Last posts on collonges2024-03-28T22:57:17+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/collonges/atom.xmlTinouhttp://tinouaujourlejour.hautetfort.com/about.html239. Collonges-la-Rougetag:tinouaujourlejour.hautetfort.com,2012-10-22:48730242012-10-22T04:30:33+02:002012-10-22T04:30:33+02:00 Actuellement, je suis en train de faire le tri sur mon disque externe afin...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;">Actuellement, je suis en train de faire le tri sur mon disque externe afin de récupérer un peu de place. Je reprends donc tous les fichiers de photos et j'élimine bon nombre d'entre elles qui ne représentent que peu d'intérêt. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3802807" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/02/00/3937515628.jpg" alt="P6010020.jpg" /></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;">Je viens de retrouver toute une série de photos faites en 2004 dans un village de Corrèze, Collonges-la-Rouge. Pourquoi la Rouge ? Tout simplement parce que les maisons ont été construites en grès rouge ce qui leur donne un charme fou.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3802809" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/01/02/1614508797.jpg" alt="collonges.jpg" /></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;">Les photos ne sont pas d'une très grande qualité car j'avais à l'époque un petit appareil numérique peu performant. Mais je les conserve néanmoins en attendant d'y retourner un jour ou l'autre.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;">Si vous ne connaissez pas encore, voici un aperçu :</span></p><p><iframe width="480" height="360" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xui0vi"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xui0vi_collonges-la-rouge_travel" target="_blank">Collonges-la-Rouge</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/cheztinou" target="_blank">cheztinou</a></em></p>
Tinouhttp://tinouaujourlejour.hautetfort.com/about.html175. Bilan d'une décennie -27-tag:tinouaujourlejour.hautetfort.com,2011-08-16:37431342011-08-16T11:02:04+02:002011-08-16T11:02:04+02:00 Vendredi 13 août 2004 : Julie passe à la maison pour me...
<p class="MsoNormal"><strong><span style="text-decoration: underline;"><br /><img id="media-3159434" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/01/01/1954342019.mp3" /><br /></span></strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Vendredi 13 août 2004</span></strong> : Julie passe à la maison pour me montrer ses photos de vacances. Elle est de nouveau en congé à la fin du mois et nous décidons alors de partir une semaine ensemble. Nous cherchons notre bonheur sur internet et nous optons pour … Mais vous verrez en heure et en temps !</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Samedi 14 août 2004</span></strong> : Peggy est arrivée à Sommières, près de Nîmes, pour un stage de chant jazz. Au téléphone, je lui propose d’aller la chercher en voiture le samedi suivant, cela lui évitera des changements de trains.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;"> <strong><span style="text-decoration: underline;">Jeudi 19 août 2004</span></strong> : je pars donc dans le sud quelques jours plus tôt, histoire de visiter une région que je ne connais pas du tout. Dans la matinée je m’arrête en Corrèze, à Collonges-la-rouge, village pittoresque où toutes les maisons sont de couleur rouge (d’où son surnom). </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;"><img id="media-3159435" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/00/02/1614508797.jpg" alt="collonges.jpg" /></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;">L’après-midi je visite Sarlat, puis le château de Beynac, perché sur un promontoire dominant la Dordogne. Je couche le soir à Souillac.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;"><img id="media-3159438" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/00/02/556921456.jpg" alt="sarlat.jpg" /></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;"> <strong><span style="text-decoration: underline;">Vendredi 20 août 2004</span></strong> : je m’arrête à Rocamadour, dans le Lot, pour visiter ce village construit dans le rocher au- dessus du canyon de l’Alzou et qui s’étage sur trois niveaux correspondant aux trois ordres du Moyen Age : tout en haut, les chevaliers, au milieu les clercs religieux, et, en bas, les travailleurs laïcs, près de la rivière. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;"><img id="media-3159439" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/00/02/1514686981.jpg" alt="rocamadour.jpg" /></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;">On peut grimper les 216 marches pour accéder au sommet, j’en ai monté une vingtaine et j’ai cru que j’allais avoir un malaise tellement elles sont hautes ces foutues marches.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;">Après cette passionnante visite, je reprends la route, je déjeune à Figeac, puis je m’arrête à Villefranche de Rouergue et, le soir, je couche à Rodez.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;"><img id="media-3159440" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/02/00/1550932077.jpg" alt="rodez.jpg" /></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Samedi 21 août 2004</span></strong> : je quitte Rodez vers 7h du matin. La route que j’emprunte est étroite et grimpe dangereusement. Malgré le fait que je sois dans la voiture, je suis bientôt prise d’un vertige, attirée par le vide sur le côté droit de la route. Cela ne fait qu’empirer et je dois bientôt rouler carrément à gauche, en klaxonnant de temps à autre pour prévenir d’éventuels automobilistes venant en face. … Heureusement qu’il n’y avait pas de circulation ! C’est avec un énorme OUF de soulagement que je retrouve la vallée et j’arrive à Sommières vers 11h. Peggy est prête, elle me fait visiter les locaux, puis nous chargeons la voiture et nous reprenons aussitôt la route. Nous rentrons par Anduze, Saint Jean du Gard. Nous sommes à Tours vers 22h.