Last posts on conclusion2024-03-29T14:20:13+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/conclusion/atom.xmlPrietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlAudience générale de ce mercredi 4 avril 2018tag:www.chemindamourverslepere.com,2018-04-04:60405502018-04-04T12:53:00+02:002018-04-04T12:53:00+02:00 Le rite de conclusion : c’est le thème de l’audience générale du...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/8fWs66gW244?feature=oembed" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Le rite de conclusion : c’est le thème de l’audience générale du Pape François qui a poursuivi son cycle de catéchèse sur la Messe. Place Saint-Pierre, il a souligné que les chrétiens, lors de la Messe, participent à la Passion et à la Résurrection du Christ.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Compte rendu de Xavier Sartre sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2018-04/pape-francois-audience-messe-rite-de-conclusion.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Vatican.News</a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://fr.zenit.org/articles/catechese-laissez-vous-elargir-lame/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Zenit.org</a></span>.</strong><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Résumé en français :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Frères et sœurs, avec cette catéchèse, nous concluons le cycle consacré à la Messe. Après la postcommunion, elle se termine par la bénédiction et le congé du peuple. Comme elle avait commencé par le signe de la Croix, c’est encore au nom de la Trinité qu’elle s’achève. Toutefois, nous savons bien que la Messe terminée, s’ouvre l’engagement du témoignage chrétien. Nous sortons de l’église pour « aller en paix » porter la bénédiction de Dieu dans nos activités quotidiennes, nos maisons, nos milieux de travail. Nous allons donc de la célébration à la vie, conscients que la Messe trouve un accomplissement dans nos choix concrets. Nous célébrons l’Eucharistie pour apprendre à laisser agir le Christ dans nos œuvres : que ses pensées soient nos pensées, ses sentiments les nôtres et ses choix aussi les nôtres. Parce que la présence réelle du Christ dans le Pain consacré ne se termine pas avec la Messe, l’Eucharistie est conservée dans le tabernacle pour la communion des malades et pour l’adoration silencieuse. Par ailleurs, les fruits de la Messe sont destinés à murir dans la vie de chaque jour. La participation régulière à l’Eucharistie approfondit notre lien avec la communauté chrétienne et nous engage à l’égard des pauvres. Remercions le Seigneur pour le chemin de redécouverte de la Messe qu’il nous a donné d’accomplir ensemble. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Je suis heureux d’accueillir les pèlerins venant de France, de Belgique, de Suisse et d’autres pays francophones. Je salue les jeunes présents ce matin, particulièrement les élèves et les professeurs du Collège Sainte Catherine à Geraardsbergen, en Belgique. Que le Christ ressuscité soit toujours votre joie et vous donne sa force pour l’annoncer autour de vous. Que Dieu vous bénisse ! »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2018/documents/papa-francesco_20180404_udienza-generale.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">site internet du Vatican</a></span>.</span></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlTOMBER DU NID 2tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2016-09-09:58378082016-09-09T09:46:00+02:002016-09-09T09:46:00+02:00 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5436555" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/01/1201202227.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;"><strong>A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;"><strong>Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</strong> </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>TOMBER DU NID </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>2<br /></strong> </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial black,sans-serif;">Mais il y a une ombre dans l'espoir dérisoire:<br clear="none" />L'oiseau a chuté du nid et il est mort ce soir.<br clear="none" />Le piano s'est arrêter de jouer, tout est noir<br clear="none" />Et mes ébauches manquent de perspectives.<br clear="none" /><br clear="none" />Qui croire? Je vois l'horloge du temps hésiter.<br clear="none" />Ivresse joyeuse: si elle pouvait enfin s'arrêter!<br clear="none" /><br clear="none" />Tant pis. Une fois encore c'est lui qui a gagné.<br clear="none" />D'ailleurs, inutile de perdre du temps à rêver,<br clear="none" />Tant le temps me manque pour vous expliquer.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial black,sans-serif;">(FIN)</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial black,sans-serif;">P. MILIQUE</span></strong></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlConclusion du Jubilé de la vie consacréetag:www.chemindamourverslepere.com,2016-02-01:57535632016-02-01T14:47:02+01:002016-02-01T14:47:02+01:00 L'Année de la vie consacrée, convoquée par le Pape François fin 2014 se...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">L'Année de la vie consacrée, convoquée par le Pape François fin 2014 se terminera demain par une messe solennelle célébrée en la Basilique vaticane. Au fil de cette année jubilaire se sont déroulés des événements, séminaires, chaînes de prière dans les monastères du monde, ainsi qu'une rencontre entre consacrés de différentes confessions chrétiennes, une initiative qui mérite d'être poursuivie selon le Saint-Père. Ce matin, celui-ci a reçu, Salle Paul VI, les participants au Jubilé. Saluant les consacrés et consacrées, le Saint-Père a improvisé. Voici toutefois un résumé du discours préparé pour l'occasion.