Last posts on britches2024-03-28T11:37:56+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/britches/atom.xmlDam Chadhttp://krtnt.hautetfort.com/about.htmlKR'TNT ! 407 : MUDDY GURDY / JETHRO TULL / BRITCHES / AMAIN ARMé / THETRUEFAITH / LESTER YOUNGtag:krtnt.hautetfort.com,2019-02-20:61295222019-02-20T10:37:40+01:002019-02-20T10:37:40+01:00 KR'TNT KEEP ROCKIN' TILL NEXT TIME...
<p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent;" align="CENTER"><span style="color: #ffff00;"><span style="background: transparent;"> <span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="font-size: 300%;"><span style="text-decoration: none;"><span style="background: #ff0000;">KR'TNT</span></span></span></strong></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent;" align="CENTER"><span style="color: #ffff00;"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="background: #ff0000;"><span style="text-decoration: none;">KEEP ROCKIN' TILL NEXT TIME</span></span></strong></span></span></span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent;" align="CENTER"><span style="color: #ffff00;"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="background: #ff0000;"><span style="text-decoration: none;">LIVRAISON 407</span></span></strong></span></span></span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent;" align="CENTER"><span style="color: #ffff00;"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="background: #ff0000;"><span style="text-decoration: none;">A ROCKLIT PRODUCTION</span></span></strong></span></span></span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent;" align="CENTER"><span style="color: #ffff00;"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="background: transparent;"><a href="mailto:LITTERA.INCITATUS@GMAIL.COM"><span style="text-decoration: none;"><span style="background: #ff0000;">LITTERA.INCITATUS@GMAIL.COM</span></span></a></span></strong></span></span></span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent;" align="CENTER"><span style="color: #ffff00;"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="background: #ff0000;"><span style="text-decoration: none;">21 / 02 / 2019</span></span></strong></span></span></span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent;" align="CENTER"> </p><table border="4" width="100%" cellspacing="0" cellpadding="5"><tbody><tr style="height: 87.2px;"><td style="height: 87.2px;" valign="TOP" width="100%"><p style="background: #00cccc;" align="CENTER"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;">MUDDY GURDY / JETHRO TULL</span></span></p><p style="background: #00cccc;" align="CENTER"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;">BRITCHES / AMAIN ARMé</span></span></p><p style="background: #00cccc;" align="CENTER"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;">THETRUEFAITH / LESTER YOUNG</span></span></p></td></tr></tbody></table><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent none repeat scroll 0% 0%;" align="CENTER"><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #ff0000;">TEXTES + PHOTOS SUR : <a href="http://chroniquesdepourpre.hautetfort.com/?fbclid=IwAR3vntecxXQQlwh0htm4wvsmMv1SI2CqdgleAabfCn_4OImcaLr3gCpZw2M" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer" data-ft="{"tn":"-U"}" data-lynx-mode="asynclazy" data-lynx-uri="https://l.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fchroniquesdepourpre.hautetfort.com%2F%3Ffbclid%3DIwAR3vntecxXQQlwh0htm4wvsmMv1SI2CqdgleAabfCn_4OImcaLr3gCpZw2M&h=AT2Hi9PqLogIdLxZGH6eFj8i9dJ8UwbOLaiOXoEgcyTMh3W3ResSSU9Y9XXmCuHJt3YDBTUUlqMWeXQMJod255D4a8Hn2oljpFdcrNMHv3GjPhrm-EV_uyMZqifn2NnFvguRYjkxxvOFwGqsBD_6pRSdEQsPeBgrFkHJuDFi2muASgM6v3wXRQ">http://chroniquesdepourpre.hautetfort.com/</a></span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99;" align="CENTER"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: x-large;"><strong>Muddy Gurdy manne</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 120%;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><strong> <span style="font-size: large;">Quand on entre dans la salle, on ne se méfie pas. Une brune en robe longue coiffée d’un chapeau chante le hoodoo blues avec une gravité de ton qui ne court pas les rues. Aussi douée et aussi belle, elle ne peut être qu’Américaine. Elle pue la véracité du hoodoo blues à dix kilomètres à la ronde. On n’avait pas vu une blanche chanter le blues aussi bien depuis une éternité. En plus, elle bouge juste ce qu’il faut pour compléter le sortilège. C’est tout simplement une révélation. Le