Last posts on chorégraphie2024-03-28T21:56:02+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/chorégraphie/atom.xmldaniel cuninhttp://flandres-hollande.hautetfort.com/about.htmlÀ même la peautag:flandres-hollande.hautetfort.com,2021-01-11:62891552021-01-11T19:56:00+01:002021-01-11T19:56:00+01:00 Nijinski dans la peau, sur la peau ...
<p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="color: #808000; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Nijinski dans la peau, sur la peau</span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: black;"> </span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6212830" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/00/1859768278.png" alt="CvA2.png" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: center;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black;">Le danseur et chorégraphe Vaslav Nijinski a inspiré à <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.arthurjapin.nl" target="_blank" rel="noopener">Arthur Japin</a></span> – dont on peut lire en français <em>Le Noir au cœur blanc</em> (Gallimard) et <em>Un charmant défaut </em>(Héloïse d’Ormesson) – un roman tout simplement intitulé <em>Vaslav</em> (2010), livre que le Néerlandais a d’ailleurs adapté pour la scène devant le succès de librairie rencontré par cette histoire. En 2015, à partir d’un passage de cette œuvre, la chorégraphe flamande Cindy Van Acker (<span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="http://www.ciegreffe.org/accueil.php" target="_blank" rel="noopener">Compagnie Greffe</a></span>, Genève) a de son côté créé un solo d’une heure, représentation durant laquelle des extraits du texte transposé en français apparaissent sur la peau de la danseuse.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black;">Traduire à même la peau.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-size: 13.5pt; font-family: 'Book Antiqua', serif; color: black;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://player.vimeo.com/video/124845654?app_id=122963" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen" allowfullscreen="allowfullscreen" title="CINDY VAN ACKER &ndash; Ion"></iframe></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: center;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt; color: #808000;"><em>Vaslav </em>d’Arthur Japin (extrait)</span></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">« Aujourd’hui, commence-t-il, je vais vous montrer ce que créer signifie. Réaliser quelque chose à partir de rien : ce que cela veut dire, vous allez le voir ici, cet après-midi. » Il s’empare d’une chaise, avec le plus grand calme la repose au milieu de la scène, face au public. « Je vous offre un coup d’œil sur notre âme. Exceptionnellement, je vais vous montrer comment nous vivons, comment nous souffrons, comment un artiste crée. »</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Il se concentre, comme en prévision d’un effort soutenu, mais prend tout bonnement place sur la chaise et parcourt la salle des yeux. Penché un peu en avant, il reste assis. Son regard passe d’un spectateur à l’autre, fauteuil après fauteuil, rangée après rangée ; on dirait qu’il cherche à lire les pensées de chacun.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/00/1976435690.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212845" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/00/695842054.png" alt="CvA1.png" /></a>Les deux ou trois premières minutes, cela réclame un petit temps d’adaptation : les gens se regardent, le sens à donner à son attitude les laisse perplexes, ils se demandant si on attend quelque chose d’eux. Ils s’agitent un peu sur leurs sièges, mais monsieur ne semble en rien le remarquer, il s’obstine, son regard s’attachant désormais plus à l’ensemble de l’assistance qu’à certaines personnes en particulier. Avec intensité, il les observe comme si toutes et tous ne faisaient qu’un, et peu à peu les spectateurs capitulent. Bien qu’ayant payé leur place au prix fort, ils paraissent tout à fait satisfaits. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Pourquoi monsieur ne danse pas, je ne saurais le dire. Je relève que madame, qui a laissé son fauteuil à l’un des donateurs, se tient dans les coulisses, un peu à l’écart du piano à queue. Elle se tord les mains. Ce que son mari essaie en ce moment de tirer de nous, quoi que cela puisse être, ne la rassure pas elle non plus. Jetant un œil sur la salle, elle prend la mesure du prodige qu’il exerce sur l’assistance.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Les gens fixent la scène comme si quelque chose d’important allait s’y dérouler. Ils ont retrouvé leur calme, peut-être le terme « dociles » convient-il mieux pour les décrire, on ne les sent plus du tout mal à l’aise et ils ne s’opposent plus à ce que l’artiste les dévisage. On a un peu l’impression d’assister à une messe.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Plusieurs minutes s’écoulent, je le jure, treize pour être précis – ma Santos se révèle bien utile – sans que rien se passe, sans qu’on observe rien si ce n’est, comment dire, une certaine détermination émanant de monsieur. Tout le monde est à même de la relever : une énergie à présent tangible. Au contraire de ce que je crois une seconde, il ne s’agit pas d’une illusion, mais d’un indéniable phénomène. Quand, doutant de ce que je perçois, je lève la main, je ressens comme des titillations, une légère brise, c’est à cela que ça ressemble le plus, qui m’effleure la paume de ma main.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Puis ça continue, dix pleines minutes de plus – ça dépasse l’entendement, c’est une sorte d’hypnose – vingt-trois en tout.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Entre-temps, une tension s’installe, qui se fait particulièrement désagréable, une pression qui semble se former au-dessus de nos têtes, pareil à un orage, l’été, entre les versants d’une vallée. On se sent prisonnier de quelque chose qui demeure invisible et incompréhensible. Chacun dans cette salle est libre de s’en aller, mais personne n’y songe car, concomitamment, on est témoin d’un prodige.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">En fin de compte, Mme Nijinski en a assez. Elle glisse quelques mots à l’oreille de Mme Asseo, et tandis que celle-ci se met non sans hésiter à jouer, celle-là s’avance vers son mari. Pour ne pas l’effrayer, elle pose tout doucement une main sur son bras.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">« Vaslav, dit-elle à voix basse, tu veux bien danser pour nous ? S’il te plaît, danse <em>Sylphides</em>. »</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Sur un signe de l’épouse, la pianiste reprend les premières mesures du même morceau, avec plus de vigueur cette fois, dans l’espoir d’inciter Nijinski à agir.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="color: #808000; font-size: 10pt;"><em>Mrs. Degas</em>, dernier roman en date d'A. Japin </span></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/00/765639211.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212844" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/00/1404692070.png" alt="CvA3.png" /></a>Monsieur lève les yeux. Il a besoin d’une seconde pour revenir à lui-même, on a l’impression qu’il a du mal à saisir ce qui se passe.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">« Comment oses-tu ! », s’écrie-t-il. Outré, il bondit de sa chaise. « Comment oses-tu me déranger ? » Et devant tout le monde, il se met à fulminer contre sa femme. « Je ne suis pas une machine, qu’est-ce que tu crois, je danse uniquement si j’en ai envie ! » Il s’empare de la chaise, la jette par terre avec une telle violence que le dossier et les pieds se brisent.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Madame est pétrifiée sur place. Durant quelques instants, la peur de le voir se jeter sur son épouse traverse la salle. Quiconque l’ayant vu ainsi déployer toute sa force, tigre jaillissant de la jungle, ne peut douter qu’il est capable de la briser comme il a brisé la chaise.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Plutôt que d’insister, elle éclate en sanglots et se précipite vers la sortie.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">« Qu’est-ce qui se passe ? crie la Hongroise qui lui emboîte le pas. Bon sang ! qu’est-ce que ça veut dire ? qu’est-ce qu’il lui arrive, à Nijinski ? »</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Madame m’attrape par le bras et m’entraîne dans le couloir.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">« Il faut le ramener immédiatement chez nous. Tout ça n’aura été qu’une terrible erreur. » Elle me regarde droit dans les yeux : prend-elle enfin pour autant conscience de mes mises en garde ? je n’en sais rien. « Comment on va s’y prendre, Peter ? Qu’est-ce qu’on peut faire ? Je veux qu’il quitte les lieux, tout de suite, et le ramener à la maison, le plus vite sera le mieux. »</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Mais il est déjà trop tard.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">En effet, sur les planches, la scène suivante s’annonce.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><br /><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/M1w6cg5I10c?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">« Voilà, je vais danser la guerre, l’entend-on s’écrier, la guerre et toutes ses souffrances, ses dévastations, la mort qu’elle apporte. La guerre que vous n’avez pas empêchée et dont vous êtes en conséquence tout aussi responsables que les autres. »</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Quand nous nous précipitons dans la salle, il a joint le geste à la parole.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Il danse.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Mais ça ne ressemble en rien à ce que j’ai pu lui voir faire chez lui. Une façon terrifiante de danser, démesurée, des contorsions délirantes. Mu par la rage et le désespoir, il se jette de gauche à droite, membres disloqués, aussi flasques que ceux d’un mort. Cette danse ne cherche pas à restituer la guerre, pas du tout, elle <em>est</em> la guerre.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">À la vue du champ de bataille qu’il fait naître sous leurs yeux, des horreurs qu’il les force à voir, les spectateurs ont un mouvement de recul.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Pauvre public, venu se distraire dans l’espoir de faire part à des amis du privilège rare qu’il y a à assister à une chorégraphie enchanteresse donnée par la sixième merveille du monde !</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/02/77180840.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212847" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/02/3784915574.png" alt="CvA4.png" /></a>Pétrifiés pour ainsi dire dans leurs fauteuils, remplis d’aversion mais le souffle coupé, les gens regardent un soldat de la Grande Guerre, un soldat de toutes les guerres, chaque jeune homme tombé au combat. Il bondit par-dessus les cadavres de ses camarades. À chaque fois qu’une grenade explose, il se laisse tomber, puis se relève, s’efforce de reboucher une fosse commune avec de la terre saturée de sang, qui, en caillots de boue, s’agglomère à ses pieds. Par ailleurs, blessé, moribond qu’il est, il court, évite un tank ; recrachant le gaz moutarde, il arrache ses habits qui, au bout d’un moment, ne sont plus que loques, collées dirait-on à sa peau. Pourtant : il ressuscite, se redresse d’un bond et se remet à danser, à danser ; tournoyant, il nous entraîne, qu’on le veuille ou non, le long de ruines et de vies dévastées, se débattant avec ses muscles d’acier, éclairs luminescents. Fuir, il veut fuir, créature aérienne, fuir pour échapper à l’irrévocable fin.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Dans cette salle, un homme met toutes ses forces à danser contre la mort, luttant pour rester en vie.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Sur les dernières mesures, il s’immobilise de tout son long sur le sol.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Personne n’applaudit.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Avec raison puisque ce n’est pas encore fini.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Monsieur se relève et reprend son souffle. Il gagne alors un côté de la scène et revient en portant deux rouleaux de velours qu’il avait cachés derrière un rideau.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria, serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family
Alexandre Cauchoishttp://jevisauhavre.hautetfort.com/about.htmlLe Phare : Programme de mars 2015tag:jevisauhavre.hautetfort.com,2015-02-25:55668052015-02-25T15:33:53+01:002015-02-25T15:33:53+01:00 JeVisAuHavre.fr vous propose le programme du Centre national chorégraphique...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #00ccff;">JeVisAuHavre.fr vous propose le programme du Centre national chorégraphique du Havre, pour le mois de mars 2015.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><img id="media-4920367" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/02/02/2664918877.png" alt="logo le phare.png" />Retrouvez les éléments <a id="media-4920366" href="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/02/00/3674328208.pdf">ici (en format PDF)</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Le Phare, 30 rue des Briquetiers, Le Havre. Téléphone : 02 35 26 23 00.</span></p>
GOUTTES D'EAUhttp://gouttesdo.hautetfort.com/about.htmlMa vietag:gouttesdo.hautetfort.com,2014-12-01:55014112014-12-01T15:04:00+01:002014-12-01T15:04:00+01:00 Normal 0 0 1 685 3908 32 7 4799 11.1539...
