Last posts on clothianidine2024-03-28T12:04:52+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/clothianidine/atom.xmlNature25http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/about.htmlL'Union Européenne réduit l'usage de trois néonicotinoïdestag:baladesnaturalistes.hautetfort.com,2018-05-15:60517172018-05-15T10:47:00+02:002018-05-15T10:47:00+02:00 L'Union Européenne (UE) réduit encore un peu plus l'usage de trois...
<h1 style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana; color: #ff0000;"><img id="media-5815359" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/02/3748645938.jpg" alt="néonicotinoïdes,abeilles,bourdons,union européenne,pesticides,clothianidine,imidaclopride,thiaméthoxame" />L'Union Européenne (UE) réduit encore un peu plus l'usage de trois néonicotinoïdes</span></h1><p> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #ff0000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">par <em>Sciences et Avenir</em> avec AFP le </span><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Verdana;">27.04.2018 à 14h30</span></span></span></strong></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;">La Commission européenne a décidé de réduire encore un peu plus l'usage de la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame. Des substances connues sous le nom de néonicotinoïdes sont destructrices pour les </span><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;">abeilles</span>.</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-size: 12pt; font-family: Times;"><span style="font-family: Verdana;">Députés et sénateurs souhaitent une application stricte de l'interdiction des néonicotinoïdes, </span></span></li><li><span style="font-size: 12pt; font-family: Times;"><span style="font-family: Verdana;">Des traces de néonicotinoïdes dans 75 % des miels du monde entier. </span></span></li></ul><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Les néonicotinoïdes s'attaquent au système nerveux des insectes pollinisateurs.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">L'Agence européenne pour la sécurité des aliments (</span><span style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana;">Efsa</span></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">), a confirmé le 28 février 2018 le risque pour les abeilles posé par trois néonicotinoïdes actuellement soumis à des restrictions d'usage dans l'UE dans un rapport attendu de longue date. "<em>Globalement le risque pour les trois types d'abeilles que nous avons étudiés est confirmé</em>", a expliqué Jose Tarazona, à la tête du département Pesticides de l'Efsa, dans </span><span style="font-size: 12.0pt;"><a href="http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/180228"><span style="font-family: Verdana;">un communiqué de l'agence</span></a></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">. Dans tous les cas d'utilisation en extérieur de ces substances, au moins un des aspects évalués indique un "<em>risque élevé</em>" pour l'abeille, précise l'Efsa.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana; color: #ff0000;">Une étude encore plus poussée que la précédente</span></h3><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">L'avenir de ces trois pesticides néonicotinoïdes (la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame), subtances neurotoxiques qui s'attaquent au système nerveux des insectes, est en suspens dans l'Union depuis 2013 après une première évaluation de l'agence scientifique. Celle-ci s'est lancée deux ans plus tard dans une évaluation encore plus poussée des effets des néonicotinoïdes sur les abeilles, visant à rassembler "<em>toutes les preuves scientifiques</em>" publiées depuis son premier avis, et dont la conclusion avait pris du retard face à la masse de données collectées. En outre, l'évaluation couvre cette fois non seulement les abeilles à miel, mais aussi les insectes sauvages tels que les bourdons et les abeilles solitaires.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana; color: #ff0000;">Bayer a immédiatement critiqué le rapport</span></h3><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">Le géant allemand des pesticides Bayer a immédiatement réagi à la publication de l'Efsa. Il a clamé son "<em>désaccord fondamental</em>" avec l'analyse mise à jour de l'agence sur l'imidaclopride et la chlothianidine. "<em>Les résultats de l'Efsa la placent en dehors du courant scientifique dominant actuel sur la santé des abeilles, comme représenté par de récentes évaluations similaires</em>" par les agences scientifiques environnementales aux Etats-Unis et au Canada, </span><span style="font-size: 12.0pt;"><a href="http://press.bayer.com/baynews/baynews.nsf/id/EFSAs-conclusions-do-not-justify-further-neonicotinoid-use-restrictions?Open&parent=news-overview-category-search-en&ccm=020"><span style="font-family: Verdana;">soutient Bayer dans un communiqué</span></a></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">L'association européenne des producteurs de pesticides, l'ECPA, a également fait part de sa désapprobation. "<em>Nous ne contestons pas la possibilité d'un risque pour les abeilles, toutefois nous ne partageons pas l'avis de l'Efsa sur la nature de ce risque</em>", explique-t-elle sur Twitter. "<em>Avec les bonnes mesures, tout risque posé aux abeilles par les néonicotinoïdes peut être géré</em>", estime l'ECPA.