Last posts on blues2024-03-28T15:28:13+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/blues/atom.xmlfredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlTOUCHE PAS A ”MA RAINEY” !tag:lantidote.hautetfort.com,2023-11-03:64691062023-11-03T08:00:00+01:002023-11-03T08:00:00+01:00 Je ne sais pas vous, mais moi, j'aime le jazz (entre autres). Comme un...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Je ne sais pas vous, mais moi, j'aime le jazz (entre autres). Comme un nombre plus que respectable de mes contemporains, et depuis 1966, pour replacer dans le temps. J'y suis entré par <span style="text-decoration: underline;">La Rage de vivre</span>, ce merveilleux livre où Milton "Mezz" Mezzrow raconte sa vie, aidé pour tenir la plume du journaliste Bernard Wolfe. Ceci pour dire que mes premières amours en la matière appartenaient à cette sorte particulière de musiciens : ceux qui vivaient, jouaient ou faisaient les 400 coups dans la ville de Chicago, entre 1920 et 1935. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Beaucoup d'entre eux avaient migré de la "crescent city" qui a nom La Nouvelle Orléans, mais en transportant dans leurs bagages toute la musique, telle qu'elle se pratiquait dans ce Sud profond : King Oliver, Louis Armstrong, Jimmy Noone, Johnny Dodds, Kid Ory et toute la pléiade des génies qui faisaient le bonheur, alors presque exclusif, des Noirs, et qu'on retrouve au fil des pages du livre de Mezzrow. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Je n'ai jamais cherché à savoir si l'auteur de <span style="text-decoration: underline;">La Rage de vivre</span> racontait des carabistouilles, et je m'en contrebalance : après dévoration du bouquin en bonne et due forme, j'ai embrayé sur les achats de disques de tous les souffleurs et tapeurs hautement recommandés de l'époque. Voilà mon baptême du jazz tel qu'il a duré plusieurs années, avant que je me rende compte, au fil de mes fréquentations, de mes lectures et de mes soirées au Hot Club et au B.C.Blues (les Lyonnais de ma génération n'ont pas besoin d'explications) avec les copains et les copines, que le jazz avait une histoire, et que les formes avaient diantrement évolué au cours de celle-ci.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mais pour en rester à mes premiers pas dans le jazz, Mezzrow ne parle pas de Ma Rainey, mais il parle, et en quels termes, de Bessie Smith qui, je me souviens, lui passait la main dans les cheveux en riant, parce que ses ondulations faisaient comme des vagues qui lui donnaient le mal de mer. La voix de Ma Rainey est, si c'est possible, plus âpre, plus "rough", plus "roots" que celle de Bessie, encore que ça se discute. Toutes deux se sont connues, elles sont à peu près de la même génération, elles ont fait les mêmes tournées. La première ("Mother of the blues") en plus austère, la seconde ("Empress of the blues") en plus "prenante". C'est plutôt elle que l'histoire du jazz et du blues a retenue, même si elle reste dissimulée derrière les silhouettes écrasantes d'Ella, Sarah, Helen, Dee Dee et toutes les autres voix médiatisées ou invitées dans les festivals. Il reste que Ma Rainey demeure une grande artiste, un monument. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Or, voici ce que je découvre, horrifié, dans un supplément du <span style="text-decoration: underline;">Monde</span> daté 01-02 novembre 2023 (ci-dessous).</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6486897" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/01/1002210186.jpg" alt="2023 11 01-02 MA RAINEY 2.jpg" width="512" height="504" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Je lis bien "Ma Rainey". Je n'en crois pas mes yeux. J'ai rogné l'image de M. Langergraber publiée par <span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span>, j'ai recadré la légende, mais le matériel est garanti d'origine. Voilà une guenon qu'un cerveau malade a baptisée du nom d'une des femmes noires les plus admirables des Etats-Unis, une des femmes qui ont le plus compté dans la naissance et l'histoire du jazz et du blues. Ben merde !!!</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><img id="media-6486903" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/00/161099808.jpg" alt="jazz,blues,milton mezz mezzrow,bernard wolfe,la rage de vivre,jazz nouvelle orléans,jazz chicago,louis armstrong,king oliver,jimmy noone,johnny dodds,kid ory,ma rainey,bessie smith,mother of the blues,journal le monde,christiane taubira" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Gertrude Pridgett "Ma" Rainey, 1886-1939.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Passons sur la guenon "ménopausée". Ce qui est sûr, c'est qu'il y a de l'insupportable dans cette manie qu'ont certains (scientifiques ? Vous êtes sûr ?) de vouloir à n'importe quel prix conférer à l'animal une dignité personnelle qui, en l'élevant au-dessus de lui-même, lui fait usurper un statut de quasi-humain qu'il n'a jamais songé à réclamer. Et qui se trouve humiliante, dégradante, infamante pour la personne humaine qu'elle implique — d'une insigne valeur — et qu'on a dépossédée de son nom pour le jeter dans un zoo.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">J'attends que Madame Christiane Taubira, dont tout le monde a en mémoire les diatribes véhémentes, hautaines et péremptoires, descende dans cette arène pour rétablir l'ordre des valeurs, elle qui fut, il y a quelques années, traînée dans la boue dans un torchon journalistique où une telle comparaison animalière se voulait une charge politique haineuse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Bon, on dira que je pars en guerre contre les moulins à vent. Possible. Dans ce cas, qu'on veuille bien ne considérer ce billet que comme un mouvement d'humeur manifesté en réaction à une saloperie ordinaire. </span></p>
labandeadhesivehttp://labandeadhesive.hautetfort.com/about.htmlLBA K7 [206] - Akaï x Eïki Dj settag:labandeadhesive.hautetfort.com,2022-07-01:63896392022-07-01T07:50:00+02:002022-07-01T07:50:00+02:00 01. 00:00 - E.Hooker "Going Up And Down" 02. 04:33 - Queen Sylvia "I...
<p><img id="media-6369175" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://labandeadhesive.hautetfort.com/media/01/02/1318349836.jpg" alt="blues" /></p><p><iframe width="100%" height="20" scrolling="no" frameborder="no" allow="autoplay" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/1219306696&color=%23ff0000&inverse=false&auto_play=false&show_user=false"></iframe></p><p>01. 00:00 - E.Hooker "Going Up And Down"<br />02. 04:33 - Queen Sylvia "I Love You"<br />03. 09:04 - Magic Sam "You Don't Love Me Baby"<br />04. 12:31 - Carey Bell "Everything I Do..."<br />05. 15:59 - Eddie C. Campbell "The Bug"<br />06. 19:11 - J.B. Hutto "I Feel So Good"<br />07. 23:59 - Brewer Phillips "Lunchbucket Blues"<br />08. 28:27 - Lee Jackson "Juanita"<br />09. 33:43 - Bobby Blue Bland "Further Up The Road"<br />10. 36:39 - Slim Harpo "My Little Queen Bee"<br />11. 39:09 - Hound Dog Taylor "It's Alright"<br />12. 42:20 - Magic Sam "Looking Good"<br />13. 44:18 - Lovie Lee "Flip, Flop and Fly"<br />14. 46:15 - Eddie C. Campbell "Let's Pick It!"<br />15. 49:23 - Big Mama Thornton "Hound Dog"<br />16. 52:38 - T-Bone Walker "Need Your Love So Bad"<br />17. 56:00 - James 'son' Thomas "Smokey Mountain Blues"</p><p><iframe width="100%" height="20" scrolling="no" frameborder="no" allow="autoplay" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/1219286170&color=%23ff0000&inverse=false&auto_play=false&show_user=false"></iframe></p><p>01. 00:00 - Brewer Phillips "Looking for a Woman"<br />02. 03:49 - Magic Sam "San-Ho-Zay"<br />03. 07:39 - Eddie C. Campbell "Shake for Me"<br />04. 11:38 - J.B. Hutto "Leave Your Love In Greater Hands"<br />05. 14:41 - Koko Taylor "What Kind Of Man Is This"<br />06. 18:16 - Queen Sylvia "I Love You"<br />07. 20:10 - Willie Dixon "Crazy For My Baby"<br />08. 22:32 - Memphis Slim "We're Gonna Rock"<br />09. 25:27 - Hound Dog Taylor "Give Me Back My Wig"<br />10. 29:05 - Jimmy Lee "Rosalie"<br />11. 31:14 - Eddie C. Campbell "We Both Must Cry"<br />12. 35:50 - Muddy Waters "Five Long Years"<br />13. 40:32 - Magic Sam "It's All Your Fault"<br />14. 45:23 - Bobby Blue Bland "It's My Live, Baby"<br />15. 48:04 - Slim Harpo "That's Alright"<br />16. 50:33 - Roosevelt Sykes "Come on Back Home"<br />17. 53:00 - Brewer Phillips "Don't You Want to Go Home with Me"<br />18. 56:37 - Victoria Spivey "Grant Spivey"</p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlComme un grand océan de rocktag:www.bla-bla-blog.com,2021-11-16:63480632021-11-16T00:00:00+01:002021-11-16T00:00:00+01:00 MASSTØ , c’est trois garçons : Thomas Orlent au chant et à la guitare,...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/326712472.jpg" id="media-6308907" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/MasstoProject" target="_blank" rel="noopener">MASSTØ</a>, c’est trois garçons : Thomas Orlent au chant et à la guitare, Timothée Poncelet aux percussions et Matthias Colombel à la basse. Une formation resserrée donc pour un premier EP en forme d’appel d’air. À vrai dire il souffle sur leur premier opus, <em>Āpi</em>, un grand vent de large. Celui du rock précisément, que ce soit "Misery", "Black Snake" ou "I’m Not Your Man Anymore".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les trois musiciens français revendiquent leurs influences de l’autre côté de l’Atlantique : rock, blues et jazz. Prenez par exemple "Ocean". Ce titre pop et rock à la coolitude indéniable n’est pas sans renvoyer aux sons propres des années 80 que le Sting de Police n’aurait pas renié.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Guitares, batterie et voix sont utilisées avec une belle sincérité, sans l’utilisation de machines, d’ordinateurs ou de boites à rythme. "<em>Nous sommes au carrefour du blues, de la soul, du rock et de la folk, sans trop savoir à qui vendre notre âme…</em>", ont-ils expliqué en interview.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;">La voix de Thomas Orlent s’impose avec audace dans un EP aux couleurs yankees</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">"Woman" a même cette facture plus blues que pop-rock, avec un accent de gospel prononcé. Le trio commente ainsi ce chant amoureux : "<em>Quand l'amour rend aveugle jusqu'au plus profond des entrailles. Quand le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. S'échapper reste une solution. Mais lorsque les pensées dansent avec les démons, l’âme reste cadenassée dans une prison</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La voix de Thomas Orlent s’impose avec audace dans un EP aux couleurs yankees, à l’instar du blues "I’m Not Your Man Anymore". On trouve même du son et du rythme rockabilly dans "Misery". C’est ça, <em>Āpi</em> : de la belle mécanique, huilée et musclée à souhait, mais non sans noirceur, à l’instar du bien nommé "Black Snake".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’album propose pour conclure un live : le rock et soul "Baby’s Gone", sombre et déchiré, prouvant que nos trois amis sont aussi bons en studio qu’en public. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">MASSTØ, <em>Āpi</em>, Take It Easy Agency, 2021</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/MasstoProject" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/MasstoProject</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.instagram.com/officiel_massto" target="_blank" rel="noopener">https://www.instagram.com/officiel_massto</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://massto.bandcamp.com/releases" target="_blank" rel="noopener">https://massto.bandcamp.com/releases</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi :<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/11/06/pauline-croze-a-la-solution-6347994.html" target="_blank" rel="noopener"> "Pauline Croze a la solution"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ROonGPVdBYA" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlLe grand blond avec une guitaretag:www.bla-bla-blog.com,2021-05-23:63166782021-05-23T12:00:00+02:002021-05-23T12:00:00+02:00 Revoilà le norvégien Bjørn Berge dans ses nouvelles aventures blues,...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/01/3126996587.jpg" id="media-6259675" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/05/19/la-norvege-l-autre-pays-du-blues-6152313.html" target="_blank" rel="noopener">Revoilà </a>le norvégien <a href="https://www.facebook.com/stringmachine68" target="_blank" rel="noopener">Bjørn Berge</a> dans ses nouvelles aventures blues, avec son dernier album,<em> Heavy Gauge</em>. Une jolie surprise pour cet un opus de neuf titres relativement court (45 mn environ).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Bjørn Berge, au micro et à la guitare, a fait le choix d’une orchestration brute, ramassée et efficace. Le grand blond norvégien est accompagné de Kjetil Ulland à la basse et Kim Christer Hylland au clavier et aux percussions. "The Wrangler Man" est un blues porté par la voix rocailleuse et inimitable du chanteur venu du nord et adulé bien au-delà de son pays. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est à Haugesund, ville de la côte ouest de la Norvège dont il est originaire qu’il a commencé à jouer de la guitare vers l'âge de 13 ans. Après avoir joué du bluegrass pendant plusieurs années, la révélation a lieu lorsqu'il découvre Robert Johnson, Elmore James, Leo Kottke et John Hammond Jr. qui seront ses influences majeures.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="color: #00ccff;"><strong><span style="font-size: 14pt;">Comme dans les plus belles heures du blues</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">De sa voix caverneuse et sensuelle, Bjørn Berge propose du pop-blues de bon aloi avec des titres languides et à la profonde mélancolie, à l’exemple du titre "A Matter Of Time" ou de "Bottle Floats.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Comme dans les plus belles heures du blues, l’artiste alterne moments menés tambour battant ("Alone Again"), titres plus apaisés sentant la route poussiéreuse de la ceinture dorée ("Coliseum") et morceaux sombres et mélancoliques : "Bound Of Ramble" ou le superbe "Stray Dog".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour "I Got It Made", le Norvégien se fait plus rock and blues. Un rock dont Bjørn Berge ne se refuse pas d’arpenter les pentes les plus abruptes et sombres, à l’instar du survitaminé "Rip Off" ou de "Alone Again", plus pop-rock. Rien d’étonnant pour un guitariste avouant son admiration pour des artistes venus d’autres horizons, à l’exemple de Beck ou des Red Hot Chili Peppers.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Et puis, il y a toujours ce timbre viril qui ne peut pas laisser indifférent. Le chanteur s’en sert comme d’un vrai instrument dans l’étonnante dernière piste, "Bottle Float". Le bues se fait alors déchirant de sincérité et d’une indéniable modernité. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Bjørn Berge, <em>Heavy Gauge</em>, Blue Mood Records/Pias, 2021</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/stringmachine68" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/stringmachine68</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://mkartist.no/index.php/bjorn-berge-electric-band" target="_blank" rel="noopener">http://mkartist.no/index.php/bjorn-berge-electric-band</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.instagram.com/bjorn_berge_stringmachine" target="_blank" rel="noopener">https://www.instagram.com/bjorn_berge_stringmachine</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/05/19/la-norvege-l-autre-pays-du-blues-6152313.html" target="_blank" rel="noopener">"La Norvège, l’autre pays du blues"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ht-EYWTcJno" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlJoplin's familiestag:www.bla-bla-blog.com,2020-11-01:62728582020-11-01T00:00:00+01:002020-11-01T00:00:00+01:00 Il était question il y a peu du biopic en BD consacré à Jimi Hendrix,...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/3516018145.jpg" id="media-6186089" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il était question il y a peu du biopic en BD consacré à<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/07/07/l-experience-jimi-hendrix-en-concept-album-6250375.html" target="_blank" rel="noopener"> Jimi Hendrix, publié par Graph Zeppelin</a>. L’éditeur poursuit sa série musicale avec une autre figure de la pop : <a href="https://janisjoplin.com/" target="_blank" rel="noopener">Janis Joplin</a> (<em>Janis Joplin, Piece of my heart</em>, éd. Graph Zeppelin).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour ce deuxième volume de la collection Rock Odyssée, c’est Giulia Argnani qui s’empare de cette légende musicale, morte à 27 ans – elle aussi, à l’instar de Jim Morrison, Kurt Cobain, ou Jimi Hendrix.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La scénariste et dessinatrice italienne a choisi de coller au parcours à la fois personnel, familial et artistique, depuis son enfance à Port-Arthur dans le Texas jusqu’à Los Angeles en 1970, dans un hôtel où Janis Joplin est morte d’une overdose, seule et désespérée. Un paradoxe pour cette musicienne saluée et admirée, et que Giulia Argnani explique en s’arrêtant sur ses fêlures qu’elle date de ses primes années. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dès le début des années 60, Janis Joplin se démarque avec son look androgyne et son refus d’être une fille "convenable" et traditionnelle, qui ne s’habille pas comme les autres : "J’aime être à l’aise ! On ne peut rien faire avec une robe !", lui fait dire la dessinatrice italienne. Dans un État conservateur, les revendications féministes – nous pourrions ajouter "inclusives", même si le terme est anachronique – ne pouvaient que se solder par une rupture avec son milieu et sa famille, à l’exception de sa sœur Julie. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Blessure originelle</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Très tôt, l’adolescente se trouve une passion et un talent pour la musique, le chant, et en particulier le blues, qu’elle interprète comme personne. "Je ne connais aucune blanche capable de chanter comme ça !" commente un de ses amis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La rupture avec sa famille entraîne pour Janis Joplin la construction de son autre famille, musicienne, via ses groupes, Big Brother and The Holding Company, les Kozmic Blues puis le Full Tilt Boogie Band. Des noms qui restent inconnus pour beaucoup de lecteurs, mais qui ont une importance capitale pour la blues woman, dans la mesure où c’est avec eux que l’artiste s’est libérée, dans tous les sens du terme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Drogues, dragues, vie communautaire hippie et surtout rock and roll : <em>Janis Joplin, Piece of my heart</em> est une plongée dans les sixties, jusqu’au décès de l’artiste, un an après Woodstock. Janis Joplin apparaît, y compris dans ses excès, comme une artiste très en avance sur son époque, et qui a été capable de révolutionner le blues comme sans doute jamais personne avant elle – si on excepte toutefois les Rolling Stones. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Giulia Argnani a choisi de ne pas suivre un scénario stricto sensu chronologique, grâce à des va-et-vient entre ses dernières années et les années 60, comme si Janis Joplin en revenait toujours à sa famille naturelle. Sa blessure originelle. De là aussi viennent aussi sans doute ses blessures qu’elle a su si admirablement transcender en musique.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Giulia Argnani,<em> Janis Joplin, Piece of my heart</em>, éd. Graph Zeppelin, 2020, 160 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://graphzeppelin.com" target="_blank" rel="noopener">https://graphzeppelin.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/GraphZeppelin" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/GraphZeppelin</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://janisjoplin.com/" target="_blank" rel="noopener">https://janisjoplin.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/07/07/l-experience-jimi-hendrix-en-concept-album-6250375.html" target="_blank" rel="noopener">"L’expérience Jimi Hendrix en concept album"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/MBlJeo8A3S4" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>Suivez aussi <span style="color: #ff00ff;">Arsène K.</span> sur <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/ArsneK1" target="_blank" rel="noopener">Twitter</a> et <a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/Ars%C3%A8ne-K-Auteur-105345074514407" target="_blank" rel="noopener">Facebook</a></strong></span></p>
joliefillehttp://netravaillezjamais.hautetfort.com/about.htmlRoxane Arnal séduit avec le EP Doorways et le clip Give it alltag:netravaillezjamais.hautetfort.com,2020-07-22:62531572020-07-22T17:21:00+02:002020-07-22T17:21:00+02:00 Roxane Arnal dévoile Give it all sur le EP Doorways, notre découverte du...
<h2><img id="media-6155835" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://netravaillezjamais.hautetfort.com/media/01/00/916961786.jpg" alt="Roxane Arnal, Doorways" /></h2><h2>Roxane Arnal dévoile Give it all sur le EP Doorways, notre découverte du moment</h2><p>Roxane Arnal fait ses premiers pas sur scène à 16 ans avec le duo "Beauty and the Beast" avec lequel elle a donné plus de 200 concerts (Jazz à Vienne, Festiblues International de Montréal, New Morning, Cahors Blues Festival et beaucoup d'autres).</p><p>Parallèlement, elle mène une carrière d'actrice dans plusieurs longs métrages, notamment avec Sergi Lopez et Isabelle Hupert (Les Rois du Monde, Le Collier Rouge, Madame Hyde) et a récemment remporté le prix de la meilleure actrice au Festival de Luchon pour le <a href="http://netravaillezjamais.hautetfort.com/archive/2020/07/11/clara-luciani-en-video-avec-sa-reprise-de-la-baie-6251172.html">téléfilm</a> "Un Adultère" de Philippe Harel (Arte). En 2017, elle lance son projet personnel avec un groupe espagnol. Accompagnée par Baptiste Bailly au piano, Ales Cesarini à la contrebasse, et Mariano Steinberg à la batterie, ils revisitent de manière nouvelle, ouverte et fraîche sa culture blues, folk et jazz.</p><h3>Voici le clip de Give it all par Roxane Arnal :</h3><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/-BG6JClYXCk" frameborder="0"></iframe></p><p>"<em>J’ai pris un cours de chanson à l’Utopia à Paris, se souvient-elle. J’ai découvert le blues et c’a été un vrai coup de cœur. Je ne connaissais pas, à l’époque j’étais plus Led Zeppelin. Par la suite, je suis retourné plusieurs fois à l’Utopia, juste pour écouter les musiciens.</em>" Roxane Arnal fait ses premiers pas sur scène à 16 ans avec le duo "Beauty and the Beast" avec lequel elle a donné plus de 200 concerts (Jazz à Vienne, Festiblues International de Montréal, New Morning, Cahors Blues Festival et beaucoup d'autres). Roxane Arnal sera en concert au Sunset à Paris le 10/10/2020.</p><h3>La chanteuse est sur <a href="https://www.instagram.com/roxanearnal/?hl=fr">Instagram</a></h3><p><img id="media-6155836" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://netravaillezjamais.hautetfort.com/media/01/00/1842875276.jpg" alt="Roxane Arnal feat Baptiste Bailly - "Give it all"" /></p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlMâle assurancetag:www.bla-bla-blog.com,2020-06-13:62453242020-06-13T00:00:00+02:002020-06-13T00:00:00+02:00 Mystic Señor est le troisième album d’un cycle de cinq, proposé par...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/2275961699.jpg" id="media-6144449" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Mystic Señor</em> est le troisième album d’un cycle de cinq, proposé par Sam Franck Blunier. Une pentalogie que l’artiste a fort justement nommée <em>The Five Album Concept</em>. Cette démarche artistique ambitieuse est à saluer pour un artiste qui manie avec justesse chanson française, pop et rock. Après les deux premiers volets, <em>Il fait beau</em> (2015) et <em>Des Filles</em> (2016), voici donc, cette année, <em>Mystic Señor</em>, un album qui frappe autant par son spleen pop-rock, sa masculinité fragile que par sa poésie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur y trouvera la marque de brillantes références, à commencer par Alain Bashung dans le premier titre, <em>Évidemment </em>: "<em>Et rien ne s’oppose à l’amour / Plus rien ne s’oppose à l’amour.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le titre<em> Le verbe</em>, plus enlevé, délaisse l'hommage appuyé pour l'auteur de <em>Résident de la République</em> au profit d’une démarche plus originale surfant du côté de la pop à la fois rugueuse et insolente d'un Patrick Coutin : "<em>On m’a dit moche / J’ai dit tant mieux / On m’a dit croche / J’ai dit fuck off.</em>"</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="color: #00ccff;"><strong><span style="font-size: 14pt;">Électro-poèmes</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">"<em>Le verbe est plus important que nous / Le verbe est plus important que tout</em>", chante Sam Franck Blunier dans un troisième opus où le désabusement affleure à chaque note et chaque mot : l’aliénation de l’amour (<em>Poings liés</em>), l’anticonformisme (<em>Le verbe</em>), l’absurdité de l’existence (<em>Des questions</em>). Mais il y aussi ces éclairs d’espoir, d’amour et de spiritualité (d'où, bien sûr, le titre de l'album), à l’exemple du <em>Verbe</em> et de ses <em>Électro-poèmes :</em> <em>La prière des mots</em>, <em>Le Beau </em>et <em>Les mains des hommes</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les mots du chanteur sont portés par une voix à la mâle assurance, sombre et faussement détachée. <em>Mystic Señor</em> est l’album d’un noctambule, et à certains égards gothique. Avec <em>Salut beauté</em>, nous voilà dans un pop-rock XIXe et baudelairien à la sèche beauté : "<em>Salut Beauté inouïe, est-ce toi qui nous porte ? / Beauté si fragile / Je sais bien que tu m’attends, au-delà des vallées et des cimes, / Par delà les lacs et les toits de tuile."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Quand on pensait le chanteur perdu dans des volutes de fumée de nuits au Palace le voilà pris dans une ballade, <em>Fragile</em>, qu'une chanteuse comme Françoise Hardy pourrait interpréter avec la même fragilité, justement.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Sam Franck Blunier, <em>Mystic Señor</em>, 33 Novembre – Évasion Music, 2020</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.samfrank-blunier.com" target="_blank" rel="noopener">https://www.samfrank-blunier.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/06/10/l-ame-de-fond-6244877.html" target="_blank" rel="noopener">"L’âme de fond"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/DXeB9Z8bSDk" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Gérardhttp://gerardcollas.hautetfort.com/about.htmlMoustache bluestag:gerardcollas.hautetfort.com,2020-01-22:62072902020-01-22T19:11:58+01:002020-01-22T19:11:58+01:00 assemblage 19cm
<p>assemblage</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6081848" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gerardcollas.hautetfort.com/media/01/02/3530947295.JPG" alt="moustache, blues ,brasens,sculpture, art, collas;assemblage" /></p><p>19cm</p>
gdeuxamourhttp://tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com/about.htmlM'Toro Chamou se rebelle avec l'album Sika Milatag:tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com,2019-12-30:62016652019-12-30T18:32:24+01:002019-12-30T18:32:24+01:00 Le sixième album du chanteur mahorais mélange les rythmes traditionnels de...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">Le sixième album du chanteur mahorais mélange les rythmes traditionnels de Mayotte tel que le M’Godro, le Chengué ou encore le Chigoma avec des sonorités blues rock.<br />La vidéo de <strong>M’Godro Rebel </strong>a été tournée en Afrique du Sud, un lieu choisi spécialement pour son histoire.</span></p><p><img src="http://tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com/media/02/00/2260795305.jpg" id="media-6073389" alt="" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6073390" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com/media/02/02/3256235034.jpg" alt="M'Toro Chamou, Sika Mila" /></p><h2>M'Toro Chamou a dévoilé son nouveau clip M'Godro Rebel, superbe extrait de l'album Sika Mila à découvrir.</h2><h3>Sika Mila, "préserve ta culture" : découvrez le nouvel album de l'artiste mahorais M'Toro Chamou</h3><p>Originaire de Mayotte, M’Toro Chamou mélange les vibrations transcendantes des rythmes traditionnels de son île avec des sonorités blues et rock, un style unique qu’il a baptisé « afro m’godro blues rock ». Dans un contexte géopolitique tendu, sa musique est une façon de pousser les gens à se réunir au lieu de se diviser. Pour son septième album « Sika Mila » - un titre en forme de profession de foi qui signifie « préserve ta culture » -, il met en valeur la culture mahoraise en faisant se côtoyer les percussions traditionnelles de Mayotte, comme les taris et le n’goma, les guitares électriques ou encore le banjo et l’harmonica.</p><h3>Voici le clip de M'Godro Rebel :</h3><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/bm76cT2b7w4" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p>M’Toro Chamou sera sur la scène du 360 Paris Music Factory (18e) le 1er février dans le cadre du Festival Au Fil des Voix. ’Toro Chamou, à travers textes et musiques, invite à un voyage allant des îles de l’Archipel des Comores au Mississipi. Et sur la scène ? Tout explose ! Le chanteur à la voix intense et habitée est une véritable boule d’énergie qu’il transmet indéniablement au public ! Un groove aux épices de l’Océan Indien, aux rythmes chauds et transcendants.</p><h3>• FOLLOW M'TORO CHAMOU •</h3><h3><a href="https://www.instagram.com/mtorochamou/">Instagram</a></h3><p style="text-align: center;"><img id="media-6073391" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com/media/01/01/227528712.jpg" alt="M'Toro Chamou, M'Godro Rebel" /></p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlClatpton, toujours debouttag:www.bla-bla-blog.com,2019-12-18:61993102019-12-18T21:24:00+01:002019-12-18T21:24:00+01:00 Il y a très certainement un mystère Eric Clapton, mystère que le...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/2024941725.jpg" id="media-6069920" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il y a très certainement un mystère Eric Clapton, mystère que le documentaire exemplaire de Lili Fini Zanuck, <em>Eric Clapton : Life in 12 Bars</em>, entend dévoiler. Grâce à des archives riches, inédites et étonnantes (que l’on pense à ces images volées de défonces et de plongées dans l’enfer de la dépression pendant les seventies), ce film propose la découverte passionnante d’un des plus grands musiciens de ces 60 dernières années. Eric Clapton, bluesman et rockeur de légende, et sans doute le plus grand guitariste que la terre ait porté, apporte largement la pierre à cet édifice en revenant sur sa carrière mais aussi sur une enfance et une vie privée qui ont contribué à la légende de l’artiste anglais. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les jeunes années de Clapton commencent par un secret de famille qu’il n’a cessé de porter comme un fardeau, et qui peut expliquer sa relation compliquée avec les femmes : fils d’une adolescente trop jeune pour s’occuper de lui, ce sont ses grands-parents qui l’élèvent. Il n’apprendra qu’à l’âge de neuf ans que celle qu’il pensait être sa mère était en réalité sa grand-mère et que celle qu’il prenait pour sa sœur n'était rien d'autre que sa génitrice… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Sans appuyer sur cette période importante, Lili Fini Zanuck en fait le point de départ d’une carrière à la fois incroyable et chaotique, qui passera par le groupe Cream – le premier et sans doute le plus grand supergroupe de l’histoire du rock. Remarqué par ses dons de guitariste, Clapton est adulé par des artistes majeurs comme BB King, Jimi Hendrix (dont le décès l’affectera durement) et George Harrison. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="color: #00ccff;"><strong><span style="font-size: 14pt;">"<em>Je ne me suis pas suicidé pour la seule raison qu’un mort ne boit pas</em>"</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’ex-Beatles va suivre Clapton, l’encourager à travailler sur l’<em>Album Blanc</em> et connaître une vraie amitié, amitié qui va être cependant entachée par une autre relation : celle que Clapton va entretenir avec la propre femme de Harrison, Pattie Boyd. Cette histoire d’un amour interdit va se finir, comme souvent, en chanson : ce sera <em>Layla,</em> une des plus beaux titres sans doute de l’histoire de la pop ("<em>What will you do when you get lonely? / No one waiting by your side / You've been running, hiding much too long / You know it's just your foolish pride</em>"). Lili Fini Zanuck en fait le point de bascule d’une période cruciale et tourmentée, à grands coups de rushs, de vidéos en Super 8 inédites et de sessions d’enregistrements. Eric Clapton traverse des années noires : dépression, liaison difficile avec Pattie Boyd, drogues et alcool. "<em>Je ne me suis pas suicidé pour la seule raison qu’un mort ne boit pas</em>" avoue le musicien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Au début des années 90 l'artiste connaît une tragédie personnelle qui va impacter durablement son existence et sa carrière : la mort de Connor, son jeune fils de quatre ans, qu’il a eu avec l’Italienne Lory Del Santo. Son enfant se défenestre accidentellement en mars 1991 du 53e étage d’un immeuble à New York. Eric Clapton, plus robuste qu’on ne le croyait, se raccroche à la musique (le spectateur ne peut être que bouleverser par l’ultime lettre que lui a laissé son fils). La suite ? Le mythique album <em>Unplegged</em> et ce bijou pop-folk qu’est <em>Tears in Heaven</em>, dédié à la mémoire de son fils. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Eric Clapton, survivant parmi les survivants de cette période passionnante que sont les années 70, poursuit un chemin artistique d’une richesse prodigieuse, alliant à cela un sens aigu de l’altruisme, comme le remarque fustement BB King. Un grand bonhomme que fait revivre le documentaire de Lili Fini Zanuck, <em>Eric Clapton : Life in 12 Bars</em>. À découvrir en ce moment sur Canal+.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Eric Clapton : Life in 12 Bars</em>, documentaire de Lili Fini Zanuck<br />Royaume-Uni, 2017, 135 mn</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.canalplus.com/cinema/eric-clapton-life-in-12-bars/h/10939776_40099" target="_blank" rel="noopener">En ce moment sur Canal+</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : </span><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2016/01/15/bowie-is-outside-5745344.html" target="_blank" rel="noopener">"Bowie is Outside"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/AscPOozwYA8" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bo Dimanchehttp://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/about.htmlDelgrèstag:lesbeauxdimanches.hautetfort.com,2019-11-30:61949222019-11-30T18:22:00+01:002019-11-30T18:22:00+01:00 D'habitude je n'en fais pas une louche, je mets la vidéo et l'article est...
