Last posts on costa-gavras2024-03-29T01:27:02+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/costa-gavras/atom.xmlylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlMediapart - «Adults in the Room»: comment la Grèce a été humiliée par l’Europetag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2019-11-17:61903442019-11-17T15:00:00+01:002019-11-17T15:00:00+01:00 Le réalisateur Costa-Gavras, présente son film «Adults in the Room»,...
<p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/tu9DWM9Qn9E" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p>Le réalisateur Costa-Gavras, présente son film «Adults in the Room», inspiré du livre «Conversations entre adultes» (Les Liens qui libèrent, 2017) de l'ancien ministre de l'économie Yánis Varoufákis, lui aussi présent en plateau.</p>
Bruno Lagrangehttp://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/about.htmlSection spéciale, de Costa Gavrastag:leblogdebrunolagrange.hautetfort.com,2016-10-18:58575302016-10-18T08:13:00+02:002016-10-18T08:13:00+02:00 Quand l’Etat met en place une juridiction d’exception Section...
<p align="center"><em><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Quand l’Etat met en place une juridiction d’exception</span></u></em></p><p align="center"><strong><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Section spéciale</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><em>Ce film relate la mise en place par le gouvernement de Vichy d’une justice d’exception appelée à prononcer des condamnations à mort. Le script de Costa-Gavras et Jorge Semprun respecte les faits, et l’interprétation est remarquable.</em></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> L’historienne Bénédicte Vergez-Chaignon a établi la chronologie des faits. Le 22 juin 1941, la Whermarcht entre en Union Soviétique. Dès lors, en France, les communistes déclenchent des actions de sabotage. Le 18 août, deux militants communistes sont arrêtés par les Allemands. Trois jours plus tard, le 21 août, ils sont vengés par de jeunes camarades, qui abattent un auxiliaire de marine allemand à la station Barbès.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> <a href="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/00/01/293853979.jpg" target="_blank"><img id="media-5472905" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/00/01/1375988754.jpg" alt="section spéciale,costa-gavras,jorge semprun,louis seigner,roland bertin,michael lonsdale,françois maistre,jacques spiesser,henri serre,heinz bennent,pierre dux,jacques françois,galabru,claude pieplu,jean bouise,julien bertheau,julien guiomar,yves robert,bruno cremer,jacques perrin" /></a> Quelques jours auparavant, le gouvernement français envisageait <em>« l’aggravation très sévère des peines prévues pour la répression des menées antinationales pouvant aller, dans certains cas, jusqu’à la peine capitale »</em>. Autrement dit, le simple fait de distribuer des tracts ou de tenir des propos outranciers serait suffisant pour être envoyé à la guillotine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Le 21 août, dans l’après-midi, un conseil des ministres se tient à Vichy sous la présidence du maréchal Pétain. Suite à l’attentat qui a eu lieu le matin même, Pierre Pucheu, ministre de l’Intérieur, présente le projet de loi portant sur la création d’une section spéciale. La Section spéciale sera une juridiction d’exception composée de magistrats civils, appelés à faire preuve d’une grande sévérité. Après l’exposé du ministre de l’Intérieur, Joseph Barthélemy, garde des Sceaux, prend la parole et émet plusieurs objections dont celle-ci : pour que la loi qui vient d’être présentée s’applique aux auteurs de l’attentat du métro Barbès, il faudrait qu’elle fût rétroactive ; or la notion de rétroactivité est contraire au droit français. Le maréchal Pétain balaie ces objections. Le conseil des ministres adopte la loi, qui sera rétroactive afin qu’elle soit appliquée aux auteurs présumés de l’attentat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Le lendemain, 22 août, les autorités allemandes font savoir aux autorités françaises qu’elles exigent six exécutions en guise de représailles. En réponse, Fernand de Brinon, délégué général du gouvernement français dans les territoires occupés, présente la loi portant sur la création de la Section spéciale, et précise que ladite Section aura pour mission de juger et condamner à mort six des principaux chefs communistes actuellement internés. Les Allemands donnent leur accord, mais à condition que les audiences se tiennent à hui-clos et que les exécutions n’aient pas lieu en public.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Le 24 août, la loi est publiée au Journal officiel, le texte étant antidaté du 14 août.