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">Plus d'une centaine de députés et de sénateurs ont exigé le 27 mars 2018 une application stricte de l'interdiction des pesticides néonicotinoïdes à partir de l'automne 2018, en limitant au maximum les dérogations, et une meilleure traçabilité pour le miel. Utilisées en agriculture pour protéger les cultures de ravageurs, mais aussi en tant que biocides ou médicaments vétérinaires, les néonicotinoïdes sont des substances insecticides dites systémiques (c'est-à-dire qui pénètrent dans les végétaux), d'après l'Agence nationale de sécurité sanitaire Anses. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #ff0000;"><strong><span style="font-family: Verdana;">Des substances qui contribuent au déclin des insectes</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">Les pesticides néonicotinoïdes s'attaquent au système nerveux des insectes, désorientent les pollinisateurs, contribuant au déclin spectaculaire des colonies d'</span><span style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana;">abeille</span></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">s. Elles touchent aussi des invertébrés terrestres et aquatiques et persistent dans l'eau et les sols. Au niveau européen, Bruxelles a restreint en décembre 2013 l'usage des trois principales substances pour les cultures à fleurs (clothianidine, imidaclopride, thiaméthoxame), mais pas sur les céréales d'hiver. Deux autres substances néonicotinoïdes, le thiaclopride, dont l'usage est en hausse, et l'acétamipride, n'étaient pas concernées par ce moratoire partiel. "<em>Si on peut se réjouir d'une véritable prise de conscience sur la question climatique, on a vraiment laissé la biodiversité sur le bord du chemin dans nos priorités</em>", a déploré Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (</span><span style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana;">LPO</span></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">), </span><span style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana;">alors qu'une étude récente fait état d'un déclin "<em>vertigineux</em>" des oiseaux de campagne</span></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">. "<em>Il n'y a qu'une ambassadrice qui réveille un peu nos consciences, c'est l'abeille</em>", a-t-il souligné.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; color: #ff0000;">"Pour nous, les choses sont claires,</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; color: #ff0000;">c'est le moins de dérogations possibles"</span></strong></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">Réunis dans un comité de soutien à l'abeille et aux apiculteurs, ces 135 élus entendent soutenir la filière apicole, qui emploie environ 100.000 personnes en France, et protéger les abeilles, alors que la production nationale a été divisée par trois entre 1995 et 2016 et que les importations ont augmenté d'autant. "<em>Pour nous, les choses sont claires, c'est le moins de dérogations possibles</em>", a expliqué la députée Delphine Batho (Nouvelle Gauche) lors d'une conférence de presse. En effet, la loi sur la biodiversité de 2016 prévoit l'interdiction des néonicotinoïdes en France à partir du 1er septembre 2018, avec des dérogations possibles au cas par cas jusqu'au 1er juillet 2020. Pour mieux lutter contre ces substances, "<em>on va proposer enfin une définition dans la loi pour définir précisément ce que c'est, un pesticide néonicotinoïde</em>", a fait savoir le député Matthieu Orphelin (LREM).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">Ce comité défend aussi une meilleure traçabilité des miels. La législation européenne prévoit de mentionner sur l'étiquette des pots de miel le pays d'origine de récolte, sauf pour les miels mélangés provenant de plusieurs pays. Or les miels mélangés importés représentent 75% des miels consommés en France, selon ce comité. Il faut "<em>faire en sorte que les consommateurs sachent ce qu'ils consomment</em>", a souligné Henri Clément, porte-parole de l'Union nationale de l'apiculture française.