Last posts on biches
2024-03-29T11:48:51+01:00
All Rights Reserved blogSpirit
https://www.hautetfort.com/
https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/biches/atom.xml
Olivier GOMEZ
http://photographe.hautetfort.com/about.html
PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS...
tag:photographe.hautetfort.com,2022-10-16:6409678
2022-10-16T21:17:00+02:00
2022-10-16T21:17:00+02:00
Changement de décors. Après les rues parisiennes, nous évoluons aujourd'hui...
<p style="text-align: justify;">Changement de décors. Après les rues parisiennes, nous évoluons aujourd'hui sur les chemins d'une forêt normande.</p><p><a href="http://photographe.hautetfort.com/media/00/02/2364804840.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6398622" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://photographe.hautetfort.com/media/00/02/4207892943.jpg" alt="olivier gomez,photographe corse,champignons,forêt,region rouennaise,biches,cerfs,balade dominicale,normandie" /></a></p>
Le Corbeau 78
http://corboland78.hautetfort.com/about.html
La saison des safaris
tag:corboland78.hautetfort.com,2015-05-05:5615712
2015-05-05T05:00:00+02:00
2015-05-05T05:00:00+02:00
La saison des safaris photos reprend. Il était temps, je commençais à...
<p>La saison des safaris photos reprend. Il était temps, je commençais à m’impatienter. Certes j’avais ressorti ma tenue du placard, mon bermuda laissant la gambette à l’air, mais la pluie et un rafraichissement des températures avaient contrecarré mes projets grandioses d’échappées solitaires dans les fourrés et taillis du grand parc en lisière de forêt, non loin de chez moi.</p><p>Alors ce lundi matin, quand le soleil éclatant m’a accompagné durant mon petit-déjeuner j’ai bien vite compris qu’il fallait en profiter sur le champ avant que l’occasion ne file. Bien vu l’aveugle, comme on disait dans ma jeunesse. Cette première matinée de sortie en nature, le boîtier et son téléobjectif calés sur mon ventre comme un appendice suspect, a été un franc succès.</p><p>Outre les oies du canada et les cormorans au bord du bassin, hôtes à demeure qui ne m’épatent plus, j’ai réussi à shooter quelques petites bestioles, heureuses tout comme moi de profiter de ces beaux rayons de soleil pour butiner de-ci, de-là, indifférentes à mon manège de voyeur en goguette. Quelques cantharides (<em>Cantharis Fusca</em>) ont posé devant mon zoom sans rechigner à la pose.</p><p>Mais la matinée s’est avérée plus riche que prévu quand je suis tombé en arrêt sur deux biches qui broutaient tranquillement dans un champ bien dégagé et propice à la fuite si nécessaire. Depuis deux ans, je n’en voyais plus. Et là, ce matin, deux d’un seul coup ! Le chasseur qui sommeille en moi, réveillé en sursaut, a retrouvé ses instincts. D’arbre en arbre je me suis rapproché au plus près de la lisière de leur terrain de broute et planqué derrière un tronc, comme un paparazzi guettant un accouplement Hollande/Gayet, j’ai shooté en rafale à l’instar d’un Hollande (encore) au Qatar.</p><p>La boîte à images bien remplie, je suis rentré chez moi le cœur plein d’allégresse, pressé de classer tout cela dans mes dossiers. </p><p> </p><p><a href="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/00/737896403.JPG" target="_blank"><img id="media-5028517" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/00/4200828931.JPG" alt="photos, insectes, biches, françois hollande, julie gayet, qatar, " /></a></p><p><a href="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/00/410893283.JPG" target="_blank"><img id="media-5028513" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/00/3766522407.JPG" alt="photos, insectes, biches, françois hollande, julie gayet, qatar, " /></a></p>
Le Corbeau 78
http://corboland78.hautetfort.com/about.html
Biche, oh ! Ma biche !
tag:corboland78.hautetfort.com,2011-08-09:3735965
2011-08-09T07:00:00+02:00
2011-08-09T07:00:00+02:00
Plusieurs fois par semaine quand ce n’est pas chaque jour, le matin je fais...
