Last posts on civile2024-03-29T00:02:44+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/civile/atom.xmlE. S.http://www.upgradepc.review/about.htmlGénération du chaostag:www.upgradepc.review,2016-04-16:57892782016-04-16T12:10:00+02:002016-04-16T12:10:00+02:00 Propagande antiraciste et masochisme au service du capital. Le comble...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5347989" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/00/01/803581511.jpg" alt="refugies.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><em>Propagande antiraciste et masochisme au service du capital. Le comble ayant été atteint par Karsten Nordal Hauken,<font id="ext-gen94" style="font-size: 1.2em;"></font> politicien de gauche norvégien violé par un migrant et se sentant coupable de l'expulsion de son agresseur.</em></p><p style="text-align: justify;">Lorsque la violence de rue devient un outil de gouvernement, il devient nécessaire de la produire en attisant les tensions ethniques, religieuses et bien entendu en renforçant la précarité par l'importation de main d’œuvre bon marché pénalisant directement les principales victimes de la crise par une concurrence imbattable car elle accepte n'importe quel salaire ou conditions.</p><p style="text-align: justify;">L'effet de déplacement des nouveaux esclaves du capital est visible de la Scandinavie à la Grèce en passant par la Suisse. Mais malgré des violences de plus en plus fréquentes et d'une intensité croissante, les bobos partisans de cette politique prendront-ils conscience de leur erreur. On en doute...</p><p><br /><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/a0Hsqe6g_4U" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><em>Altercation entre migrants sous le métro Stalingrad à Paris le 14 avril 2016. A l'usage des provinciaux encore épargnés par les bienfaits de la mondialisation imposée.<br /></em></p>
Philippe Landeuxhttp://philippelandeux.hautetfort.com/about.htmlALAIN SORAL : BONNES ANALYSES, MAUVAISES SOLUTIONStag:philippelandeux.hautetfort.com,2011-06-12:30009932011-06-12T03:47:00+02:002011-06-12T03:47:00+02:00 J’ai beaucoup de sympathie et de respect pour Alain Soral. J’admire son...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">J’ai beaucoup de sympathie et de respect pour Alain Soral. J’admire son courage, son talent, sa culture, j’adore son ton passionné, je partage la plupart de ses analyses, je me régale à l’écouter. Je ne peux dissimuler non plus le grand plaisir que j’ai à l’entendre parler en bien de Robespierre qui fut la véritable incarnation de la Révolution française, à la fois dans ce qu’elle eut de meilleur et dans le pire qu’elle dut assumer. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">A ce sujet, il n’est peut-être pas inutile de rappeler, d’une part, que les idées de Robespierre, pour beaucoup devenues communes, pour certaines encore révolutionnaires, sont celles qui sont retenues comme l’idéal de la Révolution, sans que personne ne le signale, et cela est si vrai que même la devise actuelle de la République fut formulée par lui (discours sur l’organisation des gardes nationales, décembre 1790) ; d’autre part, qu’il accéda au pouvoir (un pouvoir collégial) au moment précis où éclatèrent les diverses crises qu’il n’avait cessé de prévenir en vain par son discours démocratique, égalitaire, social et anti-guerre, de sorte qu’il dut gérer (avec beaucoup plus de modération qu’on ne croit) des problèmes créés par d’autres. L’analogie avec le rôle que seront bientôt amenés à jouer les patriotes énergiques est parfaite. Depuis quarante ans, la France est inondée d’immigrés non-assimilés ou non-assimilables sous la pression combinée du grand patronat et des antiracistes patentés ou décérébrés ; les tensions montent et une guerre civile, ethnique et religieuse nous pend au nez. Comme d’habitude, ceux qui auront créé les conditions de ce conflit, notamment en insultant les patriotes qui appellent à une politique migratoire raisonnable et au respect de la nation, continueront à pousser des cris d’orfraie quand les patriotes portés sur le devant de la scène au moment où les subtilités ne seront plus de mise trancheront le nœud gordien et appliqueront les adages « aux grands mots les grands remèdes » et « le salut du peuple est la loi suprême ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Cet aparté est en rapport direct avec le sujet, puisque Alain Soral et son association <em>Egalité & Réconciliation</em> essayent de prévenir le conflit en question. Disons le clairement, ce conflit opposera soit les Blancs aux autres, soit les Français « de souche » et les immigrés assimilés aux immigrés non-assimilés, en particulier aux Arabo-africains musulmans, auxquels se joindront les gauchistes, ces éternels idiots utiles, jusqu’à ce que leurs amis les traitent comme les crétins, les traîtres et les petits Blancs qu’ils sont. L’enjeu de ce conflit sera, pour les deux camps, la possession de la France. Pour les Français, le but concret sera, non d’imposer leur loi aux immigrés malgré les gauchistes, mais d’écraser ces derniers et de chasser soit tous les immigrés extra-européens, soit tous les immigrés extra-européens non-assimilés. Pour les Arabo-africains, le but concret sera d’écraser les résistants français et d’asseoir leur domination politique ou religieuse sur les autres ou de les exterminer aussi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Il va de soi que la situation devient conflictuelle et terrifiante en raison, non de l’immigration en soi, mais d’une immigration massive, continue et anarchique à tout niveau, provoquée et accompagnée (outre par le grand patronat) par un discours antiraciste, droits-de-l’hommiste, multiculturaliste, différentialiste, métissalocrate, universaliste, pro-européen voire mondialiste, anti-national, anti-patriotique, anti-blancs et anti-français. Alain Soral a parfaitement analysé les tenants et les aboutissants de ce phénomène. En vrai patriote, il s’inquiète et brûle d’agir. En vrai humaniste, il ne désespère pas de désamorcer le conflit en réconciliant ses protagonistes autour de la patrie. En admirateur de Robespierre, il cherche comme lui à rester dans le juste milieu.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Sa démarche est hardie, et elle serait bonne si le discours ne présentait certaines incohérences et, surtout, s’il n’était trop tard. La ligne Soral ― à savoir, unir Français et immigrés par le patriotisme ― était la mienne dans les années 1990. Mais jamais les politiques ne firent un pas dans ce sens, tandis que les bobo-gauchos poussaient et poussent encore en sens inverse. La France a loupé le coche. Ce qui n’arriva pas dans les années 1990 est non seulement impossible dans les années 2010 mais est même devenu inutile.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Pour ce qui est de l’impossibilité, Alain Soral est bien placé pour mesurer l’opposition qu’il rencontre, pour savoir que tous ses efforts sont dérisoires et vains et que même ses succès ne changeront rien au cours des choses. Les gouvernements successifs ont brisé tous les instruments de l’assimilation et ont fait croire aux immigrés, en particulier aux Arabo-africains, qu’ils pouvaient être Français sans s’assimiler, que vouloir qu’ils s’assimilent sentait le colonialisme, qu’être Français était une insulte. Les intéressés ont tellement été ménagés qu’ils n’accepteraient pas d’être soumis à la loi commune. Par peur d’une révolte de leur part, et pour ne pas être exposés aux insultes classiques pourtant éculées de Bobo-le-collabo (racistes, xénophobes, fascistes, etc.), les gouvernements leur cèdent toujours davantage au mépris des lois, de l’opinion des Français et des conséquences dramatiques à brève échéance. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Pour ce qui est de l’inutilité, cela tient au fait que, en l’espace d’une décennie, le nombre d’immigrés a explosé au point de changer la donne : le problème n’est plus tant le comportement des immigrés ou un défaut d’assimilation que leur présence massive, laquelle altère l’identité de la France (historiquement peuplée de Blancs chrétiens) et, si elle continue de s’accroître — ce à quoi rien ne s’oppose aujourd’hui —, menace l’existence même du Peuple Français. Même si, soudain, ils étaient tous paisibles, assimilés, patriotes, le problème de fond subsisterait, les Français les rejetteraient tôt ou tard en tant que colons, envahisseurs, destructeurs de leur mode de vie et de leur Peuple.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">La première erreur d’Alain Soral est de méconnaître ou du moins de négliger la véritable nature du problème actuel par rapport aux immigrés. (Il est pourtant favorable à l’arrêt de l’immigration, ce qui montre qu’il sent que le nombre des immigrés extra-européens et de leurs descendants est à lui seul un problème.) Cette erreur en génère deux autres : ayant mal saisi le problème, il propose des solutions inadaptées, car anachroniques, et est obligé de nier la réalité des tensions et d’accuser les médias et les élites de manipulation. Il est néanmoins en train de revenir de cette dernière erreur, comme le montre sa vidéo du mois de juillet 2010 dans laquelle il déclare : </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">« <em>Je pense que ça a été voulu par les élites patronales en France mais qu’aujourd’hui effectivement ça pète parce que c’est réel, parce qu’en fait les rivalités ethniques ont été mises en avant pour cacher les disparités sociales, mais aujourd’hui il y a réellement ces deux facteurs qui s’additionnent et qui sont réels. L’un n’est pas juste un masque et une abstraction. Mais c’est qu’aujourd’hui on est dans l’époque non pas de la lutte des classes mais dans l’époque des tensions ethniques qui en réalité ont été la stratégie du capital, mais qui sont réellement aujourd’hui... ça dépasse tout le monde de toute façon, parce que tout le monde en a marre, tout le monde s’énerve, même moi le Gaulois moyen je m’énerve aussi parce que quand on tend la main et que cette main n’est pas prise… aussi c’est agaçant. Quand je vois Evra, je me dis il faut vraiment être un imbécile pour donner du grain à moudre à Finkielkraut à ce point là, ou certains Musulmans qui jouent les salafistes en disant... Vous dites tous dans vos revendications extrêmes exactement ce que ceux d’en face ont envie que vous disiez pour vous désigner au peuple français comme des ennemis, des séparatistes, des dominateurs, des conquérants, etc., et nous on fait un gros effort pour dire que majoritairement ce n’est pas ça, et vous ne nous aidez pas. Et aujourd’hui, c’est vrai que quand on joue l’apaisement, la solidarité de classe, et non pas l’assimilation qui est un truc qui ne marche plus, mais une lecture sociale, une lecture économique, et éviter de tomber dans le piège du conflit de civilisation, etc., ça devient de plus en plus difficile, parce qu’on est face à une réalité qui est comme ça... on ne peut pas la nier, quoi, même si ça a été instrumentalisé, créé et favorisé, maintenant, on y est </em>[...] » (15’36’’) Tout est dit.</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">La seconde erreur d’Alain Soral est son excessive prévention à l’égard du sionisme (qu’il est bien difficile de distinguer des Juifs), excès qui le porte à tout ramener, à tout attribuer aux calculs et aux intérêts d’une nébuleuse sioniste et, par contrecoup, à négliger les Français. Il y a du vrai dans ses propos. Aucune minorité n’a en France autant d’influence que les Juifs. Leur présence disproportionnée dans les secteurs clés (politique, médias, finance) suscite en effet des interrogations. A quoi peut-elle être attribuée ? Au talent des individus ou à l’influence de la communauté ? A-t-elle un but ? En supposant que certains aient bien comme but d’œuvrer pour Israël, la France n’est cependant pas un allié inconditionnel de ce pays, à l’instar des Etats-Unis. Quand cela serait, la France ne serait pas pour autant son satellite et rien ne l’empêcherait d’œuvrer pour sa propre prospérité, ce qui ferait d’ailleurs d’elle un meilleur soutien. Etre pour Israël n’est pas être contre la France. Ainsi, s’il est évident que des Juifs sont sionistes, il est tout aussi évident qu’ils n’ont pas atteint leur but, qu’ils ne dirigent pas la France, et que leur influence n’est ni si grande ni si inquiétante que cela.