Last posts on caccomo2024-03-29T06:42:49+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/caccomo/atom.xmllafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlDe Jean-Louis Caccomo sur Mai 68...tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2008-05-13:16059592008-05-13T00:10:00+02:002008-05-13T00:10:00+02:00 Cette brève citation...
<p> Cette brève citation d'un article plus long, et fort intéressant, dont nous donnerons l'intégralité le dimanche 18. Ce sera le troisième article complet sur cette période, après ceux de Patrice de Plunkett et de Cyril de Pins...</p><p> Jean-Louis Caccomo n'est pas tendre avec les tenants et les ex-meneurs de ce mouvement, qui <strong>"devraient faire preuve de plus de modestie",</strong> car <strong>"ils se sont plantés sur toute la ligne dans leur lecture de l’histoire, cautionnant les pires régimes politiques. La plupart était maoïste au moment où Mao précipitait des millions de Chinois dans la famine au nom de la révolution culturelle"......<br /></strong></p><p><strong> ....."Les porte-paroles de cette génération gâtée, non contents d’avoir profité de cette miraculeuse conjonction d’avantages, non contents d’être nés au bon endroit au meilleur moment, terrorisent toujours les âmes, imposent leurs valeurs et leurs références intellectuelles, font régner une police de la pensée inflexible qui ne tolère aucune contradiction.<br /> <br /> Ils sont installés dans les murs de Radio-France où ils professent leur marxisme décalé, débattant doctement de la crise du libéralisme ou de la fin du capitalisme. Ils ont pris les rênes de l’université où ils formatent encore les esprits sans aucune préoccupation de la réalité qui vient pourtant chaque jour démentir ses postulats erronés. Les mouvements lycéens et étudiants font désormais partis des rituels imposés. Et ceux qui ont le malheur de ne pas se conformer à ce format sont immédiatement traités de fascistes ou de réactionnaires. Avec eux, il n’y a pas de demi-mesure ! C'était cela aussi l'esprit de Mai 68.".....</strong></p><p><strong> </strong></p>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlL’écoletag:almozambique.hautetfort.com,2008-03-17:15192202008-03-17T13:38:17+01:002008-03-17T13:38:17+01:00 Tous les trois ans, l’O.C.D.E. procède à une évaluation des...
<a target="_blank" href="http://almozambique.hautetfort.com/media/02/02/1934823616.jpg"><img src="http://almozambique.hautetfort.com/media/02/02/1934823616.jpg" alt="1934823616.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-907552" name="media-907552" /></a> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Tous les trois ans, l’O.C.D.E. procède à une évaluation des performances des systèmes éducatifs des principaux pays développés et des nouveaux pays en émergence [1]. Dans son dernier classement publié en décembre 2007, le recul déjà observé dans les précédentes études est confirmé. Alors qu’il était tabou d’en parler dans les années précédentes, sous peine de passer pour un traitre qui oserait critiquer le meilleur système du monde, le classement de l’O.C.D.E a fait l’objet de commentaires et de débats plus ouverts qui témoignent d’une prise de conscience salutaire. Mais si le malade est enfin conscient de sa maladie, encore faut-il qu’il accepte le remède et surtout, qu’il ne se trompe pas de remède.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Car les faits sont têtus : le niveau des adolescents se détériore dans toutes les matières fondamentales (maîtrise de l’écriture, de la lecture, baisse du niveau en mathématiques et sciences). Or, une grande partie de ces collégiens seront amenés à devenir quelques années plus tard des étudiants. Si les lacunes constatées ne sont pas comblées au lycée, elles conditionneront fortement les choix d’orientation de filières dans le supérieur. Dans certaines filières qui nécessitent une maîtrise indispensable de certains acquis de base, ces lacunes devront alors faire l’objet d’un rattrapage dans le supérieur provoquant un allongement de la durée des études que certains interprètent ensuite comme une élévation du niveau alors qu’elle est une forme d’inflation. Car la planche à diplômes est une forme de planche à billets...</font> <font size="3" face="Times New Roman">Mais cela explique en tout cas la quasi-absence d’étudiants dans les filières scientifiques et techniques compensée par la présence massive d’étudiants étrangers.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman"> </font><font size="3" face="Times New Roman">Si l’O.C.D.E. procède à ce genre d’études comparatives, c’est parce que les économistes ont montré que la croissance économique et le développement ne dépendent ni de la possession de ressources naturelles (le Japon est pauvre en matières premières) ou de la quantité d’argent injecté dans le système (l’Algérie croule sous les pétrodollars accumulés), mais du <strong>capital humain</strong>, c’est-à-dire de la quantité <i>et</i> de la qualité de la population active.</font> <font size="3" face="Times New Roman">En France, l’école est d'abord une affaire politique : les programmes et les carrières des enseignants y sont tenus par des syndicats très puissants qui n’acceptent aucune remise en question de leur monopole. Et c’est sans doute ce caractère éminemment politique qui rend toute réforme impossible. Car pour y changer quelque chose, il faut obtenir le consensus, il faut l’accord de tous les acteurs (parents, enseignants, syndicats…etc. ). Et comme un pareil consensus est aussi improbable qu’introuvable dans un système centralisé, alors on ne touche à rien.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Selon un titre publié dans la presse nationale, <i>« l’école française a échoué à gommer les inégalités sociales</i> » [2]. Voilà qui résume bien le malentendu et toute la dérive de notre système de formation. Car ce simple commentaire est révélateur des présupposés idéologiques qui structurent la conception et les fondements de l’éducation nationale à la française. Car est-ce bien là le premier rôle de l’école ? Le système éducatif a vocation à former au minimum des futurs citoyens respectueux, respectables et responsables et, au mieux, à fournir les compétences multiples et variées dont aura besoin la société dans le futur, notamment en donnant à chaque enfant la possibilité de trouver sa voie et de réaliser ses talents potentiels. <strong>Plutôt que d’égaliser tout le monde en fonction d’un niveau moyen qui serait extérieur à chaque élève, il faut au contraire donner la possibilité à chacun des élèves d’exploiter son propre potentiel et d’atteindre ses propres limites</strong>. C’est déjà un objectif éminemment complexe que l’on ne saurait confier à une organisation centralisée et planifiée sauf si l’on veut transformer les êtres humains en de dociles moutons écervelés.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Il se trouve que la société aura probablement toujours besoin de boulangers, de maçons, d’hôteliers, d’avocats, de coiffeurs, d’écrivains, de scientifiques, de chirurgiens, d’enseignants, d’artistes, de chauffeur de taxis ou de pilotes d’avions et tant d’autres nouveaux métiers qu’il reste à imaginer. Or dans une société où peut s’épanouir et co-exister une telle variété de métiers et de professions, l’inégalité sociale – mais je préfère parler de « diversité », fruit de la liberté - est inévitable. Faut-il alors s’en plaindre ? Non dans la mesure où cette inégalité n’est pas le résultat d’un découpage a priori de la société humaine en castes étanches qui interdirait toute mobilité individuelle et tout espoir d’évolution personnelle.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">A force de s’échiner à gommer l’inégalité sociale en tant que telle, notre système éducatif finit par détruire les compétences et les métiers, en jetant sur le marché du travail une armée de jeunes sans qualification et sans motivation. Au lieu d’être inégaux dans la richesse et la croissance économique, ils seront égaux dans la pénurie et la stagnation, rendus totalement vulnérables et dépendant de la générosité publique.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">[1] Organisation de Coopération et de Développement Economiques</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">[2] le quotidien <i>Libération</i> du 27 août 2007.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Jean-Louis Caccomo</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Perpignan, le 17 mars 2008</font></p> <a rel="nofollow" target="_blank" href="http://caccomo.blogspot.com/"><span style="color: purple"><font size="3" face="Times New Roman">http://caccomo. blogspot. com/</font></span></a> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="color: purple"><font size="3" face="Times New Roman"><a rel="nofollow" target="_blank" href="http://cozop.com/chroniques_en_liberte"><span style="color: purple"><font size="3" face="Times New Roman">http://cozop. com/chroniques_ en_liberte</font></span></a></font></span></p>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlRetraite : l’impassetag:almozambique.hautetfort.com,2007-11-26:13364092007-11-26T16:46:40+01:002007-11-26T16:46:40+01:00 Au-delà du problème spécifique des régimes spéciaux de retraite, c’est la...
<p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Au-delà du problème spécifique des régimes spéciaux de retraite, c’est la question de la réforme du régime général qu’il faudra bien poser un jour dans son ensemble. On ne pourra retarder indéfiniment l’inévitable car la France ne dispose pas d’une potion magique qui aurait échappée à l’ensemble des autres pays industrialisé s, lui permettant de ne pas faire les efforts que les autres ont dû faire. Tous les pays développés ont affronté la question de la pérennité du système de retraite fondé sur le <strong>principe de la répartition</strong>, en réponse aux évolutions lourdes qui affectent les tendances démographiques, notamment l’allongement de la durée de la vie.</font></span></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3"><span style="font-family: Garamond">C</span><span style="font-family: Garamond">es évolutions sont de nature à déstabiliser l’équilibre du système de financement des retraites par répartition qui a été mis en place en 1945 à une époque où l’espérance de vie d’un français plafonnait à 65 ans (précisément l’âge officiel de départ en retraite). L’alignement des régimes spéciaux sur le régime général n’y changera rien, car les régimes spéciaux vont intégrer un régime potentiellement condamné. Il faut avoir le courage d’admettre - et de dire – que l’équilibre du système de répartition est fondé sur « l’espérance de notre mort » dans la mesure où il assure une retraite confortable aux « survivants » de toute une vie active. Pour diverses raisons, ces « survivants » étaient peu nombreux au lendemain de la seconde guerre mondiale.</span></font></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Heureusement, la croissance économique – tant décriée par certains - nous a apporté une amélioration de la qualité de la vie qui s’est traduite notamment par un allongement de la durée de la vie : les « survivants » sont heureusement de plus en plus nombreux. En conséquence, si l’on ne change pas ses paramètres structurels, c’est la mort du système de répartition qui est programmée. Fuir cette réalité est proprement irresponsable. Dans le fond, il vaut mieux la mort d’un système que celle des individus qu’il est censé protéger. Un système est conçu pour être au service des individus, et quand il ne marche plus, ce n’est pas les individus qu’il faut - et que l’on peut - changer, mais seulement le système.</font></span> <span style="font-family: Garamond"><font size="3">Partout dans le monde, c’est le couplage d’un système autorisant la capitalisation avec un système de retraite de base fondé sur la répartition qui a permis de sauver l’ensemble des retraites. Or, la France s’est enfermée de nouveau dans une impasse en écartant par principe - et surtout par aveuglement idéologique - le système de capitalisation. Et il est manifeste que les acteurs de cette censure ne savent pas très bien de quoi ils parlent.</font></span></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">En tout état de cause, on pourra difficilement renverser les tendances démographiques surtout si l’on continue d’adopter des lois et cautionner des comportements qui contribuent à réduire la base réellement active de la population totale. Par exemple, l’allongement des études dans des filières qui contribuent à désorienter une masse croissante de jeunes fuyant les filières à vocation professionnelle (sous le fallacieux prétexte de bannir la sélection), et l’abaissement de l’âge de la retraite se cumulent pour rendre plus problématique encore la survie du système de répartition. On remarquera au passage que la réforme des universités et la réforme des retraites vont de pair, et qu’il est proprement suicidaire de s’opposer aux deux.</font></span> <span style="font-family: Garamond"><font size="3">Car nos orientations éducatives et sociales s’ajoutent aux tendances démographiques longues pour fragiliser encore plus le système de répartition auquel nous nous disons pourtant attachés, faisant des français les acteurs de leur propre faillite et nous interdisant de surcroit d’envisager les seules solutions de remplacement qui s’imposent.</font></span></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><b><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Jean-Louis Caccomo</font></span></b></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Perpignan, le 26 novembre 2007</font></span></p> <span style="font-family: Arial"><a rel="nofollow" target="_blank" href="http://caccomo.blogspot.com/"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3" color="#800080">http://caccomo. blogspot. com/</font></span></a></span> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" color="#800080"><a rel="nofollow" target="_blank" href="http://www.quebecoislibre.org/07/071118-5.htm"><font size="3" color="#800080" face="Times New Roman">http://www.quebecoi slibre.org/ 07/071118- 5.htm</font></a></font></p>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlSilence, on ferme !tag:almozambique.hautetfort.com,2007-11-20:13246702007-11-20T04:50:00+01:002007-11-20T04:50:00+01:00 L’année dernière, les lycéens en colère, avec la complicité idéologique et...
