Last posts on contemplatif2024-03-29T12:33:49+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/contemplatif/atom.xmlMILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlMISER SUR L'ICONOCLASTEtag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-03-05:55003132015-03-05T10:18:00+01:002015-03-05T10:18:00+01:00 MISER SUR L'ICONOCLASTE C'est comme une subtile...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4778702" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/02/3478803445.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>MISER SUR L'ICONOCLASTE</strong></span></div><div style="text-align: center;"><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>C'est comme une subtile variation de lumière.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Comme contempler la mer à l'aurore naissante.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Comme un élan irrépressible vers l'improbable.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Comme la vision d'un monde aux détails infinis.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Comme un état d’âme sur concentré de fragrances.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Comme l'azur irréel d'un ciel d'harmonie joyeuse.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Comme l'image spontanée d'un éclat d'inattendu.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Cela peut être un échange de clins d’œil complices.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Un regard soudain saisi par la justesse de l'image.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il brûle un rai captif au scintillant de la prunelle</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui rejette loin toute forme velléitaire de mélancolie,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Un beau regard, annonciateur de lendemains enchantés.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>C'est l'histoire d'un geste inhabituel vecteur d'énergie,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui recréé du considérable en misant sur l'iconoclaste.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></div>
ITENARASAhttp://quel-bookan.hautetfort.com/about.htmlLes Eveilleurs. Livre 2 : Ailleurs - Pauline Alphentag:quel-bookan.hautetfort.com,2014-07-11:54078582014-07-11T21:22:00+02:002014-07-11T21:22:00+02:00 Est-ce un rêve d'ailleurs? Salicande vit des heures terribles. Le...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080;"><img id="media-4625759" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/01/3870121819.jpg" alt="les éveilleurs,pauline alphen,livre 2,ailleurs,fantasy,spirituel,philosophique,contemplatif,onirique,réaliste,souffrance,espoir" /><span style="font-size: medium; color: #499cd4; background-color: #ccffcc;">Est-ce un rêve d'ailleurs?</span></span><br /><br /><span style="color: #000080;">Salicande vit des heures terribles. Le tournoi organisé par Jad en l'absence de sa jumelle, Claris, a tourné au cauchemar. Dans ce qu'il reste du château, aucune trace de Jad, Ugh, Jwel. Claris en état de choc, a elle aussi disparu. Blaise, le précepteur des jumeaux, complètement déstabilisé, accablé par toutes ces pertes, doit aller trouver la Nomade de l'écriture, Maya Borges et lui annoncer de bien tristes nouvelles. </span><br /><span style="color: #000080;">Pourtant s</span><span style="color: #000080;"><span style="color: #000080;">e soutenant l'un, l'autre, </span>luttant contre l'abattement qui les étreint, ils décident d'unir leurs forces afin d'obtenir des réponses à ce qui s'est passé, retrouver ceux qui restent à retrouver mais aussi contrer cette menace mystérieuse qui plane sur leur monde.</span><br /><span style="color: #000080;">Ailleurs, d'autres tentent de retrouver leur chemin...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080;">Si vous faites partie de mes quelques lecteurs, vous savez que j'ai adoré <span style="text-decoration: underline;"><strong><a href="http://quel-bookan.hautetfort.com/archive/2014/06/09/les-eveilleurs-livre-1-salicande-pauline-alphen-5387819.html"><span style="color: #000080; text-decoration: underline;">le livre 1, Salicande</span></a></strong></span> et qu'à l'issue de cette lecture, qui s'achevait sur les évènements que je relate, je me suis précipitée à la bibli pour emprunter la suite tant je l'ai aimée.