Last posts on biélorussie2024-03-28T14:28:00+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/biélorussie/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL'OTAN prévoit une provocation contre le Belarustag:euro-synergies.hautetfort.com,2024-02-26:64870782024-02-26T19:50:25+01:002024-02-26T19:50:25+01:00 L'OTAN prévoit une provocation contre le Belarus Par Lucas...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6514670" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3019935001.jpg" alt="70d2b2660e4f289bff1e0c54a9b6429b.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>L'OTAN prévoit une provocation contre le Belarus</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Par Lucas Leiroz, </strong></span><br /><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>journaliste, chercheur au Centre d'études géostratégiques, consultant en géopolitique</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://jornalpurosangue.net/2024/02/25/otan-planeja-provocacao-contra-belarus/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les pays de l'OTAN semblent vouloir lancer de nouvelles manœuvres de provocation contre la République du Belarus. Selon un récent rapport des services de renseignement publié par le gouvernement bélarussien, des informations montrent que la Pologne envisage d'attaquer sa propre population dans le cadre d'une opération sous fausse bannière contre Minsk. L'objectif serait d'utiliser un tel événement pour justifier l'escalade du conflit contre la Russie, alliée du Belarus.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'information a été révélée par le président du Belarus, Alexandre Loukachenko, lors d'un discours prononcé le 20 février. Il a déclaré que les services de renseignement du pays avaient identifié plusieurs menaces terroristes à proximité de ses frontières au cours des derniers jours. Certaines de ces menaces visent le peuple biélorusse lui-même, ce qui a motivé, par exemple, l'opération antiterroriste à Gomel, près de la frontière avec l'Ukraine. Toutefois, près des frontières polonaises, des menaces d'une autre nature sont également proférées, visant des citoyens non bélarussiens.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">M. Loukachenko a déclaré qu'il existait des preuves d'un plan d'attaque contre des civils polonais dans les régions limitrophes du Belarus. Ce plan vise à susciter l'indignation de l'opinion publique en Pologne et dans les pays occidentaux et à justifier ainsi l'escalade des mesures politiques et militaires à l'encontre du Belarus et de la Fédération de Russie. Selon les services de renseignement bélarussiens, les services secrets polonais et américains participent conjointement à ce plan et il s'agit donc d'une conspiration de Varsovie contre son propre peuple.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6514671" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/966893130.jpg" alt="7038442-new-project---2024-02-25t115432_690x387.067_690x387.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le président biélorusse a comparé le prétendu plan américano-polonais aux pratiques nazies pendant la Seconde Guerre mondiale, rappelant comment Hitler a utilisé le territoire polonais pour déclencher les hostilités. Il a également souligné que les dirigeants de l'OTAN ne se souciaient pas de la vie des citoyens des pays "alliés" et qu'ils étaient prêts à combattre "jusqu'au dernier" Polonais ou Ukrainien, si nécessaire, afin de continuer à attaquer la Russie et le Belarus. Enfin, M. Loukachenko a exhorté la Pologne à la prudence et à l'attention, appelant les décideurs polonais à repenser leurs actions.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce n'est pas la première fois que des rapports révèlent des plans visant à impliquer le Belarus dans des hostilités armées. Depuis 2022, le pays a subi diverses provocations dans les régions frontalières, notamment des attaques terroristes perpétrées par des radicaux ukrainiens et des exercices militaires agressifs menés par les troupes de l'OTAN en Pologne et dans les États baltes. Minsk a permis d'éviter un conflit militaire, mais le gouvernement du pays est constamment contraint de lancer des opérations antiterroristes aux frontières pour neutraliser les saboteurs et les infiltrés.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ces provocations ont un sens stratégique très simple. L'Occident souhaite que le Belarus réagisse militairement contre l'Ukraine ou contre la Pologne et les pays baltes de l'OTAN. Une situation de conflit serait ainsi justifiée et impliquerait directement la Russie sur un second front, puisque Moscou et Minsk ont conclu un pacte de défense collective dans le cadre du traité de l'Union des États.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Comme on le sait, l'Ukraine n'a plus la capacité de mener une guerre prolongée contre la Russie. Le pays, dévasté par les conséquences du conflit, est militairement affaibli et incapable de tenir son rang. C'est pourquoi il est "nécessaire" pour l'OTAN d'ouvrir au plus vite un nouveau front contre la Russie, puisque Kiev s'est déjà montré inefficace pour "user" Moscou. Des provocations anti-russes ont été observées dans des pays comme la Moldavie et la Géorgie, où l'OTAN a l'intention de reprendre les conflits contre les groupes séparatistes pro-russes. Dans le même ordre d'idées, une guerre impliquant la Biélorussie a également été recherchée, car elle obligerait les Russes à s'impliquer directement.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les responsables de l'OTAN ne semblent toutefois pas comprendre que ce type de manœuvre serait extrêmement risqué pour l'alliance et pour le monde entier. Le gouvernement russe a déjà fait savoir que toute attaque contre le Bélarus serait considérée comme une attaque contre la Russie elle-même, ce qui signifie que les manoeuvres de la Pologne pourraient conduire à une véritable guerre directe entre les États de l'Union et l'OTAN, ce qui signifierait une troisième guerre mondiale - avec d'éventuelles conséquences nucléaires.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">D'autre part, un scénario tout aussi possible est simplement l'"abandon" de la Pologne et des pays baltes par l'OTAN. En théorie, l'Alliance atlantique est tenue d'intervenir dans tout conflit dans lequel l'un de ses membres est impliqué. Mais en pratique, cette clause de défense collective n'a jamais été mise à l'épreuve dans un conflit pertinent. De nombreux analystes doutent que Washington autorise une intervention de l'OTAN dans une guerre directe entre la Pologne et la Russie, raison pour laquelle Varsovie pourrait se lancer involontairement dans un conflit dans lequel elle n'aurait aucun soutien.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il convient également de rappeler que le Belarus est actuellement un pays nucléarisé. Minsk a reçu des armes nucléaires tactiques russes sur son territoire et le gouvernement local a l'autonomie de choisir de les utiliser s'il le juge nécessaire pour garantir sa sécurité nationale. En d'autres termes, Minsk dispose d'un pouvoir de dissuasion nucléaire, ce qui lui confère automatiquement un avantage militaire par rapport à ses voisins, mandataires américains.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans tous les scénarios possibles, provoquer le Belarus semble être une grave erreur.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Vous pouvez suivre Lucas Leiroz sur: <span style="color: #ffcc99;">https://twitter.com/leiroz_lucas</span></span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlMinistre de la défense du Bélarus: l'OTAN occidentale se prépare à la guerretag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-08-19:64572922023-08-19T12:32:58+02:002023-08-19T12:32:58+02:00 Ministre de la défense du Bélarus: l'OTAN occidentale se prépare...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6469349" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2513002285.jpg" alt="belarus.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Ministre de la défense du Bélarus: l'OTAN occidentale se prépare à la guerre</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Markku Siira</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://markkusiira.com/2023/08/16/valko-venajan-puolustusministeri-nato-lansi-valmistautuu-sotaan/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une conférence internationale sur la sécurité s'est tenue à Moscou, à laquelle ont participé les ministres de la défense de nombreux pays avec lesquels la Russie entretient des relations, ainsi qu'un certain nombre d'autres invités.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour décrire le tournant anti-russe de la politique finlandaise, seul l'ancien député Ano Turtiainen avait été invité à l'événement. On peut se demander s'il s'agit là d'un message ou d'une gifle à l'élite politique finlandaise.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Je ne parlerai pas de l'ensemble de la conférence, mais je me concentrerai sur le discours de Viktor Khrenin, le ministre biélorusse de la défense, dans lequel il a transmis à l'auditoire son point de vue sur les processus en cours dans le monde, en tentant même d'en révéler les causes sous-jacentes.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Khrenin a commencé par inviter son auditoire à analyser la situation mondiale d'un "point de vue non trivial, différent des évaluations de la plupart des experts".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le Biélorusse s'est dit convaincu que le cœur du problème du monde moderne était la "mondialisation libérale", qui "n'a pas résolu le problème des inégalités entre les États et les peuples".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les pays dits du "milliard d'or" (c'est-à-dire l'Occident) ont essayé d'utiliser le modèle libéral "pour assurer leur hégémonie dans un modèle unique qui leur permettrait de contrôler les ressources de la planète entière".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Ces efforts occidentaux ont provoqué la réaction inverse dans d'autres parties du monde - un passage de la mondialisation au protectionnisme, à la protection des intérêts nationaux", a expliqué M. Khrenin.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">De nombreux pays ont déjà rejoint la mêlée et défendent farouchement leur "identité civilisationnelle, leur indépendance, leur souveraineté et leur droit à une interaction constructive dans un monde multipolaire".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Khrenin a noté qu'"aujourd'hui, cette lutte s'est transformée en une confrontation globale entre l'Est et l'Ouest dans la région ukrainienne". Dans le même temps, la guerre par procuration qui s'y déroule a "en fait amené le monde au bord d'une troisième guerre mondiale".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Néanmoins, "certains hommes politiques occidentaux continuent de pousser le monde vers l'abîme". Ils continuent à diviser les régions en "métropoles" et en "colonies" et "font ainsi revivre la traite des esclaves sous une nouvelle forme".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Selon le ministre de la défense, pour ces "néo-colonisateurs", même leurs propres citoyens deviennent des "marchandises vivantes". Les hommes politiques des États dominés par Washington se comportent "comme des marchands d'esclaves médiévaux proposant de jeter leurs peuples dans le hachoir de la guerre pour de l'argent".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Khrenin a cité en exemple "la dernière expansion de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord", qui est "également une sorte de colonisation de nouveaux territoires afin d'exploiter leurs populations dans une guerre probable avec l'Est".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans ce contexte, le mot "Est" doit être compris comme faisant référence à tous les États qui sont prêts à résister à la domination occidentale", a ajouté M. Khrenin.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6469350" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/946518320.jpg" alt="1339725.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Selon M. Khrenin (photo), l'élite du pouvoir occidental s'oriente justement vers une telle guerre mondiale contre ses rivaux. Il a fait référence à la rhétorique et aux déclarations des participants au sommet de l'OTAN à Vilnius en juillet.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour les Occidentaux de l'OTAN, "les Ukrainiens doivent continuer à mourir au combat afin d'affaiblir militairement la Russie". Pendant ce temps, les élites de l'Union européenne "continuent de zombifier leurs citoyens à travers les médias et poursuivent une politique hostile de division des peuples slaves".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le bloc occidental ne rassemble pas ses ressources militaires pour la défense, mais pour l'offensive. Il y a une nuance importante dans ce plan : cette armée est créée principalement à partir de la population européenne. "En d'autres termes, une fois de plus, on demande aux citoyens d'autres nations de mourir pour les intérêts des États-Unis".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les peuples d'Europe ne se rendent même pas compte de ce qui les attend. Les protestations et manifestations occasionnelles en France, en Allemagne, en Italie, en Pologne et dans d'autres pays sont plutôt l'exception à la règle.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Une grande partie de la société européenne est sous l'influence de la propagande et est tranquillement prête à se sacrifier pour les intérêts d'autrui", déclare M. Khrenin d'un ton sombre.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Afin de satisfaire les intérêts occidentaux et de créer les conditions d'une guerre à grande échelle, l'élite a cherché à démanteler l'architecture de sécurité internationale et le contrôle des armements, "pour avoir les coudées franches".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Du point de vue du Belarus, ce n'est pas non plus une coïncidence si la Pologne a déjà annoncé son intention de "créer l'armée la plus puissante de la région européenne". Les autres pays européens ne sont pas en reste, mais ont "de plus en plus recours à une rhétorique belliqueuse".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le caractère agressif de la politique militaire occidentale n'est plus caché, mais les documents stratégiques désignent ouvertement les ennemis : la Russie, la Chine et leurs alliés, dont la République du Belarus.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le ministre biélorusse de la défense tire de cette situation une conclusion sans ambiguïté : "la possibilité d'une confrontation militaire directe avec l'OTAN à l'avenir devient très évidente". "Tous les masques sont tombés et de hauts fonctionnaires parlent déjà ouvertement des véritables plans de l'Occident".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La seule chose qui retient encore les puissances du "milliard d'or" de lancer une guerre à grande échelle est la menace d'une riposte nucléaire. C'est pourquoi le Belarus "considère le retour des armes nucléaires tactiques sur son territoire comme un moyen de dissuasion stratégique efficace".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'Occident a également tendance à utiliser "des acteurs non étatiques, tels que des organisations terroristes et criminelles, des mouvements religieux radicaux et la cinquième colonne liée aux diasporas à l'étranger, pour détruire les États indésirables et mener des guerres par procuration sur leur territoire".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">À titre d'exemple, M. Khrenin a cité "une attaque terroriste soutenue par l'Ukraine et impliquant des combattants des soi-disant forces volontaires russes dans les zones frontalières de la région de Belgorod".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Les pays voisins de la République du Belarus forment également des combattants armés parmi les criminels qui ont fui le Belarus. En même temps, ils disent secrètement qu'ils ont l'intention de les utiliser pour des attaques militaires contre le Bélarus", a déclaré le ministre de la défense à l'auditoire de la conférence.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En même temps, du point de vue du droit international, il est difficile d'accuser ces "formations pseudo-militaires" (sous le drapeau desquelles des unités professionnelles de soldats occidentaux peuvent également opérer) d'être impliquées dans l'attaque.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Après tout, ils prétendent dans ce cas que les Bélarussiens se battent contre les Bélarussiens, les Russes contre les Russes, et ainsi de suite", a déclaré M. Khrenin en évoquant les opérations cyniques de l'Occident.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans cette situation, M. Khrenin ne peut même pas faire confiance aux "organisations internationales qui ferment passivement les yeux sur les terroristes soutenus par l'Occident". Selon lui, la raison en est que l'Occident a "privatisé les institutions internationales pour servir ses propres intérêts".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ainsi, le Belarus participe activement aux processus d'intégration de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) et de la Communauté des États indépendants (CEI) et cherche à rejoindre l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), ainsi que les BRICS, qu'il considère comme des mécanismes de sécurité alternatifs.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Comme les efforts d'intégration en cours vont à l'encontre des plans de l'Occident, des tentatives sont faites pour créer la discorde entre les États et leur offrir des pots-de-vin financiers afin de les faire adhérer au "modèle de comportement néocolonial occidental".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans la situation mondiale actuelle, Khrenin exhorte ses alliés à se serrer les coudes afin de pouvoir "survivre à la phase difficile de la formation d'un nouvel ordre mondial avec le moins de choc possible".</span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAujourd'hui, la Chine se renforce au Belarus. Grâce aux sanctions atlantistestag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-07-14:64522932023-07-14T21:19:37+02:002023-07-14T21:19:37+02:00 Aujourd'hui, la Chine se renforce au Belarus. Grâce aux sanctions...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6461797" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/673603647.jpg" alt="_128835073_gettyimages-1470244553.jpg" width="589" height="331" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Aujourd'hui, la Chine se renforce au Belarus. Grâce aux sanctions atlantistes</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Enrico Toselli</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://electomagazine.it/ed-ora-la-cina-si-rafforza-in-bielorussia-grazie-alle-sanzioni-atlantiste/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Chine se rapproche. Tout près des frontières de l'OTAN. Car pendant que les clercs de la désinformation en Italie racontaient combien de zakouskis les protagonistes du show de l'OTAN à Vilnius avaient avalés, ils ont oublié d'expliquer à leurs ouailles que la Chine et la Biélorussie avaient tout juste signé de nouveaux accords de coopération dans tous les domaines.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sur le plan commercial, l'objectif est d'augmenter les échanges d'au moins 20%. "Il est important d'établir des mécanismes d'approvisionnement, d'augmenter le transport ferroviaire et d'assurer le fonctionnement des corridors verts. Bien entendu, la coopération industrielle augmentera, en se concentrant sur les technologies de pointe et l'innovation. Il en va de même pour la science et la formation conjointe.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En d'autres termes, une sinisation progressive. En accord, ou en concurrence, avec Moscou. C'est la confirmation du formidable chef-d'œuvre diplomatique fabriqué par Biden, qui a non seulement poussé Poutine dans les bras de Xi Jinping, mais a aussi fait en sorte que la sphère d'influence de Pékin s'étende non seulement en Asie, en Afrique et en Amérique latine, mais aussi désormais en Europe. Les atlantistes ont donc introduit l'"ennemi principal" han en Europ tout en essayant d'abattre la Russie. Et plus la Russie s'affaiblit, plus Pékin pourra en profiter.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Et ce n'est pas tout. Car la pénétration chinoise sur tous les continents pousse le Sud à réagir et à se libérer du joug atlantiste. Chaque pays découvre que l'exploitation héritée de l'histoire peut dorénavant être archivée, que la spéculation financière n'est pas irréversible, que le dollar peut être remplacé. Et un bloc alternatif plus large et plus fort se crée. Mais dans la forteresse de Vilnius, ils ne l'ont manifestement pas compris. Car rester fermé, retranché et effrayé n'aide pas à voir le monde qui change.</span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAprès la tentative de coup d'État de Prigogine, la milice Wagner sera-t-elle transférée en Biélorussie?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-06-29:64499182023-06-29T20:32:18+02:002023-06-29T20:32:18+02:00 Après la tentative de coup d'État de Prigogine, la milice Wagner...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6458483" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/116963723.jpg" alt="b2e4863e4d49df1fece7120decd4d797.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Après la tentative de coup d'État de Prigogine, la milice Wagner sera-t-elle transférée en Biélorussie?</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://zuerst.de/2023/06/28/nach-prigoschins-putschversuch-wird-die-wagner-miliz-nach-weissrussland-verlegt/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Moscou/Minsk. Quelques jours après la tentative de coup d'Etat en Russie, le flou persiste sur de nombreux détails. Contrairement à l'annonce du Kremlin selon laquelle il n'y aurait pas d'autre apparition publique du chef de l'Etat après l'allocution du président Poutine samedi matin, ce dernier s'est à nouveau exprimé lundi soir dans une courte allocution vidéo. Il a réitéré son annonce selon laquelle les responsables du coup d'Etat seraient tenus de rendre des comptes.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Poutine n'a pas non plus caché qu'il soupçonnait d'autres puissances d'être à l'origine de la mutinerie, qui s'est achevée samedi soir sans effusion de sang, à la surprise générale. "Cela aurait été exactement ce que veulent les néonazis en Ukraine et l'Occident", a déclaré Poutine. Mais la division du pays n'a pas eu lieu et le patriotisme l'a emporté. Le chef du Kremlin a remercié le peuple russe qui ne s'est pas laissé diviser et qui a défendu la Constitution du pays dans une situation "très dangereuse".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Poutine a de nouveau promis aux mercenaires du groupe Wagner qu'ils pourraient se rendre en Biélorussie sans être inquiétés, où se trouverait déjà, selon certaines informations, le chef de la troupe de mercenaires privés, Evgueni Prigogine.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Entre-temps, des rapports en provenance de Biélorussie indiquent que la construction d'un camp militaire pour les mercenaires de Wagner a déjà commencé. Un magazine d'information russe indépendant a diffusé lundi l'information selon laquelle plusieurs camps pour un total d'environ 8000 soldats seraient construits - à 200 kilomètres de la frontière entre la Biélorussie et l'Ukraine.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les "experts" britanniques, mais aussi allemands, enregistrent avec attention ce transfert - et ne veulent pas exclure que la force Wagner se redéploie et ouvre un autre front contre l'Ukraine après un redéploiement au nord. Le magazine d'information "Focus" a cité lundi l'ex-général britannique Richard Dannatt qui est en accord avec cette analyse. Le déplacement de Prigogine est une source d'inquiétude, a déclaré l'ancien chef d'état-major sur la chaîne "Sky News". Si le chef de la milice Wagner rassemble une "force efficace" en Biélorussie, cela constituerait une nouvelle menace (mü).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Demandez ici un exemplaire gratuit du magazine d'information allemand ZUERST ! ou abonnez-vous dès aujourd'hui à la voix des intérêts allemands !</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Suivez également ZUERST ! sur Telegram : <span style="color: #ffcc99;">https://t.me/s/deutschesnachrichtenmagazin</span></span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.html”Griffin Storm 2023”. Les véritables plans de l'OTAN dévoilés en Lituanietag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-06-28:64496502023-06-28T15:19:01+02:002023-06-28T15:19:01+02:00 "Griffin Shock 2023". Les véritables plans de l'OTAN dévoilés en...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6458159" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2913619211.png" alt="mndne2-hLiVX1.png" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>"Griffin Shock 2023". Les véritables plans de l'OTAN dévoilés en Lituanie</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>par Fabrizio Poggi</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://www.lantidiplomatico.it/dettnews-griffin_storm_2023_in_lituania_svelati_i_reali_piani_nato/45289_50186/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le 26 juin, lors de sa visite à Vilnius pour les manœuvres de l'OTAN dites "Griffin Shock 2023", le ministre allemand de la Guerre Boris Pistorius a annoncé son intention de déployer en Lituanie, de manière permanente, quatre mille soldats supplémentaires - en plus des 800 présents depuis 2017 - pour renforcer le flanc oriental de l'OTAN. Le président lituanien Gitanas Nauseda a assuré que Vilnius, d'ici 2026, préparera tout ce qui est nécessaire (casernes, logistique et plus encore) pour que la brigade allemande puisse rester. Quelques jours plus tôt, le ministre lituanien de la guerre, Arvydas Anusauskas, avait fait part à une délégation du Sénat américain de l'intérêt de la Lituanie à rendre permanente la présence des 500 soldats yankees qui alternent dans le pays depuis 2019.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Même certains observateurs occidentaux considèrent la démarche allemande comme "une marche lente vers une potentielle future confrontation directe de l'OTAN avec la Russie". La Pologne augmente le déploiement de moyens et d'hommes autour de Kaliningrad, écrit Evgenij Umerenkov dans <em>Komsomol'skaja Pravda, </em>et maintenant la présence de l'OTAN dans les pays baltes, mise en œuvre jusqu'à présent sur une base rotative avec les "Bataillons multinationaux", auxquels l'Italie participe également, déployés depuis 2017, est en train d'être renforcée.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour l'expert militaire Aleksandr Nosovic, la décision allemande va de pair avec le déploiement de systèmes HIMARS dans la région de Gdansk : ces étapes, l'une après l'autre, doivent tôt ou tard conduire à un point, au-delà duquel s'enclenche soit le processus inverse, soit la confrontation armée directe. Pour l'instant, la Pologne et la Lituanie poursuivent l'encerclement de Kaliningrad: il y a, face à l'enclave, "des Américains, des Allemands, des Français". Avec une telle concentration de forces de part et d'autre des frontières de la région, cela ne peut que très mal se terminer".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6458160" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1864631330.png" alt="Griffin Schock 23 Exercise Logo.png" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bien que l'initiative vienne officiellement de Vilnius et de Varsovie, le fait que l'OTAN la soutienne fait partie des plans américains, qui durent depuis "vingt ans, pour se positionner à nos frontières".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lorsqu'en 2004, avec l'énième élargissement de l'OTAN, les États baltes ont rejoint l'Alliance atlantique, l'objectif d'en faire un avant-poste de l'OTAN était déjà clair: ce n'est pas un hasard si, avant même le 24 février 2022, Washington et Bruxelles clamaient la "nécessité de défendre les pays baltes", parce que la Troisième Guerre mondiale "commencera par une agression russe contre les démocraties baltes". Maintenant que les troupes du groupe "Wagner" sont cantonnées en Biélorussie, les dangers pour "la liberté de la Pologne et de la Lituanie" augmenteraient.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">D'ailleurs, dans la question du Bélarus, de la Pologne et de la Lituanie, il n'est pas inutile de rappeler ce que l'OTAN considère comme le point faible de son flanc oriental, à savoir le "fossé de Suwalki", l'hypothétique corridor terrestre d'environ 100 km de long reliant le territoire biélorusse à la région de Kaliningrad. Si ce "corridor" passait sous le contrôle total de la Russie et du Belarus, toute la région de la Baltique se retrouverait dans une "poche". C'est pourquoi, selon M. Nosovic, il ne serait pas mauvais que les Allemands, avant de déployer des unités de la Bundeswehr en Lituanie, réfléchissent à la question ; "d'un autre côté, si l'OTAN se dirige lentement vers une guerre directe avec la Russie, même cette considération ne l'arrêtera pas".