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Brighelli : les élèves sont des nains sur des épaules de géants
tag:pdf31.hautetfort.com,2015-05-16:5622762
2015-05-16T08:38:00+02:00
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Publié par Johanna Le Point - Publié le 04/05/2015 à 11:13 -...
<p> Publié par Johanna</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><img id="media-5041602" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pdf31.hautetfort.com/media/02/00/39734794.jpg" alt="image001.jpg" /><span style="font-size: small;">Le Point - Publié le 04/05/2015 à 11:13 - Modifié le 04/05/2015 à 15:02</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Faire du grec et du latin, mais pour quoi faire ? Là où Najat Vallaud-Belkacem ne dit rien, Brighelli apporte ses réponses. En latin, s'il vous plaît.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Selon Jean-Paul Brighelli, "un élève n'est grand que si on le hisse sur les épaules des géants qui nous ont précédés". © GILE MICHEL/SIPA</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Par <a href="http://www.lepoint.fr/journalistes-du-point/jean-paul-brighelli" target="_blank"><strong>Jean-Paul Brighelli</strong></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> <a href="http://www.lepoint.fr/tags/laurent-joffrin" target="_blank">Laurent Joffrin</a> dans une <a href="http://www.liberation.fr/societe/2015/04/22/quo-vadis_1259694" target="_blank">récente tribune</a> de <em>Libé</em> s'est laissé aller à parler latin - manière pour lui de fustiger les mauvaises intentions des programmes que Mme Vallaud-Belkacem promet au collège. Si l'ancien journal de <a href="http://www.lepoint.fr/tags/jean-paul-sartre" target="_blank">Sartre</a> fait dans l'opposition, c'est décidément qu'il y a quelque chose de pourri Rue de Grenelle...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> À mon tour, je tenterai aujourd'hui d'expliquer à quoi sert l'érudition : au détour d'un discours latin, on comprend de façon fulgurante ce que c'est qu'enseigner - et le coeur de la pédagogie n'a pas changé, nous dit Bernard de Chartres, depuis le XIIe siècle. En fait, depuis toujours.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Les Anciens et les Modernes</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><img id="media-5041603" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pdf31.hautetfort.com/media/00/01/2023628138.jpg" alt="image003.jpg" /></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> Au livre III de son <em>Metalogicon </em>(1159), Joannis Saresberiensis (Jean de Salisbury) évoque la figure de Bernardus Carnotensis (Bernard de Chartres), philosophe contemporain du grand érudit et historien anglais du XIIe siècle auquel le Guillaume de Baskerville du<em> Nom de la rose</em> d'<a href="http://www.lepoint.fr/tags/umberto-eco" target="_blank">Umberto Eco</a> doit bien des traits. Pour expliquer la nécessité des arts du trivium (grammaire, rhétorique, dialectique - les arts du discours oral et écrit -, que complète le quadrivium (arithmétique, géométrie, astronomie, musique) - le domaine mathématique -, il rappelle le mot de son ami : "<em>Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea</em>." Comme dit l'admirable Mr Chips de James Hilton (1934), "I need not - of course - translate..." "Bien entendu, je n'ai pas besoin de traduire..."</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Hmm... Les lecteurs assidus de cette chronique n'en ont certes pas besoin. Mais Najat Vallaud-Belkacem ? Traduisons donc à son intention : "Nous sommes comme des nains assis sur des épaules de géants. Si nous voyons plus de choses et plus lointaines qu'eux, ce n'est pas à cause de la perspicacité de notre vue, ni de notre grandeur, c'est parce que nous sommes élevés par eux."</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> Ou si vous préférez, un élève n'est grand que si on le hisse sur les épaules des géants qui nous ont précédés. Pas leurs maîtres, qui sont essentiellement des passeurs, mais tous les géants des arts, de la littérature et des sciences qui ont bâti, pierre après pierre, depuis des siècles, l'édifice de la culture commune.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> Que sont justement ces pierres ? Ce sont les <em>τόποi</em>, pour parler grec, les lieux communs où nous nous retrouvons - le terme à l'origine n'avait aucune des connotations négatives modernes, idées reçues ou clichés. Pourquoi Montaigne, qu'Antoine Compagnon a mis à l'heure d'été il y a deux ans (<em>Un été avec Montaigne</em>, France Inter / Éditions des Équateurs, 2013), appuie-t-il ses <em>Essais</em> d'un nombre considérable de citations ? Parce qu'il sait être original en s'appuyant sur les citadelles construites par ceux qui l'ont précédé. "Rien de plus soi que de se nourrir d'autrui, dit Valéry : le lion est fait de mouton assimilé." Nous autres modernes, pour parler comme <a href="http://www.lepoint.fr/dossiers/culture/france-finkielkraut/" target="_blank">Finkielkraut</a>, sommes bâtis de pierres anciennes. Nous nous juchons sur les épaules de nos devanciers - et c'est au prix de cet effort que nous voyons plus loin.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> Mais - <em>beati pauperes spiritu</em> -, il en est qui croient béatement pouvoir se dispenser de culture. Et en dispenser les autres. Supprimer le latin (ou le réduire, ce qui revient au même, à une fumeuse étude des "cultures antiques"), c'est faire croire aux élèves que toute pensée sort d'eux <em>ex nihilo</em> - "par l'opération du Saint-Esprit". C'est cela, le constructivisme. Le génie <em>sui generis</em> (en français : une arnaque).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><em>In saecula saeculorum</em></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> L'idée de Bernard de Chartres, pour frappante qu'elle soit (résumée, avec la bonne déclinaison, en <em>nani gigantium humeris insidentes</em>, des nains sur les épaules des géants) n'était elle-même pas nouvelle. Les hommes du Moyen Âge, qui étaient de vrais érudits, n'avaient pas la prétention de nos modernes pédagogues, qui croient tout savoir et qui ne savent même pas qu'ils ignorent tout. Le vrai savant, le vrai philosophe, déclare, comme Socrate, <em>ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα</em> - "je sais que je ne sais rien". Le génie est une longue patience, et faire croire aux enfants que l'inspiration sans la transpiration peut suffire est une escroquerie.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> À l'origine de l'idée, on trouve quelques vers de Lucrèce, le plus grand philosophe épicurien après Épicure, au Ier siècle de notre ère :</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> <em>"Sed nihil dulcius est bene quam munita tenere</em><em><span style="font-family: 'MS Gothic'; mso-bidi-font-family: 'MS Gothic';" lang="EN-US">
</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> <em>edita doctrina sapientum templa serena,</em><em><span style="font-family: 'MS Gothic'; mso-bidi-font-family: 'MS Gothic';" lang="EN-US">
</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> <em>despicere unde queas alios passimque videre</em><em><span style="font-family: 'MS Gothic'; mso-bidi-font-family: 'MS Gothic';" lang="EN-US">
</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> <em>errare atque viam palantes quaerere vitae...</em>" (<em>De rerum natura</em>, livre II, v.7 sqq.)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> "Again I need not translate", dit Mr Chips. Traduisons tout de même, pour les béotiens de la Rue de Grenelle : "Mais rien de plus doux que d'occuper <em>les hauts lieux fortifiés par la pensée des sages</em>, ces régions sereines d'où s'aperçoit au loin le reste des hommes, qui errent çà et là en cherchant le chemin de la vie..."</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> Nos petits Pascal modernes (les "apprenants" formés au collège Najat par Jamel Debbouze) seraient bien inspirés d'étudier... Pascal (le vrai, l'unique, le Clermontois d'origine), qui dans sa <em>Préface</em> au <em>Traité du vide</em>(1647) écrivait : "[...] parce que [les Anciens] s'étant élevés jusqu'à un certain degré où ils nous ont portés, le moindre effort nous fait monter plus haut, et avec moins de peine et moins de gloire nous nous trouvons au-dessus d'eux. C'est de là que nous pouvons découvrir des choses qu'il leur était impossible d'apercevoir. Notre vue a plus d'étendue, et, quoiqu'ils connussent aussi bien que nous tout ce qu'ils pouvaient remarquer de la nature, ils n'en connaissaient pas tant néanmoins, et nous voyons plus qu'eux." La science sans l'expérience de ceux qui nous précédèrent ne nous mène pas bien loin. Si chaque petit d'homme avait dû "construire" par lui-même l'usage du silex, nous ne serions toujours pas sortis de la caverne.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> Newton trente ans plus tard en a rajouté une couche : "What Decartes did was a good step. You have added much several ways, and especially in taking the colours of thin plates into philosophical consideration. If I have seen further it is by standing on the sholders [sic] of Giants" (Lettre à Robert Hooke, 5 février 1676). Non, je ne traduirai pas - ils parlent mieux anglais que français, au ministère de l'Éducation.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> Et ce n'est pas tout à fait par hasard que "<em>On the shoulders of giants</em>" fut le nom donné à la mission Apollo 17, la dernière à avoir emmené des hommes sur la Lune.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Donner aux élèves l'ambition d'aller toujours plus haut</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">> Et c'est à cela finalement que se ramène toute vraie pédagogie : donner aux élèves l'envie de découvrir la Lune. On comprend bien que ce n'est pas en se limitant au "socle commun de compétences", qui est du rase-mottes en plein désert, que l'on parviendra à les faire rêver. C'est en leur faisant avaler de larges doses de sciences, de puissantes rasades de littérature, de grandes goulées d'histoire et de géographie - une histoire qui sache raconter des histoires, et qui les incite à aller plus loin, à en savoir davantage, jusqu'au jour où ils prendront leurs propres enfants sur leurs épaules.</span></p>
hoplite
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festivus contre l'ordre moral
tag:hoplite.hautetfort.com,2012-03-13:2404732
2012-03-13T22:26:38+01:00
2012-03-13T22:26:38+01:00
« De nombreux militants de gauche s’insurgent...