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Samedi 28 août 2004</span></strong> : je retrouve Julie devant la gare de Tours à 6h30. Sa maman nous conduit ensuite à Saint-Pierre-des-Corps pour prendre le TGV. Arrivées à Paris, nous prenons un car Air France qui nous emmène à l’aéroport de Roissy. Notre avion est annoncé avec deux heures trente de retard. Pour aller où, me direz-vous peut-être … Eh bien, vous le saurez dans le prochain épisode !</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;">À suivre</span></p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlLouis Carrandtag:solko.hautetfort.com,2010-11-23:29980742010-11-23T18:43:00+01:002010-11-23T18:43:00+01:00 Louis Carrand, Chemin du vieux Collonges Louis Carrand,...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2762938" style="margin: 0.7em 0;" src="http://solko.hautetfort.com/media/00/02/2988707153.jpg" alt="chemin du vieux collonges.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">Louis Carrand, Chemin du vieux Collonges</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-2762940" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" src="http://solko.hautetfort.com/media/01/02/2721798015.jpg" alt="TRAVAUXDES CHAMPSCARRAND.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Louis Carrand, Travaux des champs</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2762945" style="margin: 0.7em 0;" src="http://solko.hautetfort.com/media/02/02/1980985540.jpg" alt="bord-d-etang---louis-carrand.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">Louis Carrand, Bordure d'étang</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Georgia","serif";"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;">Louis Carrand est, en compagnie de François Vernay et d’Auguste Ravier, le peintre qui, figea le plus suavement le charme des petites montagnes cernant Lyon (qu’on appelle des monts, « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">d’Or </em>», « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">du Lyonnais</em> ») la joliesse mélancolique de cette campagne, que le vingtième siècle dévastaateur a presque entièrement laissé filer. Cohéritier avec son frère d’une fortune considérable, il naquit le 23 août 1821 sur le quai Saint-Clair, devenu quai Lassagne, d’une famille de soyeux, et fit ses études au Collège Royal. Dans la première partie de sa vie, il voyagea beaucoup, en Algérie, en Italie, avant de se fixer à Lyon et de fréquenter le milieu artistique. C’est l’époque que par paresse on nomme « le pré-impressionnisme », pour épingler tous ces peintres qui s'adonnent encore au figuratif, tout en délaissant les ateliers, aventuriers joyeux de de la vive ou de la terne lumière, de l’espace, du mouvement, du relief, de l’indéterminé. </span></span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Georgia","serif"; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>Louis Carrand</strong> va donc jeter sur ses toiles tous ces lieux qui, depuis, se sont métamorphosés en l’hideuse banlieue : Champs et vergers de Collonges, haies du Mont-Cindre, chemins de terre, troupeaux de vaches, bords d’étangs, de mares, de rivières… <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Peu de personnages, mais des reliefs, des climats, des nuages dans les cieux : le passage frêle d’un moment, dans les tracés de la pâte coloré de Carrand. </span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Georgia","serif";"><span style="font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="color: #000000;">« Au physique, nous apprend Béraud, c’était un homme replet, court et sanguin, l’air d’un hobereau flamand. Le crâne chauve, la moustache roussâtre, encerclant une bouche sensuelle et souriante, un menton gras comme celui d’un membre des Epicuriens lyonnais donnaient à cet insurgé un air bon enfant, ingénu et placide ».</span></span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Georgia","serif"; color: #000000;"><span style="font-size: small;">Carrand, rajoute Béraud, vécut avec simplicité et mourut inconnu ».</span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Georgia","serif"; color: #000000;"><span style="font-size: small;">A partir de 1846, Louis Carrand a exposé à Lyon, à Paris (1849). En partie ruiné en raison des indélicatesses de son frère, il dut se résoudre à effectuer des petits emplois<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(commis d’un marchand de vin, employé dans un hôtel des ventes, secrétaire au théâtre Bellecour jusqu’à la fermeture de ce dernier en 1892) et mourut le 13 novembre 1892 au n° 3 place Carnot. </span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Georgia","serif"; color: #000000;"><span style="font-size: small;">« A force de gratter ses tableaux, de les poncer jusqu’à révéler l’enduit de fond, de les ré empâter – comme s’il balançait entre deux tentations : accumuler les strate sou passer à travers - , Louis Carrand obtient des paysages<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>d’usure transfigurés par ces récurages et ces reprises et suspendus entre la naissance des formes et leur abolition, l’être et le non-être. Une lumière veille dans de telles palettes géologiques. Elle semble venir du dedans. »</span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: right; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Georgia","serif";"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: x-small;">Jean Jacques Lerrant, « Ravier, Carrand, Vernay et la modernité »</span></span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: right; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Georgia","serif";"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></p><p><img id="media-2762946" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" src="http://solko.hautetfort.com/media/02/00/653259368.jpg" alt="terrasse du peintre à collonges.jpg" /></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Georgia','serif';"> </span><span style="color: #000000;">Terrasse du peintre à Collonges </span></p>