Last posts on bourses2024-03-28T16:28:16+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/bourses/atom.xmlCreseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlMacron surseoit à la privatisation d'ADPtag:creseveur.hautetfort.com,2020-03-12:62194572020-03-12T14:18:26+01:002020-03-12T14:18:26+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6100621" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/01/3737125398.JPG" alt="Sursis pour la privatisation d'adp.JPG" width="437" height="600" /></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlSelon Amélie de Montchalin le geste tragique d'Anas n'était pas politiquetag:creseveur.hautetfort.com,2019-11-14:61904892019-11-14T17:09:37+01:002019-11-14T17:09:37+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6056894" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/00/758250090.JPG" alt="L'immolation d'Anas n'était pas un geste politique.JPG" /></p>
francoishttp://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com/about.htmlLe baccalauréat.tag:dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com,2014-06-24:53977532014-06-24T17:24:00+02:002014-06-24T17:24:00+02:00 Plus de 2000€ par candidat, 1, 5 G€ tel est paraît-il le coût, tout compris,...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Plus de 2000€ par candidat, 1, 5 G€ tel est paraît-il le coût, tout compris, d’un examen qui ne sert plus à rien. Qui se rappelle que le bac n’est pas un examen de fin d’études secondaires mais un examen de l’enseignement supérieur permettant de vérifier la capacité de l’élève à suivre des études universitaires.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Et pourtant le bac professionnel qui a un tout autre objet : exercer un métier manuel, boulanger ou maçon…, donne aussi accès à l’enseignement supérieur, la sélection se fera par l’échec en fin de première année.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">En 2013, 92% de ceux qui se sont présentés à la voie générale ont été reçus. Est il raisonnable de maintenir un examen où pratiquement tout le monde est reçu, un contrôle continu devrait permettre de déceler les rares élèves qui ne méritent pas le diplôme et qu’il faut réorienter ou faire redoubler.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">On pourrait au minimum, limiter l’examen aux quelques disciplines nécessaires à la poursuite d’études supérieures, les facultés exigeant la détention de telle ou telle filière.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Le système actuel ne garantit aucunement le niveau du candidat ; En 2010 37,2% des bacheliers L ont été diplômés avec une note inférieure ou égale à 8 dans l’une des trois principales épreuves ; supprimer toutes les options et le rattrapage oral, quel gain de temps et d’argent et le diplôme reprendrait une certaine signification : En quoi une épreuve d’équitation garantit-elle une compétence à faire des études de droit ?</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Le bac ne sert même plus à l’orientation : avec le système « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Admission post-bac </em>» 8 lycéens sur 10 savent ce qu’ils feront à la rentrée avant même de connaître les notes du bac et les classes préparatoires, les IUT et les BTS recrutent sur dossier.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Un incident a montré cette année que le bac ne garantissait aucunement le niveau. Dans la filière S les candidats ont trouvé l’épreuve de math trop difficile et 25 000 ont signé une pétition de protestation sur <em style="mso-bidi-font-style: normal;">facebook</em> et pourtant le problème relevait bien du programme, l’association des professeurs de mathématiques juge le sujet équilibré. Il n’empêche que les enseignants s’accordent sur un point <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« le barème de notation en tiendra compte </em>» « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">il est possible que l’on note sur plus de 20 points pour compenser </em>», autrement dit on va tripatouiller la correction pour maintenir le taux de réussite. Quelle signification a un succès dans ces conditions et que peut on penser d’un examen où on peut dépasser 20 de moyenne ?</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">En plus des maths une épreuve de français portant sur un poème des « c<em style="mso-bidi-font-style: normal;">ontemplations</em> » de Victor Hugo a déclenché l’ire des candidats, visiblement les élèves actuels ne comprennent plus un texte classique. Evidemment, ayant le choix entre trois sujets, ils auraient pu prendre la dissertation, mais qui sait aujourd’hui rédiger une dissertation ?</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">En dehors de toutes ces considérations, l’obtention du bac conduit à des abus étonnants : dans certaines facultés, Perpignan, Nanterre, Villetaneuse, Montpellier, Toulouse-le-Mirail et d’autres, des détenteurs de bac pro, maçonnerie, boulangerie, ou secrétariat, s’inscrivent pour des études de sociologie, d’économie, de langues. Cela leur permet d’avoir le statut d’étudiant, qui leur ouvre droit à la sécurité sociale, à diverses réductions, notamment dans les transports, et surtout à une bourse mensuelle de 470€ sur dix mois, accordée sur critères sociaux, compatible avec un emploi et exonérant des frais d’inscription. Ces faux étudiants, n’assistent pas au cours, perturbent les TD où leur présence est obligatoire et rendent copie blanche aux examens.