</span><br /><br /><span style="color: #000080;">Je m'attendais vraiment à ce que ce livre 2 prenne d'emblée la suite du récit mouvementé sur lequel le livre 1 s'était achevé. Mais non, Pauline Alphen a choisi la voie de la temporisation à nouveau, et c'est en grande partie une alternance de récits dans le récit qui se déroulent dans ce tome. Des "voix" se succèdent ayant chacune pour fonction de nous relater, à posteriori, les évènements advenus à Salicande et les conséquences pour nos principaux protagonistes.</span> <span style="color: #000080;">L'histoire s'attarde aussi sur la manière dont chacun va réagir et répondre à ce qui est advenu, chargeant ainsi ce tome 2 de beaucoup d'émotions.</span><br /><br /><span style="color: #000080;">Évidemment, tout ne tient pas là, Blaise, Maya et Blanc-Faucon se chargent d'ancrer le récit dans la réalité, voir de lui apporter dynamisme et tension. Avec eux, le lecteur creuse les sentiments, rebondit malgré le chagrin, fouille pour obtenir des réponses et planifie des actions pour lutter contre ce qui menace. En un mot (enfin plus d'un), ils suscitent l'intérêt constant du lecteur.</span><br /><span style="color: #000080;">Et heureusement dirais-je, parce que j'avoue avoir été quelque peu déstabilisée par la tournure parfois très mystique, limite sacrée, prise par l'histoire consacrée à Ugh et Jad. Non dénuée d'intérêt hein, drôle même par moments, mais un tantinet "space". Les limbes ouvrent le lecteur au spirituel, il faut y être réceptif.</span><br /><span style="color: #000080;">La dimension poétique du récit n'est pas en reste. Celui-ci, par ce qui advient à Claris, nous ouvre à un monde jusque-là inconnu, celui d'une nouvelle communauté au mode de communication non verbal. Un peuple d'îliens à part, paisible et accueillant, à 1000 lieues des troubles de Salicande. Là aussi, le côté spirituel n'est pas totalement absent du récit, qui se fait aussi contemplatif.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080;">L'écriture de Pauline Alphen est toujours extrêmement agréable, séduisante même. L'univers qu'elle façonne est plus dense, plus vaste, plus approfondi ; plus étrange aussi par certains aspects. Le lecteur aura le sentiment que le temps est suspendu, que rien ne bouge et pourtant, le temps file et des choses se passent, qui laissent présager d'évènements à venir toujours plus inquiétants et intrigants. Ce livre 2 est fait "d'ailleurs" entre réalité, onirisme et abstraction. Un mélange qui peut dérouter voire ennuyer le lecteur qui s'attendait à plus d'action dans cette suite. N'empêche que je l'ai engloutie et je suis encore une fois bien curieuse de savoir ce que le <em>Livre 3, L'Alliance</em> va nous réserver.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #4f9ac4; background-color: #ccffcc;"><em>"Une idée qui n'est pas échangée, offerte, partagée, est vaine".</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #4f9ac4; background-color: #ccffcc;"><em>"</em><em>Le rire est une arme puissante. Il dit : je suis plus fort que le désespoir, plus fort que tout".</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #4f9ac4; background-color: #ccffcc;"><em>"J</em><em>e n'ai jamais dit que c'était facile, ça, cette...douleur qui vient en vagues quand je m'y attends le moins. Mais je m'efforce de la laisser passer, de garder la tête hors de l'eau, de ne pas m'y attacher".</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #4f9ac4; background-color: #ccffcc;"><em>"</em><em>Il est utile de revenir sur le passé, d'y réfléchir, de constater le chemin parcouru. Mais il doit rester à sa place : derrière. Et il faut regarder...<br />- Devant..."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #4f9ac4; background-color: #ccffcc;"><em>"</em><em>Les récits ont besoin de pauses, de respirations, de silences. Les récits, ainsi que les hommes, ont besoin de temps."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080;">Lecture "partagée" avec Nanet, retrouvez <span style="text-decoration: underline;"><strong><a href="http://lesmotsdenanet.blogspot.fr/2012/05/les-eveilleurs-de-pauline-alphen.html"><span style="color: #000080; text-decoration: underline;">ici</span></a></strong></span> son avis</span></p>