<p><span style="font-size: 10pt;">D'habitude je n'en fais pas une louche, je mets la vidéo et l'article est fini. Pas ce coup ci. Primo parce que l'album <em>Mo Jodi (mourir aujourd'hui) </em>m'a accompagné tout le week-end, secundo j'ai trouvé ici et là de la musique en image de bonne qualité, alors pourquoi se priver ?</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/UTvw3OWvpIs" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Mr President</em>, c'est le titre entendu à la radio qui m'a accroché. Un blues avec un gros son, une guitare qui fait penser à celle de <a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/apps/search/?s=burnside" target="_blank" rel="noopener">R.L Burnside</a>, une batterie bien présente et une basse remplacée ici par un soubassophone, y'a pas on est bien quelque part dans le delta du Mississippi. Mais ce blues de lutte cache aussi une certaine douceur, celle du créole de la Guadeloupe. </span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 10pt;">A vous de voir si après ce morceau vous êtes d'attaque pour une session d'une trentaine de minutes enregistrée cette année au GéNéRiQ Festival à Dijon. J'ai trouvé cette captation sur le site de leur producteur <a href="https://www.nuevaonda.fr/" target="_blank" rel="noopener"><em>Nueva Monda Production</em></a> qui vous le verrez s'occupe d'une tripotée de magiciens (Mulatu Astake, Nikki Hill, Popa Chubby, Pura Fe, Leyla McCalla…).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/cQorRxXmt9M" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 10pt;">Une chose en amenant une autre, et le graphisme étant souvent présent dans ce blog, je glisse une vidéo, de Delgrès encore, réalisée par l'excellent studio <a href="https://vimeo.com/cauboyz" target="_blank" rel="noopener">Cauboyz</a> au jeu graphique et typographique intéressant.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><iframe width="640" height="360" src="https://player.vimeo.com/video/272316594" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p>
Bo Dimanchehttp://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/about.htmlMauvaise nuittag:lesbeauxdimanches.hautetfort.com,2019-10-03:61802332019-10-03T08:12:00+02:002019-10-03T08:12:00+02:00 Et pour me réveiller vraiment il a fallu ça. R.L. Burnside, Let My...
<p><span style="font-size: 10pt;">Et pour me réveiller vraiment il a fallu ça.</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/7lzpDwaxGk4" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;">R.L. Burnside,<em> Let My Baby Ride</em>. </span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 10pt;">Une chose en amenant une autre, ce même morceau réadapté par Doctor L pour <em>Holy Motors</em> de léos Carax en 2012. </span></p><div style="position: relative; padding-bottom: 56.25%; height: 0; overflow: hidden;"><iframe width="100%" height="100%" style="width: 100%; height: 100%; position: absolute; left: 0px; top: 0px; overflow: hidden;" frameborder="0" type="text/html" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/xxbjqb?autoplay=1" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="autoplay" data-mce-fragment="1"> </iframe></div>
Gérardhttp://gerardcollas.hautetfort.com/about.htmlLe blues de l'ourson rougetag:gerardcollas.hautetfort.com,2019-08-01:61677152019-08-01T07:20:06+02:002019-08-01T07:20:06+02:00 Assemblage mural 15cm/8cm
<p>Assemblage mural</p><p>15cm/8cm</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6018356" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gerardcollas.hautetfort.com/media/01/00/2731907527.JPG" alt="ourson, guitare, blues, gérard collas" /></p>
Bo Dimanchehttp://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/about.htmlRip Leon Redbone et Dr Johntag:lesbeauxdimanches.hautetfort.com,2019-06-06:61568772019-06-06T19:46:00+02:002019-06-06T19:46:00+02:00 Triste semaine pour la musique… 28/08/1949 -...
<p><span style="font-size: 10pt;">Triste semaine pour la musique…</span></p><table style="height: 347px; width: 78.355%; border-collapse: collapse; margin-left: auto; margin-right: auto;" border="0"><tbody><tr style="height: 334px;"><td style="width: 50%; height: 334px;"><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/00/1546765316.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6000646" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/00/3587267676.2.jpg" alt="leon redbone,dr john,musique,blues" width="207" height="292" /></a></p></td><td style="width: 50%; text-align: center; height: 334px;"><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/02/716268216.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6000647" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/02/1422694715.jpg" alt="leon redbone,dr john,musique,blues" width="205" height="292" /></a></p></td></tr><tr style="height: 13px;"><td style="width: 50%; height: 13px; text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;">28/08/1949 - 30/05/2019</span></td><td style="width: 50%; height: 13px; text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;">20/11/1941 - 6/06/2019</span></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;"><br /><iframe width="540" height="401" src="https://player.vimeo.com/video/155136776?title=0&byline=0&portrait=0" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><br />Leon Redbone. <em>Ain't misbehavin'</em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/SCRrXZP8b0I" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><br /><span style="font-size: 8pt;">Dr. John. <em>Such a night</em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 10pt;">Et les deux réunis pour une chanson de noël</span></p><p style="text-align: center;"><em><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ip9J5i-vBMs" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></em></p><p style="text-align: center;">Leon Redbone & Dr. John.<em> Frosty the snowman</em></p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlLa Norvège, l’autre pays du bluestag:www.bla-bla-blog.com,2019-05-21:61523132019-05-21T00:00:00+02:002019-05-21T00:00:00+02:00 La Norvège tient là une réputation assez inédite : celle de nourrir un...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/00/2923772820.jpg" id="media-6043553" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La Norvège tient là une réputation assez inédite : celle de nourrir un des plus dignes représentants du blues. Qui ça ? Bjørn Berge, qui vient de sortir son dernier album, <em>Who Else?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mine de rien, le musicien venu des fjords a la bouteille de ces hommes à qui rien ne fait peur : une guitare sauvage, une voix sortie d’outre-tombe, un physique de géant tout droit sorti de<em> Game of Thrones</em>. Hourra, l’Europe tient là un bluesman capable de faire la nique aux Américains, pourtant certains d’être l’alpha et l’oméga de cette musique essentielle dans l’histoire du rock !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Avec <em>Lost Pearl</em>, on vagabonde sur les routes terreuses du Tennessee ou de l’Alabama, sans oublier une bonne rasade de bourbon (<em>Ginger Brandy Wine</em>), idéal pour se délecter de ce voyage proposé par Bjørn Berge.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Sa guitare sous amphétamines (<em>The sun’s going down</em>) atteint des sommets dans un album porté par ce Norvégien qui a été capable de mettre les États-Unis à ses pieds, grâce à son jeu à la fois virtuose et profond.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Un physique de géant tout droit sorti de <em>Game of Thrones</em></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’histoire retiendra que le projet <em>Who else?</em> a commencé en 2014, interrompu par une parenthèse musicale avec le groupe Vamp, un pilier et une référence en Norvège.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Outre des reprises de standard (<a href="https://www.youtube.com/watch?v=Yx0mYDO7ssI" target="_blank" rel="noopener"><em>Ace of spades</em></a> de Motörhead ou <em>Give it away</em> des Red Hot Chilli Peppers, mais qui ne figurent pas dans l’album), Bjørn Berge endosse à merveille le costume de bluesman rockeur américain (<em>The Calling</em>), et ne jurerait pas en face de légendes américaines telles que ZZ Top (<em>Mr Bones</em>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Avec cet Européen venu du froid, le blues sort de ses retranchements en se teintant de pop et de country (<em>It just ain’t so</em>) ou rock (<em>Speed of light, The sun’s going down</em>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais Bjørn Berge sait aussi se faire guimauve avec la ballade <em>Bitter sweet</em>. Un peu de douceur portée par une voix musclée, ronde et rassurante. Du très grand art, mes petits amours.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Bjørn Berge, <em>Who Else?</em>, Blue Mood Records /[PIAS], 2019</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/pages/category/Musician-Band/Bjorn-Berge-Electric-Band-453009415151824/" target="_blank" rel="noopener">Page Facebook de Bjørn Berge</a></span></strong></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/pD-0DbCWMYA" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong><a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Likez, partagez</a>, <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #808080;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a> </strong>les blablas de Bla Bla Blog !</span></p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlLOOK DOWN THE ROADtag:lantidote.hautetfort.com,2018-07-27:60686612018-07-27T09:00:00+02:002018-07-27T09:00:00+02:00 UNE CHANSON FORMIDABLE 1 - par Skip James 2 - par Lou...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">UNE CHANSON FORMIDABLE</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">1 - par Skip James</span></p><p style="text-align: center;"><br /><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/BbGcKbq7GwE?feature=oembed" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">2 - par Lou Reed</span></p><p style="text-align: center;"><br /><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/EaH9ZvY8EKA?feature=oembed" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Oui, c'est du blues, et c'est américain. Mais pas n'importe quel Américain : un noir. Le blanc qui chante ensuite (par ailleurs auteur de "Walk on a wild side", s'il vous plaît !) n'est pas n'importe qui. On peut difficilement dire qu'un blanc, c'est un noir plus l'électricité, car les noirs ne détestent pas l'électricité (à commencer par Charlie Christian, plus tard suivi par Luther Allison, B.B. King, Buddy Guy et toute la smala d'Abd El Kader des noirs victimes du progrès technique). La différence ? Skip James chante à côté de toi, en face de toi : il te parle de quelque chose. Alors que Lou Reed, comme tous les blancs pris par la modernité, a surtout besoin de s'exprimer. Entre le noir à la voix claire porteuse de tradition et le blanc à la voix travaillée au ciseau de l'alcool et de la fumée, que préférez-vous ? </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Oui je sais : Lou Reed est moins crédible, mais il a plus la pêche (révolte ?), alors que Skip James est plus près des racines, avec davantage de douceur (plainte ?).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Quoi qu'il en soit, il me faut les deux : toujours cette foutue manie du client du supermarché hérité de mai 68 qu'est devenu l'Occident : "Ce que nous voulons ? Tout !" (on a vu ça écrit sur les murs). Moi aussi, je suis plein de contradictions et d'indécisions.</span></p>
simshttp://noushotbigband.hautetfort.com/about.htmlExtraitstag:noushotbigband.hautetfort.com,2018-06-04:6492832018-06-04T14:57:55+02:002018-06-04T14:57:55+02:00 https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=EVu_OSOo9N8...