cut dure une éternité, mais tant mieux, car ça groove jusqu’à l’os. Raw to the bone. Elle a autant de classe que Chrissie Hynde, c’est le même genre de brune fatale, celle qu’on ne croise qu’une fois dans sa vie et qui nous fait préférer les brunes aux blondes. Définitivement. Elle détient le power. Étonnant de voir jouer une femme aussi brillante dans une première partie. </span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong><span style="color: #000000;"> Alors quand le batteur prend la parole et qu’il s’exprime en français, le charme retombe, mais pas trop, en fin de compte. On surmonte vite la micro-déception car elle se met à jouer un riff de blues en picking sur sa Gibson grise. Elle utilise une technique assez rare, conjuguant le jeu du pouce à l’onglet et les quatre doigts dessous en support de contrefort de gling-gling, ça fait des tas de notes et un blues qui rocke la panse du beat. Elle s’appelle Tia Gouttebel et elle sonne tout simplement comme une star du blues. Elle a tout : la silhouette, la technique de picking et la voix. Le groupe s’appelait à l’origine Hypnotics Wheels, mais il s’annonce en tant que Muddy Gurdy, qui est aussi le titre de leur album tout frais sorti des presses. L’autre grande particularité du trio est le joueur de vielle, cet instrument ancien qu’on appelle Hurdy Gurdy en anglais, oui le fameux Hurdy Gurdy man de Donovan, c’est le joueur de vielle, un instrument moyenâgeux qu’on joue en tournant une manivelle et qui couine. Quand le batteur présente le groupe au public, il explique qu’ils sont tous les trois auvergnats et qu’ils sont allés faire un tour dans le nord du Mississippi pour enregistrer avec la crème de la crème du gratin dauphinois local, les héritiers du North Mississippi Hill Country Blues, c’est-à-dire Cedric Burnside, le petit-fils de RL, Shardé Thomas, la petite fille d’Otha Turner et Cameron Kimbrough, le petit-fils de Junior Kimbrough. On retrouve d’ailleurs tous ces gens sur l’extraordinaire </span><span style="color: #000000;"><em>Muddy Gurdy</em></span><span style="color: #000000;">. Autant parler d’un monde de rêve. La renaissance d’un art vivant qui ne voulait pas disparaître. </span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: large;"><strong> Alors évidemment, pour Tia c’est du gâteau : elle tape dans R.L. Burnside, dans J.B. Lenoir, dans Fred McDowell, oui elle ose aller sur l’intouchable «Shake Em On Down», elle tape bien sûr dans Jessie Mae Hemphill, elle tape dans toute cette magie qui jadis fascina tant Jim Dickinson et Tav Falco. Par chance, le batteur est bon, d’une régularité infaillible. On les sent tous les trois passionnés par ce son terriblement primitif. Quoi de plus africain que le blues de Junior Kimbrough ? Ils se situent très exactement au cœur de la véracité du son et l’Auvergnat qui bat le beurre pousse le bouchon encore plus loin en expliquant qu’il existe un lien entre la bourrée auvergnate et le blues, entre le Hurdy Gurdy et le North Mississippi Hill Country Blues. Bon, ça n’engage que lui. On peut s’amuser à trouver des liens partout, ce qui compte, c’est le son, et Tia peut le sortir. Sur scène, elle rayonne de classe et de talent, cette classe du blues si particulière qui fascina tant les guitaristes anglais des sixties, cette lancinance du son qui s’adresse plus à l’épiderme qu’à l’intellect. Il y a un peu de Mr Airplane Man en elle, Tia et Margaret Garrett cultivent forcément les mêmes passions, même si Tia va plus sur Como où sont installés tous les descendants alors que Margaret va plus sur Wolf. Tia sait recréer l’ambiance de «Goin’ Down South» sur scène, avec une aisance qui effare, et la vielle apporte un étrange contrepoint, on croit même à un moment entendre un autre instrument, mais non, c’est la combinaison des deux instruments qui génère cette incroyable musicalité. Il faut la voir multiplier les riffs incendiaires dans «Rollin’ And Trumblin’», elle sort toute la collection et s’amuse à cumuler les fonctions, elle solote dans sa rythmique comme peu de gens savent le faire. Quand on la voit jouer en picking, on songe évidemment à John Cipollina, à James Gurley et à Roger McGuinn qu’on voit jouer tour à tour en picking dans le film de Pennebacker sur Monterey, ce qui à l’époque fut pour la plupart des guitaristes une révélation. On comprenait enfin d’où provenait cette richesse du son. Tia a bien compris ça et elle se balade dans le son.