Last posts on cedade2024-03-29T14:57:08+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/cedade/atom.xmlLe Dernier Carréhttp://lederniercarre.hautetfort.com/about.htmlÀ propos du sens du sacré chez Hitler et Degrelle : une exceptionnelle proximité spirituelle.tag:lederniercarre.hautetfort.com,2021-05-25:63179032021-05-25T20:40:00+02:002021-05-25T20:40:00+02:00 C omment Adolf Hitler et Léon Degrelle pouvaient-ils se...
<p align="center"><span style="font-size: 18pt;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: red;"><strong>C</strong>omment Adolf Hitler et Léon Degrelle</span></span></span></p><p align="center"><span style="font-size: 18pt;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: red;">pouvaient-ils se comprendre ?</span></span></span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>À</strong> l’occasion de la parution de la 36<sup>e</sup> <em>Correspondance privée</em> du <em>Cercle des Amis de Léon Degrelle</em>, nous avons eu l’occasion d’aborder le long article documenté de Jeff Davis, un des rédacteurs critiques du <em>Cercle</em>, mettant les choses au point « A propos de <em>Fascismes d’Europe</em> de Thomas Ferrier ».<br /><br /></span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>L</strong>’occasion donc de feuilleter cet opuscule pour voir ce qu’on y écrit sur Léon Degrelle.<br /><br /></span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>E</strong>t nous serons plutôt déçus car, dépassé par son projet de définir « <em>origines, idéologie, histoire</em> » des multiples manifestations du fascisme en Europe, Thomas Ferrier ne peut, dans les 120 pages au format A5 qui lui sont imparties, que transformer sa prétendue encyclopédie en bottin pas mondain de tous les noms qu’il a pu glaner dans ses traques livresques.<br /><br /></span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>C</strong>’est ainsi que nous apprendrons que « <em>En Belgique, Léon Degrelle (mort en 1994) représente le fascisme appelé Rexisme. Collaborateur dès 1940, il s’engagera dans la Waffen-SS et se réfugiera après 1945 en Espagne</em>. » (p. 53)<br /><br /></span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>C</strong>es approximations schématiques que n’oseraient même pas les manipulateurs du CEGESOMA se poursuivent par cette révélation retentissante : « <em>D’autres comités</em> [que le « Comité de Libération française » créé le 6 janvier 1945 par Jacques Doriot à Sigmaringen « <em>avec l’assentiment d’Hitler et le soutien d’Himmler</em> »] <em>verront parallèlement le jour avec</em> […] <em>Degrelle pour la Belgique</em> […] » ! (p. 85)</span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><blockquote><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/00/2477481228.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6261664" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/00/4291168944.jpeg" alt="LD Drapeau Fauconnier.jpeg" width="643" height="437" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Léon Degrelle remet au porte-drapeau Robert Fauconnier le premier étendard de la Légion <em>Wallonie</em> (noir frangé d’or et frappé de la Croix de Bourgogne rouge), à l’occasion du départ du premier contingent de Volontaires, le 8 août 1941, dans le grand hall du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (voir ce blog aux 31 juillet 2017 et 31 août 2019): <span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« </span><em>Dans quelques instants, le Chef de Rex sera devenu, à l'instar du plus modeste d'entre vous, un simple soldat de la 1ère compagnie de votre bataillon. Avant de faire ce dernier geste, il me reste à vous confier notre drapeau. </em>[...]<em> C'est parce que les Rexistes de langue française constituent quatre-vingt-six pour cent de l'effectif de la Légion Wallonie que l'on nous a fait l'honneur insigne de choisir, pour nous guider au combat, l'emblème à la Croix de Bourgogne, symbole de grandeur, ressuscité par Rex</em>. [...] <em>Que ce drapeau ranime sans cesse votre ferveur révolutionnaire et votre amour du pays natal !</em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> » (<em>Le Pays réel</em>, 9 août 1941).</span></span></p></blockquote><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>O</strong>n se demande bien quel « comité » a pu créer, à la toute fin de la guerre ou même au cours de celle-ci, le <em>Standartenführer</em> Léon Degrelle, commandeur de la Division SS <em>Wallonie</em>, qu’Adolf Hitler venait de reconnaître, en novembre 1944, <em>Volksführer</em> des Wallons (voir ce blog au 28 novembre 2017) !... Notons néanmoins, pour la petite histoire, que, le 13 novembre 1944, Léon Degrelle se rendit justement à Sigmaringen pour y prononcer une conférence sur le redressement de la France dans l’Europe nouvelle. Il en profita pour inviter les responsables du gouvernement français à réunir sous son autorité les volontaires de la <em>Charlemagne</em> et ses Bourguignons afin de former le corps d’armée SS <em>Occident </em>: serait-ce là le « comité » évoqué par Ferrier ?<br /><br /></span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>T</strong>rêve de plaisanterie : dès l’annonce de l’offensive des Ardennes (19 décembre 1944), Léon Degrelle est informé qu’il est chargé, en tant que <em>Volksfûhrer</em> d’organiser le maintien de l’ordre dans les territoires belges libérés des Anglo-Américains. Il restera dans les Ardennes belges jusqu’au 10 janvier 1945 et en profitera pour enlever aux dignitaires de Rex exilés en Allemagne toute illusion d’exercer encore dans le futur des responsabilités politiques, les réservant à ses Légionnaires. Rentré en Allemagne, le Commandeur Léon Degrelle rejoindra la Division SS <em>Wallonie</em> pour participer à ses derniers combats en Poméranie (fin janvier-début mai 1945).<br /><br /><br /></span></p><p><img src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/01/3384510256.jpeg" id="media-6261662" alt="" /></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>Le sens du sacré chez Adolf Hitler et Léon Degrelle</strong></span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>I</strong>l y a une dernière occurrence degrellienne dans le bref répertoire de noms « fascistes » publié par Ferrier. Et elle est accueillie favorablement par l’échotier dans la mesure où elle semble aller dans le sens qu’il veut donner au sentiment religieux d’Adolf Hitler, celui « <em>d’un antichristianisme virulent</em> » : « <em>Si païen Hitler était, il n’était pas un odiniste mais un helléniste, d’où son admiration sans borne pour l’empereur Julien, tenant de la “réaction” païenne sous le Bas-empire. Selon Léon Degrelle, à la question – “Êtes-vous allemand ou européen ?” –qu’il aurait posée à Hitler, ce dernier lui aurait répondu “Je suis grec”</em>. » (p. 104)</span></p><blockquote><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/1430691406.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6261677" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/1332246434.jpg" alt="Hitler academie-horz.jpg" width="625" height="295" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>A</strong>dolf Hitler visite l’atelier d’art gréco-romain à l’Académie des Beaux-Arts de Munich.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Léon Degrelle s’est progressivement constitué une magnifique collection d’antiquités gréco-romaines, notamment au cours de fouilles qu’il mena en divers endroits d’Andalousie (voir, par exemple, ce blog au 31 mars 2021).</span></p></blockquote><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>L</strong>’anecdote sur l’hellénisme d’Adolf Hitler rapportée par Léon Degrelle est récurrente dans ses souvenirs : elle figure notamment au début de son discours pour le quarante-huitième anniversaire de l’accession au pouvoir du nouveau chancelier du IIIe Reich, le 30 janvier 1981 (discours au siège du Cercle Espagnol des Amis de l’Europe, CEDADE, à Barcelone). Mais s’en servir pour asseoir un antichristianisme forcené d’Hitler est un contre-sens<span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"> </span>: elle est à prendre au pied de la lettre, comme le développe le conférencier : « <em>C’est la Grèce qui nous a donné à tous la vie spirituelle. Si le monde européen existe, s’il a un sens, c’est parce qu’il y a deux mille cinq cents ans, ce petit pays qu’est la Grèce, comptant peu d’habitants, possédant peu de richesses, a pu forger la richesse suprême qu’est la Civilisation</em>. »</span></p><blockquote><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/02/3840804814.