<p><object width="640" height="360" data="http://www.youtube.com/v/1eYBDS2unD4&hl=en_US&feature=player_embedded&version=3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/1eYBDS2unD4&hl=en_US&feature=player_embedded&version=3" /><param name="allowfullscreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /></object></p><p> </p><blockquote><p class="MsoNormal">« <em>De nombreux militants de gauche s’insurgent encore contre la famille autoritaire, le moralisme anti sexuel, la censure littéraire, la morale du travail et autres piliers de l’ordre bourgeois, alors que ceux-ci ont déjà été sapés ou détruits par le capitalisme avancé. Ces radicaux ne voient pas que la <span>personnalité autoritaire</span> n’est plus le prototype de l’homme économique. Ce dernier a lui-même cédé la place à l’homme psychologique de notre temps -dernier avatar de l’individualisme bourgeois.</em> » (C. Lasch, La culture du narcissisme, éd climats, 2000, p 24)</p></blockquote><p class="MsoNormal">Suis souvent surpris par le grand écart idéologique (qu'incarne à merveille ce pauvre Hazan et ses clônes modernes) que font les plus fervents promoteurs des théories pédagogistes et novatrices au sein de l’Education Nationale –nos amis du désastre scolaire que <a href="http://bonnetdane.midiblogs.com/">Brighelli dans son blog</a> épingle si bien, en patient entomologiste du monde scolaire qu’il est.</p><p class="MsoNormal">Je dis grand écart idéologique car, sur le fond, il me semble que la plupart des bonnes consciences progressistes –de gauche comme de droite- ne voient pas la <em>contradiction fondamentale</em> qu’il y a à vomir quotidiennement le libéralisme économique d’un côté tout en adoubant, de l’autre, des théories éducatives et des principes anthropologiques qui ressortent directement de l’individualisme le plus libéral ("leulibéralisme culturel" pour notre ami Marchenoir)</p><p class="MsoNormal">Je m’explique. Le contraste entre les moyens énormes mis au service de l’institution scolaire et les résultats dramatiques de la même institution montent assez bien à quel point –et contrairement à la rhétorique pavlovienne des syndicats d’enseignants ("de gauche" c'est-à-dire les plus acharnés à saper les piliers de l'institution au nom du Progrès et de la célèbre "lutte contre toutes les formes de discriminations") sur le manque de postes et de moyens- il s’agit plus d’une <em>crise civilisationnelle</em> que d’une simple histoire de budget.</p><p class="MsoNormal">Au sens ou si l’école a changé, en mal, sous les coups des Lang, Meirieu, Langevin, Freinet, Bayrou et autres Bourdieu, adeptes de l<em>’élitisme</em> <em>pour tous et de la massification de la culture</em>, la société aussi.</p><p class="MsoNormal">La famille moyenne qui envoyait ses gamins les yeux fermés à l’école publique du quartier dans les années 50 ou 60 pour y acquérir, non pas une éducation qui était assurée par les parents, mais une instruction, n’est plus la famille d’aujourd’hui qui se <em>décharge largement de son rôle éducatif</em> sur l’institution qui, parallèlement, est de moins en moins à même d’assurer son devoir d’instruction.</p><p class="MsoNormal">Quels parents envoient aujourd’hui les yeux fermés leurs gamins à l’école du quartier ? Une minorité sans doute par aveuglement ou culte du métissage social…La majorité des parents n’ont plus confiance dans l’institution. Perte de légitimité et contestation du bien fondé de principes éducatifs impersonnels qui, jusqu’alors, paraissaient évidents à presque tous. Remise en cause du contenu et des méthodes. Pourquoi apprendre ? Quels savoirs ? Pour qui ? Les mêmes pour tous ? Ne faut il pas individualiser l’enseignement, mettre l’enfant au cœur du système ? L’aider à construire lui-même son savoir ? Respecter ses droits ? Rendre le savoir attractif ? Aller vers l’enfant ? Cesser de demander aux enfants de faire l’effort d’acquérir ce savoir ?</p><p class="MsoNormal">A bien considérer les choses, ce primat de <em>l’individu</em> –de l’élève- par rapport à la <em>communauté</em>, cette survalorisation de droits individuels ( apprendre, à construire son savoir, à bénéficier d’un enseignement individualisé et attractif, récusation de l’autorité, etc.) au détriment des devoirs de l'enfant (respect de l’autorité, de la figure du professeur, du savoir, humilité et reconnaissance devant ce travail d’individuation et de civilisation nécessaire voulu et organisé par la communauté), cette auto régulation des comportements (qui rappelle l'auto-régulation des marchés, la célèbre <em>main invisible</em> d'Adam Smith), ne sont que les manifestations les plus évidentes de cet <em>individualisme libéral</em> qui est aujourd’hui le <em>credo</em> de nos sociétés occidentales. Pour le meilleur, comme pour le pire.</p><p class="MsoNormal">Au delà de cette contradiction –féconde pour ceux qui veulent bien s’y arrêter- entre la lecture d’Alternatives économiques et le devoir de vigilance citoyen à l’égard des droits de l’élève dans l’institution scolaire, tout cela me semble traduire une confusion générale sur la nature de l’école et sur les rapports entre l’individu –enfant- et la société en tant que communauté.</p><p class="MsoNormal">Christopher Lasch dans les années soixante dix, se posant la question de la compatibilité d’une éducation de masse et du maintien d’un enseignement de qualité, avait démystifié ce chaos moderne en montrant la convergence de vue entre conservateurs partisans d’un enseignement élitiste et jugeant préjudiciable au maintien d’une excellence scolaire l’ouverture de l’école au plus grand nombre et radicaux qui justifient l’abaissement du niveau d’enseignement au nom de l’émancipation culturelle des opprimés.</p><p class="MsoNormal">Pour autant, Lasch faisait le constat d’un abaissement du niveau éducatif dans les lieux mêmes d’excellence (Yale, Princeton, Harvard), assez réfractaires par nature, au dogmes égalitaristes. Et faisait l’hypothèse que cette évolution inquiétante était propre aux sociétés industrielles avancées, celle-ci n’ayant plus nécessairement besoin d’individus brillants autonomes et critiques, mais plutôt de sujets moyens, relativement abrutis, capables d’effectuer un travail moyennement qualifié et de se comporter en bons consommateurs…Connivence des acteurs économiques et politiques pour laisser filer l’enseignement de la littérature, de l’histoire, des sciences politiques et da philosophie, peu nécessaires à l’accomplissement consumériste et festif de l’homme moderne.</p><p class="MsoNormal">Avec pour résultat que l’éducation de masse, qui se promettait de démocratiser la culture, jadis réservée aux classes privilégiées, avait fini par abrutir les privilégiés eux mêmes. On retrouve ce type d’analyse chez Renaud Camus lorsqu’il parle de la prolétarisation des classes moyennes et du corps professoral.</p><p class="MsoNormal">Ainsi, contrairement à l’esprit de l’institution qui était de former des citoyens éclairés capables de se diriger eux-mêmes, il semble que le système ne soit plus capable –hors quelques filières d’excellence soigneusement épargnées à dessein- que de produire des générations d’abrutis incultes et pour beaucoup analphabètes, tout juste aptes à obéir servilement aux campagnes promotionnelles, à opiner aux sommations d'une expertocratie auto proclamée et omni présente, et à célébrer comme il se doit l’avènement de cette <em>société du Spectacle</em> de masse dont parlait Debord.