Last posts on benoist-méchin2024-03-28T10:11:19+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/benoist-méchin/atom.xmlNotehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlLe rêve marocaintag:almasoror.hautetfort.com,2020-03-01:62164752020-03-01T10:55:00+01:002020-03-01T10:55:00+01:00 Voici un fragment de Lyautey l'Africain, sorte de biographie de Lyautey par...
<p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Voici un fragment de Lyautey l'Africain, sorte de biographie de Lyautey par Jacques Benoist-Méchin, publiée en 1978</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">« Cette plage extrême de l'Occident sur laquelle ont déferlé Oqba el Nafi et ses cavaliers venus de la lointaine Arabie est d'une richesse insoupçonnée. C'est un pays de montagnes, de pâturages et de plaines qui semble né du mariage de la neige et du feu. Il contient des espaces désertiques, dévorés par le soleil ; des palmeraies profondes, pleines d'ombres et de fraîcheur, mais aussi des villes où l'on perçoit, d'une façon presque physique, la densité des siècles.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il y a d'abord Fès, « demeure de la foi, de la science et de la sagesse », dont l'université a attiré depuis sa fondation les plus grands penseurs de l'Islam : Ibn Khaldoun, Aben-Zohar, Averroès, d'autres encore... Orfèvrerie de pierre, d'albâtre et de faïence, ivre de musiques et de parfums, c'est une ville savante et pieuse dont le visage a la pâleur d'une passion trop ardente, brusquement refoulée.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il y a Meknès, la capitale de Moulay Ismaïl, avec ses quinze minarets carrés dressés comme des tours de guet au sommet d'une colline, son palais cyclopéen et son jardin abandonné, que hantent les fantômes de la majesté et de la mélancolie.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il y a Rabat et Chella, aux portes massives ; Salé, repaire de corsaires audacieux ; Mogador, où somnolent sur une terrasse crénelée de gros canons portugais braqués sur l'Océan.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Et puis il y a Marrakech, cette ville couleur de miel, de cuivre et de flamme, d'une sauvagerie raffinée, où l'art arabe semble avoir voulu rivaliser avec la grandeur romaine ; Marrakech, ceinturée d'une immense palmeraie, dont les panaches de bronze se découpent sur la blancheur des neiges et qui enclôt, dans ses seize kilomètres de remparts, la Koutoubia, sœur jumelle de la Giralda de Séville, et des palais plus vastes que les thermes de Caracalla.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Mais il n'y a pas que les villes. Il y a les plaines du Sous, de la Chaouïa, du Gharb et de la Moulouya, d'une incroyable fertilité, pour peu qu'on les irrigue. Il y a les forêts de chênes-lièges, de cèdres et d'eucalyptus. Il y a des phosphates et du fer, du plomb et du manganèse. Enfin, il y a les hauts plateaux et les pentes de l'Atlas, réserves quasi inépuisables de guerriers et de cavaliers superbes, chez qui le chant et la danse sont un prolongement du combat. »</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Le Maroc d'AlmaSoror :</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/12/16/france-maroc-mali-xvii-eme-siecle.html" target="_blank" rel="noopener">France, Maroc, Mali, XVII ème siècle</a></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2009/12/28/e788888f1d998f3301591afc459f3384.html" target="_blank" rel="noopener">Pierre Loti par René Lalou</a></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2019/03/04/aziza-brahim-la-voix-tranquille-venue-du-sahara-6133350.html" target="_blank" rel="noopener">Aziza Brahim du Sahara</a></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Jacques Benoist-Méchin sur AlmaSoror :</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><strong>Jacques Benoist-Méchin sur AlmaSoror : </strong></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/03/30/le-desillusionne.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le désillusionné</a></p><p>Il est mentionné et cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2012/10/01/la-fabuleuse-plume-de-jacques-benoist-mechin.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La fabuleuse plume de Jacques Benoist-Méchin</a></p><p>Il est cité et mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/03/03/le-style-immense-et-plein-de-pensee-de-benoist-mechin.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le style immense et plein de pensée de Jacques Benoist-Méchin</a></p><p>Il est mentionné et cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/11/23/trois-esthetes-du-xx-eme-siecle-romain-rolland-jacques-benoi.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trois esthètes du XX°siècle : Rolland, Benoist-Méchin, Vaneigem</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/12/24/liberation.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Épuration. </a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2012/12/31/fragment-d-un-printemps-arabe.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Fragment d'un printemps arabe</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/03/21/l-invasion-islamique-de-l-europe-annees-700.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Invasion de l'Europe - Année 700</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/08/10/isteamar-de-l-interieur-5425918.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Isteamar de l'intérieur</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/08/10/plume-d-or-sous-un-manteau-d-etoiles-5425947.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Plume d'or sous un manteau d'étoiles</a></p><p>Il est cité dans<a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2020/02/18/une-longue-melopee-6213625.html" target="_blank" rel="noopener"> Une longue mélopée</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2020/02/20/les-sirenes-du-port-d-alexandrie-6214160.html" target="_blank" rel="noopener">Les sirènes du port d'Alexandrie</a></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlUn empereur de légendes !...