<p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">L’année dernière, les lycéens en colère, avec la complicité idéologique et active de certains enseignants du secondaire, ont cessé les cours pour faire retirer la loi du CPE. Bizarrement, la même année, le taux de réussite au baccalauréat a atteint des records. Aujourd’hui, les mêmes lycéens, devenus étudiants, ont déjà compromis le premier semestre (qui dure en fait un trimestre). Autrement dit, il y a bien longtemps qu’ils n’ont pas pris sérieusement le temps de se consacrer à leurs manuels pour étudier dans la sérénité de la solitude et de la concentration, préférant les démonstrations de force collective les conduisant à hurler des slogans ineptes [1]. Dans les faits, ces mouvements semblent leur donner tous les droits. Ils ont bien compris la logique de notre système en revendiquant le statut d’étudiants : <strong>en France, conquérir un statut vous permet d’éviter d’assumer la fonction</strong>.</font></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">A l’époque du CPE, Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur, a considéré qu’il était de son intérêt que le premier ministre Dominique de Villepin ait quelques soucis avec la rue. Sans doute, la chute du second a permis l’ascension du premier. Mais il y a toujours un effet boomerang car aujourd’hui, c’est son gouvernement qui se trouve prisonnier d’un bras de fer avec la rue somme toute inévitable, et que même l’ouverture à gauche n’aura pu empêcher. On prend toujours un risque mortel à serrer la main de ses ennemis et à fragiliser ses propres amis. Voyez comment l’UNEF, qui fut associée avant l’été à la négociation, se permet aujourd’hui de donner des leçons à la ministre de l’enseignement<br /> supérieur.</font></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Cependant, la gauche serait mal inspirée d’entretenir un troisième tour social, en croyant prendre sa revanche sur la démocratie représentative qui lui a donné franchement tort dans les urnes. Car se venger de la démocratie, c’est mettre en danger la démocratie ; et les français, qui ont clairement voté pour les réformes, ne remettront pas de sitôt au pouvoir ceux qui l’auront précisément contrarié.</font></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Le spectacle auquel nous assistons est tout de même affligeant. Je me sens personnellement humilié et bafoué quand mon ministre se fait donner la leçon par des étudiants dont le niveau réel de connaissances académiques et de culture générale est bien fragile à défaut d’avoir été sérieusement évalué. A aucun moment, alors que les AG (véritables Assemblées de Godillots) proclament l’occupation des facultés dans un simulacre de démocratie, on ne consulte l’administration ou les enseignants. Ces derniers n’ont désormais plus leur mot à dire : ils doivent obéir aux étudiants.</font></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">On voudrait programmer le suicide de nos universités que l’on ne s’y prendrait pas autrement.</font></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Jean-Louis Caccomo</font></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Perpignan le 19 novembre 2007</font></p> <span style="font-family: Arial"><a rel="nofollow" target="_blank" href="http://caccomo.blogspot.com/"><span style="color: purple; font-family: 'Times New Roman'" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><font size="3">http://caccomo. blogspot. com/</font></span></a></span> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3"><br /> <font size="3" face="Times New Roman">[1] <i>C’est à croire que les étudiants n’ont pas compris que, dans certaines filières exigeantes, chaque semaine d’étude manquée est difficilement rattrapable. D’autant que la seule participation en cours n’est pas suffisante étant entendu que, pour mettre toutes les chances de réussite de son côté, l’étudiant doit fournir un travail personnel intense et assidu. Ou alors l’université deviendra une imprimerie à diplôme, la planche à billet d’une monnaie qui aura perdu toute sa valeur (car le diplôme est un titre à l'instar d'une monnaie).</i></font></font></p>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlCampus bloquéstag:almozambique.hautetfort.com,2007-11-12:13120632007-11-12T10:47:17+01:002007-11-12T10:47:17+01:00 Chronique d'espérance Jean-Louis Caccomo, Perpignan le 12 novembre 2007...
<div id="widget__Description_widget" class="ddescription"> <div class="ddefault"><strong>Chronique d'espérance<br /> Jean-Louis Caccomo,<br /> Perpignan le 12 novembre 2007<br /> http://caccomo. blogspot. com/</strong></div> <div class="ddefault"></div> </div> <div id="widget__textimage_widget" class="visible"> <div> <div class="dleft"><img border="0" width="270" src="http://www.breizh.info/sections/politique/campus_bloques/downloadFile/photo/etudiants-occupant-voies-ferrees-rennes-pour-protester-contre-2414417_224.jpg" alt="etudiants-occupant-voies-ferrees-rennes-pour-protester-contre-2414417_224.jpg" height="152" title="etudiants-occupant-voies-ferrees-rennes-pour-protester-contre-2414417_224.jpg" /> <div style="width: 270px"><small>Etudiants occupant des voies ferrées à Rennes pour protester contre la loi Pécresse (8 novembre 2007)</small></div> </div> <div class="ddefault"> <p>La réforme des universités était annoncée dans le programme du candidat Sarkozy. Qu’il cherche à tenir ses promesses est une chose bien normale et parfaitement démocratique. On ne peut pas rejeter le verdict des urnes sous le prétexte qu’il fâche une infime minorité. Pourtant, une fois élu, le président de la République avait déjà bien édulcoré le projet initial de Valérie Pécresse, notamment après avoir rencontré les principaux syndicats étudiants, dans un souci d’apaiser les esprits <a href="http://null/#ref1"><font color="#003399">[1]</font></a>. Mais encore faut-il avoir à faire à des esprits. Depuis quand les étudiants gèrent-ils l’université ? Les étudiants sont-ils les mieux placés pour savoir ce qui est bien pour l’université, et finalement pour eux ? Vont-ils bientôt décider eux-mêmes des contenus des cours et des notes qu’ils mettront à leurs propres copies ?</p> <p>Comme beaucoup d’enfants gâtés, certains étudiants veulent toujours moins d’évaluation, moins de sélection, pas de redoublement, plus de droits, autant de sirènes démagogiques auprès desquelles des adultes responsables ne doivent pas succomber <a href="http://null/#ref2"><font color="#003399">[2]</font></a>. Les parents vont-ils demander à leurs enfants comment il convient de les éduquer. Etre à l’écoute (des jeunes) n’est pas être aux ordres (des jeunes). Bien-sûr, ces étudiants vont me rétorquer qu’ils sont majeurs. Sans doute sur le papier ! Mais ils sont tout de même à la charge de la collectivité nationale tandis qu’un bon nombre vit encore chez leurs parents. On est majeur quand on est autonome... mais précisément, l'autonomie, ils n'en veulent pas et ils la redoutent. Alors tant que la collectivité leur financera des études, ils devront rendre des compte aux contribuables. C’est un devoir moral avant d’être une contrainte comptable dans le sens où il y a toujours des devoirs imposés en contrepartie de droits distribués.</p> <p>Les pouvoirs publics ont tout de même rencontré les syndicats étudiants, faisant toutes les concessions demandées. Il s’agissait de rassurer les syndicats en vue d’acheter la paix sociale. Finalement, le projet d’autonomie a tellement été amendé que l’autonomie des universités françaises est renvoyée aux calendes grecques. Par contre, on a quand même les blocus. C’est bien la preuve que le dialogue social à la Française ne fonctionne pas, mais qu’il a lieu de plus au mépris des urnes et des électeurs. Dans le fond, ce « dialogue » de sourd est révélateur de dérèglements plus profonds et plus inquiétants.</p> <p>Premièrement, il est cocasse qu’en France certains étudiants n’aient toujours pas compris que seuls les travailleurs sont en mesure de déclarer et faire une grève dans la mesure où ils ont un travail. Quand les cheminots font grève, cela bloque le pays. Mais quand des étudiants s’arrêtent d’étudier, personne ne s’en aperçoit, surtout s’ils se sont engouffrés dans des formations qui ne correspondent à aucune demande sociale. Dans ces cas là, l’intelligence et la modestie commandent de faire profil bas. On peut nuancer ce propos en considérant que les étudiants ont en réalité un métier : c’est celui consistant à étudier. En ce sens ce sont au minimum des « pré-travailleurs » ou de futurs travailleurs en train de constituer et forger leur stock de capital humain. Les enseignants ont pour métier d'enseigner. Les premiers sont donc « de passage » à l'Université tandis que les seconds y accomplissent leur vie professionnelle. Seuls donc les seconds devraient être admis à participer à la mise au point d'une réforme universitaire, quelle qu'elle soit ! Comment les Etudiants peuvent-ils raisonnablement participer à la réforme d'une institution dans laquelle nombre d'entre eux ne passent que 2 à 5 ans en moyenne ?</p> <p>En tous cas, un étudiant n’est pas encore un travailleur, et il ne le sera jamais s’il ne se donne pas la peine de choisir des filières d’enseignement supérieur qui lui apporteront une réelle qualification ? Les étudiants les plus virulents sont inscrits dans des filières qui n’offrent aucune perspective de débouchés. Autrement dit, la collectivité se paie le luxe d’entretenir des individus dont l’utilité ne saute plus aux yeux (et c’est un doux euphémisme) alors qu’elle n’en a plus les moyens aujourd’hui.</p> <p>Deuxièmement, partout dans le monde (civilisé), l’autonomie des universités est l’expression et la garantie de la liberté de l’enseignement supérieur et la condition du progrès des sciences et des connaissances ; mais c’est une liberté dans la responsabilité , celle-là même qui effraie nos anarchistes assistés. On ne peut plus développer en France des formations parking qui condamnent les étudiants au chômage au frais du contribuable : on plume ainsi les parents pour duper les enfants ! Les universités sont libres de proposer les formations qu’elles désirent du moment que ces formations s’autofinancent. Et elles s’autofinanceront dans la mesure où les bénéficiaires directs de ces formations universitaires – les étudiants, les fondations, les collectivités locales et les entreprises - seront disposés en assumer le coût.</p> <p>Ces derniers seront d’autant plus disposés à en assumer le coût qu’ils considèreront que ces formations constituent un investissement pour eux, c’est-à-dire qu’elles apportent une réelle qualification, donc un emploi et une perspective de carrière pour l’étudiant, des compétences et des perspectives de résultats pour l’entreprise ou la collectivité.</p> <p>Enfin, nous payons le prix de la démagogie et de la démission collective des adultes fascinés par un jeunisme qui est un aspect du politiquement correct ambiant (et qui conduit certains parents à être littéralement aux ordres de leurs enfants). Dans un passé encore récent, seule une minorité avait accès à l’université, ce qui n’était guère démocratique, il faut en convenir. Mais cette minorité éclairée remplissait les filières académiques qui faisaient la fierté de nos universités car c’est bien dans ces filières que se transmettaient, depuis des lustres, les savoirs les plus fondamentaux.</p> <p>Aujourd’hui, le financement des études est pris en charge par le contribuable et les universités sont ouvertes à tous tandis que plus de 80 % des élèves de terminal obtiennent le baccalauréat. Or les filières académiques (en sciences physiques, sciences naturelles, droit et sciences économiques) se vident ; elles ne survivent que parce que nous « importons » des cerveaux étrangers (principalement en provenance des pays d’Asie et de l’Afrique) tandis que se multiplient des formations alibis pour accueillir ces bacheliers d’un nouveau type, qui fuient les savoirs fondamentaux jugés difficiles.</p> <h3>Et c’est parce que nous nous sommes trop facilement laissés aller sur cette pente de la facilité immédiate que les universités françaises sont en train de sombrer dans les abysses de tous les classements internationaux.</h3> <p><a href="http://null/#ref1"><font color="#003399">[1]</font></a> Le président Sarkozy avait rencontré les dirigeants de l’UNEF avant l’été, dans un élan d’ouverture, notamment en faisant toutes les concessions demandées par l’UNEF, ce qui revenait à vider de sa substance le projet initial de réformes des universités. Aujourd’hui, l’UNEF appelle à l’extension du conflit. Ainsi, ce syndicat ne respecte même pas sa propre parole, cherchant à récupérer un conflit manipulé et orchestré par l’extrême-gauche la plus radicale.</p> <p><a href="http://null/#ref2"><font color="#003399">[2]</font></a> A Perpignan, les plus virulents sont allés manifester devant les locaux du Medef et de la Maison de l'Entreprise pour chasser les patrons hors de l'université. ..</p> </div> <div class="dflush"></div> </div> </div>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlLa redistribution : une vérité qui dérange…*tag:almozambique.hautetfort.com,2007-11-05:13010492007-11-05T17:26:28+01:002007-11-05T17:26:28+01:00 On a coutume d’entendre que « les riches deviennent plus riches...
<p><span style="font-family: Garamond"><font size="3">On a coutume d’entendre que « <i>les riches deviennent plus riches pendant que les pauvres s’appauvrissent</i> ». C’est cette affirmation (jamais démontrée) sur laquelle s’appuyait déjà Karl Marx pour prophétiser un effondrement du capitalisme. Si cette affirmation avait été vraie, aucune croissance économique ne serait soutenable et l’économie de marché n’aurait pas survécu au XX° siècle. Pourtant, c'est le communisme et toutes les expériences collectivistes, fondées sur la terreur et la persécution, qui n'auront pas passé ce siècle. Mais admettons cette proposition dans la mesure où il existe sans doute quelque chose de cumulatif dans les processus humains qui ont une dimension évolutionniste [1].</font></span></p> <p><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Georges Brassens se plaisait à dire qu’un jeune con deviendra un vieux con. Il est vrai que si vous donnez la télévision ou Internet à un imbécile, il va s’abrutir pendant des heures devant l’écran, tendant à devenir un super-imbécile. A l’inverse, si vous confiez le même outil à une personne intelligente, elle va démultiplier les occasions d’apprendre, de découvrir, de se passionner, devant encore plus intelligente. Et l'on ne peut préveler de l'intelligence au second pour en distribuer au premier, histoire d'égaliser les situations.</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Revenons alors à notre propos initial. Lorsque la redistribution des revenus aboutit à une pression de plus en plus forte sur ceux qui génèrent du revenu, dans le but de financer des aides ou autres droits sociaux pour les autres, que se passe-t-il à la longue ?</font></span> <span style="font-family: Garamond"><font size="3">Ceux qui doivent payer des prélèvements accrus et qui ne peuvent y échapper feront tout pour être plus efficace, pour optimiser l’usage de leur temps, trouvant finalement des gisements de productivité (en s’organisant mieux), développant encore plus leur talent initial ou leurs points forts et déléguant le reste. Bref, ils vont devenir encore plus performants, regagnant finalement d’un côté ce qu’on leur avait pris de l’autre côté.</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">A l’inverse, ceux qui sont assurés de recevoir une aide s’installe dans la dépendance, n’étant plus habitués à travailler, ne supportant plus parfois l’idée de travailler puisqu’ils n’auront développer aucune disposition particulière sur la base de laquelle ils pourraient construire une qualification. J’ai connu un chômeur qui se vantait d’aller au cinéma 50 fois par an, ce que je ne peux plus faire (faute de temps libre).</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Ainsi, par certains côtés, les riches deviennent plus riches tandis que les pauvres sont plus pauvres. Mais ce n’est certainement pas le fait d’une loi inéluctable liée au fonctionnement du marché. C’est bien plus le résultat pernicieux – les fameux « effets pervers » de nos chers experts – d’une redistribution aveugle et qui s’inscrit dans la loi plutôt que le contrat. La redistribution fige les situations initiales en les accentuant, contrariant la mobilité inhérente et indispensable à toute société dynamique et ouverte.</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">* Je me permets, en guise de clin d’œil, d’emprunter son titre au film de Al Gore qui lui a valu un Oscar et le prix Nobel de la paix, mais pour tenter d’exposer une vérité vraiment dérangeante plutôt qu’un mensonge bien commode qui reprend tous les clichés lamentables de la pensée paillette.</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Jean-Louis Caccomo,</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Perpignan, le 5 novembre 2007</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial"><a rel="nofollow" target="_blank" href="http://caccomo.blogspot.com/"><span style="color: purple; font-family: 'Times New Roman'" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><font size="3">http://caccomo. blogspot. com/</font></span></a></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="color: purple; font-family: 'Times New Roman'" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><font size="3"><span style="font-family: Garamond"><span lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><font size="3"><font face="Times New Roman">[1] Hodgson G.M. <i>Economics and Evolution, Bringing life back into economics</i>, Polity Press, Cambridge 1993.</font></font></span></span></font></span></p>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlEconomie de marché versus société de marchétag:almozambique.hautetfort.com,2007-10-29:12894912007-10-29T09:48:02+01:002007-10-29T09:48:02+01:00 Le pacs a le vent en poupe. En 2006, 77 000 couples ont décidé de signer...