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Reste à composer la Section spéciale. Cinq juges et trois procureurs sont désignés par le garde des Sceaux. Ils sont choisis parmi les anciens combattants de la Grande Guerre et se voient prescrits <em>« la même énergie que les juridictions militaires ont montrée au cours des époques troublées de notre histoire »</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> <span style="font-size: 12pt;"> Le 27 août, la Section spéciale près la Cour d’appel de Paris tient sa première audience, à huis-clos. Elle doit prononcer dans la journée six condamnations à la peine capitale, exécutoires le lendemain, afin de s’en tenir au délai imposé par les Allemands. Mais les choses ne vont pas se passer tout à fait comme prévu…</span></span></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Le procureur général, joué par Pierre Dux, se montre très prudent</span></strong></span></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">et se défausse sur d’autres magistrats</span></strong></span></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">pour échapper à ses responsabilités</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Cette chronologie des faits se retrouve dans le film <em>Section spéciale</em>, Costa-Gavras et Jorge Semprun l’ont respectée. Ils ont également placé en ouverture du film le fameux discours de Pétain dans lequel il évoque <em>« un vent mauvais » </em>; ce discours fut effectivement radiodiffusé pendant l’entracte d’une représentation de l’opéra <em>Boris Goudounov.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Certaines scènes du film sont piquantes. Ainsi la séance du conseil des ministres est mémorable. On y voit le garde des Sceaux, interprété par Louis Seigner, s’opposer au ministre de l’Intérieur, interprété par Michael Lonsdale. Le ministre de la Justice n’a pas de mots assez durs pour dénoncer le caractère rétroactif du projet de loi ; puis, au bout de quelques minutes, il finit par capituler en rase campagne et se rallie au texte. Un général ministre s’étonne qu’on lui demande de signer en blanc une loi dont la rédaction n’est pas achevée, ce qui n’est pas très régulier, selon lui. Mais, une fois qu’il a constaté que le Maréchal a paraphé le document, en bon soldat il ne peut qu’apposer sa signature à son tour.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Le choix des magistrats est aussi un grand moment. Quand le garde des Sceaux fait observer que jamais il ne trouvera huit magistrats volontaires, Fernand de Brinon, interprété par François Maistre, lui conseille de s’adresser à des magistrats anciens combattants de la Grande Guerre, décorés au feu ; il suffira de leur dire qu’ils sont mobilisés et envoyés en première ligne par le chef de l’Etat. Et quand le garde des Sceaux souligne que ces magistrats doivent quand même être prêts à condamner à mort six personnes, Fernand de Brinon relativise en parlant d’<em>« incident de parcours » </em>et rappelle que tous les jours dix mille hommes meurent sur le front de l’Est. Le pouvoir flatte un haut magistrat joué par Claude Piéplu et lui accorde une promotion, avec pour contrepartie qu’il se dévoue pour présider la Section spéciale. Les hésitations de certains magistrats sont levées une fois qu’ils prennent conscience que les Allemands menacent d’exécuter cent otages, si les six condamnations à mort ne sont pas prononcées. Seul Pierre Dux, dans le rôle du procureur général près la Cour d’appel de Paris, se montre très prudent, et fait tout son possible pour ne pas porter la moindre responsabilité dans les décisions prises ; on le voit se défausser, avec adresse, sur d'autres. Il faut dire qu’il a la chance de tomber sur un magistrat zélé qui pratique le culte de l’obéissance et qui n’a aucun état d’âme à faire son devoir de soldat ; il sélectionne avec célérité six dossiers de détenus, juifs ou communistes, appelés à être condamnés à mort.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Ce film reçut un accueil mitigé à sa sortie, en 1975. Aujourd’hui encore, il suscite des réticences chez certains critiques, et c’est peut-être pour cette raison qu’il n’est pas disponible en DVD. En tout cas, l’interprétation est remarquable. Quant au message délivré par le film, il pourrait se résumer à ceci : un Etat de droit, s’il entend le demeurer, trouve son honneur à rester fidèle à ses principes et à sa tradition, même en des circonstances exceptionnelles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Section spéciale,</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> de Costa-Gavras, 1975, avec Louis Seigner, Roland Bertin, Michael Lonsdale, François Maistre, Jacques Spiesser, Henri Serre, Heinz Bennent, Pierre Dux, Jacques François, Michel Galabru, Claude Pieplu, Jean Bouise, Julien Bertheau, Julien Guiomar, Yves Robert, Bruno Cremer et Jacques Perrin, </span></span><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">indisponible en </span></span><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">DVD.</span></span></p>
Bruno Lagrangehttp://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/about.htmlZ, de Costa-Gavrastag:leblogdebrunolagrange.hautetfort.com,2016-09-20:57874792016-09-20T08:52:00+02:002016-09-20T08:52:00+02:00 Film engagé à la réalisation efficace Z En 1969,...
