Last posts on cork2024-03-29T11:41:56+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/cork/atom.xmlCassiopéehttp://unpolar.hautetfort.com/about.htmlBlood Hollow, de W. Kent Kruegertag:unpolar.hautetfort.com,2012-07-12:47789192012-07-12T14:16:24+02:002012-07-12T14:16:24+02:00 Une chronique de Jacques. Encore un remarquable thriller qui...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><strong><em><span style="color: #0000ff;"><img id="media-3666303" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/02/01/1113597658.JPG" alt="blood_hollow_w_kent_krueger.JPG" />Une chronique de <a href="http://unpolar.hautetfort.com/chroniques-de-jacques.html" target="_self"><span style="text-decoration: underline;">Jacques.</span></a></span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Encore un remarquable thriller qui nous vient des Etats-Unis ! Je dis « thriller » car c’est écrit sur la couverture, mais cette catégorisation est – comme souvent – approximative. En effet, <strong><em>Blood Hollow</em></strong> est tout aussi bien un polar classique à suspense dans lequel l’enquête policière (menée par un ex-sheriff) est magistralement menée et l’intrigue subtile et complexe à souhait.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Comme dans <strong><em>Aurora, Minnesota</em></strong>, le précédent roman de W. Kent Krueger publié également par les éditions <em>le Cherche Midi</em>, nous retrouvons le même lieu et le même personnage principal Corcoran Cork O’Connor, descendant d’irlandais par son père et d’amérindiens Ojibwe par sa mère. Le lieu, dans les romans de Krueger (une bourgade à taille humaine perdue dans une nature aussi magnifique que magnifiée par l’auteur) est un personnage à part entière. Dès les premières pages, une équipe de sauveteurs à la recherche d’une jeune fille disparue est confrontée à un blizzard qui nous vaut de belles descriptions et (déjà) une pointe de suspense, puisqu’il met en danger la vie du personnage principal, l’attachant Cork O’Connor. </span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Le point de départ de l’intrigue est classique, comme vous pouvez en juger : une jeune fille, Charlotte Kane, assassinée la nuit de la Saint Sylvestre et dont le corps est retrouvé au printemps, après la fonte des neiges ; son ex-petit ami un jeune indien Ojibwe beau et tourmenté, soupçonné du meurtre ; Cork qui doute de sa culpabilité et va tenter de découvrir ce qui s’est réellement passé avec l’aide de sa femme Jo, par ailleurs avocate…</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Plusieurs choses font cependant l’originalité de ce livre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Tout d’abord, la religion (et même la religiosité) y tient une place centrale, ce qui n’est pas si fréquent dans les polars. Le catholicisme imprègne la famille de Cork, sa femme, ses filles, sa belle-sœur et influence aussi « en creux » de nombreux autres personnages. Cork lui-même traverse une période de doute qui va le pousser à se poser des questions métaphysiques, d’autant plus qu’il sera amené à croiser fréquemment le chemin du charismatique père Mal Thorne. Des réflexions sur la foi, les miracles, le rapport à Dieu courent à travers le livre et lui donnent ainsi une tonalité particulière. Mais la religiosité est également liée à certains des personnages d’indiens Ojibwe, dont les traditions ancestrales se mêlent au christianisme. </span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Et, justement, l’autre originalité du roman tient à l’importance que W. Kent Krueger accorde à la culture amérindienne, à travers des personnages que Cork admire : Sam Winter Moon, qui avait été le meilleur ami de son père et dont il gère maintenant le snack-buvette <em>Chez Sam,</em> mais aussi Henry Meloux, le vieux sage qui avait été jadis amoureux de sa grand-mère. Là aussi, rien de pesant ou de didactique : l’auteur nous distille sa vision et sa connaissance de cette culture au fil de rencontres et de réflexions des différents personnages, mais il le fait sans insister, en conservant toujours une cohérence dans l’intrigue, et cet élément donne au personnage de Cork O’Connor une richesse et une humanité certaines.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Mais si le point de départ de l’intrigue est classique (un meurtre à élucider pour lequel il y a un suspect initial et un enquêteur qui cherche à trouver la vérité) , son traitement est d’une grande habileté. Ce roman joue du début jusqu’à la fin sur les apparences trompeuses, les faux-semblants, puisque chacun des suspects se révèle très différent de son image publique, plus complexe et masquée. Le travail de Cork consiste à enlever les pelures d’oignon successives dont ils se sont recouverts pour arriver enfin au cœur de leur personnalité et comprendre – dans la mesure du possible – qui ils sont vraiment. Et cela ne se fait pas sans drame dans la petite communauté d’Aurora, et même dans la famille de l’enquêteur qui va être également bousculée par des révélations multiples. Et Cork n’en ressortira pas non plus intact : en apprenant sur les autres il se comprendra mieux lui-même et la fin du roman sera le moment des remises en cause personnelles, des doutes, des interrogations.