Last posts on continuité2024-03-28T10:00:27+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/continuité/atom.xmlMCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlDes âmes et des corps...tag:tramesnomades.hautetfort.com,2015-10-30:57087982015-10-30T23:54:00+01:002015-10-30T23:54:00+01:00 "Le grand péril de l’humanité, c’est que la nourriture...
<p><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-6160620" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/00/3286157149.jpg" alt="pierre michon,philippe descola,corps,âmes,dualité,ontologies,anthropologie,animisme,culture,nature,continuité,discontinuité" /></span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">"Le grand péril de l’humanité, c’est que la nourriture des hommes est entièrement faite d’âmes"</span>. <span style="text-decoration: underline;">Pierre Michon</span> reprend la citation d'<span style="text-decoration: underline;">un chaman Inuit</span>, citation qui est importante dans le livre de <span style="text-decoration: underline;">Philippe Dessola</span>, dans sa chronique du Monde du 11-09-15, au début de sa recension de <em>Par-delà nature et culture</em> (Folio/Essais/2015)... <a href="http://www.lemonde.fr/livres/article/2015/09/10/on-reprend-des-ames-et-des-corps_4751361_3260.html">http://www.lemonde.fr/livres/article/2015/09/10/on-repren...</a> .</p><p><span style="font-size: small;">Et, continuant son analyse, en profondeur, <span style="text-decoration: underline;">Pierre Michon</span> note : « Nous redoublons les formes qui ensachent notre âme commune. / Ainsi parle l’animiste. De ce "scandale logique", dit Philippe Descola, est née l’anthropologie. » Donc, notre pensée clive Culture et Nature, système duel que l’auteur du livre laisse pour étudier ce qui, selon lui, organise vraiment notre réalité et sa perception : le partage entre les âmes et les corps. Les ontologies diverses se définissent suivant leur conception d’une continuité ou discontinuité de cette réalité duelle : animisme, naturalisme, analogie, totémisme. </span></p><p><span style="font-size: small;">La chronique redonne une définition de ces différentes approches du réel, faisant la synthèse de l’étude développée dans l’ouvrage. </span></p><p><span style="font-size: small;">Je n’ai pas encore lu ce livre (une somme de 794 p.) mais le lirai. Déjà les questions font trace… De toute façon, l’animisme, qui accompagne toute lecture anthropologique du monde, est présent dans d’autres espaces où le rencontrer : ainsi, l’univers des pratiques chinoises gestuelles et méditatives est celui d’une ontologie animiste, et, de même, la parole de « sages » se référant à des expériences mystiques ouvrant la conscience à un autre regard sur le monde, les choses, la nature, et les êtres qui y vivent, animaux ou humains. Peut-être que la source de beaucoup de nos drames est là : on se nourrit d’âmes, donc de morts, en ne croyant qu’à des corps inhabités, chosifiés. (Ou, plutôt, on se nourrit de mort au singulier). On inhale la violence et l’aveuglement. Effets sur la planète. Effets sur les peuples. Destructions. Guerres. Sommes-nous en crise pour sortir du clivage…?</span></p><div><span style="text-decoration: underline;">Raphaël Bessis</span> reprenait lui aussi la citation du chaman Inuit, citation qui a un rôle central dans ce livre publié d’abord en 2005 (puis en poche, Folio, en 2015) mais il la citait plus loin dans son analyse. Texte paru dans la revue Multitudes, en 2006, La syntaxe des mondes, et lisible en ligne sur Cairn info.</div><div><p id="pa17"><span style="text-decoration: underline;">Citations</span>… "Ainsi, au cœur de la subjectivité animique se loge un trouble métaphysique et moral, ce qu’exprime limpidement cette parole du chaman Inuit Ivaluardjuk : « le plus grand péril de l’existence vient du fait que la nourriture des hommes est tout entière faite d’âmes. » (p.392) / Tandis que l’animisme déchiffre les signes de l’altérité dans la discontinuité des corps, le naturalisme les reconnaît dans la discontinuité des esprits » (p.399)."</p><p id="pa17"><span style="text-decoration: underline;">Lien</span>… <a href="https://www.cairn.info/revue-multitudes-2006-1-page-53.htm" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://www.cairn.info/revue-multitudes-2006-1-page-53.htm</a></p></div>