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La RT russe rappelle que le 26 juin, outre Pistorius, Jens Stoltenberg était également présent à Vilnius et qu'il aurait déclaré que lors du prochain sommet de l'OTAN, prévu à Vilnius dans quelques semaines, il serait question de passer des seules patrouilles aériennes au-dessus des pays baltes - mises en œuvre sur une base rotative : depuis mars dernier, des avions de chasse allemands et britanniques sont sur place - à un système de défense antiaérienne et antimissile rotatif, avec le déploiement de systèmes SLM IRIS-T allemands en Estonie et en Lettonie également.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais, comme nous le savons, c'est la Russie qui se meut vers l'ouest.</span></strong></span></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlMort subite du ministre des affaires étrangères biélorussetag:creseveur.hautetfort.com,2022-11-28:64142802022-11-28T17:07:31+01:002022-11-28T17:07:31+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6405343" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/02/1292900617.JPG" alt="Loukachenko prévenu.JPG" /></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlCrise migratoire en Europe de l'Esttag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-12-26:63570332021-12-26T14:37:32+01:002021-12-26T14:37:32+01:00 Crise migratoire en Europe de l'Est Crise des réfugiés...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6320801" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/657607296.jpeg" alt="6193586a2600009a1b3ce4c8.jpeg" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Crise migratoire en Europe de l'Est</strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span><br /><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Crise des réfugiés</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>par Nick Krekelbergh</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Ex: Nieuwsbrief Knooppunt Delta - nr. 164 - December 2021</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Au cours des derniers mois, l'Europe a été confrontée une fois de plus, peut-être pour la première fois depuis l'apparition de la pandémie du coronavirus, à une manifestation plus ou moins vive de ce que l'on appelle la "crise migratoire". Bien sûr, on ne peut pas dire que le phénomène de la migration endémique vers l'Europe ait été absent pendant tout ce temps. L'accident le plus meurtrier impliquant des migrants sur la Manche à ce jour, qui a eu lieu le 24 novembre, a rappelé brutalement, au prix de 27 vies, que la "jungle" de Calais a peut-être été évacuée, mais que le trafic illégal de personnes entre l'Europe et les îles britanniques se poursuit sans relâche. Des centaines de migrants attendent toujours de passer au Royaume-Uni sur la côte nord de la France. L'année dernière, un nombre record d'entre eux s'est aventuré dans ce voyage risqué, avec 15.400 migrants arrivés rien qu'entre le 1er janvier et le 31 août. Ces chiffres de l'immigration clandestine ont atteint un pic en particulier pendant les mois d'été.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce qui est nouveau, en revanche, c'est l'escalade à la frontière entre plusieurs pays d'Europe orientale, dont l'un est en dehors de l'Union européenne et l'autre à l'intérieur. Il ne s'agissait pas des scènes auxquelles nous sommes déjà habitués en provenance de la Méditerranée ou des longs flux de migrants empruntant la route des Balkans, mais d'une accumulation improbable de réfugiés, souvent originaires du Kurdistan irakien, dans un no man's land entre les pays slaves de Pologne et de Biélorussie, loin au nord, ainsi que les pays de la mer Baltique. Au cours de l'été 2021, le nombre de migrants illégaux entrant dans l'espace Schengen via la Lituanie a été multiplié par 50. Cette évolution a été rapidement suivie d'une forte augmentation des flux migratoires vers la Lettonie et la Pologne. Le Belarus enverrait délibérément les migrants à travers la frontière et les attirerait même à Minsk avec des visas touristiques, pour ensuite leur montrer le chemin vers les frontières de l'UE. La Lituanie a rapidement réagi en construisant une clôture de 508 km pour fermer la frontière, et la Lettonie a également rapidement commencé la construction d'un mur similaire. Une telle construction était improvisée et totalement nouvelle, car jusqu'à présent, pas plus de quelques dizaines de migrants s'étaient aventurés du Moyen-Orient à travers l'Europe de l'Est. Le consensus social s'est toutefois avéré large et il n'y a pas eu besoin d'un grand débat politique. Le gros de la migration s'est déplacé à l'automne vers la Pologne, qui a réagi comme si elle avait été piquée par une guêpe. Des troupes ont été mobilisées et envoyées à la frontière et des milliers de migrants ont été piégés entre les armées polonaise et biélorusse dans un camp de tentes près de Kuznica.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6320802" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3482520227.jpg" alt="phpXjJxbJ.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Pologne fait partie de l'Union européenne depuis 2004, mais elle est depuis 2015 sous la coupe de la coalition dominée par le PiS, un parti national-conservateur, et se montre depuis lors de plus en plus euro-critique. En octobre de cette année, la décision du tribunal constitutionnel de Varsovie selon laquelle certaines parties du droit européen violent la Constitution polonaise a provoqué de nouveaux troubles à Bruxelles, et les craintes - à la limite de l'hystérie - d'un hypothétique Polexit ont augmenté de manière exponentielle à la nomenclature de l'UE et dans les médias d'Europe occidentale. Depuis les années 1990, le Belarus est dirigé par le leader postcommuniste Loukachenko, qui a instauré un régime autocratique et peu libéral qui est resté extrêmement populaire pendant des décennies. Cela s'explique en partie par le maintien de nombreuses structures sociales et économiques de l'ancienne Union soviétique, qui a épargné à l'ancienne république soviétique une grande partie du malaise économique de ses voisins causé par les libéralisations sauvages des années 1990 et les crises financières de 2008 et 2010. Ces dernières années, cependant, la popularité du leader charismatique a été mise à mal et le régime a été soumis à une pression croissante. Après le déclenchement d'importantes manifestations à l'été 2020, Loukachenko a réussi à éviter un Maïdan à l'ukrainienne, mais seulement en échange d'une influence croissante de Moscou, de sorte que la transition pacifique du pays vers une ère post-Loukachenko semble résider principalement dans la réalisation éventuelle d'une Union-État supranationale (qui existe théoriquement depuis 1999) avec la Russie.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Jeu d'échecs géopolitique</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les Bélarussiens éprouvent un profond ressentiment à l'égard de l'UE, qui présente la dirigeante de l'opposition bélarussienne Sviatlana Tsikhanouskaya comme la grande gagnante des élections et tente d'imposer des sanctions strictes au pays (183 personnes et 26 entités figurent sur la liste des sanctions, ainsi que toutes les compagnies aériennes bélarussiennes). En Occident, Mme Tsikhanouskaya, l'épouse du blogueur Tsikhanousky, qui a été condamné à 18 ans de prison, est considérée comme le visage de l'opposition, bien qu'en réalité celle-ci soit très divisée et comporte également une importante composante pro-russe. Selon un sondage réalisé par Chatham House à l'été 2021, le candidat présidentiel le plus populaire est même le larbin de Gazprom Victor Babarika (également en prison), et Loukachenko est toujours beaucoup plus populaire que Tsikhanouskaya, qui représente elle-même moins de 10 % des votes, mais qui correspond à l'idéal occidental d'une femme, d'un pouvoir et d'une "citoyenne du monde" (bien qu'elle ait pu elle-même être affectée à ce rôle par des étrangers sans trop de contribution après avoir fui le territoire du Belarus à l'été 2020). La Lituanie et la Pologne ont joué un rôle de premier plan dans le soutien de l'opposition biélorusse en 2020, bien que ce rôle semble désormais avoir été largement repris par l'Union européenne. Tout récemment encore, Ursula von der Leyen a annoncé, à la suite d'une rencontre avec Tsikhanouskaya, qu'elle disposerait d'un paquet d'investissements de trois milliards prêts si un changement de régime - souhaitable pour l'UE - devait avoir lieu au Belarus.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6320803" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/176455888.jpg" alt="manifestation-d-opposants-au-regime-belarus-a-minsk-le-23-novembre-2020_6285250.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il est donc clair que la crise aux frontières orientales de l'Europe faisait partie d'une partie d'échecs géopolitique sophistiquée, mais ce n'est pas nouveau. Après tout, il est depuis longtemps inhabituel que la migration vers l'UE soit au centre des négociations avec des pays situés à la périphérie du continent européen. À cet égard, il y a déjà eu le "Turkey deal" avec Erdogan en 2016, selon lequel les migrants illégaux arrivant sur les îles grecques pouvaient être renvoyés en Turquie. Elle a non seulement fourni à la Turquie environ six milliards par an, mais aussi un levier pour exercer une pression géopolitique. Cela a été démontré lorsqu'en 2019, l'armée turque a mené l'opération Printemps de la paix au Kurdistan, à la frontière avec la Syrie, et a menacé d'ouvrir les portes à 3,6 millions de réfugiés vers l'Europe lorsque cela a suscité des critiques internationales. En fait, cet accord semble avoir eu un effet d'entraînement. Le Maroc reçoit environ 130 millions de subventions européennes depuis 2014 pour arrêter les migrants à la frontière et l'Espagne a signé un accord selon lequel tout réfugié qui traverse à la nage le détroit de Cueta peut être renvoyé. La réalité, cependant, est régulièrement différente. Pas plus tard qu'en mai de cette année, le gouvernement marocain de Mohammed IV a exercé des représailles contre l'Espagne pour avoir hébergé Brahim Ghali, l'un des dirigeants du Polisario, un mouvement indépendantiste luttant pour le Sahara occidental. Des milliers de migrants ont traversé à Cueta sans que les garde-côtes marocains n'interviennent. Dans d'autres incidents similaires, les gardes-frontières marocains mobilisent même les migrants et leur montrent le chemin. Une situation similaire à celle du Belarus, donc.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Par rapport aux autres frontières extérieures européennes, la détermination rigide avec laquelle les Polonais maintiennent leurs frontières fermées et le niveau de militarisation qui l'accompagne sont peut-être des éléments distinctifs. L'arrivée de l'hiver rigoureux d'Europe de l'Est a mis fin temporairement à l'impasse à la frontière. Les Biélorusses ont démantelé les camps de tentes à partir du 17 novembre et ont rapatrié une grande partie des migrants, mais on s'attend à ce que le jeu recommence tout simplement au printemps prochain. A suivre, sans doute ...</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nick Krekelbergh</span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.html”Le pouvoir des idées de l'unité russo-biélorusse”tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-11-28:63516232021-11-28T10:52:22+01:002021-11-28T10:52:22+01:00 Le pouvoir des idées et l'unité russo-biélorusse Daria...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6314213" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2472048518.jpg" alt="51fb487b780534dee74500024e478e76-1631223278.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Le pouvoir des idées et l'unité russo-biélorusse</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Daria Platonova</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: https://www.geopolitica.ru/article/ideya-sila-rossiysko-belorusskogo-edinstva</span></strong></span></p><p><span style="color: #ccffcc;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En appliquant la doctrine géopolitique de Carl Schmitt, le processus de rapprochement Russie-Biélorussie que nous pouvons observer aujourd'hui, bien qu'à très faible vitesse, est la création d'un "Grand espace" <em>(Großraum) </em>- une alliance volontaire de plusieurs pays s'efforçant d'affirmer collectivement leur souveraineté. L'union des Etats en un seul bloc devient une "idée-puissance" (concept de G. Sorel).</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le 16 septembre, les manœuvres stratégiques des forces armées de Russie et de Biélorussie, baptisées "Ouest-2021" <em>(Zapad-2021),</em> se sont achevées avec la participation d'environ 200.000 militaires de Russie, de Biélorussie, ainsi que d'Inde, du Kazakhstan, de Kirghizie et de Mongolie. Un article du chroniqueur de la rubrique <em>National Security,</em> Mark Episcopos, publié dans la revue néoconservatrice américaine <em>The National Interest,</em> note que l'exercice démontre l'approfondissement des liens militaires entre la Russie et le Belarus. "Cela intervient à un moment où le président Lukashenko, qui se trouve dans une position difficile, subit une pression accrue des sanctions", note Episcopos.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314214" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3712841242.jpg" alt="20210912174701137.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314215" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2041086813.jpg" alt="zapad2.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans un autre article, des observateurs de la société privée américaine de renseignement et d'analyse <em>Stratfor </em>(également appelée la "CIA de l'ombre") soulignent que les exercices confirment l'évolution de l'équilibre géopolitique du Belarus en faveur de la Russie ("l'exercice militaire <em>West-2021</em> souligne la dépendance croissante du Belarus vis-à-vis de la Russie pour contenir l'opposition interne et les actions occidentales", et "pour la Russie, les exercices montrent son engagement à protéger le Belarus").</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La plupart des analyses du partenariat russo-biélorusse, que l'on peut trouver dans le segment des médias russophones, se concentrent sur les relations économiques entre les deux pays : discussion sur la création de marchés communs du pétrole et de l'électricité, volumes des prêts russes, maintien des prix du gaz russe au niveau de l'année en cours, unification de la législation du travail et des principes de collecte des impôts indirects. Les libéraux, bien sûr, mettent en avant la "nature dictatoriale" du régime autoritaire de Loukachenko de toutes les manières possibles, et reprochent directement ou indirectement à Moscou son soutien.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mais la plupart des commentateurs négligent le niveau et la signification sous-jacents des processus d'intégration des États alliés, ce qui est immédiatement remarqué par les publications occidentales dans leur analyse. Et ce n'est pas un hasard, car la géopolitique s'est formée dans le monde anglo-saxon (principalement aux États-Unis), et reste la principale discipline pour l'analyse des relations de politique étrangère.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En appliquant la doctrine géopolitique de Carl Schmitt, le processus de rapprochement entre la Russie et le Belarus que nous pouvons observer, bien qu'à très faible vitesse, est la création d'un "Grand espace" <em>(Großraum)</em> - une alliance volontaire d'un certain nombre de pays cherchant à affirmer collectivement leur souveraineté. L'"idée-puissance" (concept de G. Sorel) unit les États concernés en un seul bloc. Dans le cas de la Russie et du Belarus, la question se pose de savoir quelle idéologie peut générer cette idée-puissance, ce qui peut lier les pays ensemble, alors qu'ils sont jusqu'ici divisés? Qu'est-ce qui, en dehors des intérêts économiques et des marchés communs, peut assurer l'unité civilisationnelle ? </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le "pouvoir des idées" devrait se situer au-dessus du plan économique, car il ne s'agit pas d'une question de coopération situationnelle. Le grand espace garantit une alliance durable des entités constitutives. En termes géopolitiques, la Russie et la Biélorussie visent cette alliance, en rétablissant la logique continentale en opposition à l'expansion de l'hégémonie des puissances atlantiques. Mais quelle idée-puissance se cachera derrière ce bloc géopolitique stratégique ? S'il n'y a pas de pouvoir des idées, tout peut s'écrouler, tout comme le Grand Espace de l'URSS s'est effondré lorsqu'il a perdu son "pouvoir des idées".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les <em>Velikorosses</em> et les Biélorusses sont les branches d'un arbre dont la racine commune est l'ethnicité slave orientale. Il ne faut pas oublier que la troisième branche est constituée par les Ukrainiens ; l'idée même d'unir les Slaves orientaux dans un seul Grand Espace est déjà assez forte et approfondie. Mais nous pouvons constater que les Ukrainiens, du moins aujourd'hui, sortent de cette logique. Et tout n'est pas si simple avec les Biélorusses. Contrairement à Kiev, Minsk a une attitude positive à l'égard de Moscou, mais plus modérément que les Ukrainiens, les Biélorusses veulent toujours préserver, renforcer et défendre leur identité. Si nous l'oublions, nous versons de l'eau au moulin des nationalistes bélarussiens, qui sont depuis longtemps devenus les outils de l'Occident et qui agissent aujourd'hui au Bélarus, avec les libéraux droits-de-l'hommistes, comme la principale force torpillant l'État d'union. Par conséquent, l'alliance russo-biélorusse doit être construite en tenant compte des particularités de l'identité biélorusse. Ensuite, l'intégration se fera.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'ennemi commun face à l'Occident, qui impose des sanctions à la Russie et au Belarus, est également un argument important. Mais cette stratégie de résistance deviendra forte lorsque l'idée géopolitique de la civilisation continentale, confrontée à la civilisation maritime, prendra des contours plus nets en Russie même. C'est là que réside le problème. S'unir à la Biélorussie en tant qu'idée de la Russie elle-même exige une nouvelle esquisse, claire et imposante, de l'idée russe. Elle deviendra alors une unification des peuples et des idées, et l'intégration y gagnera en force et en dimension historique.</span></strong></p><div id="sdfootnote1"></div><div id="sdfootnote25"><p> </p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlSur la frontière polonaisetag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-11-25:63510022021-11-25T09:11:09+01:002021-11-25T09:11:09+01:00 Sur la frontière polonaise Enric Ravello Barber Ex:...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6313505" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1626878820.jpg" alt="polish-belarusian-border.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Sur la frontière polonaise</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Enric Ravello Barber</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: https://www.enricravellobarber.eu/2021/11/en-la-frontera-de-polonia.html?fbclid=IwAR39lia6p607_12Dsb4u4zFbnbF2HSkBXDRj6nrXskXZBCtl-oNPJgMlWRw#.YZ0NOLrjKUk</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Pologne défend sa frontière, qui est celle de l'UE, contre une vague d'immigrants clandestins qui cherchent à la prendre d'assaut. Varsovie a déployé son armée pour empêcher l'assaut de milliers de réfugiés qui cherchent à s'installer sur notre continent. Nous soutenons pleinement le gouvernement et l'armée polonais qui doivent agir avec toute la force nécessaire pour arrêter et faire reculer cette invasion intolérable.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il n'existe aucune considération "humanitaire" pouvant servir de prétexte pour s'opposer à une action polonaise énergique. Si les migrants ont froid et sont dans le besoin, la solution consiste à ouvrir des ponts aériens identiques à ceux qui les ont amenés à la frontière polonaise, mais dans la direction opposée pour les ramener chez eux.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cela dit, énonçons quelques commentaires sur le contexte de la situation.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'ombre de Washington dans la crise</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Après les attentats du 11 septembre, les "néo-cons" ont imposé leur stratégie à l'administration américaine. Dans leur messianisme irrationnel, ils font déclarer aux USA une "guerre générale contre le Mal", un "Mal" dont ils se donnent le droit de déterminer les pays qui le composent.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans cette dynamique délirante, les USA ont envahi l'Irak - un pays laïc et islamiste - en 2003. Les États-Unis ont promis aux Kurdes, soumis à l'Irak, un État à eux s'ils soutenaient leur invasion. Il convient de rappeler que la Pologne, alors gouvernée par l'Alliance de la gauche démocratique, a soutenu l'invasion américaine en Irak.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les États-Unis n'ont pas tenu leur promesse aux Kurdes et lorsqu'ils ont retiré leurs troupes d'Irak, ils ont laissé leurs anciens collaborateurs sans protection, comme ils l'ont fait récemment en Afghanistan. La grande majorité des réfugiés qui tentent de prendre d'assaut la frontière polonaise sont précisément des Kurdes.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Depuis son retour dans la politique internationale, c'est-à-dire depuis la chute du rideau de fer, la Pologne définit sa position géopolitique comme une alliance claire avec les États-Unis. Elle a été le premier pays à déployer le bouclier de défense antimissile contre la Russie. Plus récemment, Varsovie a soutenu la "révolution orange" et la tentative de renversement de Loukachenko, derrière laquelle se cachait la diplomatie américaine. Les "révolutions de couleur", orchestrées par les services de renseignement américains et souvent financées par Soros, ont eu pour principal objectif de supprimer le contrôle de Moscou sur l'espace ex-soviétique que la Russie contrôlait encore : les exemples de la Géorgie et de l'Ukraine sont clairs. La tentative suivante a été de détacher le Belarus, mais cette fois, elle a échoué.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les réactions de Lukashenko et du Kremlin</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Turquie, elle, est toujours prête à créer de l'instabilité dans l'UE et plus particulièrement en Allemagne, qui est la destination finale de tous ces réfugiés. Elle a affrété des vols, principalement de Kurdes, à 1500 euros le billet et le visa de sortie - pas vraiment pour les pauvres. Les visas pour le Belarus ont été généreusement délivrés par ses ambassades. La complicité de Minsk dans la crise est incontestable. La vengeance de Loukachenko contre la Pologne, et éventuellement contre la Lituanie et la Lettonie, pays avec lesquels le Belarus a également une frontière et un désir de vengeance, est stratégiquement maladroite. Minsk a annoncé qu'en réponse aux sanctions économiques européennes sévères pour les violations des droits de l'homme au Belarus, c'est-à-dire pour se venger de l'échec de la "révolution colorée", elle inonderait les pays de l'UE de "drogues et de migrants". Une réaction absurde et répréhensible, typique d'un autocrate nostalgique de l'Union soviétique.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6313509" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3803111427.jpg" alt="imapolgfge.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"L'Occident avec ses guerres injustifiées est responsable du flux de réfugiés", a déclaré Vladimir Poutine en référence à la situation actuelle. Le président russe a raison. Toutefois, la poursuite de l'inacceptable position de Minsk consistant à faire chanter l'Europe avec des vagues de réfugiés illégaux éloigne Poutine de son rôle de grand homme d'État, suscite la méfiance de l'Europe occidentale à l'égard de sa vision continentale et, bien sûr, entrave son projet d'"Europe unie de Lisbonne à Vladivostok", qu'il a récemment qualifié de principal objectif géopolitique. En somme, cette tension Pologne/UE-Belarus/Russie est une victoire politique et de propagande pour les positions atlantistes en Europe de l'Est et dans l'espace Intermarium. C'est l'espace clé où se joue la guerre géopolitique la plus importante pour l'avenir de l'Europe.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Privé d'influence en Géorgie et "de facto" confronté à une Ukraine alliée de l'OTAN, Moscou ne peut se permettre de perdre le Belarus, le dernier État européen ex-soviétique dans son orbite. Le Belarus est un État tampon typique utilisé par une grande puissance (la Russie) pour amortir les conflits et disposer d'une ligne de front à partir de laquelle il peut agir - diplomatiquement et militairement - sans impliquer son propre territoire. Dans ce cas, c'est une arme à double tranchant, car le Belarus est le dernier État tampon du Kremlin en Europe, un Kremlin qui est dès lors obligé de suivre et de soutenir toute aventure - aussi risquée et absurde soit-elle - à Minsk.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'escalade de la tension, le déploiement de l'armée polonaise à la frontière, avec la même réponse des forces biélorusses, a incité la Russie à envoyer des parachutistes d'élite et des hélicoptères à armement nucléaire pour soutenir Minsk. Ce n'est pas du tout une bonne nouvelle pour les Européens dans leur ensemble.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il est nécessaire de surveiller l'évolution de la situation et de voir qui prend la tête de la solution et s'avère être un politicien doté d'une vision continentale. Poutine a fait un premier pas dans cette direction en proposant une rencontre entre les gouvernements allemand et biélorusse.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'hypocrisie impuissante de l'UE</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Face à la Pologne l'Europe a une attitude ambigüe:e la menace de son expulsion à l'éloge de son travail en tant que garant de la défense de l'UE, en passant par l'acceptation de financer un mur anti-immigration sur son territoire. C'est dire à quel point les dirigeants européens sont versatiles et hypocrites. La Pologne est aujourd'hui un cas d'espèce. Pourtant, Salvini, qui a été le premier à mettre en garde et à agir de manière cohérente sur le danger de la migration, a été attaqué politiquement et est toujours poursuivi en justice.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Après avoir attaqué Trump pour avoir érigé un mur contre l'immigration - qu'Obama, objet de tous les éloges, avait commencé - les ridicules dirigeants européens ont ensuite proposé de construire eux-mêmes un mur identique. L'UE est décadente, inutile, sacrifiable, craintive et incapable d'agir dans le monde du 21ème siècle et l'absence de tout leadership en Europe occidentale est une nouvelle fois démontrée.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans certains milieux, on peut lire des déclarations telles que "laissons l'UE se montrer sévère envers le Belarus". La réponse doit être claire : l'UE n'a pas la main forte, pas de capacité gazière ou nucléaire pour répondre à la Russie. Nous avons toujours prôné une synergie entre l'Europe et la Russie pour créer un tel bloc de Lisbonne à Vladivostok. Cette crise démontre plus que jamais sa nécessité.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Conceptuellement, ce n'est qu'en assumant une logique de civilisation européenne, Polonais et Biélorusses, que les peuples européens pourront assurer leur avenir et empêcher toute forme de manipulation qui nous fracture et nous affaiblit.</span></strong></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlImmigration. Eux ou nous !...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2021-11-22:63503252021-11-22T10:00:00+01:002021-11-22T10:00:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous une tribune de Julien Dir , cueillie sur...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Nous reproduisons ci-dessous une tribune de <strong>Julien Dir</strong>, cueillie sur <a href="https://www.breizh-info.com/"><em>Breizh-Info</em></a> et consacrée à l'invasion migratoire...</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6312050" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/3967630385.jpg" alt="Migrants_Biélorussie_Pologne.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Des milliers de migrants à l'assaut de la frontière polonaise</p><p style="text-align: center;"> </p><blockquote><h1 class="tdb-title-text"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Immigration. Eux ou nous ! Aider la Pologne ou accepter le suicide de l’Europe</span></h1><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">L’Union européenne est une institution très riche, mais incapable d’avoir le moindre projet politique cohérent. Incapable d’unir, depuis plusieurs décennies maintenant, les Européens autour d’un projet civilisationnel commun.