<p>Plusieurs fois par semaine quand ce n’est pas chaque jour, le matin je fais une longue promenade dans le parc de Marly, appareil photo en main pour rapporter des clichés d’insectes ou mieux encore si l’occasion se présente.</p><p>A ces heures et en semaine, excepté les jardiniers qui taillent une haie ici ou là, il m’arrive de rencontrer des gens promenant leurs chiens et comme il est de tradition dans les campagnes quand on se croise sur un chemin, on se salue. Une femme avec son clebs, remarquant mon appareil pendant sur mon ventre, mon appareil photo bien entendu, m’avait abordé par cette apostrophe sibylline « Vous les avez vues ? Vous avez fait des photos ? ». Devant mon air étonné, elle s’empressa de préciser sa pensée, elle-même avait vu des biches un matin très tôt dans le parc il y a quelques mois. Qu’il y eut des biches dans la vaste zone enclose correspondant aux anciennes chasses présidentielles, contiguë au parc, je le croyais volontiers, qu’il y en eut également dans la forêt proche, certes encore, mais dans le parc même je ne l’aurais pas imaginé et j’avais du mal à croire cette brave dame. Je ne crois que ce que je vois. Nous nous séparâmes courtoisement néanmoins, l’information n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd mais demandait à être vérifiée.</p><p>Une semaine plus tard, ou guère plus, alors que j’entrais dans le parc par la porte principale, à une cinquantaine de mètres de la maison du gardien, sous le couvert des arbres bordant une modeste prairie récemment déboisée, deux biches figées comme des statues me fixaient de leurs beaux yeux. Interdit, je ne bougeais plus moi aussi, nous nous observions. Je rageais intérieurement car la météo pluvieuse m’avait déconseillé de prendre mon Canon et j’avais là, à quelques dizaines de mètres en zone dégagée, matière à faire une photo splendide et un post non moins mémorable pour ce blog. Partagé entre la joie de voir ces bêtes et l’agacement de ne pas avoir mon appareil justement ce jour-là, je stationnais laissant l’initiative aux deux belles.</p><p>Bien vite elles réalisèrent qu’elles n’avaient rien à craindre de moi, mais prudence est mère de sûreté, elles s’éloignèrent d’un pas gracieux autant que léger sous les ombrages en me jetant une dernière œillade. Depuis ce jour, je ne pense plus qu’à elles, dès que j’entre dans le parc aux biches, je vais et j’erre à leur recherche, comme Héraclès en quête de la biche de Cérynie aux sabots d’airain et aux bois d’or. Appareil en main, j’arpente les allées et les sentiers, m’identifiant à la statuaire du parc de Marly, tel un faune, je cours après mes belles sans grand espoir.</p><p>Pourtant, à cœur vertueux tout est possible. Alors que je trottais dans une allée gazonnée rendant mon pas silencieux, l’œil rivé sur les floraisons en quête d’un insecte photogénique, un craquement court et sec attire mon attention vers l’intérieur des fourrés. Une bête d’un fauve clair vient de bouger avant de s’immobiliser, l’instinct du chasseur me pousse à l’imiter, seuls mes yeux s’agitent, scrutant les taillis sous les arbres. Enfin je l’aperçois, je la devine devrais-je dire. Cachée derrière les jeunes troncs et les feuilles vertes, elle m’observe tandis que j’arme et la shoote au jugé et dans la précipitation, de peur de la manquer une fois encore. Puis elle se détourne sans hâte aucune et s’éloigne dans la direction opposée, indifférente de mon sort, me laissant frustré à nouveau, cette fois-ci j’étais très proche, cette fois-ci j’avais mon appareil photo, mais cette fois-ci elle ne m’a jamais laissé voir son visage et ses yeux. </p><p>Biche, oh ! Ma biche, tu sais y faire, tes taquineries exacerbent mon désir mais je n’ai pas encore dit mon dernier mot, tu finiras couchée non sur papier glacé mais en fichier JPEG sur mon ordinateur. Un jour ou l’autre. </p><p> </p><p><img id="media-3150406" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/01/113214827.jpg" alt="biches, nature, promenades, " /> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
2011 sauts de biche
tag:certainsjours.hautetfort.com,2011-01-01:3047677
2011-01-01T18:08:00+01:00
2011-01-01T18:08:00+01:00
Le temps ressemble […] à un instant irrésistible, et le présent à un...
