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Elisabeth
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EAU DE BOUDIN
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2022-07-18T14:24:00+02:00
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S'en aller en eau de boudin : On appelle eau de boudin l'eau dans...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'andale mono', monospace;">S'en aller en eau de boudin :</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'andale mono', monospace;">On appelle eau de boudin l'eau dans laquelle on lave les boyaux qui forment l'enveloppe du boudin ; cette eau n'est bonne qu'à jeter.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'andale mono', monospace;"><img id="media-6373560" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/02/3332378566.jpg" alt="citations,expressions,culture,boudin" /></span></p>
Bruno Chiron
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Frits Thaulow, un bobo chez les impressionnistes
tag:www.bla-bla-blog.com,2016-07-29:5831182
2016-07-29T10:49:00+02:00
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Frits Thaulow (1847-1906) était inconnu pour le public français, du...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/1977197200.jpg" id="media-6287454" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/316581243.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5423847" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/3895672323.jpg" alt="thaulow,monet,boudin,bjørnstjerne bjørnson,christian krohg,oscar wilde,normandie,caen,impressionnisme,carl frederik sørensen,budde,diaghilev,strindberg,bernhardt,montesquiou,quentin de la tour,chardin,nattier,lowell birge harrison,le sidaner,liebermann" /></a>Frits Thaulow (1847-1906) était inconnu pour le public français, du moins jusqu’à ces dernières années. Pour la troisième fois, après deux expositions en 2011 et 2013, le Musée des beaux-arts de Caen présente des œuvres de ce peintre norvégien, grand voyageur, romanesque et artiste d’avant-garde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il y a sans nul doute urgence à découvrir l’exposition qui lui est consacrée : <em>Frits Thaulown Paysagiste par Nature</em>, jusqu’au 26 septembre 2016. D’abord parce qu’il s’agit de la plus importante rétrospective en France de cet impressionniste : dans le cadre de <em>Normandie Impressionniste</em>, le musée des beaux-arts de Caen présente 61 œuvres, issues pour la plupart de la <a href="http://www.nasjonalmuseet.no/en/" target="_blank" rel="noopener">Galerie Nationale d’Oslo</a>. Ensuite parce que Thaulow offre le visage d’un artiste à la fois attachant et proche de nous. Son ami et peintre Christian Krohg dit de lui en 1874 : "<em>C’est un type épatant, le seul parmi les peintres ici chez qui on trouve un peu d’humour et d’amabilité. En revanche, les autres sont de tristes sires tout autant qu’ils sont.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/1186831580.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5423867" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/3853278124.jpg" alt="thaulow,monet,boudin,bjørnstjerne bjørnson,christian krohg,oscar wilde,normandie,caen,impressionnisme,carl frederik sørensen,budde,diaghilev,strindberg,bernhardt,montesquiou,quentin de la tour,chardin,nattier,lowell birge harrison,le sidaner,liebermann" /></a>Visionnaire, sociable, amoureux de la France, Thaulow a été un artiste moderne, travaillant avec un agent et revendiquant un mode de vie à la fois sophistiqué et attaché à une forme d’écologie : un bobo du XIXe siècle, en quelque sorte ! </span><span style="font-size: 10pt;">Comme ses homologues impressionnistes, le peintre norvégien représente les petites gens de son époque : ouvriers, pêcheurs, dockers ou bergers. Mais cette société n’est pas peinte avec misérabilisme. Thaulow y décrit le bien-être, l’intimité de ses habitants, la beauté simple de la nature </span><em style="font-size: 10pt;">(Journée</em> <em style="font-size: 10pt;">d’été</em><span style="font-size: 10pt;">, 1881) et un certain art de vivre norvégien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’exposition temporaire s’ouvre sur une toile certainement emblématique de l’homme, <em>Sillage d’un Paquebot</em> (vers 1898). Cette huile est moins à voir comme une peinture de marine que comme l’expression d’un voyageur, un artiste ayant parcouru le monde au point d’avoir été internationalement connu à son époque. L’artiste a choisi de représenter, dans cette petite toile, non le bateau en lui-même mais son sillage évanescent : "<em>Je suis resté longtemps à regarder l’océan. Les larges masses d’écume s’élargissaient en lignes merveilleuses et en masses décoratives semblables à des dalles de marbre noir et blanc, polies par les flancs durs du navire</em>" raconte-t-il.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/01/3354630591.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5423848" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/01/544065577.jpg" alt="thaulow,monet,boudin,bjørnstjerne bjørnson,christian krohg,oscar wilde,normandie,caen,impressionnisme,carl frederik sørensen,budde,diaghilev,strindberg,bernhardt,montesquiou,quentin de la tour,chardin,nattier,lowell birge harrison,le sidaner,liebermann" /></a>C’est d’abord dans la marine que Thaulow s’affirme, dans la droite ligne du courant académique mariniste. Un académisme somme toute modeste pour la petite capitale norvégienne, dépourvue au milieu du XIXe siècle de grande institution artistique académique. Enfant d’une famille bourgeoise éprise d’arts et lettres (l’écrivain Bjørnstjerne Bjørnson est un ami de la famille), le jeune Thaulow est fasciné par le peintre mariniste Carl Frederik Sørensen dont les œuvres ornent le domicile parental et qui l’influencera dans ses marines de tradition romantique (<em>Marine après la tempête</em>, 1871).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Car les influences de Thaulow sont d’abord à chercher du côté de ses compatriotes : Sørensen, je l'ai dit, mais aussi Hans Budde. Le jeune peintre est marqué par le courant naturaliste de ce dernier. Pour ses premières œuvres, il cherche à transmettre le réalisme de ses sujets et de ses matières, utilisant des teintes grises et brunes. En Norvège, Thaulow est également en contact avec un autre de ses condisciples, Edvard Munch. Le musée des beaux-arts de Caen présente une des toiles de l’auteur du <em>Cri </em>: <em>Saxegådsgate</em> (v. 1882).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En 1872, Thaulow s’arrête dans un modeste village de pêcheur, Skagen, pour représenter la vie simple de ses habitants (<em>Le Cotre Liberté</em>, 1872), à la manière d’Eugène Boudin : larges touches de pinceau, teintes grises du ciel, personnages à peine esquissés. En Norvège, c’est à la vie de ses contemporains qui l’intéresse : <em>Le Retour des Pêcheurs, à Skagen</em> (1879), <em>Rivage</em> (1879) montrant l’embouchure de la rivière Ogna dans la mer à Jæren. Thaulow s’affirme comme un dessinateur et un coloriste hors pair lorsqu’il représente le port de Christiana <em>(Revierhavnen,</em> 1881).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En 1874, Thaulow découvre la France, un pays qu’il arpentera toute sa vie : Normandie, Bretagne, Picardie ou Paris. Il ramène de ses voyages des représentations de paysages et de côtes : Montreuil-sur-Mer dans le Pas-de-Calais, les rives de la Somme en Picardie, la Dordogne en Corrèze, la Seine à Paris de 1892 à 1893 ou Quimperlé dans le Finistère (<em>Le Soir à Quimperlé, Bretonne sur le Pont</em>, v. 1901-1902).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/1894664660.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5423866" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/1124106364.jpg" alt="thaulow,monet,boudin,bjørnstjerne bjørnson,christian krohg,oscar wilde,normandie,caen,impressionnisme,carl frederik sørensen,budde,diaghilev,strindberg,bernhardt,montesquiou,quentin de la tour,chardin,nattier,lowell birge harrison,le sidaner,liebermann" /></a>Frits Thaulow vit à Dieppe de 1894 à 1899 et, tout en poursuivant son travail pictural, ouvre sa résidence aux artistes influents de son époque. Les Thaulow reçoivent chez eux de nombreux artistes et personnalités influentes des arts : Serge Diaghilev, Sarah Bernhardt ou August Strindberg. Thaulow accueille également Oscar Wilde, condamné et indésirable dans son pays en raison de son homosexualité. Mondain, sociable et altruiste, Thaulow est une personnalité publique dont la voix porte. Dieppe, ville prisée centre névralgique dans les liaisons internationales, est un port d’attache qui conduit le peintre aux quatre coins du monde pour y gérer sa carrière. La ville reste liée à l’artiste norvégien qui en fait une source d’inspiration (<em>La Plage à Dieppe</em>, v. 1897)<em> </em>et qui saura s’en souvenir : le premier tableau impressionniste acquis par le musée municipal sera un Thaulow, deux ans avant l’acquisition d’œuvres de Boudin ou de Pissarro.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Influencé par l’école pleinairiste, Thaulow suit l’exemple de ses contemporains impressionnistes, Monet en premier lieu : il peint d’après nature, en plein air, et s’impose comme un coloriste passé maître dans l’art de reproduire les teintes aquatiques bleutées : "<em>Je ne vois qu’un homme qui sache dessiner l’eau comme Boecklin, l’architecture des vagues, le remous des ondes. j’ai nommé : Thaulow</em>" dit à son sujet Robert de Montesquiou en 1897. Thaulow impressionne littéralement lorsqu’il représente les remous d’un moulin à eau (<em>Moulin à Eau</em>, 1892) le bouillonnement d’une rivière à Manéhouville (v. 1897) ou l’écume des vagues sur une plage à Dieppe (v. 1899). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/01/3464431647.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5423853" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/01/3833951879.jpg" alt="thaulow,monet,boudin,bjørnstjerne bjørnson,christian krohg,oscar wilde,normandie,caen,impressionnisme,carl frederik sørensen,budde,diaghilev,strindberg,bernhardt,montesquiou,quentin de la tour,chardin,nattier,lowell birge harrison,le sidaner,liebermann" /></a>"<em>Le peintre de l’eau</em>" est aussi celui de la neige (<em>Hiver en Norvège</em>, 1886). Peu d’artistes ont à ce point excellé dans l’art de représenter les paysages blancs de la région d’Oslo, ex Christiana (<em>Haugfossen (Modum)</em>, 1880). <em>"L’exotisme"</em> des skieurs dans la neige (<em>Skieurs au Sommet d’une Colline</em>, 1894) ou des enfants jouant à la luge (<em>Rue à Kragerø</em>, 1882) suscitent l’admiration dans les salons où ils sont exposés. Mieux, Thaulow et Monet s’influencent mutuellement et les rares paysages de neige du maître français (<em>Soleil d’Hiver à Lavacourt</em>, 1879-1880) sont influencés par l’artiste norvégien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Après 1886, s’ouvre une période artistique marquée par le pastel, une technique qui avait été en vogue au cours du XVIIIe siècle (Quentin de La Tour, Chardin, Nattier), avant d’être boudée au tournant du XIXe siècle. Il revient en force grâce à Boudin et Millet. Frits Thaulow s’y intéresse à son tour. L’artiste voit tout l’apport du pastel, moyen d’expression énergique, nerveux et d’une rare expressivité grâce aux contrastes saisissants qu’il offre. Mais Thaulow y apporte sa patte. Il représente des canaux, des vues marines (<em>Un Îlot en pleine Mer</em>, 1890), des paysages enneigés (<em>Effet de Neige, Norvège</em>, 1904) et parvient à traduire les effets de matières, de reflets, de lumières et d’eaux. Il sait jouer des contrastes pour représenter les nuits les plus sombres, éclairées de quelques lampadaires et peuplées d’arbres d’un vert tranchant, ectoplasmes inquiétants. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/1518594449.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5423857" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/2325351810.jpg" alt="thaulow,monet,boudin,bjørnstjerne bjørnson,christian krohg,oscar wilde,normandie,caen,impressionnisme,carl frederik sørensen,budde,diaghilev,strindberg,bernhardt,montesquiou,quentin de la tour,chardin,nattier,lowell birge harrison,le sidaner,liebermann" /></a>Le royaume de la nuit est d’ailleurs l’univers de Thalow, ce que montre aussi l’exposition de Caen en consacrant une "<em>Section nocturne</em>". Au cours de ses voyages, l’artiste a posé son chevalet dans des lieux plongés dans l’obscurité. Et c’est au clair de lune ou bien éclairé d’une lampe à acétylène, à la lumière blanche caractéristique, que Thaulow a produit parmi les toiles les plus emblématiques de sa carrière prodigieuse : que ce soit cette Bretonne à la coiffe traditionnelle traversant un pont de Quimperlé (1901-1902), ce Cheval blanc sous un clair de lune (v. 1900) ou une vue le Soir à Dieppe (v. 1894-1898).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Frits Thaulow est présent à Caen jusqu’au 26 septembre, en compagnie d’autres artistes de son époque : Eugène Boudin, Lowell Birge Harrison, Christian Korhg, Henri Le Sidaner, Max Liebermann, Claude Monet ou Edvard Munch. C’est l’occasion de découvrir l’un des artistes les plus attachants du XIXe siècle.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Frits Thaulow, Paysagiste par nature</em>, Musée des beaux-arts de Caen, 16 avril-26 septembre 2016</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">Avec un espace pédagogique et ludique pour les enfants</span></strong><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong>Collectif, <em>Frits Thaulow, Paysagiste par nature</em>, éd. Snoek, 2016</strong><br /><strong><a href="http://www.normandie-impressionniste.fr" target="_blank" rel="noopener">Normandie Impressionniste</a></strong><br /></span></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Alfred Roll, </span></em><span style="font-size: 10pt;">Le Peintre Frits Thaulow et sa femme Alexandra</span><em><span style="font-size: 10pt;">, 1890,<br />Petit Palais, Musée des Beaux-arts de la Ville de Paris<br />Frits Thaulow, </span></em><span style="font-size: 10pt;">Une Rue à Christiana</span><em><span style="font-size: 10pt;"> (détail)</span><span style="font-size: 10pt;">, 1880, Oslo, Bymuseum<br />Frits Thaulow, </span></em><span style="font-size: 10pt;">Monticule rocheux, motif de Kragerø</span><em><span style="font-size: 10pt;">, 1882, Göteborgs kunstmuseum<br />Frits Thaulow,</span></em><span style="font-size: 10pt;"> Le Havre : Marée basse</span><em><span style="font-size: 10pt;">, 1877, Thiers, Musée de la Coutellerie<br />Frits Thaulow, </span></em><span style="font-size: 10pt;">La Rivière Simoa en Hiver (Modum)</span><em><span style="font-size: 10pt;">, 1883, Oslo Nasjonalgalleriet<br />Frits Thaulow, </span></em><span style="font-size: 10pt;">Le Soir à Quimperlé. Bretonne sur le Pont</span><em><span style="font-size: 10pt;">, 1901-1902, Royaume-Uni, collection particulière<br /></span></em></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/feWZt0RdA_8" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Bruno Chiron
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Impressionnantes couleurs
tag:www.bla-bla-blog.com,2016-06-25:5819360
2016-06-25T22:16:00+02:00
2016-06-25T22:16:00+02:00
Et soudain, la couleur fut. En présentant, dans le cadre de...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/878035295.jpg" id="media-6287464" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/00/1078233369.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5402980" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/00/2734551458.jpg" alt="batho,monet,boudin,ardi-photographies,caen,kandinski" /></a>Et soudain, la couleur fut. </span><span style="font-size: 10pt;">En présentant, dans le cadre de Normandie Impressionniste, une rétrospective consacrée à John Batho, le Musée de Normandie et l’ARDI-Photographies rappellent que jusqu’aux années 60, la couleur est considérée comme n’avoir pas sa place dans la photographie d’art. À l’époque, la photographie couleur est dévolue à la sphère commerciale et réservée à la mode et à la publicité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Après 1968, plusieurs précurseurs de la photographie d’art en couleur entendent prouver que la couleur n’est pas <em>"corruptrice"</em> ni <em>"vulgaire"</em> (des accusations du photographe américain Walker Evans en 1969). John Batho fait partie des pionniers : il fait le choix de la couleur dans ses œuvres dès 1963 grâce à des prises de vues réalisées en Kodachrome : "<em>La présence physique de la couleur, la joie qu’elle me procure est au cœur de mes préoccupations. La couleur participe de ce que je vois, j’ai donc photographié en tenant compte de sa présence dans l’épaisseur matérielle des choses.</em>" Il expose ses premiers travaux en 1977. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le festival <em>Normandie Impressionniste</em> propose de découvrir ou redécouvrir cet artiste généreux, à travers plusieurs séries, dont certaines inédites. </span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/2672778141.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5403129" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/4005634708.jpg" alt="batho,monet,boudin,ardi-photographies,caen,kandinski" /></a>Ses premiers séries, "<em>Normandie intime</em>" (1962-1978), se situent aux antipodes de ses confrères américains. Là où Helen Levitt, Joel Meyerowitz ou William Eggleston (Memphis, 1969-1970) immortalisaient des scènes urbaines théâtrales, John Batho choisit, à l’instar des Impressionnistes du XIXe siècle, des sujets de la vie quotidienne et des moments ordinaires qui font, par là, la force documentaire de ses premiers travaux. Cette première série offre de touchants clichés intimes : le regard interrogateur de la fillette au papillon, l’étonnement du jeune enfant au pull-over rouge devant son reflet ou cet autre enfant fleuri et joyeux dans un paysage verdoyant de Normandie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Plusieurs œuvres de Batho déclinent <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2016/04/21/dans-l-intimite-des-impressionnistes-5791816.html" target="_blank" rel="noopener">des scènes intimes chères aux Impressionnistes</a> : la jeune fille devant sa bande dessinée ne renvoie-elle pas aux scènes de lecture chez Renoir ? La lavandière observée en arrière plan par une fillette ne fait-elle pas penser à ces personnages de Degas ou de Manet ? Les natures mortes ou les paysages normands photographiés par Batho ne renvoient-ils pas à ces tableaux champêtres bretons de Boudin ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La série "<em>Honfleur, couleur locale</em>" (1967-1972) nous parle, bien plus que la précédente, d’une époque disparue. L’artiste immortalise des scènes de la vie quotidienne à Honfleur, <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2016/05/02/eugene-boudin-le-roi-des-ciels-5796585.html" target="_blank" rel="noopener">à l’instar d’Eugène Boudin</a> : bateaux de pêcheurs, vues du port normand et habitants saisis dans des moments ordinaires. Le spectateur revit un passé disparu à travers des détails plein de nostalgie, mais aussi d’humour : un enfant en culotte courte, une jeune femme et son enfant au landau, un troquet d’un autre âge que l’on croirait sorti d’un roman de Georges Simenon ou une charrette à cheval croisant un voyageur à la valise. Peintre de la couleur, John Batho magnifie les paysages gris, ternes et brumeux de ces scènes en mettant en valeur quelques touches de couleurs : les voiles orangées des bateaux, le garçon au pull-over framboise penché au-dessus de l’eau, la jupe vichy de la jeune maman, la fillette rouge assise au pas de la porte ou la surveillante à la robe tâchée face à "ses" trois balayeuses. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/753222540.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5403121" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/3224832742.png" alt="batho,monet,boudin,ardi-photographies,caen,kandinski" /></a>"Giverny" (1980-1984) place John Batho dans la continuité de Claude Monet. En 1980, le photographe est invité pour les besoins d’un documentaire télévisé sur les frères Lumière à revisiter le jardin de Claude Monet à Giverny, qui ont été restaurés en 1977. Batho cherche "<em>l’instant juste</em>", au point de s’interroger "<em>si l’impression qu’on a reçue a été la vraie.</em>" Tout Claude Monet est là, dans ces clichés de Giverny : fragiles nénuphars, floraisons délicates, couleurs explosives ou au contraire délicatement déposées au milieu de plate-bandes luxuriantes, pont japonais surgissant timidement de la brume matinale, reflets d’étangs saisis à la verticale. Batho saisit les détails d’un jardin emblématique, attentif aux métamorphoses de la lumière, comme avant lui Claude Monet. Ses prises de vue font dialoguer ciel et eau, verticalité et horizontalité : les nénuphars semblent embrasser les nuages et les saules pleureurs font corps avec le bleu du ciel et des eaux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/906544702.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5402981" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/4188021128.jpg" alt="batho,monet,boudin,ardi-photographies,caen,kandinski" /></a>La suite <em>"Déchiré"</em> (1986) frappe par le surgissement brut et abstrait de la couleur dans des prises de vue paysagères – et <em>"aléatoires".</em> La déchirure béante d’un papier rouge vif laisse apparaître un paysage verdoyant, permettant en même temps un jeu avec les couleurs complémentaires rouge et vert. