Last posts on brésilien2024-03-28T12:20:09+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/brésilien/atom.xmlZébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlFrance-Brésiltag:fanzine.hautetfort.com,2017-08-11:59704682017-08-11T01:25:00+02:002017-08-11T01:25:00+02:00 La Semaine de Zombi. Vendredi.
<p><strong>La Semaine de Zombi. Vendredi.</strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5671358" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/3655664520.jpg" alt="webzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,caricature,neymar,psg,brésilien,football,transfert,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,zombi" /></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.html”Discours” du Saint-Père à l'épiscopat brésilientag:www.chemindamourverslepere.com,2013-07-28:51307982013-07-28T15:04:30+02:002013-07-28T15:04:30+02:00 Hier, le Pape s'est rendu à 13h00 heure locale à l'archevêché de Rio de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Hier, le Pape s'est rendu à 13h00 heure locale à l'archevêché de Rio de Janeiro pour déjeuner à l'épiscopat brésilien, auquel il s'est ensuite adressé :</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> "Chers frères..., plus qu’un discours formel, je veux partager avec vous quelques réflexions. La première m’est venue à l’esprit quand j’ai visité le sanctuaire d’Aparecida. Là, aux pieds de la statue de l’Immaculée Conception, j’ai prié pour vous, pour vos églises, pour vos prêtres, religieux et religieuses, pour vos séminaristes, pour les laïcs et leurs familles et, de manière particulière pour les jeunes et les plus anciens, les deux sont l’espérance d’un peuple, les premiers parce qu’ils portent la force et l’espérance de l’avenir, les seconds parce qu’ils sont la mémoire, la sagesse d’un peuple :</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Aparecida est la clef de lecture pour la mission de l’Eglise... Au commencement de l’événement d’Aparecida il y a la recherche des pauvres pêcheurs. Beaucoup de faim et peu de ressources. Les gens ont toujours besoin de pain. Les hommes partent toujours de leurs besoins, même aujourd’hui. Ils ont une barque fragile, inappropriée. Ils ont des filets de mauvaise qualité, peut-être même endommagés, insuffisants. D’abord il y a la fatigue, peut-être la lassitude, pour la pêche, et toutefois le résultat est maigre : un échec, un insuccès. Malgré les efforts, les filets sont vides. Ensuite, quand Dieu le veut, lui-même surgit dans son mystère. Les eaux sont profondes et toutefois elles cachent toujours la possibilité de Dieu. Ici encore il est arrivé par surprise, lorsqu'il n’était plus attendu. La patience de ceux qui l’attendent est toujours mise à l’épreuve... Voici alors l’image de l’Immaculée Conception. D’abord le corps, puis la tête, puis le regroupement du corps et de la tête : unité. Ce qui était brisé retrouve l’unité. Le Brésil colonial était divisé par le mur honteux de l’esclavage. La Vierge d’Aparecida se présente avec le visage noir, d’abord divisée, puis unie dans les mains des pêcheurs. C’est donc un enseignement pérenne que Dieu veut offrir. Sa beauté se reflète dans la Mère, conçue sans le péché originel, émerge de l’obscurité du fleuve. A Aparecida, depuis le commencement, Dieu donne un message de recomposition de ce qui est fracturé, de consolidation de ce qui est divisé. Murs, abîmes, distances encore présents aujourd’hui, sont destinés à disparaître. L’Eglise ne peut négliger cette leçon : être un instrument de réconciliation.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Les pêcheurs ne méprisent pas le mystère rencontré dans le fleuve, même si c’est un mystère qui apparaît incomplet. Ils ne jettent pas les morceaux du mystère. Ils attendent la plénitude. Et cela ne tarde pas à arriver. Il y a quelque chose de sage que nous devons apprendre. Il y a des morceaux d’un mystère, comme des pièces d’une mosaïque, que nous rencontrons et que nous voyons. Nous voulons voir trop rapidement le tout et Dieu au contraire se fait voir petit à petit. L’Eglise aussi doit apprendre cette attente.... Il y a beaucoup à apprendre de l'attitude des pêcheurs d'Aparecida".