Last posts on brahms2024-03-29T16:48:59+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/brahms/atom.xmlnauherhttp://off-shore.hautetfort.com/about.htmlKempff, de la douceurtag:off-shore.hautetfort.com,2020-01-20:26726432020-01-20T17:02:14+01:002020-01-20T17:02:14+01:00 Tant de délicatesse, sans la moindre mièvrerie, sans la recherche...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Tant de délicatesse, sans la moindre mièvrerie, sans la recherche de l'exploit... Brahms est magnifique en ciselant quatre minutes d'élan teinté de douceur; Wilhelm Kempff est sans égal (sur l'opus 118 en entier d'ailleurs).</span></p><p style="text-align: center;"><br /><br /><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/vUu6-kGgr34?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
nauherhttp://off-shore.hautetfort.com/about.htmlLa grâce de l'amitié (autour de Brahms...)tag:off-shore.hautetfort.com,2015-02-18:55615252015-02-18T08:17:00+01:002015-02-18T08:17:00+01:00 Janos Starker et Gyorgy Sebök étaient amis. Le premier vivait depuis...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Janos Starker et Gyorgy Sebök étaient amis. Le premier vivait depuis longtemps aux États-Unis, le second venait de fuir la Hongrie mise en coupe réglée par les soviétiques, lorsqu'ils enregistrent cette composition. Leur complicité donne élan et retenue à une des plus belles œuvres de Brahms parce qu'une sonate alliant avec brio piano et violoncelle double, si l'on peut dire, la magie d'un genre exigeant et sévère <span style="font-size: small;">(1)</span>. Le premier mouvement, en particulier, est d'une beauté à couper le souffle...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/LLcX5vYsfNg?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(1)Bonheur du web : pour la même œuvre, il est possible d'écouter une autre version habitée par une complicité émouvante, celle de Jacqueline du Pré et Daniel Barenboïm.</span></p>
Pascal Adamhttp://theatrummundi.hautetfort.com/about.html”Qu'est-ce exactement que [le] public ?” [1]tag:theatrummundi.hautetfort.com,2014-12-21:55173692014-12-21T01:28:00+01:002014-12-21T01:28:00+01:00 On ne peut contester en tout cas que la relation musicien-public ne se...
<p><img id="media-4820634" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/00/02/3992319761.jpg" alt="furtwangler.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">On ne peut contester en tout cas que la relation musicien-public ne se soit modifiée au vingtième siècle, à peu près depuis le début de la période "atonale". Ceci est reconnu par le grand public, mais aussi par les intéressés directs, c'est-à-dire par les musiciens.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Demandons-nous d'abord : Qu'est-ce exactement que ce public ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Dans le sens où nous posons cette question, le public est avant tout une partie du "Toi", du grand "vis-à-vis" auquel le créateur s'adresse par son œuvre. que ce public soit composé de bourgeois ou d'ouvriers, peu importe - de même que la nationalité à laquelle il appartient. (Même un peuple aussi éloigné de nous que les Japonais se montre aujourd'hui ouvert à la musique européenne.) Ce qui est important, c'est que ce soit un "public", et non un simple agrégat d'individus. Il doit être composé de gens qui se sentent d'une même communauté et réagissent en communauté. Car il y a une différence à souligner: il est souvent constaté par les gens de métier à quel point les opinions d'un individu pris isolément peuvent être fausses et même absurdes - et de quelle façon logique et judicieuse l'ensemble d'un public se comporte.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ce que signifie le "grand public" dans la vie musicale et d'un point de vue commercial, est évident. Nous nous rendons moins compte du sens qu'il a pour les musiciens. A l'égard de ceux-ci, il représente l'auditeur "imaginaire" auquel l'auteur adresse son message. Depuis Bach, ce public a été pour les compositeurs quelques chose comme la "dernière instance"; ils le considèrent comme donnant l'orientation, la mesure, la norme à suivre. C'était le partenaire auquel ils s'adressaient. - Quand des gens de métier ou des esthéticiens parlent aujourd'hui de "lois artistiques" qu'ils dégagent des œuvres de Bach, Beethoven, Schubert, Brahms ou Wagner, ces lois ne sont pas concevables sans l'existence d'un lien avec le public. Ce sont des indications que le compositeur donne à ses auditeurs imaginaires, et qui résultent de la question suivante: "Comment faire pour m'adresser à ces gens de façon si parfaitement claire qu'ils puissent me comprendre complètement et véritablement?" - De ce fait, on peut presque dire que ce public, quel qu'il puisse être en réalité, est ainsi créé en grande partie par les Maîtres compositeurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">On sait que Beethoven formulait toujours beaucoup de critiques à l'égard du public qui assistait à ses concerts à Vienne. Et pourtant Beethoven est celui qui par ses œuvres, particulièrement par ses symphonies, a influencé de la façon la plus décisive le développement des concerts publics au XIXème siècle et a participé à leur création. Mais il est certain que ce rapport de confiance sous-jacent unissant le public et les musiciens - qui malgré toutes les discussions, toutes les divergences d'opinion, a maintenu sa souveraineté au cours du XIXème siècle - est bien ébranlé aujourd'hui. Se sentir lié au public dans une communion idéale, s'en remettre à lui avec confiance, comme le firent encore Wagner et Strauss [Richard, note du copiste], est une chose qui ne se rencontre plus guère dans notre temps. Le musicien moderne se présente devant ses auditeurs avec de grandes exigences. Il ne se soumet pas à eux : au contraire, il veut que le public soit soumis à sa dictature; il n'est plus dans la communauté, mais au-dessus d'elle; il ne cache pas le moins du monde le peu de cas qu'il fait du public. La relation idéale et universelle s'est ainsi transformée en un rapport intéressé. Le musicien cherche à influencer le public, dont il a besoin pour des fins "commerciales", - mais ceci dans le sens d'une intimidation, en pratiquant, pourrait-on dire, une sorte de terrorisme. Une marée de propagande en faveur du compositeur moderne (avec tous les procédés spectaculaires que l'on sait utiliser maintenant) déferle sur le public. N'y a-t-il pas au fond de cela une surprenante modestie de la part du compositeur moderne ? Peut-il vraiment croire qu'il y a succès, lorsque la propagande fonctionne et ferme la bouche au public? Attache-t-il vraiment plus d'importance à ce qu'il y a dans les journaux qu'à ce qui se passe au fond des cœurs des auditeurs? S'en remettre à une propagande consciente et organisée, cela a-t-il quelques chose à voir avec l'Art?