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le travail sur l’angle de prise de vues dans les clichés de <em>"Giverny"</em> et celui sur les couleurs dans <em>"Déchiré"</em> sont mis à profit dans la série des <em>"Nageuses"</em> (1990). "<em>L’eau et le ciel ne font qu’un</em>" explique John Batho. De jeunes nageuses flottent dans une piscine de Trouville. Les couleurs – jaune, magenta, cyan, rose – claquent dans un élément liquide sans profondeur. Les corps ondulent avec grâce ou semblent s’immobiliser dans une composition parfaite et proche de l’abstraction.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La série des <em>"Parasols"</em> (1977-2011) a contribué à la réputation de John Batho. Le photographe reprend à son compte une citation de Cézanne : "<em>Quand la couleur est à sa richesse, la forme est à sa plénitude</em>". Les parasols de Deauville déclinent une forme moderne dans un paysage cher à Eugène Boudin. Aux teintes grises ou d’un bleu léger du ciel, répondent les couleurs primaires (et parfois secondaires) des parasols, seuls ou en groupes. Ces objets deviennent des êtres vivants, autonomes et familiers.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/3810360661.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5403122" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/2602903597.jpg" alt="batho,monet,boudin,ardi-photographies,caen,kandinski" /></a>C’est encore la plage qui est le centre du travail du photographe. "<em>Sur le sable</em>" (2004-2009) s’intéresse cette fois à ces contemporains, des plagistes de Cabourg immortalisés dans des moments hors du temps. Sur le sable des personnages, des groupes ou des objets témoins forment des compositions graphiques, colorées et poétiques, avec toujours l’omniprésence du sable – et l’absence de la mer : "<em>La plage s’offre comme un espace familier et différent, où l’on regarde en soi, comme au loin, pour rêver, pour ne penser à rien</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/4004032383.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5402985" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/3303087859.png" alt="batho,monet,boudin,ardi-photographies,caen,kandinski" /></a>En 2015, John Batho propose une série poussant plus loin sa réflexion sur la couleur, les éléments naturels et la création photographique. "<em>Nuages-peintures</em>" sont des œuvres mêlant peinture et photographie. Après avoir peint sur une grande feuille blanche de larges coulées de peinture noire, John Batho en fait des prises de vue. Ces traces picturales servent de <em>"réserves"</em> pour y inscrire des photographies de ciel nuageux : "<em>Se trouvent alors associés le geste pictural et l’indice photographique, évitant ainsi la coupure des lignes droites et des angles… Ces fragments évoquent l’idée de peindre avec les nuages et leurs nuances, de les retenir ainsi dans l’instant, dans l’immobilité de la peinture et de la photographie.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Artiste attachant, proche de nous et émerveillé par le pouvoir de la couleur ("<em>D’un point de vue strictement physique, l’œil sent la couleur</em>" affirmait à ce sujet Wassily Kandinski), John Batho s’affirme comme un expérimentateur de la photographie et un chercheur de lumières, de sensations et d’impressions.</span></p><p style="text-align: right;"><a href="http://musee-de-normandie.caen.fr/evenement/john-batho-histoire-de-couleurs-1962-2015#.V27kkdKLTcu" target="_blank" rel="noopener"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>John Batho Histoire de couleurs 1962-2015</em>, Musée de Normandie - Château de Caen,</span></strong></a><br /><a href="http://musee-de-normandie.caen.fr/evenement/john-batho-histoire-de-couleurs-1962-2015#.V27kkdKLTcu" target="_blank" rel="noopener"><strong><span style="font-size: 10pt;">avec l’Ardi-Photographies, 16 avril-26 novembre 2016</span></strong></a><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">Catalogue d’exposition <em>John Batho, Histoire de Couleurs</em>, sous la direction de Céline Ernaelsteen et Alice Gandin, éditions Terrebleue, ARDI-Photographies, Musée de Normandie - Château de Caen, 2016 </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://musee-de-normandie.caen.fr/" target="_blank" rel="noopener">musee-de-normandie.caen.fr</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.normandie-impressionniste.fr/" target="_blank" rel="noopener">normandie-impressionniste.fr<br /></a></span></strong><em><span style="font-size: 10pt;">©John Batho</span></em><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.normandie-impressionniste.fr/" target="_blank" rel="noopener"><br /></a></span></strong></p><p style="text-align: center;"> <iframe width="480" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x4cz1ac" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><br /><em><a href="http://www.dailymotion.com/video/x4cz1ac_lsf-musee-de-normandie-exposition-john-batho_creation" target="_blank" rel="noopener">LSF-Musée de Normandie : exposition "John Batho"</a> par <a href="http://www.dailymotion.com/MuseedeNormandie" target="_blank" rel="noopener">MuseedeNormandie</a></em></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Eugène Boudin, le roi des ciels
tag:www.bla-bla-blog.com,2016-05-03:5796585
2016-05-03T00:00:00+02:00
2016-05-03T00:00:00+02:00
" Je dois tout à Boudin " disait Claude Monet à propos de celui que...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/4131507998.jpg" id="media-6287470" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/2256864437.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5361120" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/1527280847.jpg" alt="boudin,monet,courbet,millet,whistler" /></a><span style="font-size: 10pt;">"<em>Je dois tout à Boudin</em>" disait Claude Monet à propos de celui que l'on peut qualifier de "<em>baliseur de l'impressionnisme.</em>" Artiste majeur du XIXe siècle, précurseur de la modernité picturale, innovateur fondamental, Eugène Boudin (1824-1898) reste l'auteur de peintres de marines et de plages normandes dont se sont inspirées pour le meilleur et pour le pire pléthores de peintres du dimanche !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Limiter Boudin à ces scènes de genre c'est oublier son apport capital dans l'histoire esthétique du XIXe siècle. Le Musée d'art moderne André Malraux (MuMa) du Havre, qui possède la deuxième plus importante collection du natif de Honfleur (325 oeuvres) propose une grande exposition consacrée : "<em>Eugène Boudin : l'atelier de la lumière</em>" (16 avril-26 septembre 2016), dans le cadre du <a href="http://www.normandie-impressionniste.fr/" target="_blank" rel="noopener">festival Normandie Impressionniste</a>. La dernière exposition havraise de ce type datait de 1906. Cette incongruité illustre les liens ambigus que Boudin entretenait avec sa ville d'adoption.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Attaché à Honfleur, le peintre est soutenu financièrement au début de sa carrière par la ville du Havre. Elle prend cependant ombrage des choix peu académique d'un artiste déjà considéré comme très doué. Peu avant sa mort, Eugène Boudin décide de léguer plusieurs toiles à sa ville de naissance. Le Havre ne devait, elle, recevoir que deux toiles. C'est son frère Louis Boudin, et surtout son exécuteur testamentaire Gustave Cahen, qui dotent Le Havre d'un fond de peintures et de dessins considérable. Et c'est un autre admirateur, Pieter Van der Velde, collectionneur et mécène, qui impulse au début du XXe siècle la vocation d'art moderne du musée havrais en faisant entrer dans ses collections des œuvres de Monet, Sisley, Pissaro, Renoir et bien entendu Boudin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/2150708157.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5361121" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/1547797947.jpg" alt="boudin,monet,courbet,millet,whistler" /></a>La reconnaissance réelle des impressionnistes et la paradoxale discrétion d'un peintre attachant méritent que l'on s'arrête sur celui que Corot surnommait "<em>Le roi des ciels</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le MuMa s'arrête sur un parcours artistique passionnant qui a mené Boudin de la Normandie à Londres, en passant par la Bretagne, Paris et les Pays-Bas, toujours à la recherche d'une nouvelle esthétique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans ses jeunes années, lorsqu'il rencontre Jean-François Millet, l'auteur des <em>Glaneuses</em> entend le dissuader de se lancer dans la peinture, ce que Boudin fera pourtant, encouragé par Constant Troyon et Thomas Couture. Grâce à leurs encouragements et leurs appuis, il obtient une bourse du Havre où il vit depuis ses onze ans. Des natures mortes et des copies au Louvre n'apportent pas satisfaction aux édiles havraises. Le jeune peintre est déjà obnubilé par des questions esthétiques qui ne cesseront de le tarauder : les rendus de la lumière, l'immédiateté, le travail en plein air plutôt que dans l'atelier et la priorité donnée à la nature ("<em>La nature est mon grand maître</em>"). Il convainc d'ailleurs Claude Monet, de seize ans son cadet, de le suivre pour ses exécutions en pleine nature, comme le prouvent les études de barques des deux artistes : ce parti-pris s’avérera fondamental dans le devenir du futur mouvement impressionniste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cet homme modeste, généreux et altruiste, tiraillé par ses engagements familiaux et professionnels, veut approcher un idéal esthétique : capter la beauté impalpable des paysages, saisir l'évanescence et les "<em>métamorphoses de l'enveloppe</em>" . Dès ses premiers dessins de pêcheurs dans les années 1850, Boudin immortalise la mer, le ciel, les nuages (les "<em>beautés météorologiques</em>" comme le qualifie Baudelaire) et les personnages comme fondus dans les paysages.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/1497099734.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5361122" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/1452106229.jpg" alt="boudin,monet,courbet,millet,whistler" /></a>À partir de 1862, Eugène Boudin représente ses premières scènes de plages: Trouville (<em>La page de Trouville</em>, 1865, notamment). L'artiste affectionne ces œuvres, peu goûtées par les collectionneurs qui les qualifient "<em>d'approximatives</em>". On croirait Boudin parler d'eux lorsqu'il parle des habitants de Deauville qu'il a si souvent représentés : "<em>Bande de parasites, qui ont l'air si triomphants !