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6261679" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/02/606258013.jpg" alt="LD CEDADE Barcelone 1981.jpg" width="549" height="445" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">La conférence historique que Léon Degrelle prononça à Barcelone pour le XLVIIIe anniversaire du 30 janvier 1933 où Adolf Hitler fut nommé Chancelier du Reich a été enregistrée intégralement et est disponible sur DVD auprès de l’éditeur espagnol <span style="color: #333333;"><span style="color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://www.libreriabarbarroja.es/libreria/index.php?route=product/product&path=58&product_id=1052"><em>Libreria Barbarroja</em></a></strong></span>.</span></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p></blockquote><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>A</strong>dolf Hitler ne dit pas autre chose déjà dans <em>Mein Kampf</em>, en se félicitant de la conjugaison civilisatrice de l’esprit grec et de la technique allemande : « <em>Si l’on répartissait l’humanité en trois espèces : celle qui a créé la civilisation, celle qui en a conservé le dépôt et celle qui l’a détruite, il n’y aurait que l’Aryen qu’on pût citer comme représentant de la première. Il a établi les fondations et le gros œuvre de toutes les créations humaines et, seuls, leur aspect et leur coloration ont dépendu des caractères particuliers des différents peuples</em>. […] <em>Par exemple, dans quelques dizaines d’années, tout l’Est de l’Asie pourra nommer sienne une civilisation dont la base fondamentale sera aussi bien l’esprit grec et la technique allemande qu’elle l’est chez nous</em>. » (p. 289)<br /><br /></span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>E</strong>t d’asseoir scientifiquement cette certitude en relançant, par exemple, en 1936, les fouilles allemandes sur le site archéologique d’Olympie, établissant le lien historique entre Germains et Grecs de l’Antiquité partageant un héritage racial et spirituel commun. C’est cette évidence qu’il résume lapidairement le 19 janvier 1942 : « <em>Quand on nous interroge sur nos ancêtres, nous devons toujours désigner les Grecs</em>. » (<em>Libres Propos</em> de la nuit du 18 au 19 janvier 1942). En affirmant cette identité, le Führer rejoignait en fait l’enseignement d’Isocrate, philosophe athénien de l’époque classique : « <em><span style="background: white;">En un mot, Athènes a tellement dépassé les autres peuples par le génie de l'éloquence et de la philosophie, </span></em><span style="background: white;">[…] <em>qu'elle a fait du nom de Grec, moins le nom d'un peuple, que le signe de l'intelligence même, et qu'on désigne par ce nom les hommes qui participent à notre éducation, plus encore que les hommes qui partagent notre origine</em></span>. (<em>Panégyrique</em>, 13, 50, in <em>Œuvres complètes d’Isocrate</em>, traduction nouvelle avec texte en regard par le duc de Clermont-Tonnerre, Tome Premier, 1842).</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/01/1822450693.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6261680" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/01/943131357.jpg" alt="Hitler Discobole.jpg" width="364" height="281" /></a></strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><strong>À</strong> l’occasion d’une exposition sur le « Sport chez les Hellènes » lors des Jeux Olympiques de 1936, Adolf Hitler eut l’occasion d’acheter, pour l’équivalent d’environ cinq millions deux cent mille euros, le <em>Discobole Lancelotti,</em> la plus belle copie en marbre du chef-d’œuvre en bronze (perdu) de Myron. Datant du IIe siècle de notre ère, ce <em>Discobole</em> redécouvert lors de fouilles romaines en 1781 avait été vendu à la famille Massimo Lancelotti, qui accepta de le céder en 1937. Le Führer n’en orna pas ses appartements, mais offrit cette merveille en 1938 à la Glyptothèque de Munich, un des plus importants musées consacrés à la sculpture grecque et romaine : </span></span><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">« Comme j’ai été heureux ces derniers jours, grâce à l’autorisation très généreuse du gouvernement italien, de pouvoir acquérir pour le peuple allemand cette œuvre d’une beauté incomparable pour sa capitale de l’art. Que tous ceux qui visiteront désormais Munich ne manquent pas d’aller à la Glyptothèque pour voir à quel point l’homme était déjà magnifique dans sa beauté physique, et à quel point il n’est pas possible de parler de progrès sans, non seulement atteindre, mais surpasser l'expression d'une telle beauté. Que les artistes mesurent comment l’œil et le talent du Grec Myron –qui a créé cette œuvre il y a près de deux millénaires– se révèlent aujourd’hui à travers cette reproduction romaine. Et puissent-ils en tirer une leçon pour les tâches et les attentes de notre temps. Puissent-ils surtout aspirer tous à cette beauté et à cette noblesse, afin de pouvoir se confronter à l’évaluation critique de l’art et du peuple dans quelques milliers d’années. Ils ne pourront en tout cas échapper à la sensation qui m’a étreint au moment où j’ai vu pour la première fois ce merveilleux témoignage de la beauté et de la puissance éternelles. » </span></em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">(Extrait du discours d’ouverture de la </span><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">Grande Exposition d’Art Allemand, le 10 juillet 1938).<br /></span></span><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>A</strong>près la guerre, les autorités d’occupation américaines frappèrent de nullité cet achat légal et, en novembre 1948, renvoyèrent la statue en Italie où elle peut désormais s’admirer dans l’un des sièges du Musée national romain, le Palais Massimo des Thermes, au premier étage, salle 6.</span></p></blockquote><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>S</strong>i l’antichristianisme hitlérien est intellectuellement celui de Julien l’Apostat (<em>Libres</em> <em>Propos</em> des 21 et 25 octobre 1941), se refusant explicitement à toute persécution, il se refuse aussi à toute exaltation païenne : « <em>L’homme cultivé conserve le sens des mystères de la nature et s’incline devant l’inconnaissable. L’homme inculte, en revanche, court le danger de passer à l’athéisme (qui constitue une régression à l’état d’animalité)</em> […]. <em>C’est la raison pour laquelle j’ai toujours tenu le Parti à l’écart des questions religieuses. J’ai évité ainsi que mes partisans catholiques et protestants se dressent les uns contre les autres et que par mégarde ils ne s’entr’assomment à coups de bible et de goupillon. Aussi ne nous sommes-nous jamais mêlés du culte de ces Eglises. Et si, sur le moment, cela a rendu ma tâche un peu plus difficile, du moins n’ai-je ainsi pas couru le risque de porter de l’eau au moulin de mes adversaires. </em>[…] <em>Si quelqu’un éprouve des besoins d’ordre métaphysique, je ne puis le satisfaire avec le programme du Parti. Le temps coulera jusqu’au moment où la science pourra répondre à toutes les questions.</em> […] <em>Rien ne me paraîtrait plus insensé que de rétablir le culte de Wotan. Notre vieille mythologie avait cessé d’être viable lorsque le christianisme s’est implanté. Ne meurt que ce qui est disposé à mourir</em>. […] <em>Un mouvement comme le nôtre ne doit pas se laisser entraîner dans des digressions d’ordre métaphysique Il doit s’en tenir à l’esprit de la science exacte. Le Parti n’a pas à être une contrefaçon de religion</em>. » (<em>Libres propos</em> du 14 octobre 1941).</span></p><blockquote><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/3237136004.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6261687" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/1729903459.jpg" alt="AH+Alberto Vassallo di Torregrossa.jpg" width="633" height="462" /></a></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>L</strong>e nonce apostolique en Bavière, Mgr Alberto Vassallo di Torregrossa, illustre avec un plaisir manifeste l’avis du poète grec Hésiode : « <em>Rencontrer un bon voisin est une chance heureuse</em> » (<em>Les travaux et les jours</em>, trad. Leconte de Lisle, Livre I). La nonciature, établie dans la « capitale du mouvement », se trouvait en effet juste en face de la <em>Maison brune</em>, siège du parti à Munich, dans la prestigieuse <em>Briennerstrasse</em>. C’est donc en voisin aux liens chaleureux qu’il salue le Führer Adolf Hitler, à l’occasion de la Journée de l’Art allemand, le 15 octobre 1933. </span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>C</strong>i-dessous, le nonce apostolique en Allemagne, Mgr Cesare Orsenigo, doyen du corps diplomatique, présente ses vœux au Chancelier d’Empire Adolf Hitler, à l’occasion de la réception officielle de nouvel an 1935 à la chancellerie de Berlin.