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">En faisant du sionisme un danger majeur et une obsession, Alain Soral fait des Juifs l’ennemi, un ennemi perfide qui plus est, alors que le vrai problème en France est ailleurs. Il le voit, mais il ne le sait pas (du moins n’ose-t-il pas se l’avouer) car il ne peut en convenir tant il s’est fourvoyé. Combien est lumineuse cette phrase : « <em>Quand je vois Evra, je me dis il faut vraiment être un imbécile pour donner du grain à moudre à Finkielkraut à ce point là </em>» ! Finkielkraut représente bien sûr les sionistes aux yeux de Soral. Mais pourquoi les propos d’Evra donneraient-ils du grain à moudre à Finkielkraut seulement ? Pourquoi « <em>ceux d’en face </em>» seraient-ils seulement les Juifs ? Les propos et les attitudes de tous les Evra apportent de l’eau au moulin de tous les Français qui ont des yeux et qui croient ce qu’ils voient au lieu d’imaginer que leur noire vision masque une vérité idyllique. Ce n’est pas à la télé et à la radio que ces derniers puisent leur connaissance de la situation, mais dans la rue, dans leur vie de tous les jours. Contrairement à ce que dit Soral, comme quoi les médias dirigés par ceux qui hier ont planifié l’immigration (ce qui est vrai) pousseraient aujourd’hui au conflit de civilisation, les médias comme les politiques sont toujours unanimement pro-européens, pro-immigration, anti-racistes, anti-nation, anti-français, en un mot bien-pensants, et laminent quiconque professe d’autres convictions. La part faite à regret aux voix discordantes, qui sont de plus en plus nombreuses et qu’il sera de plus en plus difficile d’étouffer, ne sert qu’à entretenir l’illusion de leur impartialité, donc leur crédibilité. <em>A contrario</em>, il est patent que, dans le but de ne pas exaspérer les Français contre les Arabo-africains, les médias dissimulent la plupart des faits divers en impliquant (il leur serait d’ailleurs impossible de tous les rapporter) et n’en font état que lorsqu’ils ne peuvent faire autrement, ce qui arrive de plus en plus fréquemment vu la gravité croissante des faits. Par ailleurs, il est bien connu que, pour la même raison, ils ont aussi pris l’habitude de ne plus divulguer les noms des délinquants. Il faut avouer que cela contredit le discours d’Alain Soral sur des médias sionistes anti-musulmans. Et si les sionistes avaient le pouvoir et cherchaient à alarmer les Français, même ceux bouchés à l’émeri, ne leur suffirait-il pas d’autoriser les études ethniques — soi-disant interdites par la constitution — et d’en divulguer les résultats ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Enfin, pourquoi les Evra, en se comportant comme ils le font, seraient-ils seulement des imbéciles ? Soral ne peut-il concevoir que leur comportement et leur propos sont le reflet exact de leur mentalité, qu’ils annoncent clairement la couleur et que c’est lui qui se dupe lui-même à leur sujet ? Son inversion des choses va d’ailleurs si loin qu’on l’entend presque dire que <em>Finkielkraut fait parler Evra</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">La troisième erreur d’Alain Soral, découlant de son anti-sionisme exacerbé, est sa position pro-Arabes et pro-islam non moins modérée. N’ayant pas assez de mots contre les sionistes, Israël, le judaïsme et les Juifs, ici et là-bas, il est plein de compassion pour les Palestiniens là-bas, d’indulgence pour les Arabes ici, et d’estime pour l’islam partout. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Sauf que des « amis » là-bas peuvent être des ennemis ici. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">On peut comprendre que la conquête ou la ré-appropriation de la Palestine par les Juifs, même « justifiée » par le sort de ces derniers durant la seconde guerre mondiale, soit jugée scandaleuse. Quel Peuple accepterait que des étrangers, persécutés ailleurs, s’emparent de tout ou partie de son territoire ? On peut comprendre que les Palestiniens chassés de chez eux <em>manu militari</em> et placés dans une situation dramatique suscitent la sympathie. On doit même reconnaître que leur combat désespéré pour reprendre Israël est légitime. On comprend également que les Arabes, ici, se sentent solidaires des Palestiniens, leurs frères de race et de foi, et haïssent les Israéliens et les Juifs en général. Pour autant, il est aberrant de reporter sur les Arabes d’ici la sympathie que l’on peut avoir pour les Palestiniens. Les uns et les autres sont dans une situation radicalement opposée. Les Palestiniens ont fini par être chassés de chez eux par des immigrés devenus plus nombreux et plus forts. Les Arabes, en France, sont des immigrés dont le nombre ne cesse de croître et a déjà atteint un niveau dangereux. La même chose vaut pour les Africains et, si l’on n’y prend garde, vaudra bientôt pour les Asiatiques, en particulier les Chinois. Ainsi, ce sont les Arabo-africains qui, en France, sont des « sionistes », c’est-à-dire des colons, et ce sont les Français qui risquent de se retrouver dans la situation des Palestiniens. Des antisionistes français conséquents ne peuvent être contre la colonisation de la Palestine par les Juifs et pour la colonisation (sous une forme plus insidieuse) de la France par les Arabo-africains. Si l’on est contre le principe de la colonisation, on condamne toutes les colonisations, même, et surtout, celle de son pays, et on ne ménage pas ses colonisateurs sous prétexte qu’ils sont eux-mêmes solidaires de colonisés ou sont originaires d’ex-colonies.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">C’est pourtant dans ce travers qu’Alain Soral est progressivement tombé. Malgré quelques critiques à l’endroit des Arabo-africains, il a tendance à adopter de plus en plus leurs points de vue, à cautionner ou à excuser leur attitude, à accepter leur présence, à exagérer leur amour pour la France, à leur faire toujours plus de concessions, à prendre leur parti contre ses propres compatriotes. C’est le piège de la « réconciliation » à tout prix : si la « collaboration » avec l’ennemi n’est pas dans les intentions, elle en est la conséquence fatale. Il n’y a bien que les gauchistes pour ne pas voir que, sur ce point, Alain Soral qu’ils traitent de <em>fasciste </em>— mais qui ne l’est pas aux yeux de ces aveugles ? — marche sans s’en rendre compte dans le même sens qu’eux par une route différente. Car, contrairement à eux, Alain Soral est honnête et patriote et se laisse émouvoir et abuser par les apparences du patriotisme et de la francité. Ainsi il accepte pour gage de leur bonne foi, de leur intégration, de leur amour pour la France, les drapeaux français que les Arabes affichent pour soutenir les Palestiniens, pour défendre le voile, pour promouvoir la viande halal… bientôt pour exiger la charia ? Bien sûr qu’ils sont français d’après les lois qui bradent la nationalité française ! Bien sûr qu’ils se disent chez eux en France, qu’ils se déclarent français devant les caméras pour en imposer aux naïfs ! Mais comment changer les choses si on les accepte telles qu’elles sont, si l’on ne tient pas les abus pour nuls et non avenus, si l’on prend pour argent comptant les protestations sincères ou hypocrites d’individus qui, de toutes façons, n’ont pas voix au chapitre ? Les Pieds-Noirs aussi se disaient chez eux en Algérie ! Tous les colons et leurs descendants se croient autant chez eux que les autochtones ! Tous les usurpateurs ont des arguments à faire valoir ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Un des dangers majeurs de cette attitude bienveillante vis-à-vis des Arabes est de faire preuve d’angélisme vis-à-vis de l’islam. L’islam est une « religion » intrinsèquement moyenâgeuse, machiste, violente, barbare, guerrière, hégémonique, fanatique, globalisante, lobotomisante, sectaire, totalitaire et mortifère. Il tient moins de la religion que de l’idéologie. C’est littéralement un fascisme : du vert de gris. Il n’y a pas d’islam modéré, comme veulent s’en convaincre les Occidentaux ; il n’y a, au mieux, que des Musulmans dilettantes. Un bon Musulman est par nature fanatique. Toute sa vie est régie par des règles astreignantes, abrutissantes, exclusives. Un pays musulman est nécessairement une dictature, que le gouvernement émane du peuple ou qu’il s’impose à lui. La démocratie et la liberté sont trop dangereuses pour cette religion sclérosée pour y être tolérées. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Quand les Musulmans
Philippe Landeuxhttp://philippelandeux.hautetfort.com/about.htmlAVIS AUX IMMIGREStag:philippelandeux.hautetfort.com,2011-03-08:29948812011-03-08T23:48:42+01:002011-03-08T23:48:42+01:00 « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on...
<p style="text-align: right;"><span style="font-size: medium;">« <em>En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, </em></span><br /><span style="font-size: medium;"><em>et on persécute ceux qui sonnent le tocsin</em> »</span><br /><span style="font-size: medium;">Chamfort</span></p><p style="text-align: center;"><br /><br /><span style="font-size: large;">Immigrés, descendants d’immigrés, </span><br /><span style="font-size: large;">Arabes, Africains, Musulmans, </span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Nous n’avons aucune haine contre vous. Sauf cas particuliers, nous n’avons rien contre vous individuellement. Nous savons que vous êtes les instruments, les victimes et les alibis de nos propres ennemis. Ce sont eux, vos faux amis, qui, par leurs outrances continues, vous ont transformés en fléaux et ont fait de vous collectivement des ennemis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Sous prétexte de respecter vos identités d’origine, ils ont renoncé à la politique française ancestrale d’assimilation, ils vous ont laissés vous différencier, vous marginaliser, vous communautariser.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Sous prétexte de ne pas vous stigmatiser, ils s’apitoient sur vous, ils vous ménagent, ils vous favorisent, ils vous discriminent positivement, ils vous autorisent à déroger aux lois, ils font pour vous des exceptions scandaleuses qui vous signalent comme des étrangers arrogants, et prétendent que c’est nous — nous qui dénonçons ces procédés et en constatons les résultats — qui vous stigmatisons. Du coup, c’est nous qu’ils stigmatisent sans pudeur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Sous prétexte d’ouverture aux autres cultures, ils veulent mélanger les populations, faisant ainsi d’une chose naturelle dont nul ne nie les bienfaits quelque chose dont eux seuls ne voient pas l’aberration et les dangers. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Sous prétexte de diversité, ils n’acceptent plus que la différence des autres, ils oublient et refusent de préserver leur originalité, ils font de vous le moyen de détruire notre identité ethnique et culturelle. Et dès que la réalité contredit leur discours idyllique et pontifiant, dès que leur idéologie est prise en flagrant délit, dès que les Français bafoués grondent, ils occultent les faits, ils nient les problèmes ou leur cause, ils prétendent que tout est identique, qu’il n’y a pas de différences, que tout se vaut ; bref ils sont prêts à dire tout et son contraire pour sauver la face aux dépens de la France. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Sous prétexte de ne pas être racistes et de ne pas faire d’amalgames, ils vous défendent en bloc, ils ferment les yeux sur les forfaits que commettent vos frères, ils encouragent la délinquance à se développer parmi vous, ils vous obligent à être solidaires des délinquants, ils sont les premiers à vous réduire à votre race tout en niant la nôtre, à vous enfermer dans la culture couscous tam-tam, ils ont tout fait pour vous discréditer aux yeux des Français.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Sous prétexte de « droits de l’homme » de leur cru, ils nient les droits du Peuple français qu’ils reconnaissent par ailleurs à tous les peuples, ils ne reconnaissent aux étrangers que des vertus et des droits, et aux Français, aux Blancs, aux <em>salauds</em>, que des crimes et des devoirs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Sous prétexte qu’ils aiment l’Humanité en général, ils détestent leur Peuple en particulier et abhorrent le patriotisme. Comment ces traîtres à leur patrie pourraient-ils être de vrais amis pour vous ? Ils se repaissent de honte, ils se chargent de tous les pêchés, ils chassent tout sentiment de fierté, ils effacent leur histoire, ils vous donnent toutes les raisons de ne pas vouloir vous sentir Français, ils insultent et détruisent la communauté nationale pour vous complaire, supposant ainsi que vous n’avez et ne pouvez rien avoir de commun avec elle, et vous en excluent de gré ou de force, tout en prétendant que vous êtes intégrés, puisque, si vous vous sentez malgré tout Français, ce qui serait un exploit, l’intégration au néant qu’est soi-disant la France n’a pas plus de sens que brasser du vent. Etrangers vous êtes, étrangers vous resterez à leurs yeux, car, selon eux, vous qui avez émigré ne devez pas pour autant renoncer à ce que vous êtes et ne pourrez jamais devenir ce que personne n’est, à savoir Français, c’est-à-dire quelque chose qui ne signifie rien pour eux et ne doit rien signifier d’autre pour vous que « restez vous-mêmes ». C’est ainsi, par exemple, qu’ils défendent le droit à la double nationalité qui, par définition, indiquent que les sentiments et les allégeances des intéressés sont partagés entre deux nations (à moins que tout aille effectivement à l’une, l’attachement à l’autre étant soit résiduel soit simulé par intérêt, ce qui, dans ce dernier cas, est le summum de l’hypocrisie) ; de sorte que, en défendant cette disposition pour soigner leur réputation d’humanistes, ils trahissent à la fois les immigrés qui, étant dispensés de se positionner clairement, suscitent à bon droit la défiance des nationaux, et les nationaux, en l’occurrence les Français, qu’ils abreuvent d’insultes parce que, en toute logique, ils ne considèrent pas comme des nationaux à part entière des gens qui, de fait, et à cause d’eux, n’en sont pas.