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Rappelant que chaque fidèle consacré a répondu un jour à l'appel de Jésus, il reconnaît que ce fut souvent "une adhésion pleine d'enthousiasme et de joie, ce fut parfois plus difficile, voire incertain. Nous l'avons quand même tous suivi, avec générosité, nous laissant guider sur des voies que nous n'aurions même pas imaginées", apprenant du Christ "la relation avec le Père, recevant son Esprit, apprenant à aimer les pauvres et les pécheurs, de même que le service, l'accueil, le pardon et la charité fraternelle. Notre vie consacrée a du sens parce que rester avec lui et aller sur les routes du monde en l'apportant, en nous conformant à lui, nous fait être Église, don pour l'humanité... L'Année se conclut, mais votre engagement à rester fidèles à l'appel reçu et à croître dans l'amour, dans le don, dans la créativité, demeure. C'est pourquoi, je voudrais vous laisser trois mots. Le premier est prophétie. C'est votre spécificité". Le monde et l’Église attendent de vous que vous "proclamiez, par votre vie, avant même les paroles, la réalité de Dieu : dire Dieu. Si parfois, il est rejeté ou mis à l'écart et ignoré, nous devons nous demander si nous avons été assez transparents à son visage, et si nous n'avons pas plutôt montré le nôtre. Le visage de Dieu est celui d'un Père de tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Le deuxième mot mis en avant par le Pape est proximité. "Dieu, en Jésus, s'est fait proche de chaque homme et femme : Il a partagé la joie des époux à Cana de Galilée et l'angoisse de la veuve de Naïm. Il est entré dans la maison de Jaïre touchée par la mort et dans la maison de Béthanie parfumé de nard. Il s'est chargé des maladies et des souffrances, jusqu'à donner sa vie en rachat de tous. Suivre le Christ signifie aller là où il est allé, prendre sur soi, comme le bon Samaritain, le blessé que nous trouvons le long de la route, aller à la recherche de la brebis perdue. Être, comme Jésus, proche des gens, partager leurs joies et leurs douleurs, montrer par notre amour, le visage paternel de Dieu et la caresse maternelle de l’Église. Que jamais personne ne vous sente éloignés, détachés, fermés et donc stériles. Chacun de vous est appelé à servir ses frères, suivant son charisme propre : qui par la prière, qui par la catéchèse, qui par l'enseignement, qui en prenant soin des malades ou des pauvres, qui en annonçant l’Évangile, qui en accomplissant les différentes œuvres de miséricorde. L'important est de ne pas vivre pour soi-même, comme Jésus n'a pas vécu pour lui-même, mais pour le Père et pour nous".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Enfin, il y a l'espérance. "En témoignant de Dieu et de son amour miséricordieux, les consacrés et consacrées peuvent fonder leur espérance en notre humanité "marquée par différents motifs d'anxiété et de peur et tentée parfois par le découragement. Vous pouvez faire sentir la force rénovatrice des béatitudes, de l'honnêteté, de la compassion, la valeur de la bonté, de la vie simple, essentielle, pleine de sens. Et vous pouvez aussi nourrir votre espérance dans l’Église", a ajouté le Saint-Père qui a ensuite évoqué la rencontre œcuménique entre consacrés de différentes confessions chrétiennes pour que "le témoignage charismatique et prophétique de la vie des consacrés, dans la variété de ses formes, puisse aider à se reconnaître tous plus unis et favoriser la pleine communion... ne vous laissez pas conditionner, dans votre apostolat quotidien, par l'âge ou le nombre. Ce qui compte le plus est la capacité de répéter le oui initial à l'appel de Jésus qui continue de se faire entendre, de façon toujours nouvelle, à chaque saison de la vie. Son appel et notre réponse maintiennent vivante notre espérance. Prophétie, proximité, espérance. En vivant ainsi, vous aurez la joie dans le cœur, signe distinctif de ceux qui se mettent à la suite de Jésus et, à plus forte raison, des consacrés".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://visnews-fr.blogspot.fr/2016/02/conclusion-du-jubile-de-la-vie-consacree.html" target="_blank">Vatican Information Service</a></span> (Publié VIS Archive 01 - 1.2.16).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Texte intégral original en italien du discours improvisé (et du discours préparé) en <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://press.vatican.va/content/salastampa/fr/bollettino/pubblico/2016/02/01/0072/00166.html" target="_blank">Salle de Presse du Saint-Siège</a></span>.</span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlSainte Messe présidée par le Pape François en conclusion du Synodetag:www.chemindamourverslepere.com,2015-10-25:57053852015-10-25T12:15:00+01:002015-10-25T12:15:00+01:00 « Chers Frères synodaux, nous avons marché ensemble. Je vous remercie...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><iframe width="420" height="236" src="https://www.youtube.com/embed/6RkrZKORSug" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Chers Frères synodaux, nous avons marché ensemble. Je vous remercie pour la route que nous avons partagée, le regard fixé sur le Seigneur et sur nos frères, à la recherche des sentiers que l’Évangile indique à notre temps pour annoncer le mystère d’amour de la famille ». Ce dimanche matin, le Pape François a présidé la Messe solennelle qui a conclu la quatorzième Assemblée ordinaire du Synode des évêques sur la vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et dans le monde.