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Ce petit historique personnel<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pour éclairer<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>l’intérêt de la lecture d’une autobiographie qui surprendra plus d’une fois par son contenu autant que sa forme, et a le mérite d’apporter incidemment une belle pierre dans le jardin de la défense du droit des femmes à disposer<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de leur vie.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;">La vie d’Isadora n’a pas été un chemin couvert de pétales de roses. Elle est née en 1877 à San Francisco au sein d’une fratrie de quatre enfants, abandonnée par le père. Sans grandes ressources, sa mère élève et éduque seule ses enfants. L’évocation de la figure maternelle est constante, cette femme de caractère, d’une grande sensibilité artistique, compense les manques du foyer par une ouverture intellectuelle et<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>esthétique sans limites. On a faim chez les Duncan, mais les soirées sont poétiques et musicales. La jeune Isadora semble animée d’une vivacité et d’une énergie sans réserve. L’extravagance maternelle se substitue largement<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>au cadre rigide des écoles d’alors<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(nous sommes à la fin du XIXe siècle), elle apporte en revanche à la fois la liberté de se réaliser et l’exigence du perfectionnisme créatif.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ce sont des valeurs absolues qu’elle va défendre toute sa vie.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;">L’exercice d’écriture de Mémoires est difficile. Quel qu’en soit l’initiateur, les pièges y sont nombreux. Comment dérouler scrupuleusement le cheminement accompli quand on occupe la double position de sujet et d’objet ? Comment résister à l’oubli,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> de reconnaissance ? Qui peut prétendre savoir extraire et rapporter la Vérité d’une suite passionnée de faits, d’événements et de témoignages alors qu’on est encore en plein milieu de la route ? Car Isadora est morte jeune (cinquante ans) sans avoir renoncé à l’intensité de ses actes ni<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de ses idées. Elle le sait bien et confie dans sa préface : <em>« Aucune femme n’a jamais dit<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la vérité de sa vie. Les autobiographies de la plupart des femmes célèbres sont une série de relations de leur existence extérieure, de détails et d’anecdotes futiles, qui ne donnent aucune idée de leur vie véritable. Quant aux grands moments de joie et de détresse, elles gardent à leur égard un étrange silence. » </em><span style="font-style: normal;">( Page 10)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;">Qu’on n’attende donc pas ici un récit véridique, mais plutôt un exposé dont le but avoué repose sur l’éclairage de sa passion, le renouveau de la chorégraphie et par-dessus tout l’alliance charnelle quasi mystique entre musique et mouvements. Elle s’appuie sur la culture hellénistique: rétrospectivement, les expériences de la fratrie pour alimenter son<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>inspiration aux sources du Parthénon prêtent à sourire.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Sa première liberté, si chère, est de rejeter toutes les contraintes du ballet<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>classique.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Par extension pourrait-on dire, elle rejette aussi toutes les obligations du code moral de la société de l’époque. De sa vie privée, Isadora<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ne fait pas mystère, même si elle s’autorise des « impasses » comme nous disions autrefois à propos de sujets qui ne semblaient pas mériter nos efforts. Il est probable que la rumeur publique conserve en mémoire le fracas des scandales qui ont émaillé sa biographie : amours passantes, unions éphémères, la perte de ses enfants et les circonstances inouïes de son fatal accident. Isadora mentionne encore et justifie sa haine des liens juridiques matrimoniaux. Elle<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>s’oblige à raconter<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>les bouleversements<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>angoissants des enfantements et la joie céleste que l’innocence et la vitalité des enfants procurent, elle en vient aux moments douloureux de leur perte, et les mots ne mentent pas quand ils hurlent l’horreur du chagrin. Ce sont des passages où elle ose encore se mettre à nu, et ce courage est touchant ô combien et reste universel.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;">Isadora Duncan a-t-elle contribué à dénouer le carcan<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>qui entravait les destins des femmes,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>comme ses contemporaines Suzanne Valadon, Camille Claudel, Colette, Eléonore Duse,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dont elle fut l’amie,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et tant d’autres ?<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><strong><em>Ma vie<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></em></strong><span style="font-weight: normal; font-style: normal;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>retrace ses combats publics et privés et constitue un témoignage à verser au profit des combats pour la défense de la liberté des femmes. Mes réserves s’appliqueront en revanche à pointer les lourdeurs de la traduction,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>les répétitions trop fréquentes du mot Art, même s’il est le leitmotiv de son auteur. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://gouttesdo.hautetfort.com/media/01/00/3696420632.jpeg" target="_blank"><img id="media-4780456" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gouttesdo.hautetfort.com/media/01/00/3736682215.jpeg" alt="Ma vie157.jpeg" /></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"> </p><p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:DocumentProperties> <o:Template>Normal</o:Template> <o:Revision>0</o:Revision> <o:TotalTime>0</o:TotalTime> <o:Pages>1</o:Pages> <o:Words>20</o:Words> <o:Characters>114</o:Characters> <o:Lines>1</o:Lines> <o:Paragraphs>1</o:Paragraphs> <o:CharactersWithSpaces>140</o:CharactersWithSpaces> <o:Version>11.1539</o:Version> </o:DocumentProperties> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:DoNotShowRevisions/> <w:DoNotPrintRevisions/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:UseMarginsForDrawingGridOrigin/> </w:WordDocument></xml><![endif]--> <!--StartFragment--></p><p class="MsoNormal">Ma vie</p><p class="MsoNormal">Isadora Duncan</p><p class="MsoNormal">Poche folio<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>2013</p><p class="MsoNormal"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Édition originale 1928 puis en 1932 par Gallimard pour la traduction française de Jean Allary.</p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><span class="Apple-style-span" style="line-height: 16px;">J’ai recherché et visionné grâce aux médias actuels<span> </span>des documents relatifs à ses chorégraphies, ils illustrent les pages où elle exprime ses recherches.<span> Voici en partage les adresses de deux vidéos :</span></span></p><p class="MsoNormal"><span class="Apple-style-span" style="line-height: 16px;"><span> <!--[if gte mso 9]><xml> <o:DocumentProperties> <o:Template>Normal</o:Template> <o:Revision>0</o:Revision> <o:TotalTime>0</o:TotalTime> <o:Pages>1</o:Pages> <o:Words>21</o:Words> <o:Characters>120</o:Characters> <o:Lines>1</o:Lines> <o:Paragraphs>1</o:Paragraphs> <o:CharactersWithSpaces>147</o:CharactersWithSpaces> <o:Version>11.1539</o:Version> </o:DocumentProperties> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:DoNotShowRevisions/> <w:DoNotPrintRevisions/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:UseMarginsForDrawingGridOrigin/> </w:WordDocument></xml><![endif]--> <!--StartFragment--></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"><a href="http://faisceau.a.f.f.unblog.fr/files/2010/04/isadoraduncan.wmv"><span class="Apple-style-span" style="color: #000000; line-height: normal; -webkit-text-decorations-in-effect: none;">http://youtu.be/Kq2GgIMM060</span></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"><a title="Isadora Duncan danse" href="http://youtu.be/Kq2GgIMM060" target="_blank"> </a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: 16px;"><span><span class="Apple-style-span" style="line-height: 16px;"><span><!--EndFragment--></span></span></span></span></p><p class="MsoNormal"><span class="Apple-style-span" style="line-height: 16px;"><span><!--EndFragment--></span></span></p><p class="MsoNormal"><span class="Apple-style-span" style="line-height: 16px;"><span> </span></span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></p><p><!--EndFragment--></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></p><p><!--EndFragment--></p>
Alexandre Cauchoishttp://jevisauhavre.hautetfort.com/about.htmlChorégraphie : Yan Raballand au Havre mercredi 10 septembretag:jevisauhavre.hautetfort.com,2014-09-05:54409982014-09-05T11:15:30+02:002014-09-05T11:15:30+02:00 ATELIER DE DANSE / LE HAVRE / 8€ Le Phare, Centre chorégraphique...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">ATELIER DE DANSE / LE HAVRE / 8€</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #00ccff;"><img id="media-4679164" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/02/01/2253438591.png" alt="7d2ed86f796f44cb885968f3148722a8.png" />Le Phare, Centre chorégraphique national, reçoit Yan Raballand.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Une fois par mois Masterphare vous permet d’expérimenter, au Havre et à Rouen, sous forme ludique et sans pré-requis l’univers d’un chorégraphe. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir de technique ou de savoir danser. Les ateliers sont ouverts à tous publics. Prévoyez une tenue confortable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Le chorégraphe parle de la création sur laquelle il travaille actuellement, <em>Sens</em>. "Avec <em>La promenade dans nos serres</em>, Francis Ponge parle des mots, des lettres, de la langue et des sons comme j’aimerais parler du mouvement, des sensations et du geste."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Il évoque ainsi le texte <em>La Promenade dans nos serres</em>, de francis Ponge : « O draperies des mots, assemblages de l'art littéraire, ô massifs, ô pluriels, parterres de voyelles colorées, décors des lignes, ombres de la muette, boucles superbes des consonnes, architectures, fioritures des points et des signes brefs, à mon secours ! Au secours de l'homme qui ne sait plus danser, qui ne connaît plus le secret des gestes, et qui n'a plus le courage ni la science de l'expression directe par les mouvements. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Inscription par téléphone au 02 35 26 23 00 / par mail à : contact@lephare-ccn.fr. </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre, 30 rue des Briquetiers, Le Havre. Atelier de danse mercredi 10 septembre de 18h30 à 20h30. Tarif : 8€. Carnet de 4 Masterphares : 25€.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Vidéo : Yan Raballand, à Clermont-Ferrand, en 2010.</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/188gMDiXlaw?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
icnidhttp://anvedj.hautetfort.com/about.htmlPrêcher dans le déserttag:anvedj.hautetfort.com,2012-10-06:48572252012-10-06T23:52:16+02:002012-10-06T23:52:16+02:00 Remettre en cause des décennies d'habitudes, de certitudes,...