<p>https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=EVu_OSOo9N8</p><p>https://www.youtube.com/watch?v=PSUzUgkMInU</p><p><strong>Moanin'</strong></p><p><strong><br /><img id="media-3318982" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://noushotbigband.hautetfort.com/media/00/01/769468293.mp3" /><br /> </strong></p><p><strong>my funny valentine</strong></p><p><strong> </strong><strong><img id="media-3318983" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://noushotbigband.hautetfort.com/media/02/00/967767611.mp3" /><br /> </strong></p><p><strong>st Thomas</strong></p><p><strong><br /><img id="media-3318986" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://noushotbigband.hautetfort.com/media/02/01/1596674693.mp3" /><br /> </strong></p>
simshttp://noushotbigband.hautetfort.com/about.htmlConcerts prochainementtag:noushotbigband.hautetfort.com,2018-06-04:6492652018-06-04T14:54:13+02:002018-06-04T14:54:13+02:00 Voici la liste des prochains concerts du Nou's Hot Big Band 1...
<p>Voici la liste des prochains concerts du Nou's Hot Big Band </p><ul><li><p class="MsoNormal"> 1 Juin 2018 à Seclin</p></li><li><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><strong>2 Juin à Saint André </strong></p></li></ul><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://noushotbigband.hautetfort.com/media/01/02/3265200296.gif" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-3931200" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://noushotbigband.hautetfort.com/media/01/02/3234378791.gif" alt="noushot bigband,big band,jazz,concert,musique,swing,blues,funk,lille,st andré,nord" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p>
Elisabethhttp://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.htmlMUSIQUEtag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2018-03-25:60375612018-03-25T19:04:00+02:002018-03-25T19:04:00+02:00 Musique des années 60 Musique des années 70 Musique qui nous rappelle Le...
<p>Musique des années 60</p><p>Musique des années 70</p><p>Musique qui nous rappelle</p><p>Le bonheur d'être ensemble</p><p>Musique douceur</p><p>Musique qui nous rassemble</p><p>Musique ambiance</p><p>Que l'on écoute en silence</p><p>En lisant un bouquin</p><p>Ou bien le journal</p><p>Dans notre studio</p><p>Le dimanche</p><p>Ou bien le soir</p><p>Après le travail.</p><p><img id="media-5790370" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/02/3903994005.jpg" alt="musique,années 60,années 70,souvenirs,rock,blues,country" /><img id="media-5790371" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/02/3761804389.jpg" alt="musique,années 60,années 70,souvenirs,rock,blues,country" /><img id="media-5790372" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/01/904163056.jpg" alt="musique,années 60,années 70,souvenirs,rock,blues,country" /><img id="media-5790373" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/02/3162898317.jpg" alt="musique,années 60,années 70,souvenirs,rock,blues,country" /></p><p> </p>
Hornusshttp://lame-son.hautetfort.com/about.htmlJohnny, les répertoires d'un rockeur patrimonialtag:lame-son.hautetfort.com,2017-12-18:60093912017-12-18T11:57:00+01:002017-12-18T11:57:00+01:00 Plongée dans près de soixante ans d'une discographie qui s'est...
<p>Plongée dans près de soixante ans d'une discographie qui s'est particulièrement enflammée sur scène, ce jardin dont Johnny Hallyday a eu le secret presque jusqu'à son dernier souffle le 6 décembre 2017 à 74 ans.</p><p><img src="http://lame-son.hautetfort.com/media/02/00/2548574071.jpg" id="media-5739708" alt="" /></p><div class="rts-module-infosport-body"><div class="border"><div class="inner-module"><div class="rts-module-richtext"><p>"Je m'appelle Jean-Philippe Smet/Je suis né à Paris/Vous me connaissez mieux sous le nom de Johnny/Un soir de juin en 1943/Je suis né dans la rue par une nuit d'orage". Ainsi se présentait Johnny en chanson dans cet emblématique "Je suis né dans la rue", daté 1968. Mais la carrière de Hallyday, alors idole indéboulonnable des jeunes, avait officiellement débuté en 1960.</p><p> </p><p>Le 14 mars exactement, avec quatre titres publiés sur le label Vogue dont la pochette présentait un Johnny en pantalon de cuir noir agenouillé, guitare en main: "T'aimer follement", "J'étais fou", "Oh!oh!baby" et "Laisse les filles". Un fan d'Elvis qui introduit le rock, un nouveau son en France et y renouvelle le paysage musical. Johnny sonne alors le début d'une idylle passionnelle qui perdurera près de soixante ans, via 50 albums studio et 1000 titres, hissant en définitive le chanteur au rang de rockeur patrimonial. Un monument hexagonal à propos duquel Cali se demandait en chantant "Combien de jours de deuil à la mort de Johnny ?".</p><p> </p><h3>Les années 1960</h3><p> </p><p>Durant cette première période, Hallyday se distingue avec quelques chansons plus ou moins marquantes, comme "Souvenirs, souvenirs" et "Itsy bitsy petit bikini" ou "Le p'tit clown de ton coeur". Rapidement, son rock'n'roll énergique s'autorise quelques écarts du côté de ballades tendres ("Retiens la nuit", "Douce violence") dont il gardera le secret et du twist dont la vague déferle momentanément ("Twistin'USA", "Viens danser le twist"). Mais ce sont surtout ses reprises et adaptations françaises de succès américains qui asseyent la figure du rockeur français, grâce aux albums "Johnny Hallyday Sings America'S Rockin'Hits" et "Les Rocks les plus terribles", d'où émarge notamment "Johnny reviens" ("Johnny B.Goode"). D'autant que dans l'intervalle, il s'est autoproclamé "Idole des jeunes" en traduisant brillamment le morceau de Rick Nelson "Teenage Idol" (1964), avant de s'offrir l'un de ses plus gros tubes de l'époque avec "Le Pénitencier", sa version francophile du fameux standard "The House of The Rising Sun" popularisé encore à l'époque par The Animals. Un air rock qui lui permet au passage de s'extirper de son image lisse et trop collante d'idole des jeunes.</p><p> </p><p>Comme son héros Elvis, Johnny connaît ensuite le creux de la vague d'après son service militaire, tandis que les Beatles et les Rolling Stones sont passés par là. Mais l'homme a de la ressource, du souffle et le prouve avec "Noir c'est noir" d'abord, puis en conviant le guitariste Jimi Hendrix à ouvrir les feux de son concert à l'Olympia fin 1967 et en intégrant le courant psychédélique dans sa vision du "San Francisco" de Scott McKenzie. Bien que le plus haut fait d'armes du Hallyday de ces sixties du yé-yé et de Salut les copains, qui a évité les airs contestataires de mai 1968, soit l'emblématique "Cheveux longs idées courtes" (1966). Une chanson un brin hargneuse répondant aux mythiques "Elucubrations" du chevelu Antoine qui s'offrait avec humour le scalp de Johnny et de tous les portes-voix ringards du yé-yé.</p><h3> </h3><h3>Les années 1970</h3><p> </p><p>Durant la décennie suivante, Johnny se refait d'abord rockeur pur et dur au fil de trois albums dont, surtout, "Flagrant délit" en 1971 qui comporte les tubes "Fils de personne" et "Oh ! Ma jolie Sarah" signés par le journaliste et romancier Philippe Labro puis en 1972 "Insolitudes" qui contient l'un des rares titres co-signés Johnny, soit l'incunable hymne au blues "La musique que j'aime". Gardant une cadence de publications infernales, entre six et douze mois entre chaque album, Johnny produit alors de fait quantité de chansons dispensables. Il faut attendre la fin des années 70 et des succès tels que "Gabrielle", "Ma gueule", "J'ai oublié de vivre" ou "Joue pas de rock'n'roll pour moi" pour voir une amélioration qualitative toute relative.</p><p> </p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/xowxs" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><h3> </h3><h3>Les années 1980</h3><p> </p><p>Les choses ne s'améliorent guère pour Johnny au début des années 80, où il connaît un nouveau creux artistique en publiant notamment des versions vaguement disco de ses tubes sixties, en s'offrant sur scène un show démesuré façon Mad Max et en sortant un dispensable album enregistré à Naschville, "Entre violence et violon". Il faut attendre 1985 et 1986 avec les parutions successives de "Rock'n'roll attitude" signé Michel Berger et "Gang" composé par Jean-Jacques Goldman pour assister au sursaut du chanteur en même temps qu'au tournant de la carrière de Hallyday. Le premier album "d'auteur" charrie les titres phares que sont "Quelque chose de Tennessee" et "Le chanteur abandonné". Le second recelant "L'envie", "Je t'attends", "Je te promets", "Laura" et "J'oublierai ton nom". Paradoxalement, ce sont les ballades et chansons plus lentes qui propulsent Hallyday dans une autre dimension et lui permettent de revêtir désormais la stature d'un chanteur plus mûr et équilibré. Et de séduire une plus large audience.</p><p> </p><p><strong>>> A lire aussi: <a class="rts-module-richtext basic" href="https://www.rts.ch/info/culture/musiques/9130976--rock-n-roll-attitude-album-cle-de-la-carriere-de-johnny.html">"Rock’n’roll attitude", album-clé de la carrière de Johnny</a> </strong></p><h3> </h3><h3>Les années 1990 et 2000</h3><p> </p><p>Avec les années 90 débute surtout la surenchère scénique de Johnny qui culmine avec une série de trois concerts devant 180'000 personnes pour célébrer son cinquantième anniversaire au Parc des Princes de Paris en 1993. Une ère des stades parachevée en 1998 au Stade de France dans la foulée de l'album "Ce que je sais" que lui a taillé Pascal Obispo porté par le célèbre morceau aussi incandescent que caricatural de Zazie, "Allumer le feu".</p><p> </p><p>A l'orée des célébrations de ses quarante ans de métier en l'an 2000 avec un concert gratuit aux pieds de la Tour Eiffel, Johnny réussit son coup de maître avec "Sang pour sang". Un disque mis en musiques par son fils David où se côtoient les plumes de Françoise Sagan, Vincent Ravalec, Miossec ou Philippe Labro et qui se mue en plus grand succès commercial du chanteur. Johnny récidive presque avec "A la vie, à la mort" (2002), double album à succès au générique duquel on trouve cette fois Axel Bauer, Patrick Bruel ou Marc Lavoine sans que s'en détachent toutefois de chansons notoires, hormis le touchant et puissant "Marie" écrit par Gérald de Palmas.</p><p> </p><p>La canonisation du rockeur se poursuit en 2003 avec ses spectacles pyrotechniques étourdissant pour ses soixante printemps et "Ma vérité" (2005), dernier album qu'a abrité son historique maison de disques Universal de laquelle il divorce suite à un contentieux autour de la propriété de ses masters studio.</p><p> </p><p>Jusqu'à son décès le 6 décembre 2017 après avoir frôlé la mort une première fois en décembre 2009 à Los Angeles après des complications suite à une opération d'une hernie discale, Johnny n'a plus publié de titres emblématiques. N'en déplaise à "De l'amour", 50e album daté 2015. Il aura par contre continué d'incarner avec ferveur son répertoire ces quinze dernières années sur scène, son jardin éternel, s'offrant même un récent ultime tour de piste avec ses complices Eddy Mitchell et Jacques Dutronc à l'enseigne des Vieilles Canailles.</p><p><strong><em><a href="https://www.rts.ch/info/culture/musiques/9149161-johnny-les-repertoires-d-un-rockeur-patrimonial.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cet article a aussi été publié sur le site RTSculture.ch le 6 décembre 2017</a></em></strong></p></div></div></div></div><div class="rts-module-infosport-headline end"> </div>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlJohn Mayall : Talk About Thattag:corboland78.hautetfort.com,2017-02-02:59057822017-02-02T05:00:00+01:002017-02-02T05:00:00+01:00 Quand on suit un artiste depuis près de cinquante ans, on n’attend guère de...
<p><img id="media-5557675" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/02/897514721.jpg" alt="blues, John Mayall" />Quand on suit un artiste depuis près de cinquante ans, on n’attend guère de surprise lorsqu’il sort un nouvel album. Et <em>Talk About That</em>, en est la preuve. Néanmoins, ne vous méprenez pas, il n’y a aucune critique dans mon propos, juste une constatation évidente.</p><p>Aucun disque de Mayall n’est mauvais, il y en a de plus ou moins bons et même d’excellents, c’est tout et après un petit coup de mou au début du siècle, John Mayall s’est retrouvé une nouvelle jeunesse en enchainant des productions de bonne qualité. Ce dernier né s’inscrivant dans ce mouvement.</p><p>Depuis 2009 le « vieux » (83 ans) enregistre avec le même groupe, Rocky Athas à la guitare, Greg Rzab à la basse et Jay Davenport à la batterie. Comme depuis toujours, le maître s’est entouré de musiciens de qualité, le bassiste a longtemps accompagné Buddy Guy quant au batteur, il a tapé derrière Junior Wells, Pinetop Perkins et un tas de cadors du Chicago Blues. Un combo basique et sans esbroufe mais de haute tenue, les gars joue la note juste au bon moment, en grands professionnels.</p><p>Pour ce CD, Mayall a invité un guitariste prestigieux, Joe Walsh (ex-Eagles) sur deux titres, <em>The Devil Must Be Laughing</em> et <em>Cards On The Table</em>. Là aussi, parties de guitare somptueuses mais discrètes, sans étalage de science ou de rapidité pour épater la galerie. Ce n’est pas le genre de la maison Mayall, vous l’avez compris. Sur quelques titres, une section de cuivres souffle un entrain bien venu pour gonfler les voiles de ce délicieux clipper en route vers les eaux de blues. Mayall se réservant l’harmonica et surtout les claviers, piano électrique principalement. Et puis le chant bien évidemment, avec cette voix reconnaissable entre toutes, pas réellement extraordinaire mais tellement attachante et surtout, toujours égale à elle-même malgré l’âge, restant un des atouts forts du père du Blues blanc.</p><p>Un bien bon disque, confortable à l’écoute car fidèle à sa marque de fabrique, impeccable et sans défauts, sans surprises, donc parfait pour les vieux fans… </p><p> </p><p> </p><p><iframe width="445" height="250" src="https://www.youtube.com/embed/BmN7O-Wl6ow?rel=0&controls=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p> </p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlRolling Stones : Blue and Lonesometag:corboland78.hautetfort.com,2016-12-01:58812992016-12-01T05:00:00+01:002016-12-01T05:00:00+01:00 Quand j’ai appris il y a plusieurs mois, un an presque, que les Stones...