</p><p class="MsoNormal">Pourquoi, en effet, dans la <em>perspective utilitariste</em> d’efficacité et de rendement ou de <em>retour sur investissement</em> de nos modernes élites, perdre du temps et de l’argent à enseigner l’histoire ou la littérature à des individus massivement destinés à des emplois peu qualifiés et peu exigeants intellectuellement ? Pourquoi former de <em>bons citoyens</em> éclairés et autonomes lorsque des <em>abrutis grégaires et festifs</em> feront tourner la machine aussi bien –sinon mieux- et ferons de <em>bons consommateurs</em> ?</p><p class="MsoNormal">Et à cette <em>prolétarisation</em> globale des sociétés industrielles, la <em>bureaucratie éducative progressiste</em> à front de taureau répond en produisant à jet continu de nouveaux programmes scolaires revus à la baisse, peu exigeants, axés sur la socialisation des enfants, les activités transversales ou extra scolaires destinées, non plus à les instruire, mais à les <em>occuper</em>.</p><blockquote><p class="MsoNormal">« <em>Il fut un temps où ce qui était supposé menacer l'ordre social et les traditions civilisatrices de la culture occidentale, c'était la révolte des masses. De nos jours, cependant, il semble bien que la principale menace provienne non des masses, mais de ceux qui sont au sommet de la hiérarchie</em>. <em>Dans une mesure inquiétante, les classes privilégiées -les 20% les plus riches de la population, pour prendre une définition large- ont su se rendre indépendantes non seulement des grandes villes industrielles en pleine déconfiture mais des services publics en général. Elles envoient leurs enfants dans des écoles privées, elles s'assurent contre les problèmes de santé en adhérant à des plans financés par les entreprises où elles travaillent et elles embauchent des vigiles privés pour se protéger contre la violence croissante qui s'en prend à elles. Elles se sont effectivement sorties de la vie commune.</em><em>Les mêmes tendances sont à l'oeuvre dans le monde entier. En europe, les référendums qui se sont tenus sur la question de l'unification ont révélé une faille profonde et qui va en s'élargissant entre le monde politique et les membres plus humbles de la société qui redoutent que la CEE ne soit dominée par des bureaucrates et des techniciens dépourvus de tout sentiment d'identité ou d'appartenance nationale. Une Europe gouvernée de Bruxelles sera de leur point de vue de moins en moins sensible au contrôle des peuples. Le langage international de l'argent parlera plus fort que les dialectes locaux. Ce sont ces peurs qui sont sous-jacentes à la résurgence des particularités ethniques en Europe, tandis que le déclin de l'Etat-nation affaiblit la seule autorité capable de maintenir le couvercle sur les rivalités ethniques. Par réaction, la renaissance du tribalisme renforce le cosmopolitisme chez les élites</em>. » (Cristopher Lasch, La révolte des élites, 1996)</p><p class="MsoNormal">« <em>En septembre 1995, 500 hommes politiques et dirigeants économiques de premier plan s’étaient réunis à San Francisco sous l’égide de la Fondation Gorbatchev pour confronter leurs vues sur le monde futur. La plupart tombèrent d’accord pour affirmer que les sociétés occidentales étaient en passe de devenir ingérables et qu’il fallait trouver un moyen de maintenir par des procédés nouveaux leur sujétion à la domination du Capital. La solution retenue fut celle proposée par Zbigniew Brzezinski sous le nom de <span>tittytainment</span>. Par ce terme plaisant, il fallait entendre un <span>cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettant de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète</span></em>. » (<a href="http://www.alaindebenoist.com/pdf/michael_jackson.pdf">Alain de Benoist (6 juillet 2009)</a></p><p class="MsoNormal"><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/rsd92DHrUM4" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p class="MsoNormal">"Johnny a dit à Adeline: "Ah que c'est chouette!""</p><p class="MsoNormal"> </p></blockquote>
L'Hérétique
http://heresie.hautetfort.com/about.html
Vous enseigneriez avec des consoles de jeux, vous ?
tag:heresie.hautetfort.com,2012-02-14:4599068
2012-02-14T16:17:00+01:00
2012-02-14T16:17:00+01:00
C'est toujours distrayant de lire Brighelli dans ses oeuvres : bien qu'il...
<p>C'est toujours distrayant de lire <a href="http://www.marianne2.fr/Education-nationale-decryptage-des-propositions-de-Bayrou_a215500.html">Brighelli dans ses oeuvres</a> : bien qu'il fasse souvent des observations de bon sens, il a une allergie à la modernité qui ne laisse pas de bien me faire rire. Analysant le programme pour l'école de François Bayrou, il attribue globalement un satisfecit au candidat centriste mais bute sur le numérique. Manifestement, l'e-learning (mais si ça existe en français, mon cher Jean-Paul, cela s'appelle l'enseignement à distance et le CNED - Centre national d'enseignement à distance - le pratique de longue date !) lui génère une grosse éruption de boutons.</p><p>Sur le fond, que dit Brighelli : qu'il est fâcheux de donner à de jeunes élèves des ordinateurs parce qu'ils passent leur temps à jouer plutôt que d'étudier. C'est ce que j'appelle l'effet console de jeu. Sur ce point, c'est aussi mon avis. Si vraiment on décide que des collégiens utilisent des ordinateurs, il faut brider les machines et les accès à la mode de Dracon : pas de jeux, accès internet restreints à une sélection de sites jugés fréquentables et intstructifs.</p><p>Mais pour le reste, Brighelli s'en prend aux copié-collé made in <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal">Wikipedia</a>. Parce que c'était mieux les copié-gratté made in Universalis ou Petit Robert d'antan ? Très mauvais procès fait à l'encyclopédie en ligne. Le problème, c'est la demande. Quand un enseignant veut qu'un élève fasse une recherche, il doit lui faire savoir qu'il compte l'interroger sur ce qu'il aura retenu de la recherche en question. Nul doute qu'une telle exigence poussera à la rationnalisation du dit copié-collé.</p><p>Le grand plan du numérique que veut Bayrou ne me paraît donc pas insensé. En soi, je pourrais en penser autant de celui d'Hollande si je ne connaissais pas par trop bien les Socialistes et la gauche en général. Ils confondent l'outil (donc le moyen) et son but. A gauche, le numérique est un objectif en soi (tout comme dans les diverses officines de l'UMP au demeurant) : c'est bien là où le bât blesse, et c'est, au fond, la nature même d'un tel projet qui provoque des réactions épidermiques chez des individus comme Brighelli.</p><p>Le pédagogisme a tué l'informatique comme il a flingué la pédagogie. De même qu'il a fait de la pédagogie une idéologie il fait de l'informatique le Graal universel de la très sainte pédagogie.</p><p>Mais en soi, ni la pédagogie ni l'informatique ne sont à condamner. La première est une passionnante science humaine, la seconde une technologie aux ressorts et aux apports prodigieux.</p><p>Les pédagogistes ont sans nul doute entâché ce qu'ils voulaient défendre par des comportements sectaires et malhonnêtes, mais leurs adversaires pourraient bien se tirer une balle dans le pied en s'obstinant à jeter le bébé avec l'eau du bain...</p>
lafautearousseau royaliste
http://lafautearousseau.hautetfort.com/about.html
Education : Prix orange à Jean-Paul Brighelli; prix citron pour le sociologue !...