Ferrierhttp://thomasferrier.hautetfort.com/about.htmlElections suisses : une continuité politique sans surprise.tag:thomasferrier.hautetfort.com,2015-10-18:57022192015-10-18T21:04:00+02:002015-10-18T21:04:00+02:00 Selon les résultats provisoires (source: SRF), qui s’affineront au fur...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/01/00/449511605.3.png" alt="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/01/00/449511605.3.png" /></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-5188025" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/01/02/3611191818.jpg" alt="220px-Christoph_Blocher_(Bundesrat,_2004).jpg" />Selon les résultats provisoires (source: SRF), qui s’affineront au fur et à mesure de la soirée, les électeurs suisses ont renforcé les partis de droite, à savoir l’UDC/SVP de Christoph Blocher (voir photographie), qui emporterait 29,5% des voix (+2,9) et les libéraux-radicaux du PLR avec 16.3% des voix (+1.2). Le score de l’UDC se maintient comme premier parti du pays et dépasserait même son score maximal de 2007 (28.9%). Le contexte anxiogène, avec les vagues migratoires aux portes du pays (et de l’Europe), explique ce net renforcement. Enfin, le PDC (démocrates-chrétiens) stagne relativement (tout est relatif à quelques points près) du scrutin avec 12,1% (-0.2) tandis que le PBD (démocrates-bourgeois), un petit mouvement conservateur, reculerait à 4,1% (-1,3).<br /><br />3% des électeurs sont donc passés du centre-gauche à la droite, ce qui ne constitue pas un bouleversement fondamental du paysage électoral. Le PS (socialistes/sociaux-démocrates) avec 18,9% (+0.2) maintient ses positions et notamment dans les cantons francophones. Les Verts reculent, passant de 8.4 à 6.9% en quatre ans, de même que les libéraux-écologistes du PVL, passant de 5.4% à 4/6% (-0.8). Enfin les évangélistes suisses (PEV) se maintiennent avec 1.9% des voix (-0.1).<br /><br />Le MCG (mouvement populiste de Genève) conserve son siège unique, de même que la Ligue du Tessin (Lega) et ses deux sièges obtenus en 2011. Enfin un siège aurait été attribué à un petit mouvement d'extrême-gauche (LIN), qui aurait obtenu 1.2% des voix.<br /><br />Les grands équilibres sont donc maintenus, même si l’UDC passerait de 54 à 65 sièges (+11), la propre fille de Christoph Blocher ayant été élue, renforçant ainsi son poids à l’assemblée. Le PS perdrait deux sièges (44), quand le PLR passerait à 30 (+3). Le PDC conserverait ses 28 sièges et le PBD passerait à 8 (+7) malgré son recul national. Les Verts passent à seulement 10 sièges (-5) et le PVL à 6 (-6).<br /><br />Une élection suisse de plus qui ne changera pas grand-chose au peuple, et la perspective d’une adhésion à l’UE actuelle est toujours aussi éloignée. La situation réelle de l’UE ne peut qu’inciter les Suisses à persévérer dans ce refus, même si les maux qui touchent l’UE sont les mêmes en vérité que ceux de la Suisse. La solution ne sera pas nationale, mais elle n’est pas encore européenne. En attendant qu’une véritable Europe politique et identitaire voit le jour, l’UDC restera le premier parti et de loin. Les Suisses ne renonceront à leur si précieuse souveraineté que pour une Europe qui en vaudra vraiment le coup.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Thomas FERRIER</strong> (LBTF/PSUNE)</p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlDISSIDENCE VERTE 1tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-08-02:56379672015-08-02T08:42:00+02:002015-08-02T08:42:00+02:00 DISSIDENCE VER TE 1 Le fait est incontestable: on...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5070092" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/01/2869932276.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; color: #008000;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong>DISSIDENCE VER</strong></span><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong>TE 1</strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le fait est incontestable: on ne fait que nous assaillir dans la continuité de multiples informations concernant les changements climatiques en cours. Ou encore les gestes qu'il est nécessaire d'effectuer pour se donner une chance de sauver la planète. Une planète que nul désormais ne peut plus ignorer être en péril.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>On appelle cela l'écologie. Et c'est au goût du jour. Pire même, c'est à la mode.