</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> "Il faut une Eglise qui fasse plus de place au mystère de Dieu, une Eglise qui héberge en elle-même ce mystère, de façon qu’elle puisse fasciner les gens, les attirer. Seule la beauté de Dieu peut attirer. Le chemin de Dieu est le charme, l’attrait. Dieu se fait emmener chez soi. Il réveille dans l’homme le désir de le garder dans sa vie, dans sa maison, dans son cœur. Il réveille en nous le désir d’appeler les proches pour faire connaître sa beauté. La mission naît justement de cet attrait divin, de cet étonnement de la rencontre. Nous parlons de mission, d’Eglise missionnaire. Je pense aux pêcheurs qui appellent leurs proches pour voir le mystère de la Vierge. Sans la simplicité de leur attitude, notre mission est destinée à l’échec. L’Eglise a toujours un urgent besoin de ne pas oublier la leçon d’Aparecida, elle ne peut pas l’oublier. Les filets de l’Eglise sont fragiles, peut-être raccommodés. La barque de l’Eglise n’a pas la puissance des grands transatlantiques qui franchissent les océans. Et toutefois Dieu veut justement se manifester à travers nos moyens, de pauvres moyens, parce que c’est toujours lui qui agit".</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Le travail pastoral défini à Aparecida en 2007 "ne s’appuie pas sur la richesse des ressources, mais sur la créativité de l’amour. La ténacité, l’effort, le travail, la programmation, l’organisation servent certainement, mais avant tout il faut savoir que la force de l’Eglise n’habite pas en elle-même, mais elle se cache dans les eaux profondes de Dieu, dans lesquelles elle est appelée à jeter ses filets.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Une autre leçon que l’Eglise doit toujours se rappeler est qu’elle ne peut pas s’éloigner de la simplicité, autrement elle oublie le langage du mystère, et non seulement elle reste hors de la porte du mystère, mais elle ne réussit pas même à entrer en ceux qui par l’Eglise prétendent ce qu’ils ne peuvent se donner par eux-mêmes, c’est à dire Dieu lui-même. Parfois, nous perdons ceux qui ne nous comprennent pas parce que nous avons oublié la simplicité, important de l’extérieur aussi une rationalité étrangère à nos gens. Sans la grammaire de la simplicité, l’Eglise se prive des conditions qui rendent possible le fait de pêcher Dieu dans les eaux profondes de son mystère". Comme il l'a fait jadis à Aparecida, "Dieu apparaît dans les carrefours. L’Eglise brésilienne ne peut oublier cette vocation inscrite en elle depuis son premier souffle : être capable de systole et diastole, de recueillir et de répandre. Les Evêques de Rome ont toujours porté le Brésil et son Eglise dans leur cœur...et aujourd’hui, je voudrais reconnaître votre travail généreux à vous pasteurs, dans vos Eglises particulières. Je pense aux évêques dans les forêts, montant et descendant les fleuves, dans les régions semi-arides, dans le Pantanal, dans la pampa, dans les jungles urbaines des mégapoles. Aimez toujours votre troupeau avec un dévouement total ! Mais je pense aussi à tant de noms et à tant de visages, qui ont laissé des empreintes ineffaçables sur le chemin de l’Eglise au Brésil, faisant toucher de la main la grande bonté du Seigneur envers cette Eglise". Les Papes l'ont toujours suivie, encouragée, accompagnée, Jean XXIII et Paul VI, puis Jean-Paul II, qui a visité le Brésil trois fois, et Benoît XVI, qui a choisi Aparecida pour la Vème Assemblée générale du CELAM... "L’Eglise au Brésil a reçu et appliqué avec originalité le Concile Vatican II et le parcours réalisé, tout en ayant dû dépasser certaines maladies infantiles, a conduit à une Eglise graduellement plus mûre, ouverte, généreuse, missionnaire. Aujourd’hui nous sommes à une période nouvelle". Le Document d’Aparecida précise justement qu'il "ne s'agit pas une époque de changement, mais c’est un changement d’époque. Alors, plus que jamais, demandons nous ce que Dieu attend de nous. Cette question, je voudrais tenter d’offrir quelques lignes de réponse".