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Sous prétexte qu’ils respectent les hommes, ils font comme si les immigrés n’en étaient pas, comme s’ils n’avaient aucune histoire, aucune coutume, aucune sensibilité, aucune patrie, bref comme s’ils étaient des meubles inconsistants, des objets invisibles et insipides que l’on peut déplacer à volonté, sans conséquence pour eux ni pour les autochtones, pour nous en l’occurrence qui ne semblons pas davantage être des hommes selon eux, puisque, au nom des immigrés cette fois, ils nient notre identité, font comme si nous étions des « terrains vierges », comme si nous devions et pouvions tout accepter, comme si nous n’étions même pas des légumes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Sous prétexte qu’ils respectent les femmes, ils trouvent avilissant que les <em>Blanches </em>restent au foyer, fassent des enfants et peuplent la France, mais ils trouvent normal que les Arabes et les Africaines servent de boniches, fassent des gosses à tour de bras et repeuplent la France directement ou indirectement via l’immigration ! Manifestement, à leurs yeux, les unes sont des femmes, les autres sont des ventres, mais ce n’est pas du racisme puisqu’ils se sont labellisés antiracistes ! Remarquons d’ailleurs qu’ils justifient l’immigration par le faible taux de natalité des Européens, mais qu’il ne leur vient pas à l’esprit d’engager une vraie politique de natalité et d’aide aux familles françaises. La <em>famille</em>, la <em>patrie</em>, comme Pétain, quelle horreur ! Le <em>travail</em>, passe encore ! Malheureusement, ils sont simultanément pour l’immigration, légale et illégale, qui tire les salaires à la baisse quand elle ne prive pas les Français d’emploi, et contre le protectionnisme — c’est-à-dire du patriotisme en matière économique —, donc <em>ipso facto </em>pour les importations de produits étrangers et les délocalisations d’entreprises françaises. En bons internationalistes, ils sont même ravis que les pays étrangers prospèrent… à nos dépens. Résultat : les frais de l’Etat providentiel explosent et les Français sont pressurés au maximum, ce qui, évidemment, leur coupe l’envie de faire et d’avoir des enfants. Leur solution : Vite des immigrés ! Deux millions de plus, pour Attali. <em>Ils feront les sales boulots et paieront nos retraites ! </em>Quelle humanité ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Sous prétexte qu’ils ne sont pas xénophobes, ils ne refusent rien aux étrangers et vous ont laissés nous envahir comme aucun Peuple ne l’a jamais été ; aujourd’hui, ils appellent ouvertement à la substitution des Peuples français et européens par des immigrés (cf. rapport de l’ONU sur les migrations de remplacement), et la légitime exaspération qu’ils ont suscitée à votre endroit comme à leur égard justifie encore à leurs yeux qu’ils vous idolâtrent autant qu’ils nous haïssent. Ils aiment tellement les étrangers qu’ils semblent vouloir en devenir eux-mêmes dans leur propre pays. Mais pourquoi devrions-nous partager leur délire alors que la meilleure solution pour tout le monde, la solution la plus logique, la plus simple et la plus saine serait qu’ils émigrent ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Toujours au nom de leur xénophilie, ils ne distinguent pas l’immigration des immigrés, le phénomène de masse des individus, l’immigration massive d’une immigration raisonnable, ils croient qu’être contre l’immigration est être hostile aux immigrés et, partant, ils croient que respecter les immigrés implique de favoriser l’immigration à outrance. Ils ne réalisent pas qu’une immigration soutenue finit par être une nuisance non seulement pour le pays d’accueil et ses autochtones mais aussi et en premier lieu pour les immigrés déjà présents auxquels les nouveaux arrivants font de l’ombre en toute chose. Et ces gens sans nuance dénoncent comme <em>extrémistes</em> leurs détracteurs qui appellent à la modération !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Sous prétexte qu’ils sont <em>citoyens du monde</em>, qu’ils sont <em>potes</em> avec l’univers, ils détruisent toutes les nations, la nôtre aussi bien que celles de vos ancêtres ; ils font tout contre nous et rien pour vous ; ils se croient chez eux partout mais invitent tout le monde chez nous, sans nous consulter, en nous déniant le droit de protester ; ils crachent sur la France mais accordent à tout le monde la nationalité française qui ne signifie rien pour eux et qui, dans ces conditions, ne signifie effectivement plus rien. Hier, ils fustigeaient sous le nom de souverainistes, de populistes, les défenseurs de la nation, les opposants à l’Europe ; aujourd’hui, ils menacent : « Touche pas à ma nation ». Après le <em>capitalo-socialisme</em> déjà cocasse, ils viennent d’inventer le <em>national-mondialisme</em> à pleurer ! Ils changent le sens des mots à leur convenance pour abuser le gogo. Ils rendent obligatoire l’usage de ceux qu’ils proscrivaient la veille dès lors qu’ils les ont dénaturés (cela s’appelle le <em>novlangue</em>, dans 1984, de George Orwell), afin qu’il n’y ait plus de mots pour penser, pour se rebeller et faire obstacle à leurs projets inavouables.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Sous prétexte qu’ils sont anticolonialistes, c’est-à-dire contre l’idée que les peuples sauvages ont besoin de nous chez eux, ils deviennent des <em>néo-colonialistes </em>soutenant l’idée que les sauvages, les malheureux de la Terre, les ressortissants des pays sous-développés ne peuvent trouver le salut que chez nous. Ils ne conçoivent pas que le bonheur, pour un homme, soit de vivre dans sa patrie, sur sa terre, au milieu des siens, et non de s’expatrier. Ils ne réalisent pas que l’émigration qu’ils encouragent est un double désastre pour ces pays, d’une part parce qu’ils sont vidés de leurs forces vives, d’autre part parce que l’immigration, ne leur en déplaise, crée chez nous une infinité de problèmes qui retiennent toute notre attention et nous ôte les moyens, si ce n’est l’envie, d’aider intelligemment lesdits pays. C’est toujours le même mépris des Peuples, le même orgueil impérialiste mais sous un autre vernis. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Enfin, sous prétexte qu’ils sont antifascistes, qu’ils sont généreux, tolérants, ouverts, pacifistes, ils taxent tous leurs détracteurs de <em>fascistes</em>, ils <em>nazifient</em> tout ce qui les contrarie sans s’apercevoir qu’ils sont, eux, des collabos de la pire espèce, les derniers des crétins ou les plus grands hypocrites, les fléaux de toute civilisation ; ils s’autorisent tous les mensonges, toutes les calomnies, toutes les contradictions, toutes les intrigues, toutes les exactions, toutes les violences ; ils exercent la pire tyrannie sur les consciences.</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">En somme, nos ennemis, vos faux amis, n’ont d’autres mérites qu’un étalage de bons sentiments. Ils dirigent tout, leurs idées sont au pouvoir à tous les niveaux : politique (français, européen et international), médias (télévision et presse), éducation, syndicats, associations subventionnées. La situation actuelle de la France est sans conteste leur œuvre, et cette situation est catastrophique dans tous les domaines. : politique, démocratique, financier, emploi, éducatif, culturel, social, esprit civique, sécurité, niveau de vie, qualité de vie, santé, natalité, urbanisme. Tout s’est dégradé sous leur empire. Faute de pouvoir rejeter la responsabilité sur d’autres (bien qu’il essayent), ils nient le constat, font semblant d’ignorer les rapports de cause à effet, et n’ont d’issue que dans la fuite en avant, dans la crispation et la surenchère idéologique, dans l’abstraction surréaliste convertie en vérité par le matraquage médiatique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Or vous êtes au cœur de leur idéologie immigrationniste, antiraciste, multiethnique, multiculturaliste, métissalocrate, en un mot anti-française. Ils se servent de vous pour détruire la France par le bas, et de l’Europe pour la détruire par le haut. Car c’est bien se servir de vous que de vous permettre de venir pour ensuite vous abandonner à votre sort ou de vous aider de manière à vous aliéner systématiquement les Français. Ils est temps que vous compreniez que ces gens-là sont des individualistes, qu’ils ne vous aiment pas, qu’ils n’ont pas plus de respect pour vous que pour nous, qu’ils vous flattent parce qu’ils vous méprisent, que vous n’êtes pour eux qu’un besoin idéologique, l’occasion d’une B. A.. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Tout chez eux n’est que posture. Mais ils n’en imposent qu’aux ignorants et aux esprits faibles. Qui gratte un peu découvre vite la mauvaise foi et les contradictions volontaires des uns, la bêtise et les incohérences inconscientes des autres, et la responsabilité de tous, coupables et complices, dans le marasme actuel. Les résultats de leur politique sont toujours à l’opposé des prétentions philanthropiques qu’ils affichaient. Cela n’a rien d’un accident : c’est le calcul des valets de Largent qui poursuivent un projet mondialiste au nom de la fraternité (plus de nations, plus de frontières, plus de démocratie, juste un marché planétaire et l’exploitation universelle des individus désormais sans défense), et la conséquence fatale de l’angélisme des bobo-gauchos qui servent ce projet au nom des droits de l’Homme désincarné (quels droits exactement ? et les devoirs ? et les citoyens ? et les Peuples ?). Ils ont si bien travaillé depuis des décennies que Français et immigrés sont aujourd’hui au pied du mur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Les Français ne peuvent plus se dissimuler que l’immigration dans de telles proportions est une invasion, la plus sournoise, la plus importante, la plus mortelle invasion que la France ait connue, une invasion organisée par leur propre gouvernement, à laquelle vous participez malgré vous et que certains d’entre vous osent même encourager. Expropriés et piétinés un peu plus chaque jour, ils sont en plus sommés de se taire sous peine d’ignominie. Leur Peuple et, partant, leur pays, sont en passe de disparaître sous leurs yeux. Soyez sûrs qu’ils ne l’acceptent pas et qu’ils finiront par réagir violemment. Soyez sûrs qu’un incident mettra tôt au tard le feu aux poudres. Alors ce sera une guerre à mort entre eux et vous, une guerre que les Français qui sont chez eux n’auront d’autre choix que de remporter.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">En supposant qu’il soit encore possible de prévenir la tragédie, il n’y a qu’une politique à adopter et à mettre en œuvre d’urgence : sortir de l’Europe ou la laisser brailler, stopper net l’immigration arabo-africaine et réduire par tous les moyens le nombre d’arabo-africains, donc ne plus délivrer aucun visa, permis de séjour ou de travail, être sans pitié envers les immigrés clandestins et sans-papiers (et leurs employeurs), ne plus accorder aucune aide financière si ce n’est une aide au retour, supprimer le droit du sol et assujettir la nationalité à des conditions et des devoirs, interdire la double nationalité et obliger les individus dans ce cas à choisir, expulser tous les délinquants étrangers et leur famille, exiger l’assimilation (langue, prénom, vêtement, discrétion religieuse, respect des lois) de ceux qui prétendent être Français, déchoir de la nationalité et expulser tous les contrevenants, réprimer tous les détracteurs de ces mesures. Bien sûr, cette politique doit s’accompagner de mesures dites <em>sécuritaires </em>tant dans les rues que dans les écoles, d’un renforcement des effectifs policiers, d’un retour de la discipline, du civisme et du patriotisme, mesures nécessaires pour calmer les choses, apaiser les esprits, rassurer les Français sur leur présent et leur avenir, mettre un terme aux prétentions et aux débordements de certains immigrés et créer des conditions favorables à l’assimilation des autres. Mais ces mesures annexes sans ladite politique seraient inutiles puisque le problème est aujourd’hui le nombre excessif d’immigrés qui fait d’eux une masse indigeste pour la France. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Malheureusement, ce discours dur mais sensé est si « politiquement incorrect » que les gauchistes qui ne savent pas faire la différence entre expulser et déporter, entre réduire et exterminer, ou plutôt qui font la confusion à dessein, se pâmeront d’indignation, crieront au scandale et voueront son auteur aux gémonies, préférant continuer à se bercer d’illusions plutôt que de voir la réalité en face et d’opter pour le moindre mal. Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. Vous-mêmes, feignant de ne pas comprendre, vous poserez sans doute une fois de plus en victimes et hurlerez au racisme, insultant ainsi les Français, au lieu de reconnaître l’illégitimité de vos positions, de voir le danger de votre situation, et d’entendre les ultimes exhortations de la raison et de l’humanité. Il n’y a donc aucun espoir d’éviter la confrontation. Il ne vous reste plus qu’à choisir cla
