Last posts on cannibalisme2024-03-29T15:45:52+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/cannibalisme/atom.xmlLe Photonhttp://lephoton.hautetfort.com/about.htmlC'était le 2 septembre...tag:lephoton.hautetfort.com,2023-09-02:17795092023-09-02T21:20:00+02:002023-09-02T21:20:00+02:00 459. Près d'Alep (Syrie), mort de saint Siméon le Stylite, à l'âge de 67...
<p>459.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/02/3093549533.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2677983" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/02/4072918381.jpg" alt="Saint Siméon le Stylite.jpg" /></a>Près d'Alep (Syrie), mort de saint Siméon le Stylite, à l'âge de 67 ans. Il avait passé les trente-six dernières années de sa vie au sommet d'une colonne haute de 18 mètres, dans l'enceinte de laquelle les femmes n'avaient pas le droit de pénétrer.</p><p> </p><p> </p><p><br />1561.<br />L'Inquisiteur général Valdès publie à Madrid un édit pour servir de règle de procédure dans les procès de l'Inquisition. Cet écrit, composé de 81 articles, précise la façon dont il faut torturer les suspects.</p><p>1675.<br />Au château du Tymeur en Poullaouën, Sébastien Le Balp, chef de la révolte paysanne bretonne des Bonnets rouges, est assassiné par le marquis Claude de Montgaillard, qu'il avait espéré rallier à sa cause. La révolte du papier timbré avait commencé à Pleyben et s'était vite étendue aux Montagnes Noires. Une répression effroyable s'ensuivra contre les 6000 Bonnets rouges, dont le cri de ralliement était "Torr he benn !" ("Casse-lui la tête !").</p><p>1792.<br />Début des "massacres de septembre". À Paris, rue du Roi-de-Sicile, assassinat de la princesse de Lamballe. Après l'avoir assommée et décapitée, ses meurtriers brandissent sa tête au bout d'une pique. Puis ils lui arrachent le cœur et vont le manger dans un restaurant du Palais-Royal. À la prison de l'Abbaye et dans le jardin du couvent des Carmes, commence une série d'exécutions sommaires visant les "complices des rois étrangers, des émigrés et des aristocrates". Les corps égorgés, éventrés et mutilés sont jetés dans des puits ou des fosses communes. En cinq jours, le carnage fera 1 400 morts.</p><p>1846.<br />Naissance à Paris de l'écrivain, poète et homme politique français Paul Déroulède. Engagé volontaire en 1870, ses poèmes patriotiques (<em>Chants du solda</em>t, 1872) connurent un grand succès populaire. En 1880, sa pièce de théâtre <em>La Moabite</em> fut interdite à la demande des autorités ecclésiastiques. Deux ans plus tard, il fonda la Ligue des patriotes, qui n'hésita pas à s'allier à la gauche contre Jules Ferry.</p><p>1937.<br />Mort à Genève du pédagogue français Pierre de Coubertin, rénovateur des Jeux olympiques. Son cœur fut transporté à Olympie.</p><p>1957.<br />Mort au sanatorium de Vence (Alpes-Maritimes) de l'écrivain français Albert Paraz. Auteur de <em>Bitru ou les vertus capitales</em> (1936) et grand ami de Céline, il fut admiré par Marcel Aymé, Blaise Cendrars et Henry Miller.</p><p>1964.<br />Le Congrès des États-Unis adopte une résolution reconnaissant la découverte de l'Amérique par le Viking islandais Leif Erikson, dit "Éric le Rouge". Le président Johnson proclame que le "Leif Erikson Day" sera commémoré tous les ans à la date du 9 octobre.</p><p>1973.<br />Mort à Bournemouth de l'écrivain, philologue et essayiste anglais John Ronald Reuel Tolkien, dont les livres les plus connus, <em>Le Hobbit</em> (1937) et <em>Le Seigneur des anneaux</em> (1954-1955), ont enchanté plusieurs générations.</p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlDisparuestag:www.bla-bla-blog.com,2022-06-12:63854712022-06-12T00:04:00+02:002022-06-12T00:04:00+02:00 Ne nous y trompons pas : derrière son pitch, qui s’inspire d’un...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/1031631763.jpg" id="media-6362586" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ne nous y trompons pas : derrière son pitch, qui s’inspire d’un fait divers authentique – <a href="https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/3253863-20220316-yellowjackets-vraie-histoire-inspire-serie-accents-cannibales" target="_blank" rel="noopener">le crash d’un avion dans la Cordillère des Andes dans les années 70 et la survie des passagers pendant plusieurs mois</a> – la série <a href="https://www.sho.com/yellowjackets" target="_blank" rel="noopener"><em>Yellowjackets </em></a>choisit de proposer une fiction complexe mêlant récit survivaliste, thriller, horreur, romance, réflexion féministe et drame adolescent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous sommes en 1996. Une équipe de footballeuses américaines se rend en avion pour le match le plus important de leur saison. Hélas, le drame arrive : l’avion s’écrase dans une région reculée, laissant les survivants et surtout survivantes – il n’y a que deux garçons, dont le coach – désœuvrés et obligés de survivre. 