</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> "Avant tout, il ne faut pas céder à la peur dont parlait le bienheureux John Henry Newman, Le monde chrétien est en train de devenir graduellement stérile, et s’épuise comme une terre exploitée à fond qui devient du sable. Il ne faut pas céder au désenchantement, au découragement, aux lamentations. Nous avons beaucoup travaillé et, parfois, il nous semble être des vaincus, comme celui qui doit faire le bilan d’une période désormais perdue, regardant ceux qui nous laissent ou ne nous considèrent plus comme crédibles, importants. Relisons une fois encore l’épisode d’Emmaüs. Les deux disciples s’enfuient de Jérusalem. Ils s’éloignent de la nudité de Dieu. Ils sont scandalisés par l’échec du Messie en qui ils avaient espéré et qui maintenant apparaît irrémédiablement vaincu, humilié, même après le troisième jour. C'est le mystère douloureux de ceux qui quittent l’Eglise, de qui finit...par retenir que l’Eglise, elle de Jérusalem en l'occurrence, ne peut plus offrir quelque chose de significatif et d’important. Et alors ils s’en vont par les chemins seuls avec leur désillusion. Peut-être l’Eglise est-elle apparue trop faible, peut-être trop éloignée de leurs besoins, peut-être trop pauvre pour répondre à leurs inquiétudes, peut-être trop froide dans leurs contacts, peut-être trop auto-référentielle, peut-être prisonnière de ses langages rigides, peut-être le monde semble avoir fait de l’Eglise une sorte de survivance du passé, insuffisante pour les questions nouvelles. Peut-être l’Eglise avait-elle des réponses pour l’enfance mais non pour son âge adulte. Le fait est qu’aujourd’hui, il y en a beaucoup qui sont comme les disciples d’Emmaüs, et non seulement ceux qui cherchent des réponses dans les nouveaux et répandus groupes religieux, mais aussi ceux qui semblent désormais sans Dieu que ce soit en théorie ou en pratique. Face à cette situation, que faire ? Il faut une Eglise qui n’a pas peur de sortir dans leur nuit. Il faut une Eglise capable de croiser leur route. Il faut une Eglise en mesure de s’insérer dans leurs conversations. Il faut une Eglise qui sait dialoguer avec ces disciples, qui, en s’enfuyant de Jérusalem, errent sans but, seuls, avec leur désenchantement, avec la désillusion d’un christianisme considéré désormais comme un terrain stérile, infécond, incapable de générer du sens".</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> "La mondialisation implacable, l’urbanisation souvent sauvage ont promis beaucoup. Nombreux sont ceux qui se sont épris de la puissance de la mondialisation et en elle il y a quelque chose de vraiment positif. Mais à beaucoup échappe le côté obscur que représente la perte du sens de la vie, la désintégration personnelle, la perte de l’expérience d’appartenance à un cocon quelconque, la violence subtile mais implacable, la rupture intérieure et la fracture dans les familles, la solitude et l’abandon, les divisions et l’incapacité d’aimer, de pardonner, de comprendre, le poison intérieur qui rend la vie un enfer, le besoin de tendresse parce qu’on se sent si incapables et malheureux, les tentatives ratées de trouver des réponses dans la drogue, dans l’alcool, dans le sexe devenus prisons supplémentaires. Et beaucoup ont cherché des faux-fuyants parce que la mesure de la Grande Eglise apparaît trop haute. Beaucoup ont pensé : L’idée de l’homme est trop grande pour moi, l’idéal de vie qu’elle propose est en dehors de mes possibilités, le but à atteindre est inaccessible, hors de ma portée. Toutefois, ont-ils continué, je ne peux pas vivre sans avoir au moins quelque chose, même si c’est une caricature, de ce qui est trop haut pour moi, de ce que je ne peux pas me permettre. Avec la désillusion dans le cœur, ils sont allés à la recherche de quelqu’un qui les illusionne encore une fois. Le sens profond d’abandon et de solitude, de non appartenance non plus à soi-même qui émerge souvent de cette situation est trop douloureux pour être passé sous silence. Il faut un exutoire et alors reste la voie de la lamentation : comment se fait-il que nous soyons arrivés à ce point ? Mais la lamentation devient aussi à son tour comme un boomerang qui revient en arrière et finit par augmenter le malheur. Peu de personnes sont encore capables d’écouter leur douleur. Il faut au moins l’anesthésier. Aujourd’hui, il faut une Eglise en mesure de tenir compagnie, d’aller au-delà de la simple écoute, une Eglise qui accompagne le chemin en se mettant en marche avec les gens, une Eglise capable de déchiffrer la nuit contenue dans la fuite de tant de frères et sœurs, une Eglise qui se rend compte que les raisons pour lesquelles on s’est éloigné contiennent aussi les raisons d’un possible retour, mais il est nécessaire de savoir lire le tout avec courage".