Philippe Landeuxhttp://philippelandeux.hautetfort.com/about.htmlDE LA REVOLUTION D'HIER A LA REVOLUTION DE DEMAINtag:philippelandeux.hautetfort.com,2010-11-23:29979942010-11-23T06:40:00+01:002010-11-23T06:40:00+01:00 En mars 2006, un article de Pierre Lance paru dans les 4 Vérités (" La...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">En mars 2006, un article de Pierre Lance paru dans les 4 Vérités ("<a title="Pierre Lance : La révolution impossible" href="http://www.les4verites.com/La-revolution-impossible-994.html" target="_blank">La révolution impossible</a>") m'amena à intervenir sur le forum. Un échange fort intéressant s'ensuivit. La discussion dévia d'abord sur la révolution de 1789, et Robespierre en particulier, puis sur la révolution de demain et la Cité telle que le <a title="Les bases du Civisme" href="http://philippelandeux.hautetfort.com/4-bases-du-civisme/" target="_blank">Civisme</a> la conçoit. J'y traite également des questions de l'Egalité, des notions de droit, et bien d'autres sujets.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Je passe sur le premier message rapporté <a title="Révolution et guerre civile" href="http://philippelandeux.hautetfort.com/archive/2010/11/23/revolution-et-guerre-civile.html" target="_blank">ici</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Je ne rapporte pas non plus les messages qui motivèrent mes interventions, dans la mesure où j'en rappelle le contenu.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: medium;">vendredi 31 mars 2006 04:47 </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Florent,</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">A vouloir simplifier, caricaturer & dénaturer la Révolution française, vous vous privez de toutes les leçons qu’elle nous apporte.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Vous avez raison quand vous dites, à votre façon, que les bourgeois voulaient abattre les privilèges des nobles pour en jouir également, sans se soucier du peuple. Cela est vrai de la plupart des bourgeois. Mais pas de tous. Robespierre était de ceux qui, dès la Constituante, défendirent les droits du peuple. Vous le dites idéologue comme vous auriez dit démagogue. C’est pour avoir cru en l’Egalité (des citoyens en droits & en devoirs), pour avoir réclamé l’application des principes contenus dans la déclaration des droits de 1789, pour s’être prononcé pour le suffrage universel, pour l’imposition progressive, pour l’indemnisation des victimes d’erreurs judiciaires, pour l’instruction publique gratuite & obligatoire, pour l’égalité des juifs, contre l’esclavage (quoiqu’il n’ait alors demandé que l’égalité en faveur des noirs déjà libres, ce qui fut accordé puis annulé), contre la peine de mort, &c., que les honnêtes gens de l’époque le peignirent comme un démagogue. Que réclamait-il que nous désavouerions aujourd’hui ?</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">C’est pour obtenir ce qui pour nous tombe sous le sens qu'il s'est battu presque seul contre tous à la Constituante. Il n’obtint rien, rien de rien, les riches n’ayant pensé qu’à eux. Pourtant, au sortir de la Constituante en 1791, prêcha-t-il une nouvelle Révolution ? Non ! Il pensait que les nouveaux députés (tous devaient être nouveau en raison du décret qu’il avait obtenu contre la rééligibilité des constituants) s’évertueraient à améliorer l’ouvrage de la constituante. Mais les Girondins travaillèrent essentiellement à faire déclarer la guerre à l’Autriche. (Il est notoire que, si la France n’avait pas déclaré la guerre, les rois européens, divisés, n’auraient pas attaqué la France.) Robespierre qui n’était donc plus député, qui n’avait plus pour s’exprimer que la tribune des Jacobins, s’éleva avec force contre ce projet aventureux, alors que les défenses de la France étaient à l’abandon, l’armée, désorganisée par l’immigration des officiers ou la rivalité entre troupes & officiers (tous nobles), d’autant qu’il pensait que « personne n’aime les missionnaires armés » & que le despotisme militaire, que la guerre rend propice, est le pire de tous. Louis XVI qui espérait une défaite (tout étant disposé pour), pressés par les Girondins, fit cependant déclarer la guerre, une guerre qui, très vite, comme le redoutait Robespierre, tourna en fiasco. Pour parer à l’invasion & au rétablissement de la monarchie absolue par des troupes étrangères, les révolutionnaires renversèrent Louis XVI, le 10 août 1792.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">De nouveaux députés furent convoqués pour le 21 septembre &, le 22 septembre, la République fut en quelque sorte proclamée par la Convention. Deux jours plus tôt, l’armée & les volontaires avaient arrêté la marche des prussiens à Valmy (je sais, il n’y eut pas vraiment de bataille). Dès les premiers jours de la Convention, les Girondins, qui ont été réélus, mais qui, avant le 10 août, promettaient les républicains au glaive des lois, accusent Paris & sa députation d’aspirer à la dictature. Ils n’ont pas digéré l’opposition de Robespierre à leur projets guerriers. En outre, ils sont les champions de la bourgeoisie & pensent qu’un roi est nécessaire pour assurer les privilèges des bourgeois. En même temps que, par leur propagande, ils dressent les départements contre Paris, ils tentent par tous les moyens de sauver Louis XVI, coupable de haute trahison & dont l’existence est de plus incompatible avec celle de la République. Ils paralysent pendant des mois la Convention par des querelles de personnes. Au peuple qui alors est confronté à la disette, ils répondent « laisser faire, laisser passer ».</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">En mars 1793, les Vendéens, qui refusent d’être enrôlés, se soulèvent. La politique de la Constituante les avait dégoûté de la Révolution (non pas de la République) ; la guerre & ses besoins les jetèrent dans la contre-révolution & les dressèrent de fait contre la République. La République finit par envoyer des troupes en Vendée ; cette guerre fut terrible, comme toutes les guerres civiles, mais la faute à qui ? (Que ferions-nous aujourd’hui, si, soudain, un département se trouvait ravagé par des bandes de milliers d’individus armés ?) En mars 1793, éclate également la trahison de Dumouriez en Belgique. Chassé par ses troupes, il passe aux Autrichiens, comme La Fayette avant lui. Les Girondins n’avaient cessé de le défendre. Le 2 juin, les Montagnards, soutenus par la commune de Paris, parviennent enfin à débarrasser la Convention des Girondins. Ces derniers sont simplement consignés à domicile. Mais la plupart d’entre eux s’enfuient & vont faire tous leurs efforts pour soulever les départements (qui, comme je l’ai dit, étaient travaillés depuis des mois par leur propagande). Une soixantaine de départements (sur 83) entre en révolte (souvent superficielle) contre la Convention. Les principaux foyers de rébellion sont Lyon, Marseille & Bordeaux. Fin août, Toulon se livre aux Anglais, comme l’année précédente Longwy & Verdun, aux Prussiens. Voilà le climat dans lequel est plongée la France quand les Montagnards (dont Robespierre est en quelque sorte le chef, je dis bien en quelque sorte seulement) se retrouvent au pouvoir. C’est pour assurer la défense nationale, contre les ennemis de l’extérieur & de l’intérieur, qu’ils sont au pouvoir &, de fait, c’est à cela qu’ils vont consacrer l’essentiel de leurs efforts. En d’autres termes, ils durent gérer une situation non seulement créée par d’autres mais qu’en plus ils n’avaient pas voulu.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Ce sont les guerres étrangère & civile qui imposèrent la mobilisation (2 millions d’hommes en théorie), les réquisitions, la centralisation, la défiance, la Terreur, &c. Contrairement aux idées reçues, les Jacobins, les vrais Jacobins, ceux qui partageaient les idées de Robespierre, n’étaient pas partisans de la centralisation. Mais, confrontés aux réalités de la guerre, ils s’adaptèrent & firent tout ce qui était nécessaire pour la gagner. Eux, des idéologues ! Ils étaient tout autant hostiles à ce que l’on appelle aujourd’hui le libéralisme qu’au collectivisme. C’étaient, pour l’époque, ce que l’on appellerait aujourd’hui des socialistes, mais des socialistes avec des principes, du bon sens & des couilles. Avec des hommes de cette trempe, la France n’aurait jamais capitulé en 39 & ne se vautrerait aujourd’hui dans le gauchisme. A dire vrai, si la gauche aujourd’hui au lieu de se réclamer vaguement de la Révolution savait que les révolutionnaires avaient le sens du devoir & de la patrie, elle les traiteraient de fascistes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"> </span><span style="font-size: medium;">Que penseraient-ils, eux qui ne concevaient pas qu’un domestique (c’est-à-dire un esclave volontaire, un larbin, un individu qui n’apporte rien à la cité) ait des droits politiques, face à l’idée agiter aujourd’hui d’accorder le droit de vote aux étrangers ? Que penseraient-ils, eux qui baptisèrent « hymne de la liberté » un chant de guerre commençant par « allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé », de tout ces bien pensants prout-prout qui voudraient modifier ces fières & chaleureuses paroles ? Que penseraient-ils, eux pour qui tout citoyen devait défendre sa patrie, devant la suppression du service national dont tous les gauchistes se réjouissent ? Que penseraient-ils de nos lois qui, non contentes d’interdire aux « citoyens » de se défendre leur imposent de respecter leurs agresseurs, eux qui, avec Robespierre, déclaraient que « quand la garantie sociale manque à un citoyen, il rentre dans le droit naturel de défendre lui-même tous ses droits » (21 avril 1793). On pourrait continuer ainsi longtemps, on arriverait à la même conclusion : les gauchos d’aujourd’hui ne sont en rien les héritiers des révolutionnaires d’hier.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Je m’arrête ici. J’espère avoir détrompé certains d’entre vous sur le compte des révolutionnaires dont, au lieu de souiller la mémoire pour faire pendant aux gauchistes qui la souillent à leur manière, on ferait mieux de raviver le souvenir & de lire les discours.