ITENARASAhttp://quel-bookan.hautetfort.com/about.htmlLe peintre d'éventail - Hubert Haddadtag:quel-bookan.hautetfort.com,2014-05-25:53766242014-05-25T16:46:00+02:002014-05-25T16:46:00+02:00 L'auberge de l'ange gardien Dans la contrée d'Atôra, il est une...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080; font-size: small;"><img id="media-4571004" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/00/2479875545.jpg" alt="Le peintre d'éventail_HHaddad.jpg" /><span style="color: #ffffff; background-color: #b143d0; font-size: medium;">L'auberge de l'ange gardien</span></span><br /><br /><span style="color: #000080;">Dans la contrée d'Atôra, il est une pension tenue par Dame Hison. Dans cette pension, diverses solitudes se croisent, se mêlent mais vibrent aussi sur des cordes différentes. Ici, se joue aussi la transmission d'un art, celui de la peinture d'éventails car, non loin de la pension, un sublime jardin abrite maître Osaki qui œuvre discrètement à l'harmonie du lieu et, à en rendre toute la beauté par ses pinceaux et ses haïkus. Matabei venu trouver comme d'autres refuge dans cette pension, va nouer une relation privilégiée avec ce jardinier si spécial, avant de lui-même passer du statut d'élève à maître et veiller contre vents et marées à la survie de l'âme du lieu et de ses pensionnaires.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080;">Je retiens deux choses de ce roman :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080;">Une 1ère partie qui se livre sous un rythme lent, qui se veut une peinture poétique et tendre des lieux, des personnages, qui nous livre une ambiance toute particulière. Je l'ai trouvée cette première partie hautement descriptive, invitant à la contemplation et à la rêverie. Elle m'a demandé d'être patiente, de savourer juste les mots et l'écriture de ce romancier que je ne connaissais pas. Peut-être un peu trop de langueur, un peu trop "paisible" à mon goût, quand bien même des drames se jouent. Un peu trop dans l'ébauche des personnages pour qu'ils éveillent un véritable attachement, pour qu'ils me rendent curieuse et impatiente de leur devenir. Parce qu'au final, on devine plus qu'on ne lit la part d'histoire et de drame qui est celle de la plupart des personnages de la pension et de leur maîtresse. Et, on attend que ça s'emballe tout ça, que ça nous emporte au-delà d'un simple regard posé sur un tableau qui, certes est très beau mais qui semble par trop immobile.</span><br /><br /><span style="color: #000080;">Et puis, arrive cette 2nde partie qui rompt le rythme précédent, secoue le lecteur presque assoupi et l'ensemble se mue en un récit mouvementé (en regard du premier). On en halèterait presque d'être dans les pas de Matabei quand il essaie de lutter de rapidité avec les éléments qui se déchaînent en contrebas ; quand il se précipite vers ceux qui sont devenus en quelque sorte les siens depuis son arrivée à Atôra, quand il se rue vers celle qui obsède son esprit maintenant. Je l'avoue, j'ai été bien plus séduite par cette part-là du récit, comme si quelque chose en moi ne pouvait pas ne se satisfaire que du Beau donné à voir dans le récit premier. Comme si j'en appelais à quelque chose de plus tumultueux et que de le trouver enfin avait assouvi quelque chose. La catastrophe dépeinte par Haddad est renversante, la nature en mouvance et non plus figée m'a transportée.</span> <span style="color: #000080;">Et c'est alors un tout autre regard que j'ai posé sur le roman et, enfin, j'ai pu m'approprier les émotions de Matabei et finir cette lecture en me sentant rassasiée.