Last posts on cmv2024-03-29T03:00:05+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/cmv/atom.xmlsyb24http://untempspoursoi.hautetfort.com/about.htmlLa crise du milieu de la vie (CMV) : l’entrée dans un processus de passagetag:untempspoursoi.hautetfort.com,2018-06-08:19686942018-06-08T14:15:00+02:002018-06-08T14:15:00+02:00 Crise de la quarantaine, démon de midi ou encore syndrome du « nid vide »,...
<p>Crise de la quarantaine, démon de midi ou encore syndrome du « nid vide », telles sont les expressions usuelles qui recouvrent une réalité universelle, quoique encore insuffisamment reconnue, celle de la crise du milieu de la vie (CMV).<br /> <br /> Véritable <strong>crise existentielle</strong> –à la fois psychologique et spirituelle-, cette crise de croissance est considérée comme la 2ème crise d’identité après celle de l’adolescence, ce qui fait qu’on la nomme parfois crise de la «maturescence».</p><p><img src="http://untempspoursoi.hautetfort.com/media/01/00/395974023.jpg" id="media-5390687" alt="" /></p><p>Elle survient <strong>entre 35 et 50 ans</strong> à la faveur d’un ou plusieurs évènements-chocs, plutôt subis : rupture professionnelle ou conjugale, départ d’un enfant ou décès d’un parent, maladie, accident ou encore promotion ou nouvelle rencontre. Elle s’associe ainsi à la <strong>notion de finitude ou de mort</strong> avec la <strong>prise de conscience du temps qui passe</strong>, de sa vulnérabilité et de la possibilité de <strong>saisir une dernière chance</strong> de se réaliser. Comme l’a écrit Roland Barthes : <em>« jusque là, on se <strong>savait</strong> mortel et, tout à coup, on se <strong>sent</strong> mortel ».</em><br /> <br /> La première partie de vie s’articulait sur le « <strong>faire</strong> » et le « <strong>paraître</strong> », dans la poursuite d’un but socio-professionnel et d’une construction nécessaire de l’ego et de comportements relationnels associés.<br /> <br /> La crise du milieu de la vie marque l’entrée dans un passage qui va généralement durer plusieurs années. Elle propose d’aboutir à une redéfinition consciente de ses choix de vie dans l’idée d<strong>’aligner l’ « être » avec le « faire</strong> », d’habiter ses choix autrement, de <strong>redonner du sens</strong> au « faire » pour être en harmonie avec soi-même.<br /> <br /> C’est donc une période de <strong>bilan</strong>, de <strong>tri</strong>, de <strong>questionnements</strong> du type « qu’ai-je fait de ma vie ? » « était-ce mes choix ? » « à quoi cela m’a-t-il servi de courir après ça ? », « qu’est-ce qui est important pour moi maintenant ? » etc…<br /> <br /> Ce bilan touche tous les domaines de la vie : conjugal, affectif, familial, social et professionnel. Il se traduit par des <strong>états psychologiques inconfortables</strong> : anxiété, doutes, regrets, état dépressif (envie de rien, baisse du désir de vivre, de la libido) avec un tendance à vouloir tout rejeter, à se dévaloriser, quitte à se réfugier dans des mondes bullaires où l’implication socio-professionnelle est minimale. C’est le phénomène des « cadres en panne » dans le monde du travail.<br /> <br /> Ce passage invite à un <strong>travail de libération et de deuil</strong> : faire le deuil de ce à quoi on était attaché et de ce à quoi on croyait pour naître une deuxième fois et cette fois-ci à soi-même.<br /> <br /> Comme le dit un proverbe Cheyenne <em>« L’homme qui n’est pas né une deuxième fois marche toute sa vie dans les mocassins de son père ».<br /></em><br /> Sortir de ce passage permet d’effectuer une « mue » : s’alléger de carapaces, de protections, de faux-semblants, de croyances, d’orgueil pour accéder à plus d’humanité, d’humilité, de créativité souvent, d’intégrité et de sagesse.<br /> <br /> <strong>Bibliographie</strong> :<br /> - Lucien Millet « La crise du milieu de la vie » Ed Masson 1993<br /> - Françoise Millet-Bartoli « La crise du milieu de la vie, une deuxième chance » Ed. Odile Jacob 2002<br /> - Daniel J. Levinson « Les saisons de la vie d’un homme » Ballantine Books NY<br /> - Armelle Oger « Et si l’on changeait de vie » Ed. JC Lattès</p>
syb24http://untempspoursoi.hautetfort.com/about.htmlVivre conforme ou vivre libre?tag:untempspoursoi.hautetfort.com,2018-03-23:60282132018-03-23T18:20:00+01:002018-03-23T18:20:00+01:00 Vivre conforme ou vivre libre ? Depuis notre plus tendre...