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-08-26:56737212015-08-26T16:00:00+02:002015-08-26T16:00:00+02:00 Les éditions Perrin publient cette semaine un livre de Sylvain Gouguenheim...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Perrin publient cette semaine un livre de <strong>Sylvain Gouguenheim</strong> intitulé <em><strong>Frédéric II - Un empereur de légende</strong></em>. Médiéviste et spécialiste de l'Allemagne, Sylvain Gouguenheim a publié une étude sur les Chevaliers teutoniques et est également l'auteur de <em><strong>Aristote au Mont Saint-Michel - Les racines grecques de l'Europe chrétienne</strong></em> (Seuil, 2008), ouvrage qui avait provoqué une violente polémique au moment de sa sortie... </span><span style="font-size: small;">Ce livre ne manquera pas d'intéresser ceux qui ont découvert cet extraordinaire empereur ("Le premier Européen selon mon goût" a écrit <strong>Nietzsche</strong>) au travers du récit que lui a consacré <strong>Benoist-Méchin</strong> ou de la monumentale biographie d'<strong>Ernst Kantorowicz</strong>.</span></p><p><img class="big-image" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="Frédéric II de Hohenstauffen : un empereur de légendes" src="http://b.decitre.di-static.com/media/catalog/product/cache/1//475x500/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/9/7/8/2/2/6/2/0/9782262049829FS.gif" alt="Frédéric II de Hohenstauffen : un empereur de légendes" width="288" height="449" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" Frédéric II Staufen (1194-1250), l'empereur qui stupéfia le monde, selon les mots d'un chroniqueur contemporain, exerça son pouvoir dans une époque riche en mutations. Au cours d'un règne tumultueux, il déploya des qualités qui le placent parmi les souverains les plus fascinants de toute l'histoire médiévale occidentale. Héritier des rois normands de Sicile et des souverains germaniques, ce monarque réformateur et d'une volonté de fer apparaît comme l'une des figures majeures du Saint Empire. </span><br /><span style="font-size: small;">Dominant l'Allemagne, l'Italie et le royaume de Jérusalem, son objectif fut partout et toujours le même : exercer et défendre les droits royaux et impériaux, en usant avec souplesse des possibilités offertes par les situations locales. Les réussites, réelles, du règne ne masquent pourtant pas ses difficultés et ses échecs. Frédéric II se heurta à la révolte de son premier fils, Henri. En butte à l'opposition radicale de la papauté, il fut excommunié, puis, déclaré parjure et hérétique, il fut déposé par Innocent IV. </span><br /><span style="font-size: small;">Par ce travail basé sur des archives aussi bien allemandes qu'italiennes et françaises, et en délaissant le mythe comme la psychologie supposée du personnage, mais en s'attachant à étudier le règne, sans a priori ni anachronisme, Sylvain Gouguenheim dresse le portrait renouvelé d'une figure médiévale d'exception. " </span></p></blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlRéflexions sur les ”Rebelles”...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-10-20:54700902014-10-20T10:04:00+02:002014-10-20T10:04:00+02:00 Nos reproduisons ci-dessous un point de vue de l'historien et africaniste...
<p><span style="font-size: small;">Nos reproduisons ci-dessous un point de vue de l'historien et africaniste <strong>Bernard Lugan</strong>, cueilli sur son <a href="http://bernardlugan.blogspot.fr/">blog</a> et consacré au rebelles...</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4726837" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/02/906158619.jpg" alt="Freikorps.jpg" width="296" height="224" /></p><blockquote><p class="post-title entry-title"><strong><span style="font-size: medium;">Réflexions sur les "Rebelles"</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><strong>A</strong></span><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> propos du <em>Salon du livre d'Histoire de Blois</em></span></strong></span><br /><span style="font-size: small;"> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /> </span>Le <em style="font-family: Arial, sans-serif;">Salon du livre d'Histoire</em> qui se tiendra à Blois du 10 au 12 octobre aura pour thème <em style="font-family: Arial, sans-serif;">les Rebelles</em>. Je n'aurai pas la cruauté de donner ici les noms de certains invités que les organisateurs considèrent comme dignes de figurer parmi cette estimable mais très restreinte phalange...</span></p><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Puisque, dans l'affadissement général et la dévirilisation ambiante, l'image des Rebelles fait fantasmer, je vais évoquer ici Dominique Venner qui fut, lui, un vrai rebelle et dont le dernier livre<a title="" name="_ftnref1"></a><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span class="Caractresdenotedebasdepage">[1]</span></span> publié après sa mort porte en sous-titre: "Le Bréviaire des insoumis".</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Engagé volontaire en Algérie, militant de choc et de raison, Dominique Venner comprit dès la décennie 1960 que l’excès d’intellectualisme est à la fois source d'inaction et de divisions artificielles, que les controverses du présent divisent et que les solutions proposées par la vieille droite ne permettent pas de faire face aux dangers mortels qui menacent nos peuples européens.</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pour lui, il était donc nécessaire d’ancrer nos réflexions sur la roche mère, à travers un bond traversant les siècles afin de renouer avec notre commune matrice européenne. D’où son constant recours à Homère.