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Salut & Fraternité,</span><br /><br /></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: medium;">Philippe Landeux</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong> </strong><br /><span style="font-size: medium;">Voici quelques extraits de discours de Robespierre :</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">« J’accuse Cloots d’avoir augmenté le nombre des partisans du fédéralisme. Ses opinions extravagantes, son obstination à parler d’une République universelle, à inspirer la rage des conquêtes, pouvaient produire le même effet que les déclamations & les écrits séditieux de Brissot & de Lanjuinais. Et comment Cloots pouvait-il s’intéresser à l’unité de la République, aux intérêts de la France ; dédaignant le titre de citoyen Français, il ne voulait que celui de citoyen du monde. » (12 décembre 1793)</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">« Ainsi tout ce qui tend à exciter l’amour de la patrie, à purifier les mœurs, à élever les âmes, à diriger les passions du cœur humain vers l’intérêt public, doit être adopté ou établi par vous. Tout ce qui tend à les concentrer dans l’abjection du moi personnel, à réveiller l’engouement pour les petites choses & le mépris des grandes, doit être rejeté ou réprimé par vous. Dans le système de la Révolution française, ce qui est immoral est impolitique, ce qui est corrupteur est contre-révolutionnaire. » (5 février 1794)</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">« Il y a deux sortes d’égoïsme ; l’un, vil, cruel, qui isole l’homme de ses semblables, qui cherche un bien-être exclusif acheté par la misère d’autrui : l’autre, généreux, bienfaisant, qui confond notre bonheur dans le bonheur de tous, qui attache notre gloire à celle de la patrie. Le premier fait les oppresseurs & les tyrans : le second, les défenseurs de l’humanité. » (7 mai 1794)</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-size: medium;">samedi 01 avril 2006 13:17 </span></strong><br /><br /><span style="font-size: medium;">Quand je vois comment vous vous déchirez, comment vous confirmez avec éclat ce que j’ai écrit plus haut, je ne puis m’empêcher de vous le remettre sous les yeux :</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">« Au fond, les idées sociales n'ont pas encore évolué depuis 1789. Malgré les deux siècles écoulés, nous en sommes toujours à l’affrontement Girondins / Montagnards-Jacobins, partisans de la Liberté ou du libéralisme / partisans de l’Egalité version socialiste ou communiste. Les premiers ne veulent pas comprendre que la Liberté ne va pas sans l’Egalité, les seconds, que l’Egalité ne va pas sans la Liberté, les uns & les autres, que Liberté & Egalité sont de vains mots sous Largent. Le libéralisme aujourd’hui est en fait du capitalo-libéralisme. Qui ne voit, en effet, que les résistances opposées au soi-disant « libéralisme » sont dues aux conséquences financières qu’engendre pour les uns la « liberté » des autres. Qui, inversement, ne voit que socialisme & communisme ne font que proposer, au nom de l’Egalité, des solutions pour endiguer les inégalités économiques ou financières inhérentes au capitalisme (Largent), solutions qui non seulement sont incapables de réaliser l’Egalité ou de résorber les inégalités, mais dénaturent le concept même d’Egalité. »</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Que ceux qui, au nom de la Liberté, conseillent de jouer en bourse à ceux qui, au nom de l'Egalité, veulent que les employés soient payés davantage, que ceux qui prônent le capitalo-libéralisme & ceux qui voient la panacée dans l'Etat providence, ouvrent donc les yeux. Chacune de ces positions est légitime en soi. Mais le système monétaire les rend incompatibles & empêche que ces conceptions satisfassent en pratique l’intérêt de tous. Comme chaque camp rencontre des résistances légitimes, chacun durcit sa position & tombe dans des excès. Pour être citoyens ou concitoyens, les individus doivent être égaux en devoirs & en droits. L’égalité en droits, & par conséquent en devoirs, étant impossible sous Largent, chacun selon qu’il est plus sensible aux accents de la Liberté ou de l’Egalité qui sont pourtant inséparables, accorde davantage son attention aux devoirs ou aux droits puis finit par ne plus penser qu’en termes de devoirs ou en termes de droits. Ceci est particulièrement flagrant pour la gauche qui a proscrit le terme « devoir » de son vocabulaire, comme un concept fascisant, & ne parle plus que de droits qu’elle distribue comme des bonbons, oubliant qu’il faut bien que quelqu’un les génère & que, dans un système monétaire, les droits passant par la monnaie, les droits des uns représentent du fric prit à d’autres. A droite, c’est presque l’inverse. L’attachement aux devoirs finit, face à l’opposition de la gauche, par étouffée l’attention due aux droits. En fait, il n’est même plus question de devoirs, on n’est plus obsédé à droite que par l’individualisme & le fric. Dès lors, les notions de devoirs & de droits sont dénaturées un coup par la gauche, un coup la droite. Occupés à se disputer le pactole, à proposer chacun leur solutions financières qui se résument à des jongleries stériles, chacun se plie aux lois de Largent qui divise les hommes & règne aujourd’hui sur eux de manière incontestable ; plus personne ne se soucie des principes de l’ordre social & du sens de la citoyenneté. Or que sont les problèmes d’ordre social sinon la conséquence de l’ébranlement des fondamentaux de la société ?</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Un citoyen est un individu qui, comme tous ses concitoyens, a les devoirs de participer à la vie de la cité, selon ce que la cité considère comme une participation, d’être solidaires de ses concitoyens, de se plier aux lois de la cité & de défendre celle-ci, en retour de quoi il est reconnu citoyen & a, en tant que tel, le droit de jouir de tous les bienfaits de la cité. Je ne sais pas si, après cette simple définition (qui mériterait certes des éclaircissements), vous mesurez combien le terme citoyen est aujourd’hui vide de sens, à quel point les principes sont bafoués, combien il y a de distance entre ce qui est & ce qui devrait être ; je ne sais si vous percevez les lacunes du système actuel, si vous faites le lien entre ces lacunes, les erreurs qui ont été faites & les maux qui nous accablent, si vous sentez comment il faudrait réagir, mais, pour ma part, je soutiens qu’il faut revenir aux définitions, au B. A. B.-A. de l’ordre social si l’on veut avancer & construire solide au lieu de continuer, comme nous le faisons depuis deux siècles, à nous satisfaire de mesurettes & à nous complaire dans de petites disputes au nom de grands principes creux, sans aucun résultat.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">A bon entendeur,</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Salut & Fraternité,</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: medium;">Philippe Landeux</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><br /><strong><span style="font-size: medium;">samedi 01 avril 2006 21:07</span></strong><br /><br /><span style="font-size: medium;">Petites précisions, Jean-Claude,</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Vous dites : " les nobles, eux, outre qu'ils ont su mourir dignement sous le couperet de la gullotine ou émigrer en laissant le champ libre,avaient auparavant voté l'abolition de leurs privilèges. " Vous parlez de la nuit du 4 août 1789 provoquée par le soulèvement des campagnes que l'on appelle la grande peur. C'est à la lueur des châteaux en flamme & des geux en armes que les nobles ont renoncé à leur privilèges... du moins en apparence. Car la nuit du 4 août ne fut au fond que de la poudre aux yeux. Les nobles renoncèrent à certains privilèges abusifs & dérisoires, mais, par la suite, tous les "droits" utiles aux riches (nobles ou bourgeois) furent décrétés rachetables. En d'autres termes, les victimes d'abus, pour ne plus en être victimes, devaient indemniser le coupable, & ce dans des proportions telles que cela leur était souvent impossible. En fait, les privilèges ne furent véritablement abolis & sans indemnités que le 17 juillet 1793.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Vous dites encore " Rappelons-nous que, finalement, pendant la Terreur, c'est finalement la racaille qui avait intronisé les Marat, Danton, Robespierre et la guillotine. Les "modérés" sont toujours emportés par la tourmente... " Rappelons-nous surtout que la peine de mort fut maintenue par la Constituante (composée de nobles & de ce que vous appelez bourgeois modérés) contre l'avis, entre autres, de Robespierre, & que la guillotine fonctionna pour la première fois le 25 avril 1792, c'est-à-dire durant la Législative dominée par les Girondins, 5 jours après que ceux-ci soient parvenus à entraîner la France dans la guerre (soi-disant pour conjurer le péril des émigrés). Ce sont ceux que vous appelez modérés qui ont plongé la France dans la guerre & la guerre civile & qui firent la réaction qui fit peut-être autant sinon plus de vicitmes que la Terreur elle-même. Bel exemple de modération ! Vous oubliez que les modérés qui n'ont de modéré que le nom sont toujours emportés par les tourmentes qu'ils déclenchent eux-mêmes ! Sachez également que vous désignez par racaille les gens ordinaires : ouvriers, employés, petit propriétaires, &c. La racaille de l'époque, comme celle d'aujourd'hui, n'était pas politisée.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Salut & Fraternité,</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: medium;">Philippe Landeux</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><strong><span style="font-size: medium;">dimanche 02 avril 2006 12:03 </span></strong><br /><br /><span style="font-size: medium;">Jacques,</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Vous dites : « Sachant qu'une plus grande richesse générale ne peut être réalisée que par une plus grande "inégalité" de répartition de la "richesse", à quel niveau l'équilibre doit-il se réaliser et y a-t-il un équilibre naturel? »</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Avant de vous répondre, je vous rappelle ce que j’ai dit plus haut : « je ne crois pas que les « Robespierristes » auraient pu atteindre leur but, ce pour trois raisons : 1) il n’était pas clair dans leur tête, 2) l’heure n’était pas à l’Egalité des citoyens mais à la domination de la bourgeoise, c’est-à-dire l’aristocratie de Largent, 3) Largent & l’Egalité sont incompatibles, ce dont ils n’avaient pas conscience, d’où la première raison. » La seconde raison n’est plus d’actualité (sur le plan historique), mais les deux autres nous concernent & nous éclairent sur notre propre situation. Nous sommes atteints de la même cécité que les robespierristes qui, avec 200 ans d’avance, avaient des excuses que nous n’avons plus.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Pour en venir donc à votre réflexion, il est impossible de traduire l’égalité en droits de façon financière, car, dans un système monétaire, les droits passent par la monnaie & il est impossible que la masse monétaire se répartisse également entre les individus composant ce que l’on appelle la « société ». Mais ce n’est pas parce que l’égalité est en soi impossible qu’elle est impossible dans un système monétaire ; c’est uniquement parce que notre système est monétaire. Les rares droits qui, aujourd’hui, ne passent pas par Largent sont égaux pour tous les « citoyens ». C’est le cas du droit de vote. Remarquons d’ailleurs qu’il n’y a pas si longtemps, ce droit aussi était assujetti à la fortune. Hé bien ! l’arbitraire qui avait assujetti ce droit à la fortune préside encore aujourd’hui pour tous les autres droits. Il ne peut en être autrement dans un système monétaire. Toute la question est de savoir à quoi l’on s’attache : à Largent ou aux principes de l’ordre social ? On ne peut servir deux maîtres à la fois.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Vous dites encore : « Et puis on semble toujours ramener l'inégalité à une question d'argent (cf Jaurès) alors que c'est l'inégalité du bonheur/bien être individuel qui est plus importante. » David Martin vous fait écho en disant : « L'argent n'est pas tout, la qualité de vie l'est aussi. » Ces réflexions n’ont pas de sens. La rôle de la Société est de maintenir les Citoyens dans l’égalité en Devoirs & de garantir leur égalité en Droits. Son souci, c’est la justice ; le bonheur des individus, qu’elle serait bien en peine de définir, ne la concerne pas. Cela dit, il y a fort à parier que les individus sont plus heureux quand ils jouissent de leurs droits que quand ils en sont privés, à moins bien sûr de soutenir qu’un homme est plus heureux en étant esclave qu’en étant libre. Quoique je ne partage pas les positions de Jaurès qui, en la matière, commet l’erreur de base que j’ai signalée plus haut & s’acharne à poursuivre le miroir aux alouettes, il a raison de tout ramener à Largent comme vous avez tort de sous-estimer son rôle. C’est le propre des capitalo-libéraux de tout ramener à l’individu. Mais les individus évoluent dans un contexte & ce contexte est aujourd’hui monétaire. Nous avons parler de l’impact direct de Largent au niveau des droits individuels, mais croyez-vous que Largent n’a pas des conséquences sur le contexte & donc sur les individus eux-mêmes. Quand une entreprise pollue pour faire du profit, au mépris de l’environnement & des populations, cela ne touche-t-il pas les individus ? Quand l’Etat cautionne la monnaie, c’est-à-dire un moyen d’échange sans odeur ni moralité, valide entre toutes les mains, valide entre les mains de voleurs, n’encourage-t-il pas les individus sans moralité à dépouiller les gens honnêtes ? Est-il déjà oublié l’épisode exemplaire des Barbares qui ont torturé à mort un homme au nom de Largent ? Je veux croire que cet homme est plus heureux là où il est maintenant que nous qui sommes toujours là, mais je ne suis pas sûr que ce soit ce que vous entendiez par « bonheur » !