<p>Vivre conforme ou vivre libre ?</p><p> </p><p>Depuis notre plus tendre enfance, nous comprenons qu’il est préférable de dire, de faire et de nous comporter comme le souhaitent les adultes qui nous entourent, autrement dit d’être conforme, dans la norme. Très vite, nous apprenons à oublier nos impulsions les plus profondes, notre spontanéité, notre joie de vivre, parfois, pour devenir celui ou celle que nos parents attendent que nous soyons. Eux-mêmes ne font que reproduire ce qu’ils ont vécu et le formatage qu’ils ont reçu. Ainsi, nous devenons progressivement quelqu’un d’autre, une personne qui s’est désalignée de sa sagesse intérieure et de sa force intrinsèque.</p><p><img src="http://untempspoursoi.hautetfort.com/media/01/00/3825828668.jpg" id="media-5772259" alt="" /></p><p> </p><p>Oh, cela a bien des avantages. Cela permet de s’intégrer dans la société, d’être accepté, d’être aimé et d’être reconnu. Enfin, « reconnu » pour ce que l’on paraît être et non pas reconnu pour ce que l’on est vraiment. C’est alors un vrai jeu de dupes qui se met en place autour de nous. En effet, nous sommes reconnus pour ce que nous ne sommes pas et nous reconnaissons ceux qui nous entourent pour ce qu’ils paraissent être et qu’ils ne sont pas non plus ! Ce formatage nous éloigne chaque jour davantage de nous même et le conditionnement par l’éducation, les médias, le milieu professionnel ne fait que renforcer le formatage reçu.</p><p> </p><p>De jour en jour, d’année en année, nous nous finissons par nous perdre et par oublier qui nous sommes vraiment. Cette distorsion intérieure nous tiraille de plus en plus avec le temps. C’est lors de la crise du milieu de la vie que cette distorsion nous écartèle d’une façon plus criante. C’est souvent à ce moment là que nous avons envie de tout envoyer en l’air, de tout quitter, famille, conjoint, travail, tant l’illusion de réussite et d’accomplissement social (éventuel) ne nous comble plus, si tant est que tout cela ait pu nous combler.</p><p> </p><p>Nous commençons alors à rechercher qui nous sommes vraiment, tantôt à la faveur d’un événement extérieur, tantôt bousculé par une maladie, un deuil ou autre prétexte que trouve notre sagesse intérieure pour nous inviter à nous remettre sur notre « vrai » chemin, à nous aligner à notre « vraie » nature intérieure.</p><p> </p><p>Nos rêves d’enfant mis de côté, nos talents enfouis, car non valorisés par la société, notre spontanéité et notre joie de vivre, poussent de l’autre côté de la porte. C’est le temps des lectures inspirantes, d’une quête existentielle, d’un travail thérapeutique peut-être, pour se libérer des blessures du passé ou des traumatismes subis. C’est le temps de se réapproprier son histoire en en tirant la quintessence. En comprenant que certes chaque événement douloureux ou non a été vécu, mais qu’il a aussi permis de construire des ressources et une sensibilité, donné des orientations professionnelles de réparation, etc.</p><p> </p><p>C’est prendre conscience que derrière le paravent du paraître il y a l’Etre, dans sa beauté, sa sagesse, sa dignité, sa pureté, que même les pires blessures n’ont pu atteindre. C’est le temps aussi de faire preuve de discernement car les sirènes sont nombreuses pour nous piéger à nouveau dans d’autres formatages, comme ceux que professent parfois certains gurus du New-Age. L’idée est plutôt de se réapproprier sa propre puissance et souveraineté intérieure. L’enjeu est de prendre la RESPONSABILITÉ de ce que nous choisissons de devenir et de créer dans