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/00/2105939497.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6261688" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/00/2828471419.jpeg" alt="Hitler + Nonce Cesare Orsenigo 1935.jpeg" width="630" height="416" /></a><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p></blockquote><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>V</strong>oilà pourquoi l’opinion d’Adolf Hitler sur la religion pouvait fort bien s’accommoder de la pratique religieuse de Léon Degrelle, ainsi que ce dernier le rapporte dans cette autre anecdote : « <em>Un matin où, chez Hitler même, je sortais, plus pieux qu’aujourd’hui, pour me rendre à la messe, je tombai sur lui dans une allée de sapins. Il allait se coucher, terminant, au petit matin, sa journée. Moi, je la commençais. Nous nous souhaitâmes bonne nuit et bonjour. Puis, tout d’un coup, il releva vers moi son nez qu’il avait assez épais :</em> – Mais, Léon, à cette heure, où allez-vous ? –Je vais communier, <em>lui répondis-je tout de go. Une lueur de surprise jaillit de ses yeux. Puis il me dit, affectueux :</em> –Eh bien ! au fond, si ma mère vivait encore, elle vous aurait accompagné. <em>Jamais je ne me suis senti, chez lui, l’objet du moindre discrédit, de la moindre suspicion parce que j’étais catholique</em>. » (<em>Hitler pour 1000 ans</em>, p.159-160 ; voir aussi Duchesse de Valence, <em>Degrelle m’a dit</em>, p. 386).</span></p><blockquote><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/02/2757536096.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6262371" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/02/2141315827.jpg" alt="adolf hitler,cercle des amis de léon degrelle,thomas ferrier,robert fauconnier,sigmaringen,julien l'apostat,cedade,libreria barbarroja,discobole de myron,nonce du pape,heinrich hoffmann,andré lama;joachim von ribbentrop,daniel conversano,ernst rupp,si j'avais un fils,alfred roller,bernd von loringhoven,ion antonescu,dieudonné,alain soral" width="607" height="1199" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>G</strong>rande huile sur toile (71x99 cm) peinte en 1913 par Adolf Hitler représentant « <em>La Mère Marie</em> » et son enfant : la toile fut offerte par le jeune peintre à la ville de Leonding pour la remercier d’entretenir fidèlement la tombe de ses parents. Mais la fidélité n’est pas « à perpétuité » : la tombe a été détruite en… mars 2012, par crainte de la survenue –après un siècle !– de troubles à l’ordre public (voir ce blog au 28 novembre 2018).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>C</strong>arte de vœux de Noël utilisant l'image d’un Adolf Hitler charmé de participer à cette fête chrétienne si importante pour les enfants. Mais tout aussi importante pour les adultes, comme en témoigne cette carte signée et envoyée par le Führer à tous ses proches.</span></p></blockquote><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>C</strong>’est que Léon Degrelle –à l’instar d’Adolf Hitler– ne nourrissait depuis longtemps plus la moindre illusion sur l’Eglise institutionnelle (ainsi que nous l’avons vu sur ce blog le 8 avril 2017 ou le 2 mars 2021). Pour l’un comme pour l’autre, cette institution n’a d’autre mérite que d’avoir pu faciliter le développement de la vie spirituelle des hommes.</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>C</strong>’est ainsi qu’Adolf Hitler s’interroge : « <em>On peut se demander si la disparition du christianisme entraînerait la disparition de la foi en dieu. Cela n’est pas souhaitable. La notion de la divinité donne l’occasion à la plupart des hommes de concrétiser le sentiment qu’ils ont des réalités surnaturelles. Pourquoi détruirions-nous ce merveilleux pouvoir qu’ils ont d’incarner le sentiment du divin qui est en eux ?</em> » (<em>Libres Propos</em> du 14 octobre 1941). Considérations auxquelles fait objectivement écho Léon Degrelle en constatant : « <em>La Papauté a été, plus d’une fois, une taverne de fripons, aux scandales retentissants. Mais, dans l’ensemble, la grande institution de l’Eglise catholique a permis à des millions d’êtres, incapables d’atteindre Dieu par eux seuls, d’atteindre à une vie spirituelle libératrice</em>. » (<em>Persiste et signe</em>, p. 53)</span></p><blockquote><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/01/4135014321.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6261696" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/01/2067891194.jpg" alt="Martyr-horz.jpg" width="622" height="447" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>À</strong> gauche, petit ex-voto peint par Adolf Hitler sur plaque de métal en 1915 représentant le Christ apparaissant à un soldat mourant : « <em>On dit que tout homme a besoin d’un refuge où il puisse trouver consolation et aide dans le malheur. Je n’en crois rien ! Si l’humanité suit cette voie, c’est uniquement affaire de traditions et d’habitudes</em>. » (<em>Libres Propos</em>, Nuit du 11 au 12 juillet 1941)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>À</strong> droite, photo prise par Heinrich Hoffmann qui a publié une série impressionnante d’albums consacrés à Adolf Hitler dont il était le photographe officiel. Ce cliché provient du volume <em>Hitler tel que personne ne le connaît</em>, préfacé par le chef de la Jeunesse hitlérienne, Baldur von Schirach. Il est accompagné de cette légende : « <em>Un has
Le Dernier Carréhttp://lederniercarre.hautetfort.com/about.htmlÀ propos de la Bénédiction Apostolique de Léon Degrelletag:lederniercarre.hautetfort.com,2020-07-25:62537252020-07-25T12:13:00+02:002020-07-25T12:13:00+02:00 L e Pape Jean-Paul II a-t-il tenu compte de la « Lettre » que...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 18pt; color: #ff0000;"><strong>L</strong>e Pape Jean-Paul II a-t-il tenu compte de la « Lettre » que lui envoya Léon Degrelle « à propos d’Auschwitz » ?</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>N</strong>ous avons publié naguère le parchemin de la bénédiction apostolique accordée le 11 décembre 1991 par le pape Jean-Paul II à Léon Degrelle (voir ce blog au 31 mars 2019).</span></p><p> </p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/02/2890258015.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6156432" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/02/4281735269.jpg" alt="Bénédiction JP II.jpg" width="416" height="577" /></a>O</strong>n pourrait se demander comment le souverain pontife put envoyer sa <em>Bénédiction Apostolique</em> à celui qui eut le culot de lui remonter les bretelles à l’occasion de sa visite, le 7 juin 1979, au camp de concentration d’Auschwitz, alors déjà considéré comme le lieu emblématique de la « Shoah », qui serait la tentative d’extermination planifiée de tous les juifs présents dans les territoires européens sous l’autorité du IIIe Reich.<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>D</strong>’aucuns auront probablement pensé que l’insondable charité chrétienne du pape –dont la sainteté fut reconnue le 27 avril 2014– l’a incité à passer outre à cet épisode qui fit tout de même quelque scandale. D’autres ont sans doute estimé qu’un tel document ne constitue rien de plus qu’un article commercial comme n’importe quel autre, qu’il suffit de commander et de payer.<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>C</strong>ela est surtout vrai depuis que l’Argentin Jorge Bergoglio a été placé sur le siège pontifical : il suffit désormais de faire sa demande « en ligne » sur le site de l’Aumônerie apostolique du Vatican et de payer entre 16 et 24 euros, en fonction du modèle de bénédiction choisi (hors frais d’envoi et offrande dont le montant est laissé à la discrétion du client)…<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>L</strong>’organisation des « aumônes du pape » –c’est-à-dire de ses œuvres particulières de charité– remonte au XIIIe siècle et au pape Grégoire X. La tradition de l’alimentation de ces fonds par des parchemins authentifiés par la signature de l’archevêque-aumônier et le sceau de l’Aumônerie apostolique fut instituée par le pape Léon XIII, à la fin du XIXe siècle.