</em>" Les amateurs d'art critiquent les représentations esquissées si éloignée de la peinture académique : dans les scènes de plages, les figures vues de près ont des airs de masques de carnaval, les groupes de personnages sont statiques, les silhouettes se dissolvent, les motifs disparaissent jusqu'à l'abstraction et la lumière domine. L'esquisse au service de la fluidité des tableaux prend sa revanche. Sous l'influence de Johann Barthold Jongkind, le trait est ferme, concis, économe (<em>L'embarcadère et la jetée de Trouville</em>, 1867). L'esquisse est la marque de la modernité dont les impressionnistes puis les nabis sauront se souvenir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Moderne, Boudin l'est dans le choix de ses sujets : le tourisme en Normandie, la campagne bretonne représentée dans tous ses contrastes (<em>Bretagne, Scène d'Intérieur</em>, 1865-1870 ou <em>La pointe du Raz</em>, 1887), les paysans (<em>Paysages. Nombreuses Vaches à l'Herbage</em>, 1881-1888), les travailleurs populaires <em>(Lavandières,</em> 1881-1889) ou les scènes de pêche (<em>Le Chargement du Poisson</em>, 1880). Il l'est également dans le cercle de ses relations. De 1861 à 1889, il participe au Salon des artistes français, à la demande de Puvis de Chavannes. En 1863, il est au Salon des Refusés à Paris, fréquente les plus modernes des artistes de l'époque et travaille avec Courbet et Whistler à Trouville. En 1874, Boudin participe au premier salon impressionniste, bien qu'il se considère comme ne faisant partie d'aucune école. Il reste dans la modernité lorsqu'il invente la série, ressassant les mêmes sujets (plages, ports, bateaux, soleils couchant, et cetera), mais en variant la effets de lumière. Là encore, l'art de l'esquisse est porté à son apogée lorsque Boudin créé des versions réduites de tableaux de salon, avec toujours pour obsession le rendu subtil de la lumière "<em>qui a un langage. Il faut la faire parler, il faut la faire chanter. Il ne faut pas la faire gueuler</em>." L'étude devient œuvre à part entière (<em>Étude de Ciel</em>, 1855-1862).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/3743858691.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5361123" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/2285316889.jpg" alt="boudin,monet,courbet,millet,whistler" /></a>Travailleur infatigable, Boudin n'hésite pas à retravailler en atelier des œuvres qui sont d'abord nés en pleine nature. Lorsqu'il <em>"frotte"</em> des marines, il entend garder intact l'impression primitive au moment où il finit <em>("perle")</em> l'ouvrage dans son atelier parisien. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Après une crise de l'art qui l'oblige à vivre quelques temps aux Pays-Bas (1876), le peintre reçoit la reconnaissance de ses pairs, de l'Etat qui lui achète des peintures (<em>Marée basse</em>, 1884 puis <em>Un Grain</em>, 1886) et surtout des modernes impressionnistes. Ces derniers n'oublient pas le chemin balisé par leur aîné : le travail sur la lumière, bien sûr, mais aussi les exécutions en pleine nature, l'esquisse, la disparition du motif ou la réflexion sur le geste de l'artiste avec les séries. Boudin portait un regard plein de lucidité sur sa carrière : <em>"Si plusieurs de ceux que j'ai eu l'honneur d'introduire dans la voie, comme Claude Monet, sont emportés plus loin par leur tempérament personnel, ils ne m'en devront pas moins quelque reconnaissance, comme j'en ai dû moi-même, à ceux qui m'ont conseillé et offert des modèles à suivre.</em>"</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>"Eugène Boudin : l'atelier de la lumière", MuMa Le Havre, 16 avril-26 septembre 2016 </strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><em>Eugène Boudin : L'Atelier de la Lumière</em>, éd. RMN,MuMa, Paris, 2016, 240 p.</strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="http://www.normandie-impressionniste.fr/" target="_blank" rel="noopener">Normandie Impressionniste</a></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt;">Eugène Boudin, Berck.<em> Le Chargement du poisson</em>, 1880, huile sur toile marouflée sur bois, 31,7 x 46,6 cm. Cambridge (Royaume-Uni), Fitzwilliam Museum © Fitwilliam Museum, Cambridge</span><br /><span style="font-size: 8pt;">Eugène Boudin, <em>Le Bassin du Commerce au Havre</em>, 1878, huile sur toile, 38 x 55 cm. Collection particulière © Photo Charles Maslard</span><br /><span style="font-size: 8pt;">Eugène Boudin, <em>Femme en robe bleue sous une ombrelle</em>, vers 1865, huile sur carton, 22,1 x 31,8 cm. Le Havre, musée d’art moderne André Malraux © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn</span><br /><span style="font-size: 8pt;">Eugène Boudin, <em>Villefranche,</em> vers 1892, huile sur bois, 41 x 32,7 cm.Williamstown, Massachusetts (États-Unis), Sterling and Francine Clark Institute © Sterling and Francine Clark Institute, Williamstown / Michael Agee</span></p><p><iframe width="560" height="315" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" src="https://www.youtube.com/embed/95PyGJv8T9M"></iframe></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Je suis Impressionniste
tag:www.bla-bla-blog.com,2016-04-17:5789747
2016-04-17T16:03:00+02:00
2016-04-17T16:03:00+02:00
La 3e édition de Normandie impressionniste revient à partir de ce...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/1841978860.4.jpg" id="media-6287473" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/2662623776.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5348886" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/4221243136.jpg" alt="A4 HD femme.jpg" /></a>La 3e édition de<a href="http://www.normandie-impressionniste.fr/" target="_blank" rel="noopener"> Normandie impressionniste </a>revient à partir de ce week-end, et jusqu’à la fin 2016. Comme en 2011 et 2013, la Normandie rend hommage et célèbre l’impressionnisme à travers 800 manifestations réparties sur autant de sites. Signalons que pour la première fois, l’essaimage territorial de Normandie Impressionniste se calque sur la nouvelle grande région Normandie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le thème choisi par le festival est celui du portrait qui est décliné autour d’expositions, de spectacles vivants, de créations contemporaines, de danses, de concerts, de pièces de théâtre, d’opéras, de colloques ou de guinguettes.</span><br /><span style="font-size: 10pt;">L’impressionnisme a été un mouvement pictural révolutionnaire, admiré autant que décrié au XIXe siècle, et dont les apports dans le monde de l’art ont été incommensurables. Erick Orsenna, président du Conseil Scientifique du festival Normandie Impressionniste, rappelle que les peintres impressionnistes ont eu à cœur le goût de l’innovation (le travail sur les couleurs, sur lumière, sur le travail en plein-air plutôt qu’en atelier…), au cours d’une période foisonnante et tournée vers les révolutions (politiques, sociales, culturelles, artistiques ou industrielles. "Ils ont révolutionné la peinture et ouvert la voie à toutes les audaces. Quel encouragement pour les artistes d’aujourd’hui, pour tous les artistes !" dit Erik Orsenna.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le portrait est le thème choisi par Normandie Impressionniste. Jérôme Clément, Commissaire Général du festival, souligne que l'impressionnisme ne se limite pas à la peinture de la nature ou de la flore. Des artistes comme Gustave Caillebotte (avec une rétrospective exceptionnelle, "<em>Caillebotte, peintre et jardinier</em>", au Musée des Impressionnismes de Giverny du 25 mars au 3 juillet 2016), Edgar Degas, Auguste Renoir ou Edouard Manet ont été des portraitistes exceptionnels. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/1363172293.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5348889" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/3155368736.jpg" alt="1- Gustave Caillebotte, Portrait de l'artiste, vers 1889 -Huile sur toile, 40,5 x 32,5 cm -Paris, musée d'Orsay, RF 1971 14.jpg" /></a>L’impressionnisme est aussi une affaire d’hommes, de rencontres, d’influences, d’admirations et d’émulations. Par ailleurs, ces artistes ont voulu s’intéresser à des sujets neufs, à leur environnement, dans un monde en plein bouleversement. Ce sont leurs contemporains en tant qu’individus, qui les intéressaient. Le Musée des Beaux-arts de Rouen présente dans son exposition "<em>Scènes de la vie impressionniste</em>" (du 16 avril au 26 septembre 2016) cet aspect d’un mouvement pictural profondément humaniste. "<em>Qu’est-ce qu’un portrait ? Une leçon d’attention à une personne, la quête de son secret, le respect et la célébration de sa différence. Un portrait, c’est de l’humain concentré</em>", dit Jérôme Clément.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le bloggeur reviendra sur plusieurs des événements organisés dans le cadre de Normandie Impressionniste. Outre l’exposition "<em>Scènes de la vie impressionniste</em>" au Musée des Beaux-arts de Rouen, il sera question de deux rétrospectives majeures : celle d’Eugène Boudin au Muma ("<em>Eugène Boudin, L'Atelier de la lumière</em>" Musée d’Art Moderne André Malraux) au Havre du 16 avril au 26 septembre 2016 et celle sur Fritz Thaulow (1847-1906), "<em>Paysagiste par nature</em>". Ce peintre norvégien, peu connu en France mais pourtant fondamental, sera mis à l’honneur au Musée des Beaux-arts de Caen, du 16 avril au 26 septembre 2016. Il sera également question sur ce blog d’art contemporain et de musique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La cuvée 2013 de Normandie Impressionniste avait attiré 1,8 millions de spectateurs. Pour 2016, les organisateurs parient sur le même succès, "<em>en plaçant l’humain au cœur du festival</em>" grâce au thème du portrait (avec notamment une de ses variantes contemporaines, le selfie). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">"<em>Tous Impressionnistes</em>" : tel est le slogan de cette troisième édition de Normandie Impressionniste.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Normandie Impressionniste, "<em>Tous Impressionnistes</em>",<br />3e édition, 16 avril- 26 septembre 2016</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.normandie-impressionniste.fr/" target="_blank" rel="noopener">http://www.normandie-impressionniste.fr<br /></a></span></strong><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-size: 8pt;">Festival Normandie Impressionniste 2016</span></em></span><span style="font-size: 10pt;"><br /></span><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-size: 8pt;">Gustave Caillebotte, </span></em><span style="font-size: 8pt;">Portrait de l'artiste</span><em><span style="font-size: 8pt;">, vers 1889 - Huile sur toile, 40,5x32,5 cm<br />Paris, musée d'Orsay, RF 1971 14<br />© RMN-Grand Palais (musée d'Orsay), Photo Martine Beck-Coppola<br /></span></em></span><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.normandie-impressionniste.fr/" target="_blank" rel="noopener"><br /></a></span></strong><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/MFptK5U2eOY" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Aurélie
http://lacuisinedaurelieetdesesamis.hautetfort.com/about.html
Tatin boudin et pommes
tag:lacuisinedaurelieetdesesamis.hautetfort.com,2015-12-15:5731504
2015-12-15T19:28:00+01:00
2015-12-15T19:28:00+01:00
Ayant de délicieux boudins maison et des pommes, j'ai décidé de faire une...