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Aujourd’hui est un temps de miséricorde ». A l’issue du Synode et à quelques semaines du Jubilé de la Miséricorde qui sera lancé le 8 décembre prochain, le Pape met en garde contre « une foi qui ne s’enracine pas dans la vie des gens », « au lieu d’oasis, elle crée d’autres déserts », préevient-il. Dans son homélie, le Saint-Père a invité les Pères synodaux à poursuivre « le chemin que le Seigneur désire », « sans nous laisser jamais offusquer par le pessimisme et par le péché ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.</strong></span></p><p align="center"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong><em> Homélie du Pape François</em></strong></span></p><p align="center"><span style="color: #000000; font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><em>Basilique vaticane<br /> XXX<sup>e</sup> Dimanche du Temps ordinaire, 25 octobre 2015</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Les trois lectures de ce dimanche nous présentent la compassion de Dieu, sa paternité, qui se révèle définitivement en Jésus.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le prophète Jérémie, en plein désastre national, tandis que le peuple est déporté par ses ennemis, annonce que « le Seigneur sauve son peuple, le reste d’Israël » (31, 7). Et pourquoi le fait-il ? Parce qu’il est un Père (cf. v. 9) : et comme Père, il prend soin de ses enfants, les accompagne sur le chemin, soutient « l’aveugle et le boiteux, la femme enceinte et la jeune accouchée » (31, 8). Sa paternité leur ouvre une route accessible, une route de consolation après beaucoup de larmes et beaucoup d’amertume. Si le peuple reste fidèle, s’il persévère à chercher Dieu même dans une terre étrangère, Dieu changera sa prison en liberté, sa solitude en communion : ce qu’aujourd’hui le peuple sème dans les larmes, demain, il le récoltera dans la joie (cf. <em>Ps </em>125, 6).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Avec le psaume, nous avons exprimé nous aussi la joie qui est un fruit du salut du Seigneur : « Notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie » (v. 2). Le croyant est une personne qui a fait l’expérience de l’action salvifique de Dieu dans sa propre vie. Et nous, Pasteurs, nous avons fait l’expérience de ce que signifie semer avec peine, parfois dans les larmes, et de se réjouir pour la grâce d’une récolte qui va toujours au-delà de nos forces et de nos capacités.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le passage de la Lettre aux Hébreux nous a présenté la compassion de Jésus. Lui aussi s’est « revêtu de faiblesse » (cf. 5, 2), pour éprouver de la compassion pour ceux qui sont dans l’ignorance et dans l’erreur. Jésus est le Grand Prêtre, saint, innocent, mais en même temps, il est le Grand Prêtre qui a pris part à nos faiblesses et a été mis à l’épreuve en toutes choses, comme nous, excepté le péché (cf. 4, 15). Pour cela, il est médiateur de l’alliance nouvelle et définitive qui nous donne le salut.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">L’Évangile d’aujourd’hui est lié directement à la première Lecture : comme le peuple d’Israël a été libéré grâce à la paternité de Dieu, de même Bartimée a été libéré grâce à la compassion de Jésus. Jésus vient de sortir de Jéricho. Bien qu’il vienne de commencer le chemin le plus important, celui qui va vers Jérusalem, il s’arrête encore pour répondre au cri de Bartimée. Il se laisse toucher par sa demande, il se laisse impliquer dans sa situation. Il ne se contente pas de lui faire l’aumône, mais il veut le rencontrer en personne. Il ne lui donne ni indications, ni réponses, mais il lui pose une question : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » (<em>Mc </em>10, 51). Cela pourrait sembler une question inutile : que pourrait désirer un aveugle si ce n’est la vue ? Pourtant, avec cette demande faite en tête à tête, directe mais respectueuse, Jésus montre qu’il veut écouter nos besoins. Il désire avec chacun de nous un échange fait de vie, de situations réelles, que rien n’exclut devant Dieu. Après la guérison, le Seigneur dit à cet homme : « <em>Ta </em>foi t’a sauvé » (v. 52). Il est beau de voir comment le Christ admire la foi de Bartimée, ayant confiance en lui. Il croit en nous, beaucoup plus que nous croyons en nous-mêmes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il y a un détail intéressant. Jésus demande à ses disciples d’aller appeler Bartimée. Ils s’adressent à l’aveugle en utilisant deux expressions, que seul Jésus utilise dans le reste de l’Évangile. D’abord, ils disent : “ Courage! ”, avec un mot qui signifie littéralement “ aies confiance, arme-toi de courage ! ”. En effet, seule la rencontre avec Jésus donne à l’homme la force pour affronter les situations les plus graves. La seconde expression est “ Lève-toi ! ”, comme Jésus avait dit à beaucoup de malades, les prenant par la main et les guérissant. Les siens ne font rien d’autre que de répéter les paroles encourageantes et libératrices de Jésus, conduisant directement à lui, sans sermons. Les disciples de Jésus sont appelés à cela, aujourd’hui aussi, spécialement aujourd’hui : placer l’homme au contact de la miséricorde compatissante qui sauve. Quand le cri de l’humanité devient, comme en Bartimée, encore plus fort, il n’y a pas d’autre réponse que de faire nôtres les paroles de Jésus et surtout d’imiter son cœur. Les situations de misère et de conflit sont pour Dieu des occasions de miséricorde. Aujourd’hui est un temps de miséricorde !