</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cependant, cette démarche n’était pas chez lui synonyme de repli dans une tour d’ivoire, dans un douillet cabinet coupé des fracas du monde. Tout au contraire et il l’a bien expliqué :</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>« Je crois aux bienfaits d’une pensée radicale. En dépit de tous ses travers, elle favorise le dynamisme de la pensée. Je crois également aux bienfaits formateurs de tout militantisme radical (…) sans cette expérience excitante et cruelle, jamais je ne serais devenu l’historien méditatif que je suis devenu ».</em></span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dominique Venner devenu un historien méditatif ne cessa jamais d’être un rebelle engagé. Dans le <em>Cœur rebelle</em> il écrit à ce propos :</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>« Comment peut-on être rebelle aujourd’hui ? Je me demande surtout comment on pourrait ne pas l’être ! Exister, c’est combattre ce qui me nie. Etre rebelle, ce n’est pas collectionner les livres impies, rêver de complots fantasmagoriques ou de maquis dans les Cévennes. C’est être à soi-même sa propre norme. S’en tenir à soi quoiqu’il en coûte. Veiller à ne jamais guérir de sa jeunesse. Préférer se mettre tout le monde à dos que se mettre à plat ventre. Pratiquer aussi en corsaire et sans vergogne le droit de prise. Piller dans l’époque tout ce que l’on peut convertir à sa norme, sans s’arrêter sur les apparences. Dans les revers, ne jamais se poser la question de l’inutilité d’un combat perdu »</em></span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous voilà loin des prétendus "rebelles" de Blois...</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">A travers ces lignes, l’on retrouve un autre livre majeur de Dominique Venner, <em>Baltikum</em>, ouvrage qu’il publia en 1974, soit moins de dix ans après son retrait de la vie militante. La dédicace qu’il me fit alors est particulièrement éclairante :« <em>Pour Bernard Lugan, aux porteurs maudits de forces créatrices</em> ».</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Que voulait dire Dominique Venner avec cet envoi? A travers l’épopée des corps-francs de la Baltique, c’était un puissant message qu’il adressait à ses lecteurs, montrant que, quand tout se délite, comme aujourd’hui, rien n’est perdu tant que subsiste l'esprit rebelle, ce « germe d’ordre au sein du chaos ».</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Avant lui, Jacques Benoît-Méchin avait bien exprimé cette idée dans le tome I de son <em>Histoire de l’armée allemande</em> :</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>« Lorsque l’armée impériale s’était volatilisée dans cette fournaise chauffée à blanc qu’était l’Allemagne révolutionnaire, les corps francs s’étaient constitués spontanément autour de quelques chefs résolus. Ils avaient pris eux-mêmes l’initiative de l’action, décidés à périr plutôt que de subir ».</em></span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dominique Venner est allé plus loin que Benoist-Méchin car il a montré qu’existaient deux catégories d’hommes parmi ceux qui, rentrant du front, se virent confrontés au bolchevisme et à l’anarchie.</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Tous partageaient les mêmes idées, tous sortaient du même moule, tous avaient survécu aux mêmes épreuves et aux"Orages d'acier", mais seule une minorité s’engagea dans l’aventure des corps francs.</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce qui les distinguait, ce n’était pas une idéologie, mais une différence de tempérament. Les premiers étaient des conservateurs mus par cet esprit « bourgeois » qui n’est jamais moteur de l’histoire. Au mieux peuvent-ils être occasionnellement des suivistes à la fiabilité volage.</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les seconds étaient les Réprouvés, les modernes condottieri, les Rebelles en un mot; il ne leur manqua d'ailleurs que l’ « imprévu de l’histoire » pour sortir vainqueurs de la tourmente.</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En écrivant leur épopée, Dominique Venner a montré que la vraie rébellion est créatrice, jamais nihiliste, encore moins contemplative ou narcissique et que, grâce aux Rebelles, il existera toujours un recours ultime.</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Quand l’autorité s’est délitée, quand les repères sont perdus, quand le plus grand nombre désespère, quand certains se laissent aller à des sentiments morbides en voyant dans la défaite une pénitence divine, alors, se lèvent de petits groupes sachant ce qu’ils sont, d’où ils viennent, où ils vont et ce qu’ils veulent. Rassemblés derrière un chef figure de proue alliant éthique et esthétique, ils sont les Rebelles.</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Rebelle et insoumis, Dominique Venner nous a transmis les principes fondamentaux de la triade homérique :</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La nature comme socle</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’excellence comme but</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La beauté comme horizon</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Voilà ce qu’est l’esprit rebelle! L'on conviendra sans mal qu'il n'a qu'une très lointaine parenté avec l' ersatz de Blois.</span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div></div></blockquote><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Bernard Lugan</strong> (<em>Blog de Bernard Lugan</em>, 9 octobre 2014)</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Note :</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a title="" name="_ftn1"></a><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span class="Caractresdenotedebasdepage">[1]</span></span> Un samouraï d'Occident: le bréviaire des insoumis.</span></div></blockquote></div><div style="text-align: justify;"> </div><p> </p><hr style="text-align: justify;" size="1" width="33%" />
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlNaissance d'un chef égyptientag:almasoror.hautetfort.com,2014-08-17:54287002014-08-17T07:31:00+02:002014-08-17T07:31:00+02:00 Benoist-Méchin, dans son ouvrage intitulé Le roi Saud ou l'Orient...