25 ans, plus tard, quatre rescapées doivent faire face à leur passé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Parmi ces adultes survivantes, il y a Shauna (Melanie Lynskey), la mère de famille ordinaire, mariée et mère d’une adolescente indispensable, Taissa (Tawny Cypress), la femme politique promise aux plus hautes fonctions grâce à une pugnacité sans limite, Natalie (Juliette Lewis), paumée et abonnée aux drogues et aux alcools et enfin Mysty, la plus mystérieuse. Christina Ricci joue avec un talent et une gourmandise certaine cette infirmière inquiétante. Nos quatre survivantes sont contactées par une journaliste pour avoir le récit de leur histoire. Le passé les rattrape et les oblige à renouer contact pour se liguer. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Des actrices aux traits physiques ressemblants</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Faire un simple récit de survivantes durant les années 90 – l’occasion d’un peu de régression nostalgique – avait finalement peu d’intérêt. <em>Yellowjackets </em>(les fameuses tenues jaunes des footballeuses) propose un aller-retour spatio-temporel entre 1996 et 2021. Les rêves, les projets et même les caractères des protagonistes (que l’on pense à la formidable Misty, fille coincée à l’adolescence, s’avérant une femme fatale des plus redoutables) sont mises à l’épreuve d’un drame sans pareil.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour servir l’histoire, les créateurs de la série ont réussi à trouver des actrices aux traits physiques ressemblants. Sophie Nélisse s’avère complètement convaincante dans la peau de Shauna adolescente, Melanie Lynskey prenant le rôle de la même Shauna, cette fois adulte. <em>Yellowjackets</em>, au-delà du récit d’aventure, propose d’interroger l’âge adulte, le temps perdu, les trahisons et aussi le rôle des femmes. La série ne passe pas à côté de faiblesses, notamment lorsqu’elle se fait teen drama, mais pour le reste elle assume tout : y compris ses sauts dans le mystère "à la <em>Lost</em>", son caractère thriller et policier, tout comme ses influences du côté de <em>Desperate Housewives</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette saison 1, succès outre-Atlantique, ne devrait être que le début d’une saga qui s’annonce déjà passionnante si l'on pense au dernier épisode plein de questions.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Yellowjackets</em>, série fantastique et thriller américaine de Ashley Lyle et Bart Nickerson,<br />avec Sophie Nélisse, Melanie Lynskey, Jasmin Savoy Brown, Tawny Cypress,<br />Sammi Hanratty, Christina Ricci, Sophie Tha</span><span style="font-size: 10pt;">tcher et Juliette Lewis, saison 1, 2021</span><span style="font-size: 10pt;"><br /></span><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.sho.com/yellowjackets" target="_blank" rel="noopener">https://www.sho.com/yellowjackets</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.canalplus.com/series/yellowjackets/h/18138310_50001" target="_blank" rel="noopener">https://www.canalplus.com/series/yellowjackets/h/18138310_50001</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : "<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/04/23/maid-serie-6378203.html" target="_blank" rel="noopener">Dans la dèche"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/nt072CQk-FU" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlSolution du cannibalismetag:fanzine.hautetfort.com,2019-11-15:61881252019-11-15T13:25:00+01:002019-11-15T13:25:00+01:00 Caricature par WANER (à lire aussi dans "Siné-Mensuel" )
<p>Caricature par WANER (à lire aussi dans <em>"Siné-Mensuel"</em>)</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6053040" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/01/481722695.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,cannibalisme,pauvreté,richesse,dessin,presse,satirique,waner,siné-mensuel" /></p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlL'HORREUR EST HUMAINEtag:lantidote.hautetfort.com,2016-06-26:58190302016-06-26T09:00:00+02:002016-06-26T09:00:00+02:00 CANNIBALISME DANS LE JOURNAL DES VOYAGES I) LE CRU ET 2) LE CUIT ...