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Ils sont généralement issus « de milieux très défavorisés » souvent de l’immigration et le sujet est évidemment tabou d’autant que cela permet de camoufler des jeunes chômeurs.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Ce phénomène n’est nullement marginal : à Perpignan, 84 copies blanches sur 161 inscrits à une épreuve de sociologie, une soixantaine sur 300 en droit. A Montpellier 700 étudiants sur 5000 seraient concernés en première année.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Un contrôle de connaissance à l’admission en faculté permettrait d’éliminer ces pratiques comme aussi d’éviter de perdre un an pour que l’étudiant s’aperçoive qu’il ne peut pas suivre l’enseignement. Mais cela nécessite une réforme ou la suppression du bac. On peut craindre que ce ne soit pas demain la veille.</p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></p><p> </p>
diazdhttp://e-mosaique.hautetfort.com/about.htmlTrading hautes fréquences: la guerre des millisecondes s’amplifietag:e-mosaique.hautetfort.com,2013-10-29:51889422013-10-29T18:08:25+01:002013-10-29T18:08:25+01:00 Des entreprises lèvent des centaines de millions de dollars pour gagner...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4275510" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/02/2711884090.jpg" alt="bourses,etats-unis,marchés financiers,trading à haute fréquence,finance internationale" /></p><p><strong>Des entreprises lèvent des centaines de millions de dollars pour gagner 2 millisecondes de vitesse dans un tuyau long de 1000 kilomètres. Le but: aller toujours plus vite que le voisin sur les marchés financiers.</strong></p><p>Une entreprise propose même très sérieusement de placer un relais de dirigeables au dessus de l’Atlantique, entre les bourses de New York et de Londres pour gagner quelques millisecondes. Les informations transiteraient par un système mêlant laser et ondes millimétriques (autrement appelées ondes radio à extrêmement haute fréquence). Une opération estimée à 300 millions de dollars, qui n’attend plus qu’une banque motivée pour se réaliser.</p><p>On arrive à un niveau de folie inédit, explique à <a href="http://www.itproportal.com/">ITproPortal</a> David Lauer, un ancien trader HFT qui a démissionné suite au <a href="http://www.humanite.fr/social-eco/quand-la-bourse-perdu-1000-milliards-de-dollars-en-20-minutes-504806">flash Krach de 2010</a>. « Il n’y a rien de plus insensé. Des quantités massives de capitaux, des milliards de dollars, sont investis uniquement pour gagner quelques millisecondes entre deux endroits. Trouvez-moi quelqu’un capable de m’expliquer l’utilité sociale de réduire de 2 millisecondes les temps de transferts entre New York et Chicago ? Mais il y a encore de l’argent à faire… »</p><p><strong>Comme 800 millions de dollars en 7 ms</strong></p><p><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/hft2.jpg" rel="lightbox[group1][]"><img class="imagecache-largeur_max_175" style="float: right;" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/largeur_max_175/vignettes/hft2.jpg" alt="" /></a> Et il y a quelques jours, un évènement lui a parfaitement donné raison. Le 18 septembre, la FED (banque centrale américaine), a annoncé contre toute attente poursuivre ses injections massives de liquidités dans l’économie américaine. Pour le dire schématiquement, la FED continue de faire marcher la planche à billets pour favoriser la reprise économique, mais avec le risque de légèrement dévaluer le dollar. L’information ne devait être publiée qu’à 14 heures très précise. Les journalistes étaient confinés dans un bunker avant la conférence de presse pour s’assurer qu’il n’y ait aucune fuite. Sauf que 5 à 7 millisecondes avant que l’information ne fasse de Washington New-York, elle était arrivée à Chicago. Un laps de temps suffisant pour spéculer à hauteur de 800 millions de dollars sur l’or (valeur refuge par excellence en cas de dévaluation), sur le marché des dérivés de Chicago…</p><p>5 millisecondes qui suffisent pour démontrer un délit d’initié. La seule autre possibilité serait qu’un opérateur aurait réussi à dépasser la vitesse de la lumière, ce que suggère avec ironie le spécialiste Nanex(*). Comme il y a environ 1000 kilomètres entre Washington (la Fed) et Chicago, la lumière prendrait un peu plus de 3ms. <br /> Le lobby des traders à hautes fréquences s’est défendu ce jeudi dans un communiqué, pointant plutôt la responsabilité de journalistes qui auraient brisé l’embargo. </p><p>Une histoire qui démontre encore l’incapacité totale des organismes de régulation des marchés financiers, comme la SEC aux Etats-Unis, à surveiller quoique ce soit. S’il a fallu quelques millisecondes pour échanger près de 800 millions de dollars, les régulateurs n’ont, deux semaines après, toujours pas compris ce qui s’était passé.