</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong><span style="color: #000000;"> Pour les fans de North Mississippi Hill Country Blues, l’album </span><span style="color: #000000;"><em>Muddy Gurdy</em></span><span style="color: #000000;"> est une aubaine et même une considérable aubaine. Il n’y manque que les fils Dickinson. Cedric Burnside ouvre le bal avec quatre classiques, à commencer par le «Goin’ Down South» de son grand-père. C’mon ! Tia intervient sur le tard du cut et ramène sa sourde sensualité. On entend le Hurdy Gurdy de Gilles Chabenat. Quel fantastique shoot de musicalité ! C’est enregistré à Como, man ! Ils tape ensuite un «That Girl Is Bad» à la transe de vielle et enchaîne avec l’effarant «See My Jumper Hanging On The Line». Cedric se paye une belle élancée, il joue au têtu de note, il va chercher la note bourrique et c’est battu si sec, oh boy ! La vielle vient lécher le beat turgescent, Cedric relance son </span><span style="color: #000000;"><em>see my jumper, Lawd, hanging on the line</em></span><span style="color: #000000;">. Sur scène, Tia expliquait aux gens que lorsqu’une femme mettait son jumper à sécher sur la corde à linge, c’était pour indiquer à son amant qu’il pouvait venir la sauter car le mari était sorti. Cette version est encore plus hypno que celle des vieux blackos à cause de la vielle. Tia envoie ses fantastiques shoots de gimmicks along the way. Cedric rend ensuite hommage à Muddy Waters avec une version bringuebalante de «Rollin’ And Tumblin’» jouée à la pointe du meilleur picking down here in the South. C’est joué à la transe manifeste, avec une énergie considérable. L’art de Muddy n’a aucun secret pour Cedric. S’ensuivent trois cuts chantés par Shardé Thomas, la petite fille d’Otha le Grand, personnage dionysiaque jadis louangé par Dickinson. Elle attaque avec le «Station Blues» d’Otha, monté sur le beat du fife and drums, ce beat syncopé et si africain qu’on retrouve dans le «Fast Line Rider» de Johnny Winter. Cette fabuleuse poulette rallume les vieux brasiers et passe un solo de fifre. Elle souffle encore dedans pour un coup de «Glory Glory Hallelujah» et ça se met rudement en route, comme au temps d’Otha, sur fond de bass drum tribal, auquel vient se mêler la transe moyenageuse de la vielle. Cameron Kimbrough prend ensuite deux cuts à l’uppercut, «Leave Her Alone» et «Gonna Love You». Il ressort le son de Junior, à la Moon Hollow farm de Como. Absolument superbe, ils sont dans le pur jus de racine de blues. C’est même convaincu d’avance, car monté sur le plus hypno des beats. La surprise vient de Pat Thomas et de son «Dream». La vielle se marie à l’édentée du vieux Pat. On note l’extraordinaire qualité de la mélancolie. Le vieux Pat chante avec une infinie tristesse. Il faut attendre la fin de l’album pour retrouver Tia Gouttebel au chant, accompagnée par ses deux Auvergnats. Le «She Wolf» de Jessie Mae Hemphill qu’on entend là est aussi beau que celui qu’elle chante sur scène. Elle développe une sorte de génie interprétatif, elle chante à l’accent ferme et chaloupe si doucement, ooooh-oooh, qu’elle frise le Wolf. Elle parvient même à le transcender et chante au plus bas de l’instinct du blues. Puis elle tape dans «Shake ‘Em On Down» du grand Mississippi Fred McDowell, elle joue les riffs comme une vétérante de toutes les guerres, elle chante à la vieille malveillance de juke-joint, elle claque ses clics à la volée, et shake les ‘Em on down comme une reine. Elle aime ça, on le voit bien, elle envoie ses coups de bottleneck comme si elle avait fait ça toute sa vie. Quelle chance elle a d’avoir le vieil Auvergnat qui tape sec et net derrière. Il s’appelle Marco Glomeau. Elle termine avec un «Help The Poor» qu’elle prend du bas du menton, c’est une meneuse d’hommes, on sent chez elle de sacrées dispositions à lancer des assauts. </span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong><span style="color: #000000;"> Tia n’en est pas à son coup d’essai. Avec un peu de chance, on trouvera dans le commerce un bel album de Tia and the Patient Wolves intitulé </span><span style="color: #000000;"><em>Travellin’ With My Guitar</em></span><span style="color: #000000;">. La pochette est un beau clin d’œil à Bo Diddley et à cette pochette où on le voit chevaucher son scooter rouge rectangulaire. Tia pose dans la rue, appuyé contre un mur de briques, elle tient sa Gibson ES-335 dans les mains et devant elle se trouve garé un scooter rouge, mais pas rectangulaire. L’hommage à Bo ne s’arrête pas là car elle tape une version spectaculaire de ce «Pretty Thing» écrit par Big Dix pour Bo. Tia nous ramène au cœur de la mythologie Chess et dans