<p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Benoist-Méchin, dans son ouvrage intitulé <span style="text-decoration: underline;">Le roi Saud ou l'Orient à l'heure des relèves</span>, évoque la jeunesse de </span><span style="font-style: normal;">l'homme d’État <strong>Nasser</strong> (Alexandrie, 1918 - Le Caire, 1970).</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Voici la lettre que Nasser écrivit, âgé de dix-sept ans, à son camarade de classe :</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><em>Mon cher Ali,</em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><em>J'ai téléphoné à ton père, le 30 août pour lui demander de tes nouvelles. Il m'a appris que tu étais à l'école. Je t'écris donc ce que je voulais te dire de vive voix. </em></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><em>Dieu a dit : « il faut se préparer et rassembler contre eux toutes nos forces ».</em></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><em>Où est cette force que nous avons préparé contre eux ? </em></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><em>Aujourd'hui, la situation est critique et l’Égypte est dans une impasse. Il me semble que le pays agonise. Le désespoir est grand. Qui peut le dissiper ? </em></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><em>Le gouvernement de l’Égypte est basé sur la corruption. Qui peut le changer ? La Constitution est suspendue. Le protectorat va être proclamé. Qui peut dire à l'impérialisme : arrête-toi là ? </em></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><em>Où est le nationalisme brûlant de 1919 ? Où sont les hommes prêts à se sacrifier pour la terre sacrée de la patrie ? Où est celui qui peut recréer le pays, pour que l’Égyptien faible et humilié puisse se relever, vivre libre et indépendant ? </em></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><em>Où est la dignité ? Où est le nationalisme ? Où, cette chose que l'on appelle l'activité de la jeunesse ? Tout cela a disparu et la nation s'endort comme les gens de la caverne. Qui peut les réveiller, ces misérables qui n'ont pas la moindre connaissance de leur état ? </em></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><em>Mustapha Kamel <strong>[avant-gardiste du nationalisme égyptien, homonyme du chef d'Etat turc Mustapha Kémal] </strong>a dit : « Ce n'est pas une vie que de vivre dans le désespoir ». Actuellement, nous sommes en plein désespoir...</em></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><em>On dit que l’Égyptien est lâche, qu'il craint le moindre bruit. Il faut un leader qui le conduise à la lutte. Et ainsi, cet Égyptien deviendra un tonnerre qui fera trembler les édifices de la persécution. </em></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><em>Mustapha Kamel a dit : « Si mon cœur se déplace de gauche à droite, si les Pyramides bougent, si le Nil change de cours, moi je ne changerai pas de principe ». </em></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><em>Tout ce qui s'est passé jusqu'ici n'est qu'une longue introduction à un travail plus important et plus grand... »</em></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><span style="font-style: normal;">Quelques années plus tard, Nasser fête ses vingt ans...<br /> </span> </strong></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: normal;">« Tel est le jeune homme que ses camarades écoutent parler, avec un mélange d'étonnement et de respect, au cours des longues veillées qui les rassemblent autour d'un feu de camp. Malgré son jeune âge, ce n'est pas un novice. Il a accumulé des connaissances, et dispose d'une expérience politique bien supérieure à celles d'un garçon de vingt ans. Ses camarades sont tout disposés à s'engager dans la voie qu'il leur trace. Mais, pour commencer, leur réaction est purement émotionnelle. </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: normal;">- Ce n'est pas avec des sentiments que l'on fait une révolution ! leur dit Gamal Abdel Nasser, c'est avec l'instrument approprié aux fins que l'on veut atteindre. J'ai bien réfléchi à la question. Etant donné la situation particulière de notre pays, cet instrument ne peut être qu'un organisme militaire, de caractère clandestin, un Comité secret dont tous les membres doivent être initiés à la technique insurrectionnelle.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: normal;">Le 15 janvier 1939, les amis de Gamal décident de fêter son anniversaire dans la montagne du Djebel-El-Chérif. Il y a là Ahmed Hafiz Mazhar, Anwar el Sadat, d'autres encore. « Sur la table, écrit ce dernier </span><strong><em>[dans son ouvrage Révolte sur le Nil]</em></strong><span style="font-style: normal;">, se trouvait un grand plat de lentilles que nous avions fait cuire nous-mêmes. Pour donner plus d'éclat à la cérémonie, nous avions apporté des châtaignes d'Assiout. Pendant que nous plaisantions, Gamal, d'une voix calme, nous adressa ce discours : </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: normal;">- Saisissons cette occasion pour créer quelque chose de solide. Que ceci soit une réunion historique ! Restons toujours fidèles à l'amitié qui nous unit. Grâce à cette union, nous triompherons de tous les obstacles ! »</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: normal;">Les jeunes officiers sont saisis par la gravité extraordinaire avec laquelle leur camarade vient de prononcer ces paroles. Ils acquiescent. Autour du feu de camp, ils prêtent, l'un après l'autre, serment de fidélité à Nasser. Ils jurent de combattre à ses côtés, jusqu'à la libération de l’Égypte. </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: normal;">Ainsi est scellé, en une nuit d'hiver de 1939, le pacte de Mankabad. </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: normal;">Ainsi naît également, le premier embryon du « Comité des Officiers libres » qui, quinze ans plus tard, gouvernera le pays. </span><span style="font-style: normal;">»</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">. </span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">(Extrait tiré de :<span style="text-decoration: underline;"> Le roi Saud ou l'Orient à l'heure des relèves,</span> de <strong>Jacques Benoist-Méchin</strong>, 1960)</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;"><strong>Encore un peu de Nasser sur AlmaSoror :</strong> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Extrait de <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/07/29/temp-e5f5b821c254e139171ef438884c97ab-5131413.html" target="_blank">La philosophie de la Révolution, opuscule publié par Nasser en 1953</a></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2012/10/29/gamal-abdel-nasser-et-le-charme-de-la-liberte.html" target="_blank"><span style="font-style: normal;">Gamal abdel Nasser en 1953 : le charme et la liberté</span></a></p><p> </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlDominique Venner - Une pensée, une œuvre, un destin... (5)tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-08-02:54207932014-08-02T12:00:00+02:002014-08-02T12:00:00+02:00 Vous pouvez découvrir ci-dessous le deuxième volet d'un long entretien avec...