<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>O</strong>utre que la bénédiction <em>in articulo mortis</em> accompagnant l’administration par le prêtre des derniers sacrements est également appelée « apostolique », celle qui émane du Saint-Siège ne s’obtient que par demande du requérant (autrefois validée par son autorité ecclésiastique) et est exclusivement destinée à célébrer un événement religieux particulier (baptême, première communion, confirmation, mariage, ordination sacerdotale, ordination au diaconat permanent, profession religieuse) ou un anniversaire remarquable de celui-ci. Désormais –signe de nos temps désacralisés– l’anniversaire de la naissance est également recevable. Il n’en reste pas moins que l’occasion pour laquelle la bénédiction apostolique est sollicitée doit être choisie par le requérant parmi les neuf possibilités que nous venons d’énumérer et le parchemin obtenu mentionne toujours la circonstance de l’octroi de la bénédiction.</span></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/02/1313088277.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6156435" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/02/2723942654.png" alt="capture-20200725-115150.png" width="548" height="274" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>O</strong>n remarquera immédiatement que la bénédiction octroyée à Léon Degrelle par Jean-Paul II ne ressortit à aucune des catégories proposées par l’Aumônerie apostolique et revêt par conséquent un caractère tout à fait exceptionnel.<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>L</strong>e texte de ce parchemin déclare en effet, hors tout protocole établi, que «<em>Sa Sainteté Jean-Paul II accorde de tout cœur à Léon Degrelle </em><strong>une spéciale</strong><em> Bénédiction Apostolique.</em>» Point final.<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>L</strong>e tout n’est-il pas maintenant de savoir en quoi cette bénédiction du souverain pontife fut « spéciale » ?<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>N</strong>e constitue-t-elle pas, à l’évidence, un pardon cordialement (<em>« de tout cœur »</em>) accordé à celui qui, en lui condensant, au fil de treize pages de perspicacité et de verve degrelliennes, la recherche faurissonienne pour établir ce qu’il estime être la vérité historique, a sans doute précipité le pape au cœur d’un scandale inconfortable, mais voulait surtout lui éviter d’être la dupe de ce qu’on allait lui présenter en Pologne, toujours soumise à un régime communiste et à sa propagande toute-puissante : il voulait lui découvrir ce qu’il avait lui-même appris par les travaux du professeur Robert Faurisson et qu’il tient désormais comme le mensonge imposé par les vainqueurs de 1945, qui devra être protégé par des lois inouïes et sera la cause de la ruine de l’Europe et du monde blanc.</span></span></p><p> </p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>A</strong>u-delà, pareille « <em>spéciale Bénédiction Apostolique </em>» n’exprime-t-elle pas une vraie connivence entre le proscrit exilé qui, tel le bon larron, souffrira jusqu’à la fin l’injustice de son sort aggravée par le mensonge du « politiquement correct » et le souverain pontife qui, malgré son éminente position, est tout autant prisonnier de ce même « politiquement correct » ? N’est-ce pas cette intelligence entre eux que le Pape Jean-Paul II tient à manifester en envoyant cette bénédiction que Léon Degrelle n’avait pas sollicitée personnellement ? Elle eût pourtant pu célébrer le quatre-vingt-cinquième anniversaire du baptême du héros de Tcherkassy… Mais l’évêque de Rome a préféré lui envoyer cette « <em>spéciale Bénédiction Apostolique </em>», qui lui exprime qu’il a bien compris son message tout en ne pouvant lui en dire davantage…<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>Q</strong>ue cette bénédiction ait été accordée par le pape à Léon Degrelle douze ans après l’envoi de la <em>Lettre au Pape à propos d’Auschwitz</em>, soit l’âge qu’avait atteint le Christ lorsqu’il commença à révéler son enseignement au monde (Luc 2, 41-50), n’est sans doute qu’une coïncidence. Sinon, nous faudrait-il penser qu’il s’agirait d’une nouvelle démonstration de l’adhésion du pape aux thèses révisionnistes si dérangeantes pour l’ordre établi qu’elles doivent être paralysées par la terreur « démocratique » de tribunaux appliquant des lois scélérates ? Tout comme le fut l’enseignement du Christ qui stupéfia les docteurs du Temple avant d’être réputé sacrilège et réduit au silence par le supplice de la croix qu’imposa une justice circonvenue par l’hypocrisie des Pharisiens ?…<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>E</strong>t si l’on croit au symbolisme des dates, celle de la Bénédiction Apostolique, le 11 décembre, ne commémore-t-elle pas l’entrée en guerre effective du Reich, qui remplaça l’étalon-or par l’étalon-travail, contre les Etats-Unis, sanctuaire des banksters et repaire des marchands du Temple de l’usure et de la finance apatride ? De ceux qui avaient déclaré une guerre sans merci à l’Allemagne nationale-socialiste, et ce, dès son avènement ?...<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/02/1672299214.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6156436" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/02/1821191961.png" alt="Déclaration guerre juifs.png" width="454" height="340" /></a>T</strong>out cela n’est sans doute que spéculation. Mais il n’empêche que Léon Degrelle fut, quant à lui, bien convaincu de l’utilité et des conséquences factuelles de sa <em>Lettre</em> à Jean-Paul II.<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>C</strong>ar, en bon « lanceur d’alerte », il ne manqua pas de scruter attentivement les faits et gestes, et surtout les paroles prononcées –ou non– par Jean-Paul II durant son périple polonais. Et son sentiment fut que le Saint-Père avait lu attentivement ses admonestations et en avait tenu compte, même si –pouvait-il en être autrement ?– ce fut de manière toute subtile.<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>C</strong>’est ainsi qu’en préparant l’édition espagnole (au titre encore plus explicite) de la <em>Carta al Papa sobre los millones (?) de judios gaseados (?) por Hitler en Auschwitz</em> (Bausp, 1979) qui devait être publiée dans la foulée de l’excursion papale, Léon Degrelle demanda à ses amis du <em>Circulo Español de Amigos de Europa</em> (CEDADE) d’y inclure une « Réponse de Sa Sainteté Jean-Paul II à Auschwitz ». Dans la brochure, cette analyse des propos et de l’attitude du pape lors de sa visite du camp de concentration est signée par un certain José Martínez. Nous savons aujourd’hui que son véritable auteur n'est autre que Léon Degrelle lui-même. Et ce, grâce aux commentaires accompagnant sa réédition dans l’<em>Anthologie de textes de Léon Degrelle, 1969-1994</em>, rassemblée par Juan Antonio Llopart (Ediciones Nueva República, 2014). Il nous précise en effet que « <em>Degrelle préférait que le nouveau texte apparaisse comme écrit par une autre personne. Il rédigea donc personnellement à la main cette exégèse et la signa tout d’abord “Jesús Palacios”, du nom d’un camarade du CEDADE très connu. C’est pour cette raison que nous avons décidé de changer le faux nom en </em>José Martínez. » (p. 105).<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>J</strong>esús Palacios (né en 1952) était en effet, au début des années 1970, un des jeunes responsables du CEDADE dont il dirigeait le département des relations avec l’étranger, proche du président Jorge Mota (voir ce blog au 4 février 2017). Après la dissolution du CEDADE, le 12 octobre 1993, Jesús Palacios se consacra avec succès au journalisme et à l’histoire de l’Espagne contemporaine. Il est ainsi certainement le meilleur spécialiste des coulisses de la tentative de coup d’état du colonel Tejero, le 23 février 1981, qu’il a appelée le « Putsch du CESID », du nom des services secrets espagnols (voir son livre<em> 23-F, le Roi et son secret</em>, 2010). Il est également l’auteur de nombreux ouvrages concernant Franco et le franquisme, dont <em>Papiers secrets de Franco ; Lettres de Franco ; Franco et Juan Carlos, du franquisme à la monarchie</em>… Il a récemment publié en collaboration avec le célèbre historien américain, spécialiste du fascisme, Stanley Payne, un indispensable <em>Franco, une biographie personnelle et politique</em> (2014), ainsi que le précieux témoignage de la fille du Caudillo, Carmen Franco, <em>Franco, mon père</em> (2008). C’est évidemment par amitié que Léon Degrelle avait choisi ce brillant jeune militant, dont il avait pu apprécier l’intelligence et la droiture, comme prête-nom.