<p>Ayant de délicieux boudins maison et des pommes, j'ai décidé de faire une tarte tatin boudin et pommes. La recette est légèrement inspirée de <a href="http://lacuisinedaurelieetdesesamis.hautetfort.com/archive/2012/12/15/lingot-pommes-boudin-noir-facon-tatin-guy-demarle.html">celle-ci</a>. J'ai utilisé le moule tablette Guy Demarle.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5241556" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lacuisinedaurelieetdesesamis.hautetfort.com/media/00/01/1342655820.JPG" alt="pâte feuilletée, boudin, pommes, miel" /></p><p><br /><span style="text-decoration: underline;">Ingrédients pour 4-5 personnes </span>:</p><p><img id="media-5241560" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lacuisinedaurelieetdesesamis.hautetfort.com/media/01/01/1209125774.JPG" alt="pâte feuilletée, boudin, pommes, miel" /></p><p>- 1 pâte feuilletée</p><p>- 6 pommes</p><p>- 2-3 boudins noirs</p><p>- 2 cuillères à soupe de sucre</p><p>- 1 cuillère à soupe de miel</p><p>- beurre salé</p><p><span style="text-decoration: underline;">Préparation:</span></p><p style="text-align: justify;">Faire revenir dans une poêle avec le beurre les quartiers de pommes pelées et épépinées. Ajouter le sucre et le miel. Cuire environ 10 à 15 minutes en mélangeant souvent.</p><p style="text-align: justify;">Déposer au fond du moule les pommes cuites. Répartir les rondelles assez épaisses de boudin noir (sans la peau) de manière homogène. Recouvrir d'un rectangle de pâte feuilletée.</p><p style="text-align: justify;">Passer au four à 185°C pendant 25-30 minutes environ.<br />Démouler. Servir aussitôt en déposant un peu de fleur de sel!</p><p> </p><p> </p>
AMD
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LES CLEFS : Vente de boudin par l'APE
tag:www.lutztardy2015.fr,2015-01-25:5544419
2015-01-25T11:00:00+01:00
2015-01-25T11:00:00+01:00
Dauphiné Libéré du 28 janvier :
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.lutztardy2015.fr/media/02/01/1559376589.jpg" target="_blank"><img id="media-4879928" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lutztardy2015.fr/media/02/01/3784721165.jpg" alt="Vente de boudin par l'APE des Clefs.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lutztardy2015.fr/media/00/00/154724151.jpg" target="_blank"><img id="media-4879929" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lutztardy2015.fr/media/00/00/3671123537.jpg" alt="Vente de boudin par l'APE des Clefs2.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lutztardy2015.fr/media/00/01/3784125812.jpg" target="_blank"><img id="media-4879931" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lutztardy2015.fr/media/00/01/1435505649.jpg" alt="Vente de boudin par l'APE des Clefs4.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lutztardy2015.fr/media/02/02/537129652.jpg" target="_blank"><img id="media-4879932" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lutztardy2015.fr/media/02/02/1760574017.jpg" alt="Vente de boudin par l'APE des Clefs5.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;">Dauphiné Libéré du 28 janvier : </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lutztardy2015.fr/media/02/02/1918648436.jpg" target="_blank"><img id="media-4882312" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lutztardy2015.fr/media/02/02/1811264602.jpg" alt="les clefs,boudin,ape,fete" /></a></p>
AMD
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MENTHON-SAINT-BERNARD : Fête du boudin
tag:www.lutztardy2015.fr,2014-12-07:5521617
2014-12-07T12:01:00+01:00
2014-12-07T12:01:00+01:00
Dauphiné Libéré du 8 décembre : Essor...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4828376" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lutztardy2015.hautetfort.com/media/00/02/4232934634.jpg" alt="menthon-saint-bernard,fete,boudin" /></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lutztardy2015.hautetfort.com/media/01/01/3900212662.jpg" target="_blank"><img id="media-4828499" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lutztardy2015.hautetfort.com/media/01/01/3188527918.jpg" alt="menthon-saint-bernard,fete,boudin" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lutztardy2015.hautetfort.com/media/02/00/2742877039.jpg" target="_blank"><img id="media-4828377" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lutztardy2015.hautetfort.com/media/02/00/2297868834.jpg" alt="menthon-saint-bernard,fete,boudin" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lutztardy2015.hautetfort.com/media/00/01/70888777.jpg" target="_blank"><img id="media-4828379" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lutztardy2015.hautetfort.com/media/00/01/4068511185.jpg" alt="menthon-saint-bernard,fete,boudin" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;">Dauphiné Libéré du 8 décembre :</span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4828382" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lutztardy2015.hautetfort.com/media/01/00/831200652.jpg" alt="menthon-saint-bernard,fete,boudin" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;">Essor Savoyard du 11 décembre :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lutztardy2015.hautetfort.com/media/00/02/1050716102.jpeg" target="_blank"><img id="media-4828383" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lutztardy2015.hautetfort.com/media/00/02/1235787971.jpeg" alt="menthon-saint-bernard,fete,boudin" /></a></p>
Tousstoutoui
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GROS MOTS
tag:radiomirliton.hautetfort.com,2014-02-01:4925279
2014-02-01T14:47:00+01:00
2014-02-01T14:47:00+01:00
Chansons Caca boudin - Bouskidou...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="il_fi" style="padding-right: 8px; padding-top: 8px; padding-bottom: 8px;" src="http://www.topito.com/wp-content/uploads/2007/08/haddock-600x434.jpg" alt="" width="266" height="219" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">Chansons</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: 'Georgia','serif';">Caca boudin - </span><a title="Leur site" href="http://www.bouskidou.com/" target="_blank" rel="noopener"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK119;"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK120;"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK133;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">Bouskidou</span></span></span></span></a><!-- [if gte mso 9]><![endif]--></p><p style="text-align: center;" align="center"> </p><p style="text-align: center;" align="center"><a name="OLE_LINK173"></a><a name="OLE_LINK169"></a><a name="OLE_LINK165"></a><a name="OLE_LINK164"></a><a name="OLE_LINK110"></a><a name="OLE_LINK50"></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">Les liens sont fournis uniquement quand ils mènent </span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">à un site dépourvu de publicité.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">Vous retrouverez facilement la plupart des chansons</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Georgia','serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">et artistes à l'aide de tout moteur de recherche.</span></p>
Le Corbeau 78
http://corboland78.hautetfort.com/about.html
Fallait-il y être ?
tag:corboland78.hautetfort.com,2013-11-12:5218456
2013-11-12T07:00:00+01:00
2013-11-12T07:00:00+01:00
Fallait-il être à Manziat en Saône-et-Loire, pour sa célèbre fête du boudin,...
<p>Fallait-il être à Manziat en Saône-et-Loire, pour sa célèbre fête du boudin, le mois dernier ? La question mérite d’être posée. </p><p> </p><p><img id="media-4322781" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/02/3567663877.jpg" alt="boudin, sang, " /></p>
Alain
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Le roi des ciels - BOUDIN Eugène
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2013-05-29:5081206
2013-05-29T09:20:00+02:00
2013-05-29T09:20:00+02:00
Faire éclater l’azur Eugène Boudin – ...