<p align="center"><em><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Film engagé à la réalisation efficace</span></u></em></p><p align="center"><strong><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Z</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">En 1969, Costa-Gavras </span></em></strong><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><em>démontrait, </em></span></strong></span><span style="font-size: 12pt;"><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">avec </span></em></strong><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Z<em>, </em></span></strong></span><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><em>que film politique ne rime pas systématiquement avec film soporifique. L’intrigue est menée tambour-battant et la réalisation est efficace. Sur un dialogue écrit par Jorge Semprun, </em>Z <em>raconte l’assassinat d’un député grec d’opposition, interprété par Yves Montand.</em></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> <span style="font-size: 12pt;">Au printemps 1967, le jeune cinéaste Costa-Gavras était en voyage en Grèce, son pays d’origine, quand il tomba sur un roman de Vassilis Vasslikos, intitulé <em>Z</em>. Le livre racontait dans quelles circonstances le député de l’opposition Grigoris Lambrakis avait été assassiné à Salonique quelques années plus tôt. Costa-Gavras fut captivé par le récit digne d’un thriller et comprit aussitôt qu’il tenait là le sujet de son prochain film. De retour en France, il écrivit un scénario avec Jorge Semprun, puis contacta Yves Montand pour lui proposer le rôle principal. Costa-Gavras connaissait bien l’acteur, depuis qu’il avait accepté de jouer dans son premier film, <em>Compartiment tueurs</em>. Montand donna son accord pour interpréter le député, bien que le personnage meure assassiné dans la première demi-heure du film.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> <a href="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/00/02/4066923270.jpg" target="_blank"><img id="media-5458503" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/00/02/2857398046.jpg" alt="z,costa-gavras,jorge semprun,theodorakis,montand,irène papas,trintignant,françois périer,jacques perrin,charles denner,pierre dux,georges géret,bernard fresson,marcel bozzufi,julien guiomar,magali noël,renato salavatori,jean bouise" /></a> Restait à trouver des producteurs. Et c’est là que les difficultés apparurent. Malgré la présence de Montand en tête d’affiche, les producteurs ne furent pas très chauds pour financer un film qui devait durer plus de deux heures et qui se voulait engagé, alors qu’à l’époque cinéma engagé était synonyme de cinéma ennuyeux. Par ailleurs, quand le projet prit forme, c’est-à-dire au début de l’été 1968, la donne politique avait changé, à la fois en Grèce et en France. La Grèce avait été le théâtre d’un coup d’Etat militaire qui avait vu l’instauration du « régime des colonels », tandis que la France, elle, se remettait des soubresauts de Mai.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Alors que le projet restait bloqué faute de financement, un jeune acteur de la distribution, Jacques Perrin, dénoua la situation en trouvant des partenaires algériens, si bien que le premier coup de manivelle put être donné rapidement. Le tournage eut lieu en août 1968, à Alger.</span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Montand est inoubliable</span></strong></span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">alors qu'il disparaît au bout d'une demi-heure<br /></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Avec le recul, les qualités du film paraissent évidentes. La première qualité, c’est le rythme haletant. On ne s’ennuie pas. L’intrigue est menée tambour-battant. Le montage, nerveux, efface toute trace éventuelle de temps mort. Costa-Gavras, par sa réalisation efficace, démontre que film politique ne rime pas systématiquement avec film soporifique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> La deuxième qualité </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">du film </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">réside dans le scénario et le dialogue. Costa-Gavras s’appuie sur un texte écrit par Jorge Semprun, qui a su donner un côté littéraire à ce thriller. La collaboration de Costa-Gavras avec Jorge Semprun lui aura permis de réaliser ses meilleurs films.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> La troisième qualité, c’est la distribution. Montand, dans le rôle du député, est inoubliable, alors que pourtant il disparaît de l’histoire au bout d’une demi-heure. Les seconds rôles sont remarquables : Pierre Dux, dans le rôle du général de gendarmerie ; Julien Guiomar ; Marcel Bozzufi, dans le rôle de l’assassin ; Bernard Fresson ; Charles Denner ; Jean Bouise ; Irène Papas ; sans oublier Jean-Louis Trintignant, dans le rôle du juge d’instruction chargé de l’enquête sur la mort du député.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> La quatrième qualité, c’est la musique composée par Theodorakis. Sa partition lui apporta la notoriété et lui ouvrit les portes d’Hollywood, mais, déporté par les colonels, il ne put diriger l’enregistrement de la musique de <em>Z</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Enfin, la cinquième qualité du film réside dans l’utilisation des décors. Les rues et les bâtiments publics d’Alger assurent le dépaysement. Le spectateur qui ne reconnaît pas Alger a l’impression que l’histoire se passe dans une ville de Grèce ou de n’importe quel autre pays méditerranéen. Dans les scènes tournées de jour, le soleil est éclatant et se réverbère sur les immeubles blancs.