<p> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Remettre en cause des décennies d'habitudes, de certitudes, d'avantages acquis, de dérogations, d'apprentissages, de sélections, ce n'est pas évident.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Dans un pays dont l'histoire fourmille d'excommunications, de guerres, de persécutions, d'interdits, de ségrégations, de discriminations, dont l'administration excelle dans l'art de se plaindre, tout en méprisant le public, ce tricheur, ce menteur, coupable de tous les maux, et j'en passe, … Dans un pays dont les querelles intestines se règlent souvent de manière violente. Dans un pays où le principe d'autorité, donc la pression du pouvoir, est considérée comme la meilleure manière d'être obéi. Dans un pays où le mensonge est roi, et devient même un moyen de droit, que peut espérer celui qui ose croire à la valeur de principes comme l'égalité ou la liberté. Le comportement de tous les jours est gouverné pour la foule par l'art de faire le caméléon, fonctionnaire pointilleux et hargneux derrière son bureau, personnage charmant et dévoué à l'extérieur, sourd, aveugle et muet à tout ce qui se passe dans les couloirs, dénonciateur des errements de notre société à l'extérieur. Ce n'est pas pour rien que les jésuites sont célèbres chez nous.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Une telle situation est ingérable, car elle ne fédère pas une société, elle n'offre pas d'avenir à long terme, car ses membres sont incapables d'analyser de manière lucide ce qui les mènent à la ruine. Chaque fois qu'un groupe devient influent, il se trouve gangrené par des émissaires des groupes déjà installés sur le marché pour le détourner de ses objectifs, au minimum, quand il ne s'agit pas de le pourrir de l'intérieur s'il se trouve gênant pour une équipe plus influente.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le phénomène s'analyse bien dans le domaine judiciaire au sein duquel tout est régi par une hiérarchisation qui se réfère, pour cause de continuité, dira-t-on, à l'Ancien Régime. Le système est asservi au pouvoir exécutif qui fournit et contrôle les outils judiciaires. Que ce soit le recrutement, l'avancement, mais aussi l'environnement, les activités annexes, les professions auxiliaires, rien n'est laissé au hasard. Dans ce cadre, seul le temps vous donne un peu de liberté, et à un âge où il est trop tard pour se révolter. Celui qui se trouve face au système judiciaire est analysé selon des critères dont seul le système judiciaire a la clef, il n'est pas autorisé à se défendre, il participe à un spectacle dont la chorégraphie est imposée, et qui le tolère seulement comme spectateur, à condition qu'il se taise. De ce fait, les mécontents sont légions, et les victimes innombrables, mais elles sont isolées, chacune avec leur histoire, et dans une mélasse dont rien ne peut les sortir. Quelques individus sont bien conscients que pour faire face, il faut s'organiser, mais il faut pour ce faire avoir des intérêts communs, des objectifs précis, des adversaires désignés et des moyens humains qui ne sont pas si disponibles qu'il y paraît. En effet, il est extrêmement simple de dissoudre des groupes sur qui les moyens de pressions sont énormes : par l'emploi, le leur ou celui des familles, par le logement, par ce que loyer se paye, par les condamnations, dont le système a le monopole et l'exclusivité, par la ségrégation, l'isolement qui peut aller jusqu'à l'enfermement psychiatrique, et autres droits exorbitants.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Il est donc nécessaire de rejoindre des structures organisées, liées à des organismes extérieurs permettant d'être soutenu, reconnu, sur lesquelles s'appuyer en cas de nécessité urgente, et pour éviter ou limiter les efforts inutiles. Militer petit sur des sujets où le débat permet ensuite de dériver vers les abus des autres domaines. Par ailleurs, il est toujours possible d'être porteur d'une action locale précise, éducative, donc susceptible d'apporter une reconnaissance locale donc une meilleure crédibilité. Même les organismes internationaux peinent à mettre en évidence les abus subis par la population française, c'est donc en étant très précis dans la constitution des dossiers, en évitant les imprécations, mais en étant disponibles au bon moment, que nous pourrons mettre le doigt où cela fait mal, et la maille rongée emportera tout l'ouvrage.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Toute cuirasse a ses défauts, celle de l'abus d'autorité s'appuie sur le loi du silence, la peur des représailles, les menaces et la persécution, de ce fait, les preuves abondent, jusque dans les bureaux de l'administration judiciaire. Par exemple, les CSM publie les poursuites contre les magistrats, mais jamais les actions faites pour dédommager les victimes des errements constatés. Celui qui peut relier une poursuite du CSM à une fraude judiciaire dont il a été victime possède donc un outil qu'il faut chercher comment exploiter. Même chose pour des arrêts de cassation, mais aussi pour d'autres actes des multiples corporations du droit. À bon entendeur, … !!!</p><p> </p>
GreggoryEesshttp://www.monsieurbashung.com/about.htmlApache- Création 2013tag:www.monsieurbashung.com,2012-10-02:48527252012-10-02T17:43:00+02:002012-10-02T17:43:00+02:00 Bonjour à tous les Indiens, Un nouveau spectacle de danse...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-3773056" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.monsieurbashung.com/media/01/02/1057757688.jpg" alt="DesdefisareleverPierreTerrasson60.jpg" width="496" height="330" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000; background-color: #993300;"><span style="background-color: #ffffff;">Bonjour à tous les Indiens,<br /></span></span></p><p><span style="color: #000000; background-color: #993300;"><span style="background-color: #ffffff;">Un nouveau spectacle de danse est actuellement en préparation autour de l'oeuvre d'Alain Bashung. Il sera le fruit d'une rencontre entre le chorégraphe Hamid Ben Mahi et le guitariste </span></span><span style="color: #000000; background-color: #993300;"><span style="background-color: #ffffff;"><span style="color: #000000; background-color: #993300;"><span style="background-color: #ffffff;">virtuose </span></span> Yann Péchin, fidèle musicien de notre regretté Apache. </span></span></p><p><span style="color: #000000; background-color: #993300;"><span style="background-color: #ffffff;">Je vous laisse découvrir dans l'article qui suit, les origines, les ambitions, le fond et la forme de ce "concert corporel" . <br /></span></span></p><p><span style="color: #000000; background-color: #993300;"><span style="background-color: #ffffff;"><br /></span></span></p><blockquote><h4><span style="color: #ffffff; background-color: #993300;"><em><strong>Ancien Titre : Des Défis A Relever</strong></em></span></h4><p><em>Pièce chorégraphique pour sept danseurs<br /> Sur les oeuvres musicales d’Alain Bashung</em></p><p>Apache n’est pas une biographie d’Alain Bashung, encore moins le récit de ses morceaux. Apache est la réunion de deux cultures en apparence contrastées : le Rock et le Hip Hop. Les danseurs nous racontent l’histoire d’une communauté résolument inscrite dans notre présent. Au sein du groupe, les codes et les repères sont admis. Mais quelle communauté reste inerte aux sentiments, aux débordements de ses individus ? Au son des volutes rock, les corps hip hop se métamorphosent, développent une gestuelle nouvelle, marquée par la présence de l’autre. Jalousie, amertume, tendresse…</p><p>Les nappes sonores, si caractéristiques au monde de Bashung, accompagnent ce concert corporel. Les oeuvres musicales du chanteur, réadaptées par ses propres musiciens, constituent la toile de fond de cette histoire, en dessinent le cadre. Les protagonistes d’Apache sont comme chargés d’un passé et d’un avenir communs, d’un cercle vertigineux dont ils peinent à se défaire.</p><p>C’est l’occasion de décloisonner la danse hip hop, d’oser braver les tabous de la culture urbaine (sensualité, sexualité, fragilité…), de poursuivre le métissage des danses, d’amener les publics à appréhender différemment la danse hip hop, à avoir une autre vision, une meilleure approche de l’univers artistique du chorégraphe.</p><h4><strong>Création le 19 janvier 2013 au Théâtre Louis Aragon de Tremblay-en-France.</strong></h4><br /><p>“ Une rencontre au sommet, un concert corporel hip hop et électrique : c’est ce que proposent le chorégraphe Hamid Ben Mahi et le guitariste Yan Péchin. Les volutes, les couleurs ou l’acidité des cordes trouvent dans le mouvement une résonnance particulière. Matières et énergies se croisent, au carrefour des élans vers lesquels Hamid Ben Mahi sait emmener sa danse, creusant depuis plus de dix ans un hip hop singulier. Cette rencontre improbable avec le guitariste de Bashung nourrit la recherche du chorégraphe autour de l’univers du chanteur, point de départ de sa prochaine création en janvier 2013 au Théâtre Louis Aragon.”<br /> Production : Cie Hors Série, en résidence au Théâtre Louis Aragon, scène conventionnée danse de Tremblay-en-France, avec le soutien du département de la Seine-Saint-Denis.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3773158" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.monsieurbashung.com/media/00/00/1132517243.jpg" alt="Bashung l'Apache.jpg" width="300" height="393" /></p></blockquote><p> </p><p>Un programme plutôt alléchant, n'est-ce-pas ? Et bien sûr, un immense plaisir de voir Yann Péchin, l'Avant Dernier Mohican, associé à ce projet et faire ainsi perdurer la mémoire d'Alain Bashung.</p><p>Vous trouverez, cet article, les partenaires, les dates et les lieux de la tournée "Apache" sur le site de la Compagnie Hors Série ici: <a title="Hors Série" href="http://www.horsserie.org/" target="_blank">http://www.horsserie.org/</a></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: right;">A bientôt, Olivier,</p>
Greg Armatoryhttp://dartetdamour.hautetfort.com/about.htmlGlitter in the Air par Pinktag:dartetdamour.hautetfort.com,2012-08-01:48027182012-08-01T10:15:00+02:002012-08-01T10:15:00+02:00 T’as aimé…ou pas T’as tout lu, tout vu, tout...
<p style="text-align: center;"><em><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/j9x0vLBMQVw" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em><span style="background-color: #ffffff;">T’as aimé…ou pas</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em><span style="background-color: #ffffff;">T’as tout lu, tout vu, tout entendu…ou pas</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em><span style="background-color: #ffffff;">Peu importe, post un com et like la page pour dire que tu existes car ton avis est important pour moi, mais aussi pour le futur de ce blog, un gros merci d’avance !</span></em></span></p>
Métis'Sageshttp://koralmetissage.hautetfort.com/about.htmlDanse africaine - avec Tinatag:koralmetissage.hautetfort.com,2012-03-18:46425982012-03-18T19:45:00+01:002012-03-18T19:45:00+01:00 Merci à Tina pour cette belle rencontre !
<p style="text-align: center;"><br /><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/541fDo_oE3I?feature=oembed" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Merci à Tina pour cette belle rencontre !</span></em></span></p><p> </p>
Métis'Sageshttp://koralmetissage.hautetfort.com/about.htmlTravail de la danse africaine - avec Tinatag:koralmetissage.hautetfort.com,2012-03-18:46423852012-03-18T16:57:00+01:002012-03-18T16:57:00+01:00
<p style="text-align: center;"><br /><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/ELqyZwjtht4?feature=oembed" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Métis'Sageshttp://koralmetissage.hautetfort.com/about.htmlUne autre version de Sipiri (par le chœur Kokopelli)tag:koralmetissage.hautetfort.com,2011-08-04:36941472011-08-04T13:50:00+02:002011-08-04T13:50:00+02:00 Une version de Sipiri intéressante à écouter et à observer. La...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Une version de Sipiri intéressante à écouter et à observer. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">La chorégraphie n'est pas simple.</span></p><p style="text-align: center;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/XXI2eQ5Aqyo?feature=oembed" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><span style="font-size: large;"><br /><br /></span></p>
Métis'Sageshttp://koralmetissage.hautetfort.com/about.htmlSipiritag:koralmetissage.hautetfort.com,2011-05-30:36261062011-05-30T08:29:00+02:002011-05-30T08:29:00+02:00 Rodrigues 2007
<p style="text-align: center;"> Rodrigues 2007<br /><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/tIgUyg52KjY?feature=oembed" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlElsa Darciel en Francis Parker Yockey: De Vlaamse danslegendetag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-05-30:35869132011-05-30T00:05:00+02:002011-05-30T00:05:00+02:00 Elsa Darciel en Francis Parker Yockey: De Vlaamse danslegende Prof. Dr....
