiques déflationnistes pour complaire aux marchés financiers et parce l’euro nous handicape ;– <em style="margin: 0px; padding: 0px;">toujours moins de revenus et de retraites :</em> car les gouvernements européens, au nom du « redressement des comptes », dans une économie soumise au libre-échange mondialiste, n’ont de cesse d’augmenter les impôts et de réduire les dépenses publiques ; et les entreprises, au nom de leur « compétitivité », de réduire les salaires ; <em style="margin: 0px; padding: 0px;">– toujours moins de protection sociale pour les autochtones</em>, au nom de la flexibilité et de la maîtrise des dépenses ; – <em style="margin: 0px; padding: 0px;">toujours moins de services publics qui marchent</em>, à cause de la volonté de réduire les dépenses et du corporatisme des syndicats ; – <em style="margin: 0px; padding: 0px;">toujours moins d’ascenseur social</em> à cause de l’implosion du système éducatif public et du favoritisme dont bénéficient les migrants ;– <em style="margin: 0px; padding: 0px;">toujours moins de liberté :</em> parce que chaque jour, pour les motifs les plus divers, l’oligarchie, via l’Etat Big Mother, s’en prend à l’initiative des autochtones ; et aussi parce que le politiquement correct et les lois mémorielles brident de plus en plus la liberté d’expression ; – <em style="margin: 0px; padding: 0px;">toujours moins de sécurité</em> à cause de l’explosion de la délinquance, à cause de l’islamisme et à cause du laxisme judiciaire ; – <em style="margin: 0px; padding: 0px;">toujours moins de démocratie et de souveraineté</em>, parce que l’oligarchie a décidé de se passer de la volonté populaire pour imposer son projet mondialiste, de gré ou de force ; –<em style="margin: 0px; padding: 0px;"> toujours moins de respect pour l’identité et les valeurs des Français enfin</em>, comme le montrent les campagnes de repentance à répétition initiées par l’oligarchie ou les projets de mariage homosexuel.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;"><strong style="margin: 0px; padding: 0px;">No future</strong></span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;">Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, nos concitoyens ont une claire conscience que leur situation se dégrade dans tous les domaines, et que celle de leurs enfants sera vraisemblablement encore moins bonne.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;">Les bobos voudraient se persuader qu’il ne s’agit là que de « frilosité » et de « repli » des beaufs et des bidochons, alors que c’est une sinistre réalité pour le plus grand nombre.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;">Dans ce contexte, le spectacle d’une oligarchie qui prétend imperturbablement que tout va bien et ira encore mieux demain, ou d’une classe politique interchangeable qui ne prend pas en compte leurs inquiétudes, leur devient de plus en plus odieux.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;">Marx disait que les révolutions éclataient quand on ajoutait à l’exploitation la conscience de l’exploitation. Nous y sommes.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;"><strong>Michel Geoffroy</strong> (<em>Polémia</em>, 25 janvier 2013)</span></p></blockquote>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlSE RENCONTRER ENCORE 6tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-01-16:49359322013-01-16T09:38:00+01:002013-01-16T09:38:00+01:00 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3885970" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/2946727999.jpeg" alt="RETROUVAILLES.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">A l'attention </span><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">des multiples lecteurs</span></strong></span> <span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br /> Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;"><br /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">SE RENCONTRER ENCORE</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">6</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;"><br /></span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>Elle est restée muette. Et la crispation de sa mâchoire laissait à deviner que, derrière ses lunettes, son regard lançait des <span style="font-size: medium;">fl<span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;">è</span>ches </span></span>lourdes d'hostilité à la vue de cet inconnu à qui elle n'avait rien demandé et qui avait cependant l'outrecuidance de franchir le périmètre de sécurité qu'elle avait escompté mettre entre elle et les humains. Tous les humains.<br />«Vous pouvez me répondre vous savez! M'adresser la parole même. Parce que votre silence là, sûrement justifié, en tout cas pas normal, il ne vous protègera de rien. J'allais dire... bien au contraire! Pire même, il laisse à imaginer des choses épouvantables, des secrets inouïs. Allez, pour quelques minutes, rien que quelques brèves minutes, vous pouvez bien vous laisser aller à me considérer comme un allier, non? Ça ne vous engage tout de même pas à grand chose ça! En tous les cas, dans l'état où vous êtes, vous avez bien les moyens de ce risque-là! Pourquoi vous arroger l'exclusivité de votre malaise, de votre désarroi? Partagez bon sang! N'ayez pas cet orgueil fou de décourager les initiatives bienveillantes, je vous prie. Elles ne sont pas si nombreuses ne trouvez-vous pas?»</strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>«Laissez-moi s'il vous plaît!»</strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>Le son de sa voix au modulé atone m'était parvenu dans un murmure feutré aux frontières de l'audible.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>(A SUIVRE...)</strong></span></p><p> </p>