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Mais il y a certaines tentations pour celui qui suit Jésus. L’Évangile de ce jour en met au moins deux en évidence. Aucun des disciples ne s’arrête, comme fait Jésus. Ils continuent à marcher, ils avancent comme si de rien n’était. Si Bartimée est aveugle, eux ils sont sourds : son problème n’est pas leur problème. Ce peut être notre risque : devant les problèmes continuels, il vaut mieux avancer, sans nous laisser déranger. De cette façon, comme ces disciples, nous sommes avec Jésus, mais nous ne pensons pas comme Jésus. On est dans son groupe, mais on perd l’ouverture du cœur, on perd l’émerveillement, la gratitude et l’enthousiasme et on risque de devenir “ des routiniers de la grâce ”. Nous pouvons parler de lui et travailler pour lui, mais vivre loin de son cœur, qui est penché vers celui qui est blessé. Là est la tentation : une “spiritualité du mirage ” : nous pouvons marcher à travers les déserts de l’humanité sans voir ce qu’il y a réellement, mais bien ce que nous voudrions voir, nous ; nous sommes capables de construire des visions du monde, mais nous n’acceptons pas ce que le Seigneur nous met devant les yeux. Une foi qui ne sait pas s’enraciner dans la vie des gens demeure aride et, au lieu d’oasis, elle crée d’autres déserts.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il y a une seconde tentation, celle de tomber dans une “ foi programmée ”. Nous pouvons marcher avec le peuple de Dieu, mais nous avons déjà notre plan de marche, où tout rentre : nous savons où aller et combien de temps y mettre ; tous doivent respecter nos rythmes et chaque inconvénient nous dérange. Nous risquons de devenir comme “ beaucoup de ces gens ” de l’Évangile qui perdent patience et rabrouent Bartimée. Peu avant, ils avaient rabroué les enfants (cf. 10, 13), maintenant le mendiant aveugle : celui qui gêne ou n’est pas à la hauteur est à exclure. Jésus au contraire veut inclure, surtout celui qui est tenu aux marges et qui crie vers lui. Ceux-là, comme Bartimée, ont la foi, parce que savoir qu’on a besoin de salut est la meilleure façon de rencontrer Jésus.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Et à la fin Bartimée se met à suivre Jésus le long du chemin (cf. v. 52). Non seulement il retrouve la vue, mais il s’unit à la communauté de ceux qui marchent avec Jésus. Chers Frères synodaux, nous avons marché ensemble. Je vous remercie pour la route que nous avons partagée, le regard fixé sur le Seigneur et sur nos frères, à la recherche des sentiers que l’Évangile indique à notre temps pour annoncer le mystère d’amour de la famille. Poursuivons le chemin que le Seigneur désire. Demandons-lui un regard guéri et sauvé, qui sait répandre de la lumière, parce qu’il rappelle la splendeur qui l’a illuminé. Sans nous laisser jamais offusquer par le pessimisme et par le péché, cherchons et voyons la gloire de Dieu qui resplendit dans l’homme vivant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/homilies/2015/documents/papa-francesco_20151025_omelia-chiusura-sinodo-vescovi.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">site internet du Vatican</span></a></span>.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Texte intégral original en italien sur le <span style="color: #008080;"><a href="http://w2.vatican.va/content/francesco/it/homilies/2015/documents/papa-francesco_20151025_omelia-chiusura-sinodo-vescovi.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">site internet du Vatican</span></a></span>.</span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlDiscours du Saint-Père au cours de la conclusion de la XIVe Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêquestag:www.chemindamourverslepere.com,2015-10-25:57055652015-10-25T08:59:00+01:002015-10-25T08:59:00+01:00 Texte intégral traduit en français ci-dessous. DISCOURS DU PAPE...
<p><strong><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Texte intégral traduit en français ci-dessous.</span></strong></p><p align="center"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong><em>DISCOURS</em></strong><strong><em> DU PAPE FRANÇOIS</em></strong></span></p><p align="center"><span style="color: #000000; font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><em>Salle du Synode <br /> Samedi 24 octobre 2015</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em>Chères Béatitudes, Éminences, Excellences,<br /> Chers frères et sœurs,</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Je voudrais tout d’abord remercier le Seigneur qui a guidé notre chemin synodal au cours de ces années avec l’Esprit Saint dont le soutien ne manque jamais à l’Église.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Je remercie vraiment de tout cœur Son Eminence le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode, S.E. Mgr Fabio Fabene, Sous-secrétaire, et avec eux je remercie le Relateur Son Eminence le Cardinal Peter Erdő et le Secrétaire spécial S.E. Mgr Bruno Forte, les Présidents délégués, les secrétaires, les consulteurs, les traducteurs, les chanteurs, et tous ceux qui ont travaillé infatigablement et avec un total dévouement à l’Eglise : merci de tout cœur ! Et je voudrais aussi remercier la Commission qui a fait la relation : certains ont passé une nuit blanche.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Je vous remercie tous, chers Pères synodaux, Délégués fraternels, Auditeurs, Auditrices et Assesseurs, curés et familles pour votre participation active et fructueuse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Je remercie aussi les ‘anonymes’ et toutes les personnes qui ont travaillé en silence contribuant généreusement aux travaux de ce Synode.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Soyez tous sûrs de ma prière afin que le Seigneur vous récompense de l’abondance des dons de sa grâce !