<div class="divTitreArticle"><h2 style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Elsa Darciel en Francis Parker Yockey: De Vlaamse danslegende</span></h2><h2 style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;">Prof. Dr. Piet TOMMISSEN</span></h2><h2 style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;">Ex: <a href="http://mededelingen.over-blog.com/"><span style="color: #c0c0c0;">http://mededelingen.over-blog.com/</span></a></span></h2></div><div class="contenuArticle"><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-3050952" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1185219203.jpg" alt="Darciel%20E.jpg" />Elsa (niet: Elza) Dewette zag op 12 april 1903 te Sint-Amandsberg bij Gent het levenslicht. Ze was de kleindochter van Eduard Blaes (1846-1909), een verdienstelijke componist, dirigent en muziekleraar, bij wie haar vader pianoles had gevolgd. Afgaande op haar eigen getuigenis hoorde ze haar vader en haar grootvader vaak discuteren over de filosoof Friedrich Nietzsche (1844-1900), over de dichter Heinrich Heine (1797-1856) en over de beroemde componist Richard Wagner (1813-1883). Volgens haar latere leerling Oscar Van Malder, zouden die discussies "een diepgaande invloed uitoefenen op haar later leven en werken"; verheft hij een hypothese niet tot de rang van een feit?</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Vader Dewette, ingenieur van opleiding en onderdirecteur bij de Telefoon te Brussel, kreeg bij het uitbreken van W.O. I het bevel, de plannen van het telefoonnet van de provincie Brabant in veiligheid te brengen. Dat verklaart wellicht waarom hij met zijn gezin naar Engeland is uitgeweken. In ieder geval vestigde hij zich na heel wat ronddolen in een woning in een buitenwijk van Londen. Via een zus van de later wereldberoemd geworden historicus Arnold Toynbee (1889-1975), een goede bekende van vader Dewette, geraakte Elsa op de elitaire Kensington Highschool.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Haar peter, de bekende etser Jules De Bruycker (1870-1945), bewoonde hetzelfde gebouw als het gezin Dewette; hij enthousiasmeerde Elsa voor de plastische kunsten. <span lang="fr-FR">Anderzijds schijnt de eminente Zwitserse avant-garde kunstenaar Emile Jaques-Dalcroze (1865-1950) haar op school het abc van de muziek én de basisgedachten van de eurytmie te hebben bijgebracht. Pianoles volgde ze bij miss Barber, een oud-leerlinge van de grote Johannes Brahms (1833-1897) en verwant met de Amerikaanse componist Samuel Barber (1910-1981).</span> Doch die artistieke impulsen verhinderden haar blijkbaar niet, zich voor de exacte wetenschappen te interesseren. In een interview vertelde ze het ingangsexamen chemie van de universiteit van Londen probleemloos overleefd te hebben. </span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Elsa bleef na de oorlog nog een jaar in Londen, om haar middelbare studies af te sluiten. Helaas werd dat einddiploma in België niet erkend. Van lieverlede kwam ze in een Franstalige Brusselse school terecht en dat werd een fiasco, want in Engeland had ze haar Frans verleerd! In oktober 1920 schakelde ze over naar de (eveneens Franstalige) Academie en volgde er drie jaar tereke als dagstudente de lessen van de in Watermaal-Bosvoorde woonachtige symbolistische schilder Constant Montald (1862-1946). Op een bepaald ogenblik kreeg August Vermeylen (1872-1945) het er zwaar te verduren: zijn inzet voor de vernederlandsing van de Gentse universiteit werd door zijn franskiljonse collegae, waaronder de beroemde architect Victor Horta (1861-1947), de directeur, niet geappreciëerd. Elsa nam het voor hem op en werd aldus van vandaag op morgen populair in Vlaamse studentenmiddens: ze werd tot penningmeester van de afdeling Brussel van het Diets Studentenverbond gebombardeerd, een functie die ze vier jaar heeft waargenomen.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Van 1924 tot in 1931 was Elsa Dewette als tekenares tewerk gesteld bij een weekblad voor dames, voor hetwelk ze tevens de bekende acteur Douglas Fairbanks (ps. van Elton Ulman; 1883-1939) en de als "de kleine verloofde van Amerika" bekend staande actrice Mary Pickford (ps. van Gladys Smith; 1893-1979) geïnterviewd heeft. In 1922 gebeurde echter iets dat haar leven een beslissende wending zou geven: toevallig woonde ze in de Parkschouwburg te Brussel een optreden bij van Isadora Duncan (1877-1927). De schok was dermate groot dat ze daarna drie dagen met koorts te bed heeft gelegen!</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">De gracieuze bewegingen van Isadora Duncan, waarin de danseres als het ware haar ziel blootlegde, konden de zich voor danskunst interesserende Elsa Dewette niet onverschillig laten; ze realiseerde zich te maken te hebben met een concrete toepassing van de danshervorming die Jean Georges Noverre (1727-1810) gepredikt en wiens <em>Lettres sur la danse et sur les ballets</em> (1760) ze bestudeerd had. Na de danseres in Brussel aan het werk te hebben gezien, heeft ze met haar een paar gesprekken gevoerd op haar kamer in het Brusselse hotel Métropole aan het de Brouckèreplein. Meer nog: met de opbrengst van de verkoop van geërfde aandelen kon ze in 1927 in Nice bij haar idool dansles volgen. Wie weet hoe haar leven zou verlopen zijn, mocht de beroemde sterdanseres niet in de loop van datzelfde jaar zijn overleden?</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Elsa's besluit lag hoe dan ook reeds vast: ze wou en ze zou met een eigen dansschool van start gaan. De ouders waarschuwden haar: waarom een veilig bestaan aan een onzekere toekomst opofferen? Vandaar dat het tot 1930 geduurd heeft alvorens de grote stap gezet werd. Aan de Folkwangschule in Essen heeft ze een zomercursus gevolgd bij Kurt Jooss (1901-1979), eerst leerling en dan assistent van Rudolf Laban von Vàralja, beter beken als Rudolf von Laban (1879-1958), wiens theorie hij in de de praktijk toepaste; ze was vergezeld van twee dames die in Vlaanderen ook hun weg als danseres hebben gemaakt: Lea Daan (ps. van Paula Gombert; 1906-1995) en Isa Voss (ps. van Maria Voorspoels; 1909-1939).</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">In 1930 bracht Elsa op de voorgevel van haar woning (Kruisstraat 8 te Elsene) een koperen plaat aan met de indicatie: "Elsa Darciel - School voor Eurythmie". Bijgevolg moet ze rond die tijd voor het pseudoniem Darciel geopteerd hebben. Sommige auteurs beweren dat die schuilnaam door haar leerlingen bedacht werd. <span lang="fr-FR">Elsa's eigen versie klinkt logischer: de naam zou afgeleid zijn van d'Arcielle, de naam van een oud-tante die in de tijd van de Franse Revolutie leefde.</span></span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span lang="fr-FR">Toen in 1932 vrij regelmatig gemiddeld vijftien leerlingen opdaagden, besloot de nieuwbakken Darciel alles op alles te zetten: ze huurde in Brussel de zaal van het Paleis voor Schone Kunsten (thans: Bozar) af! Maurits Wynants schrijft: "Het werd een triomf</span><span lang="fr-FR">.</span><span lang="fr-FR">" Geen wonder dat ze de krachttoer in 1934 herhaalde, dit keer met een eigen creatie van het ballet</span> <span lang="fr-FR"><em>Heer Halewijn</em></span> <span lang="fr-FR">op muziek van de door de musicoloog Charles Van den Borren (1872-1966) aangepaste Boergondische Hofdansen.</span> De pers jubelde: "Een nieuwe vorm van dans met internationale allures is in België geboren."</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-3050939" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2087351936.jpg" alt="dansku4.jpg" />Daarna volgde de grote stap, die erop gericht was gans Vlaanderen te veroveren. Met Herman Teirlinck (1879-1967) als animator begon in Aalst een ware triomftocht. Het heeft geen zin de vele successen op te sommen, daar ze in de kranten breed uitgesmeerd zijn geworden. De uitzondering bevestigt de algemene regel en dus maak ik twee uitzonderingen: in 1939 voerden op de Grote Markt te Kortrijk 1.500 danseressen en dansers 10 dagen lang het <em>Vredesspel</em> op en in 1944 grepen talrijke opvoeringen van <em>Tijl Uilenspiegel</em> op muziek van Richard Strauss (1864-1949) plaats. Bij de Bevrijding kende haar vader moeilijkheden omdat een hogere Duitse officier hem een bezoek had gebracht (cf. <em>infra</em>). Zij zelf reisde begin 1946 naar de U.S.A., bezocht er in diverse steden familieleden en vrienden, en hield lezingen in de Engelse taal (cf. <em>infra</em>).</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Na haar terugkeer einde 1947 begon - <em>dixit</em> Jacques De Leger (°1932) - "haar belangrijkste creatieve periode". Inderdaad, van 1952 af trad ze, dit keer in opdracht van de dienst Volksontwikkeling, overal in den lande op en monteerde ze balletuitzendingen voor de televisie. Bovendien gaf ze aan diverse scholen onderricht in bewegingsleer. In 1965 hield ze het voor bekeken: ze had in de loop der voorbije 35 jaar niet minder dan 400 balletavonden georganiseerd en zowat 35 grote balletten gecreëerd! <span lang="fr-FR">Doch zonder dralen vatte ze de studie van de Spaanse taal aan, die ze na vijf jaar afsloot.</span> Ook maakte ze van een haar in december 1963 door de universiteit van Cambridge afgeleverd diploma gebruik om geïnteresseerde E.E.G.- ambtenaren Engels bij te brengen.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Op 89-jarige leeftijd werd in Tervuren haar huurcontract opgezegd en stond Elsa op straat. Toen heeft iemand ervoor gezorgd dat haar archief niet op het stort belandde.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Zelf belandde ze op een eenpersoonskamer in Ukkel, terwijl haar bezittingen (vooral de bibliotheek) bij een hulpvaardige ziel terechtkwamen en sindsdien verdwenen zijn. Uiteindelijk kwam ze in het rusthuis Weyveldt in Hofstade (bij Aalst) terecht, alwaar ze begin 1998 vreedzaam overleden is.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Deze aflevering steunt uitsluitend op de voortreffelijke biografie van K. Coogan, <em>Dreamer of the Day. Francis Parker Yockey and the Postwar Fascist International (</em>Brooklyn, NY: Autonomedia, 1999, 644 p.)</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-3050943" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3899011255.jpg" alt="yockey.jpg" />F.P. Yockey werd in 1917 in Chicago geboren. Al vroegtijdig ontpopte hij zich als een goede pianist en gold hij als een begaafde humorist. In de herfst van 1934 kwam hij op de University of Michigan (Ann Arbor) terecht. Hier werd hij uit een Saulus een Paulus, d.w.z. hij gaf zijn pro-communistische overtuiging prijs en werd bij wijze van spreken een Amerikaanse nazi. Die ommezwaai wordt toegeschreven aan zijn lectuur van <em>Der Untergang des Abendlandes,</em> het tweedelige <em>opus magnum</em> van de Duitse historicus en niet-nazi Oswald Spengler (1880-1936), doch het is een uitgemaakte zaak dat hij door de spengleriaans getinte <em>Kulturgeschichte der Neuzeit</em> (3 delen; 1927-31) van de Oostenrijkse Jood Egon Friedell (eig. Friedmann; 1878-1938 [zelfmoord]) tot de overtuiging was gekomen, dat niet materiële factoren, doch ideeën het historisch verloop bepalen. De ironie van het lot heeft dus gewild dat twee eminente Europese niet-nazis onrechtstreeks een Amerikaanse nazi hebben voortgebracht!</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Wat er ook van zij, in 1936 schakelde Yockey over naar de katholieke Georgetown University (Washington); hij immatriculeerde in het aan deze universiteit verbonden Center for Strategic and International Studies. Als reden geeft Coogan zijn belangstelling op voor het verband tussen internationaal recht en buitenlandse politiek. Meteen begon hij zich te begeesteren voor de geopolitiek, meer bepaald voor de doctrine die Karl Haushofer (1869-1946) verkondigde en die door één van zijn professoren, de pater jezuïet Edmund Aloysius Walsh (1885-1956), bestreden werd. Interessant om weten: diezelfde pater doceerde ook - andermaal afwijzend - over de theorieën van de hoger vermelde Carl Schmitt. Voor de tweede keer zorgde de ironie van het lot voor een verrassing: na W.O. II heeft Yockey zowel Haushofer als Schmitt misbruikt.