Last posts on bouchard2024-03-29T03:21:07+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/bouchard/atom.xmlCreseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlLa maire UMP de Roissy en brie démissionne au bout de 8 mois!tag:creseveur.hautetfort.com,2015-01-05:55269512015-01-05T20:00:07+01:002015-01-05T20:00:07+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4837902" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/01/3577126853.JPG" alt="Priest-Godet démissionne.JPG" /></p>
Cassiopéehttp://unpolar.hautetfort.com/about.htmlLe traité des supplices, de Nicolas Bouchardtag:unpolar.hautetfort.com,2012-06-11:47482412012-06-11T16:59:54+02:002012-06-11T16:59:54+02:00 Une chronique de Christophe . "La mort ne peut être...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em><img id="media-3623202" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/00/02/4206373121.jpg" alt="traite_des_supplices.jpg" />Une chronique de </em></strong><em><a href="http://unpolar.hautetfort.com/christophe.html" target="_self"><strong><span style="text-decoration: underline;">Christophe</span></strong><strong><span style="text-decoration: underline;">.</span></strong></a></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><em>"La mort ne peut être vécue" (Ludwig Wittgenstein). </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Persévérer est diabolique, dit la seconde partie d'un célèbre adage. Je n'ai pas fait d'erreur en lisant "La Sibylle de la Révolution", de Nicolas Bouchard, mais je n'avais pas été totalement emballé. Pour autant, j'ai voulu finir ce que j'avais commencé en lisant les deux autres volets de la trilogie consacrée à Marie-Adélaïde Lenormand (le billet sur "la Sibylle et le Marquis" viendra d'ici quelques jours, soyez patients !). Je ne sais pas si je serai damné pour cela, mais j'ai fait le bon choix, tant ces deux romans m'ont captivé. Commençons donc par le commencement, ou plutôt, le centre de cette trilogie, avec un billet consacré à un roman au titre "joliment" évocateur : "le traité des supplices", signé, donc, Nicolas Bouchard (en grand format aux éditions Belfond, désormais disponible en poche chez 10/18).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Eté 1794. L'exécution de Robespierre, et de beaucoup d'autres avant et avec lui, a mis fin à la Terreur. Mais, dans le pays tout entier, cette période terrible, d'une violence inouïe, a laissé des traces indélébiles. A Lyon, par exemple, on a beau se réjouir de la chute du tyran, on ne peut oublier les massacres qui ont ensanglanté la ville depuis des années. Pour essayer d'exorciser l'horreur vécue sous la Terreur, une partie de la population de la ville décide de s'en prendre à un des symboles de cette tyrannie : la prison des Recluses, où les condamnés attendaient un sort funeste mais, paraît-il, parfaitement égalitaire...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Une espèce de prise de la Bastille à l'envers, en quelque sorte... Geste inutile, mais vrai exutoire. La populace ne rencontre aucune résistance à son action, la prison est vite conquise. Et, au sous-sol, un petit groupe de personnes va découvrir l'horreur à l'état brut : des corps, encore des corps, un très grand nombre de corps mutilés, torturés, massacrés, laissés là comme un tas d'ordures dans une décharge publique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Parmi les quatre hommes qui font cette découverte macabre, on trouve un prêtre, l'abbé la Madelle, un juge nommé Pilar, un jeune avocat, Chalais et un médecin, le docteur Müller. Pour ces hommes, pourtant habitués à côtoyer l'horreur depuis des années, le choc est immense. La colère, aussi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Une colère qui se concentre sur un seul être, le seul capable d'avoir commis ces actes ignobles, tant il en a déjà commis et ordonné à Lyon : Joseph Fouché.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Sauf que Fouché, sentant le vent tourner, a pris la poudre d'escampette. L'homme est introuvable mais la rumeur court qu'il aurait regagné Paris. Alors, les quatre hommes, prêts à tout pour que le monstre Fouché soit condamné à son tour pour tous les crimes dont il est responsable, décident de laisser leur ville de Lyon panser ses plaies et gagnent la capitale, dans l'espoir d'y retrouver la trace de Fouché.