</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">Trois néonicotinoïdes considérés comme dangereux pour les </span><span style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana;">abeille</span></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">s - des </span><span style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana;">pesticides</span></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;"> déjà soumis à des restrictions d'usage dans l'UE - vont être quasi totalement interdits après le vote le 27 avril 2018 d'une majorité d'Etats membres, a annoncé la </span><span style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana;">Commission européenne</span></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">. Une majorité qualifiée d'entre eux (au moins 16 pays sur 28 représentant 65% de la population) a apporté son soutien à la proposition de la Commission lors d'un comité d'experts réuni, a précisé l'exécutif européen </span><span style="font-size: 12.0pt;"><a href="http://europa.eu/rapid/press-release_MEX-18-3583_en.htm"><span style="font-family: Verdana;">dans un court communiqué</span></a></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #ff0000;"><strong><span style="font-family: Verdana;">Une utilisation de ces 3 substances actives désormais très limitée</span></strong></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">L'avenir de la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame - des subtances neurotoxiques qui s'attaquent au système nerveux des insectes largement utilisées - </span><span style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana;">était en suspens depuis 2013</span></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">, après une première évaluation négative de l'Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa). </span><span style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana;">L'agence a confirmé son opinion fin février 2018</span></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">, une évaluation qui est venue soutenir la volonté de l'exécutif européen d'élargir l'interdiction. Celle-ci s'applique désormais à toutes les cultures en plein champ, avec pour seule exception les usages en serres, à condition que graines et plantes ne quittent pas leur abri fermé.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">"<em>La Commission avait proposé ces mesures il y a des mois, sur la base de l'avis scientifique de l'Efsa. La santé des abeilles a toujours une importance cruciale pour moi, puisque cela concerne la biodiversité, la production alimentaire et l'environnement</em>", a réagi le commissaire européen à la Santé et la Sécurité alimentaire Vytenis Andriukaitis. "<em>Je suis heureux que les Etats membres aient voté en faveur de notre proposition d'aller plus loin dans la restriction de l'utilisation des substances actives imidaclopride, clothianidine et thiaméthoxame connues sous le nom de néonicotinoïdes</em>", a-t-il écrit sur Twitter.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #ff0000;"><strong><span style="font-family: Verdana;">"C'est un triste jour pour les agriculteurs", a réagi Bayer</span></strong></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">Le géant </span><span style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana;">Bayer</span></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;"> a déjà réagi à cette décision. </span><span style="font-size: 12.0pt;"><a href="http://press.bayer.com/baynews/baynews.nsf/id/Neonicotinoid-ban-a-sad-day-for-farmers-and-a-bad-deal-for-Europe?Open&parent=news-overview-category-search-en&ccm=020"><span style="font-family: Verdana;">Dans un communiqué</span></a></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">, l'entreprise allemande assure que "<em>c'est un triste jour pour les agriculteurs et une mauvaise affaire pour l'Europe</em>". "<em>Aujourd'hui, la décision prise par les Etats membres de l'UE de réduire l'utilisation de certains néonicotinoïdes (...) est une mauvaise affaire pour le secteur agricole européen et l'environnement et qui ne permettra pas d'augmenter le nombre d'abeilles et d'autres pollinisateurs</em>", assure Bayer. Le chimiste prévient que dorénavant, les agriculteurs s'attaqueront avec plus de difficultés aux parasites, "<em>dont beaucoup non pas de traitements alternatifs</em>", autre que les néonicotinoïdes. "<em>Au delà du coût pour les agriculteurs européens, les restrictions en place ont déjà conduit à des conséquences inattendues considérables ; un manque de solutions alternatives, plus de pulvérisations menant à plus d'émissions de CO2 ; un risque accru d'émergence de parasites résistants et un retour aux vieux et peu efficaces, produits chimiques</em>", ajoute l'entreprise.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #ff0000;"><strong><span style="font-family: Verdana;"><img id="media-5815363" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/00/02/2776198203.jpg" alt="néonicotinoïdes,abeilles,bourdons,union européenne,pesticides,clothianidine,imidaclopride,thiaméthoxame" />Un néonicotinoïde accusé de réduire</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #ff0000;"><strong><span style="font-family: Verdana;">la fertilité des reines bourdons</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">par <em>Sciences et Avenir</em> avec AFP le </span><span style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana;">17.08.2017 à 09h00.</span></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;"><strong>Le thiaméthoxame, un néonicotinoïde utilisé dans les cultures céréalières, diminuerait la proportion de reines capables de pondre des oeufs et donc de fonder des colonies.