Last posts on celtisme2024-03-19T14:42:00+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/celtisme/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du numéro 68 de War Raoktag:euro-synergies.hautetfort.com,2024-01-12:64799902024-01-12T15:53:34+01:002024-01-12T15:53:34+01:00 Parution du numéro 68 de War Raok ÉDITORIAL ...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503951" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3761203998.jpg" alt="thuwraokbabnail.jpg" width="480" height="680" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Parution du numéro 68 de <em>War Raok</em></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;">ÉDITORIAL</span> </span></strong></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Autonomie - Un gros mot, un sacrilège… un blasphème pour nos républicains français!</strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La France et son monarque-président viennent de découvrir, sur une vieille étagère poussiéreuse d’une de leurs nombreuses bibliothèques, un livre ancien, rangé précieusement afin de n’être point lu, à la couverture quelque peu jaunie et au titre provocateur, voire sulfureux : Autonomie, sous-titré « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » !</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Précipitation pour une saine lecture ? Eh bien non, notre monarque-président et sa cour se sont arrêtés à la première page considérant que les tous premiers chapitres risquaient de mettre en péril leur empire colonial, que leur république « Une et indivisible »… et totalitaire allait disparaître et ressembler alors aux horribles démocraties européennes voisines qui accordent une large autonomie à leurs peuples ! </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les fondements de la république française allaient être sapés ! Est-il nécessaire de rappeler que la France a construit dans sa constitution un carcan empêchant toute évolution démocratique, toute réforme constitutionnelle afin de donner l’autonomie politique aux peuples qu’elle emprisonne ? La France, sa belle république, si on les compare aux États voisins européens qui les entourent, restent une anomalie, une exception… Pas touche au dogme ! Une fidélité inconditionnelle à leur révolution, révolution française qui ne s’est pas déroulée sous une pluie de roses mais dans un bain de sang, une monstruosité et pour nous Bretons la fin d’une existence nationale : plus de nation bretonne, plus de peuple breton… tous Français ! Je ne m’abaisserai pas à décrire ce qui s’est réellement passé sous cette Terreur révolutionnaire en Bretagne, mais ce qu’on en connaît pourrait faire passer les monstres de Daesh ou du Hamas pour de gentils apprentis… </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Revenons et examinons maintenant la proposition d’autonomie du président français au peuple corse. Loin de moi l’idée de m’ingérer dans les affaires internes de mes amis nationalistes corses, je pressens tout de même, après les déclarations de Gilles Simeoni et de Guy Talamoni à la suite du discours d’Emmanuel Macron, une réelle consternation. Même s’il s’agit d’une véritable coquille vide, soyons honnêtes et reconnaissons un point positif néanmoins : le mot autonomie a été prononcé, l’idée également et en Bretagne, par exemple, elle fait son chemin puisque selon un sondage 70 % des Bretons y sont favorables. Le vœu du président du Conseil régional de Bretagne, son rapport de 29 pages relativement insipide qui ne mentionne même pas l’existence d’un peuple breton, justifiant et légitimant par là même cette revendication d’autonomie, va cependant éveiller et susciter un réel intérêt chez les Bretonnes et les Bretons. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour nous, nationalistes bretons, l’autonomie a un sens bien défini, une étape qui doit nous permettre de retrouver la voie de la prospérité et du bien-être. Cette toute première étape devra permettre au peuple breton de se réapproprier sa conscience historique, de contrer et réfuter les mystifications inculquées pour anesthésier sa volonté d’émancipation… de recouvrer une partie de ses libertés arbitrairement confisquées et de connaître enfin un début de vie nationale propre. Un projet audacieux, sage, un projet moderne et contemporain prenant en considération l’évolution géopolitique de l’Europe et des peuples qui la composent.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’autonomie, c’est aujourd’hui la Catalogne, l’Écosse, le Pays de Galles, le Pays Basque, le Québec… Demain ce sera la Bretagne avec une démarche de renouveau pour rendre l’espoir aux Bretons et permettre à la Bretagne de prendre un nouvel essor européen. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ce statut d’autonomie devra progressivement évoluer vers une co-souveraineté, c’est-à-dire une troisième voie entre simple autonomie de gestion (qui peut être remise en question à tout instant par l’État central) et une totale indépendance, négociée avec l’État français, une voie pacifique, raisonnée et réfléchie vers l’autodétermination et permettre au peuple breton de se retrouver. La Bretagne peut, avec un tel statut, devenir une grande région européenne entreprenante et riche. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dès à présent, le peuple breton doit de nouveau entrer dans l’histoire avec la possibilité d’agir pour lui-même et être l’acteur de son avenir.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig MONTAUZIER</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503952" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2478092367.jpg" alt="0146c47582ba08e84ad90f40c39d8da1.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Sommaire <em>War Raok</em> n° 68</strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Buhezegezh vreizh</span> page 2 </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Editorial</span> page 3 </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Buan ha Buan</span> page 4 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Environnement </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Environnement / Écologie page 12 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Écologie </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Réchauffement climatique, éco-anxiété et restrictions page 14 </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503953" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3059389215.jpg" alt="db83e2c440c34d4408060ee3c4878aa4.jpg" width="395" height="553" /></span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Politique </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Propositions pour un renouveau autonomiste page 16 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tribune libre </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En sortir, c’est s’en sortir ! Page 18 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Hent an Dazont </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Votre cahier de 4 pages en breton page 19 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tribune libre </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La consommation de viande attaquée par les élites mondiales page 23 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Réflexions </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le fanatisme idéologique tue les luttes de libération nationale page 24 </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503954" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/401720090.2.jpg" alt="cfc78e8b-avatar-novlangue.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Société </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Novlangue… un dangereux flirt avec des tentations totalitaires page 26 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Histoire de l’Emsav </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le marquis de l’Estourbeillon et l’URB page 29 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bretagne sacrée </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Bannières de processions et de pardons, page 32 </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503955" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3360538608.jpg" alt="MjAyMTA3ZTk1ODllMTFkZmVlMzQyMGU3MzE3MTQ5M2E3M2I4Njg.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nature </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Libellules et demoiselles en Bretagne page 35 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lip-e-bav </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le ragoût dans les “mottes” d’Ouessant page 37 </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503956" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3849539934.jpg" alt="gwenn-ha-du.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Keleier ar Vro</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les cent ans du Gwenn ha Du page 38 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bretagne sacrée </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le phare de l’île Vierge page 39</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlCornouailles: une identité celtique qui perduretag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-03-24:64348672023-03-24T19:22:21+01:002023-03-24T19:22:21+01:00 Cornouailles: une identité celtique qui perdure Enric...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6434658" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/336094764.jpg" alt="d5feab12b58e5a02fecc364c0d1c1cd6.jpg" width="557" height="451" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Cornouailles: une identité celtique qui perdure</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Enric Ravello Barber</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://euro-sinergias.blogspot.com/2023/03/cornualles-una-identidad-celta-que.html</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En janvier 1549, l'Acte d'uniformité est déclaré. La reine Élisabeth I parachève ainsi le processus de création d'une Église anglaise/anglicane séparée de Rome, qui avait été initié par son père, le célèbre Henri VIII. Cet Acte d'uniformité incluait le nouveau <em>Livre de prières communes </em>pour les membres de la nouvelle Église. La Cornouailles, qui a toujours été un territoire favorable aux Tudors, dynastie d'origine galloise - et donc très proche des Cornouaillais - s'oppose à l'imposition de ce Livre. Deux raisons à cela : la première est l'attachement des Cornouaillais à la religion catholique ; la seconde - et la principale - est que le livre est écrit en anglais, une langue que - comme ils l'ont fait savoir au souverain - personne ne comprend dans la Cornouailles du 16ème siècle. La langue locale, le cornique aux racines celtiques, était très éloignée de l'anglo-saxon aux racines germaniques.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6434659" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1051443014.jpg" alt="Celtic-Cross.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le Pays de Galles et les Cornouailles sont les dernières terres des Celtes britanniques</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Au 1er millénaire avant notre ère, les Celtes colonisent toute la côte atlantique du continent, de la péninsule ibérique à la Belgique actuelle, en passant par la Gaule. Des peuples celtes se sont également installés dans les îles britanniques, s'ajoutant à une population antérieure qui aurait été assez semblable à celle qui venait d'arriver, formant ainsi la population britannique. Parmi ces Celtes insulaires, on distingue deux types: les Gaéliques, qui occupaient l'île d'Irlande, et les Brythoniques, qui s'étaient installés sur l'île de Grande-Bretagne.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les traces d'un passé plus lointain dans la région sont la forte présence de complexes mégalithiques dans toute la Cornouailles, notamment ceux connus sous le nom de <em>The Hurlers.</em></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6434666" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/914975824.png" alt="1200px-England_Celtic_tribes_-_South.svg.png" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6434667" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2221831251.jpg" alt="5a81a699-7a34-romconq4e54-8574-5bb4b39b2c93.jpg" width="250" height="328" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6434668" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1144566785.jpg" alt="Roman-Britain.jpg" width="396" height="537" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En 43 avant J.-C., les aigles des légions romaines arrivent sur l'île de Grande-Bretagne, ne laissant que la partie sud de l'île sous contrôle romain, après avoir été repoussés au nord par les Pictes. Avant l'arrivée des légions, l'historien romain Diodore décrivait la péninsule de Belerion (l'actuelle Cornouailles) comme une région extrêmement civilisée et sophistiquée, enrichie par ses échanges commerciaux avec d'autres lieux de l'île, mais aussi de l'Europe occidentale et même de la Méditerranée, dont elle est le principal fournisseur d'étain. Les Grecs les connaissaient peut-être sous le nom d'îles Kassiterides, et Diodore lui-même fait référence aux premières activités minières de la région. La domination romaine a duré jusqu'à la fin du 5ème siècle après J.-C., bien que leur pouvoir se soit progressivement affaibli. Dans leur division administrative de l'île, les Romains ont formé la province de Dummoni, qui occuperait les régions actuelles de Cornouailles, Somerset et Devon (une évolution du nom latin). Pendant toute cette période, le latin n'était que la langue d'une petite élite administrative, la population indigène continuant à parler sa langue celtique brythonique dans ce qui est aujourd'hui le Pays de Galles et l'Angleterre.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Rome quitte la Grande-Bretagne en 410 après J.-C. et un nouveau cycle historique commence. Après le retrait des légions, la Dumnonie reste un petit royaume celto-romain et est le théâtre d'une fragilité et d'une fragmentation politiques généralisées.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6434669" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2267627625.gif" alt="19f532b785d8f15f842d7e087d4b9c8e.gif" width="443" height="536" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le changement définitif dans l'histoire de la Grande-Bretagne a lieu dans ces années-là, avec l'arrivée massive de peuples germaniques: Angles, Saxons et Jutes, venus des côtes continentales de l'Atlantique Nord, qui occupent progressivement l'île d'est en ouest. Ce mouvement repousse progressivement les autochtones britanniques vers l'ouest, et les Anglo-Saxons leur donnent les noms de <em>Cornwalas </em>et <em>Westwalas</em>, de l'anglo-saxon <em>Wealas </em>(étrangers), qui deviendront Wales-Welsh et Cornwall-Cornish (au Pays de Galles, le nom du pays est <em>Cymru </em>et celui de la Cornouailles <em>Kerwon</em> ou <em>Curnow</em>). Les Latins appelleront le royaume de Cornouailles <em>Cerniu</em>, de l'ethnonyme celtique local latinisé en <em>Cornovii</em>, tandis que les Anglo-Saxons utiliseront le terme "west Welsh" pour souligner sa similitude avec le Pays de Galles. Le Pays de Galles et la Cornouaille sont les régions qui sont restées aux mains des populations celtiques - encore aujourd'hui - face à la pression anglo-saxonne. C'est cette fragmentation qui a conduit à la dérivation de deux langues très similaires à partir du brythonique commun: le gallois et le cornique. Si l'on ajoute que la pression anglo-saxonne a poussé nombre de ces Celtes, aujourd'hui réduits au Pays de Galles et aux Cornouailles, à traverser la mer et à s'installer en Bretagne (d'où le nom), la langue bretonne est l'évolution du gallois et du cornique apportés par ces Celtes devenus bretons. Il existe des preuves d'une certaine implantation dans la région ibérique de la Galice.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le dernier roi du royaume celtique de Cornouailles/Dumonie fut Huwai, fut celui qui accepta définitivement la domination du roi anglo-saxon Atheslan, après une période de lutte et d'affrontement constants avec les Anglo-Saxons et le royaume de Dumonia, qui luttait aux côtés des royaumes gallois voisins et frères contre l'avancée "anglaise", en comptant sur l'alliance des Vikings danois - qui occupaient le centre de l'île - lors de cet affrontement. En 936, Atheslan, qui avait unifié sous sa couronne tous les royaumes anglo-saxons de l'île et avait été reconnu par Huwai, fixa la frontière entre l'Angleterre et la Cornouailles à la rivière Tamar, lui enlevant l'Exester cornouaillais et une partie du Devon. Cette frontière tracée par Atheslan est exactement la même que celle qui sépare les comtés anglais actuels de la Cornouaille celtique et du Devon anglo-saxon.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Terre de légendes et de saints</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce sont des années sombres de fragilité des pouvoirs et d'affrontement entre Celtes autochtones et Germains anglo-saxons, une époque de contes et de légendes, dont deux marqueront la mémoire collective européenne jusqu'à aujourd'hui : celle du roi Arthur et celle de Tristan et Iseult.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6434674" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3244145126.jpg" alt="artusstatue.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La figure du roi Arthur oscille entre mythe et réalité historique. La légende fait sans doute référence à un personnage historique, roi d'un royaume celte (d'autres évoquent un roi d'un royaume celto-romanisé) qui a unifié plusieurs Celto-Britons dans la lutte contre l'avancée anglo-saxonne. Peut-être la légende ne fait-elle pas référence à un seul roi, mais à plusieurs qui joueront ce rôle à la fin du 5ème siècle et au début du 6ème siècle. Mais la Cornouailles a certainement des raisons de revendiquer le roi mythique - ou du moins l'un de ses principaux inspirateurs - comme le sien. C'est là que le situe la légende de Tristan et Iseult, à Slaugther Bride, un lieu connu depuis l'Antiquité sous le nom de "tombe d'Arthur", où Richard Carew a décrit en 1602 la dernière bataille entre le roi Arthur et son neveu Mordred. En Cornouailles, vous trouverez également le château de Tintagel, dont l'horizon archéologique remonte à l'époque celtique. En effet, c'est ici que le Normand Geoffrey et ses hommes ont écrit que dans cette région, les Cornouaillais affirmaient qu'Arthur n'était pas mort et qu'il reviendrait un jour pour régner.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6434675" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/4108664440.jpg" alt="tintagel-courtyard-gate.jpg" width="545" height="231" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour continuer dans cette zone où l'histoire et le mythe se rencontrent, il faut mentionner le roi de Cornouailles Cynan ou Conan de Mariadoc, et ensuite se tourner vers une légende de référence constante dans l'imaginaire collectif européen, celle de Tristan et Iseult, qui est également liée à la Cornouailles. Tristan, le neveu du roi de Cornouailles Marc, est envoyé en Irlande pour demander la main d'Iseult, la fille de la reine de Marc. La reine accepte, et la princesse et sa servante Brangwayn se mettent en route pour la Cornouaille. La reine a donné à Brangwayn un philtre d'amour spécial, qu'Isolde/Iseult et Mark doivent boire lors de leur nuit de noces, mais par erreur (ou à dessein), c'est Tristan qui boit le liquide magique. Inévitablement, Tristan et Iseult tombent follement amoureux et, à la cour du roi Marc, ils recourent à diverses tromperies pour rester ensemble. Tristan finit par quitter la Cornouailles pour se mettre au service du roi Hywel de Bretagne, où il rencontre et épouse une seconde Iseut (Iseut des Mains Blanches). Cependant, la première Iseult supplie Tristan de revenir, ce qu'il fait, et il est tué par le roi Marc, en colère, qui a découvert la vérité sur leur liaison.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6434676" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/635820282.jpg" alt="tristain-and-iseult.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Il y a plus de saints en Cornouailles qu'au paradis", dit un vieil adage cornouaillais. Certains affirment même - sans grand fondement - que la Cornouailles était le centre du celto-christianisme au début du Moyen-Âge et que c'est de là qu'a été influencé le christianisme de la Grande-Bretagne, du Pays de Galles, de l'Écosse et, surtout, de l'Irlande, le grand centre culturel chrétien du début de l'ère médiévale. Cependant, l'histoire atteste que la Cornouailles est devenue chrétienne précisément avec l'arrivée de moines irlandais qui s'étaient installés dans le royaume gallois voisin de Demetia, et que ce sont des moines irlandais et gallois qui ont évangélisé la Cornouaille. Saint Piran, le saint patron de la Cornouaille, était un moine breton - rappelons qu'il s'agit d'une terre peuplée de Gallois et de Corniques - qui est venu en Cornouailles depuis un monastère gallois. Le drapeau de Cornouailles (croix blanche sur fond noir) était son emblème.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6434677" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1072327300.jpg" alt="STMICHAELCAUSEWAY-39-of-43-689x517.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le monastère de St Michael's Mount (en cornique, <em>Karrek Loes y'n Koes, </em>littéralement "rocher gris dans la forêt") est un point de repère obligatoire de la chrétienté médiévale en Cornouailles. Il ressemble beaucoup à son homonyme marquant la frontière entre la Normandie et la Bretagne, dont il dépendait. Le nom cornique fait référence à une époque antérieure où le niveau de l'eau était plus bas et où il s'agissait d'une colline entourée de forêts et rattachée à l'île de Bretagne ; aujourd'hui, elle est séparée par un court espace de mer, que l'on peut parcourir à pied lorsque la marée le permet. À l'époque préchrétienne, il s'agissait d'un important comptoir commercial pour l'étain. Pour le visiter, il faut prendre le train jusqu'à Penzance (Pensans en cornique), à la pointe sud-ouest de la Grande-Bretagne, et emprunter la promenade qui mène directement à la colline. En face se trouve la petite ville de Marazion (Marhasyow en cornique).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6434678" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3143036424.jpg" alt="icravemages.jpg" />Toujours dans le domaine des signes identitaires, le crave à bec rouge est un symbole de la Cornouaille, appelé en cornique "palores", "chough", et parfois dans la littérature "the spirit of Cornwall" (l'esprit de la Cornouaille). Pendant un certain temps, les Cornouaillais eux-mêmes ont été appelés <em>chough </em>en référence à cet oiseau typique de leurs côtes.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Du comté au duché de Cornouailles</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En 1066, les Normands, des Vikings installés en France depuis le 10ème siècle, arrivent en Angleterre sous le commandement de Guillaume le Conquérant, qui sera victorieux dans sa conquête du trône d'Angleterre. La nouvelle aristocratie normande prend le pas sur l'aristocratie anglo-saxonne. Au Pays de Galles et en Cornouailles, la conquête par ces châtelains normands, la domination sur la population celte locale, donne le pouvoir à une couche superficielle de dirigeants, occupant les châteaux.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Normandie - répétons-le - est née lorsque le roi franc Charles III a cédé un important territoire dans le nord-ouest de la France au chef viking danois Rollo, qui s'est établi comme duc, en échange de la protection du royaume franc contre les incursions d'autres Vikings, principalement norvégiens. Guillaume, duc de Normandie, est un descendant de Rollo et la Normandie sur laquelle il règne comprend la Bretagne. Guillaume aspire au trône d'Angleterre et lorsqu'il planifie l'invasion, de nombreux nobles bretons, descendants des Cornouaillais et des Gallois qui s'étaient installés dans cette région pour fuir la conquête anglo-saxonne, s'enrôlent dans les troupes de Guillaume dans le but de retrouver les terres dont ils ont été chassés par les Anglo-Saxons. La victoire des Normands à la bataille de Hastings sur les Anglo-Saxons et l'installation du roi normand Guillaume le Conquérant sur le trône d'Angleterre ont donné un nouvel élan aux relations entre la Cornouaille, le Pays de Galles et la Bretagne, et Guillaume le Conquérant a été considéré comme une sorte de roi Arthur retrouvé. À cette époque, la langue cornique connaît une nette avancée territoriale.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6434681" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2237940994.jpg" alt="a80109-62.jpg-edit.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En 1173, la dynastie Plantagenet - fondée par Guillaume le Conquérant - établit le comté de <em>Cornaulles</em>, dont une grande partie des barons et de la noblesse étaient celto-cornouaillais. En 1337, le roi anglais Édouard III a fait du comté un duché - un statut noble qu'il conserve encore aujourd'hui. Les conquérants normands considéraient la Cornouailles et le Pays de Galles comme distincts de l'Angleterre et, même sous la souveraineté du monarque anglo-normand, comme des territoires autonomes et autogérés, virtuellement indépendants, à l'exception des liens logiques de soumission à la couronne.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les Tudors</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les Cornouaillais ont ouvertement soutenu l'accession d'Henri VII Tudor au trône d'Angleterre. En effet, la dynastie des Tudor (<em>Tudur </em>en gallois) était d'origine celte et galloise et les Cornouaillais se sont toujours identifiés à elle. L'accession d'Henri au trône a suivi la guerre civile entre deux branches de l'aristocratie anglo-normande: la rose blanche d
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du numéro 66 de la revue War Raoktag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-03-15:64333612023-03-15T21:28:26+01:002023-03-15T21:28:26+01:00 Parution du numéro 66 de la revue War Raok EDITORIAL ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6432661" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1111431520.jpg" alt="thumwrmars23bnail.jpg" width="457" height="647" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Parution du numéro 66 de la revue <em>War</em> <em>Raok</em></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>EDITORIAL </strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Il faut oser affronter l’État français et son ministère de l’Éducation coloniale </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>De plus en plus de voix s’élèvent pour que soit enseigné, de façon officielle, l’Histoire de la Bretagne aux jeunes élèves bretons. Un enseignement obligatoire et non pas une certaine « liberté pédagogique » des enseignants qui consiste à enseigner l’Histoire de France à travers des exemples locaux afin d’agrémenter et embellir le programme ! Voilà le subterfuge, l’échappatoire du ministère français de l’Éducation nationale pour ne pas intégrer officiellement l’Histoire de la Bretagne dans tous les programmes scolaires. Une fidélité aux règles intangibles imposées par les Grands Maîtres de l' Éducation nationale depuis le 19ème siècle.</strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>La République française a choisi de laisser les enfants bretons dans l’ignorance de leur Histoire</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Cette Histoire de la nation bretonne, véritable roman national au cœur de notre identité, serait-elle si sulfureuse pour que lʼÉtat français et sa belle République souhaitent la passer sous silence ? Une connaissance parfaite susciterait-elle une prise de conscience et éveillerait-elle soudain un désir d’émancipation au sein du peuple breton ?</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Les motifs du refus d’enseigner cette grande Histoire du peuple breton se trouvent en fait dans ces deux interrogations ! Nos braves « Hussards noirs de la République française » ont bien flairé le danger et lorsqu’ils daignent évoquer notre Histoire, ils la falsifient et osent les pires contrefaçons. On va même user des pires arguments fallacieux et s’adjoindre la collaboration de piètres historiens nourris par des visions idéologiques peu recommandables.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Ainsi, on apprend que les Bretons tireraient leur origine des tribus gauloises qui occupaient l’Armorique avant notre ère. Que la langue bretonne serait un miraculeux échantillon conservé de la langue que l’on parlait dans toute la Gaule… et donc que les Bretons seraient ainsi deux fois Français, puisque descendants directs des grands guerriers blonds aux yeux bleus, que la mythologie officielle assigne pour aïeux lointains à l’ensemble des hommes qui habitent entre l’Atlantique, le Rhin et les Alpes.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>La vérité est toute autre messieurs. Le berceau historique de notre ethnie est l’Île de Bretagne, où vivaient entre autres peuples, des hommes qui parlaient une langue apparentée à celle des Celtes continentaux et qui possédaient un type physique assez différent. </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Peu à peu refoulés vers l’Ouest suite aux diverses invasions, ils ne parvinrent à se maintenir que dans les deux péninsules occidentales de l’Île : le Pays de Galles et la Cornouailles où leurs fils habitent encore. Étaient-ils trop nombreux pour ces territoires ? Toujours est-il qu’ils se mirent à émigrer vers l’Armorique toute proche. L’Armorique ainsi repeuplée devint la Bretagne.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>On voit déjà combien, par cette brève première partie de notre Histoire, les débuts de la Bretagne la font différente de la France et l’erreur que l’on commettrait en l’assimilant à une quelconque et vulgaire province française.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>La suite de son histoire ne fit que creuser le fossé qui séparait la Bretagne, dès l’origine, de ses voisins de l’Est ! A peine établis en Armorique, les Bretons durent lutter contre les assauts successifs des Francs et repousser les multiples tentatives d’invasion pour sauvegarder leur liberté. Du point de vue historique, une chose est certaine, et personne ne le niera, la Bretagne vécu indépendante pendant de très longs et heureux siècles. Je ne vous ferai pas l’histoire de cette glorieuse période où les souverains bretons donnèrent au pays une prospérité remarquable et où les autres nations regardaient avec envie ce petit peuple européen actif et entreprenant.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>L’État français et sa République n’ont eu de cesse de répéter aux Bretons qu’ils n’avaient pas d’Histoire ! Il nous faut maintenant mettre un terme à cette politique bornée où se mêlent peur et méfiance, mais aussi totalitarisme et négationnisme culturel piliers jacobins de l’Éducation nationale française.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Il faut abattre cette féodalité. </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Padrig MONTAUZIER.</strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6432663" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2600283119.jpg" alt="62126fe1568ce_s-manif-nouveau-referendum-l-a-en-bgne-et-plus-grand-drapeau-breton-du-monde-00-00-06-19.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Sommaire <em>War Raok</em> n°66</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Buhezegezh vreizh page 2 </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Editorial page 3 (Padrig Montauzier)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Buan ha Buan page 4 (Julien Dir, Yann Vallérie)</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6432667" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2337201767.jpg" alt="100Drapeaux.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Europe </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Réflexion sur l’identité européenne page 10 (Enric Ravello)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Tribune libre </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>L’Occident a tendu un piège perfide aux Russes ? Page 12 (Peter G. Feher)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Histoire </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Deux peuples, deux destins page 14 (Fulup Perc’hirin)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Politique </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Immigration : la prochaine étape du libéralisme page 17 (Enric Ravello Barber)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Hent an Dazont </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Votre cahier de 2 pages en breton page 18 (Tepod Mab Kerlevenez/Eostig Pont-Eon)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Solidairté Kosovo </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Le convoi de Noël, contre vents et marées page 23 (Goulc’hen Danio de Rosquelfen)</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6432666" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3368821626.jpg" alt="herboristerie-les-bienfaits-des-plantes-sur-notre-organisme_c14e8ad2daee15bb.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Plantes et santé </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>L’herboristerie… et le pouvoir des plantes page 25 (Jérôme Marchin)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Civilisation celtique </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Littératures écrites et orales des civilisations celtiques page 27 (Fulup Perc’hirin)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Nature </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Le ver de terre page 31 (Per Manac’h)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Lip-e-bav </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Soupe de poisson à la bretonne page 33 (Youenn ar C’heginer)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Keleier ar Vro </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Le Gwenn ha Du de l’Hôtel de ville de Saint-Nazaire page 34 (Meriadeg de Keranflec’h)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Bretagne sacrée </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Le dolmen de la Roche-aux-fées page 35 (Per Manac’h)</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6432665" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2294855545.jpg" alt="La-Roche-aux-Fées.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong> </strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du numéro 65 de la revue War Raoktag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-12-15:64172232022-12-15T21:09:46+01:002022-12-15T21:09:46+01:00 Parution du numéro 65 de la revue War Raok EDITO...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6409632" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2555936398.jpg" alt="thumbWRnail.jpg" width="533" height="755" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Parution du numéro 65 de la revue <em>War Raok</em></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>EDITO</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Transformer le crépuscule présent en une nouvelle aurore</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En ces temps perturbés et dans un contexte particulièrement trouble, face à l’arrogance et à l’indécence de certains grands prêtres, grands guides ou nouveaux ayatollahs de la terre brûlée plaidant en faveur de cette funeste et aberrante religion révolutionnaire qui consiste à faire du « passé table rase », nous devons plus que jamais affirmer notre attachement aux traditions et aux valeurs, fondements de nos sociétés bretonnes et européennes. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si la tradition est un ensemble de représentations et de pratiques considérées comme indiscutablement vraies par le peuple qui s’y réfère, elle est également un trait culturel spécifique particulièrement chargé de valeurs. La tradition est intemporelle, incarnée et réalisée puisque, comme l’indique son nom, elle est transmission de principes. Un autre nom de la tradition est mémoire, à condition de ne pas entendre par là une fabrication imposée : un peuple sans mémoire, et plus encore un peuple sans souvenir, est un peuple sans âme. </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6409633" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3175721422.JPG" alt="Sonnenaufgang_Stalis_Mai_2011.JPG" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Elle ne s’oppose pas au « futur », au « progrès » ou au « moderne », elle les fonde. Les projets et les visées d’avenir sont des mises en perspective de traditions. La tradition touche aussi bien les attitudes mentales que les rites qui doivent demeurer immuables. Nos rites populaires sont un ensemble de coutumes dictées par notre tradition. Ils sont aujourd’hui soit réduits, par déculturation, soit neutralisés par muséification dans un ridicule folklore-spectacle pour touristes. Mais les traditions peuvent être régénérées ou réinventées même après une période d’apparente interruption. En fait, rien ne disparaît jamais, tout est soumis à la loi du changement et demeure susceptible de revenir. Une tradition peut être occultée, nous pouvons la manifester de nouveau. La tradition est un perpétuel recours.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il nous faut donc refuser tout système de pensée que nous imposent les fanatiques idéologues nourris de la philosophie des « Lumières » : leur but est l’homogénéisation générale des peuples et par conséquent la destruction de tous référents communautaires. Nous refusons de voir l’âme du peuple breton remplacée par l’absence d’âme de ses plus mortels ennemis.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">On ne peut pas évoquer la tradition sans y associer le concept de valeurs qui font qu’il n’y a pas de vie possible pour un peuple sans la reconnaissance et l’adoption d’un certain nombre de valeurs fondatrices. Elles ne s’appréhendent pas rationnellement mais dans le vécu d’une communauté ethnique. Des valeurs, qui ne se confondent pas avec des dogmes moraux imposés, mais sont essentiellement une attitude de vie. Il faut savoir lire, à travers la crise qui affecte notre Europe aujourd’hui, le déclin de cadres idéologiques déliquescents et la naissance de nouvelles valeurs, encore indistinctes, mais que nous devons formaliser selon les données immémoriales de nos héritages propres. Les peuples ont besoin d’un système de valeurs renouvelé, réinventé, qui puisse transformer le crépuscule présent en une nouvelle aurore.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Chaque peuple peut placer au-dessus de tout ses propres valeurs, tout en les considérant comme relatives, comme son bien propre et non comme celui de l’humanité tout entière. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Enfin, toute tentative de promouvoir des valeurs universelles est en fait un instrument du déracinement idéologique pour vider de leur substance les morales concrètes des peuples authentiques. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nous pouvons être guidés dans ce choix de valeurs réelles par notre propre tradition culturelle. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nous ne voulons pas être tenus pour responsables de la mort du peuple breton et de notre Bretagne. Aussi, nous devons avoir le courage de la résistance et de l’abnégation et convaincre autrui de la portée civilisationnelle de notre combat politique qui occupera obligatoirement l’ensemble des prochaines années à venir.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">D’an holl ac’hanoc’h e hetan un Nedeleg laouen hag ur Bloavezh mat 2023.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Padrig MONTAUZIER.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6409638" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3891234659.jpg" alt="e758db27f029b6440c335c994a551975.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Sommaire War Raok n° 65</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Buhezegezh vreizh page 2</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Editorial page 3</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Buan ha Buan page 4</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Peuples d’Europe</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les Hellènes oubliés page 8</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Billet d’humeur</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le nouvel opium du peuple page 9</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Europe</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Suède détruit le cauchemar social-démocrate page 10</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Environnement</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">De la mondialisation à la civilisation page 12</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tribune libre</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le destin français de l’Alsace, une tragédie page 14</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Hent an Dazont</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Votre cahier de 4 pages en breton page 19</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Politique</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Faut-il affirmer une dimension européenne ? Page 23</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Histoire de Bretagne</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Un point de vue politique (2ème partie) page 26</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6409634" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2770780265.jpg" alt="Basilique_Sainte_Anne_d'Auray.jpg" /></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Religion</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le sanctuaire de Sainte-Anne-d'Auray page 30</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Histoire de Celtie</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les Culdee, Lug et Merlin page 31</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tradition</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La San Esteban, la Catalogne et l’axe carolingien page 32</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Civilisation celtique</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Littératures écrites et orales des civilisations celtiques page 33</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nature</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La lamproie page 36</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lip-e-bav</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Filet mignon de porc au cidre et son confit page 37</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Keleier ar Vro</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La statue de Louis XIV dévoilée page 38</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bretagne sacrée</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La chapelle Sainte-Barbe page 39</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6409635" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2679777224.JPG" alt="Gwen ha du, le drapeau breton.JPG" /></p><p> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLes Culdee, Lug et Merlin. Naissance et splendeur des phratries médiévales de bâtisseurstag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-10-11:64059222022-10-11T20:06:09+02:002022-10-11T20:06:09+02:00 Les Culdee , Lug et Merlin. Naissance et splendeur des phratries...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6393452" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/719498873.jpg" alt="1879f1e23074a4afed2451203b4f090c.jpg" width="490" height="658" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Les <em>Culdee</em>, Lug et Merlin. Naissance et splendeur des phratries médiévales de bâtisseurs</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le 5ème siècle en Grande-Bretagne constitue un jalon dans notre recherche. En 43 après J.-C., des artisans employés par les légions romaines étaient à l'œuvre dans ces contrées lointaines, construisant des tours et des murs pour protéger les citoyens romains des attaques écossaises. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce travail militaire s'est poursuivi jusqu'au début du 3ème siècle. Certains artisans sont retournés sur le continent, d'autres se sont installés en <em>Britannia </em>et sont restés. Ils ont transmis leur savoir aux Bretons, ce qui explique la naissance au 5ème siècle de la confrérie des CULDEE, qui a remplacé les collèges de bâtisseurs romains. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">D'obédience chrétienne, les Culdee ont gardé secret leurs techniques et leurs réunions. Ils ont rapidement rejeté la civilisation romaine et ses formes artistiques au profit du symbolisme celtique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après la chute de l'Empire romain d'Occident au 5ème siècle, les grandes commandes architecturales ont disparu. De nombreux artisans se sont retrouvés sans travail et un bon nombre d'entre eux sont partis à Byzance.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Malgré l'insécurité, il y a eu de nombreux voyages et contacts entre les bâtisseurs occidentaux et orientaux. C'est pourquoi, au cours des 5ème et 6ème siècles, un grand nombre de bâtiments séculiers et religieux ont été érigés en France, montrant une nette influence orientale.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Avec la chute de Rome, beaucoup de ceux qui, en Occident, croyaient encore que la vie avait un sens transcendant se sont tournés vers l'Irlande, le fief du celtisme. La verte Eirinn, cependant, n'était pas fermée au christianisme apporté par les moines. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Leur rencontre avec les maçons de Culdee a été positive. Ces derniers deviennent désormais des moines bâtisseurs organisés en collèges. Ils acceptaient le mariage et ne reconnaissaient pas l'autorité suprême du pape romain, qui était considéré comme un simple évêque. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Parmi les Culdee, on trouve les descendants des druides et des bardes celtiques, dont la vocation chrétienne était surtout un moyen de garder un profil bas.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les moines du continent et les bâtisseurs locaux ont travaillé ensemble pour créer des cités entièrement monastiques. Certains quartiers sont attribués aux maîtres maçons et aux maîtres charpentiers qui jouissent d'une certaine autonomie.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6393453" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/4036034887.JPG" alt="galerie_orientale.JPG" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ils ont besoin des moines et les moines ont besoin d'eux. Il s'agissait de bâtir une nouvelle civilisation avec la foi chrétienne et de construire des bâtiments sacrés et profanes pour atteindre l'harmonie sociale.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'héritage celtique est présent dans l'âme de ces bâtisseurs. Ils rappellent la robe rituelle blanche des druides, leurs maîtres spirituels, les rites d'initiation où les profanes entrent dans une peau d'animal, mourant au "vieil homme" et renaissant au "nouvel homme" (<em>métanoïa </em>ou transformation spirituelle radicale).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans les assemblées de constructeurs, on porte un tablier. Le membre est expulsé de la communauté.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le celtisme, c'est aussi LUG, le dieu de la lumière et le seigneur de tous les arts. On retrouve son nom dans plusieurs villes européennes (Lugo, Lyon et Londres, par exemple). Il se manifeste en la personne du chef de clan, détenteur de la massue. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'initiation se traduit, tout d'abord, par la pratique d'un métier, et nul n'est admis à TARA, la ville sainte de l'Irlande, s'il ne connaît pas un métier.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6393454" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1539359569.jpg" alt="Hill-of-Tara-Aerial-View.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">À Tara, la salle des banquets rituels est appelée la "demeure de la chambre du milieu". Rappelons que le conseil des maîtres francs-maçons est appelé la "chambre du milieu".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Par l'intermédiaire des moines culdee, le grand souffle de l'initiation celtique revigore le christianisme occidental, trouvant son symbole le plus parfait dans la figure de MERLIN LE SAGE, dont on oublie souvent qu'il était un maître-bâtisseur. Il a fait appel à des guerriers et des artisans pour transporter des pierres d'Écosse et d'Irlande afin de construire un gigantesque tombeau en l'honneur du roi Uter Pendragon.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Merlin a enseigné aux bâtisseurs que l'esprit doit prévaloir sur la matière et que seul le Maître Bâtisseur, le magicien de la pierre, est capable de réaliser l'Œuvre totale.</span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du n°63 de War Raoktag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-07-24:63934732022-07-24T14:58:06+02:002022-07-24T14:58:06+02:00 Parution du n°63 de War Raok EDITORIAL Nous n’avons...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6374876" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1312144212.jpg" alt="iWR63ndex.jpg" width="533" height="755" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 36pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Parution du n°63 de War Raok </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>EDITORIAL </strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Nous n’avons jamais tant envie de sortir d’une maison que lorsque l’on y est enfermé de force !</strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le jacobinisme, fruit de la Révolution française, sévit impitoyablement sur ce pauvre Hexagone. D’autant plus dangereux qu’il se pare de toutes les qualités et vertus, et apparaît encore pour la grande majorité des hommes politiques français comme une nécessité ! Il est un des pires fléaux auquel il faut ajouter ce colonialisme exercé par l’État français, depuis l’avènement de sa belle Révolution, à l’encontre des peuples ethniques comme le peuple breton. Est-il utile de rappeler que cette Révolution française prétendant libérer le peuple du pouvoir absolu du Roi en rétablissait un autre encore plus absolu avec son système totalitaire. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Bretagne qui, depuis la perte de son indépendance, jouissait d’une large autonomie, a vu, par un tour de passe-passe, ses libertés purement et simplement supprimées car assimilées à des privilèges. Dorénavant, il faut une Bretagne incolore, docile, soumise qui ne soit plus qu’une banale province française, que le reflet de cette France issue des Lumières.