<p><img id="media-5514435" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/00/1871151576.jpg" alt="1612 Rolling Stones.jpg" />Quand j’ai appris il y a plusieurs mois, un an presque, que les Stones enregistraient un nouvel album en studio, j’ai d’abord cru à une blague, imaginez, depuis onze ans (!!) et <em>A Bigger Bang</em>, nous n’avions pas eu de matériel neuf à nous mettre dans les oreilles ; certes nous avions été comblés avec du live et des DVD mais enfin… Quand en plus les fuites ont révélé qu’il s’agirait d’un disque de blues, j’ai retenu mon souffle : le rêve ultime de tous les fans du groupe allait se réaliser. Il ne restait plus qu’à attendre… jusqu’à ce mardi ! Et depuis il tourne en boucle sur ma platine en m’en rendre fou de bonheur.</p><p>Douze titres, douze blues purs et durs dont je vous livre les noms immédiatement : 1. <em>Just Your Fool</em> (Little Walter) 2. <em>Commit A Crime</em> (Howlin' Wolf) 3. <em>Blue And Lonesome</em> (Little Walter) 4. <em>All Of Your Love</em> (Magic Sam) 5. <em>I Gotta Go</em> (Robert Earl Keen) 6. <em>Everybody Knows About My Good Thing</em> (Little Johnny Taylor) 7. <em>Ride 'Em On Down</em> (Eddie Taylor) 8. <em>Hate To See You Go </em>(Little Walter) 9. <em>Hoo Doo Blues</em> (Lightnin' Hopkins) 10. <em>Little Rain</em> (Jimmy Reed) 11. <em>Just Like I Treat You</em> (Howlin' Wolf) 12. <em>I Can't Quit You Baby</em> (Otis Rush)</p><p>Première remarque, Jagger et Richards ont eu l’intelligence de reprendre des titres pas très connus dans l’ensemble. Leurs versions sont relativement proches de celles des originaux et ont été enregistrées quasiment en live en studio, sans overdubs. Ce qui frappe immédiatement à la première écoute, c’est que Mick Jagger occupe tout l’espace, on n’entend que lui pour ainsi dire, la voix bien sûr mais aussi l’harmonica quasi omniprésent. Et dieu qu’il chante bien ! Ce n’est pas une découverte évidemment mais il est ici impérial, trouvant des intonations extraordinaires.</p><p>Sans entrer dans le détail de chaque morceau, qui sont tous très bons sans aucun déchet, citons-en néanmoins quelques uns – mais chaque nouvelle écoute, m’en fait adorer un nouveau. <em>All Of Your Love</em> est une tuerie monumentale, un beat lourd, la basse martèle les temps de ce blues hypnotique qui pourrait durer toute la nuit sans que je me lasse, ajoutez-y un très léger écho sur la voix et du piano… Rhâââ Lovely ! Sur <em>Everybody Knows About My Good Thing </em>c’est Eric Clapton qui tient la guitare et ça s’entend immédiatement sur ce mid-tempo où la voix de Mick fait des merveilles. <em>Hoo Doo Blues</em> est aussi un truc énorme avec un Jagger au sommet de son art vocal et le CD se clôt en beauté sur <em>I Can't Quit You Baby</em>, avec là encore Clapton au manche, une version plus proche de l’originale que de celle de Led Zeppelin comme on s’en doute.</p><p>Avec ce disque les Rolling Stones tapent un grand coup sur la table, prouvant qu’ils restent les maîtres du blues blanc, indétrônables. Tout le groupe est impeccable, j’ai déjà cité Mick Jagger, mais il m’est impossible d’ignorer Darryl Jones qui fait un boulot pas possible à la basse. D’ailleurs le son global du CD est fabuleux, gros son, sentant le graillon. Un CD immense qui s’inscrit dans leur discographie, juste derrière les intouchables <em>Beggars Banquet</em> (1968)/<em>Let It Bleed</em> (1969)/<em>Sticky Fingers</em> (1971) et <em>Exile On Main Street</em> (1972). Pas moins ! </p><p>Allez old boys, un CD comme celui-là tous les ans et je meurs heureux.</p><p> </p><p> </p><p><iframe width="445" height="250" src="https://www.youtube.com/embed/b_ggHXOhU4s?rel=0&controls=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Hornusshttp://lame-son.hautetfort.com/about.htmlLa sombre sobriété de Leonard Cohentag:lame-son.hautetfort.com,2016-11-14:58692722016-11-14T10:31:00+01:002016-11-14T10:31:00+01:00 Disparu le 10 novembre 2016, Leonard Cohen avait publié le 21 octobre...
<p>Disparu le 10 novembre 2016, Leonard Cohen avait publié le 21 octobre dernier "<em>You Want it Darker". </em>Un<em> </em>quatorzième album studio qui a pris une dimension testamentaire, où le chanteur et poète canadien de 82 ans se préparait une dernière fois au trépas. Avec une noirceur solennelle mais pleine d’amour.</p><p> </p><p><strong><span style="font-size: 8pt;">Photo: Columbia/Sony Music/Adam Cohen</span></strong></p><p><img src="http://lame-son.hautetfort.com/media/00/00/2020715624.jpg" id="media-5493559" alt="" /></p><p class="body">De la tenue dans sa retenue. De la lenteur dans ses torpeurs et de la solennité dans ses prières musicales tour à tour chantées, parlées ou murmurées. A 82 ans, voix encore plus grave mais moins prophétique, octaves d’outre-tombe, presque d’un autre monde déjà, Leonard Cohen se prépare encore une fois au trépas, sans s’y résigner tout à fait au long de <a title="Site artiste" href="https://www.leonardcohen.com">You Want it Darker</a> (Columbia) et ses lits de cordes, ses chœurs masculins/féminins, ses tempos ralentis d’orgue ou de piano, ses vers d’une divine mélancolie.</p><p class="body"> </p><p class="body">S’il s’est dit «prêt à mourir» dans un récent portrait du <a title="Site journal" href="http://www.newyorker.com/magazine/2016/10/17/leonard-cohen-makes-it-darker">New Yorker</a>, le Canadien errant à la santé déclinante qui a fait de ses jours désormais comptés un mantra testamentaire a en réalité peu changé et exhale une même sereine vitalité artistique. Une sombre sobriété que son répertoire, essentiellement constitué de ballades abyssales aux mélodies simples et brillantes, intègre toujours par le biais de l’introspection, de la nostalgie et de la quête spirituelle.</p><p class="body"> </p><h3 class="body">Croque-mort chic</h3><p class="body"> </p><p class="body">Ce quatorzième album studio porte beau un noir intense qui pourrait ressembler à cet ultra-noir ou noir pur acheté récemment par le sculpteur Anish Kapoor. Orchestré avec davantage d’élégance que <em>Popular Problems</em> (2014) et <em>Old Ideas</em> (2012), <em>You Want it Darker</em> assied des tonalités ténébreuses plus que jamais bien assorties au chanteur-poète aux allures de croque-mort chic au visage émacié. Produit par son fils Adam Cohen, ce disque bref (36 minutes et 12 secondes) fait oublier la médiocrité instrumentale passée – à quelques sirupeuses inflexions soul près – et met en évidence les ors d’une écriture aussi crue que pessimiste depuis 1967 et <em>Songs of Leonard Cohen</em> (<a title="Cohen" href="https://youtu.be/n_56ep729TE">«Suzanne»</a> ou «So Long, Marianne»). Soit un corpus poétique qui pourrait sans doute un jour prétendre à un Nobel de littérature, comme son ami de cinquante ans Dylan, qui le vénère tant. </p><p class="body"> </p><p class="body"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/v0nmHymgM7Y" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen" data-mce-fragment="1"></iframe></p><p class="body"> </p><p class="body"> </p><p class="body">A commencer en 2016 par la chanson aux accents bibliques qui donne son titre à l’album, avec ses «Hineni» hébreux psalmodiés et son chœur masculin de la synagogue de Montréal qu’a fréquentée tant le grand-père Cohen que Leonard. Ce somptueux titre dévoilé voilà un mois, qui semble figurer tant une humanité qu’un homme à son crépuscule en citant les saintes Ecritures, a ouvert la voie à huit autres chapitres puisant dans des références religieuses la sève de chansons existentielles, sentimentales et mystiques.</p><p class="body"> </p><h3 class="body">Spleen sublime</h3><p> </p><p class="body">Voix de bluesman las, Cohen promène son spleen sublime en déclarant à plusieurs reprises «être hors (du) jeu», aussi bien au niveau de l’âge que du désir amoureux. Pourtant, âme et cœur endoloris ou libido évanouie, il s’épanouit au-dessus de la mêlée en philosophant sur la vie et la mort ou la passion et les tentations («If I Didn’t Have your Love», «On the Level»), en apostrophant son prochain tel un vieux sage («You Want it Darker», «It Seemed the Better Way») ou paraphant des traités de paix avec son existence passée («Treaty», «Traveling Light»). Malgré la résignation guettant dangereusement les couplets-refrains finaux («It Seemed the Better Way», «Steer your Way»), <em>You Want it Darker</em> voit Leonard Cohen élever son esprit imperturbable à une hauteur aussi rare que précieuse. </p><p class="body"> </p><p class="body"><strong><a title="LT Cohen" href="https://www.letemps.ch/culture/2016/10/21/sobriete-sombre-leonard-cohen">Cet article a aussi été publié dans le quotidien suisse <em>Le Temps</em> du 22.10.2016</a></strong></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlBLUEStag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2016-11-05:58582632016-11-05T09:56:00+01:002016-11-05T09:56:00+01:00 BLUES Il est des jours où, dirait-on, Rien ne paraît...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5474531" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/00/1788146498.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p> </p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>BLUES</strong></span></div><div style="text-align: center;"><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il est des jours où, dirait-on,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Rien ne paraît être en mesure</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>D'amadouer le mal d'amour.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>C'est pourtant moins physique</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Que lorsqu'on prend conscience</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Que l'on est réellement tout seul</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans cette étonnante ville-tentacule</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Où les femmes pullulent pourtant.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Nulle épaule sur laquelle se poser.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Alors, les rêves se font fantasmes</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Enchevêtrés de paquets de souvenirs,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>D'odorants bouquets de fleurs ouvertes.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Au ras de l'océan opaque</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Les baisers claquent, sonores,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Tandis que le chat, résigné immobile,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Contemple de son regard morne</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le filet de fumée qui se lève et vacille,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Pendant que la plume gratte le papier</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Et dit le blues qu'il faut vite oublier.</strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></div>
Debbie Gaineshttp://soundsystem.hautetfort.com/about.htmlShine your startag:soundsystem.hautetfort.com,2016-09-11:58463772016-09-11T08:27:00+02:002016-09-11T08:27:00+02:00 > download Dronatic Asylum n°8 : a Dj Guitar slided &...
<p><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://soundsystem.hautetfort.com/media/02/00/3422102540.gif" alt="3422102540.gif" width="660" height="449" /></p><p><iframe width="100%" height="60" src="https://www.mixcloud.com/widget/iframe/?feed=https%3A%2F%2Fwww.mixcloud.com%2FE_I%2Fda08%2F&hide_cover=1&mini=1&hide_artwork=1" frameborder="0"></iframe></p><p><a title="Dronatic Asylum n°8" href="http://www.lazygroove.com/dwnld_EI/DA08.mp3" target="_blank">> download</a></p><p>Dronatic Asylum n°8 : a Dj Guitar slided & sliced set thrown on Akaï MPC thru duboïd mojo boxes… Boooh !<br />http://www.lazygroove.com/dwnld_EI/DA08.mp3</p><p>> track#1 <> Chew it by the root<br />> track#2 <> Crater<br />> track#3 <> Chew it / reprise<br />> track#4 <> Alpha dUb<br />> track#5 <> Crater / reprise</p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlRéactivation de la sonotag:corboland78.hautetfort.com,2016-09-02:58420692016-09-02T05:00:00+02:002016-09-02T05:00:00+02:00 La canicule m’avait tué et la chaine hi-fi s’était tue, éteinte pour ne me...
<p>La canicule m’avait tué et la chaine hi-fi s’était tue, éteinte pour ne me laisser que le silence propice au repos légèrement rafraichissant. Maintenant que nous étions revenus à des températures acceptables – pour combien de temps ? – il me fallait rattraper le temps perdu. Car trois CD attendaient leur heure près de la platine.</p><p> </p><p><strong><img id="media-5445013" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/02/3735264082.jpg" alt="rock, blues, " />Mick Ralphs Blues Band</strong> : <em>If It Ain’t Broke</em></p><p>Mick Ralphs, c’est l’ancien guitariste de Mott The Hoople et de Bad Company, donc un vieux de la vieille. Dans ces conditions amateurs de musiques modernes ou originales, vous n’y trouverez pas votre compte. Par contre, si le blues/rock c’est votre truc, c’est la bonne adresse. Musique de bar pour écluser une bière avec des potes, sans s’attarder sur d’éventuelles prouesses instrumentales, mais juste pour le fun. Du Bad Co en mode pépère avec des giclées de guitare, rien n’est mauvais, rien n’est génial, un vieux blues pleurnichard (<em>Same Old Blues</em>) et un <em>Goin’ Down</em> pour clore le disque…. Comme dans le bon vieux temps ! Membres du groupe : Mick Ralphs, Jim Maving, Dicky Baldwin, Adam Barron. Damon Sawyer.</p><p> </p><p><strong><img id="media-5445014" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/00/2304527287.jpg" alt="rock, blues, " />The Fabulous Thunderbirds</strong> : <em>Strong Like That</em></p><p>Encore un groupe pas vraiment frais, la preuve il date des années 1970 ! Après quelques grandes années et d’excellents disques de blues rock là aussi, l’usure du temps, les changements de personnel, ne reste que la façade, comme ces immeubles haussmanniens à Paris, reconvertis en commerces divers et variés. Du premier jour, seul Kim Wilson (chant et harmonica) reste le lien historique. La formation présente est basique, outre Kim Wilson, une guitare, une batterie, une basse et un clavier et roulez petit bolide ! Ceci dit, ce n’est pas désagréable du tout, c’est même très agréable à écouter mais n’espérez pas y retrouver la fièvre et les tempos speedés d’alors, avec l’âge on s’assagit, on préfère les rythmes plus alanguis, on ne saute plus sur les tables, on tape du pied en mesure, calé dans son fauteuil… ce genre là. Restent quelques <em>shuffles</em> d’harmonica, rien d’ébouriffant, mais moi j’aime toujours ça et la voix du Kim chaude à souhait. Allez, c’est un bon disque. </p><p> </p><p><strong><img id="media-5445015" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/01/2712203295.jpg" alt="rock, blues, " />Lucinda Williams</strong> : <em>The Ghosts Of Highway 20</em></p><p>Enfin ce dernier disque qui pour moi est une grande découverte. Il était temps vous me direz, la dame est née en 1953 et tourne dans le circuit depuis le courant des années 70, mais dans mon esprit il s’agissait d’une chanteuse de country, point barre, un genre qui ne me touche pas vraiment. Pourtant, là je viens de me prendre une grosse claque ! C’est du rock, du blues, du folk, sans jamais qu’on puisse définir un seul morceau comme tel. La vraie tuerie, c’est sa voix et la tonalité des morceaux : envoûtant, serait le mot adéquat pour définir la musique de ce double CD. Bien qu’Américaine et Sudiste, il y a dans sa voix et sa manière d’interpréter les titres, des réminiscences de Marianne Faithfull ou de la Patti Smith étirant ses titres à l’envi sur scène (le dernier morceau dure plus de douze minutes !), du rauque et de l’émouvant. Le tout magnifiquement enrobé dans les solos de guitare magiques de subtilités aériennes de Bill Frisell. Pour vous donner une idée de la tonalité de l’album – qui n’est pas très gaie c’est vrai – la dame reprend le <em>Factory</em> de Bruce Springsteen… Excellente pioche, d’autant plus qu’il s’agit de ce genre de disque qu’il faut écouter très longtemps pour en apprécier toutes les finesses. Chouette !</p><p> </p><p> </p><p> </p><p><iframe width="445" height="250" src="https://www.youtube.com/embed/tg90Fkk1FWg?rel=0&controls=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe> </p>
Debbie Gaineshttp://soundsystem.hautetfort.com/about.htmlFlower powertag:soundsystem.hautetfort.com,2016-08-13:58361072016-08-13T16:20:00+02:002016-08-13T16:20:00+02:00 > download Dronatic Asylum n°7 : a Dj Guitar live set sync'd on...