notre vie, en alignement avec la meilleure version de nous-même. Qu’importe si nous ne savons pas exactement ce qu’elle est. L’important est de poser l’intention de s’y reconnecter et de l’incarner du mieux possible au quotidien, en se pardonnant de ne pas l’avoir fait plus tôt ! Car l’ego qui se construit à partir du formatage initial continue à murmurer à nos oreilles et à porter des jugements. L’Etre en alignement, lui, ne se juge pas. Il comprend que tout est cheminement, que les écueils sont nombreux sur le chemin vers Soi mais que les joies et le sentiment d’accomplissement sont aussi présents. Alors, il avance, du mieux qu’il peut, humble et courageux, patient et fort.</p><p> </p><p>La reconstruction de Soi est un processus d’amour vis à vis de soi, d’accueil et de bienveillance. L’Etre qui sort du formatage ose poser sa parole de vérité, tout en respectant les autres. Il ne cherche plus à sauver qui que ce soit. Il comprend que chacun a son libre arbitre et que seul son exemple, réellement incarné, peut donner envie d’entamer son propre cheminement. Il ne se glorifie pas de ses victoires intérieures. Elles se manifestent simplement dans son état d’être et sa façon d’être en relation au monde. Il a appris à se préserver des personnes qui vibrent sur une autre fréquence, sans les juger, simplement en acceptant la différence. Il sait aussi qu’il peut déranger sans le vouloir. En effet, ce qu’il est renvoie à ceux qui sont encore coincés dans leur formatage ce qu’ils pourraient devenir et qu’ils ne s’autorisent pas encore à manifester. Comme l’a écrit Marianne Williamson et qui a été repris par Mandela : «Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. <strong>Notre peur la plus profonde</strong> est que nous sommes puissants au-delà de toutes limites ».</p><p> </p><p>Ma grand-mère disait « pour vivre heureux, vivons cachés ». Cela voulait dire finalement « pour survivre, vivons en deçà de qui nous sommes et ne faisons pas de vagues car c’est risqué d’être qui nous sommes vraiment ». C’est l’héritage qu’elle a reçu et qu’elle a transmis. Il m’a fallu beaucoup de temps pour m’en défaire et je continue à œuvrer en ce sens !</p>
Pascal Adamhttp://theatrummundi.hautetfort.com/about.htmlCMVtag:theatrummundi.hautetfort.com,2014-08-31:54378072014-08-31T22:34:09+02:002014-08-31T22:34:09+02:00 – Il est difficile de ne pas avoir d'opinions, quand même on ne...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4674555" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/00/02/479107867.jpg" alt="cmv.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: times new roman,times; font-size: large;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 11pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: large;">–</span> </span></span></span><span style="color: #800080; font-family: times new roman,times; font-size: large;">Il est difficile de ne pas avoir d'opinions, quand même on ne chercherait pas expressément à s'en faire; il est difficile de ne pas répéter des choses, des bribes qu'on saisit, qu'on accommode comme on peut. Il est difficile de ne pas appartenir à son temps. Aussi me paraît-il assez bête de faire de ces opinions un critère de sélection. Mais les opinions et la bêtise ont partie liée, et le nombre aujourd'hui des relais leur offre un puissance de ravage tout à fait monstrueuse. Je publie cela en espérant que vous serez d'accord, que vous serez nombreux à partager mon opinion. D'avance, merci.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>