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">On cherche ainsi à rendre les Bretons amnésiques et à effacer toute trace de souvenirs historiques ! Dans quelques temps plus tard on commettra sans vergogne, au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, les pires excès, les pires crimes. La France s’est faite par le fer, le feu et le sang reconnaissent volontiers les jacobins et c’est pourquoi ils pensent qu’elle ne peut se maintenir que par la contrainte et la coercition. Ils n’ont pas compris que la contrainte engendre obligatoirement des réactions, légitimes et parfois violentes, et que l’on a jamais tant envie de sortir d’une maison que lorsque l’on y est enfermé de force. Ils ne se demandent jamais comment on peut être ou devenir autonomiste, souverainiste ou indépendantiste Breton, Corse, Flamand, Catalan, Basque...etc. Ils jugent et condamnent sans chercher à comprendre. Leurs actions néfastes n’ont que trop duré.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La France reste aujourd’hui le pays le moins évolué de toute l’Europe occidentale </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Depuis qu’ils sont au pouvoir, nos braves et indécrottables jacobins, épris de liberté, pratiquent en fait le centralisme démocratique. Sûrs d’eux, insensibles au temps qui passe, aux évolutions géopolitiques, ils demeurent immuables dans leurs convictions. Par leur aplomb, leur suffisance, ils donnent à leur République une renommée usurpée. L’ « Une et Indivisible » commence sérieusement à se fissurer, l’Europe des peuples sans État est en marche ! On entend des craquements dans la charpente vermoulue et fatiguée de l’édifice France aux fondations instables et mal assurées. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Jacobins, fanatiques « nationalistes » (les guillemets s’imposent car la France n’est pas une nation mais un État composé de nations) n’ont pas compris qu’en favorisant le nivellement, ils sont en train de creuser eux-mêmes leur propre tombe. Une véritable nation, un véritable peuple ne peuvent être qu’une communauté ethnique.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En fait les tenants de l’indivisibilité de la République française ne font-ils pas tout pour détruire leur République ? Ils se plaignent aujourd’hui ! Ils gémissent et pleurent même… Par leurs conceptions irréalistes et universalistes ils ont amené leur France à ce degré de dissolution et d’inconsistance que l’on connaît aujourd’hui.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour le peuple breton et les autres peuples embastillés dans la forteresse France, une émancipation s’impose et si l’ennemi reste encore aujourd’hui la République française, qui s’essouffle et qui n’engendre guère plus aucun enthousiasme, un nouvel ennemi menace et met en danger notre civilisation européenne et l’ensemble de nos peuples européens... Et contre cet ennemi-là nous devrons opposer un front résolu et sans faille.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig MONTAUZIER</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>SOMMAIRE N° 63</strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Buhezegezh vreizh</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Editorial</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Buan ha Buan</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dossier Environnement</span></strong></span></p><ul style="text-align: left;"><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’écologie pervertie au profit d’une idéologie politique</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les prédicateurs de la mondialisation</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Génération Greta. Comment la peur de l’effondrement mobilise toute une société et ses médias</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Éclairer la Bretagne. Sans indépendance énergétique pas d’autonomie économique !</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En conclusion du dossier</span></strong></li></ul><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Hent an Dazont</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Votre cahier de 4 pages en breton</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Politique</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Quand les petits remplacements mènent au Grand Remplacement</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tribune libre</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nations et nationalismes : la grande confusion</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Santé</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">De pauvres fruits et légumes</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6374874" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2492641687.png" alt="Capture d’écran 2021-05-27 à 16-38-53.png" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tradition</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le symbolisme du cerf</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Civilisation celtique</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Littératures écrites et orales des civilisations celtiques</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nature</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Petit musicien de nos foyers : le grillon</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6374875" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/345510976.jpg" alt="acheter-andouille-guemene-778x778.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lip-e-bav</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Andouille de Guéméné poêlée et lapin au cidre</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Keleier ar Vro</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La longue affaire du Bugaled Breizh</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bretagne sacrée</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les cimetières marins</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAsturies, mythologie et identitétag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-04-03:63747422022-04-03T13:09:00+02:002022-04-03T13:09:00+02:00 Un pays ignoré, un livre inconnu Asturies, mythologie et...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6346499" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/579404104.jpg" alt="asturies-montagnes.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Un pays ignoré, un livre inconnu</strong></span></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Asturies, mythologie et identité</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Compte rendu du livre de Cristobo de Milio Carrín: <em>La</em> <em>Creación del mundo y otros mitos asturianos.</em></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>La création du monde et autres mythes asturiens</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Carlos X. Blanco, Professeur de philosophie (Ciudad Real)</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Source: https://decadenciadeeuropa.blogspot.com/2022/04/un-pays-ignore-un-livre-inconnu.html</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6346501" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2490742098.jpg" alt="cristobo.jpg" /><span style="color: #ff6600;">Résumé :</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous proposons une critique de ce livre sur la mythologie asturienne, <em>La Creación del Mundo, y otros Mitos Asturianos,</em> où sont exposés les mythes du folklore asturien recueillis à la lumière de comparaisons avec la mythologie celtique et d'autres domaines. Carrin expose les survivances d'une ancienne religion européenne, répandue dans la zone atlantique, mais occultée par l'obsession espagnole pour tout ce qui tourne autour du latin et de la Méditerranée. Ils fournissent également des indices sur les raisons pour lesquelles les asturiens ignorent largement ces questions cruciales.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em>We offer a review of this book on Asturian mythology, La Creación del Mundo, y otros Mitos Asturianos where myths are exposed in Asturian folklore collected in the light of comparisons with Celtic mythology and other fields. Carrin exposes the survivals of an ancient European religion, widespread in the Atlantic area, but obscured by the Spanish obsession for all things around Latin and Mediterranean. Also provide clues about why asturianists largely ignore these critical issues</em></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Un excellent livre</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le manque de temps, une substance fugitive, nous impose la restriction de n'écrire des critiques que sur des livres excellents. Si, en plus de l'excellence, nous ajoutons la condition d'être inconnu, inaccessible, peu fréquenté, nous nous trouvons devant ce que l'on peut sans doute qualifier de "trésor" (<em>ayalga</em> est le mot asturien qui vient à l'esprit). <em>La création du monde et autres mythes asturiens</em>, de Cristobo de Milio Carrín, est, sans aucun doute, l'un de ces trésors cachés, peu connus, qui méritent une plus large audience (Carrín, 2008). Un trésor, une <em>ayalga</em>.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cristobo de Milio a travaillé pendant de longues années de silence et sans aucun soutien officiel ou académique (pour autant que je sache), à la rédaction d'un volume épais mais lisible consacré à la mythologie asturienne. L'édition, réalisée par l'auteur lui-même, est soignée et comporte quelques photographies dans ses pages centrales. La structure du livre en différentes parties, avec un résumé à la fin de chacune d'elles, ainsi que des conclusions et une bibliographie étendue, font de ce travail un objet précieux pour l'étudiant érudit de la mythologie, non seulement asturienne et péninsulaire, mais européenne en général.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Centré sur la mythologie asturienne, le livre de Cristobo est l'une des rares tentatives, je ne sais pas si c'est la première, visant à son interprétation au-delà de la vulgarisation. La mythologie asturienne est une grande inconnue, et ce sont les folkloristes des XIXe et XXe siècles qui ont tenté d'extraire un catalogue d'êtres féeriques des légendes populaires, de la tradition orale du peuple paysan.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6346500" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2774519132.gif" alt="asturien-map-lng.gif" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dès l'époque du romantisme du XIXe siècle, le courant de la culture celtique a commencé à se répandre parmi les chercheurs les plus périphériques d'une Espagne qui se reconnaissait officiellement plus latine et méditerranéenne qu'atlantique. Comme on le sait, c'est en Galice que la culture celtique a attiré le plus grand nombre d'adeptes et que la production littéraire et savante celtique est encore assez abondante (Beramendi, 2007).</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Celtisme et Covadonguismo.</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous pouvons maintenant comparer la Galice à une Asturie qui est aveugle à elle-même, à ses propres sources ethnologiques et historiques, une Asturie victime du "Covadonguismo", c'est-à-dire victime d'une idéologie que ses propres élites propagent depuis de nombreuses années : que "les Asturies sont l'Espagne et le reste est une terre conquise", que les Asturies n'ont d'entité et d'importance historique et ethnologique que dans la mesure où elles ont dû être le "berceau" d'une nation espagnole pratiquement éternelle, préexistante dès la préhistoire et, bien sûr, en gestation dans cet étrange acte de Covadonga, au début du VIIIe siècle.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Parmi certains rochers féroces, on prétend que des Asturcantabriens non moins féroces, dirigés par un Goth et avec l'objectif de restaurer une monarchie gothique perdue au profit des Maures - une monarchie plutôt inamicale et éloignée des intérêts et des motivations des farouches montagnards asturiens - ont vaincu la plus grande puissance de l'époque, l'Islam. Ce n'est pas le moment de revenir sur la bataille de Covadonga, elle-même un mythe fondateur, bien que basé sur des événements réels. Mais il est important dans cette revue d'expliquer la raison du blocage du celtisme dans les Asturies et, par la suite, la raison de la méconnaissance du livre de Cristobo Carrín.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Covadonga, le Gesta ou mythe fondateur, est un mythe classique "des débuts", mais des débuts de quoi ? De la nation espagnole uniquement? Ce préjugé, cette idée non critique et neutralisante, l'idée d'une Espagne déjà préexistante au VIIIe siècle, et même renaissante à partir des précédents goths et romains, est ce qui a bloqué l'idée de Covadonga comme acte fondateur, comme "Mythe des commencements" d'une autre peuple, le peuple asturien <em>sensu stricto</em>. Le fait que les Asturiens aient en partie absorbé l'idée qu'"ils sont les Espagnols purs", a bloqué la recherche objective des racines celtiques des Asturiens qui, comme les Cantabres, les Galiciens et d'autres peuples du nord-ouest de la péninsule ibérique, sont partagés dans un <em>continuum</em> difficile à remettre en question du point de vue archéologique, ethnique, folklorique, etc.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Bien sûr, le celtisme du XXIe siècle est très différent de celui qui était défendu dans le passé. Aujourd'hui, il s'agit du sauvetage d'une civilisation, la civilisation celtique, qui était globale et large, et qui existait bien au-delà de la diversité des races et des ethnies que ce monde mental rassemblait. L'élément religieux et culturel est le plus remarquable de tous ceux qui l'ont caractérisé, bien que l'art, les armes, les sépultures et autres témoignages matériels ne fournissent guère de preuves complètes de l'univers mental des Celtes. Dans la péninsule ibérique, et plus encore dans le Nord-Ouest de celle-ci à l'époque préromaine et romaine (étant donné la latinisation superficielle de ces régions, même après l'arrivée des musulmans), nombreux sont ceux qui préfèrent parler de culture "atlantique", comme si le choix d'un terme géographique réduisait les connotations raciales indésirables - pour certains - qui sont généralement attachées au terme celte. Mais peu importe: plus personne n'accepte l'homogénéité raciale des peuples celtiques, et il n'existe pas de critère trop objectif pour indiquer le plus haut degré de "celtisme" d'un peuple.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Au siècle dernier, on a utilisé le critère de la survie linguistique: il n'y a pas de survie des langues celtiques dans la péninsule ibérique, a-t-on dit, comme dans les îles britanniques et en Bretagne, et par conséquent, l'astur, le cantabrique et le galicien seraient en dehors de cet univers mental. Il est aujourd'hui reconnu, au contraire, que le Nord-Ouest de la péninsule - dans son ensemble - était une région importante de la civilisation celtique. Les témoignages linguistiques, archéologiques, ethnologiques, etc. s'accumulent pour former une masse énorme que la romanité académique s'acharne inutilement à ignorer.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6346502" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/4086481278.jpg" alt="7893730956_7147ffbde9_b.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Romanomanie</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous appelons <em>romanomanie</em> (Carrín et Álvarez Peña, 2011) toutes les tentatives académiques, surtout archéologiques, visant à minimiser l'importance des cultures "indigènes" ou "préromaines" du Nord-Ouest de la Péninsule, et surtout des Asturies, mettant plutôt en évidence la mission civilisatrice de l'Empire romain dans une zone dont l'influence - incontestable, par ailleurs - était plutôt pauvre ou discrète par rapport aux autres régions de l'ancienne Hispanie (le Nord-Ouest était une véritable limite de la barbarie, c'est-à-dire de la non-romanité, par rapport aux régions levantines et méridionales de l'Espagne, par exemple). L'agrandissement d'un Gijón/Xixón romain, d'une supposée "Ruta de la Plata", la dissimulation et l'abandon délibéré des importantes fortifications défensives de La Carisa, et un long etc, ont dessiné le paysage d'une Archéologie d'un Gijón/Xixón romain et ont dessiné le paysage d'une archéologie asturienne fortement infiltrée par les débats idéologiques, dans laquelle Rome apparaît - curieusement et pittoresquement - pour certains politiciens et gestionnaires régionaux et municipaux - comme une transcription de l'"Espagne", tandis que les Asturiens, n'étant pas reconnus comme un peuple homogène et suffisamment fort pour constituer un contre-pouvoir résistant à l'Empire, contre toute évidence scientifique, apparaissent désormais comme les fantômes nationalistes ou séparatistes qui menacent le rêve centraliste jacobin d'une Espagne unitaire.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il est pour le moins curieux que des événements qui se sont déroulés il y a deux mille ans suscitent autant de boursouflures parmi les forces centralistes représentées dans les Asturies (PSOE, PP, VOX, Podemos), et que les Asturiens, bien que par des moyens inconscients et à travers des complexes psychologiques difficiles à expliquer, continuent d'être un peuple inconfortable. Ces Asturiens qui ont résisté à Rome (et plus tard à l'Islam) semblent être l'archétype de ce que les Asturiens continuent d'être au fond d'eux-mêmes : un groupe ethnique qui ne semble colonisé et oublieux de lui-même qu'en apparence. Ceux qui souffrent de cette romanophilie ont tendance à se placer idéologiquement dans la sphère du nationalisme espagnol, un type de nationalisme qui exclut normalement les périphéries et qui s'identifie, de manière raisonnée ou non, à l'idée de l'Empire. L'Empire hispanique (aujourd'hui, simplement, le Royaume d'Espagne) serait le prolongement de cet Empire de Rome.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'université tourne le dos</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans les Asturies, l'introduction tendancieuse, voire le veto à l'introduction elle-même, de certaines sciences humaines et sociales (comme l'anthropologie culturelle ou l'ethnologie) à l'Université a dépendu de diverses circonstances curieuses, circonstances qui remontent à la fin de l'ère franquiste. Le rôle joué par des egos trop influents et très valorisés, comme celui de Gustavo Bueno, a empêché jusqu'à présent la création d'études académiques en Anthropologie (ou Ethnologie), qui pourraient mettre en valeur l'énorme patrimoine que le peuple asturien nous a laissé dans son histoire. La culture asturienne a été négligée par l'Université d'Oviedo, une institution absente de tant de réalités fondamentales de la Principauté, et surtout inattentive aux choses du pays où se trouve l'Université. Dernièrement, des manuels ou des ouvrages généraux consacrés à l'étude de la culture ou de l'anthropologie des Asturies sont apparus (par exemple, Adolfo García, 2008), mais dans ce domaine, il me semble que la fertilisation et la culture continuent de dépendre des efforts individuels plutôt que du soutien institutionnel.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6346503" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/714674717.png" alt="1200px-Flag_of_Asturias.svg.png" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Le travail des individus</em></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Si l'on laisse de côté l'inaction des universitaires et des institutions en matière d'ethnologie, il convient de souligner le travail méritoire de certaines personnes qui mettent au jour l'immense patrimoine oral du peuple asturien, sans le moindre préjugé romanomaniaque ou espagnoliste. Je fais référence au collectif <em>Belenos</em> qui, depuis de nombreuses années, publie une excellente revue (<em>Asturies, Memoria Encesa d'un País</em>) et organise des rencontres scientifiques au cours desquelles, malgré le climat hostile qui règne dans les Asturies à l'égard de la culture celtique, il transmet à la société l'image correcte de ce pays : un vieux pays atlantique, fortement lié aux autres peuples du nord-ouest de la péninsule ibérique (Galice, Lleón, Cantabrie), mais avec des liens très anciens et plus étroits qu'on ne le pense avec les autres pays atlantiques.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En face de la <em>Mare Nostrum</em>, la Méditerranée, il y avait jusqu'à l'époque moderne une autre mer, plus au nord, qui devait aussi être un vecteur de communication et de jumelage des peuples. En fait, comme on le disait dans l'Antiquité, les Asturies étaient bordées au nord, avec la mer entre les deux, par les îles britanniques et les côtes d'Aquitaine et de Bretagne. Avant l'obsession de l'asphalte des autoroutes et la manie de l'AVE [train à grande vitesse], qui afflige tant d'Asturiens aujourd'hui, la mer était un moyen de communication culturelle plus rapide et plus efficace, bien plus que ces chemins de chèvres qui, presque jusqu'à aujourd'hui, faisaient communiquer la Principauté avec le plateau, c'est-à-dire avec l'Espagne. Ces routes, d'ailleurs, étaient fermées aux calèches pendant les chutes de neige de l'hiver. Les Asturies ont été liées pendant des milliers d'années à ces autres régions et pays d'Europe.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Alberto Álvarez Peña est membre de Belenos et auteur prolifique de livres sur la mythologie asturienne (Álvarez Peña, 2001). Nombre de ses textes peuvent être lus dans la maison d'édition Picu Urriellu, des livres dans lesquels apparaissent de magnifiques dessins du chercheur et diffuseur du folklore asturien lui-même. Contrairement à ses prédécesseurs, comme Aureliano del Llano ou Constantino Cabal, l'œuvre d'Alberto A. Peña n'est pas contaminée par des préjugés espagnolistes, castillanisants.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il est bien connu que les précédents chercheurs en folklore asturien avaient tendance à considérer la culture asturienne comme un sous-système de la supposée culture espagnole, parallèlement à leur conception de la langue: ils avaient tendance à considérer l'asturien (dont les informateurs s'exprimaient toujours dans certaines de ses variantes) comme un sous-système de l'espagnol ou du castillan. Le celtisme plus ou moins diffus, mais jamais aussi explicite que celui de la Galice, me semble avoir été subordonné à la théorie de l'"héritage commun" des Hispaniques, sans parler des liens atlantistes avec la Bretagne, l'Irlande, l'Écosse, le Pays de Galles... Alberto Peña rompt avec cette tendance, il fait aussi du travail de terrain, c'est-à-dire qu'il profite des derniers informateurs
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du n°62 de War Raoktag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-12-27:63571752021-12-27T14:29:51+01:002021-12-27T14:29:51+01:00 Parution du n°62 de War Raok EDITORIAL Les effets de...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6320984" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2737183180.jpg" alt="thuwr64mbnail.jpg" width="463" height="656" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Parution du n°62 de War Raok</strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>EDITORIAL</strong></span></p><h1><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Les effets de l’acculturation en Bretagne </strong></span></h1><h1><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Le destin de la Bretagne est fondé sur son identité, sa culture, son histoire!</strong></span></h1><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La culture est l’ensemble des valeurs, des traditions et coutumes d’un peuple. Elle reflète le mode de vie et la vision du monde d’une communauté donnée. C’est toute l’identité d’un peuple. La culture est aussi le reflet de l’histoire, c’est-à-dire le vécu d’un peuple dès son origine et à travers les âges. L’acculturation est le rejet de ses valeurs, ses coutumes et traditions pour s’approprier des valeurs culturelles d’un autre groupe humain, en cherchant à s’identifier à ces mœurs et coutumes. Cette domination culturelle est une nouvelle forme de colonisation dont les médias aux ordres constituent les véritables instruments d’acculturation et en sont les principaux organes de promotion. Nous ne sommes pas sans savoir que tout changement de comportement, des coutumes et traditions, reflets du passé d’un peuple, conduisent à la disparition de ce peuple, de son identité et de sa culture. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La culture est l’âme vivante d’une nation et c’est ce qui fait qu’une nation est différente d’une autre. Selon un principe anthropologique, toutes les cultures se valent, ce qui veut dire qu’il n’y a pas de culture qui soit supérieure à d’autre, puisque chaque culture a ses particularités et reflète un passé différent et unique d’un peuple. Et, c’est à travers les spécificités culturelles qu’on distingue les peuples, à savoir leur mode de vie, leur vision du monde, leur croyance.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans le cas de la Bretagne, si la politique de l’État français a été de tout temps de s’attaquer particulièrement à la langue bretonne, l’enseignement de l’histoire de la Bretagne n’a pas été épargné pour autant. Il est vrai que si les Bretons avaient eu une parfaite connaissance de leur histoire, nous ne serions très certainement pas dans cette situation actuelle de sujétion, dans cet état de dépendance et aurions recouvré depuis fort longtemps nos libertés perdues. La dimension celtique de l’histoire et de la culture bretonnes est en fait une manière de la singulariser par rapport au modèle culturel français, héritier de la tradition gréco-latine. Ainsi, on comprend mieux la méfiance, l’acharnement et l’opposition du « pays des droits de l’homme » à dispenser un enseignement généralisé de l’histoire millénaire du peuple breton à la jeunesse bretonne. Méfiance toutefois ! L’enseignement que nous voulons est celui d’une histoire de Bretagne authentique écrite par des historiens honnêtes et intègres et non par ce que pourrait proposer l’État français, par le biais de son Éducation nationale, un programme d’enseignement revu et corrigé, une histoire à sa convenance, une histoire falsifiée fleurant bon le négationnisme, une histoire convenable écrite par des idéologues manipulateurs ! </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Langue, histoire, coutumes, traditions… un rejet de ces valeurs peut inéluctablement conduire à une disparition de la culture bretonne en tant que telle si rien n’est fait. Dans ce constat de déperdition, quelle est donc la place d’une politique culturelle devant mettre en évidence les valeurs culturelles de la Bretagne au passé mémorable dans l’histoire de l’Europe ? Nous sommes à l’heure où la tendance fait croire que tout ce qui est étranger est bon et tout ce qui est local est mauvais. La Bretagne est reconnue comme un pays riche culturellement d’après son histoire, ses origines et l’ensemble des valeurs et traditions qui lui sont propres, cependant, elle n’est pas épargnée d’être un jour dans la liste des anciennes sociétés. En somme, le combat contre l’acculturation est avant tout une responsabilité de tous les Bretons, mais il incombe aux responsables politiques en Bretagne, en particulier au « croupion » Conseil Régional, de faire la promotion de la culture bretonne par tous les moyens. C’est une affaire politique qui nécessite l’apport de tous les secteurs concernés.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’hostilité de la république française à l’égard de la Bretagne est toujours d’actualité. Avons-nous alors encore quelque chose à partager avec elle, qui bafoue notre identité et nous dénie toute autonomie, jusqu’à l’enseignement aux enfants de Bretagne de leur langue et de l’Histoire de leur pays ? Les Bretons doivent reprendre en mains l’enseignement de leur langue, mais également de leur histoire refusant ainsi les hérésies qui, par lavage des cerveaux, ont été introduites dans leurs esprits. Seul, un authentique pouvoir breton sera à même de défendre et de promouvoir cette culture bretonne à la fois héritière du passé de nos aïeux et tournée vers la créativité du futur.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Padrig MONTAUZIER</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6320986" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/243638067.jpg" alt="G_pim_0_1581612824.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Sommaire War Raok n° 62</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Buhezegezh vreizh page 2 </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #99cc00;">Editorial </span>page 3 (Padrig Montauzier)</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Buan ha Buan page 4 </span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Société </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">La cancel culture et la délégitimation de la mémoire page 9 (Giulio Battioni)</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Politique </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">L’Alliance souverainiste bretonne, </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">un élan majeur pour la Bretagne page 11 (Meriadeg de Keranflec’h)</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tradition </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le symbolisme du cheval page 15 (Per Manac’h)</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Hent an Dazont </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Votre cahier de 4 pages en breton page 19 (Donwal Gwenvenez/Yann Mikael)</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Histoire de Celtie </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Importance du celtisme dans les Asturies page 23 (Carlos X. Blanco) </span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tribune libre </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Sur les prénoms non-français, objection M. Zemmour ! Page 25 (Youenn Caouissin)</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Histoire de Bretagne </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le faux traité de 1532 page 26 (Docteur Louis Melennec)</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Politique </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">La mosquée de Cologne, la charia en marche page 30 (Erwan Houardon)</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Civilisation celtique </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Littératures écrites et orales des civilisations celtiques page 32 (Fulup Perc’hirin)</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nature </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">L’écureuil, petit rouquin de nos forêts page 36 (Youenn Caouissin)</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lip-e-bav </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Gratin du pêcheur aux herbes page 37 (Youenn ar C’heginer)</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Keleier ar Vro </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Un statut de résident pour la Bretagne page 38 (Meriadeg de Keranflec’h)</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bretagne sacrée </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Les lavoirs page 39 (Per Manac’h)</span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du n°61 de la revue bretonne War Raoktag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-08-07:63310522021-08-07T17:32:00+02:002021-08-07T17:32:00+02:00 Parution du n°61 de la revue bretonne War Raok EDITORIAL...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6283126" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/123212057.jpg" alt="WRrevue56.jpg" width="478" height="677" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Parution du n°61 de la revue bretonne War Raok</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>EDITORIAL</strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt; color: #ff6600;"><strong>Peut-on parler de souverainisme breton afin d’assurer l’épanouissement de l’identité bretonne?</strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999;">par Padrig Montauzier</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En Bretagne nous sommes, depuis longtemps, familiarisés avec les termes autonomistes, indépendantistes, voire séparatistes. Une nouvelle dénomination semble voir le jour depuis quelque temps, celle de souverainisme breton ! Comment peut-on définir succinctement ce nouveau concept ? </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Toute nation qui ne s’administre pas elle-même connaît une rapide décadence. La Bretagne depuis la perte de son indépendance, de l’union de 1532 et plus depuis son annexion totale de 1790, en donne un exemple frappant. La Bretagne, enserrée dans l’un des États les plus centralisé d’Europe, n’a pas la possibilité de « s’auto-déterminer ». Elle n’a pas non plus la possibilité de « s’auto-organiser » ni de « s’auto-gérer ». </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6283127" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2762984712.jpg" alt="a5d7cb9b81b69195b90f1dc029dbe6f0.jpg" width="489" height="570" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'idée de la souveraineté de la Bretagne est fondée sur une vision et une interprétation <span style="background-color: #333333;"><a style="color: #999999; background-color: #333333;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nationalisme"><span style="background-position: 0% 0%; background-repeat: repeat; background-attachment: scroll; background-image: none; background-size: auto; background-origin: padding-box; background-clip: border-box;">nationalistes</span></a> </span>des faits historiques et des réalités sociologiques de la Bretagne. L’argument clé consiste à soutenir que la population bretonne forme un peuple distinct qui, dans le cadre du système politique français, ne peut exister qu’à titre de minorité ethnique, ce qui implique que le peuple breton ne peut se diriger lui-même et que son destin dépend totalement de l’État français et de ses gouvernements. Accepter un tel statut de minorité signifierait que les Bretons donnent leur accord à une totale subordination impliquant qu’ils renoncent à leur identité propre.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="center"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cette souveraineté ne se fera pas contre la France, mais pour la Bretagne !</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">On peut imaginer que, dans un premier temps, dans une première étape, la Bretagne dispose d’un statut de large autonomie administrative et politique comme cela est mis en pratique aujourd’hui tout près de nous en Europe: en Catalogne, en Écosse, au Pays Basque, en Flandre… etc.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ce positionnement est une rupture totale avec le centralisme et le jacobinisme français qui tuent les peuples et avec le dogme de « l’une et indivisible » contre nos libertés. On peut alors parler de souveraineté-association, combinaison de deux concepts : l'obtention de la souveraineté de l'État breton et la création d'une association politique et économique entre le nouvel État souverain et la France. On peut définir ce statut de souveraineté partagée ou co-souveraineté comme étant les pouvoirs d'une Bretagne de faire ses lois, de prélever ses impôts et d'établir ses relations extérieures. Une démarche loin d’être utopique, elle est même au contraire parfaitement rationnelle et le peuple breton a toutes les aptitudes nécessaires pour l’assumer. Cette souveraineté souhaitée rendra donc aux représentants du peuple breton le droit de gérer les affaires bretonnes et permettra ainsi à la Bretagne de protéger ses intérêts matériels, d’assurer son développement économique, de défendre ses libertés culturelles spécifiques et ses intérêts spirituels.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6283129" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/227863162.jpg" alt="a32d28172533b395b08b3529d874a2f8.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ainsi, les Bretons pourront bâtir une Bretagne authentiquement bretonne tout en s’intégrant au monde moderne par l’enrichissement de ses propres valeurs et le refus d’un repli ou d’une autarcie mortelle. La Bretagne sera une terre de libertés, non pas formelles mais réelles sur tous les plans. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La situation actuelle de peuple colonisé n’a rien de stimulant, rien qui invite au dépassement de soi ou qui pousse à l’audace créatrice. À ce destin, courbé sous les vents de l’histoire, le souverainiste préfère les risques de vie qu’offre l’indépendance. C’est le sens de l’appartenance, la définition de l’identité, qui est l’enjeu majeur de la souveraineté. Les Bretons ont à choisir entre le statut de minorité et le statut de peuple à part entière.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cette émancipation politique, économique, sociale et culturelle du peuple breton, ainsi que l’édification d’une Bretagne enfin maîtresse de ses destinées personnelles dans le respect d’une interdépendance qui l’unira à ses voisins européens… peut parfaitement convenir à une définition du souverainisme breton.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les Bretons doivent être en première ligne pour revendiquer cette souveraineté de la Bretagne avec la tranquille assurance de disposer des atouts économiques suffisants pour afficher cette ambition. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mais les Bretons sauront-ils se doter d’un tel projet de société ?</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig MONTAUZIER</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Sommaire War Raok n° 61</strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Buhezegezh vreizh page 2</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Editorial</span> page 3. Padrig Montauzier</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Buan ha Buan page 4</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Société</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le tatouage traditionnel celtique page 9. Ronan Danic</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Politique</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Kofi Yamgnane, ses mémoires d’outre-haine page 10. Erwan Houardon</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Culture bretonne</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La destruction de la langue bretonne page 14. Louis Melennec</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tradition</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le symbolisme de la sirène page 16. Riec Cado</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Hent an Dazont</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Votre cahier de 4 pages en breton page 19. Donwal Gwenvenez</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Histoire de Celtie</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Highland titles page 23. Jérôme Le Bouter</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tribune libre</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les origines de la culpabilité blanche page 24. Tomislav Sunic</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Histoire de Bretagne</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Enfants de la Chouannerie, sublimes cœurs de héros page 28. Youenn Caouissin</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Environnement</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’éolienne, nouveau symbole de la Bretagne ? Page 30. Erwan Houardon</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Civilisations celtiques</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Littératures écrites et orales des civilisations celtiques page 32. Fulup Perc’hirin</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nature</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les petits réverbères de la nature page 36. Youenn Caouissin</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lip-e-bav</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Un repas breton page 37. Youenn ar C’heginer</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Keleier ar Vro</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’État français contre les langues “régionales” page 38. Meriadeg de Keranflec’h</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bretagne sacrée</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Bretagne, terre de châteaux page 39. Per Manac’h</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6283130" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2250727663.jpeg" alt="gwenn-ha-du3.jpeg" /></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlHistoire et perspective du nationalisme breton - Entretien avec Padrig Montauziertag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-05-07:63144032021-05-07T08:29:04+02:002021-05-07T08:29:04+02:00 Histoire et perspective du nationalisme breton Entretien avec...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6255564" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2564578008.jpg" alt="couv-n°50.jpg" /></p><h1><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Histoire et perspective du nationalisme breton</strong></span></h1><h1><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Entretien avec Padrig Montauzier</strong></span></h1><h1><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Propos recueillis par Enric Ravello Barber</span></strong></span></h1><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: https://www.enricravellobarber.eu/2021/05/</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em>Breizhiz, preizh oc'h deut da vezañ da lezennoù didruez ur reizhiad bedelour ha bedvroelour ha da veañs ar re zo ouzh e ren. Bazhyevet oc'h dindan lezennoù estren Bro-C'hall hag a zo bet a-viskoazh o klask hoc'h enteuziñ hag a zistruj kement tra a c'hallfe ho tieubiñ. Ar falsprofeded-se o deus troet ac'hanoc'h en atomoù denel, e Frañsizien vat reizh ha sentus. Ar pezh a anvont demokratelezh hiziv n'eo nemet maskl ar servelezh ekonomikel hag an displedoni vezhus. </em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em>Hiziv, pobl Vreizh, n'ac'h eus ket a vammvro anavezet ez-ofisiel ken. Arc'hoazh n'az-po mui na familh, na hevelebiezh : n'az po nemet mistri. Klaoustre, siwazh, en em laki da garout ar sujidigezh-se en ur grediñ e waranto dit bevañ ez aes.</em></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Traduction française :</em></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em>Bretons, vous êtes livrés aux lois impitoyables d’un système mondialiste et cosmopolite et à l'égoïsme de ceux qui le dirigent. Vous êtes soumis aux lois étrangères de la France qui se livre depuis toujours à une politique d’assimilation forcée, et détruit tout ce qui peut vous libérer. Ces mauvais prophètes vous ont transformé en atomes humains, en bons Français dociles et disciplinés. Ce qu'ils nomment aujourd'hui démocratie n'est que le masque de l'esclavage politique, du servage économique et de l'abjection morale.</em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em>Aujourd’hui, peuple breton tu n’as plus de patrie reconnue officiellement. Demain tu n’auras ni famille, ni identité : tu n’auras que des maîtres. Mais malheureusement tu risqueras d’aimer encore cette servitude croyant qu'elle te garantira l'aisance matérielle.</em></span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6255543" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/120160308.jpg" alt="19934869lpw-19934874-article-drapeau-breton-twitter-jpg_6831408_600x314.jpg" /></p><p align="center"><span style="color: #99cc00; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>IDENTITÉ </strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>La Bretagne est une nation avec une personnalité forte et profondément enracinée, pour commencer l'interview, j'aimerais que vous nous expliquiez la genèse de la nation bretonne.Beaucoup de gens pensent que les Bretons sont les restes des Celtes gaulois qui ont survécu à la romanisation, mais en réalité c'était l'Armorique et c'était totalement romanisé, vous, les Bretons, vous vous appelez ainsi précisément parce que vous venez de Grande-Bretagne et êtes les descendants deles Celtes ont émigré en Armorique à la suite de l'invasion anglo-saxonne de l'île.Pouvez-vous expliquer brièvement cela? L'arrivée des Bretons était-elle dans une certaine mesure une « re-celtisation » de l'Armorique? </em></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig Montauzier : La presqu’île habitée aujourd’hui par les Bretons et située à l’extrémité de l’Europe occidentale était connue dans le passé sous le nom d’Armorique, « le pays du bord de la mer ». Les premières manifestations de la vie humaine en Armorique datent de l’époque paléolithique avec notamment les fouilles du Mont Dol en Ille et Vilaine. Les hommes qui ont dressé les mégalithes vivaient aux environs de l’an 2000 avant Jésus-Christ, possédaient des armes de bronze et imposèrent alors leur domination sur tout l’Occident, jusqu’au jour où les Celtes qui occupaient l’Europe centrale partirent à la conquête des terres avoisinant la Baltique, la mer du Nord, la Grande Bretagne et l’Irlande.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Au premier siècle avant Jésus-Christ, plusieurs tribus celtes occupent le massif Armoricain. Elles appartiennent au rameau « celto-belge » qui peuple une partie des îles Britanniques. Cinq peuples se partagent le territoire appelé actuellement la Bretagne : Les Redones, les Namnètes, les Vénètes, les Ossismes et les Curiosolites.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6255544" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/196171554.jpg" alt="7107d1f7c01df7714255821599b1424f.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’île de Bretagne, c’est-à-dire la Grande Bretagne actuelle, était habitée par des populations de race ligure puis ensuite envahie par les Celtes, les Goidels dans un premier temps puis par les Bretons. L’invasion saxonne commence vers 449 et se poursuit jusqu’à la fin du VIème siècle. Les succès des troupes saxonnes forcent les Bretons à se réfugier dans l’Ouest du pays en formant ainsi trois groupes : au Sud, les Bretons de Cornouailles (Cornwall), au Nord, les Bretons de Cumbrie et entre les deux, les Bretons de Cambrie ou Pays de Galles. D’autres Bretons, pour échapper à la fureur des Saxons, traversent l’océan et abordent par exemple les côtes de Galice… les autres, beaucoup plus nombreux arrivent en Armorique et fondent la nation bretonne qui occupe aujourd’hui notre péninsule.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">A la suite des persécutions exercées par les Anglo-Saxons contre les Bretons, l’émigration en Armorique prend des proportions considérables. Cette émigration de Grande Bretagne en Armorique se fait sans doute par tribus, une flottille part sous la direction d’un tiern (chef) ou encore d’un moine et débarque dans la péninsule. Les exilés se groupent autour d’un chef puissant et c’est ainsi l’origine des principautés créées par les Bretons sur le sol de leur nouvelle patrie. Ces principautés sont au nombre de trois : la Domnonée, la Cornouaille, et le Bro-Warroch ou Bro-Erec. La re-celtisation de l’Armorique se fait sur deux zones distinctes. A l’Ouest l’élément celtique domine complètement car cette région est en partie très dépeuplée. A l’Est par contre où la population armoricaine est plus dense, il se forme ce que l’on appelle aujourd’hui la Haute Bretagne ou pays gallo, une zone mixte à la fois bretonne et armoricaine. Sans l’émigration bretonne, la péninsule armoricaine aurait été un pays de langue latine, simple province du royaume des Francks, languissante et inculte… Cette émigration bretonne lui a donné un peuple nouveau de race et de langue celtiques, un peuple fier, indépendant… en un mot qui en a fait la Bretagne. Voilà ce que les émigrés ont apporté en ce pays, voilà ce que ce pays leur doit. Lorsque les Bretons quittèrent la Cambrie ou le Cornwall pour l’Armorique, ils ne partaient pas pour une terre totalement inconnue. Ils avaient le souvenir des nombreuses relations commerciales entretenues jadis au temps de la Celtique indépendante avec les tribus armoricaines et les paysages de cette nouvelle Bretagne leur rappelaient ceux de la patrie perdue. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6255545" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/854827855.jpg" alt="be8d8ac5b0b1d9928b4fd6bc1d39f921.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Vous êtes donc frères des Gallois - et des Cornouaillais - certains nationalistes bretons pensent que Galles et la Grande-Bretagne sont la même nation divisée en deux, "deux tranchants de la même épée" m'a dit un jour un bon nationaliste breton;en fait l'hymne de Galles et celui de la Bretagne, qu'en pensez-vous ?</em></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig Montauzier : Effectivement nous sommes frères, frères celtes et unis par une même culture. Il est vrai que le Pays de Galles et la Bretagne ont toujours été, sur le plan culturel, très proches principalement au niveau de la langue, Comme vous le mentionnez, nous avons un hymne identique ce qui démontre bien une très grande proximité culturelle. Une différence toutefois, nos frères gallois, comme pour les autres nations celtes, bénéficient de pouvoirs réels et d’une reconnaissance par la couronne anglaise, ce qui n’est pas le cas du peuple breton sous tutelle coloniale française et privé de ses droits nationaux.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>A la fin du 19e siècle, au début du 20e siècle, on assiste à un renouveau du celtisme, proposant même une unité pan-celtique, dont chacune des nations celtiques serait une province (Écosse, Irlande, Pays de Galles, Cornouailles, Ile de Man, Grande-Bretagne).Êtes-vous favorable à cette idée ?</em></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig Montauzier : Cette idée évidemment j’y suis favorable et l’on voit bien qu’elle est profondément ancrée chez les Bretons. Regardez par exemple le succès du festival inter-celtique de Lorient qui rassemble depuis de nombreuses années des milliers de spectateurs venant du monde entier. Toutefois, si après la seconde guerre mondiale nos frères irlandais et gallois se sont mobilisés pour aider les militants nationalistes bretons persécutés par le gouvernement gaulliste/communiste français, il ne faudrait pas oublier que dans l’ensemble tous nos frères celtes restent relativement très francophiles. Personnellement, sur le plan politique, je regarde plus vers l’Est pour un soutien à notre cause de libération nationale. C’est là que l’on voit qu’il existe parfois un « fossé » entre le culturel et le politique, alors que les deux sont étroitement liés ! </span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Le </em><em>Gwenn ha Du (blanc et noir) est le nom donné au drapeau breton que nous connaissons tous, mais la Bretagne a eu de plus en plus de drapeaux plus anciens, comme celui avec la croix noire sur fond blanc, lequel d'entre eux représente le mieux l'histoire et l'identité bretonne, quelle est la différence entre eux ?</em></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig Montauzier : Faisons abstraction des drapeaux représentant les pays (Broioù) de Bretagne et intéressons-nous aux trois drapeaux symbolisant la Nation bretonne. Les drapeaux basés sur une croix de couleurs découlent en fait de l’époque des croisades. Lors des deux premières croisades, les différentes nations y participant arboraient toutes la croix rouge sur fond blanc. C'est seulement lors de la troisième croisade, en 1188, que chaque nation put avec l'accord du pape disposer de sa propre couleur de croix afin de se distinguer des autres nations. Avec l'approbation du pape Gregoire IX, les Bretons auraient reçu la couleur noire pour leur croix. Les différentes traces historiques ont le plus souvent montré la croix noire sous forme d'écu, de bannière, ou encore associée à des hermines. Le <em>Kroaz Du</em> (croix noire en breton) devient l'emblème de l’État breton jusqu'à l'annexion par la France. Le <em>Kroaz Du</em> évoluera à cette date et sera utilisé par la marine bretonne qui lui rajoute des mouchetures d'hermine. Lors de l'annexion définitive en 1532, il disparaîtra alors au profit de l'hermine plain, les différents rois de France successifs estimant que la croix noire rappelait trop la monarchie et l’indépendance bretonne, et risquait de remettre en cause la légitimité du rattachement du duché de Bretagne à la France. Le Kroaz Du a été remis en lumière à partir de l’année 2000 sous l’impulsion du parti de droite nationaliste ADSAV.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6255548" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/808005526.jpg" alt="anna-vreizh-drapeau-ok.jpg" /></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Appelé Bannière d'hermine ou drapeau hermine plain, ce drapeau historique de Bretagne voit le jour en 1316 sous le règne du duc de Bretagne Jean III qui décide de changer d'armoiries et opte pour le semé de mouchetures d'hermine, que l'on appelle en héraldique « hermine plain ». Aujourd'hui encore, le drapeau d'hermine est utilisé lors certaines manifestations historiques, politiques et fêtes religieuses, par certains bagadoù et mairies de Bretagne et flotte sur des bateaux de plaisance, châteaux et églises de Bretagne.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Enfin le <em>Gwenn ha Du</em> (blanc et noir en breton). Au XIXème siècle, un réveil celtique, partie prenante du romantisme et du principe des nationalités, gagne toute l’Europe, d’Ouest en Est, et les hermines du Gwenn-ha-Du en frémirent dans le vent. C’est en 1925 que Morvan Marchal, militant nationaliste breton et co-fondateur de <em>Breiz Atao</em>, ce laboratoire expérimental des partis bretons de l’avenir, créé le drapeau breton à bandes. Il fallait inventer un drapeau breton d’esprit moderne tout en conservant au maximum les couleurs et les hermines primitives. Au point gauche du drapeau neuf bandes égales alternativement noires et blanches, couleur traditionnelle, lesquelles bandes représentent, les blanches les pays bretonnants : Léon, Trégor, Cornouaille, Vannetais, les noires, les pays gallos : Rennais, Nantais, Dolois, Malouin, Penthièvre.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Ce drapeau n’a jamais voulu être un drapeau politique mais un emblème moderne de la Bretagne et il constitue une synthèse parfaitement acceptable de la tradition du drapeau d’hermine et d’une figuration de la diversité bretonne. Dès 1937, il est reconnu par le gouvernement français à l’Exposition Internationale où il flotte sur l’Esplanade des Invalides à égalité avec les autres drapeaux du monde entier.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Ainsi, arboré à ses débuts par le seul Parti National Breton, il fut rapidement adopté par d’autres fractions militantes aussi différentes qu’Ar Falz et le Bleun-Brug. Il guidera les militants sur les lieux historiques et flottera au cours de leurs manifestations et congrès. Avant, pendant et après la seconde guerre mondiale des centaines de Bretons iront en prison, se battront et mourront pour ce drapeau parce qu’il symbolise leur personnalité d’homme libre dans la réalité toujours enchaînée.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Le <em>Gwenn ha Du</em> est donc aujourd’hui le drapeau national officiel de la nation bretonne.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6255549" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2603921942.jpg" alt="a.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>On parle de la possibilité de réintégrer la capitale historique de la Bretagne, Nantes, en Bretagne, dont elle a été retirée en 1941 pour créer le département artificiel de la Loire-Atlantique.Cette réunification de la Grande-Bretagne est un jalon pour le nationalisme breton ?</em></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig Montauzier : Le décret signé sous le régime français du Maréchal Pétain retirant la Loire Atlantique du reste de la nation bretonne est en fait un vieux projet décidé par les radicaux socialistes français afin d’affaiblir la Bretagne de la réduire sur le plan européen car l’État français n’a jamais perdu en mémoire le fait séparatiste breton. Tous les gouvernements français ont fidèlement suivi et appliqué ce décret et cette horrible amputation de notre nation. Cette partition de notre Bretagne ne repose que sur des volontés politiques françaises dont les conséquences continuent de peser lourdement sur notre nation : économiquement, nous sommes affaiblis ; et outre le déni évident de démocratie, le temps poursuit l’érosion de notre identité et amenuise cette force qu’elle constitue, ce levier dont tous devrions tirer profit. La question de la réunification de la Bretagne est plus que jamais d’actualité, mais, nous nationalistes et indépendantistes bretons, restons opposés à la tenue d’un référendum pour de multiples raisons. La première est d’une évidence toute simple : l’État français, en organisant la partition, en amputant la nation bretonne d’une partie de son territoire national, a-t-il demandé son avis au peuple breton ? Non bien évidemment ! Alors pourquoi tant de gymnastique ? Pourquoi demander, je dirais quémander, un référendum ?</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">La voie du référendum est un véritable piège sur cette question fondamentale qu’est le retour de la Loire Atlantique en Bretagne. Un leurre, un appeau comme disent les chasseurs, un référendum bien pensé, cadenassé, ambigu quant à la définition, au périmètre ou encore à la formulation et aux libellés des questions posées… Un référendum sujet à toutes les manipulations de la part des ennem