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Et, pour marquer leur détermination, sous l'impulsion de l'abbé la Madelle, ils baptisent leur petit groupe les "Compagnons de Jéhu", du nom d'un roi biblique qui chassa d'Israël les fidèles du culte de Baal. Mais les "Compagnons de Jéhu" ont beau être animé par une noble cause, alimentée par la flamme de la justice, ils n'en sont pas moins d'une naïveté terrible qui, à Paris, va vite devenir un lourd handicap, voire, carrément, un défaut mortel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Lorsqu'ils croisent par hasard la route de Marie-Adélaïde Lenormand, fameuse cartomancienne connue pour ses visions concernant l'avenir, celle-ci s'intéresse à leur quête. Mais la curiosité de la Sibylle va rapidement être mise à mal par des visions atroces, des visions de mort qui touchent ces hommes courageux mais bien inconscients du danger qui les guettent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Plus grave, ces visions impliquent la Sibylle elle-même et la voilà qui craint pour sa propre vie... Alors, quand les "Compagnons de Jéhu" tombent dans une embuscade mortelle, Marie-Adélaïde décide de braver la mort qui plane au-dessus d'elle, de reprendre l'enquête des Lyonnais et de retrouver celui qui se fait appeler "l'Innommable", fût-il Fouché ou... quelqu'un d'autre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Un ennemi insensé, auteur d'un ouvrage terrifiant, "le traité des supplices", dont Marie-Adélaïde pourrait devenir, bien malgré elle et pour son plus grand malheur, un des chapitres...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Je vous le dis d'emblée, ça faisait quelque temps que je n'avais pas lu un roman aussi gore (sans doute depuis "de fièvre et de sang", de Sire Cédric). "Le traité des supplices" n'est pas à mettre entre toute les mains, en tout cas si vous êtes sensibles aux descriptions. Pour les plus solides d'entre vous, ce sera une lecture passionnante, pleine de suspense et d'action.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Après une première enquête au tout début de la Terreur, Nicolas Bouchard quitte le contexte plus frivole de "la Sibylle de la Révolution", pour nous entraîner dans les bas-fonds de la capitale et de l'âme humaine (oui, de temps en temps, je me permets un joli cliché...). Une occasion de rappeler les exactions commises sous la Terreur, pas seulement en Vendée, mais donc également à Lyon, sous la houlette de Fouché, déjà cité, et du tout aussi sinistre Collot d'Herbois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">A cet égard, une étonnante comparaison m'est venue à l'esprit en lisant ce roman : "le traité des supplices" m'a rappelé "les Bienveillantes", le roman si controversé et pourtant si récompensé de Jonathan Littell. Evidemment, les contextes historiques et les histoires développées dans ces deux ouvrages sont très différents, mais il y a un point commun, je trouve : l'ombre propice que procurent à des monstres les époques les plus monstrueuses de notre Histoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Le "héros" de Littell, comme l'auteur du traité des supplices créé par Bouchard, peuvent s'adonner en toute quiétude à leurs atrocités, puisqu'elles passent totalement inaperçues dans un monde lui même en proie à l'horreur quotidienne. Fin de la parenthèse philosophique qui, j'en suis certain, vous fera bien réfléchir, disons, quelques minutes...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">J'ai beaucoup apprécié la façon dont Bouchard intègre les véritables personnages historiques à son histoire fictive. Deux cas, en particulier. D'abord, Fouché, on en a déjà parlé. Son ombre plane sur tout le roman, ses apparitions sont ambiguës à souhait et on se demande vraiment, à l'image des quatre Lyonnais, s'il n'est pas l'auteur du traité des supplices, tant sa personnalité et ses actes correspondent. Bouchard profite là à merveille d'un vide historique cher aux romanciers : Fouché a effectivement disparu à cette époque, pendant quelques mois, sans doute pour échapper à la guillotine qui décimaient son clan politique. Mais qu'a-t-il fait pendant cette période ? Nul ne le sait exactement...