<p><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://soundsystem.hautetfort.com/media/00/01/1090563094.gif" alt="1090563094.gif" width="660" height="495" /></p><p><iframe width="100%" height="60" src="https://www.mixcloud.com/widget/iframe/?feed=https%3A%2F%2Fwww.mixcloud.com%2FE_I%2Fda07%2F&hide_cover=1&mini=1&hide_artwork=1" frameborder="0"></iframe></p><p><a title="Drontic Asylum n°7" href="http://www.lazygroove.com/dwnld_EI/DA07.mp3" target="_blank">> download</a></p><p>Dronatic Asylum n°7 : a Dj Guitar live set sync'd on locked-groove vinyls thru some funky black boxes… Boooh !<br />http://www.lazygroove.com/dwnld_EI/DA07.mp3<br />> track#1 <> Got 3 Mamas<br />> track#2 <> Eiger Tanz<br />Boooh !</p>
galaventhttp://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.htmlPura Fé, une chanteuse amérindiennetag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2016-07-19:58277512016-07-19T07:05:00+02:002016-07-19T07:05:00+02:00 https://www.youtube.com/watch?v=cMovcfmqg2Y Pure musique...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=cMovcfmqg2Y">https://www.youtube.com/watch?v=cMovcfmqg2Y</a> </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><br /><iframe width="360" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/cMovcfmqg2Y?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">Pure musique des Amérindiens. Elle chante seule accompagnée ou non par une guitare ou une contrebasse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">« <em>Ma musique est un melting-pot directement connecté à mes racines : je suis indienne tuscarora par ma mère, qui avait aussi des ancêtres noirs... Le blues coule dans mon sang</em> », explique-t-elle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">Pura fé réinvente le chant tuscarora, un peuple amérindien rattaché aux Iroquois. Elle y ajoute le blues, rappelant que « <em>Les premiers musiciens noirs avaient tous des ancêtres indiens. Même Jimmy Hendrix et Duke Ellington avaient du sang indien... mais personne ne le sait ! Les deux cultures sont intimement liées.</em> » </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;"><a href="https://youtu.be/yy2DcSuaiWw">https://youtu.be/yy2DcSuaiWw</a> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;"><br /><iframe width="480" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/yy2DcSuaiWw?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">« Ici Pura Fé mêle ses chœurs traditionnels et ses harmonies à des sonorités celtiques ("River People"), plus rock ("Woman's Shuffle") et bien sûr folk, jazz ou blues. Dès le chant sacré d'ouverture "Mohomeneh" accompagné au banjo et rythmé par ce shuffle caractéristique, l'auditeur est envoûté par cette ôde à la beauté intemporelle. Taj Mahal dit qu'elle "chante comme les oiseaux"... » (From <a href="http://www.fipradio.fr/decouvrir/sacred-seed-16523">http://www.fipradio.fr/decouvrir/sacred-seed-16523</a>) </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;"> </span></p>
Debbie Gaineshttp://soundsystem.hautetfort.com/about.htmlSlug fingerstag:soundsystem.hautetfort.com,2016-06-22:58180372016-06-22T10:31:00+02:002016-06-22T10:31:00+02:00 Dronatic Asylum n°5 : ask no questions, you'll get no lies....
<p><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://soundsystem.hautetfort.com/media/01/01/4215216309.gif" alt="4215216309.gif" width="660" height="371" /></p><p><iframe width="100%" height="60" src="https://www.mixcloud.com/widget/iframe/?feed=https%3A%2F%2Fwww.mixcloud.com%2FE_I%2Fda05%2F&hide_cover=1&mini=1&hide_artwork=1" frameborder="0"></iframe></p><p>Dronatic Asylum n°5 : ask no questions, you'll get no lies.<br />http://www.lazygroove.com/dwnld_EI/DA05.mp3</p><p>dirty blues recorded Live by Dj Guitar @ LBA headquarters (Strasbourg, F).<br />Tuning corner > [Strato + Drumtracks + Sampler] thru [Fender Pro-Reverb 1972]</p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlEric Clapton : I Still Dotag:corboland78.hautetfort.com,2016-05-26:58069722016-05-26T09:52:51+02:002016-05-26T09:52:51+02:00 Si la parution d’un nouvel album d’Eric Clapton ne me met plus en état de...
<p><img id="media-5380802" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/01/506162990.jpg" alt="blues, eric clapton" />Si la parution d’un nouvel album d’Eric Clapton ne me met plus en état de transes comme jadis, je ne manque néanmoins jamais ce rendez-vous. D’autant que les informations ayant filtré depuis quelques mois, prévenant que Glyn Johns en assurerait la production, me semblait un atout intéressant. Les deux hommes n’avaient plus travaillé ensemble depuis 1977 et l’album <em>Slowhand</em>…</p><p>Le CD tourne sur ma platine depuis quelques jours et j’avoue en retirer beaucoup de plaisir. Douze titres sur cette galette. Trois reprises de blues pur jus, <em>Alabama Woman Blues</em> (de Leroy Carr) qui ouvre l’album en beauté, <em>Cypress Grove</em> (de Skip James) et <em>Stones In My Passway</em> (de Robert Johnson). Nous avons aussi, deux titres de JJ Cale, car il n’y a plus de disque de Clapton sans reprises de son éternel ami disparu, <em>Can’t Let You Do It</em> et <em>Somebody’s Knockin’</em>. Autre terrain de pioche, l’œuvre de Bob Dylan, ici avec <em>I Dreamed I Saw St. Augustine</em> tiré de l’album <em>John Wesley Harding</em> (1968). On notera aussi un autre titre « remarquable », <em>Catch The Blues</em>, en ceci qu’il est signé par Clapton exclusivement, ce qui s’avère une sorte de rareté désormais…</p><p>Musicalement, nous avons donc – sans surprise – un disque extrêmement cool, dont on appréciera particulièrement la délicatesse par une écoute au casque. La seule pointe d’originalité provient des sonorités lointaines et réparties sur quelques titres, d’un accordéon cajun (Dirk Powell). Les musiciens entourant Eric Clapton sont les mêmes que d’habitude de Andy Fairweather Low (guitare) à Henri Spinetti (batterie), Dave Bronze (basse), Paul Carrack (orgue Hammond) ou Chris Stainton (claviers)….</p><p>Un disque très agréable à écouter, même si, comme à chaque nouveau disque du maître maintenant, je regrette l’absence de solos qui décoiffent un peu ou de titres un peu plus enlevés pour donner du nerf à cette musique. Enfin, ne nous plaignons pas trop, ce <em>I Still Do</em>, s’avère une bonne cuvée, alors…</p><p> </p><p> </p><p><iframe width="445" height="250" src="https://www.youtube.com/embed/1PE3QPeh110?rel=0&controls=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlDes bleus à l'âme...tag:fanzine.hautetfort.com,2016-05-19:58037542016-05-19T01:14:06+02:002016-05-19T01:14:06+02:00 La Semaine de Zombi. Jeudi.
<p><strong>La Semaine de Zombi. Jeudi.</strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/01/2309588814.jpg" target="_blank"><img id="media-5374891" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/01/2588360760.jpg" alt="webzine,bd,zébra,fanzine,gratuit,bande-dessinée,caricature,police,je suis charlie,blues,manifestation,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,zombi" /></a></p>
Debbie Gaineshttp://soundsystem.hautetfort.com/about.htmlBodyguardtag:soundsystem.hautetfort.com,2016-05-08:57989712016-05-08T18:05:00+02:002016-05-08T18:05:00+02:00 Dronatic Asylum ]DA#03[ recorded live in the bathroom....
<p><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://soundsystem.hautetfort.com/media/00/02/704528223.gif" alt="704528223.gif" width="659" height="659" /></p><p><iframe width="100%" height="60" src="https://www.mixcloud.com/widget/iframe/?feed=https%3A%2F%2Fwww.mixcloud.com%2FE_I%2Fda03%2F&hide_cover=1&mini=1&hide_artwork=1" frameborder="0"></iframe></p><p>Dronatic Asylum ]DA#03[ recorded live in the bathroom.<br />http://www.lazygroove.com/dwnld_EI/DA03.mp3</p><p>Tuning corner > e-bowed & thumbed guitar + dry razor + Kurosawa loop + TR707 bass drum.</p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlBluestag:fanzine.hautetfort.com,2016-05-07:57984772016-05-07T16:17:00+02:002016-05-07T16:17:00+02:00 Gag de GAB (aussi dans Zélium n°7 )
<p><strong>Gag de <a title="Gab dans Zébra" href="http://fanzine.hautetfort.com/archive/2016/02/13/gab-dans-zebra.html" target="_blank">GAB</a> (aussi dans <a title="Site journal satirique Zélium" href="http://www.zelium.info/" target="_blank">Zélium n°7</a>)</strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/2733245744.jpg" target="_blank"><img id="media-5364439" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/1986588322.jpg" alt="blues 2 basse def.jpg" /></a></p>
Thibault Chaplainhttp://lacountrymusic.hautetfort.com/about.htmlToo rock for country, too country for rock par Lonnie Macktag:lacountrymusic.hautetfort.com,2016-05-02:57963052016-05-02T12:06:00+02:002016-05-02T12:06:00+02:00 Lonnie Mack est mort le 21 avril 2016, ce grand guitariste ayant joué avec...
<p><span style="font-size: 12pt;">Lonnie Mack est mort le 21 avril 2016, ce grand guitariste ayant joué avec The Doors, Stevie Ray Vaughan , James Brown et il a influencé d'autres grand artistes comme Eric Clapton ou Ray Benson. </span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><iframe width="640" height="480" src="https://www.youtube.com/embed/Dwpd_f4t8U8" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p>
Bo Dimanchehttp://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/about.htmlI am the bluestag:lesbeauxdimanches.hautetfort.com,2016-04-11:57870922016-04-11T14:47:00+02:002016-04-11T14:47:00+02:00 J'attends avec impatience la sortie du documentaire de Daniel Cross I...
<p><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/00/3773102952.jpg" target="_blank"><img id="media-5343955" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/00/293356368.jpg" alt="blues,musique,vidéo,barbara lynn, daniel Cross" width="278" height="179" /></a><span style="font-size: 10pt;">J'attends avec impatience la sortie du documentaire de Daniel Cross <em>I am the blues</em>. <br />Voyage musical des bayous de Louisiane au delta du Mississippi, avec pour seul but d'y rencontrer les derniers dinosaures du blues (</span><span style="font-size: 10pt;">Bobby Rush, Barbara Lynn, Henry Gray, Carol Fran, Little Freddie King, Lazy Lester, Bilbo Walker, Jimmy "duck"</span> <span style="font-size: 10pt;">Holmes, RL Boyce, LC Ulmer, Lil 'Buck Sinegal…</span></p><p><span style="font-size: 8pt;">I am the blues – Barbara Lynn. <br />Photo by Gene Tomko</span></p><p><span style="font-size: 8pt;"><iframe width="500" height="281" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://player.vimeo.com/video/145293516?title=0&byline=0&portrait=0" frameborder="0" webkitallowfullscreen="webkitallowfullscreen" mozallowfullscreen="mozallowfullscreen" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;">I am the blues. Un film de Daniel Cross. EyeSteelFim</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 10pt;">Pour l'heure, vous pouvez vous perdre dans une trentaine de scènes coupées et disponibles sur <a href="http://iamthebluesmovie.com/artists/AllVideos.html?page=1" target="_blank">cette page.</a> </span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 10pt;">En petit bonus ici, ma préférée, Barabara lynn avec I'm a good wooman</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5343986" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/00/800591993.mp3" /></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlOh ! Les filles !tag:corboland78.hautetfort.com,2016-04-07:57853612016-04-07T13:34:44+02:002016-04-07T13:34:44+02:00 Elles viennent tout juste de me tomber dans les bras, cinq filles venues de...
<p><img id="media-5340684" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/01/2608999253.jpg" alt="rock, blues, " />Elles viennent tout juste de me tomber dans les bras, cinq filles venues de je ne sais où (en fait de New York) et regroupées dans un combo qui vous arrache les choses. <em>Jane Lee Hooker</em>, elles se nomment, jeu de mots évident avec John Lee Hooker le fameux bluesman et ça vous dit d’entrée de quoi il s’agit. Un rock blues bien musclé qui sent bon les années 70.</p><p>Aux manettes, Dana Athens hurle dans le micro, Tracy Hightop et Tina Gorin s’escriment sur leurs guitares, Hail Mary tient la basse tandis que Melissa Houston tape sur ses tambours. Nos filles sont dans le circuit depuis pas mal de temps mais à la colle ensemble depuis 2013. Groupe de scène, elles ont déjà beaucoup tourné de Los Angeles à Houston, partageant les hourras aux côtés de Southside Johnny & the Asbury Jukes, Bernard Fowler (choriste des Rolling Stones), voire the Wailers… </p><p>Leur premier album, ce <em>No B !</em> va paraître le 15 avril. Onze titres qui dépotent, de <em>Mean Town Blues</em> (Johnny Winter) à <em>Champagne & Reefer</em> ou <em>Mannish Boy</em> (Muddy Waters), les filles lâchent les freins et honorent les cadors du blues sans complexe. Certains esprits chagrins diront qu’il n’y a là rien de nouveau, ni d’exceptionnel ; laissez pisser le mérinos, glissez le CD dans lecteur avec le son à fond et prenez votre pied avec Jane Lee Hooker, elles n’en demandent pas plus !</p><p> </p><p> </p><p>Pour vous faire une idée, une version live de <em>Wade In The Water</em>, le titre qui ouvre l’album :</p><p><iframe width="445" height="250" src="https://www.youtube.com/embed/60nkcmxfVXA?rel=0&controls=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Debbie Gaineshttp://soundsystem.hautetfort.com/about.htmlBad bloodtag:soundsystem.hautetfort.com,2016-04-04:57837762016-04-04T02:24:00+02:002016-04-04T02:24:00+02:00 Dronatic Asylum ]DA#01[ workshop recorded live :...