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du numéro 60 de la revue War Raoktag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-03-07:63018392021-03-07T00:15:00+01:002021-03-07T00:15:00+01:00 Parution du numéro 60 de la revue War Raok EDITORIAL...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6234289" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1693076262.jpg" alt="thumbnailwr60.jpg" width="526" height="745" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Parution du numéro 60 de la revue <em>War Raok</em></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>EDITORIAL</strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Les voies du salut</strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Toute nation qui ne s’administre pas elle-même connaît inéluctablement une rapide décadence. </strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il est vain pour un peuple de lutter si l’on a pas d’abord pris conscience des données fondamentales qui déterminent son aliénation. Nous voulons donner au peuple breton une forme qui empêche sa disparition et permettre son retour à la dynamique de l’histoire. Notre volonté d’émancipation n’est pas un enfermement : elle s’ouvre sur la reconquête d’un espace global, exigence de la géopolitique la plus réaliste. Gardons-nous d’un exclusivisme ethnique mal compris. La légitime préservation de nos caractères ethniques ne doit pas être un repli sur soi-même, même si nous pouvons être séduits par l’expression : « patriotisme ethnique » qui fixe des critères généraux et permet de parler de communauté nationale.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans l’Europe actuelle, Europe en pleine mutation, ce sont les nations sans État, les peuples aux droits bafoués, qui sont une nouvelle fois au premier rang des revendications. La rumeur vient d’Écosse, de Catalogne, du Pays Basque, de Flandre, de Corse ou de Bretagne, comme naguère des Pays Baltes ou d’Irlande… Partout renaissent des tensions légitimes qu’on aurait cru éteintes, et la marée des peuples opprimés bat aux portes du vieux continent. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> La Bretagne depuis le traité d’union en 1532 (<em>en fait il ne s’agit nullement d’un traité mais d’un simple acte interne à la France n’ayant aucun effet juridique en Bretagne</em>), et plus encore depuis l’annexion de 1790, en donne un frappant exemple. De par sa position excentrée, la Bretagne n’a jamais offert pour l’État français qui en dispose aujourd’hui, que l’intérêt que l’on accorde à une zone stratégique ou à une colonie. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La nouvelle république française ne s’est jamais préoccupée de favoriser le développement industriel et commercial de ce petit peuple dont elle a rayé le nom de la carte et dont elle affecte d’ignorer l’existence. Son organisation d’essence révolutionnaire, centraliste et unitaire lui interdit de tenir aucun compte des spécificités et des intérêts particuliers de la Bretagne et son statut d’autonomie est de fait aboli unilatéralement par la force et sans le consentement et la participation des Bretons. C’est ainsi qu’un pays jadis des plus riches, à l’époque de sa souveraineté, devient une nation léthargique restée en marge de tout développement et progrès, qu’ont pu atteindre, parce ce que restées maîtresses de leurs destinées, d’autres petites nations comme la Norvège, le Danemark ou encore l’Islande. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous sommes en 2021. Les choses ont-elles évolué ? Je vous répondrai, oui et non.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Non du fait de la France qui poursuit inexorablement sa politique coloniale, qui persiste à enfermer le peuple breton dans une caserne administrative, dans une camisole centraliste, impérialiste et continue à vivre à l’heure napoléonienne.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Oui, parce que les Bretons se sont tournés, non vers le passé, mais vers l’avenir et, depuis maintenant de nombreuses années, ils ont su relever maints défis. La Bretagne peut ainsi s’honorer d’être devenue très compétitive dans de nombreux secteurs d’activités, tant au niveau européen qu’international. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La jeune Bretagne a renoué avec ses racines et est à ce jour fière de son identité. Elle refuse la politique d’assimilation et d’uniformisation de l’État français. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Jeune Bretagne relève la tête et nombreux sont ceux qui rêvent de République bretonne ! La guérison serait-elle au bout du chemin ?</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Voilà, succinctement énoncé, ce que nous, patriotes bretons, voulons, ce que notre peuple est en droit d’exiger pour sa prospérité matérielle, pour son épanouissement intellectuel et moral, au nom de la sagesse politique dont il a toujours fait preuve dans le passé, au cours de mille années d’indépendance et de trois cents ans d’autonomie.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">A la France de dire si elle est disposée à donner satisfaction aux aspirations légitimes du peuple breton, ou si elle fait litière de ses beaux principes de liberté qu’elle-même continue à répandre dans le monde...</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">A la France de dire si nous devons encore avoir le moindre espoir ? La moindre confiance en ce pays qui nous a coûté trop de sang et de larmes.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nos chers voisins sont-ils enfin disposés à s’incliner devant nos droits ou, si pour demeurer et rester Bretons, seul le divorce reste la solution ? Une chose est certaine, l’Europe des peuples est en marche. Les communautés ethniques relèvent fièrement la tête et amorcent un début de souveraineté. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Da c’hortoz donedigezh ur wir Republik vrezhon…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig MONTAUZIER</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6234295" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/298672963.jpg" alt="5edf8f04db11a_drapeaubretaon-4313300.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>SOMMAIRE N°60</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Buhezegezh vreizh page 2 </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Editorial page 3 (Padrig Montauzier).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Buan ha Buan page 4 </span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Politique : </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Faut-il recommencer les Croisades ? Page 11 (Erwan Houardon).</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Billet d’humeur : </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Sommes-nous obligés de les croire ? Page 14 (Riec Cado).</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6234293" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3567962108.jpg" alt="vilda-59662-everzwijn-yves-adams-800-px-45057.jpg" /></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Tradition : </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le symbolisme du sanglier page 16 (Gérard Thiemmonge).</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Hent an Dazont : </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Votre cahier de 4 pages en breton page 19 (Tepod Mab Kerlevenez hag An Deureugenn).</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Tribune libre : </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Pour une écologie cohérente et intégrale page 23 (Dominique Baettig).</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Histoire de Bretagne : </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Les Amazones de la Chouannerie page 25 (Youenn Caouissin).</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Environnement : </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Agriculture et écologie : </span></strong></span><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">cap vers la réconciliation ! Page 28 (Mael Le Cosquer).</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Civilisation bretonne : </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le principe féminin, origine primordiale page 31 (Fulup Perc’hirin).</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6234294" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3820551480.jpg" alt="unnamedhce.jpg" /></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Nature : </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le héron cendré, le monsieur échasses de nos étangs page 35 (Youenn Caouissin).</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Lip-e-bav : </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le gâteau nantais et gâteau à la peau de lait page 37 (Youenn ar C’heginer).</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Keleier ar Vro : </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Na stok ket ouzh ma c’hroaz page 38 (Meriadeg de Keranflec’h).</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bretagne sacrée : </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Les Roches du Diable page 39 ( Per Manac’h).</span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLe culte celtique du guitag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-12-27:62865132020-12-27T00:45:00+01:002020-12-27T00:45:00+01:00 Le culte celtique du gui Ex: Facebook - ...
<div class="" dir="auto"><div class="" dir="auto"><div class="ecm0bbzt hv4rvrfc ihqw7lf3 dati1w0a" data-ad-comet-preview="message" data-ad-preview="message"><div class="j83agx80 cbu4d94t ew0dbk1b irj2b8pg"><div class="qzhwtbm6 knvmm38d"><div class="kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><p style="text-align: center;"><img id="media-6207542" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2697681877.jpg" alt="Gui2_Unicusx-stock.adobe_.com-800.jpg" /></p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Le culte celtique du gui</strong></span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 18pt;"><strong><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ex: Facebook -</span></strong></strong> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl oo9gr5id gpro0wi8 lrazzd5p" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/NutjeDetienne?__cft__[0]=AZU1xcvP3SWUokQ7hlDID3t1kl5sLrXsbzasE4px13EFW9G_jUVsKUZliW0kyQmKBp4itaiwY0hebv0FVUcHXSqdU0BdBO5RCN_icb-0n-FhV2LumV1iP9Pv45HxZIV3ReC8i0Ua-1yFB_rwfqBaMaViwAw1Ply209eW0AEHyNchlTcTDnfDPbC9vDLSERCb82LBAJoMXX4P4fQQTmPzudj7mmFANEOzw8qRK7vCgoUv_g&__tn__=-UC%2CP-y-R"><strong><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; color: #999999;">Diane Nutje-Detienne</span></strong></a></span><div class="jq4qci2q ekzkrbhg a3bd9o3v"><div dir="ltr"><div class="nc684nl6"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; color: #999999;"><a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl oo9gr5id gpro0wi8 lrazzd5p" style="color: #999999;" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/groups/526588871531978/?__cft__[0]=AZU1xcvP3SWUokQ7hlDID3t1kl5sLrXsbzasE4px13EFW9G_jUVsKUZliW0kyQmKBp4itaiwY0hebv0FVUcHXSqdU0BdBO5RCN_icb-0n-FhV2LumV1iP9Pv45HxZIV3ReC8i0Ua-1yFB_rwfqBaMaViwAw1Ply209eW0AEHyNchlTcTDnfDPbC9vDLSERCb82LBAJoMXX4P4fQQTmPzudj7mmFANEOzw8qRK7vCgoUv_g&__tn__=-UC%2CP-y-R">Histoire d'apprendre</a></span></strong></span></div></div></div></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En chamanisme celtique le gui, plante sacrée par excellence, est utilisé dans les rituels de guérison.</span></strong></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le gui symbolise l'immortalité parce qu'il reste toujours vert et vivant alors que l'arbre qui le porte en hiver parait mort.</span></strong></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le culte de gui éternellement vert et prospère, remonte à la nuit des temps. Parce que rare sur le châtaignier et le chêne, le gui de ces arbres était vénéré chez les Celtes, les Germains, les Grecs et les Romains. Dans toutes ces civilisations, il était associé à une multitude de légendes et de traditions populaires.</span></strong></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans la culture celte, la cueillette du gui était l'objet de grandes solennités. Elle se pratiquait pendant le solstice d'hiver, lorsque la lune était dans son sixième jour de croissance. Le druide coupait alors, les rameaux de gui avec une faucille d'or, dont le plat de la lame était en forme de lune. Il en faisait des brassées, qui ne devaient pas toucher le sol. C'est pourquoi, des aides tenaient de grands linges tendus autour du chêne hôte. Cette récolte, uniquement pratiquée par le druide, donnait lieu à une grande fête, appelée: fête du solstice d'hiver. Dans toute l'Europe, cette pratique à survécu longtemps à la civilisation celte.</span></strong></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><p style="text-align: center;"><img id="media-6207543" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2192466202.jpg" alt="au-gui-l-an-neuf.jpg" /></p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'expression " au gui l'an neuf " rappelle cette cérémonie de récolte.</span></strong></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le gui est le symbole de l'union dans son sens le plus élevé et le plus spirituel. Le gui symbolise l'unité, la communion. Le gui forme un tout, une unité ronde. Il croît en touffe arrondie autour d'un centre dont tout procède et où tout doit retourner. </span></strong></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Harmonieuse union de vie " semi-parasitaire " où chacun apporte les éléments dont l'autre à besoin. Suspendu au plafond de la salle commune ou à la tête du lit des époux, un rameau de gui, apporte l'unité de la famille ou du couple en même temps que sa protection. Au Nouvel An, les vœux sont offerts sous une touffe de gui. Dans beaucoup de nos campagnes encore aujourd'hui, cette tradition persiste.</span></strong></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Chez les Celtes, le gui est le symbole de tout "ce qui est". C'est pourquoi, il est présent lors de toutes les manifestations. Il est l'emblème de l'universalité de l'Existence dans l'Humanité entière. Pour l'Individu, le gui représente l'existence certaine, l'éternelle vérité. Il est l'image vivante de la force qui anime et gouverne le monde tout en permettant la communication avec Dieu. Le gui efface les impuretés de l'âme et la met en rapport avec l'esprit. Il incarne le chemin de la purification qui aboutit à la communion de l'âme et de l'esprit. Quand un Gaulois mourait, on plaçait à la porte de sa maison une vasque remplie d'eau lustrale*. Ceux qui venaient saluer le mort et la famille en deuil, y trempaient une branche de gui pour asperger le défunt et sa famille avant de quitter la demeure mortuaire.</span></strong></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><p style="text-align: center;"><img id="media-6207545" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3129972381.jpg" alt="ba406f6b4d63c7591272999d8a7701b6.jpg" /></p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le gui est aussi le symbole de la protection. Il assure la protection contre les malices des Esprits de la nature. Autrefois, des branches de gui étaient placées dans ou au-dessus des berceaux pour assurer la protection de l'enfant contre les fées, afin qu'elles ne le transforment pas en petit lutin.</span></strong></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il semblerait que les arbres porteurs de gui résistent mieux que les autres aux maladies ; de plus il favoriserait la croissance des fruits et plus spécialement des pommes. Au contraire, dans certaines régions on ne consommerait pas les fruits d'un arbre "guités" de peur d'être empoisonné. Le gui est alors appelé " balais de sorcières" ou "rameaux des spectres".</span></strong></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le gui est une plante émancipée autant des forces solaires que des forces terrestres. Il absorbe le trop plein de force éthériques de l'arbre sur lequel il pousse. Cet excès est provoqué naturellement (onde nocive, tellurisme, perturbations magnétiques) ou artificiellement (centrale nucléaire, pollution diverse).</span></strong></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Si, de tout temps, le gui a bénéficié d'une "aura" mythique, c'est en raison de sa croissance et de son mode de vie particulier. En effet le gui n'est pas vraiment une plante adaptée à la vie sur terre, il ne peut s'implanter sur le sol. A la différence des autres végétaux, il ne suit ni le phototropisme, ni le géotropisme. Au contraire il forme des touffes arrondies et se crée presque un espace intérieur, qu'il pénètre de vie, ce qui est le propre de l'animal. Par ailleurs, les branches, même âgées de 20 ans, sont toujours vertes, ce qui les différencie des autres plantes. Sa graine est, aussi, particulière à tel point qu'on la nomme embryon, comme pour le règne animal. L'embryon reste toujours vivant dans son enveloppe de mucosité, il traverse l'intestin de l'oiseau, au lieu, comme les autres graines de végétaux, de reposer un certain temps dans la terre. A aucun moment de son cycle végétatif, le gui n'a de contact avec la terre.</span></strong></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Son utilisation médicinale est assez ancienne. Il est réputé assurer une protection contre la maladie dont il amène la guérison. Accroché au-dessus du lit, il évite les cauchemars. Pour les Gaulois, le gui est "celui qui guérit tout". C'est un antidote des poisons, donne la fécondité et guérit de l'épilepsie ou " haut-mal ", car il ne touche jamais terre. Les feuilles de gui, mâchées et appliquées en cataplasme cicatrisaient les ulcères. En Gallois, le gui est nommé oll-iach, c'est à dire "panacée".</span></strong></div></div></div></div></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlJohn T. Koch: Thinking about Indo-European and Celtic Myths in the 2nd and 3rd Milleniatag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-10-09:62680312020-10-09T00:31:00+02:002020-10-09T00:31:00+02:00 John T. Koch: Thinking about Indo-European and Celtic Myths in the...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6177933" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/4111199396.jpg" alt="unnamedcelticmyth.jpg" width="564" height="664" /></p><h1 class="title style-scope ytd-video-primary-info-renderer"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;">John T. Koch:</span></h1><h1 class="title style-scope ytd-video-primary-info-renderer"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;">Thinking about Indo-European and Celtic Myths in the 2nd and 3rd Millenia</span></h1><div id="info" class="style-scope ytd-video-primary-info-renderer"><div id="info-text" class="style-scope ytd-video-primary-info-renderer"> </div></div><div id="meta-contents" class="style-scope ytd-watch-flexy"><div id="container" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><div id="list-container" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div id="top-row" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><a class="yt-simple-endpoint style-scope ytd-video-owner-renderer" tabindex="-1" href="https://www.youtube.com/user/CeltScotVideos"><img id="img" class="style-scope yt-img-shadow" src="https://yt3.ggpht.com/a/AATXAJyftMY1Dwk6U5MgjJamBSBm3o1GP7jc8hbv9fsZ=s48-c-k-c0xffffffff-no-rj-mo" alt="" width="48" /></a><div id="upload-info" class="style-scope ytd-video-owner-renderer"><div id="container" class="style-scope ytd-channel-name"><div id="text-container" class="style-scope ytd-channel-name"><span style="color: #99cc00; font-family: arial black, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #99cc00;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/channel/UCVOqzhitiwqOr4j17yIV92A"><strong><span style="font-size: 14pt;">CeltScotVideos</span></strong></a></span></div></div></div></div></div></div><div id="subscribe-button" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div id="content" class="style-scope ytd-expander"><div id="description" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">The opening lecture from the 2016 Celtic Mythology Conference at the University of Edinburgh.</span></strong></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Ub5izFOdtDs" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></strong></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlWar Raok n° 58tag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-08-26:62594772020-08-26T10:13:01+02:002020-08-26T10:13:01+02:00 EDITORIAL: La victoire de l’audace ! « ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6164574" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/4123007925.jpg" alt="War Raok n°58.jpg" width="527" height="744" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">EDITORIAL:</span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>La victoire de l’audace ! </strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">« <em>La passion doit céder parfois à la raison, lorsque l’on veut réellement atteindre le but que l’on s’est assigné... </em>».</span> </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cela ne signifie nullement l’abandon de nos idées, de nos convictions, mais la situation en Bretagne est arrivée à un tel degré qu’il nous faut envisager une stratégie nouvelle, une stratégie d’alliance et d’union avec l’ensemble du mouvement national breton. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Certains, idéologues sectaires, considèrent que l’union nationale est un classique de la rhétorique politique, une expression magique qui, à chaque crise grave, revient comme une arlésienne. C’est, chaque fois, la même musique... Ils font fausse route et négligent que dans le cadre de la Bretagne il ne s’agit pas d’une simple crise, il s’agit d’une lutte de libération nationale, d’une lutte pour l’émancipation d’un peuple… Cette notion unanimiste consiste à considérer que, pour un temps, ce qui nous rassemble est au-dessus de ce qui nous divise et doit requérir deux principales conditions : qu’il existe un ennemi bien identifié et qu’elle s’inscrive dans un horizon temporel bien défini.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Alors oui cette union est plus nécessaire que jamais, mais il n’y a d’union réellement féconde que sur des principes et fondements certains. Il n’y a d’union digne d’être recherchée et voulue que celle qui ne se fait pas pour un jour, mais pour toujours. De même, il ne peut y avoir unité sans action ou alors elle n’est qu’une banale farce ou duperie et nous n’avons aucun goût pour participer à un rassemblement de pure forme.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les enthousiasmes les plus ardents, les meilleures volontés ont beau s’unir, s’il ne s’agit que de doctrines, d’idéologies, de plans douteux… les plus belles flammes s’éteignent et ne laissent subsister qu’un peu de cendre froide. La plupart des militants nationalistes bretons sont animés d’un enthousiasme à la fois passionné, exalté et d’une volonté sincère de réaliser le bonheur du peuple breton. La plupart de ces hommes et femmes sont également des militants de valeur et tous ou au moins presque tous ont de toute évidence l’esprit et le cœur frappés comme d’une espèce d’illumination par le terrible sort fait au peuple breton par une république française s’arc-boutant sur un colonialisme d’un autre âge.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’union nationale, le rassemblement de bonnes volontés, qui ne sont pas seulement valables par ce qu’ils sont, mais aussi par ce qu’ils représentent de possibilités pour la nation bretonne, doivent être une chose vraie. Une union nationale, qui associerait pour un temps les bonnes volontés et laisserait de côté les intérêts partisans au profit de l’intérêt général, doit être une véritable arme que nous devons brandir plus hardiment que jamais. La tâche qui reste à accomplir n’est pas insurmontable. Les militants bretons ont assez de caractère, de détermination en eux-mêmes et s’il leur en manquait, ils les puiseraient dans le souvenir de leurs héros, pour ainsi faire face aux dangers des nombreux ennemis de l’émancipation de notre peuple et aux bassesses mesquines de l’État français.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pobl vreizh n’eo ket marv koulskoude c’hoazh, met war-nes mervel emañ* </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La mise sur pied d’une authentique union nationale doit, pour tous les défenseurs des libertés bretonnes, être salutaire et c’est pourquoi, plus résolu que jamais à l’union dans le combat et pour une action précise, tout patriote breton doit prendre conscience que la libération de la Bretagne dépend du succès d’une telle expérience. Nos amis Corses ont bien compris la nécessité de s’unir malgré leurs divisions. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cette tâche, ce véritable espoir pour la Bretagne et pour son peuple, doit être la plus belle mais aussi la plus efficace de toutes celles qui nous sont imparties. Nous devons la mener à bien et assurer sa pleine réussite. De sa réalisation dépend pour la plus grande part l’avenir de la nation bretonne et du peuple breton.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Peut-être est-il temps de changer d’état d’esprit ?</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig MONTAUZIER</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em>* </em><em>Le peuple breton n’est pas encore mort, mais il est sur le point de mourir.</em></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Sommaire War Raok n° 58</strong></span></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Buhezegezh vreizh page 2 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Editorial page 3 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Buan ha Buan page 4 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Terre d’Europe</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Les coutumes des peuples de Russie page 12 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Politique </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Covid-19, muezzin et Le Camp des Saints page 14 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Histoire de Celtie</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">La bataille de Culloden page 18 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Billet d’humeur</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Et si l’on arrêtait de stigmatiser les extraterrestres ! Page 20 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Tribune libre</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">La guerre sociale qui vient page 22 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Identité bretonne</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Bretagne : la vie des paysans jadis page 24 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Hent an Dazont</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Votre cahier de 4 pages en breton page 25 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Europe</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Pourquoi nous combattons page 33 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Écologie</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">L’écologie vue de droite page 35 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Géopolitique</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">La Russie de Poutine page 37 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Histoire de Bretagne</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Cadoudal : l’attentat de la rue Saint-Nicaise page 39 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Environnement</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Un environnement sain : un atout majeur pour la Bretagne page 43 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Civilisation bretonne</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Rapports entre principes féminin et masculin page 45 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Nature</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Les pics, des percussionnistes agréables à entendre page 47 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Lip-e-bav</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Potée bretonne version quimperoise page 49 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Keleier ar Vro </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Pardons bretons et troménies, patrimoine culturel page 50 </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Bretagne sacrée</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Le château de Trécesson page 51</span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlEl Legado Celta en Galiciatag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-05-30:62421752020-05-30T00:54:00+02:002020-05-30T00:54:00+02:00 El Legado Celta en Galicia The Solar...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6139059" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/297884428.jpg" alt="gaita.jpg" width="607" height="244" /></p><h1 class="title style-scope ytd-video-primary-info-renderer"><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">El Legado Celta en Galicia</span></strong></span></h1><div id="meta-contents" class="style-scope ytd-watch-flexy"><div id="container" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><div id="list-container" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div id="top-row" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope ytd-video-owner-renderer" style="color: #999999;" tabindex="-1" href="https://www.youtube.com/user/LightEmergence"><img id="img" class="style-scope yt-img-shadow" src="https://yt3.ggpht.com/a/AATXAJzW5zDo4KLy8SlSIFU1weQlJ06mnopxRsr9wQ=s48-c-k-c0xffffffff-no-rj-mo" alt="" width="48" /></a></span></strong><div id="upload-info" class="style-scope ytd-video-owner-renderer"><div id="container" class="style-scope ytd-channel-name"><div id="text-container" class="style-scope ytd-channel-name"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/channel/UCYPrCNC5DMf4QCqb32EQhqw"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #99cc00;">The Solar Warrior</span></a></span></strong></div></div></div></div></div></div><div id="description" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #99cc00;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #99cc00;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/redirect?v=J4Ic-tHl9nQ&redir_token=A5TIyULWWY21hBSYjV-Hc01OQfZ8MTU5MDg1MDQwNUAxNTkwNzY0MDA1&event=video_description&q=http%3A%2F%2Fthesolarwarrior.com" target="_blank" rel="nofollow noopener">http://thesolarwarrior.com</a></span> </span></strong></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><strong><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Una ambiciosa producción que da a conocer la singular cultura de los castros gallegos, aborda la historia del noroeste de la península ibérica desde la época megalítica hasta la romanización de la cultura castreña.</span></strong></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><strong><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/J4Ic-tHl9nQ" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></strong></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/redirect?v=J4Ic-tHl9nQ&redir_token=A5TIyULWWY21hBSYjV-Hc01OQfZ8MTU5MDg1MDQwNUAxNTkwNzY0MDA1&event=video_description&q=http%3A%2F%2Fwww.rtve.es%2Falacarta%2Fvideos%2Fel-documental%2Fdocumental-2-legado-celta-galicia%2F1686486%2F" target="_blank" rel="nofollow noopener">http://www.rtve.es/alacarta/videos/el...</a></span></strong></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlWar Raok fête ses 20 ans !tag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-04-25:62328942020-04-25T09:00:40+02:002020-04-25T09:00:40+02:00 EDITORIAL Ugentvet bloavezh, deiz ha bloaz laouen War Raok...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6123646" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/813249622.jpg" alt="WR57.jpg" width="494" height="700" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">EDITORIAL</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Ugentvet bloavezh, deiz ha bloaz laouen War Raok !</strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 24pt; color: #99cc00;">War Raok fête ses 20 ans !</span><br /></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans un paysage médiatique contemporain largement dominé par un journalisme de révérence, mou et fade, discipliné, docile et bienveillant, il est toujours utile de rappeler qu’un autre rapport à la presse existe. Si cette dernière est très massivement diffusée et subventionnée, une réappropriation de la parole s’impose et ne doit pas rester uniquement le fait de quelques locomotives isolées. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">De plus en plus des voix s’élèvent pour dénoncer les dérives et les perversions de cette presse gangrenée, ces médias et leur collusion, souvent trouble, avec le pouvoir en place, sans oublier la main mise des puissances d’argent, ou encore la connivence de nombreux journalistes avec les milieux politiques. De toute évidence ces journalistes ne sont pas prêts à faire leur mue ! La presse mainstream à l’impartialité plus que douteuse, aux manipulations multiples et constantes, manipulations proportionnelles à l’importance des enjeux politiques, aux faits inexacts, aux analyses sans grande pertinence… ne remplit plus sa mission d’intérêt général. Elle peut toutefois exprimer sa subjectivité, mais celle-ci ne doit en aucun cas prendre le pas sur la justesse de l’information ni s’exercer au détriment des lecteurs. </span></strong></p><p align="center"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sans langue de bois… ni de velours !</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">A l’heure où les convergences économiques des titres se traduisent en convergence idéologique, le fameux positionnement consensuel du plus petit dénominateur commun permettant de ne pas heurter la sensibilité politique des lecteurs, War Raok fait, sans aucun doute, figure d’exception. Dans un paysage médiatique en voie d’unification accélérée, <em>nous nous permettons</em> le luxe d’une voix dissonante, dissidente et d’une liberté de ton devenues rares. Depuis 20 ans, la revue War Raok s’efforce de développer une communication différente de celle produite par les médias institutionnels en Bretagne, différente du fait d’analyses spécifiques sciemment occultées par les médias aux ordres, qui enrichissent nos réflexions sur de très nombreuses thématiques. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Aujourd’hui, il serait absurde d’estimer que les médias ne jouent aucun rôle dans la formation des opinions. Dès lors que les informations sont orientées, que les idées ne sont plus diffusées que de manière confidentielle, elles deviennent naturellement moins légitimes. War Raok n’est pas uniquement une revue d’opposition même si elle dénonce l’attitude scandaleusement partisane des médias officiels. Elle est principalement porteuse d'un projet pour la Bretagne, d'une finalité sociale, politique, culturelle et économique. Soucieuse d’informer dans les meilleures conditions ses lecteurs, War Raok a pour essentiel but de permettre aux Bretons, à ce petit peuple celte, de sortir de l'état passif dans lequel le confinent les médias de masse en Bretagne. Elle instille un bol d’air frais, un parfum parfois irritant ou suave selon certains, elle secoue la « pâte molle et insipide » du paysage médiatique dans lequel la presse libre n’existe plus guère. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La survie de publications dissidentes, qui refusent d’être soumises à la dictature du politiquement correct, n’est possible que grâce à la fidélité des abonnés, des lecteurs et au travail souvent bénévole d’une équipe fiable et déterminée.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Soutenir <em>War Raok</em>, c’est soutenir une revue bretonne indépendante et libre, c’est défendre une certaine conception de l’information, de la liberté d’opinion pilier de toutes les libertés. Mais soutenir War Raok c’est peut-être surtout renforcer le pluralisme des médias en Bretagne et donc, <em>in fine</em>, le pluralisme politique et la démocratie avec cette précision fondamentale que la démocratie, ce n’est pas obligatoirement le nombre, mais plutôt l’originalité.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous avons besoin de vous pour continuer à exercer ce regard critique et objectif qui, loin d’être un obstacle à la démocratie, ne peut que la stimuler. Merci de votre soutien !</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Trugarez deoc’h en araok.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig MONTAUZIER directeur de publication</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">et toute l’équipe de War Raok.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6123647" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/770741266.jpg" alt="drapeau-breton.jpg" /></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>SOMMAIRE WAR RAOK N° 57</strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Buhezegezh vreizh page 2</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Editorial page 3</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Buan ha Buan page 4</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Politique </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Actualités de cendres et de haines... page 12</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Europe </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Migrants en Allemagne : la situation est-elle maîtrisable ? Page 15</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Billet d’humeur</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mieux se nourrir page 17</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Hent an Dazont </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Votre cahier de 4 pages en breton page 19</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Tribune libre</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le conservatisme, une vision politique à reconquérir page 23</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Identité bretonne</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La fin des accents ? Page 25</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Histoire de Bretagne</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La très ancienne coutume de Bretagne page 27</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Environnement</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les zones humides capitales pour la biodiversité page 29</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Civilisation bretonne</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Rapports entre principes féminin et masculin page 32</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Nature</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mais faites donc taire tout cela ! Page 35</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Lip-e-bav </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Coq au cidre et aux pommes page 37</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Keleier ar Vro</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dalc’homp soñj Markiz Pontkallek page 38</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Bretagne sacrée</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La chapelle de Languidou page 39.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6123648" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2553874793.jpg" alt="drapcelt6.jpg" /></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlWar Raok n°55 & 56tag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-04-17:62303502020-04-17T00:29:00+02:002020-04-17T00:29:00+02:00 War Raok n°55 & 56 EDITORIAL War Raok n° 55 La fidélité à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6119265" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/223403780.jpg" alt="War Raok n°55.jpg" width="516" height="731" /></p><p><span style="font-size: 36pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>War Raok n°55 & 56</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #99cc00;"><strong>EDITORIAL War Raok n° 55</strong></span></p><p><span style="font-family: arial black, sans-serif; font-size: 24pt; color: #ff6600;"><strong>La fidélité à notre Terre et à notre peuple </strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le nationalisme breton, si présent et offensif il y a encore peu et plutôt timide en ces temps de grande perturbation, doit reprendre toute sa place, s’affirmer et ainsi combattre les tentacules de cette République française jacobine et coloniale. Il doit également s’opposer de façon drastique aux partisans et aux adeptes de l’uniformisation de l’Europe et de la dissolution des spécificités ethniques dans un horrible mélange artificiel universaliste. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il faut renverser cette utopie destructrice des peuples et des communautés ethniques ainsi que cet ordre marchand qui menace nos cultures et combat nos aspirations à une vie nationale propre. Le peuple breton, mon peuple, deviendrait-il un peuple sans fierté, un peuple timoré et soudainement frileux qui a honte de sa langue, de sa culture, de son identité… qui n’a pas le courage d’affirmer sa propre souveraineté et d’édifier enfin son propre État, sa propre République ? </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Est-il nécessaire de rappeler, encore une fois, que nos droits de peuple sont bafoués mais également que notre propre culture, notre propre identité sont menacées. Cette culture bretonne et celtique, riche et unique, est notre meilleur rempart contre ceux qui souhaitent la dissoudre et créer ainsi une uniformisation criminelle. C’est, pour nous, militants et patriotes bretons, une véritable barricade contre une éventuelle mort culturelle. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Aucune nation ne naît multiculturelle. Le multiculturalisme est une situation artificielle autant que malsaine qui ne peut affecter que les sociétés en déclin général. Une société multiculturelle porte au plus profond d’elle les germes d’une future destruction nationale. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le mouvement national breton qui lutte contre la politique coloniale de l’État français ne doit pas ignorer que d’autres maux, tout aussi mortifères, menacent l’existence même du peuple breton. Les méthodes sont multiples : violentes, brutales avec déplacement de populations, mais aussi plus fourbes et perfides qui consistent tout simplement à remplacer un peuple progressivement par l’arrivée massive de populations étrangères. Aujourd’hui la méthode préférée et choisie est celle du métissage, ce métissage que certains, (à gauche principalement, mais à droite également sans oublier les traîtres en soutane et les déclarations répétées du Vatican en faveur des migrants), considèrent comme une réalité indéniable et une véritable réponse à la crise démographique des nations occidentales... Pire, les irresponsables qui prônent la promotion de la mobilité universelle et du multiculturalisme et déclarent ouvertement qu’à l’heure de la mondialisation les migrations sont des facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable, ne sont pas uniquement des irresponsables mais des criminels en puissance. Pitoyable cette vision surréaliste vantant un enrichissement humain et culturel ! Cette “culture de rencontre”, cette perception du monde où l’invasion migratoire actuelle constitue l’horizon vital de l’humanité, non seulement nous la réfutons mais nous la rejetons catégoriquement. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Notre rôle de militant politique breton est de donner un éclairage indispensable pour dissiper la pénombre qui rend aveugle notre peuple atteint malheureusement de cécité du fait des mensonges diffusés, répandus et imposés par la bonne presse et sa propagande immonde, par les petits “flics” de la pensée unique, par une oligarchie décadente, sans omettre les manipulations de cet État français, notre geôlier, aux funestes projets de destruction des peuples qu’il embastille. Il nous appartient de résister à cet avenir crépusculaire, de combattre pour un destin nouveau et la sauvegarde de notre Bretagne. Les Bretons ont le devoir sacré de conserver leurs racines, leurs traditions, leur civilisation… leur identité et de transmettre à leurs enfants le magnifique héritage reçu de leurs ancêtres. Pour conclure, je reprendrai cette célèbre phrase de Friedrich Hegel : “<em>L’erreur la plus fatale pour un peuple est d’abandonner ses caractères biologiques”. Aussi complétons sans condescendance l’intitulé de cet éditorial : “Notre foi : la fidélité à notre terre, à notre peuple... à notre sang</em>”. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig MONTAUZIER</span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>SOMMAIRE N° 55</strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Buhezegezh vreizh</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Editorial</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Buan ha Buan</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Société</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Greta Thunberg, nouveau conte pour Occidentaux invertébrés – page 11</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Religion</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Quand un cardinal africain défend l’identité de l’Europe – page12</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Musique</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Da Anaon eo aet Yann-Fañch Kemener – page 16</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Billet d’humeur</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Non à l’idéologie du métissage généralisé – page 18</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Hent an Dazont</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Votre cahier de 4 pages en breton – page 19</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Histoire de Celtie</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mort Ghlinne Comhann / Massacre de Glencoe – page 24</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Histoire de Bretagne</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Institutions bretonnes et classes sociales au XVe siècle – page 25</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Environnement</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les effets de la pollution environnementale – page 28</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Civilisation bretonne</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Rapports entre principes féminin et masculin – page 32</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nature</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous avions un ami, pourtant, ce n’était qu’un petit chien... – page 35</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lip-e-bav</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Queue de lotte à l’armoricaine – page 37</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Keleier ar Vro</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Prezegenn Loig Kervoas e Koad-Kew 2019 – page 38</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bretagne sacrée</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’art breton à la fin du Moyen Âge – page 39</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6119266" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1257285076.jpg" alt="War Raok n°56.jpg" width="505" height="715" /></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #99cc00;"><strong>EDITORIAL War Raok N° 56</strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;">Un peuple faible est un peuple soumis ! </span><br /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’année 2019 va s’achever dans quelques jours dans un désordre général qui ronge depuis maintenant tant et tant d’années notre vieille Europe. Pourquoi les peuples européens sombrent-ils de plus en plus dans une dégénérescence, une déchéance voire un déclin qui semblent inéluctables ?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le mal s’est tellement immiscé dans l’ensemble de nos sociétés qu’il semble qu’il n’y ait plus aucun recours pour un véritable redressement. Personnellement je ne peux pas et ne veux pas céder au pessimisme ambiant et je pense que nous devons avoir la profonde certitude d’un relèvement, d’un sursaut de nos peuples et pour ce qui me concerne, de mon peuple… le peuple breton.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Depuis tant d’années, tant de siècles, les Bretons, privés de leur liberté, doivent sans cesse lutter pour continuer d’exister en tant que peuple, en tant qu’ethnie. Je suis donc optimiste quant à l’avenir des peuples européens, de nos patries charnelles, mais je m’autorise néanmoins d’être critique vis à vis de mon propre peuple et pour ce dernier éditorial de l’année 2019, il m’a semblé judicieux de vous livrer quelques réflexions de notre barde national, Glenmor, qui, avec son talent, sa verve bien connue, n’hésite pas à déranger quand il le faut les bonnes consciences. Il a parfaitement étudié et analysé les comportements d’un peuple qui lui était cher, un peuple dont il était issu, un peuple souvent en errance, dépossédé des ses droits mais toujours debout et déterminé, un peuple viscéralement attaché à ses traditions, un peuple fier de son identité… un peuple bien vivant car on ne meurt que de ses propres faiblesses. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il faut savoir parfois être sévère envers son propre peuple, et notre barde a su, avec une grande sagesse, dans un de ses nombreux recueils et en quelques phrases nous brosser un tableau fidèle de la situation d’une nation et d’un peuple aux valeurs importées, un peuple certes conquis mais jamais soumis, un peuple qui en fait a besoin d’une lutte à mener pour se sentir exister.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">… « Pour réussir la catastrophe actuelle, la France a depuis des siècles inventé la kermesse en invitant les Bretons à la foire. A toute bonne table, il faut un chien. Nous fûmes la guenille des kermesses que l’Histoire appelle des guerres, le paltoquet que l’économie nomme chantier. L’ennemi, le nôtre, nous a servi des œuvres d’art que l’on appelle monuments aux morts… </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mobiliser la conscience nationale d’un peuple n’est certes pas chose aisée tant il est vrai que celle-ci est diluée dans un fatras de bonnes ou mauvaises volontés… A chaque velléité jacobine, la Bretagne répond par un sourire ou une colère. Le mouvement breton s’embarrasse le plus souvent de détail que d’essentiel. Tel est le sort de toute Nation-colonie. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il n’y a pas de politique bretonne sans nationalisme, c’est à ce niveau surtout que l’éparpillement est catastrophique. Le phénomène est directement lié au fait que le « politicien » breton a adopté le vocabulaire français. Le concept gallican, sa définition ont fortement marqué nos dernières générations. Nous assistons à la prolifération de partis relevant du gauchisme en Bretagne, les uns aussi sectaires et tout aussi ambigus que les mêmes bourgeonnements de Paris. Tout se passe comme si la Bretagne ne pouvait se définir une ligne politique propre au réel breton, au tempérament de l’homme breton ! Le réel breton débouche sur le nationalisme qui, en somme, n’est qu’une prise de conscience de celui-ci. Gérer ses propres affaires est liberté à tous les niveaux, à plus forte raison au niveau de l’ethnie et du peuple.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans le cadre français, d’autrefois et d’aujourd’hui, il n’a été et ne sera jamais possible de réaliser ce nationalisme d’avenir... ». </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Extraits du recueil « Le sang nomade » 1975. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Alors devons-nous, comme Glenmor, hurler dans la nuit pour réveiller les Bretons qui refusent obstinément d’ouvrir les yeux ? Oui sans aucun doute en espérant que ce hurlement perce la brume dans laquelle trop de nos compatriotes se bercent.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Si nous combattons pour un idéal, pour une vision de la vie, nous combattons avant tout pour la survie du peuple breton, de notre ethnie spécifique, de notre identité bretonne, celtique et européenne.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nedeleg laouen ha d’an holl ac’hanoc’h e hetan ur Bloavezh mat 2020.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Joyeux Noël et meilleurs vœux à vous tous pour 2020.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig MONTAUZIER</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>SOMMAIRE N° 56</strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Buhezegezh vreizh — page 2</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Editorial — page 3</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Buan ha Buan — page 4</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Politique :</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le temps des assassins — page 11</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Société Bretagne 2050 :</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Grands scénarios très politiquement corrects — page 13</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tribune libre :</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Éclairer l’Europe — page 15</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Europe</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pologne : Large victoire des nationalistes — page 16</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Billet d’humeur :</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour certains Bretons, la France est un pays étranger — page 18</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGaeilge: To Save The Irish Languagetag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-03-09:62186102020-03-09T10:17:23+01:002020-03-09T10:17:23+01:00 Gaeilge: To Save The Irish Language Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6099469" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/227636421.jpg" alt="harp.jpg" /></p><h1 class="entry-title penci-entry-title penci-title-" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Gaeilge: To Save The Irish Language</strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: https://www.defendevropa.com</span></strong></span></p><div class="penci-entry-content entry-content" style="text-align: left;"><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Language. We take it for granted. We use it every day after all. It’s an unavoidable tool, necessary one and beautiful. One without which our lives would be diminished. But what happens when the native language of a people is replaced by another? What happens when these same people use this other language more than their own? This is unfortunately what has happened to Gaeilge, or Irish as most people know it. A beautiful tongue, on the brink of extinction.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">How sad would it be to let one of our European languages disappear? In the struggle to remind our people at large of their heritage as well as the duty to their children and ancestors to carry on, we cannot forget the crucial aspect of culture, to which language is central. Gaeilge, Irish, is important. To 4 million Irelanders in Ireland. To their diaspora which numbers up to 70 million. To us, Europeans, as another part of the enormously rich tapestry that is our collective culture and history.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Let us not let it happen, eh?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">What is the most distinguishing feature of a people, other than genetics? Is it their culture? Their history? Their place in the world, geographically speaking?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">It’s their language. <em>Teanga </em>in Gaeilge</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">The foremost of differences, aside one of the easiest to observe.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Language is the way humans interact with one another. We convey meaning and ideas and thoughts through language. It is one of our most important tools. One of the first we learn as a child.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">So what would happen to a people who are undergoing a… change to put it lightly, if their language was to disappear? Surely they would lose that most distinguishing of features? They may not even be able to call themselves a people, or a nation, any longer.</span></strong></p><h3><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">A History of Strife & Survival</span></strong></span></h3><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">It is no secret that the history of Humankind is also a history of warfare, <a style="color: #999999;" href="https://www.ireland.com/en-us/about-ireland/discover-ireland/people-of-ireland/">the Irish</a> are no exception to this <a style="color: #999999;" href="https://www.rareirishstuff.com/about-us/about-you.406.html#targetText=Ireland's%20first%20inhabitants%20landed%20between,this%20evolved%20into%20Irish%20Gaelic.">rule</a>. In their case, the battles ware against the Vikings, the Normans, and the English, or British as they would later call themselves… literal centuries of wars, struggles, revolutions…</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Around 795 AD the Vikings came to Ireland from Scandinavia with the aim to steal and pillage Irish treasure and women.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6099474" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1779664945.jpg" alt="BBim.jpg" width="478" height="606" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">By the end of the 10th century, Viking power was diminishing. The Viking era in Ireland is believed to have ended by 1014 when a large Viking Army was defeated in Clontarf by Brian Bórú, who is considered as Ireland’s greatest King.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">In the 12th century, the Normans arrived in Ireland which began Ireland’s 800-year struggle with dear old England. In the 1600s the Ulster Plantation occurred in which Irish land was taken from Irish landowners and given to English families. This plantation of Ulster divided the country and this division still remains to this day. Then came <a style="color: #999999;" href="https://www.irishcentral.com/roots/history/oliver-cromwells-massacre-of-drogheda-1649"><em>Cromwell</em> </a>who arrived in Dublin in August 1649 and was intent on eradicating, as he saw it, the Irish problem once and for all. He despised Irish Catholics and together with his army he slaughtered and murdered, burnt houses and unplanted crops, leaving a trail of death and destruction across the Emerald Isle. He stole Irish land and granted it to <em>moneylenders</em> and English soldiers. He pushed most of the Irish and mainly Catholics, to the far side of the island where the land was poor and infertile. About a third of Catholics died through fighting, famine and disease.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">The next 150 years saw more bloodshed and carnage on Irish soil between the Irish and English.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">One of the biggest events in Ireland’s history over the last 200 years was ‘The Great Famine’. More than one million Irish died and more than one million emigrated due to the failure of their main crop, the potato, during the famine which lasted from 1845 to 1852. There are tales of roads strewn with dead Irish men, women and children with green around their mouths in a desperate attempt to quench their hunger by eating grass…</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">The late 1800s saw another push for Irish independence from England with the rise of Charles Stuart Parnell, one of Ireland’s greatest politicians. The Land League was formed with Charles Stuart Parnell as President. He tried to promote a more political way of dealing with the English. He promoted ‘shunning’, which meant that the Irish should refuse to deal with any landlord who unfairly evicted tenants or any Irish who took up the rent of new available land. This was known as the ‘Land War’. While Parnell never achieved Home Rule (Ireland run by its own independent Irish Parliament) it did lay the ground work for Ireland’s greatest uprising.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">In 1916, Easter weekend, the Irish Volunteers and Irish Citizen Army launched an <a style="color: #999999;" href="https://www.flipkart.com/irish-wars-military-history-ireland-norse-invasions-1798/p/itmfb5ntgs7vmjjm">uprising</a>. Britain was in the middle of World War 1. Padraig Pearse, who was one of the leaders of the rising, read the ‘Proclamation of the Irish Republic’ on the steps of the General Post Office (G.P.O) on O’Connell Street in Dublin before the start of the Rising. This uprising was in a sense a failure but lay the groundwork for greater things. The British rounded up its leaders and executed them. These executed later became martyrs.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">A new style of guerrilla warfare began, some time later. Bloodshed on Irish streets peaked with the execution of British Intelligence Agents in 1920 and the murder of many Irish, and innocent Irish at that, by the British ‘Black and Tans’. But by 1922, Ireland achieved independence from Britain, except for six counties in the Northern Ireland, which still remains part of Britain today. In 1922, post-boxes were painted green from the traditional British red, road signs were changed to contain both Irish and English language and the Tri-Colour flew high and proud around Ireland. Violence still continued though, with the ‘The Troubles’ in Northern Ireland peaking in the 1970s. Today, Ireland is peaceful with power-sharing in Northern Ireland between the main Catholic and Protestant Parties.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">So much struggle and so much bloodshed, to now lose that for which they fought, because of… globalisation? Interconnectedness? The Nihilist plaque that assails the Continent at large?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">All of Europe has endured much. It’s what’s made us so strong today. It’s for that reason the current situation is so infuriating. To have survived so much just to give it up for…comfort?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">That’s a nay from me.</span></strong></p><h3><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Language decay following Independence</span></strong></span></h3><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">For much of Irish history, the English ruled Ireland, but <a style="color: #999999;" href="https://whistlinginthewind.org/2015/08/20/why-dont-the-irish-speak-irish/">Gaeilge</a>, the language, only really began to decline after 1600, when the last of the Gaelic chieftains were defeated. While the <a style="color: #999999;" href="http://www.theirishstory.com/wp-content/uploads/2010/09/Explanations-for-decline1.mp3">Irish language</a> was never banned or persecuted, it was discouraged. English was the official language of rule and business, there was no one to support the Irish language and culture. So, English slowly spread, especially in the East and in Dublin, the capital, while Irish remained strong in the West. By 1800, the Emerald Isle was roughly balanced between the two languages.</span></strong></p><figure id="attachment_16984" class="wp-caption alignnone" style="width: 768px; text-align: center;" aria-describedby="caption-attachment-16984"><figcaption id="caption-attachment-16984" class="wp-caption-text"><p style="text-align: center;"><img id="media-6099475" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3647276865.jpg" alt="IRISH71.jpg" width="473" height="577" /></p><span style="color: #ffcc99;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Irish in 1871.</span></strong></em></span></figcaption></figure><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">There were two major events that decimated Irish. The first was the Great Famine (1845-50) which hit the Irish speaking West hardest of all, out of a population of 8 million, about a million people died and another million emigrated. From then on emigration became a common part of Irish society as large numbers of Irish left the Isle every year, primarily to English speaking countries like America and Britain. So it was that most Irish people needed to speak English in the event that they would leave home.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">English was the language of the future and of economic opportunity; <a style="color: #999999;" href="http://www.theirishstory.com/2010/09/14/the-irish-language-part-i-decline/#.XYiEBSgzbIV">Irish</a> was the past and the language of a poverty-stricken island that couldn’t support them…</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">The second major event was the advent of education. Beginning in the 1830’s national schools were created across Ireland to educate people through English and Irish <em>was strictly forbidden</em>. While nothing could be done to prevent Irish from being spoken in the home, it was strongly discouraged and shamed. Irish was depicted as an ignorant peasant’s language, whereas English was the language of sophistication and wealth. Poor potato farmers spoke Irish, while rich and successful businessmen spoke English. Other organisations too promoted English, such as the Catholic Church and even Nationalist politicians like Daniel O’Connell. English became the language of the cities while Irish retreated to the most remote and underdeveloped parts of the country.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Languages are strongly subject to economies of scale. This is why immigrant families, if not very careful, lose the knowledge of their tongue, within two generations.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">In the Irish example parents taught their children English because that was the language that most people spoke, which caused more people to learn it and so every generation English grew stronger and stronger. Likewise, Irish weakened as fewer people spoke it because few people spoke it which caused fewer still to speak it. It became more and more confined to elderly speakers which discouraged young people and continued the vicious circle. As fewer people spoke it, less people used it for art and literature, which gave people less of a reason to learn it. In short, Irish was/is trapped in a vicious downward spiral.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">But there is hope, of course, Irish persists.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6099476" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/921844518.png" alt="irish20s.png" /></p><figure id="attachment_16983" class="wp-caption alignnone" style="width: 500px;" aria-describedby="caption-attachment-16983"><figcaption id="caption-attachment-16983" class="wp-caption-text"><span style="color: #ffcc99;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Percentage stating they speak Irish daily outside the education system in the 2011 census.</span></strong></em></span></figcaption></figure><h3><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Gaeilge Revived</span></strong></span></h3><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">If we want to <a style="color: #999999;" href="https://www.irishtimes.com/opinion/irish-language-endangered-by-austerity-measures-1.476190">revive</a> a language we’re gonna need some <a style="color: #999999;" href="https://www.defendevropa.com/2018/culture/heritage-identity/royal-red-haired-people/">people</a> to speak it, no? There have been good sings in recent years!</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">With some 70 million emigrants from Ireland spread throughout different countries, the Irish born, the Irish descendants and those who became enamoured with Irish culture have worked <a style="color: #999999;" href="http://www.theirishstory.com/2010/09/14/the-irish-language-part-i-decline/#.XYh1aygzbIU">together</a> in an effort to <a style="color: #999999;" href="https://www.brighthubeducation.com/language-learning-tips/2420-is-irish-a-dying-language/">save</a> the Irish language. Because of the <a style="color: #999999;" href="https://www.gaeilge.ie/?lang=en">hard work</a> and <a style="color: #999999;" href="https://www.forasnagaeilge.ie/">study</a> from many people all over the globe, in 2008 the Irish government took a nationwide survey to ask its citizens how they wanted to re-establish the nation’s first and official language. The Irish language is now in the process of working its way off the Endangered Languages list.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">One of the major supporters dedicated to saving Irish is <a style="color: #999999;" href="https://www.gaeilge.ie/" rel="noopener noreferrer">Foras na Gaeilge</a>. Since 1999, the Foras na Gaeilge took on the responsibility of promoting Irish throughout Ireland. This group developed the Good Friday Agreement, which makes the promotion of the Irish language a joint effort between the Republic of Ireland and Northern Ireland, a major achievement. They were also instrumental in ensuring that Irish was added to the European Charter for Regional and Minority Languages, making it a recognised language at the inception of the European Union.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">There are <a style="color: #999999;" href="https://www.gaeilge.ie/">positive developments</a> every year regarding the language, more is required, more pushes and more effort, but the situation is improving and that is a good thing.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">The Emerald Isle and above all, its people – na hÉireannaigh (the Irish), will live on!</span></strong></p></div><footer class="penci-entry-footer"><strong><span class="tags-links penci-tags-links" style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://www.defendevropa.com/tag/from-croatia-with-love/" rel="tag">From Croatia With Love</a></span></strong></footer><footer class="penci-entry-footer"></footer><footer class="penci-entry-footer"><p style="text-align: center;"><img id="media-6099477" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3752558114.png" alt="celtic-languages.png" /></p></footer>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlPour que la Bretagne reste la Bretagnetag:euro-synergies.hautetfort.com,2018-09-08:60832002018-09-08T16:27:20+02:002018-09-08T16:27:20+02:00 Revue War Raok, n°52, à paraître Pour que la Bretagne reste la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5873078" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/323327240.jpg" alt="WRcouv.jpg" width="480" height="680" /></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 12pt; color: #ffcc99;"><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong>Revue War Raok, n°52, à paraître</strong></span></em></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Pour que la Bretagne reste la Bretagne</strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Padrig Montauzier</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Que la Bretagne reste la Bretagne, que l’Europe reste l’Europe… ils ne supportent pas ! Ils, ce sont les adversaires des peuples qui composent les véritables patries charnelles en Europe : Basques, Ecossais, Bretons, Catalans, Gallois, Flamands, Corses, Irlandais… etc., peuples enracinés luttant pour rester eux-mêmes, vivre et conserver leur culture spécifique, leurs traditions, leur religion, leur langue. Ces adversaires (pourquoi ne pas tout simplement parler d’ennemis) dont la stratégie consiste uniquement à diaboliser sont adeptes du remplacement des valeurs qui passe par le remplacement des populations. Cette pratique cynique porte un nom : génocide par substitution. Leur souhait, que la Bretagne, terre celtique, devienne une terre multiculturelle et métissée. Pour imposer cet objectif ils usent d’une arme de destruction massive : le changement de peuple et de civilisation.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">On ne peut plus déporter les peuples comme savaient si bien le faire les régimes totalitaires communistes. Les époques ont changé, les méthodes également mais le résultat reste le même. L’arme employée aujourd’hui est une arme non létale, un procédé plus habile, plus subtil mais tout aussi efficace. On se sert de la crise migratoire actuelle, on organise ainsi une substitution ethnique dont on se demande si l’objectif final n’est pas le remplacement pur et simple d’une population, d’un peuple. Cette submersion migratoire en Bretagne, nouvel outil de colonisation de l’Etat français, risque, à terme, de dissoudre le caractère spécifique breton de sa population historique. Nous devons nous opposer à toute assimilation des peuples par colonisation et substitution planifiée des populations. En Bretagne, l’immigration colonisatrice, la désintégration de la société bretonne… la perte de notre identité sont des poisons mortels qui doivent être combattus par tous les moyens, en privilégiant le principe du droit du sang, ultime garantie et barrière juridique avant la mort programmée du peuple breton. </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Notre position sur l’immigration de populations non-européennes, avec leur religion, leurs cultures inassimilables, se nourrit de notre expérience de nationalités en lutte pour leur survie et la reconquête de leur caractère-propre. Elle est donc choisie sereinement et avec rigueur. Nous sommes opposés à l’immigration extra-européenne comme au néo-colonialisme économique et culturel qui l’accompagne ordinairement, ainsi qu’à la dépersonnalisation et au déracinement des peuples. Nous refusons bien évidemment le mondialisme et son projet de métissage universel et nous prônons la relance de la démographie de nos peuples.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous rejetons le misérabilisme, nous refusons de gémir sur des maux nés en partie de notre faiblesse, car nous savons que notre action prend place dans une longue suite de renaissances. Nous affirmons que la plus haute forme de la politique et de l’accomplissement de soi c’est de servir la nature de son peuple, de lutter sans cesse pour la défendre, l’améliorer, en promouvoir les valeurs. C’est, dans un combat qui n’aura pas de fin, d’en transmettre la garde aux générations de demain.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ce que nous refusons pour les ethnies d’Europe, nous le refusons aussi pour les peuples du monde.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour conclure, ce danger mortel qui consiste à remplacer les populations, à détruire les peuples et les ethnies, n’est ni une peur irraisonnée ni un fantasme. C’est une réalité, il suffit pour s’en rendre compte de se promener dans les rues de Rennes, de Nantes, de Brest ou de Lorient. </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig MONTAUZIER.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 11pt; color: #ccffcc;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Site WAR RAOK MOUEZH BREIZH : http://www.war-raok.eu </span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Site SAUMONS DE BRETAGNE : http://saumonsdebretagne.hautetfort.com </span></strong></span> </span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlMonika Berchvok Speaks With Robert Steuckerstag:euro-synergies.hautetfort.com,2018-09-03:60767042018-09-03T00:28:00+02:002018-09-03T00:28:00+02:00 Monika Berchvok Speaks With Robert Steuckers Translation:...
<div id="post-body-5642196552119836311" class="post-body entry-content"><header class="post-title"><p style="text-align: center;"><img id="media-5859276" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3170163092.jpg" alt="RS-DA-2.jpg" width="574" height="382" /></p><h1><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 24pt;">Monika Berchvok Speaks With Robert Steuckers</span> </strong></span></h1></header><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Translation: https://institutenr.or</span></strong></span></div><div class="post-body entry-content"> </div><div class="post-body entry-content"><span style="font-size: 12pt; color: #ccffff;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Following the publication of <em>Pages celtiques</em> by éditions du Lore and the trilogy <em>Europa</em> by éditions Bios of Lille, Monika Berchvok subjected the author of these works, Robert Steuckers, to a rapid fire volley of questions, showing that even the rebels of the young generation of the 2010s want to know the oldest roots of this silent revolt which is growing across all of Europe. Monika Berchvok previously interviewed Robert Steuckers during the publication of <em>La Révolution conservatrice allemande </em>by éditions du Lore in 2014.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> <em>Your career is extremely intellectually wealthy. What is the origin of your engagement? </em></span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> To speak of intellectual wealth is certainly exaggerated: I am above all a man of my generation, to whom they still taught the “basics”, which today, alas, have disappeared from academic curricula. I experienced my childhood and adolescence in a world that was still marked by quiet tradition, the mores and manners were not those of the industrial world or the service sector, where we increasingly separate from concrete and tangible reality, increasingly acquiring an unbounded pretension and arrogance against “provincials,” like me, who remain anchored in the muck of reality with their heavy boots (yes, yes, that’s from Heidegger…). My father, who really hadn’t been to school, except to the primary school in his Limburg village, wanted nothing to do with the fashions and crazes that agitated our contemporaries in the 1960s and 70s; “all fafouls,” he claimed, “fafoul” being a Brussels dialect term used to designate idiots and cranks. I lived in a home without television, far from and hostile to the mediocre little universe of the pop tune, variety show, and hippy or yéyé subculture. I still thank my progenitor, 25 years after his death, for having been able to totally resist the miserable abjection of all those years where decline advanced in giant steps. Without television, it goes without saying, I had a lot of time to read. Thanks Papa.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Next, I was a gifted student in primary school but fundamentally lazy and desperately curious, the only life saver, to avoid ending up a tramp or a prole, was learning languages to a competent level because, in Brussels, I lived on a street where they spoke the three national languages (and the dialectical variants), with the Russian of a few former White officers and their children who wound up in our fair city in addition. With this linguistic plurality, the task was already half done. Clément Gstadler, a neighbor, an old Alsatian teacher who had ended up in Belgium, told me, donning his ever present traditional hat of the Thann countryside and with a razor sharp Teutonic accent: “My boy, we are as many times men as languages we know.” Strengthened by this tirade hammered into me by Gstadler, I thus enrolled, at the age of eighteen, in Germanic philology and then in the school of translators – interpreters.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> The origin of my engagement is the will to remain faithful to all these brave men that we consider anachronistic today. On their certitudes, under siege, we must erect a defensive structure, which we hope will become offensive one day, resting on principles diametrically opposed to the hysterics of the trendy people, to construct in our hearts an alternative, impregnable fortress, that we are determined never to give up.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> <em><a style="color: #999999;" href="https://www.blogger.com/null" name="media-5811766"></a><span style="color: #ff6600;">How do you define your metapolitical combat? </span></em></span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Dilthey, with whom the alternative minded of our type unfortunately aren’t familiar enough, partially constructed his philosophical system around one strong simple idea: “We only define what is dead, the things and facts whose time has definitively ended.” This fight is not over because I haven’t yet passed from life to death, doubtlessly in order to thwart those who my stubbornness displeases. It is evident, as a child of the 1950s and 60s, that my first years of life unfolded in an era where we wanted to throw everything away. It’s of course a gesture that I found stupid and unacceptable.</span></strong></span><br /> <br /><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5859279" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/50528492.jpg" alt="RS-Europastatue.jpg" /></span></strong></span></p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Retrospectively, I can say that I felt, in my young mind, that religion left the scene as soon as it renounced Latin and the spirit of the crusader, very present in Belgium, even among peaceful, calm, authors, like a certain Marcel Lobet, totally forgotten today, doubtlessly because of the excessive moderation of his words, nevertheless ultimately invigorating for those who knew how to capture their deep meaning. The philosopher Marcel Decorte, in his time, noted that society was disintegrating and that it was collapsing into “dissociety,” a term that we find again today, even in certain left wing circles, to designate the present state of our countries, weakened by successive waves of “civilizational negationism,” such as the ideology of Mai 68, New Philosophy, neo-liberal pandemonium, or gender ideology, all “dissociative” phenomena, or vectors of “dissociation,” which today converge in the Macronist imposture, mixing together all these baneful delusions, seven decades after opening Pandora’s Box. Thus the metapolitical combat must be a combat that unceasingly exposes the perverse nature of these civilizational negationisms, continuously denouncing above all the outfits, generally based beyond the Atlantic, that fabricate them in order to weaken European societies to create a new humanity, totally formatted according to “dissociative” criteria, negators of reality as it is (and cannot be otherwise, as the relevant philosopher Clément Rosset remarked, who unfortunately passed away in recent weeks). To make a metaphor with the ancient world, I would say that a metapolitical combat, in our sense, consists of, as the European history expert of Radio Courtoisie Thomas Ferrier said, putting all these negationisms in Pandora’s Box, from which they sprang, then closing it.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> <em>You mention “bio-conservatism” in your recent works? What does this term cover? </em></span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> I didn’t mention “bio-conservatism.” My editor, Laurent Hocq of Editions Bios, believes that it’s a path we will need to explore, precisely in order to fight “civilizational negationisms,” notably all the elements that deny the corporeality of man, his innate phylogenetics, and his ontology. For me a well conceived bio-conservatism must go back to the implicit sociology that Louis de Bonald sketched in the 19<sup>th</sup> century, critiquing the individualist drift of the Enlightenment philosophers and the French Revolution. Romanticism, in its non-ethereal or tearful aspects, insists on the organicity, vitalist and biological, of human and social phenomena. We must couple these two philosophical veins – traditional conservative realism and organic Romanticism – and then connect them to the more recent and more scientifically established achievements of biocybernetics and systems theory, while avoiding falling into perverse social engineering as desired by the Tavistock Institute, whose cardinal role in the elaboration of all forms of brain washing that we’ve endured for more than sixty years was investigated by the “conspiracy theorist” Daniel Estulin, now living in Spain. The “Tavistockians” used biocybernetics and systems theory to impose a “depoliticized” culture across the Western world. Today these disciplines can be perfectly mobilized to “re-politicize” culture. Laurent Hocq wants to initiate this work of metapolitical mobilization with me. We will have to mobilize people competent in these domains to complete the task.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> At the end of the road, rethinking “bio-conservatism” is nothing more or less than the will to restore a “holistic” society in the best sense of the term as quickly as possible, that is to say a society that defends itself and immunizes itself against the fatal hypertrophies leading us to ruin, to degradation: economic hypertrophy, juridical hypertrophy (the power of manipulative and sophist jurists), the hypertrophy of the services sector, hypertrophy of petty moralism detached from reality, etc.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> <em>Localism is also a theme that often reoccurs in your recent books. For you the return to the local has an identitarian dimension, as well as a social and ecological one? </em></span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Localism or the “vernacular” dimensions of human societies that function harmoniously, according to timeless rhythms, are more necessary than ever at a time where a sagacious geographer such as Christophe Guilluy notes the decline of “France from below”, the marvelous little provincial towns that are dying before our eyes because they no longer offer a sufficient number of local jobs and because their light industry has been relocated and dispersed to the four corners of the planet.</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Attention to localism is an urgent necessity in our time, in order to respond to a terrifying evil of neo-liberalism that has expanded since Thatcher’s accession to power in Great Britain and all the fatal policies that the imitators of this “Iron Lady” have seen fit to import into Europe and elsewhere in the world.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> <em>The refusal of the migratory “great replacement” happens through an understanding of immigration movements in the era of total globalization. How can the tendency of migratory flows be reversed? </em></span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> By not accepting them, quite simply. We are a stubborn phalanx and it is imperative that our stubbornness become contagious, taking on the appearance of a global pandemic.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Nevertheless, when you mention the fact that there must be an “understanding of migratory movements,” you indirectly underline the necessity of deeply understanding the contexts from which these migrants come. For half a century, and even longer since Mai 68 had antecedents in the two decades that preceded it, we have been fattened on junk culture, of inane varieties, which occupies our minds with time consuming spectacles and prevents them from concentrating on things as real as they are essential. A good state is a state that inquires about the forces at work in the world. Whether migratory flows are accepted or not, every host state, guided by a healthy vision of things, should draw up an economic, ethnic, and social cartography of the populations coming from the emigrants’ countries.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> <img id="media-5859280" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/574479107.jpg" alt="RS-MB-B-EE.jpg" width="417" height="642" />For Africa, that means understanding the economic state of each migrant exporting country, the possible system of kleptocracy that reigns there, the ethnic components (and the conflicts and alliances that result from them), the history of each of these political or anthropological phenomena, etc. This knowledge must then be delivered by an honest press to the citizens of our countries, so that they can make judgments about credible pieces and not be forced to vote according to unremitting propaganda based on inconsistent slogans.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> For Syria we should have known, before the waves of refugees spilled into Europe, the religious and tribal structures of the country in a very precise manner: actually, the media, generally uncultivated and dependent on the “junk culture” imposed on us for decades, discovered the Syrian divisions that had been ignored until now. Only a handful among us has a clear notion of who the Alawites or Yezidis are, knows that the Syrian Christian communities have complicated divisions, understands the tacit alliance that unites Alawites with Twelver Shiites, understands that the principal enemy of the Ba’athist political system is the Muslim Brotherhood, which fomented the terrible disorders of 1981-1982 that ravaged Syria in the time of Hafez al-Assad, father of the current president. In short, the general public knows nothing about the complexity of Syria. The only bone it has to gnaw is the slogan that decrees Assad is a horrible monster, fit to be eliminated by fundamentalist assassins or American bombs.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> <a style="color: #999999;" href="https://www.blogger.com/null" name="media-5811771"></a> For Africa, the only means of reducing the waves of refugees, real or solely economic, would be to put an end to evidently very kleptocratic regimes, in order to fix the populations on their native soil by redirecting sums of money toward infrastructural investment. In certain more precise cases, that would also happen through a return to a subsistence agricultural economy and a partial and well regulated abandonment of monoculture which doesn’t properly nourish populations, especially those that have opted for rural exodus towards the cities and sprawling slums, like Nigeria for example.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> For Syria, we should have established a filter to sort refugees but that would have, ipso facto, privileged Muslim or Christian communities allied to the regime, to the detriment of the hostile social classes, who are totally un-integrable into our European societies, because the Salafism that animates them is viscerally hostile to all forms of syncretism and all cultures that do not correspond to it 100%. Moreover, as a general rule, the reception of migratory flows coming from countries where there are dangerous mafias is not recommended even if these countries are European like Sicily, Kosovo, Albania, or certain Caucasian countries. All immigration should pass through a well established anthropological screening process and not be left to chance, at the mercy of the “invisible hand” like the one that all the liberals expect the world to be perfected by. Non-discernment in the face of migratory flows has transformed this constant of human history into a catastrophe with unpredictable repercussions in its current manifestations, as evidently these flows do not bring us a better society but create a deleterious climate of inter-ethnic conflict, unbridled criminality, and latent civil war.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Reversing the tendency of migratory flows will happen when we finally implement a program of triage for migrations, aiming for the return of criminals and mafiosos, the psychologically unbalanced (that they deliberately send here, the infrastructure capable of accommodating them being non-existent in their countries of origin), politicized elements that seek to import political conflicts foreign to us. Such a policy will be all the more difficult to translate into daily reality where the imported mass of migrants is too large. Then we cannot manage it in proper conditions.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://www.blogger.com/null" name="media-5811774"></a><em><img id="media-5859281" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3272709811.jpeg" alt="JFTH.jpeg" /><span style="color: #ff6600;">You knew Jean Thiriart. Does his political vision of a “Great Europe” still seem relevant? </span></em></span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Jean Thiriart was firstly a neighbor for me, a man who lived in my neighborhood. I can note that behind the sturdy and gruff sexagenarian hid a tender heart but bruised to see humanity fall into ridicule, triviality, and cowardice. I didn’t know the activist Thiriart because I was only twelve when he abandoned his politi
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlRobert STEUCKERS, Pages celtiquestag:euro-synergies.hautetfort.com,2017-08-24:59736022017-08-24T19:22:35+02:002017-08-24T19:22:35+02:00 Robert STEUCKERS, Pages celtiques A paraître, septembre 2017 A...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5676601" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3974244370.jpg" alt="LORE-celtiques-couv.jpg" width="457" height="649" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 36pt; font-family: impact,sans-serif; color: #ff6600;">Robert STEUCKERS, </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 36pt; font-family: impact,sans-serif; color: #ff6600;">Pages celtiques</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt; font-family: impact,sans-serif; color: #999999;">A paraître, septembre 2017</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt; font-family: impact,sans-serif; color: #999999;">A commander :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt; font-family: impact,sans-serif; color: #99cc00;"><a style="color: #99cc00;" href="mailto:ladiffusiondulore@gmail.com">ladiffusiondulore@gmail.com</a></span></p><div id="yui_3_16_0_ym19_1_1503577163248_25523"><p id="yui_3_16_0_ym19_1_1503577163248_25720" class="yiv3306643570MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><strong><span id="yui_3_16_0_ym19_1_1503577163248_25719"><span id="yui_3_16_0_ym19_1_1503577163248_25718" style="line-height: 150%;">Ce nouveau recueil de Robert Steuckers explore de multiples champs de réflexion autour de la question celtique.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_16_0_ym19_1_1503577163248_25536" class="yiv3306643570MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><strong><span id="yui_3_16_0_ym19_1_1503577163248_25535"><span id="yui_3_16_0_ym19_1_1503577163248_25534" style="line-height: 150%;">Des origines de la déesse celtique Brigid devenue sainte irlandaise, en passant par la mythologie des Iles britanniques et la saga du christianisme irlando-écossais, l’étude du projet politique pan-celtique de la République d’Irlande, ou encore une causerie sur la notion de « patrie charnelle », sans oublier un vibrant hommage au nationaliste breton Olier Mordrel, cet ouvrage rassemble les attributs permettant de parfaire nos connaissances sur ce foisonnant héritage celte.</span></span></strong></span></p></div><div id="yui_3_16_0_ym19_1_1503577163248_26639"> </div><p> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLE CYCLE DES FÊTES CELTIQUEStag:euro-synergies.hautetfort.com,2017-07-02:59594792017-07-02T10:01:41+02:002017-07-02T10:01:41+02:00 LE CYCLE DES FÊTES CELTIQUES CONFÉRENCE DU DRUIDE...