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>La mode, c'est le costume qu'enfile la superficialité pour faire illusion. En réalité, bien peu de comportements appropriés sont régulièrement effectués. </strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Pour de nombreux individus il est chic et de bon ton, un peu snob peut-être, de se prétendre sensibles aux modalités de sauvetage en cours. Et de s'autoproclamer, ce faisant, citoyen supérieurement avisé. Mais soyons réalistes, que se passe-t-il au juste dans leurs maisons, leurs bureaux, leurs usines et dans leurs manières de vivre au général?</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Pas grand chose, il faut bien en convenir. Ou alors de toutes petites, infimes, auxquelles chaque sympathisant de la cause semble se raccrocher comme à une bouée d'espoir. Mais si nous observons une macroscopie du réel, le constat de l'inanité des efforts laborieusement consentis est consternant.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Espérance Nouvellehttp://esperancenouvelle.hautetfort.com/about.htmlAccès des divorcés-remariés à la communion: la contribution d'un cardinal hors du communtag:esperancenouvelle.hautetfort.com,2014-09-22:54529202014-09-22T19:17:00+02:002014-09-22T19:17:00+02:00 Il est le plus respecté de tous parmi les cardinaux, et il s'habille en...
<p><span style="font-size: small;">Il est le plus respecté de tous parmi les cardinaux, et il s'habille en blanc. Il n'y a pas si longtemps, il était Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, avant de devoir quitter ce poste en 2005. Sa position est très claire et fait autorité dans l’Église à l'heure actuelle, puisqu'au moment où il l'a publiée, il l'a fait en tant que Vicaire du Christ et Souverain Pontife que l’Église catholique, dépositaire de la plénitude de l'autorité apostolique dans l'enseignement de la foi catholique, et parce que ces enseignements-là ne périment pas d'un Pape à l'autre. <strong>Et contrairement à ce que certains semblent avoir la témérité d'affirmer, il n'est pas du tout contre le Pape actuel: ils se portent même une très grande estime mutuelle.</strong> Explication, citations à l'appui.</span></p><blockquote><h4><span style="font-size: medium;">Pourquoi les divorcés-remariés n'ont pas accès à la communion</span></h4><p><span style="font-size: small;"><img id="media-4698801" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://esperancenouvelle.hautetfort.com/media/01/00/3988853620.jpg" alt="benoît xvi, indissolubilité, mariage, synode" width="250" height="165" />22/09/2013 - <strong>Cette question est douloureuse, mais l’enseignement de Jésus sur le divorce est clair : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne sépare pas » (Matthieu 19,9). Contracter une nouvelle union conjugale (second mariage civil ou concubinage) quand on a divorcé, c’est nier par le fait même l’indissolubilité sacrée du mariage. L’Église du Christ ne juge pas la personne, mais un état de fait.</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small;"> Confrontés à l’enseignement du Christ sur le divorce, les disciples, déjà, l’avaient trouvé rude ! Sur cette question comme sur d’autres, il ne faut donc pas opposer la dureté de l’Église et la miséricorde de Jésus. <strong>Beaucoup en effet soutiennent qu’il ne s’agit que d’une loi de l’Église. On laisse ainsi entendre que celle-ci n’aurait pas grand-chose à voir avec la loi d’amour et de miséricorde du Christ, voire même qu’elle serait en totale contradiction avec l’Évangile. Mais en réalité, il s’agit de la logique de l’Évangile.</strong> Saint Paul est un des tout premiers témoins de l’Évangile. Il souligne lui-même qu’il ne donne pas une opinion personnelle, mais la pensée du Christ quand il écrit : « Quant aux personnes mariées, voici ce que je prescris, non pas moi mais le Seigneur : que la femme ne se sépare pas de son mari. Au cas où elle s’en séparerait, qu’elle ne se remarie pas » (1° lettre aux Corinthiens 7,10-11).</span><br /><br /><span style="font-size: small;"> C’est dans la lumière du Christ qui a aimé l’Église et s’est livré pour elle, de son amour irrévocable et de son don total, qu’il faut situer l’enseignement l’Église sur le caractère sacré et indissoluble du lien conjugal : « Si l'Eucharistie exprime le caractère irréversible de l'amour de Dieu pour son Église dans le Christ, on comprend pourquoi elle implique, en relation au sacrement de mariage, l'indissolubilité à laquelle tout véritable amour ne peut qu'aspirer » explique Benoît XVI (Sacramentum Caritatis 29). Reconnaissant que le divorce suivit d’une nouvelle union pose « un problème pastoral épineux et complexe (…) qui touche de manière croissante les milieux catholiques eux-mêmes», le Pape demande aux pasteurs de « bien discerner les diverses situations, pour aider spirituellement de la façon la plus appropriée les fidèles concernés ». Mais, ajoute-t-il, « <strong>Le Synode des Évêques a confirmé la pratique de l'Église, fondée sur la Sainte Écriture</strong> (cf. Mc 10, 2-12)<strong>, de ne pas admettre aux sacrements les divorcés remariés, parce que leur état et leur condition de vie contredisent objectivement l'union d'amour entre le Christ et l'Église, qui est signifiée et mise en œuvre dans l'Eucharistie</strong> ».