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">CANNIBALISME DANS LE <span style="text-decoration: underline;">JOURNAL DES VOYAGES</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">I) LE CRU ET 2) LE CUIT </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Pour célébrer les sciences soi-disant "humaines" en général, et en hommage <img id="media-5402958" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/3471631396.jpg" alt="LEVI STRAUSS CRU ET CUIT.jpg" />pieux à leur pape Claude Lévi-Strauss en particulier.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">« Les bien-portants ne savent pas leur santé, seuls les malades savent ce qu'elle signifie. »</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">Thomas Carlyle (1795-1881).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">"Non seulement la littérature, mais chaque forme d'expression, de savoir et de travail s'est parée de commentaires et de critiques ; l'impulsion créatrice, étouffée par la spéculation "métaphysique", est à bout de souffle. « Jamais, depuis le commencement des Temps, il n'y eut (...) une société aussi intensément consciente d'elle-même. » Chaque chose est « décortiquée » - « anatomiquement étudiée, à tel point qu'elle pourrait être médicalement assistée »."</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">Thomas Carlyle («»), cité par Christopher Lasch ("") dans <span style="text-decoration: underline;">Le Seul et vrai paradis</span>, p.280.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Mais aujourd'hui, l'arrogance des "spécialistes" des sciences soi-disant "humaines" est sans limite, et leur "autorité" jamais remise en question.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 24pt;">***************************</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">1- Le Cru.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5402557" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/01/1206375724.jpg" alt="C 42 1878 04 28 EN AUSTRALIE.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">En Australie, un chargement de "pièces anatomiques" (en général destinées à la dissection ou au formol) découvert par les aborigènes après le naufrage d'un navire, dont les marins restent pour le moins "pensifs". </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5402559" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/1575531548.jpg" alt="C 47 1878 06 02 LE CHOIX DU CHEF.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">En Afrique, le chef et ses seconds découpent "in vivo" leur morceau préféré.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5402560" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/02/1365139190.jpg" alt="C 68 1878 10 27 NLLE CALEDONIE.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">En Nouvelle-Calédonie.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><span style="font-size: 24pt;">*************************</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">2 - Le Cuit.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5402561" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/1975993849.jpg" alt="C 135 1880 02 01 DE CAYENNE AUX ANDES.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">Entre Cayenne et les Andes.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5402562" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/01/1590987863.jpg" alt="C 168 1880 09 26 ÎLES FIDJI.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">Aux îles Fidji.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5402563" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/3136569979.jpg" alt="C 1893 04 30 CONGO OUBANGUI.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">En Afrique, chez les Bonjos, quelque part entre l'Oubangui et le Congo.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">« Aussi allons-nous voir ce qui bout dans ces marmites, pour nous rendre compte de ce qui nous est réservé. Horreur ! ce sont des débris humains : là un quartier, là un pied et ici, une tête dont les yeux vitreux et blancs sont tout ouverts et l'écume mousseuse se prend par flocons dans la chevelure laineuse ! Non, décidément, nous ne mangerons pas de cette cuisine-là. Cependant on semble y avoir apporté tous ses soins, et associés à cette chair se trouvent différents légumes mélangés dont nous voyons encore les épluchures : patates et aubergines. Ah ! l'horrible cuisine ! »</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">Jean Dybowski, <span style="text-decoration: underline;">Journal des voyages</span>, n°825, 30 avril 1893.</span></p>
Alexandre Cauchoishttp://jevisauhavre.hautetfort.com/about.htmlLe cannibalisme mis en scène au Havretag:jevisauhavre.hautetfort.com,2015-04-20:56073132015-04-20T20:57:00+02:002015-04-20T20:57:00+02:00 JeVisAuHavre.fr - Chorégraphie - Réagissez ici . Le Phare, Centre...