</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Salut & Fraternité,</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: medium;">Philippe Landeux</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><br /><strong><span style="font-size: medium;">lundi 03 avril 2006 12:23 </span></strong><br /><br /><span style="font-size: medium;">Jacques,</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Je n’ai pas le temps de vous répondre aujourd’hui, je le ferai demain.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Jean-Claude Lahitte,</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">« Contrairement à ce que vous écrivez, la noblesse a voté l'abolition de ses privlèges non pas parce que les campagnes étaient à feu est à sang, mais simplement dans l'euphorie qui avait suivi la réunion des Etats-Généraux. » Je ne nie pas que la nuit du 4 août ait existé, que ce fut un moment d’euphorie (plus ou moins sincère), mais la Révolution ne s’est pas arrêtée au 4 août. Il y eut un 5 août, un 6 août, &c. Or dans les jours qui suivirent la nuit du 4, les intentions qui avaient été annoncées durent être converties en décrets. Si les droits sur les personnes (qui au fond ne représentaient plus rien) furent bien abolis, les « droits » disons « économiques » furent maintenus & décrétés rachetables. Comme je l’ai dit, ce n’est que le 17 juillet 1793 que ces « droits » furent abolis sans indemnité. Ce n’est pas de la propagande, ce n’est pas de la philosophie, c’est l’Histoire.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">« Et ce n'est pas la noblesse qui dirigeait la Constituante ou elle était en minorité mais bien plutôt le Tiers-Etat. » C’est vrai, mais quel tiers ? Les bourgeois qui, pour la plupart, méprisaient le peuple autant que les nobles.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">« Quant à Robespierre, on lui doit bien le summum de la terreur... » Outre qu’en disant cela vous conférez à Robespierre un pouvoir qu’il n’a jamais & lui imputez des actes qui, non seulement ne furent pas les siens, mais furent celui de ses ennemis personnels (je pense à certains représentants en mission, Fouché, Tallien, Barras, et aux membres du Comité de sûreté générale, Vadier, Amar, Louis du Bas Rhin, Jagot, &c.), vous oubliez une fois de plus que la Terreur fut la conséquence de circonstances créées contre l’avis même de Robespierre. C’est un peu comme si demain on tenait pour responsable celui ou ceux qui dirigeront le parti de la France dans la guerre civile que nos gentils gauchistes, à force de jouer les autruches ou les citoyens du monde, nous préparent aujourd’hui. Le problème, avec Robespierre, c’est que tous les partis ont eu intérêt à raconter n’importe quoi sur son compte & à tout lui mettre sur le dos. Les événements même de la révolution ont été déformés pour accréditer leurs fables. Robespierre n’était pas un homme sanguinaire, tout le contraire. Il avait un grand prestige depuis la Constituante, mais, en l’an II, il partageait le pouvoir avoir d’autres, jaloux de son prestige & pas forcément d’accord avec ses idées. Comme je l’ai déjà dit, il s’était opposé à la déclaration de guerre, mais, une fois déclarée, il fit tout ce qui était en lui pour la gagner, ni plus ni moins. C’est ce qui le divisa d’avec Carnot, qui voulait prolonger la guerre même une fois le territoire national libéré, comme c’était le cas à l’époque du 9 thermidor. (Faut-il signaler que ce sont les guerres prolongées qui, comme l’avait craint Robespierre, ouvrirent la porte au césarisme ?) …</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Enfin, je ne vais pas ici vous exposer toute l’histoire de la Révolution & de Robespierre, mais elle est bien loin de l’image d’Epinal que vous en avez. Je vous dirais seulement que, quand vous parlez de la Révolution, on dirait notre Jaurès parlant de l’immigration.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Salut & Fraternité quand même !</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: medium;">Philippe Landeux</span></strong><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;">mardi 04 avril 2006 14:21 </span></strong><br /><br /><span style="font-size: medium;">Salut Jacques,</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Vous faites le même genre d’erreur que les communistes qui ne veulent pas voir que leur système est bancal à l’origine & que toute tentative d’application est vouée à l’échec. Vous dites : « Dans un pays libéral le principe du contrat libre élimine la présence d'argent chez les voleurs. L'argent volé n'appartient pas aux voleurs, qui doivent le restituer + compensation pour les coûts de restitution (police, justice, intérêt, etc). Ce n'est pas parce qu'une application d'un principe est imparfaite que le principe n'est pas valable. » Tout d’abord, vous oubliez que, dans un système monétaire, il n’y a pas de vrai libéralisme, que ce que vous appelez « libéralisme » n’est jamais que du « capitalo-libéralisme », c’est-à-dire un libéralisme dont les principes sont faussés par les lois de Largent. Ensuite, vous prétendez que, parce qu’il est interdit de voler (seule certaines formes de vol sont d’ailleurs interdites), il est en théorie impossible de voler. C’est ici que vous rejoignez les communistes. Allons ! à qui espérez-vous faire croire que, quelle que soit l’organisation politique &/ou économique, Largent, tant qu’il existe, peut cesser d’avoir une influence funeste sur les rapports sociaux & les choses ?</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">« Ce n'est pas parce qu'une application d'un principe est imparfaite que le principe n'est pas valable. » Mais savez-vous au moins de quel principe il s’agit ? Pour moi, Larent n’est pas seulement la monnaie. Mais si nous parlons de la monnaie, qu’est-elle ? C’est un étalon de la valeur marchande & un moyen d’échange, de paiement ou d’achat, c’est-à-dire un moyen d’accéder au travail d’autrui (sous forme de services ou de biens).</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">C’est un moyen d’échange que les individus se procurent, en théorie, par l’échange de leur propre travail. Sur le plan théorique, la monnaie repose donc sur des principes fondamentalement anti-sociaux. Pourquoi ? Parce que la monnaie dont les individus se servent pour accéder au marché (de la « société ») ne prend pas en compte & étouffe la dimension sociale des individus & des droits. Ce n’est pas en tant que citoyen, c’est-à-dire en tant qu’individu ayant rempli ses devoirs envers la cité, notamment le devoir de participer à la vie de la cité, ce n’est pas en tant que citoyen, dis-je, qu’un individu à la droit d’accéder au marché de la cité & de jouir, comme tous ses concitoyens, de ses bienfaits, mais en tant que détenteur d’une certaine somme d’unités monétaires. En fait, dans un système monétaire, les droits ne sont pas attachés aux individus mais à la monnaie. Les droits des « citoyens » ne résident pas dans l’accomplissement de devoirs envers la cité ; ils sont incarnés & contenus dans la monnaie. Les droits des individus n’est pas en rapport avec ce qu’ils font ; ils dépendent uniquement de la monnaie qu’ils ont, quels que soient les moyens, légitimes ou non, par lesquels ils se la sont procurée. C’est la raison pour laquelle « l’argent n’a pas d’odeur ». Cette expression n’est pas de moi. C’est le constat d’une réalité dont il serait temps de réaliser le tragique.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Je n’ai pour le moment abordé que l’aspect théorique de la monnaie. Mais il n’est pas difficile d’en voir les conséquences pratiques immédiates & éternelles. La monnaie incarne les droits des individus & c’est un moyen d’échange qui S’ECHANGE. Les droits que la monnaie incarne passent donc en permanence d’un individu à un autre, ce qui confirme ce que j’ai dit plus haut, savoir que les droits ne sont pas attachés à la citoyenneté. Théoriquement, les droits circulent au gré des échanges commerciaux. Mais, étant volatiles & anonymes, alors qu’ils sont par ailleurs indispensables pour tout un chacun, rien n’empêche que certains s’en emparent d’une manière ou d’une autre. Même si la loi condamne certaines pratiques (pas toutes, loin s’en faut), il n’en demeure pas moins que la monnaie ainsi obtenue permet aux individus qui s’en sont emparés, de jouir des droits qu’elle incarne. Contre cela, il n’y a rien à faire. L’utilisation exclusive de cartes de crédits (ce vers quoi nous tendons) & la virtualisation de la monnaie permettront certes d’éliminer certaines fraudes & la délinquance sous certaines formes, mais la monnaie offrira toujours des prises pour dépouiller les individus des droits que les unités monétaires dont ils disposent leur confère.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Il faut d’ailleurs penser que la monnaie repose sur la notion de valeur. De ce fait, les biens qui ont eux-mêmes de la valeur représentent aussi de la monnaie, plus exactement des droits (droit d’accéder au marché), de sorte que le vol ne concerne pas seulement la monnaie mais aussi & surtout les biens.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Il serait bon également de remarquer que, avec la monnaie, les droits s’épuisent à mesure qu’ils sont exercés. Acheter (pour un retirer un droit de propriété) ou payer (pour, dans le meilleur des cas, en retirer en droit tout court), revient à se dépouiller de ses droits. Ainsi, en début de mois, un individu a autant de droits que ses revenus lui en assure en début de mois &, ayant payé tout au long du mois, n’a plus ou presque plus de droits en fin de mois. Les droits d’un « citoyen » étant inégaux selon le moment, il ne devrait même pas être besoin d’aller plus loin pour comprendre que l’égalité en droits entre tous les « citoyens » est par nature impossible dans un système monétaire. Mais je reviendrais après sur la question de l’inégalité. Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que, lorsqu’il est reconnu des droits à un citoyen, parce qu’il s’acquitte de devoirs, ses droits n’ont pas à s’épuiser lorsqu’il les exerce. Ce n’est pas parce que l’on vote à une élection, que l’on n’a plus le droit de voter aux suivantes. Voter est un droit attaché à la « citoyenneté » (plus exactement, à la nationalité, le problème étant qu’aujourd’hui la nationalité s’obtient sans mérite) & les individus en jouissent tant qu’ils sont citoyens. Tel devrait aussi être le cas pour le droit d’accéder au marché (droit qu’incarne aujourd’hui la monnaie). Ce droit qui permet de jouir des bienfaits de la « cité » s’acquiert en théorie en participant à la vie de la cité (la citoyenneté n’est donc jamais acquise définitivement mais doit se mériter en permanence). C’est la cité qui, en reconnaissant le citoyenneté d’un individu, lui confère le droit d’accéder, droit dont l’individu doit jouir tant qu’il est citoyen. Les droits du citoyens sont alors attachés au statut de citoyen, & comme le statut de citoyen est unique, les citoyens sont égaux en droits, & en amont en devoirs. Il n’en va évidemment pas ainsi avec la monnaie. Les individus ne tiennent pas leurs droits de la « cité », mais de leurs parents en ce qui concerne les enfants (argent de poche) & les riches héritiers ; de leur entreprise, ou plus exactement leur patron, en ce qui concerne salariés & employés ; de l’Etat, en ce qui concerne les retraités, les chômeurs, les Rmistes, certains handicapés ; de leurs victimes, en ce qui concerne les escrocs, les voleurs, les dealers, &c. On peut expliquer comment on en est arrivé là, mais l’on doit admettre que cela va contre tous les principes de l’ordre social.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Un mot à propos des salariés. Ils participent à la vie de la « cité » dans le cadre des entreprises. Ils sont donc citoyens & devraient, en tant que tels, & du seul fait d’être citoyens, avoir accès au marché, puisque telle est la principale façon pour un citoyen de jouir des bienfaits de la « cité ». Si les choses étaient ainsi, les salariés étant tous citoyens seraient égaux en droits. Mais dans un système monétaire, la monnaie constitue un intermédiaire entre les devoirs & les droits, entre le citoyen & ses droits (je parle ici de ses droits dans l’absolu, & non des droits qu’incarne la monnaie), un intermédiaire non seulement inutile mais nuisible.