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Hormis arroser de subventions toutes les communautés et les corporations qui en font la demande, on se demande réellement à quoi servent les institutions qui la composent, et notamment la Commission européenne, composée de commissaires qui auraient été comme un poisson dans l’eau en URSS, et qui, il faut le rappeler, n’ont pas été élus par les peuples d’Europe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Ceci étant dit, penchons-nous sur ce qu’il se passe à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. C’est à dire la même chose qu’il s’est passé à la frontière entre la Hongrie et la Serbie il y a quelques années (et qui se passe moins médiatiquement mais toujours actuellement). ou bien ce qui se passe en Méditerranée. Une invasion migratoire, il n y a pas d’autres mots puisqu’il s’agit du déplacement de masses nombreuses d’un continent vers un autre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Des peuples sont actuellement en marche, venus d’Afrique et d’Asie, vers l’Europe. Une marche provoquée par tous ceux qui, traîtres chez nous, agitent depuis trop d’années en toute impunité le chiffon de l’accueil inconditionnel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Tout ça pour qu’une fois arrivées chez nous, ces masses immigrées se retrouvent pour certaines enfermées dans des camps de fortune à fumer du crack ou à vendre leurs corps. Pour d’autres à bénéficier d’une aide sociale et d’assistance publique alors que des autochtones ne peuvent déjà ni se loger, ni travailler, ni être aidés. Pour d’autres encore, à effectuer des travaux de misère pour satisfaire les jouisseurs de la société de service, pour des salaires que refusent logiquement les Européens qui savent historiquement ce qu’est la misère et l’exploitation. L’immigration n’enrichit que les patrons…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Enfin, autre catégorie également de ces masses immigrées qui attaquent nos frontières (jeter des pierres sur des soldats polonais, cela s’appelle attaquer une frontière et devrait être traité comme un acte de guerre…et donc sanctionné comme tel par une réponse adéquate…si les dirigeants européens avaient des c….), une certaine délinquance, proportionnellement élevée – <a href="https://www.breizh-info.com/2021/08/27/169538/viols-meurtres-agressions-sexuelles-petite-delinquance-ces-refugies-afghans-arretes-ou-condamnes-en-france-depuis-2015/">l’exemple de la délinquance afghane</a> récemment cité sur <em>Breizh-info</em> n’étant qu’un parmi d’autres des conséquences de l’immigration ces dernières années en Europe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Et malgré tous les maux que nous rencontrons en Europe, il faudrait continuer à accueillir des masses toujours plus importantes ? Mais pour quoi faire ? Ne voient-ils pas, ceux qui veulent faire venir tous ces gens, que la guerre civile est déjà dans nos portes ? Qu’une partie des autochtones n’en peuvent déjà plus de vivre avec ceux venus d’ailleurs qui sont déjà rentrés depuis plusieurs décennies ? Que la balkanisation de la société est en marche ? Alors quoi, on continue le massacre ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Ce qui se passe à la frontière polonaise aujourd’hui est décisif.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Ou bien les peuples d’Europe acceptent d’ouvrir les portes de l’Europe parce que quelques journalistes et associations immigrationnistes leur montrent des images choc d’enfants qui pleurent et de femmes en colère à la frontière.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Nos peuples devenus fragiles (la fragilité ne rime pas avec l’humanité et la bienveillance) ont déjà trop accepté par le passé. Comme ils ont tendance dans tous les cas à accepter toutes les mesures y compris les plus liberticides et nocives pour leur avenir, tant que les caddies sont pleins…. Et dans ce cas, ils valident le suicide d’une civilisation pluri millénaire et sa dissolution dans un magma qui, au final, ne sera bénéfique pour personne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Ou bien les peuples d’Europe acceptent que l’armée polonaise – que l’on souhaiterait aidée par toutes les armées européennes plutôt que de la laisser seule faire le sale boulot – mettent fin, y compris par la dissuasion physique, à ce qui relève de l’attaque contre notre civilisation. Tout doit être mis en œuvre, tout, pour que ces populations à la frontière fassent demi tour. Et transmettent le message au monde entier : l’Europe n’est plus une terre d’accueil, la porte est fermée, restez chez vous.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Il y a urgence à affirmer que le destin des autres civilisations ne nous intéresse pas. Que seule la nôtre, en danger de mort, mérite que l’on s’y attarde, et que l’on se batte pour elle. Les peuples européens doivent prendre conscience d’une chose : ce sera eux, c’est à dire le monde entier venu frapper à nos portes, ou nous, les autochtones dont les ancêtres ont façonné la terre avec leur sang et leur cerveau.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Nous n’avons pas de deuxième patrie qui nous attend ailleurs, sur la surface du globe. Des millions d’entre nous, qui s’expriment notamment par des votes clairs dans les urnes ces dernières années, l’ont compris. Il faut désormais faire pression sur nos dirigeants pour qu’ils daignent enfin écouter la volonté populaire. Et s’ils n’écoutent plus, alors à chacun d’en tirer demain les conséquences, car rien n’est plus important que le combat pour la survie d’une civilisation attaquée par des ennemis de l’intérieur, et envahie par des masses venues de l’extérieur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">No surrender !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Julien Dir </strong>(<em>Breizh-Info</em>, 19 novembre 2021)</span><strong><br /></strong></p></blockquote>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlQui veut la peau de Loukachenko ?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-06-23:63231722021-06-23T09:40:52+02:002021-06-23T09:40:52+02:00 Café Noir N.28 Qui veut la peau de Loukachenko ? ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6270469" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3830572231.jpg" alt="rtx7mazr.jpg" /></p><h1 class="title style-scope ytd-video-primary-info-renderer"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;">Café Noir N.28 </span></h1><h1 class="title style-scope ytd-video-primary-info-renderer"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;">Qui veut la peau de Loukachenko ?</span></h1><div id="menu" class="style-scope ytd-video-primary-info-renderer"><div class="fill style-scope yt-interaction"> </div></div><div id="container" class="style-scope ytd-sentiment-bar-renderer"><div id="like-bar" class="style-scope ytd-sentiment-bar-renderer" style="width: 100%;"></div></div><div id="meta-contents" class="style-scope ytd-watch-flexy"><div id="container" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><div id="top-row" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><a class="yt-simple-endpoint style-scope ytd-video-owner-renderer" tabindex="-1" href="https://www.youtube.com/channel/UC-UDteeBU6qwVef_TWpDk7w"><img id="img" class="style-scope yt-img-shadow" src="https://yt3.ggpht.com/ytc/AAUvwngVztagguaXz4liZZZf0_KG_26rGds8IFt51fD2=s48-c-k-c0x00ffffff-no-rj" alt="" width="48" /></a><div id="upload-info" class="style-scope ytd-video-owner-renderer"><div id="container" class="style-scope ytd-channel-name"><div id="text-container" class="style-scope ytd-channel-name"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/channel/UC-UDteeBU6qwVef_TWpDk7w"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ccffcc;">AVATAR Media Editions / Edizioni</span></a></div></div></div></div></div></div><div id="top-row" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><div id="subscribe-button" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><div id="notification-preference-button" class="style-scope ytd-subscribe-button-renderer"><div class="fill style-scope yt-interaction"> </div></div></div></div><div id="content" class="style-scope ytd-expander"><div id="description" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto">Café Noir – Un Autre Regard sur le Monde. Émission du vendredi 18 juin 2021 avec Pierre. Le Vigan, Gilbert Dawed, Modeste Schwartz et Xavier Moreau Modeste SCHWARTZ résidant en Suède auteur et spécialiste des pays de l'Europe post-communiste. Xavier MOREAU résidant en Russie auteur et spécialiste des pays de l'espace post-soviétique. </span></span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto">Stratpol (la chaine Youtube de Xavier Moreau) </span><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/channel/UCoQa3Zf8ntJ1V-L4d6saVhw" rel="nofollow">https://www.youtube.com/channel/UCoQa...</a> </span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto">Le Magicien de Davos – Modeste Schwartz – Culture & Racines </span><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/redirect?event=video_description&redir_token=QUFFLUhqbXg2OTZ1c3hXTlJhM29LVGpwMS1IemVTRlQ5QXxBQ3Jtc0tuVm5ZZi1ZTUlEeTVRbmgyS2szQTFhejh5LUxsYzFRa0diOC1idmVPMFRNM0tqLWlkTVA5MnFtdGJFUTJEWHNJM25Fb0hwbzZBM3VlZWo0UFByRlh3WW5vTzJPWXJLSTI1czU0ZGZPR3YyWHJvTGp5SQ&q=https%3A%2F%2Fwww.cultureetracines.com%2Fessais%2F41-le-magicien-de-davos-verites-et-mensonges-de-la-grande-reinitialisation.html" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://www.cultureetracines.com/essa...</a> </span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"><span style="color: #ff6600;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/2rtcc6oDk74" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></span></span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"><span style="color: #ff6600;">INDEX</span> (cliquer pour naviguer la vidéo) </span></span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=2rtcc6oDk74&t=0s">00:00</a><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"> - Introduction </span></span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=2rtcc6oDk74&t=43s">00:43</a><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"> - Vol Ryanair </span></span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=2rtcc6oDk74&t=377s">06:17</a><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"> - La Dernière Dictature en Europe </span></span></strong></span></div></div><div class="style-scope ytd-expander"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=2rtcc6oDk74&t=679s">11:19</a><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"> - La Dernière Dictature en Europe 2 </span></span></strong></span><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=2rtcc6oDk74&t=993s">16:33</a><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"> - Les ONG </span></span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=2rtcc6oDk74&t=1436s">23:56</a><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"> - L'Opposition Occidentalisée 1</span></span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=2rtcc6oDk74&t=1762s">29:22</a><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"> - L'Opposition Occidentalisée 2 </span></span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=2rtcc6oDk74&t=2184s">36:24</a><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"> - Relations Biélorussie et USA </span></span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=2rtcc6oDk74&t=2397s">39:57</a><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"> - Relations Biélorussie et Russie 1 </span></span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=2rtcc6oDk74&t=2575s">42:55</a><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"> - Relations Biélorussie et Russie 2 </span></span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=2rtcc6oDk74&t=2937s">48:57</a><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"> - Biélorussie et Russie : Coopération Militaire 1 </span></span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=2rtcc6oDk74&t=3068s">51:08</a><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"> - Biélorussie et Russie : Coopération Militaire 2</span></span></strong></span></div></div>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlDétournement biélorusse, un acte de guerre ?tag:heresie.hautetfort.com,2021-05-25:63180382021-05-25T14:23:00+02:002021-05-25T14:23:00+02:00 Je me demande comment qualifier exactement le crime accompli par la...
<p>Je me demande comment qualifier exactement le crime accompli par la Biélorussie. Les sanctions doivent être très fortes. </p><p>Tout sent le piège innommable. Des agents russes créent un incident, on parle dans l'avion d'alerte à la bombe. C'est un prétexte pour envoyer un avion de chasse et intimer à l'avion de ligne de Ryanair d'atterrir sur le territoire biélorusse.</p><p>Une fois sur place, la police politique s'empare de l'opposant recherché. Roman Protassevitch est tabassé pendant la nuit de manière à lui faire avouer n'importe quoi le matin.</p><p>Il faut taper le plus fort possible sur le despote biélorusse et sa clique.</p><p>L'Europe a bien réagi en isolant immédiatement l'espace aérien biélorusse. Une réunion de l'OTAN va avoir lieu et c'est une bonne chose. Il s'agit d'un acte de guerre, il ne peut demeurer impuni. Acte de guerre et acte de piraterie institutionnelle, les deux. Loukachenko doit payer le prix fort. Il ne faut surtout pas qu'il s'en tire sans dommages. </p><p> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlBélarus. L’appel de l’opposition à une « grève générale pour paralyser le pays » ne parvient pas à convaincre les travaitag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-10-29:62731152020-10-29T12:34:31+01:002020-10-29T12:34:31+01:00 Bélarus. L’appel de l’opposition à une « grève générale pour...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-6186466" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1300981386.jpg" alt="6QLFBSLPZMFXIDTFKKVXU2MARI.aspx.jpg" /></p><h1 class="entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Bélarus. L’appel de l’opposition à une <em>« grève générale pour paralyser le pays »</em> ne parvient pas à convaincre les travailleurs</strong></span></h1></header><div class="entry-content"><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Par <a style="color: #999999;" href="https://www.moonofalabama.org/2020/10/belarus-opposition-call-for-crippling-general-strike-fails-to-reach-workers.html#more" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Moon of Alabama</a></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le 30 avril 2019 au Venezuela, un certain Random Guyaidó était <a style="color: #999999;" href="https://lesakerfrancophone.fr/venezuela-pschitt">pris au piège</a> d’une tentative de <a style="color: #999999;" href="https://lesakerfrancophone.fr/jjvenezuela-guaido-berne-la-maison-blanche-sur-le-sentier-de-la-guerre">coup d’État</a> qui s’était transformé en farce lorsque les troupes qu’il avait espéré voir le soutenir ne se sont pas présentées :</span></strong></p><pre><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La tentative de coup d'État s'est déroulée dans un couloir de 500 x 200 mètres, </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">sans que rien de significatif ne se produise en dehors de ce couloir. Un dangereuse </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">propagande, mais jusqu'à présent rien de plus que cela.Cette légère modification de l’image de Guaidó et López ci-dessous semble appropriée. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ces mecs ne sont que des comiques, des héros de fantaisie à la noix.</span></strong></pre><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">On aurait pu penser que l’échec d’une telle farce aurait mis fin aux tentatives de <em>changement de régime</em> similaires soutenues par l’<em>« Occident »</em>.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ce n’est malheureusement pas le cas.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En juin 2020, il est <a style="color: #999999;" href="https://www.moonofalabama.org/2020/06/belarus-a-us-sponsored-color-revolution-is-underway.html">devenu évident</a> qu’une révolution de couleur dirigée par les États-Unis était planifiée pour renverser le président biélorusse Loukachenko. Cela <a style="color: #999999;" href="https://lesakerfrancophone.fr/bielorussie-pont-levis-mi6-et-russiagate">s’est produit</a> comme d’habitude après que les résultats des élections ont été mis en doute. Mais quelques jours plus tard, il est devenu évident que la tentative <a style="color: #999999;" href="https://lesakerfrancophone.fr/bielorussie-fin-de-partie">avait échoué</a> :</span></strong></p><pre><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Alors que le président Alexandre Loukachenko affirmait avoir remporté 80% des voix </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">lors de l'élection de dimanche dernier, la candidate <em>"occidentale"</em> Svetlana Tikhanovskaya </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">affirmait avoir gagné. (Si ces 80 % sont certainement trop élevés, il reste très probable </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">que Loukachenko ait été le véritable vainqueur). Des protestations et des émeutes ont suivi.Mardi, Mme Tikhanovskaya s'est vu dire en termes très clairs de quitter le pays. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Elle est allée en Lituanie.</span></strong></pre><p style="text-align: center;"><img id="media-6186467" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/898414278.jpg" alt="des-dizaines-de-milliers-de-manifestants-continuent-de-se_5368875_676x443p.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Loukachenko a alors conclu un accord avec la Russie qui lui a promis une protection en échange de progrès dans la création d’un État de l’Union Russie-Biélorussie.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Même l’<em>Atlantic Council</em>, organe proche de l’OTAN, <a style="color: #999999;" href="https://lesakerfrancophone.fr/bielorussie-lotan-reconnait-que-sa-revolution-de-couleur-a-echoue">admettait</a> que la tentative de coup d’État avait échoué :</span></strong></p><pre><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'auteur conclut à juste titre :<em>"La résistance du régime de Loukachenko se renforce de jour en <br />jour. La Russie semblant désormais soutenir fermement Loukachenko, <br /></em><em>des rassemblements photogéniques et des grèves sporadiques ne <br />suffiront pas à provoquer un changement historique."</em>C'est fini. Les <em>"grèves sporadiques"</em> n'ont jamais été de véritables actions syndicales. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Quelques journalistes de la télévision d'État biélorusse se sont mis en grève. Ils </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">ont été licenciés sans cérémonie et remplacés par des journalistes russes. Quelques </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">centaines d'ouvriers de l'usine de tracteurs MTZ de Minsk ont tenté une grève. Mais </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">MTZ compte 17 000 employés et les 16 500 autres qui n'ont pas quitté leur poste savent </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">très bien pourquoi ils ont encore leur travail. Si Loukachenko venait à tomber, il est </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">très probable que leur entreprise d'État serait vendue pour quelques centimes et remis </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">immédiatement <em>"à la bonne taille"</em>, ce qui signifie que la plupart d'entre eux seront </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">au chômage. Au cours des 30 dernières années, ils ont vu cela se produire dans tous </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">les pays autour du Bélarus. Ils n'ont pas envie d'en faire l'expérience eux-mêmes.Lundi, le leader du mouvement de grève à MTZ, un certain Sergei Dylevsky, a <a style="color: #999999;" href="https://www.reuters.com/article/us-belarus-election/belarus-arrests-opposition-figures-calls-in-nobel-laureate-after-mass-protests-idUSKBN25K1RH">été arrêté</a> </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">alors qu'il cherchait à provoquer d'autres grèves. Dylevsky est membre du Conseil de </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">coordination autoproclamé de l'opposition qui exige des négociations sur la présidence. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">D'autres membres du conseil ont été convoqués pour être interrogés par les enquêteurs </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">de l’État dans le cadre d'une affaire pénale contre le conseil.</span></strong></pre><p style="text-align: center;"><img id="media-6186468" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2254877212.jpg" alt="430730698_highres.jpg" /></p><pre><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pendant ce temps, la malheureuse candidate de l'opposition, Svetlana Tsikhanouskaya, </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">qui a faussement prétendu avoir gagné les élections, est toujours en Lituanie. Elle est </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">censée être professeur d'anglais, mais elle a des difficultés à lire les textes en anglais, </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">ce qui l'oblige à demander un soutien <em>"occidental"</em> <a style="color: #999999;" href="https://www.youtube.com/watch?v=Ee_oGH-ekx8">(vidéo)</a>. Elle a déjà rencontré plusieurs </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">hommes politiques <em>"occidentaux"</em>, dont Peter Zeimiag, le secrétaire général du parti de </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">l'Union chrétienne-démocrate allemande, parti de la chancelière Angela Merkel, et le </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">secrétaire d'État adjoint américain Stephen Biegun. Aucun des deux ne pourra l'aider.</span></strong></pre><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Malgré son manque évident de soutien populaire, Svetlana Tikhanovskaya, comme Juan Guaidó au Venezuela, a été exhortée à faire une nouvelle tentative.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il y a deux semaines, elle a eu le courage de <a style="color: #999999;" href="https://www.msn.com/en-us/news/world/belarus-opposition-leader-gives-lukashenko-ultimatum-to-resign/ar-BB19YOij">lancer un ultimatum</a> à Loukachenko pour qu’il démissionne :</span></strong></p><pre><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mardi, le leader de l'opposition biélorusse en exil a donné au président Alexandre </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Loukachenko un délai de deux semaines pour démissionner, mettre fin à la violence et </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">libérer les prisonniers politiques, avertissant qu'il serait sinon confronté à une <br />grève générale paralysant le pays.Svetlana Tikhanovskaya, qui affirme être la véritable gagnante des élections du 9 août, </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">a lancé un <em>"ultimatum du peuple"</em>, exigeant que Loukachenko quitte le pouvoir avant le </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">25 octobre et mette fin à la <em>"terreur d'État"</em> déclenchée par les autorités contre les </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">manifestants pacifiques.<em>"Si nos demandes ne sont pas satisfaites d'ici le 25 octobre, le pays tout entier <br />descendra pacifiquement dans la rue"</em>, a-t-elle déclaré dans une déclaration publiée </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">en Lituanie, où elle est actuellement en exil après avoir quitté le Belarus à la suite </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">des élections.<em>"Et le 26 octobre, une grève nationale commencera dans toutes les entreprises, toutes <br />les routes seront bloquées et les ventes dans les magasins d'État s'effondreront"</em>, a-t-elle </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">déclaré. <em>"Vous avez 13 jours."</em></span></strong></pre><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le 25 octobre, il y a effectivement eu une autre manifestation de taille moyenne à Minsk. Mais ceux qui y ont participé faisaient partie de la classe moyenne supérieure et les personnes les plus aisées, et non les travailleurs de l’industrie et les agriculteurs qui constituent la majorité du peuple biélorusse.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6186470" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/485065528.jpg" alt="ouvriers-lusine-potasse-Belaruskali-greve-18-reclament-depart-president_0_730_512.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mais la grève générale annoncée pour hier n’a eu que peu ou <a style="color: #999999;" href="https://www.msn.com/en-au/news/world/workers-and-students-in-belarus-launch-anti-lukashenko-strike/ar-BB1apt5g">pas de participants </a>:</span></strong></p><pre><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em>"Aujourd'hui, la grève du peuple commence - la prochaine étape pour les Biélorusses vers <br />la liberté, la fin de la violence et de nouvelles élections"</em>, a déclaré Mme Tikhanovskaya </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">lundi. <em>"Les Biélorusses savent que l’objectif principal du 26 octobre est de montrer que <br />personne ne travaillera pour le régime".</em>Cependant, malgré la vue de grandes colonnes de manifestants dans les rues - et le </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">sentiment que la protestation a retrouvé une partie de l'élan qu'elle avait perdu </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">ces dernières semaines - il n'y a eu aucun signe d'un nombre significatif de travailleurs <br />dans les usines contrôlées par l’État qui se soient joints à la grève pendant une période <br />prolongée. ...À l'usine de tracteurs de Minsk, l'une des grandes usines qui font la fierté de l'économie </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">néo-soviétique de Loukachenko, la plupart des travailleurs semblaient pointer normalement </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">pour l'équipe du lundi matin. Le leader d'une grève précédente à l'usine en août a été forcé de fuir le pays sous </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">la pression des autorités, et de nombreux travailleurs craignent des représailles pour </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">avoir fait grève. Tout au plus, certains travailleurs ont brièvement exprimé leur soutien <br />à la protestation avant ou après leur quart de travail, mais n'ont pas réellement refusé <br />de travailler.</span></strong></pre><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Quelques centaines d’étudiants venant de certaines universités ont séché les cours et se sont promenés dans les rues. Mais les travailleurs ont continué à travailler. Aucune route n’a été bloquée. La circulation dans les magasins était normale.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les travailleurs des industries d’État savent très bien que la plupart d’entre eux se retrouveront sans emploi et pauvres si l’opposition néolibérale, soutenue par l’<em>« Occident »,</em> prend le pouvoir en Biélorussie. Tout serait privatisé pour quelques centimes et remis <em>« à la bonne taille »</em> par des licenciements massifs. Ils ont vu cela se produire encore et encore dans chacun de leurs pays voisins.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Juan Guaido a déclaré un coup d’État sans s’être assuré que les soldats qu’il attendait se présenteraient. Les soldats savaient qu’il n’était pas dans leur intérêt de le suivre.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Svetlana <em>« Guaidoskaya »</em> a déclaré une grève générale sans comprendre que les travailleurs auxquels elle faisait appel n’étaient pas intéressés par ses projets néo-libéraux. Le fait qu’elle, ou ses responsables, aient même tenté de provoquer une grève montre à quel point ils ne comprennent pas les véritables préoccupations des travailleurs.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Biélorussie, comme le Venezuela, a un gouvernement et un système qui est soutenu par la majorité de sa population. Aucun des deux pays ne changera de régime sans une intervention militaire organisée par l’étranger. Ce n’est pas demain la veille.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Moon of Alabama</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Traduit par Wayan, relu par Jj pour le Saker Francophone</span></strong></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlBiélorussie, Navalny : à qui profite le crime ?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-09-13:62630632020-09-13T08:27:41+02:002020-09-13T08:27:41+02:00 Biélorussie, Navalny: à qui profite le crime? Nikola...