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Second exemple, Joséphine de Beauharnais, qui apparaît brièvement, mais qui est la nouvelle protectrice de Marie-Adélaïde Lenormand, Vadier ayant dû, lui aussi, se faire tout petit en ces temps troublés... Là encore, rien ne prouve que les deux femmes se soient même rencontrées, mais cette protection d'une jeune femme en vue, fiancée à un personnage encore mal connu mais qui commence à gagner en considération. Vous voyez de qui je veux parler ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">En la plaçant dans l'entourage de Joséphine, Bouchard peut alors utiliser les visions de la Sibylle pour nous faire entrevoir le futur de la France, un futur contrasté, sombre, même, peut-être inquiétant. Un futur entraperçu à la toute fin de "la Sibylle de la Révolution", dans une vision assez floue, mais qui va commencer à prendre corps et s'incarner à la dernière page du "traité des supplices" (le roman, pas l'ouvrage ainsi nommé, vous me suivez ?), dans une scène toute en ambiguïté, comme si l'avènement annoncé d'un grand homme devait, hélas, réserver de nouvelles horreurs à un pays déjà bien meurtri...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Je ne peux finir ce billet sans évoquer la personnalité de la Sibylle elle-même. Car, dans ce deuxième volet, elle change, elle évolue, presque malgré elle. Les visions qui l'assaillent, sans qu'elle puisse maîtriser leur flux, sans parfois qu'elle puisse les interpréter clairement mais dont elle a la certitude qu'elles s'avéreront dans un avenir plus ou moins proche, changent, elle aussi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Ces visions se font de plus en plus noires, violentes, morbides, mortelles, même. On a le sentiment que ces visions, avec lesquelles Marie-Adélaïde a toujours eu du mal à cohabiter mais qu'elle a appris à décrypter, se retournent contre elle, font planer sur elle une menace latente, comme une épée de Damoclès... Les valeurs, dans ces visions, semblent s'inverser et la Sibylle, comme le lecteur, a bien du mal à savoir où se trouvent réellement le bien et le mal (si tant est que ce soit aussi simple...).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Bizarrement, dans ce second volet, elle apparaît plus en retrait. Le récit implique d'abord les Lyonnais, elle n'est qu'un témoin de cela. Mais, ce sont ses visions obsédantes et dangereuses pour sa santé mentales, ainsi que les évènements qui vont la pousser à s'impliquer dans cette affaire, presque malgré elle. Ses visions deviennent de vraies tortures, le seul moyen de les faire cesser, c'est de découvrir la vérité pour retrouver la sérénité, au risque de se mettre en grand danger.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Avec "le traité des supplices", Nicolas Bouchard nous propose un thriller historique très noir, très violent, avec un argument central, l'explication de ce qu'est ce fameux traité, qui fait froid dans le dos... Les descriptions se font extrêmement réalistes, rien n'est épargné au lecteur des détails de ce que recherche "l'Innommable".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Mais de fausses pistes en faux-semblants, tout se tient, se met en place et le danger, comme l'assistance ne viendront pas forcément de là où on les attend. Et même si, comme moi, vous découvrez l'identité du monstre avant le dénouement final, ça ne fait rien, car ce dénouement vous tiendra en haleine, dans la foulée d'une Sibylle qui a le chic pour se jeter dans la gueule du loup.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Vraiment, je ne regrette pas d'avoir persévéré, "le traité des supplices" a été un très bon moment de lecture. </span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><em>Christophe </em><em><br /><em>(</em><em><a href="http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/"><span style="color: #5f7183;">http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/</span></a></em></em><em>)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em>Le traité des supplices<br />Nicolas Bouchard<br />éditions 10/18<br />Collection Grands détectives<br />312 pages<br />8,40 €</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Présentation de l'éditeur</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><em>5 août 1794. Robespierre mort, c'est la fin de la Grande Terreur. A Lyon, ville martyre, la liesse populaire fait place à l'horreur. Dans la prison des Recluses, quatre hommes découvrent des dizaines de cadavres horriblement mutilés. Choqués, ils font le serment de traquer le coupable, l'insaisissable Fouché. Aidés par la célèbre sibylle Marie-Adélaïde Lenormand, leur chasse à l'homme commence.</em></span></p>
stephanedugasthttp://stephanedugast.hautetfort.com/about.htmlPLUMES ACÉRÉEStag:stephanedugast.hautetfort.com,2011-05-12:33558782011-05-12T08:04:00+02:002011-05-12T08:04:00+02:00 Ancien des commandos Jaubert durant la guerre d'Algérie devenu un...