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Alors que je suivais les travaux du Synode, je me suis demandé : <em>que signifiera pour l’Église de conclure ce Synode consacré à la famille ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il ne signifie certainement pas avoir achevé tous les thèmes inhérents à la famille, mais avoir cherché à les éclairer par la lumière de l’Évangile, de la tradition et de l’histoire bimillénaire de l’Église, infusant en eux la joie de l’espérance sans tomber dans la facile répétition de ce qui est indiscutable ou le déjà dit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il ne signifie sûrement pas avoir trouvé des solutions exhaustives à toutes les difficultés et aux doutes qui défient et menacent la famille, mais avoir mis ces difficultés et ces doutes sous la lumière de la Foi, les avoir examinés attentivement, les avoir affrontés sans peur et sans se cacher la tête dans le sable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il signifie avoir incité tout le monde à comprendre l’importance de l’institution de la famille et du mariage entre un homme et une femme, fondée sur l’unité et sur l’indissolubilité et à l’apprécier comme base fondamentale de la société et de la vie humaine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il signifie avoir écouté et fait écouter les voix des familles et des pasteurs de l’Église qui sont venus à Rome en portant sur leurs épaules les poids et les espérances, les richesses et les défis des familles de toutes les parties du monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il signifie avoir donné la preuve de la vivacité de l’Eglise catholique qui n’a pas peur de secouer les consciences anesthésiées ou de se salir les mains en discutant de la famille d’une façon animée et franche.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il signifie avoir cherché à regarder et à lire la réalité, ou plutôt les réalités, d’aujourd’hui avec les yeux de Dieu, pour allumer et pour éclairer avec la flamme de la foi les cœurs des hommes, en un moment historique de découragement et de crise sociale, économique, morale et de négativité dominante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il signifie avoir témoigné à tous que l’Évangile demeure pour l’Église la source vive d’éternelle nouveauté, contre qui veut « l’endoctriner » en pierres mortes à lancer contre les autres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il signifie encore avoir mis à nu les cœurs fermés qui souvent se cachent jusque derrière les enseignements de l’Église ou derrière les bonnes intentions pour s’asseoir sur la cathèdre de Moïse et juger, quelquefois avec supériorité et superficialité, les cas difficiles et les familles blessées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il signifie avoir affirmé que l’Église est Église des pauvres en esprit et des pécheurs en recherche du pardon et pas seulement des justes et des saints, ou plutôt des justes et des saints quand ils se sentent pauvres et pécheurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il signifie avoir cherché à ouvrir les horizons pour dépasser toute herméneutique de conspiration ou fermeture de perspective pour défendre et pour répandre la liberté des enfants de Dieu, pour transmettre la beauté de la Nouveauté chrétienne, quelquefois recouverte par la rouille d’un langage archaïque ou simplement incompréhensible.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Sur le chemin de ce Synode les diverses opinions qui se sont exprimées librement – et malheureusement parfois avec des méthodes pas du tout bienveillantes – ont certainement enrichi et animé le dialogue, offrant une image vivante d’une Eglise qui n’utilise pas ‘des formulaires préparés d’avance’, mais qui puise à la source inépuisable de sa foi une eau vive pour désaltérer les cœurs desséchés<a title="" name="_ftnref1" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/october/documents/papa-francesco_20151024_sinodo-conclusione-lavori.html#_ftn1"><span style="color: #000000;">[1]</span></a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Et – au-delà des questions dogmatiques bien définies par le Magistère de l’Église – nous avons vu aussi que ce qui semble normal pour un évêque d’un continent, peut se révéler étrange, presque comme un scandale – presque – pour l’évêque d’un autre continent ; ce qui est considéré violation d’un droit dans une société, peut être requis évident et intangible dans une autre ; ce qui pour certains est liberté de conscience, pour d’autres peut être seulement confusion. En réalité, les cultures sont très diverses entre elles et chaque principe général – comme je l’ai dit, les questions dogmatiques bien définies par le Magistère de l’Église – chaque principe général a besoin d’être inculturé, s’il veut être observé et appliqué<a title="" name="_ftnref2" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/october/documents/papa-francesco_20151024_sinodo-conclusione-lavori.html#_ftn2"><span style="color: #000000;">[2]</span></a>. Le Synode de 1985, qui célébrait le vingtième anniversaire de la conclusion du Concile Vatican II, a parlé de l’<em>inculturation </em>comme de l’« intime transformation des authentiques valeurs culturelles par leur intégration dans le christianisme, et l’enracinement du christianisme dans les diverses cultures humaines »<a title="" name="_ftnref3" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/october/documents/papa-francesco_20151024_sinodo-conclusione-lavori.html#_ftn3"><span style="color: #000000;">[3]</span></a>. L’<em>inculturation</em> n’affaiblit par les vraies valeurs mais démontre leur véritable force et leur authenticité, puisqu’elles s’adaptent sans se transformer, mais au contraire elles transforment pacifiquement et graduellement les différentes cultures<a