l’écho du temps. Elle est dessus elle ressuscite tout le trémolo de Bo et même tout l’harmo. Elle revient aux couplets avec une ferveur qui en dit long sur ses dispositions. Sans doute est-ce là la meilleure version qu’on ait entendue depuis celle des Pretties. Phil May en tomberait de sa chaise. Autre coup de génie avec «I Came On The Moon» lancé à l’Africaine. Elle a tout compris. Le son est là, elle shake son blues comme une reine du delta. Tout est là, dans cette façon de lancer le beat du blues, à la Junior Kimbrough, avec ce sentiment de retard imperceptible dans le tempo. Elle passe au heavy blues avec «It’s Your Own Fault» ultra saturé de trémolo. Elle fait son numéro de blues girl, elle sait gueuler son blues, elle le vit bien et peut le surjouer à gogo. Elle tape ensuite dans Otis Rush avec «Keep On Loving Me Baby», en mode vieille attaque. Elle se jette à corps perdu dans le boogie d’Otis - </span><span style="color: #000000;"><em>I need you to kiss me</em></span><span style="color: #000000;"> - Elle veut qu’il lui roule une pelle, elle sait s’y prendre. Elle reste dans le boogie endiablé pour «Livin’ Together». Cette babe de blues est dessus, une fois encore, elle joue au pur jus de véracité, on sent qu’elle ne vit que pour ça, </span><span style="color: #000000;"><em>you should understand</em></span><span style="color: #000000;">, c’est à la fois enfariné par l’harmo et visité par l’esprit. On la voit faire des siennes dans «Eight Men Four Women». Elle chante son ass off, dirait un cocher anglais. Elle tape aussi dans la Soul de blues avec une aisance déconcertante, comme on le voit avec «Volcano Girl», l’une de ses compos. On se croirait à Muscle Shoals ! Il faut attendre ses départs en solo, et là on est bien servi. Elle funke son blues comme Eddie Hinton. Elle se fond aussi dans le groove de Soul de «Something You Got» avec une classe impressionnante. Peu de blanches savent swinguer comme ça et elle termine avec une cover courageuse du «I’ll Go Crazy» de James Brown. Eh oui, elle ose ! S’il la quitte, elle va devenir crazy, mais elle n’atteint pas la fournaise de James Brown ni même celle des early Moody Blues. Cependant elle s’accroche et finit par imposer sa féminité de petite reine du blues auvergnat. Elle passe un solo plutôt acerbe et bienvenu.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: large;"><strong> Quelques jours plus tard, les Rival Sons montaient sur scène au même endroit, mais dans la grande salle. Une grande salle tellement pleine qu’il était difficile d’y entrer. Bon, les Rival Sons sont maintenant bien rodés, ils dépotent du Led Zep Sound et font le show, pas de problème, mais c’est beaucoup trop parfait et d’une pénible prévisibilité. On décroche assez rapidement, car ils font un rock qu’on qualifie aujourd’hui d’arena-rock, du rock de masse fait pour conquérir le monde. Du radio-friendly, comme les Living End ou encore les Struts dont la cote grimpe rapidement en Angleterre. Alors c’est autre chose. Pas de place dans ce rock pourtant bien foutu pour l’émotion et encore moins la fantaisie. C’est là où des artistes comme Tia Gouttebel et le Reverend Beat-Man jouent un rôle essentiel.</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="RIGHT"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: large;"><strong><u>Signé</u> : <u>Cazengler, maudit gourbi </u> </strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: large;"><strong>Muddy Gurdy. Nuits de l’Alligator. Le 106. Rouen (76). 2 février 2019</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: large;"><strong>Muddy Gurdy. Vizztone Label Group 2018</strong></span></span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="LEFT"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u><strong><span style="background: transparent;">Tia And The Patient Wolves. Travellin’ With My Guitar. Tiablues 2011</span></strong></u></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 120%;" align="CENTER"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ff9966; line-height: 120%;" align="CENTER"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: x-large;"><strong>Never a Tull moment</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ff9966; line-height: 120%;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ff9966; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Alors qu’en 1968 tous les rockers britanniques rivalisaient de jeunisme et affichaient des looks qui faisaient baver d’envie les ados français, Jethro Tull fit sensation en prenant le parti inverse : ave