<p style="text-align: justify;"><strong>Le temps ressemble […] à un instant irrésistible, et le présent à un écueil, contre lequel le flot se brise, mais sans l'emporter </strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://agora.qc.ca/Dossiers/Arthur_Schopenhauer" target="_blank">ARTHUR SCHOPENHAUER</a> "Le monde comme volonté et représentation", traduit par A.Burdeau, PUF, 1966.</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.closky.info/2011/" target="_blank"><img id="media-2826069" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/00/1005616146.2.JPG" alt="biche.JPG" /></a>J'avais d'abord pensé réunir 2011 élans et fêter ainsi dans les fastes le passage de<a href="http://journal-astro.purevoyance.com/astro-psycho/les-previsions-2010-de-corynne_a-7-177.html" target="_blank"> l'an 10</a> à <a href="http://www.tendanceouest.com/previsions-henriette-2011,1.media?a=9614" target="_blank">l'an 11,</a> comme l'an dernier, mais l'an dernier je n'avais réussi à vous ramener <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/01/01/un-nouvel-elan-a-partir-d-aujourd-hui.html" target="_blank">qu'un seul élan</a>, (plus faux que vrai) et il avait fallu pour camoufler la précarité de notre entreprise, que je gonfle (ou gonflâ) mon discours, de superlatifs rien qu'optimistes afin d'assurer avec un semblant de prestige, l'entrée dans 2010. Voilà chose faite (fût faite et déjà dépassée). Cette année je tiens à présenter mes voeux avec plus de sérieux d'une façon vraie de vraie en restant simple, alors qu'au fond de moi même se joue un dilemme cornélien, qui ne vient pas de corne (de biche ou d'élan) mais de corneille, <a href="http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/75/Krähe_65(loz).JPG">oiseau très sombre</a>, ce dilemme concerne le vrai faux, le faux vrai et le vrai-vrai. Comment choisir ? C'est compliqué parfois de trier le bon grain de l'ivraie, pour ce qui est du vrai-vrai, j'avoue, par une supersition idiote que je crains le jour de l'an comme la peste, j'ai peur que le changement de chiffre nous ramène des tas de cataclysmes avec des conséquences épouvantables. Alors dans ces cas là, mon passage, j'aimerais l'effectuer discrètement, à lire tranquille <span style="text-decoration: line-through;">cachée sous la tabl</span>e<span style="text-decoration: line-through;">, recroquevillée dans un placard </span>un livre<a href="http://www.wikiberal.org/w/images/f/fa/Schopenhauer.JPG" target="_blank"> d'Arthur Schopenhauer</a>, prononcer = [ˈartʊr ʃoːpʰœnhoːwøʁ], un truc qui parlerait de la volonté nulle part en aucun temps et qui dirait par exemple que la fin de l'année et le début de l'autre ça n'existe pas, qu'il y aurait mettons toutes sortes d'années qui seraient résumées ou pas résumées dans l'instant voire qu'il n'existerait aucune sorte d'année mais que ça serait en un point qui serait <a href="http://www.sittes.net/there/" target="_blank">ici ou là </a>et qui ferait que seul le présent existerait et pas le reste. Extrait :</p><p style="text-align: justify;"><em><strong>Avant tout, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la forme propre de la manifestation du vouloir […], c'est l'instant, le présent seul (sans référence au passé et à l'avenir - la notion d'instant est plus appropriée) , non l'avenir, ni le passé ; ceux-ci ne doivent pas être appréhendés comme existence mais seulement comme expression de "la Volonté", relativement à une connaissance qui obéit au principe de raison suffisante.