<div class="bd_header_single bd_header_single_template_9"><div class="bd-container"><div class="bd_header_single_holder"><p style="text-align: center;"><img id="media-6169864" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/658176375.jpg" alt="dts_image_13056_itjempfran_3431_970_400-ouyjom274bk07d6f0f467q96as8o21y89reyal87q8.jpg" /></p><h1 class="_title post-title entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Biélorussie, Navalny: à qui profite le crime?</strong></span></h1><div class="article-meta-info"><div class="bd-alignleft"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><span class="pf-author meta-author meta-item"><a class="author-name" style="color: #999999;" title="Nikola Mirkovic" href="https://www.bvoltaire.fr/author/nikolamirkovic/">Nikola Mirkovic</a></span></span></strong></span></div><div class="bd-alignleft"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><span class="cat meta-item">Ex: https://www.bvoltaire.fr </span></span></strong></span></div></div></div></div></div><div class="bd-content-wrap" style="transform: none;"><div class="bd-container bdaia-post-template" style="transform: none;"><div class="bd-row" style="transform: none;"><div class="bd-main"><div id="content" role="main"><article id="post-524922" class="hentry post-524922 post type-post status-publish format-standard has-post-thumbnail category-editoriaux category-international category-tribune tag-nord-stream-2 tag-russie"><div class="bdaia-post-content"><div class="pf-content"><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Chaque fois que la <a class="st_tag internal_tag" style="color: #999999;" title="Article avec ce mot clé : Russie" href="https://www.bvoltaire.fr/sujet/russie/" rel="tag">Russie</a> s’apprête à célébrer une victoire politique internationale, il faut qu’un événement maléfique vienne systématiquement gâcher la fête. Au moment où Moscou et Damas sonnaient l’hallali des islamistes en Syrie, les médias dominants les accusaient d’organiser des attaques chimiques. Au moment où le président ukrainien Ianoukovitch s’apprêtait à signer un accord économique majeur avec Moscou, les manifestants de l’Euromaïdan organisèrent un coup d’État. Avant le lancement de la Coupe du monde de football, en <a class="st_tag internal_tag" style="color: #999999;" title="Article avec ce mot clé : Russie" href="https://www.bvoltaire.fr/sujet/russie/" rel="tag">Russie</a>, un ancien agent double russe est retrouvé empoisonné en Grande-Bretagne… Curieux, non ?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La malédiction se poursuit aujourd’hui. Pile au moment où le projet gazier stratégique de dix milliards d’euros, <a class="st_tag internal_tag" style="color: #999999;" title="Article avec ce mot clé : Nord Stream 2" href="https://www.bvoltaire.fr/sujet/nord-stream-2/" rel="tag">Nord Stream 2</a>, s’approche de sa fin, la Russie se retrouve avec une révolution de couleur sur sa frontière biélorusse et le Kremlin est accusé d’avoir empoisonné un opposant insignifiant, Alexeï Navalny. Avant d’élucider tout crime, la première question que doit se poser l’enquêteur est <em>cui bono</em> ?</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6169865" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3628427913.jpg" alt="ba5ff252-7c14-41af-9e06-2b65d839f1ae_w1200_r1_fpx34.57_fpy50.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ce qui est certain est que ces événements ne servent absolument pas les intérêts russes. En revanche, ils font clairement les affaires des États-Unis dont on peut reconnaître de plus en plus facilement le <em>modus operandi</em>. L’Amérique a peur que la Russie devienne une puissance européenne. Elle redoute plus que tout la force d’un continent qui, de Brest à Vladivostok, pourrait s’affranchir de sa tutelle. Les Américains ne veulent pas que les Européens s’approvisionnent en hydrocarbures russes car ils veulent nous vendre les leurs qui sont plus chers. La part de gaz naturel liquéfié issu du gaz de schiste ne cesse de grimper en Europe sous la pression américaine.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le Congrès américain a déjà imposé deux volets de sanctions économiques contre les sociétés travaillant sur le projet Nord Stream 2. En juillet dernier, le secrétaire d’État Mike Pompeo avertissait les entreprises participant au projet : <em>« Sortez immédiatement, ou il y aura des conséquences pour vous ! »</em> <a class="st_tag internal_tag" style="color: #999999;" title="Article avec ce mot clé : Angela Merkel" href="https://www.bvoltaire.fr/sujet/angela-merkel/" rel="tag">Angela Merkel</a> a vivement critiqué ces méthodes, mais les intimidations de l’Oncle Sam sont en train de briser sa résistance. La société française Engie a investi un milliard d’euros dans le projet. Si les USA tuent le gazoduc, c’est le contribuable français qui va encore payer la facture, comme pour l’annulation des ventes des <em>Mistral</em> à Moscou, en 2015.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les méthodes américaines sont inacceptables et les puissances européennes doivent les condamner. Les menaces, les calomnies, les sanctions et la guerre ne sont pas des procédés qu’on emploie entre amis. Ce sont des méthodes de caïd. Si Trump gagne les élections en novembre prochain, il aura un travail herculéen à mener pour nettoyer les écuries d’Augias de l’État profond américain qui ne sait toujours pas que la guerre froide est terminée. En attendant, cessons de grimper au rideau dès que la Russie est montrée du doigt. Posons-nous toujours la question suivante : à qui profite le crime ?</span></strong></p></div></div></article></div></div></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlKris Roman ontmoet Robert Steuckers over Witruslandtag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-09-04:62611382020-09-04T07:52:17+02:002020-09-04T07:52:17+02:00 Время Говорить Kris Roman ontmoet Robert Steuckers over...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6167267" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1326822984.jpg" alt="snapshotRSB2.jpg" /></p><h1 class="title style-scope ytd-video-primary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;">Время Говорить</span></strong></span></h1><h1 class="title style-scope ytd-video-primary-info-renderer"><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt;"><strong><span style="font-family: arial black, sans-serif;">Kris Roman ontmoet Robert Steuckers over Witrusland</span></strong></span></h1><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;">Nederlandse versie</span></strong></span></p><div id="meta-contents" class="style-scope ytd-watch-flexy"><div id="container" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><div id="list-container" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div id="top-row" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><a class="yt-simple-endpoint style-scope ytd-video-owner-renderer" tabindex="-1" href="https://www.youtube.com/channel/UCMrAznq8VSCWOImofrdSIKQ"><img id="img" class="style-scope yt-img-shadow" src="https://yt3.ggpht.com/a/AATXAJzsRmgFMZsYqjgQb1N410f6hQk53oXcjI_iP2Ciyg=s48-c-k-c0xffffffff-no-rj-mo" alt="" width="48" /></a><div id="upload-info" class="style-scope ytd-video-owner-renderer"><div id="container" class="style-scope ytd-channel-name"><div id="text-container" class="style-scope ytd-channel-name"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/channel/UCMrAznq8VSCWOImofrdSIKQ"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #99cc00;">ВРЕМЯ ГОВОРИТЬ! РАЗГОВОР С КРИСОМ РОМАНОМ</span></span></strong></a></div></div></div></div></div></div><div id="notification-preference-button" class="style-scope ytd-subscribe-button-renderer"> </div><div id="content" class="style-scope ytd-expander"><div id="description" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">In het praatprogramma Время Говорить ('Time to Speak - Tijd om te Spreken') ontvangt Kris Roman speciale gasten die hun bevindingen en kennis over actuele onderwerpen aan het grote publiek uitleggen. </span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">In deze aflevering, opgenomen op 25-08-2020, is Robert Steuckers onze gast. In augustus 2020 begon een opstand in Wit-Rusland. Wat zijn de oorzaken? Waar zal dit eindigen? Geopolitiekspecialist Robert Steuckers beantwoordde deze vragen. Robert Steuckers is een specialist in geschiedenis en geopolitiek. Hij spreekt meerdere talen, waaronder Frans, Nederlands, Engels, Duits, Spaans, etc. Hij heeft talloze lezingen gegeven. Hij schreef talloze geopolitieke teksten. Hij heeft verschillende boeken van hoge kwaliteit geschreven en gepubliceerd, waaronder een driedelige serie genaamd "Europe", een tweedelige "the German Conservative Revolution", Nordic Pages en Celtic Pages. Hij schreef een boek over de Duitse politieke filosoof Carl Schmitt. Vergeet niet dat Robert Steuckers zijn mening en zijn analyses in honderden artikelen heeft neergepend.</span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/CmvWCU-KFWo" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></strong></span></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlKris Roman rencontre Robert Steuckers pour parler des événements de Biélorussietag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-09-01:62606592020-09-01T17:57:27+02:002020-09-01T17:57:27+02:00 Время Говорить Kris Roman rencontre Robert Steuckers pour...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6166524" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2492056693.jpg" alt="rtx1c7w5.jpg" /></p><h1 class="title style-scope ytd-video-primary-info-renderer"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;">Время Говорить</span></strong></span></h1><h1 class="title style-scope ytd-video-primary-info-renderer"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><span style="font-size: 24pt;">Kris Roman rencontre Robert Steuckers pour parler des événements de Biélorussie</span> </span></strong></span></h1><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;">Version française</span></strong></span></p><div id="meta-contents" class="style-scope ytd-watch-flexy"><div id="container" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><div id="list-container" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div id="top-row" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><a class="yt-simple-endpoint style-scope ytd-video-owner-renderer" tabindex="-1" href="https://www.youtube.com/channel/UCMrAznq8VSCWOImofrdSIKQ"><img id="img" class="style-scope yt-img-shadow" src="https://yt3.ggpht.com/a/AATXAJzsRmgFMZsYqjgQb1N410f6hQk53oXcjI_iP2Ciyg=s48-c-k-c0xffffffff-no-rj-mo" alt="" width="48" /></a><div id="upload-info" class="style-scope ytd-video-owner-renderer"><div id="container" class="style-scope ytd-channel-name"><div id="text-container" class="style-scope ytd-channel-name"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/channel/UCMrAznq8VSCWOImofrdSIKQ"><span style="color: #99cc00; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">ВРЕМЯ ГОВОРИТЬ! РАЗГОВОР С КРИСОМ РОМАНОМ</span></strong></span></a></div></div></div></div></div></div><div id="notification-preference-button" class="style-scope ytd-subscribe-button-renderer"> </div><div id="content" class="style-scope ytd-expander"><div id="description" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">25 août 2020: Dans le talk show Время Говорить («Il est temps de parler»), Kris Roman reçoit des invités qui expliquent au grand public leurs découvertes et explicitent leurs connaissances sur des sujets d'actualité. Dans cet épisode, enregistré le 25-08-2020, Robert Steuckers est notre invité pour parler de la Biélorussie.</span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/GdiHxl31Imk" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></strong></span></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlBiélorussie – L’OTAN reconnaît que sa révolution de couleur a échouétag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-08-28:62598372020-08-28T10:11:09+02:002020-08-28T10:11:09+02:00 Biélorussie – L’OTAN reconnaît que sa révolution de couleur a échoué...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-6165146" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/730029664.jpg" alt="B9723800784Z.1_20200622145414_000+GIRG73U0M.1-0.jpg" /></p><h1 class="entry-title"><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>Biélorussie – L’OTAN reconnaît que sa révolution de couleur a échoué</strong></span></h1></header><div class="entry-content"><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>Par https://lesakerfrancophone.fr </strong></span><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>& <a style="color: #999999;" href="https://www.moonofalabama.org/2020/08/belarus-nato-lobby-acknowledges-that-its-color-revolution-failed.html">Moon of Alabama</a></strong></span></p><p><span style="color: #ccffcc;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le 15 août, nous avons expliqué pourquoi la révolution de couleur en Biélorussie <a style="color: #ccffcc;" href="https://www.moonofalabama.org/2020/08/belarus-this-color-revolution-is-dead-the-union-state-has-killed-it.html">échouerait</a>. Le président biélorusse Alexandre Loukachenko avait proposé au président russe Vladimir Poutine de mettre enfin en œuvre l’État de l’Union, longtemps retardé, qui unira la Biélorussie à la Russie. En échange, il voulait le soutien total de la Russie pour mettre fin à la révolution de couleur menée par les États-Unis et l’Otan contre lui. Poutine a accepté l’accord.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En conséquence :</span></strong></span></p><pre><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Loukachenko et sa police ne seront pas suspendus à un lampadaire. La Russie s'occupera <br />du problème et l'État de l'Union sera enfin établi.Cela ne veut pas dire que la tentative de révolution de couleur est terminée. <br />Les États-Unis et leur laquais polonais ne vont pas simplement faire leurs bagages et partir. <br />Mais avec le plein soutien de la Russie assuré, Loukachenko peut prendre les mesures <br />nécessaires pour mettre fin aux émeutes.</span></strong></span></pre><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Et c’est ce qu’il a fait. Loukachenko a continué à autoriser les manifestations, mais lorsque dimanche les manifestants ont reçu l’ordre de prendre d’assaut le palais présidentiel, ils ont vu une réponse théâtrale <a style="color: #999999;" href="http://thesaker.is/might-belarus-become-the-next-syria/">mais forte</a> :</span></strong></span></p><pre><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La chaîne <em>Nexta Telagram</em> dirigée par les Polonais - qui est le principal média utilisé <br />par l'Empire pour renverser Loukachenko - a initialement appelé à une manifestation <br />pacifique, mais à la fin de la journée, un appel a été lancé pour tenter de reprendre <br />le bâtiment. Lorsque les émeutiers - à ce stade, nous avons affaire à une tentative illégale <br />et violente de renverser l'État - donc je n'appelle pas ces personnes des manifestants - <br />sont arrivés au bâtiment, ils ont été confrontés à un véritable <em>«mur»</em> de flics anti-émeute <br />entièrement équipés : ce spectacle, vraiment effrayant,a suffi à arrêter les émeutiers <br />qui sont restés un moment sur place, puis ont dû partir.Deuxièmement, Loukachenko a fait quelque chose d'assez étrange, mais qui est <br />parfaitement logique dans le contexte biélorusse : il s'est habillé avec un équipement <br />de combat complet, a attrapé un fusil d'assaut AKSU-74, a habillé son fils (15 ans!) <br />également avec un équipement de combat complet (casque inclus) et a survolé Minsk, <br />puis a atterri dans le bâtiment présidentiel. Ils se sont ensuite dirigés vers les policiers <br />anti-émeute, où Loukachenko les a chaleureusement remerciés, ce qui a abouti à ce que <br />les forces de police au complet lui fassent une ovation. Pour la plupart d'entre nous, <br />ce comportement peut sembler plutôt bizarre, voire carrément ridicule. Mais dans le <br />contexte de la crise biélorusse, qui est une crise principalement combattue dans le <br />domaine de l'information, cela est parfaitement logique.</span></strong></span></pre><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les manifestants, que la police avait précédemment <a style="color: #999999;" href="https://lesakerfrancophone.fr/bielorussie-fin-de-partie">identifiés</a> comme <em>« des enfants riches de la ville, les enfants de parents riches qui en ont assez de la vie bien nourrie »</em>, n’avaient pas les <em>cojones</em> pour attaquer une police bien armée et motivée.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La vitrine du lobby de l’OTAN <em>Atlantic Council</em> a également reconnu ce fait et le <a style="color: #999999;" href="https://www.atlanticcouncil.org/blogs/ukrainealert/the-belarus-revolution-may-be-too-velvet-to-succeed/">déplore</a> :</span></strong></span></p><pre><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les manifestants sont généralement très gentils, polis et pacifiques. Beaucoup sont de <br />jeunes Biélorusses de la classe moyenne qui travaillent dans l'industrie informatique <br />du pays, en plein essor, et qui viennent à des rassemblements vêtus d'ensembles hipster <br />moulants.Contrairement aux événements de Kiev en 2013-14, il n'y a pas de militants <em>casseurs</em> <br />dans les manifestations. En effet, cette révolution est si douce que parfois elle semble <br />vraiment endormie. Pour le meilleur ou pour le pire, il y a une absence évidente de jeunes <br />hommes rudes et vaillants capables de mettre les libéraux mal à l'aise ou de diriger la <br />résistance si, et quand, l'État autoritaire décide de déployer la force.</span></strong></span></pre><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sans des SS nazis comme ceux que les États-Unis ont utilisés lors des émeutes de Maidan en Ukraine en 2014, il n’y a aucune chance de renverser Loukachenko. Avec de telles troupes, le combat se terminerait par un massacre et Loukachenko serait toujours le vainqueur. L’auteur conclut à juste titre :</span></strong></span></p><pre><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La résistance du régime de Loukachenko se renforce de jour en jour. Alors que la Russie <br />semble maintenant se tenir fermement derrière Loukachenko, des rassemblements <br />photogéniques et des actions de grève sporadiques ne suffiront pas à provoquer un <br />changement historique.</span></strong></span></pre><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">C’est fini. Les <em>«grèves sporadiques»</em> n’ont jamais été de véritables actions revendicatives. Quelques journalistes de la télévision d’État biélorusse ont fait une grève. Ils ont été licenciés sans cérémonie et remplacés par des journalistes russes. Quelques centaines de travailleurs du <em>MTZ Minsk Tractor Works</em> ont fait un petit cortège. Mais MTZ compte 17 000 employés et les 16 500, ou plus, qui n’ont pas participé savent très bien pourquoi ils ont toujours leur emploi aujourd’hui. En cas de chute de Loukachenko, il est fort probable que leur entreprise publique soit vendue pour quelques centimes et immédiatement remise <em>«à la bonne taille»</em>, ce qui signifie que la plupart d’entre eux seraient sans travail. Au cours des trente dernières années, ils ont vu cela se produire dans tous les pays voisins de la Biélorussie. Ils n’ont aucune envie d’en faire l’expérience eux-mêmes.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6165147" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2553114518.jpg" alt="1330660-10702465763jpg.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lundi, le chef du cortège de grévistes de MTZ, un certain Sergei Dylevsky, a été arrêté alors qu’il faisait de l’agitation pour de nouvelles grèves. Dylevsky est membre du <em>Conseil de coordination</em> autoproclamé de l’opposition qui exige des négociations sur la présidence. D’autres membres du conseil ont été appelés pour être interrogés par des enquêteurs de l’État sur une affaire pénale instruite contre le <em>Conseil de coordination</em>.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pendant ce temps, la candidate de l’opposition, plutôt malheureuse, Sviatlana Tsikhanouskaya, qui a faussement prétendu avoir remporté les élections, est en Lituanie. Elle est censée être professeur d’anglais mais a des difficultés à lire le texte anglais pendant sa <a style="color: #999999;" href="https://www.youtube.com/watch?v=Ee_oGH-ekx8">supplique</a> (vidéo) pour un soutien <em>«occidental»</em>. Elle a déjà rencontré divers politiciens <em>« occidentaux »</em>, dont le secrétaire général du parti de <em>l’Union chrétienne-démocrate</em> allemande de la chancelière Angela Merkel, Peter Zeimiag et le secrétaire d’État adjoint américain Stephen Biegun.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Aucun des deux ne pourra l’aider.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Avec le soutien de la Russie, la stabilité militaire, politique et économique de la Biélorussie est pour l’instant garantie. Loukachenko sera à un moment donné évincé, mais ce sera à un moment et d’une manière qui conviennent à la Russie et non pas parce que certains malheureux hipsters informaticiens, financés par la <em>National Endowment for Democracy,</em> tentent de mettre en scène une révolution.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Moon of Alabama</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Traduit par jj, relu par Wayan pou le Saker Francophone</span></strong></span></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlPourquoi Poutine s'intéresse-t-il désormais à la Biélorussie ?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-08-19:62583792020-08-19T09:49:52+02:002020-08-19T09:49:52+02:00 Pourquoi Poutine s'intéresse-t-il désormais à la Biélorussie ?...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6162958" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2544456546.jpg" alt="Lukashenko-and-Putin.jpg" /></p><h1 class="artTitre"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Pourquoi Poutine s'intéresse-t-il désormais à la Biélorussie ?</strong></span></h1><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Jean-Paul Baquiast</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.europesolidaire.eu</span> </span></strong></span></p><div class="artAccroche"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Contrairement à ce que nous pensions et avions écrit dans un article du 12/08, intitulé La Biélorussie, la « dernière dictature d'Europe » Vladimir Poutine semble désormais prêt à soutenir, y compris militairement, le président biélorusse Alexandre Loukachenko au cas d'une intervention des Occidentaux.</span></strong></div><div class="artCorps"><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ceux-ci pourraient être tentés, comme le demande actuellement la Pologne, d'appuyer les manifestations incessantes de citoyens biélorusses protestant contre la réélection de Loukachenko qu'ils considèrent comme le résultat de fraudes électorales massives de la part du pouvoir. Notons en passant que des manifestations similaires en soutien de Loukachenko se produisent ailleurs.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'appui occidental pourrait se traduire par des interventions militaires provenant des Etats de l'Otan proches de la Biélorussie, Pologne et Etats Baltes notamment. Nul n'ignore que les Etats-Unis en profiteraient pour rétablir leur influence dans cette région, influence actuellement très en recul.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ceci justifie le fait que Vladimir Poutine, qui paraissait jusqu'à présent se désintéresser de l'avenir politique de Loukachenko, semble désormais prêt à le soutenir, y compris là encore militairement. Mais ceci serait au prix de l'acceptation par Minsk d'une entrée dans la Fédération de Russie, c'est-à-dire d'une perte d'autonomie politique au profit de Moscou. Il semble désormais que Louchachenko pourrait s'y résigner. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans l'immédiat, Moscou vient d'annoncer le déploiement de missiles tactiques à courte portée <em>Iskander</em>-M, à capacités tant conventionnelles que nucléaires, sur les frontières de la Biélorussie, prêts à intervenir en cas d'invasion de l'OTAN. Les militaires russes ont même laissé dire que pourraient s'y joindre, si nécessaire, des missiles hypersoniques. L'emploi de missiles air-sol <em>Kinjai</em> portés par des Mig 31 et pouvant atteindre Mach 10, avec une portée de 2 000 km portée, est notamment envisagé.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il ne s'agit encore que de simples menaces . Mais elles permettent d'ores et déjà à Vladimir Poutine de démontrer l'intérêt stratégique de tels missiles face aux armes conventionnelles de l'US Air Force. La leçon ne sera pas perdue par le Pentagone, qui cherche actuellement l'accord du Congrès pour faire réaliser ses propres missiles. Mais ceux-ci auront toujours un retard technologique face aux missiles russes.</span></strong></p></div><div class="auteurArticle"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="mailto:jp.baquiast@wanadoo.fr">Jean Paul Baquiast</a></span></strong></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlDes nouvelles du Bélarustag:euro-synergies.hautetfort.com,2019-12-09:61968502019-12-09T18:21:21+01:002019-12-09T18:21:21+01:00 Des nouvelles du Bélarus par Georges FELTIN-TRACOL Ex:...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-6066161" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2347664065.jpg" alt="belrusflagflag.jpg" width="535" height="316" /></p><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Des nouvelles du Bélarus</strong></span></h1><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Georges FELTIN-TRACOL</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://www.europemaxima.com</span></strong></span></p></header><div class="entry-content"><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le dimanche 17 novembre dernier, près de sept millions de Bélarussiens ont renouvelé les 110 sièges de la Chambre des représentants. Coincé entre la Russie, la Lituanie, la Lettonie, la Pologne et l’Ukraine, le Bélarus – qu’on appelle en France la Biélorussie – demeure le seul État du continent à ne pas céder aux injonctions du détestable Conseil de l’Europe en appliquant toujours l’indispensable peine de mort.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dirigé depuis 1994 par Alexandre Loukachenko, le Bélarus et son excellent président auraient dû figurer en bonne place dans le <em>Dictionnaire des populismes</em> sous la coordination d’Olivier Dard, de Christophe Boutin et de Frédéric Rouvillois. En effet, une multitude d’articles n’hésitent jamais à qualifier le modèle politique en vigueur à Minsk de « populiste ».</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ces élections législatives sont anticipées; elles auraient dû se dérouler en septembre 2020. La Chambre des représentants est élue pour quatre ans au scrutin majoritaire uninominal à un tour. Outre la prise en compte des votes blancs et nuls, l’électeur peut aussi choisir le bulletin « Aucun d’entre eux ». Si ce bulletin spécifique, voire l’abstention, atteint 50 % comme ce fut le cas lors du second tour des législatives françaises de juin 2017, les autorités doivent invalider le scrutin.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’opposition payée par les officines de Soros et les observateurs de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ont évoqué l’impossibilité pour des opposants de se présenter. Ils ont critiqué des pressions administratives sur les nombreux fonctionnaires et dénoncé d’éventuelles fraudes massives. Le bidule de Strasbourg qu’il ne faut pas confondre avec l’Union dite européenne devrait plutôt se pencher sur ces municipalités communistes, socialistes, centristes et <em>Les Républicains</em> de l’Hexagone où le clientélisme généralisé, la corruption endémique, le bourrage des urnes et le taux élevé de votes <em>post</em> <em>mortem</em> sont des habitudes bien installées. Maints candidats de l’ancien <em>Front national</em> auraient mille anecdotes à raconter sur ce sujet inépuisable…</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le Bélarus populiste ne plie pas devant la Finance internationale et son principal larbin, les États-Unis d’Amérique. Le président Alexandre Loukachenko qui entend se représenter l’an prochain pour un sixième mandat consécutif de cinq ans n’adhère à aucun parti et ne dispose même pas de sa propre formation politique. Il bénéficie en revanche de l’appui implicite d’une majorité présidentielle qui vient de remporter la totalité des sièges. La participation a augmenté de 2,6 %, d’où une abstention à 22,69 %. Les bulletins blancs et nuls s’élèvent à 0,94 %. Quant au choix « Aucun d’entre eux », il baisse de 1,09 %, soit 8,48 %.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les grands vainqueurs des législatives restent les candidats indépendants avec 60,31 % des voix et 89 élus. Ils perdent cependant cinq sièges et 6,70 %. Le <em>Parti communiste du Bélarus</em> (10,67 %, en progression de 3,2 %) prend trois sièges supplémentaires, soit un total de onze élus. De tendance sociale-démocrate et en hausse de 3,88 %, le <em>Parti républicain du travail et de la justice</em> recueille 6,75 % et six élus. Variante locale du mouvement nationaliste grand-russe de Vladimir Jirinovski, le <em>Parti libéral-démocrate du Bélarus</em> conserve son unique député, mais avec 5,36 %, il progresse de 1,12 %. La gauche nationale incarnée par le <em>Parti patriotique bélarussien</em> maintient lui aussi ses deux élus en dépit d’une faible audience nationale (1,43 %) et un retrait de 0,73 %. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6066162" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/4058642903.jpg" alt="belarus-russia-unite-alexander-lukashenko-vladimir-putin-640x427.jpg" /></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Trois nouvelles formations liées à la majorité présidentielle informelle ont présenté quelques candidats. En dépit d’un résultat national décevant (0,89 %), le <em>Parti </em><em>agraire</em> obtient un élu. Une formation atypique à l’intitulé original, le <em>Parti socialiste des sports bélarussien</em>, récolte 0,15 %. Quant au <em>Parti républicain</em> d’inspiration eurasiste, il ne réalise que 0,14 % des suffrages.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les oppositions nationale-centriste, atlantiste et pro-occidentaliste du <em>Front populaire </em>et des communistes dissidents balayées, la nouvelle assemblée va pouvoir collaborer avec le Conseil de la République. Elle aussi élue pour 4 ans, cette chambre haute compte 56 membres élus par les conseils des représentants locaux des sept <em>oblast</em> (ou régions) dont la capitale et huit membres nommés par le président de la République. Celui-ci, conscient des fragilités géopolitiques et économiques de sa patrie louvoie entre Moscou, Pékin et Bruxelles. Parfois confronté comme au printemps 2017 à une vive contestation sociale, le président Loukachenko qui écoute avec une rare attention ses compatriotes a eu le courage politique de renoncer à certains projets. </span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Malgré d’inévitables défauts inhérents à la nature humaine, Alexandre Loukachenko appartient aux derniers véritables grands hommes d’État de la planète. En revanche, ni la France ni l’Europe n’ont cette chance.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="right"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Georges Feltin-Tracol</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 150, mise en ligne sur <em>TV</em><em> Libertés</em>, le 2 décembre 2019.</span></strong></p></div>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlTCHERNOBYL ET APRÈStag:lantidote.hautetfort.com,2016-05-16:58003182016-05-16T09:00:00+02:002016-05-16T09:00:00+02:00 LA SUPPLICATION, de SVETLANA ALEXIEVITCH PRIX NOBEL DE LITTERATURE...
<p align="center"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">LA SUPPLICATION, </span></p><p align="center"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">de SVETLANA ALEXIEVITCH</span></p><p align="center"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">PRIX NOBEL DE LITTERATURE</span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"><img id="media-5367837" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/4173623468.jpg" alt="ALEXIEVITCH SVETLANA SUPPLICATION.jpg" /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">1/3</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Si, avec <u>La Fin de l’homme rouge</u> (Lattès, 1998, voir ici 6 et 7 mai), Svetlana Alexievitch avait fait une sorte de terrible bilan du passé communiste de la Russie (bien que beaucoup de témoignages soient bien ancrés dans le paysage tout à fait présent de la « </span><em><span style="font-size: 14pt;">nouvelle </span></em><span style="font-size: 14pt;">» Russie, celle de Poutine, si peu reluisante et charitable au petit peuple), avec <u>La Supplication</u>, elle dessine le tableau de l’horreur absolue qui s’est installée pour des centaines d’années, depuis le 26 avril 1986, dans la région de Tchernobyl. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">La Biélorussie a été frappée plus durement que l’Ukraine par l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl : deux millions des citoyens (sur dix que compte le pays) vivaient dans le rayon d’action du nuage qui s’en est échappé. Le lecteur du livre, je vous assure, ne sort pas indemne d’une telle épreuve. Merci aux âmes bien trempées de la partager. Et que les âmes plus sensibles veuillent bien me pardonner. D'ailleurs, l’auteur nous prévient : la catastrophe n’est pas derrière nous, mais devant : « </span><em><span style="font-size: 14pt;">Plus d’une fois, j’ai eu l’impression de noter le futur</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » (p.35). Froid dans le dos, si on regarde la vérité bien en face. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">[Les quelques photos qui parsèment ces billets sont entre autres du photographe Paul Fusco, dont j'ai montré ici quelques autres clichés le 28 avril dernier. Par ailleurs, je signale que je n'ai pas cherché ce qui pouvait bien différencier les rems des curies, les curies des röntgens, les röntgens des becquerels.]</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-5368346" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/00/3397972729.jpg" alt="TCHERNOBYL ENFANTS 5.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Et je pense à ce qui attend peut-être un jour les habitants de la région lyonnaise, qui vivent à quarante kilomètres à vol d’oiseau de la centrale de Saint-Vulbas. Mais non, voyons, vous ne risquez rien, on vous dit ! On est en France, on est sérieux. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai tendance à ne plus faire confiance aux discours rassurants des thuriféraires du nucléaire (on se rappelle l'inénarrable professeur Pellerin, avec l'énormité fabuleuse de son mensonge au sujet d'un nuage radioactif resté bloqué à la frontière française, sans doute grâce à nos valeureux douaniers et à leurs "petits bras musclés"). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Or, en l’état actuel des choses, on est <u>obligé</u> de faire confiance aux concepteurs, aux ingénieurs, aux techniciens, aux constructeurs : ils tiennent nos vies entre leurs mains. On est obligé de croire sur parole une poignée de gens qui détient en son pouvoir le sort de combien de millions d'autres ? Pour devenir antinucléaire, lisez <u>La Supplication</u> de Svetlana Alexievitch. Remarquez, je l’étais déjà bien avant. </span><span style="font-size: 14pt;">L’énergie nucléaire est une démence lancée à fond les ballons parmi les hommes.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-5372132" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/01/103770608.jpg" alt="littérature,svetlana alexievitch,prix nobel de littérature,alexievitch,la fin de l'homme rouge,la supplication alexievitch,éditions jean-claude lattès,vladimir pourine,tchernobyl,biélorussie,ukraine,paul fusco chernobyl legacy,centrale bugey saint-vulbas,centrales nucléaires,énergie nucléaire,günther anders,l'obsolescence de l'homme,pripiat" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">La méthode de l’auteur n’a pas varié : de longs entretiens avec toutes sortes de témoins du déroulement de la catastrophe et de ses conséquences à long terme. La différence avec son livre sur le système soviétique et celui qui lui a succédé crève les yeux. On peut dire que la société communiste (et après) était simplement inhumaine, et que la cause en était directement humaine. Alors que Tchernobyl a obligé les hommes à affronter une force incommensurable aux capacités de l’homme. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Car tout ce qui s’est passé après le 26 avril dépasse l’entendement, est totalement inimaginable. L’homme est tout simplement enterré vif : « </span><em><span style="font-size: 14pt;">Le train roule à toute vitesse, mais en guise de machinistes, il est conduit par des cochers de diligence </span></em><span style="font-size: 14pt;">» (p.187), dit Alexandre Revalski, historien, qui ajoute, soudain poète : « </span><em><span style="font-size: 14pt;">Les roues des charrettes s’enlisent dans la boue, mais nous tenons l’oiseau de feu dans nos mains. (…) Voilà de la superbe : nous allons cuire des œufs au plats sur le soleil</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » (p.186).</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-5368347" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/01/2368243753.jpg" alt="TCHERNOBYL ENFANTS 6.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Quant à Valentin Alexeïevitch Borissevitch, physicien, voici ce qu’il dit : « </span><em><span style="font-size: 14pt;">L’homme se détache de la Terre … Il manipule d’autres catégories temporelles et pas seulement la Terre, mais d’autres mondes. L’Apocalypse … L’hiver nucléaire …</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » (p.194). Un photographe : </span><em><span style="font-size: 14pt;">« Or Tchernobyl est une ouverture sur l’infini </span></em><span style="font-size: 14pt;">» (p.206). Comment l’homme pourrait-il être à la hauteur d’une invention qui outrepasse si absolument ses capacités ? Une enseignante constate : « </span><em><span style="font-size: 14pt;">Mais nous avons toujours vécu dans l’horreur et nous savons vivre dans l’horreur. C’est notre milieu naturel </span></em><span style="font-size: 14pt;">» (p.155). </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">C’est de la même démesure, celle aussi qu’honnissaient les Grecs de l’antiquité, que parle Günther Anders, à propos de la bombe atomique, dans <u>L’Obsolescence de l’homme</u>. Chez les Grecs, l'ubris (<span style="font-size: 16pt; color: #252525; background: white;">ὕϐρις</span>) était châtiée par les dieux, parce qu'ils avaient le sens du sacré. La science a réussi au vingtième siècle à ressusciter une forme de sacré : la terreur que la bombe H a répandue parmi les hommes en est un signe, peut-être une preuve. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-5372135" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/02/912268695.jpg" alt="littérature,svetlana alexievitch,prix nobel de littérature,alexievitch,la fin de l'homme rouge,la supplication alexievitch,éditions jean-claude lattès,vladimir pourine,tchernobyl,biélorussie,ukraine,paul fusco chernobyl legacy,centrale bugey saint-vulbas,centrales nucléaires,énergie nucléaire,günther anders,l'obsolescence de l'homme,pripiat" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Et les consignes draconiennes de sécurité qui règnent sur les centrales nucléaires n'ont-elles pas à voir avec le sacré ? Celles-ci ne sont-elles pas gardées comme des temples, ces enceintes où l'on n'était autorisé à pénétrer qu'en observant un strict rituel de gestes et de comportements, sous peine de sacrilège ? Et les châtiments dont l'atome a déjà puni l'humanité (Hiroshima, Nagasaki, Three Miles Island, Tchernobyl, Fukushima, ...) ne sont-ils pas infligés par une divinité ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Il y a de la transcendance dans l'atome, cet infiniment petit au potentiel infiniment grand, au service duquel se sont mis de modestes humains en blouse blanche. L'atome est un dieu implacable, fabriqué de toutes pièces par ses adorateurs. De plus, il est interdit de le toucher, d'entrer en contact avec lui : il est incommensurable. De plus, il est indestructible, puisqu'il faudrait l'enfouir au cœur de la Terre pour que l'homme échappe à son action. Et encore, ce n'est pas sûr : la Terre, comme toute la Nature, recèle aussi bien la Vie que la Mort.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><u><span style="font-size: 14pt;">La Supplication</span></u><span style="font-size: 14pt;"> s’ouvre et se referme sur les témoignages de deux femmes de </span><em><span style="font-size: 14pt;">« liquidateurs</span></em><span style="font-size: 14pt;"> ». Le premier est proprement insoutenable. Le mari, qui est pompier, est appelé sur les lieux dans la nuit du 26 au 27. Il y va en chemise, sans chapeau : « </span><em><span style="font-size: 14pt;">Ferme les lucarnes et recouche-toi. Il y a un incendie à la centrale. Je serai vite de retour</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » (p.11). Il a mis deux semaines à mourir dans d’atroces souffrances (« </span><em><span style="font-size: 14pt;">En quatorze jours, l’homme meurt… </span></em><span style="font-size: 14pt;">»). La femme raconte : « <em>Les selles vingt-cinq à trente fois pas jour ... Avec du sang et des mucosités ... La peau des bras et des jambes se fissurait ... Tout le corps se couvrait d'ampoules ... Quand il remuait la tête, des touffes de cheveux restaient sur l'oreiller </em>» (p.22). Plus loin : « <em>Il avait également fallu couper l'uniforme, car il était impossible de le lui enfiler, il n'avait plus de cors solide ... Il n'était plus qu'une énorme plaie </em>» (p.26).</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Et elle, elle ne voit même pas les hideuses transformations physiques de son mari, elle ne voit que l’homme qu’elle aime plus que tout au monde, elle ne le quitte que pour dormir un peu, bien qu’on lui dise et répète que : « </span><em><span style="font-size: 14pt;">Ce n’est plus un homme, mais un réacteur </span></em><span style="font-size: 14pt;">» (p.24). Peu après, elle accouche d’une fille saine, sauf qu’elle a une cirrhose (« </span><em><span style="font-size: 14pt;">Vingt-huit röntgens dans le foie </span></em><span style="font-size: 14pt;">»), une malformation cardiaque, et qu’elle mourra à l’âge de quatre heures. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">La femme, qui veut rester anonyme, termine ainsi son témoignage : « </span><em><span style="font-size: 14pt;">Mais moi, je vous ai parlé d’amour … De comment j’aimais</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » (p.31). Le dernier chapitre n’ajoute rien à cet enfer vécu, à part le fait que, intervenu plus tard sur le site, le mari met un an à mourir. Le chapitre initial et le final sont tous deux intitulés « </span><em><span style="font-size: 14pt;">Une voix solitaire </span></em><span style="font-size: 14pt;">».</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Une autre femme, qui habite Khoïniki (non loin de la centrale), raconte : « </span><em><span style="font-size: 14pt;">Ma fille m’a dit récemment : "Maman, si j’accouche d’un bébé difforme,je l’aimerai quand même". Vous vous rendez compte ? Elle est en terminale et elle a déjà des idées pareilles. Ses copines aussi, elles pensent toutes à cela … Un garçon est né chez des amis à nous. Il était tellement attendu ! Vous pensez, le premier enfant d’un couple jeune et beau ! Mais le bébé a une énorme fente en guise de bouche et pas d’oreilles …</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » (p.208-209).</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Certains disent que l’homme s’adapte à toutes les situations. Je n’y croyais pas, mais après tout, c’est peut-être vrai.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Non, ce n'est pas vrai.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Voilà ce que je dis, moi.</span></p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlENFANT APRES TCHERNOBYLtag:lantidote.hautetfort.com,2016-04-28:57944552016-04-28T09:00:00+02:002016-04-28T09:00:00+02:00 SÉQUELLES Il paraît que les autorités biélorusses et ukrainiennes...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">SÉQUELLES</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Il paraît que les autorités biélorusses et ukrainiennes poussent les populations qui habitaient la région de Tchernobyl à retourner chez elles. Selon elles, tout risque est désormais écarté. La vie naturelle a repris comme avant. Animaux et plantes prospèrent. On n'attend plus que les hommes. Ben voyons.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5357206" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/00/2456948601.jpg" alt="chernobyl-deformed-babies.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Il semblerait surtout que ce qui prospère dans les endroits désertés, c'est la mafia. On raconte qu'une entreprise clandestine située à 150 mètres du site récupère l'acier irradié et l'introduit dans le commerce officiel du métal. On raconte même que l'Europe a donné le feu vert à des aciers contenant "un certain taux" de métal irradié.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5357207" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/2650069173.jpg" alt="NYC175.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Pour les Biélorusses et Ukrainiens, c'est-à-dire les humains, qu'est ce qui se passe en réalité ? Pour le savoir, il faut regarder les photos que Paul Fusco a prises dans des établissements recueillant des enfants ayant subi les effets des radiations (j'ignore si c'était ou non "in utero").</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5357208" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/01/1429680106.jpg" alt="paul-fusco-chernobyl-multiple-sclerosis1.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">La tératologie étudiait autrefois les individus atteints de monstruosités découlant d'aberrations chromosomiques ou génétiques, individus dont le seul avenir se situait dans les cirques, où ils se produisaient comme "phénomènes de foire". Le dépistage prénatal a globalement permis de prévenir de telles naissances.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5357209" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/02/4154329400.jpg" alt="NYC15938.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Paul Fusco nous assène la démonstration de la nocivité de l'atome. On s'en doutait un peu. Photos terribles. Il en a même fait un montage (ci-dessous 11'16"), intitulé <span style="text-decoration: underline;">Chernobyl legacy</span> (héritage de Tchernobyl). J'invite les âmes sensibles à surmonter leur répugnance.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><br /><iframe width="360" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/AC581EeIMKg?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Bienvenue à Tchernobyl. Et bonne année ! Et meilleurs vœux ! Et la santé surtout !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi.</span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlEurasian Economic Union Came into Forcetag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-01-15:55339002015-01-15T00:05:00+01:002015-01-15T00:05:00+01:00 Alexander MEZYAEV Strategic-Culture.org...