<div><font size="3"><font face="Times New Roman">Le pacs a le vent en poupe. En 2006, 77 000 couples ont décidé de signer un pacs, dont une majeure partie est constituée par des couples hétérosexuels. Le nombre de « dépacsé » est aussi en augmentation, ce qui contribue d'ailleurs au succès du pacs : <i>la facilité de sortie du couple facilitant les nouvelles entrées</i>. Cet engouement appelle quelques commentaires. Ce succès révèle en effet la préférence naturelle et affichée des gens pour la souplesse, l’arrangement contractuel et le sentiment de liberté.<br /> <br /> Pourtant, ce sont précisément ces valeurs qui sont refusées aux agents économiques. A en croire les partenaires sociaux, experts en dialogue social (basé sur la violence et le rapport de force), les relations qui unissent des hommes et des femmes au sein des entreprises devraient être figées, réglementées et soudées une fois pour toutes, sans aucune possibilité de « divorce » ou « remariage ». Pourtant, nous sommes aussi des agents économiques. Les entreprises ont besoin de souplesse, d’arrangements contractuels fondés sur la négociation plutôt que d’obligations réglementaires, et de ce sentiment de liberté qui leur permet d’évoluer et de s’adapter, ou de changer si l’environnement l’impose. Car les facteurs de production sont mobiles et se renouvellent sans cesse de sorte qu’il est impératif de revoir leurs combinaisons. Celles qui marchaient hier peuvent devenir usées aujourd’hui.<br /> La relation entre le salarié et l’employeur repose normalement sur un contrat. En ce domaine aussi, on aimerait avoir le choix entre l'union libre, le mariage ou le pacs ; car un mariage forcé a peu de chance de succès. Par ailleurs, plus la sortie est coûteuse, compliquée et difficile, plus l’entrée le sera. Autrement dit, plus on rendra le licenciement difficile, moins il y aura d’embauche de la même manière que si les gens sont dans l’impossibilité de divorcer, ils se détourneront du mariage.<br /> <br /> L’analogie n’est pas anodine car un couple est aussi une unité économique fondamentale. Alors que l’entreprise combine du capital et du travail pour produire des biens de consommation, le couple combine des individus pour produire d’autres individus. Et pour l’instant, en l’absence d’innovations technologiques radicales, il faut combiner un homme et une femme pour faire des enfants. <b>Autrement dit, alors que l’entreprise est une unité de production, le couple est une unité de reproduction</b>. C’est un aspect fondamental de la croissance économique étant entendu que sans capital humain, sans êtres humains, il n’y aurait plus de travailleurs, plus de consommateurs, plus d’entrepreneurs du tout. Il faut donc faire des enfants. Mais faire des enfants n’est pas seulement un acte biologique. Il faut les éduquer pour qu'ils intègrent un jour avec bonheur la population active. Généralement, ce sont les parents qui éduquent leurs propres enfants même si on peut imaginer des solutions diverses au fur et à mesure de la recomposition des familles.<br /> En tous les cas, <b>éduquer des enfants prend un certain nombre d’années</b>. C'est un processus chaotique qui prend son sens sur le long-terme. Et le père que je suis ne connait pas la recette miracle : c’est sans doute le métier le plus difficile, le plus beau et le plus ingrat (je commence à peine à comprendre aujourd’hui certaines des décisions de mon père mais il n’est plus là pour que je lui témoigne ma reconnaissance) .<br /> Eduquer un enfant ne se fait pas en un jour. C’est sur la base de ce constat vieux comme le monde que les sociétés ont mis en place des institutions permettant aux familles de se constituer, et si possible de durer, afin d'éviter que les couples se brisent à la première difficulté venue (et les embûches sont nombreuses et sont autant de sources de discordes dès qu'il s'agit d'éduquer ses enfants). Bien-sûr, on ne peut pas forcer à rester ensemble deux personnes qui ne s’aiment plus. Mais il faut prendre garde de ne pas succomber à la demande de flexibilité dans les domaines où elle ne s’impose pas toujours alors qu’elle fait cruellement défaut dans les domaines vitaux de la production des richesses. <b>Les moeurs sont un élément de rigidités qui assurent des cadres aux individus et à la société qu'il est nécessaire parfois d'assouplir mais qu'il est dangereux de détruire</b>.<br /> <br /> Jospin avait dit un jour « <i>oui à l’économie de marché, mais non à la société de marché</i> ». Pourtant, j’ai l’impression qu’en France, on a fait exactement le contraire : on se ferme obstinément à l’économie de marché (c’est-à-dire à l’économie du contrat libre) tandis que la société de marché a déjà envahit toute la sphère sociale.</font></font> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"> </font></font></p> <font size="3"><font face="Times New Roman"> </font></font> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"> </font></font></p> <font size="3"><font face="Times New Roman">Jean-Louis Caccomo,</font></font> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"> </font></font></p> <font size="3"><font face="Times New Roman">Perpignan, le 29 octobre 2007</font></font> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"> </font></font></p> <a target="_blank" href="http://caccomo.blogspot.com/"></a> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span class="MsoHyperlink"><a target="_blank" href="http://caccomo.blogspot.com/"><font size="3" face="Times New Roman">http://caccomo. blogspot. com/</font></a></span></p> <a rel="nofollow" target="_blank" href="http://caccomo.blogspot.com/"></a></div>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlBon sang, mais c’est bien-sûr !tag:almozambique.hautetfort.com,2007-10-15:12667522007-10-15T10:17:46+02:002007-10-15T10:17:46+02:00 Certains parlementaires de l’UMP proposent de taxer les stock-options pour...
<p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Certains parlementaires de l’UMP proposent de taxer les stock-options pour redresser les comptes de la sécurité sociale. Comme personne ne semble admettre qu’il faut avant toute chose stopper le dérapage des dépenses, et donc s’attaquer aux causes structurelles des déficits, on cherche de nouvelles recettes, c’est-à-dire que l’on nourrit un dérapage des recettes elles-mêmes. En somme, il faut faire payer les riches ! Personne n'y avait-il pensé plus tôt ? A-t-on élu un nouveau gouvernement pour appliquer des solutions anciennes dignes du programme commun de la gauche ? N'est-ce pas la recherche éperdue de nouvelles recettes pour financer la sécurité sociale qui a, par le passé, motivé la création de la C.S .G. par Michel Rocard, puis ses différentes augmentations par les divers gouvernements de gauche comme de droite qui se sont succédés en mettant en œuvre une formidable continuité ? <strong>Finalement, sachant que l’on pouvait compter (indéfiniment ?) sur de nouvelles recettes, on a multiplié les nouveaux droits sociaux (RMI, CMU...) ce qui a conduit à de nouvelles dépenses...</strong></font></span> <span style="font-family: Garamond"><font size="3">L’expérience nous montre ainsi qu’un dérapage des recettes ne freine pas, mais bien au contraire, cautionne le dérapage des dépenses, ce qui conduit à un creusement du déficit et à l’accumulation d’une dette qui est une véritable bombe à retardement.</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Mais quoi de plus populaire - pour ne pas dire populiste - que de faire payer les riches patrons dont certains font aujourd’hui la une de scandale financier ? C’est un réflexe compréhensible et prévisible de la part d’un leader de la L.C .R pour qui un patron ou un entrepreneur ne saurait être qu’un parasite exploitant la sueur des ouvriers. Mais cela laisse tout de même songeur quand une telle proposition émane de grandes personnalités de l’U.M.P., sans doute en quête de légitimité auprès de ceux qui se sont attribués le monopole du cœur et de la morale [1]. Alors on prépare les esprits en présentant le système bancaire et financier comme un milieu opaque et douteux, théâtre de tous les scandales et de toutes les compromissions, jetant l'opprobre sur l'ensemble d'une profession sans laquelle nous ne pourrions avoir le niveau de vie, qui est considéré comme un acquis, voire comme un droit, dans nos pays développés.</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">La banque en particulier, et la finance en général, ont été inventées pour transformer les petites gouttes improductives que sont nos épargnes individuelles en fleuves, puis océans, c’est-à-dire en capitaux productifs. Si chacun stérilise de son côté 1 ou 50 euros, il n’aura guère d’autres choix que de les consommer. Mais que survienne un intermédiaire avisé pour réunir ces 1 ou 50 euros issus de la poche de 20 ou 30 millions de petits épargnants, alors ils transforment ces gouttes éparses en un fleuve puissant : les capitaux. Qu’ils mettent à disposition ces capitaux à des entrepreneurs, à des managers, à des innovateurs, et ces fleuves donneront naissance à un océan. Jacques Marseille observe judicieusement que si l’on confisquait les salaires des patrons du CAC 40 pour redistribuer cette cagnotte aux français les plus pauvres, chacun toucherait une fois pour toutes…50 euros [2]. Une goutte qui aura vite fait d’être évaporée puisqu’un ménage français dilapide cette somme en moyenne en 1 mois au bureau-tabac. Mais une fois la goutte évaporée, il n’y aura plus d’océan. Certes les plus riches seront moins riches, mais les plus pauvres ne seront pas moins pauvres.</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Le pain, il ne faut pas le distribuer en faisant mine d'afficher sa générosité et sa fibre sociale. Le pain, il faut le produire. Une redistribution aveugle contribue à diaboliser les processus financiers pour tenter de les démonter. Au lieu d’assembler les gouttes improductives pour en faire des fleuves créateurs de richesse, on revient à l’envers : on brise le fleuve, on le décompose en ses gouttes initiales pour les rendre aux petits épargnants…Chacun retrouve sa gouttelette désormais improductive. S’attaquer aux stock-options, c’est encore s’en prendre à ce qui se voit, à la pointe insignifiante de l’iceberg, et ne pas prendre la mesure du travail invisible – mais tellement indispensable – des marchés financiers et de leurs acteurs.</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Mais, au-delà des aspects purement financiers, il y a avant tout une question de principe. Les réglementations destinées à encadrer de manière autoritaire les décisions en matière salariale ont déjà contribué à briser le marché du travail au point que les plus qualifiés vont chercher les salaires qu'ils escomptent ailleurs. Malgré plus de 20 ans de chômage structurel massif, on continue à former des gens dont les qualifications ne correspondent plus aux besoins des entreprises tandis que les entreprises ont des difficultés à trouver du personnel qualifié. Les situations de pénurie ou d'excédent ne pouvant être corrigées que par l'ajustement des prix, en l'occurrence ici du niveau des salaires, toute rigidité contrariant cet ajustement perpétue le déséquilibre initial. On prend le risque d’accentuer cette ingérence en voulant légiférer sur le salaire des managers alors que seuls les actionnaires sont en mesure de décider de récompenser ou non les managers de l'entreprise.</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Et croyez-bien que je ne cherche pas à défendre les riches patrons. Ils n’ont pas besoin de moi, ne soupçonnent pas même mon insignifiante existence et je ne suis pas de leur monde (je ne touche aucunes stock-options !). De toute façon, ils auront leur armada de conseillers financiers et d’avocats d’affaires, et sauront délocaliser leur patrimoine sous des cieux plus accueillants. Et c’est bien là le problème. Je veux prendre la défense ici du français d’en bas. Car la fuite des capitaux, qui accompagnera nécessairement (et accompagne déjà) la saignée des managers, des innovateurs et des entreprenants, cette fuite là est désastreuse pour la vitalité économique de notre pays, sans laquelle aucun système social ne peut tenir.</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Il y a quelques années, l’Etat de la Floride voulait faire payer les riches en instituant une taxe sur les bateaux de luxe. Les riches en ont-ils soufferts ? Pas le moins du monde, ils ont acheté moins de bateaux, réalisant d’autres placements sous des cieux plus cléments. Les paradis fiscaux n’existent que parce qu’il existe des enfers fiscaux. Par contre, tout l’artisanat qui prospérait autour de la fabrication et l’entretien des yachts est parti en lambeaux, mettant sur le carreau les ouvriers qui vivaient de cette activité.</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Jean-Louis Caccomo,</font></span></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">Perpignan, le 15 octobre 2007</font></span></p> <a rel="nofollow" target="_blank" href="http://caccomo.blogspot.com/"><i><font size="3" color="#800080" face="Times New Roman">http://caccomo. blogspot. com/</font></i></a> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><i><font size="3" color="#800080" face="Times New Roman"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">[1] A ce propos, je ne saurais trop vous recommander la lecture du nouveau livre d’Eric Brunet Eric Brunet, <i>Etre riche, un tabou français</i>, Albin Michel, Paris 2007.</font></span></font></i></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-family: Garamond"><font size="3">PS : Soutenez l'action de Liberté-Chérie <a rel="nofollow" target="_blank" href="http://www.liberte-cherie.com/doc/federation/Tract_greves_SNCF_18_oct_2007_PDF.pdf"><font color="#003399">http://www.liberte- cherie.com/ doc/federation/ Tract_greves_ SNCF_18_oct_ 2007_PDF. pdf</font></a></font></span></p>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlQuelle victoire !tag:almozambique.hautetfort.com,2007-05-10:10324572007-05-10T11:02:05+02:002007-05-10T11:02:05+02:00 Le séisme électoral provoqué par le premier tour a été...