<p class="MsoNormal" style="text-indent: 22.7pt; margin: 0cm 0cm 6pt 42.55pt;" align="center"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; text-indent: 22.7pt; margin: 0cm 0cm 6pt 42.55pt;" align="center"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: blue; font-size: 16pt;">Faire éclater l’azur</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; text-indent: 22.7pt; margin: 0cm 0cm 6pt 42.55pt;" align="center"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; text-indent: 22.7pt; margin: 0cm 0cm 6pt 42.55pt;" align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4119646" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/465923430.3.jpg" alt="peinture,boudin,deauville," width="666" height="374" /></p><p class="NormalWeb1" style="text-align: center; margin: 12pt 0cm;" align="center"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;">Eugène Boudin –<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Concert au casino de Deauville, 1863, National Gallery, Washington</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> « Devant la nature, c’est à méditer qu’il faut s’exercer. De grands ciels puissants, profonds, vaporeux, légers, et, là-dessous, un morceau de la terre ou des bateaux, mais que ce soit grand, idéalisé, comme je l’entrevois. » </span></em></p><p><em><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></em><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;">Eugène Boudin </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; text-indent: 22.7pt; margin: 0cm 0cm 6pt 42.55pt;" align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> « Sans connaître l’homme, je l’avais en grippe ». C’est ce que pensait Claude Monet à 17 ans en voyant la peinture d’Eugène Boudin, son aîné, âgé de 34 ans, un normand comme lui.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Depuis plusieurs années déjà, Monet dessine, la plupart du temps des personnages qu’il affuble de figures grotesques. En fait, il caricature ! Il s’amuse beaucoup et, talentueux, il vend : 15 ou 20 francs suivant la tête du client. Le succès, si jeune, le grise. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> En 1858, c’est la rencontre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Au Havre, le papetier encadreur Gravier exposait conjointement dans sa boutique, les caricatures de Monet dont le talent faisait s’esclaffer toute la ville, et les paysages de Boudin. Il voulait organiser une rencontre entre les deux artistes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Boudin entre dans la boutique ou Monet examinait des toiles. Aussitôt l’encadreur fait les présentations. Boudin complimente le jeune Monet : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> - Quel coup de crayon ! Je regarde toujours avec plaisir vos croquis. Vous êtes doué. C’est enlevé, leste. Bravo ! J’espère que vous n’en resterez pas là. Apprenez à voir et à peindre, dessinez, faites du paysage. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Devant l’obstination de Boudin, Monet, peu convaincu, accepte de venir peindre en plein air aux alentours du Havre, en bordure de mer. Des années plus tard, il racontera : « Quelle révélation ! Je fus illuminé. La lumière venait de jaillir. ». Il avait fait connaissance avec la peinture de l’instantanéité, de la fugacité des choses, de la brièveté du temps.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> « Si je suis devenu un peintre, c’est à Eugène Boudin que je le dois » reconnaîtra Monet.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4119635" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/01/2420689654.jpg" alt="peinture,boudin,trouville" width="623" height="376" /></p><p class="NormalWeb1" style="margin: 12pt 0cm; text-align: center;" align="center"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;">Eugène Boudin –<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Plage à Trouville, 1890, National Gallery, Londres</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Toute sa vie, Eugène Boudin restera le peintre des bords de mer. En face de la mer et du ciel, il étudie la traduction au plus juste des deux éléments. Il dit : " Nager en plein ciel, arriver aux tendresses des nuages, suspendre des nappes, au fond bien lointaines dans la brume grise, faire éclater l'azur ".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Un jour, Corot, le peintre des paysages vaporeux, regarde longuement les marines de Boudin et lui dit : « Boudin, vous êtes le roi des ciels ».</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4120841" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/02/1180583846.jpg" alt="peinture,boudin,rotterdam" width="612" height="396" /></p><p class="NormalWeb1" style="margin: 12pt 0cm; text-align: justify;" align="center"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;">Eugène Boudin –<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>La Meuse à Rotterdam, 1881, Musée d’Orsay, Paris</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Outre Corot et Claude Monet, curieusement, ce peintre de marines peu connu, va être encensé par deux artistes célèbres du moment, un poète, Charles Baudelaire, et un peintre, Gustave Courbet.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Toujours au Havre, en 1859, comme avec Monet un an auparavant, Courbet découvre chez un marchand les marines de Boudin. Séduit, il demande à le rencontrer. Et le grand Courbet, le peintre de « Bonjour, monsieur Courbet » ou « Un enterrement à Ornans », va se lier d’amitié avec l’humble croqueur de nuages et de ports. Ils vont peindre ensemble sur le littoral des vues de la Manche. Courbet, enthousiaste, s’exclame : « Nom de Dieu ! Boudin, vous êtes un séraphin, il n’y a que vous qui connaissiez le ciel ! ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4120871" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/02/1835292379.jpg" alt="peinture,boudin,trouville" width="592" height="478" /></p><p class="NormalWeb1" style="margin: 12pt 0cm; text-align: justify;" align="center"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;">Eugène Boudin –<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>L’entrée du port de Trouville, 1888, National Gallery, Londres</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Baudelaire est le scandaleux auteur des « Fleurs du mal » qui a été condamné à une amende pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs. Rien que ça… Ami de Courbet et virulent critique d’art, il va apprécier, au Salon de 1859, les marines pastellés de Boudin, et écrira : « A la fin tous ces nuages aux formes fantastiques et lumineuses, ces ténèbres chaotiques, […] ces fournaises béantes, ces firmaments de satin noir ou violet, fripé, roulé ou déchiré, […] toutes ces profondeurs, toutes ces splendeurs me montèrent au cerveau comme une boisson capiteuse… » </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4120877" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/01/1713749190.jpg" alt="peinture,boudin," width="609" height="456" /></p><p class="NormalWeb1" style="margin: 12pt 0cm; text-align: justify;" align="center"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;">Eugène Boudin –<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Coup de vent devant Frascati, 1896, Musée du Petit Palais, Paris</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Même Emile Zola reconnaissait en Boudin " son originalité exquise ". </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4120895" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/02/2744282158.jpg" alt="peinture,boudin,trouville" width="585" height="363" /></p><p class="NormalWeb1" style="margin: 12pt 0cm; text-align: justify;" align="center"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;">Eugène Boudin – Baigneurs sur la plage de Trouville, 1869, Musée d’Orsay, Paris</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> En 1893, Boudin peint « La plage de Tourgéville ". La solitude n’est troublée par aucun premier plan et accroît ainsi l’immensité du ciel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4120912" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/00/1923274603.jpg" alt="peinture,boudin,tourgéville" width="587" height="396" /></p><p class="NormalWeb1" style="margin: 12pt 0cm; text-align: justify;" align="center"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;">Eugène Boudin – La <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>plage de Tourgéville, 1893, National Gallery, Londres</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Eugène Boudin s’essaye à un nouveau genre : les plages de Trouville, Deauville, en <img id="media-4120926" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/01/2944064272.jpg" alt="peinture,boudin,trouville" />front de mer, avec des élégantes en crinoline, assises sur le sable, s’abritant du soleil sous leurs ombrelles, discutant sur la plage.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="NormalWeb1" style="margin: 12pt 0cm; text-align: justify;" align="center"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;">Eugène Boudin – Scène de plage à Trouville, 1863, National Gallery of Arts, Washington</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="NormalWeb1" style="margin: 12pt 0cm; text-align: justify;" align="center"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">« On aime beaucoup mes petites dames sur la plage » disait-il en riant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4120936" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/00/3142975123.jpg" alt="peinture,boudin," /></p><p style="text-align: justify;"> <em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;">Eugène Boudin – Scène de plage, 1862, National Gallery of Arts, Washington</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Le ciel est crépusculaire, rougeoyant, avec toujours la même rangée de personnages en front de mer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4120968" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/01/1198521957.jpg" alt="peinture,boudin,trouville" width="601" height="366" /></p><p class="NormalWeb1" style="margin: 12pt 0cm; text-align: justify;" align="center"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;">Eugène Boudin – Scène de plage à Trouville, 1869, collection Thyssen-Bornemisza, Madrid</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Les ports. Lorsqu’il ne peint pas les plages, Boudin aime représenter les ports avec <img id="media-4120971" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/01/1959629318.jpg" alt="peinture,boudin,le havre" />leurs ciels houleux et changeants accompagnant de superbes navires toutes voiles dehors.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-font-family: Arial;"><em>Eugène Boudin – Entrée du port du Havre, 1883, National Gallery of Arts, Washington</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4120977" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/02/2730086041.jpg" alt="peinture,boudin," width="571" height="409" /></p><p class="NormalWeb1" style="margin: 12pt 0cm; text-align: justify;" align="center"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;">Eugène Boudin – Le bassin de l’Eure au Havre, 1885, Musée de l’ancien évêché, Evreux</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> 1874. Le grande <span style="color: #000000;">révolution</span> de la peinture impressionniste va naître à l’occasion d’une banale exposition de peintres indépendants, quasi inconnus, organisée dans les locaux du photographe Nadar, boulevard des capucines à Paris. </span></p><p class="NormalWeb1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #5b5b5b; font-size: small;"> <span style="color: #000000;"> Le fameux critique du <em>Charivari</em>, Louis Leroy, se moque d’un petit tableau de Claude <img id="media-4120987" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/02/01/143337486.jpg" alt="peinture,boudin,monet,Le Havre" />Monet représentant un lever de soleil sur la mer que le peintre avait croqué de sa fenêtre d’hôtel devant le port du Havre. Une charmante toile avec un gros soleil rouge s’infiltrant au milieu des brumes et se reflétant dans l’eau. Monet ne sachant quel titre donner à « cette chose » pour le catalogue de l’exposition l’appela <em>Impression, soleil levant</em>. Ce joyeux critique, se croyant sans doute très drôle, eut ces mots ironiques : « Je me disais aussi puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l’impression là-dedans… ». Il titra d’ailleurs sa chronique « L’exposition des impressionnistes ». </span></span></p><p class="NormalWeb1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> Le terme d’impressionniste était né et allait être adopté par les peintres se reconnaissant de cette mouvance. Ces avant-gardistes abandonnent les valeurs de l’art académique : modelé, contour, clair-obscur, perspective, pour peindre sur le motif la lumière changeante, avec des couleurs pures, une touche divisée qui capte les vibrations lumineuses, les émotions troubles, la fugacité des choses. La lumière est le principe actif de leurs œuvres. </span></p><p class="NormalWeb1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> Cette année là Eugène Boudin expose dans le groupe. Claude Monet l’a invité. Ses couleurs n’ont pas la vivacité de ses jeunes confrères. Ses marines sont peints dans une gamme de gris. Par la suite, il veillera à rester « indépendant », ne relevant pas d’écoles consacrées. Il tracera son sillon en solitaire.</span></p><p class="NormalWeb1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #5b5b5b; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Boudin s’intéresse à la vie des gens simples : paysans, pêcheurs, lavandières. Dans leur vie quotidienne, il retrouvait ses origines modestes de fils de marin de Honfleur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> <img id="media-4121075" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/00/528763534.jpg" alt="peinture,boudin," />« Je voudrais déjà être au champ de bataille, courir après les bateaux, suivre les nuages le pinceau à la main, humer le bon air salin des plages et voir la mer monter. […] Nous mangeons du poisson, de la crevette qui sort de l’eau et que de pauvres pêcheuses, trempées dessus et dessous, jupons collés aux jambes, nous apportent en passant. » </span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;">Eugène Boudin – Pêcheuses sur la plage de Berck, 1881, National Gallery of Arts, Washington</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.html
Monthureux-sur-Saône (88) : la tradition de la foire au boudin
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2012-10-09:4860425
2012-10-09T18:49:00+02:00
2012-10-09T18:49:00+02:00
[Vosges Matin]
<p style="text-align: center;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/02/1465753324.jpg" target="_blank"><img id="media-3784056" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/02/3736504580.jpg" alt="boudin.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">[Vosges Matin]</p>
zazle
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Ode au bidet argentin
tag:ventanaabierta.hautetfort.com,2012-03-23:4648876
2012-03-23T04:44:38+01:00
2012-03-23T04:44:38+01:00
(il est tard, l’heure des proses déviantes ;-) O beau bidet, dada de...
<p><em><span style="font-size: xx-small;">(il est tard, l’heure des proses déviantes ;-)</span></em><br /><br /><br />O beau bidet, dada de mes plus belles chevauchées, <br />tu es bel et bien blanc comme un certain cheval blanc, <br />héroïque et sauvage, innocent l’air de rien, <br />mais tu en as vu, ça tu en as vu !<br /><br />Des ennemis farouches, des dindes dodues, <br />des sabres levés, des séants malséants, <br />rien ne t’a été épargné !<br /><br />Des batailles acharnées, des histoires en eau de boudin, <br />où tu finissais par bouder, nom d’un bidule !<br />et le respect ? hein, le respect ?</p><p>Mais fontaine, tu as dit<br />et fontaine, tu as fait !</p><p>Un bain de jouvence<br />et voilà le bidet dada <br />qui entre dans la danse, <br />O Di doo di doo dah…</p><p><br /><br /><img id="media-3501367" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://ventanaabierta.hautetfort.com/media/01/00/3221842506.JPG" alt="bidet argentin.JPG" /></p>
Opapilles
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Une histoire de boudin blanc
tag:opapilles.hautetfort.com,2012-03-11:4626319
2012-03-11T05:53:00+01:00
2012-03-11T05:53:00+01:00
Un bon moment pour apprécier le boudin blanc avec Pierre Desproges et Daniel...