</strong></em></p><p style="text-align: justify;">Tout pourrait s'éclairer, et justifier logiquement qu'en 2011, les sauts de biche arrivent (arrivassent) par ici quatre jours après le jour officiel, mais restent (restâssent) symboliquement, très investies dans le jour J. Pour le quatrième jour, ce serait déjà moins intimidant, on aurait laissé aller les autres devant, en éclaireurs aux premiers temps du jour J, vérifier s'il n'y a pas de danger et on arriverait juste après, comme des fleurs au premier jour d'un quatrième instant (ou le contraire) avec un faux semblant d'avance je veux dire de jeunesse, c'est même ce que j'appelerai<em> "l'avant garde de l'instant</em>", si on regarde le temps comme le fait le roi Arthur ʃoːpʰœnhoːwøʁ]...</p><p style="text-align: justify;">C'est sur cette réflexion très intéressante que je vous remercie lectrices z'et lecteurs (z'adorés) d'avoir été nombreux à venir lire, commenter et encourager ce petit blog en 2010. Je vous souhaite à toutes et à tous une majestueuse année 2011, au rythme doux d'un saut de biche, je rate mon projet de magnificence (2011 élans c'était un peu présomptueux) mais je peux vous assurer et jurer sur la tête de Melle Pugeolles, que cette année point de faux vrai, la biche sera plus vraie que vraie et comme le disait <a href="http://www.deezer.com/listen-7999571" target="_blank">Camille St Saëns</a> à<a href="http://george.orwell.free.fr/" target="_blank"> Georges Orwell</a> lors d'un bal costumé donné <a href="http://www.fnb.to/FNB/Article/Bastion_76/Ferme%20des%20animaux.htm" target="_blank">en l'honneur des bêtes d'Angleterre et d'Irlande</a><a href="http://www.fnb.to/FNB/Article/Bastion_76/Ferme%20des%20animaux.htm" target="_blank">. </a>(je cite) <em>:</em></p><p style="text-align: justify;"><em> </em><strong><em>Mieux vaut un petit saut de vraie biche qu'un pas de géant de faux élan</em></strong>. </p><p style="text-align: justify;"> En attendant de prochaines mises à jour, le situ <a href="http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/0/6/7/9782070774760.jpg" target="_blank">Raoul Vaneigem</a> me soufflera le mot de la fin ou du début. Une Cerise sur 2011 sauts de biche. A méditer bien sûr.</p><p style="text-align: justify;"><strong> </strong><em><strong>Pour un monde de jouissances à gagner, nous n'avons à perdre que l'ennui.</strong></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em><strong><br /></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em><strong> </strong></em><span style="color: #808080;"><strong>Soyez heureux en 2011, autant qu'il vous sera permis.<em> </em></strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #808080; font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><em> </em>Ne visez pas moins que l'excellence et l'année passera comme un rêve...</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><object width="310" height="257" data="http://www.youtube.com/v/4n7ByKzVKNA?fs=1&hl=fr_FR&rel=0&color1=0x3a3a3a&color2=0x999999" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="data" value="http://www.youtube.com/v/4n7ByKzVKNA?fs=1&hl=fr_FR&rel=0&color1=0x3a3a3a&color2=0x999999" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/4n7ByKzVKNA?fs=1&hl=fr_FR&rel=0&color1=0x3a3a3a&color2=0x999999" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Photo : Premier saut de la vraie biche sur l'immaculée année 11, photographié au Parc de la tête d'Or en Décembre à Lyon © Frb 2010</p>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
L'insolite
tag:certainsjours.hautetfort.com,2010-02-05:2616246
2010-02-05T10:49:00+01:00
2010-02-05T10:49:00+01:00
L'autre jour, en sortant de la conférence de notre ami Solko, après avoir...