</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> "Je voudrais que nous nous demandions tous si nous sommes encore une Eglise capable de réchauffer le cœur des gens, une Eglise capable de reconduire à Jérusalem ? De réaccompagner à la maison ? Dans Jérusalem résident nos sources, l'Ecriture, la catéchèse, les sacrements, la communauté, l'amitié du Seigneur, de Marie et des apôtres. Sommes-nous encore en mesure de raconter ces sources de façon à réveiller l’enchantement pour leur beauté ? Beaucoup sont partis parce qu’on leur a promis quelque chose de plus haut, quelque chose de plus fort, quelque chose de plus rapide. Mais y-a-t-il quelque chose de plus haut que l’amour révélé à Jérusalem ? Rien n’est plus haut que l’abaissement de la Croix, puisque là est vraiment atteint le sommet de l’amour ! Sommes-nous encore capables de montrer cette vérité à ceux qui pensent que la vraie grandeur de la vie se trouve ailleurs ? Connaissons-nous quelque chose de plus fort que la puissance cachée dans la fragilité de l’amour, du bien, de la vérité, de la beauté ? La recherche de ce qui est toujours plus rapide attire l’homme d’aujourd’hui : Internet rapide, voitures rapides, avions rapides, rapports rapide... et cependant on perçoit un besoin désespéré de calme, je veux dire de lenteur. L’Eglise sait-elle encore être lente, en temps, en écoute, en patience, pour recoudre et recomposer ? Ou bien est-elle désormais emportée par la frénésie de l’efficacité ? Retrouvons donc ensemble le calme de savoir accorder le pas avec les possibilités des pèlerins, avec leurs rythmes de marche, la capacité d’être toujours plus proches, pour leur permettre d’ouvrir un passage dans le désenchantement qu’il y a dans leurs cœurs, de manière à pouvoir y entrer. Ils veulent oublier Jérusalem en laquelle se trouvent leurs sources, mais ils finiront par avoir soif. Il faut une Eglise encore capable d’accompagner le retour à Jérusalem ! Une Eglise qui soit capable de faire redécouvrir les choses glorieuses et joyeuses qui se disent de Jérusalem, de faire comprendre qu’elle est ma Mère, notre Mère et que nous ne sommes pas orphelins. Nous sommes nés en elle. Où est-elle notre Jérusalem, en laquelle nous sommes nés ? Dans le baptême, dans la première rencontre avec l’amour, dans l’appel, dans la vocation. Donc, il faut une Eglise à nouveau capable de donner droit de cité à tant de ses fils qui marchent comme s’ils étaient en exode".</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> "A la lumière de ce que je viens de dire, je voudrais souligner quelques défis de l’Eglise bien-aimée qui est au Brésil. Si nous ne formons pas des ministres capables de réchauffer le cœur des gens, de marcher dans la nuit avec eux, de dialoguer avec leurs illusions et leurs désillusions, de recomposer ce qui a été détruit en eux, que pouvons-nous espérer pour la route présente et future ? Il n’est pas vrai que Dieu soit obscurci en eux. Apprenons à regarder plus en profondeur. Il manque celui qui réchauffe leur cœur, comme avec les disciples d’Emmaüs. Pour cette raison, il est important de promouvoir et de soigner une formation qualifiée qui fasse des personnes capables de descendre dans la nuit sans être envahies par l’obscurité ni se perdre ; d’écouter les illusions d’un grand nombre, sans se laisser séduire, d’accueillir les désillusions, sans se désespérer ni tomber dans l’amertume, de toucher ce qui a été détruit chez les autres, sans se laisser dissoudre ni décomposer dans sa propre identité. Il faut une solidité humaine, culturelle, affective, spirituelle, doctrinale. Chers frères dans l’épiscopat, il faut avoir le courage d’une révision profonde des structures de formation et de préparation des clercs et des laïcs de l’Eglise au Brésil. Une vague priorité donnée à la formation n’est pas suffisante, pas plus que des documents ou des congrès. Il faut avoir la sagesse pratique de mettre sur pied des structures durables de préparation dans le milieu local, régional et national, qui soient vraiment prises à cœur par l’épiscopat, sans épargner forces, attention et accompagnement. La situation actuelle exige une formation qualifiée à tous les niveaux. Les évêques ne peuvent pas déléguer cette tâche. Vous ne pouvez pas déléguer cette tâche, mais vous devez l’assumer comme quelque chose de fondamental pour la marche de vos Eglises particulières. Il ne suffit pas, pour