Last posts on bellrays2024-03-29T06:52:11+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/bellrays/atom.xmlDam Chadhttp://krtnt.hautetfort.com/about.htmlKR'TNT ! 435 : MICK RONSON / BELLRAYS / MOONSHINERS /RAY ALLEN AND HIS BAND / PALMYRE / THE NEXTFLOOR / HOAX PARADISE /tag:krtnt.hautetfort.com,2019-10-23:61849562019-10-23T13:38:51+02:002019-10-23T13:38:51+02:00 KR'TNT ! KEEP ROCKIN' TILL NEXT TIME LIVRAISON...
<p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent; text-decoration: none;" align="CENTER"><span style="color: #ff950e;"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: 300%;"><strong><span style="background: #ffff66;">KR'TNT !</span></strong></span></span></span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent; text-decoration: none;" align="CENTER"><span style="color: #ff950e;"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="background: #ffff66;">KEEP ROCKIN' TILL NEXT TIME</span></strong></span></span></span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent; text-decoration: none;" align="CENTER"><span style="color: #ff950e;"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="background: #ffff66;">LIVRAISON 435</span></strong></span></span></span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent; text-decoration: none;" align="CENTER"><span style="color: #ff950e;"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="background: #ffff66;">A ROCKLIT PRODUCTION</span></strong></span></span></span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent;" align="CENTER"><span style="color: #ffff00;"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="background: transparent;"><a href="mailto:LITTERA.INCITATUS@GMAIL.COM"><span style="color: #ff950e;"><span style="text-decoration: none;"><span style="background: #ffff66;">FB : KR'TNT KR'TNT</span></span></span></a></span></strong></span></span></span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent; text-decoration: none;" align="CENTER"><span style="color: #ff950e;"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="background: #ffff66;">24 / 10 / 2019</span></strong></span></span></span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent; text-decoration: none;" align="CENTER"> </p><table border="4" width="100%" cellspacing="0" cellpadding="5"><colgroup><col width="256*" /> </colgroup><tbody><tr><td valign="TOP" width="100%"><p style="background: #00ae00;" align="CENTER"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;">MICK RONSON / BELLRAYS</span></span></p><p style="background: #00ae00;" align="CENTER"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;">MOONSHINERS / JOHNNY MONTREUIL </span></span></p><p style="background: #00ae00;" align="CENTER"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;">RAY ALLEN AND HIS BAND</span></span></p><p style="background: #00ae00;" align="CENTER"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;">PALMYRE / THE NEXTFLOOR</span></span></p><p style="background: #00ae00;" align="CENTER"><span style="font-family: AR DARLING;"><span style="font-size: large;">HOAX PARADISE / JADES</span></span></p></td></tr></tbody></table><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; background: transparent; text-decoration: none;" align="CENTER"><span style="font-size: 14pt; color: #ff0000;"><strong>TEXTES + PHOTOS SUR : <a href="http://chroniquesdepourpre.hautetfort.com/?fbclid=IwAR0cZNtREyiRpFR4r4dUKeXAn_OKW2FW87bS5TEgjmLrKaE0Rf93n57F9zw" target="_blank" rel="nofollow noopener" data-ft="{"tn":"-U"}" data-lynx-mode="asynclazy" data-lynx-uri="https://l.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fchroniquesdepourpre.hautetfort.com%2F%3Ffbclid%3DIwAR0cZNtREyiRpFR4r4dUKeXAn_OKW2FW87bS5TEgjmLrKaE0Rf93n57F9zw&h=AT16uDu0YBrBXbyO8Qgu0VquFi6zJ6odDghz3yEBeqmo9UFgwi0HaMXJYHWjd8a_VYeEUsxJfnPuiywWrQGQW7x4Ql1Fu8cX7zqdVdtlRfHsJFRphhpN_DJLjQOEho3cwKi6A9EuFrvploHON7mQshprW5saEJHGGFH2jyJ3-BuVtcXozFRq6Q">http://chroniquesdepourpre.hautetfort.com/</a></strong> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="CENTER"><span style="font-size: x-large;"><strong>Ronson toujours deux fois - Part Two</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong> Durant les dernières années de son règne, Ronno a multiplié les jobs de prod et les plans collaboratifs. On en retiendra