<p><span style="font-size: small;">Vous pouvez découvrir ci-dessous le deuxième volet d'un long entretien avec <strong>Dominique Venner</strong>, réalisé par <strong>Philippe Conrad</strong>, <strong>Philippe Milliau</strong> et <strong>Jean-Yves Le Gallou</strong> entre le 27 et le 28 février 2013.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans cette partie, Dominique Venner évoque avec Philippe Conrad sa passion pour les armes, sa rupture avec la politique politicienne, sa volonté de ne pas interférer avec la création de la Nouvelle droite, mais aussi la création de la collection Corps d'élite, sa dette à l'égard de Benoist-Méchin, etc...</span></p><p> </p><p><iframe width="484" height="274" src="http://www.youtube.com/embed/BgfTw9yLhK0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlCauseries du dimanche...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-04-19:50473352013-04-19T16:03:00+02:002013-04-19T16:03:00+02:00 Les éditions Auda Isarn viennent de publier Causeries du dimanche , un...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Auda Isarn viennent de publier <strong><em>Causeries du dimanche</em></strong>, un recueil d'articles de <strong>Philippe d'Hugues</strong> parus autrefois dans l'hebdomadaire <em>La Nation française</em> de Pierre Boutang. Ecrivain et historien du cinéma, Philippe d'Hugues est notamment l'auteur de <em><strong>L'envahisseur américain</strong></em> (Favre, 1999), <em><strong>Les écrans de la guerre</strong></em> (De Fallois, 2005) ou <em><strong>Chronique buissonnière des années 50</strong></em> (De Fallois, 2008).</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4063625" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/1678857327.jpg" alt="causeries.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" Qu'y a-t-il de commun entre Fantomas et Sainte-Beuve ? Entre Benjamin Constant et Benoist-Méchin ? Entre Mauriac et Morand ? Entre Nabokov et Rebatet ? Entre Bardèche et Truffaut ? Entre Emile Faguet et Roland Barthes ? Entre Audiberti et Von Salomon ? Entre Brasillach et Jünger ? Eh bien, il y a ceci de commun, qu'à un moment ou à un autre, ils ont retenu l'attention de Philippe d'Hugues qui les a étudiés tantôt « à la cavalière », tantôt plus en profondeur, selon l'humeur et les circonstances.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ces études, rassemblées dans le présent volume, constituent un kaléidoscope bigarré, un panorama hétéroclite de la vie intellectuelle de la seconde moitié du XXe siècle, telle qu'on pouvait l'observer à partir d'un observatoire privilégié et de quelques autres, épisodiques mais bien situés. Avec le recul, il a semblé que les observations ainsi recueillies conservaient leur intérêt, voire une certaine actualité imprévue au départ. Le mérite en revient surtout à une époque qui recelait à son insu bien des richesses. Ces années mortes peuvent encore nous sembler bien vivantes. C'est la leçon que fournit ce livre où se dessine en filigrane une conception de la vie voire une certaine philosophie de l'histoire. On y trouvera beaucoup à glaner. C'est comme un film qu'on peut projeter en boucle, avec arrêt sur image pour n'en rien laisser passer. "</span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLe rêve le plus long de l'histoire (2)...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-06-20:47561102012-06-20T16:20:00+02:002012-06-20T16:20:00+02:00 « Chacun de ces Voyants veut renouer l'impossible et superbe conversation...
<blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">« Chacun de ces Voyants veut renouer l'impossible et superbe conversation entre l'Orient et l'Occident. Tous échouent. Le rêve se fracasse dans le feu et le sang mais après tout, l'Histoire n'a que faire des succès... »</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Sylvain TESSON</span></p></blockquote><p><span style="font-size: small;">Les éditions Omnibus viennent de publier le deuxième tome de la fresque de <strong>Jacques Benoist-Méchin</strong>, intitulée <strong>Le rêve le plus long de l'histoire</strong>. Dans ce volume, ce sont <span style="font-size: small;">Bonaparte, Lawrence d'Arabie et Lyautey que l'on va voir aller à la rencontre de l'Orient...</span></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3632986" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/3953998685.jpg" alt="Benoist-Méchin.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"« Il faut aller en Orient, disait Bonaparte, toutes les gloires viennent de là. » Résolument, le futur empereur accrochait ainsi ses rêves à ceux de ses prédécesseurs, Alexandre, César, Cléopâtre, Julien, Frédéric... D'autres prendront sa suite : Lyautey, qu'on surnommait l'Africain, et Lawrence qu'on disait d'Arabie. Leur rêve d'Orient, à tous, est une illusion, mais il n'en est que plus beau."</span> <br /><br /></p></blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLe rêve le plus long de l'histoire...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-04-25:46876362012-04-25T16:11:00+02:002012-04-25T16:11:00+02:00 « Par la grâce de la plume de Benoist-Méchin, sept géants se dressent...