<p><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/02/1174390902.2.JPG" id="media-2288806" alt="IINSOLITE 169.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2288806" />L'autre jour, <a target="_blank" href="http://solko.hautetfort.com/archive/2010/01/12/b328bc2a39810f4f86a63696d96fd9ef.html">en sortant de la conférence de notre ami Solko,</a> après avoir pris tant sur moi, pour aller déposer quelques lagounes beni rémitées aux pieds du grand maître (Dangr imâtre, drapon) de la saucerie du CAFI (non traduite, en charmillon, à mon plus grand regret. Entatoin ! gridessoin : Li tuaf ride uqe le dangr imâtre <a target="_blank" href="http://solko.hautetfort.com/search/charmillon">Solok</a> ste isaus dangr dripésent, imâtre de froncérence intorsiné dnsa esl glères ed l'atr ed otren bonel cacédiem du <a target="_blank" href="http://tangleding.hautetfort.com/archive/2009/04/06/pratique-colorer-les-commentaires-h-f.html">charmillon</a> donfée evca trone ima <a target="_blank" href="http://tangleding.hautetfort.com/archive/2009/04/07/robert-louis-stevenson-the-lantern-bearers-traduction-gracie.html">Tanygu</a> desuip le na 9002). nif de la rentaphèse Bref. Après avoir serré quelques mains, chaudes, gelées ou moites, à la sortie du <a target="_blank" href="http://www.macroixrousse.com/cifa-saint-denis-cinema/presentation">petit cinéma St Denis,</a> dans ce froid de canard de notre rude hiver français, je repris en sens contraire le chemin de la maison, avec ma chapka sur la tête (c'est la mode, on est obligés), Dieu que j'avais l'air bête ! comme lorsqu'on rentre penaud après quelque spectacle lumineux, penaud juste à l'idée de rentrer chez soi, que l'on soit seul ou que l'on traîne une <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/09/21/comme-un-dimanche.html">famille</a> à sa botte, le fait est qu'il est sans doute un petit peu le même chez tout le monde, ce sentiment penaud de rentrer chez soi après un spectacle lumineux. Quand l'envie puissamment insufflée d'aller traîner toute la nuit, dehors (dans quelques maisons chaleureuses ou dans des lieux à air de fête où l'alcool coule à flots), nous est soudainement ravie par cette sentence odieuse, ce reliquat de contingence humaine dont tout l'inacceptable tient en une seule expression aussi tragique que misèrable qui dit encore trop peu de notre fardeau accepté, notre baluchon charnel, hélas ! inévitable, quelque soit le degré de romantisme de chacune et chacun, la sentence se dit bien à peine, même pas qu'on la pense tellement elle est laide, je vous la cite en toutes lettres, la même pour chaque fin de journée, tous les soirs répétée et cela durant toute une vie. Quel joug, quelle cruauté. Que celui qui ne l'a pas prononcé une seule fois dans sa vie me jette la première pierre, je vous la livre dans toute son inanité :</p> <p><i><b>"Il est l'heure d'aller se coucher".</b></i></p> <p>Les personnes bien elevées diront <b><i>"on va se coucher",</i></b> le bel égotisé lancera un <b><i>"j'ai sommeil"</i></b> et l'homme sans manière annoncera <b><i>"j'vais m'pieuter".</i></b> Ainsi finissent les belles soirées, dans de beaux draps pour ceux qui n'ont pas encore acheté leur couette, et que les couples n'épargnent pas, en lançant à la cantonade cette phrase lourde en images, amorçant le délit officiel du devoir conjugal <b><i>"on va se mettre sous la couette".</i></b> Couples ! ayez pitié des jeunes ou vieux célibataires qui se laisseront glisser tout habillés sur un lit défait de la veille, couvert de miettes de gaufrettes, de pépitos, et de revues pornographiques (Art press, Télérama, Bel âge) tirant sur leurs pieds un patchwork en laine tricoté au point mousse par une vieille tatan et n'enlaceront rien qu'un bout de couette à rayures genre imitation "zèbre" décoloré par une vie de lavomatic, le célibataire c'est fréquent dira <b><i>"j'vais m'écrouler"</i></b> ou "<b><i>je m'effondre"</i></b>. Bien sûr, tout ne finit pas toujours si mal, il peut y avoir quelques miracles, un soir, un être humain, un magnifique, (un plus magnifique que les autres), lancera à l'assemblée juste après un spectacle, qu'on pourrait tous aller chez lui, qu'il y aurait du vin pour tout le monde, des petits fours, du champagne. On serait tous sur un canapé, à picorer des pistaches grillées et très dures à déshabiller, on écouterait de la musique <i>bien sympa</i> du genre un bon vieux <a target="_blank" href="http://www.deezer.com/listen-1172228">J.J. Cale</a> et même, avec petit peu de chance, il resterait de la <a target="_blank" href="http://recettes.viabloga.com/images/Tarte_Tatin.jpg">tarte tatin.