<p><a href="http://www.jevisauhavre.fr" target="_self">JeVisAuHavre.fr</a> - Chorégraphie - <a href="http://jevisauhavre.hautetfort.com/archive/2015/04/20/le-cannibalisme-mis-en-scene-au-havre-5607313.html#comments" target="_self">Réagissez ici</a>.</p><hr /><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #00ccff;">Le Phare, Centre national de Chorégraphie du Havre, reçoit David Wampach, jeudi 23 avril à 19h00, pour une "Fabrique" autour du cannibalisme. Déconseillé aux moins de 16 ans !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><img id="media-5012731" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/01/01/1437226028.jpg" alt="c43fecbe-58b7-430b-91ac-c823f29e6008 (1).jpg" />Avec URGE, David Wampach poursuit son exploration des états de transe, en abordant le thème du cannibalisme ; état limite, riche d'histoires et marqué par l'interdit. Quelles traces profondes de cette pratique retrouve-t-on dans nos sociétés ? Comment les corps, les pulsions, les gestes rejouent-ils, dans notre quotidien, ces actions ancestrales, concrètes ou symboliques, culinaires ou politiques, nécessaires ou simplement cruelles ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Chercher à accroître sa force en s'appropriant le corps de l'autres. S'identifier à travers le processus de cannibalisme, dans lequel le principe de cruauté est capital. Incorporer. Se manger du regard... Au travers d’extraits, d’échanges, d’images et de mots, de mouvements et d’imaginaire, David Wampach vous emmène au plus près de son processus de composition et répondra à vos curiosités de spectateurs !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Jeudi 23 avril 2015 - 19h00 au Phare - Entrée libre - un apéritif vous est offert. Informations et inscription auprès du Phare au 02 35 26 23 00.</span></p>
GregDamonhttp://gregoiredamon.hautetfort.com/about.htmlSiestetag:gregoiredamon.hautetfort.com,2013-09-10:51424692013-09-10T08:00:00+02:002013-09-10T08:00:00+02:00 le plus bizarre dans ce rêve n'est pas le fait que tu...