</span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Z </span></em></strong><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">fit le tour du monde et fut couvert de récompenses</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Encore aujourd’hui, il se peut que certains spectateurs trouvent les personnages trop typés, voire stéréotypés. Ainsi les gentils étudiants aux cheveux longs sont sveltes et se montrent pacifiques dans la contestation, tandis que les gros bras du pouvoir, qui incarnent l’extrême-droite, ont des airs de butors et aiment à se promener avec une matraque en poche. Pourtant, malgré certaines apparences, Costa-Gavras et Semprun ont introduit de la nuance chez certains des personnages, ou tout au moins de la subtilité. Par exemple, quand l’opposition veut organiser un rassemblement en l’honneur du député, le général de gendarmerie, en bon démocrate, ne l’interdit pas… Mais, parce qu’il est respectueux des libertés de tous, il n’interdit pas non plus la contre-manifestation des partisans du régime.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> La scène d’ouverture a un aspect littéraire, avec une conférence donnée sur le mildiou au cours de laquelle le général de gendarmerie use d’une métaphore particulièrement osée : tout comme le vigneron traite préventivement sa vigne, la société doit se prémunir contre les agents infectieux, tels le communisme, qui menacent de la détruire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Une allusion à l’affaire Dreyfus est faite dans ce film. A l’image du commandant Picquard, convaincu de la culpabilité du capitaine avant de se rendre à l’évidence, le juge qui enquête sur la mort du député ne doute pas, dans un premier temps, de la version officielle des autorités, qui concluent à un accident. Mais, comme il est honnête et consciencieux, il cherche à faire toute la lumière sur les faits entourant ce qu’il appelle <em>« les incidents »</em>. Derrière ses verres fumés, Jean-Louis Trintignant ne laisse rien transparaître de ses sentiments et se montre redoutable. Quand il prêche le faux, c’est pour savoir le vrai.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> <em>Z </em>sortit en février 1969. Le film rencontra le succès dans les salles et fit le tour du monde. Il fut couvert de prix dans de multiples festivals. A la cérémonie des Oscars de 1970, en tant que film algérien, il fut sacré meilleur film étranger de l’année.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Le succès de<em> Z </em>et de son personnage procurèrent à Montand un surcroit de notoriété. Dans le courant de l’année 1969, il renouvela sa collaboration avec Costa-Gavras et tourna <em>L’Aveu</em> sous sa direction. Dans ce film, il allait trouver l’un des rôles les plus marquants de sa carrière, et certainement celui qu’il prit le plus à cœur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Z</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">, de Costa-Gavras, 1969, avec Yves Montand, Irène Papas, Jean-Louis Trintignant, François Périer, Jacques Perrin, Charles Denner, Pierre Dux, Georges Géret, Bernard Fresson, Marcel Bozzufi, Julien Guiomar, Magali Noël, Renato Salavatori et Jean Bouise, DVD StudioCanal.</span></span></p>
Cinéma militanthttp://cinemamilitant.hautetfort.com/about.htmlLe capitaltag:cinemamilitant.hautetfort.com,2016-07-14:58261882016-07-14T12:02:40+02:002016-07-14T12:02:40+02:00 Réalisation : Costa-Gavras Année de sortie: 2012 Pays: France...
<p><strong><img id="media-5414808" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/02/02/117957601.jpg" alt="Le capital,banque, licenciement collectif,costa-gavras,2012" />Réalisation</strong>: Costa-Gavras</p><p><strong>Année de sortie:</strong> 2012</p><p><strong>Pays: </strong>France</p><p><strong>Durée:</strong> 1 h 53</p><p style="text-align: justify;">Suite à l’hospitalisation du PDG de la banque européenne Phenix, Marc Tourneuil est désigné pour occuper son poste. À peine nommé, il reçoit les pressions d’Américains représentant un fonds spéculatif qui vient de prendre des parts substantielles dans la banque afin de faire monter les actions au plus vite ...</p><p style="text-align: justify;">Adaptation du livre homonyme de Stéphane Osmont paru en 2004, ce film est une plongée dans le monde des requins de la finance.</p><p> </p><p style="text-align: justify;">La bande-annonce:</p><p><iframe width="365" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/CFL91YzCdCk?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
ylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlCosta-Gavras : ”Tsipras fait ce que beaucoup d'hommes politiques ne font pas”tag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2015-07-04:56498882015-07-04T00:03:10+02:002015-07-04T00:03:10+02:00 Costa-Gavras : "Tsipras fait ce que beaucoup d... par franceinter
<p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x2wabk0" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x2wabk0_costa-gavras-tsipras-fait-ce-que-beaucoup-d-hommes-politiques-ne-font-pas_news" target="_blank">Costa-Gavras : "Tsipras fait ce que beaucoup d...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/franceinter" target="_blank">franceinter</a></em></p>
Cinéma militanthttp://cinemamilitant.hautetfort.com/about.htmlEden à l'Ouesttag:cinemamilitant.hautetfort.com,2011-08-20:37461332011-08-20T18:43:00+02:002011-08-20T18:43:00+02:00 Réalisation : Costa-Gavras Année de sortie: 2009 Pays: France,...
<p><strong><img id="media-3163037" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/00/01/1439748073.jpg" alt="immigration clandestine, costa-gavras" />Réalisation</strong>: Costa-Gavras</p><p><strong>Année de sortie:</strong> 2009</p><p><strong>Pays:</strong> France, Italie, Grèce</p><p><strong>Durée</strong>: 1h50</p><p style="text-align: justify;">Ce film relate les péripéties d'Elias, immigré clandestin, depuis le bateau qui le fait traverser la mer jusqu'à Paris.</p><p style="text-align: justify;">La bande-annonce:</p><p><iframe width="346" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/LXnsNooM_OA" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Cinéma militanthttp://cinemamilitant.hautetfort.com/about.htmlMad citytag:cinemamilitant.hautetfort.com,2011-02-14:31046172011-02-14T01:22:00+01:002011-02-14T01:22:00+01:00 Réalisation: Costa-Gavras Année de sortie: 1997 Pays: États-Unis...