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2011-11-24:3873786
2011-11-24T00:26:00+01:00
2011-11-24T00:26:00+01:00
On prend son bien où on le...
<p><span style="font-size: small;"> On prend son bien où on le trouve, et, pour nous, il n'y a pas de "petits journaux" ou de "petits journalistes" : la réflexion n'est pas reservée aux seuls grands quotidiens - parisiens de préférence, pour certains... : on peut trouver partout des choses intéressantes, même si cela peut peut-être en surprendre quelques uns. </span></p><p><span style="font-size: small;"> Ce sera le cas aujourd'hui où nous avons trouvé dans le supplément <em>Fémina</em> de <em>La Provence</em> deux pages consacrées à l'Education et à l'Ecole en général.</span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> Le sujet est sérieux, il "vaut le coup" et ce <em>Fémina</em> du samedi 12 novembre lui consacre deux pages, dans lesquelles il fait appel à six "experts" : un chronobiologiste,, un professeur de psychologie cognitive, un pédopsychiatre, un sociologue et - surtout - un professeur en classe prépa : Jean-Paul Brighelli.....</span><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2528230415.jpg" target="_blank"><span style="font-size: small;"><img id="media-3299365" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/859408773.jpg" alt="LA PROVENCE ECOLE FEMINA.jpg" width="361" height="500" /></span></a></p><p><span style="font-size: small;"> De ces six "experts", trois, à notre très humble avis, disent des choses de bon sens, qu'on ne peut qu'approuver, et qui sont d'ailleurs assez largement partgées : Hubert Montagner (chronobiologiste) demande plus de respect des rythmes "naturels" de l'enfant; Alain Lieury (professeur de psychologie cognitive) rappelle avec sagesse qu "on se souvient de 80% de ce qu'on fait" et recommande de faire appel à "nos différentes mémoires", et réhabiliter le "par coeur" (pratiqué intelligemment, bien entendu...); quant au pédopsychiatre (Gilles-Marie Valet) il donne cet utile conseil : "les parents devraient remettre "l'enseignant sur un piédestal, lui accorder leur confiance...; il faudrait que chacun reprenne sa place : l'enseignant pour enseigner, les parents pour éduquer...".</span></p><p><span style="font-size: small;"> Un mot pour la quatrième : Valérie Klingelschmitt (chiropraticienne) est pleine de bonne volonté et fort sympathique. Elle voudrait - qui ne le voudrait pas ?... - que les enfants soient bien en classe et propose, tout de go, de remplacer tables et chaises et tout et tout... par "du matériel ergonomique". Se rendant compte que, partant des 2.000 milliards actuels de dette, en appliquant sa suggestion, on ajouterait vite des zéros à la somme (ne faites surtout pas lire cela au pauvre Fillon, il risquerait l'infarctus !...), elle tempère ces nobles propos par un "peu à peu" qui en dit long sur l'infaisabilité de la chose..... </span></p><p><span style="font-size: small;"> Et venons-en, maintenant, aux deux morceaux de choix : le réaliste Brighelli, et l'irréaliste (le sociologue). </span></p><p><span style="font-size: small;"> Pour le sociologue (Bertrand Bergier), cela semble clair : le professeur, voilà l'ennemi ! Il commence par dire qu'il a connu des "cancres" devenus avocats ou médecins. C'est possible. Mais il faudrait savoir surtout ce qu'ils ont fait dans leur discipline : les avocats gagnent-ils leurs procès, et les médecins guérissent-ils bien leurs malades ? Le sociologue voudrait aussi que l'on ne note pas seulement les maths, le français, l'histoire... mais aussi "les échecs, le football". Alors, là, c'est du n'importe quoi : pourquoi pas le hip-hop, la valse ou l'aptitude au parapente ? Bertrand Bergier confond tout et mélange tout : heureusement que Brighelli va lui répondre... Pour le sociologue, s'il y a problème, c'est simple, c'est <em>la faute à l'enseignant</em>... D'ailleurs, cerise sur le gâteau - indigeste, le gâteau... - <strong>"la formation continue des enseignants devrait être obligatoire, pour les remettre en situation d'appprentissage, donc de vulnérabilité".</strong> On n'en est pas au "salauds d'enseignants", mais...</span></p><p><span style="font-size: small;"> <strong>"Enfin Brighelli vint",</strong> comme dirait Boileau : il était temps, le sociologue nous avait estomaqué. Et voilà ce qu'il envoie, Brighelli, le sage, le réaliste, celui qui remet les pendules à l'heure et les point sur les "i". Et, là, tout est dit, et bien dit, et il n'y a rien à rajouter.....</span></p><p><span style="font-size: small;"> <a id="media-3299410" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1628564087.jpg">brighelli la provence.jpg</a></span></p>
lafautearousseau royaliste
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Désastre de l'Ecole : le Pacte immoral, de Sophie Coignard...
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2011-06-10:3116204
2011-06-10T00:25:00+02:00
2011-06-10T00:25:00+02:00
A méditer... :...
<p> <span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-size: small;"> A méditer... :</span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> <strong> - </strong></span><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong>"...Quand j'étais ministre de l'Education nationale, j'ai tout de suite vu que, parmi les hauts fonctionnaires et les Inspecteurs généraux, la moitié était à fusiller, et l'autre à pendre..."</strong> (Jean-Pierre Chevènement).</span></span></p><p> <span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-size: small;"> - Un élève en fin troisième de 1976 sortait du collège avec, dans sa besace intellectuelle, 2800 heures de Français depuis le cours préparatoire. En 2004, il en avait eu 800 de moins — soit deux ans et demi de cours de moins. Comme si, dit suavement <em>Sauver les lettres </em>(</span><a href="http://www.sauv.net/horaires.php"><span style="font-size: small;">http://www.sauv.net/horaires.php</span></a><span style="font-size: small;">), « il était passé directement de cinquième en seconde »</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/3177209473.jpg" target="_blank"><img id="media-2905123" style="margin: 0.7em 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/3341695490.jpg" alt="ecole sophie coignard.jpg" width="301" height="306" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em>Albin Michel, 281 pages, 19,50 euros</em></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">1. Présentation de l'éditeur</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Deux grands lycées parisiens qui se sont déconnectés du système informatique du ministère et ont mis en place des modes d'admission parallèles. Des ministres (et un président) qui annoncent des réformes mais n'arrivent pas à les faire appliquer. Des enseignants qui font faire des dictées en cachette. Le Capes que l'on donne à des candidats qui n'ont pas eu la moyenne et qu'on lâche ensuite dans des classes difficiles. Une pédagogie " nouvelle " où l'orthographe n'est plus une fatalité mais " une matière à discussion ". Après la nomenklatura, l'omertà, la franc-maçonnerie, entre autres sujets sensibles, Sophie Coignard met à nu l'Éducation nationale. Ses ministres, ses idéologues, ses syndicats : tous ceux qui depuis vingt-cinq ans mènent l'école à la ruine. Le plus scandaleux ? Ils agissent en toute impunité. À l'origine de cet immense gâchis, un " pacte immoral " entre les élites qui prétendent nous gouverner et les apparatchiks qui sacrifient nos enfants par pur cynisme. Ceci n'est pas un livre sur l'éducation. En tout cas pas seulement. C'est d'abord un document féroce et un récit effarant sur l'hypocrisie et la lâcheté du pouvoir. </span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">2. L’avis de Jean-Paul Brighelli :</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2011/01/28/sophie-coignard-le-pacte-immoral.html" target="_blank">http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2011/01/28/sophie-coignard-le-pacte-immoral.html</a></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">3. Sur France info, Sophie Coignard dans la rubrique de Philippe Vallet :</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://www.france-info.com/chroniques-le-livre-du-jour-2011-01-31-le-pacte-immoral-comment-ils-sacrifient-l-education-de-nos-enfants-de-512574-81-176.html" target="_blank">http://www.france-info.com/chroniques-le-livre-du-jour-2011-01-31-le-pacte-immoral-comment-ils-sacrifient-l-education-de-nos-enfants-de-512574-81-176.html</a></span></p>
L'Hérétique
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École : ça va chauffer chez Peillon !
tag:heresie.hautetfort.com,2009-11-11:2461852
2009-11-11T04:19:00+01:00
2009-11-11T04:19:00+01:00
Hé hé, je viens de lire avec une grande satisfaction la note du 02 novembre...