<p><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://soundsystem.hautetfort.com/media/02/01/2056940668.gif" alt="2056940668.gif" width="660" height="660" /></p><p><iframe width="100%" height="60" src="https://www.mixcloud.com/widget/iframe/?feed=https%3A%2F%2Fwww.mixcloud.com%2FE_I%2Fda01%2F&hide_cover=1&mini=1&hide_artwork=1" frameborder="0"></iframe></p><p>Dronatic Asylum ]DA#01[ workshop recorded live :<br />http://www.lazygroove.com/dwnld_EI/DA01.mp3</p><p>Roland SH09 vs. Fender Stratocaster</p>
Thibault Chaplainhttp://lacountrymusic.hautetfort.com/about.html16 Tons par Mikki Danieltag:lacountrymusic.hautetfort.com,2016-03-12:57732292016-03-12T17:01:49+01:002016-03-12T17:01:49+01:00 Quand l'artiste de western music, Mikki Daniel, interprète ce classique de...
<p>Quand l'artiste de western music, Mikki Daniel, interprète ce classique de la musique Blues dans une convention de Western Music qui se déroulait à Durango au Colorado. </p><p><iframe width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/GwjhDSTlAXc" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlCoup de blues à Vernouillettag:corboland78.hautetfort.com,2016-01-30:57524712016-01-30T13:01:38+01:002016-01-30T13:01:38+01:00 Que s’est-il passé à Vernouillet, petite commune des Yvelines, en ce...
<p>Que s’est-il passé à Vernouillet, petite commune des Yvelines, en ce vendredi soir pour que tous les Vermolitains aient le blues ? Je peux répondre à cette question intrigante puisque j’étais sur les lieux, attiré ici par un fort pressentiment. </p><p><img id="media-5280862" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/00/899247061.jpg" alt="rock, blues, popa chubby, " />Tout les témoins le diront et ils étaient nombreux, c’est à La Scène que tout s’est passé. La salle de spectacle accueillait pour un soir, <strong>Popa Chubby</strong> en tournée en France. Le bluesman Newyorkais et son gang, basse/batterie et claviériste, sont sortis des coulisses vers 21h15 pour n’y retourner qu’après un concert de 2h30.</p><p>Passé l’étonnement agaçant, les spectateurs qui payent leur place étaient debout dans la salle tandis que l’artiste qui est payé pour jouer est resté assis sur sa chaise durant toute la soirée ! L’affaire est pardonnée car l’homme avait un argument médical à avancer, trop gros, il ne pouvait se mouvoir qu’avec difficultés.</p><p>Même si ce soir, Popa Chubby guitariste de talent, ne semblait pas au meilleur de sa forme, il nous a balancé un rock/blues hargneux et sans temps morts qui peut être comparé à un compromis entre Johnny Winter (pour l’énergie) et John Mayall (pour la présence du clavier). Armé d’une vieille Stratocaster toute pourrie de 1966, à moitié bouffée par les vers à bois, le cul vissé sur sa chaise, les titres se sont enchainés les uns aux autres. Rock’n roll, blues, titres personnels ou reprises, la mayonnaise a pris malgré ce qui pourrait ressembler à un grand écart si je vous dis qu’il a interprété aussi bien le <em>Sympathy for the devil</em> des Rolling Stones que la musique du film <em>Le Parrain</em> ou le fameux <em>Somewhere over the rainbow</em> occasion pour lui d’utiliser ses pédales d’effets, au plus grand bonheur des spectateurs qui en ont oublié qu’ils étaient debout depuis plusieurs heures. </p><p>Guitare avec ou sans bottleneck, batterie aussi pour un court instant, chant mais ce n’est pas son point fort, Popa Chubby a régalé la petite foule venue l’entendre, au terme d’une soirée franchement réussie. Comme quoi on peut avoir le blues tout en étant de bonne humeur !</p><p> </p><p> </p><p><img id="media-5280864" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/02/4114073656.jpg" alt="rock, blues, popa chubby, " /></p><p> </p><p> </p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlThe Temperance Movement : White Beartag:corboland78.hautetfort.com,2016-01-22:57485912016-01-22T13:16:00+01:002016-01-22T13:16:00+01:00 Quand on a vécu les années 60 et 70 immergé dans le rock, il est difficile...
<p><img id="media-5273968" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/01/182446385.jpg" alt="rock, blues, Rolling Stones" />Quand on a vécu les années 60 et 70 immergé dans le rock, il est difficile aujourd’hui d’être réellement emballé par de nouveaux groupes. Au mieux puis-je tomber sur un combo reproduisant à sa manière, la musique qui m’a fait vibrer quand j’étais jeune. J’ai donc compris depuis longtemps que je ne serai plus jamais « fan » de nouveaux artistes mais que je pouvais trouver, de temps à autre, une nouveauté sympathique. Et c’est le cas avec <strong>The Temperance Movement</strong>, un groupe découvert en regardant une émission sur Canal+ proposant des groupes en scène.</p><p>Le groupe nous vient d’Angleterre. Cinq types : le chanteur Phil Campbell, les guitaristes Luke Potashnick (ex-Rooster et Ben's Brother) et Paul Sayer. La section rythmique est composée d'un ancien bassiste de Jamiroquai, Nick Fyffe et par le batteur Damon Wilson connu pour ses participations avec Ray Davies ou The Waterboys. Leur musique est qualifiée de blues-rock par beaucoup mais j’y vois plus de rock que de blues pour ma part, disons en gros que nous sommes dans la mouvance de Bad Co ou mieux encore des Black Crows (mais sans l’exagérée ressemblance avec les Rolling Stones). Les gars ont assuré la première partie de plusieurs concerts des Stones en Europe et aux USA, lors de la dernière tournée des cadors du rock. Quelles que soient leurs sources d’inspiration, les références sont bonnes et le groupe tient la route que ce soit sur scène, d’après ce que j’en ai vu à la télé ou bien sur disque.</p><p>Après un premier album paru en 2013, <strong><em>White Bear</em></strong>, leur second effort vient de paraître et c’est réellement très bon. Une dizaine de titres pour une grosse trentaine de minutes, un bon chanteur, de bonnes parties de guitares servent un rock familier à mes oreilles et depuis deux jours le CD tourne en boucle sur ma chaîne. Qui a dit que je ne serai plus jamais fan ?</p><p> </p><p><img id="media-5273969" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/01/3990786223.jpg" alt="rock, blues, Rolling Stones" /></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><iframe width="445" height="250" src="https://www.youtube.com/embed/Cv2qj9Vm7uo?rel=0&controls=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlOreilles au bord de la crise de nerfstag:corboland78.hautetfort.com,2015-10-08:56962622015-10-08T05:00:00+02:002015-10-08T05:00:00+02:00 N’en jetez plus la cour est pleine. Quand j’imagine que cela va se calmer,...
<p>N’en jetez plus la cour est pleine. Quand j’imagine que cela va se calmer, ça reprend de plus belle et alors que je devrais me réjouir, une sorte de désespoir me gagne. Tous ces disques, tous ces CD qui s’empilent à côté de ma chaine hi-fi, mettent mes oreilles au bord du <em>burn out</em>, l’épuisement sans fin annoncée. Les nouveautés discographiques s’accumulent près du lecteur poussant les CD premiers arrivés vers les étagères de ma discothèque, où bien souvent ils finissent dans un oubli bienveillant.</p><p><strong><img id="media-5177280" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/01/436600643.jpg" alt="blues, rock, pink floyd, " />David Gilmour</strong>, qui faut-il le préciser, fut le guitariste du Pink Floyd, vient de sortir un nouvel album solo, <strong><em>Rattle That Lock</em></strong> dont on retiendra surtout qu’il a utilisé le jingle de la SNCF qu’on entend sur les quais de gare annonçant une annonce. J’imagine que pour le public international, ce gimmick musical – de qualité d’ailleurs – sera très plaisant, mais pour moi, après quarante ans de voyages en train quotidiens émaillés de centaines d’incidents en tous genres, réentendre dans mon salon cette petite musique, me gave un peu. Reste néanmoins, le son de la guitare de Gilmour, très particulier et personnel, extrêmement agréable à écouter.</p><p> </p><p> </p><p><img id="media-5177281" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/02/3467221482.jpg" alt="blues, rock, pink floyd, " />Dans le même genre, grosso modo, une musique d’ambiance légèrement planante, <strong>Israel Nash</strong> revient avec <strong><em>Silver Season</em></strong>. L’année dernière j’avais évoqué son <a href="http://corboland78.hautetfort.com/archive/2014/04/25/israel-nash-israel-nash-s-rain-plan-5354209.html"><span style="color: #ff0000;">précédent album</span></a> et celui-ci continue dans la même veine, faite de sonorités éthérées, guitares aériennes, voix hypnotisante, une musique apaisante calmant l’esprit. Le genre de disque qu’on peut écouter le soir quand la pluie frappe les carreaux, en alternance avec <em>Echoes</em> de Pink Floyd, ce genre là… C’est très beau.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p><img id="media-5177282" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/00/151493151.jpg" alt="blues, rock, pink floyd, " />Une nouveauté très étonnante, <strong><em>The Devil To Pay</em></strong>, nouvel album de <strong>Savoy Brown</strong> le groupe de Kim Simmonds, guitariste de son état. Et là, grosse baffe me ramenant dans le passé. Savoy Brown – que j’avais pour ainsi dire oublié – a fait partie de ses groupes éclos lors du British Blues Boom à la fin des années 60 ! Jamais dissous, mais complètement remanié au fil des ans, le groupe continuait sa carrière dans l’ombre et ce disque vient couronner leurs cinquante ans de bons et loyaux services à la cause du blues. Et c’est très bon ! Du blues à la Fleetwood Mac ou Ten Years After, avec guitares de Kim Simmonds comme je les aime et morceaux bien torchés. Excellent avec effet rajeunissant garanti.</p><p> </p><p><img id="media-5177283" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/02/3293502131.jpg" alt="blues, rock, pink floyd, " />Un autre retour, <strong>Omar and the Howlers</strong> avec <strong><em>The Kitchen Sink</em></strong>. Si j’en ai longtemps pincé pour le Omar, dans les années 80-90, le dernier disque de lui entré dans ma discothèque, <em>World Wide Open</em> date de 1995. Quand même ! Je me suis donc laissé tenter par ce nouvel opus, par curiosité. Avis mitigé. De bonnes choses, la grosse voix du Omar, les guitares et le son général, ce rock blues bien couillu ; mais aussi, des titres plus country rock avec un violon et une pedal steel guitare et surtout ces deux morceaux (<em>The Battle Rages On</em> et <em>Climb On Board</em>) où l’on jurerait entendre chanter Dick Rivers ! Sinon, il y a aussi une version de <em>Who Do You Love</em>, son morceau de bravoure quand il est sur scène. Un CD sympathique pour renouer avec d’anciennes amours…</p><p> </p><p>Bon je vous laisse, il faut absolument que je m’imprègne de tous ces disques avant de passer à autre chose car déjà j’entends approcher dans le lointain, un très gros Bob Dylan (un coffret de 6 CD) début novembre, et des DVD en pluie de mousson, les Rolling Stones (concert de Tokyo 1990, fin octobre, et concert de Leeds en 1982, fin novembre), et peut-être aussi le Eric Clapton début novembre (concert du Royal Albert Hall en 2014)… </p><p> </p><p> </p><p><iframe width="445" height="250" src="https://www.youtube.com/embed/DdhH-SQgcfU?rel=0&controls=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlJohn Mayall : Find A Way To Caretag:corboland78.hautetfort.com,2015-09-03:56794212015-09-03T09:28:00+02:002015-09-03T09:28:00+02:00 Quand un nouvel album de John Mayall arrive dans les bacs des disquaires,...
<p><img id="media-5146495" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/01/2816128398.jpg" alt="john mayall, blues, " />Quand un nouvel album de John Mayall arrive dans les bacs des disquaires, on fait très souvent et immédiatement référence à son âge (82 ans cette année) pour anticiper ou expliquer une éventuelle faiblesse de sa dernière production. Pourtant, ce <em>Find A Way To Care</em> n’a que faire de ces précautions oratoires, il tient très bien la route tout seul. Certes, je n’irai pas jusqu’à le comparer avec ses grands albums des années 60 ou 70 et c’est bien naturel mais replacé dans le contexte de ces dernières décades, il est tout à fait honorable.</p><p>Depuis 2010, John Mayall est accompagné de Rocky Athas (Guitare), Greg Rzab (Basse) et Jay Davenport (Batterie), formation complétée d'une section de cuivres pour ce disque. Chacun connait son boulot et l’exécute parfaitement, sans esbroufe ou complaisance démonstrative. On peut regretter le manque de guitare, Rocky Athas privilégiant le collectif, ou bien le peu d’harmonica du maître, mais le « Vieux » se consacre désormais en priorité au piano électrique.</p><p>Une fois ces points intégrés et acceptés, le disque s’écoute avec beaucoup de plaisir, que ce soient les reprises “Mother in Law Blues” (Don Robey), “The River’s Invitation” (Percy Mayfield), “I Feel So Bad” (Lightnin’ Hopkins), “Long Distance Call” (Muddy Waters), “I Want All My Money Back” (Lee Baker) et “Drifting Blues” (Charles Brown) ou bien ses propres compositions. Au total douze blues impeccables, interprétés de cette voix immédiatement identifiable entre toutes et une fois encore, John Mayall trouve le moyen de nous faire du bien. </p><p>Parution prévue le 8 septembre 2015</p><p> </p><p> </p><p><iframe width="445" height="250" src="https://www.youtube.com/embed/T2c_fSBf0r0?rel=0&controls=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe> </p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlPascal Vincenttag:avignon.hautetfort.com,2015-08-02:60892192015-08-02T00:00:00+02:002015-08-02T00:00:00+02:00 Les amis manquants Pascal Vincent S’éveiller le matin,...
