Last posts on burton2024-03-28T18:47:56+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/burton/atom.xmlHoudaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlRemise à niveau (english) #151tag:houdaer.hautetfort.com,2021-10-04:63417472021-10-04T17:19:00+02:002021-10-04T17:19:00+02:00
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/01/3970991957.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6300308" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/01/670876651.jpg" alt="42174025_10156759256903872_1435053035788173312_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: left;"> </p>
ZAhttp://zoomarriere.hautetfort.com/about.htmlSur vos écrans en 1995tag:zoomarriere.hautetfort.com,2016-12-21:58891882016-12-21T10:53:00+01:002016-12-21T10:53:00+01:00 EDITORIAL : Par Céline S.-P. 1895-1995-2016 Janvier 1995, la...
<p><strong>EDITORIAL :</strong></p><p>Par Céline S.-P.</p><p><strong><img id="media-5528456" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/00/02/2207235349.jpg" alt="ceremonie00.jpg" /></strong></p><p><strong>1895-1995-2016</strong></p><p>Janvier 1995, la télévision inaugure une année de fête en publiant un faire-part de décès. La Cinecitta se meurt sous les yeux de Michèle Morgan, invitée du journal de 20h Antenne 2. Le studio 5 est orphelin de son maître disparu il y a un peu plus d’un an. Medusa, abandonné dans un coin, semble nous regarder, nous implorer de faire revivre la folie et la démesure de Fellini. Mais la télévision italienne s’est emparé du lieu pour y tourner un programme, « Caro bebe » ne sera pas, à l’évidence, un hommage au déjeuner filmé par Louis Lumière… Un mois plus tard, le 13 février 1995, Antenne 2 célèbre le dépôt de brevet du Cinématographe en évoquant… un dépôt de bilan. Les studios de la Victorine sont également rongés par le délabrement et l’abandon. La télévision offre aux cinéphiles une commémoration au goût de cendre. Faut-il alors souhaiter au cinéma un « Joyeux non-anniversaire ! » comme le fait Camille Nevers dans le numéro de février des Cahiers du cinéma ? Dans ce billet, l’opération « Premier siècle du cinéma » est jugé sévèrement <em>: « </em><em>"L’histoire du cinéma</em><em>" que l’on s’apprête à célébrer n’appartient pas plus à l’Histoire qu’au cinéma, elle est la bonne affaire des spécialistes médiatiques en tout genre, pas de la critique, celle de la muséographie des animateurs de banquets, des marchands d’armes et des collectionneurs d’art, pas celle des idées, celle des technologies et surtout pas celle des idéologies et leurs images correspondantes. Une histoire glorieuse et victorieuse, fourmillant d’anecdotes savoureuses, oublieuses des luttes, des défaites, ou des propagandes, passées et actuelles. »</em> C’est cette histoire du cinéma qu’Agnès Varda met en scène dans Les <em>cent et une nuits de Simon Cinéma</em>. La réalisatrice choisit Michel Piccoli, on ne peut lui donner tort, mais elle fait de son lit un monument aux morts sur lequel apparaissent les visages des disparus et de son château un musée kitsch qu’aucune présence, fantomatique ou non, ne parvient pas à animer. Y a-t-il encore du mouvement en 1995 ? C’est un peu la question de Thierry Jousse dans l’édito des Cahiers de janvier : <em>« 1995 : Le cinéma fête son centenaire. Qu’attendre de ces sortes de célébration dont l’époque a le secret et la coutume ? Au mieux, des pensées qui concernent très directement les pouvoirs du cinéma ou ses impouvoirs. La seule question qui vaut d’être posée en ces temps, c’est bien : que peut le cinéma ? Question que l’on modulera facilement en un </em>Qu’a donc inventé le cinéma ?<em> ou </em>Que peut-encore le cinéma ?<em> » </em></p><p><em>Les enfants de Lumière</em>, <em>Les cent et une nuits</em>, <em>Lumière et Compagnie</em>, <em>A propos de Nice, la suite</em>… les hommages, bilans, reprises et variations sont nombreuses. Alors que le deuxième siècle du cinéma s’annonce avec de belles découvertes (James Gray, Noémie Lvovsky, Sharunas Bartas, Tsai Ming-Liang ou Laetitia Masson), les <em>« pouvoirs et impouvoirs » </em>du cinéma envahissent des écrans dont les dimensions semblent parfois réduites par le repli sur soi. <em>Ed wood</em>, <em>Au travers des oliviers</em>, <em>Le Regard d’Ulysse</em>, <em>Lisbonne story</em>, <em>Swimming with sharks</em>, <em>ça tourne à Manhattan</em>, le cinéma est partout. Aux Etats-Unis, il a le pouvoir de faire renaître le plus mauvais cinéaste du monde, et se nourrit de ses catastrophes avec humour ou de la critique acerbe de son industrie. Ailleurs, on s’interroge… Dès le mois de février, le critique Charles Tesson pose un regard teinté d’inquiétude sur le film d’Abbas Kiarostami. Dans un long texte, il multiplie les questions fébriles, les siennes et celles du réalisateur : <em>« Pourquoi ce besoin de revenir sur cet épisode déjà tourné ? »</em>, <em>« comment un metteur en scène et un spectateur peuvent-ils à ce point être aveugles sur ce qui est en jeu dans une prise de vue dès qu’on engage des acteurs pour tenir un rôle ? La capacité du cinéma à nous révéler l’indicible dans le visible aurait-elle ses limites ? »</em>, <em>« Comment, par le cinéma, parvenir à l’accord </em>(entre l’acteur et le réalisateur)<em> ? » </em>ou <em>« A quoi sert le cinéma ? »</em>. En mars, un autoportrait annonce déjà l’hiver, une disparition de décembre. JLG est là, mélancolique et serein, vieillard et enfant. C’est un <em>« autoportrait, donc pas une autobiographie. Un genre peu cinématographique, un genre de retour sur soi animé par un mouvement interne difficile à saisir, un surplace qui avance en même temps. » </em>et qui invite à s’interroger à nouveau sur le temps au moment au Rohmer et Rivette reviennent également sur les écrans. C’est <em>« le temps de filmer et le temps de vieillir »</em>, celui dont s’affranchit Rohmer dans les <em>Rendez-vous de Paris</em>. <em>« Le cinéaste filme les rencontres entre les amants potentiels comme une suite d’instantanés sans liens entre eux »</em>. <em>« Il n’y a pas de place pour le vieillissement dans le frais cinéma de Rohmer »</em>. C’est le temps rivettien de la reprise. <em>« Le temps ne se boucle pas exactement sur lui-même mais se tord, se replie, se suspend parfois (…) D’une certaine façon, le temps ne passe pas chez Rivette, il dure secrètement, même s’il ne s’actualise pas toujours dans le présent »</em>. Le temps godardien, défini par Stéphane Bouquet comme <em>« une ligne du destin, ligne pessimiste et déclinante qui va tout droit vers l’anéantissement »</em>, semble s’accorder davantage aux incertitudes de la fin de ce premier siècle, même si l’espoir demeure : <em>« c’est qu’il y a toujours chez Godard, la croyance que quelque chose est capable de résister au mouvement du déclin, quelque chose qui s’appellerait l’œuvre d’art. »</em> Le dernier film de Maurice Pialat, le dernier film d’Akira Kurosawa, le dernier film de Claude Sautet, les retours que sont <em>Lisbonne story</em> et <em>Le</em> <em>regard d’Ulysse</em>, quelque chose semble en cette année 1995 assombrir cet espoir, et la souplesse de Manoel de Oliveira (87 ans alors) imitant Charlot n’y change rien…</p><p>De grands mots en grands maux, de la mort toujours annoncée au renouveau du cinéma asiatique, de la célébration du cinéma d’hier aux interrogations sur le cinéma de demain, que me reste-t-il alors de 1995 ?</p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica,arial,sans-serif;">1) De nouveaux visages</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5528463" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/00/00/585016855.jpg" alt="kids.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5528467" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/01/01/2728912920.jpg" alt="little odessa.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5528468" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/01/02/358512977.jpg" alt="oublie-moi.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5528469" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/00/02/510883060.jpg" alt="bye bye.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5528470" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/00/02/3096285107.jpg" alt="en-avoir-(ou-pas).jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5528471" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/00/01/2709310229.jpg" alt="vive-lamour.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5528472" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/01/01/46670128.jpg" alt="la-haine.