<p>Hé hé, je viens de lire avec une grande satisfaction la note du <a href="http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2009/11/02/programme-commun-2.html">02 novembre 2009 de Brighelli</a> : il va se rendre aux journées de Peillon, chef de file du courant socialiste l'Espoir à Gauche, et ça va chauffer. J'ai également lu son billet <a href="http://www.marianne2.fr/Cope-et-Peillon-ont-tout-faux-sur-l-ecole!_a182591.html">chez Marianne2</a> : il dresse un réquisitoire sans pitié des premières propositions de Peillon et ses amis sur l'éducation. Il faut dire que je me suis fait moi-même l'écho de ces rencontres dans un billet où <a href="http://heresie.hautetfort.com/archive/2009/11/09/europe-ecologie-choisit-meirieu-le-chantre-du-pedagogisme.html">je canardais à vue Philippe Meirieu</a>, le pape du pédagogisme. C'est assez comique : Peillon a convié la crème de la pédagogolâtrie à son colloque, je l'ai dit dans mon billet précédent, ainsi que le MoDem. Et outre les pédagogos, il a également convié Brighelli : je m'étonnais quelque peu de ce mélange explosif, à vrai dire. Le MoDem va y être aussi en force, avec Marielle de Sarnez, Jean-François Kahn et Nathalie Griesbeck.</p> <p>On a une bonne idée de la bonne foi des ayatollahs pédagogos qui ont menacé de se retirer des débats si Brighelli dit le Grand Satan venait. Du coup, Peillon s'est couché devant la clique pédagogolâtre et a retiré son invitation à Brighelli en dépit des objurgations de Marielle de Sarnez. Ça commence bien, le parlement de l'alternance, si les Socialos virent tous ceux qui portent un discours qui les dérangent.</p> <p>Du coup, Brighelli a eu un coup de sang et s'est juré de venir aux rencontres de Dijon. Il me semble que l'on a nettement plus de proximité avec Brighelli, au MoDem, qu'avec les pédagogos, encore que...à lire quelques commentaires dans mon dernier billet, je n'en suis plus si sûr. On va bien voir ce qu'il va filtrer de cette rencontre qui pourrait bien commencer à devenir intéressante. Il y a environ 1400 commentaires à la suite du billet de Brighelli, sur son blog...ça promet ! Brighelli envisageait une paix des braves avec Meirieu et la comparait à l'accord Arafat/Rabin. Tiens, ben moi, je préfère encore m'enrôler dans le Hamas... Pas de pax pedagogica avec la pédagogolâtrie !</p>
hoplite
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Bordel, bulle idéologique et obscurantisme moderne
tag:hoplite.hautetfort.com,2008-10-29:1869912
2008-10-29T18:49:00+01:00
2008-10-29T18:49:00+01:00
« Quand Fillmore revint avec sa négresse, elle avait les yeux de...
<p class="MsoNormal">« <i>Quand Fillmore revint avec sa négresse, elle avait les yeux de braise. Je compris à la</i> <a href="http://hoplite.hautetfort.com/media/00/00/492310911.jpg" target="_blank"><img src="http://hoplite.hautetfort.com/media/00/00/218606352.jpg" id="media-1359439" alt="Noemie Lenoir 18.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1359439" /></a><i>façon dont Fillmore la regardait qu’elle avait dû en mettre un sacré coup, et je commençais à me sentir en appétit moi aussi. Fillmore dût se rendre compte de mes sentiments, et quelle épreuve ce devait être pour un homme de rester la, rien qu’à regarder tout le temps, car brusquement il tira un billet de cent francs de sa poche et, le faisant claquer sur la table, il dit : « Ecoute, vieux, tu as probablement plus besoin de tirer un coup que nous tous. Prends ça et choisis celle que tu veux ! » Je ne sais pourquoi ce geste me le rendit plus cher que tout ce qu’il avait jamais pu faire pour moi, et il avait fait beaucoup ! J’acceptais l’argent dans l’esprit ou il m’était donné, et je fis promptement signe à la négresse de se préparer pour une autre passe. Cela mit la</i> <i>princesse encore plus en rage que n’importe quoi, sembla-t-il. Elle voulait savoir s’il n’y avait personne dans ce bordel d’assez bon pour nous, hormis la négresse ! Je lui répondis brutalement : « Non » Et c’était vrai –la négresse était la reine du harem. Il suffisait de la regarder pour se mettre à bander. Ses yeux semblaient nager dans le sperme. Elle était saoule de toutes les demandes qu’on lui faisait. Elle ne pouvait plus se tenir droite, du moins me le semblait-il. En montant l’étroit petit escalier tournant derrière elle, je ne pus résister à la tentation de lui</i> <i>glisser ma main entre les jambes : et ainsi, nous continuâmes à monter, elle se retournant pour me regarder avec un sourire joyeux, et tortillant un peu</i> <i>le cul lorsque cela la chatouillait trop fort</i>. »</p> <p> </p> <p class="MsoNormal">H Miller, Tropique du cancer, 1934.</p> <p><object height="55" width="220" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="src" value="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=1568585&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" /> <embed height="55" width="220" src="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=1568585&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" type="application/x-shockwave-flash" /></object></p> <div style="width: 220px; height: 55px;"><br /> <span style="font-size: xx-small; color: #000000;"><br /></span></div> <p class="MsoNormal">................................................................................................................................</p> <p class="MsoNormal"><i>« Cette bulle idéologique, la religion du marché tout puissant, a de grandes ressemblances avec ce que fût l’idéologie du communisme (…). Le rouleau compresseur idéologique</i> <i>libéral a tout balayé sur son passage. Un grand nombre de chefs d’entreprise, d’universitaires, d’éditorialistes, de responsables politiques ne juraient plus que par le souverain marché.</i> » Les Echos, Paris, 7 octobre 2008.</p> <p class="MsoNormal">Si même l’illustre éditorialiste des Echos, le sieur Favilla, nous le dit…Amen.</p> <p class="MsoNormal">.............................................................................................................................................................................................................</p> <p class="MsoNormal">Suis souvent surpris par le grand écart idéologique que font les plus fervents promoteurs des théories pédagogistes et novatrices au sein de l’Education Nationale –nos amis du désastre scolaire que Brighelli dans son blog épingle si bien, en patient entomologiste du monde scolaire</p> <p class="MsoNormal">qu’il est. Il y a peu j’<a href="http://hoplite.hautetfort.com/archive/2008/10/08/dans-le-mur-ou-l-enseignement-de-l-ignorance.html">avais écri</a>t –gerbé plutôt- ce que m’inspirait cet éloge absurde du film <i>Entre les murs</i> de l’idéologue invertébré Bégaudeau. <a href="http://5-yearslater.com/?p=3733">Camille, du gang 5YL</a>, a écrit un post qu’il faut lire également, pour entrevoir <i>l’étendue du désastre</i>.