<blockquote><p><span style="font-size: small;">« <em>Par la grâce de la plume de Benoist-Méchin, sept géants se dressent devant nous – ou plutôt sept incarnations de la même âme.</em> »</span><br /><span style="font-size: small;">Sylvain TESSON</span></p></blockquote><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Omnibus rééditent <em><strong>Le rêve le plus long de l'histoire</strong></em>, une fresque du grand écrivain et spécialiste du monde arabe, <strong>Jacques Benoist-Méchin</strong>, qui regroupe sept biographies de personnages historiques emblématiques de la rencontre de l'Occident avec l'Orient. On trouvera ainsi dans le premier tome les portraits d'Alexandre le Grand, de Cléopâtre, de l'Empereur Julien et de Frédéric de Hohenstaufen, et dans le second, à paraître en juin, ceux de Bonaparte, de Lawrence d'arabie et de Lyautey. Un oeuvre puissante, inspirée et superbement écrite !...</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3548347" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/4011116421.jpg" alt="Rêve le plus long 1.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"Unir l'Orient et l'Occident, « ces deux moitiés d'un monde éclaté»... Le rêve entraîne Alexandre le Grand jusqu'aux confins de l'Afghanistan. Il préside aux amours de Cléopâtre et de César, puis de Cléopâtre et d'Antoine. Il hante l'empereur Julien, qui veut abolir le christianisme, et Frédéric II de Hohenstaufen, l'excommunié. Plus tard, il renaîtra encore avec Bonaparte en Egypte, Lawrence en Arabie, Lyautey dans le Sahara...« Mourant et renaissant sans cesse à travers les âges, on dirait les piliers d'un pont dont les arches se seraient écroulées. »écrit du rêve le plus long de l'Histoire Benoist-Méchin, historien et écrivain visionnaire."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au sommaire du premier tome :</span></p><div id="bloc"><ul class="liste"><li class="sommaire"><span style="font-size: small;">Alexandre le Grand <em>ou le rêve dépassé</em></span></li><li class="sommaire"><span style="font-size: small;">Cléopâtre<em> ou le rêve évanoui</em></span></li><li class="sommaire"><span style="font-size: small;">L'Empereur Julien <em>ou le rêve calciné</em></span></li><li class="sommaire"><span style="font-size: small;">Frédéric de Hohenstaufen <em>ou le rêve excommunié</em></span></li></ul></div></blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlUne histoire de la musique...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-02-14:45965802012-02-14T16:32:00+01:002012-02-14T16:32:00+01:00 Les éditions Robert Laffont ont récemment réédité, dans leur collection...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Robert Laffont ont récemment réédité, dans leur collection Bouquin, <em><strong>Une histoire de la musique</strong></em>, de <strong>Lucien Rebatet</strong>. "De loin, le meilleur ouvrage en langue française consacré à ce sujet" a pu écrire à son propos Benoist-Méchin - en tous les cas, l'oeuvre d'un mélomane éclairé qui mérite de figurer dans toutes les bonnes bibliothèques.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3435661" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/2640619191.jpg" alt="Histoire de la musique.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"Cette Histoire s’adresse à tous ceux qui voient dans la musique autre chose qu’un fond sonore et ne se contentent pas de ce que l’on appelle la musique d’ameublement. Elle s’adresse aussi aux simples amateurs de lecture. C’est l’oeuvre d’un écrivain comme on en voit peu.</span><br /><span style="font-size: small;">Quand on a entre les mains un livre de ce genre, on peut difficilement résister au plaisir de l’ouvrir dans tous les sens pour voir que l’auteur dit de celui-ci ou de celui-là. Ce n’est pas du tout comme cela qu’il faut lire Une histoire de la musique.</span><br /><span style="font-size: small;">Ce vaste et foisonnant récit n’a rien d’un catalogue, ni même d’une galerie de portraits... Aussi ce livre est-il d’un bout à l’autre le livre du mouvement. On y suit la marche constante de la musique, on y refait ses conquêtes, depuis les flûtes aurignaciennes, 60 000 ans avant Jésus-Christ, jusqu’à Boulez et Xenakis. Sous peine de n’y pas saisir grand-chose, il faut le prendre au départ et suivre son merveilleux courant." </span></p></blockquote>
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlépurationtag:almasoror.hautetfort.com,2011-12-24:41286032011-12-24T11:02:00+01:002011-12-24T11:02:00+01:00 Jacques Benoist-Méchin, dans ses mémoires, raconte sa condamnation à mort....