<div id="watch7-headline" class="clearfix"><div id="watch-headline-title"><p style="text-align: center;"><img id="media-5653721" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3820632134.jpg" alt="Lughnasadh.jpg" /></p><h1 class="watch-title-container"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span id="eow-title" class="watch-title" dir="ltr" title="LE CYCLE DES FÊTES CELTIQUES - CONFÉRENCE DU DRUIDE JEAN-CLAUDE CAPPELLI">LE CYCLE DES FÊTES CELTIQUES</span></strong></span></h1><h1 class="watch-title-container"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #99cc00;"><strong><span id="eow-title" class="watch-title" dir="ltr" title="LE CYCLE DES FÊTES CELTIQUES - CONFÉRENCE DU DRUIDE JEAN-CLAUDE CAPPELLI"><span style="font-size: 24pt;">CONFÉRENCE DU DRUIDE JEAN-CLAUDE CAPPELLI</span> </span></strong></span></h1></div></div><div id="watch7-user-header" class=" spf-link "><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a class="yt-user-photo g-hovercard yt-uix-sessionlink spf-link " style="color: #999999;" href="https://www.youtube.com/channel/UCd0qwb6T4eykOsUAn19WFHQ" data-sessionlink="itct=CDIQ4TkiEwjy6Jbkj-rUAhVOiFUKHeWLB_Io-B0" data-ytid="UCd0qwb6T4eykOsUAn19WFHQ"> <span class="video-thumb yt-thumb yt-thumb-48 g-hovercard" data-ytid="UCd0qwb6T4eykOsUAn19WFHQ"> <span class="yt-thumb-square"> <span class="yt-thumb-clip"> <img src="https://yt3.ggpht.com/-GYzRi_DaGGc/AAAAAAAAAAI/AAAAAAAAAAA/qrsI0v5QeDg/s88-c-k-no-mo-rj-c0xffffff/photo.jpg" alt="cinemagie creations" width="48" height="48" data-ytimg="1" /> </span> </span> </span> </a></span></strong></span><div class="yt-user-info"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a class="g-hovercard yt-uix-sessionlink spf-link " style="color: #999999;" href="https://www.youtube.com/channel/UCd0qwb6T4eykOsUAn19WFHQ" data-sessionlink="itct=CDIQ4TkiEwjy6Jbkj-rUAhVOiFUKHeWLB_Io-B0" data-ytid="UCd0qwb6T4eykOsUAn19WFHQ">cinemagie creations</a></span></strong></span></div><span id="watch7-subscription-container" style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"></span></div><div id="action-panel-details" class="action-panel-content yt-uix-expander yt-card yt-card-has-padding" tabindex="0"><div id="watch-description" class="yt-uix-button-panel"><div id="watch-description-content"><div id="watch-description-clip"><div id="watch-description-text" class=""><p id="eow-description" class=""><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Dans cette conférence, le druide Jean-Claude Cappelli nous parle des quatre grandes fêtes celtiques : Samain (1er novembre), Imbolc (1er février), Beltaine (1er mai), et Lugnasad (1er août). Il évoque la conception druidique d'un temps spirale, le calendrier de Coligny, le comptage soli-lunaire celtique, etc. On nous y présente une vision d'où découlent des rituels nous connectant aux grands cycles cosmiques, aux mouvements de la nature, et au rythme des saisons. Un conférence filmée à La Maison des Sources de Tréhorenteuc.</span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Si vous tenez à ce que d'autres vidéos soient produites et publiées, faites-nous un don sur le site de financement Tipeee : <a class="yt-uix-servicelink " style="color: #999999;" href="https://www.tipeee.com/cinemagie-creations" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer" data-servicelink="CDAQ6TgYACITCPLoluSP6tQCFU6IVQod5YsH8ij4HQ" data-target-new-window="True" data-url="https://www.tipeee.com/cinemagie-creations">https://www.tipeee.com/cinemagie-crea...</a></span></strong></span></p><p class=""><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/DGj-URqhvbY" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></div></div></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlCe que la cosmologie celte a encore à nous dire, avec Patrice Lajoyetag:euro-synergies.hautetfort.com,2017-05-07:59412492017-05-07T13:15:39+02:002017-05-07T13:15:39+02:00 Ce que la cosmologie celte a encore à nous dire, avec Patrice...
<div id="watch-header" class="yt-card yt-card-has-padding"><div id="watch7-headline" class="clearfix"><div id="watch-headline-title"><p style="text-align: center;"><img id="media-5619601" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3739662775.jpg" alt="CernunnosHerne.jpg" /></p><h1 class="watch-title-container"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span id="eow-title" class="watch-title" dir="ltr" title="Ce que la cosmologie celte a encore à nous dire, avec Patrice Lajoye">Ce que la cosmologie celte a encore à nous dire, avec Patrice Lajoye</span></strong></span></h1></div></div><div id="watch7-user-header" class=" spf-link "><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a class="yt-user-photo g-hovercard yt-uix-sessionlink spf-link " style="color: #999999;" href="https://www.youtube.com/channel/UC5oA_BuuyY-_MhtROFJNvNw" data-sessionlink="itct=CDEQ4TkiEwjZq_rN0t3TAhXIrVUKHUJ_Dpco-B0" data-ytid="UC5oA_BuuyY-_MhtROFJNvNw"><span class="video-thumb yt-thumb yt-thumb-48 g-hovercard" data-ytid="UC5oA_BuuyY-_MhtROFJNvNw"><span class="yt-thumb-square"><span class="yt-thumb-clip"><img src="https://yt3.ggpht.com/-XJ-TNzFys-c/AAAAAAAAAAI/AAAAAAAAAAA/3JlUtkfaoyI/s88-c-k-no-mo-rj-c0xffffff/photo.jpg" alt="La Lucarne et la Nuit" width="48" height="48" data-ytimg="1" /> </span></span></span></a></span></strong></span><div class="yt-user-info"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a class="g-hovercard yt-uix-sessionlink spf-link " style="color: #999999;" href="https://www.youtube.com/channel/UC5oA_BuuyY-_MhtROFJNvNw" data-sessionlink="itct=CDEQ4TkiEwjZq_rN0t3TAhXIrVUKHUJ_Dpco-B0" data-ytid="UC5oA_BuuyY-_MhtROFJNvNw">La Lucarne et la Nuit</a></span></strong></span></div></div></div><div id="action-panel-details" class="action-panel-content yt-uix-expander yt-card yt-card-has-padding" tabindex="0"><div id="watch-description" class="yt-uix-button-panel"><div id="watch-description-content"><div id="watch-description-clip"><div id="watch-description-text" class=""><p id="eow-description" class=""><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les mythes celtes peuvent nous aider à éclairer les racines profondes de notre identité mais aussi et surtout à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons et les forces à l’œuvre en nous-mêmes. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Avec Patrice Lajoye, historien des religions, spécialiste du monde celte, qui a cofondé la revue Nouvelle Mythologie comparée, aux éditions Lingva et est secrétaire de rédaction des revues Gallia et Histoire des sociétés rurales. Il a publié chez CNRS éditions (collection Biblis), un ouvrage très savant intitulé L’arbre du monde : La cosmologie celte.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Intervenant : Patrice Lajoye (Historien des religions)</span></strong></p><p class=""><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/2t58uZYNLEg" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></div></div></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlItinéraire celtique - Avec Jean Markale et Charles Raviertag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-10-03:58546412016-10-03T00:05:00+02:002016-10-03T00:05:00+02:00 Itinéraire celtique Avec Jean Markale et Charles Ravier...
<div id="watch7-headline" class="clearfix"><div id="watch-headline-title"><p style="text-align: center;"><img id="media-5467797" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1021910488.jpg" alt="hirsch.jpg" /></p><h1 class="watch-title-container"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span id="eow-title" class="watch-title" dir="ltr" title="Itinéraire celtique. Avec Jean Markale et Charles Ravier">Itinéraire celtique</span></strong></span></h1><h1 class="watch-title-container"><span style="font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span id="eow-title" class="watch-title" dir="ltr" style="font-size: 14pt;" title="Itinéraire celtique. Avec Jean Markale et Charles Ravier"><span style="font-size: 24pt;">Avec Jean Markale et Charles Ravier</span> </span></strong></span></h1></div></div><div id="watch7-user-header" class=" spf-link "><div class="yt-user-info"><span style="color: #99cc00; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 14pt;"><a class="g-hovercard yt-uix-sessionlink spf-link " style="color: #99cc00;" href="https://www.youtube.com/channel/UC5oA_BuuyY-_MhtROFJNvNw" data-ytid="UC5oA_BuuyY-_MhtROFJNvNw" data-sessionlink="itct=CEUQ4TkiEwiT266fnrfPAhWIHRwKHYLjAj8o-B0">La Lucarne et la Nuit</a></span></strong></span></div><span id="watch7-subscription-container" style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"></span></div><div id="action-panel-details" class="action-panel-content yt-uix-expander yt-card yt-card-has-padding" tabindex="0"><div id="watch-description" class="yt-uix-button-panel"><div id="watch-description-content"><div id="watch-description-clip"><div id="watch-description-text" class=""><p id="eow-description" class=""><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Les samedis de France Culture - Itinéraire celtique. Par Philippe Arrii-Blachette - Avec Jean Markale et Charles Ravier (1ère diffusion : 06/11/1976)</span></strong></p><p class=""><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/CNCq4tnV4Aw" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></div></div></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlFairylandstag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-07-03:58221112016-07-03T00:01:00+02:002016-07-03T00:01:00+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5407743" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3193175339.jpg" alt="FeteceltiquehLi1rnng97o1_500.jpg" width="467" height="661" /></p><h1 class="entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong> </strong></span></h1>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlCumann na mBan, un mouvement de femmes celtestag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-05-14:58012342016-05-14T00:05:00+02:002016-05-14T00:05:00+02:00 Pâques 1916. Cumann na mBan Un mouvement de femmes celtes...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-5369700" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3484171842.jpg" alt="pg-12-6.jpg" /></p><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Pâques 1916. Cumann na mBan </strong></span></h1><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Un mouvement de femmes celtes</strong></span></h1><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Par Fabien Régnier</span></strong></span></h1><div class="entry-meta" style="text-align: left;"><div class="meta-item date"><strong><span class="updated" style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;">Ex: http://www.breizh-info.com </span><br /></span></strong></div></div></header><div class="entry-content"><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">03/05/2016 – 07h00 Dublin (Breizh-info.com) – <span style="color: #99cc00;">Fabien Régnier, rédacteur en chef de la revue Keltia Magazine, nous adresse en exclusivité pour Breizh-info.com un article <span style="color: #ccffcc;"><a style="color: #ccffcc;" href="http://www.breizh-info.com/2016/04/30/42753/keltia-mondes-celtes-n38-premiere-revolution-celtique">tiré du dernier numéro</a></span> consacré notamment à l’Irlande.</span></span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Au début du XXe siècle, il était admis dans tous les pays que les femmes ne pouvaient en aucun cas participer à des combats. Même au plus dur de la Première Guerre mondiale, les belligérants n’envisagèrent le rôle des femmes qu’à l’arrière, comme infirmières ou comme ouvrières d’usines quand le manque d’hommes devint criant. Elles n’avaient d’ailleurs pratiquement aucun droit, et surtout pas celui de voter ou de participer à la vie active des divers pays car on ne les en jugeait pas dignes. </span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">C’est pourtant une toute autre vision du rôle de la femme qu’allait développer le mouvement insurrectionnel irlandais, seul en Europe à renouer avec l’une des plus honorables caractéristiques de la culture celtique, concernant la place des femmes dans la société. Après le départ des Anglais, les insurgés du Sinn Fein établirent des structures dans lesquelles hommes et femmes avaient les mêmes droits et les mêmes fonctions. Mais il y eut un début héroïque à tout cela. Il est très peu connu et nous voulons vous en parler.</span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La fondation</span></strong></span></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le premier meeting, considéré comme acte fondateur, eut lieu à l’hôtel Wynne à Dublin, le 2 avril 1914, c’est-à-dire quelques mois seulement avant le déclenchement de la Guerre mondiale1. La situation tragique de l’Irlande sous occupation anglaise, l’impitoyable traitement qui lui était infligé et n’était que le prolongement de nombreux siècles d’oppression, avait conduit l’organisation de la résistance nationaliste autour du Sinn fein2. Celle-ci incorporait principalement des hommes, mais les femmes irlandaises souffraient tout autant que ceux-ci. La femme qui prit l’initiative de cette réunion se nommait Kathleen Lane-O’Kelly. On peut donc légitimement lui attribuer la fondation du mouvement. Celui-ci prit le nom celtique de Cumann na mBan qui, en gaëlique signifie tout simplement « Association des Femmes ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5369702" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1513130797.jpg" alt="pg-20-12.jpg" /></span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le « Haut Arbre »</span></strong></span></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Des « branches » furent mises en place, la première portant le nom de Ard Chraobh (le Haut Arbre, en référence au chêne sacré des druides). À partir de ce moment, ces militantes de la renaissance irlandaise commencèrent à s’entraîner au maniement du fusil et du revolver. Une photo représente la comtesse Constance Markiewicz3 un revolver à la main en plein entraînement. Toutes ces femmes avaient conscience de l’imminence du combat pour la liberté. Et toutes étaient prêtes à se sacrifier pour ce qu’on nommait « la Cause ». 10 000 femmes irlandaises s’enrôlèrent dans le Cumann na mBan au cours des deux années qui suivirent sa fondation, ce qui est énorme, surtout pour un si petit peuple.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5369705" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/4283312114.jpg" alt="Eithneand2.jpg" /></span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L’insurrection</span></strong></span></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Lorsque les volontaires entrèrent dans Dublin, le 23 avril 1916, pour se sacrifier afin d’accomplir la première révolution celtique de l’Histoire, en sachant par avance qu’ils seraient écrasés, ils pénétrèrent dans la ville tenue par d’énormes forces anglaises par divers côtés.</span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5369709" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/402139686.jpg" alt="pg-20-32.jpg" />Ce même jour, les Dublinois eurent la surprise de voir 70 femmes armées de fusils pénétrer dans la cité dans un ordre impeccable. Elles savaient toutes ce qui les attendait. Pourtant, elles avançaient sans hésitation. C’était le Cumann na mBan.</span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Certaines, commandées par Winifred Carney, prirent position dans le GPO (General Post Office) qui, inlassablement pilonné par l’artillerie anglaise, allait devenir le symbole de la résistance pour tous les Celtes conscients. D’autres mirent en place des barricades derrière lesquelles elles se retranchèrent à Bolland’s Mill sur le grand canal des docks de Dublin, pour y bloquer l’arrivée des renforts anglais.</span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">En dehors de ces combattantes, d’autres femmes du Cumann na mBan soignèrent les blessés sous la mitraille et les obus. Elles furent également des héroïnes de l’insurrection, même si elles ne se battirent pas.</span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Ella Young, la comtesse Markievicz et bien d’autres, combattirent avec acharnement. Cette dernière abattit un soudard au service des Anglais qui tirait sur les positions insurgées.</span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Helena Molony fut grièvement blessée en attaquant le Château de Dublin, place forte des occupants où se trouvaient notamment les geôles dans lesquelles ils torturaient à mort les patriotes.</span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Il y eut des mortes et des blessées et, parmi les survivantes, bon nombre furent capturées et emprisonnées par les Britanniques. Mais ceci est une autre histoire.</span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Agnes O’Farrelly assuma la direction du mouvement de sa fondation jusqu’à 1916. La comtesse Markievicz prit sa suite. Cent ans plus tard, les femmes d’Irlande rendent toujours hommage au Cumann na mBan. Nous avons voulu quant à nous réparer l’injustice qui consiste, de ce côté-ci du Channel, à en ignorer jusqu’à l’existence.</span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Fabien Régnier.</span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">1. En août 1914.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> 2. « Nous-mêmes ».</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> 3. Elle ne devait en réalité son titre de comtesse qu’en raison du fait que son époux était un comte polonais, révolutionnaire patriote, ayant fui la Pologne occupée, après l’écrasement de l’insurrection patriotique par les armées russes.</span></strong></p><p lang="zxx" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Crédit photos : anphoblacht</span></strong><br /><span style="color: #ffcc99;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <em>[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine</em></span></strong></span></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlConférence: Patrick Pearse et le nationalisme irlandaistag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-03-28:57695412016-03-28T00:05:00+02:002016-03-28T00:05:00+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5311388" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2195004153.jpg" alt="IrlandaPL82929330.jpg" width="523" height="716" /></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlBreiz Atao! Mordrel, Delaporte, Lainé, Fouéré: une mystique nationaletag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-12-28:57362542015-12-28T00:05:00+01:002015-12-28T00:05:00+01:00 Breiz Atao! Mordrel, Delaporte, Lainé, Fouéré: une mystique nationale...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5250743" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2855094571.jpg" alt="Gwennhadu-11.jpg" /></p><h1 class="post-title title"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Breiz Atao! Mordrel, Delaporte, Lainé, Fouéré: une mystique nationale (1901-1948)</strong></span></h1><h1 class="post-title title"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Interview de Sébastien Carney</strong></span></h1><p><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.leblancetlenoir.com</span> </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Rennes (<span class="skimlinks-unlinked">Breizh-info.com</span>) – Les Presses Universitaires de Rennes ont publié, fin novembre, un ouvrage intitulé <em>« Breiz atao »</em>, écrit par Sébastien Carney. Maître de conférences en histoire contemporaine à l’UBO (Brest), il s’est spécialisé depuis plusieurs années dans l’étude des mouvements non-conformiste de Bretagne, ainsi que dans le régionalisme et le séparatisme. Le propos de son ouvrage ? Il est de dire que l’on ne comprendra rien à Mordrel, Delaporte, Lainé ou Fouéré, tant qu’on s’obstinera à n’en faire que des « collabos».</span></strong></p><div class="entry"><div class="ob-sections"><div class="ob-section ob-section-text"><div class="ob-text"><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">L’histoire du mouvement breton ne se réduit pas à des épisodes spectaculaires et dramatiques de la Seconde Guerre mondiale : ceux-ci ne furent que la mise en application d’idées énoncées bien avant, partout en Europe, et adaptées à la Bretagne par quelques personnalités hors norme.</span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Pour faire le point sur le livre, nous avons interrogé son auteur.</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><span class="skimlinks-unlinked">Breizh-info.com</span> : <span style="color: #ff6600;">Pouvez-vous présenter votre ouvrage et vos travaux. Qu’est ce qui ne fait pas de ce livre <em> » une étude de plus sur Breiz a</em><em>tao « </em> ?</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5250745" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1257589508.jpg" alt="breiz-atao.jpg" />Sébastien Carney : Le titre de mon ouvrage évoque à la fois la revue, le cri de ralliement et le surnom dont se sont eux-mêmes affublés les militants d’avant 1944. Aussi ne porte-t-il pas uniquement sur Breiz Atao, qui fut publiée entre 1919 et 1939, puis reprise momentanément en 1944, mais sur le parcours de quatre personnes, quatre ténors du mouvement breton du début du XXe siècle, que j’ai souhaité suivre de leur naissance à leur exil en Irlande ou en Argentine. Tout ce qui se passe après ne relève pas de mes recherches. Mon propos était de sortir d’une vision monolithique de l’histoire du mouvement breton considéré comme un tout original, auto-engendré, qui aurait connu une dérive dans l’entre-deux-guerres.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Aussi fallait-il le comparer à d’autres mouvements de pensée – les « non-conformistes » – actifs au même moment dans le reste de la France et dans d’autres pays d’Europe, notamment en Allemagne. Je ne voulais pas en rester non plus à la Seconde Guerre mondiale, qui n’est finalement que la mise en œuvre d’idées et de projets maturés bien avant et pas seulement en Bretagne. De plus, jusqu’à présent les chercheurs se sont surtout demandé pourquoi ce mouvement d’avant 1944 n’avait pas percé. Il me semblait important de renverser cette problématique et tâcher de comprendre pourquoi une poignée de personnes s’était acharnée dans un militantisme qui les menait d’échecs en échecs, qui par ailleurs impactait fortement leur entourage, à commencer par leurs familles. Aussi ai-je essayé de suivre ces personnages au plus près, pour comprendre leur engagement.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><span class="skimlinks-unlinked">Breizh-info.com</span> : <span style="color: #ff6600;">Comment avez-vous mené votre étude ? A quelles archives avez-vous eu accès ? Avez-vous fait de nouvelles découvertes ?</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Sébastien Carney : Pour mener à bien ce travail j’ai dépouillé toute la presse militante bretonne de l’époque, qui a été très prolifique, mais aussi quelques revues de mouvements « non-conformistes » parisiens qu’on appelle aujourd’hui les « relèves » : L’Ordre Nouveau, Esprit, Mouvements, essentiellement. Les archives publiques sont aujourd’hui largement accessibles, parfois sur dérogation, que l’on obtient sans problème. Les archives départementales sont évidemment une source primordiale, mais il y a aussi des choses dans certaines archives municipales, aux archives nationales. J’ai également pu accéder à certains fonds privés : celui de Yann Fouéré à l’Institut de Document Bretonne et Européenne de Guingamp, qui est énorme, très riche et très varié ; celui d’Olier Mordrel, qui est également très important. Quant aux papiers de Raymond Delaporte et de Célestin Lainé, ils ont été versés au Centre de Recherche Bretonne et Celtique, à Brest. Un second fonds Lainé existe aux archives nationales galloises, à Aberystwyth, où je me suis rendu. J’ai également accédé à d’autres fonds en Irlande, en Angleterre, aux États-Unis et aussi en Allemagne, où on trouve par exemple de la correspondance entre des militants bretons et Friedrich Hielscher, gourou de Gerard von Tevenar, qui eut lui-même une grosse influence sur Lainé et Mordrel, entre autres.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Cela m’a permis de mettre en évidence le rôle de la Grande Guerre dans l’édification de cette génération très tôt confrontée au politique, à la violence. Quand l’armistice a été signé, ces jeunes gens promis à la guerre se sont retrouvés privés du sens que l’on avait donné à leur vie, et de l’expérience irremplaçable et vite mythifiée que fut le front. <em>« C’est au feu que l’on voit les hommes »</em>, disait en substance son père à Mordrel. Il leur a fallu trouver une autre mission dans laquelle se dépasser. Ce fut la politique, toujours aux marges. En cela ils ont rejoint d’autres de leur génération, qui à Paris, mais aussi ailleurs en Europe, animaient les mouvements « non-conformistes ». Ainsi le modèle qu’ils ont suivi est bien moins l’Irlande que les relèves « réalistes » des années 1920, « spiritualistes » du début des années 30, et la « révolution conservatrice » allemande par la suite. Tous ces mouvements visaient à réformer l’État, l’économie, la société, rénover l’homme, restaurer la personne en dehors des cadres établis. Tous se disaient ni à droite, ni à gauche. En Bretagne, les militants se disaient « na ruz, na gwenn, breizad hepken » et leur personnalisme s’étendait du combat pour la langue bretonne à la théorisation d’un racisme breton. Le mouvement breton de l’entre-deux-guerres est une version locale du personnalisme que défendaient ailleurs les gens de L’Ordre Nouveau ou d’Esprit, et des idées de la « révolution conservatrice » allemande. La Seconde Guerre mondiale a donc été perçue comme l’occasion unique de mettre ces principes en application.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><span class="skimlinks-unlinked">Breizh-info.com</span> : <span style="color: #ff6600;">Mordrel, Delaporte, Lainé, Fouéré, sont, pour la plupart des Bretons, de purs inconnus. La faute à qui ? Pour d’autres, ils sont des « collabos » , des « traîtres ». Ne faut-il pas relativiser cela et replacer toute leur action dans un contexte bien particulier de l’époque ? Qui étaient-ils vraiment ?</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Sébastien Carney : L’histoire est une méthode mais aussi un processus assez long. La Seconde Guerre mondiale étant une période symboliquement très chargée dans l’histoire du mouvement breton, il s’est produit pour cette dernière ce qu’on a constaté pour l’histoire de Vichy. Il existe un syndrome de Vichy, qui a vu se succéder plusieurs attitudes face à l’Occupation, après la Libération. Une période de deuil et de règlements de compte a été suivie d’une seconde période, de refoulement celle-là, puis, dans la fin des années 1960, début des années 1970, des chercheurs ont commencé à faire leur travail, et on assiste depuis à un retour du refoulé. Dans le même temps, les archives publiques se sont ouvertes, de même que les archives privées. Tout cela est très humain, ce n’est la faute de personne. Pour que les gens entrent dans l’histoire, il faut laisser faire les historiens, chaque chose vient en son temps.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Il n’appartient pas à l’historien d’identifier les traîtres, ni de relativiser, au risque de diluer les responsabilités des uns et des autres. La collaboration de nombre de membres du mouvement breton ne fait aucun doute. Certains d’entre eux ont pu refuser cette qualification ensuite, pour se disculper, ou tout simplement parce qu’ils se considéraient davantage comme des alliés de l’Allemagne.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Qui étaient-ils vraiment ? Tenter de les résumer en quelques mots reviendrait à penser que Mordrel a toujours été Mordrel, ce qui est absurde. Chacun d’entre eux a été une succession, et parfois une accumulation de personnages, variant au gré de leur éducation, de leurs lectures, de leurs rencontres, de leurs conflits, des événements. C’est ce que j’ai voulu montrer sur 600 pages, et je laisse le soin au lecteur de le découvrir.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5250747" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1525951590.jpg" alt="breizfig02_500.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><span class="skimlinks-unlinked">Breizh-info.com</span> : <span style="color: #ff6600;">Quid de la destinée de Célestin Lainé ?</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Sébastien Carney : Exilé en Irlande et naturalisé irlandais, Lainé a passé la reste de sa vie à ressasser et consigner par écrit ses ressentiments à l’égard de Mordrel et Delaporte, ainsi qu’à justifier l’action de l’Unité Perrot. Atteint d’un cancer, il a cherché dans la macrobiotique des remèdes à même de le guérir et a publié un article sur ce sujet dans un ouvrage de George Ohsawa, dont il s’est rapproché un moment. Assez pour faire évoluer sa foi celtique en une version qu’il voulait celtique du Yin-Yang. Reclus, il vivait chichement des légumes qu’il parvenait à faire pousser autour de sa caravane. Dans les années 1970, quelques jeunes activistes lui ont rendu visite, mais il ne prenait déjà plus part au combat breton.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><span class="skimlinks-unlinked">Breizh-info.com</span> : <span style="color: #ff6600;">Quelles étaient les relations entre les différentes factions politiques régionalistes ?</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Sébastien Carney : Le mouvement breton de l’entre-deux-guerres était traversé de nombreuses fractures. Entre les « vieux » et les « jeunes » par exemple, c’est-à-dire entre les régionalistes d’avant 1914 et les nationalistes d’après 1918. Quelques passerelles ponctuelles se sont établies entre ces deux tendances, mais pas de quoi les unir. Yann Fouéré a dépensé une énergie folle à tenter d’unifier le mouvement breton mais en vain : les personnalités et les prétentions des uns et des autres étaient bien trop fortes et clivantes pour arriver à quelque consensus que ce soit. Même l’abbé Perrot n’a pas fédéré tout le monde. Il était l’ami de chacun individuellement, mais pas assez pour que tous soient liés entre eux.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><span class="skimlinks-unlinked">Breizh-info.com</span> : <span style="color: #ff6600;">Pourquoi ne pas s’être attardé plus que cela sur le personnage de Debeauvais ?</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Sébastien Carney : Je n’ai pu aborder Debauvais dans la mesure où je n’avais pas ses archives. Sans matériaux, je me suis résigné à le laisser de côté, temporairement j’espère.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><span class="skimlinks-unlinked">Breizh-info.com</span> : <span style="color: #ff6600;">Depuis Breiz atao, il ne semble pas que l’Emsav ait connu un mouvement d’une telle ampleur. Comment a-t-il pu être anéanti à ce point selon vous ? Etait-il vraiment en phase avec la population bretonne ?</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Sébastien Carney : Breiz Atao, si l’on parle de la revue, s’est éteinte en 1939 lorsque Debauvais et Mordrel ont décidé de partir en Allemagne. Là, ils ont animé d’autres publications – Ouest Informations et Lizer Brezel – avant de revenir en Bretagne où ils ont créé L’Heure bretonne. Quand Lainé a relancé Breiz Atao en 1944, c’était essentiellement pour s’adresser à un groupe restreint. Ce sont donc ses animateurs qui ont décidé de la destinée de leur revue.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Si l’on évoque la nébuleuse nationaliste qui gravitait autour de Breiz Atao ou du souvenir lié à cette revue dans les années 40, il est clair qu’elle n’était pas du tout en phase avec la population bretonne. Aussi on ne peut pas dire qu’elle ait été anéantie, dans la mesure où elle n’avait auparavant aucun écho réel.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><em><span style="color: #ffcc99;">Breiz Atao ! Mordrel, Delaporte, Lainé, Fouéré : une mystique nationale (1901-1948) – PUR – Sébastien Carney – 25€</span> </em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Photo : Archives <span class="skimlinks-unlinked">Breizh-info.com</span></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> <em>[<a style="color: #999999;" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/">cc</a>] <span class="skimlinks-unlinked">Breizh-info.com</span>, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.</em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="http://http//www.breizh-info.com/36301/actualite-historique-patrimoine/breizatao-mordrel-laine-carney/">http://www.breizh-info.com/36301/actualite-historique-patrimoine/breizatao-mordrel-laine-carney/</a></span></strong></p></div></div><div class="ob-section ob-section-images ob-default"><div class="ob-row-1-col"><a class="ob-link-img" href="http://img.over-blog-kiwi.com/1/18/30/92/20151227/ob_d9b7b0_breiz-atao.jpg" rel="fancybox"><img class="ob-cell ob-img ob-media" src="http://img.over-blog-kiwi.com/1/18/30/92/20151227/ob_d9b7b0_breiz-atao.jpg" alt="Breiz Atao ! Mordrel, Delaporte, Lainé, Fouéré : une mystique nationale (1901-1948). Interview de Sébastien Carney" /></a></div></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlComment découvrir le génie celtique en Espagnetag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-08-25:56740232015-08-25T00:05:00+02:002015-08-25T00:05:00+02:00 Comment découvrir le génie celtique en Espagne Peu et...