</p> <p class="MsoNormal">Je dis grand écart idéologique car, sur le fond, il me semble que la plupart des bonnes consciences progressistes –de gauche comme de droite- ne voient pas la <i>contradicti</i><i>on fondamentale</i> qu’il y a à vomir quotidiennement le libéralisme économique d’un côté tout en adoubant, de l’autre, des théories éducatives et des principes anthropologiques qui ressortent directement de l’individualisme le plus libéral.</p> <p class="MsoNormal">Je m’explique. Le contraste entre les moyens énormes mis au service de l’institution scolaire et les résultats dramatiques de la même institution montent assez bien à quel point –et contrairement à la rhétorique pavlovienne des syndicats d’enseignants sur le manque de postes et de moyens- il s’agit plus d’une <i>crise civilisationnelle</i> que d’une simple histoire de budget.</p> <p class="MsoNormal">Au sens ou si l’école a changé, en mal, sous les coups des Lang, Meirieu, Langevin, Wallon et autres Bourdieu, adeptes de l<i>’élitisme</i> <i>pour tous et de la massification de la culture</i>, la société aussi.</p> <p class="MsoNormal">La famille moyenne qui envoyait ses gamins les yeux fermés à l’école publique du quartier dans les années 50 ou 60 pour y acquérir, non pas une éducation qui était assurée par les parents, mais une instruction, n’est plus la famille d’aujourd’hui qui se <i>décharge largement de son rôle éducatif</i> sur l’institution qui, parallèlement, est de moins en moins à même d’assurer son devoir d’instruction.</p> <p class="MsoNormal">Quels parents envoient aujourd’hui les yeux fermés leurs gamins à l’école du quartier ? Une minorité sans doute par aveuglement ou culte du métissage social…La majorité des parents n’ont plus confiance dans l’institution. Perte de légitimité et contestation du bien fondé de principes éducatifs impersonnels qui, jusqu’alors, paraissaient évidents à presque tous. Remise en cause du contenu et des méthodes. Pourquoi apprendre ? Quels savoirs ? Pour qui ? Les mêmes pour tous ? Ne faut il pas individualiser l’enseignement, mettre l’enfant au cœur du système ? L’aider à construire lui-même son savoir ? Respecter ses droits ? Rendre le savoir attractif ? Aller vers l’enfant ? Cesser de demander aux enfants de faire l’effort d’acquérir ce savoir ?</p> <p class="MsoNormal">A bien considérer les choses, ce primat de <i>l’individu</i> –de l’élève- par rapport à la <i>communauté</i>, cette survalorisation de droits individuels ( apprendre, à construire son savoir, à bénéficier d’un enseignement individualisé et attractif, récusation de l’autorité, etc.) au détriment des devoirs de l'enfant (respect de l’autorité, de la figure du professeur, du savoir, humilité et reconnaissance devant ce travail d’individuation et de civilisation nécessaire voulu et organisé par la communauté), cette auto régulation des comportements (qui rappelle l'auto-régulation des marchés, la célèbre <i>main invisible</i> d'Adam Smith), ne sont que les manifestations les plus évidentes de cet <i>individualisme libéral</i> qui est aujourd’hui le <i>credo</i> de nos sociétés occidentales. Pour le meilleur, comme pour le pire.</p> <p class="MsoNormal">Au delà de cette contradiction –féconde pour ceux qui veulent bien s’y arrêter- entre la lecture d’Alternatives économiques et le devoir de vigilance citoyen à l’égard des droits de l’élève dans l’institution scolaire, tout cela me semble traduire une confusion générale sur la nature de l’école et sur les rapports entre l’individu –enfant- et la société en tant que communauté.</p> <p class="MsoNormal">Christopher Lasch dans les années soixante dix, se posant la question de la compatibilité d’une éducation de masse et du maintien d’un enseignement de qualité, avait démystifié ce chaos moderne en montrant la convergence de vue entre conservateurs partisans d’un enseignement élitiste et jugeant préjudiciable au maintien d’une excellence scolaire l’ouverture de l’école au plus grand nombre et radicaux qui justifient l’abaissement du niveau d’enseignement au nom de l’émancipation culturelle des opprimés.</p> <p class="MsoNormal">Pour autant, Lasch faisait le constat d’un abaissement du niveau éducatif dans les lieux mêmes d’excellence (Yale, Princeton, Harvard), assez réfractaires par nature, au dogmes égalitaristes. Et faisait l’hypothèse que cette évolution inquiétante était propre aux sociétés industrielles avancées, celle-ci n’ayant plus nécessairement besoin d’individus brillants autonomes et critiques, mais plutôt de sujets moyens, relativement abrutis, capables d’effectuer un travail moyennement qualifié et de se comporter en bons consommateurs…Connivence des acteurs économiques et politiques pour laisser filer l’enseignement de la littérature, de l’histoire, des sciences politiques et da philosophie, peu nécessaires à l’accomplissement consumériste et festif de l’homme moderne.</p> <p class="MsoNormal">Avec pour résultat que l’éducation de masse, qui se promettait de démocratiser la culture, jadis réservée aux classes privilégiées, avait fini par abrutir les privilégiés eux mêmes. On retrouve ce type d’analyse chez Renaud Camus lorsqu’il parle de la prolétarisation des classes moyennes et du corps professoral.</p> <p class="MsoNormal">Ainsi, contrairement à l’esprit de l’institution qui était de former des citoyens éclairés capables de se diriger eux-mêmes, il semble que le système ne soit plus capable –hors quelques filières d’excellence soigneusement épargnées à dessein- que de produire des générations d’abrutis incultes et pour beaucoup analphabètes, tout juste aptes à obéir servilement aux campagnes promotionnelles, à opiner aux sommations d'une expertocratie auto proclamée et omni présente, et à célébrer comme il se doit l’avènement de cette <i>société du Spectacle</i> de masse dont parlait Debord.</p> <p class="MsoNormal">Pourquoi, en effet, dans la <i>perspective utilitariste</i> d’efficacité et de rendement ou de <i>retour sur investissement</i> de nos modernes élites, perdre du temps et de l’argent à enseigner l’histoire ou la littérature à des individus massivement destinés à des emplois peu qualifiés et peu exigeants intellectuellement ? Pourquoi former de <i>bons citoyens</i> éclairés et autonomes lorsque des <i>abrutis grégaires et festifs</i> feront tourner la machine aussi bien –sinon mieux- et ferons de <i>bons consommateurs</i> ?</p> <p class="MsoNormal">Et à cette <i>prolétarisation</i> globale des sociétés industrielles, la <i>bureaucratie éducative progressiste</i> à front de taureau répond en produisant à jet continu de nouveaux programmes scolaires (ou cycles) revus à la baisse, peu exigeants, axés sur la socialisation des enfants, les activités transversales ou extra scolaires destinées, non plus à les instruire, mais à les <i>occuper</i>.</p> <p class="MsoNormal">Allez, stop.</p>
lafautearousseau royaliste
http://lafautearousseau.hautetfort.com/about.html
A propos des nouveaux programmes de l'école primaire...
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2008-07-22:1632391
2008-07-22T00:10:00+02:00
2008-07-22T00:10:00+02:00
Le débat n'est certes...