</span></p><p><span style="font-size: small;"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://esperancenouvelle.hautetfort.com/media/02/01/4086527511.jpg" alt="4086527511.jpg" width="252" height="129" />D’où le grave devoir pour les tribunaux ecclésiastiques de vérifier le bien-fondé des doutes qu’il peut y avoir sur la validité d’un mariage, explique encore Benoît XVI. Et là encore, <strong>il ne faut pas mettre une opposition entre le droit et la préoccupation pastorale</strong>, souligne le Pape : « <strong>On doit plutôt partir du présupposé que le point fondamental de rencontre entre le droit et la pastorale est l'amour de la vérité: cette dernière en effet n'est jamais abstraite, mais "elle s'intègre dans l'itinéraire humain et chrétien de tout fidèle"</strong> ». (Sacramentum Caritatis 29)</span><br /><br /><span style="font-size: small;"><strong>Assurément, personne n’est sans péché, et tout chrétien, quelles que soient ses fautes, peut communier, une fois réconcilié avec Dieu </strong>[<em>en avouant ses péchés, en y renonçant et en recevant ainsi l'absolution sacramentelle, NdEspN</em>]<strong>. Mais le « remariage » d’une personne divorcée crée une situation qui contredit en permanence son premier engagement (s’il était réel - on ne parle pas ici des cas de nullité). C’est cette situation qui empêche que les personnes divorcées et remariées aient accès aux sacrements de réconciliation et de communion eucharistique tant qu’elles mènent une vie de couple.</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small;">L’Église ne peut dire autre chose que son Maître : « Tout homme qui répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et <strong>celui qui épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère</strong>. » (<strong>Luc 16, 18</strong> voir aussi Matthieu 5, 32 et Marc 10, 11-12). Saint Marc précise, à l’intention du monde romain où, contrairement au monde sémitique, la femme pouvait elle aussi divorcer : « et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère » (Marc 10, 12). <strong>Avant Jésus, Jean-Baptiste a osé dire à Hérode qu’il n’avait pas le droit de vivre avec la femme de son frère</strong> (cf. Lv 20, 10)<strong>, et il l’a payé de sa vie</strong> (Marc 6, 18 et Matthieu 14, 4-12). <strong>Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que, aujourd’hui encore, la position de l’Église sur le mariage soit fortement critiquée.</strong></span></p><p><span style="font-size: small;"><strong><img id="media-4698812" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://esperancenouvelle.hautetfort.com/media/02/02/2733189645.jpg" alt="pape benoît xvi, pape françois, continuité, sourire, reading francis trough benedict" width="300" height="214" />On entend dire que l’Église « <em>rejette les personnes remariées</em> ». Certainement pas, l’Église ne rejette aucun baptisé, quelle que soit sa situation.</strong> Sinon l’Église, Corps du Christ, se rejetterait elle-même en rejetant l’un de ses membres… Ce que l’Église n’accepte pas, ce ne sont pas les remariés, c’est le remariage. Ce n’est pas la même chose !</span><br /><br /><span style="font-size: small;"> <strong>L’Église n’a jamais promulgué une loi pour « interdire » la communion aux fidèles remariés. Elle affirme simplement qu’il n’est pas possible de vivre la communion eucharistique, sacrement des noces de l’Agneau, tant que l’on vit avec quelqu'un d’autre que le conjoint auquel on est lié sacramentellement par le Christ.