title="" name="_ftnref4" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/october/documents/papa-francesco_20151024_sinodo-conclusione-lavori.html#_ftn4"><span style="color: #000000;">[4]</span></a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Nous avons vu, également à travers la richesse de notre diversité, que le défi que nous avons devant nous est toujours le même : annoncer l’Évangile à l’homme d’aujourd’hui, en défendant la famille de toutes les attaques idéologiques et individualistes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Et sans jamais tomber dans le danger du <em>relativisme </em>ou du fait de <em> diaboliser</em> les autres, nous avons cherché à embrasser pleinement et courageusement la bonté et la miséricorde de Dieu qui surpasse nos calculs humains et qui ne désire rien d’autre que « tous les hommes soient sauvés » (<em>1 Tm </em>2, 4), pour insérer et pour vivre ce Synode dans le contexte de l’Année extraordinaire de la Miséricorde que l’Église est appelée à vivre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Chers confrères,</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">L’expérience du Synode nous a fait aussi mieux comprendre que les vrais défenseurs de la doctrine ne sont pas ceux qui défendent la lettre mais l’esprit ; non les idées mais l’homme ; non les formules mais la gratuité de l’amour de Dieu et de son pardon. Cela ne signifieen aucune façon diminuer l’importance des formules – elles sont nécessaires –, l’importance des lois et des commandements divins, mais exalter la grandeur du vrai Dieu qui ne nous traite pas selon nos mérites et pas même selon nos œuvres mais <em> uniquement </em>selon la générosité illimitée de sa miséricorde (cf. <em>Rm </em>3, 21-30<em> ; Ps</em> 129 ; <em>Lc </em>11, 47-54). Cela signifie dépasser les tentations constantes du frère aîné (cf. <em>Lc </em>15, 25-32<em>) </em>et des ouvriers jaloux<em> (</em>cf.<em> Mt</em> 20, 1-16). Au contraire, cela signifie valoriser davantage les lois et les commandements créés pour l’homme et non vice-versa (cf. <em>Mc </em>2, 27).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">En ce sens, le juste repentir, les œuvres et les efforts humains prennent un sens plus profond, non comme prix du Salut qu’on ne peut pas acquérir, accompli gratuitement par le Christ sur la Croix, mais comme réponse à Celui qui nous a aimés le premier et nous a sauvés au prix de son sang innocent, tandis que nous étions encore pécheurs (cf. <em>Rm </em>5, 6).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le premier devoir de l’Église n’est pas celui de distribuer des condamnations ou des anathèmes mais il est celui de proclamer la miséricorde de Dieu, d’appeler à la conversion et de conduire tous les hommes au salut du Seigneur (cf. <em>Jn </em> 12, 44-50).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le Bienheureux Paul VI, avec des paroles magnifiques, disait : « Nous pouvons donc penser que chacun de nos péchés ou fuite de Dieu allume en lui une flamme d’un plus intense amour, un désir de nous reprendre et de nous réinsérer dans son plan de salut […]. Dieu, dans le Christ, se révèle infiniment bon […]. Dieu est bon. Et non seulement en lui-même ; Dieu est – nous le disons en pleurant – bon pour nous. Il nous aime, nous cherche, pense à nous, nous connaît, nous inspire et nous attend : Il sera – si l’on peut dire ainsi – heureux le jour où nous nous retournons et disons : Seigneur, dans ta bonté, pardonne-moi. Voici, donc, notre repentir devenir la joie de Dieu »<a title="" name="_ftnref5" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/october/documents/papa-francesco_20151024_sinodo-conclusione-lavori.html#_ftn5"><span style="color: #000000;">[5]</span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Saint Jean-Paul II affirmait également que : « L’Église vit d’une vie authentique lorsqu’elle professe et proclame la miséricorde […] et lorsqu’elle conduit les hommes aux sources de la miséricorde du Sauveur, dont elle est la dépositaire et la dispensatrice»<a title="" name="_ftnref6" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/october/documents/papa-francesco_20151024_sinodo-conclusione-lavori.html#_ftn6"><span style="color: #000000;">[6]</span></a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">De même le Pape Benoit XVI disait : « La miséricorde est en réalité le noyau central du message évangélique, c’est le nom même de Dieu…Tout ce que l’Église dit et fait, manifeste la miséricorde que Dieu nourrit pour les hommes, donc pour nous. Lorsque l’Église doit rappeler une vérité méconnue, ou un bien trahi, elle le fait toujours poussée par l’amour miséricordieux, afin que les hommes aient la vie et l’aient en abondance (cf. <em>Jn </em>10, 10)»<a title="" name="_ftnref7" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/october/documents/papa-francesco_20151024_sinodo-conclusione-lavori.html#_ftn7"><span style="color: #000000;">[7]</span></a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Sous cet éclairage, et grâce à ce temps de grâce que l’Église a vécu, en parlant et discutant de la famille, nous nous sentons enrichis mutuellement ; et beaucoup d’entre nous ont expérimenté l’action de l’Esprit Saint, qui est le véritable protagoniste et artisan du Synode. Pour nous tous, le mot « famille » ne résonne plus comme avant le Synode, au point qu’en elle nous trouvons déjà le résumé de sa vocation et la signification de tout le chemin synodal<a title="" name="_ftnref8" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/october/documents/papa-francesco_20151024_sinodo-conclusione-lavori.html#_ftn8"><span style="color: #000000;">[8]</span></a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">En réalité, pour l’Église, conclure le Synode signifie <em>retourner</em> à « <em>marcher ensemble </em>», réellement, pour porter partout dans le monde, dans chaque diocèse, dans chaque communauté et dans chaque situation, la lumière de l’Évangile, l’accolade de l’Église et le soutien de la miséricorde de Dieu !