<div id="xma30004000" class="xhstitre"><p style="text-align: center;"><img id="media-5136595" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3013253074.jpg" alt="galice-Castro-de-santa-Trega--5-.jpg" /></p><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Comment découvrir le génie celtique en Espagne </strong></span></div><div class="xhsillu"> </div><div id="xmt30" class="xhschapo"><span style="font-size: large; color: #99cc00; font-family: arial black,avant garde;"><strong> Peu et bien peuplée, économique aussi, sûre, riche de sa terre et du travail spirituel de ses enfants, cette Espagne hauturière mérite le voyage au sens le plus fort du terme. </strong></span></div><div class="xsauteurcol"><div class="auteurboxavatar"> </div><div class="xauteurboxlabel"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> <a title="Articles par Nicolas Bonnal" href="http://www.bvoltaire.fr/auteur/nicolasbonnal" rel="author"><span style="color: #c0c0c0;">Nicolas Bonnal</span></a> </span></strong></span></div><div class="xauteurboxjob"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> Ecrivain </span></strong></span></div><div class="xauteurboxjob"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.bvoltaire.fr </span></strong></span></div><div class="xauteurboxbio"> </div><div class="auteurboxacheter"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img style="border: none !important; margin: 0px !important;" src="http://www.assoc-amazon.fr/e/ir?t=boulevard-voltaire-21&l=as2&o=8&a=208067949X" alt="" width="1" height="1" border="0" /></span></strong></div><div class="xpub120600"><div id="beacon_3d120179cf" style="position: absolute; left: 0px; top: 0px; visibility: hidden;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img src="http://cat.fr.eu.criteo.com/delivery/lg.php?cppv=1&cpp=MT88HHw1eWpsOW05UjAzTzZoRmRzVE1semMzMFM0WFdEMi9EV24vRFZDVzdKb3A2M3E5M0pUVzl0TWNEQWZtM0hFRkdzZ3ZRWmE4Z1ZpVmxNcmppUFNRcTMxdmZJVDFHcklRTzRyaFg5bmdQeHFyUEZLZXBxeGRpcDJLeS9YTy9XbThkZHkzNDdUTnJzd1RtbEFGaGY5WkdyeUdnOG9Ud3U0amowTXRJV3MvSEU4ejdLVVhPK1hyYS9WdzZJc01HdGIwRnNYZzdNS3Q2Z2JRTGk5WjFoZEY2WDllMzluOXZTRGQzMkNpZ25vc3orZGRJPXw%3D" alt="" width="0" height="0" /></span></strong></div></div></div><div class="pf-content"><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Colonisatrice et civilisatrice du monde, bien plus que l’Angleterre ou l’Amérique qui lui volèrent son empire (tous les pays conquis devenaient chrétiens, toutes les capitales ou missions des patrimoines de l’humanité), l’Espagne dispose d’une côte atlantique moins connue et défigurée que la nôtre, très variée, et qui renferme encore une belle énergie tellurique que je qualifierai de celtique.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Une fois passé Bilbao (Bilbo, en basque ; un autre clin d’œil de Tolkien), la côte cantabrique est la première destination à découvrir avec la ville de Santander, une très royale station balnéaire, avec de sensationnelles falaises (<em>acantilado</em>, en espagnol) et le village de Santillana del Mar (celui de notre Gil Blas), une des merveilles médiévales du monde. La Cantabrie possède les pics d’Europe qui mettent à portée d’océan une chaîne sauvage, initiatique à souhait et haute de deux mille mètres. Comme tout le nord de l’Espagne, la Cantabrie est renommée pour sa gastronomie.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les Asturies sont célèbres pour leur résistance à l’envahisseur musulman au VIIIe siècle, pour leur délicat art préroman, qui orne notamment la belle capitale d’Oviedo. Ce « paradis naturel », comme on dit avec fierté dans le coin, a préservé ses villages romans ou ses stations balnéaires, comme celle de Ribadesella. Terre de sorcellerie et de celtitudes (si j’ose dire), les Asturies sont en soi un petit monde, avec des rias, des forêts de hêtres, des criques féeriques et une belle innocence de la population autochtone.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">À l’est des Asturies, sur la frontière avec la légendaire Galice, on trouve deux endroits magiques : le site de Taramundi (relisez Guénon pour comprendre ce mot de Tara) et celui de Los Oscos. Ici, les gens ont décidé de vivre hors du temps et de nos espaces protocolaires. C’est une vie de Hobbit qui nous attend avec un forgeron autrichien nommé Fritz, venu vivre par là avec sa famille.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le vert de ces contrées est un enchantement (c’est un alexandrin).</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-5136597" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3044019722.jpg" alt="galvisuel-Castros-celtes.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En Galice, je ne saurais trop recommander la plage des cathédrales (on dit <em>praia das catedrais</em> en gallicien), un ensemble impressionnant de roches arquées qui ornent le bord d’une falaise et donnent au site l’apparence fantastique d’une cathédrale sortie du beau rêve hugolien. Ce n’est certes pas la seule merveille de cette province extrême : on peut citer le site de pèlerinage de San Andrés de Teixido (pas recyclé et détourné celui-là) et la sierra de Capelada, dont les <em>acantilados</em> se jettent dans la mer d’une hauteur de six cents mètres. Ici, on renoue avec le cosmos et même leur monde ne peut plus nous atteindre. Les druides nous accompagnent, et les navigateurs celtes des Imrama.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-5136598" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1262893464.jpg" alt="gal-erosion-marine_5896_wide.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Peu et bien peuplée, économique aussi, sûre, riche de sa terre et du travail spirituel de ses enfants, cette Espagne hauturière mérite le voyage au sens le plus fort du terme. Nos maîtres le savaient, qui erraient dans ces parages du vieil Occident, ce lieu qui se tient plus près de l’origine, comme disait Heidegger.</span></strong></p></div><div class="signature"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <a title="Articles par Nicolas Bonnal" href="http://www.bvoltaire.fr/auteur/nicolasbonnal" rel="author"><span style="color: #c0c0c0;">Nicolas Bonnal</span></a> </span></strong></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlBrocéliande ou la filiation celtique des Européenstag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-05-16:56202692015-05-16T00:05:00+02:002015-05-16T00:05:00+02:00 Brocéliande ou la filiation celtique des Européens par Marie...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5036631" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2793857423.jpg" alt="broceliande.jpg" /></p><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Brocéliande ou la filiation celtique des Européens</strong></span></h1><div class="meta-image" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> par Marie Monvoisin</span></strong></span></div><div class="meta-image" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.breizh-info.com</span></strong></span></div><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="color: #99cc00; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Lors du 2ème colloque de <a href="http://institut-iliade.com/"><span style="color: #99cc00;">l’Institut Iliade</span></a> qui s’est tenu à la Maison de la Chimie, à Paris, le 25 avril dernier, <a href="http://www.breizh-info.com/25254/actualite-historique-patrimoine/iliade-broceliande-ou-la-filiation-celtique-des-europeens-par-marie-monvoisin/"><span style="color: #99cc00;">Marie Monvoisin</span></a> a évoqué Brocéliande, haut-lieu de l’univers celtique européen.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En termes de haut-lieu, nous aurions pu évoquer bien des sites de l’hexagone. Mais Brocéliande présente un atout particulier en ce sens que le fonds culturel des Celtes y est toujours présent et qu’il suffit d’y puiser pour retrouver un certain état d’esprit.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Certes, des historiens objectifs vous expliqueront à juste titre que les Celtes sont les vaincus de l’histoire et qu’ils n’ont pu nous transmettre l’essence de ce que l’on subodore de l’âme celte. Il n’empêche que nous en avons connaissance aujourd’hui, et nous pouvons nous la réapproprier, en ces temps troublés de perte d’identité, de perte de sens, et de vagabondage culturel.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">N’est-il pas étrange, si l’on y réfléchit, qu’un Européen cultivé n’ignore rien de l’histoire, de la littérature, de la mythologie des anciens Grecs et Romains, mais n’éprouve aucune honte à ne rien connaître des Celtes, alors que les deux tiers de l’Europe ont été celtiques. L’incroyable ignorance de leurs propres ancêtres par les gens cultivés trouve son excuse dans les manuels d’histoire : nos ancêtres les Gaulois étaient des barbares sauvages, et ce sont les Romains qui sont venus leur apporter les lumières de la civilisation, alors que ces conquérants n’ont atteint un haut niveau qu’en copiant leurs voisins, Etrusques, Grecs ou Celtes.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Brocéliande, légendes et mythes</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Venons-en à Brocéliande, en quoi est-ce un haut-lieu pour nous autres Européens, et en quoi nous inspire-t-il ? En effet, si on parle d’histoire, concernant Brocéliande, on peut sans exagérer parler d’histoire inventée par des mythes, car les grands événements du monde ne se sont pas déroulés en forêt de Paimpont, mais plutôt du côté de ceux qu’on appelle les Gaulois. L’histoire médiévale a réinscrit cette contrée dans l’histoire européenne avec notre bonne duchesse Anne, mais c’est déjà un autre monde.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En revanche, ce qui forge aussi une âme en matière d’histoire, ce sont les légendes d’un côté et les mythes de l’autre.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Pour autant, à défaut d’histoire, c’est d’abord un haut-lieu en ceci qu’il nous relie à notre filiation celte.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La forêt de Paimpont, puisque c’est son nom administratif, fut toujours habitée par les Celtes. Celtes qui sont un rameau de la famille indo-européenne, et sont passés en Europe en étendant leurs colonies sur le vaste territoire qui deviendra la Gaule, jusqu’à l’Armorique, sylve sauvage impénétrable de l’extrême occident.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Habitée ensuite au sens noble par les druides qui, lors des grandes migrations des Ve et VIe siècles, sous la poussée des hordes anglo-saxonnes, bien que christianisés, n’ont pas rompu avec la tradition celtique druidique, et sont des anachorètes sanctifiés et révérés par le peuple. Ce sont ces druides qui fondent la principauté BroWaroch, qui donnera la Bretagne. Plus tard, au Moyen Age, le massif acquiert sa réputation de forêt légendaire et c’est au XIIe siècle que Brocéliande prend rang dans « les mythiques forêts enchantées » grâce à Chrétien de Troyes, notamment. Les légendes arthuriennes païennes réinvestissent ce lieu en pleine période médiévale chrétienne.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-5036632" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/4093688927.jpg" alt="bannie10.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le décor est planté pour toujours</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Brocéliande est un haut-lieu qui nous inspire également parce que les légendes qui y sont attachées trouvent à la fois un écho au tréfonds de notre esprit européen pour les valeurs qu’elles véhiculent et une certaine esthétique de l’âme.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Nous examinerons le sens du sacré dans la société celtique, la quête du Graal, la place de la femme, l’esprit de clan, l’organisation trifonctionnelle, la forêt.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Une société qui a le sens du sacré</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La société celtique ne vit que dans et par le sacré. La classe sacerdotale est prééminente, très hiérarchisée et d’une autorité indiscutée. Les druides sont des initiés qui ont le sacré dans leurs attributions, mais il n’existe pas de différence entre le sacré et le profane : à la fois prêtres et savants, les druides cumulent les fonctions de ministres du culte, devins, conseillers politiques, juges, médecins, penseurs et universitaires. Les études pour parvenir à cet état sont ouvertes à tous, y compris les femmes, et durent 20 ans.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans la mythologie instinctive initiale, les Forces de la Nature sont déifiées ainsi que les rythmes cycliques, solaire, lunaire et stellaire. Ce sont les druides qui accompliront l’évolution spirituelle ultérieure.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Une société qui donne naissance à la quête du Graal</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Au centre de la cour arthurienne, la Table Ronde rassemble les meilleurs chevaliers, venus du monde entier briguer l’honneur de servir. Alors commencent les expéditions, entreprises sur un signe, une requête, un récit marqué d’étrangeté. Lorsqu’il prend la route, chaque chevalier devient à lui seul l’honneur de la Table Ronde et la gloire du roi. Il forme l’essence même de la chevalerie arthurienne, affirmant la nécessité de l’errance, le dédain des communes terreurs, la solitude qui ne s’accompagne que d’un cheval et d’une épée. Il ne sait ni le chemin à suivre, ni les épreuves qui l’attendent. Une seule règle, absolue, lui dicte de « prendre les aventures comme elles arrivent, bonnes ou mauvaises ». Il ne se perd pas tant qu’il suit la droite voie, celle de l’honneur, du code de la chevalerie.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La nécessité de la Quête est partie intégrante du monde arthurien. Au hasard de sa route, le chevalier vient à bout des forces hostiles. Il fait naître l’harmonie, l’âge d’or de la paix arthurienne dans son permanent va-et-vient entre ce monde-ci et l’Autre Monde, car l’aventure où il éprouve sa valeur ne vaut que si elle croise le chemin des Merveilles. Sinon, elle n’est qu’exploit guerrier, bravoure utilitaire. Seul le monde surnaturel qui attend derrière le voile du réel l’attire, et lui seul est qualifiant.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-5036633" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/301244286.jpg" alt="Brocéliandexxx.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les poètes recueillent la Matière de Bretagne vers le XIIe siècle. La société cultivée européenne découvre les légendes des Celtes, un univers culturel d’une étrangeté absolue. Ce roman, nourri de mythes anciens, donne naissance à des mythes nouveaux, Table ronde, Graal, Merlin, etc. Parmi les référents culturels de l’Europe en train de naître, elle s’impose en quelques dizaines d’années, du Portugal à l’Islande, de la Sicile à l’Ecosse. La légende celtique, mêlée d’influences romanes ou germaniques, constitue en effet une composante fondamentale pour l’Europe en quête d’une identité qui transcende les nécessités économiques et politiques. Mais le thème de la quête représente plus fondamentalement un itinéraire proprement spirituel, initiatique ou mystique même. Elle manifeste un besoin d’enracinement, la recherche de valeurs anciennes – prouesse, courtoisie, fidélité, largesse… -, l’aspiration à l’image idéale de ce que nous pourrions être.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le roman arthurien n’a pas inventé la quête, mais il lui a donné une couleur et une dimension renouvelées. La quête chevaleresque n’est ni la descente aux enfers d’Orphée ou de Virgile, la fuite d’Enée ou la dérive volontaire d’Ulysse. A travers d’innombrables épreuves, dont on ne sait dans quelle réalité elles se déroulent, elle unit à un voyage qui porte ordre et lumière là où règne le chaos, un cheminement d’abord intérieur, une recherche de perfection et d’absolu.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Une société qui honore la femme</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans les sociétés européennes anciennes, il faut toujours rappeler que la femme tient une place originale, réelle et influente en tant que muse, inspiratrice, créatrice, sans négliger sa mission de mère, d’éducatrice, et de gardienne du foyer. Dans la société celtique en particulier, les femmes jouent un rôle qui n’est ni effacé ni subalterne : libres, maitresses d’elles-mêmes et de leurs biens, entraînées au combat, elles peuvent prétendre à l’égalité avec les hommes.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le merveilleux participant pleinement au monde, la femme en est à la fois la médiatrice et l’incarnation. Elle tient une place prépondérante dans les cycles initiatiques. Le but de la fée n’est pas de dominer l’homme, mais de le révéler, de le réveiller. Le partenaire est jaugé pour ses qualités tripartites : ni jalousie, ni crainte, ni avarice. La femme celtique n’est ni intouchable, ni adultérine. Elle reste souveraine. Et force est de constater que la souveraineté celtique vient et tient des femmes.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La Dame est triple : visionnaire, reine et productrice. Son sacerdoce n’est pas limité à la prophétie et à la médecine.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le mystère qui entoure les cultes féminins témoigne plus d’un secret initiatique que d’une absence. Rappelons enfin qu’Epona, déesse des cavaliers et de la prospérité, est la seule divinité celtique que les Romains incluront à leur calendrier.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Une société qui pratique l’esprit de clan</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’unité sociale des Celtes n’est ni la nation, cette invention de la Révolution, ni la famille comme dans le monde antique. C’est la tribu ou le clan. Dans ce cadre s’épanouit la personnalité, qui est donc collective et non pas individuelle. Le Celte pense « nous » plus que « je ». Et le « nous » est restrictif. Chez les Celtes, leur respect inconditionnel de la coutume est le contrepoids de leurs foucades anarchiques, leur unité culturelle et leurs rassemblements cycliques, le remède à leur dispersion sur le terrain.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Que la forme de vie celtique, essentiellement spirituelle et pratique, ait disparu avec les premières ambitions de « faire nombre » montre combien la celticité est peu compatible avec la modernité. Elle est d’un temps où la notion moderne de sujet n’existait pas, pas plus que la ville avec ses populations hétérogènes, et où la fusion de tout individu avec une réalité spirituelle englobante avait encore une signification pratique et intellectuelle, autant que sociale.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-5036634" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3440644830.jpg" alt="broceliande-princesse-droite-543po.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Une société qui repose sur le modèle trifonctionnel indo-européen</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Cette tripartition possède chez les Celtes des traits originaux. Le druide qui est à la fois prêtre, juriste, historien, poète, devin, médecin, représente la première fonction. Le roi, de deuxième fonction, ne peut régner sans les conseils d’un druide qui le guide dans toutes ses actions, même dans la guerre. Le druide ne peut ni ne doit exercer le pouvoir lui-même. Le roi est élu par les hommes libres des tribus, parmi ceux que les druides choisissent ou suscitent. Le druide préside à la cérémonie religieuse qui doit ratifier cette élection. Le druide et le roi ont donc deux obligations fondamentales et conjointes : le druide doit dire la vérité, et le roi doit dispenser les richesses.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Une société qui vit en harmonie avec la nature, dont la forêt est l’archétype</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Brocéliande, c’est avant tout une Forêt avec tout ce que ce mot emporte de symboles et de sens.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">« D’autres peuples ont élevé à leurs dieux des temples et leurs mythologies mêmes sont des temples. C’est dans la solitude sauvage du Nemeton, du bois sacré, que la tribu celtique rencontre ses dieux, et son monde mythique est une forêt sacrée, sans routes et sans limites. » En Brocéliande, « pays de l’Autre Monde », nous sommes dans l’Argoat, le pays du bois. A Brocéliande, on vient en pèlerinage, pas en balade ; on n’y pénètre pas, c’est la forêt qui entre en nous.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Pour vous aider à plonger dans cette atmosphère singulière, un poème d’Hervé Glot :</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">« Echine de roc / émergeant du couvert / au-dessus du val des ombres / labyrinthique chemin noir vers la source des orages, Brocéliande n’existe pas / sans un aveuglement spirituel / une mise en état de l’âme. »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Et pour Gilbert Durand : « La forêt est centre d’intimité comme peut l’être la maison, la grotte ou la cathédrale. Le paysage clos de la sylve est constitutif du lieu sacré. Tout lieu sacré commence par le ‘bois sacré’ ».
Europa Patria Nostrahttp://vouloir.hautetfort.com/about.htmlChevauchée d'Arthurtag:vouloir.hautetfort.com,2015-04-02:55673052015-04-02T11:07:00+02:002015-04-02T11:07:00+02:00 La chevauchée littéraire, devenue mythique d’Artus...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3595970" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2468349776.jpg" alt="e6492lee.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #000080;"><strong>La chevauchée littéraire, devenue mythique d’Artus</strong></span></p><div id="contenant_photo_titre_details_article" style="text-align: left;"><div id="titre_article_details"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #3366ff;"><strong>L'aventure d'une revue racontée par celui qui l'a intensément vécue</strong></span><br /><br /><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong> Hervé Glot <br /> Ex: http://metamag.fr/</strong></span></div></div><div id="description_article_details"><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #0000ff;"><em><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nous avons longtemps hésité avant de classer l'article d'Hervé Glot, issu d'une contribution au magazine des Amis de l'écrivain normando-breton, <a title="" href="http://www.jean-mabire.com/Jean_Mabire/LAAJM.html" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">Jean Mabire</span></a> . Il avait sa place dans notre rubrique "émotion/réflexion", car l'histoire du magazine Artus relève d'abord de la littérature, de la poésie, de l'image et de l'imaginaire. Mais par la vocation ambitieuse qu'elle s'assignait, au service de la large culture celte, toujours vivante et ardente, par l'enthousiasme qu'elle a suscité auprès d'artistes, d'intellectuels, du public, par l'impulsion enfin qui continue de nourrir rêves et convictions, elle relève finalement de la rubrique "communautés vivantes". </span></strong></em></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Guilhem Kieffer</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">"Difficile de prendre individuellement la parole au sujet d’une aventure qui fut avant tout collective, d’autant que les années ont en partie gommé le contexte qui vit la naissance et l’évolution de la revue <em>Artus</em>, puis, par la suite, des éditions du même nom. Mais soit, je tenterai d’être le chroniqueur concis et néanmoins fidèle d’une chevauchée qui s’est étalée dans le temps et bien sûr, comme tout corps vivant, a initié ou subi ses propres métamorphoses.</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><img src="http://www.metamag.fr/photos/mabire.jpg" alt="" align="none" /><img src="http://www.metamag.fr/photos/mabire1.jpg" alt="" align="none" /></span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L’affaire est ancienne, puisque c’est en 1979 que fut fondée l’association éditrice de la revue, avec pour dessein d’explorer les voies de la culture celtique d’hier, et d’en faire entendre les voix d’aujourd’hui. Cette association naissait en Bretagne, à Nantes capitale du duché, et Jean-Louis Pressensé en était le directeur et le premier rédacteur. Artus : le nom avait, bien sûr, été choisi en référence au roi de la Table Ronde, dont le royaume légendaire s’étendait sur les deux rives de la Manche. </span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Il élargissait considérablement le réduit breton auquel nous étions certes attachés… mais à condition d’exercer toute liberté dans les instants où il nous siérait de larguer les amarres, comme en témoignait le sous-titre "<em>pays celtiques et monde nordique</em>". L’association était née d’une réaction contre une certaine vision en vogue dans les années 70, celle d’une Bretagne étroite, suffisante et, pour finir, morte d’un trop plein "<em>de légitimes revendications et de droits imprescriptibles</em>"…</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #3366ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Sources et survivances d’un imaginaire celtique</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nous souhaitions rechercher, au sein d’un univers plus large, les sources et les survivances d’un imaginaire celtique. Et nous nous interrogions: «<em> Segalen est-il moins celte quand il compose Les Immémoriaux, Kenneth White quand il décrit Hong-Kong, Michel Mohrt quand il rédige "L’ours des Adirondacks ?</em>" »</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Dès lors se posait le problème du contenu que nous entendions donner au terme « celtique ». Pour ma part, très sensible à l’enseignement que prodiguait (parfois dans la douleur) Christian-J. Guyonvarc’h, l’Irlande, avec sa mythologie miraculeusement transmise, était un des conservatoires et l’un des foyers où aller chercher les brandons encore vivants du grand récit. Des brandons à raviver parce que, sans cette lueur venue de ses franges "barbares’", l’Europe, qui cherchait à s’inventer, faisait l’impasse sur une partie de son âme (elle a fait mieux depuis !). De notre point de vue, c’était pour les artistes, les créateurs, se priver d’une source d’inspiration dont des écrivains majeurs, comme Yeats ou Joyce (bon gré, mal gré), avaient fait le suc de leur œuvre, et dont le cinéma s’emparait désormais avec gourmandise. J’aime toujours rappeler que l’Irlande, un tout petit pays, peut se flatter d’avoir porté, bien au-delà de son nombril, la lumière de ses écrivains et que l’imaginaire est une pensée vivante, une flamme que l’on ravive au contact de la diversité du monde. </span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Pourtant, la volée de bois vert ne vint pas des Bretons pur beurre : il apparut rapidement que l’usage que nous faisions des termes celte ou celtique, et ce que nous affirmions comme un héritage mésestimé étaient, pour certains, des vocables strictement interdits, des territoires de la pensée absolument prohibés. Passons sur ces polémiques, elles n’en méritent pas davantage.</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #3366ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Un sentiment géographique et quasi climatique </span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nous cherchions à faire partager un sentiment géographique et quasi climatique : cette Europe du nord-ouest, atlantique et baltique, est (de toute évidence) un mélange de terre et d’eau, un espace terraqué aux limites indécises, aux lumières parfois incertaines et aux origines parfois contradictoires. Nous souhaitions faire naître peu à peu, par les textes des chercheurs, ceux des écrivains et des poètes, les œuvres des photographes, des peintres ou des graveurs, etc, une esthétique, un esprit, qui donneraient à la revue une couleur que j’espérais singulière. </span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><img src="http://www.metamag.fr/photos/mabire%20artus2.jpg" alt="" align="none" /><img src="http://www.metamag.fr/photos/mabire%20artus3.jpg" alt="" align="none" /></span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Jean-Louis Pressensé avait, au tout début de l’aventure, suggéré cet en-dehors des territoires trop arrimés, en évoquant l’Artusien en devenir : « <em>Etre enfant du granit, de la houle, des forêts et du vent, être pétri de fidélité, de folie et de rêves…</em>» Et, effectivement, les filiations furent de cœur, de consanguinité spirituelle, de générosité, jamais fondées sur l’intérêt ou le conformisme idéologique. </span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La revue fut, pour bien des rédacteurs, une école pratique et un centre de formation intellectuelle. Nous approfondissions nos compétences techniques, passant de la terrible composphère, fleuron de chez IBM, à l’ordinateur, et la table de la salle à manger, qui servait de table de montage, conserve les ineffaçables stigmates du cutter de mise en page : à ces moments-là, il fallait penser avec les mains, non sans avoir affirmé, quelques instants auparavant, après Rimbaud, que la main à plume valait bien la main à charrue.</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nous allions vers les artistes ou les chercheurs par inclination personnelle, aussi bien que par curiosité pour qui nous intriguait. Ainsi, la revue développait son contenu, tandis que les numéros sortaient avec la régularité qu’autorisaient nos occupations professionnelles. <em>Artus</em> a fédéré des énergies, confronté des individualités et surtout nous a conforté dans le sentiment que l’équilibre, le nôtre en tout cas, se trouve où cohabitent le travail des savants et le chant des poètes.</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #3366ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Un équilibre où cohabitent le travail des savants et le chant des poètes</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Peu à peu, nous avons orienté notre publication vers des thèmes plus précis. Parurent ainsi "<em>Le Graal</em>", "<em>A chacun ses Irlande</em>", "<em>Au nord du monde</em>", "<em>Harmonique pour la terre</em>", "<em>L’Amour en mémoire</em>", "<em>Ecosse blanches terres</em>", "<em>Mégalithes</em>", "<em>Archipels, vents et amers</em>", autant de titres qui signaient des affinités électives, des rencontres insolites ou prévisibles. Avec le recul, cette formule éditoriale a eu le grand avantage d’ouvrir un espace accueillant et de permettre la constitution d’un noyau de collaborateurs, qui auront trouvé dans le rythme revuiste, à la fois souplesse, diversité et régularité. </span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><img src="http://www.metamag.fr/photos/mabire%20artus.jpg" alt="" align="none" /><img src="http://www.metamag.fr/photos/mabire%20artus1.jpg" alt="" align="none" /></span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les universitaires Jacques Briard pour l’archéologie, Christian-J. Guyonvac’h pour le domaine celtique, Léon Fleuriot pour les origines de la Bretagne, Philippe Walter pour la littérature arthurienne, Régis Boyer pour le monde nordique, Gilbert Durand pour le vaste champ de l’imaginaire, furent parmi d’autres, nos guides et nos interlocuteurs. Patrick Grainville et Kenneth White nous donnèrent de sérieux coups de main. Philippe Le Guillou a été le compagnon de nos rêveries scoto-hiberniennes. Michel Le Bris a bercé nos songes romantiques au rythme des puissances de la fiction; quant à Pierre Dubois, il a été pour nous tous l’empêcheur de raisonner en rond, le Darby O’Gill des raths et des moors.</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La revue a permis, en outre, de créer un lectorat qui est naturellement resté fidèle lors du glissement -amorcé en douceur au milieu des années 80- de la revue vers la maison d’édition, ayant ainsi, pour effet, de résoudre partiellement le problème de la diffusion.</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Après s’être essayé à la publication de textes relativement courts : "<em>Enez Eussa</em>" de Gilles Fournel, "<em>Marna</em>" d’Yvon Le Menn, "<em>la Main à plume</em>" de Philippe Le Guillou, suivront une vingtaine de livres dont "<em>Ys dans la rumeur des vagues</em>" de Michel Le Bris, ou "<em>Les Guerriers de Finn</em>" de Michel Cazenave. Des albums sont consacrés à des peintres, des sculpteurs, des graveurs, des photographes (Yvon Boëlle, Jean Hervoche, Carmelo de la Pinta, Bernard Louedin, Sophie Busson, Jean Lemonnier, Geneviève Gourivaud). </span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Avec Pierre Joannon, nous éditerons un gros album, "<em>L’Irlande ou les musiques de l’âme</em>", une somme menant de la protohistoire à la genèse de l’Irlande contemporaine, que reprendront les éditions Ouest-France. Toujours à l’affut des méandres de la création, sous la direction de Jacqueline Genêt, de l’université de Caen, nous avons publié les variations des écrivains de la renaissance culturelle irlandaise, autour de la légende de Deirdre. </span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><img src="http://www.metamag.fr/photos/mabire%20joannon.JPG" alt="" align="none" /><img src="http://www.metamag.fr/photos/mabire%20pierre%20joannon.jpg" alt="" align="none" /></span></strong></span><br /><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Pierre Joannon</em></span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Depuis ces temps de fondation, d’autres livres bien sûr sont parus, parfois en coédition avec Hoëbeke ou Siloë. Citons "<em>Arrée, l’archange et le dragon</em>", "<em>Des Bretagne très intérieures</em>", "<em>Une Rhapsodie irlandaise</em>", plus récemment "<em>Lanval</em>" et ,dernier en date, "<em>Les îles au nord du monde</em>", un texte de Marc Nagels illustré par Didier Graffet, avec des photographies de Vincent Munier.</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Un numéro spécial avait marqué un tournant dans l’histoire d’Artus. Ce n’était déjà plus le fascicule habituel, mais un véritable album titré "<em>Brocéliande ou l’obscur des forêts</em>". Il allait nous conduire vers une autre direction : une heureuse conjonction permit à Claudine de créer et d’asseoir" au château de Comper" le Centre de l’Imaginaire Arthurien. Mais cela est une autre histoire, et je ne voudrais pas m’approprier abusivement ce qui appartient à une fraternité sûrement plus vaste que la mienne, sinon en rappelant ce que pourrait être… une errance arthurienne.</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #3366ff;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #3366ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Vagabondage dans l’espace arthurien</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Histoire des hommes et de leur imaginaire, rêves, foi, mythes, voilà un terrain de pérégrinations assez inépuisable, au milieu duquel l’héritage celtique et la légende arthurienne brillent, aujourd’hui, d’un éclat particulier, avec leur cortège de prouesses et d’enchantements, dont le moindre n’est pas la promesse de la quête.</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le roman arthurien n’a pas inventé la quête, mais il lui a donné une couleur et une dimension renouvelées. La quête chevaleresque n’est ni la descente aux Enfers d’Orphée ou de Virgile, la fuite d’Énée
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlWar Raok n°42tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-03-28:55919592015-03-28T00:05:00+01:002015-03-28T00:05:00+01:00 Normal 0 21 false false false FR-BE...
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5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:11.0pt;font-family:"Calibri","sans-serif";mso-ascii-font-family:Calibri;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-theme-font:minor-fareast;mso-hansi-font-family:Calibri;mso-hansi-theme-font:minor-latin;mso-bidi-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-theme-font:minor-bidi;}</style><![endif]--></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'AkzidenzGroteskBE-BoldExIt','sans-serif'; mso-bidi-font-family: AkzidenzGroteskBE-BoldExIt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB"><img id="media-4985512" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3237882416.png" alt="wr42.png" /></span></em></strong><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong><span lang="EN-GB">War Raok</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #99cc00;"><strong><span lang="EN-GB">SOMMAIRE N°42</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span lang="EN-GB">Buhezegezh vreizh </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span lang="EN-GB">Editorial </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span lang="EN-GB">Buan ha Buan </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong><
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlBoadicée une reine guerrière Celte contre l'empire romaintag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-02-25:55643182015-02-25T00:05:00+01:002015-02-25T00:05:00+01:00 Boadicée, une reine guerrière celte contre l'empire romain
<p><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/lJKoKFOsGts" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><h1 class="yt watch-title-container" style="text-align: center;"><span id="eow-title" class="watch-title long-title" style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;" title="Boadicée une reine guerrière Celte contre l'empire romain" dir="ltr"><span style="font-size: x-large;">Boadicée, une reine guerrière celte contre l'empire romain </span> </span></h1>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlThree Hours of Irish Rebel Musictag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-12-05:54992122014-12-05T00:05:00+01:002014-12-05T00:05:00+01:00 Three Hours of Irish Rebel Music Song and Artist names in the...
<p><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/xcSeBtkf_ks" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><h1 id="watch-headline-title" class="yt"><span id="eow-title" class="watch-title " style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;" title="3 Hours of Irish Rebel Music" dir="ltr">Three Hours of Irish Rebel Music</span></h1><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Song and Artist names in the description below</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nearly 50 Well Known Irish Rebel Songs from Past to Present</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Having problems loading? Just refresh then click on the second button on the right that says settings and downgrade the quality of the video to 144p. Usually when your computer is running slow it means you haven't used it in a while, it's infected with viruses or you have a terrible internet connection (either because of where you live, or your provider is unreliable). </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Song List </span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Name and then Artist</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">1. Terrorist or Dreamer - Brendan 'Bik' McFarlane (Former IRA Prisoner) <a href="https://www.youtube.com/watch?v=xcSeBtkf_ks"><span style="color: #c0c0c0;">0:00</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">2. Farewell to Bellaghy - Gary Óg (Lead Vocalist of the band Eire Óg - Young Ireland) <a href="https://www.youtube.com/watch?v=xcSeBtkf_ks"><span style="color: #c0c0c0;">6:53</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">3. Bring them home - Charlie and the Bhoys <a href="https://www.youtube.com/watch?v=xcSeBtkf_ks"><span style="color: #c0c0c0;">10:37</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">4. Only Our Rivers Run Free - Gary Óg <a href="https://www.youtube.com/watch?v=xcSeBtkf_ks"><span style="color: #c0c0c0;">14:05</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">5. Death before revenge - The Players Brigade now called Erin Go Bragh</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">6. Drumnakilly Ambush - The Irish Brigade</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">7. Sean South of Garryowen - Charlie and the bhoys</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">8. One Shot Paddy - Justice</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">9. Crossmaglen - Shan Nos </span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">10. God Save Ireland - Charlie and the Bhoys</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">11. Armagh Sniper - Athenrye</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">12. Finnegans Wake - Celtic Connection</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">13. The two Brendans - The Players Brigade</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">14. Loughgall Ambush Martyrs - The Irish Brigade</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">15. Go on home British Soldiers - Eire Óg</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">16. My old mans a Provo - The Irish Brigade</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">17. SAM Song (ooh ahh up the ra) - Eire Óg</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">18. James Connolly - Charlie and the Bhoys</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">19. Those Protestant men - The Wolfe Tones</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">20. This land is your land - Charlie and the Bhoys</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">21. The Ballad of Billy Reid - Fighting Men of Crossmaglen</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">22. Come out you Black n'Tans - Charlie and the Bhoys</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">23. The Men behind the wire - The Wolfe Tones</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">24. Michael Collins - The Wolfe Tones</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">25. Green white and gold - The Irish Brigade</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">26 & 27. My Little Armalite, Broad Black Brimmer, Merry Ploughboy and The helicopter song - The Irish Brigade</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">28. Roll of honour - The Players Brigade</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">29. The Rifles of the IRA - Fighting Men of Crossmaglen</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">30. Broad Black Brimmer - The Wolfe Tones</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">31. Wearing of the green - The Wolfe Tones</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">32. The Informer - Padraig Mór</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">33. The Patriot game - Kathleen Largey</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">34. The town I loved so well - Kathleen Largey</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">35. Broad Black Brimmer and Dirty old town - The Players Brigade</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">36. The Foggy Dew - The Wolfe Tones</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">37. Stuff your Decommission - Spirit of Freedom</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">38. The Belfast Brigade - Fighting men of Crossmaglen</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">39. Old Clonoe - Shee-Vawn </span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">40. Take it down from the mast and free our lads in Crumlin Gaol (Jail) - Athenrye</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">41. My Youngest Son came home today (Irish Republican Funeral Song) - Mary Black</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">42. Roisin Dubh (Black Rose - Irish Republican Funeral Song)</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">43. A Nation once again - The Wolfe Tones</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">44. Hughes lives on - The Irish Brigade</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">45. The boys from county Cork - The Irish Brigade</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">46. The Boys of the Old Brigade - The Wolfe Tones </span></strong></span></p><ul class="watch-extras-section"><li class="watch-meta-item "><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"></span></strong></span></span><h4 class="title">Musique</h4><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"></span></strong></span><ul class="content watch-info-tag-list"><li><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">"Rifles Of The IRA" de The Davitts (<a class=" yt-uix-sessionlink" href="https://www.youtube.com/cthru?c2b=googlemusic&v=xcSeBtkf_ks&key=UbtX6prqDthI-vyHT12DM2bHmxsys092xPbej9Q40ffNSWfXaStjJjt8lvHzbpZWGfqfGNOFd5LnOmdoHbxi2KAUWTSHkuggrXYuLGD4nvVB7Zrx3nEiihCpjgd6CfBuappTTSM1xB0owOtzNAgBSQT7YHRy63pRCDQRMPhuhdNfMooz-wJk4XJ08azkHQCJ1ZRHS3LW6GCeb0TtgBRvWA%3D%3D" data-sessionlink="ei=9ml4VJ6OKYedcp6ZgegK"><span style="color: #c0c0c0;">Google Play</span></a> • <a class=" yt-uix-sessionlink" href="https://www.youtube.com/cthru?c2b=itunes&v=xcSeBtkf_ks&key=0asQa7OcJsYtDnVNi4Z7xIXq-zulYAIhSFAbpmBQ5N5HUtvwc9nDGC4YQVAAXvmJakPokvBFKltZnBhJPIgoUDETIyUP9ddylogsaGgPLoDc58y8JEQ_RPKuYmNME80RkHxvf0TGDXhDJK6BHLBwuiCI7Kho-uNyFzPzrJ9kllkjcdVCFfqXeA%3D%3D" data-sessionlink="ei=9ml4VJ6OKYedcp6ZgegK"><span style="color: #c0c0c0;">iTunes</span></a>)</span></strong></span></li></ul></li><li class="watch-meta-item yt-uix-expander-body"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"></span></strong></span></span><h4 class="title">Artiste</h4><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"></span></strong></span><ul class="content watch-info-tag-list"><li><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a class=" yt-uix-sessionlink spf-link g-hovercard" href="https://www.youtube.com/channel/UCtHy50ARI1HaAQF6249P2fw" data-sessionlink="ei=9ml4VJ6OKYedcp6ZgegK" data-name="" data-ytid="UCtHy50ARI1HaAQF6249P2fw"><span style="color: #c0c0c0;">Wolfe Tones</span></a></span></strong></span></li></ul></li><li class="watch-meta-item yt-uix-expander-body"><h4 class="title"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Catégorie </span></strong></span></h4><ul class="content watch-info-tag-list"><li><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a class=" yt-uix-sessionlink spf-link g-hovercard" href="https://www.youtube.com/channel/UC-9-kyTW8ZkZNDHQJ6FgpwQ" data-sessionlink="ei=9ml4VJ6OKYedcp6ZgegK" data-name="" data-ytid="UC-9-kyTW8ZkZNDHQJ6FgpwQ"><span style="color: #c0c0c0;">Musique</span></a></span></strong></span></li></ul></li></ul>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLes Corniques obtiennent le statut de minorité nationaletag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-07-28:54166352014-07-28T00:05:00+02:002014-07-28T00:05:00+02:00 Bernhard Tomaschitz: Les Corniques obtiennent le statut de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4638635" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/4181174400.jpg" alt="An-actor-playing-St-Piran-014.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Bernhard Tomaschitz:</span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large;"><strong>Les Corniques obtiennent le statut de minorité nationale</strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><img id="media-4638634" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/873696868.gif" alt="cornwall.gif" />La Grande-Bretagne vient de reconnaître une nouvelle minorité nationale. Comme vient de l'annoncer le secrétaire d'Etat aux finances Danny Alexander (un Libéral-Démocrate), les habitants du Comté des Cornouailles, dans la pointe sud-occidentale de l'Angleterre, bénéficieront désormais des mêmes droits et de la même protection que les Ecossais, les Gallois et les Irlandais. Cela signifie surtout que le gouvernement et les corps officiels de l'Etat britannique doivent tenir désormais compte des intérêts spécifiques de la région quand ils prennent une décision. On ne voit pas encore très bien quels avantages concrets cette reconnaissance apportera au demi million d'habitants des Cornouailles. Le gouvernement de Londres a pris l'initiative de reconnaître la spécificité cornique suite aux accords-cadres de l'UE pour la protection des minorités. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Depuis des années, les Corniques, ressortissants d'un peuple celtique, avaient lutté pour obtenir la reconnaissance de leur statut de minorité nationale. Joie et fierté sont à l'ordre du jour. Lee Trewhela, journaliste cornique, déclare: "C'est une grande fierté nationale qu'il faut ressentir aujourd'hui et se rappeler que l'histoire des Cornouailles est différente de celle du reste de l'Angleterre". Il rappelle également que les Corniques "ont leur propre langue". Celle-ci, que l'on estimait éteinte mais que l'UNESCO avait placé sur la liste des "langues en situation critique", n'est plus parlée couramment que par environ 300 personnes d'après les données fournies par les autorités locales. De mille à deux mille personnes ont "quelque connaissance" de cette langue qui ressemble évidemment plus au Gallois ou au Breton qu'à l'Anglais! </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Après le Pays de Galles et l'Ecosse (les Ecossais sont depuis toujours très fiers de leur identité!), les Cornouailles, à leur tour, se remémorent leurs racines et leurs traditions celtiques. Trewhela évoque une "renaissance cornique" qui, espère-t-il, "apportera des avantages sociaux, culturels et économiques". </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Bernhard Tomaschitz.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">(article paru dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">zur Zeit,</em> Vienne, n°18/2014, <a href="http://www.zurzeit.at/"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.zurzeit.at</span></a> ). </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> </span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlEmpreintes celtiques : Loreena Mc Kennitttag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-07-07:53934812014-07-07T00:05:00+02:002014-07-07T00:05:00+02:00 Empreintes celtiques : Loreena Mc Kennitt Un retour aux...
<div id="contenant_photo_titre_details_article"><div id="photo_article_details" style="text-align: left;"><p style="text-align: center;"><img id="media-4599040" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/989446278.jpg" alt="LoreenaMcKennitt.jpg" /></p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Empreintes celtiques : Loreena Mc Kennitt </strong></span></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #99cc00;"><strong>Un retour aux sources celtes</strong></span></div><div id="titre_article_details" style="text-align: left;"><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span>Rémy Valat</span> <br /> Ex: http://metamag.fr</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"> </div></div><div id="description_article_details"><div><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Loreena Mc Kennitt, née en 1957, est une auteur-compositeur-interprète et musicienne canadienne de renommée internationale. Issue d’une famille irlandaise et écossaise, son univers musical s’inspire de la culture celtique. Influencée à ses débuts par Alan Stivell et différents groupes de musique celtique, Loreena Mc Kennitt laisse épanouir son talent en solo ; ses chansons, qu’elle accompagne souvent à la harpe, expriment la profondeur de ses sentiments et son âme celte. </span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em>Night Ride across the Caucasus</em> est une invitation au voyage, une chevauchée à travers le Caucase... Le 18 décembre 1995, dans un wagon du Transsibérien, Loreena Mc Kenitt écrit :<em> « Je contemple le paysage qui défile devant moi et je ne peux m’empêcher de penser à La divine comédie de Dante, et aux gens qui habitent ici avec qui nous partageons la condition humaine... Nous aidons-nous ou nous nuisons-nous ? Comment l’Occident est-il devenu un tel lieu de transition ? De façon honorable ? Que leur apportons-nous ? Quelles sont leurs attentes ? Nos vies sont-elles vraiment celles qu’ils imaginent ? Nous préférons toujours croire que nous serions mieux ailleurs...</em>( Citation extraite du livret de l’album <em>Book of Secrets</em>, d’où la chanson est extraite ).</span></strong><div><br /><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Pour les amoureux de la harpe, nous conseillons également l’écoute des albums d’Elisa Vellia, harpiste qui a appris à maîtriser cet instrument auprès de maîtres irlandais et écossais. Dans l’album, <em>Le Voleur de Secrets</em> ( Le Chant du Monde/Harmonia Mundi ), sera la meilleure vente World 2006. <em>Parfum du Passé</em>, chanson chantée en grec, est, à notre avis, l’une des meilleures compositions de l’artiste.</span></strong><div> </div><div><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/5lMbVzFtvM8" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><div> </div></div></div></div></div></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlBUNDAN: Celtic Festivaltag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-07-01:53778162014-07-01T00:07:00+02:002014-07-01T00:07:00+02:00
<div class="media"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://24.media.tumblr.com/22acb60aa572f11fbfe14db4bf8fd098/tumblr_n61d74qyK21rnng97o1_500.jpg" alt="" /></div>
Europa Patria Nostrahttp://vouloir.hautetfort.com/about.htmlCeltes/Tempstag:vouloir.hautetfort.com,2014-06-13:53877802014-06-13T18:46:00+02:002014-06-13T18:46:00+02:00 Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1998 Quand...