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Le spectaculaire coup de théâtre final nous permet de comprendre ce qui s’est réellement passé le jour de la Saint Sylvestre, ainsi que les raisons de la mort de Charlotte, et il permet à l’auteur une fin éblouissante en créant un suspense tel qu’il est impossible de lâcher le livre dans les trente dernières pages, justifiant pleinement (pour le coup) l’appellation de « thriller » choisie par l’éditeur.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Un excellent roman donc, solide, plaisant, passionnant de bout en bout !</span></p><p style="text-align: center;"> J<span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">acques (<em><a href="http://0z.fr/GmHQq" target="_self">lectures et chroniques</a>)</em></span></p><table style="width: 100%;" border="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td valign="top"><p> </p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em>Blood Hollow<br /> W. Kent Krueger<br /></em></strong> <strong><em>Traducteur : Sophie Aslanides<br /></em></strong> <strong><em>Editions Le Cherche Midi (13 septembre 2012)<br /> 479 pages; 20 €</em></strong><em> </em></span></p></td></tr><tr><td valign="top"> </td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Quatrième de couverture :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><em>Aurora, Minnesota. Charlotte Kane, la fille d'une des familles les plus riches de la ville disparaît le soir du Nouvel An. Toutes les recherches restent vaines. Quelques mois plus tard, lors de la fonte des neiges, on retrouve son corps. Son petit ami, Winter Moon, un Indien de la réserve Ojibwe, soupçonné de l'avoir assassinée, s'enfuit, ce qui accrédite la thèse de sa culpabilité. L'ex-shérif Corcoran « Cork » O'Connor, persuadé de l'innocence du jeune homme, redoute le besoin de vengeance de la famille Kane, et craint une flambée de violence envers les Indiens de la part des habitants les plus réactionnaires de la ville. Quand Winter Moon se livre contre toute attente aux autorités, des événements étranges et inexplicables commencent à se produire, qui vont bientôt bouleverser la vie paisible de la petite communauté, dont la surface tranquille cache des eaux bien plus troubles qu'on ne le pense.</em></span></p>
Alexandre Cauchoishttp://jevisauhavre.hautetfort.com/about.htmlArmorique au Havre pour un second hivernagetag:jevisauhavre.hautetfort.com,2010-11-20:29949652010-11-20T22:41:41+01:002010-11-20T22:41:41+01:00 Arrivé dimanche en fin d’après midi au port, le car ferry Armorique est...
<p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: small; color: #ffff00;">Arrivé dimanche en fin d’après midi au port, le car ferry Armorique est venu s’amarrer quai Jean Reynart.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: small;"><a href="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/00/01/1759133208.JPG" target="_blank"><img id="media-2759064" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/00/01/3831547369.JPG" alt="ARMORIQUE LH.JPG" /></a>Faute d’une activité suffisante sur la ligne depuis Roscoff vers Plymouth et Cork en Irlande, où il est habituellement affecté, le ferry français restera au Havre jusqu’à Noël.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: small;">Mis en service en janvier 2009, il a été construit aux chantiers STX Europe d’Helsinki en Finlande. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: small;">D’une longueur de 165 m pour 29 468 tonnes, il est en mesure d’accueillir 1 500 passagers et peut transporter 500 voitures ou 60 camions dans son vaste garage. C’est la seconde fois que le navire vient au Havre pour les mêmes raisons, mais l’an passé il était resté au port 2 mois durant.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Doté d’un design contemporain et d’espaces fluides, la décoration de l’Armorique est particulièrement soignée. L’utilisation d’une collection d’œuvres d’arts originale, donne au navire une personnalité unique reflétant l’image de son affectation. Ses 248 cabines offrent toutes le confort pour 2 ou 4 personnes. Equipé de moteurs de nouvelle génération réduisant sensiblement les émissions de CO², Armorique peut filer à 23 nœuds. Armorique a également assuré des remplacements sur les lignes de Portsmouth<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>vers Ouistreham et Saint Malo.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Second navire de la compagnie<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à porter ce nom, le précédent Armorique avait vu le jour au Havre en 1972 aux ACH comme Terje Vigen et francisé en 1976. Il est toujours en service en Indonésie sous le nom de Tirta Kencana I. Brittany Ferries qui a créé sa première ligne il y a 37 ans, a récemment décidé de renforcer ses liaisons hebdomadaires vers l’Espagne avec son tout nouveau navire, le Cap Finistere mis en service au printemps, il renforce la volonté constante de la compagnie à investir dans une flotte moderne et adaptée pour le confort de ses passagers.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Texte et photos : Philippe Pierre Brébant.</span></span></em></p></p>