<div id="widget__Title_widget" class="visible"> <div id="widget__Title_widget" class="visible"></div> <div id="widget__Description_widget" class="ddescription"></div> <div id="widget__textimage_widget" class="visible"> <div> <div class="ddefault"> <p>Le séisme électoral provoqué par le premier tour a été largement dimanche soir : le taux de participation a battu des records historiques et l’écart entre le candidat vainqueur et la candidate vaincue est sans appel. Essai brillamment transformé. Le peuple français a tranché. Et il a tranché nettement !</p> <p>Les arguties, les attaques violentes, les coups bas, les mises en scène théâtrales et les contorsions indécises n’ont pu changer le cours des choses telles qu’elles se sont présentées clairement au premier tour. On aura pu mesurer dans cette campagne comment la diabolisation fut instrumentalisé e par une gauche en quête de socle idéologique. A défaut d'avoir un programme positif et des propositions claires, les leaders de la gauche ont manipulé une arme qui leur explose aujourd'hui à la figure. Parce que je me suis impliqué à mon niveau local, j'ai eu droit à mon lot d'insultes et d'invectives. Mais la peur intimide seulement les indécis.</p> <p>Le meeting de Bercy fut un grand moment de rassemblement entre les deux tours. Mais le débat télévisé m’avait laissé un goût amer, notamment après le coup de colère proprement déplacé (et largement simulé) de Ségolène Royal. Alors je me suis rendu à Montpellier, jeudi dernier, pour participer au dernier meeting du candidat Sarkozy. Je voulais vivre ce moment et j’ai pu ressentir dans ma chair ce que j’avais analysé avec mon esprit. Encore une fois, les commentaires du monde médiatique, qui s'auto-félicitaient de la prestation de madame Royal, étaient à côté de la réalité. Ont-ils au moins la capacité à tirer des leçons quand on les voit polémiquer aujourd'hui sur la croisière de Mr Sarkozy ? Mais, certains journalistes ont tendance à confondre l'opinion publique avec le fait de rendre publique leur opinion personnelle.</p> <p>Nous changeons d'ère. Il était grand temps. C’est Nicolas Sarkozy qui est aujourd’hui porteur de changement et d’espérance. Il est l’homme qui a su rassembler une droite désormais décomplexée redevenue fière d’elle-même. Il est l'homme qui a fait exploser la gauche. Il est celui qui a suscité, pour la première fois depuis des décennies, un vote d’adhésion franche et non un vote de contestation.</p> <p>C’est une étape historique cruciale de nature à créer les conditions du déblocage politique tant attendu pour notre pays. Le nouveau président de la république a désormais dans les mains les clés de la réforme. Cette superbe victoire lui lie en quelque sorte les mains : il ne peut pas ne pas mettre en œuvre le changement annoncé. Mais cette victoire lie aussi les mains à ceux qui chercheraient à l’empêcher de gouverner par les moyens illégitimes dont la France a trop longtemps souffert. Aucun troisième tour social ne saurait être légitime. Chacun doit maintenant prendre ses responsabilité s. La démocratie n’est pas malade et elle a parfaitement bien fonctionné n'en déplaisent à ceux qui considèrent qu'il n'est pas démocratique de ne pas voter selon leurs désirs. Il appartient aux gens responsables de laisser fonctionner pleinement nos institutions.</p> <p>Les libéraux qui ne se sont pas égarés dans un centre appelé désormais à participer à la rénovation d’une gauche moderne (que j'appelle de mes voeux, notamment derrière Dominique Strauss-Kahn qui est un des rares leaders socialistes à faire le constat qui s'impose désormais à la gauche), doivent se donner les moyens de jouer leur partition dans ce mouvement de réforme, en trouvant notamment leur place naturelle au sein de la nouvelle majorité présidentielle.</p> <p>Jean-Louis Caccomo,</p> <p>Perpignan, le 9 mai 2007</p> <p>http://caccomo. blogspot. com/</p> </div> </div> </div> </div>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlGénération 68tag:almozambique.hautetfort.com,2007-04-17:9917622007-04-17T14:18:33+02:002007-04-17T14:18:33+02:00 Je vais avoir 44 ans cette année et je suis excédé par cette génération 68...
<p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Je vais avoir 44 ans cette année et je suis excédé par cette génération 68 que je dois supporter depuis que je suis adolescent. Pour reprendre le slogan de Me Parisot, j'ai besoin d'air et il est urgent de changer d'ère. Je sais bien que, dans cette génération choyée, tout le monde n’aura pas profité de la même manière et que le plus grand nombre ne partageait pas les délires de l’avant-garde éclairée de la révolution prolétarienne en marche sur les pavés parisiens. Mais il y a eu aussi une complaisance et un abandon qui ont permis aux plus zélés de prendre et d’occuper le pouvoir de manière quasiment structurelle.</font></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Ces zélés du grand soir n’ont plus conscience qu’ils représentent une génération arrogante et intolérante tellement ils sont sûrs de détenir la vérité en toute chose, la bonté en toute décision, la morale en tout jugement. Adolescent, j’étais fasciné et je me taisais devant leurs élucubrations marxistes aux allures savantes. A 25 ans, j’étais endoctriné à mon insu mais leurs chants sonnaient déjà faux. A trente ans, cela commençait à me laisser indifférent. Mais aujourd’hui, cela devient fatiguant de supporter leurs tollés à géométrie variable, leur bonne conscience à deux vitesses ou la litanie de bons sentiments et compassions odieusement orientée.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3"><font face="Times New Roman"><span> </span> Cette génération fut bénie des dieux. Elle a mangé la soupe des trente glorieuses dans laquelle elle n’a eu de cesse de cracher au nom d’une critique hystérique du capitalisme révélatrice de leur ignorance fabuleuse des principes économiques. Elle a connu la révolution sexuelle sans le sida et les préservatifs. Elle a rejeté ses parents qui avaient connu les privations, la guerre et la souffrance. Elle a laissé pousser ses enfants sans cadre sous prétexte de ne rien interdire et d’expérimenter des méthodes pédagogiques progressistes. Elle a profité de tous les acquis sociaux et elle part aujourd’hui à la retraite (avec anticipation) avec le pactole et une espérance de vie en augmentation de sorte que la durée de vie à la retraite sera bientôt aussi longue que la vie active. Qui paiera ? Ses enfants et ses petits-enfants pardi, lesquels vont hériter de dettes et d’impôts nouveaux !</font></font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3"><font face="Times New Roman"><span> </span> Et cette génération gâtée, non contente d’avoir profité de cette miraculeuse conjonction d’avantages, non contente d’être née au bon endroit au meilleur moment, terrorise toujours les âmes, impose ses valeurs et ses références intellectuelles, en faisant régner une police de la pensée inflexible qui ne tolère aucune contradiction. Car ceux qui ont le malheur de ne pas de se conformer à son format sont immédiatement traités de fascistes ou réactionnaires. Avec eux, il n’y a pas de demi-mesure !</font></font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3"><font face="Times New Roman"><span> </span> Et pourtant, la génération 68 devrait faire preuve de plus de modestie. D’abord, elle s’est plantée sur toute la ligne dans sa lecture de l’histoire et dans sa vision de son avenir. Elle nous présidait l’avènement de l’internationale socialiste sur fond de faillite du modèle libéral. Ensuite, elle vit mieux que ses parents alors que ses enfants vivront moins bien. Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, une génération a été incapable de transmettre le flambeau de la prospérité. Et c’est sans doute parce qu’elle a été incapable de transmettre les facteurs de cette prospérité que sont le capital humain (c’est-à-dire principalement la confiance, la morale, la compétence et la connaissance du monde, de l’économie et de l’homme) et l’épargne. L’éducation nationale, qu’elle a proprement phagocytée, n’assure plus son rôle de transmission des connaissances. Elle a toujours condamné cette école « bourgeoise ». Pour elle, l’école doit « fabriquer des citoyens solidaires », entendez par là des moutons incapables de penser par eux-mêmes et de se débrouiller sans l’Etat-berger.</font></font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3"><font face="Times New Roman"><span> </span> Quant à l’épargne, elle suffit à peine aujourd’hui à supporter la charge de la dette publique. Dans ce contexte, que reste t-il pour l’investissement productif, pour le financement plus risqué de la recherche et de l’innovation sans lesquels aucune croissance ne saurait être durable ?</font></font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3"><font face="Times New Roman"><span> </span> Quelle dignité peuvent donc avoir des parents qui laissent des factures à leurs enfants alors qu’ils ont eux-mêmes hérités d’un véritable trésor ? Car ils sont nés dans un pays riche et ils laisseront un pays en voie de sous-développement. Mais ils n’auront jamais le courage de l’admettre et ils sauront toujours trouver des boucs émissaires : c’est la faute au grand capital et au néolibéralisme dominant (qu’ils nous annonçaient déclinant) ! Diantre, quelle trouvaille pour ces esprits pétris de dialectique rapidement devenus es experts en langue de bois.</font></font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3"><font face="Times New Roman"><span> </span> Pour votre dignité, taisez-vous enfin, laissez la place à d’autres, prenez votre retraite, profitez encore de vos vieux jours, mais de grâce, cessez de nous donner des leçons !</font></font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Jean-Louis Caccomo</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Perpignan, le 17 avril 2007</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><a rel="nofollow" target="_blank" href="http://caccomo.blogspot.com/"><span style="color: purple"><font size="3" face="Times New Roman">http://caccomo. blogspot. com/</font></span></a></span></p> <p style="text-indent: 35.4pt; text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <!--~-|**|PrettyHtmlStart|**|-~-->
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlAlea Jacta Est, ou le carnaval avant l’implosiontag:almozambique.hautetfort.com,2007-03-20:9420872007-03-20T16:36:02+01:002007-03-20T16:36:02+01:00 Douze candidats sont désormais engagés dans la campagne officielle. Parmi...
<p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Douze candidats sont désormais engagés dans la campagne officielle. Parmi ces douze candidats, on compte bien 10 candidats antilibéraux, un libéral qui n’ose pas l’être et un candidat ni libéral, ni antilibéral. Autant dire que la mascarade de débat a commencé pour le plus grand bonheur des professionnels de l’audimat et de la politique spectacle. Apprêtons-nous à subir un débat « démocratique » digne des démocraties populaires : on a le droit – et même le devoir – de débattre à condition de rester dans les cadres convenus et imposés de la pensée bobo.</font></font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3"><font face="Times New Roman">De son côté, le CSA veillera scrupuleusement à l’égalité des temps de parole. Mais donner le même temps de parole à des candidats qui déclinent le même refrain, cela revient à démultiplier des chaînes pour diffuser le même film. Car dans le fond, si le vocabulaire et le style peuvent varier d’un candidat à l’autre, le discours et l’analyse sont figés dans les mêmes poncifs depuis trente ans. Quand Ségolène Royal se réfère à Tony Blair, François Bayrou prend Margaret Thatcher pour repoussoir ; quand Besancenot diabolise la finance internationale et condamne les profits, Sarkozy s’en prend à l’euro et veut moraliser la finance. Alors que les hommes et femmes politiques courent après la croissance, comme si elle pouvait se décréter, aucun candidat ne semble avoir compris que l’on ne peut faire de la croissance sans finance et développer des entreprises sans capital. Et les mêmes au pouvoir laisse des finances publiques à la dérive qu’il appartiendra d’une manière ou d’une autre aux ménages d’éponger.</font></font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Pourtant, les français n’ont jamais été autant réceptifs à l’éthique libérale et sont saturés des solutions collectivistes et égalisatrices qui ont produit toutes les dérives dont les ménages français sont les premiers à pâtir. Mais ce sont les candidats et les médias qui ne sont pas prêts à tenir et à porter le discours libéral. Ils nous disent : « les français ne sont pas prêts… » ou encore « ils sont très attachés au modèle social »… Probablement attachés par des liens devenus proprement insupportables : des prélèvements qui ne se disent plus pour être encore plus indolores mais toujours plus réels, des dépenses publiques que l’on ne maîtrise plus et dont la dérive fait encourir un risque systémique sur l’ensemble de l’économie française.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Ce ne sont pas les français mais c’est le milieu politique qui ne veut pas du libéralisme : il a tout à perdre car les libéraux prônent une société qui rend la fonction politique subsidiaire sinon subalterne, à partir du moment où chacun parvient à s’assumer dans la dignité et dans la liberté, c’est-à-dire par le fruit de son travail, et non sur le dos d’autrui.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Alors le système politique français se verrouille de l’intérieur, brisant les énergies de ceux qui seraient susceptibles de le faire évoluer et les antilibéraux paradent devant les caméras, nous infligeant leur refrain de victimes et d’exclus. Plus le message est gros (voire grossier), plus il sera répété. Ajouter un décodeur TNT dans votre télévision : vous avez dix chaînes de télévision de plus. Avez-vous vraiment dix fibres différentes, dix traitements de l’information différents ? Autrement dit, les paquets de lessive sont nombreux mais la poudre reste la même. Les débats sur les bénéfices des compagnies multinationales, sur les licenciements ou sur le rôle de l'Etat dans les affaires industrielles et technologiques, c'était déjà le refrain de Georges Marchais face à Giscard ; c’était le mythe de la politique industrielle chère à Mitterrand conseillé alors par Attali, qui a beau jeu aujourd’hui de s’inquiéter de la situation financière du pays... Airbus est précisément né de ces mécanos politico-industriel s qui rendent quasiment impossible toute gouvernance rationnelle de l’entreprise. Bull, la seule entreprise française à savoir fabriquer des ordinateurs dans les années 60, a fait les frais de ces montages qui défient toute logique économique [1].</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Rien n'a bougé aujourd'hui. Si notre éveil en matière d'éducation sexuelle était resté au même niveau que notre connaissance générale de l'économie, on serait encore en train d'expliquer aux français que pour faire plus de bébés, il faut planter des choux et attirer les cigognes.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Voilà pourquoi internet, les blogs, les moteurs de recherche n’auraient pas pu être inventés en Europe. Non pas en raison d’une suprématie (réelle) technologique des Etats-Unis ; mais parce que les américains ont une méfiance naturelle de l’Etat, du monopole et de la centralisation. Avant d’arriver dans les laboratoires, l’innovation se fait d’abord dans les esprits et les mentalités [2].</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Le filtre des signatures est inique et montre encore une fois que la France n’est jamais à l’aise avec la diversité, la concurrence, le pluralisme et la compétition. Pareil à l’EDF qui se prétend la meilleure entreprise au monde mais qui refuse la comparaison, pareille à la sécurité sociale qui se prétend le meilleur système social au monde mais qui refuse la concurrence, nos hommes et femmes politiques se prétendent supérieurs aux autres mais ne tolèrent aucune intrusion nouvelle dans le sérail bien gardé. Pourtant, plus le système se verrouillera de l’intérieur, plus la possibilité de faire émerger une nouvelle génération d’hommes et femmes politiques porteurs d’une vraie alternative deviendra une utopie.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Un pays qui ne se donne pas le moyen de s’auto réformer se condamne à la mise sous tutelle, à la faillite et à l’impasse.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Jean-Louis Caccomo,</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Perpignan, le 20 mars 2007</font></p> <a rel="nofollow" target="_blank" href="http://caccomo.blogspot.com/"><span style="color: purple"><font size="3" face="Times New Roman">http://caccomo. blogspot. com/</font></span></a> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">[1] Voir à ce propos Vallée J. [1998] <i>Les enjeux du millénaire. Capital-risque et innovation</i>, Hachette Editions, Paris.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">[2] Tidd J., Bessant J. et Pavitt K. [2006] <i>Management de l’innovation</i>, De Boeck Université, Bruxelles.</font></p> <br />
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlRéponses ( ? ) d'Edouard Filliastag:almozambique.hautetfort.com,2007-03-18:9377852007-03-18T11:43:50+01:002007-03-18T11:43:50+01:00 Bonjour à tous, et Cher Édouard, A nos remarques...