</a> Mais cela est trop rare, non, il est fréquent qu'après une belle causerie, un beau spectacle, un bon ciné, chacun n'ait plus qu'à se dire après toutes les dindonneries d'usage : <b><i>"Allez, on va se coucher !</i>"</b>. Il n'y aura plus qu'à rajouter" <b><i>"parce que demain, je travaille</i></b>". Et le couvercle se refermera de lui même.</p> <p><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/00/916037351.JPG" id="media-2288476" alt="Insolite 00.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2288476" /></p> <p>Admettons que ce soit la fin du <a target="_blank" href="http://www.deezer.com/listen-3055484">prélude, à <i>l'insolite</i></a><i>,</i> bien sûr, puisque tel est le sujet. Celui qui recherche <i>l'insolite</i> a bien peu de chance de le trouver ou bien ce sera encore un <i>insolite</i> admis dans nos cases ordinaires, ou nos cadres, tout comme celui (ou celle) pas malin ni maline, qui n'a pas le permis de reluire, ni le gratte vaisselle, ni même une machine à coudre le beurre digne de ce nom, ceux là, deviennent vite dans l'organe vocal du <i>normal</i> (voire du <i>normatif</i>), un ou une "<i>atypique"</i>. Rajoutez des cheveux bleus à ces bougres démunis, un <a target="_blank" href="http://static.panoramio.com/photos/original/14052425.jpg">cornet à piston</a>, un <a target="_blank" href="http://www.dinosoria.com/tamanoir.htm">tamanoir</a> à houpette comme animal de compagnie et cela vous fera peut-être, sorti de la centrifugeuse, des lots et lieux communs, une sorte ou une espèce "<i>d'insolite atypique".</i></p> <p>L'introduction sera beaucoup plus longue que ce billet. Mais comme aucun professeur de français n'oserait lire ce petit blog, je ne vais certes pas me gêner. (Je profite de cet espace de publication pour saluer ma vieille institutrice, cette grosse vécha de <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/09/04/comme-un-lundi.html">melle Pugeolles),</a> qui m'a appris à bien cercler mes sujets verbes, et autres complèments d'objets à coups de règle en fer. Qu'on la brûle ! sous des tonnes de divisions à virgules ! et de tout petits calculs éternels de la circonférence du même cercle) mais je m'égare...</p> <p>Donc disais-je, au sortir de la belle causerie de notre ami Solko, je me retrouvais seule dans la petite allée qui sépare le ciné Saint Denis, de la grande rue de la Croix-Rousse, et comme aller me coucher cela ne me disait rien, éperdue que j'étais d'un amour infrangible, vivant à l'autre bout du monde, cherchant à l'oublier, je m'arrachais les yeux à saisir des détails qu'il me fallait pour moi, absolument, de suite, en tirant à bout portant avec mon petit <i>Canon,</i> armée jusqu'aux dents et dégainant plus vite que tous ces héros nonchalants qu'on voit dans <a target="_blank" href="http://www.youtube.com/watch?v=XJqx2ENuzyc&feature=related">les films de S. Léone</a>. Il me fallait l'instant. Et ne pas le laisser partir. Cela tout comme on tire la journée sur la nuit, tant dormir est proche de mourir (bien que le ticket retour nous semble acquis, n'est ce pas ?). Tandis que follement je tirais sur les murs, les boîtes aux lettres, les clous rouillés, et les pierres acheminées tout autour du local poubelle, j'entendis dans la nuit une petite voix qui me parlait. C'était une drôle de voix entre celle d'une petite fille et d'une vieille retombée en enfance. Je fus tirée brutalement de ma rêverie au moment très précis où je photographiais les courbes d'une insignifiante rampe d'escalier, de nulle part, de partout, cette voix brutalement, me posait la question, une intrusion étrange. Au coeur d'un grand silence, la voix me sembla menaçante, elle sonnait en fanfare :<b><i>"Vous aimez l'insolite ?"