<p>Un bon moment pour apprécier le boudin blanc avec Pierre Desproges et Daniel Prévost</p><p><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/YBuusrRU4zk" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Foire au boudin de Monthureux : toujours le succès populaire
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2011-10-10:3816560
2011-10-10T19:16:27+02:00
2011-10-10T19:16:27+02:00
[Vosges Matin]
<p style="text-align: center;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/1465753324.jpg" target="_blank"><img id="media-3237506" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/3736504580.jpg" alt="boudin.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">[Vosges Matin]</p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Traditions : foire au boudin de Monthureux-sur-Saône dimanche 9 octobre
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2011-10-02:3803967
2011-10-02T07:56:00+02:00
2011-10-02T07:56:00+02:00
>> Plus d'info's sur www.monthureux.fr
<p style="text-align: center;"><img id="media-3224465" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/02/3736504580.jpg" alt="boudin.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><strong>>> Plus d'info's sur <span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.monthureux.fr"><span style="color: #0000ff;">www.monthureux.fr</span></a></span></strong></span></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Monthureux-sur-Saône a fêté le boudin
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2010-10-11:2939805
2010-10-11T19:02:00+02:00
2010-10-11T19:02:00+02:00
[Vosges Matin]
<p style="text-align: center;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/1465753324.jpg" target="_blank"><img id="media-2691342" style="margin: 0.7em 0;" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/3736504580.jpg" alt="boudin.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">[Vosges Matin]</p>
Alexandre Cauchois
http://jevisauhavre.hautetfort.com/about.html
Impressionnisme : les tables à découvrir dans toute la Seine-Maritime
tag:jevisauhavre.hautetfort.com,2010-06-11:2785300
2010-06-11T08:00:00+02:00
2010-06-11T08:00:00+02:00
Les 22 tables impressionnistes placées dans 11 villes du département, pour...
<p><span style="color: #ffff00;">Les 22 tables impressionnistes placées dans 11 villes du département, pour découvrir ce courant devenu l'un des plus appréciés de la peinture.</span></p> <p style="text-align: center;"><object width="480" height="270" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xdmjti_22-tables-de-lecture-impressionnist_travel" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xdmjti_22-tables-de-lecture-impressionnist_travel" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object> <a target="_blank" href="http://tracking.publicidees.com/clic.php?partid=2695&progid=625&promoid=12173"><img border="0" src="http://tracking.publicidees.com/banner.php?partid=2695&progid=625&promoid=12173" /></a></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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41 ans de boudin à Monthureux-sur-Saône (Vosges)
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2009-10-12:2415709
2009-10-12T18:58:00+02:00
2009-10-12T18:58:00+02:00
Voici quarante-et-un an que Monthureux a rendez-vous avec le boudin. Un...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;"><strong><a target="_blank" href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/1298015593.jpg"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/862944649.jpg" alt="boudin 2009.jpg" name="media-2036906" id="media-2036906" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Voici quarante-et-un an que Monthureux a rendez-vous avec le boudin. Un bail ! Et toujours autant d'animation dans les rues de la cité. Une véritable fête populaire au sens noble du terme.</strong></span></p> <p style="text-align: justify;">Ils étaient venus des Vosges bien sûr, mais aussi de la Franche-Comté et de la Champagne toutes proches pour déguster et acheter les quatre tonnes de boudin confectionnées par les bouchers-charcutiers locaux.</p> <p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/02/1360077688.jpg"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/02/349156865.jpg" alt="mangeurs boudin 2009.jpg" name="media-2036909" id="media-2036909" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Entre produits du terroir et étalages divers, les milliers de promeneurs avait le choix. Le "roi Boudin" était cependant l'invité d''honneur. Porté haut par les charcutiers Jeantroux et Dispot qui ont le souci de la qualité, chacun a pu déguster le mets du jour en toute simplicité. Sans parler du traditionnel concours du plus gros mangeur de boudin... Mais pour l'apprécier, mieux vaut prendre son temps et déguster de petites portions !</p> <p style="text-align: justify;">Bref, l'édition 2009 de la foire au boudin restera encore longtemps dans les mémoires monthurolaises comme un agréable souvenir... au doux fumet de boudin !</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;"><strong>>> Plus d'infos et d'images sur</strong></span> <a href="http://www.monthureux.fr/info%20monthureux.htm"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="color: #800000;">http://www.monthureux.fr/info%20monthureux.htm</span></strong></span></a><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="color: #800000;"> </span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">[clichés : Ch. Thiébaut]</p>
Opapilles
http://opapilles.hautetfort.com/about.html
Tarte à la compote de pommes, figues et boudins blancs
tag:opapilles.hautetfort.com,2009-05-02:2166770
2009-05-02T06:05:00+02:00
2009-05-02T06:05:00+02:00
Il faut prévoir 1kg de pommes, 6 figues, 2 cuillères à soupe de miel du...
<p>Il faut prévoir 1kg de pommes, 6 figues, 2 cuillères à soupe de miel du Vexin, 1 cuillère à soupe d'huile de tournesol, 1 pâte brisée, poivre.</p> <table> <tbody> <tr> <td> <div style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/02/2134656397.jpg" id="media-1722610" alt="pommes-compote-figue-boudin01.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" width="216" height="145" /></div> </td> <td> <div style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/02/01/949763933.jpg" id="media-1722611" alt="pommes-compote-figue-boudin02.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" width="216" height="145" /></div> </td> </tr> </tbody> </table> <p style="margin-bottom: 0cm;">Couper les pommes épluchées en dés. Les faire cuire à feu doux et à couvert avec une cuillère à soupe d'eau durant 20mn. Ecraser grossièrement avec une fourchette, ajouter le miel, bien mélanger et poursuivre la cuisson 5mn. Piquer les boudins blancs avec une fourchette et les faire dorer dans l'huile de tournesol durant 10mn à feu moyen.</p> <table> <tbody> <tr> <td> <div style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/00/02/100407021.jpg" id="media-1722614" alt="pommes-compote-figue-boudin03.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" width="216" height="145" /></div> </td> <td> <div style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/02/1210266883.jpg" id="media-1722616" alt="pommes-compote-figue-boudin04.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" width="216" height="144" /></div> </td> </tr> </tbody> </table> <p style="margin-bottom: 0cm;">Préchauffer le four (th7). Etaler la pâte dans un plat recouvert d'une feuille de papier sulfurisé. Disposer la compote de pommes, les figues et les boudins blancs coupés en rondelles. Parsemer un peu de miel et poivrer. Mettre au four durant 15mn.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;"></p> <div style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/02/00/1967332531.jpg" id="media-1722617" alt="pommes-compote-figue-boudin05.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p style="margin-bottom: 0cm;">Servir cette tarte tiède accompagnée d'une salade.</p>
Rosa
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Sur les quais
tag:cybermamies.hautetfort.com,2008-11-23:1912628
2008-11-23T22:47:00+01:00
2008-11-23T22:47:00+01:00
Mon dernier séjour au Havre m'a permis de découvrir une exposition...