<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/02/3892768306.2.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6156450" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/02/1781581653.2.png" alt="capture-20200725-120431.png" width="362" height="494" /></a>M</strong>ais qu’importe la signature, revenons à l’examen minutieux par Léon Degrelle de l’attitude du pape, suite à sa <em>Lettre</em>…<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>N</strong>ous ne citerons ici que quelques passages probants de la <em>« Réponse de Sa Sainteté Jean-Paul II à Auschwitz »</em>, accréditant l’incidence du courrier de Léon Degrelle sur son destinataire.<br /><br /></span><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">« Les communistes polonais ne purent admettre cette visite du Pape dans leur chasse gardée sans imposer des conditions ni recevoir des promesses. C’est ce qui peut expliquer l’étrange évocation du Pape sur la “libération” de la Pologne par les troupes des soviets, ces mêmes soviets qui, approuvant l’invasion allemande de septembre 1939, envahirent honteusement la Pologne le même mois, en s’emparant de la moitié de son territoire<span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"> </span>; ces soviets qui “libérèrent” l’élite militaire polonaise en la décapitant à Katyn<span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"> </span>; ces soviets qui stoppèrent leurs divisions à 800 mètres des portes de Varsovie en août 1944 alors que les patriotes polonais venaient de se soulever, les abandonnant et refusant en même temps à Churchill de les aider par voie aérienne jusqu’à ce qu’après une lutte héroïque, la Pologne nationale succombât. C’est sur ces milliers de cadavres, ceux de Katyn et ceux de septembre 1944 que Staline installa le gouvernement communiste de son nouveau satellite. C’est ainsi qu’ils “libérèrent” la Pologne ! Ils ne la libérèrent pas, bien au contraire, ils la trahirent, l’abandonnèrent et, une fois que sa tentative de libération fut anéantie, ils l’envahirent et l’occupèrent ! </span></em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">[…]</span></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Malgré cela, ce qui fut important –le plus important– du discours du Saint-Père à Auschwitz n’a pas été ce que, plus ou moins obligé, il a dit, mais ce qu’il n’a pas dit.</span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">A Auschwitz, il n’a pas dit un seul mot sur le principal, c’est-à-dire sur les “exterminations” dans les “chambres à gaz” malgré qu’il parlait à proximité de l’énorme “chambre à gaz” qu’on présente dans le camp, chambre factice (il n’y en eu jamais une seule, à part une salle de douche et un débarras), absolument neuve, construite de la première à la dernière brique, par les services de propagande communiste après la Seconde Guerre mondiale.</span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Dans sa </span></em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Lettre </span><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">à Jean-Paul II, Léon Degrelle avait souligné avec force l’inexistence de pareilles chambres et l’impossibilité scientifique d’utiliser dans celles qu’on nous présentait le gaz Zyklon B pour des exterminations. Le Pape en a très bien tenu compte : il s’est précautionneusement gardé à Auschwitz de quelque affirmation ou allusion à des “chambres à gaz”, et ne prononça jamais le mot “gaz”. C’était clairement reconnaître qu’il ne s’agissait pas pour lui de prendre cette légende à son compte, que toute cette histoire de Zyklon B n’avait ni queue ni tête et était scientifiquement insoutenable. </span></em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">[…]</span></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><em>Mais le Pape effectua –explicitement cette fois– une deuxième évocation de la lettre-réfutation de Léon Degrelle lorsque, abandonnant son texte officiel, il improvisa quelques phrases qui visaient nettement, en tout premier lieu, les crimes des soviets et, ensuite, reprenaient presque textuellement les paroles du chef du rexisme, “Homo homini frater” (L’homme est un frère pour l’homme</em> [voici le contexte de cette sentence de Léon Degrelle : “<em>Homo homini lupus</em> disent les sectaires. <em>Homo homini frater</em>, dit tout chrétien qui n’est pas un hypocrite. Nous sommes tous des frères, le déporté souffrant derrière ses barbelés, le soldat hagard crispé sur sa mitraillette. Nous tous qui avons survécu à 1945, vous le persécuté devenu pape, moi le guerrier devenu persécuté et des millions d’êtres humains qui avons vécu d’une façon comme de l’autre l’immense tragédie de la Deuxième Guerre mondiale ; avec notre idéal, nos élans, nos faiblesses et nos fautes, nous devons pardonner, nous devons aimer. La vie n’a pas d’autre sens. Dieu n’a pas d’autre sens.” <em>Lettre au Pape à propos d’Auschwitz</em>, p. 15]) :<br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">“Je ne veux pas, déclara le Pape abandonnant son texte dactylographié, je ne veux pas nommer ceux qui font souffrir des peuples ou des personnes, car tout homme est un frère.”</span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Le quotidien </span></em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">YA </span><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">(8 juin 1979, page 10, colonne 5) décrivit avec étonnement l’émotion des 900 journalistes après avoir écouté, fort étonnés, ces paroles improvisées inopinément par le Pape, paroles absentes du texte officiel distribué à la presse :<br /></span></em></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; co
Le Dernier Carréhttp://lederniercarre.hautetfort.com/about.html« 25 ans sans Léon Degrelle »tag:lederniercarre.hautetfort.com,2019-04-19:61449502019-04-19T19:24:00+02:002019-04-19T19:24:00+02:00 Commémoration du 31 mars à Valence (Espagne) A...
<p style="text-align: center;"> </p><p align="CENTER"><span style="color: #ff0000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt;"><strong>Commémoration du 31 mars à Valence (Espagne)</strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>A</strong> l’occasion du 25<sup>e</sup> anniversaire de la disparition de Léon Degrelle, <em>Devenir Europeo</em> et l’Association Culturelle des Amis de Léon Degrelle ont organisé, le 6 avril dernier à Valencia une émouvante réunion d’hommage à la mémoire de Léon Degrelle (ce blog au 5 avril 2019).</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/2463250573.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5980844" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/3014371457.png" alt="Devenir Europeo Logo.png" width="547" height="117" /></a></span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>V</strong>oici les textes des principaux orateurs, au premier rang desquels José Luis Jerez Riesco, fondateur de l’Association, Ramón Bau, ancien secrétaire général du Cercle Espagnol des Amis de l’Europe (CEDADE) ainsi qu’une importante interview d’Eduardo Núñez, actuel président de l’<em>Asociación Cultural Amigos de León Degrelle</em>.</span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000080;"><em><strong><span style="font-size: 18pt;">L</span>’Europe qu’il chevauchait</strong></em></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>José Luis Jerez Riesco</strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>U</strong>ne des principales aspirations spirituelles de Léon Degrelle fut de forger l’Europe en un continent unifié et dense dont les authentiques habitants partageraient les flots de leurs plus grands fleuves ; leurs terres planes, vallonnées et découpées par leur orographie particulière ; leurs bois, vignobles et champs de blé ; le littoral rude ou aimable de leurs côtes océaniques ou maritimes ; le tronc commun de leur antique généalogie humaine ; leurs vertus et leurs valeurs raciales ; le dôme bleu ou cendré de leur ciel protecteur ; les avatars d’une grande Histoire pleine d’épopées et de légendes ; le paysage urbain de leurs villages et de leurs villes populeuses et, tout particulièrement, tout ce qui ressortit à la culture et la civilisation, l’art et les traditions, les accords de la musique classique ou de la littérature universelle, leurs croyances mythologiques et la religion de leurs parents, bref, la réunification de l’esprit.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/02/3039964253.