</strong> La réconciliation sacramentelle ne redevient possible qu’après le décès du premier conjoint (ce qui met fin au mariage religieux) ou du second (ce qui met fin à la vie commune). Ou encore si le nouveau couple reçoit la grâce de cheminer jusqu’à la décision de se séparer, ou du moins, si la séparation n’est pas souhaitable (par exemple pour le bien des enfants) de vivre une amitié spirituelle, en renonçant à l’intimité propre aux époux. [<em>Raison pour laquelle les attaques contre l'enseignement de l’Église sur ce point sont à juste titre désignées comme </em>un grand scepticisme contre la vertu de chasteté<em>, une vertu que chaque chrétien est de toute façon appelé à vivre d'une façon ou d'une autre, NdEspN</em>]</span><br /><br /><span style="font-size: small;"><img id="media-4698824" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://esperancenouvelle.hautetfort.com/media/02/02/3258636082.jpg" alt="benoît xvi, cardinal bergoglio, Jorge Bergoglio, pape françois, continuité" width="302" height="201" />Cependant, attention ! Ne pas communier ne signifie pas être excommunié ! La non-communion eucharistique n’efface pas la communion baptismale qui unit les fidèles dans un même Corps. Le membre blessé ou malade fait toujours partie de l’Eglise, Corps du Christ, et participe à sa vie.</span><br /><br /><span style="font-size: small;"> Dans le texte cité précédemment, Benoît XVI précise : « …les divorcés remariés, malgré leur situation, continuent d'appartenir à l'Église, qui les suit avec une attention spéciale, désirant qu'ils développent, autant que possible, un style de vie chrétien, par la participation à la Messe, mais sans recevoir la Communion, par l'écoute de la Parole de Dieu, par l'adoration eucharistique et la prière, par la participation à la vie de la communauté, par le dialogue confiant avec un prêtre ou un guide spirituel, par le dévouement à la charité vécue et les œuvres de pénitence, par l'engagement dans l'éducation de leurs enfants. » (Sacramentum Caritatis 29).</span><br /><br /><span style="font-size: small;"> <strong>On se trompe souvent en croyant que ne pas communier signifie être excommunié, c'est-à-dire exclu de la communauté. Il n’en est rien.</strong> La non-communion eucharistique n’efface pas la communion baptismale qui unit les fidèles dans un même Corps. Le membre blessé ou malade fait toujours partie du Corps. Il n’est pas mort, il a encore de la vie à recevoir et à donner. C’est évident lorsqu’il y a des enfants de la première ou de la seconde union: les parents séparés ne sont pas dispensés de leur mission éducative. C’est vrai plus largement de ce que chacun peut apporter à la communauté, de tout son cœur de pauvre. (<a href="http://www.aleteia.org/fr/religion/q&amp;r/pourquoi-les-divorces-remaries-nont-ils-pas-acces-a-la-communion-116001">Team Aleteia</a>)</span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.libertepolitique.com/var/afsp/storage/images/actualite/decryptage/benoit-xvi-pasteur-des-ong/66312-2-fre-FR/Benoit-XVI-pasteur-des-ONG_visuel.jpg" alt="Benoit-XVI-pasteur-des-ONG_visuel.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><img id="media-4698835" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://esperancenouvelle.hautetfort.com/media/02/00/2444258396.jpg" alt="benoît xvi, à pied, canne, humble, humilité, simplicité" /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"><em><span style="font-size: small;">Il faut donc cesser une fois pour toutes de parler à ce sujet d'une "sanction" à l'encontre des divorcés-remariés, comme s'il s'agissait d'une mesure disciplinaire, alors qu'il s'agit justement d'une sollicitude de l’Église qui veut éviter à ses enfants d'ajouter au problème de la seconde union le péché grave de communion sacrilège, qui bien loin d'apporter à ces personnes un secours spirituel, les éloigne de leur salut et de toute conversion, précisément à cause de l'état dans lequel ils se trouvent. Comme le dit bien ce texte, l’Église n'a jamais inventé une loi pour "interdire" la communion aux divorcés remariés, et par ses normes elle ne fait qu'enseigner la vérité sur les sacrements et leurs effets spirituels. Sinon, quelle sens aurait eu cette position constamment tenue pendant deux mille ans par cette Église dispensatrice de la miséricorde et de la vérité du Christ ?</span></em></p><p style="text-align: left;"> </p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlPrésidentielle permanente, encore...tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2008-12-18:19555672008-12-18T21:40:40+01:002008-12-18T21:40:40+01:00 Lors de la campagne électorale que j’ai menée à l’été 2005, le thème...