<div style="text-align: center;"><p><img id="media-3024472" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1181508953.jpg" alt="GFLEURY 2 a.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ancien des commandos Jaubert durant la guerre d'Algérie devenu un écrivain prolifique depuis quatre décennies, Georges Fleury récidive. Cette fois, le natif de Granville s’intéresse à un marin méconnu tout en devenant le « rédacteur en chef » d’un ouvrage dédié aux combattants d’Indochine. Comme à son habitude, l’écrivain normand ne lâche rien.</strong> <br /></span></strong></p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Français et provençal, Hippolyte Bouchard (1780-1837) a d’abord fait campagne pour la France en participant à la campagne d'Égypte et à l'expédition de Saint-Domingue. Déçu par la Révolution française, le marin poursuivra ses pérégrinations sur des navires marchands à destination d’abord des nouveaux Etats d'Amérique avant de débarquer à Buenos Aires en 1809. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3024476" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/2005172164.jpg" alt="GFLEURY 1 a.jpg" /></p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Son destin s’unira dès lors à ce pays. Libéral et antimonarchique, le natif de Saint-Tropez choisit la cause séparatiste argentine et met ses connaissances navales à la disposition de la nouvelle révolution. Devenu commandant de la nouvelle flotte nationale argentine, il va ainsi participer activement aux combats pour la liberté de l'Argentine, avant de s’engager aux côtés du Chili et du Pérou. </span></p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><img id="media-3024477" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/1513744392.jpg" alt="img063 copie.jpg" width="114" height="177" /></span><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Figure de prou en Amérique du Sud, <em>El Capitan Bouchard </em>était tombé dans l’oubli dans son pays d’origine jusqu’à ce que Georges Fleury le réhabilite en racontant avec verve le destin de cet homme d’action, de ce marin habile, plein d’audace et d’un courage légendaire ayant uni son nom et son sang aux jeunes nations d’Amérique du sud. Ses exploits lui vaudront notoriété, reconnaissance et respect dans ses pays d’adoption. </span></p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Si des bâtiments de guerre, de nombreuses rues ou onze écoles portent son nom en Argentine, ce marin hors pair était inconnu en France. L’auteur d’une précédente biographie remarquée sur le marin Nelson répare ainsi l’affront.<strong> </strong></span></p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><strong></strong>Depuis, l’écrivain, ancien combattant et auteur du chant <em>Commandos mes frères,</em> a multiplié les ouvrages dont un récent dédié aux combats en Indochine afin de mieux faire comprendre ce conflit cinq décennies plus tard. </span></p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">« <em>Publiés sans aucune censure, en respectant la plus stricte</em><em> </em><em>chronologie</em></span><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><em><img id="media-3024480" style="float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/1929575819.jpg" alt="img064 copie.jpg" /></em></span><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><em> et en évitant </em></span><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><em>surtout de recréer le passé avec le regard d’aujourd’hui</em> », tel est le propos des textes commentés par Georges Fleury et réunis avec le concours de Gérard Brett. </span></p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Depuis les attaques des nippons de 1940 au Tonkin jusqu’à la bataille de Diên Biên Phu, cet ouvrage se veut une fidèle évocation de ce conflit. Le lecteur se plonge ainsi dans le quotidien des légionnaires, des fusiliers marins, des marsouins de l’infanterie coloniale, des parachutistes, des commandos, des aviateurs et des marins. Eclairant pour les jeunes générations n’ayant pas vécu « l’Indo » comme le disent ses anciens.<br /></span></p><p class="texte" style="text-align: right;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Stéphane DUGAST<br /><span style="font-size: xx-small;">Photographies DR</span><br /></span></p><p class="texte"> </p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span class="texte" style="text-align: justify; font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A LIRE<em><br />El Capitan Bouchard, Corsaire de la liberté</em> de Georges Fleury. 376 pages - 22,00 €. Collection Hommes et Océans (Glénat Editions).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><em>Nous, les combattants d'Indochine 1940-1955</em> sous la direction de Georges Fleury. 420 pages - 23.00 € (François Bourin éditeur)</span></p></div>