<p style="text-align: center;">Jacques Benoist-Méchin, dans ses mémoires, raconte sa condamnation à mort.<em><br /></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/media/01/01/3401939883.jpg" target="_blank"><img id="media-3354942" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/01/01/828040127.jpg" alt="Pavillon Noir.jpg" /></a></p><p><em><br /></em></p><p style="text-align: justify;"><em>"... Par ces motifs, </em></p><p style="text-align: justify;"><em>Condamne Benoist-Méchin à la peine de mort, le condamne à la dégradation nationale à vie, le condamne à tous les dépens,</em></p><p style="text-align: justify;"><em>Ordonne que le présent arrêt sera exécuté à la diligence de M. le procureur général,</em></p><p style="text-align: justify;"><em>Fait et prononcé au palais de Versailles, salle des Congrès, le 6 juin 1947, à 18h30.</em></p><p style="text-align: justify;">Selon les dires d'un témoin (J-B Derosne, dans le journal <span style="text-decoration: underline;">l'Epoque</span>, du 7 juin 1947), je n'ai pas bronché durant la lecture de l'arrêt. Comment pourrait-il en être autrement puisque d'être condamné à mort me laisse indifférent ? Mais je sens monter en moi une grande vague de commisération. <br />Au terme des débats, le président m'a demandé "si j'avais quelque chose à ajouter pour ma défense". J'ai répondu par la négative, sachant que ma cause était jugée d'avance et qu'aucune de mes paroles ne parviendrait à combler l'abîme qui me sépare de mes accusateurs. Ceux-ci ont voulu me retrancher du monde ; mais moi, de par ma propre volonté, je me suis déjà retranché d'eux. <br />Pourtant, je n'en ai pas encore fini avec le public qui a suivi pendant bientôt huit jours les audiences de mon procès. Je ne peux lui laisser croire que j'accepte les termes de l'arrêt. Je me tourne vers la salle et m'écrie en guise de protestation :</p><p style="text-align: justify;">- Tout cela n'est qu'un tissu de mensonges ! C'est comme s'il n'y avait pas eu de procès...</p><p style="text-align: justify;">Je n'ai pas eu besoin de réfléchir pour trouver ces mots. Ils ont jailli spontanément de ma poitrine. En les proférant, j'ai tendu les bras vers l'assistance en geste d'adieu. Et voilà que l'assistance me répond en me tendant les siens. Dans les tribunes, des femmes pleurent ; des hommes me saluent d'un geste de la main ; d'autres applaudissent. Des cris fusent de toutes parts. Dans la loge réservée au président de l'Assemblée nationale, une jeune femme très belle, que je ne connais pas, se dresse et prononce avec indignation des mots dont le sens m'échappe car ils sont recouverts par le brouhaha général (c'est seulement beaucoup plus tard que j'apprendrai qu'elle s'appelle Anne de La Houssaye). Le tumulte augmente. Les jurés qui se dirigeaient vers la sortie se retournent et pâlissent. Le président Noguères s'écrie d'une voix dramatique : "Gardes ! Faites évacuer la salle !" Je ne vois pas la fin de la scène, car un lieutenant de la gendarmerie me reconduit, encadré de deux gendarmes, au petit salon qui m'est réservé.<br />Tandis que je m'éloigne de la salle des congrès, un vers que j'avais oublié remonte à ma mémoire :</p><p style="text-align: justify;"><em>Ô vous dont la barque est petite, retournez </em><br /><em>à vos rivages...</em></p><p style="text-align: justify;">C'est celui par lequel Dante a voulu signifier leur congé aux détracteurs de la <em>Divine Comédie</em>. Je n'en connais point qui reflète un dédain plus hautain. C'est à peu près ce que je ressens, en cet instant où, tournant le dos à mes juges que je ne reverrai jamais et laissant derrière moi un monde qui ne m'est plus rien, je m'engage dans un voyage sans retour sur une mer sans rivages. Comme si un fardeau pesant était tombé de mes épaules, tout me paraît soudain plus léger et plus lumineux.</p><p style="text-align: justify;">Cependant mon attente se prolonge dans le salon où je suis enfermé avec le lieutenant de gendarmerie et un de ses hommes. A travers la porte j'entends des clameurs, des ordres brefs, un bruit de pas précipités. Soudain un de ses battants s'ouvre pour laisser pénétrer mon avocat, le bâtonnier Marcel Héraud. Bien que son visage reste impassible, je sens qu'il est plus ému qu'il ne veut le laisser paraître. Jamais je n'oserai lui avouer que je n'ai pas entendu sa plaidoirie, ni celle de Maître Aujol. Pas plus, d'ailleurs, que le réquisitoire de monsieur Frette-Damicourt, car ayant achevé de répondre aux questions des magistrats, je me suis senti enveloppé par une nuée si profonde qu'elle m'a rendu quasi insensible à ce qui se passait autour de moi.</p><p style="text-align: justify;">- Je viens d'effectuer une démarche auprès du président Noguères, me dit le bâtonnier. Je lui ai demandé d'autoriser votre mère à vous embrasser une dernière fois. Il s'y est refusé.</p><p style="text-align: justify;">- Ah ? Bien...</p><p style="text-align: justify;">(...)</p><p style="text-align: justify;">- La foule, poursuit le bâtonnier, a voulu se masser dans la galerie pour vous saluer lorsque vous l'emprunterez pour aller à la sortie. Votre mère était au premier rang. Quelqu'un lui a apporté une chaise, de crainte que l'émotion... Vous comprenez... Son grand âge... Elle a refusé en disant : "Si mon fils passe devant moi en ce moment, je veux qu'il me voit debout !"</p><p style="text-align: justify;">Chère maman ! C'est bien elle...</p><p style="text-align: justify;">- Mais le président Noguères a fait évacuer la galerie. La manifestation de tout à l'heure l'a mis très en colère. Vous ne la verrez donc pas... (...)</p><p style="text-align: justify;">Marcel Héraud se retire. J'entends de nouveau un bruit de voix. Et soudain éclate un tumulte indescrptible. Cette fois-ci, c'est à l'extérieur. Je marche vers la fenêtre et me penche sur l'appui pour voir ce qui se passe. Mon salon donne sur la rue des Réservoirs qui borde l'aile gauche du palais et rejoint la place d'Armes. Une foule d'au moins trois mille personnes s'est massée devant la grille d'entrée. Elle crie, elle hurle et secoue les barreaux de la grille comme si elle voulait les arracher. J'entends clamer en cadence : "Jurés, assassins ! Jurés, assassins !""