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5528473" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/02/00/2602421906.jpg" alt="trois jours.jpg" /></p><p style="text-align: center;">(<em>Kids - Little Odessa - Oublie-moi - Bye Bye - En avoir (ou pas) - Vive l'amour - La Haine - Trois Jours</em>)</p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica,arial,sans-serif;">2) La <em>« discrétion de deux auteurs »</em> justement définie par Thierry Jousse dans l’édito de septembre 1995 : <em>« Nul besoin pour eux de s’exhiber puisqu’ils sont omniprésents dans leur film par la seule force de leur croyance au cinéma. »</em>. Clint Eastwood et Claude Chabrol y croient. Parce qu’ils <em>« se situent l’un et l’autre dans un lieu qui n’est guère occupé ces derniers temps, un espace-temps où le cinéma a encore vocation – quelque part entre son devenir-minoritaire et sa dérive-industrie des loisirs – à être universel »</em>, <em>La Cérémonie</em> et <em>Sur la route de Madison </em>sont deux souvenirs précieux de 1995.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5528474" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/02/01/2580042777.jpg" alt="la-ceremonie.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5528475" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/01/00/4057102394.jpg" alt="Sur_la_route_de_Madison.jpg" /></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica,arial,sans-serif;">3) Enfin, s’il faut revenir à l’enfance, je garde le portrait de Godard dans <em>JLG/JLG, autoportrait de décembre </em>et la vue Lumière d’Abbas Kiarostami. Un visage à peine esquissé par le violent contraste du noir et du blanc. Une troublante synthèse en cinquante secondes de trois temps : 1895-1995-2016.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5528483" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/00/02/533377887.jpg" alt="jlg.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/U5CSdR_2KqM?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 115%;" align="JUSTIFY"><em> </em></p><p><strong>LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :</strong></p><p>Une liste de 205 longs métrages (sur les 381 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.</p><table><tbody><tr><td width="283"> </td><td style="text-align: center;" width="73">Antoine</td><td style="text-align: center;" width="73">Céline</td><td style="text-align: center;" width="73">Christophe</td><td style="text-align: center;" width="73">Dr.Orlof</td><td style="text-align: center;" width="73">Edouard</td><td style="text-align: center;" width="73">FredMJG</td><td style="text-align: center;" width="73">Jean-Luc</td><td style="text-align: center;" width="73">Ludovic</td><td style="text-align: center;" width="73">Nolan</td><td style="text-align: center;" width="73">Rémi</td><td style="text-align: center;" width="73">Vincent</td></tr><tr><td>La Cérémonie (Chabrol)</td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/chabrol/ceremonie.htm">****</a></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>**</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td></tr><tr><td>Ed Wood (Burton)</td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/burton/edwood.htm">***</a></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td></tr><tr><td>Au travers des oliviers (Kiarostami)</td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/kiarostami/autraversdesoliviers.htm">***</a></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td></tr><tr><td>Chungking Express (Wong)</td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>**</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>**</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td></tr><tr><td>Le Garçu (Pialat)</td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>**</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/pialat/garcu.htm">***</a></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><
ZAhttp://zoomarriere.hautetfort.com/about.htmlSur vos écrans en 1991tag:zoomarriere.hautetfort.com,2016-08-22:58347252016-08-22T22:11:00+02:002016-08-22T22:11:00+02:00 EDITORIAL : Par Céline « Les Amants du Pont-Neuf est un...
<p><em><img id="media-5438999" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/01/01/3633971596.jpg" alt="1991,rivette,pialat,burton,coen,ozu,carax,frears,allen,coppola,costner" /></em><strong>EDITORIAL :</strong></p><p>Par Céline</p><p><em>« Les Amants du Pont-Neuf est un véritable chef-d’œuvre, un ouvrage poétique, réaliste, tendre et dur à la fois. Espérons que le public saura lui faire un bon accueil, car le destin du talentueux Léos Carax ne tient qu’à un film. »</em> Je n’en mène pas large lorsque je finis cette phrase. Il est tard et le devoir est à rendre pour le lendemain. Pendant plusieurs semaines, j’ai cherché dans les salles obscures de Nancy, LE film qui pourrait déclencher l’écriture d’un texte dont la forme et les contraintes me sont encore étrangères. « Vous rédigerez une critique sur le film à l’affiche de votre choix », avait-il dit.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5430324" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/00/00/1837488609.jpg" alt="13892076_10207694221608178_2849548703795662457_n.jpg" /></p><p>Jusqu’ici, tout tenait dans un grand cahier à spirale. Pour chaque film vu, un petit résumé, le nom du réalisateur et des acteurs principaux, et une sentence en quelques lignes accompagnaient l’inévitable photo de l’affiche découpée dans Studio ou Première. Le cahier était bien rangé dans le bureau, à l’abri des regards indiscrets. Maintenant, il faut non seulement faire plus, mais surtout, il convient de penser au lecteur, et ce n’est pas un lecteur comme les autres. Il note les interrogations sur 40 (« jamais vu ça ! ça sert à quoi ? ») et chaque devoir commence par une série de questions qui inquiètent beaucoup, car les réponses ne se trouvent dans aucun cours… l’actualité cinématographique. Désormais, la curiosité a sa place dans l’agenda scolaire.</p><p>Combien de points pour avoir répondu <em>La Belle noiseuse</em> de Jacques Rivette ? Combien pour avoir mis tous les « f » au titre du film de Ken Loach ? La faute au nom du réalisateur d’<em>Europa </em>a-t-elle été pénalisée ? Je ne sais plus, mais je me souviens m’être demandée : « Comment on révise ça ? ». La réponse à cette interrogation ne nécessite pourtant pas d’aller chercher bien loin. Il suffit de parcourir quelques rues pour entrer dans les salles obscures, ou de faire quelques pas pour trouver, dans la bibliothèque du lycée, toutes les revues de cinéma.</p><p>Tout est enfin là, à portée de main. L’histoire du cinéma se traverse au rythme d’un film par semaine au ciné-club, le cinéma d’art et d’essai de la ville ne me fait plus peur, et ma cinéphilie commence à trouver ses rituels, ses espaces de discussion et d’écriture, dont une mystérieuse grenouille à grande bouche qui gobe toutes les critiques…</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5430325" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/00/00/2293765787.jpg" alt="13887072_10207694220328146_7531263936843323918_n.jpg" /></p><p>Depuis le printemps, le rythme de séances a sensiblement augmenté. Le choix du film est entièrement soumis à la configuration de la sortie. Les séances mère-fille imposent les films français au casting masculin séduisant (Bernard Giraudeau dans <em>La Reine blanche</em> et <em>L’Autre</em>). Les cinoches entre copines se concentrent avec une certaine obsession sur un sous-genre très présent en cette année 1991 : « le film avec Julia Roberts » (<em>Le Choix d’aimer</em>, <em>Les nuits avec mon ennemi</em>, <em>Mystic Pizza</em> ou <em>L’expérience interdite</em>). A plusieurs, le consensus aboutit souvent à la découverte, plus ou moins hilare, d’improbables nanars (<em>Personne n’est parfaite</em>). Et puis, il y a les séances en solitaire… En franchissant seule la porte du cinéma, je fais sans le savoir mes adieux au « cinéma-événement », à la sortie qu’on programme deux semaines à l’avance sans jamais penser en premier lieu à ce qu’on va voir. Le cinéma envahit petit à petit les trous de l’emploi du temps du lycée, les mercredis après-midi et les week-ends. Le programme de la salle est une carte géographique que j’apprends à déchiffrer, mais j’ai du mal à m’orienter avec ma boussole, dont l’aiguille indique encore la plupart du temps le pôle magnétique qu’est l’acteur. Je vais voir <em>La Belle noiseuse</em> pour Emmanuelle Béart et je fais ma première expérience du temps suspendu de la création. Ce n’est pas trop long pour moi, c’est trop grand pour moi. Je choisis <em>Van Gogh </em>pour Dutronc et je rencontre Pialat. John Turturro, repéré dans <em>Jungle Fever,</em> provoque quelques mois plus tard le choc <em>Barton Fink</em>. Cependant, Nanni Moretti et <em>Sogni d’oro</em> passent sous mon radar mal réglé. L’acteur, même dans un film médiocre, peut alors tout déclencher, Robert De Niro, dans <em>L’Eveil</em>, me donne le courage d’engager la bataille du magnétoscope VHS à la maison. Quand je finis par la gagner, c’est Scorsese et Cimino qui me tombent dessus…</p><p>Progressivement, je commence à trouver de la place pour les portraits de réalisateur sur les couvertures de mes cahiers dont les pages se remplissent des noms de Tati, Welles, Méliès, Keaton, Ford, Renoir ou Buñuel. Ces nouveaux héros n’ont pas toujours de visage (Kieslowki, Burton, Carax), mais ils ne sont plus invisibles, je parviens maintenant à les (re)connaître sur le grand écran. En quelques mois, ce grand écran est devenu la carte d’un territoire qui ne cesse de s’agrandir et de se peupler, mais je ne m’y perds plus ; son centre est mon lycée, mon ciné et les quelques rues qui les séparent. Vingt-ans plus tard, rien n’a changé (ou presque).