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Wilhelm Furtwängler, <em>Musique et Verbe</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>La suite</em> <a href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2014/12/21/qu-est-ce-exactement-que-le-public-2-5518020.html" target="_blank">ICI</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlJohannes Brahms (1833-1897) : Intermezzo en la majeur No. 2, des Six pièces pour piano Op. 118tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-02-24:53065082014-02-24T07:29:00+01:002014-02-24T07:29:00+01:00 (dédicacé à Clara Schumann) Arthur Rubinstein (1887-1982)...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/cqBzK5tKFVc?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;">(dédicacé à Clara Schumann)<br /><strong>Arthur Rubinstein (1887-1982)</strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;">(La version mise en ligne avec Nikolai Lugansky a été retirée de Youtube)<strong><br /></strong></span></span></em></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlJohannes Brahms (1833-1897) : Concerto pour piano et orchestre no 1, op. 15 - Final (rondo)tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-01-19:52754682014-01-19T07:36:35+01:002014-01-19T07:36:35+01:00 London Symphony Orchestra - Dir Claudio Abbado - Alfred Brendel,...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/V_GFaoAYOok" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>London Symphony Orchestra - Dir Claudio Abbado - Alfred Brendel, piano</strong></span></span></p>
Denisehttp://specialdujour.hautetfort.com/about.htmlFusion musicaletag:specialdujour.hautetfort.com,2013-09-25:51785992013-09-25T19:08:00+02:002013-09-25T19:08:00+02:00 Une sonate de Brahms merveilleusement jouée par le jeune...
<p style="text-align: center;"><a href="http://youtu.be/a-J_e3bFH08" target="_blank"><img id="media-4262749" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/00/332374125.jpg" alt="Stéphane Tétreault, Zhengyu Chen, Jeunesses musicales, violoncelle, piano, Brahms, Schubert, Bach, Jonquière, Salle Pierrette-Gaudreault" width="353" height="236" /></a></p><p>Une <strong>sonate de Brahms</strong> merveilleusement jouée par le jeune violoncelliste <a href="http://www.jeunessesmusicales.com/fr/main_nav/artistes/tetreault-stephane/" target="_blank">Stéphane Tétreault</a> et le pianiste <a href="http://www.montrealclassique.com/6-artiste-chen-zhengyu.html" target="_blank">Chen Zhengyu</a>. Au <strong>deuxième mouvement </strong>(qu'on entend sur la vidéo, par Stéphane Tétreault et un autre pianiste), je remarque que le thème, joué d'abord de façon sautillante avec des <strong>notes détachées</strong> et attaquées (spiccato peut-être), est repris ensuite <strong>legato</strong>, sur des notes <strong>égales et liées</strong> entre elles. Sans doute que bien d'autres compositeurs ont utilisé <strong>ce genre de variation</strong> mais là, il m'éblouit soudain, et à chaque reprise, j'admire le <strong>contraste saisissant</strong> entre ces deux styles, qui donnent une <strong>ambiance totalement différente</strong> à la même ligne mélodique: d'abord <strong>joyeux</strong>, alerte et dansant, et ensuite <strong>langoureux et romantique</strong>.</p><p>Ce <strong>concert tout entier</strong>, présenté dimanche dernier par les <a href="http://www.jeunessesmusicales.com/" target="_blank">Jeunesses musicales</a> à la salle Pierrette-Gaudreault de Jonquière, était d'ailleurs <strong>un pur joyau</strong>. J'avais vu le violoncelliste jouer à Laterrière l'an passé (<a href="http://specialdujour.hautetfort.com/archive/2012/08/20/musique-strad.html" target="_blank">voir mon billet ici</a>). Il était <strong>déjà excellent</strong> mais depuis, il a <strong>progressé</strong> de façon remarquable, me semble-t-il. Beaucoup plus à l'aise, il <strong>fusionne davantage</strong> avec son instrument (un <strong>Stradivarius de 1707</strong>, prêté par <strong>Jacqueline Desmarais</strong>). Il joue avec tout son corps, comme dans un pas de deux, son visage est expressif, parfois <strong>extatique</strong>, comme s'il était <strong>submergé par la beauté</strong> de ce qu'il joue.</p><p>Mais il n'oublie rien: ni <strong>les notes</strong> de ses partitions dont certaines sont d'une <strong>difficulté extrême </strong>(il joue tout de mémoire), ni le <strong>rythme</strong> (infernal à certains moments), ni la <strong>technique</strong>. Il possède tout ça à merveille. <strong>Bach, Haydn, Schubert, Saint-Saëns et Tchaïkovski</strong> sont au programme, et en rappel, la très belle Méditation de Thaïs, de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Massenet" target="_blank">Massenet</a>.</p><p>Le <strong>pianiste</strong> est tout aussi expérimenté et talentueux. La <strong>connivence</strong> entre les deux musiciens est parfaite, c'est <strong>merveilleux de les voir et de les entendre</strong>, totalement <strong>concentrés</strong> et engagés dans leur jeu, un plaisir partagé par l'auditoire qui <strong>remplit presque tous les sièges</strong>.</p>
Fichtrehttp://fichtre.hautetfort.com/about.htmlLa rhapsodie opus 79 n°2 - sol mineur - Brahms, Martha Argerich, Glenn Gouldtag:fichtre.hautetfort.com,2013-07-13:51064682013-07-13T07:00:00+02:002013-07-13T07:00:00+02:00 Martha Argerich, 260'334 vues...