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Merci !</span></p><p><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> </span></p><hr align="left" size="1" width="33%" /><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><a title="" name="_ftn1" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/october/documents/papa-francesco_20151024_sinodo-conclusione-lavori.html#_ftnref1"><span style="color: #000000;">[1]</span></a> Cf. <em>Lettre au Grand Chancelier de « l’Université pontificale catholique argentine », pour le centième anniversaire de la faculté de théologie,</em> 3 mars 2015.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><a title="" name="_ftn2" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/october/documents/papa-francesco_20151024_sinodo-conclusione-lavori.html#_ftnref2"><span style="color: #000000;">[2]</span></a> Cf. Commission biblique pontificale, <em>Foi et culture à la lumière de la Bible. Actes de la Session plénière 1979 de la Commission biblique pontificale, </em>LDC, Leumann 1981, Conc. Oecum. Vat. II, Const. Gaudium et spes, n. 44.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><a title="" name="_ftn3" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/october/documents/papa-francesco_20151024_sinodo-conclusione-lavori.html#_ftnref3"><span style="color: #000000;">[3]</span></a> <em>Relation finale</em> (7 décembre 1985) » : <em>L’Osservatore Romano</em>, 10 décembre 1985, p. 7 ; Documentation catholique 1909, 5 janvier 1986, p. 41.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><a title="" name="_ftn4" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/october/documents/papa-francesco_20151024_sinodo-conclusione-lavori.html#_ftnref4"><span style="color: #000000;">[4]</span></a> “En vertu de sa mission pastorale, l’Église doit se maintenir toujours attentive aux mutations historiques et aux évolutions des mentalités. Certainement pas pour s’y soumettre, mais pour surmonter les obstacles qui peuvent s’opposer à l’accueil de ses conseils et de ses directives » (Interview du Cardinal Georges Cottier,<em> LaCiviltà Cattolicà</em>, 3963-3964, 8 août 2015, p. 272).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><a title="" name="_ftn5" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/october/documents/papa-francesco_20151024_sinodo-conclusione-lavori.html#_ftnref5"><span style="color: #000000;">[5]</span></a> <em>Homélie</em>, 23 juin 1968 : <em>Insegnamenti</em> VI (1968), 1176-1178.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><a title="" name="_ftn6" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/october/documents/papa-francesco_20151024_sinodo-conclusione-lavori.html#_ftnref6"><span style="color: #000000;">[6]</span></a> Lett. enc<em>.</em> <em>Dives in misericordia</em>, n. 13. Il disait
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlConclusion du mois de Marie, ce vendredi 31 mai au soir, Place Saint-Pierretag:www.chemindamourverslepere.com,2013-05-31:50857942013-05-31T23:00:00+02:002013-05-31T23:00:00+02:00 Salve, Regina, mater misericordiae. Vita, dulcedo et spes nostra,...
<p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/XZ5n7zdcayE?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span class="userContent" style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Salve, Regina, mater misericordiae. Vita, dulcedo et spes nostra, salve.<br /> Ad te clamamus, exsules filii Evae.<br /> Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrim<span class="text_exposed_show">arum valle.<br /> Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.<br /> Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende.<br /> O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria !</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4126435" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/3235329610.jpg" alt="mois-marie-2013b.jpg" /></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.html28 octobre : Messe de conclusion du Synode des Evêquestag:www.chemindamourverslepere.com,2012-10-28:48797002012-10-28T11:52:00+01:002012-10-28T11:52:00+01:00 Benoît XVI, entouré des pères synodaux, a présidé ce dimanche matin, en...
<p style="text-align: justify;"><span class="userContent" style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span id="content2" style="text-align: justify;"><span id="testoCorpo">Benoît XVI, entouré des pères synodaux, a présidé ce dimanche matin, en la Basilique Saint- Pierre, la messe de clôture de la XIII° Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques consacrée à "la Nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne". Dans son homélie le Pape, commentant l’Evangile du jour : la guérison d’un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, a rappelé « l’urgence d’annoncer de façon nouvelle le Christ là où la lumière de la foi s’est affaiblie, là où le feu de Dieu est comme un feu de braises qui demande à être ravivé, pour qu’il soit la flamme vive qui donne lumière et chaleur à toute la maison ». La Nouvelle Évangélisation, a souligné Benoît XVI « concerne toute la vie de l’Église ». <br /><br />Le Pape indique trois lignes pastorales qui ont émergé du Synode : les Sacrements de l’initiation chrétienne, l’’importance de la Pénitence, sacrement de la Miséricorde de Dieu et la nécessité d’ « un dynamisme missionnaire renouvelé dont les protagonistes sont de manière spéciale, les agents pastoraux et les fidèles laïcs. Une attention