</p><p>Pour F.B.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 115%;" align="JUSTIFY"><em> </em></p><p><strong>LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :</strong></p><p>Une liste de 208 longs métrages (sur les 413 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.</p><table><tbody><tr><td width="283"><font> </font></td><td width="73"><strong><font>Antoine</font></strong></td><td width="73"><strong><font>Céline</font></strong></td><td width="73"><strong><font>Christophe</font></strong></td><td width="73"><strong><font>Dr.Orlof</font></strong></td><td width="73"><strong><font>Edouard</font></strong></td><td width="73"><strong><font>FredMJG</font></strong></td><td width="73"><strong><font>Jean-Luc</font></strong></td><td width="73"><strong><font>Ludovic</font></strong></td><td width="73"><strong><font>Nolan</font></strong></td><td width="73"><strong><font>Rémi</font></strong></td><td width="117"><strong><font>Vincent</font></strong></td></tr><tr><td><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><font>La Belle Noiseuse (Rivette)</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/rivette/bellenoiseuse.htm">**</a></font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td></tr><tr><td><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><font>Van Gogh (Pialat)</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/pialat/vangogh.htm">****</a></font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td></tr><tr><td><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><font>Edward aux mains d'argent (Burton)</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font><a href="http://nightswimming.hautetfort.com/archive/2012/09/12/edward-aux-mains-d-argent.html">****</a></font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/burton/edwardauxmainsdargent.htm">***</a></font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>**</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td></tr><tr><td><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><font>Barton Fink (Coen)</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="http://desoncoeur.over-blog.com/article-barton-fink-1-64612210.html">****</a></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/coen/bartonfink.htm">**</a></font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font><a href="http://ilaose.blogspot.fr/2009/06/barton-fink.html">**</a></font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td></tr><tr><td><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><font>Miller's Crossing (Coen)</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="http://desoncoeur.over-blog.com/article-miller-s-crossing-1-63979930.html">****</a></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>°</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>**</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td></tr><tr><td><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><font>Fleurs d'équinoxe (Ozu)</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font><a href="http://drorlof.over-blog.com/article-marions-les-filles-122273595.html">****</a></font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>**</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/ozu/fleursdequinoxe.htm">***</a></font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td></tr><tr><td><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><font>Les Amants du Pont-Neuf (Carax)</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>**</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/carax/amantsdupontneuf.htm">*</a></font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>****</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td></tr><tr><td><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><font>Les Arnaqueurs (Frears)</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font> </font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>***</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><font>*</font></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-fami
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlAlice contre le tempstag:www.bla-bla-blog.com,2016-06-27:58196232016-06-27T18:00:00+02:002016-06-27T18:00:00+02:00 Six ans avant Alice de l'autre Côté du Miroir , il avait été reproché à...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/2487335566.jpg" id="media-6109106" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Six ans avant <em>Alice de l'autre Côté du Miroir</em>, il avait été reproché à Tim Burton sa liberté avec l’œuvre de Lewis Caroll lorsque le cinéaste américain avait réalisé – mais aussi réécrit – <em>Alice au Pays des Merveilles</em> (2010) : actrice trop âgée pour le rôle, place trop importante laissée au Chapelier ou scénario puisant indifféremment dans <em>Alice au Pays des Merveilles</em> et… <em>De l’autre Côté du Miroir</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Or, ces critiques valent pour la suite de l’Alice de Burton, à ceci près que les auteurs (James Bobin à la réalisation et Linda Woolverton au scénario) n’ont pas cherché à piocher ici ou là les scènes adaptables chez Lewis Caroll mais ont imaginé une histoire originale pouvant se fondre dans l’univers de l’écrivain anglais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans <em>Alice de l’autre Côté du Miroir</em>, Les spectateurs retrouveront ainsi quelques personnages familiers, devenus légendaires : le chat de Cheschire, le lapin blanc, la reine rouge, Bonnet blanc et Blanc Bonnet et bien entendu Alice. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mia Wasikowska incarne de nouveau l’héroïne, devenue après la mort de son père la capitaine d’un vaisseau nommé fort opportunément Wonderland. </span><span style="font-size: 10pt;">La première scène du film – qui pourrait se lire comme un clin d’œil à la <em>Chasse au Snark</em>, une autre œuvre phare de Lewis Caroll – montre Alice en impétueuse navigatrice se sortant d’un mauvais pas en pleine mer. A son retour sur la terre ferme, elle doit affronter une épreuve bien plus redoutable : elle apprend que sa mère ruinée a vendu les parts financières de son mari et que le Wonderland devra être cédé. C’est une Alice désemparée qui est guidée vers un miroir merveilleux. En passant de l’autre côté du miroir, elle retrouve de vieilles connaissances, dont le Chapelier. Cloîtré chez lui, ce dernier est persuadé que toute sa famille, que l’on croyait disparue à jamais, est vivante. Est-ce possible ? Alice part à sa recherche et va devoir se battre contre le Temps pour dénouer le vrai du faux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans cet <em>Alice,</em> que Tim Burton a produit mais pas réalisé, le spectateur retrouve un pays merveilleux et familier. L’onirique et le fantastique sont omniprésents. À côté des personnages traditionnels joués par des actrices et acteurs qui respectent à la lettre le contrat (impeccable Helena Bonham Carter et Johnny Depp dans son rôle le plus emblématique), le bloggeur citera quelques jolies inventions : la mère d’Alice, le père du Chapelier mais surtout l’inoubliable Temps joué par Sacha Baron Cohen, prouvant l’immense talent de cet acteur rendu célèbre par <em>Borat.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les admirateurs de Lewis Caroll pourront regretter que des aspects de son œuvre aient été occultées (le rêve, l’inversion, le travail sur le langage ou le nonsense). Il reste que la mission de cet <em>Alice 2</em> est rempli : un grand film d’aventure, poétique et spectaculaire, avec un message féministe par dessus le marché.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Alice de l'autre Côté du Miroir</em> (<em>Alice Through the Looking Glass</em>),<br />de James Bobin, avec Mia Wasikowska, Johnny Depp, Helena Bonham Carter,<br />Sacha Baron Cohen et Anne Hathaway, USA, 2016, 113 mn</span></strong></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/bsRZiyHDz_M" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
elisalesbonstuyauxhttp://elisalesbonstuyaux.hautetfort.com/about.htmlBurton of London vide ses armoirestag:elisalesbonstuyaux.hautetfort.com,2012-11-28:49125972012-11-28T23:55:00+01:002012-11-28T23:55:00+01:00 Après le grand succès du vide-dressing caritatif en faveur des Restos du...