</span><br /><br /><span style="color: #000080;">Voilà donc un roman qui m'aura à la fois impatientée et comblée. Mais je n'ai aucun doute sur le fait que l'écriture d'Hubert Haddad saura plaire aux amateurs de prose, d'art et de poésie au charme nippon.</span><br /><br /><span style="color: #000080;">Je remercie les <strong><a href="http://www.folio-lesite.fr/Folio/accueil.action"><span style="color: #000080;">Éditions Folio</span></a></strong> pour ce nouveau partenariat qui me vaut la découverte d'un nouvel auteur et d'une belle plume.</span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation : Saint Jeantag:www.chemindamourverslepere.com,2012-12-27:49388202012-12-27T08:05:00+01:002012-12-27T08:05:00+01:00 « Voyez avec quelle constance et quel courage, mais aussi avec quelle...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Voyez avec quelle constance et quel courage, mais aussi avec quelle tendresse de coeur, saint Jean répond à l'appel de Notre-Seigneur. Il est le disciple de l'amour. Il nous a marqué par ses exemples et par ses écrits comment nous devons aimer Jésus. Notre amour doit être un amour fort, un amour tendre, un amour compatissant, et non pas un amour égoïste qui cherche les douceurs.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> En récompense de cet amour, Notre-Seigneur donne à saint Jean deux choses. Il lui donne sa mère et il lui donne son Coeur. C'est à lui qu'il confie sa mère. Il ne la confie pas à saint Pierre qui l'aime cependant plus que les autres, mais dans l'amour duquel apparaît plus le caractère de la force que celui de la tendresse. L'amour de saint Jean est tendre et cette tendresse le pousse jusqu'à la croix, parce que son amour est fort en même temps. [...]</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> En deuxième lieu, pour honorer saint Jean d'une spéciale dévotion pour son Coeur, à la Cène il le fait reposer sur sa poitrine. Là il puise à longs traits les profondeurs des mystères divins, les secrets de l'Evangile. Au pied de la croix, il est le témoin de la blessure adorable de son Coeur, c'est lui qui raconte comment le soldat lui perça le côté et comme l'eau et le sang jaillirent de cette blessure. Il insiste sur ce fait : "Celui qui a vu ces choses en a été le témoin, il les atteste, et son témoignage est vrai."</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Ce qui apparaît en saint Jean, c'est la vie contemplative. C'est saint Jean qui a été l'apôtre contemplatif, ce qui ne l'a pas empêché de fonder toutes les églises d'Asie. Nous devons avoir cet esprit de contemplation... Les saints qui ont été le plus jetés dans la vie active ont été les plus contemplatifs. Saint Vincent, qui a été un si grand apôtre, disait : "La messe c'est le plus grand acte de contemplation" ; aussi la disait-il tous les matins en grande solennité.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Que la Sainte Vierge, qui nous a été donnée pour mère par saint Jean, répande sur les prêtres et sur nous tous l'esprit de Jésus, l'esprit de saint Jean, l'esprit d'oraison. L'oraison est une montagne à gravir, nous avons un poids à soulever, le poids de notre propre faiblesse. Luttons, gravissons courageusement les pentes de la vie d'oraison. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Dom Gréa</strong> (1828-1917), extraits de l'<em>Homélie pour la fête de saint Jean</em>, in "La Vie Spirituelle", décembre 1948.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-3897374" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/272324873.jpg" alt="Saint_Jean_memling.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Saint Jean à Patmos, par <span style="color: #008080;"><a title="Hans Memling sur Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Memling" target="_blank"><span style="color: #008080;">Hans Memling</span></a></span> (1475)</span></p>
O.Bhttp://vivrecestlechrist.hautetfort.com/about.htmlMais il y a la prière...tag:vivrecestlechrist.hautetfort.com,2010-10-30:29651232010-10-30T10:56:00+02:002010-10-30T10:56:00+02:00 Le nœud du problème de l'homme, ce n'est pas l'homme lui-même ; c'est un...