<table class="printviewtab"><tbody><tr><td><table style="width: 585px;" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td><p style="text-align: center;"><img id="media-4848523" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3237102937.jpg" alt="presidents-nazarbayev-and-lukashenko-11-12-13.jpg" /></p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #c0c0c0;">Alexander MEZYAEV</span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #c0c0c0;"> <a class="temnsini" href="http://www.strategic-culture.org/"><span style="color: #c0c0c0;">Strategic-Culture.org</span></a> </span></td></tr></tbody></table></td></tr><tr><td><h1><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Eurasian Economic Union Came into Force</span></h1></td></tr><tr><td style="text-align: left;"><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> As the new year started, the Eurasian Economic Union (the EEU) signed on May 29, 2014 came into force to include Russia, Belarus, Kazakhstan, Armenia and Kirgizia. The EEU boasts the population of 183 million (the seventh largest in the world) and covers over 20 million square kilometers (15% of the earth’s land). The organization is the largest world gas (22% of global output) and oil (14, 6% of global output) producer, the second largest producer of mineral fertilizers (14% of world output), the third largest energy (9% of global output) producer and the fourth largest producer of steel (6% of global production) and coal (6% of global output)…(1) But what really matters is that the Eurasian Union is «a model of a powerful, supranational association capable of becoming one of the poles of the modern world …to play an effective bridge role between Europe and the dynamic Asia-Pacific region». (2) The EEU is an international organization based on regional economic integration or an international entity. It means that the decisions of its organs (the Eurasian Economic Council, the Economic Commission, and the Economic Court) become norms of international law. It’s very important. For a long time Russia has adhered to the legal norms created by others. It has become unacceptable as the current system of international law is being destroyed to be replaced by repressive legal system. The adoption of common foreign trade and customs policy is a matter of special importance. The foreign commerce will be based on the principles of free trade and the regime of most favored nations. The EEU members will coordinate the activities in agriculture, industry, energy and stick to common sanitary and technical standards. A common market of pharmaceuticals is to be in place by 2016. A common energy market is to be formed by 2019 and a common oil, gas and oil products market is to become a reality by 2025. It is emphasized that the Union is an economic organization. The history has the examples of international economic organizations gradually turning into political or even military unions. The Economic Community of West African States (ECOWAS) is a good example. Not much time passed since its inception as it shifted the focus from purely commercial projects to military operations on the territories of member-states. There have been attempts made to create an association of post-Soviet countries going beyond the limits of economic cooperation. They all have failed. Some time ago the President of Kazakhstan opposed the accession of Kyrgyzstan, Tajikistan and Armenia to the Customs Union. At the same time he supported the idea of Turkey’s membership only to prevent the Union from becoming a supranational political entity like the European Union. The provisions on common citizenship, common foreign policy and common protection of borders were excluded from the text of the treaty. </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> The EEU is coming into force against the background of Russia’s visible intensification of policy aimed at achieving agreements with the neighboring states, especially with the ones tied to Russia by the Union. On December 22, the presidents of Russia and Kazakhstan exchanged ratification documents on the Russia-Kazakhstan Treaty on Good-Neighborly and Allied Relations in the 21st Century. The treaty does not cancel the basic Treaty of Friendship, Cooperation and Mutual Assistance signed between Russia and Kazakhstan in 1992. To the contrary the both treaties complement each other to be implemented in parallel. On December 23, a treaty on the relations between Russia and Abkhazia was submitted to the State Duma for ratification. It was signed on November 24 to bring the relationship to a new level. As far back as 2008 (right after Abkhazia became an independent state) Russia and Abkhazia concluded a friendship, cooperation and assistance treaty. The new document is called the Russian-Abkhazian Treaty on Allied Relations and Strategic Partnership. The treaty will make Russia invoke Article 15 (clause 4) of the Constitution which proclaims the priority of international law over Russian domestic law. The new document streamlines the procedures required to grant Russian citizenship to the citizens of Abkhazia. It is mainly focused on common foreign and military policy, as well as social and political issues. The common foreign policy presupposes closely coordinated activities aimed at strengthening peace and enhancing stability and security. In particular, Article 4 of the treaty envisions that the Russian Federation «will in all possible ways contribute to strengthening the international ties of the Republic of Abkhazia, including expansion of the range of states that officially recognized it, and creation of conditions for the admission of the Republic of Abkhazia to international organizations and associations, including those established on the initiative and/or with assistance from the Russian Federation». Article 6 is also important. It says that should one of the sides come under aggression (armed attack) from any state or a group of states, «this will be considered as aggression [armed attack] also against the other State party». In this case, the sides will grant each other «the necessary assistance, including military, and render support by available means to exercise the right to collective defense». The provision corresponds to international law, especially to Article 51 of the UN Charter. The treaty states that the defensive measures are to be reported without delay to the Security Council of United Nations and their implementation is to be carried out in accordance with the United Nations Charter. The treaty stipulates the establishment of a Joint Group of Forces of the Russian Federation’s Armed Forces and Abkhazia’s Armed Forces to repel aggression. It will have joint command structures and defense infrastructure. The respective Russian organ is to assign a commander in the period of immediate threat or combat action. (3) A more detailed agreement will make precise the procedures. (4) The document envisions the creation of common defense, security, social, economic, cultural and humanitarian space. A new treaty with South Ossetia is being prepared (5). It will to large measure amend the 2008 treaty concluded immediately after the recognition of South Ossetia by Russia as an independent state. Anatoly Bibilov, the speaker of South Ossetian parliament, said the treaty will meet the basic interests of the republic striving for maximum integration with Russia and the development of cooperation in different spheres. </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Going back to the Eurasian Union treaty it should be noted that the organization is open to any state which shares its goals and principles on the conditions agreed with all member-states. In the second half of 2014 two states became the Union’s members. Armenia signed the treaty on October 10, 2014 to be joined by Kyrgyzstan on December 23. Armenia also joined the Customs Union and the Single Economic Space. President Putin visited Uzbekistan. The both parties agreed to hold consultations on possible conclusion of free trade zone treaty between Uzbekistan and the Eurasian Economic Treaty. The Speaker of the Federation Council of the Federal Assembly of the Russian Federation reported that the consultations are held on possible accession of Tajikistan to the Eurasian Economic Union… </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> The creation of the Eurasian Economic Union is a result of long preparatory work within the framework of the Eurasian Economic Community and the Customs Union. Summing it up President Putin said «Our integration project is already producing practical results. Trade within the Customs Union has increased by 50 percent since July 1, 2011, and now comes to more than 64 billion dollars. We have improved our trade structure. Processed goods have gradually started replacing raw materials. Their share has risen considerably, while the share of raw materials has fallen from 40 percent to 28.9 percent».</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> The West fiercely opposes the Eurasian Economic Union and the plans for its development. It should be realized that the construction of «a model of a powerful, supranational association capable of becoming one of the poles of the modern world» will require great efforts. The process will not be limited by economic issues only. It will be opposed in all spheres. </span></strong></p><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Footnotes:</span></strong></span></div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> 1) The official website of the Eurasian Economic Union:</span></strong></div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> http://www.eurasiancommission.org/ru/Pages/ses.aspx</span></strong></div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> 2) That’s how President Putin described the process Russia, Belarus and Kazakhstan unification in one of his articles which became part of his pre-election program in 2012. </span></strong></div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> 3) The joint force will include the units of Abkhazian and Russian armed forces. The military and the Ministry of Defense of Abkhazia continue to function as before under <a href="http://abhazia.pro/index.php/obshchaya-informatsiya/562-rossijskie-eksperty-o-dogovore-2014" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">the national command</span></a>.</span></strong></div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> 4) Such an agreement may be concluded in three months after the treaty comes into force. </span></strong></div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> 5) On December 22, 2014, Vladislav Surkov, a presidential advisor, said that Work on a new treaty on alliance and integration between Russia and South Ossetia will be over by late January 2015.</span></strong></div></td></tr><tr><td style="text-align: left;"> </td></tr></tbody></table>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlLa plupart des Russes croient vraiment que l'Ukraine est russe !tag:verslarevolution.hautetfort.com,2014-09-23:54533982014-09-23T12:42:00+02:002014-09-23T12:42:00+02:00 Des croyances qui remontent à l'Empire russe et aux mythes forgés...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Formation%20de%20l%27Empire%20russe.jpg" target="_blank"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Formation%20de%20l%27Empire%20russe.jpg" alt="" width="560" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong><em>Des croyances qui remontent à l'Empire russe et aux mythes forgés par lui</em></strong></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Vous allez finir par me dire que je radote. Que je suis un obsessionnel. Que j'en fais trop. Troisième billet de suite sur <a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/histoire/" target="_blank">l'histoire de la Russie et de l'Ukraine</a>, ce blog devenu depuis six bons mois un lieu essentiellement consacré à la crise ukrainienne, à contre-courant du <em>mainstream</em> de la « mouvance » patriotique française sur le sujet... Au fou !<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En fait, derrière la défense de la révolution ukrainienne et la lutte de ce pot de terre contre le pot de fer de la propagande russe, qui m'ont attiré autant d'insultes par des partisans de la politique étrangère voire intérieure de Poutine, que de rencontres avec des gens remarquables de lucidité et souvent de courage, français voire <a href="http://info-news.eu/fr/" target="_blank">ukrainiens</a>, j'essaie juste de comprendre les raisons profondes de cette crise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Et notamment, de comprendre comment, même bombardée de propagande kremlinesque, il est possible que la Russie, au sens ethnique du terme, dont j'admire tant d'écrivains et de musiciens, qui a tant souffert du bolchévisme mais a aussi produit tant de dissidents, soutienne autant cette politique poutinienne en Ukraine, qui apparaît à la grande majorité des Occidentaux comme une injustice criante, une voie de fait brutale, vicieuse, ignoble - ce qu'elle est, objectivement -, comme un pur impérialisme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Eh bien, je pense avoir trouvé une réponse : la plupart des Russes croient vraiment, de bonne foi, que l'Ukraine est russe !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Cela peut sembler incroyable. C'est pourtant <a href="http://www.charter97.org/en/news/2014/9/22/116972/" target="_blank">ce que dit Alexeï Venediktov</a>, rédacteur en chef de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cho_de_Moscou" target="_blank">la radio Echo de Moscou</a>, une des seules radios russes indépendantes du pouvoir, sinon la seule (paradoxe russe, c'est Gazprom qui en est l'actionnaire majoritaire ; c'est dire, aussi, à quel point cette indépendance est fragile) :</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: medium;">Lors d'un séminaire intitulé : « Russie-Ukraine : un pays ou deux ? », Venediktov a déclaré : « [Dans mon métier]<em>, je parle à des décideurs russes. Tels que je comprends ces gens, qui sont habituellement des gens normaux, comme le whisky et les échecs, ils pensent qu'il n'existe aucune nation telle que l'Ukraine</em> ».</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: medium;">Selon lui, l'élite politique russe considère les Ukrainiens, les Bélarussiens et les Russes comme une seule nation. Venediktov note que ces politiciens ne sont pas des impérialistes, des réactionnaires et des obscurantistes, mais des gens ordinaires, dont certains sont diplômés de bonnes universités européennes.</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: medium;">« <em>Ils sont convaincus qu'il y a un territoire, mais deux régions (l'Ukraine et la Biélorussie) séparées pour des raisons historiques. Parfois, cela arrive. Il y a eu deux Etats allemands. Aujourd'hui, nous avons trois Etats russes : la Petite Russie, la Biélorussie et la Grande Russie. Cela finira un jour. C'est comme cela qu'ils voient le problème. C'est leur attitude de base envers les événements en Ukraine. C'est une nation, un territoire, un grand Etat. Ce n'est pas une vision impérialiste et/ou nationaliste, c'est une vision courante. Les décideurs reflètent la vision de la plupart de leurs concitoyens. Demandez aux gens dans la rue, à la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_blanche_%28Moscou%29" target="_blank">Maison Blanche</a> ou sur la Place Rouge et vous entendrez presque la même réponse. Il est vrai que 85 à 87%</em> [de la population] <em>sont de cet avis</em> », a dit le journaliste.</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: medium;">Alexeï Venediktov pense que la génération actuelle des gens qui dirigent la Russie reconnaît légalement l'existence de l'Ukraine en tant qu'Etat séparé, mais considère cela comme une injustice historique. Ils pensent qu'il y a, historiquement, une nation et un Etat. Les Ukrainiens et Bélarussiens sont des Russes, mais avec un autre dialecte.</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: medium;">« <em>Donc, il faut que nous soyons ensemble. C'est pourquoi nous avons l'Union Douanière, la fraternité slave, trois Etats et ainsi de suite. Boris Eltsine, qui l'a déclaré tant en public qu'officieusement, le pensait et Vladimir Poutine le pense. Ce qui arrive à l'Ukraine est pour eux, dans une certaine mesure, une lutte pour la justice</em> », note le journaliste.</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: medium;">Les Russes considèrent les Ukrainiens et les Bélarussiens comme des nations fraternelles, comme si elles étaient des parties de la Russie. Ils ne peuvent se débarrasser de ce stéréotype. [...] Le paragraphe « Rous' de Kiev » a été remplacé par le paragraphe « Rous' » dans les nouveaux livres d'Histoire scolaires. Le manque d'instruction conduit à des idées et décisions erronées, observe Venediktov.</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><a href="http://www.charter97.org/en/news/2014/9/22/116972/" target="_blank">Source</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong><em>Traduit (partiellement) de l'anglais par mes soins</em></strong></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong><em>. </em></strong></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong><em>Reproduction autorisée sous réserve de citer verslarevolution.hautetfort.com en source.</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En France, une croyance similaire, héritée de l'historiographie russe, a conduit et conduit encore certains spécialistes aux mêmes erreurs. Mais <a href="http://moscouactu.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/09/18/l-ukraine-risque-de-passer-a-cote-de-la-plaque-50227.html" target="_blank">selon la journaliste dissidente russe Anastasia Kirilenko</a>, la crise ukrainienne est susceptible de faire évoluer cette situation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">--------------------------</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;">H.S. :</span> je m'absente jusqu'à la fin de la semaine et ne serai donc pas en mesure de valider vos éventuels commentaires avant samedi prochain. Bien cordialement.</span></em></p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlLa Russie avait prévu d'étouffer Maïdan dès fin 2013tag:verslarevolution.hautetfort.com,2014-05-07:53638082014-05-07T01:12:00+02:002014-05-07T01:12:00+02:00 Carte établie par le Washington Post , 02 mai 2014 ...