<p style="text-align: center"><img src="http://elisalesbonstuyaux.hautetfort.com/media/00/00/1078537145.jpg" id="media-3859042" title="" alt="Burton Xmas.jpg" style="margin: 0.7em 0;" /></p>Après le grand succès du vide-dressing caritatif en faveur des Restos du coeur, Burton lance sa grande braderie. <br /><br />A tous les fans de Burton, le rendez-vous est pris du 5 au 8 décembre prochains. Plus de 90 000 vêtements et accessoires pour homme et femme seront proposés à la vente.<br /><br />A titre d'exemple, les pantalons et les pulls seront disponibles à partir de 12 euros et les manteaux seront vendus à 40 euros.<br /><br />En résumé, c'est le bon plan pour renouveler son dressing et préparer ses prochains cadeaux de Noel !<br /><br />Cependant un bon tuyau peut en cacher un autre. En effet, mon <a href="http://www.elisalesbonstuyaux.fr/" target="_blank">blog</a> offre 5 bons d'achat de 10 euros valables pour l'achat d'un pull, d'un gilet ou d'un pantalon chez Burton.<br /><br />Pour participer à ce nouveau jeu-concours, lisez très attentivement les consignes ci-dessous :<br /><br />1 - Liker la page officielle <a href="http://www.facebook.com/pages/Elisa-Les-Bons-tuyaux/265964840084172" target="_blank">Elisa Les Bons tuyaux</a><br /><br />2 - Répondre à la question suivante : Lors du vide-dressing caritatif, combien de vêtements ont été collectés par Burton of London et distribués aux Restos du coeur ?<br /><br />3 - Envoyez un mail incluant vos coordonnées postales et e-mail, et la réponse à elisalesbonstuyaux@gmail.com avant le dimanche 2 décembre minuit. <br />Un tirage au sort désignera les cinq gagnants le lundi 3 décembre. Les bons d'achat de 10 euros seront envoyés aux cinq gagnants sous deux semaines.<br /><br /><br /><p style="text-align: center"><img src="http://elisalesbonstuyaux.hautetfort.com/media/01/02/1120514728.jpg" id="media-3859044" title="" alt="braderie.jpg" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><br /><iframe src="//www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Felisalesbonstuyaux.hautetfort.com%2Farchive%2F2012%2F11%2F28%2Fburton.html&send=false&layout=standard&width=450&show_faces=false&action=like&colorscheme=light&font&height=35" scrolling="no" frameborder="0" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;" allowTransparency="true"></iframe>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlEdward aux mains d'argenttag:nightswimming.hautetfort.com,2012-09-12:48307602012-09-12T22:33:00+02:002012-09-12T22:33:00+02:00 Aux couleurs éclatantes des murs, des objets, des véhicules et des...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3742942" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/02/01/484603737.jpg" alt="burton,etats-unis,fantastique,90s" /></p><p style="text-align: justify;">Aux couleurs éclatantes des murs, des objets, des véhicules et des vêtements des habitants de cette zone pavillonnaire dans laquelle Tim Burton situe l'histoire d'<strong><em>Edward aux mains d'argent</em></strong> sont opposés la blancheur du teint et le noir de l'accoutrement de son héros qui le rend d'abord invisible au regard lorsqu'il se tient blotti sous le toit de son château avant de s'extraire de ce néant, de renaître. A ce château haut perché, les nuages chargés ont d'ailleurs l'habitude de s'accrocher pour le plonger régulièrement dans la pénombre. A l'intérieur, un gris poussiéreux recouvre les machines abandonnées.</p><p style="text-align: justify;">Le noir et blanc, c'est le cinéma des origines. C'est de là que tout part et c'est là-bas qu'il faut revenir, au moins de temps en temps, pour s'extraire du monde de trop de couleurs. Et le lieu le plus accueillant est celui du genre qui marque le plus l'enfance, qui laisse les traces les moins effaçables : le fantastique, le conte, l'horreur.</p><p style="text-align: justify;">Ce qui rend beau ce retour nostalgique, c'est qu'il est accompagné par l'idée de transmission, à travers la présence de Vincent Price jouant l'inventeur, le père, le professeur d'Edward (et ici, Burton est à chercher bien sûr dans les deux à la fois : la créature aux ciseaux et son créateur). Remarquons cependant que Price n'est pas déjà mort, qu'il n'est pas embaumé par la grisaille : ses yeux bleus percent, des touches de couleur parsèment son apparence. Avant qu'Edward soit propulsé dans les rues de la riante banlieue, c'est Peg, la mère de famille, qui effectue le premier pas, imposant sa présence incongrue dans la bâtisse suposée hantée sans se départir de son entrain et de sa sincérité désarmante. Grâce à cela, grâce à elle, le récit naît, l'improbable se réalise. Grâce, donc, à la mère de Kim qui elle-même racontera à sa petite fille l'histoire. La transmission remonte à loin.</p><p style="text-align: justify;">Des habitants, Kim est celle qui, à la fin, sera vétue de blanc. Un blanc finalement taché de rouge, ce qui rendra la réclusion à nouveau nécessaire. Elle ne devrait pourtant pas être la règle : les couleurs ont leur place là-haut, comme l'échange est possible en bas. Plusieurs points de rencontre sont là pour le prouver. Le plus beau est peut-être cet instant partagé le soir de Noël. Edward, recherché par tout le monde, revient un moment dans la maison de sa famille adoptive. Il entre dans le salon, décoré pour l'occasion mais paraissant soudain épuré, doucement éclairé, irréel, comme si l'aura d'Edward l'avait précédée. Une main s'approche alors dans le but de toucher le dos du jeune homme dans un cadrage très courant dans le genre fantastique. Or le sursaut ne se fait pas. Les gestes sont calmes et tendres. La main se pose légèrement sur l'épaule. Les deux mondes se mêlent dans ce qui est un magnifique prélude à la poignante séquence de l'impossible étreinte.</p><p style="text-align: justify;">Le film nous demande d'aller aux delà des apparences. Il nous aide à voir le jardin verdoyant, créatif et harmonieux au-delà des grilles inquiétantes du château. Ce jardin est le cœur d'Edward, c'est le gâteau de cette forme que dirige l'inventeur pris de vertige vers la poitrine de l'un de ses robots rudimentaires. L'autre recommandation est d'être soi-même, afin de ne pas devenir interchangeable comme ces ménagères peuplant la petite ville et posant dans le studio télé des questions bêtes, à leur niveau, bien qu'elles ouvrent malgré tout, involontairement, quelques gouffres ("<em>Si vous deveniez comme tout le monde, vous ne seriez plus différent ?</em>", "<em>Avez-vous une petite amie ?</em>"). Cette banlieue est aussi celle des frères Coen et de Lynch, il suffit d'accentuer légèrement, d'y mettre un peu d'ordre esthétique, d'en grossir des détails, pour qu'en sorte la part monstrueuse.