<p><img id="media-2890960" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/00/00/3689987113.jpg" alt="désinformation, costa-gavras" /><strong>Réalisation: </strong>Costa-Gavras</p><p><strong>Année de sortie:</strong> 1997<br /><br /><strong>Pays:</strong> États-Unis<br /><br /><strong>Durée: </strong>1h54<strong> </strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Après avoir été licencié du musée où il travaillait, Sam y retourne armé d'un fusil pour essayer de négocier sa réintégration. Par cours d'un enchaînement malheureux, il se retrouve à prendre en otage les personnes présentes.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Présent sur les lieux, Max, un journaliste de télévision, en profite pour en faire un scoop ...</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La bande-annonce (VO):</p><p><iframe width="358" height="261" title="YouTube video player" src="http://www.youtube.com/embed/NA40equCdKo" frameborder="0"></iframe></p>
Cinéma militanthttp://cinemamilitant.hautetfort.com/about.htmlPorté disparu (Missing)tag:cinemamilitant.hautetfort.com,2010-07-06:28170222010-07-06T01:54:00+02:002010-07-06T01:54:00+02:00 Réalisation : Costa-Gavras Année de sortie: 1982 Pays: États-Unis...
<p><strong><img id="media-2546689" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/00/00/935134275.jpg" alt="missing.jpg" />Réalisation</strong>: Costa-Gavras</p><p><strong>Année de sortie:</strong> 1982</p><p><strong>Pays:</strong> États-Unis</p><p><strong>Durée</strong>: 1h57</p><p style="text-align: justify;">Un journaliste américain "disparaît" au Chili pendant la dictature de Pinochet. Son père, venant à sa recherche, découvre qu'il a été arrêté puis exécuté par les militaires.</p><p style="text-align: justify;">Une dénonciation du rôle des Américains dans le coup d’État contre Salvador Allende.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">La bande-annonce (VO):</p><p><iframe width="373" height="281" src="http://www.youtube.com/embed/v7rMVneWfto" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Cinéma militanthttp://cinemamilitant.hautetfort.com/about.htmlSection spécialetag:cinemamilitant.hautetfort.com,2010-06-23:28019172010-06-23T01:48:00+02:002010-06-23T01:48:00+02:00 Réalisation : Costa-Gavras Année de sortie: 1975 Pays: France...
<p><strong><img id="media-2527472" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/02/02/1959302395.jpg" alt="fdgnd.jpg" />Réalisation</strong>: <span class="fs11">Costa-Gavras</span></p><p><strong>Année de sortie:</strong> 1975</p><p><strong>Pays:</strong> France</p><p><strong>Durée</strong>: 110 minutes</p><!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Après l'assassinat d'un officier allemand, le régime de Vichy - devançant les autorités d'occupation - met en place une parodie de justice pour condamner à mort des opposants.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Section spéciale montre un exemple du zèle de Vichy, qui est souvent allé plus loin que ce qu'exigeait l'Allemagne de Hitler, par exemple pour les quotas de déportés. Selon certains historiens, la collaboration de Vichy aurait permis à l'Allemagne de tenir une année de plus avant la défaite, en lui fournissant entre autres de la main d'œuvre et des matières premières.</p>
Cinéma militanthttp://cinemamilitant.hautetfort.com/about.htmlZtag:cinemamilitant.hautetfort.com,2010-05-20:27078162010-05-20T00:21:00+02:002010-05-20T00:21:00+02:00 Réalisation : Costa-Gavras Année de sortie: 1969 Pays: France,...
<p><strong><img id="media-2411817" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/00/00/1304771457.jpg" alt="Z.jpg" />Réalisation</strong>: <span class="fs11">Costa-Gavras</span></p><p><strong>Année de sortie:</strong> 1969</p><p><strong>Pays:</strong> France, Algérie</p><p><strong>Durée</strong>: 2h07</p><p style="text-align: justify;">En 1963 en Grèce, le gouvernement et l'armée font assassiner par la police un député de gauche, Grigóris Lambrákis, et tentent de faire passer le fait pour un accident. Ce film - tiré du roman éponyme de Vassilis Vassilikos - qui reconstitue l'événement montre le climat politique précédant la dictature des colonels.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p>la bande-annonce:</p><p><object data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xd2aw9_z-trailer-costa-gavras_shortfilms" type="application/x-shockwave-flash" width="351" height="263"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xd2aw9_z-trailer-costa-gavras_shortfilms" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
Cinéma militanthttp://cinemamilitant.hautetfort.com/about.htmlEtat de siègetag:cinemamilitant.hautetfort.com,2010-04-19:27078782010-04-19T00:55:00+02:002010-04-19T00:55:00+02:00 Réalisation : Costa-Gavras Année de sortie: 1973 Pays: France...
<p><strong><img id="media-2411951" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/02/01/138282035.jpg" alt="Etat de siege.jpg" />Réalisation</strong>: <span class="fs11">Costa-Gavras</span></p><p><strong>Année de sortie:</strong> 1973</p><p><strong>Pays:</strong> France</p><p><strong>Durée</strong>: 130 minutes</p><p style="text-align: justify;">Philip Michael Santore, un agent américain, est enlevé à Montevideo par des tupamaros qui ont l'intention de l'échanger contre des prisonniers politiques. Lors de son interrogatoire, il avoue travailler pour les services de renseignement américains et avoir pour mission de former des policiers pour la lutte antiterroriste ...</p><p>Ce film est inspiré d'un fait réel.</p><p><iframe width="360" height="278" src="https://www.youtube.com/embed/gTuGn8lc_wo?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Cinéma militanthttp://cinemamilitant.hautetfort.com/about.htmlLe couperettag:cinemamilitant.hautetfort.com,2010-03-21:26629862010-03-21T20:05:00+01:002010-03-21T20:05:00+01:00 Réalisation : Costa-Gavras Année de sortie: 2005 Pays: France...