<p> Le débat n'est certes pas nouveau, mais il revient périodiquement sur le devant de la scène. A propos des orientations prévues par Xavier Dracos pour la prochaine rentrée, de nouveaux échanges (parfois forts vifs...) ont eu lieu autour d'une question qui, de fait, renvoie à beaucoup d'autres: pourquoi tant de fautes d'orthographe ?... </p><p> Il ne faut pas chercher midi a quatorze heures, et faire de longs discours là où le constat est somme toute facile a faire: dès la Maternelle, on veut faire trop de choses à l'école, au détriment bien sûr de l'essentiel, qui se trouve presque relégué... après tout le reste !</p><p> Dans cette quête insensée d'encyclopédisme forcené se trouve l'une des causes majeures de la crise de notre Ecole, dans son ensemble. A force de vouloir <em>trop</em> faire, de vouloir <em>tout</em> faire, on ne fait plus rien vraiment bien. <strong>"On"</strong> a cru intelligent de faire du secondaire dans le primaire, et du supérieur dans le secondaire. Et <strong>"on"</strong> s'est extasié. Résultat: les professeurs de Faculté sont obligés, en catastrophe, de faire du primaire dans le supérieur. Il y a un temps pour tout, dit la sagesse populaire (s'inspirant de <em>l'Ecclesiaste...)</em></p><p> Jean-Paul Brighelli accuse <strong>: "C'est aussi l'héritage de l'abandon progressif de la dictée au collège depuis une quinzaine d'années." <br /></strong></p><p> Pour Danièle Manesse, professeur de sciences du langage à la Sorbonne et co-auteur d' <strong>"<em>Orthographe, à qui la faute ?",</em> "...le langage SMS n'influence pas l'orthographe. Les élèves savent qu'ils utilisent un code, un langage secondaire. La baisse du niveau en orthographe serait plutôt le résultat du peu de temps consacré à l'étude de la langue à l'école."...</strong></p><p><strong> </strong></p><div style="margin-left: 2em;"><p><strong> </strong></p></div>
Yfig
http://yfigexnihilo.hautetfort.com/about.html
La messe est dite (je ne sais pas le mot qui définit une messe en juif ?) en latin : ite missa est.
tag:yfigexnihilo.hautetfort.com,2008-04-24:1589935
2008-04-24T19:57:00+02:00
2008-04-24T19:57:00+02:00
Yfig, vous me les brisez. Dans leur quasi totalité les...
<p> </p> <br /> <p><span style="font-size: 14pt; color: red">Yfig, vous me les brisez. Dans leur quasi totalité les blogueurs ici présents apportent quelque chose dans leurs paniers - au moins un petit pot de beurre, comme dans le Dernier tango. Mais vous êtes un ego infatué de son vide. N'est pas imprécateur qui veut. Revenez quand vous aurez (re)lu Céline - ou Marc-Edouard Nabe, qui comme dit FG, a bien du talent.<br /> JPB<br /> PS. Pour amateurs de subjonctif : il fallait que cela fût dit...</span></p> <p class="posted"><span style="font-size: 14pt; color: red">Ecrit par : brighelli | 24 avril 2008</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Je suis donc venu à bout de la patience du grand professeur tant apprécié de notre actuel ministre de l’EN ….<span> </span> Un certain Darcos Xavier.</span></p> <p class="MsoNormal"></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Car, voyez-vous, pour avoir l’honneur d’écrire sur le blog de Brighelli <span> </span>(il me donne du ‘Yfig’, pas du ‘monsieur’) il faut, à l’instar du petit chaperon rouge, apporter son petit pot de beurre pour graisser la patte du prof.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Une peu de sel, quelques crevettes ….. une hostie ….. des radis … que sais-je …. Mais quelque chose qui sustente.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Moi, qui n’ait qu’un ego infatué de son propre vide ( ? <span> </span>- oui, il est prof …. Ça se mérite …. Et vous, vous pouvez pas comprendre !), moi, je n’apporte rien …. Et je ne suis même pas politiquement correct, j’emmerde les petits profs qui se font tant de mouron pour leur bel avenir !</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Paraîtrait que je me prends pour un imprécateur ! Ramène tout au cuculte ce monsieur.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Qu’a-t-il bien pu vouloir dire ? <span> </span>lui seul le sait ! en tout cas, j’ai dû poser la question de trop, l’imprécation qui fâche et vaut à l’imprécateur l’exil !!</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Puis il me donne mes devoirs de vacances … (dans le sens où ma place est à prendre ….)</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Relire ou lire Céline. Mais il ne me dit rien de l’endroit où je peux trouver ce monsieur, ni sur ce qu’il pourrait bien avoir à m’enseigner ????<span> </span> les maths, l’histoire géo, le Français, la littérature <span> </span>…. ? rien, pas ça !</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Ou</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">M-E Nabe …. Est-ce un ersatz de Céline ? un anti Céline …. ? il me laisse dans la plus grande perplexité …. Me donnant des devoirs sans m’indiquer le profit que je vais en retirer ….</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Et voilà !</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Le prof actuel dans toute sa splendeur ….. <span> </span>non, je blague ….. il est exactement comme ceux que j’ai quittés il y a déjà bien longtemps et qui ne se comportaient pas autrement quand on leur tirait la langue …… « Yfig …. Prenez la porte » !<span> </span> une fois la porte dégondée …. « Et je la mets où ? » …. « chez le proviseur ! »<span> </span> … la gueule du proviseur !!!!!</span></p> <p class="MsoNormal"></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Ben Bribri, n’a pas changé …. Rien n’a changé ….qui n’a pas son petit pot de beurre ni panier, ni chaperon ….. peut aller voir ailleurs si le professeur y professe !</span></p> <p class="MsoNormal"></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Par contre, pas un mot, pas un soupir à l’encontre de la montagne équestre …… lui qui se répand en grossières injures homophobes énoncées avec un rage peu commune et une sincérité qui vaudrait à tout autre une expulsion en bonne et due forme !!</span></p> <p class="MsoNormal"></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Je vais donc, volontiers, laisser ces petits profs qui se la jouent grosses têtes de Bouvard … à leurs libations.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Je ne leur manquerai pas ….. mais eux, vont-ils me manquer ?</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">C’est qu’on apprend tant de choses à la lecture de leurs communications luxuriantes et érudites !</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: navy">Bah ! je vais me rabattre sur Céline, en le mettant dans google, je vais bien trouver quelque chose ….. par contre, Nabe … c’est trop proche de ‘nib’ ! ça pue le piège ! d'ailleurs, un mec qui se prétend expert en</span> <span style="color: navy">dazibao</span> <span style="color: navy">et peintre, c'est louche ! il faut qu'il choisisse son camp ! (sa peinture ... c'est plus proche de Ripolin que de Van Eyck !)</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal">:)</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p> </p>
Olivier Leguay
http://www.inclassablesmathematiques.fr/about.html
Darcos, Lang, Brighelli et Meirieu à Ripostes
tag:www.inclassablesmathematiques.fr,2008-04-22:1585934
2008-04-22T11:56:00+02:00
2008-04-22T11:56:00+02:00
Pour ceux qui n'ont pas regardé l'émission de Dimanche, c'est ICI
<br /> Pour ceux qui n'ont pas regardé l'émission de Dimanche, c'est <b><a href="http://www.france5.fr/images/emissions/008867/28/riposte_20080420.asx?WMCache=0" target="_blank"><font color="#0000FF">ICI</font></a></b><br />
Yfig
http://yfigexnihilo.hautetfort.com/about.html
Des nouvelles de notre bon ami Brighelli
tag:yfigexnihilo.hautetfort.com,2008-04-11:1560334
2008-04-11T23:51:00+02:00
2008-04-11T23:51:00+02:00
Ce soir, j’ai fait connaissance avec un nègre sur W9 ...