<p> </p><p>Martha Argerich, 260'334 vues<iframe width="640" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/Sr2q8-Sr__A?feature=player_detailpage" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><span style="font-size: x-small;"><a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Sr2q8-Sr__A">http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Sr2q8-Sr__A</a></span></p><p> </p><p>Glenn Gould, 21'778 vues<iframe width="640" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/AZZwmhjY6VE?feature=player_detailpage" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><span style="font-size: x-small;"><a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=AZZwmhjY6VE">http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=AZZwmhjY6VE</a></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">Johannes Brahms (1833-1897)</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://www.brahmsmuseum.at/e_2_3_bio.html"><span style="font-size: x-small;">http://www.brahmsmuseum.at/e_2_3_bio.html</span></a></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4158748" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/02/2071006656.jpg" alt="Brahms, rhapsodie, rhapsody" width="233" height="282" /> <img id="media-4158752" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/02/4223536774.jpg" alt="Brahms, rhapsodie, rhapsodyn martha argerich" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4158760" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/01/2538821465.jpg" alt="brahms,rhapsodie,rhapsodyn martha argerich" width="224" height="299" /> <img id="media-4158762" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/02/1096347190.jpg" alt="brahms,rhapsodie,rhapsodyn martha argerich" width="250" height="299" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4158763" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/01/779622647.jpg" alt="brahms,rhapsodie,rhapsodyn martha argerich" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
Fichtrehttp://fichtre.hautetfort.com/about.htmlLa rhapsodie opus 79 n°1 - si mineur - Brahms, Martha Argerich, Glenn Gouldtag:fichtre.hautetfort.com,2013-07-12:51064662013-07-12T07:00:00+02:002013-07-12T07:00:00+02:00 Martha Argerich, 212'460 vues...
<p> </p><p>Martha Argerich, 212'460 vues<br /><iframe width="640" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/VchnVmlYI04?feature=player_detailpage" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="https://www.youtube.com/watch?v=VchnVmlYI04" target="_blank"><span style="font-size: x-small;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">https://www.youtube.com/watch?v=VchnVmlYI04</span></span></span></a></p><p> </p><p>Glenn Gould, 40'839 vues<br /><iframe width="640" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/MNymTCyQ5Dc?feature=player_detailpage" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><span style="font-size: x-small;"><a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=MNymTCyQ5Dc">http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=MNymTCyQ5Dc</a></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Johannes Brahms (1833-1897)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://www.brahmsmuseum.at/e_2_3_bio.html">http://www.brahmsmuseum.at/e_2_3_bio.html</a></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4158748" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/02/2071006656.jpg" alt="Brahms, rhapsodie, rhapsody" width="233" height="282" /> <img id="media-4158752" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/02/4223536774.jpg" alt="Brahms, rhapsodie, rhapsodyn martha argerich" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4158760" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/01/2538821465.jpg" alt="brahms,rhapsodie,rhapsodyn martha argerich" width="224" height="299" /> <img id="media-4158762" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/02/1096347190.jpg" alt="brahms,rhapsodie,rhapsodyn martha argerich" width="250" height="299" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4158763" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/01/779622647.jpg" alt="brahms,rhapsodie,rhapsodyn martha argerich" /></p>
Denisehttp://specialdujour.hautetfort.com/about.htmlMusique strad...tag:specialdujour.hautetfort.com,2012-08-21:48094082012-08-21T14:49:00+02:002012-08-21T14:49:00+02:00 Concentration et intensité du violoncelliste Stéphane Tétreault , qui...
<p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/00/2147500169.jpg" target="_blank"><img id="media-3710520" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/00/4214738045.jpg" alt="Stéphane Tétreault, stradivarius, rendez-vous musical de Laterrière, brahms, franck, concert" width="360" height="297" /></a></p><p style="text-align: left;">Concentration et intensité du violoncelliste <a href="http://www.stephanetetreault.com/fr/#/0" target="_blank">Stéphane Tétreault</a>, qui a offert un <strong>très beau concert</strong> dimanche dans le cadre du <a href="http://www.rendezvousmusical.com/" target="_blank">Rendez-vous musical de Laterrière</a>.</p><p style="text-align: left;"><strong>Sonorité</strong> extraordinaire de son instrument: un <strong>Stradivarius de 1707</strong>, prêté par <strong>Jacqueline Desmarais</strong>, qui en a <a href="http://www.ledevoir.com/culture/musique/340952/violoncelle-un-stradivarius-de-plus-de-6-millions-emigre-au-quebec" target="_blank">fait l'acquisition pour environ six millions$.</a></p><p style="text-align: left;"><strong>Contraste formidable</strong> entre la jeunesse du musicien (19 ans) et <strong>l'âge de son vénérable instrument</strong>. </p><p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/3392586353.jpg" target="_blank"><img id="media-3711596" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/3774827663.jpg" alt="stéphane tétreault,stradivarius,rendez-vous musical de laterrière,brahms,franck,concert" width="361" height="199" /></a></p><p style="text-align: left;">Même s'ils ne vivent <strong>pas ensemble depuis très longtemps</strong>, ces deux-là <strong>s'aiment</strong> déjà beaucoup, c'est manifeste. Ils sont capables de fort <strong>belles réalisations</strong>: par exemple la <strong>sonate de César Franck</strong>, dernière oeuvre inscrite au programme du concert. L'amour de la musique et le <strong>talent fou</strong> de l'interprète, alliés au <strong>son velouté</strong> et à la puissance <strong>enveloppante </strong>du <em>Strad</em>: voilà qui a produit un fruit aux <strong>parfums complexes</strong> et profonds.