particulière doit être portée « aux personnes baptisées qui cependant ne vivent pas les exigences du Baptême ». Au cours des travaux synodaux, déclare le Pape, « il a été mis en lumière que ces personnes se trouvent sur tous les continents, spécialement dans les pays plus sécularisés ». « L’Église leur porte une attention particulière, afin qu’elles rencontrent de nouveau Jésus Christ, redécouvrent la joie de la foi et retournent à la pratique religieuse dans la communauté des fidèles ». <br /><br />Benoît XVI, a par ailleurs précisé que l’Eglise « au-delà des méthodes pastorales traditionnelles, toujours valables, cherche à utiliser de nouvelles méthodes, avec aussi le souci de nouveaux langages, appropriés aux différentes cultures du monde, proposant la vérité du Christ par une attitude de dialogue et d’amitié qui a son fondement en Dieu qui est Amour ». </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="userContent" style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="color: #282828; font: Verdana; text-align: justify; font-size: 12px;"><span><span style="font-size: small; color: #000000;">Source : <a title="Radio Vatican" href="http://fr.radiovaticana.va/articolo.asp?c=633713" target="_blank"><span style="color: #000000;">Radio Vatican</span></a>.</span></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="userContent" style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="color: #282828; font: Verdana; text-align: justify; font-size: 12px;"><span><br /></span></span></span></p><p><strong><span class="userContent" style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Homélie du Pape Benoît XVI</span></strong></p><p><span class="userContent" style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Extrait :</span></p><p><span style="color: #000000;">« La Nouvelle Évangélisation concerne toute la vie de l’Église. Elle se réfère, en premier lieu, à la pastorale ordinaire qui doit être toujours plus animée par le feu de l’Esprit, pour embraser les cœurs des fidèles qui fréquentent régulièrement la Communauté et qui se rassemblent le jour du Seigneur pour se nourrir de sa Parole et du Pain de la vie éternelle. Je voudrais ici souligner trois lignes pastorales qui ont émergé du Synode. La première porte sur les Sacrements de l’initiation chrétienne. L’exigence d’accompagner la préparation au Baptême, à la Confirmation et à l’Eucharistie avec une catéchèse appropriée a été réaffirmée. L’importance de la Pénitence, sacrement de la Miséricorde de Dieu a été aussi rappelée. À travers cet itinéraire sacramentel passe l’appel du Seigneur à la sainteté, adressé à tous les chrétiens. En effet, il a été répété plusieurs fois que les vrais protagonistes de la nouvelle évangélisation sont les saints : par l’exemple de leur vie et par leurs œuvres de charité ils parlent un langage compréhensible par tous.</span></p><div class="text_exposed_show" style="text-align: justify;"><br /><span style="color: #000000;"> En second lieu, la nouvelle évangélisation est essentiellement liée à la mission ad gentes. L’Église a le devoir d’évangéliser, d’annoncer le message de salut aux hommes qui ne connaissent pas encore Jésus Christ. Au cours des réflexions synodales, il a été aussi souligné qu’il existe beaucoup de milieux en Afrique, en Asie et en Océanie où des habitants attendent ardemment, parfois sans en être pleinement conscients, la première annonce de l’Évangile. Il convient par conséquent de prier l’Esprit Saint afin qu’il suscite dans l’Église un dynamisme missionnaire renouvelé dont les protagonistes soient, de manière spéciale, les agents pastoraux et les fidèles laïcs. La mondialisation a causé un important déplacement de population ; par conséquent, la première annonce s’impose aussi dans les pays d’ancienne évangélisation. Tous les hommes ont le droit de connaître Jésus Christ et son évangile ; et à cela correspond le devoir des chrétiens, de tous les chrétiens –prêtres, religieux et laïcs –, d’annoncer la Bonne Nouvelle.</span><br /> <br /><span style="color: #000000;"> Un troisième aspect concerne les personnes baptisées qui cependant ne vivent pas les exigences du Baptême. Au cours des travaux synodaux, il a été mis en lumière que ces personnes se trouvent sur tous les continents, spécialement dans les pays plus sécularisés. L’Église leur porte une attention particulière, afin qu’elles rencontrent de nouveau Jésus Christ, redécouvrent la joie de la foi et retournent à la pratique religieuse dans la communauté des fidèles. Au-delà des méthodes pastorales traditionnelles, toujours valables, l’Église cherche à utiliser de nouvelles méthodes, avec aussi le souci de nouveaux langages, appropriés aux différentes cultures du monde, proposant la vérité du Christ par une attitude de dialogue et d’amitié qui a son fondement en Dieu qui est Amour. En différentes parties du monde, l’Église a déjà entrepris ce chemin de créativité pastorale, pour se rendre proche des personnes éloignées ou en recherche du sens de la vie, du bonheur et, en définitive, de Dieu. Rappelons certaines missions citadines importantes, le « Parvis des gentils », la mission continentale, etc. Il n’y a pas de doute que le Seigneur, Bon Pasteur, bénira abondamment de tels efforts qui proviennent du zèle pour sa Personne et pour son Évangile. »</span></div><div class="text_exposed_show"> </div><div class="text_exposed_show"><span style="color: #000000;">Source, texte intégral et vidéo sur le <a title="Site internet du Vatican" href="http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/homilies/2012/documents/hf_ben-xvi_hom_20121028_conclusione-sinodo_fr.html" target="_blank"><span style="color: #000000;">site internet du Vatican</span></a>.</span></div>