<p class="MsoNormal"><b>Ce soir, j’ai fait connaissance avec un nègre sur W9</b></p> <p class="MsoNormal"><b> </b></p> <p class="MsoNormal">Jean-Paul Brighelli est un nègre.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal">Oui, je sais, ça peut surprendre, voire interpeller !</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p>Comment ?</p> <p>Jean-Paul ? Mais je le connais il est tout blanc avec un grosse moustache, une tronche de spaghetti avec la bouche du côté de la fourchette, tout de travers !</p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366">Mais un nègre, est noir, un noir est frisé, un noir n’a pas de papier, pas de domicile fixe,un noir n’a pas de dignité, pas d’amour propre dès qu’il s’agit de tromper son monde …. Il a <span> </span>des tas de femmes suivies de marmaille …. Un noir ne sait ni lire ni écrire, un noir est flambeur, infatué, déconnecté de toute réalité, un noir se prend pour le nombril du monde et vole l’ordinateur d’honnêtes informaticiens à la tire en ouvrant brutalement la portière arrière dudit infortuné informaticien quand il sort crevé de sa journée de travail !!!!!</font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366"> </font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366">Et alors ?</font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366"> </font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366">C’est pas moi qui le dit, c’est lui, Bribri <span> </span>…. En bon petit nègre …. Avec ses mots bien empesés, ses phrases lourdes de sens ….. et d’arrières pensées incongrues et pernicieuses …</font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366"> </font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366">Un nègre est toujours fier de sa condition, il est heureux de prétendre que tout vient de lui, que lorsqu’il fait un travail pour un blanc, le blanc lui doit tout …. Le blanc n’a aucun mérite, c’est le nègre qui a tout fait …..</font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366"> </font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366">Je vous le confirme, Brighelli, dit Bribri, est un nègre, un vrai …</font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366"> </font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366">Je le cite (de mémoire) :</font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366">J’ai écrit le livre et le soi-disant auteur passe à la télé en parlant de ‘son’ livre !</font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366">Le journaliste ou l’animateur l’interroge sur la page 160 et le soi-disant auteur s’étonne d’avoir écrit ça ?</font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366">Mais le journaliste le loue pour ses idées et l’auteur se pavane comme un paon (pendant que le nègre jouit de sa notoriété ignorée ….) enfin, le soi-disant auteur se voit félicité de la vivacité de sa plume pendant que le nègre se branle de plaisir reconstitué !!!!</font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366"> </font></p> <p class="MsoNormal"><font color="#003366">Ouais, c’est Bribri tout craché !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!<span> </span> plistttt (comme nous surnomment les australiens !!!!!!!!!)</font></p>
Pascal Adam
http://theatrummundi.hautetfort.com/about.html
Scolastique contemporaine
tag:theatrummundi.hautetfort.com,2007-12-28:1383143
2007-12-28T00:30:00+01:00
2007-12-28T00:30:00+01:00
« Le niveau monte. » Dernière phrase...
<p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman"><strong>« Le niveau monte. »</strong></font></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman"><strong>Dernière phrase du Capitaine du Titanic</strong></font></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman"><strong>« Je sors à l’instant du coiffeur. »</strong></font></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman"><strong>Un ami, comédien et homosexuel, conscient de faire ainsi, de ses « amours », un octosyllabe amusant et banal</strong></font></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman"><strong>« Je sors à l’instant du coiffeur. »</strong></font></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman"><strong>Exemple choisi par un professeur des écoles de CM1 pour illustrer une leçon de non-français sur le COI</strong></font></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Je parlerai ce jour du sac (hélas institué) de l'Université française. </font></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">On connaissait l’ignoble idée de Chevènement d’amener 80% d’une classe d’âge au baccalauréat ; et ses résultats plus que désespérants…</font></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">L’enseignement de la langue française est interdit.</font></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Un « honorable correspondant », ainsi qu'on dit peut-être encore dans le Renseignement, m’annonce par courrier électronique que la suite est en cours :</font></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">« Or, pour votre information, officiellement, depuis le 01 janvier 2007, suite à la réforme Allègre-Royal de l’université (réforme LMD) le taux de réussite doit être de 70% au bout de 3 ans en licence (pour 100 étudiants en première année, 70 d’entre eux doivent réussir la licence de 3<sup>ème</sup> année…). Si cet objectif n’est pas atteint, les subventions de l’Etat ne seront plus allouées à l’Université qui aurait un taux d’échec supérieur de 30% en 2011 (plans quadriennaux)… Ça a été l’occasion d’hystérie collective au sein de l’Université quand cela fut annoncé en septembre-octobre 2006 chez les enseignants-chercheurs… par des e-mails officieux internes… avant l’annonce officielle bien inaudible avant les élections (et le premier qui en parlait était mort…)… Les présidents d’Université n’avaient plus alors d’autre choix que l’autonomie face à un objectif impossible à atteindre même en donnant les diplômes aux étudiants (problème d’évaporation estudiantine…)… »</font></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="color: black"><font size="3"><font face="Times New Roman">Autant dire que non contente de fabriquer à la chaîne des crétins, pour reprendre l’expression rendue célèbre par Jean-Paul Brighelli, la France, en distribuant systématiquement des licences à des étudiants qui se jugeraient idiots de travailler et que ces saloperies d’IUFM auront charge de bienvenir, mandate ces mêmes crétins à fabriquer à leur tour des abrutis.</font></font></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="color: black"><font size="3"><font face="Times New Roman">ET VOUS VIVREZ COMME DES PORCS.</font></font></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="color: black"><font size="3" face="Times New Roman">J'imagine que l'actuelle Pécresse compte un peu sur ces mesures éminemment socialistes, je veux dire : suicidaires, pour faire passer la pilule de l'autonomie auprès de ces crétins prompts à la grève. Je trouve que cela ressemble à caresser des branleurs dans le sens de la débandade.</font></span> </p>
Xavier JASSU
http://lapinos.hautetfort.com/about.html
Cochons et truismes
tag:lapinos.hautetfort.com,2007-09-17:1217969
2007-09-17T08:10:00+02:00
2007-09-17T08:10:00+02:00
Tandis que je prépare ma colle de lapin au bain-marie, j'écoute "Europe 1"....
Tandis que je prépare ma colle de lapin au bain-marie, j'écoute "Europe 1". Encore une interviou de Finkielkraut. Je fais un effort pour comprendre ce qu'il dit, non pas tant le contenu mais la façon louvoyante dont il s'exprime. Typique. Effort pour démontrer que "Non, il n'est pas si souvent que ça dans les médias", évidemment, puisque toute la clef du personnage est là. « Je ne suis pas le Drucker de la philosophie », dit-il, apparemment content de sa sortie préparée à l'avance, alors que ce n'est pas très malin de souligner ce que tout le monde a en tête en l'écoutant, dans une formule concise. Ou : "de la philosophie de gare TGV". "Il n'y a pas une once de racisme en moi". Pardon, mais le racisme est défini aujourd'hui comme un préjugé, le pire des préjugés ; et qui est prêt à admettre à la radio qu'il a des préjugés ? C'est vraiment le niveau zéro de la philosophie, ça. <CENTER>*</CENTER> Je songe à ce que ça serait si, en lieu et place de Finkielkraut ou de ses comparses, il y avait dans le poste quelqu'un qui dit des choses précises sur un sujet précis, un historien, un scientifique, un prêtre, ou même, je ne sais pas, moi, un entomologiste, un jardinier… Ça arrive parfois, mais de plus en plus rarement : la psychanalyse, la philosophie et l'ésotérisme occupent presque tous les programmes. La "culture", Finkielkraut n'a que ce mot à la bouche, et il incarne assez bien, de fait, la culture démocratique qui a remplacé la science et les arts. On comprend en écoutant Finkielkraut tout ce que la culture a de superficiel, détachée de l'effort et de la discipline. "Ni Dieu ni maître", c'est la devise des libéraux. Ce qui prouve que les Français sont cultivés, c'est qu'ils vont souvent dans les musées nous dit-on. Évidemment quand Finkielkraut réaffirme qu'il n'est pas "réactionnaire", il a raison. Il faut être journaliste à "Libé" pour être payé pour proférer de telles énormités. La nostalgie de l'orthographe, de la culture, tout ça évoque plutôt la République laïque de naguère, Chevènement ou Mendès-France. La République laïque : tout ce que Baudelaire, de Maistre, Bloy, Barbey, Veuillot, détestent. Finkielkraut n'est pas le seul, il est juste un des plus caractéristiques. Il y a Brighelli aussi, ce prof qui occupe le créneau de fustiger la décadence de l'Éducation nationale, au nom de la laïcité, après avoir collaboré lui-même à des manuels scolaires néfastes parce qu'inutilisables, foutraques. Ces gens-là ont des trous de mémoire énormes. Ils oublient les pressions des laïcards pour évincer le latin, sous prétexte que c'était la langue des curés, le latin qui apprend l'effort et permet la sélection, comme les maths si on veut, mais qui a la différence des maths n'est pas absurde. Ces laïcards ont fait ainsi le lit du capitalisme, qui réclame des informaticiens, des ingénieurs, des polytechniciens, et non des savants. Le devoir de mémoire et autres pitreries parascolaires conduisent tout droit à l'amnésie.