<p><a title="Pascal Vincent" href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/3026805626.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/782629555.jpg" alt="1221917932.jpg" /></a></p><p><a title="Vincent & Co" href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/3598615862.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/101207361.jpg" alt="2206017672.jpg" /></a></p><table style="width: 684px;" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td style="vertical-align: top;"><strong>Les amis manquants<br /></strong><br /><em>Pascal Vincent</em><br /><br /><br /><br />S’éveiller le matin, voir le jour se lever<br />Regarder sans rien dire, faire semblant d’y croire<br />Aux fumées sans histoire<br />Pour les amis manquants<br /><br />Continuer la route, toucher les autres<br />Creuser le sillon, un rêve d’apôtre<br />Ne jamais tourner le dos <br />Pour les amis manquants<br /><br />Je ne pense qu’à vous,<br />tous les jours, pour toujours<br />Je ne pense qu’à vous, toujours...<br />Pour les amis manquants</td><td style="vertical-align: top;">Et le vent soufflera sur les plages d’argent<br />Balaiera, le chacun pour soi, <br />Le signe des temps<br />Et on se retrouvera<br />Pour les amis manquants<br /><br />Et puis on éteindra les écrans insipides<br />On reverra les fleuves, les rivières limpides<br />Loin des combats inutiles<br />Pour les amis manquants<br /><br />Je ne pense qu’à vous,<br />tous les jours, pour toujours<br />Je ne pense qu’à vous, toujours...<br />Pour les amis manquants<br /><br />S’éveiller le matin, toucher les autres<br />Poursuivre les traces, caresser l’épaule<br />Des amours persistantes<br />Pour les amis manquants</td></tr></tbody></table>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlKing of Bluestag:opapilles.hautetfort.com,2015-05-31:56314382015-05-31T05:47:00+02:002015-05-31T05:47:00+02:00BB KING Best Solo Guitar King of Blues
BB KING Best Solo Guitar King of Blues<br /><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/MpRIYi721WE" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlWhen a Man Loves a Womantag:opapilles.hautetfort.com,2015-04-19:56051292015-04-19T06:16:00+02:002015-04-19T06:16:00+02:00"When a Man Loves a Woman" is a song recorded by Percy Sledge in 1966 at...
"When a Man Loves a Woman" is a song recorded by Percy Sledge in 1966 at Norala Sound Studio in Sheffield, Alabama. It made number one on both the Billboard Hot 100 and R&B singles charts. It was listed 54th in the List of Rolling Stone magazine's 500 greatest songs of all time.</br><br /><iframe width="5<br />460" height="240" src="https://www.youtube.com/embed/7lp7FtJXp7k" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlLittle Bob Blues Bastards : Howlin’tag:corboland78.hautetfort.com,2015-04-16:56037092015-04-16T05:00:00+02:002015-04-16T05:00:00+02:00 Little Bob, né Roberto Piazza le 10 mai 1945, va avoir soixante-dix...
<p><img id="media-5006495" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/02/2509627306.jpg" alt="Little Bob, rock, blues, " />Little Bob, né Roberto Piazza le 10 mai 1945, va avoir soixante-dix ans ! On a du mal à le croire quand on le voit, son regard de gamin ridé semblant lui conserver une jeunesse éternelle. Je ne reviendrai pas sur la longue carrière du rocker du Havre, disons pour faire simple qu’il y a eu plusieurs époques et que la dernière en date tourne depuis 2013 sous le nom de Little Bob Blues Bastards.</p><p>Ce dernier avatar de Roberto Piazza va sortir son second album, <em>Howlin’</em>, dans quelques jours, le 21 avril chez votre disquaire favori. Nous fêterons alors l’anniversaire des 40 années de carrière de Bob et son 25e album.</p><p>Un CD de douze titres pour à peine quarante minutes de concentré de rock et de blues, mamelles où s’abreuve le vieux gars depuis toujours. A ses côtés, son gang, Gilles Mallet aux guitares, Mickey Blow et son harmonica saturé, Bertrand Couloume à la contrebasse (mazette !) et Jérémy Piazza (un neveu, ici le rock est affaire de famille on le sait) à la batterie. Le son est parfait. L’album débute par une profession de foi <em>We Are The Blues Bastards</em>, rageur, pour signifier que tout recommence et qu’on va voir ce qu’on va voir. Et les titres s’enchaînent, compos ou reprises comme ce <em>Zig Zag Wanderer</em> emprunté à Captain Beefheart ou plus étonnant, <em>The Blues Are Brewing</em> un standard immortalisé par Louis Amstrong et Billie Holiday, à moins que ce ne soit un clin d’œil appuyé à Howlin’ Wolf, idole de Bob avec <em>I’m Howlin’</em>. On sait que le rocker a le cœur tendre, il le prouve une fois encore en clôturant son disque par <em>My Heart Is Beating</em>, une chaude dédicace à sa douce.</p><p>Pour être tout à fait honnête, je dois avouer qu’à la première écoute j’ai été déçu, les compos m’ont semblé faibles. Il faut donc remettre la galette dans le lecteur et s’imprégner de la musique petit à petit, les titres se révélant lentement les uns après les autres surtout en seconde partie de CD, <em>I’m Howlin’</em> où Little Bob envoie la sauce ou le suivant, <em>Dirty Mad Asshole</em> aux guitares très stoniennes qui fera un tabac sur scène, croyez m’en ! </p><p> </p><p>Je n’ai pas trouvé de vidéo d’un titre de l’album, qu’importe, en voici une bien sympathique quand même :</p><p> </p><p><iframe width="445" height="250" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xj6lau" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xj6lau_little-bob-blues-bastards-howlin-wolf-cover-session-acoustique-oui-fm_music" target="_blank">Little Bob Blues Bastards - Howlin Wolf Cover...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/radioouifm" target="_blank">radioouifm</a></em></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlMark Knopfler : Trackertag:corboland78.hautetfort.com,2015-03-25:55896442015-03-25T05:00:00+01:002015-03-25T05:00:00+01:00 Mark Knopfler, c’est le brave gars auquel on ne pense plus, même s’il fut...
<p><img id="media-4981879" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/00/335278099.jpg" alt="Dire Straits, musique, blues, folk, celtique, " />Mark Knopfler, c’est le brave gars auquel on ne pense plus, même s’il fut un temps où avec Dire Straits il enflamma la planète rock par ses solos de guitare cristallins. Mais je vous parle d’une époque si lointaine que rien qu’à l’évoquer je me sens gâteux. Les archéologues peuvent y revenir par la magie du CD. Aujourd’hui, l’homme continue à faire de la musique, tranquille dans son coin, sans esbroufe et en toute discrétion. Une musique à son image.</p><p>Deux ans se sont écoulés depuis le dernier album et ce <em>Tracker</em> qui vient de paraître, son huitième ou neuvième album en solo, reprend le fil de la conversation où elle en était restée. Aucun morceau n’est réellement typique d’un genre musical défini mais au gré des uns ou des autres on y trouvera du country, du blues, du folk et des sonorités celtiques en épices permanentes, servis par des violons rustiques, un banjo ici et un accordéon là. </p><p>Les choses sont clairement établies depuis un long moment, Mark Knopfler continuera indéfiniment à pondre ce genre d’album teinté de nostalgie ou de mélancolie, une musique d’ambiance mais de qualité pour ceux qui aiment se laisser aller à la rêverie ou bien avoir une musique de fond quand ils lisent, calés au creux de leur canapé. Conséquence, une analyse morceau par morceau perd de sa pertinence, il faut prendre le tout – non pas comme un concept album – mais comme une longue plage musicale passant par diverses sensations, émotions et ce grand calme qui domine.</p><p>On s’arrêtera néanmoins sur <em>Beryl</em>, en fin de disque, légèrement énervé avec ce son de guitare caractéristique de Mark Knopfler et là, un vieux coup de nostalgie nous renvoie vers <em>Dire Straits</em> et des souvenirs jamais éteints…</p><p> </p><p> </p><p><iframe width="445" height="250" src="https://www.youtube.com/embed/M7-cpV_H_z4?rel=0&controls=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlBetty LaVette : Worthytag:corboland78.hautetfort.com,2015-02-06:55524472015-02-06T05:00:00+01:002015-02-06T05:00:00+01:00 Le nouvel album de Betty LaVette est un bien bel objet. Non seulement nous...
<p><img id="media-4892801" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/02/3801027716.jpg" alt="soul, blues, betty lavette, " />Le nouvel album de Betty LaVette est un bien bel objet. Non seulement nous avons un CD de belle facture mais le boitier renferme aussi un DVD d’une prestation scénique enregistrée l’an dernier au Jazz Café de Londres, pour ceux qui voudront investir dans le modèle luxueux.</p><p>Si la grande dame du blues et de la soul enregistre ses disques en mode formation réduite, guitare, basse, batterie et claviers, elle ne s’entoure que de bons musiciens, comme le fameux Doyle Bramhall II à la guitare. Comme d’habitude, chaque nouveau CD renferme une sorte de petit jeu, tenter de repérer les reprises à l’oreille uniquement et ce n’est pas du gâteau. La preuve encore aujourd’hui avec <em>Unbelievable</em> emprunté à Bob Dylan (<em>Under The Red Sky</em>), <em>Wait</em> aux Beatles (<em>Rubber Soul</em>) et <em>Complicated</em> aux Rolling Stones (<em>Between The Buttons</em>). Certes, le titre des Stones n’est pas très connu, mais celui des Beatles ? J’ai été obligé de réécouter l’original pour convaincre mon cerveau que mes oreilles ne se trompaient pas ! Betty LaVette a une manière bien à elle pour déstructurer les morceaux qu’elle se réapproprie et en faire de nouveaux originaux.</p><p>En tout cas, reprises ou originaux, tous les titres sont interprétés avec une poignante émotion tirée du plus profond de son âme. Tripes, boyaux, soul, donnez-lui le nom que vous voudrez mais sa voix unique, immédiatement reconnaissable marque l’auditeur. Avec Betty LaVette, le chant est une activité physique évidente, qui la fait souffrir, qui vous fait mal, tant on craint qu’à frôler la rupture, elle ne tombe et sur scène c’est particulièrement marquant.</p><p>La principale critique adressée à Betty Lavette par ses détracteurs, consiste à dire que si elle a une belle voix, elle l’exploite aussi toujours de la même manière. C’est un argument que j’entends et qui n’est pas infondé mais c’est sa marque de fabrique, on pourrait en dire autant de beaucoup d’autres. </p><p>Sur ce, je retourne à l’écoute de ce disque car j’ai encore du mal à me convaincre que <em>Unbelievable</em>, <em>Complicated</em> et <em>Wait</em>, ne sont pas des compositions de madame LaVette…</p><p> </p><p> </p><p><iframe width="445" height="250" src="https://www.youtube.com/embed/9qU9gkeWato?rel=0&controls=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p> </p>
Debbie Gaineshttp://soundsystem.hautetfort.com/about.htmlDj Guitartag:soundsystem.hautetfort.com,2015-01-07:55280322015-01-07T11:51:00+01:002015-01-07T11:51:00+01:00
<p><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://soundsystem.hautetfort.com/media/00/00/3339984872.gif" alt="3339984872.gif" width="630" height="350" /><iframe width="100%" height="225" scrolling="no" frameborder="no" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/playlists/63801851&color=717171&auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false"></iframe></p>
Espérance Nouvellehttp://esperancenouvelle.hautetfort.com/about.htmlSimple Life: le dernier album du groupe hongrois T. Rogers Blues Bandtag:esperancenouvelle.hautetfort.com,2014-10-29:54785272014-10-29T07:30:00+01:002014-10-29T07:30:00+01:00 Le groupe de Joy & Blues originaire de Budapest a sorti en mars 2013...
<p><span style="font-size: small;">Le groupe de <em>Joy & Blues</em> originaire de Budapest a sorti en mars 2013 cet album intitulé "<a href="http://bluesdoodles.com/2014/02/24/cd-review-t-rogers-simple-life/">Simple Life</a>".</span></p><p><span style="font-size: small;">Les six musiciens hongrois mettent leurs chansons à disposition en téléchargement gratuit et encouragent leur diffusion sur internet.</span></p><p><a href="http://trogers.hu/aud/simplelife/11%20-%20Simple%20Life.mp3"><span style="font-size: small;">> CLIQUEZ ICI pour écouter le morceau "Simple Life"</span></a></p><p><span style="font-size: small;">Vous pouvez écouter les différents morceaux de l'album en cliquant sur les titres:</span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="font-size: small;"><strong><img id="media-4740878" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://esperancenouvelle.hautetfort.com/media/01/02/2739668970.jpg" alt="T Rogers Blues Band, Simple Life, blues, album, 2013" width="347" height="347" /><span style="font-size: large;">SIMPLE LIFE:</span></strong></span></p><ul><li><span style="font-size: large;"><a href="http://trogers.hu/aud/simplelife/01%20-%20Far%20and%20Slow.mp3">Far and Slow</a></span></li><li><span style="font-size: large;"><a href="http://trogers.hu/aud/simplelife/02%20-%20Weary%20Road.mp3">Weary Road</a></span></li><li><span style="font-size: large;"><a href="http://trogers.hu/aud/simplelife/03%20-%20Gotta%20Go.mp3">Gotta Go</a></span></li><li><span style="font-size: large;">Angelina (feat. Keb' Mo')</span></li><li><span style="font-size: large;"><a href="http://trogers.hu/aud/simplelife/05%20-%20Something%20Human.mp3">Something Human</a></span></li><li><span style="font-size: large;"><a href="http://trogers.hu/aud/simplelife/06%20-%20The%20Regular%27s%20Blues.mp3">The Regular's Blues</a></span></li><li><span style="font-size: large;"><a href="http://trogers.hu/aud/simplelife/07%20-%20Sun%20On%20My%20Back.mp3">Sun on my Back</a></span></li><li><span style="font-size: large;"><a href="http://trogers.hu/aud/simplelife/08%20-%20Mood%20for%20the%20Day.mp3">Mood for the Day</a></span></li><li><span style="font-size: large;">It Hurts Me Too</span></li><li><span style="font-size: large;"><a href="http://trogers.hu/aud/simplelife/10%20-%20Sunshine%20Cold.mp3">Sunshine Cold</a></span></li><li><span style="font-size: large;"><a href="http://trogers.hu/aud/simplelife/11%20-%20Simple%20Life.mp3">Simple Life</a></span></li></ul><p><span style="font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://trogers.hu/sl.html">> CLIQUEZ ICI pour acheter l'album ou faire un don</a> afin d'aider le groupe à réaliser de nouveaux enregistrements</span></p><p> </p>