</p><p style="background-color: #c9cfcc;">On parle de l’importance du temps de transfert et non des temps de calcul pour une bonne raison. Le 30 septembre, une entreprise britannique, Argon Design, a ainsi d’annoncer avoir réussi à réduire le temps de calcul de son algorithme pour décider d’une transaction à 176 nanosecondes, soit 10<sup><span style="font-size: x-small;">-9</span></sup> seconde, contre 10<sup><span style="font-size: x-small;">-3</span></sup> seconde pour les millisecondes qu'on emploie pour mesurer les temps de transfert.</p><p><em>(*)Nanex est une société américaine qui a développé un programme permettant d’analyser jusqu’à 8 milliards d’opérations boursières par jour. Leurs études permettent de se rendre compte de l’influence du HFT dans le jeu financier, de repérer les anomalies et les flash-krach.</em></p><ul><li><a href="http://www.humanite.fr/qui-sait-que-la-bourse-de-paris-est-aujourdhui-dan-514368">"Qui sait que la bourse de Paris est aujourd'hui dans un hangar dans la banlieue de Londres ?"</a><br /><a href="http://www.humanite.fr/social-eco/quand-la-bourse-perdu-1000-milliards-de-dollars-en-20-minutes-504806">Quand la bourse a perdu "1000 milliards de dollars en 20 minutes"</a><br /><a href="http://www.humanite.fr/social-eco/ces-machines-qui-rendent-folles-la-bourse-484239">Ces ordinateurs qui rendent fous les marchés fincanciers</a></li></ul><p class="author"><a href="http://www.humanite.fr/user/13877">Pierric Marissal</a> pour l'Humanité</p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLes marchés et les oligarques n'aiment pas la démocratie !...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-11-06:38557032011-11-06T10:10:00+01:002011-11-06T10:10:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un texte de Michel Geoffroy , cueilli sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un texte de <strong>Michel Geoffroy</strong>, cueilli sur <a href="http://www.polemia.com/index.php"><em>Polémia</em></a> et consacré à la crise grecque. A l'issue de ces quelques jours, on a bien compris que non seulement les oligarques n'aimaient pas la démocratie mais aussi qu'ils ne rechigneraient pas à la museler le cas échéant... Nous sommes plus si loin de la doctrine de la souveraineté limitée chère à Brejnev et aux dirigeants de l'Union Soviétique...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3278257" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/3206445528.jpg" alt="Oligarques.jpg" /></p><p> </p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Les marchés et les oligarques n'aiment pas la démocratie</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Après des semaines de palabres et de sommets internationaux, les gouvernements avaient laborieusement mis au point un nouveau plan de sauvetage de la petite Grèce dont le risque de faillite menaçait, paraît-il, la survie de l’euro : un plan qui exigeait de nouveaux « efforts » de la part des Grecs. Les marchés retrouvaient déjà l’euphorie à l’annonce de ce succès magnifique ! Car les marchés aiment bien que ce soient les peuples qui fassent les sacrifices à leur place.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Quelle audace !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais voilà que le premier ministre grec annonce qu’il soumettra ce nouveau plan – c'est-à-dire les engagements qu’il a été contraint de prendre au nom de son pays – ainsi que le maintien de la Grèce dans la zone euro, à un prochain référendum. </span><br /><span style="font-size: small;">Panique dans les salles de marchés : la Bourse de Milan perd du coup 6,8%, celle de Paris 5,38% et New York 2,48% ! Quelle audace ! De quoi se mêle-t-il, celui-là ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>La propagande de l’oligarchie financière</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nicolas Sarkozy s’est immédiatement fendu d’un communiqué indiquant que « si donner la parole au peuple est toujours légitime » il convenait néanmoins que chaque pays fasse les efforts requis par la solidarité européenne. En d’autres termes, les Grecs seraient autorisés à voter, mais seulement pour adopter les sacrifices requis par les « grands argentiers ». Le peuple grec, qui souffre depuis quatre ans d’une cascade de mesures de rigueur sans précédent en Europe, ne doit surtout pas s’inviter à la table des négociations. La survie de l’euro est une chose trop grave pour la confier à ces Grecs mafieux, feignants et vivant sur la bête européenne comme tend à nous le faire croire une propagande insidieuse au service de l’oligarchie financière depuis quelques mois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’hypocrite communiqué de Nicolas Sarkozy prend toute sa saveur dans la bouche de celui qui a refusé de tenir compte des résultats négatifs en France du référendum sur la prétendue constitution européenne et qui s’est empressé de l’imposer