<p style="text-align: center;"> <a style="text-align: center;" href="http://gregoiredamon.hautetfort.com/media/02/00/4158436306.jpg" target="_blank"><img id="media-4244249" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gregoiredamon.hautetfort.com/media/02/00/227172343.jpg" alt="ossuaire.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">le plus bizarre dans ce rêve</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">n'est pas le fait que tu me forçais à bouffer de la chair humaine</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">ni le fait</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">que malgré la vue sur les chiens policiers</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">tu ne cessais de répéter</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">que tout allait pour le mieux</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><em>pas de problème</em> que tu disais</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><em>le type était un clandestin </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><em>pas de famille</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><em>au pire on pourra toujours dire que c'était un programme du ministère de l'intégration</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">moi </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">je ne voyais pas trop comment tu envisageais de t'en sortir</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">ni ce que foutait ce mec à gueule de rock star avec tes organes génitaux</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">la décharge donnait sur un étang à moitié desséché </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">et nous</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">(nous trois plus la tête et le tronc du cadavre)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">étions au-dessus du vide</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">à huit ou dix mètres de hauteur </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">sur un des trois piliers en béton armé</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">seuls restes d'un pont qui avait un jour mené quelque part</span></p><div><span style="font-size: large;">(et la question de savoir comment on y était montés</span></div><div><span style="font-size: large;">n'était pas la plus flippante à ce moment précis)</span></div><div> </div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">en bas des déchets organiques des bouteilles huileuses du plastique un reste de mayonnaise un bras de mannequin en cire le reste de la caisse du chat et les manuels de sexologie planqués derrière le rayon philo TOUT DANS LA MÊME POUBELLE À CIEL OUVERT</span></p><p><span style="text-align: justify; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify; font-size: large;">le plus bizarre </span><span style="font-size: large;">était que </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">les flics qui fourrageaient dedans n'avaient pas l'air dégoûté </span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: large;">aucun d'eux ne portaient de gants</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">ils faisaient même un signe de tête au passage</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">et toi</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">toujours avec le même oeil allumé :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><em>c'est le moment de vivre une vraie aventure marin d'eau douce</em></span></p><p><span style="font-size: large;">non</span></p><p><span style="font-size: large;">c'est le moment où j'aurais aimé m'intéresser aux piafs</span></p><p><span style="font-size: large;">et à la couleur du crépuscule</span></p><p><span style="font-size: large;">comme les bon vieux poètes de ce temps-là</span></p><p><span style="font-size: large;">qu'est-ce qui m'a pris nom de dieu</span></p><p><span style="font-size: large;">de m'intéresser aux questions sociales</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">et ensuite</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">tes soupirs les glapissements de la rock star sont montés d'un cran</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">et ensuite</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">rien</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">...mais le fait que je me sois réveillé et que ce que je vois depuis soit <em>la </em>réalité </span></p><p><span style="font-size: large;">je continue de trouver ça un peu suspect...</span></p><p><span style="font-size: large;"><br /></span></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlCormac McCarthy : La Routetag:corboland78.hautetfort.com,2008-05-09:16094992008-05-09T09:02:26+02:002008-05-09T09:02:26+02:00 Attention chef d’œuvre ! Je ne vais pas tourner autour du pot et il...