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">Selon une étude menée par des chercheurs britanniques, le thiaméthoxame réduit la fertilité des reines bourdons.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">Le thiaméthoxame, un insecticide néonicotinoïde utilisé dans les cultures céréalières, pourrait à terme conduire à la disparition des bourdons (<em>Bombus terrestris</em>) note une étude parue le 14 août 2017 dans la revue </span><em><span style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana;">Nature Ecology & Evolution</span></span></em><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">. </span></em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">Ce pesticide controversé diminue la proportion de reines capables de pondre des oeufs et donc de fonder des colonies. Cela pourrait conduire à l'effondrement de la population de ces insectes pollinisateurs déjà menacés entre autres par le changement climatique, la destruction de leur habitat et les espèces invasives.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #ff0000;"><strong><span style="font-family: Verdana;">Baisse de 26 % du nombre de reines pondant des œufs</span></strong></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">Les chercheurs britanniques ont exposé en laboratoire des reines de bourdons à des doses de thiaméthoxame comparables à celles auxquelles elles seraient confrontées dans la nature. Et ils ont constaté que cette exposition entraînait "<em>une baisse de 26 % de la proportion de reines pondant des oeufs</em>". Or "<em>créer de nouvelles colonies est vital pour la survie des bourdons. Si les reines ne produisent pas d'oeufs ou ne fondent pas de nouvelles colonies, il est possible que les bourdons disparaissent complètement</em>", sou
gergovie67http://environnementemptreinte.hautetfort.com/about.htmlUn moratoire inutile sur les insecticides tueurs d'abeilles : où la Commission Européenne est pressée par les lobbys de tag:environnementemptreinte.hautetfort.com,2013-12-08:52414572013-12-08T17:04:00+01:002013-12-08T17:04:00+01:00 Un fait notable s’est produit cette semaine en Europe : quatre insecticides...
<p class="tt2">Un fait notable s’est produit cette semaine en Europe : quatre insecticides agricoles y ont été suspendus pour deux ans, dans le but affiché de protéger les abeilles et les pollinisateurs sauvages. <strong>Il n’y a pourtant aucune raison de s’en réjouir.</strong> Au contraire. Le moratoire, qui vise certains usages du fipronil et de trois molécules dites néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride, thiaméthoxame), marque une profonde faillite de gouvernance. Trois raisons à cela.</p><p> </p><p>L<strong>a première est celle du temps perdu.</strong> Voilà une décennie, un rapport d’experts commandé par Jean Glavany, alors ministre de l’agriculture, concluait à un risque inacceptable de l’imidaclopride pour les abeilles. ..... En prenant au sérieux ce rapport publié en 2003, nous aurions pu éviter une grande part de ce qui s’est produit depuis.</p><p><strong>La deuxième raison d’être déprimé par la décision européenne est qu’elle ne servira probablement à rien. Le moratoire (deux ans) est en effet inférieur à la durée de vie de ces molécules dans l’environnement</strong>. ....</p><p><em>« De l’imidaclopride a été détecté dans 97 % des 33 échantillons de sols prélevés sur des </em><em>champs non traités, mais sur lesquels des semences de maïs enrobées avaient été utilisées un à deux ans avant le prélèvement des échantillons</em>, ajoutent les chercheurs, citant une expérience menée en 2005. <em>Plusieurs études ont retrouvé des néonicotinoïdes dans les fleurs sauvages à proximité des champs traités. »</em></p><p> Les pollinisateurs continueront donc, à l’évidence, à être exposés à ces molécules malgré leur suspension… Enfin, comble de l’absurde, un nouveau produit vient d’être autorisé, sur la foi des tests ayant conduit à l’homologation de ceux que l’on suspend aujourd’hui. Les mêmes erreurs sont reproduites en connaissance de cause.</p><p> <strong>La troisième raison est la plus déprimante</strong> de toutes. David Goulson (université du Sussex, Royaume-Uni) la donne dans une <em>review</em> publiée cette année dans <em>Journal of Applied Ecology</em>. <strong>Le biologiste britannique s’est amusé à chercher un lien entre les rendements du colza et du blé (au Royaume-Uni), et la quantité totale de néo- nicotinoïdes utilisée. Le résultat est éloquent. Les traitements préventifs déployés depuis une vingtaine d’années ne semblent pas avoir eu d’impact notable sur les rendements..... </strong>extraits le Monde 08/12/13</p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Commentaire : A quoi sert vraiment la Commission Européenne qui s'occupe de standardiser les WC.... pour limiter les consommations d'eau pendant que la ...Grèce s'enfonce dans la crise de la Rigueur pour qui !!!!!!</strong></span></p>