<p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Le nœud du problème de l'homme, ce n'est pas l'homme lui-même ; c'est un Objet, infiniment beau, situé au-dessus de l'homme et qui rendra l'homme heureux dans un contact personnel, pour l'<span style="color: #800080;">éternité</span>. Et avant même cette éternité, aujourd'hui déjà ; et à la portée de quiconque cherche, il y a la douceur, l'innocence, l'apaisement, dans la vérité de Jésus-Christ. Pour tendre une main secourable aux perdus de l'amour, égarés sur de mini-objets, il faut se perdre soi-même dans l'amour pour Dieu, le véritable Objet. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Cela, ces perdus eux-mêmes vous le diront. Car ils ont la logique exigeante et serrée de ceux qui vivent le drame. Il n'est pas nécessaire que nous connaissions la dernière expression qu'ils viennent de créer pour crier famine; Il est nécessaire que nous allions, pour leur compte, aux pieds de CELUI qui peut l'apaiser. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour moi aussi le sensible, bonté, beauté... est plus alléchant que le non-sensible, fût-il surnaturel ! Mais il y a la <span style="color: #800080;">prière</span>, la prière à haute dose, qui permet de voir juste. Vous êtes un passionné - et je m'en doutais -assoiffé d'un grand idéal. Dans le monde, vous auriez marché de déchirement en déchirement. Vivez ici, proche de Dieu, pour aider ceux qui, ailleurs sont déchirés. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><strong style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Père Jérôme, </strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="font-size: 16px;"><strong>Écrits</strong></span></span><strong style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> monastiques, Editions du Sarment, 2002 </strong></span></p>
Isabellehttp://lacorbeilleapapier.hautetfort.com/about.htmlLes Petites Soeurs de l’Agneau à Béthune : un ordre mendiant peut-il connaître la crise ?tag:lacorbeilleapapier.hautetfort.com,2010-07-01:28120642010-07-01T15:37:00+02:002010-07-01T15:37:00+02:00 Mgr Jeager, évêque d’Arras, bênissait l’autel et le Petit Monastère...
<p style="text-align: justify;"><em><a href="http://lacorbeilleapapier.hautetfort.com/media/02/02/202185783.JPG" target="_blank"><img id="media-2542246" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lacorbeilleapapier.hautetfort.com/media/02/02/112972550.JPG" alt="p15_petitessoeurs2.JPG" name="media-2542246" /></a><strong>Mgr Jeager, évêque d’Arras, bênissait l’autel et le Petit Monastère mardi 29 juin, devant les nombreux amis de la communauté.</strong></em><br /> <br /> Ils viennent de toute la région, parfois de plus loin. Des vieux, des jeunes, des parents avec leurs enfants. Des prêtres, de Lille et d’ailleurs, des scouts, des religieux... Mgr Jaeger se déplace, ce mardi 29 juin, pour bênir l’autel de la chapelle du Petit Monastère de Béthune.<br /> Cette inauguration officielle met fin à sept mois d’un labeur « pas comme les autres » que commence la messe, à 18 h 30, il y a bien quatre ou cinq cents assistants sous le soleil... Ce qui fait de cette journée un événement ? <em>« C’est leur monastère »</em>, explique Petite Soeur Esther-Marie. « <em>Ce qui est bouleversant, c’est de voir la Providence de Dieu à l’oeuvre. Toute l’aide nécessaire qui nous est parvenue en si peu de temps ! C’est l’espérance pour beaucoup de gens de voir qu’aujourd’hui, ce projet était possible »</em>, témoigne la religieuse. Le chantier a été expédié en seulement sept mois.</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Pas de superflu</strong></p> <p style="text-align: justify;">Les six Petites Soeurs de l’Agneau vivent dans leur Petit Monastère depuis Noël 2009. Une chapelle, quelques pièces communes, réfectoire et cuisine, et des cellules individuelles : le nécessaire, sans le moindre élément superflu. Le dépouillement de la vie monastique élevé en exemple. Dans ce quartier très simple, les Petites Soeurs de l’Agneau, une communauté reconnue par la famille dominicaine en 1983, trouvent un lieu d’intercession. Au milieu de la ville, une ancienne ferme, que des laïcs de la Communauté de l’Agneau retapent. Une cour intérieure, une chapelle, une cloche qui appelle à la prière - ou au calme, aujourd’hui ! Car le silence peine à revenir avant le début de la