par la voie détournée de la ratification parlementaire du Traité de Lisbonne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Les marchés n’aiment pas les peuples </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Car les marchés n’aiment pas les peuples souverains et fiers d’eux-mêmes. Ils préfèrent avoir affaire à des foules solitaires manipulées, à des consommateurs endettés et à une docile ressource humaine, sommée de s’adapter en permanence à leurs exigences changeantes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La démocratie qu’ils souhaitent est une démocratie domestiquée : domestiquée par le politiquement correct, par les médias, par le chantage économique, le cas échéant. Et peut-être un jour par la guerre. Les Irlandais ont été priés de revoter jusqu’à ce qu’ils approuvent le traité constitutionnel : pour les y contraindre les grandes entreprises transnationales ont menacé de remettre leurs projets d’investissement et donc de frapper directement l’emploi des Irlandais. Vous avez dit « Etat de droit» ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Un déni permanent de démocratie</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Toute la construction européenne repose ainsi sur un déni permanent de démocratie : elle se résume, en effet, à la mise en place d’un ordre oligarchique qui repose sur trois piliers : la Commission, c'est-à-dire les bureaucraties bruxelloises, les juges de la Cour de justice européenne et, enfin, l’indépendance de la Banque centrale européenne ; trois entités qui ont justement pour caractéristique d’être irresponsables devant les peuples dont ils façonnent pourtant chaque jour un peu plus le destin. L’Union européenne repose sur la déconstruction de la souveraineté des Etats, c'est-à-dire de la souveraineté des peuples européens. Elle repose aussi sur le refus d’assumer et de protéger ses frontières, que l’on a cherché au contraire à détruire avec constance car derrière les frontières il y a l’identité européenne. Mais l’oligarchie européenne ne rêve que d’une Europe ouverte à tous les vents, composée surtout d’immigrés, car elle ne veut surtout pas que notre continent soit un « club chrétien ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les peuples européens n’ont été nullement consultés directement sur cette dérive oligarchique et totalitaire des institutions européennes, que le prétendu « parlement européen » a toujours revêtu de son onction.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Quand on croyait encore à la croissance tout allait bien. Mais maintenant que vient l’heure des comptes et des sacrifices, on commence à s’interroger sur les belles promesses dont on nous a bercés. L’euro nous rend plus forts ? Mais ce n’est manifestement pas le cas dans les pays du sud de l’Union. Et comment se fait-il que la croissance stagne justement dans la zone euro ? La BCE nous protège de l’inflation ? Oui mais pas des déficits ni du chômage ! Et pourquoi faut-il que le contribuable renfloue les banques ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Qui t’a fait roi, disent désormais de plus en plus fort les peuples « indignés » à l’encontre de l’oligarchie européenne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Vive la Grèce !</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Quel symbole : la petite Grèce, patrie historique de la démocratie sur notre continent, mère des sciences et des arts et qui a su se libérer du joug ottoman, menace le diktat des marchés. L’ombre de quelques bulletins de vote fait trembler Wall Street ! Tout n’est donc pas perdu. La Grèce nous ouvre une porte.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Michel Geoffroy</strong> (Polémia, 2 novembre 2011)</span></p></blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlMettre au pas les marchés financiers !...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-10-16:38230972011-10-16T10:30:00+02:002011-10-16T10:30:00+02:00 Dans cette chronique, mise en ligne sur Realpolitik.tv , ...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Dans cette chronique, mise en ligne sur <em><a href="http://www.realpolitik.tv/">Realpolitik.tv</a></em>, <strong>Hervé Juvin</strong> revient sur la crise qui secoue les marchés financiers et souligne la necessité urgente de leur redonner une place subordonnée à l'économie réelle...</span></span></p><p> </p><p><iframe width="480" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xlg9pc_l-organisation-des-marches-au-service-de-la-societe-et-de-l-economie_news" frameborder="0"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xlg9pc_l-organisation-des-marches-au-service-de-la-societe-et-de-l-economie_news" target="_blank">L'organisation des marchés au service de la...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/realpolitiktv" target="_blank">realpolitiktv</a></em></p>
claudeguillemainhttp://almozambique.hautetfort.com/about.htmlL'euro à son plus bas, les marchés malmenéstag:almozambique.hautetfort.com,2010-06-07:27790942010-06-07T15:00:00+02:002010-06-07T15:00:00+02:00 // //]]> // //]]>...