<div><font size="2" face="Comic Sans MS"><span class="906232109-18032007">Bonjour à tous,</span></font></div> <div><font size="2" face="Comic Sans MS"><span class="906232109-18032007">et Cher Édouard,</span></font></div> <div><font size="2" face="Comic Sans MS"><span class="906232109-18032007">A nos remarques et argumentations, nous n'avons reçu que des réponses liminaires, exclusives et empreintes trop souvent d'un manque de considération. Si ce n'est pas le cas, si les intentions n'étaient pas désobligeantes, tant mieux. La communication de crise est un art difficile et les dirigeants d'entreprise savent qu'il n'y a pas de recettes ni de règles absolues pour y répondre.</span></font></div> <div><font size="2" face="Comic Sans MS"><span class="906232109-18032007">Il reste que vous devez mesurer notre insatisfaction quant à votre choix stratégique et j'ai la faiblesse de croire que vous ne pouvez pas vous contenter de situer vos détracteurs en dehors du monde réel.</span></font></div> <div><font size="2" face="Comic Sans MS"><span class="906232109-18032007">Comme sur le site officiel d'AL ne sont affichés que les communiqués officiels, j'ai exploré les blogs et forums de discussion. Les réactions sont vives, le vocabulaire est même parfois grossiers. En tout cas le moins que l'on puisse dire, c'est que l'opposition n'est pas marginale et mérite le respect.</span></font></div> <div><font size="2" face="Comic Sans MS"><span class="906232109-18032007">Je comprends la blessure que vous avez pu ressentir en découvrant le flot des messages désapprobateurs. Mais comment avez-vous pu imaginer qu'une telle prise de décision ne divise pas les libéraux ?</span></font></div> <div><font size="2" face="Comic Sans MS"><span class="906232109-18032007">Pour éclairer les membres de réseau liberté, je me suis permis de copier-coller une mise au point relevée sur votre blog. ( très chaud ! )</span></font></div> <div><font size="2" face="Comic Sans MS"><span class="906232109-18032007">Je ne suis toujours pas convaincu mais nous avions besoin de savoir.</span></font></div> <div><font size="2" face="Comic Sans MS"><span class="906232109-18032007">Le sujet est central, le débat libéral va continuer.</span></font></div> <div><font size="2" face="Comic Sans MS"><span class="906232109-18032007">Une dernière question : êtes-vous rassuré du soutien de Nicolas Miguet à François Bayrou ?</span></font></div> <div><span class="comment-number"><a rel="nofollow" target="_blank" href="http://blog.edouard-fillias.fr/2007/03/13/108-d-une-campagne-a-l-autre-pour-une-revolution-legale#c11448"><font color="#003399">53.</font></a></span> <strong>Édouard</strong>, le mercredi 14 mars 2007:</div> <div> <p>> <strong><em>Pourquoi soutenir F.Bayrou ?</em></strong> Pour bousculer le monopole des conservateurs et des socialistes et rendre possible l'existence d'une représentation réellement efficace des Français par leurs institutions. Accessoirement, pour permettre l'accès des libéraux au parlement grâce à la proportionnelle !<br /> <br /> > <em><strong>Pourquoi n'avoir pas attendu la fin de la collecte officielle des parrainages ?</strong></em> Parceque nous n'avions, plus à date, d'un commun accord avec Pierre Maury, de chance de les obtenir.<br /> <br /> > <em><strong>AL fusionne avec l'UDF ?</strong></em> NON. Un soutien n'est pas un BLANC SEING ! nous restons 100 % indépendants de nos financemetns, de nos investitures, de notre temps de parole et de nos positions. Liberté totale pour AL.<br /> <br /> > <em><strong>Est-ce une consigne de vote ?</strong></em> Pas du tout : c'est un soutien voté par le comité de direction d'AL, un acte politique du candidat et de l'organisation AL. Individuellement, chaque adhérent peut, en conscience, décider de ses actes ou de son vote, contester la ligne du parti : il ne sera pas exclu pour autant, ce qui serait ridicule. J'ajoute qu'il n'est pas libéral de donner des "consignes de vote". Chaque électeur possède son suffrage.<br /> <br /> > <em><strong>AL va t elle soutenir activement F.Bayrou dans sa campagne ?</strong></em> C'est notre intention de l'aider à parvenir effectivement à l'Elysée et donc de nous mobiliser pour sa campagne. Nous allons voir dans les prochains jours les actions exactes de soutiens qu'AL lancera.<br /> <br /> > <em><strong>F.Bayrou est-il donc libéral ?</strong></em> Il ne le revendique pas, nous semble t il. Il appartient à une tradition politique plutôt démocrate chrétienne. Il se veut en tout cas l'homme du rassemblement : pourquoi pas des libéraux ? Mais les libéraux peuvent soutenir un candidat qui ne l'est pas, au nom de la convergence de propositions. Pour mémoire, il n'est pas rare que le FDP allemand négocie avec les Grünen, les verts allemands.<br /> <br /> > <strong><em>Existe t il des libéraux à l'UDF ?</em></strong> Oui, beaucoup d'adhérents sont franchement libéraux, anciens DL. Sur le terrain des dizaines de contacts ont été naturellement noués entre militant AL et UDF (11ème, Levallois, Clermont aussi, et bcp d'autres). Il y a dans l'UDF, une culture libérale indéniable. Hervé Morin ou Charles de Courson en sont des représentants.<br /> <br /> > <em><strong>Bayrou peut-il tenter les réformes du modèle social, si chère à nos yeux ?</strong></em> Les grandes réformes en Europe ont été faites par des gouvernements de centre gauche, plus capable de produire le consensus nécessaire dans l'opinion et d'éviter le "blocage des réformes". En Italie, c'est le centre gauche qui abolit le statut des fonctionnaires. En GB, c'est Tony Blair qui fait les réformes... Aussi une stratégie d'Union nationale, des modérés de bonne volonté, est elle intelligente du point de vue des réformes libérales, qui sont en réalité pour la plupart des réformes de bon sens (retraite, santé...)<br /> <br /> > <em><strong>Soutenons nous tout le programme de F.Bayrou ?</strong></em> Notre soutien est motivé essentiellement par ses propositions radicales de refonte des institutions. Nous sommes par ailleurs en sympathie sur la dette, sur l'Europe. Nous n'adhérons pas forcément à toutes ses propositions, mais cela ne doit pas nous empêcher de soutenir pour autant.<br /> <br /> > <em><strong>Avons nous négocié un accord aux législatives ?</strong></em> F.Bayrou n'a négocié pour le moment aucun accord d'aucune sorte avec personne. Nous espérons cependant, s'il devait gagner la course à l'Elysée, entrer dans cette nouvelle majorité présidentielle qui se dessinne. Nous avons la jeunesse, les idées et la motivation pour gagner des élections législatives grâce à des candidats de talent (Aurélien Veron, Ferial Furon, Sabine Herold, etc. : ce sont 70 candidats investis par AL à ce jour, 31 an de moyenne d'âge).<br /> <br /> > <em><strong>Pourquoi les adhérents n'ont ils pas voté ?</strong></em> Nous n'avons pas organisé de vote des adhérents car : le temps nécessaire a prendre (au moins 2 semaines), était introuvable dans le calendrier de recherche des parrainages (nous n'avons abandonné que cette semaine, courant encore les parrainages la semaine passée). Nous voulions annoncer notre ralliement avant la date de dépôt, afin de maintenir un effet de surprise auprès des médias. Un vote auprès d'un millier d'adhérent n'aurait pas permis un tel effet.<br /> <br /> > <strong><em>Qui est le comité de direction d'AL et pourquoi décide t il ?</em></strong> AL est dirigée, depuis sa fondation, par un comité de direction. Il compte à ce jour 21 membres, dont des Vice Présidents : Ludovic Lassauce, Aurélien Veron, David Poryngier, Douce de Franclieu, Didier Salavert, Sabine Herold et un Président : Edouard Fillias. Le noyau dur constitutif d'une douzaine de membres n'a pas évolué depuis l'origine : il s'est étoffé de nouveaux responsables au fur et à mesure. Ce Comité a voté sur tous les choix essentiels, après des débats souvent animés : nom du parti, logo, choix du candidat, etc. Dans une période fondatrice, où la base d'adhérent se forme, il a supplée à l'absence de démocratie interne. C'est un organe fabriqué "sur le tas", pour gérer le parti en équipe.<br /> <br /> > <em><strong>Quid de la démocratie internet et de la trop faible voix des candidats et comités non parisiens dans les décisions nationales ?</strong></em> AL proposera des projets de statuts, qui seront votés par tous les adhérents en septembre, et suivis d'un vote en octobre pour élire nos dirigeants. Ces statuts seront démocratiques et prévoiront un fonctionnement normal, ouvert, pour notre mouvement.<br /> Ce sera le moment de la fondation démocratique d'AL, après une petite année de feu électoral.<br /> <br /> Nous avons décidé d'organiser ces élections et ce grand débat interne cet été et à la rentrée, car nous sommes pour le moment dans le feu de l'action. Or il nous faudra du temps pour débattre de nos statuts et procéder à l'élection.<br /> <br /> In fine, ce seront les adhérents qui auront donc le dernier mot sur l'avenir d'AL et ses grandes orientations politiques.<br /> <br /> C'est bien légitime d'exprimer son désaccord : au sein d'un parti, ce sont les élections qui tranchent au bout du compte la validité des choix. Le CODIR actuel, si tout ou partie de ses membres souhaitent se représenter, entend bien placer sa responsabilité sous le signe du jugement des adhérents ! Il n'est donc pas "irresponsable" .</p> <p><font size="2" face="Comic Sans MS"><span class="906232109-18032007">Bien amicalement.</span></font></p> </div> <div align="left"> <div style="border-right: medium none; border-top: blue 6pt double; border-left: medium none; border-bottom: medium none"> <p align="center" style="text-align: center; border: medium none" class="MsoNormal"> </p> </div> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-family: 'Balloonist SF'">Alain Toullec</span></b></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-family: 'Balloonist SF'">Réseau Liberté</span></b></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-family: 'Balloonist SF'">alain.c.toullec@ wanadoo.fr</span></b></p> </div>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlRésistants ou Rebelles (suite)tag:almozambique.hautetfort.com,2007-03-18:9375052007-03-18T07:52:45+01:002007-03-18T07:52:45+01:00Justement Chère Christiane.. . Soyons dans le réel... Le réel, ce n'est...
Justement Chère Christiane.. . Soyons dans le réel...<br /> <br /> Le réel, ce n'est pas quand un parti qui ne pèse rien commence à soutenir un autre candidat sans rien avoir négocié.. C'est une erreur de base qu'il parait absurde d'avoir fait meme pour des débutants... Bayrou a totalement et volontairement ignoré notre soutien... Nous n'aurons rien avec ce soutien... Nous avons juste perdu notre indépendance. .. Nous sommes devenus le parti qui soutien pour... bah pour passer dans quelques médias avant d'etre ignoré pendant des mois, et qui perd du coup de nombreux adhérents...<br /> <br /> Mais après tout, peut être sagissait-il juste d'une stratégie pour faire une purge, entre ceux qui soutiendraient les décisions de Paris meme si elles sont absurdes, et ceux qui croient dans le respect de la base...<br /> <br /> Selon Edouard Fillias, je cite: "AL n'a pas de base. Il y a des gens qui suivent la direction."<br /> <br /> Librement,<br /> Pierre Toullec<br /> EX membre du CODIR<br />
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlRésistants ou Rebellestag:almozambique.hautetfort.com,2007-03-17:9368542007-03-17T17:38:02+01:002007-03-17T17:38:02+01:00 Que ceux qui se reconnaissent dans ce manifeste le signent, le...