</p><p style="text-align: justify;"> </p><p><a href="http://almasoror.hautetfort.com/media/01/01/4122913326.jpg" target="_blank"><img id="media-3354947" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/01/01/1698826967.jpg" alt="jacques benoist-méchin, Maître Aujol, Macel Héraud, président Noguères, Frette-Damicourt" /></a></p><p style="text-align: justify;">Jacques Benoist-Méchin, <em>in</em> <span style="text-decoration: underline;">A l'épeuve du temps</span> (1983)</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">La photo est tirée d'un <a href="http://www.jacquesbenoist-mechin.com/" target="_blank">site dédié à Benoist-Méchin</a> par son fils adoptif Ifrène Benoist-Méchin</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Il est intéressant de lire le dossier<a href="http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/enseigner/memoire_resistance/resistance/epuration.htm#personnes" target="_blank"> "L'Épuration, un dossier controversé", sur le site du Centre National de Documentation pédagogique</a> (ce dossier concerne la Marne).</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Et dans AlmaSoror, nous parlons de Jacques Benost-Méchin par ici :</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/11/23/trois-esthetes-du-xx-eme-siecle-romain-rolland-jacques-benoi.html" target="_blank">Trois esthètes du XX° siècle : Romain Rolland, Jacques Benoist-Méchin, Raoul Vaneigem</a></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/03/03/le-style-immense-et-plein-de-pensee-de-benoist-mechin.html" target="_blank">Le style immense et plein de pensée de Jacques Benoist-Méchin</a></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/03/21/l-invasion-islamique-de-l-europe-annees-700.html" target="_blank">L'invasion de l'Europe, années 700</a></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/03/30/le-desillusionne.html" target="_blank">Le désillusionné</a></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlD'un Céline l'autre...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-04-04:31728222011-04-04T16:41:00+02:002011-04-04T16:41:00+02:00 Les éditions Robert Laffont publient dans leur remarquable collection...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Robert Laffont publient dans leur remarquable collection Bouquin un fort volume consacré à <strong>Louis-Ferdinand Céline</strong>. Intitulé <strong><em>D'un Céline l'autre</em></strong>, il rassemble deux cents témoignages sur l'auteur du Voyage au bout de la nuit, réunis par <strong>David Alliot</strong> et, pour nombre d'entre eux, inconnus ou inédits. "<em>Chaque témoignage est minutieusement introduit à la compréhension du lecteur à travers un appareil critique très exhaustif : notice biographique du témoin, origine du texte, contexte dans lequel il a été écrit</em>". Le volume est préfacé par l'avocat <strong>François Gibault</strong>, auteur d'une grande biographie de <strong>Céline</strong> paru en trois tome dans les années 80 au Mercure de France (T1 : <strong><em>1894-1932 - Le temps des espérances</em></strong>, T2 : <strong><em>1932-1944 - Délires et persécutions</em></strong>, T3 : <em><strong>1944-1961 - Cavalier de l'Apocalypse</strong></em>).</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2969245" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/00/1064146821.jpg" alt="D'un Céline l'autre.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span class="txt" style="font-size: small;"><span class="h"><strong>"Cinquante ans après sa mort, aux lecteurs de juger sur pièces celui qui est, avec Marcel Proust, l'écrivain français le plus important du XXe siècle. </strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="txt" style="font-size: small;"><span class="txt">Journaux intimes, Mémoires, correspondances… Ces témoignages sur Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), issus des sources les plus diverses, sont pour un tiers totalement inédits. Ils composent, en filigrane, une biographie kaléidoscopique de l’écrivain depuis son enfance jusqu’à sa mort, en passant par la révélation, dans les années 1930, du génial Voyage au bout de la nuit, sans occulter la période de l’Occupation et de l’exil au Danemark. Intellectuels, artistes, résistants ou collabos, patients et maîtresses, tous ont leur opinion à son sujet. <br />L’historien Jacques Benoist-Méchin est fasciné par la « force éruptive » qui se dégage de Céline. Gen Paul, le peintre de Montmartre, excédé par ses « vacheries », voit en lui un « monstre ». Elizabeth Craig, une de ses muses emblématiques, proteste, au contraire, de son « immense tendresse ». Le lieutenant allemand Gerhard Heller, qui le rencontre pendant l’Occupation, est subjugué par sa puissance visionnaire, qui capte « l’envers démoniaque » du monde. Et il n’est pas le seul. <br />Mais son antisémitisme fanatique indigne aussi beaucoup de ses admirateurs. Ernst Jünger dénonce chez Céline « la monstrueuse puissance du nihilisme». L’écrivain et résistant Roger Vailland voudrait littéralement en finir avec lui. Mais comment abattre l’auteur de Voyage au bout de la nuit ? L’actrice Françoise Fabian, qui le rencontre à Meudon, sa dernière retraite, témoigne d’un homme vivant dans le plus grand dénuement, enfin « sans masque ». <br />Cinquante ans après sa mort, la fascination à son égard reste intacte et les controverses qu’il continue de susciter font toujours de Céline un « impardonnable », selon la formule admirative de Dominique de Roux." <br /> </span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlFrédéric de Hohenstaufentag:metapoinfos.hautetfort.com,2008-09-07:17893072008-09-07T22:26:00+02:002008-09-07T22:26:00+02:00 "Frédéric II de Hohenstaufen, ce premier des Européens selon mon coeur"...
<p>"Frédéric II de Hohenstaufen, ce premier des Européens selon mon coeur" disait <strong>Nietzsche</strong> dans <em><strong>Par-delà le bien et le mal</strong></em>.</p> <p>Les éditions Perrin ont eu la bonne idée de rééditer en collection de poche (collection Tempus) la superbe biographie que <strong>Benoist-Méchin</strong> a consacré à ce personnage d'exception.</p> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/1985464296.gif" alt="Hohenstaufen.gif" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1265421" /></div> </div>