<div style="text-align: center;"><strong><img id="media-1806384" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2094063065.jpg" alt="kelten-coverk.jpg" name="media-1806384" /></strong></div><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #00ccff;"><strong>Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1998</strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong>Quand les Celtes mesuraient le temps</strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #3366ff;"><strong><em>Le calendrier celtique remonte à des époques extrêmement éloignées. Il était transmis de bouche à oreille.</em></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #3366ff;"><strong><span lang="FR"><em> </em></span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #3366ff;"><strong><em>Les Druides furent les gardiens jaloux du calcul traditionnel des jours, des mois, des années et de l'évolution des saisons.</em></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="FR"> </span></strong></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">De la façon dont les Celtes subdivisaient l'année et les saisons, il ne nous reste plus que de rares indications, souvent peu objectives, qui nous viennent d'auteurs latins comme César ou Pline. Mais nous disposons aussi de quelques témoignages directs, très intéressants. Beaucoup d'encre a coulé après la découverte de fragments de calendriers gallo-romains en 1807 près du lac d'Antre, dans le Jura français et, en 1897, à Coligny, dans l'Ain. L'étude approfondie de ces restes nous révèle que le calendrier celtique remonte, pour ce qui est de son élaboration, à des époques extrêmement éloignées et, pendant des siècles, il a été transmis de génération en génération, exclusivement sous forme orale. C'est ainsi que le calcul des jours, des mois et des années, la cadence des fêtes au cours de l'année et le cycle des saisons, constituent une partie importante du vaste patrimoine des traditions celtiques, jalousement gardé par les Druides, ces prêtres qui étaient en quelque sorte les dépositaires de la sagesse dans le monde celtique. Les Druides étaient les seuls à connaître les vertus des plantes, à utiliser l'alphabet, à maîtriser les forces de la nature et à prévoir le cours d'événements et phénomènes naturels.</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="FR"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #3366ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La doctrine numérique de Pythagore</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="FR"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">D'après d'anciennes sources, les Druides étaient aussi des philosophes et ils connaissaient la doctrine numérique de Pythagore: c'est la preuve qu'ils possédaient un niveau de culture raffiné et qu'ils savaient accepter les apports culturels d'autres civilisations sans dénaturer la leur. Il semblerait que ce soient bien les Druides qui aient inventé le calendrier des Celtes et gardé ses secrets pendant des siècles. Selon les chercheurs, il est possible de distinguer deux phases d'élaboration du calendrier celtique: une très ancienne phase, puis une autre, plus récente et plus complexe, laissant transparaître l'influence d'autres civilisations, surtout latine et grecque. La phase la plus ancienne de l'élaboration de ce calendrier est aussi la moins connue.</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="FR"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Grâce à des études très poussées en archéo-astronomie, il a été possible de faire remonter ses origines à l'Age du Bronze. Ce genre de calendrier était établi d'après le lever du soleil, sur cette base, les dates les plus importantes de l'année étaient les solstices et les équinoxes. Ce fait a amené certains chercheurs à en conclure que déjà à l'Age du Bronze l'année était divisée d'après le nombre de jours pendant lesquels le soleil se trouvait en déclinaison +16° ou -16°. Puisque cela se vérifie aux alentours du 2 février (-16°), du 5 mai (+16°), du 6 août (+16°) et du 2 novembre (-16°) ces quatre jours devinrent les points de repère de l'année et on leur associait les fêtes principales qui marquaient ainsi les changements des saisons. Les fêtes, liées à des cultes et à des rites ancestraux avec la Terre et les éléments naturels, furent plus tard christianisées par l'Eglise Catholique qui entendait ainsi déraciner à tout prix le paganisme et l'héritage du monde celtique. Elles furent modifiées dans leur nom et leur signification, mais malgré ces changements, elles sont encore aujourd'hui bien vivantes, témoignage d'un lien plus étroit que jamais, et tout à redécouvrir, entre notre culture et celle de nos ancêtres celtiques.</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="FR"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #3366ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Imbolc et Beltaine, Lughnasad et Samain</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="FR"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La fête de Imbolc était célébrée le 2 février ; celle dédiée au dieu de la lumière se tenait le 5 mai. Le 2 février on célébrait la fête de Imbolc, fête qui a survécu jusqu'à nos jours et qui est plus connue sous le nom de "Chandeleur". Quant à la fête de Beltaine, elle était célébrée le 5 mai et était dédiée à Bel, le dieu celtique de la lumière. Parfois elle était aussi appelée Cetsamain, qui signifie "début de la chasse". Comme cette date désignait l'apogée du printemps, c'était la fête de la liesse et de la musique : les jeunes dansaient et chantaient autour de l'arbre sacré en tapissant le sol de fleurs pendant que dans les champs on allumait des feux. Plus tard la date du 5 mai fut déplacée au 1 mai ; en Italie, elle est toujours célébrée sous le nom de Calendimaggio (Calendes de mai).</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="FR"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le 6 août c'était la fête de Lammas, appelée aussi Lughmasa ou Lugnasad dans la tradition britannique; en Italie, cette fête correspond au 15 août et est connue sous le nom de Ferragosto. Enfin, Samain, qui inaugurait le long hiver celtique. Elle tombait le 2 novembre, était dédiée au culte du feu et entretenait des liens très étroits avec le culte des morts. Peut-être l'Eglise catholique choisit-elle le 2 novembre pour la commémoration des morts justement à cause de cette tradition ancestrale, dans le but évident d'éteindre tout souvenir du paganisme, en lui procurant une nouvelle signification, toute chrétienne.</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="FR"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #3366ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le Calendrier de Coligny</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="FR"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les meilleures informations directes sur le calendrier celtique sont connues grâce à une table en bronze découverte à Coligny et qui date de la fin du IIième siècle après Jésus-Christ. La table, dont ne subsistent aujourd'hui que des fragments, fut gravée par les Druides pour préserver leurs connaissances astronomiques et leurs traditions du danger que la conquête romaine de la Gaule représentait, en quelque sorte pour que ces connaissances ne soient pas perdues à jamais. Ce calendrier témoigne d'une connaissance avancée des normes qui régissent les mouvements des astres et prouve que les Celtes, contrairement à ce qu'affirment péremptoirement les panégyristes de la culture latine, maîtrisaient des notions astronomiques et mathématiques fort avancées.</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="FR"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le calendrier de Coligny est un calendrier lunaire qui s'étale sur une période de 5 ans, totalisant 62 mois; 5 mois comptaient 29 jours et 7 mois en comptaient 30, pour un total de 355 jours. La non correspondance avec l'année normale de 365 jours était corrigée en insérant, au long du cycle de 5 ans, deux fois un mois supplémentaire de 30 jours: une fois au début de la première année et une deuxième fois au milieu de la troisième année. Dans le calendrier de Coligny les 62 mois du cycle sont disposés en 16 colonnes comprenant chacune trois ou quatre mois. Les mois sont numérotés de 1 à 12, pendant que les jours de chaque mois sont subdivisés en quinzaines et précédés par des abrégés qui en indiquent la nature: D (jour), MB (bonne journée), AMB (mauvaise journée). Devant chaque jour il y avait un trou dans lequel on plantait un petit bout de bois pour signaler le jour en cours. Au début du mois apparaissait le nom du mois suivi par le terme MAT(U), complet, pour les mois de 30 jours, ou le terme ANM(ATU), incomplet, pour les autres mois.</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="FR"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les prêtres connaissaient la doctrine numérique de Pythagore. Une journée était calculée, comme le font encore aujourd'hui les Juifs et les Musulmans, de coucher de soleil à coucher de soleil. Le mois débutait à la pleine lune. Les noms des mois et leur position reflètent le lien profond des Celtes avec la Terre et les saisons agricoles. L'année commençait au mois de Samonios (chute des semis qui correspondait à octobre/novembre), c'est-à-dire quand, à l'arrivée de l'automne, les noix et leurs coquilles tombent des arbres.</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="FR"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #3366ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le cycle celtique des mois</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="FR"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Suivaient, dans l'ordre: Dumannios (les plus sombres profondeurs, novembre/décembre), Riuros (temps froid, décembre/janvier), Anagantinos (temps de rester à la maison, littéralement: incapable de sortir, janvier/février), Ogronios (temps de la glace, février/mars), Cutios (temps des vents, mars/avril). A la fin du premier semestre, tous les 5 semestres, on intercalait un mois supplémentaire appelé Mid Samonios. Avec Giamonios (exposition des bourgeons, avril/ mai) commençait le deuxième semestre suivi par Simivisonios (temps de la lumière, mai/juin, quand le soleil est à son zénith), Equos (temps des chevaux, juin/juillet, idéal pour les voyages), Elembivos (temps des réclamations, juillet/août quand, à l'occasion des foires, on fêtait les mariages et on présentait les cas à débattre devant les juges), Edrinios (temps d'arbitrages, août/septembre, quand on tranchait les litiges) et Cantlos (temps des chants, septembre/octobre, quand les poètes s'installaient dans les villages pour y passer l'hiver).</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="FR"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Outre les tables de Coligny et du Lac d'Antre, il y a plus de trente ans, en 1967, ont été retrouvés d'autres fragments d'un calendrier celtique dans le sanctuaire de Villards d'Héria. Tout ce matériel constitue la preuve irréfutable de l'importance que les Celtes attachaient à la subdivision de l'année et à leur rapport, franc et direct, avec les saisons et les éléments de la nature dont dépendait la vie de leur civilisation. Les fêtes que nous célébrons aujourd'hui, les noms de nos territoires et de nos villes et la langue que nous parlons révèlent des matrices celtiques certaines. Et malgré les millénaires d'histoire et les différentes dominations, chacune apportant sa propre culture, notre lien avec la civilisation celtique reste extrêmement vivant et irréfutable. Aujourd'hui plus que jamais.</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="FR"> </span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" align="right"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Elena PERCIVALDI.</span></strong></span></p><p class="MsoPlainText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" align="right"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">(article issu de La Padania, Milan; trad. Franç.: LD)</span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLugus Longue Main : le dernier livre de Savignac sur la mythologie gauloisetag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-01-17:52707672014-01-17T00:05:00+01:002014-01-17T00:05:00+01:00 Lugus Longue Main : le dernier livre de Savignac sur la mythologie...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4400623" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3013366447.jpg" alt="Cernunnos_Danemark_1.jpg" /></p><h1 class="posttitle" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Lugus Longue Main : le dernier livre de Savignac sur la mythologie gauloise</strong></span></h1><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;">Ex: http://breizhatao.com</span><br /></span></strong></p><center></center><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">BREIZATAO – KELTOURIEZH VIA <a href="http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/"><span style="color: #c0c0c0;">LE CHEMIN SOUS LES BUIS</span></a> (10/01/2014) <span style="color: #99cc00;"><em>Jean-Paul Savignac est un savant gaulois auprès duquel Astérix et ses comparses apparaissent comme des caricatures qui prolongent l’occultation par la gallo-romanité des richesses de ce pays plus grand et, sans doute, plus civilisé que la France actuelle.</em></span></span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Hier est paru en librairie le livre que Jean-Paul Savignac a écrit, pour les Éditions de la Différence, sur la mythologie gauloise. Des gouaches de Jean Mineraud accompagnent chacun des textes de cet ouvrage.</em></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Ce premier livre, qui raconte la naissance et l’adolescence, en définitive la genèse, du dieu tutélaire de la Gaule, Lougous Longue-Main, inaugure une série d’ouvrages qui ne se limiteront certainement pas aux huit livres d’ores et déjà programmés.</em></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">****</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">« Nous sommes secrètement fiers des Gaulois », m’a dit, un jour, une amie journaliste. Il y a de quoi, bien que nous les voyions à travers le prisme déformant de notre présent. Un mot résume ce qu’ils furent et ce en quoi nous nous reconnaissons en eux, ce grain de folie qui dépasse toutes les philosophies, tous les pragmatismes, tous les dogmes : le panache. Cette qualité chevaleresque exprime leur attitude à l’égard des femmes, d’où procède notre courtoisie, leur désir des beaux tissus et des belles parures d’or, d’où vient notre goût de l’élégance et du raffinement, leur amour du faste partagé, des beaux chevaux, de la belle parole écoutée pour elle-même et vénérée, qui fondent notre culte du Beau. De leur héritage provient également, issu de leur Chaudron de jouvence et d’immortalité, le Graal, ce symbole de l’élan religieux et du dynamisme pétulant de la France.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Leur antiquité quasi fabuleuse satisfait notre rêve de descendre d’ancêtres sortis de la nuit des temps et brusquement entrés dans la lumière de l’histoire, c’est-à-dire de remonter au plus loin, dans le passé du passé, pour nous relier aux dieux, ce dont se prévaut, par exemple, Don Ruy Gomez de Silva fier de montrer à Hernani la galerie des tableaux de ses aïeux, comme tous les nobles du monde, et ce dont s’enorgueillissaient les Gaulois eux-mêmes, tel ce Ouiridomaros qui se targuait d’être issu du Rhin lui-même. Car les Gaulois possédaient eux aussi une antiquité.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Autre joie fière qu’ils nous donnent : nous sentir intimement familiers avec la terre de la Gaule-France qu’ils ont aimée au point d’en nommer les plaines, les rivières, les montagnes et les installations humaines. Si la langue gauloise avait subsisté, elle serait devenue du français. Les toponymes en France le prouvent. Prenons au hasard le nom de Bayeux, admiré pour ses sonorités et sa couleur vieil or par Marcel Proust. C’est le nom gaulois Bodiocasses qui évolue phonétiquement au fil des siècles en Baiocasses pour prendre jusqu’à notre XXe siècle la forme gallo-française de Bayeux. Ainsi en est-il de Vannes (Ouenetia), Rouen (Ratomagos), Dijon (Diouio), Meung (Magidounon), Tonnerre (Tournodouron), Évry (Ebouriacon), Sablé (Sapoialon), Genouilly (Genouliacon), Chambord (Camboritou), Alençon (Alantionon), Toul (Toullon), Niort (Noouioritou), Riom (Rigomagos), Châlons (Caladounon), Nanterre (Nemetodouron), Arles (Arelate), Lyon (Lougoudounon), Paris (Parisii)…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Notre fierté inavouée se fonde encore sur l’admiration que les Gaulois nous inspirent : ils ont versé leur sang pour défendre leur liberté. Pleurons les Gaulois de ce sacrifice sublime — « Morts pour la Gaule » ! — et déplorons amèrement l’infamie de ceux d’entre nous qui ricanent à leur propos, ingrats et ignorants de l’évidence du fait que tout homme a nécessairement des ancêtres ! On n’insulte pas des héros. Les nazis savaient ajouter à l’ignominie de martyriser et de tuer leurs victimes innocentes la perversion de les humilier avant. Ne suivons pas leur exemple. J’ai jadis été frappé par un film qui offrait, aux sons de chants graves que l’on reconnaissait comme étant tibétains, les images d’armes gauloises et d’ossements humains disposés sur un sol herbu. La force incantatoire des voix, transcendant la douceur du paysage entrevu, la sobriété de l’armement épars à même le désastre des os et des crânes, tout ce spectacle lent et terrible inspirait une farouche sympathie pour ceux qui s’étaient battus là. C’était tout ce que pouvait faire une caméra, mais il y avait dans ce travelling quelque chose d’exemplairement évocatoire.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Et puis il y a ce phénomène agréable que nous voyons le Gaulois comme un être joyeux. Le rire gaulois, la bonne humeur : voilà ce que nous ne saurions dénier à nos illustres pères. Sans doute faut-il y voir l’influence de Rabelais, le maître rieur, en la parole duquel nous reconnaissons l’expression la plus libre de notre génie national. C’est que Rabelais est gaulois ! Jehan de Gravot (un de ses pseudonymes) s’honore bien d’avoir écrit des Évangiles gallicques ! Ces Gaulois, nous les devinons plus gaillards que paillards à en croire certaines inscriptions antiques sur pesons de fuseaux qu’ils nous ont laissées. Le rire que leur évocation suscite spontanément en nous, s’il ne trahit pas un plaisir régressif ou une intention railleuse, pourrait être, à mon sens, un écho de leur propre gaieté. Des ancêtres qui font rire ! Nous avons de la chance. Il plaît de penser que leur joie reflétait la félicité des dieux. Les dieux : nous en revenons là. « La nation est toute des Gaulois dans une pleine mesure adonnée aux rites », remâche César.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Avons-nous vraiment hérité d’eux ? Hypocrite question ! Ce sont les mêmes héros, les mêmes martyrs, les mêmes bourreaux, les mêmes victimes qui, pour ainsi dire, se réincarnent. L’héritage de leur langue, fût-elle fragmentaire, est une preuve suffisante de la continuité qui nous relie à eux.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il faut décaricaturer les Gaulois, les désanathémiser, les débarbariser, les dépolitiser, les débarrasser de tout ce qui a été projeté sur eux. L’ostracisme dont ils sont victimes ne date pas d’hier. Considérés comme vaincus ils ont été abaissés par Rome, dépossédés de leur langue, de leurs usages et de leurs prêtres par l’administration impériale romaine, combattus par le christianisme constantinien. Vilipendés plus tard par les rois de France qui se prétendaient francs, c’est-à-dire d’origine germanique, ils ont été traités en réprouvés.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Des historiens les ont brandis, à la fin du XIXe siècle, comme les drapeaux d’un nationalisme revanchard et, à cause de cela, aujourd’hui, une propagande historique post-nationale, qui plaide pour la « diversité », cherche à les éradiquer de notre mémoire. On a fait d’eux des bouffons sympathiques à travers une bande dessinée pour le moins simplificatrice, qui a toutefois le mérite de les avoir sortis des ténèbres et de nous faire rire. Mais qu’est devenue leur dignité humaine ? Avons-nous envie de rire, quand nous voyons, au musée Bargoin de Clermont-Ferrand, les crânes des Gauloises auxquels adhèrent encore leurs cheveux tressés en une natte unique derrière la tête, comme celle des squaws ? Nous sommes sans doute le seul peuple au monde qui salisse le souvenir de ses ancêtres, alors que nous avons été le seul à les revendiquer pour tels !</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ils ont la vie dure.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Aujourd’hui, nos prédécesseurs de la Gaule sont réduits par une archéologie muette et fossoyeuse à des cailloux, des ossements et de la ferraille qu’elle restaure et place dans des vitrines de palais, plutôt que de se voir ressuscités en tant qu’hommes ; car les hommes ne se définissent pas comme des utilisateurs d’objets, mais d’abord comme des êtres doués de la parole. Qui se soucie de réentendre la parole gauloise ? Qu’avons-nous fait de leur parole ? Qu’avons-nous fait de la Parole ? Les quelque deux mille inscriptions gauloises parvenues jusqu’à nous pourraient donner des éléments de réponses, hélas, elles sont l’affaire de linguistes de bibliothèque avares de leur science.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le peuple français s’est souvent divisé pour mieux se comprendre. Nous avons su que tout était affaire de dialogue et que notre dualisme apparent aboutissait à la résolution harmonieuse des contraires. Idéalisme chevaleresque et réalisme populaire. Légalité et révolte. Rationalité et imagination : pour Pascal l’imagination est « la folle du logis », pour Baudelaire c’est « la reine des facultés ». Poésie et prosaïsme. Anciens et Modernes. Tradition et modernité. Patriotisme et trahison. Ponts et Chaussées et Eaux et forêts… Pourquoi pas culture gréco-latine et héritage gaulois, voire francité et gallicité ? Le délire des formes de l’art gaulois s’ordonnant selon un impeccable lacis géométrique ne donne-t-il pas l’image d’une réconciliation possible entre deux visions des choses opposées ? Qu’avons-nous à perdre à engager le dialogue avec une origine qui parle ? L’enjeu en est l’émergence de notre obscure identité française. Reprenons le débat, sans arrière-pensées. Ce n’est pas en reniant ce que nous avons foncièrement été que nous contribuerons à renforcer la nécessaire diversité des nations. Le bonheur des hommes a besoin de différence, non d’uniformité. Explorons notre différence ! Pour cela, ne rejetons pas notre secrète nuit intérieure. C’est un trésor.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Refoulés par la civilisation voulue par l’Église, les Rois et la République, les mythes des Gaulois ont perduré souterrainement. Ils gisent dans les contes et légendes, les vieilles chansons, chères à Nerval, les Vies édifiantes, les romans médiévaux et resurgissent dans nos rêves conformément à leur nature immortelle. Si bien qu’il est possible, en ces temps de perte des repères, d’offrir aux lecteurs ces chants premiers inspirés de l’iconographie antique continentale dont le reflet littéraire brille dans les vieux textes insulaires, irlandais et gallois. Ces récits mythiques, les voici restitués dans leur palpitation authentique. Il suffisait d’endosser le manteau du conteur.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Voici des dieux qui ont laissé leurs noms aux terres gauloises, voici leurs exploits épiques, voici leurs figures mystérieusement familières, voici une mythologie toujours pressentie et enfin recouvrée et révélée. Le dieu qui incarne les Gaulois, Lougous Longue-Main, le protecteur de Vercingétorix, traceur de routes, accourt escorté des autres divinités. Le récit de ses aventures, divinement illustré par Jean Mineraud, inaugure la collection LES HOMMES-DIEUX aux Éditions de La Différence. Suivront Argantorota Grande-Reine, Cernounnos Torque-d’Or, Nodons Main-d’Argent, Gobannos Feu-Hardi, Ambactos Corps-Dévoué, Nectanos Gardien-des-Eaux, Ollouidios Roue-du-Monde.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Jean-Paul Savignac</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a href="http://breizatao.com/wp-content/uploads/2014/01/sol-invictus-bas-relief-543po.jpg"><span style="color: #c0c0c0;"><img class="aligncenter size-full wp-image-17040" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="sol-invictus-bas-relief-543po" src="http://breizatao.com/wp-content/uploads/2014/01/sol-invictus-bas-relief-543po.jpg" alt="" width="543" height="326" /></span></a></span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL’âme d’une nation coule dans nos veinestag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-10-01:51849182013-10-01T00:05:00+02:002013-10-01T00:05:00+02:00 L’âme d’une nation coule dans nos veines Ex:...
<div class="copy"><div><p><strong><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://media.tumblr.com/1960cec4724fcb31b5ee8599a826a571/tumblr_inline_mtxxmaergs1r5ed6h.jpg" alt="" /></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large;"><strong>L’âme d’une nation coule dans nos veines</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://zentropaville.tumblr.com</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’idée de nation suscite encore aujourd’hui chez certains des réactions, des passions parfois vives, voire violentes. Les uns voient en elle renaître le culte de la race, du sang. Les autres, le simple et seul principe d’une nouvelle loyauté politique. Il n’est pas dans mon intention de disserter une fois de plus sur la définition de la nation, ni de reposer la traditionnelle question « Qu’est-ce qu’une nation ? ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La Bretagne, vieille nation européenne, a répondu depuis bien longtemps à cette question. L’âme de la nation bretonne, c’est d’abord son passé. Il n’est pas vrai que les peuples heureux n’ont pas d’histoire, parce que s’ils n’en avaient pas, ils ne seraient pas des peuples. Après 10 siècles de souveraineté nationale, la Bretagne est à ce jour sous occupation étrangère. Région bâtarde, simple province française… mais toujours nation, nation sans Etat certes, mais nation déterminée à recouvrer son indépendance. Le peuple breton a-t-il conservé une conscience nationale à l’instar de son frère écossais ? Sans aucun doute. Les Bretons ont-ils, aujourd’hui, un sentiment national ? Oui et de récents sondages le démontrent. Si la politique d’assimilation de la France a, certes, fait d’énormes dégâts, elle a échoué malgré sa politique génocidaire et ethnocidaire. Les Bretons sont fiers de leur identité spécifique et le revendiquent de plus en plus. Parmi les facteurs les plus déterminants dans l’esprit national, il y a le souvenir des choses faites en commun, le souvenir des épreuves traversées qui cimentent. Une nation comme la Bretagne commence à exister lorsque que naît une fierté, un orgueil national. Elle n’existe en fait que s’il y a des femmes et des hommes qui se réclament d’elle et qui entendent se définir comme Bretons. Aujourd’hui, on honore des Bretons morts pour la patrie. Ce que l’on honore en eux c’est qu’ils aient prouvé que quelque chose valait plus qu’eux et que leur vie, à savoir la patrie. Suprême sacrifice. Valeur suprême de ce à quoi on se sacrifie.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La nation bretonne est plus que le produit d’un contrat. Elle n’existe que par la foi qu’on lui voue. Elle n’est pas non plus une unité fermée, mais ouverte. Mais sous condition de pouvoir assimiler ceux à qui elle ouvre les bras. Aujourd’hui les nations modernes réunissent tous les vices. Elles s’ouvrent à n’importe qui et n’importe comment au mépris même de leurs âmes, de leurs identités. Une nation est un organisme vivant mais elle peut mourir. Mourir de mort physique mais également de mort spirituelle. Une nation qui perd son âme, à qui l’on vole son âme ou qui se laisse arracher son âme, cette nation est une nation condamnée. Les sociétés actuelles en Europe sont toutes orientées de manière prédominante vers le confort matériel. Leur hédonisme congénital est le plus sûr poison de l’idée nationale. Il nous faut également combattre les idéologies du déracinement qui visent les attaches territoriales d’un peuple, mais aussi ses attaches culturelles et spirituelles. Il est révélateur que tout système totalitaire ou colonial, cherche à détruire l’identité d’un peuple en s’attaquant en priorité à sa culture. C’est en niant la spécificité d’un peuple que cherche à s’imposer toute pensée homogénéisante. La culture est la carte d’identité d’un peuple. C’est son passeport et contrairement aux pleurnicheries et autres niaiseries régionalistes, nous ne dissocions pas le combat culturel du combat politique. La Bretagne est un être intrinsèquement politique et culturel. Le politique renvoie au culturel et le culturel renvoie au politique. Privé de dimension politique, le culturel devient folklore.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Notre combat pour la liberté du peuple breton et l’indépendance de la Bretagne, doit s’inscrire dans le cadre de l’Europe des peuples et prendre en compte que l’Europe actuelle est aspirée dans l’idéologie du bonheur individuel et la religion des droits de l’homme qui tend à s’octroyer tout l’espace du champ moral et préparer les esprits à l’uniformité. Vaste programme nihiliste, philosophie du bonheur massifié que nous entendons combattre.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Pour conclure je vous livre cette citation de Louis Pauwels : « L’idée que le monde doit être vécu au pluriel, c’est l’idée importante de cette fin de siècle. Le vrai racisme, le racisme fondamental, c’est de vouloir broyer tous les peuples, toutes les ethnies, toutes les cultures pour obtenir un modèle unique… ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Meriadeg de Keranflec’h.</span></strong></p></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlDe l’étude des racines celtiques au projet politique pan-celtique de la République d’Irlandetag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-08-26:51481012013-08-26T00:15:00+02:002013-08-26T00:15:00+02:00 Robert Steuckers: De l’étude des racines celtiques au...
<p> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;" lang="NL">Robert Steuckers:</span></strong></span></p><p class="MsoBodyText"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong><span lang="NL">De l’étude des racines celtiques au projet politique pan-celtique de la République d’Irlande</span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #99cc00;"><strong><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="NL">Conférence prononcée au Château Coloma, Sint-Pieters-Leeuw, le 2 mars 2013.</span></em></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span lang="NL">Prologue:</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="NL"><img id="media-4225413" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/788744007.gif" alt="kahn1.gif" />Quelle surprise, la veille de notre rendez-vous annuel en ce château, de découvrir à l’étal des librairies un ouvrage sur le thème de notre colloque d’aujourd’hui, les Celtes et le celtisme. Il est de la plume du célèbre Jean-François Kahn, directeur de l’hebdomadaire “Marianne”, du moins de sa version française, puisqu’il existe désormais une version belge qui ne me semble pas avoir le tonus de sa consoeur parisienne, si bien que je ne parie guère sur sa survie. Jean-François Kahn ne semble pas homme, a priori, qui encombre ses réflexions d’un souci permanent des racines celtiques ou gauloises de la France actuelle: ses sujets de prédilection sont à l’évidence les problèmes sociaux, les dysfonctionnements politiques qui affectent son pays. Dans la littérature géopolitique et dans certains atlas historiques, cet “Hexagone” est désormais qualifié d’ “espace gallique”, recouvrant ainsi l’acception de “Francie occidentale” lors du partage de Verdun en 843. Le reste, soit la part de l’Hexagone qui n’est pas “gallique”, est inclu dans un “espace germanique et lotharingien” par les auteurs d’un précieux “Atlas des peuples d’Europe occidentale”, soit Jean et André Sellier (La Découverte, Paris, 1995-2006). L’espace “germanique et lotharingien” étant, pour J. et A. Sellier, l’addition des héritages de Lothaire et de Louis le Germanique (la “Francie orientale”) en 843. Dans son livre “L’invention des Français – Du temps de nos folies gauloises” (Fayard, Paris, 2013), Jean-François Kahn se penche sur ce qui s’est passé sur le territoire aujourd’hui “français” (y compris la part lotharingienne —et burgonde— absorbée et dénaturée) entre 600 av. J. C. (date présumée de l’arrivée massive de tribus celtiques) et 500 après J. C., quand les Francs, venus de nos régions, prennent le relais des Romains moribonds ou disparus. Ces onze siècles, pour Kahn, sont le véritable creuset où s’est formée la “nation française”, en dépit des apports romains et germaniques, campés comme des adstrats sans réelle importance. Ce creuset est celui d’un “invraisemblable capharnaüm de bandes et de hordes, de cités et de nations”, d’où sortira, en bout de course, “un étrange mille-pattes à mille têtes qu’on appellera les Français”. Kahn privilégie évidemment l’idée d’un creuset où se mêlent toutes sortes d’ingrédients hétérogènes au détriment de toutes les homogénéités qui se sont juxtaposées dans les espaces gallique, lotharingien et burgonde. Kahn tente de retracer les épisodes qualifiables d’anarchisants et de libertaires dans ces onze siècles quasi inconnus de nos contemporains, en manifestant sa sympathie pour ce magma tissé de turbulences, rétif à tout ordre politique. </span></strong></p><h1><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">Toujours privilégier les faits romains et francs</span></strong></span></h1><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="NL">Ce qui est vrai dans sa démonstration, comme dans la démonstration de bon nombre de celtisants bretons ou autres, c’est que l’historiographie dominante a toujours privilégié les faits romain/latin et franc/germanique dans l’espace gallique, au détriment de ce que Kahn campe aujourd’hui comme “celtique” ou “gaulois”. Effectivement, le facteur celtique a été longtemps oublié dans l’historiographie dominante. Rome a évidemment apporté la langue latine dans l’espace gallique et, comme l’histoire repose sur l’étude des textes, nous n’avons jamais disposé que de textes latins. Il n’y a pratiquement pas de textes longs, sinon des épigraphies, en langues celtiques continentales. La démarche de l’historien repose sur des textes, sur des travaux sauvés de l’oubli comme ceux de Tacite et de Tite-Live. La Renaissance carolingienne privilégie, elle aussi, le latin, toutefois elle collationne en marge de ses activités des récits populaires germaniques, sous l’impulsion d’Alcuin (natif de York) et d’Eginhard (un Rhénan). Même sous l’égide de Dicuil, moine irlandais au service du pouvoir installé par Charlemagne, le latin triomphe comme langue officielle de l’Empire, pourtant germanisé. Les Germains ont pris le relais de Rome, surtout sur le plan militaire. Dans le bassin parisien, les Francs, venus de Taxandrie et de l’espace rhénan au Nord de Cologne, puis de Tournai et de Soissons, donnent leur nom à l’espace gallique: après eux, on ne parlera plus de “Gaule” mais de “Francie” ou de “France”, de “Franken-Reich”, de l’Empire des Francs. La loi salique, droit coutumier germanique rédigé vers l’an 600 dans une langue dont dérive directement les parlers néerlandais actuels (du moins les dialectes “bas-franciques”), s’impose à tous. La mémoire populaire —non celle des historiens spécialisés dans le haut moyen âge— oublie généralement un apport celtique très important (non linguistique et non démographique), celui des missions irlandaises de Colomban, Columcille, Vergile (Fergill), sauveurs des textes antiques qu’ils se mettront à recopier, parfois en s’opposant, comme Vergile dans l’espace alpin à cheval sur l’Italie et l’Autriche actuelles, à la papauté romaine. </span></strong></p><p class="MsoBodyText2"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">Aujourd’hui encore, les instances officielles campent la Wallonie comme germanique de race et latine de culture</span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="NL"><img id="media-4225414" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2574981285.png" alt="col1.png" />En tenant compte de ce contexte historique lointain, carolingien et bas-lotharingien —il existait une Basse-Lotharingie et une Haute-Lotharingie— la Wallonie actuelle, notamment sous l’impulsion d’un historien haut en couleurs aujourd’hui décédé, Léopold Génicot, et dans un ouvrage sur “Le français en Belgique”, publié par l’ex-Communauté française (devenue la “Fédération Wallonie-Bruxelles”), se pose comme héritière de Rome et du catholicisme, en tant que cadre forgé par un Empereur romain, Constantin. Les Wallons, officiellement, ne revendiquent donc aucune racine celtique, même si a existé un fond pré-romain et pré-germanique, aujourd’hui difficilement définissable. Pour Génicot, les Wallons descendent des Lètes germaniques de l’Empire romain, chargés de garder la frontière contre d’autres incursions germaniques. Rapidement latinisés, avec leurs officiers qui accèdent souvent à la citoyenneté romaine, ces Lètes ont précédé les Francs sur le territoire aujourd’hui wallon, surtout dans la vallée mosane: dans le chef de Génicot, le germanisme avait un droit d’aînesse en Wallonie dans le cadre belge et non la Flandre! Pour les héritiers de Génicot, qui ont confectionné cet excellent ouvrage, très précis, méticuleux et philologique, sur “Le français en Belgique”, les soldats germaniques de l’armée romaine installés en Wallonie actuelle auraient été recrutés, non pas en Rhénanie ou dans les tribus vivant sur la rive droite du Rhin, mais le long des côtes de la Mer du Nord en Hollande, en Frise, dans les régions de Brème et de Hambourg et en Scandinavie parmi les tribus classées sous le nom d’ “Ingwéoniens”. Ce n’est pas moi qui le dit, pour paraphraser Himmler et Degrelle: ce sont les historiens de la dite “Communauté française”... qui ne partagent apparemment pas les vues de Jean-François Kahn quand celui-ci déplore l’oubli des facteurs celtiques dans l’espace gallique et critique la surévaluation, à ses yeux, des facteurs romains et francs. Nous vivons une époque étonnante... </span></strong></p><h1><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">La “Gaule Françoise” de François Hotman</span></strong></span></h1><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="NL"><img id="media-4225415" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/455834380.jpg" alt="col2.jpg" />Le facteur celtique a effectivement été escamoté par toutes les renaissances intellectuelles qui ont jalonné l’histoire d’Europe occidentale jusqu’à la fin du 18ème siècle. Nous ne trouvons que quelques vagues évocations au 16ème siècle, où, une fois de plus, les facteurs classiques, gréco-latins, et germaniques sont seuls valorisés. Dans sa critique d’une monarchie française, qu’il considérait comme dévoyée après les massacres de la Saint-Barthélémy (1572), le juriste huguenot français d’origine allemande François Hotman, né à Paris, évoque une “Franco-Gallia” ou une “Gaule Françoise” (1573). Hotman souligne les origines franques-germaniques de la France médiévale. Ces tribus, qui ont franchi le “Rhein” (sic), avaient une notion innée de la liberté, comme le soulignait aussi Tacite: le principe germanique est donc un principe de liberté (et de liberté religieuse pour le protestant Hotman), idée que l’on véhiculera jusqu’à la première guerre mondiale. Il y a donc, d’un côté, cette idée de liberté, et, de l’autre, l’idée féroce de l’absolutisme, qui n’hésite pas à recourir à des massacres comme celui de la Saint-Barthélémy. Quand les principes libertaires germaniques régnaient sur tous les esprits, écrit Hotman, “Les rois n’avaient pas une puissance infinie ni absolue” (cf. André Devyver, “Le sang épuré – Les préjugés de race chez les gentilshommes français de l’Ancien régime (1560-1720)”, Ed. de l’Université de Bruxelles, Bruxelles, 1973). Kahn inverse simplement le raisonnement ancien du Huguenot Hotman: le fonds pré-celtique, celtique et autre est réservoir de liberté, tandis que les systèmes mis en place par Rome et par les Francs sont tyranniques. Pour retrouver leurs libertés face à une droite et une gauche qui deviennent “mabouls”, les Français contemporains doivent, selon Kahn, recourir au fonds hétérogène pré-romain. Chez Hotman, le fonds pré-franc et pré-romain était réservoir de cruelle anarchie: le système libertaire germanique est venu l’humaniser (avant la lettre). </span></strong></p><h1><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">Vogue celtisante et “Sturm und Drang”</span></strong></span></h1><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="NL"><img id="media-4225416" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/642470588.jpg" alt="col3.jpg" />Les 16ème et 17ème siècles sont donc peu enclins à redécouvrir le fait celtique dans l’histoire des espaces gallique et lotharingien/germanique. Il faudra attendre la fin du 18ème siècle pour que naisse une véritable “vogue celtisante”, qui se poursuit encore aujourd’hui, notamment dans l’univers de la chanson, dans la bande dessinée et avec un festival comme le “Festival inter-celtique de Lorient”. Le “Sturm und Drang” littéraire allemand secoue les bonnes habitudes ancrées dans la culture européenne. Les protagonistes de ce mouvement littéraire en ont assez de la répétition des modèles classiques. Ils recherchent autre chose. Ils veulent un retour à des thèmes plus variés, comme chez Shakespeare, qui s’inspire certes de la culture classique, mais puise aussi dans les traditions de la très vieille Angleterre et de la Scandinavie du haut moyen âge. Ils espèrent aussi un retour à l’hellénité homérique, plus âpre que l’Athènes classique. Le philosophe Herder démontre dans la foulée du “Sturm und Drang” que l’excellence littéraire vient uniquement des racines, des sources les plus anciennes et non pas d’une répétition <em style="mso-bidi-font-style: normal;">ad nauseam</em> des mêmes thèmes classiques. Les frères Grimm, célébrés en 2012 outre-Rhin, seront ses héritiers en Allemagne. Les slavophiles russes le seront en Russie. En Ecosse, James McPherson, un écrivain pré-romantique, épigone du “Sturm und Drang” allemand, prétend avoir découvert les écrits d’un barde celtique ancien et de les avoir traduits. Ce barde se serait appelé “Ossian”. Il n’y a jamais eu d’Ossian: ces magnifiques poèmes, construits sur des canons non classiques, sortaient tout droit de l’imagination de McPherson. La vogue celtisante était lancée. Elle ne s’arrêtera plus.</span></strong></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="NL">Nous verrons que ce “Sturm und Drang” et ce “celtisme” britannique sont à replacer dans un contexte révolutionnaire dans la période 1780-1795 mais un révolutionnarisme qui tient compte des racines, tout en se montrant fort virulent dans ses critiques de l’absolutisme royal de l’Ancien Régime. Après Ossian, nous avons la renaissance du druidisme au Pays de Galles et l’émergence des Gorsedd, concours de poésie en langue galloise. Ailleurs en Europe, en dehors des régions où l’on a parlé des langues celtiques jusqu’à nos jours, l’archéologie tchèque (W. Kruta), hongroise (M. Szabo) et autrichienne s’est penchée sur les civilisations celtiques de la Tène et de Halstatt, découvrant un celtisme alpin et danubien, dont le 18ème siècle du “Sturm und Drang” et de l’“ossianisme” n’avait pas encore conscience</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="NL">◊ ◊ ◊</span></strong></span></p><h2><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span lang="NL">Le Pan-celtisme actuel</span></strong></span></h2><p class="MsoNormal"><span style="color: #ffcc99; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">Recension et source majeure de cet exposé: Peter Berresford Ellis, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">The Celtic Dawn – A History of Pan-Celticism,</em> Constable, London, 1993.</span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="NL"><img id="media-4225417" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2490076844.jpg" alt="col4.jpg" />Avant de parler de “pan-celtisme”, il convient préalablement de définir le terme, l’“ethnonyme” de “Celte”. Pour la plupart des celtisants ou des militants indépendantistes celtophones, est “Celte” seulement celui qui est locuteur d’une langue celtique, comme le gaëlique irlandais ou le gallois, le cornique ou le breton. A l’exclusion de tous les autres. Cette exclusivité celtophone a posé quelques problèmes, notamment quand les Galiciens et les Asturiens de la péninsule ibérique ont voulu adhérer au club des nations celtiques. Galiciens et Asturiens défendaient leurs positions en arguant qu’une émigration britannique (brythonique!), face à l’invasion des Angles, Jutes et Saxons, s’était installée dans le Nord-Ouest de l’Espagne, en même temps qu’en Bretagne. L’argument des adversaires de leur adhésion était de dire que les dialectes galiciens et asturiens (le “bable”) contenaient moins de mots d’origine celtique que le français ou l’anglais. De plus, le Nord-Ouest de la péninsule ibérique recèle encore d’autres ingrédients ethniques, suèves, wisigothiques, basques et alains. Sont cependant acceptés les locuteurs d’une des deux “linguae francae”, l’anglais et le français, si les postulants peuvent se dire d’origine gaëlique, cornique, bretonne ou galloise, parce que dans leurs régions des langues celtiques ont encore été parlées à l’époque médiévale ou post-médiévale.</span></strong></p><h1><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">Solidarités celtiques</span></strong></span></h1><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="NL">On ne parlait pas de “celtisme” ou de “celtitude” avant la seconde partie du 18ème siècle. Cependant, pour l’historien du celtisme et écrivain Peter Berresford Ellis, Président de la “Celtic League” de 1988 à 1990, on peut repérer, tout au long de l’histoire médiévale des Iles Britanniques, des solidarités politiques inter-celtiques contre la prépondérance des éléments angles, saxons, jutes et normands, notamment quand il s’agit de porter secours à l’Ecossais Robert Bruce en 1314 ou d’aider les Tudor suite à la Guerre des Deux Roses au 15ème siècle. Richard III reçoit effectivement un appui de troupes corniques, galloises, écossaises et bretonnes. Quand les Tudor accèderont au trône d’Angleterre, ils oublieront leurs racines celtiques et se montreront plus anglais que les Anglais, tout simplement parce qu’il auront alors hérité du pouvoir central et que celui-ci, quel qu’il soit, s’oppose toujours à ses marges géographiques et ethniques. </span></strong></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="NL">Les pionniers de la redécouverte du fait celtique sont Edward Lhuyd, en Angleterre, dont les oeuvres paraissent en 1707. C’est lui qui réintroduit les termes “celte” et “celtique” dans le vocabulaire (d’abord philologique). Son travail est purement académique. En Bretagne, l’Abbé Pezron se penche pour la première fois sur la littérature celtique et amorce, encore timidement, la
Europa Patria Nostrahttp://vouloir.hautetfort.com/about.htmlRacines celtiquestag:vouloir.hautetfort.com,2013-08-25:51481142013-08-25T21:27:00+02:002013-08-25T21:27:00+02:00 Robert Steuckers: De l’étude des racines celtiques au projet...