<p style="text-align: center;"><a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Ukraine%20troop%20map.jpg" target="_blank"><img src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Ukraine%20troop%20map.jpg" alt="" width="560" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong><em>Carte établie <a href="http://apps.washingtonpost.com/g/page/world/russias-buildup-on-the-ukraine-border/996/" target="_blank">par le Washington Post</a>, 02 mai 2014</em></strong></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« (...) <em>Les régions de Kharkiv, Odessa, Mykolaïv, Kherson sont d’autres zones de risque. Surtout les régions de Kharkiv et Odessa. <strong>Cela se confirme par les cartes qu’Aleksandr Loukachenko </strong></em><strong>(ndt. le président de la Biélorussie)<em> a montrées à Oleksandr Tourtchynov </em>(ndt. président ukrainien par intérim)<em> lors de leur dernière rencontre. Le <a href="http://lb.ua/news/2014/04/25/264478_russkaya_vesna_vs_ukrainskie_vibori.html" target="_blank">LB.ua</a> avait ses cartes en possession avant, mais pour des raisons évidentes, ne les a jamais divulguées, aujourd’hui Aleksandr Loukachenko a publiquement confirmé l’existence de ces cartes et nous pouvons en informer nos lecteurs.</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Le projet a été élaboré par la Russie à la fin de l’année dernière. Tout a été calculé et modélisé. Il était supposé que l’armée russe serait utilisée pour étouffer Maïdan en réponse à l’appel de Viktor Ianoukovitch, président encore légitime à l’époque.</span></em></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais la fuite de Viktor Ianoukovitch ainsi que d’autres événements ont légèrement changé les projets.</span></em></strong></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong>Le projet a été reporté, mais personne n’y a renoncé. L’un des points de ce projet comprenait les actions suivantes : suite à l’annexion de la Crimée, l’armée russe se concentrera aux niveaux des frontières terrestres.</strong> Sur les cartes, tout est indiqué avec les flèches rouges. Donc ces flèches d’invasion correspondent à la localisation de l’armée russe à nos frontières. Avant cela, il n’existait pas de ligne de marquage claire entre l’Ukraine et la Russie, seulement au niveau des points de douane, mais sans plus. Les saboteurs utilisent les "sentiers de forêt" dont le nombre reste à définir. Les saboteurs viennent en groupes de cinq-six personnes bien armés.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">C’est pourquoi, du côté ukrainien on a commencé tout de suite à renforcer les frontières. On creuse des tranchées, on monte des points de contrôle que l’on entoure avec des blocs en béton. Donc l’histoire avec le frère de Sergeï Tarouta </span></em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">(ndt. le gouverneur de la région de Donetsk)</span><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> est véridique : il fait creuser des tranchées de quatre mètres autour de la région de Donetsk sur ses propres fonds. Cela coûte assez cher comme affaire. Mais les activistes locaux le font malgré tout. Aujourd’hui ils établissent aussi des hérissons tchèques </span></em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">(ndt. des obstacles anti-char statiques en acier composés de pièces soudées entre elles en angle)</span><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Mais le grand prix part à Lougansk, chez les contrebandiers qui ont eux-mêmes (!) bloqué avec du béton tous les points "clandestins". Les mêmes points qui les ont nourris pendant des années. Mais la Patrie leur est plus chère. Ils sont aussi citoyens de l’Ukraine.</em> (...) »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://chroniques-ukrainiennes.com/printemps-russe-vs-les-elections-ukrainiennes/" target="_blank">Source</a></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlBielorussia e Cina resistono alle pretese occidentali sui diritti umanitag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-11-12:52170522013-11-12T00:05:00+01:002013-11-12T00:05:00+01:00 Bielorussia e Cina resistono alle pretese occidentali sui diritti umani...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4320246" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3575310864.jpg" alt="ob_71eefa2df01cacc7fed7a28576cac553_rtx11o3m-batko-468.jpg" /></p><h2 style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Bielorussia e Cina resistono alle pretese occidentali sui diritti umani</strong></span></h2><center></center><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Minsk, 1 novembre (<a href="http://news.belta.by/en/main_news?id=731457" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><em>BelTA</em></span></a>)</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;">Ex: http://www.statopotenza.eu</span><br /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Bielorussia e Cina resistono agli assalti delle forze occidentali sui diritti umani. Il presidente della Bielorussia Aleksandr Lukashenko ha dichiarato incontrando Meng Jianzhu, membro dell’Ufficio Politico del Comitato Centrale del Partito Comunista Cinese, segretario della Commissione per gli affari politici e legali del Comitato centrale del PCC, membro del Consiglio di Stato della Cina, a Minsk il 1° novembre. Aleksandr Lukashenko ha detto: <em>“Credo che la vostra visita come rappresentante del presidente cinese aprirà una nuova pagina nelle nostre intense consultazioni e relazioni</em>“. Il Presidente ha osservato che non vi è alcuna necessità di analizzare la situazione nei rapporti bielorusso-cinesi e d’indicare l’importanza e l’intensità di queste relazioni per le nazioni bielorussa e cinese.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> “<em>La Cina è un alleato strategico della Bielorussia. I nostri rapporti sono stati costruiti fin dal primo giorno dell’indipendenza, mentre le basi furono gettate ai tempi dell’Unione Sovietica</em>“, ha detto il leader bielorusso. Secondo lui non vi sono assolutamente problemi tra la Bielorussia e la Cina dal punto di vista dei futuri sviluppi della situazione globale. “<em>Oggi abbiamo le stesse idee sull’agenda internazionale</em>“, ha sottolineato Aleksandr Lukashenko. Secondo il capo di Stato bielorusso, la Cina è in prima linea nel tentativo volto a realizzare un mondo multipolare. “<em>Sosteniamo anche la stessa visione</em>“, ha detto Aleksandr Lukashenko. “<em>Abbiamo sempre sostenuto e sosterremo la Cina sull’integrità territoriale. Agiremo insieme anche nel contrastare gli assalti attuati da certe forze occidentali sui diritti umani e altre cose che conosciamo bene</em>“. Aleksandr Lukashenko ha anche detto che i buoni rapporti e la visione comune sulle questioni politiche evolvono tra la Bielorussia e la Cina.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Traduzione di Alessandro Lattanzio</span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLe dernier « diable » d’Europetag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-04-06:50283722013-04-06T00:05:00+02:002013-04-06T00:05:00+02:00 Le dernier « diable » d’Europe par Georges FELTIN-TRACOL...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4034717" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2244862550.jpg" alt="Biélorussie.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Le dernier « diable » d’Europe</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">par Georges FELTIN-TRACOL </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le samedi 2 février 2013 à Paris, à l’initiative du <em>Mouvement Troisième Voie</em> de Serge Ayoub et du mensuel <em>Salut public</em> d’Hugo Lesimple se tenait une manifestation contre tous les impérialismes. Aux côtés des organisateurs s’étaient associés la N.D.P. (<em>Nouvelle Droite populaire</em>), <em>Synthèse nationale</em>, <em>Le Lys Noir</em> et des délégations amies venues du Québec, de Syrie et de Belgique. Plus de 800 personnes marchèrent derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire que « les héros du peuple sont immortels » et au dessus de laquelle figuraient cinq portraits de résistants au « Nouveau désordre financiariste mondial » : le combattant <em>tchetnik</em> serbe Draja Mihailovitch (1893 – 1946), le président syrien Bachar El-Assad, le <em>commandante</em> bolivarien du Venezuela Hugo Chavez, le président russe Vladimir Poutine et le président de la Biélorussie Alexandre Loukachenko.</span></strong></p><div id="BlogContent" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Guère connu en France, le président Loukachenko fait cependant l’objet d’une tout première biographie parue en français. Écrite par Valeri Karbalevitch, l’ouvrage comme l’indique son titre éloquent et grossier, <em>Le satrape de Biélorussie</em>, est une violente charge contre le chef d’État biélorusse. Il faut dire que l’auteur anime une émission en biélorusse sur <em>Radio Liberty</em>, une radio financée par les États-Unis et la C.I.A., ce qui en fait un stipendié de l’Occident globalitaire (1).</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Bien que ce livre soit totalement subjectif et partial, Karbalevitch n’arrive pas à taire les indéniables qualités politiques d’Alexandre Loukachenko. Évoquant la grande animosité du futur président envers la <em>nomenklatura</em> soviétique, l’auteur lui attribue « un sentiment parfaitement sincère (p. 45) ». Il l’estime plus loin « armé d’une volonté de fer (p. 76) » et le définit même comme « un véritable animal politique (p. 131) ».</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Valeri Karbalevitch dépeint par conséquent un homme d’État dont la stature se fait maintenant rare en Europe et même dans le monde. « Loukachenko possède indiscutablement du charisme et une importante capacité de persuasion (p. 141) »; il « fait preuve d’une réelle audace politique et personnelle (p. 151) ». « Homme politique chevronné (p. 307) », « brillant orateur et agitateur maîtrisant l’art du discours politique à la perfection, le président biélorusse aime la casquette de tribun (p. 139) ». L’auteur cite un politologue russe, Leonid Radzikhovski, pour qui « Loukachenko est un homme fort et un psychologue intelligent (p. 336) ». On comprend mieux pourquoi il dirige la Biélorussie d’une autorité ferme depuis l’été 1994. Mais le tempérament affirmé du « premier des Biélorusses » s’est accordé aux aspirations populaires de ses compatriotes. Cette connaissance intime des mentalités biélorusses provient d’une grande expérience de la vie.</span></strong></div><div id="BlogContent" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><br /></span></strong></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Avant la politique</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Alexandre Loukachenko naît le 30 août 1954 à Kopys d’une mère célibataire, Ekaterina, dont il porte le patronyme. Il grandit à la campagne dans un milieu pauvre. Élève brillant et passionné de hockey sur glace, il suit des études d’histoire à l’Institut pédagogique de Moguilev. En 1975, il décroche le diplôme d’historien avec une mention « Très bien » et effectue ensuite son service militaire chez les gardes-frontières soviétiques. Le jeune sergent Loukachenko y est instructeur politique. Libéré de ses obligations militaires en 1978, il devient professeur d’histoire-géographie, mais l’enseignement l’ennuie vite; il s’inscrit alors à des cours d’économie agricole dès 1979. Il y décroche en 1985 un nouveau diplôme. En 1980 – 1981, il est rappelé sous les drapeaux et sert au sein des fusiliers – motocyclistes avec le grade de lieutenant-chef.</span></strong></div><div id="BlogContent" style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Son biographe et adversaire remarque une instabilité professionnelle certaine. Dès sa prime jeunesse, il développe des traits forts de caractère : « Esprit rétif, sens aigu de la justice, défense des faibles et des offensés (p. 36). » Sa franchise et la rudesse de ses propos lui valent deux blâmes de la part du <em>Parti communiste</em> dont il est membre ! Son attitude ne l’empêche pas de devenir député du <em>soviet</em> local de Chklov et secrétaire de <em>kolkhoze</em> en 1985. L’année suivante, il est promu directeur du <em>sovkhoze</em> Goradets qui est en déficit. « Le jeune directeur se mit énergiquement au travail. Il commença par mettre de l’ordre, en réinstaurant la discipline et en assurant le bon état de marche des machines (p. 39). » Vivant de manière très modeste avec son épouse et leurs deux jeunes enfants, Alexandre Loukachenko se donne corps et âme à la réussite du <em>sovkhoze</em>. « En deux ans, le produit brut de son exploitation fut multiplié par 2,2. Le <em>sovkhoze</em> cessa d’être déficitaire (p. 40). »</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les autorités locales, puis de la République socialiste soviétique de Biélorussie, commencent à s’intéresser de près à ce directeur agricole aux coups de gueule retentissants. Alexandre Loukachenko est reçu à Minsk, puis à Moscou, au moment où sont lancées les réformes gorbatchéviennes. « Cet homme ambitieux et énergique n’a pas pu se frayer un chemin jusqu’à la haute <em>nomenklatura</em> avant que ne commence la <em>perestroïka</em> gorbatchévienne (p. 38). » En effet, « à l’époque soviétique, pour moult raisons, Loukachenko n’avait pas l’opportunité de faire carrière, mais la <em>perestroïka</em> gorbatchévienne et l’effondrement du système communiste lui permirent un envol vertigineux. Cependant ce directeur de <em>sovkhoze</em> devait posséder un caractère très particulier et des capacités certaines pour se frayer un chemin jusqu’au fauteuil présidentiel (pp. 27 – 28) ».</span></strong></div><div id="BlogContent" style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le futur responsable biélorusse soutient au départ la politique réformatrice de Mikhaïl Gorbatchev. Puis, « dans cette période de cataclysme social croissant, les traits de caractère qui le désavantageaient dans le passé le portent en avant. Loukachenko devient un homme connu, au-delà même de la <em>nomenklatura</em> du district. Il acquiert l’image d’un homme courageux, qui n’a pas peur de dire la vérité. Il comprend que son temps est enfin venu (p. 41) ».</span></strong></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les premiers pas électoraux</span></strong></span></div><div id="BlogContent" style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En 1989, l’Union Soviétique organise ses premières élections semi-libres pour le <em>Soviet</em> suprême (le Parlement soviétique). Alexandre Loukachenko n’hésite pas à affronter Viatcheslav Kebitch, vice-président du Conseil des ministres de Biélorussie et responsable du <em>Gosplan</em> (ministère de la planification). La campagne électorale est rude pour le jeune directeur – candidat qui affronte l’un des principaux <em>apparatchiki</em> du Régime. « Mais la donne politique avait changé. Même dans un coin perdu, il était désormais difficile d’intimider et d’écraser quelqu’un qui n’avait pas peur. Or Loukachenko n’avait pas peur et il se battait avec un art politique consommé, faisant preuve d’une combativité et d’une capacité de travail hors du commun (p. 44). » Si Kebitch remporte l’élection avec 51 % des suffrages, Alexandre Loukachenko obtient quand même 45,7 % des voix ! L’âpre campagne électorale l’a transformé. « Chez cet homme qui possédait de grandes réserves d’énergie, le goût du risque et une volonté de victoire indomptable, s’éveillera un vrai talent d’homme politique (p. 47). »</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En 1990 se déroulent des élections libres pour le <em>Soviet</em> suprême de la Biélorussie. Alexandre Loukachenko pose sa candidature dans une circonscription rurale et tient un discours anti-Système radical, car il « incarne un nouveau type d’homme politique, caractéristique de l’époque post-soviétique. Doté d’un flair politique extraordinaire, il a compris plus vite et mieux que les autres qu’en appeler directement au peuple pour obtenir son soutien était la condition <em>sine qua non</em> de toute prise de pouvoir (p. 28) ». Très vite, « les gens allaient aux <em>meetings</em> de Loukachenko comme s’ils allaient admirer une <em>star</em> de cinéma : il avait un don d’orateur peu ordinaire (du moins selon les standards locaux) et savait utiliser des mots simples qui allaient droit au cœur (p. 46) ». Au premier tour du scrutin, il rassemble 45,51 % et est élu député lors du second tour avec 68,21 %.</span></strong></div><div id="BlogContent" style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Membre du <em>Soviet</em> suprême, ce gorbatchévien critique se rapproche de l’opposition nationaliste du <em>Front populaire biélorusse</em>. Il approuve ainsi en mai 1991 la souveraineté biélorusse. Il apporte toutefois son soutien à Gorbatchev lors du coup d’État des 19 – 21 août 1991. Quelques semaines plus tôt, il animait un petit groupe parlementaire « centriste » : « Les communistes de Biélorussie pour la démocratie ». Alexandre Loukachenko défend une évolution de l’U.R.S.S. vers un véritable ensemble fédéral. Sa position est donc médiane entre le conservatisme centralisateur et les séparatismes nationaux. Toutefois, son message passe mal, car « faute de savoir jouer en équipe, il reste un politique solitaire (p. 49) ». Ce qui paraît à ce moment-là comme un inconvénient se révèle vite comme un atout majeur parce que « enfant de la <em>glasnost</em> gorbatchévienne, il comprit, plus tôt et plus rapidement que les autres, la force de l’opinion publique. Il ne perdit donc pas de temps à créer un parti politique, mais utilisa son tempérament véhément pour séduire la population (p. 64) ».</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’effondrement de l’U.R.S.S. et l’accession à l’indépendance de la Biélorussie en décembre 1991 le rapprochent des communistes conservateurs et nostalgiques. Par des discours virulents souvent retransmis à la télévision qui le fait connaître dans tout le pays, il condamne la fin de l’Union Soviétique et l’expansion de la corruption. Ce combat contre la corruption devient son thème favori si bien qu’il accède en juin 1993 à la présidence d’une commission parlementaire spéciale <em>ad hoc</em>, ayant la réputation d’« être un homme honnête et audacieux, qui n’avait pas peur des supérieurs (p. 57) ».</span></strong></div><div id="BlogContent" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><br /></span></strong></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L’éclatante victoire de 1994</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le 15 mars 1994, le <em>Soviet</em> suprême biélorusse adopte une nouvelle constitution largement inspirée de la constitution de la V<span style="font-style: normal; font-variant: normal; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; -moz-font-feature-settings: normal; -moz-font-language-override: normal;">e</span> République française puisque Robert Badinter et ses juristes hexagonaux ont apporté leur savoir-faire aux nouveaux États d’Europe centrale et orientale. La Constitution biélorusse accorde de larges pouvoirs au président de la République élu au suffrage universel direct. L’élection est prévue pour le 23 juin 1994 avec, le cas échéant, un second tour, le 10 juillet suivant.</span></strong></div><div id="BlogContent" style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La Biélorussie traverse à ce moment une terrible crise économique. La production chute de 35 % et l’inflation mensuelle est de 40 à 50 %. Premier ministre en exercice et homme fort du pays, Viatcheslav Kebitch fait figure de favori.</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Bénéficiaire d’une notoriété nationale, Alexandre Loukachenko annonce sa candidature à la présidence de la République. Or, « au début de sa campagne, Loukachenko ne jouissait d’aucun soutien de l’appareil d’État ni de celui d’aucun parti (p. 70) ». Ses collègues députés sont moqueurs d’autant que pour que sa candidature soit validée, il doit rassembler le parrainage de 100 000 citoyens. Les journalistes pensent qu’il ne les obtiendra pas. Mais ils ignorent que « cet acteur de talent […] sent bien son auditoire. Il dépasse de loin tous les autres politiques pour ce qui est de savoir conquérir un électorat (p. 28) ». « En vingt jours, Loukachenko collecta 177 000 signatures ! (p. 70) ».</span></strong></div><div id="BlogContent" style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Outre Kebitch et lui, quatre autres concurrents briguent la nouvelle fonction présidentielle. Alexandre Loukachenko se distingue de ses adversaires par une campagne radicale et populiste. Il s’élève contre la corruption, la cleptocratie et les thèses néo-libérales. Au cours de la campagne électorale, « les sondages montraient que la majorité de la population était pour une approche égalitaire et se prononçait contre “ le marché ” (p. 73) ». Valeri Karbalevitch ajoute même que « dès le début des réformes, la Biélorussie fut une “ Vendée anti-perestroïkiste ”, l’un des centres de l’opposition à la politique de Gorbatchev (p. 67) ». Le terrain est favorable à l’anti-libéralisme conséquent.</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">« S’il a tiré profit d’un concours de circonstances extraordinaires en arrivant au bon endroit et au bon moment, notre “ héros ” possède un talent politique inné, il faut bien le reconnaître. Les experts, les hommes politiques et les journalistes qui étudient le phénomène Loukachenko lui prêtent une intuition politique aiguë. Selon eux, il dispose d’un instinct naturel qui lui permet d’aller dans la bonne direction et de percevoir très tôt les menaces potentielles. Pour un <em>leader</em> populiste, il est très important de “ sentir ” son peuple et d’en reproduire les archétypes profonds de l’esprit national et à exprimer la voix intérieure de ses électeurs (p. 132). » Rapidement, en dépit d’un système médiatique aux ordres qui le dénigrent, Alexandre Loukachenko parvient à faire jeu égal avec le Premier ministre dans les intentions de vote. Son discours contestataire attire l’intérêt de l’opinion. « La société étant déçue par les uns et les autres, il espérait s’imposer comme troisième force : “ Ni avec la gauche, ni avec la droite, mais avec le peuple ”, proclamait son tract (p. 74) ».</span></strong></div><div id="BlogContent" style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Au soir du premier tour avec une participation de 78,97 %, le « candidat du peuple » crée la surprise. Alexandre Loukachenko recueille 44,82 % des suffrage et est en tête dans 111 circonscriptions sur 118 ! « La province, et la campagne en particulier, l’avait soutenu avec un enthousiasme particulier. Ces résultats provoquèrent un véritable choc auprès de l’élite gouvernante qui fut incapable de s’en relever (p. 78). » Kebitch se qualifie pour le second tour avec 17,33 %. Quinze jours plus tard, alors que la participation baisse à 70,6 %, Alexandre Loukachenko remporte l’élection par 80,34 % contre Kebitch qui ne récolte que 14,70 %. Le nouveau président est investi le 20 juillet 1994.</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.html”Drauliany narod” (”Le peuple de bois”) , un film de Victor Asliuk sur Mikalaj, créateur d'un petit monde menacétag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2013-03-24:50252082013-03-24T19:21:00+01:002013-03-24T19:21:00+01:00 Si vous êtes à Paris cette semaine, je vous invite...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> Si vous êtes à Paris cette semaine, je vous invite à aller découvrir un petit documentaire cinématographique inconnu des amateurs d'environnements spontanés (je gage), notamment du grand manitou des rencontres autour des arts singuliers qui se tiennent annuellement à Nice, j'ai nommé Pierre-Jean Wurst... Je dois son signalement à Remy Ricordeau qui l'a répéré dans la programmation du <a href="http://www.cinemadureel.org/fr/programme">Cinéma du Réel</a>, festival de cinéma documentaire qui se tient actuellement à Paris dans différents lieux pour peu de jours.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> <em>Drauliany narod</em>, (<em>Le peuple de bois, </em>merci Régis), cela s'appelle, et c'est d'un certain Victor Asliuk, cinéaste en Biélorussie. En 28 minutes, ce dernier présente "Mikalaj" (il paraît que c'est le prénom Nicolas), "<em>vieil homme solitaire </em>[qui est]<em> le seul habitant d'un village au sein de la plus grande forêt d'Europe, Belovezhskaya Pushcha. Il fait revivre son monde </em>[probablement le monde rural auquel il reste attaché]<em> à travers des centaines de figurines en bois qu'il confectionne. Les personnages se transforment en une société où l'on naît, travaille, divorce, et où une bombe nucléaire menacerait l'existence même de ce petit peuple</em>" (notice du programme du Cinéma du Réel). Cela passera au cinéma le Nouveau Latina (20, rue du Temple dans le IVe ardt) en deux séances, une à 21h le jeudi 28 mars, et une autre le dimanche 31 mars à 15h. En seconde partie, sera projeté un long-métrage, "<em>Mitote</em>" d'Eugène Polgovsky, à propos de rites populaires sur la place principale de Mexico. "<em>Drauliany narod</em>"<em> </em>est projeté en version originale sous-titrée en français et en anglais. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> Je n'avais jusqu'à très récemment que l'image ci-dessous, récupérée du programme du Cinéma du Réel, à vous soumettre pour que vous vous fassiez une petite idée... Voici à présent, insérée un peu plus bas une petite vidéo déposée sur YouTube, signalée par Mister Gayraud, où l'on voit l'intérieur de la maison de "Mikalaj", et ce dernier en train de chanter, danser avec une de ses créatures (ce qui fait penser à Eugène Santoro, à qui du reste Mikalaj ressemble assez physiquement, et qui chevauche une de ses sculptures en forme de cheval comme s'il était vrai dans un autre film).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4029462" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/4007581528.jpg" alt="drauliany narod,victor asliuk,cinéma et arts populaires,mikalaj,biélorussie,art populaire en plein air,miniaturisation,environnements spontanés,cinéma du réel" width="386" height="257" /></p><p style="text-align: center;">Mikalaj Tarassiuk (voir commentaire de Régis Gayraud à la suite de cette note) au milieu de son village miniaturisé ; on distingue -je sais, fort mal...- des personnages en petites statuettes restituant peut-être les saynètes habituelles de la campagne en Biélorussie</p><p style="text-align: center;"><iframe width="592" height="327" src="http://www.youtube.com/embed/kktKvt0WikA?feature=player_detailpage" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;">"Postaci" d'Inga Sakuta,2010</p><p style="text-align: center;">Enfin, voici le film de Victor Asliuk qui fut projeté au Nouveau Latina le 28 et le 31 mars à Paris (merci à Henk Van Es de son aimable signalement, on se reportera d'ailleurs à son propre blog où il a mis d'autres vidéos en ligne au sujet de Nicolas Tarassiuk):</p><p style="text-align: center;"><iframe width="597" height="317" src="http://www.youtube.com/embed/-VVtDEYaXrY?feature=player_detailpage" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe> </p><p style="text-align: center;"><em>Le peuple de bois</em>, film de Victor Asliuk</p>
Kurganhttp://fierteseuropeennes.hautetfort.com/about.htmlPIAREVARACIENtag:fierteseuropeennes.hautetfort.com,2013-03-18:46955982013-03-18T21:50:00+01:002013-03-18T21:50:00+01:00 Boutique Fiertés Européennes : PIAREVARACIEN :...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #ff0000; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';"><strong>Boutique Fiertés Européennes : </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">PIAREVARACIEN : « If No Sun »</span></strong></span> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 1pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">( CD / 2011 / Biélorussie )</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';">Version « occidentale » ( et donc entièrement chantée en anglais ) du second album des « lycanthropes » biélorusses </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">( Пярэварацень = Piarevaracien = loup-garou = werwolf ), ce « If no Sun », ne pourra que ravir tout amoureux de Pagan Black Slave engagé ( et ce au sens large du terme, puisque le gang se fend même d’un hommage à Ratko Mladic – sur fond de Kolovrat</span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';"> – au sein du layout ! ), qu’il soit accro’ au grand <strong>TEMNOZOR</strong> ( bien sûr, l’influence majeure du gang, ne serait-ce qu’au travers de la très belle utilisation de la flûte ), aux débuts de SATARIAL, à <strong>KRODA</strong>, DRYGVA ou aux dernières et très <em>floydiennes</em> releases de <strong>NOKTURNAL MORTUM</strong> !!! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';">Passages « planants », ambiances enchanteresses, mélancoliques ou somptueusement sauvages… images fugaces de meutes de grands loups gris courant à s’en étourdir au sein des sombres forêts biélorusses figées par le givre… et atmosphères martiales ou quasi-shamaniques se succèdent tour à tour tout au long de ces 60 mns de beauté pure, sur lesquelles planent les ombres de Svarog, Vélès et Perun, le Triglav à l’origine de l’âme Slave.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';">Un soliste inspiré, des vocaux bien rugueux ( impossible de ne pas, penser au LUCIFUGUM des débuts ) alternant avec des voix claires fort bien maîtrisées, un Heathen Black teinté de Folk, de références seventies ( la piste bonus est, en la matière, un vrai régal ! ) et de passages purement Heavy Metal… impossible de ne pas tomber sous le charme lupin de cette ô combien païenne et superbe offrande aux déités du Svarga ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 2pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';">Crush The Desert / Très beau digipack 3 volets / Livret 12 pages avec lyrics.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Un sticker et un badge offert avec chaque digi… >>> <strong>12 €uros.</strong> <span style="color: #ff0000;">/ disponible.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> <img style="margin: 0.7em auto; display: block;" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/02/02/3793851226.jpg" alt="3793851226.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><span style="color: #ff0000;"><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/52871prPKOE" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #000000; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Courier New'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Disponible via D.U.K.E / ce blog… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #000000; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Courier New'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Ou directement via l'excellent label qu'est <a href="http://crushthedesert.blogspot.fr/"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0000ff; text-decoration: underline;"><span style="color: #0000ff; text-decoration: underline;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';">Crush The Desert</span></span></span></span></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGeorges Feltrin Tracol: Réflexions à l'Esttag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-05-02:46990342012-05-02T00:05:00+02:002012-05-02T00:05:00+02:00 Pour écouter l'émission:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3561737" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1690159884.png" alt="GFT-ReflEst.png" /></p><p><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Pour écouter l'émission:</span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">http://meridienzero.hautetfort.com/archive/2012/04/05/emission-n-91-reflexions-a-l-est.html</span></p>
Kurganhttp://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/about.htmlPIAREVARACIEN - If No Suntag:dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com,2012-04-25:46926602012-04-25T14:56:00+02:002012-04-25T14:56:00+02:00 PIAREVARACIEN : « If No Sun » ( CD / 2011...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';"><span style="font-size: medium;"><strong>PIAREVARACIEN : « If No Sun »</strong></span> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 1pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';"><span style="font-size: small;">( CD / 2011 / Biélorussie )</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';">Version « occidentale » ( et donc entièrement chantée en anglais ) du second album des « lycanthropes » biélorusses </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">( Пярэварацень = Piarevaracien = loup-garou = werwolf ), ce « If no Sun », ne pourra que ravir tout amoureux de Pagan Black Slave engagé ( et ce au sens large du terme, puisque le gang se fend même d’un hommage à Ratko Mladic – sur fond de Kolovrat</span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';"> – au sein du layout ! ), qu’il soit accro’ au grand <strong>TEMNOZOR</strong> ( bien sûr, l’influence majeure du gang, ne serait-ce qu’au travers de la très belle utilisation de la flûte ! ), aux débuts de SATARIAL, à <strong>KRODA</strong>, DRYGVA ou aux dernières et très « floydiennes » releases de <strong>NOKTURNAL MORTUM</strong> !!! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';">Passages « planants », ambiances enchanteresses, mélancoliques ou somptueusement sauvages… images fugaces de meutes de grands loups gris courant à s’en étourdir au sein des sombres forêts biélorusses figées par le givre… et atmosphères martiales ou quasi-shamaniques se succèdent tour à tour tout au long de ces 60 mns de beauté pure, sur lesquelles planent les ombres de Svarog, Vélès et Perun, le Triglav à l’origine de l’âme Slave.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';">Un soliste inspiré, des vocaux bien rugueux ( impossible de ne pas, penser au LUCIFUGUM des débuts ) alternant avec des voix claires fort bien maîtrisées, un Heathen Black teinté de Folk, de références seventies ( la piste bonus est, en la matière, un vrai régal ! ) et de passages purement Heavy Metal… impossible de ne pas tomber sous le charme lupin de cette ô combien païenne et superbe offrande aux déités du Svarga ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 2pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New';">Crush The Desert / Très beau digipack 3 volets / Livret 12 pages avec lyrics.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Un sticker et un badge offert avec chaque digi… >>> <strong>12 €uros.</strong> <span style="color: #ff0000;">/ disponible.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><span style="color: #ff0000;"><img style="margin: 0.7em auto; display: block;" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/02/02/3793851226.jpg" alt="3793851226.jpg" /></span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Courier New'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><span style="color: #ff0000;"><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/52871prPKOE" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></span></p>
centrifugehttp://eklektik.hautetfort.com/about.htmlClassement des pays selon le prix du carburanttag:eklektik.hautetfort.com,2011-10-22:38357582011-10-22T18:22:12+02:002011-10-22T18:22:12+02:00 Le centre de recherches économiques russe, RIA-Analitika, vient d'effectuer...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-3255366" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/02/00/2579926127.jpg" alt="prix du carburant" />Le centre de recherches économiques russe, RIA-Analitika, vient d'effectuer un classement de 32 pays d'après la chèreté de l'essence. La zone géographique étudiée englobe l'Europe jusqu'au Kazakhstan. Le prix moyen calculé est celui du SP 95 / Diesel et il est de 2,4/2,3 dollars pour le mois de septembre 2011. Notons que la Biélorussie (30ème), en grave crise économique, a connu depuis décembre 2010 une augmentation du prix du SP 95 de l'ordre de 60.5% et de celui du diesel de 97.7%. Plus riche pays d'Europe (PIB/habitant le plus élevé), la Norvège est le pays où l'essence coûte le plus cher alors que le Kazakhstan ferme ce classement. Un autre pays en crise gravissime, la Grèce, est 2ème... On retrouve logiquement les 4 pays scandinaves dans les dix premiers. La France est 11ème.</p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Les 10 premiers</strong></span></p><p style="text-align: justify;">1.Norvège</p><p style="text-align: justify;">2.Grèce</p><p style="text-align: justify;">3.Pays-Bas</p><p style="text-align: justify;">4.Norvège</p><p style="text-align: justify;">5.Italie</p><p style="text-align: justify;">6.Finlande</p><p style="text-align: justify;">7.Portugal</p><p style="text-align: justify;">8.Belgique</p><p style="text-align: justify;">9.Royaume-Uni</p><p style="text-align: justify;">10.Suède</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>Classement complet sur Ria Novosti : </strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://fr.rian.ru/infographie/20111019/191578673.html">http://fr.rian.ru/infographie/20111019/191578673.html</a></p>
LE LYNAShttp://lelynas.hautetfort.com/about.htmlfrance - Biélorussietag:lelynas.hautetfort.com,2011-06-03:36644632011-06-03T12:29:03+02:002011-06-03T12:29:03+02:00 Diarra : «On est plus sûrs de nous» ce soir vendredi (20h45)....