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Zijn diploma behaalde Yockey <em>cum laude</em> in 1941 aan de rechtsfaculteit van de door jezuïeten gerunde Loyola University (Chicago), na tussendoor aan de Northwestern Law School (Chicago) college te hebben gelopen. Al dan niet onder schuilnaam geraakte hij bij rechtse initiatieven betrokken. Er mag niet uit het oog worden verloren dat rechts en zelfs fascisme op dat ogenblik ook in de U.S.A. nogal wat aanhangers hadden; het is denkbaar dat de optie van de wereldwijd bewonderde industrieel Henry Ford (1863-1947) en deze van de zeer populaire vliegenier Charles Lindbergh (1902-1974) daar niet vreemd aan zijn geweest.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Zoals talloze Amerikanen was Yockey gekant tegen de Amerikaanse militaire interventie, wat hem niet belet heeft in mei 1942 soldaat te worden. Maar in "een lijst van deloyale of subversieve personen die door het Sixth Service Command ervan verdacht werden nazis te zijn" figureert Yockeys naam! Op de begrijpelijke vraag "Was Yockey een nazi-spion?" antwoordt Coogan voorzichtig, dat het er de schijn van heeft, dat hij geen "spion in de gebruikelijke zin van het woord" was. Hij is twee maanden voortvluchtig geweest (in de terminologie van het Amerikaanse leger: AWOL = Absent Without Official Leave - in mijn ogen een eufemisme). Niettemin werd hem om geneeskundige redenen op 13 juli 1943 eervol ontslag verleend.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Anno 1946 kreeg Yockey een job aangeboden in een rechtbank in Wiesbaden die zich over de oorlogsmisdaden van tweederangsnazis uit te spreken had.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Het staat nu wel vast dat zijn door zijn overste genoteerde chronisch absenteïsme te maken had én met zwarte-markt-praktijken (sigaretten!) én met het schrijven van artikels tegen de legitimiteit van de processen van Nürnberg. Eind november 1946 werd hij aan de deur gezet. Reeds in 1947 was Yockey evenwel terug in Europa: in het Ierse dorp Brittas Bay schreef hij in zes maanden <em>Imperium. The Philosophy of History and Politics</em>, dat hij onder het pseudoniem Ulrick Varange uitgaf.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ik verzaak aan een poging om dit inhoudelijk zonder Spengler, Schmitt en Haushofer ondenkbaar opus in enkele regels te willen samenvatten. Over de vaak in de illegaliteit opererende neo-nazistische organisaties, die in een soort van Internationale schijnen te hebben samengewerkt, ga ik het evenmin hebben. Niet eens Yockeys curieuze samenwerking met senator Joe McCarthy (1908-1957), de man van de anti-communistische kruistocht in de U.S.A. (<em>mccarthysm</em>) die zelfs de filmacteur Charles Spencer Chaplin (1889-1977) niet spaarde, zijn gesprekken met groten der aarde zoals de Egyptische president Gamel Abdul Nasser (1918-1970) breng ik te berde, zomin als zijn poging om op Cuba Fidel Castro (°1927) te ontmoeten. Het zijn stuk voor stuk themata die niets te zien hebben met het onderwerp van mijn bijdrage. Doch ik kan onder dit sub-kapittel geen streep trekken zonder iets te hebben gezegd over Yockeys einde.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;" align="justify"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span lang="fr-FR">Jarenlang liep hij met vervalste paspoorten rond en kon op die manier de FBI (=</span> <span lang="fr-FR"><em>Federal Bureau of Investigation</em></span><span lang="fr-FR">) telkens om de tuin leiden.</span> Wegens een mechanisch defect werd zijn vliegtuig zekere dag omgeleid en "In de verwarring had hij zijn handtas niet tijdig kunnen meenemen". Zo kon het gebeuren dat het niets vermoedende personeel deze handtas opende om de eigenaar en zijn adres te achterhalen en een resem paspoorten vond met telkens de foto van dezelfde man! Het FBI werd verwittigd maar het heeft nog
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlRemembering Isadora Duncan, Pagan Priestess of Dancetag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-05-29:35868672011-05-29T00:05:00+02:002011-05-29T00:05:00+02:00 Remembering Isadora Duncan: Pagan Priestess of Dance By Amanda...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3050846" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2128719608.jpg" alt="Isadora_Duncan_1.jpg" /></p><p id="BlogTitle"><span style="font-size: x-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Remembering Isadora Duncan:</span><br /><span style="font-size: x-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Pagan Priestess of Dance</span></p><p id="BlogDate"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #c0c0c0;">By Amanda BRADLEY</span></span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #c0c0c0;">Ex: <a href="http://www.counter-currents.com/"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.counter-currents.com/</span></a></span></span></p><p><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em>“In those far-off days which we are pleased to call Pagan, every emotion had its corresponding movement. Soul, body, mind worked together in perfect harmony.”</em>—Isadora Duncan</span></strong></span></p><div id="BlogContent"><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">The life of Isadora Duncan was marked by opposition to every aspect of bourgeois modernity. <!--more-->Born on May 27, 1878, she was devoted to creating a form of dance, religious in nature, worthy of interpreting Greek tragedies and Beethoven’s Ninth Symphony (1). Today she often is celebrated as the creator of “modern dance”; such a description is a misnomer, at best, as her entire life was a conscious revolt against the modern world. Sometimes she turned to the world of Tradition; other times, her revolt was in the wrong direction—toward Communism, for example—but these ideological jaunts are understandable in light of her naivety and idealism.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">A ‘Renaissance of Religion’ Through Dance</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-3050850" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/64695041.jpg" alt="isadora-duncan-head.jpg" />Isadora danced not solely as an art; she aspired to create a “dance which might be the divine expression of the human spirit through the medium of the body’s movement.” Ballet teaches that the central spring of movement is the base of the spine, from which all limbs move. But Isadora thought this produced “artificial mechanical movement not worthy of the soul,” much like an “articulated puppet” (2). After hours standing in meditation, she discovered the true central spring of movement in the solar plexus:</span></strong></p><p style="padding-left: 30px;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">I . . . sought the source of the spiritual expression to flow into the channels of the body filling it with vibrating light—the centrifugal force reflecting the spirit’s vision. After many months, when I had learned to concentrate all my force to this one Centre I found that thereafter when I listened to music the rays and vibrations of the music streamed to this one fount of light within me—there they reflected themselves in Spiritual Vision not the brain’s mirror, but the soul’s, and from this vision I could express them in Dance. (3)</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Isadora had trouble explaining this to adults, even artists, but even the youngest child could understand how to listen to music with the soul. She taught her students to let the inner self awaken within them, and from then on, “even in walking and in all their movements, they possess a spiritual power and grace which do not exist in any movement born from the physical frame, or created from the brain” (4). Her dance was as focused on inward movement as outward. Such children were able to captivate audiences that even great artists could not.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Raised in America, Isadora moved to Europe as a young adult “to bring about a great renaissance of religion through the Dance” (5). Though inspired by the Greeks’ religiosity, she called her style the “Dance of the Future.” Art that is not religious is not art, she said, but mere merchandise.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Isadora’s interest in paganism coalesced when she, her siblings, and mother moved to Greece in 1903. They started wearing Greek tunics and sandals, a tradition Isadora continued for the rest of her life. She briefly had dresses made by Paul Poiret, but later described it as a fall from a sacred to a profane art. She said that a flower in the hands of a woman was more beautiful than if she held all the world’s diamonds and pearls.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">The family bought a piece of land with a view of the Acropolis and started to build a temple based on the Palace of Agamemnon. They planned to rise at dawn and greet the sun with song and dance; spend the mornings teaching the local villagers song and dance and converting them to Greek paganism; meditate in the afternoons; hold pagan celebrations in the evenings; and be vegetarians. They soon realized the impossibility of building such a grand house and of finding water on their land. Instead, they held competitions for the most authentic Greek songs and formed a chorus of boys to create an original Greek chorus (6). They determined to make a pilgrimage after reading the Eleusinian Mysteries and, to propitiate the gods, danced rather than walked the 13-and-a-half-mile trip to Eleusina.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">But the same thing happened in Greece that Isadora experienced her entire life: She ran out of money and abandoned her vision. Fiscal responsibility was unknown to this family of artists; large sums were made from successful tours or generous donors, but quickly spent in extravagance, and the subsequent poverty derailed many plans. Isadora’s success also was interwoven with harsh critiques of her work. The <em>Berlin Morgen Post</em>, for example, ran a Q&A with dance masters titled “Can Miss Duncan Dance?” Isadora’s letter in reply posed the question of whether a dancing maenad whose sculpture was in the Berlin Museum could dance, never having danced <em>en pointe</em> (7).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Isadora’s life was marked by a variety of ventures, which often ended if she had to compromise her art. One started when Cosima Wagner called on Isadora to discuss her late husband’s distaste for ballet and his “dream for the Bacchanal and the Flower Maidens.” And so Isadora went enthusiastically to Bayreuth to create a dance for the Bacchanal in <em>Tannhäuser</em> in 1904. Isadora insisted on dancing in a transparent tunic<em>,</em> despite Cosima’s pleadings. She maintained that women’s bodies were beautiful, and that even in her risqué tunics, her costumes were less vulgar than those of chorus girls. She said she would rather dance nude than walk down the streets in “half-clothed suggestiveness” like American women. One day she couldn’t resist sharing her revelation that “Musik-Drama kann nie sein,” and her tenure at Bayreuth ended when she said the Wagner’s errors were as great as his genius.