</p><p style="text-align: justify;">On l'avait un peu oublié depuis, l'éloignement et les récents échecs de Burton faisant écran, mais <em>Edward aux mains d'argent</em> est un film qui n'est pas surchargé, qui pose les choses simplement. Si les contre-plongées peuvent y être extrêmes, elles ne sont pas là pour épater mais pour exprimer le plus purement possible l'idée du déplacement du personnage sur un fond auquel il n'appartient pas. L'idée des ciseaux à la place des mains est également des plus simples. Le principal est qu'elle soit prolongée dans toutes ses dimensions : ludiques, dangereuses ou sexuelles. Et qu'elle ne débouche pas sur une confortable résolution. Le merveilleux conte de Burton n'élude ni la violence ni la mort, d'où, au-delà de l'émotion qu'il suscite encore, sa tenue, son exemplarité, sa beauté.</p><p> </p><p><span style="font-size: xx-large;"><strong>****</strong></span></p><p><img id="media-3742939" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/01/02/3107416333.jpg" alt="burton,etats-unis,fantastique,90s" /><strong>EDWARD AUX MAINS D'ARGENT</strong> (<em>Edward Scissorhands</em>)</p><p>de Tim Burton</p><p>(Etats-Unis / 105 min / 1990)</p>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlDark shadowstag:nightswimming.hautetfort.com,2012-05-20:47202222012-05-20T21:52:00+02:002012-05-20T21:52:00+02:00 Un vampire est libéré de son cercueil, deux cents ans après y avoir été...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3586891" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/00/01/462260157.jpg" alt="Burton,fantastique,Comédie,Etats-Unis,2010s" /></p><p style="text-align: justify;">Un vampire est libéré de son cercueil, deux cents ans après y avoir été enfermé et déboule au début des années 70 chez ses descendants, retrouvant à cette occasion la sorcière qui l'avait à l'époque condamné à disparaître.</p><p style="text-align: justify;">Si <strong><em>Dark shadows</em></strong> avance claudiquant, la cause n'est pas à chercher dans le décalage temporel sur lequel repose cette histoire (nous avons là plutôt l'un des points forts du film) mais plus certainement, d'une part dans le déroulement d'un scénario un poil faiblard, et d'autre part dans les quelques rechutes minant ça et là la mise en scène de Tim Burton, cinéaste-fantôme des années 2000. L'œuvre glisse sur de nombreux thèmes chers au créateur d'<em>Edward aux mains d'argent</em> (opposition entre deux mondes, immortalité, cupidité, part animale, enfance délaissée...) et brasse un nombre de personnages assez nombreux se plaçant successivement à côté du principal pour guider la narration. Découlent de cela des abandons de pistes et d'étranges absences prolongées (celles de Vicky dans la partie centrale empêche le spectateur d'être véritablement pris par l'amour qu'elle vit avec Barnabas). Voilà qui est regrettable car tous les personnages sont bien campés.</p><p style="text-align: justify;">Burton, lui, est toujours dans sa mauvaise passe quand il s'agit d'œuvrer dans le spectaculaire. La débauche d'énergie et les rebondissements du dénouement provoquent la fatigue plus qu'autre chose alors qu'une scène d'amour dévastatrice agace à force de mêler le grotesque et la pudibonderie. Mais force est de constater que, globalement, le cinéaste a mis la pédale douce et qu'il a été bien inspiré de s'accrocher un peu plus fermement au réel que dernièrement. On balance ainsi entre des effets grandiloquents et des touches plus discrètes, on se réjouit de la permanence d'une certaine méchanceté (étonnante ponctuation de la scène avec les hippies), on apprécie la beauté d'une ultime morsure au cou, on profite d'une nouvelle variation autour du monstre passant du statut d'objet de curiosité à celui de bouc émissaire, on s'amuse d'entendre résonner dans les enceintes le <em>Superfly</em> de Curtis Mayfield et le <em>Season of the witch</em> de Donovan, on relève une idée carrément géniale lorsque Barnabas-Depp se lamente en s'appuyant involontairement sur un synthétiseur, créant ainsi une irrésistible plainte gothique.</p><p style="text-align: justify;">L'histoire se déroule précisément en 1972, moment de l'explosion du glam rock, mouvement baignant allègrement dans la décadence, la provocation, le travestissement, l'excentricité, le macabre et la folie. Dès lors, la convocation d'Alice Cooper pour une longue séquence va au-delà du clin d'œil et n'est pas dénuée de sens. S'orchestre là une sorte de croisement idéal entre l'imaginaire gothique hammerien et les diableries pop rock, Tim Burton ayant de surcroît trouvé une bonne dynamique musicale, ses plans semblant parfois tenir entre eux par la bande son qui les recouvre.</p><p style="text-align: justify;">Je serai donc tenté de prendre <em>Dark shadows</em> comme un retour aux fondamentaux burtoniens plutôt bénéfique, la balance penchant cette fois-ci, comme jamais en dix ans, du bon côté.</p><p> </p><p><span style="font-size: xx-large;"><strong>**<span style="color: #999999;">**</span></strong></span></p><p><img id="media-3586887" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/02/01/4159839562.jpg" alt="Burton,fantastique,Comédie,Etats-Unis,2010s" /><strong>DARK SHADOWS</strong></p><p>de Tim Burton</p><p>(Etats-Unis / 110 min / 2012)</p>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlLes noces funèbres & Alice au pays des merveillestag:nightswimming.hautetfort.com,2012-01-25:37395372012-01-25T23:38:00+01:002012-01-25T23:38:00+01:00 * *** / * *** Ces deux titres valent pour moi confirmation : le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3403238" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/02/02/1374293379.jpg" alt="burton,etats-unis,fantastique,animation,2000s,2010s" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3154792" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/02/01/1755248281.jpg" alt="burton,etats-unis,fantastique,2010s" /></p><p><span style="font-size: xx-large;"><strong>*<span style="color: #999999;">***</span></strong>/<strong>*<span style="color: #999999;">***</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;">Ces deux titres valent pour moi confirmation : le cinéma de Tim Burton n'est plus. Le supplément d'âme qui l'habitait l'a quitté au moment de passer à l'an 2000, ne laissant qu'une enveloppe aussi belle qu'inutile. Cette disparition est d'autant plus spectaculaire qu'elle n'a, en dix ans, jamais été contredite malgré la relative variété des six longs-métrages réalisés sur la période. Blockbuster hollywoodien ou œuvre sombre et torturée, film d'animation retournant à la source ou vrai spectacle pour enfants, projet éminemment personnel ou adaptation sur-mesure, quelque soit le registre, rien n'aura fonctionné...