<p><strong><img id="media-2348414" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/01/02/1508423827.jpg" alt="le couperet.jpg" />Réalisation</strong>: <span class="fs11">Costa-Gavras</span></p><p><strong>Année de sortie:</strong> 2005</p><p><strong>Pays:</strong> France</p><p><strong>Durée</strong>: 2h02</p><p style="text-align: justify;">Bruno Davert, cadre supérieur dans une usine de papier s'est fait licencier. Il est prêt à tout pour retrouver un poste à son niveau de compétence...</p><p> </p><p>La bande-annonce:</p><p><object data="http://www.dailymotion.com/swf/video/x1nyp2" type="application/x-shockwave-flash" width="360" height="271"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="data" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x1nyp2" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x1nyp2" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
Cinéma militanthttp://cinemamilitant.hautetfort.com/about.htmll'aveutag:cinemamilitant.hautetfort.com,2010-03-21:26629822010-03-21T20:02:00+01:002010-03-21T20:02:00+01:00 Réalisation : Costa-Gavras Année de sortie: 1970 Pays: France,...
<p><strong><img id="media-2348412" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/02/00/2001179435.jpg" alt="l'aveu.jpg" />Réalisation</strong>: <span class="fs11">Costa-Gavras</span></p><p><strong>Année de sortie:</strong> 1970</p><p><strong>Pays:</strong> France, Italie</p><p><strong>Durée</strong>: 2h20</p><p style="text-align: justify;">Le vice-ministre des affaires étrangères de Tchécoslovaquie, militant communiste de renom, est soudainement appréhendé par la police politique qui l'emprisonne et le torture dans le but de lui faire signer de faux aveux l'inculpant d'espionnage ....</p><p style="text-align: justify;">Ce film est une adaptation du récit éponyme d'Arthur London.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p>La bande-annonce:</p><div id="blogvision"><iframe width="365" height="270" style="width: 365px; height: 270px;" src="http://www.allocine.fr/_video/iblogvision.aspx?cmedia=19537550" frameborder="0"></iframe></div>
Cinéma militanthttp://cinemamilitant.hautetfort.com/about.htmlAmentag:cinemamilitant.hautetfort.com,2010-03-19:26597672010-03-19T14:05:00+01:002010-03-19T14:05:00+01:00 Réalisation : Costa-Gavras Année de sortie: 2002 Pays: France,...
<p><strong><img id="media-2344178" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/01/00/343744090.jpg" alt="amen.jpg" />Réalisation</strong>: Costa-Gavras</p><p><strong>Année de sortie:</strong> 2002</p><p><strong>Pays:</strong> France, Allemagne, Roumanie</p><p><strong>Durée</strong>: 2h10</p><p style="text-align: justify;">Durant la Seconde Guerre mondiale, un officier allemand de la SS cherche à alerter le Vatican du sort des Juifs.</p><p style="text-align: justify;">Ce film montre l'attitude de l’Église face au 3ème Reich pendant l'Holocauste.</p><p>La bande-annonce:</p><p><object data="http://www.youtube.com/v/MuD3SNMM4Ts&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" width="356" height="243"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="data" value="http://www.youtube.com/v/MuD3SNMM4Ts&hl=fr_FR&fs=1&" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/MuD3SNMM4Ts&hl=fr_FR&fs=1&" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
pressohttp://alamanieredelost.hautetfort.com/about.htmlMon 11 septembre à moitag:alamanieredelost.hautetfort.com,2008-09-11:17940762008-09-11T16:42:00+02:002008-09-11T16:42:00+02:00 Ce n'est pas celui auquel tout le monde pense, ni celui de 2001 pour le...