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5980843" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/02/2651717030.jpg" alt="Exilio.jpg" width="400" height="660" /></a>L</strong>éon Degrelle vécut au Front de l’Est une expérience unifiant de manière unique son ambition ardente et son rêve européen fascinant, en combattant, en tant que guerrier expérimenté, avec ardeur et panache, voyant se répandre le sang courageux et généreux d’une génération martiale, jeune, disciplinée et joyeuse qui luttait dans les glaces et les tranchées pour sauver et unifier le vieux continent en un destin communautaire.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>L</strong>e « Caudillo » rexiste considérait l’Europe comme une immense civilisation antique, comptant des milliers d’années d’existence ; il comprenait que, finalement, elle constituait une façon particulière de vivre. Elle trouvait ses fondements et ses racines dans un noble et légendaire berceau, d’où jaillirent aussi bien son ordre politique que sa culture et sa civilisation, avec la Grèce antique comme insurpassable référence spirituelle qui nous laissa le patrimoine de l’art, des temples, des sculptures, de la philosophie, des sciences et des colonnes, qui sont les supports verticaux entre la terre et le firmament ainsi que le dénominateur commun de la meilleure esthétique continentale.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/01/2134647940.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5980852" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/01/130074889.jpg" alt="LD Irun 2 fév.1939.jpg" width="528" height="497" /></a></span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>S</strong>i la Grèce fut le ciment, Rome, ses aigles et son empire, descendants de la louve capitoline nourricière, étendirent jusqu’aux contrées les plus reculées la création fulgurante du génie grec, mettant un accent particulier, au rythme du pas cadencé de leurs légions, sur leurs innovations et apports propres. Ils diffusèrent ainsi le latin comme langue de culture radicale permettant d’abattre la barrière de l’incompréhension sémantique entre les peuples indo-européens et les autres populations primitives incorporées dans la grande mosaïque impériale. Les Romains furent infatigables en matière de travaux publics, construisant partout chaussées et ponts pour surmonter les obstacles naturels. Ils élevèrent des temples et des théâtres, des cirques et des colisées, des thermes et des forums. Ils enseignèrent aux peuples la mesure normative et conceptuelle du droit. Ils dotèrent les habitants de toute l’Europe du glaive pour combattre et de la charrue pour l’indispensable labour. Et au crépuscule de leur splendeur, comme fabuleux héritage immatériel, ils finirent par adopter, à partir de l’an 313, avec le célèbre empereur Constantin, la religion chrétienne, plaçant les citoyens d’un si vaste empire sous le signe de la Croix, icône de gloire et de rédemption.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>L</strong>es Romains associèrent comme personne les deux grands principes de l’autorité et de la liberté, établissant ainsi de mémorables périodes d’ordre et de paix. La culture est restée à jamais dans la sève fertilisant le caractère et l’identité des Européens à l’abri dans une Europe romaine couvrant une superficie de cinq mille kilomètres sur deux mille, soit quelque 10 millions de kilomètres carrés, une unité semblable à la hache du licteur, avec, au sommet, la loi et la force intellectuelle et morale de la nouvelle foi.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/01/1107358453.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5980863" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/01/1662152918.2.jpg" alt="1946, 8 mai. Soir 20 janvier 1955 (2).jpg" width="597" height="367" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>A</strong>près la chute de l’Empire, du monde gréco-latin, se brisèrent la fraternité et la vie en commun des Européens, héritées de l’esprit romain, même si on tenta bien par la suite en différentes occasions de colmater les fissures de la dispersion de ses peuples. On peut ainsi rappeler les tentatives avortées de Charlemagne à qui il faut reconnaître l’engagement résolu de redevenir l’empereur de toute l’Europe ; les Hohenstaufen avec Frédéric II ; les croisades de la chrétienté ; Charles-Quint qui se battit pour la reconstruction européenne, Napoléon ou le dernier paladin de l’Europe, Adolf Hitler, que Léon Degrelle considérait comme « le génie le plus phénoménal qu’ait connu l’histoire de l’humanité ». Adolf Hitler, pour réaliser l’unité européenne dans sa dimension civilisatrice, affronta les ennemis éternels du projet de l’authentique nouvelle Europe, qu’il voyait avec clairvoyance forte de ses composantes. De même Léon Degrelle comprit-il que l’unique salut pour le futur des Européens était d’être portée par les ailes puissantes d’un idéal social inébranlable, patriotique aux dimensions européennes et de portée religieuse au point de vue spirituel.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>S</strong>i les peuples européens donnent l’apparence de faiblesse et de désagrégation, toujours est restée présente dans leur esprit, au plus profond de leur être communautaire et ancestral à travers les siècles, la vitalité de leur civilisation, mise en évidence par les signes extérieurs de l’art et de la science ainsi que par les caractéristiques de leur identité, la conscience intime et spirituelle d’appartenir à une grande famille, pleinement légitimée par leur origine et leur vie.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>L</strong>a décomposition de l’Europe en micro-parcelles était un symptôme de décadence pour un Degrelle qui pensait que pour jouer un grand rôle dans l’Histoire, pour répandre une grande civilisation, il faut disposer d’un centre puissant et pur où la cohésion des objectifs serait un stimulant pour la réalisation d’entreprises collectives ordonnées. Il n’hésitait pas à reconnaître que les langues régionales, les patois locaux étaient charmants et parfaitement respectables, mais si nous voulons un esprit européen, nous devons voir un peu plus loin, surtout si nous voulons appartenir à la culture universelle.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/00/2588286813.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5980969" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/00/327891318.jpg" alt="LD 1948 Majalimar.jpg" width="224" height="366" /></a>I</strong>l n’hésitait pas à reconnaître que ce qui sauva l’Europe, ce fut la Renaissance, c’est-à-dire le retour aux racines culturelles de la Grèce et de Rome, ferments civilisateurs ainsi que l’illustrèrent les multiples « siècles d’or ». Mais il reste à achever l’unité politique de l’Europe, sans le fardeau des spéculateurs et des marchands qui restent collés à la puanteur de leurs incessantes rapines lucratives.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>A</strong>ujourd’hui que nous commémorons le XXVe anniversaire de la disparition de Léon Degrelle, souvenons-nous qu’il nous laissa l’impérissable mot d’ordre de l’ « Europe Réelle » : en son souvenir, nous nous devons de le redynamiser ; en son honneur, unissons-nous à son vœu le plus cher et reprenons l’impérissable exclamation : « Vive l’Europe ! »</span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000080;"><em><strong>25 ans sans Léon Degrelle</strong></em></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>Ramon Bau</strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>C</strong>’est un triste 31 mars de 1994 que Léon Degrelle succomba dans un hôpital de Malaga, voilà déjà 25 ans.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>J’</strong>ai connu Léon Degrelle à CEDADE, lorsqu’il décida de prendre encore plus de risques –tellement plus– et de tenir de nombreux meetings, dont certains dans les locaux du CEDADE, d’autres dans des endroits publics, aussi bien à Barcelone en 1979, 1980 et 1981 qu’à Madrid en 1987, 1988 et 1989 à l’occasion du 30 janvier, anniversaire de la révolution nationale-socialiste.</span></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/01/1610123327.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5980973" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/01/1639833913.jpg" alt="Madrid Cedade 1-vert.jpg" width="421" height="621" /></a></p></blockquote><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>C</strong>’est mon épouse qui présenta Léon Degrelle à la réunion publique de Barcelone. Nous avons également édité le livre <em>Mémoires d’un Fasciste</em> aux Editions Bausp-Wotan et j’étais avec lui dans notre local lorsqu’il le dédicaça aux personnes présentes.