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #000000;"><strong><span lang="NL">Robert Steuckers:</span></strong></span></p><p class="MsoBodyText"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #0000ff;"><strong><span lang="NL">De l’étude des racines celtiques au projet politique pan-celtique de la République d’Irlande</span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #800080;"><strong><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="NL">Conférence prononcée au Château Coloma, Sint-Pieters-Leeuw, le 2 mars 2013.</span></em></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #000000;"><strong><span lang="NL">Prologue:</span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL"><img id="media-4225413" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/788744007.gif" alt="kahn1.gif" />Quelle surprise, la veille de notre rendez-vous annuel en ce château, de découvrir à l’étal des librairies un ouvrage sur le thème de notre colloque d’aujourd’hui, les Celtes et le celtisme. Il est de la plume du célèbre Jean-François Kahn, directeur de l’hebdomadaire “Marianne”, du moins de sa version française, puisqu’il existe désormais une version belge qui ne me semble pas avoir le tonus de sa consoeur parisienne, si bien que je ne parie guère sur sa survie. Jean-François Kahn ne semble pas homme, a priori, qui encombre ses réflexions d’un souci permanent des racines celtiques ou gauloises de la France actuelle: ses sujets de prédilection sont à l’évidence les problèmes sociaux, les dysfonctionnements politiques qui affectent son pays. Dans la littérature géopolitique et dans certains atlas historiques, cet “Hexagone” est désormais qualifié d’ “espace gallique”, recouvrant ainsi l’acception de “Francie occidentale” lors du partage de Verdun en 843. Le reste, soit la part de l’Hexagone qui n’est pas “gallique”, est inclu dans un “espace germanique et lotharingien” par les auteurs d’un précieux “Atlas des peuples d’Europe occidentale”, soit Jean et André Sellier (La Découverte, Paris, 1995-2006). L’espace “germanique et lotharingien” étant, pour J. et A. Sellier, l’addition des héritages de Lothaire et de Louis le Germanique (la “Francie orientale”) en 843. Dans son livre “L’invention des Français – Du temps de nos folies gauloises” (Fayard, Paris, 2013), Jean-François Kahn se penche sur ce qui s’est passé sur le territoire aujourd’hui “français” (y compris la part lotharingienne —et burgonde— absorbée et dénaturée) entre 600 av. J. C. (date présumée de l’arrivée massive de tribus celtiques) et 500 après J. C., quand les Francs, venus de nos régions, prennent le relais des Romains moribonds ou disparus. Ces onze siècles, pour Kahn, sont le véritable creuset où s’est formée la “nation française”, en dépit des apports romains et germaniques, campés comme des adstrats sans réelle importance. Ce creuset est celui d’un “invraisemblable capharnaüm de bandes et de hordes, de cités et de nations”, d’où sortira, en bout de course, “un étrange mille-pattes à mille têtes qu’on appellera les Français”. Kahn privilégie évidemment l’idée d’un creuset où se mêlent toutes sortes d’ingrédients hétérogènes au détriment de toutes les homogénéités qui se sont juxtaposées dans les espaces gallique, lotharingien et burgonde. Kahn tente de retracer les épisodes qualifiables d’anarchisants et de libertaires dans ces onze siècles quasi inconnus de nos contemporains, en manifestant sa sympathie pour ce magma tissé de turbulences, rétif à tout ordre politique. </span></strong></span></p><h1><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">Toujours privilégier les faits romains et francs</span></strong></span></h1><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">Ce qui est vrai dans sa démonstration, comme dans la démonstration de bon nombre de celtisants bretons ou autres, c’est que l’historiographie dominante a toujours privilégié les faits romain/latin et franc/germanique dans l’espace gallique, au détriment de ce que Kahn campe aujourd’hui comme “celtique” ou “gaulois”. Effectivement, le facteur celtique a été longtemps oublié dans l’historiographie dominante. Rome a évidemment apporté la langue latine dans l’espace gallique et, comme l’histoire repose sur l’étude des textes, nous n’avons jamais disposé que de textes latins. Il n’y a pratiquement pas de textes longs, sinon des épigraphies, en langues celtiques continentales. La démarche de l’historien repose sur des textes, sur des travaux sauvés de l’oubli comme ceux de Tacite et de Tite-Live. La Renaissance carolingienne privilégie, elle aussi, le latin, toutefois elle collationne en marge de ses activités des récits populaires germaniques, sous l’impulsion d’Alcuin (natif de York) et d’Eginhard (un Rhénan). Même sous l’égide de Dicuil, moine irlandais au service du pouvoir installé par Charlemagne, le latin triomphe comme langue officielle de l’Empire, pourtant germanisé. Les Germains ont pris le relais de Rome, surtout sur le plan militaire. Dans le bassin parisien, les Francs, venus de Taxandrie et de l’espace rhénan au Nord de Cologne, puis de Tournai et de Soissons, donnent leur nom à l’espace gallique: après eux, on ne parlera plus de “Gaule” mais de “Francie” ou de “France”, de “Franken-Reich”, de l’Empire des Francs. La loi salique, droit coutumier germanique rédigé vers l’an 600 dans une langue dont dérive directement les parlers néerlandais actuels (du moins les dialectes “bas-franciques”), s’impose à tous. La mémoire populaire —non celle des historiens spécialisés dans le haut moyen âge— oublie généralement un apport celtique très important (non linguistique et non démographique), celui des missions irlandaises de Colomban, Columcille, Vergile (Fergill), sauveurs des textes antiques qu’ils se mettront à recopier, parfois en s’opposant, comme Vergile dans l’espace alpin à cheval sur l’Italie et l’Autriche actuelles, à la papauté romaine. </span></strong></span></p><p class="MsoBodyText2"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">Aujourd’hui encore, les instances officielles campent la Wallonie comme germanique de race et latine de culture</span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL"><img id="media-4225414" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2574981285.png" alt="col1.png" />En tenant compte de ce contexte historique lointain, carolingien et bas-lotharingien —il existait une Basse-Lotharingie et une Haute-Lotharingie— la Wallonie actuelle, notamment sous l’impulsion d’un historien haut en couleurs aujourd’hui décédé, Léopold Génicot, et dans un ouvrage sur “Le français en Belgique”, publié par l’ex-Communauté française (devenue la “Fédération Wallonie-Bruxelles”), se pose comme héritière de Rome et du catholicisme, en tant que cadre forgé par un Empereur romain, Constantin. Les Wallons, officiellement, ne revendiquent donc aucune racine celtique, même si a existé un fond pré-romain et pré-germanique, aujourd’hui difficilement définissable. Pour Génicot, les Wallons descendent des Lètes germaniques de l’Empire romain, chargés de garder la frontière contre d’autres incursions germaniques. Rapidement latinisés, avec leurs officiers qui accèdent souvent à la citoyenneté romaine, ces Lètes ont précédé les Francs sur le territoire aujourd’hui wallon, surtout dans la vallée mosane: dans le chef de Génicot, le germanisme avait un droit d’aînesse en Wallonie dans le cadre belge et non la Flandre! Pour les héritiers de Génicot, qui ont confectionné cet excellent ouvrage, très précis, méticuleux et philologique, sur “Le français en Belgique”, les soldats germaniques de l’armée romaine installés en Wallonie actuelle auraient été recrutés, non pas en Rhénanie ou dans les tribus vivant sur la rive droite du Rhin, mais le long des côtes de la Mer du Nord en Hollande, en Frise, dans les régions de Brème et de Hambourg et en Scandinavie parmi les tribus classées sous le nom d’ “Ingwéoniens”. Ce n’est pas moi qui le dit, pour paraphraser Himmler et Degrelle: ce sont les historiens de la dite “Communauté française”... qui ne partagent apparemment pas les vues de Jean-François Kahn quand celui-ci déplore l’oubli des facteurs celtiques dans l’espace gallique et critique la surévaluation, à ses yeux, des facteurs romains et francs. Nous vivons une époque étonnante... </span></strong></span></p><h1><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">La “Gaule Françoise” de François Hotman</span></strong></span></h1><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL"><img id="media-4225415" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/455834380.jpg" alt="col2.jpg" />Le facteur celtique a effectivement été escamoté par toutes les renaissances intellectuelles qui ont jalonné l’histoire d’Europe occidentale jusqu’à la fin du 18ème siècle. Nous ne trouvons que quelques vagues évocations au 16ème siècle, où, une fois de plus, les facteurs classiques, gréco-latins, et germaniques sont seuls valorisés. Dans sa critique d’une monarchie française, qu’il considérait comme dévoyée après les massacres de la Saint-Barthélémy (1572), le juriste huguenot français d’origine allemande François Hotman, né à Paris, évoque une “Franco-Gallia” ou une “Gaule Françoise” (1573). Hotman souligne les origines franques-germaniques de la France médiévale. Ces tribus, qui ont franchi le “Rhein” (sic), avaient une notion innée de la liberté, comme le soulignait aussi Tacite: le principe germanique est donc un principe de liberté (et de liberté religieuse pour le protestant Hotman), idée que l’on véhiculera jusqu’à la première guerre mondiale. Il y a donc, d’un côté, cette idée de liberté, et, de l’autre, l’idée féroce de l’absolutisme, qui n’hésite pas à recourir à des massacres comme celui de la Saint-Barthélémy. Quand les principes libertaires germaniques régnaient sur tous les esprits, écrit Hotman, “Les rois n’avaient pas une puissance infinie ni absolue” (cf. André Devyver, “Le sang épuré – Les préjugés de race chez les gentilshommes français de l’Ancien régime (1560-1720)”, Ed. de l’Université de Bruxelles, Bruxelles, 1973). Kahn inverse simplement le raisonnement ancien du Huguenot Hotman: le fonds pré-celtique, celtique et autre est réservoir de liberté, tandis que les systèmes mis en place par Rome et par les Francs sont tyranniques. Pour retrouver leurs libertés face à une droite et une gauche qui deviennent “mabouls”, les Français contemporains doivent, selon Kahn, recourir au fonds hétérogène pré-romain. Chez Hotman, le fonds pré-franc et pré-romain était réservoir de cruelle anarchie: le système libertaire germanique est venu l’humaniser (avant la lettre). </span></strong></span></p><h1><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">Vogue celtisante et “Sturm und Drang”</span></strong></span></h1><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL"><img id="media-4225416" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/642470588.jpg" alt="col3.jpg" />Les 16ème et 17ème siècles sont donc peu enclins à redécouvrir le fait celtique dans l’histoire des espaces gallique et lotharingien/germanique. Il faudra attendre la fin du 18ème siècle pour que naisse une véritable “vogue celtisante”, qui se poursuit encore aujourd’hui, notamment dans l’univers de la chanson, dans la bande dessinée et avec un festival comme le “Festival inter-celtique de Lorient”. Le “Sturm und Drang” littéraire allemand secoue les bonnes habitudes ancrées dans la culture européenne. Les protagonistes de ce mouvement littéraire en ont assez de la répétition des modèles classiques. Ils recherchent autre chose. Ils veulent un retour à des thèmes plus variés, comme chez Shakespeare, qui s’inspire certes de la culture classique, mais puise aussi dans les traditions de la très vieille Angleterre et de la Scandinavie du haut moyen âge. Ils espèrent aussi un retour à l’hellénité homérique, plus âpre que l’Athènes classique. Le philosophe Herder démontre dans la foulée du “Sturm und Drang” que l’excellence littéraire vient uniquement des racines, des sources les plus anciennes et non pas d’une répétition <em style="mso-bidi-font-style: normal;">ad nauseam</em> des mêmes thèmes classiques. Les frères Grimm, célébrés en 2012 outre-Rhin, seront ses héritiers en Allemagne. Les slavophiles russes le seront en Russie. En Ecosse, James McPherson, un écrivain pré-romantique, épigone du “Sturm und Drang” allemand, prétend avoir découvert les écrits d’un barde celtique ancien et de les avoir traduits. Ce barde se serait appelé “Ossian”. Il n’y a jamais eu d’Ossian: ces magnifiques poèmes, construits sur des canons non classiques, sortaient tout droit de l’imagination de McPherson. La vogue celtisante était lancée. Elle ne s’arrêtera plus.</span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">Nous verrons que ce “Sturm und Drang” et ce “celtisme” britannique sont à replacer dans un contexte révolutionnaire dans la période 1780-1795 mais un révolutionnarisme qui tient compte des racines, tout en se montrant fort virulent dans ses critiques de l’absolutisme royal de l’Ancien Régime. Après Ossian, nous avons la renaissance du druidisme au Pays de Galles et l’émergence des Gorsedd, concours de poésie en langue galloise. Ailleurs en Europe, en dehors des régions où l’on a parlé des langues celtiques jusqu’à nos jours, l’archéologie tchèque (W. Kruta), hongroise (M. Szabo) et autrichienne s’est penchée sur les civilisations celtiques de la Tène et de Halstatt, découvrant un celtisme alpin et danubien, dont le 18ème siècle du “Sturm und Drang” et de l’“ossianisme” n’avait pas encore conscience</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">◊ ◊ ◊</span></strong></span></p><h2><span style="font-size: xx-large; color: #0000ff; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span lang="NL">Le Pan-celtisme actuel</span></strong></span></h2><p class="MsoNormal"><span style="color: #993366; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">Recension et source majeure de cet exposé: Peter Berresford Ellis, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">The Celtic Dawn – A History of Pan-Celticism,</em> Constable, London, 1993.</span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL"><img id="media-4225417" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2490076844.jpg" alt="col4.jpg" />Avant de parler de “pan-celtisme”, il convient préalablement de définir le terme, l’“ethnonyme” de “Celte”. Pour la plupart des celtisants ou des militants indépendantistes celtophones, est “Celte” seulement celui qui est locuteur d’une langue celtique, comme le gaëlique irlandais ou le gallois, le cornique ou le breton. A l’exclusion de tous les autres. Cette exclusivité celtophone a posé quelques problèmes, notamment quand les Galiciens et les Asturiens de la péninsule ibérique ont voulu adhérer au club des nations celtiques. Galiciens et Asturiens défendaient leurs positions en arguant qu’une émigration britannique (brythonique!), face à l’invasion des Angles, Jutes et Saxons, s’était installée dans le Nord-Ouest de l’Espagne, en même temps qu’en Bretagne. L’argument des adversaires de leur adhésion était de dire que les dialectes galiciens et asturiens (le “bable”) contenaient moins de mots d’origine celtique que le français ou l’anglais. De plus, le Nord-Ouest de la péninsule ibérique recèle encore d’autres ingrédients ethniques, suèves, wisigothiques, basques et alains. Sont cependant acceptés les locuteurs d’une des deux “linguae francae”, l’anglais et le français, si les postulants peuvent se dire d’origine gaëlique, cornique, bretonne ou galloise, parce que dans leurs régions des langues celtiques ont encore été parlées à l’époque médiévale ou post-médiévale.</span></strong></span></p><h1><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">Solidarités celtiques</span></strong></span></h1><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">On ne parlait pas de “celtisme” ou de “celtitude” avant la seconde partie du 18ème siècle. Cependant, pour l’historien du celtisme et écrivain Peter Berresford Ellis, Président de la “Celtic League” de 1988 à 1990, on peut repérer, tout au long de l’histoire médiévale des Iles Britanniques, des solidarités politiques inter-celtiques contre la prépondérance des éléments angles, saxons, jutes et normands, notamment quand il s’agit de porter secours à l’Ecossais Robert Bruce en 1314 ou d’aider les Tudor suite à la Guerre des Deux Roses au 15ème siècle. Richard III reçoit effectivement un appui de troupes corniques, galloises, écossaises et bretonnes. Quand les Tudor accèderont au trône d’Angleterre, ils oublieront leurs racines celtiques et se montreront plus anglais que les Anglais, tout simplement parce qu’il auront alors hérité du pouvoir central et que celui-ci, quel qu’il soit, s’oppose toujours à ses marges géographiques et ethniques. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL">Les pionniers de la redécouverte du fait celtique sont Edward Lhuyd, en Angleterre, dont les oeuvres paraissent en 1707. C’est lui qui réintroduit les termes “celte” et “celtique” dans le vocabulaire (d’abord philologique). Son travail est purement
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLes Fêtes celtiques et les trois fonctionstag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-05-06:50606242013-05-06T00:05:00+02:002013-05-06T00:05:00+02:00 Les Fêtes celtiques et les trois fonctions Ex:...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong><a href="http://linformationnationaliste.hautetfort.com/archive/2013/05/02/les-fetes-celtiques-et-les-trois-fonctions.html"><span style="color: #ff6600;">Les Fêtes celtiques et les trois fonctions</span></a></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;">Ex: http://linformatrionnationaliste.hautetfort.com/</span><br /></span></strong></p><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Nous prendrons pour point de départ les quatre fêtes canoniques irlandaises telles qu’elles sont énumérées et décrites dans les textes médiévaux : </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">• Samain (« réunion, assemblée ») au premier novembre ;</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">• Imbolc (« lustration ») au premier février ;</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">• Beltaine (« feu de Bel ») au premier mai ;</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">• Lugnasad (« réunion de Lug ») au premier août.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Il importe de remarquer que ces quatre fêtes ne portent pas d’autre nom, que leur nom est limité à l’Irlande sans être transposable à une quelconque fête continentale et qu’il n’y a aucun terme spécialisé en irlandais pour désigner la « fête » proprement dite. Le terme usuel, irlandais féil, gallois gwyl, breton gouel, est un emprunt au latin vigilia et ne sert à désigner que la fête d’un saint dans le calendrier liturgique chrétien. Pour les fêtes profanes, il faut se contenter de l’irlandais feasta et du breton fest (qui sont des emprunts, direct ou indirect, par l’intermédiaire de l’anglais, au vieux français feste). Le gallois a un autre mot : gwledd « banquet ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;"> Nous vous renvoyons, quant à la description générale, à tout ce qui a été dit dans Les Druides (éd. 1986, p. 231-262) et dans La Civilisation celtique (éd. 1990, p. 160-163) et dans Les fêtes celtiques (éd. 1995). La répétition serait superflue. Mais nous insisterons ici sur l’aspect trifonctionnel des quatre fêtes celtiques lequel est très clairement implicite.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Samain, au 1er novembre, marque le début de la saison sombre, clôt la période d’activité militaire et marque le début de l’année. C’est la fête collective de toute l’Irlande puisque la présence de chacun est obligatoire sous peine de mort ou de sanction grave. Elle est l’occasion de cérémonies religieuses et officielles mais le principal moment en est un banquet auquel participent toutes les classes de la société. N’appartenant, ni à l’année qui se termine ni à celle qui commence, Samain est en dehors du temps chronologique et se situe de ce fait dans le mythe, sans idée de durée, c’est-à-dire en réalité dans l’éternité: des événements mythiques se produisent sans interruption ni discontinuité d’une Samain à l’autre, ce qui explique que les gens du sid puissent intervenir dans les affaires humaines ou laisser des hommes pénétrer dans le sid, voire les y inviter ou les y emmener. Avec la participation des druides, de la flaith ou noblesse guerrière et des gens du peuple, la fête est explicitement totale et trifonctionnelle. Elle a été remplacée dans le calendrier chrétien par la Toussaint et la fête des morts. C’est la seule fête celtique dont nous ayons la dénomination gauloise correspondante: Samonios dans le calendrier de Coligny. Le sens étymologique du nom est « réunion ». </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Imbolc est, au 1er février, en dépit de tentatives étymologiques aberrantes, la fête de la « lustration » après toutes les souillures de l’hiver. Elle est très peu attestée dans les textes parce qu’elle a pratiquement disparu pour être remplacée par l’immense folklore de sainte Brigit, comprise en cette occurrence comme l’accoucheuse de la Vierge. Elle correspond aux Lupercales latines ou fêtes de février. C’est typiquement la fête de la troisième fonction productrice et artisanale. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Beltaine « feu de Bel » est, au 1er mai, la fête du feu et des maîtres du feu et des éléments atmosphériques, les druides. Fête sacerdotale par excellence, elle indique le début de la saison claire et aussi le commencement de l’activité guerrière. Il n’y a pas d’équivalence continentale attestée mais, dans toute l’Europe, y compris l’ancien domaine celtique, le folklore de mai est immense et varié. C’est surtout celui qui a été le plus difficilement christianisé.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Lugnasad ou «assemblée de Lug» est, au 1er août, la fête royale par définition intrinsèque, en particulier celle du roi régulateur et « centre » de la société humaine. Cela explique les jeux, les concours de poésie et les assemblées de toutes sortes qui en marquent le déroulement. Mais le roi est toujours et en toutes circonstances, en tant que détenteur du pouvoir politique, le représentant le plus éminent de la classe guerrière. Le folklore a fait de Lugnasad une fête agraire à cause de sa position dans le calendrier mais c’est un glissement tardif et l’attribution à Lug de la fête résulte de sa position centrale dans le calendrier. L’équivalent gaulois, récupéré par la politique romaine du début de l’Empire, porte le nom latin de Concilium Galliarum ou « assemblée des Gaules ». </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Ces quatre fêtes ont en commun d’être décalées de quarante à quarante-cinq jours sur la date calendaire normale. Deux d’entre elles, Samain et Belteine, comportent des sacrifices et des cérémonies religieuses en même temps que des assemblées administratives et politiques. Elles ont toutes survécu et laissé des traces importantes dans le folklore irlandais. Samain a été récupérée par l’Église pour la fête des morts et de la Toussaint, cependant que le folklore de mai est resté très important dans toute l’Europe occidentale.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Pour aller plus loin :</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;"><a href="http://www.propagandes.info/blog/les-fetes-celtiques-et-les-trois-fonctions-par-cattos/1-5/" rel="attachment wp-att-5575"><span style="color: #c0c0c0;"><img class="alignnone size-full wp-image-5575" src="http://www.propagandes.info/blog/wp-content/uploads/2013/04/1.jpg" alt="1" width="598" height="1489" /></span></a></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">• Christian-J. Guyonvarc’h et Françoise Le Roux, Les fêtes celtiques, Ouest France, 1995</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;"><a href="http://www.propagandes.info/blog/les-fetes-celtiques-et-les-trois-fonctions-par-cattos/2-5/" rel="attachment wp-att-5576"><span style="color: #c0c0c0;"><img class="alignnone size-full wp-image-5576" src="http://www.propagandes.info/blog/wp-content/uploads/2013/04/2.png" alt="2" width="588" height="1248" /></span></a></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">• Philippe Walter, Mythologies chrétiennes, Imago, 2003.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>Cattos </em><a href="http://www.propagandes.info"><span style="color: #c0c0c0;"> http://www.propagandes.info</span></a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;"> Source : <a href="http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com"><span style="color: #c0c0c0;">http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com</span></a></span></strong></p></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlWar Roak n°37tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-04-27:50543022013-04-27T00:05:00+02:002013-04-27T00:05:00+02:00 War Roak n°37 Réveiller les PEUPLEs-PATRIEs! A...
<div class="entry-content"><p><a href="http://www.jeune-bretagne.com/wp-content/uploads/2013/04/War-Raok_n°37-couverture.jpg"><img class="alignnone wp-image-3569" src="http://www.jeune-bretagne.com/wp-content/uploads/2013/04/War-Raok_n°37-couverture.jpg" alt="war raok 37" width="595" height="842" /></a></p><p> </p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>War Roak n°37</strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>Réveiller les PEUPLEs-PATRIEs!</strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">A divers moments de leur histoire tous les peuples ont du faire entendre leur voix pour continuer d’exister. Il est illusoire d’imaginer qu’un peuple puisse obtenir sa reconnaissance en droit et sa liberté dans le cadre de la Constitution d’un autre pays. Ceci est fondamental et depuis l’aube des temps l’administration coloniale a usé de toutes ses ressources, militaires et intellectuelles, pour asseoir sa domination. Sans liberté politique, il n’y a pas d’épanouissement possible !</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="center"><strong></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Aujourd’hui le temps est venu de proposer à tous les peuples « embastillés » de se prendre en main, d’assurer eux-mêmes leur développement, d’affirmer leur volonté de vivre dans le respect de leurs valeurs nationales et de refuser les grands systèmes sans définition ethnique, sans dimension charnelle. Aussi l’idée des peuples-patries, élargie à l’Europe et au monde, est-elle le véritable défi historique du siècle à venir, le défi d’une civilisation bâtie sur un socle ethnique vigoureux.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Arrêtons-nous aux grandes déterminations qui définissent un peuple-patrie et le maintiennent dans sa personnalité différenciée, qui sont aussi ce par quoi la société politique internationale devra le reconnaître et le respecter. Le peuple-patrie n’est pas une population, un agrégat d’individus assemblés par les hasards d’une contrainte politique, les lois d’un marché économique, les intérêts matériels transitoires d’une classe ou d’une famille.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Il ne se saisit pas dans le moment mais ne se conçoit que dans la double perspective d’un passé et d’un avenir étroitement solidaires et propres au groupe national. (…) La « conscience nationale » est une expression récente, relative à des réalités qui ont souvent varié en fonction des dominantes philosophiques. Le peuple-patrie, lui, quel que soit son degré de conscience, reste un élément permanent de la vie, bien au-delà du politique.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">En ce sens, les mouvements des peuples-patries ne sont pas des phénomènes mais bien au contraire la dynamique même du devenir des hommes. Notre engagement pour un peuple-patrie, union du peuple et de sa terre ancestrale, résulte d’une prise de conscience et d’une décision spécifique. Nous sommes mus par une nécessité interne et non par la pression ou l’influence d’une société qui nous devient étrangère, et dont nous refusons les rôles qu’elle veut nous faire <a id="_GPLITA_0" style="text-decoration: underline;" title="Click to Continue > by Text-Enhance" href="http://www.jeune-bretagne.com/2013/04/war-raok-n37/"><span style="color: #c0c0c0; text-decoration: underline;"><span style="color: #853b2f;">jouer</span></span></a>.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Nous voulons créer l’Etat de notre peuple-patrie. L’Etat n’est pas pour nous la fin de la vie nationale, mais le moyen de lui assurer un développement harmonieux, par ses interventions de puissance médiatrice, d’instance supérieure du politique, de garant de la personnalité ethnique du peuple-patrie. Nous ne sacrifions à aucun totalitarisme, car pour nous le changement institutionnel n’est pas la seule condition du salut national. Ne perdons jamais de vue que ce qui compte c’est la personnalité communautaire, plus que telle ou telle structure. L’Etat national doit être le régulateur d’une vie sociale qu’il n’a pas créée, le promoteur de formes culturelles qu’il n’a pas inventées et le gardien d’un patrimoine qui reste sa seule justification.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Il est une instance de la souveraineté populaire et un moyen d’exercice du politique compris comme recherche du consensus dans une visée à long terme du développement de la nation. Le principe de respect des cultures nous fait condamner l’assimilation des peuples par colonisation et substitution planifiée des populations.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Ce que nous refusons pour les ethnies d’Europe, nous le refusons aussi pour les peuples du monde. Notre position sur l’immigration de populations non-européennes en Europe se nourrit de notre expérience de nationalités en lutte pour leur survie et la reconquête de leur caractère-propre. Elle est donc choisie sereinement et avec rigueur. Nous sommes opposés à l’immigration extra-européenne comme au néo-colonialisme économique et culturel qui l’accompagne ordinairement.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Contre la dépersonnalisation et le déracinement des peuples de culture nous voulons un dialogue fécond des civilisations. Nous refusons donc le mondialisme et son projet de métissage universel des peuples et des cultures, caricature inversante d’une réelle solidarité humaine. Nous prônons la relance de la démographie de nos peuples. Nous rejetons le misérabilisme, nous refusons de gémir sur des maux nés en partie de notre faiblesse, car nous savons que notre action prend place dans une longue suite de renaissances qui sont autant de triomphes formalisateurs sur les faux-sens de l’histoire…</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Extraits du texte proposé par Padrig MONTAUZIER et lu lors de la conférence de Terre et Peuple Wallonie au château de Coloma. </span></strong></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlW. B. Yeats, Ireland and the Modern Worldtag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-04-20:50449062013-04-20T00:05:00+02:002013-04-20T00:05:00+02:00 W. B. Yeats, Ireland and the Modern World Professor Ronan McDonald
<p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/s1QCigF6JOg" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><h1 id="watch-headline-title" style="text-align: center;"><span id="eow-title" class="watch-title long-title yt-uix-expander-head" style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #ff6600;" title="WB Yeats, Ireland and the Modern World - Professor Ronan McDonald" dir="ltr">W. B. Yeats, Ireland and the Modern World</span></h1><h1 style="text-align: center;"><span id="eow-title" class="watch-title long-title yt-uix-expander-head" style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #ff6600;" title="WB Yeats, Ireland and the Modern World - Professor Ronan McDonald" dir="ltr">Professor Ronan McDonald </span></h1>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlW. B. Yeats: poemstag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-04-20:50449092013-04-20T00:05:00+02:002013-04-20T00:05:00+02:00 "The Second Coming" by W B Yeats (poetry reading) ...
<p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/OEunVObSnVM" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><h1 id="watch-headline-title" style="text-align: center;"><span id="eow-title" class="watch-title yt-uix-expander-head" style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #ff6600;" title=""The Second Coming" by W B Yeats (poetry reading)" dir="ltr">"The Second Coming" by W B Yeats (poetry reading) </span></h1><h1 style="text-align: center;"><span class="watch-title yt-uix-expander-head" style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #ff6600;" title=""The Second Coming" by W B Yeats (poetry reading)" dir="ltr"><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/aCkHy3MlRFQ" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></h1><p> </p><h1 id="watch-headline-title" style="text-align: center;"><span id="eow-title" class="watch-title long-title yt-uix-expander-head" style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #ff6600;" title="William Butler Yeats (1865-1939) -- Poem: 'The Lake Isle of Innisfree' read by Tony Britton" dir="ltr">William Butler Yeats (1865-1939)</span></h1><h1 style="text-align: center;"><span id="eow-title" class="watch-title long-title yt-uix-expander-head" style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #ff6600;" title="William Butler Yeats (1865-1939) -- Poem: 'The Lake Isle of Innisfree' read by Tony Britton" dir="ltr">Poem: 'The Lake Isle of Innisfree'</span></h1>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlWilliam Butler Yeats - Easter 1916 - Bob Geldoftag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-04-20:50449202013-04-20T00:05:00+02:002013-04-20T00:05:00+02:00 William Butler Yeats - Easter 1916 - Bob Geldof
<p><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/idkKh2k1Ldc" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><h1 id="watch-headline-title" style="text-align: center;"><span id="eow-title" class="watch-title yt-uix-expander-head" style="color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;" title="William Butler Yeats - Easter 1916 - Bob Geldof" dir="ltr">William Butler Yeats - Easter 1916 - Bob Geldof </span></h1>
Kurganhttp://bouquinorium.hautetfort.com/about.htmlLes seigneurs de la landetag:bouquinorium.hautetfort.com,2012-12-11:46928472012-12-11T09:56:00+01:002012-12-11T09:56:00+01:00 De retour en stock : Pauline GEDGE : « Les...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #ff0000; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong>De retour en stock : </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: medium;"><strong>Pauline GEDGE : « Les seigneurs de la lande »</strong></span> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Au premier siècle après J.C., à des milliers de kilomètres de Rome, sur la lande balayée par les vents, au bord des rivages inhospitaliers d'Albion, vivent des tribus celtes, aux mœurs rudes, farouchement attachées à leur indépendance.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">A la mort de Cunobelin, ses trois fils se disputent la succession. Profitant de ces querelles intestines, les légions romaines débarquent, écrasent les barbares, incendient leur place forte. Accompagné de sa femme et de quelques seigneurs, Caradoc, l'un des fils du roi, choisit de s'enfuir pour organiser la résistance. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Certains l'accueillent en sauveur, telle Boudicca, la reine des Icéniens, d'autres le trahissent, comme Aricia l'ensorceleuse, que Caradoc n'a jamais pu oublier tout à fait…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 2pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Comme dans « La Dame du Nil » la grande romancière canadienne s'est attachée à faire revivre des personnages ayant réellement existé. Et ceci donne une force singulière à ce fantastique roman dont la richesse historique n'est jamais prise en défaut. </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Là encore, <strong>Pauline Gedge</strong> réserve une grande place aux femmes puisque ce sont elles aussi qui écrivent l'Histoire. Combattant aux côtés des hommes, l'épée à la main, elles acquièrent un authentique pouvoir de décision. Seules la passion et la jalousie les font parfois faillir et les entraînent sur le chemin de la trahison.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">De ce roman jaillissent des combats singuliers, des histoires d'amour, des ambitions déçues, des batailles sans merci, des vengeances cruelles et tout un flot de larmes et de sang. Mais on succombe aussi au charme envoûtant et rugueux des vastes huttes tapissées de peaux de bêtes, des torchères qui grésillent, de la puissante odeur de la venaison et surtout du vent humide et doux qui fait voleter, sur cette terre rousse, une brume légère, si légère…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">J’ai lu – 1982 / Edition « poche » en 2 volumes. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Total = 699 pages et 345 grammes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Etat = tout à fait O.K ! Quelques petites marques/traces de manipulations et/ou stockage, mais rien de bien notable… et comme les tranches ne sont même pas cassées (les livres n’ont très certainement pas été lus plus d’une fois !?!) et que les intérieurs sont sains et propres… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">On peut sans hésiter déclarer ces 2 volumes « bons pour le service » !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Et puis attendez… juste pour Mick Jagger (!?!) et Robert Redford en Gaulois/Celtes façon « tresses et casques à cornes » sur la couv’, cette édition vaut le détour ! Haha ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Les 2 volumes >>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>4,40 €uros.</strong></span> <span style="color: #0000ff;">/ Vendus !</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #ff0000;"><img id="media-3876661" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/01/01/3856730960.jpg" alt="pauline gedge,les seigneurs de la lande,histoire,roman historique,rome et empire romain,celtes,celtisme,boudicca" width="478" height="337" /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-3876665" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/02/02/2722197888.jpg" alt="pauline gedge,les seigneurs de la lande,histoire,roman historique,rome et empire romain,celtes,celtisme,boudicca" width="445" height="321" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ou</span><span style="font-family: Verdana; font-size: 12px;">…</span><span style="font-family: Verdana; font-size: 12px;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Balland – 1989 – 577 pages – 23,5 x 15,5 cms – 760 grammes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Etat = visiblement lu et relu ( fines marques de pliure ainsi qu’une petite salissure sur tranche + traces de stockage et manipulations sur plats ) mais intérieur sain et propre et aspect général tout à fait O.K, bon pour le service ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <strong><s>4,50 €uros.</s></strong><strong> </strong><span style="color: #ff0000;"><span style="color: #0000ff;">/ Vendu !</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="color: #0000ff;"><img id="media-3554425" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/02/02/3392691064.jpg" alt="pauline gedge,les seigneurs de la lande,histoire,roman historique,rome et empire romain,celtes,celtisme,boudicca" width="449" height="311" /></span></span></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLoreena McKennitt - The old waystag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-06-29:47557262012-06-29T00:05:00+02:002012-06-29T00:05:00+02:00 Loreena McKennitt - The old ways
<p><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/0SG6ZITbWpU" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><h1 id="watch-headline-title" style="text-align: center;"><span id="eow-title" style="color: #ff6600; font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde;" title="Loreena McKennitt - The old ways" dir="ltr"><a id="watch-headline-show-title" href="http://www.youtube.com/artist/Loreena_McKennitt?feature=watch_video_title"><span style="color: #ff6600;">Loreena McKennitt</span></a> - The old ways </span></h1>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlArthas Destiny - Loreena McKennitttag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-06-28:47557202012-06-28T00:05:00+02:002012-06-28T00:05:00+02:00 Arthas Destiny - Loreena McKennitt
<p><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/2R69nV4HOaE" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><h1 id="watch-headline-title" style="text-align: center;"><span id="eow-title" style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;" title="Arthas destiny - Loreena McKennitt" dir="ltr">Arthas Destiny - <a id="watch-headline-show-title" href="http://www.youtube.com/artist/Loreena_McKennitt?feature=watch_video_title"><span style="color: #ff6600;">Loreena McKennitt</span></a></span></h1>