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'"><img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/00/134601903.jpg" alt="398879014.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1006578" />Attention chef d’œuvre ! Je ne vais pas tourner autour du pot et il ne s’agit pas ici de hurler en cœur avec les loups mais je dois convenir avec les critiques professionnels que le nouveau roman de Cormac McCarthy <i>La Route</i> est réellement exceptionnel. L’histoire est assez simple, le monde a été ravagé par une explosion nucléaire, du moins on le suppose car ce n’est jamais expliqué, un homme et son fils dont les noms ne sont jamais cités traversent un pays jamais nommé non plus en direction du sud poussant le Caddie contenant leurs maigres affaires, comme Sisyphe son rocher, vers la mer, où le père espère trouver le salut. Le froid s’est abattu sur le pays dévasté et nulle vie ne subsiste, leur errance les amène à croiser des cadavres et à se cacher des « méchants », ces bandes de survivants qui pour subsister se livrent au cannibalisme. Pour eux les « gentils » la vie ne tient qu’à un fil quand la chance leur permet de trouver une boîte de conserve abandonnée au fond du placard d’une maison pillée. On peut dire que le décor évoque Mad Max mais ce serait trivial, ou encore une pièce de Beckett mais ce serait trop intello. McCarthy fait beaucoup plus fort, par de courtes phrases et des dialogues réduits à leur strict minimum entre le père et l’enfant, par des descriptions d’une ligne épurées de tout pathos « Ce que le petit venait de voir c’était un nourrisson carbonisé décapité et éviscéré en train de noircir sur la broche » l’auteur réussi à instaurer la peur et pire encore, l’angoisse, car même si nos deux rescapés, dans l’immédiat, échappent aux embûches mortelles qui les attendent à chaque tournant du chemin, quel peut-être leur avenir dans ce monde mort ? Au début de la lecture de ce bouquin l’écriture semble d’une simplicité presque pauvre mais bien vite le rythme et la charge émotionnelle véhiculée donnent un souffle exceptionnel au texte. Dans ce monde qui n’est plus, le Bien et le Mal n’ont plus les mêmes définitions, l’homme devra tuer pour vivre et seule la voix de l’enfant saura parfois retenir l’inhumanité qui commence à le gangréner. Je n’aborde pas la fin du roman car vous allez, vous devez lire ce livre.</span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'">« Ce n’est qu’un rêve. J’ai très peur. Je sais. Le petit détournait la tête. L’homme le tenait contre lui. Ecoute-moi, dit-il. Quoi ? Quand tu rêveras d’un monde qui n’a jamais existé ou d’un monde qui n’existera jamais et qu’après tu te sentiras de nouveau heureux, alors c’est que tu auras renoncé. Comprends-tu ? Et tu ne peux pas renoncer. Je ne te le permettrai pas. »</span></p> <span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'"><marquee>Cormac McCarthy<span> </span> <i>La Route</i> <span> </span> Edition de l’Olivier</marquee><span> </span></span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'"> </span></p>
S.http://lesvoilesdesalome.hautetfort.com/about.htmlLe sacrifice de Jean-Baptistetag:lesvoilesdesalome.hautetfort.com,2006-10-30:4331332006-10-30T22:00:00+01:002006-10-30T22:00:00+01:00 « Voici la loi du sacrifice d'expiation. C'est dans le lieu où l'on égorge...
<p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" lang="FR"><b>« Voici la loi du sacrifice d'expiation. C'est dans le lieu où l'on égorge l'holocauste que sera égorgée devant l'Eternel la victime pour le sacrifice d'expiation : c'est une chose très sainte. Le sacrificateur qui offrira la victime expiatoire la mangera ; elle sera mangée dans un lieu saint, dans le parvis de la tente d'assignation. […] Tout mâle parmi les sacrificateurs en mangera : c'est une chose très sainte. »</b> (<i>Lévitique</i>, 6: 18-22)</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR" lang="FR"><img src="http://lesvoilesdesalome.hautetfort.com/images/medium_totemicmeal.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" alt="medium_totemicmeal.jpg" /></span></div> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" lang="FR">Vêtu de peaux de bêtes, errant solitairement dans le désert où il se nourrissait de miel et de sauterelles, Jean le Baptiste incarne l'animalité d'un ancien testament qui n'est plus, la parole brute d'une toute autre époque que celle qu'annoncera le fils de Dieu. Mais ce sauveur, c'est Jean lui-même qui l'avait montré du doigt, Jean aussi qui le baptisa ; or celui qui nomme, celui qui oignant, baptisant, donne vie, celui aussi qui vint d'abord et en premier, comment ne pas le penser « père » ?</span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" lang="FR">Quoique l'on puisse parfois, selon les textes, considérer Jean comme un presque frère, un cousin de Jésus, lorsqu'à genoux le Baptiste animalisé se fait bouc émissaire sacrifié, il y a lisiblement substitution et passage d'une Loi du Père à une autre : les textes bibliques comportent des traces d'un parricide, d'une castration de la figure paternelle. La décapitation, Freud la considère en effet comme métaphorique d'une castration, la tête coupée s'apparentant au phallus-totem que celui qui décapite s'approprie. Or, lorsque Salomé demande la tête de Jean, c'est au cours d'un banquet et sur un plateau que ce chef lui sera servi, comme si la danseuse avait voulu se délecter d'un met précieux - cannibalisme f</span><span xml:lang="FR" lang="FR">éminin</span> <span xml:lang="FR" lang="FR">en suspens, comme ce grand sabre qui trancha, tranche et tranchera...</span></p>