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>C</strong>e qui m’impressionna le plus chez Léon Degrelle, ce ne fut pas les extraordinaires aventures de l’avant-guerre, lorsqu’il eût pu prendre le pouvoir légalement en Belgique avec Rex, ni celles de la guerre en Russie, si bien décrites dans son livre <em>La Campagne de Russie</em>. Non. Ce fut son courage après la guerre, au cours de son exil, condamné à mort en Belgique, persécuté par des agents israélites qui s’efforçaient de l’enlever et de le livrer à la Belgique ou à Jérusalem. Et alors que Franco était mort et qu’il ne bénéficiait plus de la protection d’un régime plus ou moins favorable, c’est ce moment qu’il choisit pour participer à des réunions publiques et pour éditer davantage encore de livres, sans rien céder au point de vue des idées, du style ou du message.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/00/1774391195.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5980977" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/00/3384761047.jpg" alt="LD Iberico CEDADE.jpg" width="378" height="508" /></a><strong>P</strong>our Degrelle lui-même, ce qui fut le plus difficile et demanda le plus de courage, ce ne fut pas la guerre, mais la lutte dans la défaite, à partir de 1946, lorsqu’il fallut se battre contre tout et tous, sans personne à ses côtés. Il appelait cela « la génération d’après la défaite ».</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>I</strong>l me disait qu’il admirait la lutte constante de CEDADE car si un soldat désertait au front, il pouvait être fusillé, alors qu’aujourd’hui on peut déserter et vivre bien mieux. Comme il avait raison ! Combien ont déserté des idées nationales-socialistes en temps de paix, sans risquer de jugement pour trahison, mais au contraire vivre plus tranquillement avec mille excuses…</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>S</strong>ans aucun doute, ce sont Rudolf Hess et lui-même qui furent les principaux représentants de cette résistance absolue, sans espérance, contre tout, mais sans être seuls. Et nous n’en avons pas de meilleur exemple que nos camarades parmi les plus humbles mais qui ne reculèrent pas devant le sacrifice, comme Friedrich Kuhfuss. Ils ne doivent pas être intellectuels ou électoralistes ceux qui nous donnent l’exemple du courage et du sacrifice ultime.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>L</strong>éon Degrelle était une personne sensible, pas seulement un soldat, mais un poète à qui il advint d’être soldat.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/01/3863618281.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5980982" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/01/1857539560.2.jpg" alt="LD Lora del Rio 1954a.jpg" width="514" height="388" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>U</strong>n homme qui écrivait très bien. Ses livres qui me plaisent le plus ne parlent pas directement de politique, mais de cosmologie, comme <em>Les Âmes qui brülent</em>, <em>Mon Chemin de Saint-Jacques</em> ou <em>Mes Aventures au Mexique</em>.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>D</strong>egrelle donna l’exemple des vertus nécessaires dans le combat actuel mais aussi dans la vie de tous les jours. Nous ne sommes plus en 1930 : tout notre environnement a changé, mais en ce qui concerne les vertus et les hommes, nous sommes toujours de même nature.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>C</strong>es exemples peuvent nous servir pour :</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>1.</strong> <strong>E</strong>viter l’infection de la modernité. Inconsciemment, nous sommes tous soumis au bombardement massif de la propagande de l’ennemi, propagande non seulement « politique », mais surtout ontologique, inoculant de mauvaises habitudes, le laisser-aller, l’égoïsme, l’individualisme, le matérialisme.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Une vie d’honneur pousse à renoncer aux avantages, à relativiser le travail, à dresser l’opinion contre soi, sans rien à gagner.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>2.</strong> <strong>S</strong>avoir supporter le manque de succès et la solitude, sans déprimer ni s’isoler. De . nombreux camarades ont succombé au « il n’y a rien à faire » (ou à des « il faut récolter des voix même au détriment des idées ») et ainsi justifier un isolement égoïste, une espèce de tour d’ivoire personnelle.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>3. D</strong>es loisirs apportant la joie et un humour sans vulgarité, face au mauvais goût, aux concerts-beuveries, aux loisirs du Système que même beaucoup de nos camarades partagent. Léon Degrelle n’aima jamais les fêtes de rock, l’esthétique du tatouage, etc.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>4. N</strong>e pas se rendre : face à l’utilitarisme, à la tentation de transiger sur les idées pour obtenir des voix ou des adhésions, à l’utilisation du mot même « démocratie » pour ne pas être impopulaires… Au cours de ses discours, jamais Léon Degrelle ne se cacha d’être national-socialiste et ignora toujours superbement le politiquement correct.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>5. C</strong>atholique et SS : éliminer les haines religieuses, les marottes antichrétiennes ou antipaïennes. Degrelle fut un exemple de ce qu’au sein de la SS, on pouvait être un catholique fervent. Son livre <em>Les Âmes qui brûlent</em> est un exemple de spiritualité et d’amour, plutôt que de haine et de vengeance.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/01/1821710628.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5980989" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/01/863084241.jpeg" alt="Mexico.jpeg" width="268" height="498" /></a>J</strong>e me souviens de son sourire, toujours aimable : même dans les situations les plus dangereuses, jamais il ne montra de lâcheté ; il ne plastronnait pas non plus, i
Le Dernier Carréhttp://lederniercarre.hautetfort.com/about.htmlIn memoriam Jordi Motatag:lederniercarre.hautetfort.com,2017-02-04:59070812017-02-04T15:22:00+01:002017-02-04T15:22:00+01:00 Nous avons appris le décès de notre ami Jordi Mota, emporté par la...
<p> </p><p><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Nous avons appris le décès de notre ami Jordi Mota, emporté par la maladie quelques jours avant la fête de Noël 2016.</span></strong></p><p> </p><p><img src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/02/1218629100.JPG" id="media-5559970" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>A</strong>nimateur infatigable du Cercle Wagner de Barcelone (<em>Associacio Wagneriana</em>) depuis plus de vingt-cinq ans, il en avait fait, par ses innombrables publications (dont le quadrimestriel <em>Wagneriana</em>), un centre de référence incontournable pour la documentation wagnérienne dans tous les domaines : biographies, critiques, exégèses, mises en scène, mais aussi un centre de documentation phénoménal sur les innombrables influences du génial compositeur dans tous les arts plastiques (peinture, gravure, sculpture, vitrail,…) et décoratifs (philatélie, mobilier, ustensiles divers,…) ainsi qu’en témoigne le volumineux ouvrage qu’il publia en 1995, avec son épouse Maria Infiesta, <em>Das Werk Richard Wagners im Spiegel der Kunst.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>E</strong>n 1967, il compta, à 20 ans, parmi les fondateurs, à Barcelone, du <em>Cercle espagnol des amis de l’Europe</em> (CEDADE) dont il sera le président de 1970 à 1978. Rapidement devenu le centre européen par excellence de réhabilitation de la réalité historique du Troisième Reich et de sa vision du monde, le CEDADE, outre ses activités militantes, ses conférences politiques et culturelles et ses camps de formation politique et sportive, publia de nombreuses revues et ouvrages historiques aussi bien en espagnol qu’en français et en allemand.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/01/2644598141.