<div><font face="Arial">Que ceux qui se reconnaissent dans ce manifeste le signent, le transmettent, le fassent circuler et nous rejoignent.</font></div> <div>CG</div> <div><br /> </div> <div><font face="Arial">Après Madelin qui avait suscité un espoir libéral dans ce pays, Fillias vient à nouveau de rendre certains d'entre nous orphelin du libéralisme français. Nous sommes sans domicile fixe alors même que le pays, contrairement au message officiel, n'a jamais été aussi prêt à recevoir le discours libéral. Si la plupart des gens ne votent plus, c'est qu'ils ne sont pas satisfaits de l'offre politique actuelle. Cette offre surreprésente les partis étatiste, les partis anti-capitalistes, les partis de gauche, et les partis de la droite jacobine.</font></div> <div><font face="Arial">On ne peut pas dire donc que les français sanctionnent le libéralisme. Le libéralisme n'était pas représenté jusqu'à la création d'Alternative Libérale. Mais dès le début de son histoire, AL a laissé planer une ambiguité derrière le slogan du ni-ni. Ayant peur d'être taxé par la gauche de parti de droite, AL a choisit un positionnement politique difficilement lisible pour le citoyen lambda.</font></div> <div><font face="Arial">Mais le ni-ni a été instrumentalisé par Mitterrand et consacré par deux cohabitations, conduisant le pays à ne jamais adopter clairement ni le socialisme, ni le libéralisme. A ne pas vouloir choisir, les blocages se sont installés durablement dans le pays, rendant les gouvernements incapables de stopper une trajectoire qui nous conduit clairement à la faillite économique et sociale.</font></div> <div><font face="Arial">Les libéraux ont donc pour rôle historique de faire sauter ces blocages pour éviter le pire. Il nous faut trouver une nouvelle maison pour abriter toutes les bonnes volontés qui se sont senties trompées par la décision unilatérale de Fillias.</font></div> <div><font face="Arial">Que ceux qui se reconnaissent dans ce manifeste le signent, le transmettent, le fassent circuler et nous rejoignent.</font></div> <div><font face="Arial">JL Caccomo</font></div> <div><font face="Arial"><b><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Quelques réflexions sur la liberté, l’Etat et la société</span></b></font> <p><font face="Arial"><b><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></b></font></p> <div> <h1 style="margin: 0cm 0cm 0pt"><b><font size="5"><font face="Garamond">Pensées et méditations en liberté</font></font></b></h1> <p><b><font size="5"><font face="Garamond"> </font></font></b></p> <p><font size="3" face="Times New Roman"> </font></p> <i><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Recueil de « pensées économiques à méditer avant de prendre une décision catastrophique ».</span></i> <p><i><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></i></p> <p><i><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></i></p> <h1 style="margin: 0cm 0cm 0pt"><font size="5" face="Garamond">Jean-Louis Caccomo</font></h1> <p><font size="3" face="Times New Roman"> </font></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Ce recueil est d’abord destiné aux futurs élus et à tous ceux qui rêvent d’embrasser une carrière politique en ayant la prétention de « changer le monde », et notamment aux hommes politiques « providentiels » qui se sont donnés pour objectif de sauver notre pays. Souvent, ils n’auront fait qu’empirer les choses.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 18pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">La politique n’est pas une question de bons sentiments ou de nobles intentions. Avant d’espérer changer le monde, il faut d'abord le comprendre. Comment un médecin peut-il soigner son patient s'il ne connaît pas le fonctionnement du corps humain ? Or ce fonctionnement dépend si peu de la volonté du médecin.</span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>1.<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">La pensée libérale n’est pas contre l’Etat en tant que tel. Elle est contre le gaspillage et l’inefficacité engendrés par la dérive des dépenses de l’Etat. Il convient donc de restaurer l’Etat dans ses fonctions légitimes, c’est-à-dire les seules où il sera le plus efficace.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>2.<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Ce n’est pas l’Etat qui garantit la valeur d’un diplôme, mais c’est son titulaire. On n’a aucun mérite à détenir un diplôme dont la valeur est garantie par un tiers. Et on ne peut fixer par avance la valeur d’aucun titre. Qu’est-ce qui garantit la valeur d’une action en bourse ou d’un prix Nobel ? L’Etat y peut-il quelque chose, sinon prendre le risque de tout dérégler en prétendant garantir a priori la valeur un titre.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>3.<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Le marché implique l’Etat mais pas sous n’importe quelle forme. Le marché va de pair avec un Etat de droit, c’est-à-dire celui qui garantit et fait respecter les droits individuels, lesquels sont à la base des relations contractuelles qui sont aussi des relations d’échange.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>4.<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Les enseignants devraient apprendre aux enfants comment penser, mais non ce qu’il convient de penser. Les parents devraient apprendre aux enfants à devenir adultes et non les en empêcher.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>5.<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Il n’existe que trois formes d’Etat: l’Etat totalitaire qui écrase les individus puisqu’il les nie ; l’Etat-providence qui assiste les individus ce qui est une façon plus insidieuse de nier leur existence réelle ; l’Etat de droit qui garantit les libertés individuelles desquelles surgira le fait économique et social. Seul l’Etat de droit a permis la prospérité pour le plus grand nombre, en mettant en place les conditions d’épanouissement de la croissance durable de l’économie. La seule troisième voie qui existe entre l’Etat totalitaire et l’Etat providence, c’est l’Etat de droit.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>6.<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Le socialisme est basé sur l’Etat totalitaire mais prend souvent le chemin de l’Etat providence. La social-démocratie repose sur l’Etat providence qui dégénère toujours en Etat totalitaire lorsqu’il s’agit de partager la pénurie engendrée par un interventionnisme sans limite. Le libéralisme est fondé sur l’Etat de droit, la seule « troisième voie » viable (ce qui, évidemment, ne veut pas dire parfaite) tandis que la première voie implose et que la seconde agonise.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>7.<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">On présente généralement aux gouvernements dits de droite les factures engendrées par les lubies des gouvernements dits de gauche. Au niveau mondial, on se tourne généralement vers les pays capitalistes pour payer les factures laissées par les expériences tragiques réalisées par les pays qui refusent le capitalisme. Et l’on trouve encore à dire que le capitalisme ne marche pas très bien…</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>8.<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Le capitalisme, certes, marcherait bien mieux n’étaient les fantaisistes qui s’obstinent à essayer de faire fonctionner l’économie sur des principes anti-économiques. Est-ce à mettre au débit du capitalisme que d’être tolérant avec ses ennemis ? Faut-il incriminer le capitalisme s’il nourrit précisément ceux qui le combattent ?</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>9.<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Si vous considérez une chose comme trop précieuse pour votre avenir ou celui de vos enfants, n’attendez pas que d’autres s’en occupent à votre place. Si une chose compte vraiment à vos yeux (alors qu’elle n’aura certainement pas la même importance aux yeux des autres), faites la vous-mêmes ! Ne vous en remettez pas à l’Etat : au mieux, il fera moins bien que vous ; au pire, il n’agira pas. Si l’éducation, la santé, la famille, la retraite, l’emploi…sont véritablement importants à vos yeux, éduquez-vous, prenez soin de votre santé, occupez-vous de votre famille, épargnez pour votre retraite et travaillez ! Prenez vos responsabilités ! En un mot, occupez-vous en par vous-mêmes, rapidement et en permanence.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>10. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">On obtient dans la vie précisément ce qu’on y investit. Comme on obtient d’un ami précisément ce qu’on lui a apporté. Aucune relation déséquilibrée n’est durable. C’est une des grandes lois de l’économie que d’établir cette proportion entre l’effort et le résultat, entre le travail et la productivité. En conséquence de quoi, celui qui attend tout des autres au nom de la solidarité collective n’obtiendra pas grand-chose, mais ce sera gratuit. Piètre consolation…</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>11. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">On jugera les gens non par leurs paroles, mais par leurs actes. Eux seuls révèlent les préférences des individus et leurs réelles priorités.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>12. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Nous sommes tous producteurs d’un bien ou d’un service en particulier ; mais nous sommes tous consommateurs de biens et de services en général. De sorte que l’intérêt général ne peut être représenté que par l’intérêt des consommateurs que nous sommes tous.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>13. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Comme nous avons tous en commun d’être consommateurs de biens et de services en général, la prise en compte effective de l’intérêt du consommateur, imposée par les lois de la concurrence, se rapproche le plus d’une expression de l’intérêt général.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>14. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Pensez à ce qui importerait le plus à vos yeux en tant que consommateur, et vous aurez une idée de la politique économique que devrait exercer un gouvernement réellement soucieux de l’intérêt général.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>15. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Il ne peut exister de « chômage au noir » ; il n’y a que du «travail au noir». Pourquoi faut-il se cacher pour travailler alors qu’il peut être dans l’intérêt de se déclarer officiellement chômeur ? Le travail est une nécessité imposée par notre condition naturelle de sorte que le chômage est une aberration. Pourtant, à partir d’un certain seuil de réglementations et de prélèvements, il vaut mieux s’abstenir de travailler que travailler. De même, à partir d’un certain seuil de redistribution, on échappe à la nécessité de devoir travailler pour vivre.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>16. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">On ne peut empêcher l’émergence d’un concurrent dans un secteur donné autrement que par la loi. Autrement dit, il n’y a pas de monopole naturel. Seule la réglementation permet d’imposer une structure de marché. Il n’y a de monopoles que ceux issus des privilèges accordés par le pouvoir politique.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>17. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">On reconnaît une bonne politique à la capacité qu’à l’Etat de laisser les citoyens libres de créer des richesses et de les échanger et non de le faire à leur place. On reconnaît une mauvaise politique à la possibilité que détient l’Etat de détruire les incitations à créer et le goût de la liberté, en s’ingérant sans limite pré-établie dans la sphère des activités et décisions privées.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>18. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">La liberté, c’est laisser les gens agir et travailler du moment qu’ils ne briment pas les droits d’autrui. Mais, ce n’est pas agir à leur place.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>19. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">L’Etat ne peut redistribuer que ce qu’il a par ailleurs prélevé ; et il redistribue généralement moins si l’on prend en compte le coût exorbitant de son propre fonctionnement et l’effet désincitatif de ses prélèvements et redistributions.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>20. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">L’Etat peut redistribuer plus que ce qu’il prélève à la condition de s’endetter. Mais l’emprunt présuppose un prêt. Ainsi, l’Etat devra rendre avec intérêt de surcroît. C’est donc qu’il redistribue une richesse actuelle qu’il a prélevé par ailleurs ou qu’il anticipe sur une richesse qu’il faudra imposer demain.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>21. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Le gouvernement ne peut résoudre tous nos problèmes dans la mesure où il est à l’origine de bien d’entre eux, tout en nous faisant croire qu’il détient la solution cachée. Nous pouvons, en revanche, résoudre la plupart de nos problèmes si le poids des prélèvements qui pèse sur chacun de nous se trouve allégé, un allègement qui tient au bon vouloir du gouvernement.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>22. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">En nous adressant à l’Etat pour résoudre nos problèmes, on risque de voir s’accroître le fardeau qui est précisément à l’origine de notre incapacité à faire face à nos problèmes.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>23. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Quand un responsable politique parle d'instaurer un nouveau prélèvement « provisoire », c'est qu'il n'a pas l'intention de s'attaquer au montant des dépenses publiques dans lesquelles seront engouffrés à jamais ces recettes supplémentaires. Donc ces prélèvements ne seront jamais provisoires ! N'oublions jamais que les hommes politiques seront disposés à nous mentir tant qu’ils seront assurés que nous consentons à les croire...</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>24. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Le monde est en danger non pas quand les Etats-Unis sont sur-puissants ; le monde s’est trouvé en grand danger quand les Etats-Unis se sont avérés en situation de faiblesse.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>25. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Nos dirigeants - et les médias qui les courtisent - parlent sans arrêt, et avec mauvaise conscience, de l’écart qui se creuse entre les pays riches et les pays pauvres. Mais la pauvreté de ces derniers tient précisément à leurs dirigeants, qui rejettent les principes de l’économie de liberté pour succomber aux chimères du contrôle étatique de l’économie.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>26. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Le communisme est excellent pour garantir des emplois à vie aux dictateurs et autres chercheurs de rente. Bill Gates ou Steve Jobs doivent leur fortune au succès (imprévisible) de leurs entreprises, qui auront enrichi dans leur sillage actionnaires, clients et employés dans le monde entier. A qui Fidel Castro doit-il son immense richesse ?</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>27. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">La possibilité du chômage est, en effet, liée à l’existence du marché du travail, c’est-à-dire à la liberté des choix. Supprimez le marché du travail, vous organisez alors des camps de travail. Le chômage n’existe pas dans les pays qui ont systématisé la pratique des camps de travail. Mais c’est précisément parce qu’il n’y a plus de liberté.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>28. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Peut-on réellement tout accepter au nom de l’emploi ? Embauchons des jeunes pour creuser des trous, puis d’autres jeunes pour les reboucher. Vous n’aurez pas, ce faisant, créé du travail. Vous avez tout au plus gaspillé du temps, ressource précieuse entre toutes.