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Isadora’s first school of dance was started in Grunewald, Germany, and held up the young girls of ancient Sparta as “the future ideal.” She maintained her spiritual vision when founding her second school, in Paris, housed in a temple of dance called the Dionysion. Her vision for the school was inspired by the “Seminary of Dancing Priests of Rome” (the Salii), who “danced before the people for the purification of those who beheld them. . . . with such happy ardour and purity, that their dance influenced and elevated their audience as medicine for sick souls” (8). She planned to build a theatre in which her students would dance the chorus to Greek tragedies:</span></strong></p><p style="padding-left: 30px;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">I pictured a day when the children would wend their way down the hill like Pan Athene, would embark on the river and, landing at the Invalides, continue their sacred Procession to the Panthéon and there celebrate the memory of some great statesman or hero. (9)</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Her school was intended to be the start of a global crusade: Her young adepts would inspire others and eventually change the world. She said once that when rich, she would rebuild the Temple of Paestum and found a college of priestesses of the dance.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-3050855" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3732060389.jpg" alt="isadoraduncan0.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Isadora had two children, a girl by theatre designer Gordon Craig and a boy by Paris Singer, heir to the sewing machine fortune. Like all women, Isadora was more a mother at heart than an artist, and anything else she could do in life paled next to the joy of her children. In describing her daughter’s birth, she said, “Oh, women, what is the good of us learning to become lawyers, painters or sculptors, when this miracle exists? Now I know this tremendous love, surpassing the love of man . . . What did I care for Art! I felt I was a God, superior to any artist” (10). Though her art was often at odds with her romantic relationships and society, her children became her best students. Both were killed in an automobile accident, drowning in the Seine in 1913. Her longing for another child was so immense that she begged a stranger, the sculptor Romano Romanelli, to impregnate her. She gave birth with the drums of World War I pounding outside. The baby died shortly after childbirth and her school was turned into a hospital.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">During the war, Isadora moved her school to New York, at the peak of the jazz age. There she found that men and women of the best society spent their time “dancing the fox trot to the barbarous yaps and cries of the Negro orchestra” (11). She became completely disillusioned with the spirit of her home country, stating that the jazz rhythm expresses “the primitive savage” and referring to the “tottering, ape-like convulsions of the <a href="http://www.youtube.com/watch?v=yNAOHtmy4j0" rel="external"><span style="color: #c0c0c0;">Charleston</span></a> <sup>[5]</sup>.” She wanted a dance for America, one springing from Walt Whitman and that had “nothing in it of the inane coquetry of the ballet, or the sensual convulsion of the Negro.” She did not like Henry Ford’s suggestion that the young people dance the waltz or minuet, as the minuet was servile and the waltz an expression of “sickly sentimentality” (12).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Although she has been called a racist and xenophobe, and the book <em>Hitler’s Dancers</em> refers to her national feminism as excluding all people of color and who don’t match the eugenic claims of the nation, Isadora’s racial tendencies were not at the heart of her philosophy of dance. She said she believed that all people were her brothers and sisters, and in the great love for humanity shared by Christ and the Buddha.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Her sister Elizabeth, however, took a different path when she took over the school founded in Germany. Elizabeth’s husband was a “fanatical” Nazi who spoke out against Jewish influence in modern dance productions, and “racial hygiene” was part of the curriculum. Isadora’s Greek paganism was combined with Germanic myth and Nordic rites to turn the female dance into “creative prayer” (13). The prologue to Leni Riefenstahl’s <em>Fest der Völker</em> (<em>Festival of Nations</em>) has been called a fulfillment of Isadora’s “vision of a dance of Beauty and Strength” (14). (Riefenstahl was herself a dancer in a style similar to that of Isadora prior to a knee injury.)</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">After her disillusionment with America, Isadora became equally disgusted with bourgeois Europe and believed that through communism, Plato’s ideal state might be created on earth. She went to Moscow after the Russian Revolution when invited by the government to found a school there in 1921. She said the American rich were not remnants of any true aristocracy (of which she spoke positively); they had no appreciation for true art but only “money, money, money.” Russia held promise that all children would be able to experience the dance and opera.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">When she returned to America for a tour, Isadora was labeled a “Bolshevik hussy” and deprived of her American citizenship. Shortly before she left the country for the final time, she published an article in <em>Hearst’s American Weekly</em> that criticized the U.S. for its Puritanism, commercialism, and marriage laws. She had her own brand of feminist eugenics: When the communist State provided for children, mothers would be free to experiment with the best fathers for fit children in the same way botanists experiment with the best fertilizers for fit seed (15).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-3050863" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/753042935.jpg" alt="isadora-duncandancing.jpg" />After several years in Moscow, she found the regime did not allow for full expression of her art and most of the money for her school was withdrawn. The remainder of her life was spent with tours, a short marriage to the poet Sergei Yesenin that was marked by widely publicized domestic rows, romantic relationships, and financial difficulties. She died on September 14, 1927, at the age of 50, when her long scarf got tangled in a rear wheel and axel of an Amilcar, either strangling her or throwing her from the vehicle.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">The Far Right is filled with converts from the Far Left. Had Isadora lived longer, it’s easy to imagine her finding a philosophical home with her sister Elizabeth and her husband, in the pagan strains of National Socialism, especially in its glorification of the peasant classes and motherhood (though her dance may have been labeled degenerate). Had she lived but a year longer, she may have been inspired by the anti-Christian, pagan revolution described in Julius Evola’s <em>Pagan Imperialism</em>. Or, despite her friend Eleanora Duse’s dramatic break-up with Gabriele d’Annunzio, she may have taken her Dance of the Future to Fascist Italy.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Upbringing, Education, and Feminism for Future Mothers</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Isadora was successful in teaching her style of dance to young children, enabling them to connect with their inner selves and develop a natural grace. When they grew older, however, “the counteracting influences of our materialistic civilization took this force from them—and they lost their inspiration” (16). Isadora felt that she was able to withstand the materialistic forces of the modern world because of her unusual upbringing.</span></strong></p><p> </p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Isadora was the youngest and most willful of four artistic children. Her mother was an accomplished pianist and devout Catholic, who divorced when Isadora was young and promptly became an atheist. Her father made and lost several fortunes over his lifetime and was largely absent from their life.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">The Duncan children had a highly unconventional upbringing in San Francisco. They were free to wonder about town, had no strict bedtimes, and were never disciplined. They moved frequently since they often were unable to pay rent, but their poverty made their life an experiment in asceticism. “My mother cared nothing for material things and she taught us a fine scorn and contempt for all such possessions as houses, furniture, belongings of all kinds,” wrote Isadora. “It was owing to her that I never wore a jewel in my life. She taught us that such things were trammels” (17). Isadora bargained for free food and extended credit at the butcher’s and baker’s, and peddled her mother’s knitting door-to-door. She was always grateful for their poverty and credited her hardships with a Nietzschean master-creating power:</span></strong></p><p style="padding-left: 30px;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">When I hear fathers of families saying they are working to leave a lot of money for their children, I wonder if they realize that by so doing they are taking all the spirit of adventure from the lives of those children. For every dollar they leave them makes them so much the weaker. The finest inheritance you can give to a child is to allow it to makes its own way, completely on its own feet. . . . I did not envy these rich children; on the contrary, I pitied them. I was amazed at the smallness and stupidity of their lives. (18)</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Isadora’s young life alternated between joy and terror. Her mother often was red-eyed from tears, only knowing how to suffer and weep as a Christian, an attitude that her daughter found appalling. Before ever reading him, Isadora said she instinctively embraced Nietzschean philosophy.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Isadora started her first school of dance at age six. Her classes became so large, and she was making much-needed money, that she dropped out of school at age 10. Already she was developing her own system of dance, oft
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGreek Dance - Sirtaki - Igor Moiseev's Ballettag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-05-25:35665442011-05-25T00:05:00+02:002011-05-25T00:05:00+02:00 Greek Dance - Sirtaki Igor Moiseev's Ballet
<p style="text-align: center;"><iframe src="http://www.youtube.com/embed/Ip-XQ1FJ3rE" frameborder="0" width="425" height="349" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Greek Dance - Sirtaki</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Igor Moiseev's Ballet</span></p>
Sabinehttp://sabineetassocies.hautetfort.com/about.htmlElle va être paradisiaque la kermesse!tag:sabineetassocies.hautetfort.com,2011-05-24:35699162011-05-24T07:35:00+02:002011-05-24T07:35:00+02:00 Voici venu le temps des rires et des chants. Le temps de préparation de la...
<p>Voici venu le temps des rires et des chants. Le temps de préparation de la kermesse de l'école, quoi.</p><p>Hier soir, Zorro nous a fait une démonstration de sa 'dansepourlakermesse".</p><p>Ouais...</p><p>C'est pas fini la mode de la tecktonik?</p><p>Si? Ah, bon?</p><blockquote><p>"-Mais Zorro, vous dansez sur quelle musique?</p><p>-Bah, euh, c'est un truc où y'a boom boom...</p><p>-Euh.. Black eyes peas?</p><p>-Nan! Ah, vous y connaissez rien!</p><p>-Y'a aussi, euhhhh, paradis!</p><p>-Vanessa Paradis?<br />(paie ta chorédekermesse!)</p><p>-Mais, nan! Ayé, c'est le camping au paradis!</p><p>-Hein???"</p></blockquote><p>Et on s'est fait aider de Google et...</p><p><iframe width="425" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/wEgYXMY8U8o" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p><span style="font-size: xx-large;"><strong><span style="text-decoration: line-through;">Putain!</span></strong></span></p>
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlfigures célestestag:almasoror.hautetfort.com,2009-12-10:24977162009-12-10T08:28:00+01:002009-12-10T08:28:00+01:00 Nous créâmes la rubrique deltaplane puisque après Laurent Moonens...