<h1><!-- ********************************* MAIN COLUMN ********************************* --></h1> <p><script type="text/javascript" language="javascript"> //<![CDATA[ <!-- function expandBarrePartager() { if($("#barrePartager").css("display")=="none") { $("#barrePartager").fadeIn("slow"); } else { $("#barrePartager").fadeOut("slow"); } } // --> //]]> </script> <script type="text/javascript"> //<![CDATA[ <!-- if ( 'undefined' == typeof MIA) MIA = {}; MIA.Partage = { toggled: false, toggleSharing:function(){if(!MIA.Partage.toggled){document.getElementById('shareTools').style.display='block';MIA.Partage.toggled=true}else{document.getElementById('shareTools').style.display='none';MIA.Partage.toggled=false}}, ouvrirPopup:function(url,titre,parametres){ var expression = /[^*]width=([0-9]*)[^*]/; expression.exec(parametres); var popup_width=RegExp.$1; expression=/[^*]height=([0-9]*)[^*]/; expression.exec(parametres); var popup_height=RegExp.$1; var left=(screen.width-popup_width)/2; var top=(screen.height-popup_height)/2; var params=parametres+',top='+top + ',left='+left; var win=window.open(url,titre,params)} } // --> //]]> </script></p> <table style="height: 26px;" class="toolBox" id="toolBox" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" width="1"> <tbody> <tr> <td class="articleEA" valign="top"></td> <td class="tools"> <table align="center" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"> <tbody> <tr> <td class="toolsElement"></td> <td class="toolsElement"></td> <td class="toolsElement"></td> <td class="toolsElement"></td> <td class="toolsElement"></td> <td class="banner150sponsor" valign="top"></td> </tr> <tr> <td colspan="5"></td> </tr> </tbody> </table> </td> </tr> </tbody> </table> <div class="LM_atome"> <div class="LM_atome_illustration" style="width: 546px;"> <div style="text-align: center;" class="LM_image"><img style="width: 546px; height: 317px;" src="http://s1.lemde.fr/image/2010/06/07/546x317/1368702_5_5d39_le-cours-euro-dollar.gif" alt="Le cours euro-dollar" title="Le cours euro-dollar | Le Monde.fr" border="0" /></div> <div style="text-align: center;" class="LM_imageSource">Le Monde.fr</div> <div style="text-align: center;" class="LM_caption">Le cours euro-dollar</div> </div> </div> <!--/tpl:atome/illustration/tpl-bloc_contenu.html.php--> <p class="firstLine"> </p> <p>L'<a class="invisible" href="http://actualites.leparisien.fr/euro.html">euro</a> poursuit sa chute face au dollar. Lundi, la <a class="invisible" href="http://actualites.leparisien.fr/monnaie.html">monnaie</a> européenne a atteint son plus bas niveau depuis 4 ans en passant sous le seuil des 1,19 dollar. Cette baisse a entraîné avec elle les places financières, inquiètes de la situation financière de la Hongrie et des chiffres décevants de l'<a class="invisible" href="http://actualites.leparisien.fr/emploi.html">emploi</a> aux Etats-Unis.</p> <p>La Bourse de Paris a ouvert lundi en baisse de 1,73% à 3395,85 points, dans le sillage de Wall Street et des Bourses asiatiques.</p> <p>L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a dévissé de 3,84% lundi, à 9520,80 points, son seuil le plus bas en plus de six mois. Cette baisse s'inscrit sur fond de regain d'inquiétudes quant aux déficits de pays européens, qui ont poussé l'euro à son plus bas niveau depuis quatre ans.