</p><p style="text-align: left;">Déjà féconde, leur union n'est cependant<strong> pas encore totalement consommée</strong>, me semble-t-il.<strong> Suite de Bach</strong> prise beaucoup <strong>trop lentement</strong> à mon goût. Manque de précision dans certains passages de la <strong>sonate no 1 de Brahms</strong>, une oeuvre <strong>formidablement exigeante</strong>. Il faut dire qu'avec un pianiste (<strong>Oleksandr Guydukov</strong>, en l'occurrence (on peut les entendre jouer cette oeuvre en cliquand l'image ci-dessous)), on a un <em>ménage à trois</em> (ou même à quatre si on ajoute le piano!) qui rend la chose encore plus <strong>compliquée</strong>.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=_5j4oHuGy-o" target="_blank"><img id="media-3710933" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/01/00/3686037847.jpg" alt="stéphane tétreault,stradivarius,rendez-vous musical de laterrière,brahms,franck,concert" width="365" height="142" /></a></p><p style="text-align: left;"><strong>L'amour</strong> et la bonne volonté sont là. Il faudra seulement <strong>encore quelques années</strong> de vie commune au <strong>jeune musicien</strong> et à son instrument riche du <strong>poids des ans</strong> et de l'histoire (il a appartenu à <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Niccol%C3%B2_Paganini" target="_blank">Paganini</a>). Quelques années pendant lesquelles ils continueront à <strong>s'apprivoiser</strong>, à avancer <strong>l'un vers l'autre</strong> à partir de leur horizon respectif. Quelques années avant que <strong>la fusion soit totale</strong>, avant que <strong>leurs âmes en se touchant</strong> embrasent la musique... et l'auditoire.</p><p style="text-align: left;">Mais déjà c'était très beau, <strong>prodigieux même</strong>, comme l'ont constaté les quelque <strong>200 personnes</strong> qui ont assisté au concert. Et puisqu'on est dans l'histoire et dans les âges, ajoutons, comme le remarque à juste titre le journaliste <a href="http://www.lapresse.ca/le-quotidien/arts-spectacles/201208/20/01-4566435-faire-corps-avec-son-violoncelle.php" target="_blank">Daniel Côté dans Le Quotidien</a>, que <strong>le violoncelle a vu le jour</strong>, dans l'atelier du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Stradivari" target="_blank">luthier de Crémone</a>, <strong>un siècle et demi</strong> avant que soit posée la <strong>première pierre</strong> de la <a href="http://www.evechedechicoutimi.qc.ca/index.php?idPage=322" target="_blank">petite église de Laterrière</a> où il a sonné dimanche.</p>
JustmarieDhttp://www.lesfemmesendisent.fr/about.htmlPlus hauttag:www.lesfemmesendisent.fr,2012-01-09:48322152012-01-09T22:44:00+01:002012-01-09T22:44:00+01:00 http://www.deezer.com/music/track/316112 22 minutes de pur bonheur ... Il...
<a href="http://www.deezer.com/music/track/316112" target="_blank">http://www.deezer.com/music/track/316112</a><br /><br />22 minutes de pur bonheur ...<br /><br />Il y a des soirs ... il faudrait pouvoir s'envoler, plus haut !<br />
Denisehttp://specialdujour.hautetfort.com/about.htmlQuand je chantais Brahmstag:specialdujour.hautetfort.com,2011-08-31:37553792011-08-31T04:03:00+02:002011-08-31T04:03:00+02:00 Lors du dernier concert à l' église St-Dominique de Jonquière (j'en ai...
<p><iframe width="361" height="297" src="http://www.youtube.com/embed/3o551FLEX1U" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p>Lors du dernier concert à l'<strong>église St-Dominique</strong> de Jonquière (j'en ai parlé <a href="http://specialdujour.hautetfort.com/archive/2011/08/27/casavant-petit-et-grand.html" target="_blank">ici</a>), les deux <strong>organistes</strong> ont joué en rappel la <strong>cinquième Danse hongroise</strong> de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Johannes_Brahms" target="_blank">Johannes Brahms</a>, à quatre mains (sur la vidéo, version pour piano solo par <a href="http://www.carolineclipsham.com/" target="_blank">Caroline Clipsham</a>). Même s'ils n'en avaient pas annoncé le titre, je l'ai <strong>reconnue</strong> tout de suite.</p><p>Pourquoi? Parce que je l'ai <strong>déjà chantée</strong>! Du moins j'ai chanté (en français) <strong>un air de Brahms</strong> qui ressemblait à cela...</p><p>J'avais environ 15 ans et je faisais partie de la chorale (entièrement féminine) du <strong>Collège du Bon Pasteur</strong>, dirigée par <strong>soeur Sainte-Marguerite</strong>, la musicienne <em>en résidence</em> (je me demande pourquoi elle n'avait pas pris le nom de <strong>Sainte-Cécile, </strong>patronne des musiciens).</p><p>Je me souviens seulement de <strong>ces paroles</strong>:</p><p> </p><p style="text-align: center;">"Ai-je faim? J'allonge la main<br /> Pour cueillir les fruits du chemin<br /> Ai-je soif?..."</p><p style="text-align: center;"> </p><p>Je ne sais pas si c'était une adaptation, une transcription, une <strong> traduction</strong> (d'un lieder ou d'une oeuvre pour choeur de Brahms), ou encore un <strong>texte composé</strong> (en France ou au Québec) pour être chanté sur la mélodie. Mes<strong> recherches sur Internet</strong> à ce sujet n'ont rien donné.</p><p>J'étais dans la <strong>section alto</strong> et j'adorais ces répétitions juste avant le repas du midi. Pourtant, malgré mon amour pour le chant et l'opéra, je n'ai jamais réussi à <strong>bien chanter</strong>.</p><p>Plus exactement, <strong>je n'ai jamais réussi à chanter</strong>.</p><p>Dans la chorale, ça ne paraissait pas trop. Mais seule, <strong>je faussais</strong> terriblement. Et ça ne s'est <strong>pas amélioré</strong> avec l'âge. Pourtant, chez les autres, je <strong>détecte</strong> immédiatement toute <strong>fausse note...</strong></p>