l’Eglise brésilienne d’avoir un leader national. Il faut un réseau de témoignages régionaux, qui, parlant le même langage, font partout non pas l’unanimité, mais la véritable unité dans la richesse de la diversité. La communion est une toile qui doit être tissée avec patience et persévérance, qui progressivement resserre les fils pour obtenir une couverture toujours plus étendue et plus dense. Une couverture qui a peu de fils de laine ne réchauffe pas. Il est important de rappeler Aparecida, la méthode de rassembler la diversité. Pas tant la diversité des idées pour produire un document, mais la variété des expériences de Dieu pour mettre en mouvement une dynamique vitale... Aparecida a parlé d’un état permanent de mission et de la nécessité d’une conversion pastorale. Ce sont deux résultats importants de cette assemblée pour toute l’Eglise de la région, et le chemin parcouru au Brésil sur ces deux points est significatif... L'urgence de la mission provient de sa motivation interne, qui est de transmettre un héritage. Et, concernant la méthode, il est décisif de rappeler qu’un héritage est comme le témoin, le bâton dans la course de relais. On ne le jette pas en l’air, celui qui réussit à la prendre, c’est bien, celui qui ne réussit pas tant pis. Pour transmettre l’héritage, il faut le remettre personnellement, toucher celui à qui on veut donner, transmettre, cet héritage". Quant à la conversion pastorale, elle "n’est pas autre chose que l’exercice de la maternité de l’Eglise. Celle-ci engendre, allaite, fait grandir, corrige, alimente, conduit par la main. Il faut une Eglise capable de redécouvrir les entrailles maternelles de la miséricorde. Sans la miséricorde il est difficile aujourd’hui de s’introduire dans un monde de blessés qui ont besoin de compréhension, de pardon, d’amour. Dans la mission, également continentale, il est très important de renforcer la famille, qui reste la cellule essentielle pour la société et pour l’Eglise, les jeunes ou les femmes", dont on ne saurait réduire le rôle à la fondamentale transmission de la foi. "Ne réduisons pas l’engagement des femmes dans l’Eglise, mais promouvons leur rôle actif dans la communauté
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD (27)tag:fanzine.hautetfort.com,2012-11-22:49051292012-11-22T16:36:17+01:002012-11-22T16:36:17+01:00 + Je mentionnais la semaine dernière le blog-bd français choisi aux...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3849161" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/01/3860439192.jpg" alt="zebra,revue de presse,bd,bande-dessinée,blog,illustration,27,joao montanaro,macadam valley,brésilien,golden blog awards,franquin,bruxelles-wallonie,hergé,gus bofa,sénat,luxembourg,luz,sfar,charb,charlie-hebdo,mael rannou,nine antico,alphagraph,rennes,librairie,michel-edouard leclerc,nine antico,girly,fnac,mécène" /></p><p style="text-align: justify;">+ Je mentionnais la semaine dernière le blog-bd français choisi aux "Golden Blog awards" (Macadam Valley) ; mais le meilleur blogueur-bd du monde, qui est-ce ? Pour certain, le <span style="color: #0000ff;"><a title="Tumblr Joao Montanaro" href="http://joaomontanaro.tumblr.com" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">Brésilien Joao Montanaro</span></a></span>, qui n'a pas encore 16 ans et publie déjà dans la presse brésilienne.</p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">+ Certains Wallons n'hésitent pas à diviniser Franquin, </span><span style="color: #ff0000;"><a title="Franquin au centre Wallonie-Bruxelles" href="http://www.actuabd.com/Franquin-le-Dieu-de-la-bande" target="_blank"><span style="color: #ff0000;">exposé en ce moment au centre Wallonie-Bruxelles</span></a></span><span style="text-align: justify;"> (en face le musée Pompidou) jusqu'en février. Pour moi, c'est Hergé le génie de la BD et non Franquin ; indépendamment de mon goût personnel : au sens où nul n'a mieux exploité que Hergé les possibilités offertes par cette technique. Le talent de Franquin a au contraire tendance à se diluer dans la bande-dessinée. Sur le plan du dessin, il en fait trop ; on dirait même qu'il y passe sa rage.