quelques-uns, à commencer par Dylan qui l’embauche pour jouer dans le Rolling Thunder Review. On entend donc Ronno jouer sur «Maggie’s Farm», le cut d’ouverture d’<em>Hard Rain</em>, un album live paru en 1976. Grosse énergie. Ronno tisse des trames. Quel enchanteur ! Et il claque un bon solo de Hull. Attention, avec Dylan, ça n’en finit pas. La version de «Stuck Inside Of Mobile With The Memphis Blues Again» qui se trouve sur ce live est monstrueuse. Bien des années après, le texte reste un rêve de parolier. C’est là très précisément qu’on réalise à quel point Dylan est unique dans l’histoire du rock. Son rock reste bien le nec plus ultra du rock américain. Les versions d’«Oh Sister» et de «Lay Lady Lay» sont aussi énormes, jouées à l’épaisseur du mythe dylanesque. Il chante ça dans une sorte d’unisson, avec toute la pression mélodique qu’on peut imaginer. S’ensuit un «Shelter From The Storm» élégiaque. Ici, tout est traité au plus haut niveau de textualité. Pas de place pour les bas du front. Dylan s’adresse à l’intellect. Avec «You’re A Big Girl Now», on retrouve cette magie qui nous berçait dans les sixties et qui nous faisait croire en la beauté d’un monde de rock électrique - <em>Time is a jet plane/ It moves too fast </em>- Il y a quelque chose de messianique chez Dylan, il porte tout au plus haut niveau de la portée des choses. Il amène son «Idiot Wind» à l’embrun de protest song et ça souffle par delà les océans. Dylan est en colère, comme Neptune, alors il souffle le rock sur la terre des hommes tellement indignes. Dylan est encore en vie, il se dresse dans l’histoire du rock comme un dieu qui dénonce, mais il envoie des coups d’épée dans l’eau car trop peu de gens l’écoutent et le comprennent.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong> La même année, Ronno enregistre <em>Cardiff Rose</em> avec Roger McGuinn. Comme ils jouaient ensemble dans le Rolling Thunder Review et qu’ils s’entendaient bien, ils envisageaient de monter les Thunderbyrds. Dommage que le projet n’ait pas abouti car <em>Cardiff Rose</em> vaut sacrément le détour, ne serait-ce que pour «Take Me Away», un cut d’ouverure de bal gorgé d’énergie guitaristique. C’est joué au fouillis de son et porté à ébullition. Quel fantastique brouet de lancinances soniques ! Ronno y fait un festival hallucinant, il joue dans tous les coins. Puis avec «Jolly Roger», Roger passe à la piraterie. Cardiff Rose est le nom du vaisseau - <em>Pull away me lads of the Cardiff Rose/ And hoist the Jolly Roger</em> - On y entend craquer les cacatois. Par contre, «Rock And Roll Time» sonne comme un morceau des Clash et c’est beaucoup moins glorieux. Roger tape dans Dylan avec l’excellent «Up To Me» - <em>You looked a little burned out my friend/ I thought it might be up to me</em> - Les chutes de couplets sont des splendeurs -<em> One of us has got to hit the road/ I guess it must be up to me</em> - Roger entre dans le grand décorum avec «Round Table» et sa pop vaut bien celle de Bowie. Voilà une merveille richement dotée. Ronno ramène toutes les dynamiques dont il a le secret. Et Roger partit vers l’Est - <em>And they kept headin’ towards the East </em>- c’est plein d’allant, de son et de Holy Grail. Extraordinaire. S’ensuit «Pretty Holly», une chanson traditionnelle jouée au banjo par ce diable de David Mansfield et digne de Dylan. Tout ce que fait Roger dégouline d’excellence. Comme au temps des Byrds, il veille à rester dans le très haut de gamme. Il finit avec une reprise de Joni Mitchell, l’infectueux «Dreamland». </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong> Autre aventure de Ronno en Amérique : les fameuses <em>Secret Sessions</em> enregistrées en 1977 avec Corgy Laing, Leslie West, Felix Pappalardi et l’Hunter-continental. C’est l’occasion d’entendre ce guitariste génial qu’est Leslie West, qui par le gras surpasse Ronno. La preuve ? Dans «The Best Thing». Leslie West y ramène tout son gras double. On a tout de suite du son, énormément de son, West vibrillonne comme un Mountain man. L’autre grand acteur de ces <em>Secret Sessions</em>, c’est Felix Pappalardi. Il faut l’entendre titiller le bassmatic dans «Silent Movie». C’est du boogie, mais avec du son et l’extraordinaire présence de Felix le chat qui joue un peu comme Jack Bruce. Ces sessions eurent lieu à