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlDeutsche Grammophon : Concerto n°1 pour piano en ré mineur, op 15. Le texte de la pochette (I)tag:almasoror.hautetfort.com,2011-02-07:30964932011-02-07T15:26:00+01:002011-02-07T15:26:00+01:00 Phot E.T. Nous poursuivons notre entreprise de recopiage des...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2881581" style="margin: 0.7em 0;" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/02/00/981561257.jpg" alt="1990.Noel.Paris.LesEnfantsd'Edith.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Phot E.T.</p><p> </p><p>Nous poursuivons notre entreprise de recopiage des pochettes de certains disques 33 tours, parce que ces textes étaient intéressants et bien écrits, et qu'ils risquent de tomber aux oubliettes.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Voici le texte de la pochette du disque Deutsche Grammophon, collection PRESTIGE, « Johannes Brahms, Concerto n°1 pour piano en ré mineur », interprété par le pianiste Émile Guilels et dirigé par Eugen Jochum (orchestre philharmonique de Berlin).</p><p style="margin-bottom: 0cm;">1972</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Voici la première partie du texte, celle qui traite de Brahms. Une autre, que nous recopierons ultérieurement, traite du fabuleux pianiste Émile Guilels et du chef d'orchestre Eugen Jochum.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><p style="text-align: center;"><img id="media-2881593" style="margin: 0.7em 0;" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/02/02/2536978667.jpg" alt="palais Royal passants.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><a href="http://universdesara.org/" target="_blank">Phot Sara</a></p><p style="text-align: center;"> </p></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Les deux concertos pour Brahms occupent une place à part dans l'histoire du genre, non seulement à cause de leur valeur intrinsèque mais aussi par leur rôle dans l'évolution artistique du compositeur.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Avec celui en ré mineur terminé en 1857, le jeune Brahms se libérera des conflits qui l'oppressaient depuis la fin de ses années d'études à Hambourg. Il avait pris, non sans atermoiement, la résolution d'être un créateur plutôt qu'un interprète, c'est-à-dire un compositeur plutôt qu'un pianiste, pensant ainsi pouvoir réussir bien que – ou contraire parce que – s'unissent indissolublement dans l'élaboration d'une oeuvre musicale problèmes personnels et problèmes techniques. La genèse du concerto reflète clairement les tourments qui présidèrent à la domination de ces conflits. Il en résultat une oeuvre non exempte certes de scories mais dont la sincérité passionnée ne pouvait laisser personne indifférent, une oeuvre dont l'ambition était d'élever le concerto au niveau de la symphonie et apporter ainsi un ton nouveau au genre. Si cette ambition se réalisa pleinement sur le plan émotionnel, ce ne fut que partiellement sur celui technique et formel. Les réactions du monde musical furent partagées. Accueilli jusque là favorablement sans toutefois être reconnu comme le génie annoncé par Schumann en 1853 dans un article retentissant, Brahms se vit pour la première fois placé au centre de controverses artistiques passionnées. Pour la première fois aussi, il devint évident qu'on avait à faire à un compositeur dont dépendrait l'avenir de la musique.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">À l'origine, le Concerto en ré mineur devait être une sonate pour deux pianos. Brahms commença à y travailler en avril 1854. Deux mois plus tard, il écrivait à son ami Joseph Joachim qu'il voulait l'abandonner car deux pianos ne lui suffisaient plus. En juillet 1854, il essaya d'en remanier le premier mouvement sous une forme symphonique mais dut bien vite reconnaître que ses connaissances de l'orchestre étaient encore trop limitées pour réussir un tel travail. L'oeuvre resta donc en souffrance. C'est seulement six mois plus tard qu'il trouva la solution du conflit existant entre sonate et symphonie et son manque de connaissance dans ce domaine, solution qui lui apparut en rêve : « Imaginez ce que j'ai rêvé cette nuit, écrivit-il à Clara Schumann, « j'avais fait de ma symphonie avortée un concerto pour piano ». Il était à prévoir cependant que d'autres problèmes allaient à plus forte raison s'accumuler autour d'un tel projet. C'est seulement après trois ans et demi de travail pénible entrecoupé de crises de doute et de désespoir que Brahms pouvait dire fin décembre 1857 que ce travail était « enfin terminé ».</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">La création de l'oeuvre eut lieu le 22 janvier à Hanovre et reçut un accueil favorable mais, lors de la première exécution à Leipzig, fief du conservatisme, cinq jours plus tard, elle connut un échec total : un critique anonyme la massacra de fond en comble, ne voyant en elle que des déchaînements chaotiques de sonorités nouvelles. Des critiques plus compréhensifs, qui surent ultérieurement apprécier l'oeuvre comme « symphonie avec piano obligé », ne changèrent pas grand'chose à l'attitude du parti conservateur : Brahms était catalogué « progressiste » ; c'est seulement quand il se fut nettement désolidarisé de Liszt et de Wagner et que les composantes classiques de son oeuvre se furent clairement dégagées, que les partis devaient changer de front.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Que le concerto en ré mineur ne puisse pas renier sa genèse n'est guère étonnant : la sonorité orchestrale souvent surchargée et les problèmes formels du premier mouvement parlent assez clairement dans ce sens et les tendances configuratives de l'ensemble, souvent contradictoires et non entièrement clarifiées, ne font pratiquement corps que par la grandiose puissance de la conception initiale, que par la subjugante et débordante profusion des thèmes. « Symphonique », l'oeuvre l'est principalement par cette grandeur d'intentions, par les ambitions externes et internes et aussi par le fait que la virtuosité pianistique y est entièrement subordonnée au travail symphonique ; d'autre part elle se désolidarise de la forme du concerto « symphonique » en quatre mouvements (avec scherzo), établie par Litolff et Liszt, en faveur des trois mouvements traditionnels.