pièce de théâtre présentée par les Petits Frères et Soeurs de l’Agneau. De là, on entend aussi, de temps en temps, les « locataires », de la prison voisine se parler de cellule en cellule. Deux d’entre eux, grace au concours des services sociaux de la prison, ont même participé à la construction du Petit Monastère. Ils sont loin d’être les seuls. Les aides ont afflué de partout : aides financières, qui ont permis de faire appel à une entreprise pour le gros travail, apport matériel, de briques, de bois, de ciment... et aide humaine : des Equipes Notre Dame Jeunes, du MEJ, des chrétiens en monde rural... C’est le cas de Marie Laure Leclerq, cheftaine au groupe SUF Baudouin IV de Béthune, qui a participé activement à la fondation du monastère. Comme ses camarades, elle s’affaire aujourd’hui à l’organisation. <em>« Les louveteaux et les jeanettes ne sont pas trop venus. Mais les guides, les éclaireurs et les chefs ont énormément travaillé à ce projet »</em>, témoigne la jeune fille. « <em>A mes heures libres je faisais des meubles à partir de bois de récupération... et avec mon frère on a aussi fait de la peinture »</em>. Elle s’écarte bientôt pour servir le dessert.</p> <p style="text-align: justify;"><strong><a href="http://lacorbeilleapapier.hautetfort.com/media/00/00/1841860080.JPG" target="_blank"><img id="media-2542257" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lacorbeilleapapier.hautetfort.com/media/00/00/1932347914.JPG" alt="p11_appels_bethune.JPG" name="media-2542257" /></a>« On mange ce qu'on reçoit »</strong></p> <p style="text-align: justify;">Les Petites Soeurs de l’Agneau commencent à être connues dans le quartier. Tous les jours, à midi, elles partent deux par deux en mission, sonner aux portes des particuliers. <em>« On ne mange que ce qu’on reçoit, c’est Jésus qui nous envoie »</em>, explique une des Petites Soeurs. Elles se dispersent dans tous les quartiers, surtout les plus pauvres, évitant de sonner deux fois à la même porte. Elles assurent recevoir un très bon accueil dans le quartier. Témoin ce voisin, qui est venu chaque jour avec sa caisse à outil pendant quelques semaines. L’Ordre, qui rassemble des Petites Soeurs et des Petits Frères et s’entoure de laïcs, est à la fois contemplatif et mendiant. Frère Jean-Claude, co-fondateur de l’ordre, raconte ainsi sa rencontre avec Soeur Marie, qui sera à l’origine de l’Ordre. « <em>On s’est rendu compte qu’on était dans la même attente de la prière. La mendicité, c’était dans la logique même de l’Evangile »</em>. L’idée d’un ordre mendiant germe alors dans l’esprit des deux religieux. Mgr Jaeger témoigne lui aussi de la nature humble du Petit Monastère, inauguré en la solennité de Saint Pierre et Saint Paul. Une fête qui rappelle la mission. Une fête qui rappelle aussi la fondation même de l’Eglise, <em>« dans la mort et la résurrection du Christ. Et à tout jamais, Sa force est en Sa faiblesse »</em>. Mgr Jeager ajoute, après avoir béni chaque pièce : <em>« ce monastère n’est pas seulement petit parce qu’un évêque ne peut franchir les portes avec sa mitre... Il est aussi symbole du renoncement des apôtres, des fidèles et finalement de l’Eglise. »</em> Les soeurs n’ont pas de quoi loger les gens de passage. Mais elles reçoivent beaucoup de visiteurs qui viennent prierou confier une intention de prière... La joie des soeurs est contagieuse ! <em>« Quand on donne tout, absolument tout, on peut être comblé de cette joie que Dieu nous donne »</em>, rappelait l’évêque, après avoir béni l’autel. <em>« Quand je bénis un autel, je me demande toujours s’il y aura un prêtre pour y célébrer la Messe, »</em> a t-il ajouté avant de confier à nos prières, non sans humour, les vocations <em>« dans vos familles, pas dans celle du voisin ! »</em><br /> Dans le soir tombant, les amis du Petit Monastère de Béthune se dispersent à présent. Les Petites Soeurs ne se retrouveront entre elles que dans un jour ou deux ; les membres de la communauté sont venus de toute la France pour participer à la fête. Cette nouvelle forme de vie religieuse transcende les modes de vie contemporain. <em>« Nous sommes livrées à la Providence. Nous laissons donc une large marge à l’écoute, et cela signifie une grande disponibilité ».</em></p> <p style="text-align: right;"><em>Publié dans</em> Croix du Nord <em>le 2 juillet 2010</em></p>