</p> <p>Dans les premiers échanges, lundi matin, l'indice vedette de la Bourse de Milan, le FTSE Mib, accusait une baisse de plus de 2%. L'indice vedette Dax de la Bourse de Francfort a aussi ouvert en baisse de 1,05% à 5.876,48 points tandis que la bourse de Londres enregistrait une forte baisse. L'indice Footsie-100 des principales valeurs cédant 71 points dans les premiers échanges, soit 1,39% par rapport à la clôture de vendredi, à 5.055 points.</p> <p><b><br /> «Les problèmes ne sont pas réglés»</b></p> <p>Vendredi déjà, les Bourses européennes avaient terminé en fort recul: Londres en baisse de 1,63%, Paris de 2,86%, Francfort de 1,91%, Madrid, Milan et Athènes largement au-delà de 3%, avant qu'à New York, le Dow Jones ne perde 3,16% et le Nasdaq 3,64%.</p> <p>«La peur à propos de la crise de la dette européenne revient nous hanter car les problèmes ne sont pas réglés», a expliqué Daphne Roth, analyste de marché à ABN Amro Private Bank à Singapour, citée par Dow Jones Newswires.</p> <p><b>Bruxelles «préoccupée» par la rapidité de la baisse de l'euro</b></p> <p>Les investisseurs restaient marqués par les déclarations alarmistes jeudi de hauts responsables du parti au pouvoir en Hongrie sur la situation économique du pays, l'un d'eux jugeant que «la Hongrie était dans une situation comparable à celle de la Grèce».</p> <p>Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, a rejeté lundi toute comparaison entre la situation budgétaire catastrophique de la Grèce, et celle de la Hongrie, après des propos alarmistes en ce sens de responsables hongrois. Bruxelles s'est dit plus «préoccupé» par la rapidité de la baisse de l'euro que par son niveau.</p> <p>Le directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn a indiqué, de son côté, n'avoir «aucun élément particulier d'inquiétude» concernant la situation financière de la Hongrie.</p> <p> </p>
A lirehttp://dieuchangeaparis.hautetfort.com/about.htmlAppel à projet du Conseil Européen de la Recherchetag:dieuchangeaparis.hautetfort.com,2009-08-31:23490652009-08-31T09:42:00+02:002009-08-31T09:42:00+02:00 L'ERC (Conseil européen de la recherche) a publié l'appel à projets pour...
<p><b><img src="http://dieuchangeaparis.hautetfort.com/media/02/01/349057970.jpeg" id="media-1955169" alt="images.jpeg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" height="116" width="123" />L'ERC (Conseil européen de la recherche)</b> a publié l'appel à projets pour les bourses «jeunes chercheurs» (starting grants), le jeudi 30 juillet 2009.</p> <p><br /> avec un budget prévisionnel de 528 millions d'euros en 2009 contre 296 millions d'euros en 2008. La <span style="text-decoration: underline;">date limite</span> pour déposer la candidature, différente selon les disciplines, est en <b>décembre 2009 pour les chercheurs en sciences sociales et humaines.</b><br /> <br /> L'appel à projets « chercheurs confirmés » (advanced grants), sera lancé en automne 2009, avec un budget de 590 millions d'euros.</p> <p><br /> Voici le lien :</p> <p><a href="http://erc.europa.eu/index.cfm?fuseaction=page.display&topicID=67">http://erc.europa.eu/index.cfm?fuseaction=page.display&topicID=67</a></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlQuand Bouvard épingle les responsables de la crise...tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2008-10-20:18497182008-10-20T00:10:00+02:002008-10-20T00:10:00+02:00 Il nous est arrivé...