l’initiative de Corgy qui voulait sortir un album solo pour Elektra, mais comme le label venait de changer d’optique commerciale en voulant mettre le paquet sur les Cars et Costello, le vieux boogie à l’anglaise n’était plus en odeur de sainteté. Et hop, le projet fut dégagé. Avec «I Hate Dancing», ils sonnent comme le Bowie diskö. L’horreur ! On revient à l’Hunter-marché avec «The Outsider». C’est forcément efficace. Leslie West joue dessus. Il tire plus de notes que Ronno. Il est plus féroce dans le développé des embrouilles soniques, il tient tête à la décence et se déverse dans l’inconscient collectif. Felix le chat revient faire des merveilles sur «Just When I Needed You Most», une sorte de balladif évangélique, quant à Leslie West, il ramène tout son graillon dans «Lowdown Freedom», un magnifique cut de good time music. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong> Si on se demande ce que foutait Ronno avec Slaughter & The Dogs, l’un des groupes punk les plus énervés, la réponse est simple : Mike Rossi et ses camarades étaient des fans de Ronno et de Bowie. Il tirent en effet le nom de leur groupe de <em>Slaughter On Tenth Avenue</em> et de <em>Diamond Dogs</em>. Ronno joue donc sur deux cuts de l’album <em>Do It Dog Style</em>, paru en 1978 : une reprise des Dolls («Who Are The Mystery Girls») et «Quick Joey Small». Ronno s’adapte à tous les plans, c’est un homme souple. Il ramène toute la hargne de Hull dans le brouet de Manchester. Dès que Slaughter & the Dogs reprend le format rock, ça redevient intéressant. Ronno s’amuse bien. Ce genre de fournaise reste dans ses cordes. La reprise des Dolls est peu punkoïde, mais Ronno l’allume bien à coups de cocotes maladives et de filins incisifs. Il monte ça en température juste quand il faut. Et pour le reste ? C’est du punk de Manchester, mais pas aussi élégant que celui des Buzzcocks. Les Dogs se veulent plus agressifs et ça ne vieillit pas très bien, comme d’ailleurs l’ensemble du punk-rock de la deuxième vague. Ils jouent ce qu’on appelait alors du punk de petite berzingue, sans queue ni tête. Mike Rossi tente de sauver les cuts à coups de killer solos flash mais c’est difficile. Il se montre très entreprenant dans la reprise d’«I’m Waiting For The Man». On les sent contents de leur sort et irrévérencieux. Dès qu’ils ne jouent plus de punk-rock, comme c’est le cas avec «You’re A Bore», ils redeviennent intéressants. Ce dingue de Rossi enjolive tout à la clé de sol. Ils flirtent avec le glam dans «Keep On Trying» et bardent «We Don’t Care» de bon son. On sent qu’ils y croient dur comme fer. Rossi est assez brillant, il peut jouer du solo de perlimpinpin. Il n’a pas besoin de Ronno pour allumer la gueule d’un cut. Il a du riff à revendre. Il fait un véritable festival dans «Dame To Blame», on le voit voyager dans le spectre du solo de wah. Franchement, ce petit mec joue comme un démon. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong> La même année, Ronno produit l’album des Rich Kids, le fameux <em>Ghosts Of Princes In Towers</em>. Il s’y niche une pure merveille, le morceau titre, un hymne Mod bardé d’énergie et traversé par une bassline alerte et courageuse. C’est chanté au meilleur cockney slang de street. Voilà ce qu’il faut bien appeler un hit magique. L’album réserve d’autres bonnes surprises comme ce «Hung On You», très anglais par le son des guitares. Les Kids flirtent avec le Mott. On sent la patte de Ronno dans la prod, cette façon de pousser les guitares devant dans le mix et de faire mousser le gras double du solo. C’est tout lui. Le solo prend même des allures thunderiennes. C’est dire si Ronno s’y connaît en maintien de la persistance. Tiens, puisqu’on parle de Johnny Thunders, voilà «Bullet Proof Lover», quasi-Dollsy tellement les guitares sont belles et que ça boogotte bien dans les brancards. Avec la bassline aérodynamique de Matlock, ça passe comme une lettre à la poste. D’ailleurs, il fait un festival dans «Rich Kids». Il faut l’entendre jouer ses gammes folles. Il multiplie les descentes vertigineuses et le mix le met bien en évidence. Ronno tente aussi de donner de la profondeur à «Put You In The Picture», un petit rock sans conséquence. Mais sans résultat. Dommage, car ça postillonne bien dans le micro à coups de poutchou inda pikchure. On retrouve de la belle cocote dans «Burning Sounds». Matlock sait écrire des chansons, car voilà une structure mélodique intéressante, il faut bien l’admettre. C’est d’autant plus convaincant que ces mecs jouent bien, et comme c’est produit de main de maître, alors on se régale. Les Rich Kids ne pouvaient pas rêver meilleur chaperon que Ronno. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong> On se comprend pas que Ronno soit allé produire l’album diskö de David Johansen, <em>In Style</em>, en 1979. Dommage, car Richard Avedon signe la pochette mais Dan Hartman rôde dans les parages, d’où la diskö, et ce dès «Melody». Bon d’accord, on a truc dansant, c’est du stomp de diskö beat, un truc de Studio 54 noyé d’orgue, tout ce qu’on voudra, mais on perd les Dolls. Quand on entend «She», on se demande vraiment ce que Ronno vient branler dans cette misérable histoire. Johansen se grille. Quel gâchis ! Ronno et lui auraient pu faire des étincelles. Ils font même du reggae avec «She Knew She Was Falling In Love». Atroce ! Nous voilà le museau dans le caca des eighties et des mauvais disques à la mode. On trouve enfin du rock à guitares dans le morceau titre. Ronno ramène ses arpèges et ses cocotes miraculeuses, alors ça change tout. Il fait le show. Et quand Sylvain Sylvain ramène sa fraise dans «Wreckless Crazy», on repart sur les Dolls. Ouf ! Chœurs parfaits, voilà enfin un cut digne du grand Johansen. La bassline de Buz Verno tend tout. On a même un solo de tempête de sable et des magnifiques too-hoo-loo de relance. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong> En 1989, Ronno produit l’excellent album d’Andy Sexgang, <em>Arco Valley</em>. C’est en effet un bel album de glam décadent qui s’ouvre sur le sombre «7 Ways To Kill A Man». Chant très perverti. Ronno joue derrière. «Queen Of Broken Dreams» et «Jesus Phoned» sonnent très glam puis Sexgang tape dans la môme Piaf avec «Les Amants Du Jour». Étonnant clin d’œil. «Rock Revo» reste dans la lignée de la belle A, avec des accents à la Bowie. «Station 5» se montre digne de «Life On Mars», c’est dire si c’est bon, oui, car voilà encore un cut très maniéré, beau comme un ciel étoilé. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong> Paru en 1991, <em>Casino Steel & the Bandits Featuring Mick Ronson</em> vaut aussi le détour. Ne serait-ce que pour cette belle cover de «When You Walk In The Room», même si elle est un peu top martelée. Ronno joue dans ce brouet de power pop forcément bon, car d’origine grandiose. Fabuleux slab de glam-rock avec «Brickfield Nights». C’est explosé de son et d’énergie. Même chose pour «Virginity» -<em> Naked you look great tonight</em> - On retrouve la patte d’Andrew Matheson dans «Ride Me», une espèce de heavy boogie blast - <em>You think I’m worried/ Heartbroken and sorry/ It’ll never happen to me</em> - C’est du pur jus de Matheson, une véritable démonstration de force. C’est bardé à la vie à la mort, avec des chœurs de Dolls et de la purée de Ronno. Ils tapent «Story Love Affair» au heavy groove de bar de nuit et font une reprise de Schmoll avec «Don’t Boogie Woogie». Ils sont marrants, car ils tombent dans tous les panneaux. Ronno devait bien aimer Casino pour aller se prêter à de telles imbécillités. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong> Ronno produit <em>Your Arsenal</em> de Morrissey, mais il n’est pas crédité en tant que guitariste. Curieusement, on sent sa patte, et ce dès «You’re Gonna Need Someone On Your Side» et son merveilleux son de beat pressé. Quelle invraisemblable cavalerie ! Moz s’accroche aux branches. Alan White et les autres fournissent un background sonore infernal qui oblige Moz à surfer sur la crête - <em>Day or nights ssss/ There’s no difference</em> - Cet enfoiré sort son attirail, c’est-à-dire sa diction pervertie. On assiste ici à une hallucinante débauche de rock anglais et on est franchement ravi que Ronno soit mêlé à ça. Puis ça tourne au Moz Sound System sous-traité par Boz. Ronno supervise la purée de «Glamorous Glue», car c’est bien de purée dont il s’agit, une purée de quartier anglais et de kids qui y croient. Ça va le faire, kid, essaye seulement de chanter juste. Comme c’est plein de son, on dit : «Merci Ronno !» Mais on ne peut pas empêcher Moz de retomber dans son fucking Smith System. Le