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5559976" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/01/2555904641.jpg" alt="2. Jordi CEDADE.jpg" width="345" height="291" /></a><span style="color: #000000;">E</span></strong><span style="color: #000000;">stimant que la fonction de président devait être assumée par un jeune de moins de trente ans, Jordi Mota démissionna tout en continuant d’animer la vie du CEDADE (on se souviendra des actions spectaculaires en faveur de la libération de Rudolf Hess, « le plus vieux prisonnier politique du monde ») jusqu’en 1989, année du centenaire d’Adolf Hitler, célébré par le Cercle à travers toute l’Espagne.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>C</strong>’est au cours de ces années de militantisme dévoué à l’idéal solaire européen qu’il fit la connaissance déterminante de Léon Degrelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>L</strong>e dernier Commandeur de la Division <em>Wallonie</em> trouva au CEDADE un formidable réservoir de jeunes avides de se former, en même temps que de précieux collaborateurs pour la propagation de son idéal et la défense de son honneur.</span></p><p><span style="color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/01/104136922.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5559978" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/01/1640824041.jpg" alt="3-horz.jpg" width="652" height="362" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>L</strong>éon Degrelle prononça de multiples conférences dans les locaux du CEDADE aussi bien à Barcelone qu’à Madrid (au siège duquel fut d’ailleurs organisée la cérémonie de remise de son buste en 1990) et accorda à sa revue nombre d’interviews.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>À</strong> l’occasion du scandale du « lion ibérique », cette antiquité celtibère (3e siècle av. J.-C.) du patrimoine historique espagnol dont Léon Degrelle – son légitime propriétaire – fut accusé d’organiser la vente illégale, le CEDADE publia un dossier de défense des plus éloquents.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/01/1436838206.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5559984" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/01/1825737902.jpg" alt="5-horz.jpg" width="666" height="485" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>P</strong>our répondre au souhait de Léon Degrelle de voir diffusée le plus rapidement possible sa réaction au scandaleux procès politique intenté en 1980 au Légionnaire Jean-Robert Debbaudt, directeur des Editions de l’Europe réelle, et à la militante rexiste Adrienne Tart, éditeur responsable de sa <em>Lettre au Pape à propos d’Auschwitz</em>, Jordi Mota eut l’idée, en considérant la parfaite lisibilité de l’écriture de l’auteur, de proposer l’édition en fac-simile de <em>Folie de la répression belge</em>. Non seulement on évitait la dactylographie et les épreuves à corriger par des militants ne maniant pas ou peu le français, mais l’originalité même de l’ouvrage le transformait immédiatement en insigne objet de collection !</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/00/3523497053.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5559999" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/00/1747410067.jpg" alt="7-horz.jpg" width="629" height="299" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>P</strong>armi les innombrables publications de Jordi Mota (une cinquantaine de livres et plus d’un millier d’articles !), nous sélectionnerons, outre l’ouvrage de référence documentant l’influence wagnérienne dans les arts déjà cité, les ouvrages suivants :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/4245657059.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5560006" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/2189799600.jpg" alt="9. Livres.jpg" width="307" height="437" /></a><span style="color: #000000;">#E</span></strong><span style="color: #000000;">n espagnol :</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">- <em>La Femme nationale-socialiste<br /></em></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">- <em>Hitler stratège<br /></em></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">- <em>Bibliographie de la propagande en espagnol du IIIe Reich (revues, livres, affiches, culture, tourisme, discours…)<br /></em></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">- <em>Il y eut un socialisme européen</em><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">- <em>Les Interprétations de Wagner</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>A</strong>vec son épouse Maria Infiesta :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">- <em>Dictionnaire de l’Opéra</em><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">- <em>Peintres wagnériens</em> (en catalan)</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>#E</strong>n français (avec son épouse Maria Infiesta) :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">- <em>Richard Wagner et la littérature espagnole</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>#E</strong>n anglais (avec son épouse Maria Infiesta) :</span></p><p style="text-align: justify;"><span lang="en-US" style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">- <em>100 years of Wagner in Catalonia</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>I</strong>nutile de préciser que son activité militante incessante, courageuse et désintéressée lui valut quelques arrestations et autant d’incarcérations.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>S</strong>on engagement wagnérien fut tout logiquement de même nature puisqu’il ne s’agissait pas seulement de musique, mais d’une conception du monde et d’un art de vivre qui devait trouver son apogée radieuse en plein XXe siècle. Sa vie entière se modela donc selon l’idéal wagnérien et ses actuations naturelles, la générosité de la compassion, l’amour des animaux ou le végétarisme.</span> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/02/3618504347.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5560011" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/02/3909954246.jpg" alt="10. Jordi prison.jpg" width="340" height="469" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>A</strong>ussi ne pouvait-il supporter l’évidente et criminelle volonté des maisons d’opéra actuelles (au premier rang desquelles Bayreuth elle-même !) de défigurer les opéras du génie de l’œuvre d’art totale pour en polluer l’esthétique et en dénaturer le sens. Il n’assistait plus qu’à de rares représentations qu’il savait respectueuses des didascalies du compositeur, telles celles de l’opéra de Budapest ou du festival de Wels. Ou il organisait lui-même des représentations idéales, comme cette mémorable et grandiose projection de <em>Parsifal</em> (production historique d’Otto Schenk et Günther Schneider-Siemssen pour le Met, 1993) dans les grottes de Montserrat le 27 septembre 2002, avec le soutien des autorités civiles et religieuses et le concours de wagnériens de toute l’Espagne : il réalisait ainsi le vœu de l’association Wagner de Barcelone qui, en 1935, avait nourri le projet de représenter le <em>Festival scénique sacré</em> sur les lieux mêmes ayant inspiré le compositeur. La guerre civile avait empêché la réalisation du projet, mais la visite de Winifred Wagner à Montserrat en 1955 et la publication dans les années 90 de plusieurs ouvrages scientifiques accréditant Montserrat comme le berceau du Graal éveillèrent chez Jordi Mota la volonté d’ancrer enfin le mythe wagnérien dans la réalité des « montagnes septentrionales de l’Espagne des Wisigoths » (c'est ainsi que Richard Wagner désigne Monsalvat-Montserrat, le mont sacré de Catalogne).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>S</strong>es manifestations récurrentes contre les mises en scène irrespectueuses des drames de Richard Wagner lui valurent les dénonciations judiciaires et la rancune définitive de l’opéra de Barcelone. Récemment encore, à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Wagner en 2013 et des expositions qu’il prévoyait, le <em>Liceu</em> renonça à utiliser ses richissimes collections lorsqu’il s’avisa de l’identité de leur propriétaire…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>J</strong>ordi Mota était né le 28 août 1946. Il épousa Maria Infiesta Monterde le 26 janvier 1980. Il fut pour tous ses amis un modèle d’intelligence et d’humour, de culture et d’expérience, de conviction et de fidélité. Il nous a quittés le 19 décembre 2016.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/00/1231045969.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5560019" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/00/2238272529.JPG" alt="11. Jordi Montségur.JPG" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p>