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">J’en viens enfin à la question de l’inégalité. Vous conviendrez que, par quelque bout que l’on prenne le problème, toutes les propriétés de la monnaie interdise que s’établisse entre les « citoyens » l’égalité en droits. Pour vous éclairer davantage, j’ajoute la monnaie circule selon deux principes : celui des vases communicants (pour qu’il y en ait ici il faut en prendre là), & celui de l’attraction (« l’argent attire l’argent » « on ne prête qu’aux riches »). J’ai déjà expliqué pour la monnaie circule selon le principes des vases communicants. Quant au principe de l’attraction, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi la monnaie, incarnant des droits, confère du pouvoir à ceux qui en détiennent en quantité & peuvent ainsi exercer toutes sortes de pression, à tous les niveaux, pour en acquérir davantage.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Je pourrais encore entrer dans bien des détails, mais j’essaye de faire court (si si) & il me semble que j’en ai déjà dit beaucoup pour qui est de bonne foi. Or quiconque est de bonne foi doit convenir (d’après ce que j’ai dit & en réfléchissant un peu par lui-même) que la monnaie repose sur des principes fondamentalement anti-sociaux (c’est-à-dire contraire aux principes fondamentaux de l’ordre social) & rend impossible l’égalité des « citoyens » en droits, donc en devoirs (car pourquoi les individus se sentiraient autant de devoirs en ne jouissant pas d’autant de droits ?). L’Egalité étant le principe fondamental de l’ordre social, il s’ensuit que, dans l’inégalité, il n’y a pas vraiment de société (seulement des concentrations d’individus), de citoyens, de droits, il ne peut pas y avoir de véritable démocratie, de véritable libéralisme, &c. C’est d’ailleurs un problème. Lorsque j’écris sur ces sujets, j’utilise des mots qui existent mais qui, au fond, sont aujourd’hui vide de sens.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Vous dites : « Tout le monde n'a pas la même idée sur ce qu'est un "Droit" » C’est très juste. Mais laissez vous exposer comment moi je les conçois.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Tout d’abord, avant les droits, il y a les devoirs. La raison en est simple : un droit est une liberté reconnue & garantie par d’autres. Un individu seul n’a aucun droit. (La notion de droits naturels est une des grandes erreurs de la Révolution française.) Un individu seul peut faire tout ce qu’il peut, dans la mesure de ses forces, & dispose de tout ce qui l’entoure, mais il n’a aucun droit, vu qu’il n’y a personne pour les lui reconnaître & les lui garantir. Il s’ensuit que la notion de droits n’existe qu’en société. Or pourquoi les individus se constituent-ils en société ? Pour augmenter leurs chances de survie. Mais les chances de survie des membres d’une société n’accroissent que si les membres de cette société mettent leurs forces en commun, s’ils sont liés les uns aux autres par un devoir d’assistance & de solidarité. C’est la force du groupe qui assure la sécurité des individus, la sécurité en tant que droit proprement dit. Ainsi, chacun génère la sécurité de l’autre, mais nul ne génère sa propre sécurité (en tant que droit). Cela dit, pour pouvoir jouir de cette sécurité, il faut d’abord faire partie du groupe, donc s’engager à assurer la sécurité de ses futurs concitoyens & l’assurer effectivement. Avant d’avoir des droits dans une société donnée, un citoyen a donc des devoirs, des obligations envers cette société (ou cité = ensemble des citoyens). Ensuite, il a certes mérité les droits dont il jouit, mais ses droits n’ont pas été générés par lui, quoiqu’il les ait générés pour les autres. Ceci est vrai pour tous les droits fondamentaux & indirects.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Il me faut ici introduire une nouvelle notion. On entend toujours parler des « droits ». Mais tous les droits ne se situent pas sur le même plan. En fait, il y a trois niveaux de droits (idem pour les devoirs) : les droits fondamentaux, qui sont des principes (Sécurité & Liberté), des droits indirects, qui ont une portée pratique (ex : accès au marché), & des droits particuliers (ex : la propriété), qui découlent de l’exercice de droits indirects ou sont conférés par l’accomplissement de devoirs particuliers. L’Egalité, qui n’est pas un droit mais le principe fondamental de l’ordre social, ne s’applique pas à tous les niveaux.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Concernant les devoirs, il ne s’applique qu’au niveau fondamental. Ainsi, tous les citoyens ont le devoir de participer à la vie de la cité, d’une manière acceptée ou définie par la cité, & ceci est suffisant pour qu’il leur soit reconnu le statut de citoyens & qu’ils jouissent de tous les droits attachés à la citoyenneté. La cité ne peut pas imposer & n’a pas intérêt à imposer à chacun de faire concrètement la même chose, c’est-à-dire des devoirs indirects (déclinaisons du devoir fondamental) d’une même nature, car c’est la variété des activités qui fait la complémentarité des citoyens & la richesse de la cité.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Concernant les droits, l’Egalité s’applique autant au niveau fondamental qu’au niveau indirect. Tous les citoyens doivent jouir de la même Sécurité ou de la même Liberté (en tant que principes) & de tous les droits qui, en pratique, en assurent la jouissance. Ainsi il ne suffit pas de déclarer que les citoyens sont libres & jouissent de la même Liberté ; encore faut-il qu’ils jouissent des droits qui, en pratique, concourent à la Liberté & à ce que chacun soit effectivement aussi libre que son voisin (la Liberté découle de l’Egalité ; Egalité & Liberté sont complémentaires). Celui qui démontrera qu’un milliardaire qui a accès à tout ce qu’offre la « société » est aussi libre, d’un point de vue social, qu’un smicard qui mange des pommes de terre pour arriver à la fin du mois, peut tout de suite postuler pour le prix Carambar. Il faut bien comprendre que, quand on parle de la liberté en tant que droit, du faisceau de droits que la société doit garantir à ses citoyens, les facultés naturelles des individus n’entrent pas en ligne de compte. Dans une société qui fabrique des voitures, être libre de circuler ne se réduit pas à la possibilité d’utiliser ses jambes pour se déplacer ; de même qu’être libre de s’exprimer ne se réduit pas à la faculté d’ouvrir la bouche. Remarquons au passage que, plus une société a de potentiel, plus les droits des citoyens sont étendus. Et inversement.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Je m’arrête ici. J’ai été un peu long mais les idées sous-jacentes à mes propos antérieurs méritaient quelques explications. Comme je l’ai dit, j’ai essayé de faire simple. J’ai laissé de côté nombre d’aspects qui pourraient susciter autant de questions. Mais je n’allais pas ici d’écrire un livre. Je n’ai pas pu répondu à tout, mais toutes tes objections devraient trouver en substance leur réponse. Ceci s’adresse également à Dan87 dont je partage assez la position mais qui s’est emballé sans que je comprenne pourquoi.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Salut & Fraternité,</span></p><p style="text-align: right;"><strong> <span style="font-size: medium;">Philippe Landeux</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;">mardi 04 avril 2006 17:07 </span></strong><br /><br /><span style="font-size: medium;">Jean-Claude,</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Pour une fois, je suis en grande partie d’accord avec votre dernier message (mardi 4, 11 h 49). On ne peut cependant pas laisser dire qu’il n’y avait rien de commun entre la noblesse & le Tiers Etat, ni que tous les nobles étaient misérables (même si le cas semble effectivement avoir été assez répandu en Vendée). Les nobles avaient des terres. Les riches bourgeois aussi. C’est d’ailleurs pour cela que, leurs intérêts se rejoignant sur ce point, riches bourgeois & les nobles libéraux (partisans d’une monarchie constitutionnel) adoptèrent sur la question de la propriété foncière la même position & rendirent caducs les déclarations du 4 août. Il est également étrange que, concernant les nobles, vous fassiez la distinction entre ceux de la Cour & ceux des campagnes, alors que, concernant le Tiers Etat, représentant 99 % de la nation, vous mettiez tout le monde dans le même sac. Ainsi dire que Robespierre était représentant du Tiers Etat, c’est vrai, mais cela n’avance à rien. Mais vous dénoncez ensuite, avec raison, la bourgeoisie affairiste qui dirige encore la France. A l’époque, cela s’appelait les Girondins, la Plaine ou le Marais, les Modérés, les accapareurs, les Muscadins, &c. Il représentait cette « aristocratie des riches » que Robespierre dénonçait lui aussi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Du reste, mon cher Jean-Claude, je ne vois pas pourquoi vous vous acharnez à défendre les nobles alors que je ne songe pas à eux. Vous devez également savoir que la Révolution ne proscrivit pas les nobles en tant que tels. Soit ils émigrèrent de leur propre chef (laissant souvent les femmes derrières eux pour garder leurs biens), soit ils furent proscrits au cas par cas en tant que contre-révolutionnaires (& on ne peut nier qu’il y ait eu des contre-révolutionnaires parmi les nobles). Etant néanmoins une classe éminemment suspecte, les nobles furent parfois chassés des administrations, ils furent chassés des Jacobins, ils durent s’éloigner de Paris & des frontières, mais ils ne furent pas arrêtés en masse comme ce fut le cas des ressortissants des pays en guerre contre la France (ce qui n’était d’ailleurs, là encore, qu’une mesure de précaution, arrêté ne voulant pas dire envoyé au Tribunal ou condamné à mort). Mais le personnel révolutionnaire fourmille de ci-devant nobles. Beaucoup de conventionnels étaient des ci-devant. Comme je l’ai dit ailleurs, le but de la Révolution (du moins des révolutionnaires sincères) était l’Egalité des citoyens en droits, non la dictature d’une classe & la proscription d’une autre.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Salut & Fraternité,</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: medium;">Philippe Landeux</span></strong><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">PS : Mon pauvre sas, à force de voir des maçons partout vous vous êtes emmuré. Pour votre gouverne, Robespierre n’était pas franc-maçon. [Moi non plus, au passage.]</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;">mercredi 05 avril 2006 21:32 </span></strong><br /><br /><span style="font-size: medium;">Salut Jacques,</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Il est tout de même curieux que vous passiez sous silence mon analyse de la monnaie alors que tout ce que je dis en découle. Il est ensuite consternant de voir le peu d’effort que vous faites pour comprendre le fond de mes propos & que vous sautiez sur la moindre imprécision pour critiquer des idées que vous avez préalablement dénaturées.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Quand je dis : « En fait, il y a trois niveaux de droits. » Vous rétorquez : « Oups! Et qui en a décidé ainsi? La définition de "Droits" du citoyen Philippe peut ne pas être la même que celle du citoyen Jacques ou de d'autres citoyens. Qui va arbitrer ? » Vous avez raison, je n’ai jamais entendu personne soutenir qu’il y avait 3 niveaux de droits. C’est une conception toute personnelle. Mais est-elle pour autant fausse ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Je soutiens que les droits particuliers découlent de droits indirects qui eux-mêmes découlent des droits fondamentaux. Ainsi, le droit d’accéder au marché (droit indirect) découle du droit que les citoyens ont d’être libres, de jouir de la Liberté (droit fondamental) ; & la propriété, le droit de posséder (droit particulier), découle de l’exercice du droit d’accès. Comme certains droits découlent d’autres, il est évident qu’il y a plusieurs niveaux de droits. Je disais également que l’Egalité ne s’applique qu’aux droits fondamentaux & indirects. Pour reprendre l’exemple précédent : les citoyens doivent être également libres. Mais la Liberté ne signifie rien par elle-même. La Liberté désigne en fait l’ensemble des libertés du citoyen, chaque citoyen devant avoir les mêmes libertés. Parmi ces libertés se trouve le droit d’accéder au marché, droit par lequel le citoyen jouit effectivement des bienfaits de la cité. Les citoyens peuvent jouir ou exercer librement leurs droits, tant qu’ils ne nuisent pas aux droits (égaux) d’autrui. Or si tous les citoyens jouissent du même droit d’accéder au marché & exercent librement ce droit, ils ne peuvent retirer du marché les mêmes biens. Ainsi, quoique égaux dans le droit d’accéder au marché (ce n’est pas le cas dans le système monétaire), ils ne peuvent posséder les mêmes choses, choses sur lesquelles ils jouissent du droit de propriété (ceci est valable dans le système monétaire). Quand on est libre d’aller où l’on veut, tout le monde ne va pas au même endroit. Voilà pourquoi il y a différents niveaux dans les droits. Je le constate. Libre à vous de le contester.