</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>Les noces funèbres</em></strong> est un film de marionnettes. Encore faut-il voir quelques images du <em>making of</em> pour s'en convaincre car le progrès technique aidant, le lissage des mouvements et autres aspérités est tel que l'on se croit d'un bout à l'autre devant un film d'animation entièrement conçu à l'ordinateur. Envolée donc la magie qui animait les figurines de <em>L'étrange Noël de Monsieur Jack</em>, place à la pure efficacité visuelle chargée de véhiculer les thèmes chers au cinéaste. Les thèmes rabattus dirait-on, tant l'impression de redite est forte. Passage entre deux mondes supposés s'ignorer, inversion des valeurs qui leurs sont d'ordinaire associées (sinistre et monochrome monde des vivants <em>versus</em> enthousiasmant et coloré monde des morts), jeu entre le haut et le bas, marginalité de personnages doucement rêveurs, visions gothiques et clins d'œils cinéphiliques... L'emballage est là, les éléments constitutifs également, mais la machine tourne à vide. Les personnages sont oubliés aussitôt qu'ils ont quittés la scène, tout comme les notes de musique d'un Danny Elfman en roue aussi libre que celle de son camarade cinéaste (on bâille gentiment pendant les séquences musicales). Et ce n'est pas la conduite du récit qui peut nous tirer de notre torpeur, celui-ci se dirige exactement vers là où il doit aller.</p><p style="text-align: justify;">Cinq ans plus tard, la matière est plus riche. L'idée était bonne de raconter le retour d'<strong><em>Alice au pays des merveilles</em></strong> (Burton s'inspire surtout de la suite écrite par Lewis Carroll, <em>De l'autre côté du miroir</em>). Un retour amnésique qui produit chez la jeune fille le même étonnement et les mêmes erreurs. Le problème est que, passé un prologue pourtant prometteur décrivant une société anglaise de spectres empoudrés et de petits tyrans ridicules, visualisant une sorte de cauchemar aux frontières poreuses (le lapin en costume apparaît déjà dans le jardin, Alice s'éloigne à peine avant de tomber dans le trou) et faisant d'emblée remonter son sous-texte (terreur de l'âge adulte, des fiançailles, de la tromperie), le voyage proprement dit prend la forme d'un grand Barnum numérique. Nul jeu temporel à chercher ici mais une simple ligne droite suivie en mode héroïque. Nous attendions la féérie, nous subissons le film d'action <em>fantasy</em> : <em>Alice au pays du seigneur des anneaux</em> (sans la cohérence esthétique ni l'assise scénaristique de la trilogie plutôt estimable de Jackson). De combats en poursuites, nous sommes, sans aucun répit, soumis à un flux d'images surchargées jusqu'à un générique de fin au cours duquel nous réalisons que c'est bien, à nouveau, Elfman qui a pondu cette musique ne se signalant que par sa lourdeur martiale et son volume assourdissant. Nous en prenons conscience alors qu'Avril Lavigne est en train de nous percer les tympans avec sa chanson de fin. Juste avant cela, ajoutons qu'il a fallu observer une danse débile de Johnny Depp et un retour à la réalité permettant la remise à sa place de la triste société décrite plus haut par Alice devenue une femme libre. Or, à ce moment-là, nous ne voyons pas en elle une aventurière partant vers la Chine mais un entrepreneur. Burton, lui, n'est plus qu'une marque, une étiquette.</p><p> </p><p><strong><img id="media-3154798" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/01/00/2003883193.jpg" alt="burton,etats-unis,fantastique,animation,2000s,2010s" /></strong><img id="media-3154787" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/00/02/439569362.jpg" alt="burton,etats-unis,fantastique,2010s" /><strong>LES NOCES FUNÈBRES</strong> (<em>Corpse bride</em>)</p><p>de Tim Burton et Mike Johnson<strong></strong></p><p>(Etats-Unis / 74 min / 2005)<strong><br /></strong></p><p><strong>ALICE AU PAYS DES MERVEILLES</strong> (<em>Alice in Wonderland</em>)</p><p>de Tim Burton</p><p>(Etats-Unis / 104 min / 2010)</p>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlProchainement sur cet écrantag:nightswimming.hautetfort.com,2011-10-28:38451292011-10-28T23:07:49+02:002011-10-28T23:07:49+02:00 Au pays des merveilles, plutôt Valérie qu'Alice... (Jaroslava...
<p style="text-align: center;">Au pays des merveilles, plutôt Valérie qu'Alice...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3266175" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/00/01/2998459978.jpg" alt="valerieaupays.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3266176" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/01/01/792628297.jpg" alt="Jires,Burton" /></p><p style="text-align: center;">(Jaroslava Schallerova dans <em>Valérie au pays des merveilles</em> de Jaromil Jires, 1970,<br />Mia Wasikowska dans <em>Alice au pays des merveilles</em> de Tim Burton, 2009)</p>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlÊtes-vous Burtonien(ne) ?tag:nightswimming.hautetfort.com,2008-02-01:14390482008-02-01T13:35:00+01:002008-02-01T13:35:00+01:00 Un peu de détente pour entamer le week end. Prenons un auteur bien...
<p><img name="media-810218" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/01/02/d5a83be8c3c8c37fad2b31155f36ef2f.jpg" alt="d5692495daf4de1e2d8a72d22fe47043.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-810218" /></p> <p align="justify">Un peu de détente pour entamer le week end. Prenons un auteur bien connu et remontons sa filmo pour voir où nous en sommes avec son cinéma.</p> <p align="justify">Démarrons avec Tim Burton et ses 12 films (auxquels j'ajoute les deux longs-métrages d'animation produits ou co-réalisés officiellement). Personnellement mes préférences s'établissent ainsi :</p> <p align="justify">**** : Edward aux mains d'argent (1990), L'étrange Noël de M. Jack (1993)</p> <p align="justify">*** : Batman le défi (1992), Ed Wood (1994), Mars attacks (1996), Sleepy hollow (1999)</p> <p align="justify">** : Pee Wee's big adventure (1985), Beetlejuice (1988), Batman (1989), Charlie et la chocolaterie (2005)</p> <p align="justify">* : La planète des singes (2001), Big fish (2003), Sweeney Todd (2007)</p> <p align="justify">o : -</p> <p align="justify">Pas vu : Les noces funèbres (2005)</p> <p align="justify">Si ça vous dit, n'hésitez pas à avancer votre propre hiérarchie.</p>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlSweeney Toddtag:nightswimming.hautetfort.com,2008-01-25:14278682008-01-25T22:08:00+01:002008-01-25T22:08:00+01:00 (Tim Burton / Etats-Unis / 2007) ■□□□ Puisque Tim Burton croit aux...