<p>Ce n'est pas celui auquel tout le monde pense, ni celui de 2001 pour le Monde et ni celui de 1973 pour les chiliens quand Pinochet a renversé (et assassiné) Allende.</p> <p>Bon je ne me rappelle pas de 1973 et pour cause je n'étais pas née, mais peut-être un vague projet à l'époque... Par contre voir les images 25 ans après m'a bouleversée et me rappelle quand j'ai vu Missing en 3ème en cours de sciences morales, pas mal comme démonstration de la "Grande" humanité des gens!!! Je me souviens encore la mention des horreurs qui avaient eu lieu dans le stade de foot. Du pain et des jeux qu'ils disaient???</p> <div style="text-align: center"><a href="http://alamanieredelost.hautetfort.com/media/01/02/695860426.jpg" target="_blank"><img src="http://alamanieredelost.hautetfort.com/media/01/02/1323201642.jpg" id="media-1271580" alt="Missing.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div> <p>Bioen sûr que je me souviens de celui de 2001, de là où j'étais quand ça a commencé (dans mon lit!), d'avoir regardé la télé en zappant entre CNN, RDI, TV5 pour tout savoir, je me souviens avoir mangé au centre-ville sur le square Philips avec ma mère car nous allions au théâtre (voir quoi, faudrait consulter les archives du TNM pour septembre 2001??? Ah oui ça devait l'Orestie, jouée par une troupe de maudits français... Je me souviens que la pièce avait quelques échos avec le chaos qui nous entourait, la poussière des tours jumelles n'étant pas encore retombée ni au propre ni au figuré), je me souviens avoir récupéré l'édition spéciale de la Presse, puis être rentrée chez moi et avoir discuté avec ex-coloc, qui n'était pas ex à l'époque, ce qui allait être suivi par des tonnes d'autres discussions sur comment notre vie avait changé ou allait changer suite à ces évènements, évidemment pas autant que si nous avions été irakiennes ou afghanes.</p> <p>Bref je me souviens pour parler comme une plaque d'immatriculation québécoise!</p> <p>Mais mon 11 septembre à moi a eu lieu en 2002, au consulat français de Montréal... suite à la présence de Le Pen au 2ème tour aux présidentielles et outrée par les résultats du FN à Montréal (genre 30%!!!), je me suis dit plus jamais ça! J'ai pris une journée sans solde car là je travaillais à Thurso, c'était l'enfer, je m'emmerdais à mourir (bon comme j'avais commencé le 4 septembre je survivais encore mais tout juste!) donc tous les moyens étaient bons mais cette conscience civique me semblait tout de même un prétexte louable.</p> <p>Bref en soi c'était une grande première pour moi, ma première carte d'identité française et jusqu'ici dernière, qui ne m'aura pas trop servi, ni n'aura durée très longtemps vu qu'on me l'a piquée dans notre cambriolage 2 mois plus tard, j'ai déjà du vous le raconter ça, bref plus symbolique qu'autre chose. enfin si quand même première vraie preuve que je suis française que j'ai possédée, même brièvement! Sauf que bon faut pas charrier, je ne me serais sans doute pas souvenue de la date exacte si une dame à coté de moi ne m'avait pas demandé la date et en réalisant que c'était le 11 septembre, et donc premier anniversaire, elle s'est mise à bafouiller mais comment j'ai pu oublié... Difficile à ignorer vu le battage médiatique de l'époque mais bon la vie continue, the show must go on, quoi!</p> <p>Bon je trouve que la version "Moulin rouge que j'aime bien d'ailleurs : les paroles sont tout à fait appropriées aux circonstances du film et la grosse voix (de baryton?) de Jim Broadbent (j'adore quand il commence avec ses "the show must go on" avec sa voix (de basse?) en ouvrant les portes du théâtre toutes grandes!) accompagne tout à fait parfaitement celle au début délicate et brisée de Nicole Kidman (qui doit se préparer à jouer la comédie à son amant pour lui faire croire qu'elle ne l'aime pas mais en fait c'est pour lui sauver la vie parce qu'elle va mourir alors il mourrait pour rien, ça serait trop com, vous me suivez?) puis complètement décidée pour aller tuer sa proie! Presqu'aussi fort que par Freddie Mercury... Un des meilleurs moments du film, avec El tango de Roxanne!</p> <div style="width: 220px; height: 55px;"><object height="55" width="220" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="src" value="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=25612&colorBackground=0xFF6600&textColor1=0x0033CC&colorVolume=0x7A3000&autoplay=0" /> <embed height="55" width="220" src="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=25612&colorBackground=0xFF6600&textColor1=0x0033CC&colorVolume=0x7A3000&autoplay=0" type="application/x-shockwave-flash" /></object></div> <p>Ah je résiste pas à vous mettre le youtube aussi pour que vous compreniez de quoi je cause! Bon c'est en russe au début, bizarre, mais en fait tout ce qui dit c'est les paroles de la chanson sans les chanter... Vous comprendrez même sans sous-titres à la tête qu'il tire que c'est pas la joie...</p> <p><object height="344" width="425" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/ExdEr67-JPw&hl=en&fs=1" /> <embed height="344" width="425" src="http://www.youtube.com/v/ExdEr67-JPw&hl=en&fs=1" allowfullscreen="true" type="application/x-shockwave-flash" /></object></p> <p>Je vous ai même trouvé les paroles du dialogue avant la chanson, pas en français mais ni en russe, en vo quoi, bon je vous l'accorde c'est un peu cucul mais la chanson vaut le coup d'oeil je trouve :</p> <p><br /> Zidler:<br /> Send Christian away. Only you can save him.</p> <p>Satine:<br /> He'll fight for me.</p> <p>Zidler:<br /> Yes, unless he believes you don't love him.</p> <p>Satine:<br /> What?!</p> <p>Zidler:<br /> You're a great actress, Satine. Make him believe you don't love him.</p> <p>Satine:<br /> NO.</p> <p>Zidler:<br /> Use your talent to save him! Hurt him. Hurt him to save him. There is no other way. The show must go on, Satine. We're creatures of the underworld. We can't afford to love.<br /> <br /> Today's the day<br /> When dreaming ends<br /> <br /> Zidler:<br /> Another hero. Another mindless crime.<br /> Behind the curtain, in the pantomime.<br /> On and on<br /> Does anybody know<br /> What we are living for<br /> Whatever happens<br /> We leave it all to chance<br /> <b>Another heartache<br /> Another failed romance</b><br /> On and on<br /> Does anybody know<br /> What we are living for<br /> <br /> The show must go on<br /> The show must go on<br /> Outside the dawn is breaking<br /> On the stage that holds<br /> Our final destiny<br /> The show must go on<br /> The show must go on<br /> <br /> Satine:<br /> Inside my heart is breaking<br /> My makeup may be flaking<br /> But my smile still stays on<br /> <br /> The show must go on<br /> The show must go on<br /> <br /> I'll top the bill<br /> I'll earn the kill<br /> I have to find the will to carry<br /> On with the<br /> On with the<br /> On with the show<br /> <br /> On with the SHOW!<br /> On with the SHOW!<br /> <br /> The show must<br /> The show must go on</p>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlLe couperettag:nightswimming.hautetfort.com,2008-01-16:14136762008-01-16T22:35:00+01:002008-01-16T22:35:00+01:00 (Costa-Gavras / France - Belgique / 2004) ■■□□ L'histoire du...