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Quand je dis « Celui qui démontrera qu’un milliardaire qui a accès à tout ce qu’offre la « société » est aussi libre, d’un point de vue social, qu’un smicard qui mange des pommes de terre pour arriver à la fin du mois, peut tout de suite postuler pour le prix Carambar. » Vous rétorquez « Inscrivez mon nom et celui de Jaurès ! » Je ne suis pas sûr que Jaurès partage votre avis sur ce point, lui qui plus haut a écrit « Quel patron peut dire qu'il mérite et travaille 200 fois plus qu'un smicard ? » Mais Jaurès ne sait sur quel pied danser : il critique le capitalisme & raisonne en capitaliste. Ainsi, pour lui « La CGT préconise une augmentation hiérarchique des salaires. Les disparités de revenus ne sont pas choquantes si elles sont raisonnables et méritées. » C’était également l’opinion de Robespierre… mais en 1789. C’était alors révolutionnaire ; aujourd’hui, c’est réactionnaire. Du reste, votre réponse n’est pas à la hauteur du défi que vous relevez. Vous auriez déjà pu comprendre que, pour moi, il n’y a de liberté pour les citoyens que s’ils sont égaux en droits (& bien sûr en devoirs, en amont). Il est dès lors évident qu’un milliardaire n’a pas les mêmes droits qu’un smicard (vous admettez vous-mêmes, implicitement, que les droits sont proportionnels à la fortune). Ils sont peut-être égaux sur le papier, mais pas dans les faits, & ce à cause de la monnaie. Et vous croyez que, pour démontrer le contraire, il suffit d’aligner deux phrases.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">« Si les deux n'ont rien hérité… » Et les riches qui doivent leur richesse à leur papa, comme c’est le cas généralement ? Ainsi, vous écartez le cas général pour vous appuyer sur les cas particuliers. Soit ! Vous dites : « Puisque le milliard du milliardaire représente la reconnaissance sociale des travaux productifs bénéfiques rendus à la société (Ce que vous appeler "devoirs") et qu'il peut utiliser comme des "droits". Bref comme il a fait PLUS de devoir, il a PLUS de droits. » Pour commencer, il est faux de dire que la fortune, de quelque niveau quelle soit, représente une reconnaissance sociale du travail. C’est précisément ce que l’analyse de la monnaie démontre. C’est la monnaie qui confère des droits, les droits qu’elle incarne, pas la « Société ». Quand l’Etat cautionne la monnaie, il défausse la Société de son rôle qui est de garantir les droits de ses Citoyens, car, alors, il appartient aux individus de se débrouiller comme ils peuvent pour se procurer des revenus (des droits). Où voyez-vous la Société jugeant & se prononçant sur le mérite des uns & des autres ? Que le système monétaire ne conteste pas la façon dont la masse monétaire se répartit (le contester l’amènerait à se remettre en cause) ne peut en rien être considéré comme une reconnaissance sociale du travail ! En fait, c’est le pouvoir & la fortune qui s’auto-récompensent & s’auto-félicitent ! Qui ira les contredire ? Vous ne réalisez pas à quel point le système monétaire pervertit les choses & imposent aux hommes de trouver des justifications (aussi nulles soient-elles) à l’absurde de la situation dans laquelle ils sont plongés. Quand un individu touche un milliard, quand il gagne en peu de temps ce qu’un smicard mettrait un millénaire à gagner, comment oser dire que cette individu récolte des droits à la hauteur de ses devoirs ? Il a donc sauvé la planète ? Et on apprend que c’est parce qu’il a ruiné des milliers de travailleurs ! Mais d’ailleurs, où avez-vous vu que travailler soit aujourd’hui un Devoir ? Encore une fois, c’est le système monétaire qui impose aux individus de travailler pour gagner de quoi vivre, pas la « société » ! La « société » reconnaît (aujourd’hui) que les individus qui travaillent doivent être rémunérés, mais aucun texte de loi ne fait du travail ou de la participation à la vie de la cité un Devoir de citoyen entraînant la reconnaissance du statut de citoyen & la garantit des droits attachés à la citoyenneté . Il n’est pas bien difficile de comprendre pourquoi !</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">« Votre notion de devoir/droit 100% "égalitaire", est 100% communiste, extrêmement restrictive et brime la liberté d'entreprendre, ne respecte pas la différence entre les gens, réduit la prospérité générale et la liberté tout court puisqu'il ne permet pas à un individu qui voudrait "surfer" toute sa vie (mais vivre très simplement) de le faire (puisque vous le contraignez à des devoirs et droits compensatoires qu'il ne désire pas). Idem, vous brimez l'entrepreneur ambitieux. Bref et Jaurès et moi ne voudrions vivre dans votre pays. » Et si, au lieu de poursuivre votre idée, vous entendiez ce que je dis ! Qui a parlé de contrainte ? Libre à chacun de ne pas remplir les Devoirs que la cité impose à ses citoyens pour jouir en retour des Droits du citoyen. Mais chacun doit assumer ses choix. Celui qui ne veut pas être citoyen en a le droit mais ne peut prétendre aux Droits qu’il na pas voulu mériter. Ainsi, seuls les citoyens, seuls les individus qui veulent être citoyens, ont des Devoirs envers la cité & des Droits dans la cité. Pourquoi votre surfer qui ne veut pas jouir des Droits que la cité garantit aurait-il des Devoirs envers elle ? Pourquoi la cité le contraindrait-elle à remplir des Devoirs alors qu’il n’attend rien d’elle ? Cela dit, quoique des cas de ce genre puissent exister au fin fond de l’Amazonie, les exemples de ce genre sont de pures spéculations. Les hommes capables de vivre à l’écart de leurs semblables sont extrêmement rares. Ceux qui, aujourd’hui, prétendent vivre en marge de la « société » profitent en réalité de la « société » de mille manières & volent indirectement les « citoyens ». Quant au fait de brimer les entrepreneurs… Je cherche. Je ne vois pas. Je ne vois pas ce qui empêcherait des citoyens véritablement libres & égaux en Droits (ne sont-ils pas censés l’être aujourd’hui) d’être créatifs, quel que soit le domaine. Vous négligez le fait que tout système constitue un cadre dans lequel les individus évoluent ensuite à leur gré, selon leur tempérament, selon les possibilités qu’offre le système. Je vois parfaitement comment le fameux « manque de moyens financiers » entrave aujourd’hui la créativité ; je ne vois pas ce qui ferait obstacle à la créativité de citoyens, certes obligés de participer à la vie de la cité (Devoir fondamental) selon un mode de participation reconnu par elle, mais libres de participer comme ils veulent (Devoirs indirects), libres de choisir entre toutes les formes de participation possibles, libres de détourner de leur sens premier certaines formes de participation, libres même d’en inventer, sous la condition que la cité la reconnaîtra.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">« "Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que, lorsqu’il est reconnu des droits à un citoyen, parce qu’il s’acquitte de devoirs, ses droits n’ont pas à s’épuiser lorsqu’il les exerce." C'est beaucoup mieux pour le capitaliste. Non seulement les "droits" (votre définition pour "biens") ne s'épuisent pas mais ils augmentent sans cesse (c'est la notion fondamentale de profit et de rentabilité). S'il achète une pomme pour un euro, il perd le pouvoir d'achat lié à l'euro (ce que vous appelez le droit de l'argent) mais il gagne celui lié à la pomme (le droit lié au bien). » Que vous êtes prévisible ! J’avais mis de côté cet aspect de la question pour ne pas être trop long, mais il paraît utile de le traiter. Je sais aussi bien que vous que le système monétaire justifie le fait de se dépouiller de ses « droits » (en achetant, perte d’autant de droit d’accéder au marché) par le bien (propriété) que l’on en retire en contrepartie. Cette justification vient du troc dont la monnaie est l’héritière. Mais, voyez-vous, s’il est vrai que la monnaie permet de pratiquer un troc indirect, elle pervertit aussi les principes du troc & introduit de nouvelles notions. En fait, aujourd’hui, notre mode d’échange est bien loin du troc. Le troc consiste, pour les protagonistes de l’échange, à s’échanger des biens, des propriétés. Il se pratique entre individus (d’où, à terme, les principes individualistes de la monnaie incompatibles avec les principes de l’ordre social). C’est individus échangent entre eux des droits d’une même nature (propriété). Mais, aujourd’hui, la monnaie est davantage qu’une incarnation de droits de propriété ; elle est devenue le droit d’accéder au marché. Ainsi, quand on achète avec de la monnaie, on échange un droit indirect (accéder au marché) contre un droit particulier (propriété). Sont donc impliqués des droits d’une nature différente, ce qui rend cet échange aberrant. Par ailleurs, les revenus de chacun sont moins liés à un travail propre qu’à un statut. Les entreprises paient moins les individus & leur travail que leur fonction dans l’entreprise. Quand l’Etat fixe un salaire minimum applicable à des millions de travailleurs, on voit bien que la rémunération n’est pas directement liée à ce qu’ils produisent (plus personne ne produit rien seul) mais à leur statut. Autrement dit, le droit d’accéder au marché est essentiellement lié à un statut, lui-même lié en théorie au fait de travailler. Ceci est très proche, sur le principe, de ce que je dis quand je dis que le Droit d’accéder au marché doit être attaché à la Citoyenneté seule. En fait, nous sommes à une époque charnière de l’histoire. L’évolution conduit vers ce que je dis, mais nous sommes encore empêtrés dans le capitalisme & subjugués par les préjugés monétaires.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Vous me dites que celui qui achète une pomme 1 euro « n'a rien perdu du tout, et tout probablement GAGNE. » Eh bien ! un citoyen (tel que je l’entends) n’aurait pas un euro mais pourrait accéder (dans la mesure du possible) à toutes les pomme qu’il voudrait. Sur ce, je vous laisse débattre du prix des pommes & de leur valeur nutritive.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Salut & Fraternité,</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: medium;">Philippe Landeux</span></strong><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">PS : Ce forum n’étant peut-être pas le lieu indiqué pour traiter de telles questions, j’aurais aimé vous envoyer ces messages en privé, même si je ne crains pas d’exposer mes idées en public ; mais vous ne laissez pas votre adresse e-mail.</span><br /><br /><strong> </strong></p><p><strong><span style="font-size: medium;">jeudi 06 avril 2006 10:18 </span></strong><br /><br /><span style="font-size: medium;">Florent, sas,</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Je vous accorde que beaucoup de "révolutionnaires" étaient ou avaient été franc-maçons, mais ce n'était pas le cas de Robespierre. Il avait bien fait partie des Rosati, mais les Rosatis d'Arras étaient une société littéraire, non une loge maçonnique. Du reste, si la franc-maçonnerie eut sans doute de l'influence avant & au début de la Révolution, très vite son rôle devint nul. On trouve des ci-devant franc-maçons dans tous les camps &, quand on sait que ces camps se livrèrent une guerre à mort, on ne peut pas croire que les franc-maçons se divisèrent ainsi pour le plaisir ou par tactique. Ce sont bien les convictions personnelles, & non des mots d'ordre maçonniques, qui dirigèrent alors le choix de chacun. Dans ces conditions, je ne vois pas bien comment la franc-maçonnerie aurait conservé de l'influence durant la Révolution.</span></p><p> </p><p><strong><span style="font-size: medium;">vendredi 07 avril 2006 03:24 </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: medium;">Salut Jacques,</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Vous vous doutez que je ne peux pas vous restituer en quelques pages tout ce que j’ai dans la tête, toutes les considérations qui condamnent le capitalisme, toutes les conséquences des principes que je vous ai exposés.</span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Vous soulevez la question de l’héritage. C’est loin d’être le cœu