<p align="justify">(Tim Burton / Etats-Unis / 2007)</p> <p align="justify"><font size="4">■□□□</font></p> <p align="justify"><img name="media-797484" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/01/01/37f3957f9ac3f3bf2d479470d40c5e17.jpg" alt="544164c7a74882c6c27a1cafff677cbc.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-797484" />Puisque Tim Burton croit aux maléfices, risquons cette hypothèse : le fait d'avoir accepté de réaliser un inutile et impersonnel remake de <em>La planète des singes</em> en 2001 a provoqué une malédiction qui lui vaut d'accumuler pendant 10 ans les ratages. Cette commande, venant après une décennie dorée, a laissé tout le monde insatisfait, lui y compris, et surtout, elle semble l'avoir complètement déboussolé. Suivirent donc son film le plus personnel sur le papier et transformé à l'écran en conte bêta et inoffensif (<em>Big fish</em>), puis la Rolls du film pour enfants qui ennuie les parents (<em>Charlie et la chocolaterie</em>), pour arriver à ce <em><strong>Sweeney Todd</strong></em>, où le plus grave est bien de constater que rien n'y fait; le cadre, l'histoire, l'ambiance, le ton ont beau changer, le bilan de santé de l'homme à la coiffure en pétard est toujours aussi alarmant.</p> <p align="justify"><em>Sweeney Todd</em> est une comédie musicale macabre. Plus exactement, un film chanté, puisqu'ici on ne danse pas. L'adaptation est celle d'un spectacle à succès de Broadway, racontant la vengeance ruminée par un barbier envers un juge dépravé lui ayant enlevé femme et fille avant de l'envoyer au bagne. Dommage donc pour Danny Elfman qui n'a pas pu travailler cette fois avec son ami Tim, et dommage pour nos oreilles. Si musicalement l'ensemble est supérieur aux soupes qui cartonnent régulièrement sur les grandes scènes françaises, du type <em>Notre Dame de Paris</em>, on ne se fait décidément pas à ce genre de variété souvent gueularde. Saluons cependant les efforts vocaux fournis par Johnny Depp et Helena Bonham Carter, que Burton fige dans des duos chantés au sein d'un décor restreint et quasi-unique (la séquence du rêve de vacances conjugales souffle brusquement un air frais bienvenu). La sensation est pénible de s'entendre dire dès que des notes de musique s'élèvent : "Tiens, encore une chanson, on va s'ennuyer pendant 3 minutes". Le choix du spectacle chanté autorise bien des raccourcis en termes de scénario, ne serait-ce que pour reprendre de la vitesse entre les numéros musicaux, mais pourquoi devine-t-on si facilement, dès le premier plan où elle apparaît, l'identité de cette vieille mendiante à l'arrière-plan ? Je mentirais en disant que j'ai tout vu venir dans le dernier quart d'heure, mais jusque là, que le chemin traversant ces ténèbres est bien balisé... Si le couple star fait le boulot sans surprises (de toutes façons, leurs personnages sont déjà morts puisqu'ils sont les seuls à avoir le visage poudré de blanc), l'intérêt se porte plus volontiers sur les seconds rôles de Sacha Baron Cohen, dans la séquence du concours de rasage, la meilleure du film, et de Timothy Spall, grandiose dans la dégueulasserie.</p> <p align="justify">Reste encore un gros problème : la violence. Pour la première fois, Tim Burton s'y coltine vraiment et le moins que l'on puisse dire est que sa manière ne semble pas poser de problèmes à grand monde. Ici, le cinéaste veut à la fois saisir le spectateur dans l'effroi et le faire ricaner. Montrer son héros trancher des gorges en chantant est déjà douteux, mais répéter cinq fois, six fois, ces plans de corps qui s'écrasent en se disloquant dix mètres plus bas, qu'est-ce sinon de la complaisance ? Tarantino a souvent été traîné au bûcher pour moins que ça. Peut-être me répondra-t-on : grand-guignol, hommage aux films d'horreur de la Hamer etc... Sauf que le réalisme n'était alors pas aussi poussé et qu'il ne se mêlait pas à un second degré aboutissant à la confusion. Et surtout, le cinéma n'a plus l'innocence de l'époque. Le dernier beau film des frères Coen n'est pas moins violent que celui-ci, mais il existe entre les deux une grande différence : d'un côté la violence est intégrée, réfléchie, de l'autre, elle est balancée avec détachement, en nous disant "Débrouillez-vous avec ça"...</p>
Doriane Purplehttp://dorianepurple.hautetfort.com/about.htmlRencontres épistolaires ou tirs de pistolets ?tag:dorianepurple.hautetfort.com,2006-06-28:5455772006-06-28T15:15:00+02:002006-06-28T15:15:00+02:00 Internet: des souris et des hommes neosteinbeckiens ou rencontre du 3e...
<div style="text-align: center"><img src="http://dorianepurple.hautetfort.com/images/thumb_Mars_attacks.jpg" alt="medium_Mars_attacks.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></div> <p><br /> Internet: des souris et des hommes neosteinbeckiens ou rencontre du 3e type neoburtonien?<br /> <br /> Tout a commencé un certain samedi 24 juin 2006 sur un blog de Champignac…</p> <p>D'après <a target="_blank" href="http://champignac.hautetfort.com/" title="Le Petit Champignacien illustré">Le Petit Champignacien illustré</a> ; article MDR (<a href="http://champignac.hautetfort.com/archive/2006/06/24/mdr.html#comments">http://champignac.hautetfort.com/archive/2006/06/24/mdr.html#comments</a></p> <p><a href="http://champignac.hautetfort.com/trackback/540045">http://champignac.hautetfort.com/trackback/540045</a>)</p> <p><u>Article original et originel :</u><br /> <br /> "MDR<br /> Le très mauvais supplément Écrans de Libération m'apprend que LOL et MDR seraient en régression parce que ringards. Comme d'habitude, je procède à un sondage sur Usenet, ce qui permet une datation.<br /> Total : 188 000<br /> 2006 : 8 550<br /> 2005 : 17 300<br /> 2004 : 19 600<br /> 2003 : 24 300<br /> 2002 : 27 900<br /> 2001 : 32 800<br /> 2000 : 31 600<br /> 1999 : 15 000<br /> 1998 : 3 760<br /> Avant : 270. Et un seul mot vraiment avant 1997. Je trouve ces chiffres dérisoirement faibles quand on pense qu'un seul forum peut avoir 30 000 messages en un mois. Avant 97, Internet et Usenet étaient vraiment confidentiels en France.<br /> Il y a un pic en 2000-2001 qui correspond à la généralisation de l'accès Internet, mais le plus souvent en bas débit. Or à partir de 2002, l'augmentation des connexions haut débit a fait qu'Usenet a perdu un tiers environ de son trafic, si ce n'est la moitié dans certains cas, au profit d'autres modes de communications (blogues, tchats, MSN, etc.) Ce qui fait qu'en valeur relative, la proportion de MDR est pratiquement la même sur Usenet et qu'elle est sans doute plus forte sur les autres réseaux ou supports d'expression. Technorati m'amène plus de 66 000 MDR dans les blogues sur trois mois. C'est peu encore par rapport aux 10 millions de blogues (moins les 5 millions de Skyblogs), mais on ne peut parler alors d'une expression qui « a vite été abandonnée ». Ou alors c'est prendre ses désirs pour des réalités.<br /> 14:07 Publié dans Le français qui se fait | Lien permanent | Envoyer cette note</p> <p><br /> <u>Commentaires</u><br /> Ça m'agace de voir MDR dans un message. Encore plus que LOL(ita).<br /> Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006</p> <p><br /> Faire passer le rire dans un texte écrit pose des problèmes à certains. Outre LOL et MDR, il y a encore les binettes hilares...<br /> Mais dans l'imprimé aussi, il y a la détestable parenthèse (rires) insérée dans une interview, comme s'il s'agissait d'un compte rendu de l'Assemblée nationale. Pourquoi ne pas écrire Ha ha ha ! ou Hi hi hi !, qui introduisent plus de nuances ?<br /> Le plus simple étant évidemment d'arrêter un instant la transcription et d'écrire une vraie phrase comme :<br /> <br /> - Elle rit<br /> - Il ricane<br /> - Nous éclatons de rire<br /> - Il émet un petit rire<br /> - Elle pouffe<br /> - Tout le monde se bidonne ...