</span></p><p style="text-align: justify;">+ Le site d'actus autour de Gus Bofa signale <span style="color: #0000ff;"><a title="Expo. caricatures Palais du Luxembourg" href="http://www.gusbofa.com/news.php3" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">une exposition de caricatures sur les grilles du palais du Luxembourg</span></a></span> où siègent les sénateurs, jusqu'au 1er mars. Je m'éloigne complètement de l'opinion de l'auteur de cette annonce selon laquelle certains humoristes ont pu jouer un rôle dans la haine entre les peuples et leurs rivalités nationalistes catastrophiques. C'est un vieux truc éculé : la bourgeoisie industrielle est la première responsable d'un régime de concurrence effroyable, et elle fait porter le chapeau à tel ou tel caricaturiste ou pamphlétaire.</p><p style="text-align: justify;">Un exemple récent : aussi islamophobes soient les caricaturistes de <em>"Charlie-Hebdo"</em>, ils ne sont pas responsables de l'extraordinaire écart de revenus entre certaines nations islamiques, notamment africaines, et l'Occident ; or cet écart est la première cause de la haine de l'Occident, canalisée par certains groupes islamiques d'une part, et des manipulateurs d'opinion de l'autre. En ce qui me concerne je trouve Luz, Charb ou Sfar idiots, mais pas directement responsables de tensions internationales meurtrières.</p><p style="text-align: justify;">+ Je prends prétexte de <span style="color: #800080;"><a title="1Fanzine/jour et Nine Antico" href="http://1fanzineparjour.tumblr.com/post/36091190875/rock-this-way-n-4-de-nine-antico-60-pages-a4" target="_blank"><span style="color: #800080;">cette notule de Maël Rannou, consacrée à Nine Antico</span></a></span> ("girly" tendance mélancolique), pour causer librairie et BD, puisque la faillite de la librairie "L'Alphagraph" à Rennes est annoncée dans ce billet. Etonnamment Michel-Edouard Leclerc passe pour un mécène de la BD, alors que les "espaces culturels" de ses hypermarchés ont ruiné à peu près tous les petits libraires bretons, parachevant le travail commencé par la Fnac (réputée aussi pour son mécénat). La seule consolation qui reste aux libraires, c'est que la grande distribution est à son tour en train de se faire bouffer par internet à son tour.</p><p style="text-align: justify;">+ Le dessin de la semaine est un graffiti de Banksy :</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3849219" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/01/2323009277.jpg" alt="zebra,revue de presse,bd,bande-dessinée,blog,illustration,27,joao montanaro,macadam valley,brésilien,golden blog awards,franquin,bruxelles-wallonie,hergé,gus bofa,sénat,luxembourg,luz,sfar,charb,charlie-hebdo,mael rannou,nine antico,alphagraph,rennes,librairie,michel-edouard leclerc,girly,fnac,mécène" /></p>
Alexandre Cauchoishttp://jevisauhavre.hautetfort.com/about.htmlSortir au Havre : 4 jours pour visiter le Braziltag:jevisauhavre.hautetfort.com,2010-08-24:28695332010-08-24T07:00:48+02:002010-08-24T07:00:48+02:00 Le Brazil, navire-école de la marine militaire Brésilienne, se pose au...
<p><span style="font-size: small;"><span style="color: #ffff00;">Le Brazil, navire-école de la marine militaire Brésilienne, se pose au Havre du 25 au 30 août.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'escale Havraise permettra de découvrir ce navire militaire de 131,25 mètres, lourd de plus de 3 700 tonnes en charge. En service actif depuis 1986, le Brasil permet de former 179 élèves-officiers ; l'équipage complet est de 428 hommes et femmes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il a déjà eu l'occasion de se rendre sur les terres normandes, puisqu'il a fait escale l'année dernière à Rouen.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les visites seront possibles, quai Hermann du Pasquier, de jeudi 26 à dimanche 29 août 2010, de 14h00 à 17h00.</span></p><p><span style="font-size: small;"><em><span style="color: #ffff00;">Vidéo : le Brazil à Rouen en 2009.</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><object width="480" height="385" data="http://www.youtube.com/v/3LllZ7VMNe4?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="data" value="http://www.youtube.com/v/3LllZ7VMNe4?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/3LllZ7VMNe4?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object><a href="http://tracking.publicidees.com/clic.php?partid=2695&progid=1598&promoid=39227" target="_blank"><img src="http://tracking.publicidees.com/banner.php?partid=2695&progid=1598&promoid=39227" border="0" alt="" /></a></p>