pauvre Ronno se voit contraint de produire des trucs infâmes du style «We Hate It When Our Friends Become Successful». Heureusement qu’il a refusé de se faire créditer sur ce disk pourri. Facile d’imaginer combien ça peut être difficile pour un mec aussi fin que Ronno de naviguer dans les brumes d’un univers aussi tourmenté que celui de Moz. Un Moz qui se prend pour Jo le décadent dans «I Know It’s Gonna Happen Someday». Mais il n’est pas Bowie et encore moins Ray Davies. La décadence ne s’invente pas. Mais Ronno se montre héroïque dans ce cut qui rappelle «Rock’n’Roll Suicide». Moz compare lui aussi Ronno à Jeff Beck : <em>«Lui et Jeff Beck fonctionnaient de la même façon, ils se mettaient dans un coin et jouaient sans trop la ramener - without fanfare - And they both made their guitars sound like grand pianos.»</em></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; background: #ffcc99; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong> Ronno rejoint son vieux patron Bowie en 1993 pour l’album <em>Black Tie White Noise</em>. On y trouve deux merveilles, «Don’t Let Me Down» et «I Know It’s Gonna Happen Someday». Avec le premier, Bowie tente de rameuter sa horde de fans. Il a ce pouvoir. Il chante son ballad
Olivier GOMEZhttp://photographe.hautetfort.com/about.htmlZEBULON...tag:photographe.hautetfort.com,2016-08-07:58356422016-08-07T22:52:00+02:002016-08-07T22:52:00+02:00 A tel point que sur certaines images, je n'ai que ses pieds... Bob Vennum...
<p>A tel point que sur certaines images, je n'ai que ses pieds...</p><p>Bob Vennum du groupe BellRays !</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://photographe.hautetfort.com/media/00/01/1120671676.jpg" target="_blank"><img id="media-5432099" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://photographe.hautetfort.com/media/00/01/1241056133.jpg" alt="21072016-O_G_9162-2bisblog.jpg" /></a></p>
Olivier GOMEZhttp://photographe.hautetfort.com/about.htmlEN APNEE...tag:photographe.hautetfort.com,2016-07-31:58356492016-07-31T12:05:00+02:002016-07-31T12:05:00+02:00 Maximiliano Resnicosky et ses baguettes magiques...
<p style="text-align: justify;">Maximiliano Resnicosky et ses baguettes magiques...</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://photographe.hautetfort.com/media/02/01/2203827285.jpg" target="_blank"><img id="media-5432109" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://photographe.hautetfort.com/media/02/01/602342719.jpg" alt="21072016-IMG_3655bis.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Olivier GOMEZhttp://photographe.hautetfort.com/about.htmlPABLO RODAS !tag:photographe.hautetfort.com,2016-07-30:58356462016-07-30T23:08:00+02:002016-07-30T23:08:00+02:00 Le bassiste de BellRays en action.
<p style="text-align: justify;">Le bassiste de BellRays en action.</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://photographe.hautetfort.com/media/02/02/335557449.jpg" target="_blank"><img id="media-5432104" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://photographe.hautetfort.com/media/02/02/2224029292.jpg" alt="21072016-O_G_9200-2blog.jpg" /></a></p>
Olivier GOMEZhttp://photographe.hautetfort.com/about.htmlAU TOP !tag:photographe.hautetfort.com,2016-07-23:58292672016-07-23T03:00:00+02:002016-07-23T03:00:00+02:00 The Bellrays suivi de Skip the use. Cette fois, je ne connaissais aucun...
<p style="text-align: justify;">The Bellrays suivi de Skip the use. Cette fois, je ne connaissais aucun des groupes.</p><p style="text-align: justify;">2 concerts de dingues qui m'ont emporté loin, très loin même ! ;) Comme annoncé par l'organisation, ce fût une grosse claque ! Tous les styles, de la Soul au Hard Rock en passant par des sons plus électro , disco...</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://photographe.hautetfort.com/media/01/01/1231051056.jpg" target="_blank"><img id="media-5420211" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://photographe.hautetfort.com/media/01/01/372107850.jpg" alt="21072016-O_G_9267bis.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://photographe.hautetfort.com/media/01/01/1473608786.jpg" target="_blank"><img id="media-5420209" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://photographe.hautetfort.com/media/01/01/1086348070.jpg" alt="21072016-O_G_9493bis.jpg" /></a></p>