<p><img src="http://cybermamies.hautetfort.com/media/01/01/2006799712.jpg" id="media-1412734" alt="quais_1-f95f9.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p> <p>Mon dernier séjour au Havre m'a permis de découvrir une exposition particulièrement intéressante, dédiée aux</p> <p><span style="color: #993300;">Ports, docks et dockers</span></p> <p><span style="color: #993300;">de Boudin à Marquet.</span></p> <p>Cette exposition étant réalisée en collaboration anec le musée des Beaux-Arts de Bordeaux</p> <p>je signale à <span style="color: #ff6600;">mes amis girondins</span></p> <p>qu'ils pourront l'admirer à <span style="color: #993300;">Bordeaux</span></p> <p><span style="color: #993300;">du 26 février au 14 juin 2009.</span></p> <p>Les peintures marines ont toujours occupé une large place dans la tradition artistique européenne.</p> <p>La particularité de cette magnifique exposition est qu'elle est centrée sur la métamorphose des ports à l'ère industrielle, donc très orientée sur l'activité économique des ports aux XIXème et XXème siècles.</p> <p>Le développement industriel des ports a inspiré les impressionnistes.</p> <p>C'est au tableau du port du Havre</p> <p>"Impression au soleil levant", par Monet, que l'École impressionniste a trouvé son nom, à l'origine péjoratif d'ailleurs, un critique l'ayant tourné en dérision. Boudin, ami de Monet et natif de Honfleur a célébré la ville qui lui a permis de faire des études aux Beaux-Arts à Paris mais on retrouve sur ses toiles des ports de toute l'Europe. Marquet, né à Bordeaux un peu plus tard et proche des peintres dits "Fauves", a également voyagé avec son pinceau de port en port.</p> <p><img src="http://cybermamies.hautetfort.com/media/01/02/234357515.jpg" id="media-1412763" alt="101.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><span style="color: #0000ff;">"Et on voyait d'autres navires, coiffés aussi de fumée, accourant de tous les points de l'horizon vers la jetée courte et blanche qui les avalait comme une bouche, l'un après l'autre. Et les barques de pêche et les grands voiliers aux mâtures légères glissant sur le ciel, traînés par d'imperceptibles remorqueurs, arrivaient tous, vite ou lentement, vers cet ogre dévorant, qui, de temps en temps, semblait repu, et rejetait vers la pleine mer une autre flotte de paquebots, de bricks, de goélettes, de trois-mâts chargés de ramures emmêlées. Les steamers hâtifs s'enfuyaient à droite, à gauche, sur le ventre plat de l'Océan, tandis que les bâtiments à voile, abandonnés par les mouches qui les avaient halés, demeuraient immobiles, tout en s'habillant de la grande hune au petit perroquet, de toile blanche ou de toile brune qui semblait rouge au soleil couchant."</span></p> <p>Maupassant "Pierre et Jean"</p> <div style="text-align: right"><br /></div> <p><img src="http://cybermamies.hautetfort.com/media/01/01/1891524056.jpg" id="media-1412768" alt="409681.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p> <p>Mais l'intérêt de cette exposition est surtout dans la représentation du travail par la majorité des oeuvres retenues.</p> <p>Cette époque qui a vu exploser le traffic maritime a fait émerger de nombreux métiers.</p> <p>Au coeur du port était la manutention.</p> <p>Les travailleurs des ports étaient des intermittents, employés sur des temps limités. Pauvres et indépendants.</p> <p style="text-align: justify;">Dockers mais aussi charbonniers, arrimeurs, débardeurs, grutiers, voiliers, charretiers... Tous journaliers. Embauchés le matin par des petits chefs qui évitaient les fortes têtes.</p> <p style="text-align: justify;">C'est la vie de tous ces travailleurs que retrace l'exposition, non seulement à travers des peintures mais aussi des sculptures, des photos, des films.</p> <p>J'ai découvert un sculpteur belge que j'ai trouvé particulièrement intéressant.<img src="http://cybermamies.hautetfort.com/media/02/01/1787658376.3.jpg" id="media-1412856" alt="Meunier-Debardeur-2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p> <p>Constantin Meunier. Peintre et sculpteur, il a consacré toute son oeuvre au monde ouvrier.</p> <p>J'ai particulièrement aimé cette statue, "le débardeur". Le visage est dur mais le corps, souple, fin, nonchalant rappelle les éphèbes grecs. Curieux, non ?</p> <p>Ce fut l'occasion d'une interrogation</p> <p>Pourquoi le travail n'est-il plus, que ce soit pour le magnifier ou le dénoncer,</p> <p>source d'inspiration</p> <p>dans l'art contemporain comme dans la Littérature ?</p> <p>Disparition du travail manuel</p> <p>pénible mais spectaculaire ?</p> <p>Travail trop abstrait ?</p> <p>En devenant "emploi" le travail a-t-il été récupéré par les spécialistes des sciences dites humaines perdant son pouvoir d'attraction sur les artistes ?</p> <div style="text-align: left;">Seule la pénibilité du labeur de ce "coltineur de charbon" d'henri Gervex mériterait d'être retenu par un peintre ?</div> <p> </p> <div><span id="z_copyr"></span><br /> <div style="position: relative; left: 0pt; top: 0pt;"><img src="http://cybermamies.hautetfort.com/media/01/01/1793938711.jpg" id="media-1417667" alt="charbon recollage définitif.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></div> </div> <p>Analyse : <a href="http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?rang=&analyse_id=17&liste_analyse=&f=analyse&from=rech_detaillee&mot=&auteur_id=&auteur=&liste_themes=&type_oeuvre_id=&annee_debut=&annee_fin=&musee=&musee2=&anim_fla=&mots_cles=&auteur_analyse=&type_page=&deb=&rech=&type_analyse=1&oe_zoom=59&id_sel=59"><b>Peindre le travail ouvrier</b></a></p>
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Le boudin roi de la 40ème foire à Monthureux (Vosges)
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2008-10-13:1842339
2008-10-13T12:45:23+02:00
2008-10-13T12:45:23+02:00
Les transatlantiques les plus rapides remportaient autrefois le ruban...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Les transatlantiques les plus rapides remportaient autrefois le ruban bleu. Dimanche, la quarantième foire au boudin de Monthureux a remporté son « ruban tricolore » pour son concours national du plus gros mangeur de « tripe noire ».</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/97188893.jpg" alt="boudin monthureux.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1328114" />Le matin, l'inauguration officielle s'est déroulée en présence du conseiller général Alain Roussel, du maire-adjoint Thierry Durand - le premier magistrat, Raynald Magnien, étant absent pour raisons de santé - et des conseillers, des maires de la communauté de communes et de la présidente de l'union des artisans-commerçants, Valérie Abriet. Le cortège fut précédé par la batterie-fanfare et par la Miss et son Mister, couronnés la veille au soir. Martha Royer, artiste peintre du chef-lieu fut élue Miss 2008, devant Magali Hoyet de Monthureux et Nina Boulard de Morizécourt. Quant au Mister de l'année, il s'agit de Frédéric Magnien de Martinvelle. Il a pour dauphins Romain Jacquin et Alexandre Goncalves de Monthureux.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Après le vin d'honneur, les stands de vente de boudin et les mini-restaurants installés tout au long de la foire ont été pris d'assaut. Si quelques familles avaient prudemment réservé leur table, beaucoup de gourmands ont dû manger sur le pouce. Mais les portions, agrémentées de frites, de compote ou de moutarde, ont été très appréciées. Les rôtisseurs n'ont donc pas chômé.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Le repas terminé, chacun a pu déambuler dans l'étroit corridor de la rue principale, où plus d'une centaine de commerçants avaient très tôt installé leurs stands. Mais personne n'était pressé et chacun adopta le rythme des flâneurs et des badauds.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Monthureux, par expérience, connaît bien les secrets de la réussite : il faut du soleil et des étalages attrayants et diversifiés. Si bien qu'au fur et à mesure de la promenade, les porteurs de sacs en plastique étaient de plus en plus nombreux, avec des réserves de pulls et chaussettes pour l'hiver proche, avec aussi d'autres utilités comme le linge de maison ou des cadeaux à faire (sacs de tous modèles, montres, fleurs).</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/1672471891.jpg" alt="foire boudin.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1328115" />Et puis, l'heure fatidique approchant, ce fut la ruée vers la place de la République, lorsque s'attablèrent sur le podium les huit concurrents du concours, présenté par Valérie Abriet et François Jeantroux - il n'a pas manqué une foire depuis la création.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Durant un quart d'heure, la goinfrerie fut à son comble et les assiettes, approvisionnées par les membres du stand ADMR, se vidaient à une vitesse soutenue : pas question d'utiliser la fourchette, les doigts faisaient l'affaire et les concurrents au béret basque en redemandaient sans cesse. Lorsque le temps imparti fut atteint, un roulement de tambour a retenti et les juges ont prononcé leur verdict : 1. Frédéric Grandgeorge de la Chapelle-devant-Bruyères (13 portions de 100 gr au moins), 2. Frédéric Descrains de Bétaucourt (10 portions), 3. ex-aequo Gérôme Guyot des Thons, Guy Perquin de Monthureux et Patrice Quinot de Taillancourt (9 portions), 6. Patrice Moudin de Clefcy-la-Côte (8 portions), 7. Romain Clément des Thons, 8. Loïc Grandgeorge (12 ans) de la Chapelle-devant-Bruyères.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Une coupe a été remise au vainqueur, ainsi que du champagne et une enveloppe de bons d'achat. Les autres candidats ont également été récompensés.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">[d’après L'Est Républicain | 13.10.2008]</span></p>
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La foire au boudin de Monthureux-sur-Saône a 40 ans !
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2008-10-03:1827567
2008-10-03T20:39:00+02:00
2008-10-03T20:39:00+02:00
Créée en 1968 par un commerçant local, la foire au boudin de...
<div style="text-align: center"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/529033723.jpg" alt="foire au boudin.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1311030" /></div> <p> </p> <p style="text-align: justify;"><strong>Créée en 1968 par un commerçant local, la foire au boudin de Monthureux-sur-Saône, aux confins des Vosges, de la Haute-Saône et de la Haute-Marne, attire chaque automne des centaines de badauds amateurs de bonnes affaires... et de bon boudin élaboré par les bouchers locaux !</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Découvrez son histoire sur</strong> <a href="http://membres.lycos.fr/monthureux"><strong><span style="color: #ff9900;">http://membres.lycos.fr/monthureux</span></strong></a></p> <div style="text-align: center"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/00/2037944276.jpg" alt="LE25 foire boudin 06.10.68.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1311038" /></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/890461679.jpg" alt="LE26 foire boudin 06.10.68.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1311042" /></div> <div style="text-align: center"></div> </div> <div style="text-align: center">La 1ère foire au boudin vue par la presse locale (La Liberté de l'Est, octobre 1968)</div>
Naturel
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Vous aimez le boudin ?
tag:fredaunaturel.hautetfort.com,2007-07-26:1155691
2007-07-26T21:35:00+02:00
2007-07-26T21:35:00+02:00
Vous aimez le boudin noir ? Voici comment on procède. On tue un...
<div align="justify" class="postcontent"><b> Vous aimez le boudin noir ? Voici comment on procède. On tue un cochon, sans l'endormir, car ça altèrerait le bon goût. Attention, les images peuvent être insoutenable pour certaines âmes sensibles. Dans certains pays, on assomme tout simplement le cochon. C'est pas bête comme idée. Pourquoi les Français ne le font pas ? C'est à croire que certains prennent leur pied à entendre cette belle musique d'un cochon qu'on éventre.</b></div> <div align="justify" class="postcontent"></div> <div align="justify" class="postcontent"></div> <p><object classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,29,0" width="425" height="350"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/CMl6WJo7fHY" /> <param name="quality" value="high" /> <param name="menu" value="false" /> <param name="wmode" value="" /> <embed src="http://www.youtube.com/v/CMl6WJo7fHY" wmode="" quality="high" menu="false" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" type="application/x-shockwave-flash" width="425" height="350" /></object></p> <p> </p> <div align="justify" class="postcontent"></div> <div align="justify" class="postcontent"></div> <div><b>Les droits des animaux ont été inclus dans la Constitution Allemande après qu'ils aient été voté dans la Haute Chambre des Communes du Parlement.</b><br /> Les législateurs ont voté au deux-tiers de la majorité, afin que soit ajoutés les mots: "ET LES ANIMAUX", dans la clause constitutionnelle, obligeant ainsi l'État à respecter et à protéger la dignité des humains (et des animaux). L'Allemagne devient donc le premier pays de l'Union Européenne à inclure les droits des animaux dans sa Constitution. La Suisse, qui n'est pas membre de l'Union Européenne, a également inclus un amendement similaire dans sa Loi, en l992, permettant aux animaux d'être reconnus comme des êtres vivants et non plus comme des "choses".</div>