<p> </p> <p><i>Nous créâmes la rubrique deltaplane puisque après Laurent Moonens et ses mathématiques pétillantes et réflexives, après Sara et ses mélanges de littératures, après Axel Randers et ses maladives saines révoltes, après tant d’autres qu’on retrouve dans ce dédale flou de pages virtuelles, Siobhan H accepta de nous rejoindre et de cracher des mots sur la seule activité qui remplit son coeur de joie : le vol libre en deltaplane.</i></p> <p> </p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/00/1868756735.jpg"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="Prague, du pont.jpg" id="media-2141168" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/00/277812006.jpg" name="media-2141168" /></a></div> <div style="text-align: center">photo de <a target="_blank" href="http://universdesara.org/">Sara</a></div> <p> </p> <p> </p> <p><span>Je veux vous dire aujourd’hui qu’il n’y a aucune différence entre le vol en deltaplane et la chorégraphie. Nous sommes les créateurs de danses fabuleuses, nous sommes les créateurs de peintures mouvantes du corps dans l’espace. Nos solos chorégraphiques s’imaginent en marchant sur les routes et se réalisent dans le ciel, aux bras de notre deltaplane avec lequel nous faisons corps. <br /></span></p> <p><span>La danse en solo est libératrice d’une énergie intangible. On ne sait qu’elle existe avant de l’avoir expérimentée ; on l’oublie presque après. La danse est une énergie qui n’existe qu’à partir du moment où on l’actionne, en esquissant un premier pas. On peut continuer les pas, les gestes, même artificiellement, jusqu’à ce qu’une possession ait lieu dans le corps, ou plutôt une passassion de pouvoir : la tête renonce et cède ses droits aux inspirations du corps. <br /></span></p> <p><span>Je ne danse jamais sur terre : je ne danse qu’en deltaplane, loin des regards. J’improvise des chorégraphies auxquelles je donne des titres. Certaines n’ont lieu qu’une fois et tombent dans l’oubli. Comme les chansons qu’inventent les enfants et qu’ils oublient dès qu’ils cessent de chanter. Un air et des mots nés pour un moment, et morts quand ce moment s’en est allé. D’autres chorégraphies se construirent dans la longueur. Il me faut plusieurs vols pour comprendre ce que je veux dire en mouvements et dessiner ainsi un solo structuré, que j’accomplis jusqu’à ce qu’il soit parfait. J’atteins une telle précision que je regrette que personne n’assiste à ces ébats célestes, j’imagine un moyen de transcrire ces vols chorégraphiques - ou danses volées, danses célestes, comment les appeler ? - afin que des deltaplanistes puissent les reprendre et les accomplir à leur tour, chacun selon un style personnel.<br /></span></p> <p><span>L’écriture céleste est à ses débuts. Peut-être arriverons nous à un art, à des ballets diurnes ou nocturnes, où des gradins surélevés et meublés de longues vues accueilleraient un public vaste et respectueux, comme à l’opéra, amoureux des figures tracées dans le ciel par ses héros volants. <br /></span></p> <p><span>Il me semble que le deltaplane n’est pas encore né : il est entrain d’être conçu, et se révèlera au monde comme un art divin, un jour du XXI ou du XXIIème siècle.</span></p> <p><span><br /> Siobhan Hollow</span></p> <p> </p>
Edhttp://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/about.htmlL'ENNUI, C'EST L'ENNUI.tag:whatamistilldoinghere.hautetfort.com,2009-10-16:24222832009-10-16T16:44:00+02:002009-10-16T16:44:00+02:00 Y’en a au moins quatre qui ont été payées à rester affalées sur des...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: andale mono,times;"><span style="font-size: medium;">Y’en a au moins quatre qui ont été payées à rester affalées sur des chaises, en essayant de ressembler à des mannequins inertes. A côté, de vrais mannequins inertes, faisaient la même chose gratuitement. Celle qui a vraiment dû regretter, c’est celle qui s’est retrouvée à un moment donné, dos à nous, face à une plante verte, pendant au moins 20 minutes. Au début, j’ai cru que c’était pour vomir, mais non. Ceux qui bougeaient, le faisaient sans grâce. Oui, j’ai compris, c’est raide, c’est froid, c’est la mode, ça nous déshumanise. Mais une fois que j’ai eu compris ça au bout de trois minutes, je serais bien rentrée, chez moi, au calme. A peu près à la moitié du temps, ils nous ont passé un bruit, ou devrais-je dire une musique, mais un truc tellement strident, aigu et fort, que j’ai dû mettre mes mains sur mes oreilles pour ne pas vomir moi-même. Et je n’avais pas de plante ! Une collègue m’avait dit « ce soir, ce sera glauque ». Glauque, je ne sais pas si ça l’était, mais chiant, oui. J’ai oublié de vous dire que je vous parle depuis le début de ma note d’un spectacle de danse contemporaine. Mais j’ai oublié que j’en regardais un aussi. Je n’ai ressenti aucune émotion face à ce spectacle, sauf de l’ennui. Et de la peine pour les danseurs, qui sont sûrement très bons.</span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: andale mono,times;"><span style="font-size: medium;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: andale mono,times;"><span style="font-size: medium;">Si vous n’avez rien compris, ce n’est pas grave. La chorégraphie, elle se comprenait bien, trop bien.</span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: andale mono,times;"><span style="font-size: medium;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: andale mono,times;"><span style="font-size: medium;">Le lendemain, j’ai participé à un conseil d’administration. Eh bien, j’ai préféré.</span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><img src="http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L259xH375_ennuiGargouil-fc7e2.jpg" /></p>
Tikahttp://stylistika.hautetfort.com/about.htmlHOMMAGE A MICHAEL JACKSONtag:stylistika.hautetfort.com,2009-06-30:22654302009-06-30T12:11:00+02:002009-06-30T12:11:00+02:00 ABSOLUMENT IN-CRO-YA-BLE ! Vu ce matin sur la home de Yahoo, une...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #888888;">ABSOLUMENT IN-CRO-YA-BLE !</span></p> <p style="text-align: left;"><span style="color: #888888;">Vu ce matin sur la home de Yahoo, une chrorégraphie faite par des prisonniers Philippins..</span> <span style="color: #888888;">en hommage à Michael Jackson. Certains disent sur la toile que cela a été tourné il y a un an, peu importe, l'hommage est beau et touchant, car cette fabuleuse chrorégraphie réalisée par des amateurs a été faite sur-mesure, rien que pour lui ! 1500 âmes ensemble ! On peut leur repprocher des crimes, des fraudes, des écarts, mais certainement pas un talent fou !</span></p> <p style="text-align: left;"><span style="color: #888888;">Mention spéciale pour l'hommage à thriller.. ils n'ont de rouge que la combi, ils ne sortent pas de terre, mais sont en prison, n'ont de frisson que de voir des barreaux, mais saluons la performance !</span></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><span style="color: #888888;"><object data="http://www.youtube.com/v/0b6ttoI8vos&hl=fr&fs=1&" width="352" height="253" type="application/x-shockwave-flash"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/0b6ttoI8vos&hl=fr&fs=1&" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></span></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><span style="color: #888888;"> </span></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><span style="color: #888888;"><object data="http://www.youtube.com/v/OK25cfzdTTg&hl=fr&fs=1&" width="339" height="244" type="application/x-shockwave-flash"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/OK25cfzdTTg&hl=fr&fs=1&" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlDanses dionysiaquestag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-04-14:21104212009-04-14T00:05:00+02:002009-04-14T00:05:00+02:00 Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995 ...
<div style="text-align: center"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/674056386.jpg" alt="Gleyre_Danse_Bacchantes.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1653362" /></strong></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong><span style="text-decoration: underline;">Danses dionysiaques</span></strong></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Une savante étude sur Les danses dionysiaques en Grèce Antique vient de paraître. Il s'agit de la troisième partie d'une thèse de doctorat soutenue par Marie-Hélène Delavaud- Roux en 1991 et dont les deux parties précédentes ont été publiées sous les titres de Les danses armées en Grèce Antique et de Les danses pacifiques en Grèce Antique. L'auteur écrit: «Dans ce qui suit, je donnerai aux qualificatifs des danses dionysiaques ou bachiques un sens très large. Il s'agit en fait d'un type de danse qui peut concerner d'autres divinités que Dionysos —Déméter, Cybèle et Adonis. Nous prenons donc les mots “dionysiaque” et “bachique” dans le sens d'“orgiaque”, par opposition aux manifestations orchestiques armées et pacifiques. Dans cette étude, nous engloberons aussi bien les danses liées à l'extase que celles liées à l'ivresse. Les premières semblent féminines, tandis que les secondes paraissent plutôt masculines. Cependant, nous verrons que les hommes peuvent dans certains cas effectuer des danses mystiques, rappelant les danses des derviches tourneurs». Le livre est abondamment illustré de dessins figurant sur les céramiques grecques. Il permettra à certains une approche intéressante des musiques traditionnelles de ce pays. La Grèce est un des rares pays européens où les traditions musicales (entre autres) sont encore réellement vivantes. Pour les découvrir, il faut éviter les soirées “pour touristes”, se munir de l'excellent L'été grec de J. Lacarrière, et emprunter des chemins qui, parfois, ne mènent nulle part (JdB).</strong></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Marie-Hélène DELAVAUD-ROUX, Les danses dionysiaques en Grèce Antique, Publications de l'Université de Provence, 29 avenue Robert Schuman, F-13.621 Aix-en-Provence Cedex 1,1995, 256 p.,170 FF.</strong></p>
Tikahttp://stylistika.hautetfort.com/about.htmlELLE A LES JAMBEStag:stylistika.hautetfort.com,2009-04-04:21314322009-04-04T21:49:00+02:002009-04-04T21:49:00+02:00 Oublions le soleil, le printemps, le G20, la crise,...
<p style="text-align: center;"><object data="http://www.youtube.com/v/7YWBOfsXsDA&hl=fr&fs=1" width="425" height="344" type="application/x-shockwave-flash"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/7YWBOfsXsDA&hl=fr&fs=1" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #008000;"><strong>Oublions le soleil, le printemps, le G20, la crise, Katy Perry, les nouilles et le viagra... et "Chantons sous la pluie".</strong></span> <span style="color: #008000;"><strong>Sourions à la vie, et à ce qu'elle fait de plus simple. Souvenons-nous, émerveillons-nous,</strong></span> <span style="color: #008000;"><strong>et regardons à nouveau Gene Kelly et Cyd Charisse ensemble pour l'éternité. Des jambes à couper le souffle, une osmose continue, un rêve de danse..</strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #008000;"><strong>"Ce ne sont pas seulement les quatres minutes les plus formidables de l'histoire, mais tout ce que la danse pourrait être - une glorieuse affirmation de ce que signifie être en vie " Will Friedwald.</strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.html”Danseuse” par Arno Brekertag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-01-07:19495522009-01-07T00:10:00+01:002009-01-07T00:10:00+01:00
<div style="text-align: center"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1108313452.jpg" alt="Taenzerin010204.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1456464" /></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlCéline, la danse et les danseusestag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-10-10:18333472008-10-10T00:29:00+02:002008-10-10T00:29:00+02:00 Trouvé sur: http://ettuttiquanti.blogspot.com Céline, la danse et...