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Lors de la campagne électorale que j’ai menée à l’été 2005, le thème principal portait sur la « <b>présidentielle permanente</b> », à la veille (2 ans avant…) de l’élection pour le trône élyséen elle-même : ce thème est d’autant plus d’actualité aujourd’hui que Ségolène Royal se prétend déjà candidate et que les journalistes annonçaient, dès lundi de la semaine dernière, que le parti sarkozyste était prêt pour <b>2012</b>, voire que les affrontements fratricides pour… <b>2017</b> avaient déjà commencé entre Jean-François Copé et Xavier Bertrand !</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Du coup, je n’ai aucun scrupule à republier des extraits de ce <b>tract monarchiste</b> que j’avais entièrement rédigé et qui garde, me semble-t-il, une singulière <b>crédibilité</b> au regard des agitations politiciennes actuelles. Il y a déjà 3 ans qu’il est lisible sur mon blogue et qu’il ne vieillit toujours pas… Voici le texte original dans ses grandes lignes :</span></p> <p style="margin: auto 0cm; text-align: justify;" class="western"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">« <b><i>Face à la crise des institutions, ne faut-il pas imaginer autre chose que ce qui existe ?</i></b></span></p> <p style="margin: auto 0cm; text-align: justify;" class="western"><i><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Aujourd’hui, avec le quinquennat, la France semble en campagne électorale permanente : tous les débats politiques, économiques et sociaux, sont pollués par l’échéance présidentielle et les jeux d’intérêts politiciens. (…)</span></i></p> <p style="margin: auto 0cm; text-align: justify;" class="western"><b><i><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Où est alors l’intérêt de l’Etat quand il est l’objet de toutes les convoitises ?</span></i></b></p> <p style="margin: auto 0cm; text-align: justify;" class="western"><i><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Ainsi, pour mettre un terme à ce spectacle étrange que la République française donne au monde entier, nous pensons qu’il faut à nouveau <b>inscrire l’Etat dans la durée</b>, réintroduire la pensée à long terme dans l’action politique.</span></i></p> <p style="text-align: justify;"><b><i><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Le long terme en politique nécessite la continuité, mais une continuité qui se doit d’être dynamique pour épanouir ses qualités.</span></i></b></p> <p style="margin: auto 0cm; text-align: justify;" class="western"><i><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Quel Etat peut disposer de la continuité ? Une sixième République parlementaire où l’Etat serait impuissant ? Non, il faut regarder ailleurs !</span></i></p> <p style="margin: auto 0cm; text-align: justify;" class="western"><i><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">C’est pourquoi nous proposons <b>la Monarchie, héréditaire et successible</b>, où l’Etat n’est pas le jouet des politiciens ; où l’Etat doit servir avant tout les intérêts du pays qu’il dirige ; où l’Etat doit rendre aux citoyens leurs pouvoirs concrets de parole et d’action dans leurs cadres sociaux (communes, régions, professions ).</span></i></p> <p style="margin: auto 0cm; text-align: justify;" class="western"><b><i><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Nous ne sommes pas des nostalgiques, nous voulons simplement penser la politique autrement.</span></i></b></p> <p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Nous voulons mettre l’imagination au pouvoir en instaurant une Monarchie adaptée à notre temps et aux défis de la globalisation.</span></b><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> »</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlPhilippe Arnaud inquiet pour la continuité des soins à Angoulêmetag:heresie.hautetfort.com,2008-08-08:17211742008-08-08T06:36:00+02:002008-08-08T06:36:00+02:00 On n'a pas fini de reparler de la réforme des hôpitaux. Le 30 mai dernier,...