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>29. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">L’économie a besoin de biens et services publics fournis par l’Etat. Mais la taille du secteur public doit être mesurée et proportionnée. Sinon, le secteur privé - le véritable cœur d’une économie de marché - est étouffé par un secteur public, qui à ce moment devient, non seulement le secteur le moins productif du pays, mais qui consacre une grande partie de son énergie - et de nos ressources - à entraver la marche du secteur privé et étouffer le cœur.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>30. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">L’O.M.C. est au commerce international ce qu’est l’O.N.U. au droit international, un «machin». Qui peut sérieusement défendre encore un «machin» ?</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>31. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Nous avons tous demandé un jour ou l’autre quelque chose au gouvernement comme si le gouvernement avait d’autres sources de revenu que, justement, nos revenus.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>32. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Rien n’est gratuit. Il ne s’agit que des impôts «indolores» que sont tous ces prélèvements subis au quotidien sans même nous en rendre compte, les plus sournois, les plus injustes et les plus immoraux.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>33. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Imaginez que l’on vous coupe un peu chaque jour un morceau de votre jambe. Imaginez ensuite que votre tortionnaire vous propose une béquille pour vous «aider». Vous jetteriez aux quatre vents sa béquille. Alors le tortionnaire décide de vous couper la jambe sans douleur, sans que vous vous en aperceviez. Vous acceptez maintenant sa béquille comme une aide providentielle.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>34. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Si vous aviez réellement le choix, rempliriez-vous d’un liquide précieux un récipient percé de mille trous ?</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>35. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Comme la radioactivité, l’inflation, une fois enclenchée, échappe à tout contrôle.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>36. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Il n’y a aucune chance de réduire les dépenses publiques en augmentant les prélèvements. Quand vous voulez que vos enfants ne dilapident plus leur argent de poche, vous serrez les cordons de la bourse.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>37. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Les dirigeants français attendent le retour de la croissance pour pouvoir baisser les prélèvements. Mais la croissance n’a aucune chance de redémarrer tant que les prélèvements n’auront pas été significativement réduits. Pour que les agents économiques - entreprises et ménages - puissent investir à nouveau, l’Etat doit consentir à leur rendre une part substantielle de ce qu’il leur a pris.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>38. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Tout argent public a d’abord été de l’argent privé.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>39. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Chaque fois qu’un ministre arrive au pouvoir avec une idée géniale pour contrôler les dépenses de santé, les dépenses de santé s’envolent. Depuis que le plan Juppé - qui avait pour objectif explicite de freiner la dérive des dépenses de santé - a été mis en place, il ne s’est pas passé une année sans que l’on batte des records de dérapages. Et l’on continue à s’en remettre à un gouvernement.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>40. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">On a beaucoup ironisé sur le scandale ENRON. Mais ce scandale prouve essentiellement que les Etats-Unis sont un pays où tricher fait scandale et vous conduit en prison si vous êtes pris la main dans le sac. En France, tricher est une pratique d’Etat. Qui peut croire une seconde que les comptes de l’entreprise E.D.F. sont corrects ? Que penser de la légitimité de plus de 30 ans de subventions accordées à l’entreprise BULL : s’agit-il d’aider une entreprise dans un secteur en déclin ? s’agit-il d’aider à la naissance d’un fleuron de la haute-technologie ? Nous avons d’ailleurs longtemps cru que la santé du président Mitterrand était bonne, comme en attestaient les bulletins officiels publiés entre 1981 et 1996. Mais les annonces officielles n’engagent que ceux qui y croient. Voilà l’éthique et la pratique politique dans notre pays. Alors que penser quand les plus hautes autorités cherchent à nous rassurer sur les comptes de la sécurité sociale ou sur la garantie de la valeur de nos points retraite dans 25 ans ?</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>41. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Les fonctionnaires bénéficient de la sécurité de l’emploi qu’ils voudraient voir généraliser à l’ensemble des actifs. C’est généreux mais se rendent-ils compte que leurs avantages acquis sont justement supportés par les autres, de sorte qu’il est impossible de généraliser ce type de privilège.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>42. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">S’il est impossible de généraliser l’emploi à vie, il existe une grande inégalité entre ceux qui en bénéficient et ceux qui sont exposés au chômage. Cette inégalité devrait être insupportable à tous ceux qui se mobilisent volontiers contre l’injustice au nom précisément de l’égalité et de la solidarité. S’il est économiquement impossible de généraliser un privilège ; l’on doit donc, au nom de la justice et de la solidarité, le supprimer.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>43. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">La solidarité, c’est tout mettre en oeuvre pour ne pas être à la charge des autres.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"><span>44. </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">L’écologie est aujourd’hui à l’économie, ce que l’astrologie fut à l’astronomie.</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Jean-Louis Caccomo – Economiste en exil…</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> <span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond">Perpignan, samedi 17 mars 2007</span> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond"> </span></p> </div> </div>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlBis repetita placenttag:almozambique.hautetfort.com,2007-03-16:9350872007-03-16T16:00:00+01:002007-03-16T16:00:00+01:00 Après ma terrible désillusion d'hier à la suite de la décision...
<div align="left"> <p><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana">Après ma terrible désillusion d'hier à la suite de la décision quasi-régalienne d'Edouard Fillias de passer à l'ennemi avec armes et bagages, et pour que tout soit bien clair, je voudrais ici expliciter ma pensée.</span></p> <p><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana">Dans son dernier livre intitulé <i>Le manifeste des alter-libéraux</i> (Michalon), Edouard Fillias écrit ceci à la page 181 :</span><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana"> <i>"En réalité, nos idées sont au centre. Elles sont le vrai centre libéral qui manque à la France, à l'instar du parti libéral allemand ou irlandais, capable de peser dans un sens ou dans l'autre pour soutenir les réformes les plus favorables aux libertés".</i> En tout cas, rien qui ressemble de près ou de loin à l'UDF. </span></p> <p><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana">Tout cela est parfaitement exact en Allemagne ou en Irlande mais je ne sache pas que ces partis libéraux, dès leur constitution, se soient ainsi d'emblée précipités dans les bras de quelqu'un d'autre pour exister et durablement assurer leur destin.</span></p> <p><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana">Je m'interdis généralement de me citer dans mes oeuvres mais je tiens beaucoup à ce que ma pensée, en cette triste occasion, soit le mieux du monde comprise de tous. En date du 3 octobre dernier, je m'exprimais donc en ces termes dans <i>Une grande espérance libérale</i> :</span> <span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana"><i>"Observez la composition actuelle de l'Assemblée nationale : un bipartisme bâtard, où l'UDF oscille sans cesse d'un bord à l'autre selon l'air du temps politicien, s'y exprime dans toute sa splendeur en engendrant une paralysie politique garantie !"</i>. (...) <i>"Nous</i> (Ndlr : <a target="_blank" href="http://www.alternative-liberale.fr/">AL</a>)<i> entrons donc en politique avec un très fort désir, au moment même où les yeux des Français se dessillent, de faire honneur aux meilleurs esprits libéraux du temps</i> (Ndlr : de notre temps)<i> : puissent-ils, en retour, nous favoriser de leur incomparable expertise libérale."</i> Aujourd'hui, certains doivent rire... jaune !</span></p> <p><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana">Jean-Louis Caccomo, lui-même à l'évidence aussi touché que je puis l'être moi-même, illustre parfaitement l'originalité sans égale de la pensée libérale quand il écrit sur son blog (<a target="_blank" href="http://caccomo.blogspot.com/">http://caccomo. blogspot. com</a>) :</span></p> <p><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana"><i>"Lorsque les libéraux refusent l'axe gauche/droite, c'est qu'ils ne veulent plus ni de la gauche restée fondamentalement anti-capitaliste, ni de la droite centralisatrice et étatiste. L'Alternative libérale, à peine née, est déjà enterrée faute d'avoir entrevu cette nuance fondamentale"</i>.</span></p> <p><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana">500 signatures ou pas, le pire, dans cette triste histoire, c'est sans doute d'avoir cru en quelqu'un qui ne trouve pas mieux, à la première bourrasque, de trahir ma (notre) confiance de la manière la plus anti-démocratique qui soit, c'est-à-dire en s'appropriant une décision vitale pour <a target="_blank" href="http://www.alternative-liberale.fr/">Alternative Libérale</a> qui, pourtant, appartient à tous !</span></p> <p><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana">Je veux bien croire que le chant de la sirène Bayrou en séduise plus d'un mais je ferais plutôt valoir que la solution à nos problèmes ne se trouve sûrement pas inscrite dans la politique, à l'évidence consensuelle et de nature profondément illibérale, que M. Bayrou se propose de mettre en oeuvre s'il est élu !</span></p> <p><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana">Enfin, quitte à passer pour un intégriste de la Liberté, je ne peux pas accepter que l'on transige ainsi avec mes convictions dont j'ai la faiblesse de croire, naïvement peut-être aux yeux de certains, qu'elles représentent la meilleure réponse au défi lancé en permanence par le monde contemporain.</span></p> <p><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana">En un mot comme en cent, la troisième voie, celle de François Bayrou qui se situe entre la gauche et la droite tout en empruntant à la droite et à la gauche n'est pas seulement une impasse, c'est surtout un mythe : qu'on le veuille ou non, de gré ou de force, la troisième voie n'existe tout simplement pas ! A bon entendeur... </span></p> <p><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana">Librement !<br /> Philippe (Sully) ROBERT<br /> <a target="_blank" href="http://sully1.typepad.com/">http://sully1. typepad.com</a><br /> 02400 FRANCE</span></p> </div>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlBayrou et le Libéralismetag:almozambique.hautetfort.com,2007-03-16:9350442007-03-16T15:36:59+01:002007-03-16T15:36:59+01:00 « Ce que je veux savoir avant tout, ce n’est pas si vous avez échoué, mais...
<p>« Ce que je veux savoir avant tout, ce n’est pas si vous avez échoué, mais si vous avez su accepter votre échec »<br /> Abraham LINCOLN<br /> <br /> Aurélien,<br /> <br /> J’avoue. Les stratégies politiques dépassent mes capacités de compréhension.<br /> N’aurait-on pas le droit d’être choqué, soufflé, blessé de découvrir que notre parti libéral soutienne officiellement le candidat d’un parti qui ne l’est pas et qui rêve d’une alliance gouvernementale avec des dirigeants du Parti Socialiste français ! Dites moi qui se complait dans l’échec !<br /> <br /> J’ai fait une grossière erreur dans mes messages précédents : le souffle coupé par l’annonce, j’ai voulu argumenter, raisonner en remontant aux textes et aux prises de positions de Bayrou et de l’UDF.<br /> A vous lire j’ai ( enfin ! ) compris que ce n’était pas le sujet.<br /> Vous ne répondez pas à mes remarques techniques, mais vous confirmez :<br /> - que vous savez pertinemment que Bayrou n’est pas libéral,<br /> - qu’il ne s’agit pas d’un soutien mais d’une ingénieuse tactique politique et médiatique.<br /> Édouard dans l’interview du 13 visible sur le site annonce que les militants seront actifs dans la campagne pour Bayrou et qu’il partagera des places sur des estrades.<br /> <br /> Vos justifications sont troublantes, dans la forme et dans le fond.<br /> Quelques interrogations :<br /> 1/ Les pourparlers avec l’UDF était semble-t-il bien avancés il y a un mois.<br /> Puisqu’il y avait une alliance objective, pourquoi Bayrou n’a-t-il pas donné quelques consignes à ses troupes pour assurer la présence d’ Alternative Libérale au premier tour ?<br /> Le choix vient-il d’un manque de parrainages ou est-ce un désistement délibéré ?<br /> <br /> 2/ En quoi est-ce du sectarisme d’affirmer ses convictions et de ne pas prendre pour argent comptant un curieux compromis ? En quoi est-ce du sectarisme pour un libéral de ne pas souhaiter soutenir un candidat qui ne l’est pas.<br /> <br /> 3/ En quoi la diabolisation de Sarkozy va-t-elle aider les libéraux ? Dans une interview Édouard le place à la droite de la droite. « Sarko, trou noir pour les idées libérales », « 5 ans de tunnel garanti » ajoutez-vous. Alors quoi ? Simone Veil, Arno Klarsfeld, Angré Glucksmann, tous fascistes ?<br /> A quoi bon ces excès dignes des réflexes conditionnés du PS ? Le projet libéral va-t-il se résumer à Tout Sauf Sarko ?<br /> <br /> 4/ Enfin, pensez-vous qu’il soit bon de stigmatiser ceux qui ne vous suivent pas les yeux fermés ?<br /> « Chaque fois qu’Alternative libérale a fait un choix audacieux, un certain nombre de critiques ont fusé, souvent des mêmes personnes. »<br /> C’est la première fois que je m’oppose : est-ce indécent ? Où est l’audace lorsque Alternative Libérale donne l’impression de rentrer dans le rang du système ?<br /> Pourquoi cet amalgame avec les autres choix politiques d'AL. Il s'agit ici uniquement de l'engagement pour Bayrou.<br /> « En tout cas, la lutte continue, avec ou sans certains d’entre vous. »<br /> Nous voilà quelques uns à se sentir exclus de fait pour avoir émis une opinion différente du Comité de Direction.<br /> En ce qui me concerne, citoyen lambda, je ne compte pas. Mais vous allez perdre des soutiens importants et précieux.<br /> Ne dira-t-on pas bientôt « Édouard, qu’avez-vous fait de vos talents ? ».</p> <p>Bien qu’absent du premier tour, je ne m’attendais pas à ce que le parti apporte un soutien à un quelconque des candidats, pas plus à l’un qu’à un autre, mais bien plutôt développe une interpellation critique.<br /> <br /> Ma réaction est à la hauteur de la déception.<br /> Pensez-vous prendre quelques instants de réflexion pour entendre la clameur?<br /> Les téléphones ont beaucoup chauffé ces derniers jours !<br /> <br /> Mais vous avez raison : la lutte continue.<br /> J’espère qu’Alternative Libérale soutiendra les libéraux.<br /> <br /> Merci, cher Aurélien, de vos éclaircissements.<br /> Bien amicalement<br /> <br /> Alain Toullec<br /> Réseau Liberté<br /></p>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlFaits divers: suitetag:almozambique.hautetfort.com,2007-03-16:9350362007-03-16T15:32:07+01:002007-03-16T15:32:07+01:00 Cher Monsieur, Vous avez pleinement raison : voir la...