<div class="post"> <h3 class="post-title">Trouvé sur: <a href="http://ettuttiquanti.blogspot.com">http://ettuttiquanti.blogspot.com</a></h3> <h3 class="post-title"><a href="http://ettuttiquanti.blogspot.com/2008/10/cline-la-danse-et-les-danseuses.html"><span style="color: #000000;">Céline, la danse et les danseuses</span></a></h3> <div class="post-header-line-1"></div> <div class="post-body"> <p><a href="http://4.bp.blogspot.com/_tV8nHfVPdyw/SOowQkt9RnI/AAAAAAAAGI0/p9d5Eh5B1XU/s1600-h/IMA_0001.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><strong><img name="BLOGGER_PHOTO_ID_5254064976573580914" border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/_tV8nHfVPdyw/SOowQkt9RnI/AAAAAAAAGI0/p9d5Eh5B1XU/s320/IMA_0001.jpg" style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5254064976573580914" /></strong></a><strong>"Il n'était pas évident que cet écrivain qui semble ou prétend n'écrire que pour se délivrer de souvenirs insupportables et décharger sa bile soit sensible à d'autres arts qu'à cette prose narrative dans laquelle il s'est lancé comme malgré lui.<br /> <br /> Or sa relation avec plusieurs de ces arts a à voir, quoique pas toujours de la même manière, avec sa pratique de romancier, et tout se passe même comme si ses attirances premières avaient été tournées vers des arts qu'il passe ensuite sous silence, en tout cas dans ce Voyage au bout de la nuit qui dessine pour longtemps son image dans l'opinion.<br /> <br /> Aucun ne le hante plus continûment et sous des formes plus diverses que la danse, cette mise en forme et en valeur du corps, pour lui avant tout du corps féminin. Sans doute fait-il cette découverte de la danse, comme il le dit, dans le music-hall londonien au cours de son séjour de 1915-1916. Il le retrouvera plus tard à Paris, dans les intermèdes dansés de séances de cinéma au temps du muet. L'épisode du Tarapout dans <span style="font-style: italic;">Voyage au bout de la nuit</span> se souvient de ces expériences. « Ce que je trouve remarquable, dit Céline d'une des danseuses à un journaliste à qui il a donné rendez-vous dans un de ces cinémas, c'est que l'esprit ne cesse pas de dominer les muscles et le métier.» L'instant d'après, il lui parle de « l'infini de la danse ».</strong></p> <p><br /> <br /> <a href="http://2.bp.blogspot.com/_tV8nHfVPdyw/SOoyE-MS8gI/AAAAAAAAGI8/CkQAudvmegM/s1600-h/E+Craig.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><strong><img name="BLOGGER_PHOTO_ID_5254066976276541954" border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/_tV8nHfVPdyw/SOoyE-MS8gI/AAAAAAAAGI8/CkQAudvmegM/s200/E+Craig.jpg" style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5254066976276541954" /></strong></a><strong>L'émerveillement durable dans lequel le plonge Elizabeth Craig quand il la rencontre en 1926 ne tient pas seulement aux qualités de corps et d'esprit de la jeune femme, mais aussi au fait qu'elle fait entrer la danse dans sa vie. À partir de ce moment, il n'aura plus de relation intime durable qu'avec des danseuses, comme s'il avait besoin d'avoir en permanence auprès de lui ce témoignage d'un accomplissement de la vie. Il en a besoin comme d'un contrepoids aux aspects négatifs de cette vie dont son imaginaire fait la matière des romans qu'il écrit. Il s'intéresse au travail intense auquel se plient ses compagnes pour se maintenir au niveau qu'exige leur art; il fréquente les cours qu'elles suivent pour bénéficier de l'expérience de leurs aînées. C'est à l'un d'entre eux, celui de Mme d'Alessandri, qu'en 1935 il rencontre Lurette Almansor, qui se spécialise dans les danses de caractère, d'inspiration espagnole ou orientale. Il vivra avec elle jusqu'à sa mort.<br /> <br /> Ce choix n'est pas seulement affaire de relations féminines, il n'est pas exagéré de le dire existentiel, tant il est enraciné au plus profond de sa sensibilité et de son imaginaire. Dans la danseuse, Céline admire une lutte de chaque jour contre les effets que le temps fait subir au corps humain, en le soumettant toujours plus à la pesanteur et en ne lui laissant plus accomplir que des mouvements de moins en moins harmonieux - lutte donc, au repos, contre l'avachissement, l'affaissement, la perte des formes, lorsque les muscles ne suffisent plus à remplir et à tendre la peau qui auparavant les dessinait à la surface,- dans le mouvement, lutte contre la perte de souplesse qui désaccorde les parties du corps dans leur relation les unes avec les autres danseuse est l'être humain qui mène avec le plus d'évidence contre cette mort avant la mort une action perdue d'avance mais glorieuse.<br /> <br /></strong><a href="http://4.bp.blogspot.com/_tV8nHfVPdyw/SOoySdvGZdI/AAAAAAAAGJE/uGOu7LVQPPA/s1600-h/Copie+de+Photo+018.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><strong><img name="BLOGGER_PHOTO_ID_5254067208082318802" border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/_tV8nHfVPdyw/SOoySdvGZdI/AAAAAAAAGJE/uGOu7LVQPPA/s200/Copie+de+Photo+018.jpg" style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5254067208082318802" /></strong></a><strong>Il est donc logique que Céline s'intéresse autant, et peut-être plus, au travail à la barre et aux répétitions qu'au spectacle final, et qu'à côté de l'envol et des pointes de la danseuse classique il fasse place dans son empyrée à la danseuse de music-hall.<br /> Les circonstances ont fait que le développement le plus long et le plus lyrique que lui ait inspiré la danse soit situé à l'orée des trois cents pages de fureurs et d'éructations de Bagatelles pour un massacre: « <span style="font-style: italic;">Dans une jambe de danseuse le monde, ses ondes, tous ses rythmes, ses folies, ses voeux sont inscrits!... jamais écrits!... Le plus nuancé poème du monde!... émouvant! [ ... ] Le poème inouï, chaud et fragile comme une jambe de danseuse en mouvant équilibre est en ligne, [ ... ] aux écoutes du plus grand secret, c'est Dieu! C'est Dieu lui-même! Tout simplement! [ ... ] La vie les saisit, pures... les emporte... au moindre élan, je veux aller me perdre avec elles... toute la vie... frémissante, onduleuse...</span> » <span style="font-size: 78%;"><span style="font-size: x-small;">(</span><a href="http://www.fileden.com/files/2008/7/3/1986937/Louis-Ferdinand%20C%C3%A9line%20-%20Bagatelles%20pour%20un%20massacre.pdf"><span style="font-size: x-small; color: #336699;">Bagatelles pour un massacre</span></a><span style="font-size: x-small;">)</span></span><br /> <br /> C'est explicitement la raison pour laquelle il insère trois arguments de ballet (« bagatelles ») dans le texte de ce pamphlet, les deux premiers avant de se déchaîner, le troisième pour terminer le livre dans le calme après tant de violences. Il en attend la possibilité, s'ils étaient mis en musique et dansés, de « se rapprocher des danseuses » et, grâce à elles, de mourir « <span style="font-style: italic;">par une onde... la plus dansante... la plus émue...</span> » <span style="font-size: 78%;"><span style="font-size: x-small;">(<span style="font-style: italic;">Bagatelles</span>)</span></span>. À l'époque où il écrit ces lignes, il ne manque pas de relations personnelles avec des danseuses. Depuis qu'Elizabeth Craig l'a quitté, il voit régulièrement lors de leurs passages à Paris la Danoise Karen Marie Jensen et ses amies américaines, qui se produisent notamment au Radio City Hall de New York. Mais assister aux répétitions d'un ballet dont il aurait écrit l'argument serait être associé aux danseuses dans leur travail, et même accéder à leur saint des saints, si cela pouvait avoir lieu avec le corps de ballet de l'opéra de Paris.<br /> <br /> Auparavant, à l'époque où il vivait avec Elizabeth, il avait tenté de mêler autrement danse et écriture. Ses deux pièces de 1926 et 1927, L'Église et Progrès, qui préfigurent, la première Voyage au bout de la nuit, la seconde Mort à crédit, comprenaient des personnages de danseuses et les faisaient danser sur scène, afin, disait Céline au même journaliste (voir p. 83), qu'en elles «sex-appeal» ou encore «attirance biologique » s'imposent directement au spectateur. Ils agiraient sur lui non, comme habituellement dans les pièces, à travers compliments et commentaires, mais comme des évidences ressenties.<br /> <br /> Il est cependant significatif que, lorsqu'à deux reprises Céline reprend sous forme romanesque une histoire dont la plupart des éléments subsistent, en revanche la danse et la danseuse disparaissent. Grâce à son intimité avec des danseuses, il parvient, dans sa vie personnelle, à faire contrepoids à tout ce qui le rebute et le fait souffrir dans la réalité. Mais il n'est pas si facile de juxtaposer le positif et le négatif dans une création artistique fondée sur une représentation de cette réalité. Alors, c'est l'imaginaire qui commande et peut seul, par sa cohérence propre et sa correspondance avec le style, faire la valeur de l'œuvre dans l'ordre de la littérature. En Céline, le sens et le désir de la création littéraire, de même que l'intuition sinon la conscience de ses lois, ne sont pas moins forts que l'attachement à la danse. Rien n'est plus éloquent dans ce domaine que les transformations qu'il fait subir à l'histoire des aventures de Bardamu quand il passe du théâtre au roman : il les fait commencer par l'évocation de la guerre, qui devient la clé du roman tout entier. En revanche, il supprime de l'épisode new-yorkais les danseuses et leurs exercices sur scène.<br /> <br /></strong><a href="http://4.bp.blogspot.com/_tV8nHfVPdyw/SOoz1KsfVWI/AAAAAAAAGJM/s20zedzsH5Y/s1600-h/IMA_0004.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><strong><img name="BLOGGER_PHOTO_ID_5254068903778145634" border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/_tV8nHfVPdyw/SOoz1KsfVWI/AAAAAAAAGJM/s20zedzsH5Y/s320/IMA_0004.jpg" style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5254068903778145634" /></strong></a><strong><span style="font-size: 85%;"><span style="font-style: italic;"><span style="font-size: x-small;">[Photo : Le cours de Mme d'Alessandri avec Lucette Almansor (au milieu)]</span></span></span> Quand L'Église fut jouée dans une mise en scène qui lui rendait justice, en 1992, les spectateurs qui gardaient le roman présent à l'esprit découvraient à quel point le choix d'une danseuse professionnelle pour tenir le rôle d'Elizabeth Craig suffisait à lui seul à déplacer le centre de gravité de l'histoire. Sa présence et les mouvements qu'elle exécutait devant Bardamu - et donc devant les spectateurs -, si ces scènes avaient été maintenues dans le roman, auraient fait perdre au reste des expériences du narrateur une partie de l'impact qu'elles ont à la lecture. La note de violence et de noirceur qui était destinée, pour le meilleur et pour le pire, à devenir la marque de Céline dans la littérature de son temps n'était pas compatible avec l'évidence physique de la danse. Quel que soit le secours que Céline tirait personnellement de celle-ci, dont il n'est pas exagéré de dire qu'elle l'aidait à vivre, il était trop écrivain-né pour ne pas en tirer les conclusions qui s'imposaient."<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">Source : Henri Godard, <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/2845972547?ie=UTF8&tag=entreguilleme-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=2845972547"><span style="font-style: italic;"><span style="color: #336699;">Un autre Céline, de la fureur à la féerie</span></span></a>, Textuel, 2008</span>.</strong></p> <div style="clear: both;"></div> </div> <div class="post-footer"></div> </div>