<h1>Diarra : «On est plus sûrs de nous»</h1><p><strong>ce soir vendredi (20h45).</strong></p><div class="chapo"><strong><br /></strong></div><div class="chapo"><strong>Capitaine probable contre la Biélorussie, Alou Diarra promet que les Bleus montreront «un visage différent» qu'à l'aller, </strong></div><div class="chapo"><strong><br /></strong></div><div class="img_leg" style="width: 430px; overflow: hidden;"><div class="photo_article"><img src="http://www.lequipe.fr/Medias/Football/201106/430x313/diarra-ne-fait-pas-une-obsession-du-capitanat.jpg" alt="Alou Diarra ne fait pas une obsession du capitanat de l'équipe de France.(REUT)" width="430" height="313" /></div><div class="photo_article"><span style="font-size: medium;">Venez voir le foot ce soir au 34 rue roger salengro 94270 en très haut définition</span> </div></div>
Russkaya Fantastikahttp://www.russkaya-fantastika.eu/about.htmlUn peu d'imaginaire biélorussetag:www.russkaya-fantastika.eu,2010-02-21:26194172010-02-21T16:10:00+01:002010-02-21T16:10:00+01:00 Retrouvez-nous sur www.lingva.fr !
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Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlNouvelles études sur la guerre des partisans en Biélorussie (1941-1944)tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-02-16:25952042010-02-16T00:10:00+01:002010-02-16T00:10:00+01:00 Dag KRIENEN : Nouvelles études sur la...
<div style="text-align: center"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 11pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1194266530.jpg" alt="RussianPartisans-px800.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2260741" /></span></b></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Dag KRIENEN :</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 24pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Nouvelles études sur la guerre des partisans en Biélorussie (1941-1944)</span></span></span></span></span></span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Deux historiens, Bogdan Musial et Alexander Brakel ont analysé la guerre des partisans contre l’occupation allemande en Biélorussie entre 1941 et 1944</span></span></span></span></span></span></i></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Parmi les mythes appelés à consolider l’Etat soviétique et la notion de « grande guerre patriotique de 1941-45 », il y a celui de la résistance opiniâtre du peuple tout entier contre l’ « agresseur fasciste ». Cette résistance se serait donc manifestée dans les régions occupées avec le puissant soutien de toute la population, organisée dans un mouvement de partisans patriotiques, qui n’aurait cessé de porter de rudes coups à l’adversaire et aurait ainsi contribué dans une large mesure à la défaite allemande.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Après l’effondrement de l’Union Soviétique et avec l’accès libre aux archives depuis les années 90 du 20<sup>ème</sup> siècle, ce mythe a été solidement égratigné. Pourtant, en Russie et surtout en Biélorussie, la guerre des partisans de 1941-45 est à nouveau glorifiée. Ce retour du mythe partisan a incité l’historien polonais Bogdan Musial à le démonter entièrement. Après avoir publié en 2004 un volume de documents intitulé « Partisans soviétiques en Biélorussie – Vues intérieures de la région de Baranovici 1941-1944 », il a sorti récemment une étude volumineuse sur l’histoire du mouvement partisan sur l’ensemble du territoire biélorusse. Au même moment et dans la même maison d’édition paraissait la thèse de doctorat d’Alexander Brakel, défendue en 2006 et publiée cette fois dans une version légèrement remaniée sur « la Biélorussie occidentale sous les occupations soviétiques et allemandes », ouvrage dans lequel l’histoire du mouvement local des partisans soviétiques est abordé en long et en large.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Ce qui est remarquable, c’est que nos deux auteurs ont travaillé indépendamment l’un de l’autre, sans se connaître, en utilisant des sources russes et biélorusses récemment mises à la disposition des chercheurs ; bien qu’ils aient tous deux des intérêts différents et utilisent des méthodes différentes, ils concordent sur l’essentiel et posent des jugements analogues sur le mouvement des partisans. Tant Musial que Brakel soulignent que le mouvement des partisans biélorusses, bien que ses effectifs aient sans cesse crû jusqu’en 1944, jusqu’à atteindre des dimensions considérables (140.000 partisans au début du mois de juin 1944), n’a jamais été un mouvement populaire au sens propre du terme, bénéficiant du soutien volontaire d’une large majorité de la population dans les régions occupées par les Allemands. Au contraire, la population de ces régions de la Biélorussie occidentale, qui avaient été polonaises jusqu’en septembre 1939, était plutôt bien disposée à l’égard des Allemands qui pénétraient dans le pays, du moins au début.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Jusqu’à la fin de l’année 1941, on ne pouvait pas vraiment parler d’une guerre des partisans en Biélorussie. Certes, les fonctionnaires soviétiques et les agents du NKVD, demeurés sur place, ont été incités depuis Moscou à commencer cette guerre. Mais comme en 1937 le pouvoir soviétique a décidé de changer de doctrine militaire et d’opter pour une doctrine purement offensive, tous les préparatifs pour une éventuelle guerre des partisans avaient été abandonnés : inciter les représentants du pouvoir soviétique demeurés sur place à la faire malgré tout constituait un effort somme toute assez vain.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> Le même raisonnement vaut pour les activités des petits groupes d’agents infiltrés en vue de perpétrer des sabotages ou de glaner des renseignements d’ordre militaire. Pour créer et consolider le mouvement des partisans en Biélorussie à partir de 1942, il a fallu faire appel à une toute autre catégorie de combattants : ceux que l’on appelait les « encerclés », soit les unités disloquées à la suite des grandes batailles d’encerclement de 1941 (les « Kesselschlachten »), et aussi les combattants de l’Armée Rouge qui s’étaient échappés de captivité ou même avaient été démobilisés ; vu le destin misérable qui attendaient les prisonniers de guerre soviétiques, ces hommes cherchaient à tout prix à échapper aux Allemands. De très nombreux soldats de ces catégories ont commencé à monter dès l’automne 1941 des « groupes de survie » dans les vastes zones de forêts et de marécages ou bien ont trouvé refuge chez les paysans, où ils se faisaient passer comme ouvriers agricoles. Peu de ces groupes ont mené une véritable guerre de partisans, seuls ceux qui étaient commandés par des officiers compétents, issus des unités encerclées et disloquées par l’avance allemande, l’ont fait. La plupart de ces groupes de survie n’avaient pas l’intention de s’attaquer à l’occupant ou de lui résister activement.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Sous la pression de la crise de l’hiver 1941/42 sur le front, les autorités d’occupation allemandes ont pris des mesures au printemps 42 qui se sont révélées totalement contre-productives. Avec des forces militaires complètement insuffisantes, les Allemands ont voulu obstinément « pacifier » les régions de l’arrière et favoriser leur exploitation économique maximale : pour y parvenir, ils ont opté pour une intimidation de la population. Ils ne se sont pas seulement tournés contre les partisans mais contre tous ceux qu’ils soupçonnaient d’aider les « bandes ». Pour Musial, ce fut surtout une exigence allemande, énoncée en avril 1942, qui donna l’impulsion initiale au mouvement des partisans ; cette exigence voulait que tous les soldats dispersés sur le territoire après les défaites soviétiques et tous les anciens prisonniers de guerre se présentent pour le service du travail, à défaut de quoi ils encourraient la peine de mort. C’est cette menace, suivie d’efforts allemands ultérieurs pour recruter par la contrainte des civils pour le service du travail, qui a poussé de plus en plus de Biélorusses dans les rangs des partisans.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>C’est ainsi que les partisans ont pu étoffer considérablement leurs effectifs et constituer des zones d’activités partisanes de plus en plus vastes, où l’occupant et ses auxiliaires autochtones n’avaient plus aucun pouvoir. Mais l’augmentation des effectifs partisans ne provient pas d’abord pour l’essentiel d’autochtone biélorusses volontaires, car ceux-ci ne rejoignent les partisans que rarement et presque jamais pour des motifs idéologiques ou patriotiques mais plutôt pour échapper à la pression et aux mesures coercitives imposées par les Allemands. Dans « leurs » régions, les partisans, à leur tour, ont recruté de force de jeunes hommes et, pour leur échapper, certains fuiront également dans les forêts.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Malgré l’augmentation considérable des effectifs partisans à partir de 1942, le bilan militaire de la guerre des partisans en Biélorussie demeure vraiment maigre. Elle n’a pas provoqué, comme le veut le mythe soviétique, la perte de près d’un demi million de soldats allemands, mais seulement de 7000. A ce chiffre, il faut ajouter un nombre bien plus considérable de policiers et de gardes autochtones, en tout entre 35.000 et 50.000 hommes. Comme la plupart des unités d’occupation engagées en Biélorussie étaient inaptes au front, le fait qu’elles aient été décimées ou maintenues sur place n’a pas pour autant affaibli les premières lignes. De même, la « guerre des rails », amorcée par les partisans en 1943, avait pour but d’interrompre les voies de communication ferroviaire des Allemands mais n’a jamais atteint l’ampleur qu’escomptaient les Soviétiques ; à aucun moment, cette guerre des rails n’a pu bloquer l’acheminement logistique allemand vers le front. Quant aux renseignements militaires que devaient glaner les partisans pour le compte de l’Armée Rouge, ils n’ont guère fourni d’informations utiles. En revanche, ce qu’il faut bien mettre au compte des partisans, c’est 1) d’avoir rendu de vastes zones de Biélorussie inexploitables sur le plan économique et 2) d’avoir rendu peu sûres les positions de l’occupant sur les arrières du front.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Le peu d’importance stratégique de la guerre des partisans en Biélorussie a plusieurs causes. Les partisans ont certes pu se fournir en armes, au début, en puisant dans les stocks abandonnés sur les champs de bataille de 1941, mais, dans l’ensemble, leur base logistique est demeurée faible, en dépit d’approvisionnements aériens sporadiques. Les armes et surtout les munitions, de même que les explosifs pour les actions de sabotage, sont demeurés des denrées rares. Plus grave encore : les partisans disposaient de trop peu d’appareils radio. Même si, à partir de 1942, le mouvement partisan disposait d’un état-major central et d’états-majors régionaux, qui lui étaient subordonnés, et donc d’une structure de commandement solide à première vue, il lui manquait surtout de moyens de communiquer, pour permettre au mouvement partisan de se transformer en une force combattante dirigée par un commandement unitaire et opérant à l’unisson. On en resta à une pluralité de « brigades » isolées, sous la férule de commandants locaux de valeurs très inégales et que l’on ne pouvait que difficilement coordonner.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>On ne s’étonnera donc pas d’apprendre que la plupart des groupes partisans évitaient autant que possible de perpétrer des attaques directes contre les Allemands et se bornaient à combattre les collaborateurs de ceux-ci, comme les gardes de village, les maires et les policiers ; ou exerçaient la terreur contre tous ceux qui, forcés ou non, travaillaient pour les Allemands. Les principales actions qu’ils ont menées, et quasiment les seules, furent des « opérations économiques » : se procurer des vivres, de l’alcool et d’autres biens d’usage auprès de la population rurale. Celle-ci ne cédait pas ses avoirs aux partisans volontairement et de gaîté de cœur, contrairement à ce qu’affirme le mythe soviétique. Les paysans donnaient mais sous la contrainte ou sous la menace de violences et de représailles. Dans le meilleur des cas, les partisans tenaient plus ou moins compte des besoins vitaux de la population rurale mais, dans la plupart des cas, ils pillaient sans le moindre état d’âme, incendiaient, violaient et assassinaient. Pour la plupart des paysans biélorusses, les partisans n’étaient rien d’autre que des bandes de pillards.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Quasiment nulle part les partisans se sont montrés à même d’offrir une véritable protection à la population autochtone contre les troupes allemandes et contre les raids de confiscation et de réquisition qu’elles menaient. Lors d’actions ennemies de grande envergure, les partisans se retiraient, s’ils le pouvaient. Les ruraux habitant les zones tenues par les partisans risquaient en plus d’être considérés par les Allemands comme des « complices des bandes » et de subir des représailles : villages incendiés, massacres ou déportation de la population. Les survivants juifs des mesures allemandes de persécution et d’extermination n’ont que rarement trouvé refuge et protection chez les partisans, tandis que ces mesures cruelles étaient acceptées sans trop de réticence par les autochtones biélorusses ou polonais.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Musial et Brakel ne cessent, dans leurs études respectives, de souligner la situation désespérée dans laquelle fut plongée la majeure partie de la population biélorusse après le déclenchement de la guerre des partisans. Dans leur écrasante majorité, les Biélorusses, les Polonais et aussi les Juifs<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> —auxquels les intentions exterminatrices, motivées par l’idéologie nationale-socialiste, du SD et de la SS, ne laissaient aucune chance, même si les pratiques avaient été plus ou moins « rationalisées » dans le but de ne pas laisser trop d’habitants filer vers les partisans—<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> aspiraient à sortir de la guerre sains et saufs, sans avoir à prendre parti. La politique violente pratiquée tant par les occupants que par les partisans soviétiques (et, dans les régions anciennement polonaises, par l’armée secrète polonaise) ne leur laissait pourtant pas d’autres choix que de prendre parti.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Dans ce glissement, les affinités politiques et idéologiques et l’appartenance ethnique ne jouèrent pratiquement aucun rôle. La plupart optaient pour le camp dont il craignaient le plus la violence. Dans les grandes villes et le long des principales voies de chemin de fer, l’option fut généralement pro-allemande ; dans les zones forestières tenues par les partisans, l’option fut en faveur du camp soviétique, ou, dans certaines régions, en faveur de l’ « Armia Krajowa » polonaise. Dans ce contexte, la guerre des partisans en Biélorussie constitue une guerre civile, ce que corrobore notamment les pertes en vies humaines ; une guerre civile où, dans tous les camps, on trouve plus de combattants forcés que volontaires. Il y eut des centaines de milliers de victimes civiles, devenues auparavant, sans l’avoir voulu, soit des « complices des bandes » soit des « collaborateurs des fascistes » ou ont été déclarées telles avant qu’on ne les fasse périr. Brakel résume la situation : « Le combat partisan contre le cruel régime allemand d’occupation est bien compréhensible mais, pour les habitants de l’Oblast de Baranowicze, il aurait mieux valu qu’il n’ait jamais eu lieu ». Cette remarque est certes valable pour la région de Baranowicze et vaut tout autant pour le reste de la Biélorussie. Et pour la plupart des guerres de partisans ailleurs dans le monde.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Ce qui est intéressant à noter, c’est que deux historiens, indépendants l’un de l’autre, ne se connaissant pas, l’un Allemand et l’autre Polonais, ont eu le courage de mettre cette vérité en exergue dans leurs travaux et de démonter, par la même occasion, le mythe des « partisans luttant héroïquement pour la patrie soviétique », tenace aussi dans l’Allemagne contemporaine. On ne nie pas qu’il eut des partisans communistes soviétiques en Biélorussie pendant la seconde guerre mondiale : on explique et on démontre seulement qu’ils étaient fort peu nombreux. Brakel et Musial ne sont pas des « révisionnistes », qui cherchent à dédouaner l’occupant allemand et ses auxiliaires : ils incluent dans leurs démonstrations certains leitmotive des historiographies à la mode et ne tentent nullement de se mettre délibérément en porte-à-faux avec l’esprit de notre temps. Dans leur chef, c’est bien compréhensible.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Dag KRIENEN.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>(Recension parue dans « Junge Freiheit », Berlin, n°47/2009 ; trad.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> franc. : Robert Steuckers).</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Sources :</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Bogdan MUSIAL, « Sowjetische Partisanen 1941-1944 – Mythos und Wirklichkeit », Schöningh Verlag, Paderborn, 2009, 592 pages, 39,90 Euro.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Alexander BRAKEL, « Unter Rotem Stern und Hakenkreuz : Baranowicze 1939 bis 1944. Das westliche Weissrussland unter sowjetischer und deutsche Besatzung », Schöningh Verlag, Paderborn, 2009, XII et 426 pages, nombreuses illustrations, 39,90 Euro.</strong></span></span></span></span></p>