</i></b>. Je me retournais, et je vis devant moi, une grosse femme dont la voix si fluette, n'allait pas avec son physique, cette voix était faite pour une muse filliforme ou une fée clochette, et j'avais devant moi, une bonne grosse dame aux joues bien fraîches, à l'oeil curieux mais pas très vif qui me souriait jovialement tandis qu'hallucinée je bredouillais : "<b><i>comment ?".</i></b> Elle osa répéter <b><i>"Vous aimez l'insolite ?"</i></b>. Quelque chose clochait. J'observais maintenant cette femme là, en face de moi, avec son bonnet rond à poil de je ne sais quoi, tout mauve, irisé sur les coins de paillettes argentées, d'où dépassait une sorte de pompon énorme pendu au bout d'un long et gros filet en tricotin fait maison accroché au bonnet par une sorte de magie que je n'arrive toujours pas à m'expliquer. Les yeux ronds bleus trop bleus de cette créature me fixaient goulûment, roulaient sur un mélange abstrait de grande tendresse et d'immense bêtise qui donnait une autre qualité que je ne saurais dire. La bonne dame répéta :<b><i>"vous aimez l'insolite ?"</i></b>. Elle eût l'air de se ratatiner dans son manteau dont le col déployé, comme des ailes d'oiseau frêle, remontant loin par delà les épaules se repliait façon doudoune jusqu'en haut des oreilles dont les lobes étaient ornés de deux boucles à tête de biche à faire pâlir tous les porte-manteaux et les trophées de chasses de la terre. Les têtes de biches aux oreilles de cette femme pourtant si <i>ordinaire</i> dont la voix, le visage, n'allaient pas plus avec le bonnet qu'avec le col de son manteau, les deux têtes de biches me regardaient, et il y avait dans ses yeux là, légèrement fendus en amande, une douceur indescriptible. De chaque côté de ce bonnet, me parvenait un choeur, comme celui qui s'écoute dans les chapelles romanes du Nabirosina. Tandis que la femme attendait, tantôt très concentrée sur ma réponse qui ne venait pas, tantôt regard fuyant contre une vieille montée d'escalier vide d'un désolant dépit, les têtes de biches me souriaient et je les comprenais distinctement. Le fil en tricotin de cette pauvre dame faisait des mouvements de balancier réguliers. Le va et vient du pompon semblait issu d'un mécanisme bien réglé sorti de je ne sais quel cerveau malade, qui d'un coup animait les ombres et celles-ci follement semblaient prendre plaisir à se déplacer. Les yeux des biches se posaient sur mes lèvres, attendaient que je me décide, leurs jolies têtes crème me harcelaient, guettant le bon moment où je me déciderais à parler. Un choeur de biches pendues au bout de chaque oreille, doucement balancé par la brise de Janvier, l'une, se décida, il fallait en finir et prenant <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/01/01/un-nouvel-elan-a-partir-d-aujourd-hui.html">son élan</a> (car elle était timide) elle osa la question plus lentement, pour que je la comprenne et articula tout de go :</p> <p><b><i>"Vous aimez l'insolite ?".</i></b></p> <p><b><i><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/01/1707085682.JPG" id="media-2288505" alt="insolite.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2288505" /></i></b>Photos : (1 et 2 ) De ces choses qui vivent dans les murs, et qui grandissent sans notre accord...Murs/ murs. Lyon. 2010. © Frb.</p> <p>Photo : (3) L'insolite et l'insignifiance, une montée une descente vues un jour de pleine lune dans la cour intérieure du Cinéma St Denis à la Croix-Rousse à Lyon. (Le ourj prisec ed al froncérence ud dangr te renevé Solok). Janvier 2009.©</p>
marquise
http://leclavier.hautetfort.com/about.html
Une belle rencontre
tag:leclavier.hautetfort.com,2009-02-22:2062431
2009-02-22T16:34:00+01:00
2009-02-22T16:34:00+01:00
Il fallait se faire violence ce dimanche après midi pour marcher , la neige...
<p>Il fallait se faire violence ce dimanche après midi pour marcher , la neige était annoncée , mais c'est un fin crachin que nous avons eu . Bien équipés , nous avons recherché des chemins propres . Arrivés près d'un étang , nous avons eu la surprise de voir 4 biches au loin qui nous regardaient , elles étaient à proximité d'un lotissement et on s'est demandé comment elles allaient rejoindre la forêt . Je m'attendais à voir quelque héron , là j'ai été gâtée !</p>