<br /> Ecrit par : Pierre Enckell | samedi, 24 juin 2006</p> <p><br /> Pour les entretiens, on est plus près des didascalies et donc du théâtre. Il y a des moments où je me suis demandé si les parenthèses du type (il allume une cigarette) ou (silence) n'étaient pas là pour donner un effet de réel destiné à assurer de l'authenticité des propos rapportés, alors même que ceux-ci sont justement retravaillés à l'écrit. Il y a en effet un monde entre les verbatim de l'Assemblée nationale et puis les entretiens reproduits dans la presse.<br /> Les sigles et semi-laids pourraient être une marque de distance, d'ironie. Mais ce sont souvent des formes phatiques. Un peu comme lorsqu'Hébert commençait un article du Père Duchêne en écrivant « Foutre ! » comme le rappelait Barthes. Je suis le blogue d'une charmante champignacienne et elle répond à tout le monde par un LOL en fin de phrase, même si les propos ne sont pas drôles. Cela veut juste dire qu'elle est contente et qu'elle remercie, salue. Un pur automatisme vide de sens.<br /> Ecrit par : Dominique | samedi, 24 juin 2006</p> <p><br /> LOL !<br /> (Non, c'est pour de rire.)<br /> Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> C'est fou comme vous pouvez avoir le temps de débatre sur un truc aussi inutile. Je ne pense etre le seul a qui vous faites profondément pitié. On devrait vous interdire de dire des conneries pareilles... allez vous cherchez des potes...<br /> Ecrit par : non merci | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> Allez vous chercher des potes<br /> ou allez, vous cherchez des potes ?<br /> Débattons-en...<br /> Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> Je soigne la présentation ?<br /> « Allez vous chercher des potes ! »<br /> ou<br /> « Allez, vous cherchez des potes ! »<br /> Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> Je suis entièrement d'accord (pas avec la vieille blague dont on ne reparlera pas). J'ai une chose a dire a la personne qui a posté ce truc et a tous qui ont osé débatre: les sites de rencontre c'est fait pour les gens comme vous. c'est assez triste pour vous... on ne tombe pas bien plus bas<br /> Ecrit par : critique anonyme | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> « Je suis entièrement d'accord (pas avec la vieille blague dont on ne reparlera pas). J'ai une chose a dire a la personne qui a posté ce truc et a tous qui ont osé débatre: les sites de rencontre c'est fait pour les gens comme vous. c'est assez triste pour vous... on ne tombe pas bien plus bas »<br /> J'ai rien compris...<br /> Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> T'as un peu du mal ma p'tite. J'essayai just de tendre la main a de pauvres personne en détresse apres la remarque tres juste qui notait l'innutilité de ce débat. Et j'y ajoutait que personnellement je pourrai me passer de tes vielles blagues. Je sais pas ce que vous en pensez... enfait je m'en fou.<br /> Ecrit par : critique anonyme | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> Bon... cela commence à bien faire ce troll, alors je balance en ligne l'IP du pollueur qui devient soudain moins anonyme : 82.123.167.253. Et je connais quelques moyens de retrouver l'origine du PC et de la connexion qui ont servi à écrire ces messages.<br /> Ecrit par : Dominique | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> Effacez tout, Dominique. Vous en avez le droit.<br /> Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> Je n'efface pas puisque l'on n'insulte que ma personne et mes propos (même si on me confond avec le regretté Thierry Metz qui ne peut plus protester). La bêtise est évidente et je la laisse telle quelle pour qu'elle puisse bien se regarder.<br /> Ecrit par : Dominique | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> Il a essayé de faire une erreur par mot, il a presque réussi, mais c'est lourd. Très lourd.<br /> Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> Qu'est-ce que tu veux que sa me fasse que tu balance mon IP? "La bêtise est évidente ", ca me fait plutot rire. Allez je vous laisse j'ai pas l'habitude de faire des trucs aussi cons. Sylvie et Dominique faudrait penser a vous trouver une vie (j'espere que t'as compris Sylvie...) Vous etes desesperants...<br /> Ecrit par : la derniere | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> Merci 83.202.55.65. On pourra vous retrouver avec toutes vos coordonnées, même en cas d'IP flottante. Vous n'êtes pas anonyme sur la Toile et un pseudo ou une adresse bidon ne protègent pas du tout.<br /> Ecrit par : Dominique | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> fais toi plaisir<br /> Ecrit par : pffff | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> Merci, 83.202.55.65, j'ai une vie. Mais je me demanderai toujours pourquoi certains changent de pseudo à chaque fois.<br /> Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006<br /> <br /> Sylvie : « Mais je me demanderai toujours pourquoi certains changent de pseudo à chaque fois. »<br /> Sans doute pour prouver qu'ils ont de l'invention ;<br /> Peut-être touchent-ils une subvention...<br /> Ecrit par : Stéphane De Becker | dimanche, 25 juin 2006<br /> <br /> Sylvie > On peut changer de pseudo pour tout un tas de raisons : pour faire une blague (en ce cas on adapte le pseudo à son propos, ou aux propos du billet), parce que son humeur s'y prête et que le pseudo traduit bien cette humeur ce jour-là, parce que le nouveau pseudo nous permet d'avoir d'autres vies, comme au cinéma (pourquoi se priver de cette multiplicité magique), parce que ça rend imperméable aux étiquettes... Toutes ces raisons sont bonnes, légitimes et compréhensibles je trouve, et je les fais souvent miennes, mais il y a une utilisation du pseudo que je condamne sans appel : l'anonymat de l'insulte, la lâcheté du commentaire creux et stupide, la nuisance masquée.<br /> Ecrit par : Papotine | dimanche, 25 juin 2006<br /> <br /> Zut, alors, je me lance dans le trLOL, et me voilà MRD euh... découvert !<br /> Ecrit par : Ponte Facto | mardi, 27 juin 2006<br /> Ponte Facto > C'est vous, 83.202.55.65 ?<br /> Je me suis fait piéger ?<br /> Zut ! Je savais bien que j'avais quelque chose contre les pseudos... Maintenant, je sais pourquoi.<br /> Ecrit par : Sylvie | mardi, 27 juin 2006<br /> <br /> Ponte Facto est abonné à Bluewin qui est un FAI suisse, il n'écrit pas à partir d'une connexion Wanadoo ADSL située à Paris.<br /> Ecrit par : Dominique | mardi, 27 juin 2006<br /> <br /> Il fait un double-Troll ?<br /> (Orthotypographie non garantie.)<br /> Ecrit par : Sylvie | mardi, 27 juin 2006<br /> <br /> RGD, RGD bis, RGD ter !<br /> "Qu'est-ce ?" me direz-vous. Tout simplement un nouveau concept linguistique (enfin, j'espère avoir l'opportunité dans faire ma TM (Trademark)): Rire à Gorge Déployée. C'est plus soyeux et chatoyant que LOL ou MDR, ne trouvez-vous pas ? Attention donc à mon copyright ! J'ai beaucoup aimé l'intervention de notre ami protéiforme (vous savez bien: "allez vous cherchez des potes..." (sic)), plus connu sous le pseudonyme du vengeur démasqué... RGD!!! Bis, bis!<br /> Ecrit par : Doriane Purple | mercredi, 28 juin 2006 "<br /> <br /> A suivre… "Ne courez pas, nous sommes vos amis ! "<br /> <br /> <a href="http://marsattacks.warnerbros.com/">http://marsattacks.warnerbros.com/</a></p> <p>" Mieulx est de ris que de larmes escripre. Pour ce que rire est le propre de l'homme." Rabelais, in Gargantua.<br /></p> <p> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://dorianepurple.hautetfort.com/images/thumb_planete.4.jpg" alt="medium_planete.4.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></div> <p><a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29284.html">http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29284.html</a></p> <p>A la prochaine incursion en eaux troubles dans une autre eXistenZ virtuelle! Promis, Crashé!</p> <p><a href="http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=1033.html">http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=1033.html</a><br /></p> <p><br /> Doriane Purple<br /></p>