<p align="justify">(Costa-Gavras / France - Belgique / 2004)</p> <p align="justify"><font size="4">■■□□</font></p> <p align="justify"><img name="media-778157" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/00/00/814ac0a6537b2ab8f23f0af152f50e6d.jpg" alt="ddda4d5c9e0840ee06282dfaa2e43379.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-778157" />L'histoire du <em><strong>Couperet</strong></em>, tirée d'un roman de Donald Westlake est assez connue. C'est celle de Bruno Davert, ex-cadre dans la papeterie qui, après deux ans de chômage, décide de décrocher le poste qu'il convoite en éliminant physiquement ses concurrents les plus sérieux et le titulaire en place. Le but de Costa-Gavras est clair et ambitieux et mérite l'attention, puisqu'il s'agit de dénoncer le capitalisme effréné par le biais d'une farce macabre. Si l'intention est là, la mise en oeuvre est tout de même laborieuse. Le film démarre d'emblée par la série de meurtres dont se rend coupable, plus ou moins facilement, Davert. Sa voix-off nous entraîne dans son sillage mais on ne sait pas bien si elle résulte de sa confession à son dictaphone après un assassinat pénible ou si elle nous guide indépendemment de cet événement (qui provoque d'ailleurs chez lui une réaction de malaise profond sinon incompréhensible, au regard de sa relative maîtrise dans les autres occasions, du moins trop proche des clichés habituels). Cet entre-deux empêche d'atteindre vraiment le but recherché : entrer dans la tête de Davert. Une autre ambiguité plombe un peu toute la première moitié du film, celle du non-choix entre la comédie noire (il y a peu de gags) et le polar froid. Le spectateur se retrouve alors dans une position bien inconfortable devant les scènes de meurtre. Ajoutons du mauvais côté de la balance les scènes appuyées censées montrer la montée des soupçons de la femme de Davert, une photographie fonctionnelle voire télévisuelle, et une fâcheuse tendance à faire monter la tension lors des tentatives d'assassinats uniquement par des astuces de scénario (l'irruption répétitive de passants entre "le chasseur de têtes" et ses victimes). Malade d'un sérieux problème de rythme, l'oeuvre semble sombrer petit à petit.</p> <p align="justify">A mi-parcours, un élément nouveau sauve en partie la mise. L'arrestation du fils fait bifurquer le récit. L'efficacité dont fait preuve Davert pour le sortir d'affaire, surprenante et galvanisante pour le reste de la famille, apporte un nouvel éclairage sur le personnage principal. Une ironie sous-jacente se fait enfin jour avec ces scènes où la famille entière fait corps, jusqu'à rivaliser d'inventions pour détourner les soupçons et se débarrasser des preuves encombrantes. Dès lors, avec la double entrée en jeu de la police, l'intérêt est relancé. Si Costa-Gavras ne tire pas tout le parti possible des fortes scènes émaillant cette deuxième partie, balançant entre convention et singularité, le réalisateur place plusieurs trouvailles pertinentes, du gag du revolver dans la poche du manteau qui cogne contre le glace lors de la visite des enquêteurs à l'arrêt sur image final, en passant par l'endormissement provoquant le face à face avec Machefer. A l'image du film, on ne sait finalement pas trop quoi penser de la performance tant louée de José Garcia. Sur le même thème de la double vie et du glissement vers la folie, il est évident que <em>L'emploi du temps</em> de Cantet et <em>L'adversaire</em> de Nicole Garcia étaient plus impressionnants. Costa-Gavras ne fait pas dans la dentelle en ce qui concerne la dénonciation du système. Il est vrai que l'époque actuelle n'incite pas non plus à la demi-mesure.</p>