<p><img src="http://heresie.hautetfort.com/media/00/00/1780370538.2.jpg" id="media-1141183" alt="Arnaud.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-1141183" />On n'a pas fini de reparler de la réforme des hôpitaux. Le 30 mai dernier, <b>Philippe Arnaud</b>, <b>sénateur UDF-MoDem de Charente</b>, interpelait le gouvernement sur la <b>continuité du service des soins sur le territoire français</b>. Il évoquait notamment <b>la situation d'Angoulêm</b>e, craignant que celle-ci puisse se reproduire à tous moments sur le territoire français :</p> <p class="justifie"><font color="#000080">« Ma question s'adresse à Mme la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative, et porte sur la permanence des soins de proximité dans certaines spécialités.<br /> <br /> Le 14 mai dernier, de nombreux malades, accompagnés de leurs proches, ont manifesté à Angoulême pour la défense d'une cancérologie ouverte, pluraliste et de qualité.<br /> <br /> Ils exprimaient ainsi leur profond désarroi après le dépôt de bilan de deux médecins libéraux du service de cancérologie d'une clinique. La convention qui liait ces médecins à l'hôpital départemental public pour l'utilisation de matériels de radiologie avait pris fin le 29 février dernier, sans être renouvelée, pour des raisons purement locales.<br /> <br /> Pour les malades du cancer du département de la Charente, l'inquiétude fut grande et légitime. Cette rupture de soins brutale, sans préavis, risquait de concerner plus de trois cents patients !<br /> <br /> Certes, fort heureusement, grâce au sens des responsabilités des acteurs locaux, tant du secteur hospitalier que du secteur privé, une réponse adaptée à la situation a été trouvée, avec la création d'un groupement de coopération sanitaire, qui est actuellement en cours de constitution.<br /> <br /> Cet exemple est significatif et révélateur, car il peut se reproduire n'importe où en France.<br /> <br /> Madame la ministre, ma question, si elle comporte trois volets, est simple.<br /> <br /> Premièrement, pouvez-vous m'assurer que l'État, au travers des services de votre ministère et de l'assurance maladie, favorisera la mise en place de ce groupement de coopération sanitaire et ne sera pas source de complications ou de retards, ce qui est parfois le cas ?<br /> <br /> Deuxièmement, de quels moyens disposez-vous pour répondre à ce genre de situation et assurer la permanence des soins dans l'hypothèse où les acteurs locaux, publics et privés, ne sont pas en situation de s'entendre ?<br /> <br /> <br /> M. Philippe Arnaud. Troisièmement, on ne peut exclure le cas où, même dans le cadre d'un groupement de coopération sanitaire, il y ait carence d'un praticien spécialisé. De quels moyens disposez-vous alors pour pourvoir à son remplacement, ne serait-ce que de façon temporaire ? »</font></p> <p> Et le gouvernement a répondu :</p> <p><u>Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative</u>.</p> <p>Monsieur Arnaud, <b>vous m'interrogez sur la question de la permanence des soins en cancérologie dans la région d'Angoulême</b>.<br /> <br /> En effet, à la suite de la fermeture d'un site privé, les tensions qui sont apparues – je parle en termes pudiques ! – entre la clinique Sainte-Marie et le centre hospitalier d'Angoulême ont pu faire naître des craintes quant à la prise en charge des patients suivant une chimiothérapie ou une radiothérapie.<br /> <br /> Saisie de cette affaire, j'ai immédiatement demandé à la directrice de l'Agence régionale de l'hospitalisation de prendre un certain nombre de mesures.<br /> <br /> Il s'agissait d'abord de réunir les partenaires publics et privés et de leur enjoindre de créer un groupe de coopération sanitaire, notamment pour la chimiothérapie et la radiothérapie.<br /> <br /> J'ai également demandé que soit élaboré un protocole transitoire de traitement, en particulier en chimiothérapie. <b>Les quatre-vingt-huit malades traités par chimiothérapie dans la clinique privée ont été pris en charge par le centre hospitalier d'Angoulême. Il n'y a eu aucune rupture dans le traitement des malades cancéreux qui étaient soignés par chimiothérapie</b>.<br /> <br /> Aujourd'hui, les choses avancent bien ! Le groupement de coopération sanitaire est en cours de constitution, grâce au sens des responsabilités des médecins et à l'action tout à fait remarquable de la directrice de l'Agence régionale de l'hospitalisation, et le protocole transitoire est en phase d'élaboration. Je salue cette démarche qui préfigure les processus prévus dans le projet de loi « santé, patients et territoires » que je vous présenterai à l'automne.<br /> <br /> Vous me demandez, monsieur Arnaud, <b>ce qui se passera si, tout d'un coup, un spécialiste exerçant au sein d'un établissement privé est absent</b>.<br /> <br /> <b>Il est tout à fait possible qu'un établissement public, par convention et de façon temporaire, mette à disposition d'un établissement privé du personnel</b>. C'est le directeur de l'Agence régionale de l'hospitalisation, dans le cadre du schéma régional de l'organisation sanitaire, qui est garant de la permanence des soins.</p>