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le premier mouvement constitue sur le plan formel une grandiose tentative pour résoudre d'une manière nouvelle le problème fondamental du concerto, à savoir l'union de la forme sonate et du principe concertant. Cette solution ne réside pas, comme chez Mendelssohn et Schumann, en un dialogue permanent du tutti et du soliste, mais dans l'extention de l'exposition, dans la combinaison de la reprise de l'exposition au piano avec le développement thématique, dans la variation thématique progressive et dans la superposition à l'ensemble formel d'un dialogue largement développé entre tout l'orchestre et le piano. Du fait de la multiplicité de ses thèmes et de son extension, ce premier mouvement ne laisse que difficilement reconnaître la logique musicale ; son sens ne se révèle clairement que lorsqu'on l'aborde sous l'optique du caractère des thèmes. La grandiose gestique du début domine la forme et le caractère de l'ensemble : tout ce qui y succède est une confrontation thématique avec ce motif dont la puissance fatidique, symbolisée par les points d'orgue menaçants, reste finalement victorieuse. La forme musicale, tout à fait dans le courant de la conception beethovénienne qui a marqué la musique symphonique du milieu du siècle, est une « mise en action « dramatique des thèmes.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">C'est ce à quoi répond l'Adagio qui, présentant comme le finale de multiples attaches thématiques avec le premier mouvement, fait succéder au drame une atmosphère de tranquillité lyrique et un sentiment de résignation dans l'épisode médian en si mineur. Dans la partition autographe, Brahms a placé sous les cinq premières mesures des cordes les mots « Benedictus qui venit in nimine Domine », allusion directe tant à la parenté du thème avec celui de la « Missa Solemnis » de Beethoven qu'au caractère expressif qu'il a voulu donner au mouvement.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le Finale, rondo en forme sonate de dimensions gigantesques, conclut en résolvant les conflits dans une héroïque activité et une détente bucolique. Là encore, le parrainage de Beethoven est manifeste et ce n'est pas par hasard si la coda en ré majeur, qui célèbre la victoire remportée, est introduite par une cadence du piano à la fin de laquelle apparaît une nette allusion au passage «wo dein sanfter Flügel weilt » de la 'Neivième Symphonie ».</p><p> </p>
Denisehttp://specialdujour.hautetfort.com/about.htmlAndré Laplante et le quatuor Alcan: l'intensité Brahmstag:specialdujour.hautetfort.com,2010-05-06:27335682010-05-06T02:41:00+02:002010-05-06T02:41:00+02:00 Soirée formidable mardi à la salle Pierrette-Gaudreault: le Quatuor...
<p><img src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/01/00/1620448178.jpg" id="media-2443307" alt="quatuorAlcanImg.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2443307" width="368" height="244" /><b>Soirée formidable</b> mardi à la salle Pierrette-Gaudreault: <a target="_blank" href="http://www.quatuoralcan.com/">le Quatuor Alcan</a> offrait trois oeuvres pour le dernier concert de la saison de l'<a target="_blank" href="http://www.lorchestre.org">orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean</a>. Et un invité de marque pour jouer avec lui la dernière oeuvre de ce dernier programme: le pianiste <a target="_blank" href="http://www.conservatoire.gouv.qc.ca/musique/professeurs/article/andre-laplante?rub=120">André Laplante</a> (je vous envoie à un site en français, car son "official website" est uniquement en anglais... dommage!).<br /> C'était plein ou presque: <b>environ 230 personnes</b> (les sièges de la partie avant n'étaient pas disponibles). Les mélomanes de la région ont <b>reconnu un grand nom</b> et s'y sont précipités, mais ils devraient courir aussi vite pourr assister aux concerts donnés par le quatuor Alcan seul.<br /> Je me suis surprise <b>à vibrer</b> en écoutant <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Dmitri_Chostakovitch">Dmitri Chostakovitch</a>, qui n'est pourtant <b>pas trop dans ma palette</b> de compositeurs. Le quatuor a livré une <b>interprétation remarquable</b>, fougueuse et sensible, de son <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Quatuor_%C3%A0_cordes_n%C2%BA_3_de_Chostakovitch">quatuor no 3,</a> composé en 1946. L'oeuvre évoque <b>la guerre</b>, a pris la peine d'expliquer <b>David Ellis</b> avant de la jouer: cela m'a aidée à comprendre et permis de saisir que les <b>pizzicati</b> marquaient le passage au dernier mouvement même s'il n'y avait pas eu de silence après le quatrième. J'ai adoré ça.<a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/01/971068920.jpg" target="_blank"><img src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/01/52683304.jpg" id="media-2443498" alt="AndrePiano.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-2443498" width="185" height="278" /></a><br /> Il y a eu le <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Haydn">Haydn</a>, au début, le no 5 de <b>l'opus 76</b> qui, dit-on, marque <b>un sommet</b> dans l'art du quatuor. J'ai aimé, mais je trouve cette musique un peu trop claire, <b>trop facile.</b> Je préfère les quatuors de <b>Mozart</b> et surtout de <b>Beethoven</b>. Mais tout de même, <b>c'était très beau</b>, surtout le dernier mouvement.<br /> La pièce de résistance, c'était le <b>quintette pour piano et cordes de</b> <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Brahms">Johannes Brahms</a>, qui occupait toute la deuxième partie.