<p>Cher Monsieur,<br /> <br /> Vous avez pleinement raison : voir la pseudo-"alternative libérale" choisir la "social-démocratie" , c'est affligeant. Je pense que le moins mauvais des candidats pour ceux qui veulent un vrai changement sera quand même à l'arrivée, quels que soient les doutes ou les réticences que l'on peut éprouver à son égard, Nicolas Sarkozy.</p> <p>Cordialement,<br /></p> <p>Gérard Gachet<br /></p>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlFaits divers: suitetag:almozambique.hautetfort.com,2007-03-16:9350242007-03-16T15:26:07+01:002007-03-16T15:26:07+01:00 " Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que de...
<div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">" Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que de changer le pansement. " Francis Blanche.</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">Cher Édouard,</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">Tout cela est fort bien dit et l'on ne peut qu'approuver les intentions. Mais je ne suis qu'un citoyen ordinaire vieillissant et je ne puis vous suivre dans votre conclusion. La contradiction est beaucoup trop forte. Peut-être est-ce parce que j'ai de moins en moins de temps devant moi que l'impatience me taraude. Et il me reste un peu de mémoire : François Bayrou n'est pas un débutant et il a participé activement au tableau noir que vous dressez.</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">J'ai apprécié à sa juste valeur votre litote : " François Bayrou n'est pas un libéral au sens où nous le sommes, où je le suis. "</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">C'est un interventionniste, un constructiviste autrement dit un socialiste.</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">Démarche fondatrice dites-vous ? Où est la nouveauté ?</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">C'est la nouvelle société de Chaban, c'est le " mouvement des démocrates " de Michel Jobert, et ses " idées simples de la vie ". Ils se voulaient " ailleurs " </font></span></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">Il est question de rebaptiser l'UDF en " Parti Démocrate " ! La référence est-elle suffisamment claire ?</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">Combien de gouvernements d'ouverture avons-nous connus ? Et Giscard avec Servan Schreiber et Françoise Giroud ? Et sous Mitterrand avec MM Soissons, Durafour ou Stirn ? Et j'en oublie ! Et je n'ai connu que la cinquième République !</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">Les gouvernements d'Union nationale sont des gouvernements de défensive ou de reconstruction. Pas de mouvement, pas de révolution !</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">Bayrou à Évreux le 12 mars :</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">" Le candidat de l'UDF se place dans la lignée de Mendès France et de De Gaulle. ", titre Le Monde.</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">En voilà du neuf, de l'audace, de la refondation, de la révolution de velours !</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">Ne craignez-vous pas qu'en apportant ainsi votre soutien, la proportionnelle ne soit votre plat de lentilles ?</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">J'avoue mon incompétence en stratégie politique. Mais la révolution libérale ne passera pas par Bayrou. ( voir mes remarques adressées à Aurélien Véron. )</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">Pensez-vous sincèrement qu'il vous appuiera dans votre combat contre le monopole de la sécurité sociale ?</font></span></div> <div align="left" dir="ltr"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS"><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">J'espère, cher Édouard, que vous ne m'en voudrez pas de ma franchise. Peut-être pensez-vous qu'il y a de ma part quelque injustice, vue l'énergie que vous avez dépensée ces derniers mois ? Il va vous en falloir de la conviction !</font></span></font></span></div> <div><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS"><span class="031163216-13032007">Je vous dédie bien amicalement cette pensée de Francis Blanche qui semble si bien s'appliquer à la candidature de Bayrou.</span></font></div> <div><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS"><span class="031163216-13032007">Bon courage</span></font></div> <div><span class="031163216-13032007"><font size="2" color="#0000FF" face="Comic Sans MS">A bientôt</font></span></div> <div><font face="Comic Sans MS"><font size="2">A<span class="031163216-13032007">lain Toullec</span></font></font></div>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlPour une Révolution Légaletag:almozambique.hautetfort.com,2007-03-16:9349992007-03-16T15:14:52+01:002007-03-16T15:14:52+01:00 Ce qui nous révolte c'est que justement ce parti devait être celui de tous,...
<div><font size="2" face="Arial">Ce qui nous révolte c'est que justement ce parti devait être celui de tous, les encartés comme les non encartés. Il s'est mis lui même en chapelle et à brisé notre confiance.</font></div> <div><font size="2" face="Arial">Vous avez donc parfaitement le droit d'intervenir à propos d' un parti qui portait vos idées crédiblement avant l'horreur.</font></div> <div><font size="2" face="Arial">C'est désormais une organisation clanique qui a choisit d'être au service de carrière et d'au moins une. Nous ne sommes pas des robots et nous observerons ce qu'ils feront mais en agissant libéralement par nous même dans nos organisations. La mienne étant Liberté Chérie Lyon.</font></div> <div><font size="2" face="Arial">Les communiqués d'AL sont de la pure propagande de politburo depuis la décision de politburo. Ca les regarde maintenant ainsi que tout ceux auxquels ils s'adressent ou croient s'adresser.</font></div> <div><font size="2" face="Arial">Claude Lamirand</font></div>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlStupéfactiontag:almozambique.hautetfort.com,2007-03-15:9330352007-03-15T13:27:59+01:002007-03-15T13:27:59+01:00 Je suis rentré hier de Syrie où j’étais invité par mes...
<div> <div> <div> <p align="center" style="text-align: center" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Je suis rentré hier de Syrie où j’étais invité par mes collègues de l’Université Arabo-Européenne de Damas. Pendant une semaine, j’étais à l’écart des tumultes d’une campagne présidentielle désespérante, au cœur d’un orient aussi magique que complexe. Dans la république syrienne socialiste, le marché parallèle fait la loi ; alors que les slogans anti-américains soudent l’opinion publique, c’est la langue anglaise qui s’impose parmi l’élite et tout le système universitaire se calque sur le modèle américain. En tout état de cause, la Syrie fait partie de ces pays qui sont arrivés aux limites de l’économie étatisée ; ils sont demandeurs désormais de libéralisation et d’ouverture. Là est l<i>’espérance</i> pour l’orient.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">En Syrie, je fus accueilli comme un hôte de marque et j’ai travaillé dans les meilleures conditions, conditions qu’un fonctionnaire de l’université française n’ose plus imaginer pour son propre pays.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">La France fait-elle partie des pays qui s’obstinent à poursuivre le processus d’étatisation de son économie ? Pourtant là est bien <i>l’impasse</i>.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">A mon retour, j’apprends qu’Edouard Fillias a décidé, au nom du parti qu’il représente, et qui a suscité une espérance parmi certains libéraux (dont je fus), de se ranger autour de François Bayrou. Je ne sais quoi penser. Non pas que je n’apprécie pas Bayrou avec qui j’ai entretenu une correspondance puisque François Bayrou m’a fait l’honneur de réagir à mes chroniques de résistance. Mais la décision est tombée d’en haut, sans consultation de la base militante.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">J’ai accueilli Edouard il y a quelques jours et je lui ai offert mon nouveau livre qui prend une actualité brûlante : « <i>La troisième voie : impasse ou espérance</i> ». Je n’ose imaginer, qu’à la lecture de mon livre, Edouard a décidé que Bayrou incarnait cette espérance. Je ne sais pas non plus si cette décision était arrêtée depuis longtemps.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Certes, François Bayrou prétend incarner cette troisième voie mais François Mitterrand prétendait incarner le changement.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Pour moi, la question reste entière : est-ce réellement une espérance ou n’est-ce pas plutôt une impasse ? Ceux qui connaissent mes écrits savent les raisons de mon doute. En effet, le ni-ni, instauré par Mitterrand et consistant à mettre sur le même plan libéralisme et communisme (et reconduit par Jacques Chirac), c’est précisément cette impasse qui consacre et cautionne tous les blocages internes qui neutralisent la moindre tentative de réforme depuis plus de 20 ans. Dans son expérience ministérielle passée à l'éducation nationale, François Bayrou avait l'occasion de s'attaquer à l'un des bastions les plus fermés à toute réforme. J'aurai voulu être convaincu à ce moment là de sa volonté et de ses capacités réformatrices.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Lorsque les libéraux refusent l’axe gauche/droite, c’est qu’ils ne veulent plus ni de la gauche restée fondamentalement anti-capitaliste, ni de la droite centralisatrice et étatiste.</font> <font size="3" face="Times New Roman">L’alternative libérale, à peine née, est déjà enterrée faute d’avoir entrevue cette nuance fondamentale.</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Jean-Louis Caccomo,</font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman"><font size="3" face="Times New Roman">Perpignan, le 14 mars 2007</font></font></p> <p style="text-align: justify" class="MsoNormal"><a rel="nofollow" target="_blank" href="http://caccomo.blogspot.com/"><span style="color: purple"><font size="3" face="Times New Roman">http://caccomo. blogspot. com/</font></span></a></p> </div> </div> </div>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlDiscriminationtag:almozambique.hautetfort.com,2006-10-24:7043282006-10-24T12:41:02+02:002006-10-24T12:41:02+02:00Ou comment une pratique humaine naturelle devient un crime aux yeux des...
Ou comment une pratique humaine naturelle devient un crime aux yeux des collectivistes et des ingénieurs sociaux.<br /> <br /> A son origine, le Club Méditerranée doit son formidable succès à son marketing touristique innovateur dans une industrie à l'époque balbutiante [1]. En effet, le Club avait comprit que, dans cette industrie comme dans les autres, il était périlleux de se tromper de cible et de mélanger des clientèles par nature hétérogènes. Cette observation est à l'origine de la multiplication des marques pour les biens de consommation ; et elle a donné naissance à la segmentation de clientèles dans les services. On peut juger la publicité nuisible et les marques inutiles mais leur existence démontre que les consommateurs ont un besoin d'identification et de distinction.<br /> <br /> Pourtant, le Club Méditerranée a peu à peu abandonné ce positionnement sélectif qui a fait sa notoriété passée, entérinant une banalisation du produit touristique qui a aussi correspondu à une dévalorisation de la pratique touristique, dont le film « les bronzés » a popularisé les plus beaux (pires) clichés. Ce faisant, le groupe a compris récemment que cette stratégie n'était pas viable dans un secteur en perpétuelle mutation et qu'il était essentiel de reprendre en compte les aspirations des clients, revenant sur une pratique plus discriminante mais aussi plus valorisante. Puisque les gens aspirent à se différencier, les entreprises qui veulent se développer sont obligées de bien connaître leur cible de clientèle pour pouvoir écouler leurs produits. Les viticulteurs français, abrités par une protection illusoire, coulent aujourd'hui pour n'avoir pas compris ce principe élémentaire.<br /> <br /> On ne s'adresse pas de la même manière à X ou Y. Ce n'est pas un jugement de valeur ; c'est un fait. Les économistes savent que les consommateurs se caractérisent par des préférences spécifiques, et que ces distinctions sont de plus en plus fines. Elles ne sont pas liées seulement à la catégorie socioprofessionnelle, l'âge ou le sexe. Chaque individu est unique.<br /> <br /> Si les gens aspirent à se différencier et à ne pas se mélanger à l'aveuglette avec n'importe qui quand ils prennent des vacances, il est raisonnable de penser qu'ils auront les mêmes préoccupations et les mêmes réflexes dans le choix de leur domicile, de leur quartier de résidence, de l'école ou de l'université de leurs enfants.etc. C'est aussi par affinité (par sympathie aurait dit Adam Smith) qui se tissent les relations humaines qui font les liens sociaux les plus solides. Il est légitime que le créateur d'une entreprise choisisse avec qui il veut travailler de la même manière qu'un salarié choisisse son entreprise. Et il est périlleux d'imposer ce choix de l'extérieur, comme si un arbitrage était possible en dehors (ou au-dessus des acteurs concernés). A ce propos, l'imposition des 35 heures au secteur touristique français, au nom d'une vision de l'entreprise qui date de la lutte des classes, va finir de condamner un secteur qui est aujourd'hui déjà bien fragilisé par la mondialisation en cours.<br /> <br /> Cessons de brandir au moindre prétexte les accusations de raciste ou de sexiste quand une décision d'autorité légitime n'arrange pas celui (ou celle) qui la subit. A force de dénigrer l'autorité naturelle (des parents sur les enfants, des patrons sur les salariés, du maître sur l'élève, des professeurs sur les étudiants...), on finit par briser le ciment spontané de l'ordre social comme le montre brillamment Rachid Kaci dans son remarquable livre [2]. Car cette aspiration naturelle choque nos ingénieurs sociaux et autres puissants démagogues pétris de ces diaboliques concepts collectivistes qui inspirent les programmes politiques de nos dirigeants actuels et futurs. Ces derniers, au nom de la mixité sociale, de la lutte contre la discrimination, ou de la peur du communautarisme, veulent forcer les populations à se mélanger à travers les plans d'urbanisation. Ils vont en outre imposer le choix des écoles (et des programmes) à travers la carte scolaire ; ils vont ensuite mélanger les touristes à travers le tourisme social. Dans ce contexte ambigu, les entreprises, qui par souci marketing intègrent la religion ou l'origine ethnique de leurs clients potentiels dans leurs pratiques commerciales, prennent aujourd'hui le risque d'être accusées de discriminations. Et l'on interdira bientôt la photo sur le C.V. pour éviter les pratiques discriminatoires à l'embauche.<br /> <br /> Sans doute, devrais-je un jour consulter une haute autorité avant de choisir mes amis ? Mais rêvons un peu, si l'on empêcher les imbéciles et les hypocrites de faire des carrières politiques ? N'y a t il pas finalement des discriminations nécessaires et utiles ?<br /> <br /> <br /> <br /> Jean-Louis Caccomo,<br /> <br /> Perpignan, le 24 octobre 2006<br /> <br /> <a rel="nofollow" target="_blank" href="http://caccomo.blogspot.com/"><font color="#003399">http://caccomo.blogspot.com/</font></a><br /> <br /> <br /> <br /> [1] Caccomo J.L., Solonandrasana B. [2006] L'innovation dans l'industrie touristique. Enjeux et stratégie. Deuxième édition, L'Harmattan, Paris.<br /> [2] Kaci R. [2006] Lettre ouverte aux démagogues, Edition Broché, Paris.