<p> Il nous est arrivé plusieurs fois de citer Philippe Bouvard. Voici, paru dans <em>Corse-Matin / Nice-Mat</em>in du 7 octobre, un point de vue sur la crise qui, sous la forme enjouée chère à son auteur, ne manque ni de justesse ni de pertinence...</p><p> <strong>Cinq points, c'est tout.<br /> <br /> On efface tout. Ou presque. Et l'on s'efforce de ne pas recommencer. Sauf qu'entre ce qu'on ne nous a pas expliqué et ce que nous n'avons pas compris, nous n'en savons guère plus sur la crise. Sinon qu'au passage (et moyennant un coût non encore chiffré) nous avons fait cinq découvertes:<br /> 1 - Les gens prétendument sérieux ne le sont pas.<br /> 2 - Les inspecteurs des finances n'inspectent rien du tout.<br /> 3 - Les marchés des places boursières sont moins solides que les marchés des places de village.<br /> 4 - Les banques qui refusent aujourd'hui un découvert de mille euros à un cadre moyen ont longtemps prêté des milliards à des escrocs.<br /> 5 - Il ne faut pas en vouloir aux gouvernants de nous cacher la vérité : ils ne la connaissent pas encore complètement eux-mêmes...</strong></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlCrises...tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2008-10-17:18499912008-10-17T00:24:01+02:002008-10-17T00:24:01+02:00 La crise financière semble avoir du mal à passer et les bourses restent...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La crise financière semble avoir du mal à passer et les bourses restent fébriles : la récession économique est bien là, même si nous n’en ressentons pas encore tous les effets. Mais cette situation peu glorieuse ne doit pas nous faire oublier <b>deux autres crises</b>, apparemment plus lointaines et pourtant bien réelles et touchant au « vivant », que celui-ci soit humain ou animal, voire végétal : <b>la crise alimentaire et la crise climatique</b>.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Aujourd’hui, d’après les chiffres de la FAO, <b>923 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde, soit 75 millions de plus en un an</b> : tragique, et pourtant ! Les Etats qui se sont mobilisés pour garantir des centaines de milliards de dollars ou d’euros aux institutions bancaires et venir au secours de compagnies d’assurance en désarroi sont les mêmes qui ont diminué leur aide aux pays en grande difficulté alimentaire… « <b><i>La Croix </i></b>» signale dans son édition du mercredi 15 octobre que « <b>l’aide alimentaire internationale est tombée en 2008 à son niveau le plus bas depuis quarante ans</b> » et que, dans le même temps, « <b>comble de cynisme, alors que lundi les Bourses repartaient à la hausse, se relançait également la spéculation sur les matières premières agricoles </b>». En lisant cela, il semble difficile de croire que le capitalisme soit capable, par lui-même, de se réguler et de maîtriser ses penchants les plus vils car son principe-moteur est et reste la recherche du profit individuel, quelles qu’en soient les conséquences pour autrui, et que limiter ses effets apparaît à certains comme une atteinte insupportable à la sacro-sainte liberté de productions et d’échanges…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Moraliser le capitalisme ? <b>Le soumettre d’abord aux devoirs sociaux de solidarité et d’équité !</b> C’est, me semble-t-il, le rôle de l’Etat, garant des équilibres sociaux et artisan de la justice sociale (qui n’est pas l’égalitarisme ou le collectivisme, dont l’Histoire a prouvé les dangers et les crimes) : or, la République de notre pays s’inquiète plus, aujourd’hui, du sort des banques que de celui des pauvres dont le nombre s’accroît jour après jour, chez nous comme ailleurs. Quant à la crise alimentaire mondiale, elle n’intéresse guère un gouvernement français plus occupé à rassurer les actionnaires qu’à aider au financement des opérations humanitaires pourtant vitales en Afrique, par exemple.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Cette situation me choque : alors qu’il faudrait environ 22 milliards d’euros par an « <b>pour assurer la sécurité alimentaire et relancer le secteur agricole longtemps négligé des pays les plus touchés </b>», les Etats les plus développés et les plus riches de la planète font la sourde oreille… Or, un jour viendra où « <b>le pas des mendiants fera trembler la terre</b> » comme l’annonçait Georges Bernanos : ce jour-là, qu’adviendra-t-il de nos sociétés repues, ou semblant telles aux yeux de ceux qui n’ont rien ? Pas certain que les certitudes de nos gouvernants tiennent alors très longtemps face aux réalités nouvelles…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Quant à la crise climatique et, au-delà, la crise environnementale, elle passe elle aussi au second plan, au point de voir le « <b>Grenelle de l’environnement</b> » détricoté par les parlementaires et « asséché », financièrement parlant : là aussi, rien de rassurant !</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Décidément, pour que notre Etat change de priorité et remplisse d’abord ses devoirs sociaux d’Etat, ceux-là même qui permettent de rendre confiance aux citoyens comme aux populations qui souffrent dans le monde, il semble nécessaire, au-delà de repenser sa politique, de changer ses institutions pour en changer l’esprit : <b>une Monarchie populaire, pourquoi pas, pour renouer avec la justice sociale et le devoir d’humanité </b>?</span></p>