</p> <p><object height="297" width="366" data="http://www.youtube.com/v/kmvY--n5nTk&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/kmvY--n5nTk&hl=fr_FR&fs=1&" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p><span style="font-size: xx-small;"><i>(Sur youtube ici, le troisième mouvement avec <b>Pinchas Zukerman, Ida Kavafian, Gary Hoffman, Paul Neubauer</b> et le pianiste <b>David Golub</b>, décédé en 2000, quelque temps après cette performance)</i></span></p> <p>Grand musicien <b>au sommet de son art</b>, André Laplante se montre <b>totalement habité</b> par la musique tout s'exécutant avec un minimum d'effets visuels et théâtraux. Calme et serein, il regarde ses collègues avec une sorte de <b>tendre complicité</b> pour synchroniser les départs et arrêts, se montre très <b>gentil</b> avec sa <b>tourneuse de pages</b> qui a <i>beaucoup d'ouvrage</i>, car l'oeuvre <b>dense et riche</b>, comporte "beaucoup de notes" mais pas trop... (<i>l’empereur Joseph II aurait dit après avoir entendu <a target="_blank" href="http://www.kulturica.com/serail.htm">L’Enlèvement au sérail</a> : « Trop de notes mon cher Mozart, trop de notes ! »</i>)<br /> <a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/00/929383350.jpg" target="_blank"><img src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/00/687178198.jpg" id="media-2443599" alt="johbrahms.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2443599" width="174" height="233" /></a>Tout le monde je crois était conscient d'entendre de la grande musique et de <b>vivre des moments exceptionnels</b>. Des pages et des pages de <b>passages sublimes</b> (une belle description de l'oeuvre <a target="_blank" href="http://www.espritsnomades.com/siteclassique/brahmsquintettepiano.html">ici</a> ), un défi technique pour le pianiste et les musiciens qui l'ont <b>totalement assumé</b> sans oublier <b>l'essentiel: le coeur et l'âme</b>. Bref <b>un chef-d'oeuvre</b>. On ne pouvait qu'écouter et se laisser emporter.<br /> En rappel les musiciens ont rejoué un passage du quintette (3e mouvement je crois) car c'était impensable de proposer <b>une autre oeuvre</b> qui nous aurait sortis de ce que nous venions d'entendre.<br /> <br /> Notes:</p> <p>- Laplante et le quatuor Alcan vont <b>jouer ce même quintette</b> de Brahms demain (jeudi 6 mai) à l'église Unie St-James au <a target="_blank" href="http://www.festivalmontreal.org/concerts/May06F.html">concert d'ouverture</a> du <a target="_blank" href="http://www.festivalmontreal.org/">Festival de musique de chambre de Montréal</a>.</p> <p>- Nous sommes donc <b>très chanceux</b> d'avoir pu entendre cette même oeuvre ici à Saguenay, et pour un prix ridicule.</p> <p>- Je trouve qu'<b>André Laplante ressemble à Richard Desjardins</b>, ou l'inverse. Ce sont <b>deux grands artistes,</b> chacun à sa manière.</p> <p>- Dans son mot de bienvenue le directeur de l'Orchestre, <b>Jocelyn Robert,</b> a fait référence à l'espoir d'une nouvelle salle à Saguenay, des propos qui ont été <b>chaleureusement applaudis.</b></p> <p>- Je regrette toujours de ne trouver, sur le petit programme accompagnant les concerts de l'Orchestre du SLSJ, <b>aucun mot sur les oeuvres jouées.</b> Il suffit de <b>quelques lignes</b> parfois pour rendre une oeuvre <b>plus accessible</b>, pour nous préparer à l'écoute et en améliorer la qualité et l'agrément. Si on veut faire <b>oeuvre utile</b>, former un nouveau public en aidant les néophytes et les jeunes à comprendre ce qu'ils entendent, <b>c'est essentiel</b>, il me semble. Et pour les habitués, c'est une <b>délicate attention</b> qui fait toujours plaisir.</p>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlMes promenades sont « mahleriennes » au printemps et « brahmsiennes » en automne.tag:cottetemard.hautetfort.com,2010-05-02:27276942010-05-02T13:37:00+02:002010-05-02T13:37:00+02:00 Photo : jonquilles vers La Pesse, Haut-Jura. (Photo...
<p> </p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: small;"><img src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/95967497.JPG" id="media-2436141" alt="jonquilles.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-2436141" /></span></div> <p><i><span style="font-size: x-small;"><b>Photo :</b> jonquilles vers La Pesse, Haut-Jura.</span> <span style="font-size: xx-small;">(Photo MCC)</span></i></p>
Line GINGRAShttp://chouxdesiam.hautetfort.com/about.htmlValses d'amourtag:chouxdesiam.hautetfort.com,2009-11-06:24556472009-11-06T21:56:00+01:002009-11-06T21:56:00+01:00 Ensemble vocal André Martin; chant choral; Québec; Liebeslieder Walzer...
<p><strong><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: xx-small;">Ensemble vocal André Martin; chant choral; Québec; <em>Liebeslieder Walzer</em>; Johannes Brahms.</span></span></span></strong></p> <p><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Le dimanche 29 novembre prochain, l’Ensemble vocal André Martin invite les mélomanes de Québec à se laisser emporter par les étourdissantes <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Liebeslieder Walzer</em> (opus 52 et 65), de Johannes Brahms.</span></span></p> <p><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Entendre pour la première fois – ou pour la centième – les <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Valses d’amour</em> de Brahms, c’est plonger dans un torrent de lumière tumultueuse. Voici le piano qui dévale de la montagne; non, il vogue sur le Danube, tournoie dans les cafés de Vienne, se repose dans la paix du soir… Voici les voix d’hommes et de femmes qui s’unissent, qui s’opposent, qui souffrent, se déchirent et se désirent. Voici l’oiseau et la forêt, la mer et le ciel qui nous ressemblent, mais sont souvent plus heureux.</span></span></p> <p><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Voici la passion qui séduit et caresse, qui embrase et ne laisse que ruines. Voici l’art, enfin, qui seul peut ramener la sérénité.</span></span></p> <p><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;">Line Gingras</span></span></p> <p><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Valses d’amour</em></span></span> <span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: xx-small;">de Brahms<br /> Ensemble vocal André Martin<br /> Avec Dina Haché-Martin et Rachel Martel au piano quatre mains<br /> Dimanche 29 novembre 2009 à 14 h<br /> Maison généralice des Sœurs du Bon-Pasteur<br /> 2550, rue Marie-Fitzbach<br /> Québec</span></span></p>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlLes organistes Olivier Leguay et Pierre-François Baron en concert à Nantuatag:cottetemard.hautetfort.com,2009-03-21:21065682009-03-21T23:47:57+01:002009-03-21T23:47:57+01:00 L'organiste Olivier Leguay donne un concert en l'abbatiale...
<p><img src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/78176724.JPG" id="media-1650706" alt="P1000541.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p> <p><img src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/1545188620.jpg" id="media-1648853" alt="902892812.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />L'organiste Olivier Leguay donne un concert en l'abbatiale Saint-Michel de Nantua avec l'organiste de Bourg, Pierre-François Baron, le dimanche 22 mars à 16h. Le Père Le Bourgeois interviendra sur le thème du Carême. Au programme, des oeuvres de Brahms.</p> <p>Ce concert est organisé dans le cadre des <a href="http://www.rencontres-saint-michel.com/index.php?page=extensions">Rencontres de Saint-Michel</a>.</p> <p><b>Photos :</b> Pierre-François Baron (à gauche) et Olivier Leguay (à droite).</p>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlConcert : L’Avent et Noël à l’orgue de Nantuatag:cottetemard.hautetfort.com,2008-12-08:19363982008-12-08T00:59:00+01:002008-12-08T00:59:00+01:00 La Paroisse Saint-Michel, les Amis de l’orgue de Nantua et les élèves de la...
<p>La Paroisse Saint-Michel, les Amis de l’orgue de Nantua et les élèves de la classe d’orgue du C.R.D d’Oyonnax conviaient samedi 6 décembre après-midi en l’abbatiale le public à un concert-lecture sur les thèmes de l’Avent et de Noël.<br /> Émilie Fachinetti interpréta des chorals de Johann-Sebastian Bach (1685-1750) et Dietrich Buxtehude (1637-1707), Véronique Rougier, professeur d’orgue au C.R.D d’Oyonnax et organiste de Nantua, un choral de Johann-Sebastian Bach, Dong-Xiang Nicolas un Noël provençal de Michel Corrette (1707-1795), Sophie Pesnel-Muller un choral de Johann-Sebastian Bach, un choral de Johannes Brahms (1833-1897) et la Prière à Notre Dame de Léon Boëllmann (1862-1897) puis Anne-Noëlle Perret conclut avec un choral de Georg Boehm (1661-1733) et le Noël en duo sur les jeux d’anches de Louis-Claude Daquin (1694-1772).<br /> Entre chaque période musicale, les textes de méditation de l’Abbé Pierre Le Bourgeois accompagnaient les mélomanes en ce début de l’Avent, dans l’attente de la célébration de Noël.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/541527013.jpg" id="media-1440810" alt="P1000040_2.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p><br /> <b>Photo</b> : de gauche à droite debout, Véronique Rougier, l’Abbé Pierre Le Bourgeois et Émilie Fachinetti. Au premier plan, Dong-Xiang Nicolas, Sophie Pesnel-Muller et Anne-Noëlle Perret. (Photo C.C-E)</p>
Philippehttp://l-esprit-de-l-escalier.hautetfort.com/about.htmlPassacailletag:l-esprit-de-l-escalier.hautetfort.com,2008-09-28:18210492008-09-28T22:19:00+02:002008-09-28T22:19:00+02:00 Qu’aurait donc dit Eve Ruggieri, qui trouve les chœurs de Saint Eustache et...
<div style="text-align: justify">Qu’aurait donc dit Eve Ruggieri, qui trouve les chœurs de Saint Eustache et de l’orchestre Colonne « magnifiques », si elle avait entendu le Monteverdi Choir (mais je ne sais si sa culture musicale va jusque là).C’est en effet un des meilleurs chœurs du monde, tout simplement, et remarquablement dirigé par Sir John Eliot Gardiner.Je me suis souvenu, en les écoutant ce dimanche après-midi salle Pleyel dans les pièces de Gabrieli et Schütz enchâssées dans un programme composite et composé autour de Brahms, d’une de mes tous premiers disques : Les <em>Vêpres de la Vierge</em> de Monteverdi, dans leur interprétation de référence, à l’époque, en compagnie du Monteverdi Orchestra (John Eliot Gardiner, qui n’était pas encore Sir, ne s’était pas non plus encore converti aux instruments anciens). Que de chemin parcouru depuis lors, dans l’approfondissement technique et sonore, et dans l’élargissement du répertoire.La première partie du concert est à cet égard exemplaire, mettant en valeur les différentes facettes du chœur. Je retiendrai tout particulièrement la première œuvre de Brahms <em>Geistliches Lied</em>, op.30, et les deux extraits de la <em>cantate BWV 150</em> de Bach (avec effet de basson).Si l’année dernière, John Eliot Gardiner m’avait littéralement fait découvrir le <em>Requiem Allemand</em> (qui m’avait jusqu’alors toujours paru lourd et boursouflé), en l’allégeant et en mettant en évidence les influences de Haendel et, surtout, de Haydn (plus que de Schütz et de Bach, d’ailleurs), les deux premiers mouvements de la <em>quatrième symphonie</em> ne m’ont pas apporté grand chose. Je connais peut-être trop cette œuvre géniale, et aucun point de vue fort de la part du chef ne m'a permis de transcender la sonorité peu soyeuse des cordes (dans Brahms, c’est un peu rédhibitoire pour moi (quoique la qualité de l’orchestre fut remarquable (contrairement à ce que de nombreuses critiques ont dit des concerts symphoniques de l’an dernier))).En revanche, avec les troisième et quatrième mouvements, tout change. Les attaques des violoncelles donnent tout leur élan au 3ème, et surtout le 4ème rend justice à la forme extraordinaire voulue par Brahms (une passacaille dont le point culminant, et celui de la symphonie entière, est un solo de flûte !). J’ai été complètement saisi par le début de cet <em>allegro energico e passionato</em> final, en forme de musique funèbre pour la mort de la reine Mary (autre disque fétiche de Gardiner, perdu corps et biens avec l’ensemble de mes 33t).Vivement les enregistrements !28 septembre 2008 – Salle PleyelThe Monteverdi Choir Orchestre Révolutionnaire et Romantique Sir John Eliot Gardiner : direction Beethoven, Brahms, Giovanni Gabrieli, Johann Eccard, Roland de Lassus, Heinrich Schütz, Johann Sebastian Bach Johannes Brahms : <em>Symphonie No.4 en mi mineur op.98</em></div>